L'Académie Jedi (page 5)

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  Kinsa-Talik

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  Tandis qu’Aray, un Mirialan apprenti Guérisseur, effectuait les tests de midichloriens sur le frère et la sœur qui avaient débarqué à l’Académie, j’observais la scène avec attention. À côté de moi, Shina gardait un œil attentif sur son padawan : même si c’était une procédure standard qu’il devait déjà bien connaître, elle devait être bien faite pour garantir des résultats précis. Discrètement, sans qu’ils puissent entendre, la Chevalière pencha la tête vers moi et me chuchota :
  
  Shina : Alors, qu’est-ce que tu en penses ?
  Moi : Ils ont vécu une expérience traumatisante, donc il faudra les aider à surmonter ça. Heureusement, ils sont ensemble et ils ne se sont pas totalement effondrés, mais ça signifie que le contre-coup menace toujours.
  
  Mon amie me jeta un coup d’œil en coin, et je soupirai. Bien sûr, je savais de quoi je parlais, et la Guérisseuse faisait partie des rares personnes à réussir à me sortir des moments où mes mauvais souvenirs prenaient le dessus, habituellement à l’aide d’une petite tape sur la tête ou un sermon digne d’une grande sœur sur comment le passé devait rester à sa place. 
  
  Aray : Bonne nouvelle ! Vous êtes tous les deux sensibles à la Force ! Ou, hum, mauvaise nouvelle selon le point de vue…
  
  Mais les deux jeunes adolescents paraissaient plutôt enchantés de la nouvelle. La plus jeune, Teyla, qui ressemblait à une version miniature de son frère, s’approcha de moi, et me demanda respectueusement :
  
  Teyla : Je serais très honorée d’intégrer les rangs des Jedi et d’apprendre à maîtriser mes pouvoirs. J’attendrai le temps qu’il faudra pour que quelqu’un me prenne comme padawan. 
  Cal : C’est la même chose pour moi, bien sûr.
  
  J’acquiesçai, et posai mes mains sur leurs épaules dans un geste qui se voulait bienveillant. En tant que responsable de l’Académie, je me devais d’incarner à la fois le sérieux des Jedi, leur discipline, mais également leur rôle de protecteurs envers les plus vulnérables.
  
  Moi : Le chemin du Jedi est un chemin ardu, mais je suis sûre que vous vous montrerez à la hauteur. Ne craignez pas les épreuves qui vous attendent, et gardez à l’esprit votre objectif de protéger autrui. Avancez à votre rythme. Certains padawans progressent très vite, d’autres ont besoin de plus de temps, mais peu importe, cela n’en fait pas d’eux des meilleurs ou piètres Jedi. 
  
  Je marquai une pause.
  
  Moi : Et profitez du climat de Yavin IV. Il doit être plus agréable que celui d’Eriadu, au moins.
  
  Le frère et la sœur sourirent à ma réflexion, tandis que je les menais faire le tour de l’Académie, en les présentant au passage à quelques uns des autres padawans. Ils passèrent un bon quart d’heure à discuter avec Raxar, mais furent davantage intimidés par Lussa, qui avait pourtant moins d’ancienneté.
  
  Moi : Ah, c’est la taille. Les grandes perches impressionnent toujours. Vous en faites pas, il est inoffensif comparé à d’autres Jedi moins grands. 
  Cal : Comme vous ?
  Moi : Comme moi, oui. Bon, voilà vos nouveaux quartiers. C’est un peu spartiate, mais il y a l’essentiel. Et vous êtes côte à côte, j’ai pensé que ça vous ferait plaisir.
  
  En voyant leurs expressions réjouies, je constatai que j’avais touché juste. 
  
  Moi : Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à la poser à un padawan plus âgé ou à un Chevalier, ils vous répondront. Mais pour l’instant, reposez-vous. Vous avez dû avoir une longue journée.
  
  En espérant qu’ils suivent mon conseil, je les laissai s’installer dans leurs nouvelles chambres, et me dirigeai vers la partie administrative de l’Académie pour officialiser leur arrivée.
  

  vendredi 08 mai 2020 - 23:22 Modification Admin Réaction Permalien

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  Zadyssa

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  Salle d'entraînement

  Nous étions à mi-semaine et Eno avait déjà bien progressé. Poussée et Traction de Force semblait être relativement maîtrisées. Bien sûr, il serait incapable de les utiliser en mission en cas de stress mais il était sur la voie du progrès. Dans quelques semaines, il aurait une maîtrise largement suffisante pour cela. Le plus dur était de sentir la Force et de trouver sa manière d'utiliser le pouvoir ; une fois que c'était fait, ce n'était plus qu'une question de répétition. Encore et encore jusqu'à ce qu'il suffise d'y penser.

  Il eut toutefois plus de mal avec le Saut de Force. Il fallait dire que c'était un pouvoir assez compliqué à saisir : on le trouvait ou on ne le trouvait pas. En raison de sa nature de félin, il avait probablement du mal à combiner les deux, habitué à compter sur son agilité naturelle. Cependant, quand il aura trouvé son "truc", j'étais certaine qu'il s'en servirait parfaitement justement grâce à cette agilité.

  Quand il me fit son petit numéro de ninja qui court sur les murs, je ne pus m'empêcher d'étouffer un rire. Ce n'était pas tout à fait ce qui était demandé, mais il avait réussi l'exercice. Je lui avais proposé de trouver un autre angle d'approche en parlant de sa manière de voir comment utiliser la Force pour sauter suffisamment haut et il m'avait proposé un autre angle d'approche de l'angle d'approche... Ce n'était pas mon padawan pour rien. À ce moment-là, les applaudissements de Pad retentirent et elle me piqua mon padawan le temps d'un exercice. La respectant, je restai en retrait en attendant qu'elle termine. Les conseils d'un Maître étaient toujours bons à prendre, même si je devais avouer que j'étais assez vexée qu'on m'ait coupé l'herbe sous le pied : j'avais prévu de féliciter Enoliwen moi-même...

  Enfin. Quand il en eut terminé, avec brio, je remerciai Padmée pour s'être occupée de mon padawan et fit signe à mon petit Bothan de me suivre, direction la Salle Commune. Là, je saluai Galen et commandai un verre de limonade pour Eno et moi. Puis je l'attirai à une table éloignée du groupe de padawans. Il y avait notamment deux nouveaux, un frère et une soeur, qui me rappelaient indéniablement Ilan et moi. Je me souvenais de nos débuts, quand j'avais découvert qu'il était mon frère... Je secouai la tête. Ce n'était pas le moment d'y penser, il fallait que je fasse mon compte-rendu.

