Le Temple Jedi 7 (page 25)

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  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

    3380 Crédits

    Yavin 4
    Jour 100

    Le hangar de l’Académie s’ouvrit pour y laisser entrer l’Arrow. Kinsa et Myrith en descendirent, leurs frusques plus que malodorantes à bout de bras, pour dans un premier temps les déposer à la buanderie. Après quoi, elles se rendirent dans la Chambre du Conseil.

    La Twi’lek, et la Mirialane aussi, s’étonnèrent de voir tout le monde présent pour un simple compte-rendu de mission. Même le Chevalier Ten’Shi, d’ordinaire en holo depuis le Mirax.
    Tout le monde écouta le rapport de Kinsa : ce qu’avait dit Oghan, leur évasion grâce aux résistants cademimes. Afin de tenir leur parole, elles ne mentionnèrent pas nommément Méridienne, ni le restaurant.

    Talik tint aussi à louanger le comportement non agressif de Myrith au cours de la mission. L’intéressée ne savait pas trop où se mettre et voulait opposer que ça ne valait pas le coup de faire des chichis pour ça, mais elle se tut, même devant les félicitations certes sommaires du Conseil, mais qui faisaient toujours plaisir.

    Jorus — Heureux de voir que vous avez réussi à vous en sortir, en tout cas. Bravo à toutes les deux.
    Kinsa — Merci, Maître.
    Myrith — Oui, merci.

    Puis le regard du Jedi s’assombrit :

    Jorus — Nous avons hélas une mauvaise nouvelle : Galen a été capturé. Avec Ilan.
    Kinsa — Quoi ?! Par qui ? Quand ?
    Aynor — Reyn a senti une perturbation dans la Force, elle a eu des visions. On a fait des recherches, tout porte à croire que c’était un guet-apens de Fanny Keto.
    Kinsa, entre ses dents Encore elle…
    Aynor — Ça reste à confirmer, mais il semblerait qu’ils ont été emmenés à la Citadelle, sur Lola Sayu.
    Kinsa — Quelle citadelle ?

    Il lui fut donc expliqué – ainsi qu’à Myrith qui n’en savait pas davantage – le rôle de cette prison à Jedi.

    Jorus — Bien que le doute est toujours permis, nous sommes quasiment sûrs que Galen et Ilan ont été emmenés là-bas.
    Kinsa — Vous voulez que j’aille les sauver ?
    Jorus — Non ! Enfin, pas toute seule. C’est très dangereux, la Citadelle ; on ne peut pas envoyer de gens sans avoir préparé un plan. Nous sommes encore en train de l’élaborer.
    Kinsa — Dans ce cas, je reste disponible pour y aller.
    Myrith — Maîtres ? Moi aussi, j’aimerais être volontaire.
    Aynor — Ce ne serait pas une mission comme les autres, Myrith. Glee Anselm, c’était facile, Matrice aussi. Tu t’es bien débrouillée sur Cademimu, mais là, on parle carrément d’une prison faite pour enfermer des Jedi.
    Kinsa — Sauf votre respect, Aynor, nous avons eu tout un district planétaire contre nous.
    Aynor — J’entends bien. Mais sur Lola Sayu, il n’y aura pas de résistants locaux pour vous aider. Comment auriez-vous fait, sans eux ?

    Elle marquait un point.

    Jorus — Nous travaillons d’arrache-pied pour sauver nos amis, mais ne nous précipitons pas. Nous verrons avec Aynor en fonction des Jedi envoyés, s’il est raisonnable d’intégrer Myrith ou non.
    Myrith — Bien, Maîtres. Je ne faisais que me porter volontaire.
    Jorus — Et nous te remercions pour ta sollicitude.

    La réunion pouvait s’arrêter là, mais apparemment, Beku’n avait encore une chose à ajouter.

    Jorus — Nous avons une autre mauvaise nouvelle… C’est Maître Mordi.

    Rien qu’au ton de sa voix, toute précision eut été superflue. Kinsa fut bien entendu plus touchée que Myrith, car elle l’avait connu notamment durant les événements sous Sovereign. L’hibernation l’avait beaucoup fatigué, et il n’avait jamais su s’en remettre complètement.

