Le Temple Jedi 7 (page 5)

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    Ordo

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    Un peu plus tard, sur Taris

    Ordo rejoint le Rebel Spire et prends contact avec ses agents.

    Sur Tython

    Keller suivait maintenant Galen Arek à la trace depuis des semaines. Celui-ci se trouvait toujours sur Tython. Après avoir quitté une antique enclave Jedi, il parcourait maintenant la planète à la recherche d'un savoir quelconque. Une sorte de voyage initiatique selon l'apprenti Jedi obscur, qui garde toujours assez de distance pour ne pas être repéré. C'est dans la cale d'un bateau de pêche voguant au rythme des vagues que le passager clandestin reçoit l'appel de son vieux mentor, en attente de son rapport.

    Keller - Maître... Non seulement je m'ennuie à mourir mais en plus je dois constamment cacher ma présence dans la Force ! C'est pénible ! En plus j'ai perdu mon droïde-sonde. J'en ai vraiment ma claque ! À quoi bon garder un œil sur ces Jedi sans intérêt ?
    Ordo (com) - Je te l'ai déjà dit. Nous devons être au fait des mouvements des autres factions. Tu nous a déjà appris qu'il y avait une enclave sur Tython, c'est une information importante.
    Keller - Bof... Je vois pas en quoi. Ce n'est qu'une bande de pacifistes inoffensifs...
    Ordo (com) - Que tu ne comprennes pas m'est égal. Rapporte-moi juste des faits. À moins que ce ne soit trop compliqué pour toi ?
    Keller - J'ai pas dis ça, il ne se doute même pas que je suis là, mais c'est pas vous qui êtes trempés jusqu'aux hanches actuellement. Je préférerais cent fois botter les fesses des derniers chasseurs ou poursuivre des terroristes avec vous.
    Ordo (com) - Écoute, c'est toi qui voulait être espion, alors continue ta mission.
    Keller - Bon, bon, ok, ok...
    Ordo (com) - Reste sur tes gardes, ne sous-estime pas les Jedi, s'ils te repèrent on aura l'air malins. C'est compris ?
    Keller - Ouais, ouais, je pourrai toujours prétexter que je suis en vacances.
    Ordo (com) - . . .
    Keller - Je plaisante Maître. Je resterai sur le qui-vive, soyez sans crainte.

    Le disciple soupire lorsqu'il éteint son comlink. Il a bien du mal à contenir sa frustration quand à cette mission beaucoup trop pompeuse pour lui, et dont il ne distingue guère les enjeux.

    Sur Yavin IV

    Le buste de Cera apparait en holoprojection devant les jumeaux. Présents sur Yavin IV depuis plusieurs semaines, eux aussi ont pour consigne d'espionner les petites affaires de l'académie Jedi. Planqués dans les hauteurs de la jungle, ils se sont aménagés un bivouaque discret, qu'ils quitteront le lendemain pour changer d'endroit comme ils le font depuis leur arrivée.

    Cera (holo) - Zadyssa est-elle passé Chevalier Jedi ?
    Jayla - Hum, je pense que oui, mais je pourrais pas le dire avec certitude, après on a observé beaucoup de célébrations ces derniers temps.
    Cera (holo) - Des célébrations ? Comment ça ? Ils font la fête ?
    Ryff - Lors de notre dernière sortie, on a appris qu'ils ont fait passé plusieurs chevaliers au rang de Maître, et plusieurs padawans au rang de Chevaliers.
    Cera (holo) - Vraiment...? C'est... assez étonnant...
    Jayla - On peut supposer qu'ils reconstituent un Conseil Jedi.
    Ryff - Ils renforcent leurs rangs, ça paraît logique non ?
    Cera (holo) - Leur empressement n'est pas une bonne chose. De jeunes Maîtres, et des Chevaliers encore plus jeunes... Ils seront vulnérables en cas d'attaque.
    Jayla - Une attaque ? Qui voudrait les attaquer ?
    Ryff - Un rapport avec ce qu'il s'est passé sur Taris ?
    Cera (holo) - Je ne sais pas encore mais j'ai...
    Jayla & Ryff - ...un mauvais pressentiment.
    Jayla - Pour pas changer.
    Cera (holo) - Continuez de les observer discrètement et rapportez-moi d'autres infos si vous en avez.
    Ryff - On en a une justement.
    Jayla - Ha oui et pas des moindres.
    Cera (holo) - C'est à dire ?
    Ryff - Vous allez pas en revenir !
    Cera (holo) - Ok et donc ?
    Jayla - C'est clair que c'est un peu dingue.
    Cera (holo) - Bon vous allez accoucher ?!
    Jayla - Vous devinerez jamais qui s'est présenté à l'Académie pour intégrer les rangs Jedi...

    Sur Taris

    Ordo - Vous commencez à me chauffer tous les deux... dites-le moi une bonne fois pour toute !

    Malgré l'image bleutée quelque peu parasitée, on peut voir les deux jeunes apprentis pouffer de rire. De tous temps cela les amusait beaucoup de faire tourner en bourrique leur oncle dont la patience n'est pas le fort. Mais eux-même sont assez impatients de divulguer la nouvelle :

    Ryff (holo) - Il s'agit de...
    Jayla (holo) - ... Le Prince Terrence de Cathar !
    Ryff (holo) - Hé ! C'est moi qui voulais le dire !
    Jayla (holo) - Pleure pas.

    Il y eut un silence, le temps d'un léger mouvement de recul, juste ce qu'il faut à Ordo pour enregistrer l'information.

    Ordo - Attendez... C'est une blague ?
    Ryff (holo) - Ha non pas cette fois!
    Jayla (holo) - Non, non, il est arrivé tout à l'heure en prétextant un "voyage diplomatique" pour "renforcer la confiance".
    Ordo - La confiance ? La confiance entre les Jedi et les Sith ? Vous vous rendez compte des absurdités que vous dites ?
    Jayla (holo) - Plutôt entre les Jedi et le royaume de Cathar. C'est ce qu'il a dit.
    Ryff (holo) - Oui oui et le pire c'est que Maître Beku'n a accepté !
    Ordo - Mais c'est... impossible !
    Ryff (holo) - Et ben non, puisque c'est arrivé.
    Ordo - Si c'est encore une de vos plaisanteries, je vous promets que ça va mal aller pour vous...
    Jayla (holo) - Mais non c'est la vérité !
    Ordo - Je vais m'en assurer, en attendant restez très prudents. Ordo terminé.

    Très peu convaincu par ses filleuls qu'ils sait espiègles, Cera Ordo n'en demeure pas moins interloqué et inquiet par la nouvelle de l'arrivée du fils Spencer chez les Jedi. Cela ne peut signifier qu'une chose, le Roi de Cathar fomente un coup contre les Jedi, au risque de détruire tout ce pourquoi le Triumvirat s'est battu depuis des mois.
    Cela tombe plutôt bien car une réunion du Triumvirat est imminente. Il pourra tirer ça au clair.
    Le Mandalorien décolle à bord du Spire en direction d'un lieu tenu secret aux confins de l'espace connu.

    Ce message a été modifié par Ordo le jeudi 19 août 2021 - 00:08

    jeudi 19 août 2021 - 00:02 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

    18452 Crédits

                    Le plateau extérieur de l’immense monument émergé, au beau milieu de l’océan, est vide et calme depuis maintenant plus d’une heure et l’antique temple tythan continue de projeter son aura austère et silencieuse sur toute l’aire environnante. Il est bientôt onze heures trente, l’heure où l’astre solaire entre dans sa période méridienne pour atteindre son zénith, et c’est le meilleur moment pour moi pour me rendre à l’intérieur du temple. Je termine de prendre mon petit en-cas après ma méditation opportune d’une heure, demande à l’orbak de rester bien sagement ici puis je me mets en route vers l’entrée de Mahara Kesh. Mes pieds bottés foulent davantage le sol de pierre taillée et lissée de la plateforme, mû par un besoin naturel de marcher en direction de la maigre obscurité qui engouffre le premier hall de la structure centrale et principale du temple. Je franchis le seuil de l’immense entrée, surmontée par l’encadrement de pierre en arcade et colonnade où les deux grands battants de pierre sculptée sont depuis très longtemps ouvertes vers l’intérieur. Sans peur ni remords, je continue d’avancer droit devant et je pénètre… seul… dans la pénombre interne du temple.
    Et comme je m’y attendais, les deux battants de porte de pierre se referment derrière moi, m’isolant de tout et me retenant dans ces lieux jusqu’à ce que je réussisse.

    Je ne vois pas encore très bien dans cette obscurité qui m’empêche d’admirer l’architecture intérieure du temple je’daii, que j’avais prévisualisé avant pour avoir une petite idée de leur allure, mais j’hésite à me servir à nouveau de la Force pour avoir une nyctalopie temporaire. Je me souviens que le bâtiment possède de petites lucarnes murales en hauteur qui permettent de laisser filtrer la lumière externe, afin de laisser profiter de l’éclairage naturel. Mais au bout de quelques minutes à laisser mes yeux s’habituer au retour de la lumière naturelle des lucarnes et des quelques lampes à cristaux qui s’activent, je découvre que l’endroit dans lequel je me trouve n’est pas le hall que j’avais vu en croquis.
    Je me retrouve, à ma grande surprise, dans le grand hall ouest du Temple Jedi de Coruscant. Un grand hall toujours intact et bien conservé mais en proie à une atmosphère lourde et sinistre, comme si quelque chose de terrible et de désolant s’était produit. Et c’est en avançant encore plus dans le hall, baigné dans la lueur orange et flamboyante d’un crépuscule comme s’il y avait un début d’incendie, que je découvre à ma grande peine des traces d’acide et des corps inertes sur le sol. Des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants en tunique et bure qui gisent au sol, sans vie. Certains ont des marques de lame de sabre-laser, d’autres de tir de blaster et d’autres des traces de crachat d’acide.
    Je replonge malgré moi dans la tragédie du Temple il y a vingt ans, voire bien plus.

