Etoile Noire
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- Vaisseaux
- Stations Spatiales
- par Dark.Bricious
- date Star Wars 0000
- Ep-lll-IV
L’Etoile Noire, souvent associée à la destruction d’Alderaan fut probablement le projet de construction spatial le plus ambitieux jamais lancé. Conçu dans l’esprit du Grand Moff Tarkin pour « bâillonner les systèmes séditieux » cette merveille technique aura bouleversé les conceptions guerrières de son époque…
- Classe : Etoile Noire
- Désignation : Station de Combat Mobile
- Constructeur : Empire / Wilhuff Tarkin / Brevel Lemelisk
- Coût : Inimaginable
- Longueur : 120 kilomètres
- Largeur : 120 kilomètres
- Hauteur : 120 kilomètres
- Hommes d’équipage : 265675 hommes, 57276 artilleurs, 400000 droides, 42782 hommes des vaisseaux de soutien, 167216 pilotes et membres d'équipage
- Troupes / passagers : 607360 Soldats, 25984 Stormtroopers, 1,400 AT-AT, 1,400 AT-STs, 4,843 Juggernauts, 1,420 Chars à répulseur Imperial, 1,420 véhicules à répulseurs, 355 Floating Fortresses, 178 Bases de commandement mobiles.
- Vitesse subliminique : 10 MGLT
- Vitesse atmosphérique : Non équipé
- Hyper propulsion : x 4
- Hyper propulsion de secours : x 24
- Accélération : Nulle
- Maniabilité : Nulle
- Armement : 1 Superlaser, 5000 turbolasers lourds, 5000 batteries de turbolasers, 2500 canons laser, 2500 canons à ion , 768 projecteurs de rayons tracteurs (tous sur tourelles sauf superlaser)
- Blindage : Au Quadanium, résistance inconnue
- Boucliers : Types inconnus
- Autonomie : 3 années standard
- Capacité d’emport : 1 milliard de tonnes métriques, 7200 chasseurs, 4 croiseurs Strike, 3600 navettes d'assaut, 2840 Skipray Blastboats, 1860 Vaisseaux de débarquement, 13000 vaisseaux de soutien.
Chapitre I : Genèse de l'Etoile Noire
L'idée de pouvoir disposer d'une station de combat aux dimensions titanesques et doté d'une puissance de feu capable de détruire une flotte entière a probablement toujours été présente dans l'esprit des grands conquérants de l'histoire de la galaxie. Néanmoins, pendant longtemps, aucun inventeur ne se risqua à tenter d'élaborer les plans d'un appareil de ce type, et il fallut attendre une trentaine d'années avant la bataille de Yavin pour que le grand ingénieur Raith Sienar créé son concept du "Planétoïde expéditionnaire de combat". Cette période peut être considérée comme la réelle date de naissance de l'Etoile Noire.
Le concept présenté en 29 BY par Raith Sienar à son ami Wilhuff Tarkin, alors Commander dans la flotte d'Eriadu était tout simplement gargantuesque : la sphère principale, qui, entourée à ses pôles de deux sphère plus petites (qui devaient disparaître) ne devait mesurer pas moins d'une centaine de kilomètres de diamètre ! Subjugué par ce projet d'une ambition qui n'avait d'égale que la sienne, Tarkin s'empressa, après la sombre affaire de Zonama Seckot, de le présenter à son ami le chancelier Palpatine lequel chargea un ingénieur en armement plein d'avenir, Brevel Lemelisk d'étudier les possibilités de réalisation de l'arme avec les spécialistes Géonosiens des problèmes de fonderie.
Lors de la bataille de Géonosis, les plans du planétoïde purent fuir la planète grâce au comte Dooku, tandis que Lemelisk réussit à s'en échapper d'un autre coté. A l'issue de la Guerre des Clones, le Moff Tarkin ayant proposé au sein de sa fameuse doctrine prônant le maintien de l'ordre par la peur plutôt que par la violence la création d'une arme dont la seule pensée maintiendrait les systèmes séditieux dans le giron de l'Empire, Palpatine, nouvellement empereur, lui accorda, en même temps que le grade inédit de Grand Moff, la direction des installations Maw, à la tête desquelles il plaça un twi'lek de ses connaissances, Tol Sivron.
Les scientifiques travaillant dans ce complexe ultrasecret, tels Qui Xux faisaient partie de la fine fleur de l'ingénierie impériale, et avaient pour tâche la fabrication des plans de l'Etoile Noire, ainsi que de régler tous les problèmes que pourrait poser sa construction. Pendant ce temps, en orbite de la planète carcérale Despayre, dans le système Horuz, isolé de toute voie hyperspatiale, protégé par des forces incroyables (quatre groupes sectoriels sous le commandement de l'Amiral Motti) le chantier de construction de l'Etoile Noire débuta.
Tarkin, passionné par ce projet qu'il considérait un peu comme son enfant faisait de fréquentes visites au chantier, imposait ses exigences et souhaits qui trouvaient toujours un écho favorable auprès de Lemelisk, ces défis l'encourageant à toujours surpasser ses qualités d'ingénieur. Ainsi, Tarkin exigea notamment que sa super-arme ne possède qu'une seule arme de destruction massive, mais dont les capacités lui permette de détruire une planète jusqu'à son noyau, arme que Bevel créa et baptisa "Superlaser" ( cet armement d'une puissance inégalée est ce qui, selon ses propres mots, fut la raison pour laquelle l'Etoile Noire ne fut dotée que d'un faible multiplicateur d'hyperpropulsion : "une planète ne peut échapper à cette station"). Ce fut également Tarkin qui insista pour que la station soit équipée de senseurs couvrant toute sa surface, de projecteurs de rayons tracteurs multidirectionnels extrêmement puissants, d'un bouclier de classe planétaire et d'un armement défensif extrêmement puissant, capable de détruire ou de repousser les plus grandes flottes imaginables; en somme, des défenses aussi puissantes que celles des plus fortifiés mondes du noyau...
Afin de financer dans la discrétion ce chantier au coût pharaonique, Tarkin fit transiter les fonds étant destinés à son projet par le Département pour l'Exploration des Systèmes et les Travaux Publics. Cependant, la main d'oeuvre pénitentiaire ne suffit bientôt plus pour que la vitesse de construction respecte les délais imposés, et le général Tagge, responsable des travaux, fut autorisé d'y adjoindre de la main d'oeuvre servile, en particulier des Wookies, les indigènes de Kashyyyk étant, en raison de leur force, de leur résistance et de leur habileté, considérés comme bien adaptés aux travaux manuels.
C'est alors que le chantier de l'Etoile Noire était presque achevé que Dark Vador fut envoyé auprès de Tarkin, officiellement pour l'"assister", mais officieusement pour le "surveiller". En effet, connaissant de longue date Tarkin et son ambition, l'Empereur ne pouvait que s'inquiéter de voir en ses mains une arme invincible qui pourrait servir à l'éliminer. Peut être même que l'Empereur avait eu vent des tractations entre le Grand Moff et la puissante famille Motti visant à l'installer au pouvoir... Toujours est il que dès son arrivée, le Seigneur Noir ne s'éloigna jamais du surpuissant gouverneur, provoquant de nombreux esclandres avec l'Amiral Motti, qui, en tant qu'homme dont la seule foi résistait dans la technique ne pouvait comprendre ces "sorcelleries". Néanmoins, la "motivation" (ou la terreur ?) que Vador rependait parmi les esclaves les poussa à travailler avec plus d'acharnement, permettant aux travaux de finir avec une avance confortable sur le programme.
Peu avant que Brevel Lemelisk n'eut été rappelé à Coruscant pour s'atteler à la conception de la Torpedo Sphere, Tarkin quitta avec lui son palais d'Eriadu dans sa navette personnelle pilotée par son "animal de compagnie" Mon Calamari, Ackbar, pour prendre le commandement effectif de l'Etoile Noire mais fut, sur le trajet, attaqué par un escadron de Y-Wing qui permit l'évasion de l'esclave avant d'être détruit de justesse par le destroyer de l'Amiral Motti, venu escorter le Grand Moff. Arrivé à bord de son "enfant" Tarkin lui fit connaître son premier baptême du feu, en lui faisant détruire d'un tir de superlaser la planète Despayre et tous ses prisonniers, considérant qu'il ne "pouvait laisser de témoins de l'acte de création de l'étoile noire"... L'Etoile Noire était enfin opérationnelle, trente ans après la création de son concept et près de dix-huit ans après le début de son chantier...
