Le Temple Jedi 7 (page 28)
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xeniamnleo
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Le hangar de la Guilde n’avait jamais joui d’une réputation de lieu calme et ordonné ; les vaisseaux y étaient triturés, plus ou moins réparés et surtout chargés et déchargés à volonté. Néanmoins l’agitation qui y régnait à ce moment avait de quoi mettre la puce à l’oreille des plus avertis. L’explorateur le plus endetté de l’organisation faisait partie de ceux-là, et s’il n’était pas de nature à vouloir fourrer son nez partout, il ne pouvait se résoudre à ne pas essayer d’en savoir plus. En effet quelque chose troublait le natif d’Ondéron : protégé par le brouhaha mécanique, la zone autour de l’Angel’s semblait plus propice à la discrétion. Ange y soulevait des caissons pour les charger sur la rampe de son appareil. Xeniam s’avança non sans la toiser du regard.
Xeniam : Alors? On attends pas Xeniam?
Ange : Tout ne tourne pas autour de ta personne cher explorateur
Xeniam: Soit. Et depuis quand tu ne charges pas des larbins de faire le sale boulot ?
Ange, faussement offusquée : Mais enfin un peu de respect pour les Guildeurs, chacun a sa tâche à accomplir
Xeniam, un peu agacé : Quand tu auras fini de te moquer de moi, tu pourras me dire ce que tu trames ?
Ange, reprenant une posture sérieuse : Sérieusement D., juste une mission de routine, pas besoin d’explorateur cette fois.Le sourire qu’elle esquissa pour le rassurer aurait tromper n’importe qui, mais pas Xeniam. C’était peut-être à la fois un cadeau et une plaie, le Leader et lui se connaissaient trop.
Xeniam: Et laisser Joi loin d’ici, c’est la routine aussi?
L’explorateur pouvait se montrer tranchant lorsqu’il sentait qu’on le bernait, Ange le savait bien. Elle sentit malgré cela une pointe de colère envers son ami qui n’hésitait pas à appuyer là où cela lui faisait le plus mal. Elle serra les dents et glissa dans un souffle.
Ange : Son père lui manque aussi tu sais.
Xeniam, d’un ton sarcastique : Je vois. Je vois.
Ange, tentant de reprendre la main en feignant un ton plus léger : Si tu t’ennuies tant que ça, je crois qu’il y a de la vaisselle à faire à la Cantina…
Xeniam, éclatant de rire : Comme au bon vieux temps hein ? Soudain plus sérieux. Mais tu as raison il y a toujours de quoi faire dans cette maudite galaxie !
Ange, reprenant en main une poignée de caisson : Tu m’en diras tant…
Xeniam : J’ai eu vent d’une superbe exposition à Balmorra. Je ne suis pas expert en art contemporain mais c’est du très lourd : Jukio Lii, Klulaj, Qizile Shulao, et même la grande Olat Nyton exposés.
Ange, un peu figée mais sauvant les apparences : Ah oui ! Intéressant effectivement.
Xeniam : Et tu sais ce qui est le plus intéressant ? Tous ces artistes avec un point commun, un même mécène qui les a chaperonnés et les a propulsés aux yeux de tous dans le Noyau.Ange releva la tête pour regarder Xeniam droit dans les yeux. Elle n’aimait pas le défi qu’il lui imposait depuis déjà quelques minutes et la direction que prenaient ses sous-entendus.
Xeniam, faussement songeur : Mais oui comment s’appelle-t-il déjà ?
Ange, faisant signe de baisser d’un ton : Xeniam ferme-là !
Xeniam, la fixant du regard : Adonis…Ange bondit alors sur l’explorateur et lui saisit le bras d’un mouvement habile et précis bien que ferme. Se rendant pourtant compte de la situation, elle se calma soudain pour ne pas attirer le regard d’autres curieux aux alentours.
Ange, d’un ton sec : Rends toi utile et aide-moi à mettre ça à l’intérieur.
Xeniam comprit la manœuvre, il n’ouvrit pas la bouche. Il venait de montrer trop vivement son insolence envers son Leader, chose qu’il n’aurait jamais pu s’imaginer faire à son arrivée à la Guilde. Mais les choses, désormais, étaient différentes, pas parce qu’il était plus important ou plus puissant au sein de cette caste mais parce qu’il n’avait plus rien à perdre à faire valoir son opinion et à exprimer son envie de l’aider, même lorsqu’elle la refusait. Avait-il, au fond de lui, besoin d’elle ? Ou était-ce qu’elle ait besoin de lui ? Leur relation était trop complexe, et d’aucun ne la comprenait vraiment, si bien que même les nombreux bruits de couloirs ne parvenaient à exprimer la réalité. Frères d’armes, amis, amants, l’équation était complexe et même les intéressés se refusaient à démentir les rumeurs les plus folles, au grand dam de Wes parfois. Un maladroit résumé de leur lien pouvait se résumer par une image un peu surannée : ils étaient, à ce moment de leur vie et dans cette galaxie toujours en mouvement, une ancre l’un pour l’autre.
Ils empruntèrent la passerelle d’accès sans trop de difficulté, le caisson en question n’étant pas excessivement lourd. Les silences, ils ne les avaient jamais craints et malgré la passe d’armes toute fraîche, le respect commandait à Xeniam d’attendre que la Corellienne s’exprime en premier.
Ange : Crache le morceau Dicaprio, qu’est-ce que tu veux à la fin ?
Xeniam : Je sais que tu prépares un truc sur Balmorra, je ne sais pas quoi, mais un énorme truc au vu du mal que tu te donnes pour garder ça secret.
Ange : Alors tu me traques maintenant ?
Xeniam : J’aime bien être toujours à l’affut, un conseil que j’ai reçu d’une cambrioleuse célèbre à mes débuts ici. Il sourit. Quand j’ai vu la liste des artistes, je savais que ça ne pouvait pas être une coïncidence.
Ange : Je serais presque impressionnée si je n’étais pas énervée, comment tu as trouvé ça ?
Xeniam : Il s’avère que je bosse les dossiers parfois aussi, je ne faisais pas seulement le grincheux lors de notre rencontre avec Adonis sur Coruscant.
Ange : Alors tu dois aussi te douter que j’ai de bonnes raisons de garder toute cette opération secrète. Aussi j’apprécierais si tu pouvais éviter te déballer tout ça au milieu du hangar…
Xeniam : Je m’en excuse mais c’est dur de te voir en privé ces derniers temps.
Ange, séductrice, s’approchant de lui : Oh D., si tu voulais passer un moment seul avec moi, il fallait le dire tout de suite…
Xeniam, rougissant : Non Ange, ce n’est pas ce que je voulais dire !Les années étaient passées, en grand nombre, pourtant l’explorateur était toujours aussi prompt à se laisser taquiner par la Corellienne qui, malgré la répétition de la plaisanterie, parvenait toujours à faire mouche. Xeniam avait progressé et ne se laissait plus autant tourmenter, mais il n’avait pas changé sa nature profonde qui le rendait encore parfois vulnérable au jeu de la séduisante cambrioleuse. Satisfaite de voir le visage de son acolyte prendre une teinte carmin, Ange suspendit ses railleries. Décontenancé mais loin d’oublier son but, l’Ondéronien poursuivit son argumentaire pour convaincre Ange, tantôt invoquant le passé sans virer dans la nostalgie, tantôt en appelant à la logique de mettre un Guildeur vétéran dans la confidence.
Après encore trois quart d’heure à subir les piailleries de Xeniam, la Corellienne finit par céder et profita de l’intimité offerte par le vaisseau pour révéler à son ami l’intégralité du plan pour ce fameux casse qu’elle avait préparé. Non content d’accepter d’être laissé de côté après la divulgation de ces détails, Xeniam commença son argumentaire auprès de son Leader.
Xeniam : Pas de place pour un explorateur ? C’est une blague j’espère ? Ganner t’a bidouillé le cortex pendant ton sommeil ?
Ange : Alors dans l’ordre : non, non et non mais si ce genre d’insultes vient encore à mes oreilles, ta dette sera doublée…
Xeniam : Sérieusement, la fuite dans l’espace ne sera pas aussi simple que cela.
