L'Académie Jedi (page 10)
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Préambule de mission : Le Vaisseau perdu.
Ecriture faite par Aynor et Ordo, remis au propre pour plus de background
C’était une énième journée de labeur et de dynamisme qui commençait pour le jeune Galen Arek, avec une routine diversifiée au sein de l’Académie Jedi où il avait rarement le temps de s’ennuyer. C’était néanmoins un jour qui différait de son quotidien, car il eut l’étrange surprise de trouver un mot plié sous sa porte de cellule avec un message court de la part de Jorus Beku’N. Galen se mit à suivre les indications données par le Grand Maître et ces dernières le menaient à bord du Contre-Attaque V. Ce n’est qu’après avoir rejoint son casier personnel qu’il sut que quelque chose l’attendait : à l’intérieur se trouvait un holopad, que seule l'empreinte digitale du tythan pouvait activer. Lorsqu'il pressa la commande, l'image bleutée d'une grande twi'lek non-moins azurée lui apparut.
La maître Jedi délivra son message sur un ton des plus sérieux.« Missive cryptée prioritaire à destination du chevalier Arek sur Yavin IV. »
« Galen, l'heure est grave. L'appareil YT-1930 modifié, baptisé Arrow, a été volé sur Coruscant à 5:49 précise ce matin-même. L'enregistrement holographique ci-joint montre une équipe de rodiens et de duros s'infiltrer dans le hangar principal au nez et à la barbe des gardiens Jedi. Il s'agit visiblement de mercenaires de basse besogne, mais les apparences ne doivent pas te tromper, ce groupe disposait de moyens très spécifiques à une telle opération. Système de brouillage, camouflage optique, et surtout, des ysalamiris leur permettant de couper un sensitif de la Force. Il ne fait aucun doute que leur larcin a été commandité par une puissance inconnue d'une importance certaine. Ce sont là des méthodes proches de celles de la Guilde, mais nous ne pouvons présumer de rien. »
Galen ne dit rien en écoutant les propos enregistrés de son ancien maître, sachant parfaitement que les relations entre les deux organisations ne sont pas aussi fragiles et désuètes que les rumeurs ne laissent l’entendre. Une méthode employée comme celle-ci peut resservir à d’autres criminels lorsque ces derniers ont eu la chance ou l’audace d’aller fouiner dans les affaires de la Guilde en pleine reconstruction.
« Je pense que tu as conscience que, compte tenu de la situation géopolitique actuelle, l'Ordre Jedi ne peut se permettre de dévoiler de nouvelles faiblesses. Au-delà du vol d'un de nos appareils en plein Temple Jedi, qui mettrait nos ennemis au fait des failles dans notre système de sécurité, tu n'es pas sans ignorer la valeur capitale que représente l'Arrow. Son prototype de champs furtif et ses multiples modifications en font le fer de lance de notre avant-garde, son système de données vectorielles est le plus complet dont nous disposons, quiconque hackerait l'ordinateur de navigation aurait accès à toutes les coordonnées des structures Jedi. De plus, Kinsa Talik y a conservé l'holocron de Ben Cenovii, lequel renferme un savoir unique sur l'art des Maîtres d'armes Jedi. Il est encore temps d'intercepter le vaisseau avant qu'il ne disparaisse complètement, l'Arrow ne doit pas tomber entre de mauvaises mains ! »
Le jeune tythan sait ô combien ce vaisseau est un véritable chef-d’œuvre technologique, puisqu’il a servi de modèle pour optimiser d’autres vaisseaux de même gabarit avec des modules et des systèmes presque similaires. L’Arrow reste toutefois un modèle irremplaçable chargé de souvenirs ainsi que, comme le souligne la grande twi’lek, l’endroit où se situe le seul et dernier vestige de l’existence de celui qui était autrefois le dernier Sabre des Jedi. Ce qui étonne légèrement Galen, parce que Kinsa est bien plus concernée que lui par l’usage de l’Arrow puisqu’il lui a été légué, mais c’est certainement à cause de cette importance que la twi’lek mando a été écartée de l’info.
« Il est certain que Kinsa aurait voulu qu'on lui confie cette mission, mais s'agissant de son vaisseau, elle est trop impliquée émotionnellement, nous ne lui avons rien révélé pour le moment mais elle finira vite par le découvrir. Il reste une infime chance que Ceno lui-même soit impliqué dans cette histoire mais nous en doutons fortement. Depuis sa disparition, il n'a laissé aucune trace dans la Force, nous l'aurions senti, et puis... Ce ne sont pas ses méthodes. »
« C’est certain », pense Galen à cette déduction. Il connaît suffisamment l’ancien Sabre pour savoir qu’il n’est pas aussi retors et nostalgique au point de récupérer son ancien vaisseau, sans compter qu’il l’a rapidement délaissé pour son successeur du même modèle, et qu’en tant que mandalorien il ne fait pas les choses à moitié. Ce qui écarte la piste d’un revirement de la part du seigneur de guerre, ne laissant que quelques suppositions sur celles et ceux qui en auraient après lui personnellement, Kinsa aussi ou par l’intérêt technologique que représente l’Arrow. Galen se reconcentre sur la suite du message, attendant les dernières instructions laissées par son ancien maître.
« Le temps presse ! Tu es le seul Chevalier Jedi assez aguerri qui soit disponible pour cette mission. Je te transmets la direction prise par le vaisseau, menant tout droit vers le secteur Lothal, c'est notre seule piste. Nous t'accordons toutes les autorisations pour utiliser le Contre-Attaque V, notre second vaisseau le plus perfectionné. Tu as carte blanche, mets à profit tes enseignements, utilise tes contacts, mais surtout sois discret, nous ne sommes qu'une poignée à avoir connaissance du cambriolage. »
Cette précision ne manque pas de faire comprendre au jeune chevalier Jedi ce qu’on attend de lui, surtout en lui donnant accès à un vaisseau tout aussi sophistiqué que ledit disparu, et il se met en tête de planifier son enquête et toutes ses démarches une fois qu’il se sera mis en route. Il laisse le message crypté se finir, observant la twi’lek prendre un air un peu plus dépité et soucieux.
« Galen... Je pense que tu auras compris que cette mission est cruciale pour l'Ordre Jedi. Nous comptons sur toi pour retrouver l'ancien vaisseau de Ceno et le ramener à Coruscant en employant tous les moyens nécessaires... »
« Sois prudent... Que la Force soit avec toi. »L'image de la grande twi’lek disparut et l’holopad s’éteignit. Galen émit un rictus d’empathie : Aynor avait rarement eu un visage si dur. Peut-être se sentait-elle coupable, elle qui avait voyagé à bord de l'Arrow avec Ceno, au temps où la République était sous le mandat de Grumbak Tills il y a des années en arrière. Son visage ne laissait rien présager d'amusant. Non, ce n’est en rien amusant lorsqu’on s’infiltre aussi aisément dans la demeure de l’ordre pour réaliser un aussi gros cambriolage. La question est donc…
Qui pouvait bien oser cambrioler ainsi le Temple Jedi ?