  - Alors, Eno..., commençai-je en me raclant la gorge.
  - Oui ?...
  - J'ai adoré ton interprétation de "trouve un autre angle d'approche". Je n'avais pas du tout pensé à ça.

  Son visage se fendit d'un sourire à la fois soulagé, amusé et circonspect. À ses émotions, je devinai qu'il était surpris - constatant au passage que notre lien devenait de plus en plus fort, puisque j'avais moins besoin de me servir consciemment de la Force pour ressentir ça.

  - Je pensais que...
  - C'était très bien, le coupai-je avant qu'il se fasse du souci. C'est une qualité très importante, l'improvisation. Encore plus quand elle est associée à une bonne dose de créativité. Tu as de la chance puisque tu as les deux. En combat, surprendre l'autre est très important, garde ça en tête. Tu peux être le meilleur bretteur de la galaxie, si tu es surpris, tu auras quoi qu'il arrive un petit temps de doute, d'hésitation, de stupeur. Peu importe ce qui te perturbe, il en résultera une faille qu'un ennemi peut exploiter. Autrement dit, reste imprévisible pour ne pas être toi-même surpris. Aie l'initiative. C'est ce qui te fera gagner, surtout si tu prévois d'apprendre l'Ataru. Si tu avais choisi le Soresu, les choses auraient été différentes. C'est une autre approche.
  - Oh, alors... cet entraînement commence bien ?

  J'acquiesçai lentement, sirotant la limonade que Galen venait de nous servir.

  - Tu as des prédispositions naturelles, on peut le dire. Maintenant, il ne faut pas que tu relâches tes efforts. Plus tu t'entraîneras, plus tu utiliseras tes pouvoirs facilement. Le plus dur, c'est de les saisir une première fois. Ensuite, il suffit de répéter encore et encore et ça devient plus simple.
  - Oui ! Je n'ai pas prévu de me relâcher !
  - C'est bien. Et n'oublie pas de continuer à répéter le Shii-Cho. Une autre qualité inestimable que tu dois apprendre : l'organisation. Très important. Par exemple, Kinsa et moi manquons d'organisation car ça fait une éternité qu'on ne s'est pas entraînées ensemble alors que j'aimerais bien. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi et apprends à t'organiser.

  Eno eut un rire.

  - Oui, maître, je prends note.
  - C'est bien. En tout cas... essaie de commencer à imaginer comment coupler pouvoirs et sabre laser car c'est notre thème de la semaine prochaine !
  

  lundi 18 mai 2020 - 21:56 Modification Admin Réaction Permalien

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  galen-starkyler

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  Temple secondaire – Salle commune
  

  C’est encore une magnifique journée qui se découle à l’horizon, quelque part dans la région académique des temples massassi de Yavin IV. Surtout en ce qui concerne la Salle Commune située dans le temple secondaire. C’est en ce lieu de partage et de convivialité que la plupart des résidents et membres libres de l’Ordre viennent se rendre pour profiter du calme plein avant de reprendre la tempête de leurs formations et missions de routine. Un endroit où les padawans, toujours présents mais presque en voie d’extinction, s’attablent durant les créneaux de pauses pour boire, manger et papoter pendant que le barman et responsable de la Salle use de son temps à astiquer sans fin ni raison son comptoir. Ledit responsable étant tout de même un chevalier Jedi exemplaire parmi d'autres.
  Hein, comment ça « pas exemplaire » ? Attendez de voir qui se ramène ce jour-ci et vous verrez.
  
  C’est donc une journée comme les autres qui commence, à laquelle le créneau méridien correspond au moment où la Salle est ouverte à mes soins pour laisser padawans, chevaliers et maîtres profiter de quoi se substituer. Quoi je suis principalement posté derrière le comptoir, je profite d’une superbe vue d’ensemble sur l’immense pièce pour voir qui ose faire grabuge et l’avertir de ma puissante voix de ténor impérieux. Pour l’instant, je me contente d’astiquer les verres sales rendus et de préparer les quelques commandes de plats sur mon plan de cuisine en arrière. Bref, la routine.
  
  Moi : - Haaaa, vivement que ça reste comme ça. Je préfère quand l’Académie est paisible que souvent prise d’assaut par des mécréants et des nuisibles qui ont une dent contre les Jedi.
  Reyn, arrivant avec quelques assiettes sales (télépathie) : - Je trouve aussi que c’est beaucoup mieux quand les environs des temples sont calmes. Les apprenants peuvent étudier sans gêne et les chevaliers et maîtres en passage peuvent se ressourcer sans devoir s’épuiser à nouveau.
  Moi : - Évidemment… on doit toujours rester sur nos gardes et anticiper que nous pourrions être de nouveau attaqués par plus bête et méchant que soi.
  Reyn (télépathie) : - C’est sûr.
  
  Elle dépose la vaisselle dans le bac approprié où l’eau mousseuse trempe puis elle vient s’asseoir un moment, prenant le temps de souffler et de remettre correctement son tablier de serveuse. De mon côté, je termine les verres essuyés et les range pour ensuite passer à autre chose.
  
  Moi : - En y pensant…
  Reyn (télépathie) : - Quoi donc ?
  Moi, soucieux : - J’ai quand même l’étrange impression que quelque chose de terrible va survenir.
  
  La porte coulissante de l’entrée principale s’ouvre au même moment pour laisser entrer quelqu’un.
  
  Moi : - Et je demande bien ce qui pourrait bien surve…
  ??? : - Salut la compagnie !
  
  La journée était bien partie pour être calme et égayante… jusqu’à maintenant. Parce que la personne qui vient de franchir le seuil de porte de ma Salle figure parmi les rares individus que je m’attendais à rencontrer ou revoir depuis tout ce temps. De taille moyenne, avec une corpulence mince, une chevelure blonde coiffé en queue-de-cheval, son visage avec des traits réguliers et expressifs où figurent deux yeux bleus-verts pétillants de malice… Non, ce n’est pas une quelconque personne égarée exprès sur la lune luxuriante de Yavin. Surtout quand elle est dressée bien droite vers vous, un sourire innocent en coin, dans une tenue mélangeant l’allure vestimentaire corellienne et celle des Jedi tout en gardant une touche kuatienne.
  Et sa seule présence me stupéfait pendant un bon moment, une expression figée de surprise sur mon visage pendant qu’elle cesse de me saluer de la main.
  