Ange : Korv et Nell sont les meilleurs dans la logistique, ils ont organisé des évasions bien plus risquées dans le passé.
Xeniam : Peut-être, mais avec l’aide de droïdes qui font défaut aujourd’hui…
Ange, un peu songeuse, tentant de masquer une réelle interrogation : Ils ont dû prendre cela en compte.
Xeniam : Tout ce que je dis c’est que ça peut toujours être utile d’avoir quelques coordonnées en réserve et les routes qui ne sont pas trop fréquentées en ce moment. Et si jamais un saut catastrophe en hyperespace est à l’ordre du jour, c’est mieux d’avoir un spécialiste en la matière…
Ange, un peu moqueuse à nouveau : Spécialiste ? Je n’ai pas vraiment envie d’envoyer le butin dans un trou de ver…
Xeniam : C’est cette expérience, même désastreuse, qui fait de moi le mieux placé pour éviter un saut foireux à nouveau.
Ange : Tu ne te feras pas avoir deux fois c’est ça ?
Xeniam : Exactement. On peut tromper une fois une personne…non attends c’est pas ça…
Ange : Ça va, ça va, je la connais. Tu ne lâcheras vraiment pas l’affaire à ce que je vois.
Xeniam : J’ai été à bonne école.
Ange, avec un léger soupir : Alors bouge tes miches hors de mon vaisseau et va préparer tes affaires avant que je ne change d’avis !Xeniam ne put cacher une large expression de joie se dessinant sur tout son visage, il était devenu radieux et, après une petite contorsion pour mimer une révérence au Leader, il emprunta le monte-charge pour sortir du vaisseau et se faufila hors du hangar à vive allure. Ange souriait alors qu’elle se remit à déplacer ses caisses d’équipements.
Ange : Que serait un braquage digne de ce nom sans une incruste de dernière minute…
mardi 04 juin 2024 - 16:04 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Coruscant, sous-secteur ouest du District Fédéral – Quelques heures avant la crémation de maître Sol’As…
L’arrivée du Sirknight Auror dans les environs du grand astroport de la Galactic City se déroula sans encombre, permettant ainsi au croiseur Gozanti de faire un atterrissage en douceur parmi les nombreuses navettes et canonnières de réserve en actuel stationnement, tandis que seul le brouhaha constant des allers-et-venues des membres de la Marine se fait entendre aux alentours de l’immense infrastructure.
Le temps que je descende de mon vaisseau en tenant la jeune cinnagarienne menottée par le bras, que je fasse un détour pour faire le point avec les deux Yunixy pour le reste des démarches à faire puis que je les laisse en compagnie d’un peloton de médecins et infirmiers dépêchés par les services de la République (dès l’annonce de notre arrivée et l’objet de notre visite), je me mets en chemin pour quitter l’astroport et prendre les transports en commun pour prendre la direction du sous-secteur ouest du quartier fédéral.Le trajet à bord du véhicule de ligne trav ne dure à peine qu’une demi-heure, dans un profond silence auquel je peux ressentir l’amertume de la fatalité chez la jeune blonde, et nous descendons enfin dans ledit sous-secteur pour traverser la grande place piétonne qui entoure le QG interarmées de la République : nous nous présentons tranquillement sur le parvis, grimpons les marches de l’entrée et nous franchissons enfin le seuil puis l’encadrement pour traverser le hall principal et se diriger immédiatement vers l’ascenseur.
Je nous conduis tous deux au cinquième étage du QG, dont la porte coulissante s’ouvre sur les locaux réservés au département du Bureau de Sécurité de la République dont les murs, le mobilier et les grandes vitres de transpacier ont reçus un petit coup de neuf depuis ses sept derniers mois. Je quitte promptement l’ascenseur avec ma captive et je me dirige machinalement, en évitant aisément et synchroniquement les officiers et agents de passage, vers le bureau de réception de l’accueil du département en face de moi.
Je m’approche et m’arrête à une distance suffisante devant le grand meuble de travail, pour pouvoir m’adresser à la réceptionniste en uniforme blanc d’auxiliaire qui ne quitte pas des yeux son terminal.Moi : - Bonjour. Je souhaite voir le général-divisionnaire Arek, pour une livraison spéciale dont il sera ravi d’apprendre l’objet. En espérant qu’il soit disponible pour me recevoir. (Pas de réaction de la part de la réceptionniste.) Hum hum. Je disais, je souhaite voir le général-divisionnaire Arek. Je suis venu lui livrer un colis spécial que lui seul peut déterminer à son expertise.
Réceptionniste, sans quitter des yeux son terminal : - Le général-divisionnaire ne reçoit pas de visite, en dehors de son office et de l’état-major du QG. Vous devez vous présenter au service de livraison situé au rez-de-chaussée si vous avez un colis à transmettre, le personnel interne se chargera de lui donner.
Moi : - Je ne pense pas qu’il refuserait de me laisser le voir, surtout si vous lui annoncez ma venue.
Réceptionniste : - Vous avez un justificatif de réservation de visite à me présenter ? Le comité supérieur du BSR ne reçoit personne sans une confirmation qu’un créneau a été réservé et maintenu dans leur agenda. Et l’agenda du général-divisionnaire est lourdement chargé, sans aucune disponibilité de visite.
Moi : - Je suis venu avec une raison valable pour le déranger, quitte à l’interrompre dans sa tâche actuelle.L’humaine, trentenaire et bien trop maquillée pour une auxiliaire, redresse enfin la tête et me fixe sans cesser de froncer légèrement les sourcils ni de tendre ses traits indifférents.
Réceptionniste : - Il me semble vous avoir dit que le général ne recevait personne en dehors de ses officiers et des membres du gouvernement. Je ne vois donc pas pourquoi je devrais le déranger pour un individu suspicieux comme vous qui ne décline ni son identité ni une attestation de visite officielle.
Moi, sortant de ma poche ma datacarte d’identité et mon badge de soldat de paix : - Il suffisait de demander.
Fanny : - Pendant qu’on y est, autant lui présenter aussi mes papiers. Pour l’identification.
Réceptionniste : - Votre manque de tact et de respect est consternant. Veuillez quitter les lieux immédia…
??? : - Il ne partira d’ici que si c’est le général ou moi-même qui le lui ordonnons.La réceptionniste, ainsi que quelques employés alentour, est surprise de voir arriver la grande femme humaine en uniforme blanc de haut-gradé taillé à sa ligne… dont les traits légèrement ridés sur son visage ne gâchent pas sa douceur et sa fermeté de sa peau basanée ni l’éclat de son front brun sombre coiffé au carré ni la lueur espiègle de ses yeux. De mon côté, comme celui de Fanny, je suis étonné de voir la co-directrice adjointe du Bureau qui fait partie des membres de confiance de l’entourage de mon père.
Réceptionniste, se mettant immédiatement au garde-à-vous : - Colonelle Alde.
Valeria Alde : - Les quelques visiteurs au sein du BSR ne viennent rencontrer nos agents et nos officiers que lorsqu’ils ont demandé en avance une entrevue, afin de mieux gérer l’afflux de doléances et de problèmes. Nous ne laissons pas quiconque débarquer et solliciter nos membres à l’improviste et sans l’urgence d’une situation particulière, c’est certain. Il existe toutefois des exceptions à cette règle lorsque ledit visiteur est un jeune chevalier Jedi reconnu en compagnie d’une chasseresse recherchée qu’il nous amène. Je vous avoue que je ne m’attendais de sitôt à vous voir, Galen Arek, à venir ici avec Fanny Keto menottée.
Moi : - L’occasion s’est présentée dès que j’eus terminé un petit dilemme.
Réceptionniste, choquée : - « Arek » ? « Keto » ? Co… Ma colonelle, vous voulez dire que ces gens sont…
Fanny : - Si vous aviez eu le réflexe de consulter sa carte quand il l’a présentée, vous n’auriez eu à vous étonner de l’apprendre. Quant à moi… j’imagine que j’ai toujours un avis de recherche actif qui circule.