    Moi, murmurant de nervosité : - Bon sang… Ils n’y vont pas de main morte.

    Je continue d’avancer parmi les silhouettes inertes dans le hall, cherchant des yeux et écoutant autour de moi s’il y en aurait un de… vivant. Je me trouve actuellement dans le Temple dédié à la Guérison, ce qui signifie que je suis confronté à une situation où je dois guérir et soigner une blessure. Sauver une vie en détresse. Mais j’ai beau chercher une personne encore en vie autour de moi, je ne vois que mort.
    Un bruit me parvient pourtant. Une respiration lente et rouillée, comme l’on fait quand on cherche à préserver ses forces pour survivre. Je regarde de partout puis je découvre une silhouette au fond, proche du milieu du hall, qui bouge malgré qu’elle est couchée. Je me précipite vers elle et j’accroupis près d’elle, découvrant avec stupeur qu’il s’agit de… ma propre petite sœur. Je découvre Reyn de la même manière que je l’ai rencontré au Temple il y a vingt ans. Elle respire à peine et elle est apeurée.

    Moi : - Reyn ! Tiens bon p’tite sœur, ton grand frère est là. Je vais te sortir de là, j’te promets.

    Sans perdre mon calme ni ma concentration, je consulte son corps pour voir les blessures qu’elle aurait subie dans cette réalité. Elle semble avoir échoppé d’une marque d’acide au flanc gauche et d’une brûlure à blanc faite à une lame de sabre. Reyn n’a jamais eu ce genre de blessure dans ma réalité mais j’ai conscience que c’est ce qui aurait pu lui arriver si j’étais arrivé trop tard pour la sauver. Sans perdre de temps, je penche ma paume de main droite aplanie vers la zone de blessure, tout en tenant sous mon bras gauche l’incarnation de ma petite sœur pour la redresser, et je me concentre pour visualiser le pouvoir basique de soin et l’appliquer. Je me plonge dans la Force vivante pour obtenir assez d’énergie curative pour réparer les tissus dermiques et neutraliser l’acide présent dans l’organisme. L’action semble faire son effet car je ressens le courant d’ondes miraculeuses partir de ma main pour venir infiltrer l’épiderme meurtri de ma patiente. En quelques secondes, la blessure se referme et il ne reste presque plus aucune trace du moindre acide ou de brûlure de sabre sur son corps. J’ai réussi.

    Moi, satisfait : - Ça y est Reyn. J’ai réussi, tu es sauvée…

    Je recule d’un pas en relâchent brusquement ma patiente. La personne que je tenais contre moi à l’instant n’est plus ma petite sœur mais… ma mère elle-même. Ma propre mère qui semble avoir subi elle aussi les conséquences de l’hécatombe et qui semble… en avoir payé le prix.

    Moi : - Non… Non, non non non. Arrêtez !

    Je reviens aussitôt vers la silhouette et me penche pour la saisir contre moi, indigné et attristé que l’on joue avec mes sentiments pour ceux qui me sont chers. Rien que le fait de voir ici le corps de ma mère sans vie, alors qu’elle était encore jeune, me fait comprendre que je l’aurais aussi perdue au même titre que Reyn si les choses avaient certainement été autrement. Je ne peux pas me résoudre à laisser couler alors que cette possibilité se réalise sous mes yeux, sans que je ne fasse quoi que ce soit.

    Moi, énervé : - Vous cherchez à me déstabiliser, maîtres ? Vous voulez voir comment je supporte toute cette fatalité qui aurait pu se produire ?! Vous croyez que ça m’enchante d’imaginer que j’aurais perdu tous ceux que j’aime si je n’avais rien pu faire ?! Cessez de jouer avec mes sentiments bon sang !!

    Du calme Galen. Ce n’est pas le moment de s’énerver. Tu es là pour reconstruire de la meilleure manière ce que tu as créé. Tu es là pour apprendre à accepter que la Force n’est rien sans ordre ni harmonie ni abnégation.
    C’est ce que je me dis pour éviter de revenir dans ce cercle vicieux qui m’a souvent conduit à devenir émotif. Je retrouve peu à peu mon calme, apaisé malgré que le corps de l’incarnation de ma mère gît toujours dans mes bras.

    ??? : - Tu aurais préféré que rien de tout ça ne serait arrivé, n’est-ce pas ?

    Je relève la tête vers le côté pour fixer la silhouette mouvante et parlante qui se tient à ma gauche. Il s’agit à nouveau d’une incarnation de Reyn, enfant et vêtue comme il y a vingt ans, mais à la différence qu’une voix étrangère emprunte ses lèvres pour s’adresser à moi. Cette Reyn-là s’avère être un esprit.

    Esprit : - Tu aurais souhaité que cette guerre, cette tragédie au temple, ce déchirement dans la Force… que tout ceci ne soit jamais survenu au cours de ton existence. Du moins une part de toi.
    Moi : - J’ai longtemps souhaité, oui, que ce ne soit qu’un mauvais rêve. Que nous aurions pu empêcher que toute cette hécatombe ne nous détruise tous. Puis avec le temps, j’ai fini par accepter le fait que c’était ainsi et que je ne pouvais pas revenir en arrière. Le mal était fait et je devais y remédier dans le présent qui m’était offert.
    Esprit : - Et si je te disais que tout ce que tu as vécu durant ces vingt ans n’était qu’un mauvais rêve ?
    Moi : - Je ne crois pas que ça le soit. Ce que j’ai vécu était bien réel.
    Esprit : - Et qu’est-ce qui est réel selon toi ?

    Je n’ai aucun moyen de rétorquer car je me retrouve subitement plongé dans un autre environnement. Je ne suis plus dans l’intérieur désolé du Temple Jedi mais à l’extérieur de l’enceinte de l’Académie Jedi de Yavin IV. Me voilà malgré moi intégré à une scène des plus étranges, où je découvre le temple massassi principal intact et fraîchement entretenu, l’aire principale de la zone bondée de monde où je reconnais avec stupéfaction des visages familiers et que je ne pensais pas revoir.
    Entourés par une foule de jeunes aspirants et de padawans, j’aperçois Aynor, Jorus, Doc Beldom, Sol’As, Kalaen, même Tyria Sarkin en bure de chevalière ou encore Cera Ordo. Dans un autre petit groupe, je remarque Kinsa avec sa padawan Zadyssa qui ont l’air joyeuses. Et surtout… à ma grande surprise… je découvre Kaarde qui discute amicalement et tranquillement avec l’épicantrix Sät’sa Cki et… j’ai aussitôt un choc, la troisième personne s’avère être Padmée. La même Padmée Naberry Brûle qui a été Grand Maître avant son frère.
    Tout ce qui se passe devant moi est une scène quasi-ordinaire où la guerre et le déchirement de la Force ne semblent avoir jamais existé. Comme si la paix et le bonheur avaient continué sans cesse…

    ??? : - Maître Galen ! Maître Galen ! Apprenez-nous s’il vous plaît.

    Je sursaute un peu, même les novices tournent nonchalants autour de moi et m’apostrophent en m’appelant « maître », ce qui me fait par ailleurs comprendre que je suis revêtu de la bure traditionnelle des maîtres sans que je n’y comprenne le pourquoi du comment. Me voilà donc entraîné dans une réalité parallèle où je suis devenu maître et que tout le monde est encore vivant.
    Cette scène… cette réalité… elle me semble si agréable. Elle me donne envie d’abandonner la dure réalité que j’ai connue. De préférer ce temps où tout est bien qui finit bien.

    Non. Non, ce n’est pas ce que je veux. Ce n’est pas la réalité que je connais. Je n’ai pas à souhaiter une époque où rien de tout ça ne s’est produit. Au fond de moi, je me rends compte que je me raccroche à une illusion. J’ai vu la guerre certes, la mort, l’horreur et le désespoir, mais j’ai vu aussi la ténacité, le courage, la volonté et l’espoir. Je ne veux pas d’une paix illusoire ni d’une guerre éternelle. Je souhaite une époque où l’on peut se battre pour ses convictions et affronter la fatalité sans renoncer à ce que nous choisissons d’être.
    Et alors même que je suis entouré de ces novices, je ferme les yeux et je place ma main droite sur mon cœur, appliquant à moi-même ce soin que j’ai appliqué à la fausse Reyn. Le courant d’énergie se diffuse comme un baume à l’âme, faisant s’effacer lentement mais sûrement la blessure psychique qui ne cessait de suppurer. Ainsi que le décor utopique de paix et de félicité autour de moi. L’illusion s’estompe enfin et me revoilà au sein des entrailles de Mahara Kesh. Je retrouve mon habit de voyageur je’daii et même le grand hall du temple où l’architecture tythane est omniprésente et encore intacte.

    Je garde le silence, contemplant les lieux pour m’assurer que je suis bel et bien revenu dans la réalité, et je fixe un moment un point lointain dans la semi-pénombre. La silhouette blanche et spirituelle d’un être en bure et manteau de maître je’daii m’observe longtemps puis elle dodeline de la tête pour acquiescer avant de disparaître à son tour. Une fois l’apparition partie, je quitte à mon tour l’enceinte du bâtiment principal en franchissant les eux grands battants de pierre qui sont à nouveau ouverts. Une fois à l’extérieur, je récupère l’orbak et mes affaires et je me dirige tranquillement vers le bas du monument pour rejoindre le quai d’arrimage d'où je venais.