C'est ce que Galen devait découvrir.Pour le déroulement de la mission, aller voir le topic "Les Missions du Chu'Unthor".
samedi 14 décembre 2024 - 07:16 Modification Admin Réaction Permalien
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Galen Arek – Entraînement personnel : Kinétite (seconde phase)
Je suis de nouveau engagé et actif pour reprendre mon entraînement au pouvoir de la kinétite, auquel j’avais expérimenté une phase principale pour mieux découvrir et développer la méthode pour créer de la foudre en boule à partir de l’énergie cinétique pure. C’est à partir de ce premier exercice que je me suis mis à reproduire un orbe d’énergie électrocinétique entre mes mains, avec diverses tentatives afin de graduer sur le temps de création et de maintien de l’orbe entre mes mains ainsi que sur la variation de taille et de circonférence. Bien évidemment, manipuler de l’énergie cinétique rendue électrique n’était pas sans danger et il me fallait relâcher ou dissiper mon orbe au bout d’un certain temps.
Je comptais rependre mon entraînement au lendemain du premier, afin de ne pas enchaîner alors que j’avais besoin de repos et de soigner les brûlures et les cales sur mes mains, et je ne me suis décidé à poursuivre que quelques jours plus tard en raison de diverses tâches et missions prédominantes. C’est donc environ une semaine plus tard que je reviens sur le terrain extérieur de l’Arène Massassi dans le même objectif que de pratiquer l’usage de la kinétite sous sa forme originelle puis sous une forme altérée.Le terrain est resté pratiquement le même qu’il y a une semaine, hormis peut-être les quelques mannequins en bois de wrooshyr qui ont été remplacées, et je ne trouve personne en pleine cadence libre dans son enceinte : ce qui me rassure puisque je n’aurais pas à blesser quiconque à proximité. Je peux tout de même entendre les quelques cris et râles d’effort qui proviennent de l’intérieur de l’Arène, m’informant que les novices et les padawans sont en train de s’entraîner entre eux sous la surveillance de maître Koran. J’ai donc le champ libre pour faire mon nouvel exercice, je me dévêts donc de ma veste-manteau que je place sur une estrade et je me place au milieu de la moitié occidental du terrain sableux.
Je me vide la tête en m’ouvrant à la Force, me prépare en méditation mobile pour que ma concentration et ma détermination se maintiennent tout au long de ma séance, puis je commence à tendre le bras gauche pour avoir ma main en coupe pour visualiser ce que je m’apprête à reproduire. La méthode s’étant gravé dans mon corps et mon esprit, surtout avec les nombreux essais que j’ai effectués, je fais apparaître en moins de deux secondes un premier orbe d’énergie cinétique pure qui crépite et gronde déjà ; il est de la taille et de la circonférence d’une balle de baseball, flottant à un centimètre de ma paume, et il reste stable sans problème. J’en profite que ma concentration est moins consacrée sur cet orbe pour faire léviter une grande plaque de duracier à dix mètres devant moi pour m’en servir comme cible. Je retourne illico ma paume de main en l’ouvrant, éjectant tel un boulet de canon l’ordre de foudre globulaire qui vient faire mouche sur la plaque ; un tintamarre sourd de tonnerre et de métal résonne dans les alentours du terrain, se dissipant sur un périmètre de deux maigres kilomètres.
Je ne perds pas la main et j’évoque un énième orbe similaire pour l’éjecter direct après le précédent, puis un autre avec la main droite, encore un autre avec la gauche, un autre avec la droite et enfin un orbe plus grand (la taille d’un ballon en mousse) avec les deux mains que je catapulte… en effectuant une sorte de strike sur la plaque métallique. Ladite plaque, dans un tintamarre plus fort, se retrouve éjectée dans les airs en tourbillonnant sur elle-même et elle manque de me toucher directement à la tête en retombant… si je n’avais pas eu le réflexe de l’intercepter au bon moment avec ma main gauche tendue.
Ce qui ne m’empêche pas de sentir une grande douleur interne avec le contact du métal sur ma peau racornie de paume après avoir fait tous ces jets de foudre globulaire.Moi, neutre et ironique : - Aïe.
Je repose délicatement la plaque métallique puis je vais mettre mes mains dans le bac d’eau tiède pour soulager la douleur ; j’attends deux à trois minutes avant de les enlever de l’eau, puis je les essuie avec un torchon avant de me passer de la pommade. En faisant le point sur ce que j’ai réalisé, je suis à présent en mesure d’utiliser la kinétite sous sa forme de foudre globulaire sans aucun souci ; je peux désormais passer au véritable objectif de cette seconde phase de l’entraînement : recréer des éclairs cinétiques.
L’exercice s’avère compliqué, car l’énergie de la foudre dépend principalement du frottement et de la fusion des électrons magnétiques dans l’air alors que l’énergie cinétique dépend du frottement par le mouvement ; or, si j’ai réussi à faire condenser, frotter et crépiter l’énergie cinétique pour faire de la foudre en boule, je devrais pouvoir utiliser le même principe pour générer des arcs électrocinétiques.Je me replace bien droit devant la longueur du terrain et je replonge ma canalisation dans la Force afin d’aller puiser dans l’énergie cinétique pure, l’imaginer aller et venir entre mes deux paumes de main (accessoirement j’ai tendu mes deux bras devant moi) et générer un courant cinétique assez chaud et stimulé pour que les quelques crépitements électromagnétiques (transparents) chauffent de plus en plus pour devenir bien plus denses et ionisés. Faute de me remettre à refaire une boule de foudre, je me sers du tutaminis pour faire circuler l’énergie cinétique ionisée dans mes deux bras, produisant un canal conducteur qui fait aller et venir le courant entre mes mains. Je poursuis ma tentative de faire surchauffer l’énergie ionisée, allant jusqu’à saturer la pression entre mes mains, et je commence à voir apparaître des vibrations opaques qui se densifient. Ces mêmes vibrations deviennent brûlantes et crépitantes, mes doigts fourmillent de douleur électrostatique et des étincelles se produisent au fur et à mesure que le phénomène commence à prendre la forme désirée. Je sens et je vois enfin un champ électrocinétique entre mes deux paumes, générant des petits arcs blancs translucides qui circulent entre mes doigts.