Moi : - Comme vous pouvez le constater, colonelle, je vous rapporte mademoiselle Keto qui est en cavale depuis maintenant un an et je vous la remets pour qu’elle puisse recevoir la justice à la hauteur de ses actes. J’aimerais au moins le faire savoir au patron avant de la laisser à vos soins. Il est disponible ?
Valeria Alde : - À vrai dire Galen, cela fait près de deux heures que votre père a déjà quitté Coruscant pour embarquer à bord de son croiseur. Il se rend sur place aux environs du système Yavin, dans le double but d’inspecter l’évolution de l’intervention armée contre la prise de pouvoir sur Akiva et de se rendre sur Yavin IV pour discuter avec le Conseil.
Moi : - Ben zut. Juste au moment où je viens lui remettre l’une des seules personnes à qui je peux la confier.
Valeria Alde : - Nous pouvons toujours l’informer par holo. Mais ne restons pas là, suivez-moi.Nous suivons l’officière dans les méandres de l’étage et nous entrons dans son cabinet, avoisinant celui de mon général de père, afin de procéder à l’entrevue censée se dérouler en présence physique de ce dernier. La colonelle Alde ne mit pas longtemps à établir une liaison directe avec le pont supérieur de l’Inexorable (son épave ayant été récupérée après la fin de la guerre) et l’image du vieux Ranger en plastron de général apparaît enfin ; ce dernier ne s’étonne que deux infimes secondes, comprenant la situation.
Perseus (holo) : - Galen ! La Force me jouerait-elle des tours, ou est-ce bien Fanny que je vois à ta gauche ?
Moi : - Non, c’est bien vrai. Je te certifie que je viens d’arrêter officiellement Fanny Keto et que je la confie au Bureau de Sécurité pour qu’elle reçoive le jugement de la République. Je préfère te passer les détails mais sache que notre chère Fanny a fini par ressentir des remords sur sa situation.
Valeria Alde : - Fanny Keto ayant été active et reconnue au sein de l’ex-Corps des chasseurs de Forceux, son casier judiciaire décompte plus d’une trentaine de Jedi esseulés et de sensitifs qu’elle a éliminé durant la parenthèse Cki. À la suite de la chute de l’ex-chancelière déchue, elle n’a pas mis longtemps pour prendre son indépendance et travailler uniquement à son compte en n’usant de ses talents que pour survivre. Ce qui fait que son statut actuel, en mettant de côté son appartenance à la royauté de Cinnagar, est celui d’une criminelle de niveau A bis auquel il était nécessaire de mettre aux arrêts.
Perseus (holo) : - On dirait bien que Ash n’aura plus besoin de se soucier de poursuivre sa piste, même alors que je lui avais dit en plaisantant qu’il aurait plus de chances de la trouver en te collant au train. Toujours est-il qu’il aura encore d’autres noms à retrouver, en sachant que les derniers chasseurs réunis en Guilde sont devenus de plus en plus actifs ces derniers temps. Et je suis moi-même soulagé de voir que ce soit toi qui nous la ramènes directement, au lieu d’un chasseur de primes qui pourrait avoir la langue acérée.
Moi : - Je dois avouer que cela fait un moment que je n’ai pas revu le capitaine Rookwing depuis Ondéron. Tu l’envoies souvent en mission pour traquer les chasseurs et les dénicher à travers la galaxie ?
Perseus (holo) : - Ash Rookwing est un spécialiste qui a toute ma confiance pour nous retrouver les derniers vestiges de la parenthèse Cki qui subsistent. Ses méthodes et sa discrétion sont nécessaires en ces jours.
Moi : - J’ai dans ce cas une information intéressante à lui communiquer. Il se trouve qu’Ilan et moi avions été dernièrement enfermés dans la Citadelle sur Lola Sayu, où la Guilde des chasseurs de Forceux s’est permise de l’utiliser pour enfermer les sensitifs capturés.
Valeria Alde : - Comment vous êtes-vous échappé de cet endroit, au vu de sa triste réputation.
Fanny : - Disons que j’ai directement contribué à les libérer dans un premier temps.
Moi : - Fanny s’est remise en question et elle a choisie de faire amende honorable, bien que je fusse surpris au début, mais elle a été coopérative durant notre évasion et elle a aidé à libérer les prisonniers sensitifs de la Citadelle. Ilan et Zadyssa sont actuellement en train de les confier aux services sociaux de la République. Le reste, c’est par l’intermédiaire de Kinsa accompagnée de Zadyssa et d’une padawan que nous avons pu quitter entiers Lola Sayu. À ce propos, p’pa, Kinsa est maintenant au courant pour l’identité de Fanny.
Perseus (holo) : - Je vois. (Il réfléchit longuement.) L’usage de la Citadelle leur est donc propice pour emprisonner les sensitifs qu’ils capturent, sans parler des utilisateurs plus avancés. J’avais entendu dire que la forteresse n’était plus active depuis fort longtemps, mais il semblerait qu’ils ont profité de cette opportunité pour l’investir et en faire leur prison. Rookwing pourra certainement commencer par cette piste, en espérant que les lieux n’ont pas été abandonnés peu après la nouvelle de votre évasion réussie. Il nous faut à tout prix trouver l’emplacement de la prison Maelstrom qui leur sert de QG principal. (Il marque une pause.) Quoi qu’il en soit, ton arrestation Fanny reste une première réussite dans la traque des chasseurs et une avancée considérable pour la justice auprès des victimes de la parenthèse. Flaurelin Tintallë Keto, considérez-vous désormais comme arrêtée et détenue par le BSR pour crimes de guerre, échappatoire à la justice et activité illégale au sein de la galaxie. Tout ce que vous direz à cet instant pourra être retenu contre vous, et fera l’objet d’une remise-en-question de votre comportement. Par ailleurs, afin que la vérité puisse se faire entendre et par égard envers votre entourage et votre rang, nous communiquerons votre identité principale et votre statut princier sur un communiqué officiel sous approbation de la Chancellerie. D’ici là et jusqu’à la date exacte de l’audience avec la Cour suprême, vous êtes placé sous détention au sein de la prison interne du Quartier général interarmées jusqu’à nouvel ordre. Valeria, Galen, je vous dis à bientôt.La liaison holographique se coupe aussitôt. La co-directrice adjointe se lève de son siège et elle vient appuyer sur une touche tactile de son interphone de bureau. Une minute passe et voilà deux rangers de la République qui entrent pour venir chercher la jeune blonde cinnagarienne ; le temps que l’on lui confisque son sabre-laser et son pistolet-blaster (ainsi que ses bracelets utilitaires), la voilà dorénavant seule et prête à aller rejoindre la cellule dans laquelle elle vivra durant un temps indéterminé.
Valeria Alde : - Je n’ai plus qu’à vous conseiller de vous tenir jusqu’à ce que votre jugement arrive, Keto, et sachez que vous aurez droit à un avocat pour vous représenter. Vous pouvez l’emmener.
Fanny : - Un instant, colonelle. J’aurais quelque chose à rendre à Galen, avant d’y aller.La grande femme hésite une seconde mais acquiesce tout de même. Je vois ensuite la jeune blonde piocher dans la poche interne de sa combinaison moulante et en ressortir un objet rond et doré que je reconnais.
Mon écusson artisanal en électrum de l’emblème de l’Alliance Eternelle.Fanny : - Tenez « Commandant », je vous rends votre insigne volé.
Moi : - Donc tu l’avais gardé sur toi durant tout ce temps. Je… Il t’a servi ?
Fanny : - C’était un précieux souvenir qui m’a aidé. Et il mérite de retourner à son propriétaire.
Moi : - Merci. Bon ben… Bonne chance Fanny. Sincèrement.Elle hoche de la tête pour me remercier, avant de disparaître de la pièce en se faisant emmener par les deux agents sans plus jamais revenir en arrière. Le temps de voir sa silhouette s’effacer hors de mon champ de vision, je ressens au fond de moi autant d’apaisement d’avoir bien fait que de peine d’avoir délaissé une personne face à ses problèmes. Je fais le vide en moi pour atténuer ce sentiment en moi mais je ne l’efface pas complètement : je garde en moi un certain espoir qu’elle s’en sortira et qu’elle retrouvera une vie normale après avoir purgé ses fautes.