    Je m’arrête pourtant une seule fois en chemin. Je ressens à ma surprise une étrange présence dans les environs, une aura obscure mais indescriptible et indiscernable. Il y a quelque chose de sombre qui guette ou qui m’observe. Ou quelqu’un. Je ne prête pas plus attention, pensant que je finirais pas le découvrir une fois que j’aurais fini d’augmenter mon potentiel grâce à ce pèlerinage.
    Je poursuis donc ma descente du chemin d’accès du monument, me préparant psychologiquement à prendre une nouvelle route pour atteindre le prochain temple je’daii de mon voyage.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le jeudi 19 août 2021 - 16:35

    jeudi 19 août 2021 - 16:33 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Sitôt de retour sur Yavin, après l’adoubement bien mérité de ma padawan, je décidai de prendre quelques heures pour moi. Après tout, à la fin de la guerre qui avait duré vingt ans au total s’étaient succédés d’autres soucis, d’autres préoccupations qui avaient bien vite remplacé le conflit entre la République de Sovereign et la Coalition dans mon esprit. Je savais que ma double-affiliation entre les Jedi et les Néo-Mandaloriens se révélerait problématique tôt ou tard, mais j’espérais bien que ce serait la seconde option. Mais cette espérance de me reposer autre part qu’en hyperespace fut très vite abandonnée lorsqu’un padawan accourut dans la salle où je rangeais le matériel d’entraînement pour m’informer qu’une délégation de la planète Cathar venait d’atterrir à l’extérieur de l’Académie. La planète Cathar… Ceci n’était pas anodin, considérant que le roi de Cathar, Tuefa 1er - était-il le premier ? probablement - n’était autre que Dark Spencer en personne. Les relations diplomatiques étaient serrées entre Sith et Jedi pour d’évidentes raisons, et la nature impulsivement meurtrière de Spencer empirait encore plus les choses.

    - Qu’est-ce qu’il nous veulent encore…

    Retroussant les pas, je récupérai au passage ma bure pour un air plus officiel. Dernièrement, j’avais dû accompagner de plus en plus les maîtres pour ce genre de choses, surtout pour m’habituer à l’idée de la diplomatie au lieu de foncer dans le tas pour assommer des ennemis. Retrouvant Aynor et Jorus à l’entrée de l’Académie, je repérai immédiatement la délégation Cathar et parmi eux… Un jeune bien reconnaissable. Terrence. Par la Force, qu’est-ce que la progéniture de Spencer faisait ici ?

    - ...voyage diplomatique...renforcer la confiance...

    Je n’écoutais qu’à moitié le discours de l’émissaire, me contentant de sonder dans la Force ces nouveaux arrivants. Visiblement, ils étaient là pour...déposer Terrence à l’Académie Jedi ? Si ce n’était pas un piège, grossier qui plus est, alors j’étais une Gamorréenne. Croyaient-ils vraiment pouvoir nous infiltrer aussi facilement ? Procéder à une attaque de l’intérieur ? Rompre la paix alors qu’un traité était en train d’être débattu sur Coruscant ? Je ne comprenais pas ce qui se passait dans le crâne de Spencer, mais… Peut-être qu’il n’y avait rien à comprendre. Le cerveau d’un Sith sanguinaire ne suivait pas forcément un raisonnement logique. Dans tous les cas, c’était du suicide d’accep-

    - Nous acceptons la prise sous tutelle temporaire du prince Terrence de Cathar, déclara Jorus.

    J’écarquillai les yeux, tournant ma tête vers le nouveau Grand Maître de l’Ordre. Avait-il perdu l’esprit ? Autoriser un apprenti Sith dans l’enceinte de l’Académie, c’était… Objectivement une très, très mauvaise idée. D’un autre côté, je me doutais bien que le vénéré maître avait un plan derrière la tête. Jorus Be’kun était loin d’être dupe des stratagèmes des Sith, alors que comptait-il faire ? Prévoyait-il de retourner la situation à son avantage d’une certaine manière qui m’était encore inconnue ?

    Lorsque le jeune Cathar passa à côté de moi, je sentis une bouffée d’animosité émaner de lui. C’était sûr et certain que ses intentions n’étaient pas pures... mais il pourrait au moins faire semblant ! Alors qu’Aynor s’éloignait avec lui et que Jorus échangeait encore quelques politesses avec les délégués Cathars, je croisai les bras, surveillant l’entrée comme un fidèle cerbère prenant garde à ce que personne ne s’infiltre dans l’enceinte sans qu’on le voie. Mais rien de suspect, à part la situation absurde qu’était le fils unique d’un Sith qui s’engageait à l’Académie Jedi. Enfin, ils repartirent avec les courbettes usuelles, tandis que je me tournais vers Jorus avec le plus de déférence dont j’étais capable.

    - Alors, maître, quelle est la raison pour laquelle vous avez accepté ?
    - Hé bien… Ils croient sans doute s’en servir comme espion, mais l’Académie est notre domaine. Il y aura toujours quelqu’un pour le surveiller, et nous pouvons nous en servir pour renverser la situation. En apprendre plus sur les intentions des Sith, notamment. Peut-être même amener cet enfant du côté lumineux de la Force…
    - Vous êtes optimiste, maître,
    fis-je remarquer.

    Je laissai échapper un soupir. Je savais que je devais avoir confiance en les maîtres et le Conseil...mais je ne sentais pas du tout cette histoire. Ah… Pourquoi est-ce que je n’avais jamais de vacances ?

    jeudi 19 août 2021 - 23:18 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2653 Crédits

    Myrkr – Fondations du nouveau quartier général de la Guilde

       Ihroki bricolait un cargo de contrebande. L’édification du nouveau QG n’en était qu’à ses balbutiements, mais une aire de maintenance avait déjà été mise en place. Avec Maria et parfois Mara Sarkin, l’Ewok s’occupait de la mécanique. Si la fille de Lucio était la plupart du temps plongée dans les plans des nouvelles infrastructures, Ihroki préférait garder ses mains -ou ses gants énergétiques- dans le cambouis des vaisseaux des Guildeurs.

       Pilote d’exception et génie mécanique grâce à une sensitivité passive à la Force, la « Boule de poils » parlait un charabia incompréhensible de tous, y compris des autres Ewoks. Seule Ange Solo, grâce à un don des langues magnifié par la télépathie parvenait à la comprendre.

       Son comlink bipa, lui indiquant qu’un message l’attendait sur son vaisseau, le Silent Dreamer, un ARC 170 de nouvelle génération que lui avait « légué » Cole. Il s’agissait justement d’un courrier de son bienfaiteur, crypté grâce à une clé connue d’eux seuls.
    Ihroki n’était pas surprise. Elle était une des seules personnes à savoir l’ancien Gotal en vie. L’avantage d’être inintelligible et de ne jamais parler sans qu’on lui posât des questions faisait d’elle une dépositaire idéale de secrets de toute sorte.

       Elle termina sa réparation, rangea son barda, et se rendit sans se presser dans sa « maison » pour prendre connaissance du message.
       Elle allait devoir mettre en relation l’ancien Gotal et Ange Solo...



    samedi 21 août 2021 - 17:51 Modification Admin Réaction Permalien

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    waren

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    Lieu : Lwkek

    Dans la salle du temple sacré, le grand prêtre est tétanisé, les guerriers Cathars le surveille. A côté, dans la bibliothèque, les trois représentants du Triumvirat se jaugent. Un parfum de groseille et de lilas masque le sang encore frais du frêle scribe saurien. Le roy Tuefa 1er émet un grognement. Il s'empiffre avec le foie du reptile et recrache un morceau qui glisse sur la table jusqu'au Mandalorien. Spencer se permet même un son guttural ressemblant au bruit que les Banthas font en période de reproduction. Cela n'amuse pas tellement le Mandalorien, ni ne l'incommode, après tout ils se connaissent depuis très longtemps. Waren se penche légèrement sur un mur et allume une cigarette, tout en regardant Ordo toujours aussi austère, il a juste le temps de citer le nom d'une planète que le Cathar sursaute. Felucia. Il vient de se rappeler que Waren lui avait griller les poils là-bas. Les deux hommes aborde le cas de Terrence en passe de devenir un padawan et le fait que le Seigneur noir aurait dû les consulter auparavant. Les moustaches du félin frémissent de colère.

    Waren - Bon, voyons, comment rattraper cela ? Je pourrais nommer ma fille comme ambassadrice auprès de la République. En tant que princesse impériale, elle représente aussi la nation Chiss. Une pierre, deux astéroïdes, je verrais cela avec mon conseil directoire. Mais un jeune Sith dans une académie Jedi, c'est gros comme un rancor funambule.

    Spencer - Groaaaar ! Je vois pas en quoi ça vous regarde ! Je fais ce que je veux ! Si j'ai envie d'envoyer mon fils recevoir une formation Jedi c'est pas vous qui allez m'en empêcher !

    Ordo - Alors c'était vrai... 

    Waren - Apparemment...

    Spencer - Et alors ? C'est quoi le problème ? Je les tue ça va pas, je fais de la diplomatie, ça va pas non plus !

    Waren - Le problème, c'est que vous n'êtes pas crédible dans ce rôle, seigneur Spencer.

    Ordo - Si tu fais n'importe quoi, la paix avec les Jedi sera compromise.