Je maintiens le champ d’énergie pendant deux minutes, afin de stabiliser le courant circulant sans mal ni conséquences dans mes bras grâce au tutaminis, puis je me concentre pour faire emmagasiner les quelques arcs entre mes doigts. Je ressens le champ divisé entre mes deux mains, ces dernières vibrant et crépitant de petits arceaux volatiles invisibles, puis je me tourne en direction de la jungle. Il y a justement une clairière devant moi, sans bêtes environnantes ni végétaux en pleine croissance, et l’espace est assez large pour que je puisse… relâcher les arcs électriques contenus dans mes doigts.Une dizaine de petits arcs incolore et blanchâtre jaillissent des bouts de mes doigts, déchirant l’air ambiant avec un tintamarre assourdissant et repoussant les herbes hautes et les feuillages bas comme si une vague d’air soufflait en continu ; l’énergie cinétique rendue électrique commence même à venir brûler et grignoter quelques parties végétales sur les arbres et les buissons, sans générer de départ de flammes, et alourdit l’air tout en produit un tonnerre continu. Je maintiens ma concentration pour générer encore une minute le champ électrocinétique de mes deux mains en continu, conservant le courant hélicoïde présent dans mes paumes et mes dos, puis je relâche le tout afin de dissiper le champ et de faire cesser les fourmillements devenus insoutenables. Je baisse les mains, relâche mes bras et je me sers du curato salva pour atténuer la douleur électrique dès que j’ai relâché mon tutaminis ; devant moi, les troncs d’arbre sont scarifiés de traces de brûlure en ligne disparate et les herbes et feuillages ont légèrement brunies. Je me rends au pas de course vers le local de service du terrain et je viens récupérer des poches d’azote liquide pour me les appliquer sur les bras. La sensation de froid atténue les fourmillements et les picotements, même si je tremble encore pendant trois à quatre longues minutes.
Je profite que mes bras refroidissent avec les patchs d’azote liquide pour faire une méditation à vide, afin de calmer mon corps et mon esprit après avoir effectué un exercice aussi ardu et dangereux.
Et pour mon plus grand désarroi, je sens une présence familière et autoritaire venir dans ma direction et se joindre à moi au bout de deux minutes de traversée. Je reste immobile et silencieux, préférant attendre que la grande twi’lek azurée prenne la parole en croisant les bras d’un regard sévère.Aynor : - Je devine à ton état que c’est à toi que l’on doit cette perturbation orageuse dans la Force.
Moi : - Ouais, navré pour le dérangement. Je m’étais isolé pour éviter que cela ne cause de problèmes dans les locaux de l’Académie ou aux autres résidents. Et pour le tintamarre que j’ai produit.
Aynor : - En fait, Jorus, Siskun, Yota et moi-même avons senti de l’électricité anormale dans l’air alors que d’autres ont cru qu’un orage arrivait. Est-ce que par hasard tu aurais tenté de produire des éclairs ?
Moi : - J’ai seulement poursuivi mon entraînement à la kinétite, en tentant de la manifester en éclairs.
Aynor, constatant les dégâts sur la clairière : - Je vois cela. Je ne suis pas contre à ce que tu te formes à savoir utiliser l’énergie cinétique pour générer des éclairs, mais je te conjure de redoubler plus que de prudence Galen. Ton état de santé actuel m’inquiète, à te voir faire circuler de l’énergie ionisée dans ton corps dans ton coin sans avoir un guérisseur à proximité. Tu aurais pu finir complètement paralysé ou pire.
Moi : - C’est pour cette raison que j’ai averti Shina en amont et qu’elle m’a donné une balise d’alerte, au cas où j’aurais eu un problème comme un coup de jus ou une attaque cardiaque.
Aynor : - Soit, je vois que tu y as pensé. Mais il n’empêche que tu as pris un risque qui aurait pu mal finir. Alors je te suggère d’aller impérativement à l’infirmerie et de recevoir des soins complets. Tu as assez pratiqué la kinétite pour aujourd’hui et tu devras en discuter avec Jorus sur son usage de ta part à l’avenir.
Moi : - Bien, maître.Je me relève de l’estrade où j’étais, récupère ma veste-manteau pour l’enfiler puis je me fais raccompagner par mon ancien maître vers l’entrée du temple principal afin d’aller rejoindre l’infirmerie. Cet entraînement à la kinétite a été ardu et risqué, c’est certain, mais il m’a permis de diversifier sa forme autrement que celle d’une foudre en boule et je connais dorénavant le processus de générer des arcs d’énergie cinétique pure ionisée. D’un certain point de vue, même si le Grand Maître aura évidemment son mot à dire à ce sujet, je suis en mesure de recourir à la kinétite pour les jours à venir.
lundi 13 janvier 2025 - 15:15 Modification Admin Réaction Permalien
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La_Mirialane
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Coruscant, Temple Jedi
Jour 192
La chose avait pris beaucoup de temps à mûrir. Ce n’était apparemment pas l’exercice le plus facile pour la plupart des padawans, et sûrement pas le plus amusant non plus.
Myrith, on pouvait le dire, n’était pas très en phase avec le Code Jedi. Elle le trouvait trop hors-sol, une application littérale serait tout sauf bonne. Mais il fallait passer par là. L’heure était maintenant venue de remettre sa rédaction à son enseignante, qu’elle retrouva en conversation avec Galen Arek. À son approche, les deux Jedi tournèrent la tête vers la Mirialane qui, toujours aussi protocolaire, les salua sobrement par leurs titres.
Aynor — Myrith. Tu as besoin de quelque chose ?
Myrith — Je ne voulais pas vous déranger, si vous discutiez.
Galen — Nous étions sur le point de terminer, je pense. Tu ne nous déranges pas.
Myrith — Parfait. Maître, je venais vous donner ça. Mon analyse du Code.
L’apprentie lui présenta un bloc de données que la Twi’lek parcourut, et haussa les sourcils en voyant la taille de la rédaction. Myrith ne rigolait pas, et sous ses airs assez rustres, elle renfermait un cerveau actif – même si elle eut l’occasion de le voir auparavant grâce à leurs conversations de voyage.
Alask lut chaque ligne attentivement, parfois en dodelinant.
Aynor — Hum, je vois. Qu’en penses-tu, Galen ?
Elle tendit le bloc à l’Humain qui le lut, toutefois un peu surpris qu’Aynor lui demande son avis alors qu’il n’était en rien le maître de Myrith.
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Il n’y a pas d’émotion, il n’y a que la paix
Une lecture littérale, qui voudrait se détacher de toute émotion, ne saurait être sage ni saine. Tout d’abord, c’est impossible pour n’importe quel individu normal ; mais si quelqu’un y arrive, ce n’est rien de plus qu’un psychopathe.
Le sens viendrait plutôt de ne pas se laisser guider par ses seuls affects. Ils rendent manipulables, et les démagogues n’ont pas besoin d’un tour de Force pour haranguer les foules et les faire adhérer à des idées flatteuses : peur, joie, plaisir, colère, quatre cordes extrêmement faciles à tirer.
Mais ces émotions sont saines également, et nous rappellent nos limites : il est nécessaire pour le moral d’éprouver de la joie, comme il est parfois indispensable de se laisser aller à la tristesse, pour évacuer la peine et l’empêcher de nous ronger.
Quant à la peur, elle ne doit pas nous tétaniser, quel que soit le domaine ; en situation extrême, la peur sert aussi d’alliée : elle nourrit l’adrénaline, et nous fait nous dépasser, commettre des actes parfois déraisonnables mais qui peuvent nous permettre de nous sauver, ou de sauver les autres. Des actes qu’on ne ferait jamais dans d’autres circonstances. Il faut savoir se servir correctement de ses peurs, car on ne peut pas les éviter.