    Shina — Il est parti cette nuit dans son sommeil. Nous regrettons de ne pas avoir eu le temps de lui dire au revoir.
    Jorus — À défaut de le lui avoir dit de son vivant, nous lui rendrons hommage à une cérémonie funéraire, après le retour de Galen et Ilan.
    Aynor — N’oublions pas qu’il ne fait plus qu’un avec la Force : il restera toujours là, avec nous. Autour de nous.

    Malgré tout, il y eut un instant de silence respectueux. Puis Maître Beku’n reprit :

    Jorus — Dorénavant, le Conseil a choisi de remettre officiellement son siège à Shina. C’était lui qui l’a nommée en premier lieu, et il s’agit de la Jedi la plus avancée dans la Guérison.
    Myrith — Permission de parler, Maîtres.
    Jorus — Oui ?
    Myrith — Est-ce que ça veut dire que c’est « Maître Ten’Shi », maintenant ?
    Shina — Non. Je reste Chevalier pour l’instant. Et tu peux m’appeler Shina.
    Aynor, souriant Tu apprendras que Myrith est terriblement formelle ! Le Conseil n’a pas toujours été composé exclusivement de Maîtres, adressa-t-elle ensuite à son apprentie.
    Myrith — D’accord. C’était pour être sûre.

    Tout avait été dit, et la session put s’achever. Après encore une conversation avec sa padawan pour notamment féliciter son comportement sur Cademimu, Aynor lui proposa de l’accompagner pour poursuivre sa formation en même temps que Reyn.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le jeudi 04 avril 2024 - 13:14

    mercredi 03 avril 2024 - 18:06 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20564 Crédits Modo

    Ce mauvais pressentiment ne le lâchait plus depuis son dernier départ de Mandalore. Est-ce que cela concernait cette affaire de droïdes disparus ? Ou les pirates qui lui échappaient encore pour le moment ? Il ne savait pas, il avait seulement cette sale impression qu'il se passait beaucoup d’événements dans la galaxie. Toutefois sa méditation était sans cesse altérée par le récent différent qu'il avait eu avec le Leader de la Guilde. Il avait beau essayer de penser à autre chose, la voix de Solo résonnait dans sa tête.

    "La prochaine fois que tu décides de faire irruption dans ma vie, assure-toi d'avoir de meilleures raisons que ton ego sur le trépas."

    Qu'est-ce qu'elle cherchait à prouver ? Ceno avait déjà tant perdu. Sa famille, ses maîtres, sa lumière. Aynor... Peut-être avait-il trop présumé au sujet de sa relation avec Ange. Elle qui l'avait guidé dans les abimes de la Force, elle qui s'était connecté à lui, lui qui s'était livré à elle. La Corellienne devait savoir qu'il n'avait plus d'égo à proprement parler, et ça depuis longtemps. Une seule erreur et tout avait volé en éclat. Ses ambitions, ses espoirs aussi minces soient-ils. Les choses étaient telles qu'il ne savait plus quoi faire. Finalement, il la perdrait aussi, alors à quoi bon. Il ne voulait pas y penser d'avantage, il essaya de faire le vide, là, seul dans son cockpit, son vaisseau en route vers sa terre natale. Après tout, il n'avait pas à se triturer le cerveau tant qu'il pouvait protéger les jumeaux, Kinsa, Eckmül et Keller.

    D'ailleurs, cela faisait maintenant un long moment que ce-dernier n'avait donné aucune nouvelle. À cette heure, sa mission devait pourtant déjà être terminée.

    Sortant d'une certaine léthargie, Cera reprit des forces en se reconnectant au présent. Aussitôt il tenta de contacter le commando envoyé sur l'astéroïde Polimat II, missionné afin de débusquer les traitres républicains qui avaient parti lié avec l'ennemi.


    Cera - Météor pour Ramikad. Vous me recevez Ramikad ?

    Pas de réponse.

    Cera - Ici le transporteur Météor en partance de Myrkr. Répondez Ramikad. Allo ! Keller ? Il y a quelqu'un ?

    Il se pencha vers ses instruments pour augmenter la portée du signal du transmetteur. Cela pris quelques minutes, deux fois moins si son droïde avait été là. Il fallait faire avec ses propres compétences.

    Cera - Ramikad. Répondez Ramikad. Ici Cera Ordo.

    Toujours aucun retour. L'ancien Jedi changea de fréquence.