    Spencer - Gnnn, dis plutôt que tu veux protéger ta padawan chérie et tes potes du conseil !

    Ordo - Ce ne sont pas mes amis. Par contre, si tu touches à une lekku de Kinsa...

    Spencer - C'est bien c'que j'pensais !

    Ordo - Pffuh ! Ce n'est pas grave... Je ne vois pas pourquoi je m'inquiète d'un gamin à peine capable de tenir un sabre laser.

    Spencer - Grrr ! Dark Hill est un Sith redoutable malgré son jeune âge, méfiez-vous !

    Ordo - Tsss !

    Waren - J'imagine que l'affaire est classée, on peut passer à la suite ?


    L'entente est un tantinet difficile, surtout entre Ordo et Spencer. Mais l'ancien Jedi sait se montrer professionnel. Il passe à la suite sans transition.

    Ordo - La situation sur Taris est réglée, même si on a pas vraiment trouvé les auteurs des attentats. Comme prévu, Mandal'ore et la flotte Suprême s'apprête à partir dans le système d'Ondéron pour soutenir les loyalistes, récupérer la planète et la lune de Dxun. Nous laisserons la reine Wahalla en place, mais ce système sera à nous. La République ne pourra rien faire pour nous arrêter.

    Spencer - Je viendrai. Je garde un excellent souvenir de la cité d'Iziz et de la reine Wahalla.

    Ordo - On verra...

    Waren - Ondéron, très bien, moi je vais m'occuper de cette planète-ci, elle est située dans l'espace sauvage, voilà qui rafraîchira les esprits des colonies indépendantes. Mon cahier des charges est assez compliqué ! Scarif et son manque de sécurité, la venue hypothétique d'un représentant Jedi sur Bastion, une tentative de meurtre avorté. C'est chaud pour le SRI et le BSI.

    Spencer - Tu veux que je vienne motiver un peu les troupes ?

    Waren - Sans façon. 

    Spencer - Dommage... De notre côté, dés que le Fauve Vengeur sera opérationnel, nous participerons à la fête nous aussi, gnrr.


    Un hurlement résonne dans la salle derrière, suivit d'un tir de blaster et un silence. Deux secondes plus tard un Stormtrooper apparaît par l'enclave. Il explique que le grand prêtre a pété un plomb et a voulu rejoindre la sortie. Un sac mortuaire est en route. Il se racle la gorge et disparaît. Spencer grogne, le dessert est partie, le cœur du scribe reptilien ne l'intéresse plus.


    dimanche 22 août 2021 - 07:40 Modification Admin Réaction Permalien

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    AngeSolo

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    Voix lointaine : Mon Ange ?
    Ange, tournant son regard vers l’encadrement de la porte : Qu’est-ce qu’il y a ?
    Voix lointaine : Tu as un appel sur ton comlink.
    Ange¸ soupirant : Qui est-ce ? Je suis occupée avec ta fille.
    Voix lointaine : C’est étrange : le numéro du correspondant n’est pas enregistré.
    Ange, fronçant les sourcils d’agacement : Comment ça, « le numéro du correspondant n’est pas enregistré » ? Tu peux venir me remplacer, s’il te plaît ? Et prends-le, au passage.

    La Corellienne crispa machinalement les mâchoires : elle n’aimait pas les imprévus, encore moins dans la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient. Soupirant intérieurement, elle ravala son inquiétude et afficha à sa minuscule interlocutrice une mine aussi détendue que son état de fatigue le permettait. La petite, elle, gazouillait, fermement maintenue par cette main gauche placée sous son dos et la droite qui lui humidifiait les cheveux.

    Quand les pas furent au plus proche, elle se décala instinctivement sur la droite tandis que les puissantes mains de son amant suppléaient les siennes. Elle s’appuya sur le rebord de la baignoire et se redressa tout en cherchant du regard son appareil qu’il désigna d’un menu mouvement de tête.

    Effectivement, la fréquence qui s’affichait lui était inconnue.

    La voix, désormais de dos : Tu attends un appel ?
    Ange, qui fixait hypnotisée la série de chiffres en silence : Non. Je n’aime pas beaucoup ça. Je vais dans la chambre : on ne sait jamais.

    Elle frotta, par habitude, ses doigts humides sur les plis de son pantalon et se dirigea vers la pièce la plus proche. Elle s’appliqua à refermer consciencieusement la porte, attendit quelques instants – histoire de s’assurer que l’on n’entendait aucune des deux voix restées à côté – et prit le risque de décrocher.

    Ange, le timbre mi-séducteur mi-menaçant : A qui ai-je l’honneur ?

    Une série de sons tonitruants et incompréhensibles de prime abord lui assaillit les oreilles tandis que son esprit se remémorait doublement l’origine de cette voix et la manière de traduire ce charabia par l’entremise de la Force. Après une ou deux secondes elle y était : Ihroki, l’Ewok, la coéquipière de Cole. Son cœur se serra à cette mention et le flot d’images douloureuses qu’elle véhiculait.

    Ange, plus détendue : Ihroki. Que me vaut cet honneur ?
    Ihroki, n’y allant pas par quatre chemins : [Cole veut te parler].

    Pour toute réponse, la Corellienne lâcha un profond soupir agacé.

    Ange : Et il ne peut pas avoir la décence de me contacter directement ?
    Ihroki : [Il ne peut pas : il est occupé.]
    Ange, s’énervant : Oh, bah, s’il est occupé… Il s’avère que moi aussi, figure-toi, mais je suis sûre que je peux compter sur toi pour lui transmettre le message suivant : « Le Leader de la Guildeur n’est pas disposé à s’entretenir avec vous pour le moment, merci de vous adresser à lui ultérieurement. »

    Il eut un silence.

    Ihroki : [Alors, tu es d’accord ?]
    Ange, exaspérée : On va dire que oui !
    Ihroki : [Tu as une préférence pour le lieu de la rencontre ?]
    Ange : Parce qu’il ne peut pas me contacter par comlink comme tout le monde ?
    Ihroki : [Je ne fais que transmettre ce qu’il m’a dit de te dire.]
    Ange : Je suis en VACANCES. V.A. C. A. N. C. E. S. VACANCES

    L’Ewok lâcha une série de sons intraduisibles avant de renchérir.

    Ihroki : [C’est important. Très important.]
    Ange, à bout de patience : Dis-lui de venir aux coordonnées que je te transmettrai. Seul.

    dimanche 22 août 2021 - 18:18 Modification Admin Réaction Permalien

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    Cole_PrCol

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    Post réalisé en collaboration avec Ange Solo

    Espace lieu inconnu.

       Les deux vaisseaux se tenaient à quelques centaines de mètres l’un de l’autre.

       Cole, à bord du Moi, Génie Je suis seul, comme tu me l’as demandé….
       Ange Solo,
    dans l’autre appareil J’espère. Les conditions de cette entrevue – et même cette entrevue, d’ailleurs – ne me plaisent pas du tout. Tu peux m’expliquer ce que c’est que tout ce cirque ? T’as besoin d’une standardiste, maintenant, pour passer tes appels ?
       Cole - Je pensais plus poli de te demander d'abord si tu voulais bien me voir. Sans compter que tu as changé toutes tes fréquences depuis la fin de la guerre. Et puis, en effet, je passe mon temps à traverser la galaxie d'un bord à l'autre en ce moment. Il fallait que je passe par Ihroki.
       Ange - J’aurais préféré finir cette journée comme elle avait commencé : allongée sur mon canapé à picorer quelques jogans rodiens.
       Cole – Je sais, ça me tenterait bien aussi.
       Ange – Fais-moi plaisir, chacun dans sa tête. Tu comptes revenir à la Guilde ?
       Cole – Quand j’aurai terminé ce que je dois faire. C’est d’ailleurs pour ça que je suis ici. J’ai besoin d’infos Ange. Il faudrait que j’ai accès aux Archives de la Guilde.
       Ange – Nope.
       Cole – Hein ?
       Ange – Non, mais, tu t’attendais à quoi ? Tu ne fais plus partie de la Guilde et tu débarques la bouche en coeur, en espérant que je vais te donner la clé de tous les secrets de l’organisation ?
       Cole – C’est important, Ange…
       Ange – Je ne veux pas le savoir. Si tu m’expliques ce que tu cherches, peut-être consentirais-je à jeter un œil. Mais sans connaître tes intentions et être certaine que tu ne vas pas confier à quelqu’un la manière de créer de nouvelles abominations comme les Shaax, pas question.
       Cole – Je ne peux pas Ange. Je dois garder le secret. Pour le bien de tous…
       Ange – Si tu espérais me faire changer d’avis, voilà un scoop : c’est raté. Tu as vingt secondes pour m’en dire plus, après quoi la puissance des jogans aura le dessus...

