Le Temple Jedi 7 (page 29)

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    galen-starkyler

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    Ce serait une belle journée ordinaire comme nous en avons à l’Académie sur la quatrième lune de Yavin ; un calme plat dans les recoins de la jungle environnante, des allers-et-venues régulières de novices et de padawans qui vont étudier de salle en salle, des chevaliers qui sont de passage en revenant de mission pour en reprendre une autre et des maîtres qui veillent à ce que les affaires courantes se poursuivent afin de maintenir la paix et la cohésion. Ce serait une de ces journées typiques au sein de la monotonie de l’Ordre… si les quelques soucis causés par les derniers évènements ne rendaient pas les choses bien plus dérangeantes qu’auparavant et que nous n’étions pas en pleine reconstruction fragilisée.

    Je suis occupé à méditer depuis maintenant quatre longues heures, perché au sommet de l’immense ziggurat d’architecture massassi en pierre ocre et sable locale et profitant du temps doux pour me recentrer sur moi-même après ces quelques derniers jours éprouvants. Le vide à l’intérieur de mon esprit, lui-même déconnecté de l’espace matériel pour nager dans les flots immatériels de la Force, m’apporte le recul et la décontraction nécessaire pour faire une mise-au-point sur la situation actuelle depuis mon retour.
    Pour donner suite à notre arrivée depuis notre voyage de Coruscant jusqu’à la lune yavinienne, Ilan et moi avons pu nous reposer un peu plus pour attendre que l’on nous convoque pour une session planifiée dans la chambre du Conseil ; il ne nous a pas fallu longtemps pour paraître devant les membres du Conseil et leur expliquer ce qui s’est passé, en synthétisant autour des points centraux et importants de notre capture puis de notre échappée dans la Citadelle. La préoccupation de Jorus sur la mystérieuse identité de Zhin Valrakir et sa relation avec les chasseurs de Forceux nous a amené à suggérer que celui-ci devait être un potentiel membre rapproché du cercle de feu Sovereign, mais je fis savoir que certaines zones d’ombre ne permettaient pas d’aller dans ce sens. Et comme la présence de mon père, à titre professionnel, nous a amené à traiter sur divers sujets allant de l’enquête sur la disparition de l’inspecteur Drallon, l’investigation à la Citadelle de Lola Sayu et surtout le cas de Fanny Keto, j’eus décidé de révéler au Conseil l’identité initiale de la jeune blonde afin de les mettre au courant. Aynor fut la première à prendre en considération la teneur de l’information et proposa d’attendre les nouvelles de la date de procès avant de faire circuler l’information à l’ensemble de notre communauté, ce que les autres maîtres approuvèrent.
    En attendant que les choses deviennent plus claires pour le cas de Valrakir et des chasseurs, le Conseil m’a autorisé à reprendre mon service et mes fonctions afin de poursuivre l’œuvre de notre ordre.

    Seulement…

    Je n’ai pas complètement récupéré en termes de santé physique et psychique, en raison de l’environnement devenu nuisible de Lola Sayu, et une visite auprès de Shina a permis à celle-ci de certifier que j’avais besoin de temps pour me remettre des ondes négatives inhalées. Mon ancien padawan ayant eu le même verdict, il profite de son repos prolongé pour alterner entre grasse matinée, médiation active et communications avec sa mère afin de passer le temps. En ce qui me concerne, je privilégie la méditation passive tout au long de mes journées quand je ne suis pas occupé à gérer mes fonctions de responsable de la Salle Commune ou encore de l’Atelier ; avoir un endroit isolé et bien élevé pour être au calme rend la concentration et l’apaisement plus fluide, bien que les environs d’Akar Kesh sur Tython avait le bénéfice de me connecter à la convergence des flux de la planète, mais me poster tout-en-haut du vieux temple massassi principal est agréable et m’offre un point d’observation élargi pour mes sens exacerbés durant ma méditation.
    Je peux donc aisément sentir l’activité générale de l’Académie grouiller au travers de la ziggurat et de ses diverses pièces, tout comme pour l’autre bâtisse, et je ne ressens rien d’inhabituel ou d’intriguant dans le quotidien de ses résidents. Et je ne suis pas surpris de sentir la présence si familière de la twi’lek mando qui s’approche en grimpant un à un les paliers de la structure de l’architecture pour venir à son sommet.
    Elle arrive enfin à mon niveau et elle se tient adroitement debout sur ma droite, uniquement vêtue de sa tenue légère de mandalorienne en raison des chaleurs estivales.

    Moi, les yeux toujours clos et avec un air moqueur : - Je n’aspire pas à devenir peu à peu un ermite, si c’est que tu t’apprêtes à me dire pour me narguer gentiment.
    Kinsa, un rictus amusé : - Dit celui qui passe la plupart de son temps de repos à aller se percher au sommet d’une ziggurat pour aller méditer. Je suis venue parce que je m’inquiète un peu de ce qui t’est arrivé durant ton séjour sur Lola Sayu. Si on exclut le fait que tu as eu encore affaire à Keto.
    Moi, choisissant d’ouvrir les yeux et d’être un plus sérieux : - La situation n’a dégénéré qu’avec l’apparition du groupe de chasseurs lors de notre confrontation sur Ahch-To, ce qui a provoqué notre capture à Ilan et moi, et rien n’indiquait que Fanny était de mèche. Elle n’avait que sa revanche en tête, rien de plus et rien de moins, et c’est ce qui lui importait le plus.
    Kinsa : - Reconnais qu’elle n’a pas réagi pour s’opposer à ses camarades quand ils vous ont emmenés.
    Moi : - Elle le faisait graduellement, au fur et à mesure qu’elle comprenait que ses illusions s’effondraient.

    Elle ne répond rien, laissant un blanc durant ce temps où elle choisit de venir s’asseoir à côté de moi et participer légèrement à ma méditation en plein air, puis elle relance tranquillement notre conversation.

    Kinsa : - Je trouve que tu as beaucoup changé depuis ces derniers mois, que tu as mûri et que tu es devenu moins… émotif. J’avais des doutes concernant ce retour-aux-sources que tu as entrepris sur ta planète mais je dois reconnaître qu’il a eu des bienfaits sur ton parcours de Jedi. Eckmül trouve que tu es devenu une meilleure version de toi-même, depuis les évènements d’il y a vingt ans et récemment, tandis que Shina estime que tu t’es enfin remis en cause sur toi-même. Bref… Je suis contente que tu ailles bien.
    Moi, railleur mais amical : - Même si je reste un crétin.
    Kinsa : - Oui, même si tu restes un crétin. Un crétin ferme et généreux. (Court blanc.) De mon côté… je pensais que cette guerre passée resterait un profond souvenir qui s’estomperait avec le temps et la paix. Je suis toujours sujette aux mêmes cauchemars, je vis constamment à l’affût du moindre quiproquo publique concernant ma double-relation avec Ordo et les Jedi et je suis toujours inquiète à l’idée de perdre encore quelqu’un qui m’est proche. Je me demande si je pourrais encore continuer à vivre ainsi et à poursuivre mes idéaux.
    Moi : - Les choses ne se sont peut-être pas améliorées depuis que la parenthèse Cki s’est terminée, mais ce que tu as vécu t’a permis de te forger une expérience à laquelle tu t’es promis de ne pas flancher et de continuer à vivre selon tes valeurs. Ordo le sait sans le montrer, Aynor et Jorus t’encouragent à continuer en te soutenant indirectement et il te reste encore des amis qui seront présents pour t’épauler.
    Kinsa : - C’est vrai que je peux toujours compter sur mes amis. Et sur mon ex.