  ??? : - Ça fait toujours plaisir de revenir à l’Académie après toutes ces années. J’vois que tu es encore là à assurer le bon feeling de la « pièce la plus importante » comme dirait Ceno. Comment ça va depuis tout ce temps Galen ?
  Moi, sortant rapidement de mon état stupéfait et figé : - Ciel, un revenant. (Petit blanc.) Tyria Sarkin, comme par hasard.
  Tyria : - Toujours vivante, rassure-toi. Toujours la banane, toujours sur la voie. Et il est pas né ou mal barré le nigaud qui voudra m’enterrer.
  Moi, me pinçant l’arête du nez : - Si c’est pour casser l’ambiance en reprenant l’expression d’un de mes chanteurs favoris, tu peux toujours sortir et rentrer à cloche-pied enroulée dans une tortilla géante. Non mais franchement Tyria ! Est-ce-que-tu-fous-ici ? Et surtout maintenant ?
  Tyria : - Ben c’est simple. Je viens dire bonjour.
  
  Et j’oubliais de préciser qu’elle n’est pas venue seule, toujours accompagnée par une petite fille qui lui ressemble trait pour trait en bien plus jeune.
  
  Sam : - Bonjour Galen !
  Moi, mimant de la surprise : - Tiens, mini-Tyria ! Salut, comment tu vas ?
  Sam : - Ça va bien merci.
  Reyn, s’adressant à moi (télépathie) : - Je rêve ou elle et sa mère se ressemblent presque comme deux gouttes d’eau de roche ?
  Tyria, remarquant Reyn : - Tiens, je t’avais pas remarqué jeune fille. Et ton visage a de curieuses similitudes avec notre cher tythonien barman au poste. Galen, tu nous fait les présentations ?
  Moi, comprenant ma bourde : - Ah euh oui ! Ta présence m’a tellement déconcerté que j’en oublie les bonnes manières. Tyria, Sam, je vous présente Reyn Arek, ma cadette et padawan d’Aynor. Reyn, je te présente l’une de nos anciennes chevalières de l’Ordre et célébrités disparues, Tyria Sarkin, accompagnée de sa fille Sam. (Je lui chuchote à l’oreille.) Ne lui demande pas son passe-temps favori.
  Sam : - Salut Reyn.
  Tyria : - Eh bien, en voilà une surprise ! Une mini-Galen, je m’y attendais pas. Et tu dis qu’elle est aussi pada de notre chère grande twi’lek azurée, hé bé. Tel frère, telle sœur. Mais… elle n’est pas très causante j’ai l’impression. Elle est muette ?
  Moi : - Dans le mille Émile.
  Tyria : - C’est donc pour ça que je sentais des ondes télépathiques entre vous deux. (Elle se tourne vers sa fille.) Dis ma chérie, tu voudrais peut-être commander quelque chose auprès du monsieur.
  Sam : - Oh oui ! Galen, je voudrais un diabolo Tython à la pêche s’il-te-plaît ?
  Moi : - C’est noté Sam ! Et pour toi Tyria, la même chose que les dernières fois ?
  Tyria : - Tu as tout compris. Un Brandy corellien pour commencer et un second si le cœur m’en dit.
  Moi : - Alors c’est parti. Un brandy pour la dame et un diabolo pour la fille !
  
  Et aussitôt dit aussitôt fait. Après avoir sorti du réfrigérateur une bouteille de brandy frais et un verre 33cl pour la kuatienne blonde, je me lance sous leurs yeux dans la confection du diabolo Tython. Une boisson dont je mélange de manière rapide et orchestrale la limonade, le sirop de pêche et l’eau-de-cristal de Tython dans un shaker pendant deux trois minutes, puis verse le tout dans un verre en plastoïde translucide que j’accompagne d’une paille, d’une rondelle épaisse de meiloorun et d’un glaçon de Hoth. Le cocktail prêt, je peux servir la cliente.
  
  Moi, tendant le verre : - Et un diabolo Tython à la pêche ! Un !
  Tyria : - Qu’est-ce qu’on dit au monsieur Sam ?
  Sam : - Merci beaucoup Galen.
  Moi : - Je t’en prie.
  
  Et la voilà qui sirote en silence son diabolo, savourant la fraîcheur de l’eau-de-cristal avec la limonade et la pêche, mais en profite pour faire un peu plus ample connaissance avec Reyn qui s’est faite aussi un diabolo Tython mais à la menthe. Pendant que les deux filles papotent, Tyria m’interpelle à nouveau en tenant son verre rempli de brandy.
  
  Tyria : - Dis-moi Galen, comment vont les choses à l’Académie depuis la dernière fois ?
  Moi : - Ho, ça va et ça vient. Ce sont juste parfois des petits riens. Le nombre de venus et de recensés à l’Ordre se régularise et se stabilise dans l’ensemble, certains restent ici et d’autres sont emmenés au Temple pour suivre un chevalier ou un maître. Parfois, on a des collectifs entiers de padawans sans-maître à instruire et former pour leur donner une chance. Et certains finissent par réussir à monter grâce à cette voie, rejoignant les rangs des garants de l’Ordre pour les compléter. En soi, pas de souci particulier ni de grand changement.
  Tyria : - Et les autres membres du Conseil s’en sortent avec tout ça ? J’veux dire, Jorus, Aynor, Sol’As, il arrive encore à maintenir l’organisation en forme avec tous ces changements galactiques survenus ? Quoique, ils seraient bien capables de tenir encore quelques années standard.
  Moi, hochant des épaules : - On verra bien. On fait pour le moment comme si c’était normal. Et puis, il reste encore quelques maîtres et chevaliers compétents pour les soutenir en cas de pépin.
  Tyria : - J’ne te l’fais pas dire. Le Conseil peut compter sur toi comme sur Weedge, Eckmül et Kinsa. (Elle observe les alentours.) D’ailleurs, c’est bientôt midi pile. Ils ont prévu de venir ici déjeuner ?
  Moi : - Normalement oui. Enfin, j’parle pour les habitués.
  
  Je pense surtout que la plupart d’entre eux auront une étrange surprise et stupéfaction en voyant qui est venu pointer le bout de son nez. Et ils ne seront pas au bout de la leur...
  