    Cera - Ici Cera à bord du Météor. Rusaan, tu me reçois ?
    Rusaan (com) - ... Réception ok. Rusaan Fett, je reçois depuis Taris, j'écoute.
    Cera - Rusaan, je n'ai aucun retour de l'équipe Ramikad. Est-ce que tu sais quelque chose ?
    Rusaan (com) - Je suis occupé à surveiller les activités suspectes du chef Beviin, je ne peux pas être partout. Mais s'il y avait un problème, le QG de Sundari t'aurait contacté, non ?
    Cera - Le Ramikad a plus d'une heure de retard sur le plan prévu. Je n'aime pas ça.
    Rusaan (com) - Ils ont peut-être rencontré des complications.
    Cera - Ce devait être une mission simple. Je le sens pas... Bon, je vais y aller !
    Rusaan (com) - Attends ! Quest-ce que tu comptes faire ?!
    Cera - J'ai un mauvais pressentiment depuis que j'ai quitté Sundari, cela concerne la mission de Keller, maintenant j'en suis certain ! Ça doit avoir un rapport avec nos ennemis cachés dans l'ombre, je change de cap immédiatement pour me rendre sur Polimat II.
    Rusaan (com) - Tu veux des renforts ?
    Cera - Pas la peine. C'est un territoire de la République, il ne faut pas éveiller les soupçons. J'ai quelques hommes avec moi, on se charge de tout. Transmets à Mandal'ore.
    Rusaan (com) - Bien reçu, sois prudent.

    Sans attendre Cera décéléra pour sortir de l'hyperespace, perdu entre Myrkr et Mandalore. Il chercha dans ses données les coordonnées de Bothawui, tourna son vaisseau dans la bonne direction et s'apprêta à enclencher l'hyperdrive. Cette fois c'est Dua Juun qu'il entendit râler après lui :

    "N'abuse pas de ce prototype d'hyperdrive ! Il est plus performant mais s'il entre en surchauffe, il pourrait te lâcher !
    - Vous vous inquiétez au cas où je me retrouve perdu dans l'espace ?
    - Mais bien sûr ! C'est surtout qu'on en a construit que deux et qu'ils ont coûté une fortune !"

    Cera - Hé bien désolé, vieux bouc, mais là j'ai pas le choix.

    Le Mando activa directement les hyperpropulseurs, le Spire s'enfonça dans l'hyperespace pour atteindre Bothawui via des chemins détournés seulement connus de feu Ben Cenovii.

    Cera - Tiens bon, Keller, j'arrive !


    -------------------------------------------------------
    Polimat II - Caserne Militaire


    Le gris du plastacier... La pénombre entrecoupée par les néons clignotant... Et là, sur les parois, du feu se mêlait aux traces de tibana.

    Gisant au sol, le corps inanimé de Vikkeria baignait dans son propre sang. Elle avait été trasnpercée à plusieurs reprises. À côté d'elle, Jaxx Vizla était affalé par terre, dos à un mur plein d'impacts, inconscient, dans un sale état. Plus loin dans le couloir, des tas de cadavres étaient disséminés ici et là, marqué par une lame de sabre laser, et, encore plus loin, dans une salle de contrôle aux terminaux crépitant d'étincelles, dévastée par la bataille féroce qui avait eu lieu quelques instants avant, se trouvait un homme engoncé dans une armure lourde intégrale verte et marron, braquant un fusil désintégrateur sur nul autre que Keller. Ce-dernier, haletant, bure à moitié arrachée, l'arcade sanguinolante, sabre au clair, braquait son regard noir sur son opposant, encore déterminé malgré ses blessures.


    Keller - Bon sang... Mais qui êtes-vous ?!
    Homme - Hélas pour toi, tu ne vivras pas assez longtemps pour le savoir... Merci pour ta contribution au grand dessein.
    Keller - Kof ! C'est ce qu'on va voir ! Je n'ai pas dit mon dernier mot !

    Le Jedi Obscur s'élança avec toute la verve qu'on lui avait toujours connu, au même instant une salve destructrice fut tirée depuis l'autre côté.