Il est maintenant temps pour moi de prendre la route pour retourner sur Yavin IV, afin de faire mon rapport officiel au Conseil, et il me faudra assister par holo à la cérémonie de crémation du vieux maître céréen.
Mais avant de partir, je m’adresse une dernière fois à la colonelle Alde.Moi : - Colonelle, pourriez-vous me confier son sabre-laser s’il-vous-plaît ? Ne sait-on jamais…
***
Hyperespace, en direction de Yavin IV – Au moment de la cérémonie…
La diffusion holographique de la cérémonie au sein de mon vaisseau nous permet à Ilan, Zad et moi de participer indirectement au déroulement du cortège, malgré le décalage horaire dû à la distance entre l’espace du Noyau et celui de la Bordure Extérieure. Le passage du cortège, la mise en place du corps sur le bûcher funéraire puis l’intervention de Jorus pour mettre le feu audit bûcher, nous assistons à cela comme si nous étions parmi les autres membres présents de l’ordre.
J’observe toute la scène en silence, le regard songeur et fixe sous la capuche abaissée de mon trench-coat de bure que j’ai mis à la place de ma veste softshell pour l’occasion, et je suis perdu dans mes pensées pendant que la scène des flammes du bûcher continue. Ma petite mésaventure au sein de la Citadelle m’a laissé un souvenir vivace auquel je constate que je suis parvenu à faire la paix avec la jeune princesse en second du secteur Teta qui a elle-même choisi de se livrer à la justice, même si cela nécessitait qu’elle doive en payer le prix par le biais de la condamnation. J’ai beau me dire que tout ira bien, qu’un autre chapitre houleux de ma vie de chevalier Jedi s’est clôturé et que je peux m’occuper de mes autres problèmes urgents, il est clair que je regrette un peu de ne pas avoir laissé plus de temps pour elle et moi de repartir sur de bonnes bases. De faire table rase du passé, voire plus.
Et pendant que les flammes montantes du bûcher continuent de brûler avec vivacité, je me fais la réflexion que je vais prendre le temps de méditer sur tout cela et d’aviser sur ce que je dois faire à présent.
Le futur étant incertain, faire ce que je fais de mieux m’aidera à prendre du recul.
En attendant, je dois nous ramener à l’Académie, Ilan, Zad, Akky et moi, pour terminer notre mission.Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 14 juillet 2024 - 18:31mardi 04 juin 2024 - 19:40 Modification Admin Réaction Permalien
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AngeSolo
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Syla, en s’adressant à l’invisible micro situé dans l’une de ses boucles d’oreille : On est dans la place, Sucre d’Orge.
Ange, par comlink : Bien reçu, Guimauve. Rincez-vous bien l’œil.
La Corellienne entendit un rictus d’approbation, coupa la communication et poussa un profond soupir de soulagement avant de s’étirer la colonne vertébrale.
Cela faisait maintenant vingt-quatre heures que la fine équipe – à laquelle Xeniam s’était autogreffé – avait établi ses quartiers sur Balmorra. Après avoir investi une gigantesque mais néanmoins antique fermette dans un coin un peu reculé de la capitale, les Guildeurs n’avaient pas perdu un instant de leur précieux temps à mettre leur plan à exécution. Ils avaient quadrillé le secteur, récupéré différents véhicules éparpillés à plusieurs endroits stratégiques et pris connaissance des deux autres planques situées à équidistance de leur résidence principale. Puis chacun s’était tout particulièrement penché sur la partie du plan qu’il devait mettre en œuvre.
Ainsi, pendant qu’Ange alias Sucre d’Orge et Lyra – renommée Praline pour des raisons d’anonymat – campaient dans un camion-speeder d’une factice entreprise de peinture, Wes, Réglisse, et Syla, Guimauve, grimés en voluptueux couples humanoïdes, investissaient la banque afin d’observer de plus près l’organisation et l’ambiance interne de la banque qu’ils braqueraient le moment venu. Ayant obtenu un rendez-vous afin de simuler l’achat de patrimoine pour les vieux jours, le couple récoltait toutes les données qui lui était possible d’amasser avant le Jour J. Les deux femmes, quant à elles, veillaient au bon déroulement des opérations, prêtes à intervenir en cas de besoin.
Le reste de l’équipe, quant à lui, vaquait aux préparatifs liés au vernissage de l’exposition. Quelques heures auparavant, de ce fait, Nell et Xeniam avaient été intégrés – physiquement transformés – la véritable équipe logistique qui avait été embauchée pour organiser l’événement. Durant la quasi-totalité de l’arnaque, les deux hommes devaient, de ce fait, se glisser dans la peau de véritables employés pour ne pas éveiller les soupçons de collègues un peu trop méfiants parmi lesquels figurait le commissaire de l’exposition, un certain Darru'nuam'cotheo. Le ténébreux Chiss et la charmante Leelah, son assistante, se révélaient être – bien évidemment – les deux faussaires auxquels Ange avait fait appel mais dont la présence demeurait secrète. Solo avait, quant à elle, pour vocation d’incarner les intérêts dudit mécène qui l’avait organisée, tandis que Wes, Syla, Tero et Lyra avaient pour but, le temps des festivités, de jouer les visiteurs, de générer une émulation en faveur de l’œuvre phare de l’exposition et d’encourager tout un chacun à télécharger l’application.
Quand le moment fut venu de lancer les festivités de la soirée, ce fut au tour de Wes de camper de la camionnette dont les logos et le code d’identification venaient d’être changés. Seul et entouré d’holos, il rayonnait de cette joie de Guildeur qui s’apprêtait à réussir sa plus belle arnaque et n’hésitait à le faire savoir au reste de l’équipe via micro et oreillettes astucieusement dissimulés.
Wes, surexcité : L’appli fonctionne, mes mignons ! A vous de jouer pour que je récolte un maximum de données !
Tero, à, distance, se tortillant, mal à l’aise dans sa tenue : Je vais faire de mon mieux, Réglisse, si cette combi n’a pas raison de moi. J’ai l’impression de peser une tonne.
Ange, à distance : Souffre en silence, Caramel. On porte tous des prothèses.
Xeniam, à distance : C’est la rançon de la beauté. Obligés de se défigurer. De vous à moi, il faudrait embaucher des moches pour ce genre d’opération.
Ange, à distance : On reste concentré, Chouchou. Je rappelle à tout le monde que dès que l’opération est lancée, ce canal reste ouvert pour les urgences et les recommandations de notre chef d’orchestre.
Syla, à distance : Compris, Sucre d’Orge.
Ange, à distance : Chacun reste focus sur sa mission. Interactions entre nous réduites au minimum. On s’enivre et on mange raisonnablement. Sucre d’Orge, terminé.
D’un frêle mouvement du poignet, la Corellienne coupa son micro et poussa un effroyable juron envers le grimage qu’elle portait.vendredi 07 juin 2024 - 16:32 Modification Admin Réaction Permalien
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xeniamnleo
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Ces dernières semaines étaient contrastées pour Xeniam : au départ, il s’était laissé gagner par l’euphorie de faire partie de ce gros coup, en embrassant les risques et les potentiels gains d’un tel braquage. Par la suite cependant, une certaine routine le laissait un peu amer : il devait endurer ce qu’il avait toujours voulu éviter et qui l’avait amené à rejoindre les rangs de la Guilde. Répéter les mêmes gestes, suivre la direction de personnes qui ne connaissent pas même votre nom, le travail de préparation de l’exposition était une occupation tout à fait banale, et c’était bien là le problème. Non pas que le natif d’Ondéron ne se soit jamais proclamé de la trempe des plus grands aventuriers, il ne se satisfaisait pas vraiment pour autant des occupations casanières et de se cantonner à une modeste tâche. C’est cette envie d’autre chose et la peur de rester trop en place qui l’avait mené à s’engager dans la Marine impériale bien des années auparavant et qui finalement l’avait conduit à rejoindre l’organisation menée par Ange Solo.