La colère… Je sais que c’est brûlant pour les Jedi. Mon avis est que la colère peut se justifier, et en combat, elle permet de débloquer des capacités qui font prendre l’ascendant sur l’adversaire. Il ne faut bien sûr pas s’y abandonner à la moindre contrariété, c’est stupide et épuisant pour rien. Mais la colère permet de montrer où est la limite du tolérable. Un Jedi ne devrait pas se montrer comme insensible : c’est, qu’on le veuille ou non, une figure d’autorité ; et parfois, il est plus prudent de savoir montrer les dents que de laisser empirer une situation. Ce n’est un sentiment dangereux que quand on ne se laisse guider que par elle, et qu’on n’a pas la discipline nécessaire pour la dompter, pour garder à l’esprit les idéaux et ne pas commettre d’acte répréhensible sur un coup de tête.
Encore que… Après tout, quel est le plus grave : commettre ledit acte sur le coup de l’émotion, mais le regretter et vouloir le réparer par la suite, ou le commettre de sang-froid, en paix ? Un assassin à la conscience tranquille est infiniment plus dangereux et proche du côté obscur que quelqu’un qui a fauté, même par homicide, mais qui réalise la gravité de son acte et qui est prêt à se repentir.
De fait, la maxime me paraît assez peu versée dans la nuance. Tout n’est pas blanc ou noir, alors qu’elle se présente comme telle.
Il n’y a pas d’ignorance, il n’y a que la connaissance
Les Jedi doivent toujours veiller à élargir leur savoir, s’intéresser au monde qui les entoure afin de mieux le comprendre. C’est très élémentaire, d’ailleurs : se tenir au courant des choses, d’un lieu, d’une culture… en d’autres termes, se renseigner. Et même quand on ne sait pas quelque chose (donc qu’on est dans l’ignorance), le fait de s’y intéresser nous sort, au moins partiellement, de cette ignorance.
Mais suivre cette maxime trop à la lettre peut devenir dangereux : qu’en est-il des personnes un peu trop avides de savoir ? On peut considérer cette soif de connaissance comme une grande qualité, mais si cette recherche doit se faire au détriment des autres ou de soi ? Si elle force à étudier des documents interdits ou dangereux, par exemple sur le côté obscur ? Toute chose est-elle bonne à connaître ? Les contes, les légendes, ça fait aussi du bien aux individus et aux sociétés : on a tous besoin de rêves.
J’appuie ce point par le fait que le bonheur est la plupart du temps issu de l’ignorance : quand on sait tout, on ne s’émerveille plus de rien. Pire : si on veut pousser le « il n’y a que la connaissance » jusqu’au bout, on ne réussit jamais à se satisfaire, c’est totalement impossible. On ne peut pas tout savoir, tout retenir. Et donc, ça peut rendre aigri, malheureux ; la question est donc : le but des Jedi est-il de se priver du bonheur ? Rien de moins sûr.
Et comme personne ne peut tout savoir, qu’on ne peut pas lire chaque bibliothèque de la galaxie, sans compter que certains savoirs ont été perdus à jamais, on est condamnés à rester dans une forme d’ignorance. Par conséquent, la maxime a-t-elle encore du sens ? Ne pousse-t-elle pas vers un objectif déjà vain ?
Entre celui qui apprend trop vite sans assez de sagesse et qui se laisserait corrompre par des artéfacts obscurs, celui qui veut en savoir toujours plus et interprète les limitations comme une volonté de lui nuire… Une trop grande soif de savoir est finalement un moyen de s’engager sur le chemin du côté obscur.
Il n’y a pas de passion, il n’y a que la sérénité
Pour moi, c’est une redite de la première stance : la passion vient des émotions, et comment avoir de la sérénité quand on n’est pas en paix ?
À moins que la passion ici ne signifie l’émotion à son paroxysme, et qu’on peut commettre des actes parfois terribles sur le coup des passions ? Dans ce cas, ça rejoint le premier point : on peut se servir de ses émotions en gardant une sérénité d’esprit.
Même si je me doute qu’elle n’a pas été écrite « pour rien » et que ça veut dire qu’elle a forcément un sens différent de la première maxime, je ne vois pas comment. Ce n’est que le « niveau au-dessus » des émotions et de la paix, mais si on contrôle déjà la base, alors cette partie n’a pas lieu d’être.
Il n’y a pas de chaos, il n’y a que l’harmonie
Les peuples aspirent à la paix. Paix qui est à la fois la cause et la conséquence de l’harmonie : sans harmonie, pas de paix, et sans paix, pas d’harmonie possible. Les esprits chaotiques poussent au conflit ; armé, dans l’imaginaire le plus courant, mais pas seulement : il peut être aussi intérieur. Un individu de nature chaotique, qui n’a pas les idées claires, finit tiraillé par le conflit. Le chaos est le résultat de deux oppositions : ainsi, l’harmonie est neutre, elle peut être autant lumineuse qu’obscure.
Cette stance est celle qui me parle le plus parce que c’est dans ma nature d’aspirer à l’ordre, à la droiture et à la discipline. La Loi.
Beaucoup disent être contre la guerre parce que ça fait des morts et des destructions. Moi, c’est parce que la guerre, c’est le désordre.
Je vous l’ai déjà dit, mais mon raisonnement sur l’harmonie peut se résumer en deux mots : ordre et sécurité. Deux éléments qui garantissent la paix, et donc l’harmonie.
Par ailleurs, vous qui aviez l’air de voir ma vision comme dangereuse et proche de Palpatine, n’est-ce pas pourtant l’objectif des Jedi : rétablir l’ordre dans les mondes en conflit, en chaos, et l’harmonie dans la Force – harmonie aussi appelée « équilibre » ? Veiller à la sécurité des habitants de la galaxie, à ce que leur vie soit aussi harmonieuse que possible, et les préserver du chaos.
Telle est ma vision première de cette stance. Mais peut-être qu’elle a été écrite pour une approche plus individuelle, auquel cas il risque de devenir lui aussi un synonyme des émotions. Et faire trois stances uniquement centrées sur le Jedi, lui qui est pourtant réputé comme devant s’abandonner au profit des autres, ça me paraît incohérent.
Il n’y a pas de mort, il n’y a que la Force
Je suppose que cette maxime se veut la quintessence de la philosophie Jedi. Je ne suis pas nécessairement d’accord avec ça, même si je crois en comprendre le sens.
Probablement que cela veut dire que cette approche idéaliste Jedi veut que les morts retournent à la Force pour atteindre une forme de vie éternelle. En soi, il y a peut-être du vrai ; après tout, les Esprits existent, même si je n’en ai jamais vus.