Chapitre II : Spécificités Techniques de l'Etoile Noire
Une fois achevée, l'Etoile Noire mesurait non moins de 120 kilomètres de diamètre, soit la taille d'une petite lune de classe IV, mais les ressemblances avec la structure d'une planète ne s'arrêtait pas là. En effet, comme sur les corps célestes , l'habitat et les zones viables s'organisaient pour la plupart à la surface de la station, ou à une profondeur ne dépassant guère quatre kilomètres, d'où la présence de nombreux petits "bâtiments" visibles de l'extérieur. Dans un soucis d'organisation, ces structures de surfaces étaient divisées en 24 zones, 12 dans chaque hémisphère, chacune disposant des mêmes installations (bloc de détention, duplicateur de nourriture, etc), du même armement, et possédant toutes un pont et un commandement local identique. Les immenses zones intérieures, quant à elles, étaient organisées en ponts parallèles, ou sous-niveaux, répartis en 84 niveaux de 1428 mètres, chacune comprenant 357 sous-niveaux de 4 mètres de hauteur. Ces énormes espaces comprenaient, en fait, tous les équipements ne nécessitant pas de présence humaine régulière : le groupe de propulsion, les puits d'aération, les énormes banques de données informatisées et, surtout, le générateur d'énergie.
Afin de permettre la stabilité des membres d'équipage sur les ponts des zones superficielles malgré la rotondité du sol, celles-ci possèdent sous leur surface de nombreux générateurs de gravité multi-directionnels permettant de rectifier l'attraction, d'un secteur à un autre, voir d'un corridor à un autre, afin qu'elle demeure perpendiculaire au sol. ainsi, afin de permettre le passage entre deux secteurs perpendiculaires, comme les baies de hangar et les zones situées juste au dessus, les couloirs les reliant corrigent progressivement la direction de la gravité de presque 90°. Néanmoins, il est certain que lors de la plupart des déplacements, les corrections de gravité sont effectuées par les turbolifts qui pivotent légèrement au cours de leurs transits afin que leur plancher se trouve parallèle avec le pont de destination.
Comme il a été précisé, chacun des 24 secteurs de l'Etoile Noire était indépendant et rigoureusement identiques. Ainsi, chacune de ces véritables villes possédait un pont de commandement, véritable centre névralgique du secteur : celui ci était chargés de collecter toutes les informations relative à son secteur, puis de les faire parvenir aux ponts secondaires ("de zones"), à la passerelle de commandement centrale de la station, et au Commandement Sectoriel, qui avait pour tâche de coordonner les action de son secteur ; cette organisation remarquable permettant à chaque officier supérieur, quel que soit son rang, d'être pleinement informé de toutes les activités des services sous ses ordres.
Chaque secteur, bien que recevant ses ordres du commandement de la station et pouvant utiliser les données conservées dans l'ordinateur central, fonctionnait en réalité comme une petite ville, indépendamment des autres secteurs. Ainsi, tous comprenaient les mêmes bâtiments, de types très divers, crés à partir d'éléments préfabriqués, similaires à ceux trouvables dans n'importe quelle installation impériale. Tout d'abord, afin de loger dans les meilleures conditions possibles les quasi-quarante-mille hommes lui étant affecté pour une durée de six ans, tout secteur dispose de "quartiers généraux", comprenant, en plus des logements (des chambres collectives à l'aménagement spartiate), aires de détente, boutiques, lieux de sport et magasins. Les hommes du rang prenaient leurs repas dans des vastes pièces où leur nourriture, synthétisée à partir de plantes cultivées sur l'Etoile Noire, leur était servie par des droides. les officiers, quand à eux, pouvaient consommer des mets congelés dans les immenses zones de stockage de produits solides situées en dessous des zones d'habitation.
Situés dans le centre de commandement, les appartements des officiers, étaient nettement plus confortables que ceux de la troupe : alors que les officiers subalternes étaient au maximum quatre par quartier d'habitation, la plupart des officiers, ainsi que les pilotes de chasse et les techniciens hautement qualifiés disposaient de quartiers privées, tous dotés de projecteurs holographiques. Dans ces mêmes centres de commandement sectoriels se trouvaient de nombreuses salles de réunion et le centre de coordination des opérations.
Afin de se déplacer sans difficultés dans la station, les membres d'équipage pouvaient utiliser les nombreux turbolifts à commande vocale, ou, dans le cas où de déplacements sur de grandes distance, prendre une navette dans les hangars et la laisser dans la baie la plus proche de la destination. Malgré l'apparence de liberté de mouvement auquel on peut croire, l'Etoile Noire, en plus de nombreuses patrouilles de soldats et de Stormtroopers, possédait de nombreuses zones interdites aux hommes n'y travaillant pas.
A proximité des turbolifts était située une grande salle destinée aux simulations de combat à grande échelle,mais pouvant également être utilisée par les officiers et dignitaires pour faire des discours. Sur les cotés de cette salle principale se trouvaient de nombreuses petites pièces destinées à la détente, où les membres d'équipage pouvaient lire, regarder les informations transmises par le Comité Impérial d'Information.
D'usage nettement plus stratégique et vital pour le secteur, le centre de communication était chargé tant de la réception des transmissions hyperspatiales et subliminiques originaires d'une portion de galaxie lui faisant front, que de la retransmission de l'holonet. Tout comme le centre de communication, les batteries de senseurs nécessitaient une présence des opérateurs de tous les instants auprès de leurs consoles SFS Txs-431. En raison de la nature particulière de la station, ces senseurs d'une qualité extrêmement élevée, résistants aux émissions électromagnétiques, gravifiques et autres brouillages avaient une portée de 5000 Unités Spatiales en mode recherche.
Afin de permettre l'entretien des milliards de systèmes électroniques composant l'Etoile Noire, chaque secteur dispose d'un grand nombre de sections de maintenance et de réparation spécialisées, ainsi que d'une équipe de chercheurs et d'ingénieurs chargés d'opérer des améliorations dans les systèmes d'armements, et de programmer les 400000 droides qui représentent un complément indispensable au bon fonctionnement de la station, qu'il s'agisse de services "domestiques", de réparation, de liaison, ou même médicaux. Les stations médicales étaient elles aussi réparties sur la totalité du secteur, chacune d'elle disposant de 16 réservoirs à bacta, de deux chambres d'opération et de huit lits pour les patients.
Présentes à hauteur d'une par zone, les "Salles de Guerre" étaient de grandes chambres au milieu desquelles se trouvaient trois plans de bataille sur lesquelles les opérateurs traquaient toutes les activités présentes sur le champ de bataille, qui étaient par la suite communiquées sur les consoles installées sur le pourtour de la pièce. Ici, les officiers devaient analyser les mouvements ennemis, analyser leur stratégie, puis concevoir une contre-attaque tandis que sur les consoles latérales, des techniciens interceptaient avec une relative aisance les communications ennemies. Néanmoins, le centre névralgique de la pièce était l'écran tactique sur lequel l'Etoile Noire, ainsi que tous les appareils engagés étaient représentés. En raison de leur caractères stratégiques, les "salles de guerre" étaient gardées, en cas de Defstat 3 (niveau d'alerte en cas de bataille) par deux escouades d'infanterie de marine.
L'Etoile Noire devait également transporter dans ses flancs une force militaire suffisante non seulement pour garantir sa sécurité, mais également pour pouvoir mener des opérations terrestres de rétablissement de l'ordre. Pour ce faire, son équipage comprenait notamment une armée sectorielle complète (dont le célèbre régiment d'élite des Hell's Hammer), soit 607360 hommes, ainsi que deux légions de Stormtroopers dont la 501ème, envoyées là à la demande de l'Empereur, pour s'assurer qu'en aucun cas la station ne tombe entre des mains qui lui soient hostiles.
L'armement de ces forces impressionnantes était rangé dans des armureries présentes dans chaque secteur. Ces pièces extrêmement sécurisées (gardées jour et nuit, et interdites à tout visiteur sans autorisation) stockaient non seulement l'armement individuel à distance ou de mêlée, mais aussi les 11.016 véhicules assignées aux unités embarquées et répartis comme suit : 1400 AT-AT, 1400 AT-ST, 4843 Juggernauts, 1420 chars à répulseur Imperial, 1420 véhicules à répulseurs, 355 Floating Fortresses et 178 bases de commandement mobiles.