  Tyria, déposant son verre un sourire en coin : - Tu permets que j'en profite un peu, histoire de ramener de bons souvenirs ?
  Moi, comprenant son intention : - Hein... Ah non Tyria, un peu de tenue quand même ! Je profitais enfin d'un peu de calme !
  Tyria : - T'inquiète, je n'serais pas longue. (Elle se dirige vers le milieu de l'espace libre entre le comptoir et les tables puis...) Hystérique !!! Hystérique !!! Hystérique !!! Hystérique !!!
  Moi, soupirant : - Haaaaaa... Et ça recommence...
  

  
  

  Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 11 juillet 2020 - 14:10

  samedi 11 juillet 2020 - 14:06 Modification Admin Réaction Permalien

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  Zadyssa

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  Mon padawan progressait rapidement. Il était évident qu'il avait beaucoup travaillé et réfléchi à ses enchaînements. Certains étaient particulièrement fluides et réussis, mais je notais rapidement un problème. Il réfléchissait beaucoup trop. Il devait faire plus confiance à son instinct, à ses sens... À cause de cela, il avait souvent un temps de retard.

  Je décidai de lui montrer ses failles en accélérant la cadence. Il avait déjà du mal avant alors maintenant, c'était pire. Estoc, parade, contre... Je ne me privai pas de prendre l'ascendant sur lui en y mettant plus de force que de souplesse. Un combattant tout en ruse et souplesse était dur à battre et il fallait s'en méfier davantage que ceux qui misaient tout sur la force. Toutefois, ces derniers avaient l'avantage de mettre beaucoup plus de pression. Je devais l'habituer à cette pression.

  Le combat se termina quand je lui donnai un coup de pied dans le ventre et qu'il s'effondra, le souffle coupé.

  - Ne laisse pas d'ouvertures aussi grandes ! m'écriai-je aussitôt. Tes adversaires ne se limiteront pas aux armes qu'ils tiennent dans les mains. Ils ont des pieds aussi. N'importe qui d'un minimum entraîné t'aurait frappé à cet endroit.

  Enoliwen baissa la tête, déçu de lui. Je soupirai un moment puis m'étirai.

  - En revanche, l'ensemble était bon. On voit que tu as bien travaillé. Il te manque juste du temps pour assimiler tout ce que tu as vu ces dernières semaines. Tu ne peux pas aller plus vite que la musique.
  - C'était bien quand même ? s'étonna-t-il.

  J'acquiesçai avec un sourire.

  - Oui, c'était bien. Tu as de la marge de progression, je ne vais pas te le cacher. Mais c'était bon pour un début. Il y a juste une chose que je dois te conseiller : en combat, tu n'as pas le temps de réfléchir comme tu le fais. Tu dois faire les deux en même temps. Tu dois agir ET réfléchir.
  - Comment c'est possible ? Je dois d'abord imaginer ma prochaine attaque et...

  Je l'interrompis.

  - C'est là que tu te trompes. Tu ne dois pas imaginer ta future attaque. Tu dois avoir un arsenal de coups à ta disposition et piocher dedans au bon moment. Cela implique deux choses : premièrement, tu les connais suffisamment pour savoir instinctivement lequel utiliser au bon moment ; deuxièmement, tu fais confiance à la Force pour te guider. Tu ne l'écoutes pas assez. Si tu te plonges davantage dedans, tu peux sentir l'attaque à venir et t'y préparer en conséquence. C'est aussi ce que j'attendais de toi.
  - Ah...
  - Mais ne t'en fais pas. C'est un coup à prendre. Il te manque seulement de l'expérience et de l'entraînement.
  - Je dois encore m'entraîner, alors.
  - Tu ne cesseras jamais de t'entraîner, Enoliwen, sache-le. Jamais.

  Je posai une main sur son épaule.

  - Pour gagner de l'expérience, j'ai ma petite idée.
  - Ah ? Quelle idée ?

  Je lui montrai mon sabre, celui que je m'étais construit et qui ne me quittait plus.

  - Il est temps que tu aies ton propre sabre, mon cher padawan.

  Aussitôt, ses yeux se mirent à briller.

  - C'est vrai ? Pour de vrai ? Je vais m'en construire un ?
  - Oui, c'est vrai, répondis-je avec un sourire.
  - Yes ! Trop génial !

  Je me sentis un peu nostalgique en le regardant s'extasier comme ça. J'avais moi-même vécu cette extase et la voir chez mon padawan était adorable.

  - Je te laisse le temps qu'il faut pour réfléchir aux composants que tu veux dedans, notamment le cristal. Commence par chercher quel type de cristal tu veux. Choisis celui qui te convient le mieux. Quand tu auras trouvé, viens me voir et nous partirons en mission pour le chercher. Laisse-toi guider par la Force pour ça. C'est un choix intime, je ne t'aiderai pas.
  - D'accord ! Je vais faire ça !
  - N'hésite pas à continuer à t'entraîner pendant ce temps. Nous commencerons le corps-à-corps quand tu auras plus ou moins assimilé ce que tu as appris. Certainement pendant la mission.
  - Je vais m'entraîner aussi, oui !

  Eno était très enthousiaste, c'était amusant à voir.

  - Allez, va te reposer. Et n'oublie pas de dormir ! Préviens-moi quand nous devons partir.
  

  dimanche 01 novembre 2020 - 12:01 Modification Admin Réaction Permalien

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  NewAlx

  1037 Crédits

  Raxar se remettait tranquillement de ses émotions au sein de l’Académie. Le retour de mission avait été l’occasion pour lui de progresser sur de nombreux points, de cibler ses erreurs et de les travailler ardemment auprès de Kinsa. Il y avait eu quelques missions mineures, notamment des missions de récupération ou de surveillance, mais globalement Raxar n’avait jamais été aussi heureux. Son lien avec la Force évoluait de jour en jouer et s’affinait. Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu’il n’avait pas eu de problème de gestion. La Force affluait en lui et il parvenait à garder un contrôle quasi-total.

  
  

  Il enchaînait les séances de méditation avec joie, se plongeant dans son esprit désormais beaucoup moins tortueux et douteux. Quand il ne combattait pas avec Kinsa (pour perdre à chaque fois, mais s’améliorant pourtant), il traînait avec les autres Padawans et profitait des joies de la vie. Bien sûr il rougissait à chaque fois qu’il voyait la Pantorane, mais il parvenait à raser les murs pour l’éviter, sans pour autant éviter les railleries amicales de Dexter.

  
  

  Un jour qu’il se dirigeait pour une nouvelle séance d’entraînement, il sentit que quelque chose allait être différent cette fois-ci.