    Ce message a été modifié par Ordo le lundi 08 avril 2024 - 14:18

    dimanche 07 avril 2024 - 17:26 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28776 Crédits

    Quand Wes Hamera entra dans ses quartiers, il découvrit le Leader de la Guilde assise sur le canapé, les pieds sur un fauteuil et un verre dans la main. Le regard perdu dans les méandres de la forêt luxuriante de la planète, elle ne se retourna même pas quand elle l’entendit se glisser à ses côtés. Après un coup d’œil dédaigneux aux bottes qu’elle n’avait pas retirées, il se servit un brandy et s’enfonça à son tour dans le moelleux des coussins.

    Wes, autoritaire : Tes pieds.
    Ange, en obéissant dans un grognement : Tu m’emm*rdes.
    Wes, en l’embrassant sur le front : Je sais. La petite dort ?
    Ange, lui montrant l’hologramme : A poings fermés.

    Le Corellien avala une nouvelle rasade du liquide ambré, posa son verre et se lova au plus près de la mère de sa fille.

    Wes, fier : T’as été… parfaite, tout à l’heure. J’en ai encore la chair de poule.
    Ange, visiblement démoralisée : J’ai fait au mieux pour éviter le fiasco.
    Wes, lui attrapant le menton pour croiser son regard : Vraiment. Ce n’est pas Ange Solo que j’ai vu dans cette salle. C’était le Leader, notre Leader et, je dois bien l’avouer, tu étais terriblement séduisante.

    Solo lui offrit un sourire en coin un peu de mauvaise grâce, ce qu’il ne manqua pas de remarquer.

    Wes : Mes compliments sont si mauvais que ça ?
    Ange : Nan, ce n’est pas ça… La situation financière me mine vraiment le moral…
    Wes : Il est vrai qu’on a connu des jours meilleurs…
    Ange, désabusée : Wes, je crois vraiment que je vais devoir braquer une banque…

    Il la dévisagea.

    Wes, abasourdi : Vraiment ?
    Ange, le regardant droit dans les yeux : Vraiment.
    Wes : M*rde. Moi qui pensais que c’était de l’humour.
    Ange, après avoir poussé un profond soupir : Malheureusement, je ne crois pas qu’on ait d’autres choix et comme je suis à la tête de l’Organisation, ça va être à moi de montrer l’exemple.
    Wes : J’ai vu les chiffres, tout à l’heure… Alors, oui, la situation n’est pas au beau fixe mais on a encore des économies de côté…
    Ange, alarmiste : Pas à la vitesse à laquelle tout se détériore.
    Wes :  Ces fumiers de Neo-Systino...
    Ange : Sans compter cette histoire de droïdes… et…

    Elle déglutit péniblement en s’efforçant d’enfouir au plus profond de son être les souvenirs de cette altercation avec Ceno qui l’avait affectée bien plus qu’elle ne l’aurait voulue.

    Ange : … et… le fait que nos relations ne risquent guère de s’améliorer avec le Triumvirat… entre Waren et l’autre cinglé sanguinaire….
    Wes, s’efforçant d’être optimiste : Avec les Mandos, ça va encore. Quand…
    Ange, le devançant, un pincement au cœur, pour changer de sujet : Wes, on ne peut vraiment pas continuer comme ça. Tu le sais comme moi. Même en se serrant la ceinture, on débourse 20 millions de crédits par mois : financement des missions, salaires, infrastructures, technologies, sécurité, corruption… et je ne compte même pas les fonds d’urgence et la reconstruction.

    La Corellienne avala cul sec le contenu de son verre.

    Ange : Après le Conseil, je me suis passée à la compta de suspendre temporairement mon allocation mensuelle.
    Wes, la dévisageant : Tu es en train de me dire que…
    Ange, faisant la grimace : Ouais… Tant que le Leader n’a pas renfloué, il va devoir payer son propre loyer et toutes les dépenses engendrées.

    Pour toute réponse, Hamera resta silencieux.

    Ange :  Si je pouvais détourner 150 millions de crédits au bas mot…
    Wes, perdant son sang-froid : Mais t’es complètement malade !
    Ange, élevant la voix à son tour : On a besoin de ce fric oui ou non ?
    Wes, se levant : Mais tu te rends compte de la somme dont tu es en train de parler ? On parle de liquidités, Ange ! Pas d’œuvres d’art !
    Ange, sarcastique : Prends-moi donc pour la dernière des imbéciles ! S’il avait été question d’œuvres d’art, les caisses, je les aurais déjà renflouées !
    Wes, sur le même ton : Et tu comptes faire quoi ? T’attaquer à Muunilinst ? ou Coruscant, peut-être ?
    Ange, menaçante : Fais gaffe au ton que tu emploies, Hamera !
    Wes¸ ne prenant pas la menace au sérieux : Je me soucie de toi, si je veux, Solo ! Figure-toi que je ne tiens pas spécialement à te voir croupir dans une prison à perpétuité !
    Ange : Moi non plus, d’ailleurs ! Et ça n’arrivera puisque tu veilleras sur moi.
    Wes, pointant un doigt dans sa direction : Oh, je te vois venir…
    Ange, lui saisissant les mains : Wes, la Guilde a besoin de cet argent.