       Le chasseur de primes réfléchit un moment avant de répondre juste avant la fin du temps imparti.
       Cole – La grossesse n’arrange décidément pas ton caractère…
       Ange, menaçante Je peux aussi effacer toutes tes accréditations… Tu sais, les hormones, ça fait faire des trucs de dingue.
       Cole- ...Ecoute, voilà tout ce que je peux te dire et c’est déjà trop. Je recherche des informations sur un certain objet apparu à l’époque du premier Empire et sur son dernier détenteur connu. Il serait réapparu récemment, mais si cela vient à se savoir, tout le monde voudra se l’approprier : Empire, République, Mandaloriens, Hutts...Même la Guilde si tu n’étais pas à sa tête. C’est la raison pour laquelle cela doit rester secret...
       Ange – Et que feras-tu de cet objet, si tu le retrouves ?
       Cole – Je le confierai à mon commanditaire qui le fera disparaître.
       Ange – Je ne peux pas dire que ça me rassure.
       Cole – Il est au-dessus de tout soupçon, si c’est ce qui t’inquiète. Il a déjà aidé la galaxie de manière considérable.
       Ange – Personne n’est à l’abri de la corruption…
       Cole – Je n’ai aucun doute à son sujet. Ecoute, Solo, ça fait presque quarante ans qu’on se connaît. Je me suis parfois fourvoyé sur les moyens à employer, mais je crois que tu n’as jamais eu à te plaindre de la finalité de mes intentions. Et tu sais que je suis plutôt bon juge des caractères…
       Ange – Je n’aime pas les coups en douce sous le manteau et encore moins devoir mentir à tout le monde pour t’obtenir des accès retreints provisoires en secret.

       Ils réfléchirent tous les deux. Finalement :

       Cole - Et si j’ajoute une compensation ?
       Ange – A quoi tu penses ? Tu es toujours fauché…
       Cole – J’ai pu avoir accès au réseau impérial récemment. Et j’ai dérobé un fichier ultra-sécurisé… Je ne sais ce qu’il y a dedans, même SEW n’est pas parvenu à le décoder, mais ce doit être important pour l’Empereur….
       Ange – SEW ? C’est qui ça, SEW ?
       Cole – Aucu… Tu ne veux pas savoir.

       La Corellienne resta silencieuse un long moment. Cole savait que le Leader n’avait jamais vraiment pu châtier l’ancien Guildeur pour sa tentative de putsch ratée. La perspective de pouvoir lui porter un rude coup devait être attrayante...

    dimanche 22 août 2021 - 20:39 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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                           Je reviens enfin sur la terre ferme après une nouvelle traversée de trois heures sur l’océan, grâce à la générosité des enfants de la famille navigatrice selkath, et je profite du fait que leurs parents nous attendaient de pied ferme pour les remercier financièrement de leur contribution. Le père a tenu à ce que je converse ma monnaie, prétextant qu’il est naturel d’assister bénévolement un jeune pèlerin comme moi. Je reste encore un petit moment pour remercier les trois enfants puis je remonte sur mon orbak attelé pour reprendre la route vers le prochain temple je’daii de mon voyage. Je me retrouve sur le littoral nord-ouest de l’île-continent de Masara, à chevaucher à travers la cambrousse pour atteindre un autre point de traverse… en espérant trouver encore une fois quelqu’un ou quelque chose qui m’aidera à traverser la mer profonde pour rejoindre le continent de Thyr.

    Pendant que je laisse l’orbak galoper sans ralentir ni peiner à conserver l’allure, je cogite sur ce qui m’attend là-bas sur le second continent : une fois que j’aurais accosté sur la côte sud, je pourrais m’engouffrer dans les Forêts Austères où les arbres qui poussent ont la particularité d'absorber l'humidité de l'atmosphère qu'ils stockent sous une forme liquide dans de grandes besaces qui pendent depuis leurs branches. Je pourrais ensuite rejoindre le Désert Muet, une vaste étendue sableuse s'étendant sur le continent de Thyr et appelé ainsi en raison de la capacité du sable et de la silice qui le compose à absorber les sons. C’est au cœur de ce désert que se trouve ma prochaine destination qu’est le temple dédié aux aptitudes de la Force, Qigong Kesh. Il me faudra me tenir prêt lorsque j’entrerais dans l’enceinte de ce temple et que je devrais me mesurer à l’épreuve que m’imposera le spirituel maître des lieux. Mais je suis confiant, je sais à présent que je suis en bonne voie.

    Et alors que je me concentre à nouveau sur la route qui coupe à travers les landes et les bosquets qui bordent la Forêt de Lisière de l’île-continent, je ressens soudain comme une perturbation dans l’atmosphère de la planète. Je sonde davantage dans la Force de l’environnement planétaire, dont j’ai pu acquérir une meilleure connexion à la vie, et je me rends compte qu’une présence étrangère mais tout aussi familière vient de pénétrer dans la stratosphère de Tython pour rapidement descendre au-dessus des plates-bandes de nuages. Un regard en arrière, vers la position atmosphérique où se situe la présence, me fait rendre compte que c’est bien ce que je redoutais.
    Un vaisseau moyen de type chasseur lourd, dont je reconnais sans peine la signature.

    ***        
                        La traversée en hyperespace pour rejoindre le système Tython n’a pris plus de temps que lorsque les forces armées de la République totalitariste avaient la main mise et le contrôle de toutes les voies navigables dans les régions centrales. Aujourd’hui, c’est le Sirknight Auror, un transport d'escorte VCX-820 amélioré et retransformé en chasseur-navette lourd aux bons soins d’un mécanicien Jedi, qui quitte le long couloir de lumière hyper-accélérée pour revenir à une vitesse d’astrogation normale et entrer dans l’atmosphère de la planète tempérée et mystérieuse. Le chasseur d'escorte VCX-820 est par ailleurs piloté non pas par un pilote ordinaire ni organique : le droïde astromécano R1-P7 est actuellement au poste de commandes et manœuvre l’appareil avec une dextérité formidable, conduisant les deux autres passagers qui m’ont pas encore appris les rudiments complets du pilotage et de l’astrogation.

    Cela n’empêche pas les deux padawans que sont Ilan Yunixy et Reyn Arek de se relever de leur siège passager pour venir dans le cockpit et découvrir (voire redécouvrir pour certains) la légendaire planète à l’environnement naturellement régi par les lois de la Force. Si Reyn est ravie et calme de revoir à nouveau son monde natal, Ilan exprime davantage de la surprise et de la fascination.

    Ilan : - Alors c’est ça. Tython.
    Reyn (télépathie) : - C’est ça oui. C’est la planète plurimillénaire qui a vu naître la genèse de notre ordre et qui a servi autrefois de bastion pour les premières guerres galactiques avant la bataille de Yavin.
    Ilan : - C’est… perturbant. J’ai l’impression de ressentir… une omniprésence de la Force sur ce monde.
    Reyn, amusée (télépathie) : - C’est parce que c’est l’une des rares planètes à baigner naturellement dans l’énergie de la Force, d’où auparavant son statut d’épicentre. (Elle se tourne vers l’astromécano.) R1, est-ce que tu arrives à localiser la position de mon frère ?
    R1-P7 (traduit du langage astromécano) : - Il y a beaucoup trop d’interférences où nous sommes pour pouvoir décoder sa signature. Je vais devoir descendre un peu plus dans l’atmosphère de la planète pour avoir une meilleure capacité. Accrochez-vous.

    L’astromécano pivote sa clé de bras articulé dans le vecteur de terminal et voilà le chasseur qui prend une descente plus directe vers l’atmosphère intérieure et viable de la planète, se rapprochant des terres et des régions continentales pour les survoler à plus de cent cinquante kilomètres de hauteur. Le chasseur-transporteur VCX-820 reste en vol stationnaire pendant un long moment, avançant au gré du radar qui est calibré sur la signature de la balise personnelle du chevalier recherché. C’est en pensant par pur hasard au-dessus de la région septentrionale de l’île de Masara que… un point se forme sur l’écran-radar.

    Ilan : - Il est là, quelque part sur cette île !
    Reyn, en consultant le radar (télépathie) : - Je dirais même qu’il est proche de notre position… et qu’il a dû sentir notre approche, parce qu’il ne bouge plus depuis un moment.
    Ilan : - Comment tu penses qu’il va réagir en nous voyant ?
    Reyn (télépathie) : - Le connaissant… avec une mine blasée et théâtralement neutre.

    ***
                       J’arrête l’orbak là où il est et je fais pivoter vers la direction opposée, histoire de pouvoir faire face au chasseur d'escorte VCX-820 qui arrive dans ma direction et commence à ralentir. Il fait seulement un tour supplémentaire en descente pour avoir la possibilité de se poser tranquillement en plein milieu de la route naturelle dans la lande. Dire qu’ils se sont permis de venir ici en empruntant le vaisseau que j’avais retrouvé, six mois plus tôt, dans un hangar secret aux confins du Grand Temple Jedi de Tython. Ce même chasseur que j’ai décidé de prendre comme vaisseau personnel après avoir dû confier la corvette Raider à ce satané félinoïde sanguinaire. Et maintenant, il est là et je me doute de savoir qui est assez débile ou intrépide pour le manœuvrer pour partir à ma recherche.
    C’est justement depuis la passerelle de débarquement que les deux jeunes padawans descendent et passent sous l’aile tribord pour venir à ma rencontre. J’ai moi-même mis pied à terre depuis un moment et j’ai usé d’un peu de mon pouvoir d’ « amitié animale » pour apaiser l’orbak et le stabiliser. Je ne fais que quelques pas en avant vers eux avant de m’arrêter… et de dégainer avec mon air neutre et stoïque mon épée de voyageur je’daii. La lame longue et rectiligne de métal s’auréole de bleu au contact de ma main directrice et vrombit presque comme une lame de sabre-laser.

    Moi : - Ilan et Reyn. De tous ceux qui ont pris conscience de ma disparition pour aller immédiatement me chercher, il a fallu que ce soit vous deux. (J’affiche un sourire moqueur.) Je m’y attendais en plus.
    Ilan : - Si c’est de cette manière que tu accueilles ceux qui sont partis à ta recherche, c’est bien la peine que je revienne de mission pour repartir au cœur de la galaxie. Surtout pour aller récupérer mon maître actuel qui s’est fait la malle sans prévenir. Encore, dirait Kinsa.
    Reyn (télépathie) : - Galen, ça fait un mois que tu as disparu et qu’on est sans nouvelles de toi. Ilan revient de sa mission en solo, le Conseil te réclame pour diverses affaires et on a besoin de toi pour d’importantes missions de sûreté dans la galaxie.