  
  

  En rentrant dans le dojo, il aperçut Kinsa au centre, faisant des mouvements d’entraînement sans son sabre. Elle l’avait senti arriver il le savait, mais il devait patienter. Il se positionna près d’elle, et se mit à arborer la même gestuelle, se calquant sans difficulté sur les mouvements de son Maître. Au début, il avait un temps de latence, mais maintenant il sentait une forte connexion avec son Maître. Les deux opéraient calmement, sans se concerter, sans se regarder. Maître et élève, élève et maître, unis au sein de la Force. Une fois fini, Kinsa respira calmement, et regarda intensément son Padawan.

  
  

  RAXAR : Ah. Je sens que ça va être intéressant.

  
  

  KINSA : Tu commence réellement à me connaître, n’est-ce pas mon Padawan ?

  
  

  RAXAR : Oui, Maître (avec un grand sourire).

  
  

  KINSA : Aujourd’hui est un jour spécial Raxar. Aujourd’hui, nous allons… Non… Tu vas prolonger ton expérience qui fera de toi un Jedi, un très bon d’ailleurs si tu parviens à ne pas trop parler.

  
  

  RAXAR : Bon bah je finirai mercenaire alors !

  
  

  KINSA, souriante : Tu vas te forger ton sabre laser, mon Padawan.

  
  

  Les émotions de Raxar firent un bond, son sang afflua en masse dans sa tête. Sauter de joie, rester neutre ? Il ne savait jamais comment faire… Raxar aurait été euphorique, mais le Padawan se doit de rester conventionnel. Mais… Est-ce qu’il a déjà été un jour conventionnel ?

  
  

  Raxar eut un large sourire, se mettant à danser sur place d’un pied à l’autre. Il attendait ce jour depuis longtemps, et avait hâte de créer et porter sa propre arme. Kinsa le laissa savourer ce moment, elle savait ce que cela signifiait pour n’importe quel Padawan, et encore plus pour Raxar.

  
  

  KINSA : Calme-toi un peu Raxar. Je dois t’interroger sur les spécificités techniques de ton…

  
  

  RAXAR : Lentille de pontite, cellule au diatum et émetteur de parade rapprochée !!!

  
  

  KINSA : Hmmm. Je vois que tu as mûrement planché sur le sujet. Très bien. Je vois que tu vises un sabre équilibré, apportant un équilibre entre légèreté et puissance ?

  
  

  RAXAR : Tout à fait !

  
  

  KINSA : Très bien. Et bien… Je pense qu’il est temps d’y aller !

  
  

  
  

  
  

  lundi 09 novembre 2020 - 13:08 Modification Admin Réaction Permalien

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  Kinsa-Talik

  12884 Crédits Modo

  Cela faisait déjà quelques temps que je méditais – littéralement et figurativement – sur l’idée de faire construire à mon padawan son propre sabre laser. Il me semblait prêt pour cette étape essentielle dans la vie d’un Jedi. Certains passaient toute leur vie avec un seul sabre qui les accompagnait de leurs années padawan jusqu’à la retraite, d’autres en changeaient au cours de leur carrière. Mais peu importe le cas de figure qui se présenterait pour Raxar, il pourrait à présent se vanter d’avoir sa propre lame et non un des sabres empruntés à l’atelier, moins puissants mais aussi moins personnels. Un sabre n’était pas simplement un assemblage de pièces mécanique : en son cœur, le cristal nous était unique. Et pour son cristal, Raxar avait choisi un cristal Ruusaan, ce qui signifiait mettre le cap sur la planète du même nom. Une planète pleine d’histoire…
  
  Dans l’Arrow…

  
  Moi : Essaie de dormir un peu pendant le trajet, on n’arrive pas avant plusieurs heures. Ça ne sert à rien de passer tout ce temps à sautiller sur place.

  Je taquinais mon padawan et jouais la maître sévère, mais je savais très bien dans quel état il se trouvait. Il y avait de cela quelques années – enfin, plus de quelques années si on comptait le temps qui s’était écoulé dans la galaxie pendant notre hibernation – j’avais été à sa place. Et je ne comptais pas révéler à Raxar que mini-Kinsa avait également éprouvé la sainte patience de son maître.

  Raxar : Mais… Mais…
  Moi : C’est non négociable, Raxar. En plus, je sais très bien que tu comptes passer une nuit blanche quand tu auras ton sabre, tellement de temps tu vas passer à l’examiner sous tous les angles et à l’essayer.
  Raxar : C’est pas… ! Ok, c’est vrai. J’avoue, je ferai ça.

  Je souris alors que mon padawan faisait la moue. Nous commencions à bien nous connaître… Et nous faisions un bon duo, quoi que quelque peu chaotique. Et malheureusement pour Raxar, quand je commençais à bien connaître quelqu’un, surtout un de mes padawans, il lui était presque impossible de me cacher quelque chose.

  Moi : Tiens, si tu as peur de t’ennuyer sur le trajet, il y a toute une archive sur Ruusaan dans les ordinateurs de l’Arrow. Et quand tu feras la sieste, fais des beaux rêves à propos de cette Pantorane !

  Instantanément, le visage de Raxar se transforma en tomate vivante.

  Raxar : H…Co…
  Moi : Oooooh, j’ai trouvé comment faire pour que t’arrêtes de parler ! Bonne méthode. Allez, moi je vais dans le cockpit.
  Raxar : MAITRE !
  Moi : Bye byeeeee ! Fais des beaux rêveeees !

  mercredi 11 novembre 2020 - 23:05 Modification Admin Réaction Permalien

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  Kinsa-Talik

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  Comme tous les jours, je faisais partie de ceux qui se levaient à l’aube dans l’Académie. Cependant, cette fois, c’était pour une raison autre que de profiter du calme matinal : nous recevions aujourd’hui un nouveau padawan venu tout droit de Ryloth. En tant que responsable de l’Académie je me devais de l’accueillir – et je m’étais dit qu’entrer en premier contact avec une autre Twi’lek le mettrait déjà plus à l’aise. Certes, avec mon beskar’gam et le fait que je n’aie aucun lien avec sa planète, je m’éloignais un peu de l’image d’une Twi’lek classique, mais maître Alask était en déplacement alors on ferait avec ce qu’il y avait.

  Le nouvel arrivant était planté juste devant la porte avec un bagage mince, attendant sans doute qu’on lui ouvre. Ainsi, il parut surpris lorsque j’approchai de l’extérieur, lui adressant un signe de main amical avant de lui serrer la main. J’avais des manières, tout de même.