Chaque secteur possédait un Bloc de Détention, chacun composé de 384 petites cellules et de 12 turbolift chargés d'amener les prisonniers. Ceux ci étaient de nature assez variée : soldats coupables d'indiscipline, criminels, prisonniers politiques, et tellement nombreux que les cellules furent presque pleines avant même l'entrée en service de la station de combat. L'évasion était virtuellement impossible : en plus des fermetures magnétiques des portes, les blocs de détention étaient surveillées par un gardien et 24 gardes et étaient constamment sous surveillance vidéo, le moindre disfonctionnement entraînant une alerte dans la zone de sécurité.
Comme partout dans la station, on pouvait trouver dans les blocs de détention des évacuations pour les déchets aboutissant dans des collecteurs à ordures. Là, des droides triaient les bien recyclables des déchets irrécupérables. Les matériaux de la première catégorie étaient renvoyés dans les usines pour être retransformés, tandis que ceux de la seconde étaient éjectés vers le compacteur à ordure de chaque zone, où ils étaient broyés et conditionnés dans des sortes de boîtes hermétiques...les denrées "comestibles" ayant été entre-temps consommées par les nombreux dianogas qui parasitaient ces cloaques.
L'Etoile Noire était encerclée de cinq tranchées : deux mineures, aux pôles, deux autres au niveau du milieu de chaque hémisphère, et une tranchée principale de 376km de long, à l'équateur. Ces tranchées avaient été étudiées pour servir d'accès vers les zones extérieures de la Station, afin de gérer les tâches d'entretien, ainsi que pour abriter quelques conduits d'aération. Par ailleurs, ce sont les zones proches des tranchées qui abritaient les batteries de senseurs, les brouilleurs de communication KDY 220-SIG, et les baies d'amarrage pour vaisseaux...
Bien qu'étant une station de combat aux proportions monstrueuses, l'Etoile Noire était dépendante d'un nombre considérables de vaisseaux de soutien basés dans les très nombreuses baies d'amarrage pour la plupart présentes au niveau des tranchées, mais par ailleurs réparties sur toute sa surface. Les Hangars se présentaient sous la forme d'une vaste pièce rectangulaire, de taille variable, possédant une large ouverture sur l'extérieure, fermée par un champ magnétique -pouvant être complété, en cas d'attaque par une porte blindée- afin de retenir l'atmosphère. Néanmoins, lorsqu'un vaisseau voulait entrer ou sortir de la station, le champ était levé le temps de son franchissement, puis des pompes réinjectaient dans le hangar de l'air respirable afin qu'une présence humaine y soit de nouveau possible. Pour permettre le rechargement en carburant des appareils, les murs et le sol regorgeaient de prises énergétiques aux emplacement de stationnement des vaisseaux. Ces dernières étaient matérialisées par des marquages luminescents au sol, permettant au contrôleur -présent dans la tour de contrôle au fond de l'aire de garage- d'indiquer aux arrivants les places disponibles. Afin d'aider les vaisseaux en détresse et d'éviter tout risque d'accident, les baies d'amarrage possédaient projecteurs de rayon tracteur destinés à guider les vaisseaux privés de leurs systèmes de propulsion ou de direction à leur entrée et champs répulseurs d'urgence servant de "coussin" d'atterrissage. En nombres très élevés, les baies abritaient non moins de 3600 navettes d'assaut, 2840 Skipray Blastboat, 18600 Vaisseaux de débarquement, 13000 appareils de soutien divers, mais également 4 croiseur Strike chargés de son soutien rapproché.
Les 100 Baies à chasseurs, dans chacune desquelles étaient basés 72 chasseurs (soit deux Wings) étaient en revanche d'une conception tout différente : les TIE ne possédant pas de trains d'atterrissage, ils étaient suspendus à des rack plusieurs mètres au dessus du pont, les niveaux environnant étant dédiés à l'entretien des chasseurs et au bien être de leurs pilotes. Afin d'accéder à leurs chasseurs, ceux ci se déplaçaient sur un réseau compliqué de poutrelles les amenant directement au dessus de la trappe d'accès de leur appareil. Lorsque les TIEs étaient lâchés, un champ répulseur était activé afin qu'ils ne s'écrasent pas sur le sol avant d'avoir pu prendre de la vitesse...
Afin de permettre sa propulsion en hyperespace, l'Etoile Noire dispose d'une série de 123 générateurs d'hyperdrive de Star Destroyers contrôlés depuis une seul matrice, elle-même reliée aux banques de données de la section Astronavigation de la station. En revanche, sa propulsion subluminique est assurée par un réseau impressionnant de turbine ioniques avec accès extérieur extrêmement puissantes, donc extrêmement radioactives, rendant nécessaire le port d'une combinaison spéciale aux techniciens chargés de son entretien. Il est à noter qu'aucun système de manoeuvre n'est présent sur l'Etoile Noire en dehors de sa propulsion principale. Afin d'alimenter tous ses systèmes de propulsion, ainsi que son armement, l'Etoile Noire possède en son centre un réacteur à fusion aux proportions titanesques, alimenté par une série de "bouteilles" à combustibles situées à sa périphérie.
En situation de combat, la majeure partie de l'énergie produite était amenée directement aux huit stations indépendantes réparties le long de l'hémisphère creux formant le superlaser, l'armement principal de l'Etoile Noire autour duquel la station avait été en fait construite (étaient aussi présentes quatre stations de secours, au cas où une des stations principales ait un problème de disfonctionnement). Celles-ci produisaient chacune un rayon d'énergie surchargé qui convergeait en un point appelé "connexion d'amplification", en face d'une énorme lentille en cristal amplifiant, où tous les rayons ne formaient plus qu'un unique rayon assez puissant pour annihiler un vaisseau capital, ou même détruire une planète. Néanmoins, en raison des limites du système d'alimentation, le superlaser ne pouvait tirer qu'une fois toutes les six heures.
L'armement secondaire de l'Etoile Noire avait, lui, été créé dans l'optique de pouvoir repousser une flotte de vaisseaux capitaux, les chasseurs ne représentant qu'un danger mineur dans l'esprit des stratèges de l'époque. C'est pour cette raison qu'il s'organisait autour de 5000 turbolasers lourds et 5000 batteries de turbolasers, des pièces d'artillerie énergétiques en tourelle capable de générer des tirs de forte puissance, mais ne disposant pas d'une cadence de tir assez élevée pour pouvoir espérer détruire des chasseurs. Les tours d'une quarantaine de mètres sur lesquels étaient installés les turbolasers s'organisaient en quatre sections distinctes blindées: la section supérieure, pivotante, comprenait les "affûts" doubles ou simple, le coupleur d'énergie et les systèmes de refroidissement, la seconde, le "corps" de la tour était rempli par les condensateurs à énergie, la troisième possédait en dessous d'un petit local destiné aux équipes d'entretient les générateurs, tandis que la dernière partie, le "pied" de la tour accueillait les consoles de tir des artilleurs et les ordinateurs de visée.
Néanmoins, tous les ordres de bataille provenaient du Pont Supérieur, un immense centre de commandement où convergeaient toutes les informations en provenance des pont sectoriels, des batteries de senseurs et des banques d'ordinateurs de la station. Alors qu'habituellement les ponts sectoriels avaient pour tâche de gérer leur secteur, en cas exceptionnel, le Pont Supérieur pouvait prendre directement le contrôle de toute l'Etoile Noire. Le Pont Supérieur était en fait une vaste salle rectangulaire possédant dans chacun de ses coins un turbolift et, en son centre, la station de commandement du Grand Moff Tarkin flanquée de celles de ses deux subordonnés immédiats, l'Amiral Motti, et le Général Tagge, et de celles des chefs des opérations de la station, de l'Armée et de la Marine. Sur la plate forme de commandement derrière ceux-ci se situait un projecteur holographique tactique, tandis qu'un projecteur holographique stratégique était présent sur le pont, entre les 7 postes de combat des opérateurs de la station. Afin de permettre une bonne vue de la situation pendant les opérations, deux immenses écrans retranscrivant la vue extérieure étaient présents sur les deux cloisons les plus longues de la salle, du coté de la fosse d'équipage et de celui de la plate-forme de commandement.