Au-delà de toutes ces pensées intrusives, l’explorateur devenait un peu bougon par la faute de ces prothèses dont ils devaient tous et toutes s’affubler pour passer incognito. Il devait cependant concéder que l’enjeu justifiait les efforts consentis et que ceux-ci étaient tout relatifs. En effet, Xeniam s’était habitué, aussi bien aux postiches à porter que du travail de préparation de l’exposition qui, à sa grande surprise, pouvait même se révéler assez agréable, par moments. Certes, cela restait un peu trop exceptionnel à son goût mais le Guildeur appréciait les opportunités de parfaire ses lacunes dans le domaine de l’art contemporain pour lequel il n’avait jusqu’alors que peu d’intérêts. Sous une nouvelle lumière, aidé de clés de compréhension, il pouvait désormais apprécier des œuvres qu’il aurait jugé surcotées voire abjectes il y a encore quelques semaines. Mieux encore, il sentait une petite fierté lorsque l’évènement fut un succès.
Les visiteurs affluèrent en masse dès le vernissage pour visiter les installations des différents artistes et tous étaient extrêmement curieux de celle qui avait une place centrale dans l’exposition : l’Hyperdrome, sculpture circulaire mélangeant structure réelle en matériaux nobles et hologrammes et qui n’était complète qu’à travers les visiteurs qui devaient télécharger une application sur leur comlink pour transmettre, par holocam, leur visage qui servait ainsi de liant et compléter l’œuvre. L’affluence fût la même les jours suivants et durant la totalité de l’évènement. Wes avait vu le nombre de téléchargements augmenter de façon exponentielle et son sourire devenait plus visible à mesure que les données collectées par l’application arrivaient à son terminal. L’intérêt suscité par l’Hyperdrome avait même surpris les Guildeurs mais il fût le bienvenu pour pouvoir justifier le transport de l’œuvre, avant sa vente, vers la banque de Balmorra afin d’assurer la sécurité d’un bien si convoité.
Pour Xeniam, cela signifiait aussi la fin des basses besognes de préparation et le début de la partie difficile, celle du transport de la sculpture. L’amener à la banque se révéla bien aisé : le transporteur était adapté et les autorités avaient soigneusement balisé le parcours entre le musée et la banque. L’exposition avait eu comme conséquence inattendue une mise en lumière de la planète qui fut saluée par le gouvernement local. Ange avait trop d’expérience dans ce genre de coup pour s’en réjouir. Elle aurait aimé moins de remous autour de cette œuvre qui était la clé, presque littéralement, de ce casse exceptionnel. Conduisant sans tension mais avec un œil balayant chaque recoin de la route, l’explorateur cherchait à trouver chaque détail qui pourrait être utile pour la suite des opérations, lorsqu’il faudrait alors faire le chemin en sens inverse et sortir de l’établissement financier à une allure bien plus élevée. Enfin arrivé devant l’imposant bâtiment, Xeniam s’assura avec le reste du personnel du musée, qui ne se doutait pas du réel dessein de ce changement de lieu, que la sculpture était bien en place À l’intérieur et que les systèmes de sécurité promis par la direction de la banque avaient bien été mis en place. Le natif d’Ondéron était satisfait et il s’éclipsa discrètement pour pianoter sur son comlink les paramètres d’un canal sécurisé.
Xeniam : Ici Chouchou, le loth-loup est dans la bergerie. Je répète : le loth-loup est dans la bergerie.
Wes : Bien joué Chouchou. Débrief dans 20 minutes à la confiserie avec Sucre d’orge, Nougatine et Praline.
Xeniam : J’y serai Réglisse…mardi 18 juin 2024 - 11:56 Modification Admin Réaction Permalien
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La_Mirialane
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Des cris. Les uns coléreux, les autres terrifiés.
La peur se déroulait sous ses yeux. Une congénère, aux cheveux gris, la prenait aux bras en plongeant son regard empli d’effroi dans le sien.
Femme — Je t’en supplie, ma chérie ! Aide-nous ! Sauve-nous !
Deux hommes en uniforme la saisirent sous ses appels au secours. D’autres de la même espèce, aux âges variés, se faisaient emmener eux aussi. Celle à qui on avait parlé se sentait tractée à l’opposé.
Elle voulait intervenir, mais comme une poigne invisible l’immobilisait et l’éloignait.
Yavin 4
Jour 110
Rythme cardiaque important, suées, remous. Myrith se réveilla en sursaut, les poings serrés dans ses draps, presque à bout de souffle.
Une lumière rouge pointait. L’aube ? L’horloge indiquait un peu plus de trois heures du matin. Non, Yavin 4 commençait à refaire face à la géante.
Fatiguée, Saanee était pourtant incapable de se rendormir. Récupérant une respiration normale, elle se leva de son lit, s’habilla vaguement de quelques pans de tunique, ses bottes, et sortit en direction de la cour intérieure, les couloirs noirs et déserts.
L’air était doux, la jungle bruyante.
Encore ce rêve. Et avec lui, l’après coup : ce profond sentiment d’impuissance. Par cette impuissance, la culpabilité. Par cette culpabilité, une rage. Par cette rage, un désir à la fois de justice et de revanche, qui patientait encore et encore.
Elle savait qu’elle ne pouvait plus rien pour ces gens-là ; elle était petite fille quand… mais était-ce arrivé ? Elle ne l’avait pas vu. Seulement, telle était la conséquence de la décision – pourtant vitale et nécessaire – de ses parents, autrefois.
Tout ça, elle ne pouvait en parler à personne. Non pas qu’il n’y aurait eu aucune oreille, mais… elle ne pouvait pas. Pas maintenant. Et puis, pouvaient-ils seulement comprendre ?
Pour s’apaiser, certaines personnes regardaient le feu envelopper le bois. D’autres, l’écoulement de l’eau. Myrith, c’était les fleurs. Elle aimait les fleurs. La simplicité, la délicatesse, la beauté simple calmaient ses nerfs avec efficacité. Alors elle les regardait pousser, sauvages, non loin de son banc de pierre, et elle se sentait un peu mieux.
Après un temps indéterminé, la padawan perçut la présence maintenant familière de la Mandalorienne approcher.
Kinsa — … Nuit agitée ? Je comprends… Chacune ses traumas.
La verte esquissa un sourire pour l’allusion. Kinsa, en tunique elle aussi, s’assit à côté d’elle sur le banc.
Myrith — Vous m’avez entendue ? Ou sentie ?
Kinsa — Non. J’ai… moi aussi des problèmes de sommeil. Moi aussi, je sors dehors. Et tu étais là.
Myrith hocha machinalement la tête, faute de meilleure réponse. Après plusieurs secondes, la Twi’lek prit une inspiration :
Kinsa — Je peux te poser une question ?
Myrith — Vous pouvez. Mais pas garanti que je réponde.
Kinsa — Hum. À la Citadelle, quand je t’ai dit que tu étais douée au blaster, tu as répondu que tu n’étais pas restée dans ta chambre. Où as-tu appris à tirer ?
Myrith — Sur Saleucami.
Kinsa — Oui, je m’en doute… Sauf que c’est un passe-temps vite coûteux ; pourtant tu as toujours dit que tu manquais d’argent. Alors que tu faisais déjà des arts martiaux, d’ailleurs.
Myrith — Ah, oui, je vois… Un peu avant la fin de la guerre, y a eu de l’activité impériale près de Saleucami. Les autorités ont formé aux armes à feu tous les adultes, au cas où. C’est tout. Vu que c’était gratuit…
Kinsa — En effet, j’avais oublié que la République de Sovereign mobilisait les civils en cas de coup dur.
Myrith — Pas de problème.
Kinsa — Il n’empêche que tu t’es montrée très à l’aise : agile, précise. Ça demande un certain niveau.
La padawan haussa les épaules :
Myrith — Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Faut croire que j’ai l’œil. Et je me fie à mon intuition, j’arrête de réfléchir. C’est ce que me disait Maître Koran, à mes premiers cours : « Arrête de réfléchir : réagis. »
Même si elles pouvaient s’apprécier, les deux femmes ne bavardèrent pas beaucoup et laissaient le remous de la jungle rythmer la nuit de plus en plus écarlate.