    Ça me fait bizarre de l’entendre m’appeler ainsi, en me remémorant tout ce que nous avons dit et traversé pour en arriver à rompre et à nous contenter de rester amis, et je perçois chez elle un léger sentiment de nostalgie dans ce propos que je connais intérieurement. Notre « relation » n’aura pas duré aussi longtemps que nous l’espérions et nous étions trop différents pour continuer ainsi, mais notre amitié n’a jamais fermé la porte à une nouvelle chance. Néanmoins, le temps doit encore faire son œuvre et rien n’est sûr.

    Kinsa : - Galen, je souhaite profiter que nous ne sommes que tous les deux pour faire un peu le point avec toi et ce que tu comptes faire. Avec tous ces derniers évènements… la tension entre la République et le Triumvirat… l’émergence d’une nation droïde… les insurrections successives au sein des deux bords… et puis le fait que les chasseurs de Forceux demeurent un problème… Je me doute que je serais bientôt occupée à maintenir une certaine « cohabitation » stable entre les Jedi et les mandaloriens de plus en plus actifs et que cela prendra beaucoup de mon temps. Eckmül estime que sa relation avec sa mère nécessite qu’il aille rejoindre les membres du Bureau Jedi durant une période indéterminée. Donc que comptes-tu faire une fois remis de ta permission ?
    Moi : - Mon père m’a brièvement exposé la situation concernant les poches de rébellion et de dissidence à travers l’espace de la République. Le cas de Devaron n’était pas anodin et de plus en plus de mondes sensibles ou marqués par le conflit récent commencent à remettre en cause leur affinité au gouvernement. La plupart d’entre eux en sont encore à un stade minime, où les forces locales en place peuvent gérer et le peuple est équitablement divisé dans l’opinion publique, mais d’autres plus influents et stratégiques sont entrés dans un état anarchique où l’intervention des forces de la République est nécessaire. Mon père pense que la situation actuelle sur Akiva va commencer à dégénérer et qu’il devra recourir à un contingent expéditif pour rétablir l’ordre. En espérant que l’ordre Jedi accepte d’y participer.
    Kinsa : - Il t’a demandé si tu pouvais te joindre à ce contingent ?
    Moi : - À vrai dire, le Conseil et lui ont échangé sur la possibilité que les F.A.R. puissent à nouveau bénéficier d’un rassemblement de soldats de paix Jedi pour gérer et épauler les troupes régulières d’intervention lors de ces missions expéditives. L’occasion, selon lui, de permettre aux jeunes membres et aux volontaires d’entretenir une collaboration étroite dans le but commun de défendre les valeurs démocratiques. Pour mon cas, les maîtres Jedi ont déterminé que je devais rester à la disposition du Conseil pour toutes missions confondues mais que je pouvais coopérer avec les F.A.R. au moindre danger proéminent.
    Kinsa : - Donc il y a de grandes chances que tu passeras la plupart de ton temps aux côtés des forces armées. Et que tu devras coparticiper à gérer l’insurrection grandissante sur Akiva aux côtés d’autres soldats de paix.
    Moi : - C’est plus-ou-moins ainsi que ça risque d’arriver. Mais cela reste encore à la décision du Conseil.

    La jeune femme opine lentement de la tête, démontrant sa compréhension de ma perspective proche, puis le silence revient nous envelopper durant un certain temps. La quiétude des lieux et de la jungle environnante nous semble presque apaisante, au point que nous n’avons pas à nous inquiéter des conséquences désastreuses qui nous tombent peu à peu dessus. Je m’accorde le droit de quitter ma posture de méditation habituelle (posture assise à la samouraï) et je laisse mes deux jambes balloter dans le vide pour refaire circuler un peu le flux sanguin et atténuer les quelques douleurs musculaires qui arrivent.
    Au bout d’un moment, je vois que Kinsa se redresse et qu’elle se prépare à repartir vers le bas de la ziggurat.

    Kinsa : - Bien. Je vais devoir te laisser Galen. J’ai encore des cadences à poursuivre et l’entretien de mon beskar’gam à effectuer, sans parler du fait que je dois m’assurer que les permanences de nos novices à la classe de combat se déroulent bien. Faute d’avoir PROXY dans les parages, maître Koran a besoin de mon aide pour l’assister. Bref, une routine bien chargée.
    Moi : - Je te comprends.
    Kinsa : - Et sinon… J’ignore depuis combien de temps tu étais au courant pour l’identité civile de Keto, mais je te remercie de m’avoir mis au courant à temps. J’ignore encore et toujours ce qui te motive à pardonner ses actes et son comportement, mais au moins je sais que tu ne l’as pas fait par candeur et générosité.
    Moi : - Il fallait un jour ou l’autre qu’elle assume ses responsabilités, donc je l’ai un peu aidé dans ce sens.
    Kinsa : - Donc elle sera finalement bel et bien jugée. C’est… Cela est rassurant de voir que l’une de nos adversaires paie enfin pour ses crimes de guerre, bien qu’elle soit en définitive un membre de la royauté. Vivement qu’elle soit condamnée aussi longtemps qu’elle a exercé sa profession.
    Moi : - Je pense que c’est ce qui sera fait, de toute manière.

    Elle acquiesce et me sourit, avant de commencer à descendre les différents paliers de la grande bâtisse.

    Moi, l’apostrophant : - Et au sujet de tes cauchemars Kinsa… Sache que ma porte te reste ouverte, juste au cas où. Normalement c’est vers Ange que tu t’adressais d'habitude, mais je te propose quand même.
    Kinsa : - J’en prends note, merci de ton attention.