    Je ne réponds pas de suite, laissant mon épée je’daii sortie pendant un moment et prête à frapper, puis je la rengaine silencieusement dans son fourreau en soupirant les lèvres closes avant de déclarer…

    Moi : - Je suis indisponible.
    Ilan : - Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui est plus pressant que t’occuper des affaires de l’Ordre ou de moi ?
    Moi, levant mes deux premiers doigts de main gauche : - Deux mots. Réapprentissage personnel.
    Reyn (télépathie) : - Tu insinues que tu repars vraiment de zéro ?!
    Moi : - Je sais que c’est dur à entendre, mais j’ai besoin de tout reprendre depuis le début. Comment voulez-vous que je puisse agir et intervenir comme un vrai chevalier Jedi si je n’ai pas eu l’expérience et les fondements adéquats pour prétendre à cette fonction. Ce pèlerinage sur la voie des anciens Je’daii est l’occasion pour moi de parachever ce qui m’a manqué, ce qui m’a été refusé à cause de la guerre.
    Ilan : - Tu m’as laissé en plan pour une histoire de « pèlerinage » sur ton monde ?
    Moi : - Je ne t’ai pas vraiment laissé en plan Ilan. J’ai seulement profité du fait que tu étais parti accomplir tes propres devoirs de futur Jedi pour avoir le champ libre à mon projet. J’ignorais que tu rentrerais de sitôt, et je pensais que les maîtres t’auraient confié d’autres tâches qui t’aideraient à développer ton expérience solo du terrain depuis cette affaire sur Bothawa.
    Ilan, fâché : - Mouais ben maintenant, j’ai besoin que tu reviennes. Je n’ai pas passé un mois entier à protéger et secourir le vieux conseiller Be’lowan pour que tu te promènes à guise sur ta planète, alors que tu as « encore et toujours » un apprenti sous ta tutelle.
    Reyn (télépathie) : - Et surtout Galen, le Conseil aurait vivement besoin de toi pour régler des dilemmes inquiétants survenus récemment. Ta présence en tant que Gardien est indispensable.

    Je ne peux m’empêcher de soupirer de frustration en voyant qu’ils s’obstinent à vouloir me faire revenir sur la lune yavinienne alors que je suis déjà occupé à faire mon pèlerinage.

    Moi : - Écoutez bien vous deux ! Je suis actuellement en plein voyage à travers les différents temples je’daii et il m’en reste cinq à aller trouver et à passer les épreuves pour que je puisse redevenir un Jedi. Je n’ai pas passé un mois entier dans l’ancienne enclave sur cette île pour abandonner aussi facilement les nouvelles bases et connaissances que j’ai acquises. Je suis un voyageur et non plus un chevalier Jedi ! Je me suis engagé à aller trouver chacun des temples présents sur la planète et il est hors de question que je mette en pause mon voyage juste parce que je dois… Je dois… Dois…

    Je suis subitement pris d’une migraine atroce, qui m’empêche de réfléchir et de parler. J’ai tellement mal à la tête que j’en ai presque le tournis et que je suis au point de m’effondrer. Reyn et Ilan le remarquent et viennent aussitôt à ma rescousse, me prenant chacun à un bras pour me retenir.

    Reyn (télépathie) : - Grand frère ! Ça va ?!
    Ilan : - Qu’est-ce qui t’arrive, tu as jeûné ou quoi ?
    Moi, ne prenant pas attention à eux : - Quoi… Qu’est-ce que vous dites… Mettre… mettre en pause mon voyage ? Mais maîtres… Vous… vous êtes sûr ? Je… Vraiment… Ha, je vois. Si c’est plus important… Entendu, j’ai compris… Oui, oui… Je comprends. C’est moi qui suis désolé… Merci.

    La fin de ma migraine passée, je peux enfin me remettre sur pied et me défaire lentement de leurs bras pour me tenir bien debout. Je réajuste calmement mon manteau de bure de je’daii, hume un peu l’air pour être sûr que je suis bien remis puis je me tourne vers mes deux interlocuteurs. Le jeune korun et la petite humaine brune sont clairement inquiets sur mon état et sont surpris par mon sourire.

    Moi : - Bon. Changement de programme les jeunes. Je reviens avec vous sur Yavin IV.
    Ilan : - Comment ça ? Qu’est-ce qui t’a fait dire ça ?
    Moi : - Disons que… je suis autorisé à suspendre mon pèlerinage pour reprendre mon devoir de Jedi.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 16 décembre 2022 - 19:39

    samedi 28 août 2021 - 15:13 Modification Admin Réaction Permalien

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    xeniamnleo

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    Xeniam avait quitté Ord Mantell depuis un long moment, avec l’usurpateur de son identité pour seul passager. Celui-ci, toujours menotté et assis de façon peu confortable sur une banquette de fortune faite de vieux casiers et de couvertures. Le prisonnier cogitait de plus en plus sur le sort qui lui serait réservé à leur arrivée sur Taris ; ou du moins il aurait aimé pourvoir y réfléchir mais le flot incessant de Xeniam ressassant de vieilles histoires l’en empêcher...

    Xeniam : Et là le Bothan pose ses cartes, tout fier, mais il avait confondu le Maître et le Commandeur !! 12000 crédits perdus d’un coup, la tête qu’il faisait...Xeniam laissa échapper un rire gras en finissant son histoire. Après quand on sait pas jouer au Sabaac on entre pas dans un casino, question de bon sens tu penses pas toi ?

    Le prisonnier, un peu exaspéré : J’en sais rien.

    Xeniam : Ça me rappelle un Guildeur qui se faisait toujours plumer, Vòvi la gâchette, il pouvait tirer un rat à cinq cents mètres mais aux cartes il était nul mais nul…Jamais revu ça depuis.

    Xeniam enchaîna sur des histoires de Sabaac pendant les trois heures qui suivirent. Le prisonnier commençait à entrevoir la prison comme une issue favorable par rapport à la torture qu’il endurait dans ce vaisseau. Ce guildeur n’avait-il donc personne d’autre à embêter avec ses anecdotes ? L’homme menotté lâcha un long soupir, le voyage était long. Alors que Xeniam avait déjà listé tous les casinos de Ord Mantell et pourquoi certains étaient plus avantageux que d’autres sur les paris, une secousse vint rompre la monotonie du voyage. L’explorateur se tût et son prisonnier, bien qu’appréciant le silence, s’inquiéta.

    Le prisonnier : Ce tas de ferrailles va s’effondrer ou quoi ?

    Xeniam : Non ! Enfin je ne pense pas, c’est autre chose. Il scrute tous les senseurs et pianote nerveusement sur ses consoles. Bordel ne me dis pas que...

    Le guildeur ne pût finir sa phrase qu’une autre secousse, autrement plus violente, fît culbuter les passagers. Se retrouvant par terre, Xeniam reprit ses esprits pour regagner le poste de pilotage. La vision à travers la baie de pilotage lui glaça le sang : devant lui se tenaient trois cargos G9 Rigger, une douzaine de chasseurs d’origine diverse et en retrait un croiseur Gozanti les supervisant. Une demande de contact s’afficha sur sa radio.

    Chef-pirate : Xeniam Nleo, explorateur de la Guilde, répondez.

    Xeniam : C’est bien moi, à qui ai-je l’honneur ?

    Chef-pirate : Vous et la Guilde connaitrez tout de nous en temps voulu ne vous inquiétez pas.

    Xeniam : Ah mystérieux je vois on se donne un genre. Personnellement je ne dis pas votre petite flotte ça m’impressionne mais si vous pensez que des p’tits pirates dans votre genre peuvent se payer la Guilde, vous allez en avoir pour vos crédits !

    Chef-pirate : Votre arrogance n’a d’égale que votre faiblesse mais la Guilde verra bien assez tôt que les menaces creuses ne sont jamais une protection. Mais je m’égare, vous allez nous livrer votre prisonnier.

    Xeniam, se tournant vers son passager : Des amis à toi ?

    Le prisonnier, un peu inquiet : J’en sais rien...

    Xeniam tentait d’évaluer la situation : plusieurs rayons tracteurs braqués sur son vaisseau l’empêcheraient de tenter une quelconque manœuvre, il ne pourrait forcer un tel blocus sans finir désintégré. Il se demandait comment ces pirates avaient pu intercepter ses coordonnées avec autant de précision.

    Chef-pirate : un chasseur est en approche, vous ouvrirez votre trappe inférieure lorsqu’il vous aura aborder et ferait descendre le prisonnier. 

    Xeniam : Et moi ?

    Chef-pirate : Nous avons d’autres plans pour vous et votre...vaisseau.

    Xeniam avala difficilement sa salive, les choix s’offrant à lui se réduisaient. Il devait réfléchir vite s’il voulait s’en sortir. Il aperçut le chasseur de classe VCX qui entamait sa manœuvre d’approche. Ce modèle de chasseur possédait un hyperdrive et il vit en lui la porte de sortie de ce bourbier. Malheureusement, il ne savait que trop bien que calculer des coordonnées pour l’hyperespace prenaient du temps, et que c’était un luxe qu’il ne posséderait pas une fois qu’il aurait pris possession du chasseur pirate. S’il voulait s’en sortir, il lui faudrait entrer des coordonnées manuellement et très rapidement. La dernière fois que l’explorateur avait tenté cela, il lui en avait coûté un voyage de 40 ans dans un trou de ver…Le regard du Guildeur se posa une dernière fois sur la flotte pirate tandis qu’un bruit sourd annonçait que le chasseur s’était bien arrimé au vaisseau. Il n’avait plus le choix. Il dégaina son blaster, le réglant sur rayon paralysant et croisa le regard de son prisonnier qui comprit ce qu’il voulait faire.