Puis Kinsa se leva, pour espérer dormir deux ou trois heures supplémentaires. La Mirialane resta ; peut-être qu’elle irait se recoucher, mais elle voulait rester encore un peu.Ce message a été modifié par La_Mirialane le vendredi 21 juin 2024 - 23:49vendredi 21 juin 2024 - 23:41 Modification Admin Réaction Permalien
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Dark-Spencer
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Géonosis - campement des sbires de Sio
Les attaques du lézard sont féroces, meurtrières. Il ne fait montre d'aucune hésitation. Il frappe, projette la Force, renvoie les tirs, tranche, découpe les chairs, fracasse des crânes. C'est un plaisir à voir pour celui qui, caché dans les ruines adjacentes au campement de bandits, se cure les crocs à la griffe avec un regard ébahis. Malheureusement, pris de tous les côtés, il échoue et perds le combat.
"Gromf !"
Déception pour le fauve, il crache sur le sable et saute de ses débris.
Les mercenaires se félicitent, faisant fis de leurs lourdes pertes. Les voilà qui trainent le corps de ce brave Kovann pour l'attacher à un poteau de fortune au coin de leur misérables camps, sorte d'amoncellements de bric et de broc. L'apprenti écailleux ainsi immobilisé, ils profitent de son inconscience pour lui cracher dessus en rigolant comme des singes. L'un d'eux sort une vibro-lame de chasse pour la glisser sous le cou du prisonnier.
Mercenaire - C'est ça les Sith ? Ils ne sont pas si terrifiants en fin de compte !
Mercenaire 2 - Tranchons-lui la gorge !
Soudain une voix rauque et forte s'élève.
- Je ne ferais pas ça si j'étais vous !
Les bandits se tournent vers l'origine de la voix, ils voient une masse sombre qui grossit en s'avançant vers eux, perçant les volées de sable orange qui entourent leur base. Quand enfin Dark Spencer apparaît.
- GnRrRrr....
Le chef des soldats à moitié cybernétique fait deux pas en avant et braque son arme sur le monstrueux Sith. Les autres se mettent en alerte maximum. Il y a un petit vent de panique qui remonte agréablement aux narines de Spencer.
Cyborg - Bienvenue, votre majesté. Veuillez excuser notre méfiance, mais cette... créature a dit être votre messager et a semé le trouble dans nos rangs.
Spencer - Gnahaha ! Le trouble ?
Questionne t-il en louchant sur les cadavres des mercenaires qui jonchent le campement.
Spencer - J'crois que t'as pas bien vu le match à la télé mon pote ! Vous venez de vous faire torcher le cul par un seul acolyte, à peine formé qui plus est... Gnrrr, je pourrais tous vous faire griller sur place comme des saucisses alors range ton joujou, j'suis pas là pour ça.
L'homme se ravise au bout d'une courte réflexion. Il sait que son interlocuteur a raison.
Cyborg - Du calme les gars.
Les mercenaires baissent leurs armes.
Spencer - Bon chien. Je vois que tu comprends vite.
Les iris du félin vont vers Kovann, toujours attaché et dans les vapes, puis reviennent sur le cyborg.
Spencer - Allons, vous m'avez prouvé que vous êtes sérieux, alors évitons de perdre du temps ! Balance ton laïus et ne me fais pas regretter de m'être déplacé en personne.
Fébrile mais feignant le contraire, le chef des mercenaires dévoile des plans visionnaires, le pourquoi du comment, de l'endroit de l'envers, de l'envoi de son émissaire au rôle de Spencer dans cette affaire. Les oreilles sont droites, les moustaches frétillent et la queue virevolte. Seraient-ce là balivernes, tout juste des promesses ? Une telle opportunité paraît trop belle pour être réelle.
*Les inconscients !!*
Spencer - Si ce que tu prétends est vrai, on va bien s'amuser !
Cyborg - Si vous voulez bien nous suivre, le Grand Sio vous révélera tout.
Spencer - Allons-y Alonso !
Cyborg - Je m'appelle...
Spencer - Non ! Maintenant tu t'appelles Alonso !
Cyborg - C'est...
Spencer - Bon, il est où votre vaisseau ?
Le groupe s'organise, il est convenu que Spencer rejoigne les mercenaires d'Alonso sur leur base principale, le camp est rapidement levé. Géonosis est une planète reculée parfaite pour ce genre d'entrevue, mais chacun est soulagé de la quitter.
Mercenaire - Qu'est-ce qu'on fait de lui ?
Toujours bien sonné et resté attaché à son poteau, le grand Chistori mange du sable. Dark Spencer s'approche et fait une grimace indescriptible.
Spencer - Gnrrr... C'est vrai ça, qu'est-ce qu'on va faire de toi ?
Il croise les bras, se tient le bout de la crinière en réfléchissant un instant.
Si Dark Deinos n'a pas été à la hauteur de ses espérances, il demeure plus fort et plus malin qu'Alys et Bones réunis. C'était peut-être un peu trop tôt pour lui. L'épreuve du désert serait une bonne leçon, comme jadis l'épreuve de la fausse au sarlacc à laquelle Tuefa avait dû faire face suite à l'abandon de son propre maître : Baaaaaaal.
Le Cathar se redresse en levant une griffe comme s'il avait trouvé une idée lumineuse.
Spencer - Dépouillez-le, neutralisez son vaisseau et laissez-le là.
Mercenaire - Mais c'est pas votre apprenti ?
Spencer - Si.
Le grand fauve s'en retourne vers son propre appareil.
Peu importe l'apprenti, pour le moment, ce qui occupe son esprit c'est cette fameuse organisation, ce "cadeau" qu'ils veulent lui offrir et surtout cette histoire de "fabuleux pouvoir". Ces types ne sont pas des rigolos, ils ne seraient pas venus chercher le Roi pour rien, mais leur discours est suspect, il doit mettre ça au clair.
Sa fureur serait incontrôlable si jamais ils tentaient de le duper.
Ce message a été modifié par Dark-Spencer le mercredi 03 juillet 2024 - 21:59mercredi 03 juillet 2024 - 21:54 Modification Admin Réaction Permalien
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AngeSolo
28896 Crédits
Lorsque le sommeil délaissa le corps encore assoupi de la Corellienne, il ne devait pas être plus de cinq heures du matin. Allongée sur le ventre, son bras s’égara dans les draps froissés à la recherche de cet absent qui ne s’était laissé distraire par la fin du jour. Poussant un grognement de lassitude, Ange Solo se redressa et lissa machinalement le vieux t-shirt beaucoup trop grand qu’elle avait enfilé pour la nuit avant de rejoindre, d’un pas mal assuré, le bureau provisoire du célèbre hackeur de la Guilde. Les yeux rivés sur trois écrans holographiques, ce dernier remarqua à peine sa présence, se contentant d’une brève caresse sur le bras quand le Leader le salua d’un baiser dans le cou avant de s’asseoir à ses côtés.
Ange, après s’être servi une tasse de caf encre chaud : Tu devrais peut-être faire une pause, non ?
Wes, après un silence : Après, après… Je récolte plus de données que prévu… C’est très intéressant.
Ange¸ assise en tailleur sur son fauteuil de fortune : Tu as réussi à rentrer dans la banque ?
Wes : Pas encore.
Solo n’insista pas. Quand Hamera était dans cet état, mieux valait attendre qu’il se reconnectât aux communs des mortels de lui-même. Prenant son mal en patience, elle activa son datapad et prit connaissance de la vingtaine de rapports qu’elle avait négligés la veille sans réelle motivation.
Sa besogne terminée, elle hasarda un rapide coup d’œil au Corellien qui n’avait pas bougé d’un iota. Jugeant la situation guère plus avancée qu’elle ne l’était une heure plus tôt, elle opta pour une tout autre distraction et se dirigea vers les quartiers que partageaient Tero et Xeniam. Sans se donner la peine de prévenir de sa présence, Ange se glissa dans leur chambre sur la pointe des pieds et s’affala sans la moindre délicatesse sur le lit de l’explorateur.
Ange : Tu dors ?
Xeniam, râlant : A ton avis…
Ange : D., j’arrive plus à dormir.
Xeniam¸ la tête sous l’oreiller : T’as pas quelqu’un d’autre à emmerd*r ?
Ange, s’asseyant sur ses jambes : Tu es mon premier choix. Wes est encore en train de bosser et je commence à avoir faim.
Xeniam : Tu me saoules.