    Et la voilà qui retourne en bas de la ziggurat, me laissant de nouveau seul et perché du haut de la ziggurat d’architecture massassi, à terminer ma méditation de la journée avant de redescendre à mon tour dès que le soleil serait couché à l’horizon.
    C’est avec un peu de baume sur le cœur que je me dis que l’avenir ne sera pas aussi morose que prévu, en espérant que les choses évoluent dans le bon sens.

    dimanche 14 juillet 2024 - 18:37 Modification Admin Réaction Permalien

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    xeniamnleo

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    Les promesses du Leader de la Guilde n'avaient pas été des paroles en l'air: la planque qui servait de QG était en agitation permanente ces derniers jours et les heures de repos se comptaient sur les doigts d'un dug. Wes paraissait le plus à l'aise ou du moins il était l'un des seuls à ne pas apparaître tel un zombie, sans doute habitué à ce rythme effréné lors de ses plus complexes piratages de données. Xeniam lui ne parvenait guère à trouver le sommeil en cette veille du grand jour. Il avait scrupuleusement étudié sa feuille de route et avait répété dans sa tête l'opération mille fois; pourtant, le stress était toujours le même avant une opération de cette ampleur, surtout quand elle impliquait autant de personnes. Se planter était une chose à laquelle l'explorateur était presque habitué, du moins il ne le craignait pas tant que ça. Entraîner tout le monde dans sa chute était par contre une chose qu'il ne voulait pas vraiment connaître. Aussi pour la énième fois il vérifiait les voyants sur un petit container cylindrique gros comme un bras. Plongé dans la lecture des senseurs il ne sentit pas Wes arrivait avec Korv dans son dos. 

    Wes : Toujours bloqué sur ce container! Ça va faire quoi? Une heure ?
    Xeniam : Tu sais le refrain, mieux vaut prévenir…
    Korv : T'en fais pas un peu trop? C'est pas une bombe à protons, ou j'ai loupe un épisode? Il saisit le cylindre un peu brusquement.
    Xeniam, reprenant le cylindre et vérifiant les voyant nerveusement : Fais gaffe! Ça pourrait être aussi désastreux…
    Korv : Pratique d'avoir pu faire passer ça à la douane
    Wes : Pratique surtout que les douaniers soient des amateurs d’expo d’art avec des mots de passe ridiculement faibles
    Xeniam : En parlant de mot de passe, tu es bien sûr qu’il n'y a pas plus de systèmes en place pour les containers?
    Wes : Aussi sûr que les trois premières fois que tu me l'as demandé.
    Korv: D'ailleurs pourquoi une usine protégerait ses ordures plus que cela?
    Xeniam: Oui, oui. Désolé je voudrais pas que ça foire c'est tout.
    Wes : Pas de honte à ça mais si tu veux bien j'aimerais que tu te soucies autant de l'extraction de mon responsable.
    Xeniam : Je connais l'itinéraire par coeur et comme je doutais de la vélocité de ce vieux SLA-93, j'ai négocié un nouvel injecteur au garage d’à côté et l'ai monté avec Nelly.
    Korv: Ah ouais tu stresses tellement que tu as boosté le speeder.
    Xeniam : Encore une fois, mieux vaut prévenir que…
    Wes : Ça va, ça va, on connait. Mais maintenant il te faudrait te reposer, j'aimerais pas que tu t’endormes aux commandes de ce nouveau bolide demain.

    Le hacker avait raison et Xeniam le savait, il lui fallait trouver le sommeil au moins quelques heures pour pouvoir être efficace le lendemain. Il reposa donc délicatement le container cylindrique et gagna la chambre qu'il partageait avec Tero. Luttant un peu du fait de pensées envahissantes, il parvint malgré tout à trouver le sommeil et fût l'un des premiers en place le lendemain avant le grand départ. Une fois synchronisé et après un ultime récapitulatif par Ange, accompagné d'une soufflante pour Korv qui tenta un mauvais jeu de mots, tous partirent selon leur plan de route respectif.

    Pour Xeniam, l'objectif était simple: il se rendit dans le sud ouest de la ville où le fleuve Valoi traverse les rues et le plus grand parc de la cité. Un endroit où de nombreux habitants profitent de la verdure et du calme pour profiter un instant ou pratiquer la course. C'était aussi aussi un quartier assez huppé où les grandes tours se faisaient rares et où les Balmorriens aisés, comme Krel Vantos le responsable cybersecurité de la banque, possédaient de petites villas. L'explorateur posta en amont du portail d'entrée de la demeure. La rue était peu fréquentée à cette heure mais il fallait malgré tout se montrer discret. Wes venait de le contacter : la victime était sortie de la banque et allait arriver dans quelques minutes au plus tard. Xeniam réajusta sa casquette siglé du logo bleu de l'entreprise de sécurité domestique Securysis et sortit se poster devant la villa. Le natif d’Ondéron n'eut pas le temps de cogiter, l'homme en costume élégant déboula aux commandes de son speeder sport P-73 de SoroSuub, moins de cinq minutes après. Le Guildeur jeta un dernier coup d'oeil, c'était bien lui, Vantos. Xeniam ne réfléchit même pas, il avait répetait des dizaines de fois à la planque: il bondit juste devant le véhicule du responsable de la banque, levant le bras pour lui faire signe de ralentir alors qu'il allait s'engager à travers le portail qui s'ouvrait déjà, probablement commandé à distance par son propriétaire. L'homme d'âge moyen derrière le pare brise inspecta cet individu qui lui barrait la route et reconnu vite l'uniforme de l'entreprise incompétente qui lui faisait perdre tant de temps en cette matinée. Le faux employé de Securysis s’ approcha du speeder, blaster en main caché par une trousse à outils. Vantos baissa la vitre et n'eut pas le temps de dire un mot avant que Xeniam ne fit feu. Le rayon paralysant toucha sa cible de plein fouet. L’explorateur l’extirpa du P-73 et plaça un ceinturon sur son torse qui forma un champ d'invisibilité autour de l’immobilisé. Cet accessoire n'était pas parfait dans la courverture offerte et ne durait que quelques minutes mais il serait bien suffisant pour camoufler la victime le temps de parcourir les quelques mètres pour retourner au speeder de Xeniam. Celui-ci ne souffrit pas trop, l'homme qu'il transportait ne pesait pas excessivement lourd, aussi il mit moins de temps que prévu pour l'amener au véhicule et l’enfermer dans le coffre. L'explorateur pensa qu’à défaut de bonnes performances de moteur, le SLA-93 avait au moins le mérite d'avoir un coffre spacieux. Il démarra le speeder et profita des modifications apportées pour reprendre la route à une plus vive allure qu'à son arrivée. Un coup d'oeil sur les enseurs: huit minutes d'avance, Wes serait certainement content.