  Moi : Garth, c’est bien ça ? Kinsa Talik, enchantée de te rencontrer. J’espère que tu as fait bon voyage.

  Je vis son regard s’attarder quelques instants sur mon armure. Ledit Garth ne semblait pas très à l’aise et je le comprenais : un changement aussi radical pouvait être angoissant. Cela faisait plus de dix ans que je m’étais tenue à l’exact même endroit que lui en ce moment, mais je me rappelais très distinctement l’appréhension qui m’habitait à l’époque.

  Garth : Oui c’est bien moi. Je suis très honoré d’être ici.
  Moi : Ah, l’Ordre ne paie pas de mine en ce moment, mais tu verras, si tu n’as pas peur de travailler tout se passera bien !

  Je tapotai son épaule, bien qu’il me dépasse d’une vingtaine de centimètres, et en profitai pour la jauger. Bonne posture… C’était manifestement déjà un combattant. Encore un que je verrais régulièrement et qui apprendrait à apprécier mes entraînements.

  Moi : Je vois que tu as apporté des affaires. J’ai chargé des padawans de déposer l’uniforme Jedi dans tes futurs quartiers hier soir alors tout devrait être en ordre. Suis-moi.

  Je lui fis signe de me suivre à l’intérieur du Temple et lui fis rapidement la visite des lieux en terminant par sa nouvelle chambre.

  Moi : Et voilà. Des questions ?

  dimanche 22 novembre 2020 - 23:02 Modification Admin Réaction Permalien

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  Kinsa-Talik

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  Garth : J’ai toutefois quelques questions, en effet. Tout cela est nouveau pour moi. Je souhaite savoir de quelle façon je peux me rendre utile au sein de cette communauté, dans l’éventualité où vous m’y accepteriez de façon définitive. Y-a-t-il des tâches à exécuter au quotidien en parallèle à ma formation ? Si je peux apporter mon aide à qui et pour quoi que ce soit, je le ferai avec la plus grande application et méticulosité. Par ailleurs, concernant ma formation, comment dois-je m’y prendre ? Dois-je formuler une demande auprès des Jedi les plus expérimentés ?

  Une belle tirade que le jeune Twi’lek venait de déclamer, ne me laissant pas le temps de répondre entre les différentes questions. Mais il paraissait très motivé et c’était bon signe : il faudrait juste s’assurer à ce que cet enthousiasme ne s’étiole pas avec l’entraînement et les difficultés qui l’accompagnaient inévitablement. Ainsi, je le laissai finir avant de prendre à mon tour la parole. Avec un peu de chance, je me souviendrais de toutes les questions.

  Moi : En effet, tout membre de l’Académie doit participer à la vie de cet endroit. Cela inclut garder tes quartiers propres – enfin comme tu veux, mais personne ira faire le ménage à la place, mais aussi aider aux potagers dont un de nos Guérisseurs, Weedge, a la responsabilité. Sinon, si tu as des talents particuliers qui pourraient s’avérer utiles à la communauté, n’hésite pas à le mentionner.

  Je laissai échapper un petit rire. Moi-même, je n’avais pas de talents particuliers au niveau pratique, même si au cours de mes huit ans d’autarcie j’avais largement eu le temps de m’essayer à quelques hobbies, sans grand succès cependant. On ne pouvait pas être bons en tout… Il fallait dire que je me concentrais surtout sur mes capacités martiales plutôt que sur des occupations plus ordinaires.

  Moi : Bien sûr, ça ne te fera pas des heures supplémentaires, ça serait compté dans ton emploi du temps. Tu peux aussi toujours te renseigner auprès des différents responsables pour savoir s’ils ont des tâches pour toi si jamais tu t’ennuies. Mais ça, j’en doute, tu auras déjà beaucoup de pain sur la planche avec les entraînements ! Quant à ta formation… Je te recommande de déjà prendre quelques jours pour t’habituer aux lieux et prendre tes marques, passer à la bibliothèque, parler aux autres padawans mais aussi aux maîtres. Il n’y a pas vraiment de règles concernant l’attribution d’un maître… Il s’agit surtout de l’affinité entre les deux, ce qu’un pourrait apporter à l’autre, et ça va dans les deux sens. Une symbiose, si tu préfères !

  Je ponctuai ma phrase d’un sourire et d’une légère tape sur son épaule.

  Moi : Mais ne te préoccupe pas de ça tout de suite. Pour l’instant, il te suffit d’acquérir les bases et te renseigner sur la voie que tu souhaites emprunter. Il y en a quatre : les Gardiens, les Consulaires, les Sentinelles et les Guérisseurs. Les Gardiens, comme moi et beaucoup de mes amis, sont la force armée des Jedi. C’est nous qu’on envoie lorsque la situation est particulièrement dangereuse et qu’il faudra sûrement se battre. Les Consulaires sont répartis entre la diplomatie et l’étude, leurs rôles sont très variés en général. Les Sentinelles sont nos principales sources d’informations sur les menaces galactiques, ils opèrent discrètement. Quant aux Guérisseurs… Je pense que le nom est assez explicite ! Tu en trouveras à l’Académie ou sur les zones de conflit en renfort des Gardiens.

  samedi 12 décembre 2020 - 13:10 Modification Admin Réaction Permalien

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  NewAlx

  1037 Crédits

  Raxar était assis, dans sa cabine. Il faisait le vide, tout du moins il tentait. Il avait fait exprès de déclencher une fausse scène avec Kinsa, c’est comme ça que leur relation fonctionnait. Il avait beau avoir gagné en maturité, Raxar restait fidèle à lui-même, ironique et hors de contrôle. Pourtant, son affinité avec la Force gagnait en précision, et son lien avec son Maître grandissait de jour en jour. Ils n’avaient maintenant plus besoin de se parler pour se comprendre, l’instinct prenait le dessus.

  
  

  Seul, dans sa cabine, il laissait les échos d’une vie passée glisser sur son esprit de méditation. Sa planète natale, froide et pleine de mystères, son départ en quête de réponses, ses nombreux déboires en tant que mercenaire ou pirate, et son arrivée au Temple pour rencontrer celle qui changea sa vie… Des échos qui se faisaient moins insistants qu’avant, il allait de l’avant et progressait chaque jour sur la voie du Jedi. Il le sentait, et cela lui prodiguait un bien fou. Il avait également certains flashs étranges. Kinsa lui avait expliqué que la Force pouvait, par moments, offrir des visions mais qu’elles étaient incertaines et surtout, impossibles à expliquer. Mais pourtant Raxar le sentait, il voyait son sabre aussi clairement qu’il voyait sa cabine. D’un vert brillant, il ressentait chaque aspect, chaque vibration dans sa main. Il se voyait le porter, d’un équilibre parfait, et il avait ce ressenti, cette vision qui le montrait avec Kinsa, côte à côte, sabres à la main. Maître et Apprenti, Jedi et Jedi, unis dans la Force.