Mais je serais plus terre-à-terre : la mort et la Force cohabitent, mais ne font pas une. Pour preuve : tous les morts, en particulier les Jedi, ne sont pas avec les vivants – ce n’est qu’une légende bonne pour de mauvaises histoires. Alors certes, il y a les Esprits ; mais ils ont un pouvoir assez grand pour rejoindre la Force, pour passer au-delà des frontières de la mort. Tous n’en sont pas capables. Et ces fantômes ne sont pas là perpétuellement, ils répondent à un objectif précis.
Une hypothèse, en revanche, serait que la phrase soit moins littérale qu’elle n’y paraît, que la mort en elle-même n’existe pas et que ce n’est qu’une volonté de la Force. Honnêtement, je n’y crois pas, c’est partir trop loin.
Sinon, ce n’est probablement qu’un moyen de calmer cette peur naturelle que les gens peuvent avoir de la mort, tout simplement. Après tout, c’est l’un des grands mystères, si ce n’est LE grand mystère ; ça peut effrayer, et se dire qu’on rejoint la Force plutôt que de finir dans les abysses du néant est plus rassurant, ça rend cet inconnu plus familier.
----------------Ce message a été modifié par La_Mirialane le mercredi 12 février 2025 - 23:34mercredi 12 février 2025 - 23:33 Modification Admin Réaction Permalien
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Une énième journée pédagogique et instructive commence pour moi sans qu’elle ne se déroule au sein de l’Académie Jedi sur Yavin IV, puisque je suis de passage dans le Temple Jedi sur Coruscant afin de m’occuper d’affaires locales allant de quelques tâches habituelles pour le maintien de la paix jusqu’aux séances d’intervention auprès des initiés et novices ; c’est par ailleurs en accompagnant mon ancien maître, la grande twi’lek azurée Aynora’lask, pour l’assister dans une évaluation des novices de son clan, que nous croisons indubitablement la route de sa récente mais mature padawan qui vient nous saluer avec le même respect protocolaire habituel.
Il s’avère que Myrith Saanee est venue voir son maître pour lui rendre son analyse du Code Jedi, une des conditions nécessaires pour son apprentissage et une excellente manière de déterminer quel genre de Jedi elle deviendra ; elle tend un bloc de données à la grande twi’lek qui le récupère, chose à laquelle je ne fais pas de commentaires même si l’exercice demeure principalement oral et devant les membres du Conseil réunis. La raison pour laquelle la grande mirialane a choisi un rendu écrit implique qu’elle doit avoir beaucoup à dire de son analyse, et à en juger par le regard attentif d’Aynor sur ce qu’elle lit je me doute qu’il doit y avoir de sacrés paragraphes.C’est alors qu’elle me tend à son tour le bloc, à ma grande surprise puisque je ne suis qu’un modeste chevalier, et j’accepte promptement en prenant le bloc et en le regardant attentivement à mon tour. Je découvre alors pourquoi Aynor était aussi attentive et concentrée sur l’analyse rendue par Myrith : la mirialane a complètement rédigé une dissertation sur le sujet du Code, réussissant le maigre exploit d’avoir écrit des pavés d’interprétations et de commentaires sur chacun des préceptes en intégrant son opinion personnelle avec un point de vue modéré.
Je parcours des yeux chaque paragraphe pour en comprendre les lignes ainsi que les points de vue de Myrith sur l’interprétation du Code qu’elle a perçue : sachant à présent qui elle est et comment elle fonctionne, je ne suis plus aussi étonnée qu’Aynor me demande mon avis sur cette analyse. Tout dans ces paragraphes démontrent qu’elle a pris l’analyse au sérieux et qu’elle a souhaité approfondir pour être certaine d’avoir bien compris l’essence du mantra de l’Ordre pour mieux le controverser subtilement.Une fois que j’ai tout lu de bout en bout, en me servant aussi de mes propres souvenirs de mon analyse, je décide de m’adresser directement à mon ancien maître pour lui rendre mon impression.
Moi : - Aynor, je crois bien que Myrith a rendu une véritable dissertation sur l’analyse du Code. J’ai rarement vu ou entendu un padawan mettre autant de travail pour donner une interprétation aussi complète que celle-ci.
Aynor : - Je suis ravie que tu le remarques aussi. D’ordinaire, le Conseil s’attend à ce que chaque padawan présente son interprétation de manière orale afin de faire travailler aussi son alaise devant un public. Mais comme tu n’es pas du genre à parler en public, Myrith, ton choix de rendre un écrit t’a permis de t’épancher un peu plus sur l’analyse et cela t’a conduit à traiter la question avec bien plus d’approfondissement. Une chose que très peu de padawans auparavant n’ont osé faire, pensant que l’oral permettait de favoriser l’échange avec le Conseil.
Myrith : - L’échange avec un public, très peu pour moi maître. Je suis suffisamment contente de me tenir à l’écart d’un débat et je ne me sentais prête à l’idée de me présenter seule devant tous les maîtres qui siègent au Conseil. D’où le fait que je vous le rends personnellement à l’écrit. Mais… pourquoi l’avoir montré aussi au chevalier Arek ?
Aynor : - Tu n’es pas sans savoir que Galen a été lui aussi mon padawan et qu’il a lui aussi dû présenter son analyse du Code pour espérer un jour devenir un chevalier Jedi.
Myrith : - Oui et alors ?
Aynor : - C’est un exercice qui nécessite un regard collectif, impliquant que chacun des membres du Conseil étudie ton interprétation afin de mieux discerner ton point de vue établi. N’ayant pas Jorus, Yota, Siskun et les autres membres dans les parages actuellement, j’ai pris la liberté de confier ton bloc à Galen car son avis m’intéressait.
Moi : - Oui, et je dois avouer que ton rendu écrit aurait bien besoin de passer par diverses mains pour qu’il soit mieux évaluer. Une dissertation écrite implique autant qu’un oral devant le Conseil, parce que les maîtres ont aussi chacun besoin de décortiquer ton analyse pour comprendre ta position sur les préceptes de l’ordre. Donc, arrête-moi si je ne m’implique un peu trop Aynor, il vaut mieux un second avis pour mieux t’évaluer sur ton interprétation.
Aynor : - Tu as vu juste Galen. Si cela ne tenait qu’à mon rôle de membre du Conseil, Myrith, je t’aurais demandé de venir nous voir lors d’une de nos prochaines réunions pour que tu nous donnes ton bloc. Mais comme tu viens de le faire maintenant et que j’ai pu voir ton travail, je vais m’adapter et te donner mon évaluation en prenant à titre exceptionnel Galen comme juge intérimaire en l’absence des autres membres dans les environs.Je trouve intérieurement le choix d’Aynor comme tiré par les cheveux/lekkus mais aussi amusant, en sachant qu’elle en vient à me faire confiance pour remplacer temporairement Jorus et les autres pour un exercice qui nécessite du recul et une bonne grosse dose de pédagogie ; bien que modeste chevalier, je me dis que cela peut aussi devenir intéressant à faire pour mieux comprendre le statut de maître au sein de l’ordre.