Autour du Pont Supérieur à proprement parler se trouvaient différentes salles : la salle de réunion du commandement de la station, un point de communication holographique sécurisé vers l'Empereur, les bureaux des trois chefs des opérations, ceux du général Tagge et de l'Amiral Motti, et enfin, celui du commandant de la station, le Grand Moff Tarkin. En plus des 12 officiers de sécurité gardant les issues de cette pièce stratégique, 16 stormtroopers y sont basés afin d'empêcher toute tentative de trahison envers l'Empereur.
Au pôle nord de la station se trouve la tour disposant des plus puissants boucliers de la station : en effet, c'est ici que se situe la salle du trône, dont les commandes, pouvant diriger la station complète, ne pouvaient être activées que par l'Empereur lui-même. Néanmoins, en raison de ce qu'il advint, cette section de la première Etoile Noire ne fut jamais utilisée.
Chapitre III : L'équipage de l'Etoile Noire
Dès son entrée en service, l'Etoile Noire fut placé sous le commandement du Grand Moff Tarkin, réel initiateur du projet et fin stratège. Tarkin se trouvait également directement à la tête des opérations propres à la station spatiale, secondé à cette tâche par le chef Bast. L'état-major de la section des opérations de l'Etoile Noire regroupait entre autre un officier logistique, un officier du personnel, un officier de la sécurité, un officier en charge des défenses, un officier ingénieur, un officier médical, un officier de support technique et un officier en charge de la maintenance, tous supervisant ces différents domaines dans les différents secteurs de l'Etoile Noire.
Les deux subordonnés directs du Grand Moff Tarkin étaient le Général Tagge, en charge des opérations de l'Armée et l'Amiral Motti, qui gérait celles de la Marine. Leurs états-majors respectifs possédaient les mêmes postes : un officier logistique, un officier du personnel, un officier de la sécurité, un officier de liaison, un officier en charge des forces stratégiques, un des forces des unités de reconnaissance et un de soutien.
Le contingent de l'Armée Impériale à bord de l'Etoile Noire était "relativement restreint" : ses missions se limitant en effet à la répression d'insurrections, tâche peu courante dans une station équipée pour solutionner définitivement ce genre de problèmes, la plupart de ses membres se retrouvaient chargés de monter la garde dans des secteurs clefs. Les effectifs de la Marine Impériale, qu'ils dépendent des services de Motti ou directement du Grand Moff Tarkin représentaient quand à eux la base de l'équipage de l'Etoile Noire, et par conséquent étaient particulièrement nombreux. Tandis que l'équipage se chargeait, à leurs postes de contrôle du pilotage même de la station sous la conduite d'officiers, les membres de la section Astronavigation calculaient les trajets possibles, les techniciens se chargeaient de l'entretien des systèmes, les artilleurs avaient pour tâche de la défendre à l'aide de leurs turbolasers, et les pilotes d'élites d'en assurer la protection rapproché aux commandes de leurs chasseurs TIE.
Par ailleurs, le Grand Moff Tarkin avait créé une unité d'infanterie de Marine d'élite, chargée de la défense intérieure de sa station.
Ces hommes formaient la section Sécurité dont la tâche était de maintenir l'ordre dans la station. Ses différentes sections étaient les sections Enforcement (exécution) chargée de mener des patrouilles dans les immenses corridors, Protection, devant servir de gardes du corps aux officiers gradés, indispensables pour le bon fonctionnement de la station, Surveillance, qui à l'aide de multiples caméras devaient constamment surveiller les activités à bords de l'Etoile Noire, Détention, destinés à s'occuper des blocs de détention, et enfin, Interrogation, département dépendant des Renseignements Impériaux chargé de faire parler les prisonniers à l'aide de méthodes plus ou moins barbares.
Etaient également présents à bord de l'Etoile Noire, sans "grades" particuliers, plusieurs éléments chargés d'y faire régner la plus grande fidélité à l'Empereur : les premiers, dont il a déjà été question étaient Dark Vador et les deux Légions de Stormtroopers, ces derniers ne pouvant recevoir leurs ordres que du Commandement des Stormtroopers, et dans une mesure purement technique, du Grand Moff Tarkin et non des autres officiers de l'Etoile Noire. Les seconds, nettement moins visibles mais tout aussi craints, étaient les agents de l'Imperial Security Bureau, représentés par le Colonel Yularen. Haïs par les autres formations militaires de l'Empire, ces fanatiques psychopathes de l'ordre nouveau étaient pour la plupart dispersés sous couvert d'un poste "banal" à bord de l'Etoile Noire, en quête d'un mot de travers, d'un sous entendu "politiquement incorrect" afin d'épurer politiquement toutes les branches passant à leur porté...
Chapitre IV : La fin d'un règne de terreur
Néanmoins, dès son entrée en service, l'Etoile Noire fut confrontée à de graves problèmes : non seulement la "disparition" sur les deux années précédentes de toutes les ressources virtuellement disponibles dans l'Empire commençait à faire naître des rumeurs, mais le mercenaire rebelle Kyle Katarn réussit à voler des plans (plus tard complétés par d'autres données techniques subtilisés par Keyan Farlander) dans le centre de recherche impérial de Trid sur Danuta qu'il transmit à la cellule de résistance dirigée par Bria Tharen sur Toprawa... La planète paya cher cette trahison : Vador ayant retrouvé la trace des données volées, il ordonna un bombardement planétaire d'une ampleur terrifiante qui la condamna à une stagnation à l'age pré-industriel, sans pour autant réussir à capturer les plans qui avaient eu le temps d'être transmis à Leia Organa, qui, abusant du statut diplomatique de son vaisseau, le Tantive IV, entreprit de les transporter vers la base cachée de Yavin IV. Cependant, le Seigneur Noir parvint à l'intercepter en orbite de Tatooine après que la princesse eut le temps de cacher les plans dans une unité astromech, R2D2, et de les destiner à Obi Wan Kenobi, ancien maître Jedi sur lequel elle savait qu'elle pouvait compter.
Une fois capturée, Leia fut emmenée à bord de l'Etoile Noire, où de longs interrogatoires ne purent avoir raison de son mutisme au sujet de la localisation de la base rebelle. Dès lors, Tarkin décida de se lancer dans un jeu de chantage : soit Leia avouait, soit Alderaan, son monde natal servirait de cible à son Superlaser. Nonobstant, malgré des aveux -volontairement erronés- de Leia, celui donna l'ordre d'ouvrir le feu sous ses yeux, lui permettant non seulement de faire un second essai de son superlaser, mais aussi de régler ses comptes avec Alderaan, foyer d'agitation dans le noyau, dont tout le monde savait que si elle n'avait pas d'armes sur son sol, elle fournissait argent, armes et ravitaillement à la rébellion... geste qui sera lourd de conséquences, un satellite de Delaya ayant enregistré la scène. Pendant ce temps, les plans de l'Etoile Noire arrivèrent entre les mains d'Obi Wan et du jeune Luke Skywalker, le garçon de ferme qui avait acheté le droide R2D2, qui entreprirent de les porter à Alderaan, à la place de laquelle ils ne trouvèrent plus qu'un champ d'astéroïde...et une Station ce combat qui captura le Faucon Millenium, le transport de Han Solo, sur lequel ils avaient embarqués
Suite à une rocambolesque épopée dont cette fiche n'est pas le sujet, Leia Organa réussit à s'évader à bord du Faucon Millenium avec ses sauveurs, et à gagner Yavin IV avec une certaine avance par rapport à l'Etoile Noire, grâce à la puissance de ses propulseurs hyperspatiaux. Ces délais permirent aux experts rebelles, dirigés par le général Jan Dodonna de trouver les deux points faibles de la station : la faible proportion de canons laser de défense adaptés à la destruction de chasseurs et un minuscule puits de refroidissement allant directement de la surface de la station à son réacteur, rendant possible la destruction de la station par la réaction en chaîne qui suivrait le lancement d'une torpille à proton dans le conduit.