    Le Corellien se tut. Il serrait compulsivement ses mâchoires.

    Wes : Si on se fait prendre… Joi…

    Sa voix s’étrangla.

    Ange¸ le regardant droit dans les yeux : Ça n’arrive pas. Je vais y veiller. Et, pour ça, je vais prendre le temps de réfléchir à un plan… J’irai quelques jours… dans les régions inconnues avec Joi et quand je reviendrai…

    Wes n’ajouta rien, meurtri par la présence de cette Ombre contre laquelle il ne pouvait pas lutter.

    Wes, hésitant : Et le projet XenAndroide, il n’est pas viable ?
    Ange, secouant la tête : Pas dans l’immédiat. Outre les 10 millions d’investissement initial…
    Wes, après un sifflement : Et bien….
    Ange : Je sais, la somme est coquette, mais tu sais très bien que cette somme ne serait pas un problème si j’engageais mes fonds personnels… Le souci, c’est ce que les retombées économiques ne seront pas immédiates… Sans parler du temps à investir pour tout mettre en place… Alors… Nous n’avons pas vraiment le choix…


    lundi 08 avril 2024 - 09:39 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18239 Crédits

    Elle nous lance au sol nos ceintures respectives, sans geste brusque ou violent, et je les contemple un court instant avant d’adresser un regard neutre mais suspicieux à la jeune chasseresse qui se tient au beau milieu des marches de notre cellule. Nous pensions revoir notre ami droïde et la jeune chien akk de leur péripétie avec notre matériel, et c’est aux côtés de la jeune blonde cinnagarienne qu’ils nous reviennent.
    Je fixe longuement Fanny qui se tient bien droite en face de nous, ses deux mains posées sur ses hanches couvertes de sa combinaison en smart velvet sombre, et qui semble consciente de ce qu’elle fait.

    Moi : - On peut savoir ce que tu fous ?
    Fanny : - Je fais amende honorable.
    Moi : - À tes souhaits. Je disais donc, qu’est-ce que tu gagnes à revenir sur ta vengeance en nous aidant ? Il me semble que tu m’as clairement fait comprendre que mon sort t’importait peu désormais.
    Fanny : - Je sais, et j’avais tort. J’aurais pu en effet choisir de ne plus me soucier de toi après avoir eu ce que je voulais, puis j’ai réalisé que je me défilais une fois de plus. Je me suis rendu compte que je m’étais engouffré dans une fausse excuse de te faire payer pour finalement perdre la seule chose qui comptait.
    Moi : - À savoir ?
    Fanny : - Une chance de me repentir convenablement, et de prendre en main mes responsabilités.
    Moi : - Et c’est maintenant qu’tu t’en rends compte. Ce n’est pas trop tôt, mais tu aurais pu y mettre du tien.
    Ilan : - J’aurais moi aussi une question. Il a été question de renforcer la surveillance de notre cellule peu après le retour de Galen ici, alors comment se fait-il que tu entres ici et nous rende nos armes sans provoquer une alerte au sein de tes anciens camarades de chasse.
    Fanny : - J’ai pris un détour pour reparamétrer le système de sécurité de ce niveau, histoire que les caméras et les micros muraux soient figés le temps de vous rendre service. Votre ami l’unité C8 m’a même donné un coup de pouce efficace pour que tous ne voient vraiment que du feu bien après votre départ.
    Artorias : - J’aimerais ajouter que le programme de sécurité interne de la Citadelle n’a pas tellement évolué depuis ses dix dernières décennies, si bien que j’ai pu décrypter sans problème le codage impérial et contourner les protocoles de ce niveau de la forteresse.
    Ilan : - Et les chasseurs actuellement en poste, qu’est-ce qu’ils font tous ?
    Fanny : - Ils ont eu l’idée stupide de relâcher leur vigilance après avoir renforcé la surveillance et ils ont attendu que Serbek, le brigadier-chef, s’absente pour une réunion entre chefs de secteurs pour faire la fête.
    Moi, amusé : - Bonjour le professionnalisme.