Ange : Je sais.
Xeniam, essayant vainement de tirer la couette : Laisse-moi tranquille…
Ange : C’est toi qui as tenu à t’incruster, je te le rappelle…
Xeniam : J’ai pas signé pour ça….
Tero, de mauvaise humeur : Y en a qui voudrait dormir…
Poussant un profond soupir d’exaspération, l’explorateur s’assit sur son lit, vaincu, tandis que la Corellienne le regardait ravie, toutes dents dehors. Avec une nonchalance marquée, le natif d’Ondéron s’activa à préparer le petit-déjeuner dont l’odeur attira un à un les différents membres de la fine équipe dans la cuisine à l’exception du seul qui travaillait alors. Vers onze heures, les yeux cernés et les joues creuses, Wes Hamera les rejoignit et leur promit un briefing détaillé une fois l’estomac rempli.
Wes, bâillant : Je vous félicite tous pour votre travail durant le vernissage. L’émulation que vous avez su générer pour l’Hyperdome a été exceptionnelle. Et les données volées, une véritable mine d’or !
Nell, souriant : Qu’on aime les compliments !
Ange, satisfaite : Mais encore ?
Wes : J’ai pu m’immiscer dans le système en passant les différents pare-feux sans me faire détecter en utilisant les données de plusieurs employés de la banque. A nous les codes d’accès, les routines de sécurité, les horaires de travail des différents employés, leurs profils de poste, les plans détaillés de la banque, les caméras de surveillance, leur modèle, ainsi que les différentes alarmes et les accès aux coffres.
Xeniam, sifflant : Joli !
Wes, fier : Merci.
Syla : Ça veut dire que tout est bon ?
Wes : Ça veut dire qu’on n’est pas trop mal parti. J’ai commencé à sélectionner des profils qui pourraient nous aider à infiltrer les lieux. (Son regard se posa respectivement sur Syla, Tero et Ange.) Pour tous les quatre. Je verrai les détails avec Ange, après avoir dormi quelques heures. Ensuite, ça sera à notre Leader d’analyser et nous compiler un plan à faire tressaillir les membres du Clan Bancaire en personne.
Pour toute réponse, Ange souffla un baiser que Wes rattrapa théâtralement au vol.
Xeniam : On n’a plus qu’à attendre nos feuilles de route, maintenant…
Ange : C’est l’idée.
Puis, elle fit tinter sa tasse vide.
Ange : Et je pense qu’il va me falloir quelques litres de ce liquide dont tu t’es fait spécialiste…
Xeniam : L’effort de guerre…
Ange : On peut dire ça. Jour off pour tout le monde. Demain est un jour ouvré. L’équipe expo se rendra au travail pour n’éveiller aucun soupçon. Les autres resteront en planque. D’ici la fin de semaine maximum, chacun d’entre vous aura reçu un briefing complet sur le plan, les itinéraires d’entrée et de sorties et les tâches spécifiques qu’il devra accomplir. Un affinement de vos équipements est à prévoir.
Korv : Compris, Leader.
Ange : Des sessions d’entraînement seront à prévoir au plus tôt. Je vous préviens : on ne dormira pas beaucoup. Profitez de votre temps libre pour faire la sieste.
Wes, s’étirant : Si c’est un ordre… Bonne nuit à tous !mardi 09 juillet 2024 - 18:36 Modification Admin Réaction Permalien
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waren
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Flash-back - Tréfonds de Corelia, le Bantha club..
Jaina Savran poussa des cris sur son ex-mari Zarin, une poêle à la main, en hurlant que ses problèmes de jeux allait lui causer sa perte. Il devait arrêter de cuver des bouteilles prises, pour se saouler dans l’arrière-cour prés des bennes, Jaina était aussi au courant pour le manque de crédits dans la caisse certains soirs. Tout cela pour jouer avec ses amis, Jesand, Sibass et Mazzic, que Jaina n'aimait pas trop voir roder autour du bar. Elle préférait plutôt envoyer son sbire et penaud cuistot, Jax Carver, ou son fils Waren Horn. Quand son père frappa sa mère en la traitant de sbleune, pour avoir une bouteille de wiskhy Poderian, elle se cogna contre le grand miroir puis au sol. Warren pris alors la poêle à deux, en rassemblant son courage à deux mains, comme un blaster. Son père esclaffa en le voyant. Puis une des danseuses twi'lek descendit de l'estrade énervée, interrompant sa danse, sous les sifflements du public. Jesand qui était présent immobilisa le Corelien.
Jesand - Là tu commence à déconner Zarin, on va te faire boire l'eau de la fontaine publique, pour ta bêtise.
Tu veut qu'on balance tout à Naga Shadow ? Chuis pas sur que notre leader dite la Girouette aimera.
Zarin - Bwaââh.. Jeu vuuous.. tout le monde, ramassis de bantha toi et.. toi.. et toi..
Et toi dans le miroir. Garde la bouteille. Barrez-vous, non c'est moi qui me barre, je
quitte la Guilde. (Burps) Et toi saleté de mioche, dégage de mon.. mon..
Coup de poing de Jax, non, pas le jeune Horn. Finit ce spectacle.
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Bastion, quartier de Waren.
L'Empereur se réveilla, déchira le drap en activant son drap avec sa lame blanche, en sueur. Une ancienne padawan Mirilian devenue chevalier impérial surgit. Elle avait déjà allumer son sabre, croyant à une attaque d'un chasseur de primes, via un vers empoisonné Kholhun lâché depuis une grille d'aération. Comme les événements contre la sénatrice de Naboo. A l'époque, il n'était pas encore né.
Waren - Non, c'est rien, juste un cauchemar.
Tasha Xink - Bien votre, majesté.. ah.. Sirius Bek vient de revenir de mission sur Yavin 4. Il aimerait
voir le Moff Vikaro en votre présence. Je n'en sait pas plus seigneur. Quand à la reine de Hapes, elle
semble vouloir vous voir pour le test sur les croiseurs impériaux.
Waren - Ah ça c'est une bonne nouvelle.. qui plaira au Nouvel Empire.Ce message a été modifié par waren le mercredi 10 juillet 2024 - 04:16Ce message a été modifié par waren le jeudi 11 juillet 2024 - 20:18mercredi 10 juillet 2024 - 04:15 Modification Admin Réaction Permalien
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ChistorSith
613 Crédits
Géonosis
Lorsque Sorrav émergea de nouveau, il se retrouvait dépouillé de toutes ses affaires utiles, au milieu des corps de ses ennemis. Le campement avait disparu.
Durant son sommeil, l’apprenti Sith avait eu des flashs, des visions : le désert… son maître… des échos de voix dont les mots ne lui revenaient plus… Mais la première chose qui le surprit, une fois ses idées remises en place, était sa propre survie. Pourquoi les traqueurs ne l’avaient-ils pas éliminé une fois hors de combat ? Pourquoi l’avoir abandonné à son sort ? Terrible erreur ; il n’était certes pas honorable de tuer un ennemi inconscient, mais le laisser en vie derrière soi trahissait de l’amateurisme ou une trop grande confiance en soi – ce qui, souvent, allait assez bien de pair.
Pas de comlink, pas de sabre laser, pas d’armure… Plus que l’échec en lui-même, quand Spencer allait apprendre qu’il s’était fait déposséder de la sorte, l’apprenti allait le regretter. En langue Sith, « échec » et « trahison » n’étaient qu’un seul et même terme – une aberration pour Kovann, au demeurant. Si l’on pouvait fortement douter que le Cathar connaisse ne serait-ce qu’un mot de ce dialecte antique, il était en revanche certain qu’il suive cette philosophie. Mieux valait trouver un moyen de tourner cette contrariété en avantage. Mais ce n’était pas la priorité du moment.
Quand il eut regagné son vaisseau, le saurien ne fut qu’à moitié surpris de le voir neutralisé : ils n’allaient pas le détrousser tout en lui laissant l’opportunité de repartir… Heureusement, Kovann y trouva quelques vivres oubliées. Pas grand-chose, mais un peu d’eau et surtout un peu à manger, c’était toujours bon à prendre.