Quant à Myrith, cette dernière est stupéfaite par le choix de son maître mais elle se retient de le commenter pour ne pas paraître malpolie ; il s’agit après tout d’une épreuve à laquelle un membre du Conseil a le droit absolu de regard et peut déléguer une responsabilité selon certaines circonstances… semblables à celle-ci. Elle se contente de hocher de la tête pour dire qu’elle comprend, puis je rends le bloc à Aynor pour que celle-ci commence.Aynor, en tenant le bloc de données : - Bien, commençons Myrith. Premièrement, « Il n’y a pas d’émotion, il n’y a que la paix ». Ton argument débute avec l’usage de l’expression « lecture littérale », ce qui en dit long sur ton positionnement vis-à-vis de l’application de ce précepte dans ta façon d’agir en tant que Jedi. Tu parles de psychopathe, de démagogues, d’idées flatteuses et de limites mais tu traites aussi de causes et d’usages des émotions dans le quotidien de tous êtres vivants. Oui, il est vrai que nos émotions sont primaires et qu’elles sont présentes en chacun de nous, que nous le voulions ou non, et qu’elles nous apportent parfois les moyens nécessaires pour surmonter des moments difficiles ou des obstacles… Tu évoques même l’adrénaline qui permet à notre cerveau de réagir en conséquence. Mais au travers de ton argument, tu ne fais pas que présenter des notions scientifiques sur les avantages et les désavantages des émotions pour notre vie. Le fait que tu questionnes sur le principe de paix comme un « sang-froid », en contradiction avec l’usage des émotions, démontre que tu perçois le rôle de Jedi comme celui d’une personne qui refoule ses émotions pour n’agir que par la raison et l’objectivité. Être un Jedi ne nous empêche pas d’avoir des sentiments, ni de faire preuve d’empathie envers autrui ou encore d’avoir des remords sur certains de nos actes effectués sous le poids de la colère. C’est parce que les émotions sont aussi la preuve que nous sommes vivants que nous les acceptons mais que nous devons aussi les contrôler pour ne pas les laisser dicter notre conduite, sans devenir pour autant de simples exécutants de la raison. Ce que tu as pleinement compris en faisant l’exemple de l’assassin à la conscience tranquille, même si j’aurais préféré que tu évoques un sujet bien moins violent pour l’illustrer. Au moins, tu as retenu qu’être en paix avec ses émotions impliquent de savoir les contrôler et d’être conscient que nous sommes responsables de nos actes. (Elle me tend le bloc.) Galen ?
Moi, prenant le bloc : - Hum hum. Pour le précepte « Il n’y a pas d’ignorance, il n’y a que la connaissance », tu traites la question avec l’idée du savoir en général, avec la recherche des connaissances et le renseignement sur tout ce qui se trouve autour de nous. Certes, connaître le monde qui nous entoure est essentiel à notre mission de Jedi parce que nous nous devons de pouvoir connaître les personnes avec qui nous traitons, ce qui implique de savoir quelles sont leurs coutumes, leurs mœurs… leurs points de vue. Tout comme tu rebondis bien sur le souci qu’implique la recherche du savoir comme seul but à long terme, puisque le savoir absolu n’est pas un objectif louable et ceux qui veulent tout connaître perdent alors cette faculté qui nous permet aussi d’avancer et de progresser : l’apprentissage. Le monde évolue et change, que nous en soyons les acteurs ou les spectateurs, et nous ne pouvons conserver indéfiniment une forme de « savoir absolu » qui par ailleurs n’est pas possible. Apprendre est l’essence même de la vie et tout connaître revient à se priver, comme tu le soulignes, à une forme de bonheur qu’est celui de découvrir pour mieux s’émerveiller. Après tout, nous autres Jedi, nous sommes des chercheurs et non des savants. Il n’y a que les chiens qui sont savants. Après, il est vrai que l’ignorance n’est pas un problème en soi puisqu’elle nous permet aussi de douter, de chercher et de comprendre ce qui nous entoure. Et c’est pour cette raison que je pense que je pourrais te parler d’une forme de connaissance à laquelle un Jedi se doit d’apprendre et de développer et qui est, selon moi, indéniable pour toutes et tous.
Myrith : - Et quelle est cette forme de connaissance au juste ?
Moi, en posant ma main libre sur le cœur : - La connaissance de soi. Apprendre à se connaître nous permet de mieux comprendre comment nous fonctionnons, quelles qualités et quels défauts font de nous ce que nous sommes et cela nous permet de voir ce qu’il a à faire pour progresser. Sans se connaître, un Jedi voire une simple personne ne peut se remettre en question et chercher à trouver une manière de devenir une personne différente sinon meilleure. Parce que c’est là selon moi la différence entre le savoir et la sagesse. Lorsque tu parles d’apprendre trop vite sans assez de sagesse, tu traites indirectement de la connaissance de soi qui permet de se fixer des limites et d’empêcher notre esprit de succomber à l’assombrissement du cœur par le désir de savoir. En soi, à force de travailler sur l’interprétation de la connaissance en tant que « savoir », tu as inconsciemment traité du savoir-être qui est aussi le sens caché derrière la connaissance dans la maxime. Qu’en penses-tu, Aynor ?
Aynor, en reprenant le bloc que je lui tends : - C’est un fait auquel je ne peux que te rejoindre, comme Kaarde te l’avait aussi fait remarquer à l’époque. L’important est en effet de faire la distinction entre l’érudition et la tolérance, ainsi qu’à la compréhension de soi. Mais passons au précepte suivant. « Il n’y a pas de passion, il n’y a que la sérénité », tu fais remarquablement le lien avec le premier précepte en disant que la passion provient de nos émotions et qu’elle se manifeste lorsqu’elle devient le paroxysme de nos émotions ressenties. Toutefois… Je suis un peu déçue par son paragraphe sur cette maxime-là, alors que tu as fait une belle analyse pour les deux premières. Dois-je comprendre que tu as eu du mal à discerner la subtile différence de la notion de sérénité avec la paix, en ne parlant d’elle que comme un « niveau au-dessus » des émotions et de la paix ?
Myrith : - Je dois vous avouer, maître, que je ne vois dans cette maxime que cette explication, puisque nous ne pouvons avoir de passion sans avoir d’émotion tout comme nous ne pouvons être serein sans avoir connu de paix.
Aynor : - Ce n’est pas aussi simple, malheureusement. La passion est un paroxysme ambivalent qui permet aussi de nous donner l’élan et la motivation de faire ce que vous voulons faire, mais qui peut nous conduire à notre perte si cette dernière se transforme en obsession. C’est alors là que la sérénité entre en jeu, puisqu’elle devient la forme de limitation de notre paroxysme émotionnel. Être serein signifie être en accord avec ses émotions et comprendre que nous devons nous modérer dans notre passion à faire quelque chose. Sans se modérer, la passion devenue obsession nous embrouille l’esprit et nous empêche de voir que nous nous comportons de manière égoïste. C’est de cette manière que ce que tu interprètes comme le « niveau au-dessus » de la première maxime s’applique. Mais je ne t’en veux pas de n’avoir pas compris cette différence, car ceux qui ont appris à contrôler parfaitement leurs émotions ou sont stoïques de nature ont dû mal à percevoir cette nuance avant un certain temps. À toi Galen.