    Nous nous décidons, Ilan et moi-même, de vite récupérer nos ceintures et de les attacher autour de notre taille, en nous assurant que nos sabres-lasers, pistolets-blasters et autres gadgets utilitaires sont encore présents et indemnes. Puis nous quittons définitivement notre cellule en franchissant l’entrée dont le champ énergétique se referme derrière nous après que la jeune blonde ait remis à jour les codes d’accès.
    Ilan prend le temps de caresser Akky pour le féliciter tandis que je donne une petite tape amicale au droïde C8 pour nous avoir porté secours. C’est après ce court temps de retrouvailles qu’il faut décider de la suite.

    Ilan : - Bon, quelle est la suite du programme maintenant ?
    Fanny : - Tout dépend de ce que vous comptez faire avec les gestes libres. Le plus probable serait de quitter cet endroit le plus vite possible avec votre vaisseau ramené par votre l'unité C8, mais je suppose que vous n’allez pas partir immédiatement et que vous avez une idée en tête.
    Moi : - En effet, nous devons aussi nous occuper des autres prisonniers de la Citadelle et les faire évacuer.
    Artorias : - Il se trouve, Galen, que le registre de détention récemment mis à jour recense un nombre précis de 232 individus captifs, soit 69 enfants, 77 femmes et 86 hommes, humanoïdes et autres espèces confondus, dispersés dans près d’une soixante-dizaine de cellules sur trois niveaux supérieurs.
    Fanny : - Cela prendra beaucoup de temps de déverrouiller chaque cellule et de faire sortir ces gens de leur calvaire. D’autant plus que certains n’ont jamais vu ni rencontré d’utilisateurs de la Force confirmés comme vous deux, ce qui ne facilitera pas la compréhension de votre intention.
    Moi : - Il n’y a forcément besoins de gestes ou de mots pour faire comprendre ce qu’est la Force. Il suffit parfois de leur offrir un peu d’empathie en leur transmettant notre familiarité avec elle.
    Ilan : - Je doute aussi qu’ils nous voient forcément comme du même acabit que les chasseurs, si on leur apporte une aide adéquate pour les convaincre de notre sincérité.
    Fanny : - Soit, admettons que la plupart vous fassent confiance et choisissent de vous suivre, nous parlons tout de même de plus de deux cents personnes à faire sortir de ce bâtiment carcéral très sécurisé. Avec la possibilité que leurs geôliers se réveillent d’un instant à l’autre et qu’ils nous arrêtent ou nous abattent d’un instant à l’autre. Donc je pense qu’il est malavisé de jouer les héros en y allant au p’tit bonheur la chance.
    Moi : - Ce n’était pas notre intention. Un plan est le bienvenu pour que toutes et tous puissent s’en sortir.

    Je peux sentir qu’elle n’est pas enthousiaste de m’entendre parler de « plan », rien qu’en la voyant rouler nerveusement des yeux en soupirant, alors que le temps nous est compté et que nos chances de quitter la forteresse s’amenuisent à force de cogiter et de débattre.