    Mais la tâche de Xeniam n'était pas terminée, loin de là. Il lui fallait maintenant traverser toute la ville pour rejoindre la grande raffinerie au nord de la ville. Et le traffic commençait à se faire plus dense, aussi ne fallait il pas perdre une minute. Il poussa un peu sur son moteur essayant toutefois de ne pas aller jusqu'à ses limites, car ne voulant pas attirer l'attention. Il prit encore des chemins détournés et arriva à proximité de sa nouvelle cible. À l'écart du bâtiment de production principal, se trouvait une annexe plus modeste en taille et bien plus proche de la clôture entourant le complexe industriel. Un portail de service pour les véhicules transportant les bennes était quasiment invisible pour celui qui ne le connaissait pas. Heureusement, toujours garce à l'immense collecte de données de l'application de Wes, ils avaient en leurs possession tous les plans et tous les codes d'accès. Xeniam se présenta au portail, pianota quelques chiffres sur un holopad. Une lumière verte et un autre écran apparurent en dessous du premier. Celui-ci présentait une zone de scan pour emprunte digitale. Le natif d'Ondéron posa son pouce sur l'écran qui afficha à son tour une lumière verte et déclencha l'ouverture du portail. Le système de sécurité pouvait paraître rudimentaire, le film organique collé sur le pouce de Xeniam aurait été détecté par un scanner de plus haute sûreté. Une fois entré, l'explorateur gara son speeder à côté d'une des grosses benne de déchets. Il enfila un masque respirateur et saisit le container cylindrique qu'il avait soigneusement calé sur le siège passager pour garder un oeil dessus depuis le début de l'opération. Il se faufila jusqu’à une des bennes et grimpa pour arriver à bonne hauteur; enclanchant deux clapets et pressant un code sur les commandes du cylindre, il en dévissa le couvercle pour déverser son contenu. Une bouillie verte kaki, visqueuse et épaisse tomba dans la benne pour y disparaître. Cette concoction était le résultat de trois semaines de fermentation de plantes Retxav; au delà de son aspect dégoûtant elle produisait un gaz particulier: de l'oxyde de Kakorzum. Ce gaz était lui même produit par la raffinerie à partir d’une mélasse dont le sous sol de la planète Balmorra était riche. Bien que non mortel, il pouvait provoquer irritations de la peau, nausées, vomissements et surtout produisait une odeur nauséabonde et tenace. La menace d'une fuite de la raffinerie, bien que faible, avait poussé les autorités à obliger l’entreprise à une détection de gaz ultra performante. De plus, c'est toute la ville qui participait régulièrement à des exercices d'évacuation et confinements qui voyaient la coopération de tout les services de sécurité publics ou privés. Le stratagème de la Guilde avait fonctionné : après quelques minutes, Xeniam entendit une première alarme, faible, à proximité des bennes. Vient une seconde plus importante, venant de plus loin, puis une troisième et bientôt un concert de sirènes qui parcouraient le complexe. Xeniam se précipita vers son véhicule, sauta aux commandes et déguerpit par le portail qu'il avait emprunté auparavant.

    Il vérifia encore l'heure, tout était bon pour le moment. Il engagea son speeder dans diverses rues, à toute allure, pour se rapprocher de son prochain point de rendez-vous et abandonner le SLA-93 discrètement. Il en devérouilla le coffre, balança une nouvel salve de rayons paralysants sur le spécialiste pour garantir qu'il ne se réveilla trop tôt et fila pour rejoindre une allée plus fréquentée et se perdre dans la foule. Il allait rejoindre les autres pour la dernière partie du plan, la plus risquée. Et il espérait que tout s'était aussi bien passé pour les autres que pour lui…

    mardi 16 juillet 2024 - 11:21 Modification Admin Réaction Permalien

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    Cole_PrCol

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    Lola Sayu – La Citadelle

       Alice – J’aurais préféré que Krégovla soit avec nous pour répertorier tout ça ! En un clin d’oeil, il serait capable de dire ce qui vaut le coup d’être examiné et ce qui doit être mis à l’écart…
       Cole – Il a été réquisitionné par Arek pour un projet confidentiel en coopération avec les Jedi. Il faudra faire sans lui… Et de toute façon nous sommes là en quête d’informations, pas en mission d’inventaire.

       Ils déambulaient dans le complexe qui avait servi jusqu’à il y avait peu de repaire à la Guilde des Chasseurs de Forceux. Ils n’étaient pas venus seuls. Deux croiseurs légers de la République attendaient en orbite le rapport de leur reconnaissance.

       L’Exécution de l’Aurore avait été le premier à pénétrer dans le système, tous dispositifs furtifs enclenchés. Mais les senseurs n’avaient repéré aucune activité autour de la Citadelle. La prison avait été désertée en un temps record.
       « Le capitaine Ash Rookwing » avait aussitôt alerté son escorte qu’aucune bataille spatiale n’était à redouter et que le personnel pouvait être débarqué.
       Mais les « Agents Spéciaux » du BSR n’avaient pas attendu pour entamer leurs investigations.

       Alice, constatant la dévastation ambiante Décidément Arek Junior ne fait pas dans le détail. S’il lui prend l’envie d’abandonner ses fadaises Jedi, il devrait se faire engager comme démolisseur à la Guilde…
       Cole – Il a pourtant gagné -un  peu- en retenue de ce que j’ai vu sur Onderon mais ses pouvoirs ont remarquablement crû en puissance. Et puis, il n’était pas seul. Il y avait aussi son padawan, Kinsa Talik, deux autres Jedi et, aussi surprenant que ce soit, Keto, qui a retourné sa veste… Encore…
       Errokah – Frustré de ne pas lui avoir mis le grappin dessus le premier après des mois de traque ?
       Cole, haussant les épaules Sa volte-face sur Coruscant m’a irrité. En général quand les Jedi donnent  une seconde chance, il faut la saisir. Quand j’ai appris que cette idiote avait trahi malgré le pardon offert, je me suis dit qu’il fallait la neutraliser. Mais ce n’est pas une compétition, et au fond, elle m’indiffère.

       Il y en avait pour une petite fortune d’armes de poing et de fusils légers abandonnés sur place. Mais tout le reste avait été emporté. Pas de cadavre, pas de matériel lourd, aucun vaisseau abandonné. L’ennemi avait  fait preuve d’une remarquable efficacité dans son nettoyage.
    Ca ne ressemblait pas aux méthodes des Chasseurs, mais plutôt à un travail de professionnels… Agences de renseignement peu scrupuleuses ou spécialistes au service d’organisations criminelles de grande ampleur. En soi, c’était déjà inquiétant.

       Kallistya, semblant lire ses pensées - Le Général nous a prévenu que les Chasseurs travaillaient avec quelqu’un d’autre.
       Cole, hochant la tête – A nous de découvrir qui…
       … Même s’il commençait à en avoir une petite idée.

       Ils rejoignirent les étages supérieurs à l’aide de leurs grappins, les élévateurs ayant été mis hors d’usage.
       Aidés des plans de la prison, exhumés des archives du BSR avant leur départ, ils ne perdirent pas de temps et trouvèrent rapidement les quartiers du brigadier chef.
       Malheureusement, ils ne découvrirent rien d’intéressant. Les Chasseurs – ou ceux qui les aidaient- avaient minutieusement effacé toute trace de leur présence.

       Alice, frustrée Nous ne trouverons rien de plus ici… Nous perdons notre temps !
       Errokah – Un moment… Essayons encore le centre de contrôles.

       Et ils repartirent dans les coursives désertes. Ils arrivèrent bientôt à un autre endroit du complexe qui avait intensément souffert du conflit qui y avait eu lieu. Les rares défenses encore en état de marche avaient été désactivées. La salle de contrôle avait été totalement dévastée, les consoles zébrées d’entailles de sabre-laser et un magnifique signe « Bêta » avait été tracé au sol.