C'est sur cet objectif que furent lançés, dès que l'Etoile Noire fut en vue, les maigres 30 chasseurs d'assaut qui composaient la flotte de l'Alliance. Au vu des succès initiaux remportés par les turbolasers, Tarkin ne jugea pas bon d'engager ses chasseurs, et crut jusqu'au bout -même après que le chef Bast lui eut annoncé que ses services avaient décelé la faiblesse que les rebelles comptaient exploiter- en l'invincibilité de sa station. Seuls Vador et ses ailiers, prirent leur envol pour tenter d'intercepter les derniers X-Wings, n'en laissant plus qu'un en lice celui de Luke Skywalker qui, guidé par la force et sauvé par l'intervention impromptue de Han Solo et de son Faucon Millenium (qui déstabilisa le TIE Advanced X-1 de vador à l'instant où il allait faire feu) réussit à décrocher la torpille à proton, entraînant la destruction de l'Etoile Noire, et la survie de la Rébellion.
Au delà d'une victoire tactique, la destruction de l'Etoile Noire permit aux rebelles non seulement d'avoir détruit une arme terrifiante et gagné de nombreux systèmes à leur cause, mais également d'avoir privé l'Empire de centaines de milliers de son personnel le plus compétent, à la tête duquel Tarkin. Cependant, la destruction de l'Etoile Noire ne fut qu'un symbole : en effet, malgré la mort de son promoteur, la galaxie venait d'entrer dans une nouvelle ère de guerre totale et de terreur...
L'idée de pouvoir disposer d'une station de combat aux dimensions titanesques et doté d'une puissance de feu capable de détruire une flotte entière a probablement toujours été présente dans l'esprit des grands conquérants de l'histoire de la galaxie. Néanmoins, pendant longtemps, aucun inventeur ne se risqua à tenter d'élaborer les plans d'un appareil de ce type, et il fallut attendre une trentaine d'années avant la bataille de Yavin pour que le grand ingénieur Raith Sienar créé son concept du "Planétoïde expéditionnaire de combat". Cette période peut être considérée comme la réelle date de naissance de l'Etoile Noire.
Le concept présenté en 29 BY par Raith Sienar à son ami Wilhuff Tarkin, alors Commander dans la flotte d'Eriadu était tout simplement gargantuesque : la sphère principale, qui, entourée à ses pôles de deux sphère plus petites (qui devaient disparaître) ne devait mesurer pas moins d'une centaine de kilomètres de diamètre ! Subjugué par ce projet d'une ambition qui n'avait d'égale que la sienne, Tarkin s'empressa, après la sombre affaire de Zonama Seckot, de le présenter à son ami le chancelier Palpatine lequel chargea un ingénieur en armement plein d'avenir, Brevel Lemelisk d'étudier les possibilités de réalisation de l'arme avec les spécialistes Géonosiens des problèmes de fonderie.
Lors de la bataille de Géonosis, les plans du planétoïde purent fuir la planète grâce au comte Dooku, tandis que Lemelisk réussit à s'en échapper d'un autre coté. A l'issue de la Guerre des Clones, le Moff Tarkin ayant proposé au sein de sa fameuse doctrine prônant le maintien de l'ordre par la peur plutôt que par la violence la création d'une arme dont la seule pensée maintiendrait les systèmes séditieux dans le giron de l'Empire, Palpatine, nouvellement empereur, lui accorda, en même temps que le grade inédit de Grand Moff, la direction des installations Maw, à la tête desquelles il plaça un twi'lek de ses connaissances, Tol Sivron.
Les scientifiques travaillant dans ce complexe ultrasecret, tels Qui Xux faisaient partie de la fine fleur de l'ingénierie impériale, et avaient pour tâche la fabrication des plans de l'Etoile Noire, ainsi que de régler tous les problèmes que pourrait poser sa construction. Pendant ce temps, en orbite de la planète carcérale Despayre, dans le système Horuz, isolé de toute voie hyperspatiale, protégé par des forces incroyables (quatre groupes sectoriels sous le commandement de l'Amiral Motti) le chantier de construction de l'Etoile Noire débuta.
Tarkin, passionné par ce projet qu'il considérait un peu comme son enfant faisait de fréquentes visites au chantier, imposait ses exigences et souhaits qui trouvaient toujours un écho favorable auprès de Lemelisk, ces défis l'encourageant à toujours surpasser ses qualités d'ingénieur. Ainsi, Tarkin exigea notamment que sa super-arme ne possède qu'une seule arme de destruction massive, mais dont les capacités lui permette de détruire une planète jusqu'à son noyau, arme que Bevel créa et baptisa "Superlaser" ( cet armement d'une puissance inégalée est ce qui, selon ses propres mots, fut la raison pour laquelle l'Etoile Noire ne fut dotée que d'un faible multiplicateur d'hyperpropulsion : "une planète ne peut échapper à cette station"). Ce fut également Tarkin qui insista pour que la station soit équipée de senseurs couvrant toute sa surface, de projecteurs de rayons tracteurs multidirectionnels extrêmement puissants, d'un bouclier de classe planétaire et d'un armement défensif extrêmement puissant, capable de détruire ou de repousser les plus grandes flottes imaginables; en somme, des défenses aussi puissantes que celles des plus fortifiés mondes du noyau...
Afin de financer dans la discrétion ce chantier au coût pharaonique, Tarkin fit transiter les fonds étant destinés à son projet par le Département pour l'Exploration des Systèmes et les Travaux Publics. Cependant, la main d'oeuvre pénitentiaire ne suffit bientôt plus pour que la vitesse de construction respecte les délais imposés, et le général Tagge, responsable des travaux, fut autorisé d'y adjoindre de la main d'oeuvre servile, en particulier des Wookies, les indigènes de Kashyyyk étant, en raison de leur force, de leur résistance et de leur habileté, considérés comme bien adaptés aux travaux manuels.
C'est alors que le chantier de l'Etoile Noire était presque achevé que Dark Vador fut envoyé auprès de Tarkin, officiellement pour l'"assister", mais officieusement pour le "surveiller". En effet, connaissant de longue date Tarkin et son ambition, l'Empereur ne pouvait que s'inquiéter de voir en ses mains une arme invincible qui pourrait servir à l'éliminer. Peut être même que l'Empereur avait eu vent des tractations entre le Grand Moff et la puissante famille Motti visant à l'installer au pouvoir... Toujours est il que dès son arrivée, le Seigneur Noir ne s'éloigna jamais du surpuissant gouverneur, provoquant de nombreux esclandres avec l'Amiral Motti, qui, en tant qu'homme dont la seule foi résistait dans la technique ne pouvait comprendre ces "sorcelleries". Néanmoins, la "motivation" (ou la terreur ?) que Vador rependait parmi les esclaves les poussa à travailler avec plus d'acharnement, permettant aux travaux de finir avec une avance confortable sur le programme.
Peu avant que Brevel Lemelisk n'eut été rappelé à Coruscant pour s'atteler à la conception de la Torpedo Sphere, Tarkin quitta avec lui son palais d'Eriadu dans sa navette personnelle pilotée par son "animal de compagnie" Mon Calamari, Ackbar, pour prendre le commandement effectif de l'Etoile Noire mais fut, sur le trajet, attaqué par un escadron de Y-Wing qui permit l'évasion de l'esclave avant d'être détruit de justesse par le destroyer de l'Amiral Motti, venu escorter le Grand Moff. Arrivé à bord de son "enfant" Tarkin lui fit connaître son premier baptême du feu, en lui faisant détruire d'un tir de superlaser la planète Despayre et tous ses prisonniers, considérant qu'il ne "pouvait laisser de témoins de l'acte de création de l'étoile noire"... L'Etoile Noire était enfin opérationnelle, trente ans après la création de son concept et près de dix-huit ans après le début de son chantier...
Chapitre II : Spécificités Techniques de l'Etoile Noire
Une fois achevée, l'Etoile Noire mesurait non moins de 120 kilomètres de diamètre, soit la taille d'une petite lune de classe IV, mais les ressemblances avec la structure d'une planète ne s'arrêtait pas là. En effet, comme sur les corps célestes , l'habitat et les zones viables s'organisaient pour la plupart à la surface de la station, ou à une profondeur ne dépassant guère quatre kilomètres, d'où la présence de nombreux petits "bâtiments" visibles de l'extérieur. Dans un soucis d'organisation, ces structures de surfaces étaient divisées en 24 zones, 12 dans chaque hémisphère, chacune disposant des mêmes installations (bloc de détention, duplicateur de nourriture, etc), du même armement, et possédant toutes un pont et un commandement local identique. Les immenses zones intérieures, quant à elles, étaient organisées en ponts parallèles, ou sous-niveaux, répartis en 84 niveaux de 1428 mètres, chacune comprenant 357 sous-niveaux de 4 mètres de hauteur. Ces énormes espaces comprenaient, en fait, tous les équipements ne nécessitant pas de présence humaine régulière : le groupe de propulsion, les puits d'aération, les énormes banques de données informatisées et, surtout, le générateur d'énergie.