    Moi : - Fanny, au cas où tu reviendrais sur tes propres mots, tu as dit que tu faisais amende honorable.
    Fanny : - Il y a une nette différence entre réparer mes torts et faire un sauvetage collectif imprévisible.
    Moi : - C’est mieux que de laisser ces pauvres gens rester ici à attendre et désespérer que le triste sort leur tombe dessus. Je ne peux pas partir sans rien faire alors que ces sensitifs sont traités comme des moins-que-rien susceptibles de finir exploités ou maltraités par des malfaiteurs sans scrupules.
    Fanny : - Je comprends et je n’ai rien à redire. Je vais donc vous aider à les sauver, mais prends note quand même que certains ne sont pas foncièrement innocents et que certaines cellules retiennent des criminels.
    Moi : - Il nous suffira juste de les différencier. Artorias, est-ce que tu serais capable d’infiltrer la base de données de la Citadelle et accéder aux fichiers des cellules avec identité des prisonniers ?
    Artorias : - Je pourrais accéder au système principal en me connectant au terminal annexe de ce niveau, mais je risquerais de déclencher par mégarde l’alarme générale en décryptant le protocole d’accès. Le mieux serait pour moi de retourner au terminal central pour effectuer ma recherche et réaliser d’autres actions.
    Ilan : - Si le personnel de la Citadelle est endormi après avoir fait la fête, ce serait bénéfique pour nous de les empêcher de mettre rapidement la main sur leurs armes et leurs équipements de chasse. S’ils stockent tout dans une armurerie, il faut que l’on verrouille celle-ci à double tour.
    Fanny : - Autant les enfermer dans la salle commune à double tour aussi, pour les retarder et les contraindre à contourner la sécurité pour se libérer et nous prendre de revers. Malheureusement, seuls les battants de sécurité des corridors peuvent être activés depuis le terminal central et chaque porte de pièce commune dispose de sa propre mesure de sécurité. Il vous faudra agir avec la plus grande prudence.
    Moi : - Du moment que l’on gagne du temps, nous devrions parvenir à mettre en œuvre la libération et l’évacuation de ces détenus hors de la Citadelle. J’imagine que le croiseur Gozanti par lequel nous sommes arrivés est toujours à quai dehors.
    Fanny : - Celui-là a été récupéré par une autre escouade qui est reparti chasser. Mais il y en a un de libre qui est encore à quoi, ce dernier étant réservé exclusivement au transport de vivres et de matériel encombrant. Le plus ironique dans tout ça, c’est qu’il actuellement vide.
    Moi : - Il devrait convenir. Bon, je pense qu’il est temps de commencer à préparer le terrain.

    Nous nous engageons tous ensemble dans le corridor et nous cheminons de part en part au sein de l’enceinte interne de la Citadelle, allant de cellule en cellule aux niveaux supérieurs deux et trois pour nous préparer à prendre en main les détenus. Le temps qu’Artorias retrouve le chemin de la salle de contrôle et pirate à nouveau le terminal central, puis m’envoyer les données du registre de détention, nous avons ensuite le feu vert lorsque les champs énergétiques des pièces s’ouvrent d’elles-mêmes.

    Les sensitifs captifs, adultes comme enfants, se sont rassemblés pour la plupart au fond de leur cellule afin de se prémunir de notre intrusion ; les voir ainsi apeurés et incapables de nous différencier de leurs geôliers me donne un pincement au cœur, mais je garde mon calme et je me concentre assez dans ma connexion à la Force pour leur envoyer une vague psychique d’empathie à leur encontre. Les enfants, visiblement plus ouverts et réceptifs, sont les premiers à se détendre et à s’avancer pour me faire confiance ; il fallut un peu plus de temps pour les adultes de comprendre que je n’étais pas un des chasseurs et rejoindre les plus jeunes. De son côté, Ilan a plus ou moins appliqué la même méthode que moi et le résultat est tout aussi concluant. Petit à petit, nous passons d’une cellule chacun à une autre pour libérer les détenus et nous inspectons tout de même la liste des profils pour s’assurer qu’aucun d’entre eux n’est un criminel notoire.

    Une heure environ plus tard, l’ensemble des prisonniers sensitifs sont enfin sortis de leurs cellules et se sont rassemblés au rez-de-chaussée avec nous, afin d’entendre la suite de notre plan : après avoir demandé à Artorias où en était la « sieste » des chasseurs de Forceux présents, ce dernier ne répond qu’aucun ne semble avoir encore manifesté de signes de réveil et qu’ils continuent de dormir sans se soucier de rien. C’est à croire qu’ils ont oublié leur sens du professionnalisme durant cette journée.
    Avec l’évolution positive de notre situation, Fanny se dévoue pour expliquer aux sensitifs qu’ils vont être amenés discrètement (et avec le plus grand silence possible) au cargo lourd libre à quai pour embarquer à bord et se mettre en sécurité ; elle ajoute que leur sécurité sera plus facile à gérer une fois à bord si jamais les chasseurs présents sortaient brusquement de leur sommeil et répliquaient. C’est là que certains ont alors demandé quels étaient les risques que leur fuite était découverte et que leur emplacement soit révélé, ou encore s’il n’y avait pas un endroit moins flagrant pour les protéger de l’approche des chasseurs. C’est pour cette raison que je suis intervenu en leur expliquant la raison d’être de la Citadelle, la particularité de la planète Lola Sayu et le risque de se réfugier dans l’environnement local ; ils ont alors compris et conclu que le croiseur Gozanti était leur seule chance de se réfugier pour partir sains et saufs.