       Kallistya, arquant un sourcil Je ne comprends guère l’intérêt de cette mise en scène…
       Alice, pianotant avec irritation sur les commandes On s’en fiche ! Tout est bousillé, rien ne fonctionne, on est venus pour rien…
       Errokah – Attends un peu. Tu n’as vraiment aucune patience. J’espère seulement que les nettoyeurs auront sauté aux conclusions aussi rapidement que toi.

       Le Noghri sortit quelques outils d’une trousse à sa ceinture et entreprit de démonter les composants de l’ordinateur. Après une bonne demi-heure, il s’extirpa des entrailles de la machine, un boîtier à la main.
       Errokah  - Et voilà ! Comme je l’espérais, les nettoyeurs ont commis une minuscule erreur, mais qui risque de leur coûter cher.
       «  Ce matériel date de la Guerre des Clones, comme la prison. Et les données de l’équipement de l’époque  sont généralement indissociables de leur support. Détruisez l’ordinateur et toutes les datas sont perdues si aucune copie n’en est faite auparavant. Mais ce modèle a été l’un des premiers à proposer un support de stockage indépendant du reste de la machine. Mais difficilement accessible comme vous avez pu le constater. Ca n’a pas été un succès commercial. »
       Alice – Et comment tu sais tout ça, toi ?
       Errokah – Avant que le Capitaine et Dame Kallistya ne m’emploient comme garde du corps, il fallait bien payer les factures. Et maître d’armes civil en temps de « paix » ne paie pas son homme, alors qu’agent en maintenance informatique…
       Cole – Ramenons ça à l’Exécution pour l’analyser.

                                                                                       *******

       Il y en avait pour des centaines d’heures d’enregistrement silencieux prises par les caméras du complexe. Une mine d’information pour le BSR qui pourrait ainsi identifier routines, arsenal, vaisseaux et même individus. D’ici quelques mois, « l’espèce » des Chasseurs de Forceux serait véritablement en voie d’extinction, comme ils auraient dû l’être depuis l’expédition punitive de la Coalition plus de trois mois plus tôt.
       Bien sûr, ils furent déçus lorsque de la neige statique remplaça les images peu après celles montrant la capture de Galen et de son apprenti. Les Jedi avaient sans doute couvert leurs traces pour dissimuler leur implication dans l’évasion des captifs et la débâcle -pour les ravisseurs- qui l’avait suivie.

       Cole, fidèle à son professionnalisme habituel, consulta le reste des enregistrements en accéléré. De nouvelles images apparurent, capturées quelques heures plus tard, et ils finirent par assister à l’arrivée du vaisseau de l’organisation alliée et à l’exécution de Marco Hisard par l’officier qui en était sorti.
       L’ancien Gotal reconnut aussitôt le logo qu’il avait l’impression de croiser partout depuis plusieurs mois, maintenant.

       Alice – Dommage qu’il n’y ait pas de son… Personne ne sait lire sur les lèvres, j’imagine ? Pas même toi, Kallistya ? Kalli ?
       Les regards convergèrent vers l’Iktotchi qui s’était figée, les yeux dans le vague.
       Cole leva une main apaisante à l’attention du maître d’armes et de la demi-Lépi, leur signifiant qu’il fallait juste attendre que la devineresse sortît de sa transe. Enfin, la télépathe reprit contact avec le réeL
       Kallistya – Cette organisation… Cet homme… Ils sont liés à ce que nous cherchons !
       Cole, agité Il détient le… ?
       Kallistya – Lui, non, mais il connaît son détenteur !
       L’ancien Gotal rembobina l’enregistrement et repassa la scène, encore et encore.
       Errokah – Je n’arrive pas à déterminer à quelle espèce il appartient…
       Alice – C’est un métis, comme moi. Je dirais… Qu’il est à  moitié Nagai… Mais je ne reconnais pas son autre moitié…
       Cole – Je l’ai déjà rencontré. Brièvement…
       « Cétait il y a douze ou treize ans, sur Rhomamool. J’étais à la recherche d’Ange à l’époque. Je pensais qu’elle avait pu vouloir se réfugier dans un endroit improbable, d’où le choix de cette planète. J’ai surpris cet homme en pleine altercation avec un groupe de jeunes des bas-quartiers. Il se défendait bien mais ils étaient trop nombreux. Je suis intervenu. Il est parti presque aussitôt après que nous ayons repoussé les voyous.
       Errokah -  Quelle impression t’a-t-il donné ?
       Cole – Dur et froid. Il m’a remercié après son sauvetage, mais il n’y avait aucune chaleur dans son regard. Je n’ai pas eu le temps de bien le « lire » avec mes cornes mais il m’a aussi semblé avoir le potentiel d’un irrécupérable.
       Alice – C’est reparti ! Je suis surprise qu’il soit encore en vie…
       Cole – Hé Ho ! J’avais déjà abandonné mes méthodes létales depuis presque vingt ans à l’époque ! Grâce à Kalli… Et je n’allais pas zigouiller un post ado parce qu’il allait peut-être devenir un sans-retour…
       Alice – En tout cas, il a fait son chemin, on dirait.
       Cole, en acquiesçant -  Oui… Ce qui me surprend c’est qu’il ne semblait pas enclin à se mettre sous la coupe de qui que ce soit… Qu’est ce qui a pu l’y inciter ?
       Alice – L’admiration pour un chef charismatique ?
       Kallistya – La certitude que cette alliance l’aidera à atteindre ses propres fins.
       Errokah – Une dette à payer ?
       Cole – Quoi qu’il en soit, cette organisation et son chef doit devenir notre priorité.
       Errokah – Notre priorité, selon le Général Arek, c’est de découvrir la base Maelstrom des Chasseurs…
       Cole, balayant l’argument d’un geste Les premières heures d’enregistrement devraient fournir les données pour y parvenir. Mais cette organisation…
       « Lors de mes derniers mois à la Guilde, j’ai été plusieurs fois confronté à leurs agents. Je suis presque certain qu’ils sont à l’origine des ennuis présents de nos amis contrebandiers… Et aujourd’hui, on découvre qu’ils soutiennent les Chasseurs de Forceux… Qui eux-même sont impliqués dans des actions contre la République… Ca commence à faire beaucoup… »
       « Je vais avertir Ange et suggérer à Arek de prévenir les autres factions... »
       Alice – Y compris le Triumvirat ?
       Cole - … Au moins les Mandaloriens. A Oedipem de décider concernant Horn et Spencer...