Afin de permettre la stabilité des membres d'équipage sur les ponts des zones superficielles malgré la rotondité du sol, celles-ci possèdent sous leur surface de nombreux générateurs de gravité multi-directionnels permettant de rectifier l'attraction, d'un secteur à un autre, voir d'un corridor à un autre, afin qu'elle demeure perpendiculaire au sol. ainsi, afin de permettre le passage entre deux secteurs perpendiculaires, comme les baies de hangar et les zones situées juste au dessus, les couloirs les reliant corrigent progressivement la direction de la gravité de presque 90°. Néanmoins, il est certain que lors de la plupart des déplacements, les corrections de gravité sont effectuées par les turbolifts qui pivotent légèrement au cours de leurs transits afin que leur plancher se trouve parallèle avec le pont de destination.
Comme il a été précisé, chacun des 24 secteurs de l'Etoile Noire était indépendant et rigoureusement identiques. Ainsi, chacune de ces véritables villes possédait un pont de commandement, véritable centre névralgique du secteur : celui ci était chargés de collecter toutes les informations relative à son secteur, puis de les faire parvenir aux ponts secondaires ("de zones"), à la passerelle de commandement centrale de la station, et au Commandement Sectoriel, qui avait pour tâche de coordonner les action de son secteur ; cette organisation remarquable permettant à chaque officier supérieur, quel que soit son rang, d'être pleinement informé de toutes les activités des services sous ses ordres.
Chaque secteur, bien que recevant ses ordres du commandement de la station et pouvant utiliser les données conservées dans l'ordinateur central, fonctionnait en réalité comme une petite ville, indépendamment des autres secteurs. Ainsi, tous comprenaient les mêmes bâtiments, de types très divers, crés à partir d'éléments préfabriqués, similaires à ceux trouvables dans n'importe quelle installation impériale. Tout d'abord, afin de loger dans les meilleures conditions possibles les quasi-quarante-mille hommes lui étant affecté pour une durée de six ans, tout secteur dispose de "quartiers généraux", comprenant, en plus des logements (des chambres collectives à l'aménagement spartiate), aires de détente, boutiques, lieux de sport et magasins. Les hommes du rang prenaient leurs repas dans des vastes pièces où leur nourriture, synthétisée à partir de plantes cultivées sur l'Etoile Noire, leur était servie par des droides. les officiers, quand à eux, pouvaient consommer des mets congelés dans les immenses zones de stockage de produits solides situées en dessous des zones d'habitation.
Situés dans le centre de commandement, les appartements des officiers, étaient nettement plus confortables que ceux de la troupe : alors que les officiers subalternes étaient au maximum quatre par quartier d'habitation, la plupart des officiers, ainsi que les pilotes de chasse et les techniciens hautement qualifiés disposaient de quartiers privées, tous dotés de projecteurs holographiques. Dans ces mêmes centres de commandement sectoriels se trouvaient de nombreuses salles de réunion et le centre de coordination des opérations.
Afin de se déplacer sans difficultés dans la station, les membres d'équipage pouvaient utiliser les nombreux turbolifts à commande vocale, ou, dans le cas où de déplacements sur de grandes distance, prendre une navette dans les hangars et la laisser dans la baie la plus proche de la destination. Malgré l'apparence de liberté de mouvement auquel on peut croire, l'Etoile Noire, en plus de nombreuses patrouilles de soldats et de Stormtroopers, possédait de nombreuses zones interdites aux hommes n'y travaillant pas.
A proximité des turbolifts était située une grande salle destinée aux simulations de combat à grande échelle,mais pouvant également être utilisée par les officiers et dignitaires pour faire des discours. Sur les cotés de cette salle principale se trouvaient de nombreuses petites pièces destinées à la détente, où les membres d'équipage pouvaient lire, regarder les informations transmises par le Comité Impérial d'Information.
D'usage nettement plus stratégique et vital pour le secteur, le centre de communication était chargé tant de la réception des transmissions hyperspatiales et subliminiques originaires d'une portion de galaxie lui faisant front, que de la retransmission de l'holonet. Tout comme le centre de communication, les batteries de senseurs nécessitaient une présence des opérateurs de tous les instants auprès de leurs consoles SFS Txs-431. En raison de la nature particulière de la station, ces senseurs d'une qualité extrêmement élevée, résistants aux émissions électromagnétiques, gravifiques et autres brouillages avaient une portée de 5000 Unités Spatiales en mode recherche.
Afin de permettre l'entretien des milliards de systèmes électroniques composant l'Etoile Noire, chaque secteur dispose d'un grand nombre de sections de maintenance et de réparation spécialisées, ainsi que d'une équipe de chercheurs et d'ingénieurs chargés d'opérer des améliorations dans les systèmes d'armements, et de programmer les 400000 droides qui représentent un complément indispensable au bon fonctionnement de la station, qu'il s'agisse de services "domestiques", de réparation, de liaison, ou même médicaux. Les stations médicales étaient elles aussi réparties sur la totalité du secteur, chacune d'elle disposant de 16 réservoirs à bacta, de deux chambres d'opération et de huit lits pour les patients.
Présentes à hauteur d'une par zone, les "Salles de Guerre" étaient de grandes chambres au milieu desquelles se trouvaient trois plans de bataille sur lesquelles les opérateurs traquaient toutes les activités présentes sur le champ de bataille, qui étaient par la suite communiquées sur les consoles installées sur le pourtour de la pièce. Ici, les officiers devaient analyser les mouvements ennemis, analyser leur stratégie, puis concevoir une contre-attaque tandis que sur les consoles latérales, des techniciens interceptaient avec une relative aisance les communications ennemies. Néanmoins, le centre névralgique de la pièce était l'écran tactique sur lequel l'Etoile Noire, ainsi que tous les appareils engagés étaient représentés. En raison de leur caractères stratégiques, les "salles de guerre" étaient gardées, en cas de Defstat 3 (niveau d'alerte en cas de bataille) par deux escouades d'infanterie de marine.
L'Etoile Noire devait également transporter dans ses flancs une force militaire suffisante non seulement pour garantir sa sécurité, mais également pour pouvoir mener des opérations terrestres de rétablissement de l'ordre. Pour ce faire, son équipage comprenait notamment une armée sectorielle complète (dont le célèbre régiment d'élite des Hell's Hammer), soit 607360 hommes, ainsi que deux légions de Stormtroopers dont la 501ème, envoyées là à la demande de l'Empereur, pour s'assurer qu'en aucun cas la station ne tombe entre des mains qui lui soient hostiles.
L'armement de ces forces impressionnantes était rangé dans des armureries présentes dans chaque secteur. Ces pièces extrêmement sécurisées (gardées jour et nuit, et interdites à tout visiteur sans autorisation) stockaient non seulement l'armement individuel à distance ou de mêlée, mais aussi les 11.016 véhicules assignées aux unités embarquées et répartis comme suit : 1400 AT-AT, 1400 AT-ST, 4843 Juggernauts, 1420 chars à répulseur Imperial, 1420 véhicules à répulseurs, 355 Floating Fortresses et 178 bases de commandement mobiles.
Chaque secteur possédait un Bloc de Détention, chacun composé de 384 petites cellules et de 12 turbolift chargés d'amener les prisonniers. Ceux ci étaient de nature assez variée : soldats coupables d'indiscipline, criminels, prisonniers politiques, et tellement nombreux que les cellules furent presque pleines avant même l'entrée en service de la station de combat. L'évasion était virtuellement impossible : en plus des fermetures magnétiques des portes, les blocs de détention étaient surveillées par un gardien et 24 gardes et étaient constamment sous surveillance vidéo, le moindre disfonctionnement entraînant une alerte dans la zone de sécurité.
Comme partout dans la station, on pouvait trouver dans les blocs de détention des évacuations pour les déchets aboutissant dans des collecteurs à ordures. Là, des droides triaient les bien recyclables des déchets irrécupérables. Les matériaux de la première catégorie étaient renvoyés dans les usines pour être retransformés, tandis que ceux de la seconde étaient éjectés vers le compacteur à ordure de chaque zone, où ils étaient broyés et conditionnés dans des sortes de boîtes hermétiques...les denrées "comestibles" ayant été entre-temps consommées par les nombreux dianogas qui parasitaient ces cloaques.