Moi : - En ce qui concerne le quatrième précepte, « Il n’y a pas de chaos, il n’y a que l’harmonie »… Je dois t’avouer que j’avais manifestement eu raison de penser que tu t’étais indirectement qualifiée comme proche de la vision de Palpatine à son époque. En traitant de la notion d’harmonie comme nécessitant l’ordre et la sécurité pour garantir la paix, tu démontres que tu vois la galaxie comme un amas de corps et de choses qui existent et perdurent dans la stabilité et tu perçois le conflit comme une forme de désordre qui nuit à cette harmonie. En soi, c’est une bonne chose de vouloir la paix et la sécurité et c’est ce à quoi nous œuvrons nous les Jedi. D’ailleurs la dernière guerre nous a donné beaucoup de mal et nous a pris tant de choses. Mais…
Myrith, intriguée : - « Mais » ?
Moi : - La stabilité est autant une bonne chose qu’elle n’est une mauvaise chose, parce qu’elle représente aussi la stagnation. Un univers en stagnation est figé, les choses et les idées demeurent les mêmes et il n’y a plus de « vie » au sens général du terme. Et c’est pour cette raison que je te contredis sur le fait que la paix garantit l’harmonie. Parce que pour que la paix existe, il faut qu’il y ait eu conflit, et inversement. De plus, la Force elle-même est conflit. Le conflit est le changement, le changement est l’évolution et c’est en évoluant que les idées, les opinions et les rêves se développent. Nos émotions elles-mêmes se contredisent et la paix n’est qu’une solution temporaire pour trouver le temps de réfléchir à une solution pratique. Pour faire court, un Jedi doit comprendre que l’harmonie nécessite de trouver le juste milieu entre la stabilité et le changement, la paix et le conflit, le bien et le mal, la lumière… et l’obscurité. En reprenant tes propres termes pour la première maxime, « tout n’est pas blanc ou noir » parce que la Force est une balance qui penche dans toutes les nuances et les directions. Et l’équilibre est de faire en sorte que chacun des bords soit représenté de manière égale. Ou alors, tu peux voir cela comme le jour et la nuit qui s’échangent leur place de manière cyclique. Est-ce que cela t’aide un peu dans ton analyse, Myrith ?
Myrith : - En vous entendant, j’ai l’impression que vous tolérez la guerre et que vous êtes pour qu’elle existe. Et cela ne fait pas très Jedi, alors que le but de tout Jedi est d’éviter que la galaxie soit plongée dans la guerre.
Aynor : - Je te comprends sur ce point, Myrith, parce que la paix permet de vivre et d’exister, mais Galen a raison sur le fait que notre devoir de garantir la paix ne peut avoir lieu si la notion de conflit est absente. La guerre n’est que la forme exacerbée du conflit, un débat est une forme variable de conflit, donc le conflit est parfois nécessaire à la vie pour qu’elle évolue. Le Jedi, quant à lui, doit servir de médiateur pour gérer le conflit afin que le désordre évolue dans le sens commun et que tout le monde y trouve son compte.
Myrith : - D’accord… Je comprends où vous voulez en venir.La grande twi’lek patiente un moment pour que la jeune mirialane soit prête à entendre la suite.
Aynor : - Nous pouvons terminer sur le dernier précepte : « Il n’y a pas de mort, il n’y a que la Force ». Je me suis permise de te relire plusieurs fois sur ce passage et je dois t’avouer que tu as pris le sens de cette maxime dans celui qui prétend qu’il y a une « vie éternelle » après la mort. C’est une remise-en-question assez intéressante sur le fait que nous ne pouvons pas toutes et tous devenir des esprits de Force dès que nous passons de vie à trépas, puisque seuls de rares individus à travers les âges ont pu le devenir : Qui-Gon Jinn, Obi-wan Kenobi, maître Yoda, les membres de la famille Skywalker et bien d’autres avant eux. Certes, il y a une sorte de conscience qui perdure à travers la Force et au-delà mais elle n’est que temporaire puisque notre esprit finit par disparaître à son tour. Sur ce point, je trouve que tu t’es admirablement défendue et que tu as su comprendre qu’il ne faut pas prendre au pied de la lettre les croyances selon lesquelles il y a une vie après la mort. C’est cependant sur le reste de ta réflexion que je suis un peu plus déçue, parce que tu insinues que cette maxime n’est là que pour « rassurer » les gens qu’il ne faut pas avoir peur de la mort. C’est une interprétation assez simpliste et facilement utilisable pour justifier, mais je m’attendais là aussi à une réflexion plus approfondie. Je ne te contredis pas sur le fait qu’il est essentiel de démontrer que la mort est un grand mystère auquel il faut apporter une explication agréable à entendre, mais c’est aussi un sujet complexe qui donnent de nombreuses théories apportées de diverses cultures et pensées à travers les époques. Décrire la mort et son au-delà n’est pas là le but principal de cette maxime, et même Jorus et les autres membres du Conseil te le diront, car elle ne se limite pas à comprendre que la Force donne une vie après la mort pour nous autres utilisateurs de la Force. Autant déclarer que nous sommes en quête de l’immortalité.
Myrith, gênée : - Euh… Vous entendre dire ça me donne plutôt la chair-de-poule. Façon de parler.
Aynor : - Cela prouve que tu n’es pas en accord avec le fait que nous devons voir la Force comme un moyen d’accéder à un prolongement de notre existence. Mais je m’égare. L’important, Myrith, est de comprendre à travers cette maxime que la mort n’est pas une fin à redouter ni à extrapoler. Il s’agit tout simplement du penchant naturel de la vie, tout comme l’obscurité est le penchant de la lumière. Par ailleurs, je me souviens encore de ce que tu avais dit lors de ton analyse Galen à ce sujet, « avoir peur de la mort signifie avoir peur de la vie ». Un Jedi se doit de prendre en compte que la mort est une chose naturelle et que tout finit un jour par disparaître. Comme le disait maître Yoda, tout finit un jour par revenir à la Force et chaque être vivant n’y fait pas exception.
Moi : - Sans oublier, Myrith, que ceux qui acceptent le départ de quelqu’un, que ce soit trop tôt ou plus tard, sont les plus enclins à comprendre l’importance de la vie. Elle est précieuse, certes, mais elle ne doit pas être protégée indéfiniment au détriment de la nôtre. La nature est capricieuse et nous devons accepter parfois que le sort est contre nous, même si nous aurions voulu que les choses en soient autrement. Mais bon, je ne fais qu’argumenter.La mirialane demeure étonnamment silencieuse, ce qui peut se comprendre par le fait que nous lui avons livré une explication bien différente de celle qu’elle a nous présentée. Respectueuse comme elle est, elle ne cherche pas à nous contredire ou s’attarder sur le sujet puisqu’il s’agit d’une évaluation de son analyse du Code. En voyant que sa padawan ne pipe pas un mot, Aynor se permet de conclure.