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    mardi 30 juillet 2024 - 10:25 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar waren

    waren

    16004 Crédits

    Bastion

    L'Empereur Horn accompagnée de son escorte,  entra regarda le reste des Moffs qui étaient présent physiquement, deux chevaliers Impériaux entourés Maître Bek. Horn marcha vers le Moff Vikaro et appuya ses mains sur ses épaules, puis lui murmura quelque chose, elle se crispa. Puis bredouilla quelque chose inaudible. Musselier, Vaillant, Kandor, et Trawhkins foncèrent des sourcils car ils n'avait pas entendu. Horn demanda de répéter sa confession. Les Hutts n'avaient jamais voulut  participer à toute participations au sein de la Coalition Galactique dans la Guerre contre la chancelière Sät'sa Cki. Trop de profit. Jool  Anjiliac était derrière toutes les magouilles qui pouvait impliqués le Nouvel Empire. Il eu des murmures. Puis il fut décidé de mettre Vikaro en cellule. Tandis qu'elle fut escorté, un Moff pris la parole, il déclara avoir été contacté par deux anciens padawans sur Dantoine qui ne comprenaient plus les décisions du conseil Jedi. Ils voulaient devenir Chevaliers.

    Waren - Et c'est moi le méchant de cette histoire maintenant ? Cela fait fait sept padawans en un mois..
    Dites au Conseil Jedi ce qu'il en est..

    Kandor - Mais ils ont demandés à ne pas prévenir le..

    Waren - Je ne suis pas une babysiter !! Pour Tasha Xink cela allait, elle était adulte, on pouvait même dire qu'elle avait le potentiel de devenir Maître.
    Mais là ce sont de véritables padawans. Contacter le conseil Jedi et dites leurs aussi que Vikaro est en prison.

    vendredi 16 août 2024 - 12:47 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28756 Crédits

    Quand Xeniam contacta Wes pour l’informer que Krel Vantos était hors d’état de nuire, ce dernier ne put réprimer le sourire qui irradia son visage. Pianotant sur le datapad, il s’introduisit un peu plus profondément dans le système de la banque et désactiva dans un premier temps les alarmes de sécurité informatique. Ce fut ensuite le tour des sécurités les moins sensibles et spécifiquement celle détectant les éventuels camouflages holographiques. Après s’être assuré qu’aucune preuve de son intrusion n’ait éveillé les soupçons, le Corellien contacta Tero et Syla pour les informer d’activer leur grimage et de passer les contrôles. Moins d’une minute plus tard, Guimauve et Caramel étaient dans la place.

    Wes, après avoir activé son masque holographique : Au moindre soucis, on décampe. Tu as entendu Solo.
    Korv : T’inquiète, je gère.

    Il tâta ensuite la joue de Wes avec autant d’appréhension que de curiosité.

    Korv : C’est vachement bien fait, ce truc.
    Wes : Le Leader ne lésine jamais sur la qualité. Peu importe le prix.
    Korv, malicieux : Tu crois que…

    Pour tout réponse, Hamera lui donna un taquet monumental sur le crâne avant de quitter sa planque et, sous les traits de Krel Vantos, gagna la banque. Comme espéré, le passage de la sécurité se déroula sans encombre. Wes gravit ensuite les multiples étages et couloirs jusqu’à pénétrer dans le bureau occupé par son alter-ego. L’Humain d’une trentaine d’années répondant au nom de Booda l’accueillit avec un air dubitatif quand il franchit le seuil du lieu qu’ils partageaient. Il s’agissait du seul et unique assistant de Vantos qui, compte-tenu de son narcissisme démesuré, ne laissait que les tâches ingrates à son subordonné.

    Booda : Déjà de retour ?
    Wes : Fausse alerte. Je ne sais pas où Securysis trouve ses employés.
    Booda, en riant : J’croyais pourtant que c’était l’entreprise qui offrait les meilleurs services.
    Wes, maugréant : Mais c’est le cas. Le constat est affligeant.

    Le reste du début d’après-midi se déroula sans souci, chacun s’évertuant à remplir son rôle du mieux qu’il le put jusqu’à ce que les frasques de Xeniam ne prissent de plus en plus d’ampleur. Les premiers messages d’alerte commencèrent à circuler, interdisant l’accès à certains lieux de la ville et priant les populations à évacuer ou se confiner, cas échant, dans les lieux prévus à cet effet.

    Booda, poussant un profond soupir : Kakorzum, le retour. J’espère qu’on ne va pas avoir le droit aux retours des scènes d’émeute.
    Wes, indifférent : Tant qu’ils ne s’approchent pas trop de la banque ou qu’on soit contraint de fermer, ce n’est pas mon problème.

    Pour toute réponse, Booda leva les yeux au ciel alors que le hacker confiait au reste du groupe par un discret cliquetis qu’il était temps de passer à la partie suivante du plan. Le gros des unités d’intervention de la ville allait nécessairement sécuriser la zone. Il était donc tant d’agir.

    A distance Wes généra alors une défaillance sur l’imposante sculpture qui se trouvait dans le hall de la banque. Conformément aux instructions qui avaient convenu avec la galerie, l’œuvre devait être remisée dans un lieu à l’écart du public pour des raisons de confidentialité afin que fussent opérées les réparations nécessaires. Bien évidemment, le choix de la pièce n’avait pas été laissé au hasard puisque la seule ayant les dimensions adéquates se situaient au même étage que la salle des coffres et à une distance pour le moins raisonnable. Elle y serait entreposée le temps que le commissaire de l’exposition, le Chiss Darru'nuam'cotheo se déplaçât en personne pour régler le problème rencontré.

    Quand la statue se mit à crépiter dans le hall, un des agents de la sécurité recommanda aux personnes situées à proximité de s'écarter du périmètre de sécurité qui avait été tracé au sol tandis que son collègue saisissait son comlink pour contacter Krel Vantos et l’informer du dysfonctionnement. Hamera décrocha et contacta la maintenance pour évacuer l’œuvre. Bor Rema – alias Tero – décrocha à son tour, acquiesça et demanda à sa collègue Tia – qui n’était autre que Syla – de lui filer un coup de main. La communication sitôt coupée, Krel-Wes s’occupa à orchestrer une factice conversation avec le commissaire de l’exposition afin que son collègue Booda ne se doutât pas qu’il détournât le protocole qui avait été mis en place. Pourtant, ne sera qu’une fois le coffre vidé par Ange et ses complices que le hackeur contactera véritablement le Chiss qu’il ignorait être aussi dans le coup. Mystérieusement, alors, le statue reprendrait vie et l’alien à la peau bleutée constaterait qu’il s’était déplacé pour rien.

    Comme il fallait s’y attendre, la nouvelle du dysfonctionnement de la statue ne tarda guère à faire le tour des bureaux. Sous couvert de cet agacement disproportionné dont Lira Mevon avait le secret, Ange quitta son poste sans attirer la moindre attention de ses collaborateurs quand elle annonça qu’il était vital que quelqu’un se portât volontaire pour superviser la manœuvre des deux guignols transportant la statue dans un lieu sécurisé.


    ***

    Tero, rayonnant : A la seconde près.
    Ange, l’air sévère : Pas le temps de pérorer. On a 6 minutes et 48 secondes avant la prochaine rotation. Holocams bouclées. Alarmes déconnectées.  Guimauve avec moi. Caramel, tu seras nos yeux et nos oreilles.
    Tero : A tes ordres, Sucre d’Orge.