L'Etoile Noire était encerclée de cinq tranchées : deux mineures, aux pôles, deux autres au niveau du milieu de chaque hémisphère, et une tranchée principale de 376km de long, à l'équateur. Ces tranchées avaient été étudiées pour servir d'accès vers les zones extérieures de la Station, afin de gérer les tâches d'entretien, ainsi que pour abriter quelques conduits d'aération. Par ailleurs, ce sont les zones proches des tranchées qui abritaient les batteries de senseurs, les brouilleurs de communication KDY 220-SIG, et les baies d'amarrage pour vaisseaux...
Bien qu'étant une station de combat aux proportions monstrueuses, l'Etoile Noire était dépendante d'un nombre considérables de vaisseaux de soutien basés dans les très nombreuses baies d'amarrage pour la plupart présentes au niveau des tranchées, mais par ailleurs réparties sur toute sa surface. Les Hangars se présentaient sous la forme d'une vaste pièce rectangulaire, de taille variable, possédant une large ouverture sur l'extérieure, fermée par un champ magnétique -pouvant être complété, en cas d'attaque par une porte blindée- afin de retenir l'atmosphère. Néanmoins, lorsqu'un vaisseau voulait entrer ou sortir de la station, le champ était levé le temps de son franchissement, puis des pompes réinjectaient dans le hangar de l'air respirable afin qu'une présence humaine y soit de nouveau possible. Pour permettre le rechargement en carburant des appareils, les murs et le sol regorgeaient de prises énergétiques aux emplacement de stationnement des vaisseaux. Ces dernières étaient matérialisées par des marquages luminescents au sol, permettant au contrôleur -présent dans la tour de contrôle au fond de l'aire de garage- d'indiquer aux arrivants les places disponibles. Afin d'aider les vaisseaux en détresse et d'éviter tout risque d'accident, les baies d'amarrage possédaient projecteurs de rayon tracteur destinés à guider les vaisseaux privés de leurs systèmes de propulsion ou de direction à leur entrée et champs répulseurs d'urgence servant de "coussin" d'atterrissage. En nombres très élevés, les baies abritaient non moins de 3600 navettes d'assaut, 2840 Skipray Blastboat, 18600 Vaisseaux de débarquement, 13000 appareils de soutien divers, mais également 4 croiseur Strike chargés de son soutien rapproché.
Les 100 Baies à chasseurs, dans chacune desquelles étaient basés 72 chasseurs (soit deux Wings) étaient en revanche d'une conception tout différente : les TIE ne possédant pas de trains d'atterrissage, ils étaient suspendus à des rack plusieurs mètres au dessus du pont, les niveaux environnant étant dédiés à l'entretien des chasseurs et au bien être de leurs pilotes. Afin d'accéder à leurs chasseurs, ceux ci se déplaçaient sur un réseau compliqué de poutrelles les amenant directement au dessus de la trappe d'accès de leur appareil. Lorsque les TIEs étaient lâchés, un champ répulseur était activé afin qu'ils ne s'écrasent pas sur le sol avant d'avoir pu prendre de la vitesse...
Afin de permettre sa propulsion en hyperespace, l'Etoile Noire dispose d'une série de 123 générateurs d'hyperdrive de Star Destroyers contrôlés depuis une seul matrice, elle-même reliée aux banques de données de la section Astronavigation de la station. En revanche, sa propulsion subluminique est assurée par un réseau impressionnant de turbine ioniques avec accès extérieur extrêmement puissantes, donc extrêmement radioactives, rendant nécessaire le port d'une combinaison spéciale aux techniciens chargés de son entretien. Il est à noter qu'aucun système de manoeuvre n'est présent sur l'Etoile Noire en dehors de sa propulsion principale. Afin d'alimenter tous ses systèmes de propulsion, ainsi que son armement, l'Etoile Noire possède en son centre un réacteur à fusion aux proportions titanesques, alimenté par une série de "bouteilles" à combustibles situées à sa périphérie.
En situation de combat, la majeure partie de l'énergie produite était amenée directement aux huit stations indépendantes réparties le long de l'hémisphère creux formant le superlaser, l'armement principal de l'Etoile Noire autour duquel la station avait été en fait construite (étaient aussi présentes quatre stations de secours, au cas où une des stations principales ait un problème de disfonctionnement). Celles-ci produisaient chacune un rayon d'énergie surchargé qui convergeait en un point appelé "connexion d'amplification", en face d'une énorme lentille en cristal amplifiant, où tous les rayons ne formaient plus qu'un unique rayon assez puissant pour annihiler un vaisseau capital, ou même détruire une planète. Néanmoins, en raison des limites du système d'alimentation, le superlaser ne pouvait tirer qu'une fois toutes les six heures.
L'armement secondaire de l'Etoile Noire avait, lui, été créé dans l'optique de pouvoir repousser une flotte de vaisseaux capitaux, les chasseurs ne représentant qu'un danger mineur dans l'esprit des stratèges de l'époque. C'est pour cette raison qu'il s'organisait autour de 5000 turbolasers lourds et 5000 batteries de turbolasers, des pièces d'artillerie énergétiques en tourelle capable de générer des tirs de forte puissance, mais ne disposant pas d'une cadence de tir assez élevée pour pouvoir espérer détruire des chasseurs. Les tours d'une quarantaine de mètres sur lesquels étaient installés les turbolasers s'organisaient en quatre sections distinctes blindées: la section supérieure, pivotante, comprenait les "affûts" doubles ou simple, le coupleur d'énergie et les systèmes de refroidissement, la seconde, le "corps" de la tour était rempli par les condensateurs à énergie, la troisième possédait en dessous d'un petit local destiné aux équipes d'entretient les générateurs, tandis que la dernière partie, le "pied" de la tour accueillait les consoles de tir des artilleurs et les ordinateurs de visée.
Néanmoins, tous les ordres de bataille provenaient du Pont Supérieur, un immense centre de commandement où convergeaient toutes les informations en provenance des pont sectoriels, des batteries de senseurs et des banques d'ordinateurs de la station. Alors qu'habituellement les ponts sectoriels avaient pour tâche de gérer leur secteur, en cas exceptionnel, le Pont Supérieur pouvait prendre directement le contrôle de toute l'Etoile Noire. Le Pont Supérieur était en fait une vaste salle rectangulaire possédant dans chacun de ses coins un turbolift et, en son centre, la station de commandement du Grand Moff Tarkin flanquée de celles de ses deux subordonnés immédiats, l'Amiral Motti, et le Général Tagge, et de celles des chefs des opérations de la station, de l'Armée et de la Marine. Sur la plate forme de commandement derrière ceux-ci se situait un projecteur holographique tactique, tandis qu'un projecteur holographique stratégique était présent sur le pont, entre les 7 postes de combat des opérateurs de la station. Afin de permettre une bonne vue de la situation pendant les opérations, deux immenses écrans retranscrivant la vue extérieure étaient présents sur les deux cloisons les plus longues de la salle, du coté de la fosse d'équipage et de celui de la plate-forme de commandement.
Autour du Pont Supérieur à proprement parler se trouvaient différentes salles : la salle de réunion du commandement de la station, un point de communication holographique sécurisé vers l'Empereur, les bureaux des trois chefs des opérations, ceux du général Tagge et de l'Amiral Motti, et enfin, celui du commandant de la station, le Grand Moff Tarkin. En plus des 12 officiers de sécurité gardant les issues de cette pièce stratégique, 16 stormtroopers y sont basés afin d'empêcher toute tentative de trahison envers l'Empereur.
Au pôle nord de la station se trouve la tour disposant des plus puissants boucliers de la station : en effet, c'est ici que se situe la salle du trône, dont les commandes, pouvant diriger la station complète, ne pouvaient être activées que par l'Empereur lui-même. Néanmoins, en raison de ce qu'il advint, cette section de la première Etoile Noire ne fut jamais utilisée.