Aynor : - Bien, je peux te dire que tu as réalisé une assez bonne analyse du Code et que tu as compris ce qui était attendu de cet exercice. Je comprends que tu sois perturbé par nos avis qui diffèrent du tien, Myrith, mais sache que c’est tout à fait normal que les membres du Conseil en vienne parfois à te corriger ou contredire tes propos. L’important est que tu comprennes ce qui est important de connaître pour que ta réflexion progresse et t’apporte les outils nécessaires à ton statut de Jedi. Je vais conserver avec moi ton bloc de données et je vais faire remonter au reste du Conseil que j’ai pris le soin de t’évaluer directement. En expliquant que je t’ai accordé le droit de la présenter en comité restreint et avec le soutien de Galen en guise de second intervenant. Jorus te transmettra probablement une version complémentaire de notre évaluation, que tu pourras lire tranquillement de ton côté, mais je peux te dire que dans l’ensemble tu as bien potassé ton analyse. Je suis fière de toi, padawan.
Myrith : - Vous m’avez quand même bien déconstruit tout ce que j’ai fait, moi qui pensais être sur la bonne voie.
Aynor : - Tu n’es pas la seule à avoir eu ton analyse se faire déconstruire ainsi. Certains padawans qui t’ont précédé à cet exercice ont eu pire comme évaluation de notre part, tant leur interprétation était à l’inverse complet de la pensée Jedi. Tu fais donc partie de ceux qui sont en bonne voie, donc aie confiance en toi Myrith. (Elle se tourne vers moi.) As-tu quelque chose à ajouter Galen ?
Moi : - Non. Je ne suis là qu’en tant que simple intermédiaire, je n’ai donc rien à déclarer de plus.La grande twi’lek fait donc signe à sa padawan qu’elle peut disposer et nous repartons chacun de notre côté, avec pour seule différence que la maître Jedi devra passer voir le grand maître pour transmettre son rapport de l’analyse de la jeune et grande mirialane. Et je devrais probablement aussi témoigner.
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La_Mirialane > Salut Myrith, j’ai lu ton analyse et je me suis permis de la décortiquer selon la perche que tu as tendu en début de post. J’ai pris la peine de poser le background en tenant compte que Galen aurait un rôle à jouer en tant que juge (d’où le fait qu’il assiste Aynor) et que l’évaluation se ferait immédiatement en petit comité sans passer par la case « chambre du Conseil » pour que ton perso ne soit pas désavantagé. Reste à savoir si tu veux que je modifie mon post pour que Myrith passe devant le Conseil pour intégrer l’avis de Jorus, Yota, Siskun, etc. À toi de me dire, je referais mon post sur ce que tu en penses. Sinon, tout est dans l’échange entre les trois persos. Voilà !
lundi 17 février 2025 - 16:27 Modification Admin Réaction Permalien
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La_Mirialane
3666 Crédits
Aynor — D’ordinaire, le Conseil s’attend à ce que chaque padawan présente son interprétation de manière orale afin de faire travailler aussi son alaise devant un public. Mais comme tu n’es pas du genre à parler en public, Myrith, ton choix de rendre un écrit t’a permis de t’épancher un peu plus sur l’analyse et cela t’a conduit à traiter la question avec bien plus d’approfondissement. Une chose que très peu de padawans auparavant n’ont osé faire, pensant que l’oral permettait de favoriser l’échange avec le Conseil.
Myrith — Ah. Je ne savais pas qu’il fallait le présenter à l’oral devant le Conseil. Rendre une rédaction à son maître me paraissait la méthode la plus… logique. Intuitive. S’il le faut, je repasserai.
Aynor — Ce ne sera pas nécessaire. Je ferai passer ton écrit aux autres membres. Ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est l’approche du padawan. Nous te contacterons ensuite pour te dire ce que nous en pensons.
Myrith — Comme vous voudrez. Mais dans ce cas… pourquoi l’avoir montré au Chevalier Arek ?
La padawan écouta donc attentivement les retours d’Aynor et Galen. Jusqu’ici, ça se passait bien. Myrith avait conscience que son point de vue ne soit pas pleinement partagé par les Jedi, donc sans surprise, ils avaient à redire. Elle était même un peu étonnée de ne pas se faire contredire plus que ça de manière générale.
Ils découvraient, notamment via leur prudence à propos de son analyse de l’harmonie, à quel point c’était une femme conservatrice. Pas immobiliste, elle ne rejetait pas tous les changements, mais elle était convaincue que ces derniers devaient se faire progressivement, petit à petit, pour ne pas troubler l’harmonie et la paix – fut-elle sociale, économique ou militaire.
Elle s’attendit à ce qu’Aynor, d’ailleurs, quand Galen releva son approche de prime abord palpatiniste, n’intervienne pour lui expliquer la conversation qu’elles eurent à ce propos pas le passé.
Le reste de leur critique passa sur la stance de la mort, qui visiblement déçut Alask. D’accord, Myrith était sans doute intelligente, mais ce n’était pas une philosophe pour autant ! Elle gardait aussi les pieds sur terre.
Aynor — … je peux te dire que dans l’ensemble tu as bien potassé ton analyse. Je suis fière de toi, padawan.
Myrith — Eh ben… merci.
Aynor — Et ne t’inquiète pas, tu n’es pas la seule à avoir eu ton analyse se faire critiquer ainsi. Certains padawans qui t’ont précédé à cet exercice ont eu pire comme évaluation de notre part, tant leur interprétation était à l’inverse complet de la pensée Jedi. Tu fais donc partie de ceux qui sont en bonne voie, donc aie confiance en toi Myrith.
La padawan rentra les lèvres, comme quand on ne savait pas quoi répondre face à un compliment. Puis le trio se sépara, chacun dans sa direction. Maintenant qu’elle avait assez fait travailler sa matière grise, elle allait pouvoir défouler ses muscles avec le Chevalier Cerys ; les Echanis ne refusaient jamais une session de lutte.
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galen-starkyler > Je me suis permis de changer quelques éléments dans les dialogues pour que ça corresponde un peu mieux au personnage. Et si je t’ai tendu la perche, c’est parce qu’il n’y a plus que toi qui joues en ce moment (Zad étant prise) et que pour le coup, il vaut mieux un retour sur l’analyse du Code.
En ce qui concerne la suite, je ne sais pas s’il est nécessaire de faire une scène avec le Conseil au complet, suf si tu as des choses à rajouter. Si c’est pour faire une redite, c’est peut-être pas la peine.Ce message a été modifié par La_Mirialane le mardi 18 février 2025 - 20:39mardi 18 février 2025 - 20:36 Modification Admin Réaction Permalien
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