  
  

  Il ouvrit les yeux. Kinsa était sur le devant de la cabine, elle l’attendait, posée sur le côté de la porte, un sourire aux lèvres. Elle savait comment était son élève lorsqu’il partait en méditation.

  
  

  KINSA : Navrée de t’interrompre mon cher, mais nous sommes arrivés.

  
  

  RAXAR : Ah. Oui bon bah écoute, on aura eu deux minutes de retard, rien de grave.

  
  

  KINSA : Raxar. Cela fait deux heures que j’ai atterri.

  
  

  La surprise se dessina rapidement sur le visage de Raxar.

  
  

  RAXAR : Ah. Ah oui effectivement. Faudra que je travaille sur ça aussi.

  
  

  KINSA : Oui s’il te plaît. Tu as de la chance, Rusaan propose un climat agréable. On serait sur Ilum, je t’aurais déjà traîné dans le Temple depuis longtemps.

  
  

  Raxar déglutit avec peine.

  
  

  RAXAR : Oui j’imagine. Bon, bah allons-y ! C’est fou comme tu es longue, faut toujours t’attendre.

  
  

  Un grand sourire aux lèvres, il passa devant son Maître qui leva les yeux au ciel, sourire toujours présent. En arrivant devant la porte, Raxar inspira un grand coup, et souffla tout en appuyant sur le bouton d’ouverture. Il était prêt.

  
  

  
  

  mercredi 06 janvier 2021 - 17:39 Modification Admin Réaction Permalien

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  galen-starkyler

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  Temple secondaire – À l’extérieur des murs, sur la terrasse supérieure.

  
  C’est une magnifique nuit étoilée qui recouvre le voile céleste au-dessus de la lune luxuriante, plongeant la région académique des temples massassi dans une douce pénombre féérique. L’immense jungle émeraude aux alentours est encore pleine activité par les allers-et-venues des quelques animaux noctambules qui profitent du silence pour vivre leur vie. Les deux temples massassi sont eux aussi plutôt silencieux, en sachant que la plupart des résidents se sont couchés pour récupérer de leurs journées éreintantes. Mais pour cette nuit-là, alors que le firmament est constellé de points multicolores, de lignes gazeuses étincelantes et de l’éclat moyen de la troisième lune de Yavin au levant, quelques-unes restent éveillées et profitent du spectacle magique qu’offre ce beau ciel découvert et décoré par les astres lointains et la blondeur de la lune.
  
  Reyn est perchée sur le rebord de l’avant-avant dernier niveau du temple secondaire, à quelques mètres à peine au-dessus de la terrasse supérieure, et elle observe le ciel de ses deux yeux marrons d’enfant toutes ces lueurs et ces points qui illuminent la voûte céleste de Yavin. Elle n’est pas d’ailleurs la seule car trois à quatre autres apprenties, de milieux et d’espèces différentes, sont elles aussi présentes sur le niveau en hauteur du temple pour observer le spectacle étoilé. Reyn est ravie de pouvoir profiter d’un tel moment, à contempler l’infinité de corps célestes qui semblent si loin et pourtant qui éclairent le ciel avec autant d’ardeur que sa foi de Jedi. Et puis, avec le cadre luxuriant de la quatrième lune et l’absence de conflit dans les environs, la petite padawan retrouve une paix intérieure qu’elle n’avait que rarement l’occasion de ressentir. Oui, elle aime contempler ces étoiles dans le silence et dans le cadre enchanteur d’un monde si luxuriant.
  L’une de ses quatre camarades, une jeune kiffar, brise le silence qui durait depuis bientôt une heure pour interpeller les autres filles par une question culturelle.
  
  Kiffar : - Je me demande si nos maîtres ou les autres Jedi se sont interrogés sur la forme que prennent ces constellations. On nous entraîne à préserver la paix et la justice mais on a peu de choses sur les autres domaines d’apprentissage.
  Tholothianne, moqueuse : - Tu t’intéresses aux questions de savoir et de mystères, maintenant ? Tu te vois déjà comme chercheuse dans le corps enseignant de l’ordre, lol.
  Miraluka : - Elle n’a pas tort tu sais. Nos mentors et les autres membres nous forment tous à savoir défendre des opinions et des vies mais ils ne nous ont pas orienté à nous renseigner sur les autres savoirs répertoriés par la communauté. Il y a bien la bibliothèque mais même chercher le bon ouvrage tout seul, c’est plus embêtant qu’accompagné.
  Mirialane : - Vous oubliez aussi qu’avec le nombre conséquent d’apprentis sans maître, les formations collectives se font beaucoup dans la bibliothèque et que les rares Jedi chercheurs qui la dirigent sont débordés pour nous fournir de quoi nous aider à mieux apprendre le sabre et la Force. On doit donc parfois chercher par nous-même, ou du moins trouver le temps libre pour le faire.
  Kiffar : - Et toi Reyn, tu as appris quelques trucs sur l’astronomie pendant ta formation ?
  
  La petite humaine se redresse en peu pour passer d’une posture allongée à une posture assise, profitant qu’elle est entourée par ces camarades pour lui faire part de son opinion sur la question. Et avec les longues semaines d’entraînement à la télépathie, elle peut largement leur faire part de ses pensées à toutes pendant le court temps qu’elle choisit pour leur répondre.
  
  Reyn (télépathie) : - Je connais quelques bases astronomiques oui. Mes premières années de padawan, avant la guerre, me permettaient de vagabonder de temps à autre parmi les ouvrages de la bibliothèque du Temple sur Coruscant. Et avec mon maître actuel, j’ai pu aussi redécouvrir ces choses concernant l’imaginaire des étoiles. Vous voulez que je vous dise quelle constellation on voit dans le ciel ce soir ?
  Tholothianne : - Si ça ne te dérange pas, s’il-te-plaît. Ce serait intéressant pour se repérer.
  Mirialane : - Et au moins, on aura de quoi compléter cette soirée en apprenant à les connaître.
  Reyn (télépathie) : - D’accord, je me lance.
  