    Le prisonnier : c’est du suicide, tu es fou Guildeur !

    Xeniam : Bonne chance avec les pirates, moi les navigateurs d’espace connu ce n’est pas mon truc…

    L’explorateur retint son souffle et posa sa main sur la poignée de la trappe de chargement inférieure. Il l’ouvrit d’un coup sec, tira sans réfléchir en distinguant à peine le pilote venant à sa rencontre. Il sauta dans la cavité pour se trouver dans le chasseur, le pilote gisant inconscient au sol. Refermant le sas il se jeta sur les commandes, se décrocha de son vaisseau et tapa frénétiquement des cordonnées qu’il avait apprises par cœur durant ses mois d’exil dans l’espace. Il avait juré qu’on ne l’y reprendrait plus. Les vaisseaux pirates comprirent enfin le stratagème en n’ayant pas de contact de leur chasseur. Ils se mirent tous en position de tir mais Xeniam était prêt, une seule pression de bouton manquait pour provoquer le saut en hyperespace. Une hésitation paralysa son doigt mais, à la vue des premiers lasers fendant l’espace dans sa direction, il appuya immédiation sur sa touche de commande et le chasseur disparu dans un faisceau lumineux.

    Le chef-pirate soupirait, assis sur un semblant de trône sur le pont du croiseur et regarda disparaitre Xeniam a bord du chasseur. Il semblait peu ému de la situation mais se tourna vers opérateur à sa gauche.

    Chef-pirate : Rusé le Guildeur, est-ce que le prisonnier est toujours sur le vaisseau ?

    Opérateur : Oui, les systèmes indiquent la présence d’un individu vivant.

    Chef-pirate, songeur : Pour le moment…

    Alors que les reflets de l’hyperespace couvraient son visage d’une teinte bleutée, Xeniam finit de ligoter le pilote pirate qu’il avait auparavant immobilisé. L’explorateur se dit qu’il avait dû avoir la main lourde sur le réglage du blaster puisque le pauvre Chiss à ses pieds ne s’était toujours pas réveillé. Au moins était-il en vie songea le Guildeur, qui était lui aussi heureux de goûter à ce bonheur après cette fuite précipitée. Les coordonnées qu’ils avaient auparavant saisies étaient celles de Ondéron, sa planète natale. Il n’y était jamais retourné depuis son accident dans le trou de ver. Pourtant ce ne serait pas encore pour cette fois pensa-t-il. Ordo l’attendait, certainement avec impatience, sur Taris et il devrait justifier auprès de lui la perte du précieux prisonnier. L’explorateur devait donc sortir de l’hyperespace et recalculer de nouvelles coordonnées. Il hésita un instant : il n’avait guère envie d’être l’annonciateur de mauvaises nouvelles, mais ce n’était pas cela qui le déranger le plus. L’embuscade des pirates n’annonçait rien de bon. Il était évident qu’ils ne craignaient pas les représailles de la Guilde ce qui perturbait Xeniam : si même les gangs de grande envergure n’osaient jamais s’attaquer à l’organisation, l’audace de ces pirates dévoilait une menace bien plus grande que le simple guet-apens qu’il avait subi. Il devait s’entretenir avec Wes à ce sujet au plus vite, aussi pensa-t-il rediriger son vaisseau vers la position du Lame afin de rencontrer en premier lieu le leader de la Guilde. L’esprit bouillonnant du Guildeur s’arrêta un moment sur une autre pensée : il aurait aimé en parler avec Ange. Certes, Hamera était un excellent leader et Xeniam était particulièrement impressionné par sa capacité à manœuvrer cette diplomatie tentaculaire mêlant anciens alliés et ennemis. Mais les situations fâcheuses étaient la spécialité de l’ancienne leader qui avait déjà mené l’organisation pour se sortir des troubles et finir par prospérer. L’explorateur se décida enfin et pressa diverses commandes pour calculer un nouveau saut : direction Taris. Aussi prenantes que ses pensées pussent être, il était pour l’instant plus dangereux de faire patienter d’avantage Ordo, surtout que le Mandalorien n’apprécierait certainement guère les annonces qu’il avait à lui faire...

    dimanche 12 septembre 2021 - 00:00 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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    Pendant ce temps, quelque part dans les rues de Drev’starn…
      
                   La cité-capitale de la planète Bothawui n’était pour rien la plus grande ville de la planète et celle la mieux placée pour servir d’épicentre politique et administratif de l’Espace Bothan. Le plus gros de l’agglomération urbaine trouvait son emplacement dans une large vallée près de l'équateur, ce qui lui offre un territoire propice afin d’attirer la population native et locale pour y vivre de longues et heureuses années. C’est en voyant le cadre agréable des gratte-ciels et grands buildings, entre lesquels des rues, avenues et grandes voies traversent et permettent de circuler autant à pied qu’en véhicule, que la jeune blonde cinnagarienne se demande comment les autres mondes et peuples ont pu négliger un tel exemple d’infrastructure urbaine et architecturale en adéquation avec l’environnement.

    En se mêlant tranquillement à la populace bothane malgré son étrange allure, Fanny Keto contemple avec discrétion et attention la cité-capitale d’un air songeur malgré qu’elle marche dans les ruelles piétonnes d’un vieux quartier du centre. D’après ses leçons de culture galactique, la ville de Drev’starn fut construite dans une pensée très naturaliste, de telle sorte qu'elle remarque de nombreux parcs et de très grandes places publiques où des arbres et végétaux d’agrément y poussent. Elle peine à croire que la ville et ses habitants n’ont pas connus ou oubliés la guerre qui a ravagé de nombreuses parts de leur monde, en observant dans un parc pour jeunes quelques couples et familles qui passent un bon moment ensemble.
    Famille.
    Comme si ce mot avait encore un sens dans son esprit. Elle qui n’est qu’une princesse appartenant à l’une des plus anciennes et puissantes familles monarchiques de la galaxie. Sans oublier qu’elle a rejoint une organisation paramilitaire dans laquelle tous les membres constitue une « famille ».
    Fanny se reprend, elle n’a pas le temps de ressasser des souvenirs. Elle est seulement venue sur Bothawui pour une unique raison et elle ne doit absolument pas se défiler pour des broutilles. Réajustant la capuche abaissée de sa cape-poncho de toile brune, elle se remet en route.

    La très large avenue qu’elle emprunte, comme de nombreux passants, est bordée par de nombreux centres économiques et immeubles esthétiques, des bâtiments impressionnants construits pour l'installation de très nombreux clans au sein de la ville. C’est ce qui l’a transformée rapidement en véritable carrefour de la planète. L'organisation des structures fut par ailleurs pensée afin de ne pas détruire l'environnement, ainsi que pour faciliter la mise-en-circulation des voies aéroroutières, aériennes et piétonnes pour s’adapter aux modes de vie bothans. Fanny se contente de suivre la voie piétonne pour rejoindre son prochain lieu de rendez-vous, situé au cent-vingtième étage du gratte-ciel résidentiel de l’Administration qui se perd parmi cinq à sept autres gratte-ciels appartenant à l’État.

    L’entrée dans le hall de réception, après un accueil assez simple par un droïde-portier, lui demanda de passer un contrôle de routine où elle présenta (sans le cacher) son identité de princesse en seconde de l’Empire Téta et son arsenal limité (elle n’allait pas prendre tout pour éviter conflit) qui lui servait pour se défendre. Ce n’est qu’après une double vérification que le personnel lui souhaita la bienvenue et l’invita à suivre un majordome qui le mènerait à son rendez-vous. Fanny eut un soulagement qu’on ne la questionne pas sur l’absence d’ « escorte » ou de « garde de corps », chose qu’elle n’aurait jamais pu vraiment expliciter ou convaincre car elle ne pouvait pas dire qu’elle était venu d’elle-même sans que sa famille ou son gouvernement en soit informée. De toute manière, elle n’est pas retournée sur Cinnagar depuis plus de six mois et elle ne risque pas de le faire avant d’avoir accompli sa mission.
    La montée en ascenseur suivi de la traversée dans le long hall principal lui donna assez de temps pour imaginer toutes les possibilités envisagées quant à cette rencontre. Les gardes postés devant chacun des deux battants de porte de l’appartement ne lui inspirent pas une si grande confiance, surtout quand elle apprit la tentative d’assassinat qui a failli coûter la voix importante au dernier vote qui s’est déroulé au sein de l’Administration. En la voyant arriver avec le majordome, ils la stoppent évidemment pour procéder à un nouveau contrôle de routine… qui mit moins de temps, en sachant que le vieux conseiller bothan savait qui elle est et la connaissait assez bien.