Chapitre III : L'équipage de l'Etoile Noire
Dès son entrée en service, l'Etoile Noire fut placé sous le commandement du Grand Moff Tarkin, réel initiateur du projet et fin stratège. Tarkin se trouvait également directement à la tête des opérations propres à la station spatiale, secondé à cette tâche par le chef Bast. L'état-major de la section des opérations de l'Etoile Noire regroupait entre autre un officier logistique, un officier du personnel, un officier de la sécurité, un officier en charge des défenses, un officier ingénieur, un officier médical, un officier de support technique et un officier en charge de la maintenance, tous supervisant ces différents domaines dans les différents secteurs de l'Etoile Noire.
Les deux subordonnés directs du Grand Moff Tarkin étaient le Général Tagge, en charge des opérations de l'Armée et l'Amiral Motti, qui gérait celles de la Marine. Leurs états-majors respectifs possédaient les mêmes postes : un officier logistique, un officier du personnel, un officier de la sécurité, un officier de liaison, un officier en charge des forces stratégiques, un des forces des unités de reconnaissance et un de soutien.
Le contingent de l'Armée Impériale à bord de l'Etoile Noire était "relativement restreint" : ses missions se limitant en effet à la répression d'insurrections, tâche peu courante dans une station équipée pour solutionner définitivement ce genre de problèmes, la plupart de ses membres se retrouvaient chargés de monter la garde dans des secteurs clefs. Les effectifs de la Marine Impériale, qu'ils dépendent des services de Motti ou directement du Grand Moff Tarkin représentaient quand à eux la base de l'équipage de l'Etoile Noire, et par conséquent étaient particulièrement nombreux. Tandis que l'équipage se chargeait, à leurs postes de contrôle du pilotage même de la station sous la conduite d'officiers, les membres de la section Astronavigation calculaient les trajets possibles, les techniciens se chargeaient de l'entretien des systèmes, les artilleurs avaient pour tâche de la défendre à l'aide de leurs turbolasers, et les pilotes d'élites d'en assurer la protection rapproché aux commandes de leurs chasseurs TIE.
Par ailleurs, le Grand Moff Tarkin avait créé une unité d'infanterie de Marine d'élite, chargée de la défense intérieure de sa station.
Ces hommes formaient la section Sécurité dont la tâche était de maintenir l'ordre dans la station. Ses différentes sections étaient les sections Enforcement (exécution) chargée de mener des patrouilles dans les immenses corridors, Protection, devant servir de gardes du corps aux officiers gradés, indispensables pour le bon fonctionnement de la station, Surveillance, qui à l'aide de multiples caméras devaient constamment surveiller les activités à bords de l'Etoile Noire, Détention, destinés à s'occuper des blocs de détention, et enfin, Interrogation, département dépendant des Renseignements Impériaux chargé de faire parler les prisonniers à l'aide de méthodes plus ou moins barbares.
Etaient également présents à bord de l'Etoile Noire, sans "grades" particuliers, plusieurs éléments chargés d'y faire régner la plus grande fidélité à l'Empereur : les premiers, dont il a déjà été question étaient Dark Vador et les deux Légions de Stormtroopers, ces derniers ne pouvant recevoir leurs ordres que du Commandement des Stormtroopers, et dans une mesure purement technique, du Grand Moff Tarkin et non des autres officiers de l'Etoile Noire. Les seconds, nettement moins visibles mais tout aussi craints, étaient les agents de l'Imperial Security Bureau, représentés par le Colonel Yularen. Haïs par les autres formations militaires de l'Empire, ces fanatiques psychopathes de l'ordre nouveau étaient pour la plupart dispersés sous couvert d'un poste "banal" à bord de l'Etoile Noire, en quête d'un mot de travers, d'un sous entendu "politiquement incorrect" afin d'épurer politiquement toutes les branches passant à leur porté...
Chapitre IV : La fin d'un règne de terreur
Néanmoins, dès son entrée en service, l'Etoile Noire fut confrontée à de graves problèmes : non seulement la "disparition" sur les deux années précédentes de toutes les ressources virtuellement disponibles dans l'Empire commençait à faire naître des rumeurs, mais le mercenaire rebelle Kyle Katarn réussit à voler des plans (plus tard complétés par d'autres données techniques subtilisés par Keyan Farlander) dans le centre de recherche impérial de Trid sur Danuta qu'il transmit à la cellule de résistance dirigée par Bria Tharen sur Toprawa... La planète paya cher cette trahison : Vador ayant retrouvé la trace des données volées, il ordonna un bombardement planétaire d'une ampleur terrifiante qui la condamna à une stagnation à l'age pré-industriel, sans pour autant réussir à capturer les plans qui avaient eu le temps d'être transmis à Leia Organa, qui, abusant du statut diplomatique de son vaisseau, le Tantive IV, entreprit de les transporter vers la base cachée de Yavin IV. Cependant, le Seigneur Noir parvint à l'intercepter en orbite de Tatooine après que la princesse eut le temps de cacher les plans dans une unité astromech, R2D2, et de les destiner à Obi Wan Kenobi, ancien maître Jedi sur lequel elle savait qu'elle pouvait compter.
Une fois capturée, Leia fut emmenée à bord de l'Etoile Noire, où de longs interrogatoires ne purent avoir raison de son mutisme au sujet de la localisation de la base rebelle. Dès lors, Tarkin décida de se lancer dans un jeu de chantage : soit Leia avouait, soit Alderaan, son monde natal servirait de cible à son Superlaser. Nonobstant, malgré des aveux -volontairement erronés- de Leia, celui donna l'ordre d'ouvrir le feu sous ses yeux, lui permettant non seulement de faire un second essai de son superlaser, mais aussi de régler ses comptes avec Alderaan, foyer d'agitation dans le noyau, dont tout le monde savait que si elle n'avait pas d'armes sur son sol, elle fournissait argent, armes et ravitaillement à la rébellion... geste qui sera lourd de conséquences, un satellite de Delaya ayant enregistré la scène. Pendant ce temps, les plans de l'Etoile Noire arrivèrent entre les mains d'Obi Wan et du jeune Luke Skywalker, le garçon de ferme qui avait acheté le droide R2D2, qui entreprirent de les porter à Alderaan, à la place de laquelle ils ne trouvèrent plus qu'un champ d'astéroïde...et une Station ce combat qui captura le Faucon Millenium, le transport de Han Solo, sur lequel ils avaient embarqués
Suite à une rocambolesque épopée dont cette fiche n'est pas le sujet, Leia Organa réussit à s'évader à bord du Faucon Millenium avec ses sauveurs, et à gagner Yavin IV avec une certaine avance par rapport à l'Etoile Noire, grâce à la puissance de ses propulseurs hyperspatiaux. Ces délais permirent aux experts rebelles, dirigés par le général Jan Dodonna de trouver les deux points faibles de la station : la faible proportion de canons laser de défense adaptés à la destruction de chasseurs et un minuscule puits de refroidissement allant directement de la surface de la station à son réacteur, rendant possible la destruction de la station par la réaction en chaîne qui suivrait le lancement d'une torpille à proton dans le conduit.
C'est sur cet objectif que furent lançés, dès que l'Etoile Noire fut en vue, les maigres 30 chasseurs d'assaut qui composaient la flotte de l'Alliance. Au vu des succès initiaux remportés par les turbolasers, Tarkin ne jugea pas bon d'engager ses chasseurs, et crut jusqu'au bout -même après que le chef Bast lui eut annoncé que ses services avaient décelé la faiblesse que les rebelles comptaient exploiter- en l'invincibilité de sa station. Seuls Vador et ses ailiers, prirent leur envol pour tenter d'intercepter les derniers X-Wings, n'en laissant plus qu'un en lice celui de Luke Skywalker qui, guidé par la force et sauvé par l'intervention impromptue de Han Solo et de son Faucon Millenium (qui déstabilisa le TIE Advanced X-1 de vador à l'instant où il allait faire feu) réussit à décrocher la torpille à proton, entraînant la destruction de l'Etoile Noire, et la survie de la Rébellion.
Au delà d'une victoire tactique, la destruction de l'Etoile Noire permit aux rebelles non seulement d'avoir détruit une arme terrifiante et gagné de nombreux systèmes à leur cause, mais également d'avoir privé l'Empire de centaines de milliers de son personnel le plus compétent, à la tête duquel Tarkin. Cependant, la destruction de l'Etoile Noire ne fut qu'un symbole : en effet, malgré la mort de son promoteur, la galaxie venait d'entrer dans une nouvelle ère de guerre totale et de terreur...
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