Car en ressortant, le grand reptile regarda autour de lui : du désert, encore du désert. Du sable, de la roche, des plateaux, quelques flèches de pierre qui pointaient à l’horizon. Il se trouvait au milieu de nulle part, sans moyen de communication.
Inutile de s’attarder plus longtemps. Et si le Chistori n’avait aucune idée de vers où aller, il suivit ce qui lui avait rarement fait défaut dans sa vie : son intuition.
(Plus de détails sur son périple ici )
Suite à un peu moins de quarante-huit heures de marche, Kovann trouva des trafiquants d’épice en train de charger leur YS-3300. Des types qui ne furent pas une affaire à éliminer puis à dépouiller de leurs crédits – faute de vêtements à sa taille. Le vaisseau, sans plus de propriétaire, se retrouva donc réquisitionné.
Enfin, il décolla de ce caillou déprimant. Le Chistori réfléchit à faire un crochet sur son monde natal, pour être sûr de retrouver de quoi s’habiller selon sa morphologie. Ensuite, il retournerait sur Cathar ; il avait tout le voyage pour réfléchir à une justification. Pas de mensonge, mais la réalité présentée en sa faveur.Ce message a été modifié par ChistorSith le vendredi 12 juillet 2024 - 11:31vendredi 12 juillet 2024 - 11:27 Modification Admin Réaction Permalien
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AngeSolo
28896 Crédits
Wes, la regardant droit dans les yeux : Prête ?
Ange, en hochant la tête avec sérieux : Prête.
Le grand jour avait fini par arriver et avec lui son lot de stress et d’imprévus. Les précieuses informations collectées par Wes au cours de ces derniers jours leur avaient permis de limiter cette zone d’incertitude qui pouvait, si les choses se passaient mal, leur coûter la vie ou, dans le meilleur des cas, aboutir à un séjour de durée indéterminée tous frais payés par le contribuable galactique dans un coin reculé de l’univers. De fausses identités avaient été créées, de vraies usurpées, un plan d’action mis en place, des issues de secours, des répétitions, beaucoup de répétitions… En bref, ils avaient peu dormi. Certains bien moins que d’autres, d’ailleurs, mais ceux-là étaient parvenus à maintenir le rythme et le cap à coups d'injections et de substances illicites à ingérer.
Il était 7h45, heure locale, et c’était Ange, la première à rentrer.
Vêtue d’un tailleur un peu ample, la cinquantaine passée, les cheveux tirés à quatre épingles, elle occuperait pour la journée le poste de Lira Mevon, la douairière de l’établissement, la secrétaire en chef, celle à tout faire sans qui la baraque avait du mal à tourner. Sévère, revêche et peu aimable. Elle était appréciée pour son pragmatisme et haï pour ses qualités humaines. Un rôle dans ses cordes et pour lequel elle s’était entraînée. Quant à la véritable mégère, elle avait reçu, la veille, une convocation urgente dans une office notariale située sur Denon, lui promettant l’héritage d’une vieille tante ayant passé l’arme à gauche, leur assurance vingt-quatre heures de tranquillité minimum. Son absence exceptionnelle avait bien évidemment été approuvée sous couvert d’appels et de formulaires détournés et son accueil sur place supervisé par des membres de l’Organisation.
Au moment de franchir la sécurité, la Corellienne s’efforça de ne penser à rien et surtout pas ce qui pourrait se passer si Hamera n’avait pas fait son travail correctement. Il n’y avait pas de raison – bien évidemment – qu’il en fut autrement. Théoriquement. Il eut un bip. Puis un deuxième. Une lumière verte. Le pass fonctionnait. Les brouilleurs de biodétecteurs également. Elle venait d’éviter la prison. Pour le moment. Le vigile lui lança un regard noir qu’elle rendît avec tout le mépris dont elle était capable et monta dans son bureau. Cinquième étage. Troisième à droite en sortant du turbolift. Openspace. Dédain pour les quatre humanoïdes. Elle s’enferma dans le sien où il lui était aisé de superviser ce qu’ils faisaient à quelques mètres d’elle.
Un rapide coup d’œil à son terminal : 7h52.
De la paperasse.
La matinée allait être longue.
A 14h, ce furent au tour de Tero et Syla à se préparer à rentrer sur place : relève de l’équipe de la maintenance. Bor Rema avait reçu un message de fausse alerte de santé publique une heure auparavant, suivie d’un appel de son employeur l’invitant à rester en quarantaine chez lui pour les prochaines quarante-huit heures. Pas de retrait sur salaire. En allant faire ses courses la veille, il aurait potentiellement été en contact avec un individu exposé à un agent pathogène non mortel mais hautement contagieux. Cas contact du cas contact. On évaluait les risques. On le tiendrait informer de la suite des événements. Tia Junar, quant à elle, avait reçu une fausse notification de dernière minute concernant un soi-disant séminaire de formation obligatoire pour le personnel de maintenance, organisé dans un bâtiment administratif situé à une distance raisonnable de la banque. Tout droit dans les bras du docteur Lyra et de ses sédatifs.
Il ne manquait plus que Wes : la partie la plus délicate.
L’homme qu’il devait remplacer n’était autre que le responsable interne de la cybersécurité de la banque. Tant qu’il n’était pas hors-jeu, les choses sérieuses ne pouvaient pas commencer. Tero, Syla et lui-même devaient porter des grimages holographiques, ce qui n’était pas sans risque. Quant à désactiver certaines fonctionnalités de la sécurité à distance pour le permettre, le hacker avait jugé le risque trop élevé tant qu’un potentiel rival demeurait dans la place. Et il n’était pas mauvais. Bien loin de là. Wes était juste… exceptionnel.
Rudimentairement installé à l’arrière du camion-speeder d’une factice entreprise de rénovation, Hamera pianotait frénétiquement sur son datapad sous le regard admiratif de Korv.
Korv : Quand je te vois comme ça, je me sens toute chose. J’sais l’impression de côtoyer la divinité en personne.
Wes, sous pression : La divinité fait ce qu’elle peut pour pas tout faire foirer.
Korv : Tu veux un petit massage ?
Wes, sans quitter son écran, le ton presque menaçant : Tu veux qu’on se fasse choper ?
Le Rodien se tut.
Wes, après un temps : C’est parti. Krel Vantos devrait recevoir un message d’urgence concernant un problème critique dans le système de sécurité de sa résidence privée nécessitant sa présence immédiate sur place. A toi de jouer, Nougatine.
Nougatine se racla la gorge et composa la fréquence de la cible, se faisant passer pour l’entreprise de sécurité domestique de Krel, insistant sur le fait que seul le propriétaire pouvait résoudre le problème en raison des protocoles de sécurité personnalisés. Les holocams fonctionnaient. Tout du moins, semblaient fonctionner. Il y avait néanmoins des interférences. C’était visible. Une équipe venait d’être dépêchée sur place. Krel soupirait, désespéré par la nullité la plus crasse de son interlocuteur. Bien sûr qu’il avait vérifié en direct sur son propre terminal. L’alarme était activée mais les images… Il arrivait. Il se dépêchait.
Wes, après qu’il eut raccroché : Mais c’est que tu es doué pour jouer les imbéciles !
Korv¸ théâtral : Je sais. Ça aide vraiment dans la vie de passer pour un débile. Les gens ont vite pitié.
Wes : Tu m’en diras tant…
Cinq minutes passèrent : le badge de Krel Vantos s’activa pour le laisser quitter la banque.
L’instant d’après, son speeder passa non loin des deux compères.
Wes, sur la fréquence de toute l’équipe : Womp rat hors de la sourcière. Son comlink est connecté au réseau. Je te bascule la géolocalisation sur ton datapad, Chouchou. Passe à la cueillette. Je lance le chrono.
Il raccrocha et serra les dents.
Le top départ venait d’être lancé.samedi 13 juillet 2024 - 11:40 Modification Admin Réaction Permalien
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- Sunrider Andur --- Andur dès l’enfance était attiré par les Jedi et rêvait d’en devenir un. Son grand-père, Jev Sunrider, en était un qui lui apprit beaucoup de choses sur les Jedi. Andur osa même lire des textes non autorisés de son grand-père tellement cela le passionnait. (Personnages - Jedi)
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