    Les gardes, satisfaits de savoir à qui ils ont bien affaire, s’inclinent devant elle et déverrouillent l’accès pour que les deux battants de porte coulissement symétriquement en lui permettant d’accéder naturellement à l’appartement privé digne d’un politicien influent de son espèce. Fanny se retrouve enfin seule (si on oublie que les gardes pouvaient entrer et sortir si jamais les choses tournaient mal) avec le propriétaire du lieu, tranquillement assis dans son fauteuil moulant de plastacier blanc crème et coussin de synthétextile de la même couleur, dans un salon assez grand pour servir de salle de réunion où elle marchait sur une immense moquette grise sel entre des murs blanc cassé. Elle patiente à deux pas entre l’entrée derrière elle et l’intérieur du salon, attendant que son interlocuteur l’accueille.
    Ce que Be’lowan Mah'rehu, membre émérite et permanent au Conseil et ancien chef du service diplomatique de l’Espace Bothan, ne manque de faire en comprenant que la jeune femme était arrivée. Le vieux bothan se retourne surpris puis se lève, son corps émacié et fatigué dissimulé sous sa toge pourpre et manteau rouge à écharpe cuivrée ne montrant aucun signe avant-coureur d’un retour de ses rhumatismes habituels, avant de venir saluer sa visiteuse avec un sourire.

    Be’lowan Mah’rehu :
    - Princesse Flaurelin Tintallë ! C’est un plaisir et un honneur de vous recevoir.
    Fanny, respectueuse : - Mes hommages à vous, maître Mah’rehu. Je vous remercie d’avoir accepté de me recevoir chez vous, bien que je ne souhaitais pas vous déranger avec les nouvelles de l’attentat.
    Be’lowen : - Mais non, très chère, c’est normal. Je vous ravi de pouvoir accueillir la visite de la fille de cette chère Ateina Keto à qui j’ai gardé de bonnes relations cordiales. Je vous prie, entrez.

    Fanny remercie de tête le bothan avant de quitter sa cape-poncho brune pour l’accrocher au porte-manteau, se mettant à l’aide dans une tenue adaptée de son cru, tantôt civile tantôt paramilitaire, dont elle se demande encore si elle a bien fait de choisir de porter ce polo noir moulant à manches longues et col roulé qui recommence à la démanger. Une fois la démangeaison passagère partie, elle se permet de venir s’installer sur le long canapé-divan le plus proche pour s’asseoir et patienter. Il est impératif pour elle qu’elle fasse bonne impression et décontractée, surtout si elle veut avoir toute la confiance du vieux conseiller bothan qui ne la connaît que lorsqu’elle était encore une « enfant en pleine éducation ». Le temps que le droïde protocolaire de maison dépose un plateau de service où un ensemble en arcetron brillant de tasses et carafes sur la table basse, la jeune femme se prépare à devoir entamer une longue conversation où elle devra mener son interlocuteur là où elle souhaite en apprendre davantage pour sa mission. Une conversation qui débute peu après le départ du droïde.

    Be’lowan, sa tasse et coupelle en main : - Bien… Dites-moi donc votre altesse. Qu’est-ce qui vous amène de si bonne heure et sans charmante compagnie dans mon humble appartement ? Le fait que vous ayez sollicité à me rencontrer pour parler, après plusieurs années sans contact, me surprend encore malgré que je suis touché par votre visite. Je vous écoute.
    Fanny, commençant franche mais posée : - Conseiller Be’lowan, lisez-vous souvent l’holo-journal ?
    Be’lowan : - Bien sûr. Comme tout bothan qui se respecte et qui travaille dans le renseignement, voire dans la diplomatie galactique. Mais je vous laisse continuer.
    Fanny : - Que pensez-vous actuellement de la situation galactique actuelle, notamment concernant le retour opportun ou inopportun des Jedi dans le dénouement de cette guerre et cette nouvelle ère ?
    Be’lowan : - La République ne s’est jamais mieux portée depuis que les démocrates de Ver’mer ont rétabli le gouvernement habituel et fait la poussière parmi les membres du Sénat. Quant au Triumvirat, c’est pour moi une énième épine à devoir supporter dans le talon de la Coalition. En ce qui concerne le retour de nos amis Jedi, ce n’est pas une mince affaire… leur accusation et leur absence bouleverse encore la plupart des concitoyens des régions intérieures de notre pauvre galaxie.
    Fanny : - Vous avez certainement un avis personnel dessus, en tant que somnité des affaires politiques, pour ce qui est de continuer ou non de leur accorder… la confiance.

    Elle profite du fait qu’il boit une énième gorgée de thé chandrillanais de riche qualité pour boire elle aussi le contenu de sa tasse, prenant note qu’elle trouve le vieux bothan fin connaisseur en thé. Ce dernier reprend la conversation après un soupir d’appréciation gustatif et un autre de réflexion.

    Be’lowen : - Princesse, sans vouloir vous vexer, j’ai passé mes vingt premières années d’ambassadeur au Sénat et de conseiller consultant en travaillant avec l’Ordre Jedi. J’ai rencontré et apprécié feu la maître Jedi Padmée Naberry Brûle, paix à son âme, pour son talent diplomatique et sa sagacité qui ont permis de bonnes relations avec mon gouvernement. J’ai donc un immense respect pour les Jedi, bien que leur soudaine disparition ces vingt dernières années m’a dérangé. Je doute donc qu’on ne puisse plus leur faire confiance malgré les erreurs, tragédies et sacrifices qu’ils ont dû payer.
    Fanny : - J’en conclus que vous avez eu à recevoir l’un des leurs durant la période de vote, en sachant ô combien vos confères ou vos citoyens vous tiennent en estime et pensent que vous avez une part importante dans la continuité des relations avec la République et l’Ordre.
    Be’lowan, sur un ton plaisantin : - Et à juste titre. Le jeune Jedi qui m’a été envoyé pour veiller à ma sécurité a fait preuve d’une grande force pour accepter de faire en sorte que le vieux politicien capricieux et turbulent que je suis puisse être encore en état de donner le change à un important vote.

    Enfin. Le moment de la conversation auquel elle voulait atteindre. Fanny va pouvoir en apprendre plus sur les éléments de cette mission à laquelle le gouvernement bothan a sollicité la présence d’un Jedi pour servir de protecteur au vieux conseiller. Si elle arrive à bien s’y prendre, elle pourra en savoir plus que les vagues informations que la police interne de Bothawui a pu lui donner ou qu’elle a « discrètement » consulté dans l’ombre. Continuant de faire mine de siroter sa tasse de thé comme le font tout noble et haute gente qui se respecte, elle se lance dans sa question.

    Fanny : - Dites-moi conseiller… Ce jeune Jedi dont vous parlez, était-il accompagné dans sa mission ?
    Be’lowan : - Bien sûr que non. Le jeune Yunixy est certes padawan mais j’ai compris qu’il avait été envoyé seul par le Conseil pour réaliser cette mission sans être assisté. En discutant avec lui, j’ai vite senti que ce jeune apprenant pouvait suffire à retarder l’inévitable.

    Voilà qui ne plaît guère à la jeune blonde. Si Ilan n’était pas en compagnie de son maître pour réaliser cette mission, cela signifie que le jeune korun était certainement en pleine épreuve et par conséquent qu’il ignore où pourrait être allé le chevalier Jedi si ce dernier était parti en mission.

    Fanny : - Il vous a certainement parlé de son mentor, celui qui lui a prodigué son apprentissage.
    Be’lowan : - Nous discutions de temps à autre pour passer le temps, c’est vrai, mais le jeune Yunixy était la plus part du temps impliqué son rôle de Jedi. Il évoquait vaguement son maître pour exemple.
    Fanny : - Dans ce cas, vous seriez étonné si je vous dis qu’il est le premier disciple de… Galen Arek.
    Be’lowan, s’étouffant dans sa gorgée : - Kof ! Le fils aîné du général Arek ? J’étais loin de m’en douter. J’ignorais complètement que le jeune Arek avait pris sous son aile et formé ce jeune garçon, alors qu’il est plutôt décrit par tous comme un combattant invétéré et un intervenant actif dans la sûreté auprès de la République. Savoir qu’il s’occupe d’un padawan… Mais, pourquoi vous intéressez- vous à lui ?

    Un long silence dure dans le salon tandis que la jeune blonde cinnagarienne dépose sa tasse de thé avec coupelle sur la table basse, avec autant d’élégance et de finesse que son principal statut, puis elle se tient bien droite dans son assise en croisant les doigts sur ses genoux.

    Fanny : - Je vais être franche avec vous, maître Mah’rehu. Je suis venu ici, m’entretenir avec vous et chez vous, parce que j’enquête. J’enquête sur Galen Arek et sur ses déplacements dans la galaxie. Mes raisons sont personnelles et elles remontent à six mois de cela, depuis un incident malencontreux au pied du Sénat de Coruscant. Je le cherche depuis six mois, je guette chaque occasion et chaque information qui m’aiderait à mettre la main sur lui. Et voyez-vous, j’espérais que vous m’aideriez en pensant qu’Ilan Yunixy n’était pas venu seul pour vous protéger durant ce vote. Je ne vous reproche pas d’être un hôte agréable et je m’excuse de ne pas être venu par simple courtoisie, mais… je crains que cette rencontre n’ait plus vraiment lieu d’être, navrée.
    Be’lowan, surpris mais calme : - Allons donc, Flaurelin… que diable avez-vous donc contre Galen Arek ?
    Fanny : - J’ai un compte à régler avec lui…

    Elle passe sa main gauche par-dessus le col roulé de son polo et en ressort la plaque ronde de broche en électrum qui pendouille autour de son cou, pour mieux l’observer à nouveau pour se focaliser sur son objectif. Cette boche d’emblème de l’Alliance Éternelle qui lui sert de lien avec sa cible.

    Fanny : - Et je compte bien lui faire payer.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 19 septembre 2021 - 18:54

    samedi 18 septembre 2021 - 23:31 Modification Admin Réaction Permalien

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