    Alors qu’Ange et Syla sortaient d’un bon pas de la pièce remisée pour mieux se précipiter vers la salle du coffre, Tero suivait légèrement en retrait, poussant l’imposante statue devant lui, aux aguets, prêt à charger les compartiments secrets ou à toute autre éventualité. Si tout semblait se dérouler sans la moindre embûche jusqu’à présent, il n’en demeurait pas moins que le stress gagnait peu à peu les différents protagonistes.

    A peine furent-elles dans le lieu de leur larcin que la Corellienne s’attela à sortir de sa prothèse ventrale un minuscule appareil de crochetage équipé de capteurs neuronales ultrasensibles. Syla faisait de même, postée sur la seconde serrure du coffre qu’elles allaient tenter déverrouiller simultanément.

    Les doigts habiles du Leader de la Guilde glissèrent avec une extrême minutie sur l’interface de sa propre serrure et arrêtèrent leur course sur une discrète encoche sur le côté du panneau de contrôle. Retenant inconsciemment sa respiration, Solo connecta le dispositif sélonien à cet endroit précis et ne s’autorisa à reprendre son souffle que lorsque la légère vibration du dispositif lui confirma son bon fonctionnement.

    De l’autre côté, sur sa propre serrure, Syla effectuait les mêmes gestes précis. Elle plaça son propre appareil à l’autre point d’accès et synchronisa l’appareil avec celui d’Ange une fois sa propre connexion établie. Leurs outils, bien que séparés, étaient désormais connectés par un réseau de communication crypté, permettant une coordination en temps réel.

    Concentrées sur leur tâche, les deux femmes entendirent à peine le jeune Guildeur pénétrer à son tour dans la pièce et se placer à distance des opérations délicates qu’elles menaient à bien. De sa poche, il délogea son datapad et le connecta au lien envoyé par Wes. Désormais, il pouvait suivre en temps réel les va-et-vient du personnel par l’intermédiaire des différentes holocams en fonctionnement.

    Pendant ce temps, la mise en place du dispositif de piratage se poursuivait. Ange et Syla avaient relié leurs appareils respectifs à différents capteurs neuronaux posés de part et d’autre de leur front tandis que le dispositif de synchronisation biométrique (DBS) projetait dès lors un hologramme tridimensionnel au-dessus de leur boîtier. Sous leurs yeux se dessinaient la structure complexe de la serrure multiphasée qu’il fallait faire céder. Les couches d'énergie et de mécanismes mécaniques apparaissaient clairement, sorte de danse de lignes et de points lumineux qui montraient les flux internes qu'elles devaient manipuler. Chaque phase se distinguait par une couleur différente, indiquant les niveaux de sécurité qu'elles allaient devoir contourner. Parallèlement, une série de chiffres et de symboles binaires défilaient sur l'interface. Ils représentaient les séquences que les deux femmes devaient décrypter et simultanément synchroniser.

    Syla ajusta alors légèrement la position de son DSB, s’assurant ainsi que les capteurs biométriques captaient parfaitement ses empreintes neuronales, puis jeta un coup d'œil à Ange qui acquiesça. Parfaitement synchronisées, elles étaient prêtes à entamer le processus de déverrouillage. Un mouvement de tête et l’ordre fut donné.

    Absorbée par le maelstrom de couleurs et de chiffres qui défilaient sous ses yeux, Ange sentait les micromanipulateurs de son DSB ajuster leur position de manière presque imperceptible. A sa demande, ils exploraient les profondeurs de la serrure à la recherche des points faibles à exploiter. Quand elle trouva le premier, les capteurs biométriques intégrés lui permirent de traduire ses intensions en commandes précises. De son côté, Syla observa les premiers changements sur son écran holographique. Les premiers flux énergétiques commençaient à se stabiliser, attendant que ses propres ajustements viennent compléter ceux d’Ange.

    Les deux Guildeuses ajustèrent leurs DSB en réponse aux signaux holographiques. Leurs gestes étaient parfaitement synchronisés. À chaque mouvement, l’hologramme réagissait : les lignes lumineuses se modifiaient pour indiquer que des changements s’opéraient. Alors, une légère résistance se fit sentir dans les dispositifs, signe que le coffre commençait à réagir aux manipulations. Syla, les yeux rivés sur l'hologramme, identifia une fluctuation énergétique dans la couche intermédiaire du mécanisme et communiqua rapidement l’information à Ange, qui ajusta immédiatement sa propre modulation pour stabiliser la fluctuation.

    Le bourdonnement des DSB s’intensifia légèrement alors que les deux femmes continuaient à affiner leurs manipulations. Les couleurs des couches holographiques s’intensifièrent, passant du rouge au vert, indiquant qu'elles progressaient vers l’alignement parfait. Quelques instants encore et l'intensité augmenta. Ce fut à ce moment-là qu’Ange, les sens aiguisés par des années de pratique, sentit un léger changement dans la résistance des micro-manipulateurs. Le point critique était atteint.

    Elle échangea un regard avec Syla : toutes les deux savaient qu’au moindre faux mouvement à ce stade pourrait provoquer une réinitialisation du système, les obligeant à tout recommencer.

    Ange, le regard happé par l’hologramme : Prête ?
    Syla, ses doigts se préparent à ajuster une dernière fois la modulation : Prête.

    D’un geste lent, les deux femmes ajustèrent simultanément les fréquences des modulations énergétiques. L’hologramme réagit instantanément : les lignes dorées se rejoignirent en un point central. La convergence était parfaite. Le coffre, comme s’il s’avouait vaincu, lâcha un faible cliquetis métallique. Puis un autre. Et un autre encore. Les loquets internes, jusqu'alors inviolables, se rétractaient un à un avec un bruit mécanique régulier. Le bourdonnement des DSB diminua progressivement, indiquant que le processus de déverrouillage était achevé. L'hologramme projeta une dernière série de confirmations : les lignes énergétiques s'alignèrent parfaitement avant de s'estomper, laissant place à une lumière verte uniforme — le signal que toutes les sécurités avaient été désactivées.

    Ange et Syla se redressèrent légèrement, relâchant la tension accumulée dans leurs épaules, tandis que la lourde porte se déplaçait lentement. À l'intérieur des piles de crédits étaient soigneusement disposés. Tout ce qu’ils étaient venus chercher était là, à portée de main.

    Ange, des étoiles dans les yeux : On charge les enfants et on remplace. Et on ne perd pas de temps !

    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 01 septembre 2024 - 15:20

    mardi 20 août 2024 - 12:57 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

    3375 Crédits

    Coruscant
    Jour 142

    Voilà plusieurs jours, Aynor avait envoyé sa grande padawan avec d’autres Jedi à la capitale, pour donner un coup de main dans la reconstruction du Temple, ainsi qu’éventuellement être disponible pour quelques missions si nécessaire dans le Noyau.