  Elle se cale avec son gros oreiller dans son dos et se couche dessus pour avoir un aperçu général de toute la voûte céleste devant les yeux. Elle se sert même de la Force pour avoir une voix un peu plus précise de toutes ces étoiles qui donnent des formes diverses et variées.
  
  Reyn (télépathie) : - On a une superbe vue sur l’hémisphère nord de la lune, au vu de l’emplacement de l’Académie sur le méridien et l’équateur, et on a la chance de pouvoir apercevoir dix des quinze constellations qui forment le zodiaque, sans oublier quelques-unes des constellations de l’été.
  Kiffar : - Tu arrives à les différencier avec toutes ces étoiles pêle-mêle ?
  Reyn (télépathie) : - Une fois qu’on les a vues, on peut les reconnaître. Tenez, suivez mon doigt. (Elle pointe aussitôt le ciel étoilé en désignant un groupe.) En partant du levant jusqu’au ponant nous avons les constellations les plus connues. Le Grand Orbak à l’extrême est, suivie par le Reek dont le dos et la corne sont reconnaissables, puis là on aperçoit à sa gauche les Jumelles australes. La constellation qui ressemble à un acklay, c’est celle du Kanseire. On a ensuite le magnifique Targon, à la crinière flamboyante, suivi toujours à sa gauche par la constellation de la Gardienne. Au-dessus de ces deux constellations, celle du Dragon forme une longue arborescence d’étoiles qui donne forme à ses pattes, sa tête cornue et sa queue. En suivant à nouveau la ligne zodiacale, on aperçoit la forme étrange d’une rosace. C’est la constellation de l’Étoile-Spirale, une de mes préférées. Elle est rejointe à l’ouest par celle du Scarabête, puis celle du Seigneur qu’on surnomme aussi le Maître, la constellation de l’Arche qui ressemble à un vaisseau spatial, celle du Diathim par sa figuration angélique, celle du Purrgil et les deux dernières qui ouvrent sur le ponant sont le Busaigle et l’Auréole. Toutes ces constellations forment un imaginaire de créatures et de personnages issus de mythes et observations des plus anciens mondes connus.
  Miraluka : - C’est vrai que maintenant que tu nous les as montrées, je commence à mieux les distinguer à travers cette myriade d’étoiles. C’est splendide.
  Mirialane : - On dirait un immense spectacle à une échelle quasi-cosmique, un ballet céleste.
  Tholotianne : - On dit que comme les étoiles, les constellations sont des signes de chance et de positivité. Tu as une constellation particulière qui te porte chance Reyn ?
  
  La jeune muette pointe cette fois-ci un peu plus haut le ciel étoilé de son doigt, indiquant la zone astrale au-delà du cercle septentrional. Les autres filles scrutent la direction pointée et, après avoir bien distingué la forme prise par les quelques étoiles, comprennent qu’il s’agit d’une constellation formant un arbre gargantuesque aux branches et racines dérivantes.
  
  Reyn (télépathie) : - C’est l’Arbre-Monde, la constellation boréale la plus belle du firmament. Les gens de ma planète disent qu’elle symbolise l’union et la fraternité universelle depuis les origines, ainsi que la représentation de notre galaxie en un seul et même monde.
  Kiffar : - C’est magnifique. J’aperçois des étoiles bien plus brillantes que celles des autres.
  Mirialane : - Tu arrives à voir quelque chose avec la lueur de la lune ? Moi j’y arrive pas.
  Miraluka : - Tu peux toujours te servir de la Force pour voir plus loin. Si tu y arrives.
  Tholotianne : - Je trouve que la troisième lune de Yavin commence à s’éclaircir de plus en plus. On a l’impression qu’elle ne veut plus qu’on regarde les étoiles.
  Mirialane : - Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On rentre et on retourne se coucher.
  Kiffar : - J’aimerais bien faire un dernier truc avant, quelque chose qui conclut cette soirée en beauté.
  Reyn (télépathie) : - Hurlons à la lune !
  
  Les quatre jeunes aliens regardent de manière ahurie et surprise leur camarade humaine.
  
  Miraluka : - Tu veux hurler à la lune ? Comme le font les loth-loup ?
  Reyn (télépathie) : - Bien sûr !
  Kiffar : - Oui, pourquoi pas. De toute manière, on ne risque de déranger personne depuis cette hauteur. On devrait essayer pour s’amuser.
  Tholotianne : - J’avoue que l’idée est tentante. Et puis, la chevalière Talik ne saura pas que c’est nous.
  Mirialane : - Mais toi Reyn, comment tu vas faire pour hurler puisque tu es muette ?
  Reyn (télépathie) : - Rassurez-vous, je peux crier comme hurler comme vous. Écoutez donc.
  
  Reyn se redresse en se postant bien droite, le regard vers la lune blanchâtre assez grosse dans le ciel, et commence à sortir un joli hurlement de jeune loth-louve.
  
  Reyn : - Awooooooooo !
  Kiffar, la rejoignant peu après : - Waooooo !
  Miraluku et Mirialane : - Awwoooooo !
  Tholotianne, légèrement après elles : - Awoooo !
  Puis ensemble : - Awooooooooo !
  
  

  WRYYYYYYYYYYYYYYYY !!!

  
  Ce cri étrange venu de nulle part semblait retentir dans toute la région, écho provenant de partout et se répercutant dans la jungle endormie et dans l’aire des temples massassi. Un cri qui n’appartenait à aucun animal connu, ni sur cette lune si sur aucune planète. Les quatre jeunes initiées sont stupéfaites par ce hurlement inconnu mais terrifiant.
  
  Kiffar : - C’était quoi ?
  Reyn (télépathie) : - Tout va bien, il n’y a rien d’anormal.
  Tholotianne : - Pourquoi tu dis ça ? Tu sais à qui appartient ce cri ?
  Reyn, un sourire moqueur (télépathie) : - Oui. (Elle désigne aussitôt la troisième lune.) À l’homme sur la lune.
  
  Car en effet, dans le ciel étoilé et au-dessus de l’immense jungle luxuriante autour de l’Académie, la face blonde, lumineuse et visible de la troisième lune affiche de manière étrange et phénoménale un visage humain. Un visage reprenant trait pour trait une personne connue dans les environs.
  Le visage moqueur de la lune est celui du jeune chevalier Jedi originaire de Tython^^.
  
  
  

  vendredi 16 avril 2021 - 22:31 Modification Admin Réaction Permalien

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