    Maintenant, la Maître l’avait chargée de rencontrer la Chancelière, en tant que sa représentante. Oedipem avait dit vouloir s’entretenir avec l’ambassadrice, mais celle-ci, restée sur Yavin 4, suggéra d’envoyer son apprentie. Le chef d’État fut d’accord, et ça n’allait pas être une mission dangereuse.
    La Mirialane s’était un peu plus habillée, avec des manches et même sa bure, pour une rencontre de ce genre. Et le climat de Coruscant, même étouffant, demeurait moins lourd que le tropical de Yavin.


    deSOyG4.md.jpg


    Son taxi volant la déposa aux quais du dôme gigantesque. Mis à part des sentinelles et quelques individus épars, le lieu semblait assez vide.

    La Jedi fut autorisée à entrer dans le bureau de la Chancelière, celle-ci assise devant ses hologrammes qu’elle éteignit en la voyant approcher, puis se leva par étiquette.

    Jocaste — Enchantée, apprentie. Je suis ravie que votre maître vous ait envoyée si vite.
    Myrith, en saluant C’est normal, madame.
    Jocaste — Je vous en prie, asseyez-vous.

    Elles se posèrent de chaque côté du grand meuble.

    Jocaste — Maître Alask vous a-t-elle dit de quoi il s’agissait ?
    Myrith — Elle m’a dit que ça avait un rapport avec cette planète droïde, c’est ça ?
    Jocaste — C’est exact. Vous étiez avec elle, n’est-ce pas ?
    Myrith — En effet.
    Jocaste — Savez-vous que ce phénomène semble toucher les droïdes dotés d’une personnalité ?
    Myrith — Oui, Maître Alask m’a fait part de cette hypothèse.

    Lors des holoréunions avec le Conseil, quand elle était présente, Saanee devait se tenir un peu à l’écart du siège d’Aynor pour ne pas entrer dans le champ holographique ; ainsi, la Chancelière ne pouvait l’avoir vue lorsqu’elle s’adressa aux Maîtres Jedi après la mission sur Matrice.
    Mais la Bith savait-elle que la Mirialane savait d’où elle tenait cette information ? La Chancelière de la République n’allait pas avouer s’être entretenue avec une marraine de la pègre : quel risque pour son mandat déjà dans un équilibre précaire à cause de ses sympathies non dissimulées pour l’Ordre. Même chose pour la Jedi, impossible d’admettre avoir des liens avec la Guilde. Un vrai jeu de dupes, c’était pas pour rien que Saanee détestait la politique.

    Jocaste — Nous avons fait des essais au cours de ce dernier mois et demi. Je sais, c’est assez peu, mais nous avons déjà trouvé quelques résultats.
    Myrith — Je vous écoute.
    Jocaste — Il semblerait que les droïdes sans personnalité ne soient pas affectés du tout : il n’y a eu aucun changement dans leurs actes ni dans les routines.
    Myrith — Les choses peuvent toujours changer. J’ai l’impression qu’on n’a pas encore tout vu dans cette histoire.
    Jocaste — Vous avez raison. Mais il faut savoir que les premiers signalements de fugue – hélas négligés au début – remontent à il y a plus d’un an maintenant, et tous les mondes majeurs de la galaxie ont été touchés. Les rapports n’ont jamais fait état d’autres droïdes que des protocolaires, des astromécaniciens ou d’assistance sociale – à moins de modèles très particuliers ou uniques, mais qui remplissent peu ou prou les mêmes fonctions. Les sociétés fabricantes elles aussi ont établi des rapports sur leurs pertes et les plaintes, nous travaillons étroitement avec elles – tout du moins, les sociétés situées dans la République.
    Myrith — Oui, j’imagine qu’elles ont tout à gagner à ce que ça s’arrête.
    Jocaste — Oui. Tous les droïdes « familiaux » sont touchés. Même quand ils sortent d’usine, il ne faut que quelques jours – parfois quelques heures – avant qu’ils ne commencent à fuguer.

    La padawan hocha doucement la tête, le regard songeur.

    Myrith — La solution serait-elle donc de, tout simplement, retirer la personnalité des droïdes à la fabrication ?
    Jocaste — C’est effectivement ce qui est en train de se passer. Même si ce sont des sociétés privées, le gouvernement a certaines… « relations » avec elles, notamment depuis le phénomène des fugues. Prions pour que cela endigue ces fuites, et empêche Matrice d’agrandir ses effectifs – déjà conséquents, d’après le témoignage de Maître Aynor.
    Myrith — Ça ne vous rassurera pas, mais je confirme. On n’a clairement pas tout vu, mais ils sont nombreux. Peu armés, en revanche ; mais je reste prudente, on ne sait pas tout.

    La femme politique ne dit rien. Même si ce genre d’information n’était pas surprenante, ça restait toujours inquiétant.
    Puis la Jedi reprit après ce silence :

    Myrith — … Et… vous aviez besoin de la voir en personne pour lui dire ça ?
    Jocaste — J’ai peur qu’une conversation holographique ne soit interceptée par cette Matrice. Si, comme l’a dit l’ambassadrice, les droïdes ont accès aux ordinateurs, je redoute aussi les holocoms.

    Myrith avait émis également cette hypothèse en réfléchissant dans son coin à toute cette histoire, ce qui apportait un autre problème grave :

    Myrith — Mais alors, au niveau de l’armée ? Ça donnerait aux droïdes plusieurs coups d’avance à chaque fois. Et se priver de communications ralentirait considérablement les mouvements de troupes.
    Jocaste — Nous sommes déjà dessus. Fort heureusement, il semblerait que les êtres cyborgs – quel que soit leur degré – ne sont pas concernés par ces messages. Et ceux de nos services secrets ont des compétences avancées dans le domaine de cybersécurité. Je ne peux pas  garantir une sûreté totale, mais sachez qu’ils prennent la menace très au sérieux.
    Myrith — J’imagine bien…

    Encore heureuse !

    Puis elle se leva, sentant que la Chancelière n’avait plus grand-chose à dire.

    Myrith — Très bien… Madame, si c’est tout ce que vous vouliez voir avec moi, je vais immédiatement rédiger un rapport pour le remettre aussitôt à Maître Alask. Après quoi, ce sera au Conseil de voir ce qu’il fera de ces informations.
    Jocaste — Entendu. Je n’avais rien d’autre à vous dire à ce propos. Prévenez tout de même l’ambassadrice que je pourrais à l’avenir avoir à lui parler directement, et non par votre intermédiaire.
    Myrith — D’accord. Je le lui ferai savoir.

    Puis la Jedi la salua solennellement et quitta le bureau. À peine revenue au Temple, elle s’enferma dans ses quartiers pour écrire son compte-rendu, le mit dans un holodisque protégé par un cryptage Jedi, lequel fut confié à un Chevalier Jedi qui devait très prochainement se rendre sur Yavin. Après quoi, la Mirialane contacta par holo son maître, pour la prévenir de l’arrivée des données d’ici quelques jours.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 07 septembre 2024 - 10:57

    mardi 03 septembre 2024 - 22:40 Modification Admin Réaction Permalien



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