    Une fois les instructions données, je demande à Artorias de nous frayer un passage discret pour sortir et ce dernier m’indique d’emprunter l’accès réservé à la maintenance de la bâtisse : celui même où des droïdes de maintenance, d’entretien et de manutention vont-et-viennent sans se soucier de qui ou quoi passent.

    Je prends tout de même le temps d’observer la zone des quais de la Citadelle, observant la moindre présence d’êtres vivants en patrouille, et je constate que seuls deux ou trois agents font des rondes autour de la zone du cargo. Avec Ilan à mes côtés, je me faufile habilement derrière quelques engins et caissons présents pour m’approcher d’un premier… pour le neutraliser en silence lorsqu’il passe près de moi. Ilan s’étant occupé d’un autre, je m’occupe du dernier en perturbant ses sens avec la Force pour le faire retourner vers une direction et m’approcher suffisamment de lui pour lui porter un coup de lapin.
    Les vigiles enfin neutralisés, nous indiquons à nos détenus que la voie est libre et ces derniers rejoignent le vaisseau en se déplaçant avec une discrétion de groupe assez audible. Je passe près d’eux pour leur indiquer de faire moins de bruit et rassurer ceux qui sont inquiets ; l’embarquement semble bien commencer et chacun monte sur la passerelle abaissée avec un ressentiment de soulagement dans leur regard. Les enfants retrouvent petit à petit le sourire tandis que leurs proches et leurs codétenus soupirent de joie.

    Et alors que je vois la dernière personne monter à bord et s’installer avec les autres, dans l’immense cale du vaisseau-cargo, je reçois immédiatement un message par comlink d’Artorias : il semblerait que la « sieste » des chasseurs en fête soit sur le point de se terminer et qu’ils vont se rendre compte de l’absence de leurs prisonniers, nous y compris. Fanny s’approche de moi, comprenant l’urgence à travers mon visage.

    Fanny : - Je me doutais que ce serait trop beau pour être vrai. On manque de temps pour faire démarrer les machines et nous ne sommes même pas sûrs que ce croiseur soit prêt à décoller.
    Ilan, revenant du cockpit : - Il le sera. Je ne sais pas qui était le pilote de ce Gozanti mais il a l’air du genre tête-en-l’air pour avoir laissé ses accès aux commandes en libre-service. Aucun chargement n’est prévu pour lui et il a assez de carburant pour que l’hyperdrive nous conduise jusqu’au système Yavin.
    Moi : - Tous les éléments sont donc réunis pour que l’on décolle ici et maintenant. Mais ce serait permettre aux chasseurs de se regrouper et de nous prendre en chasse une fois l’orbite de la planète passée. (Je réfléchis un court instant.) On va donc passer au plan A bis.
    Ilan : - C’est plutôt un plan B que je te vois proposer.
    Fanny : - Quoi, vous voulez prendre la peine de vous frotter à eux sur leur propre terrain ? Galen, ce n’est pas la meilleure idée du moment. Il y a une quarantaine de chasseurs de Forceux expérimentés à l’intérieur, bien équipés et assez futés pour vous prendre au moment opportun. C’est du suicide à l'état pur, et il semble que tu es loin d'être resté un imbécile.
    Moi, pouce levé vers moi et sourire en coin : - Hé ! C’est moi.

    La jeune blonde soupire de consternation, se dirigeant vers l’intérieur du cargo pour surveiller ses passagers, et elle nous laisse retourner à l’intérieur de la Citadelle pour effecteur notre diversion à trois (Ilan, Akky et moi) contre une quarantaine de chasseurs encore dans les choux.

    mardi 09 avril 2024 - 15:45 Modification Admin Réaction Permalien

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    Cole_PrCol

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    Coruscant - Le Nova.

        Scipii- J’ai merdé, Cécil, je ne sais plus quoi faire.
       Cécil, sirotant un moloko en regardant les twi’leks peu vêtues se déhancher sur scène - On dirait bien, je ne m’attendais pas à ce que tu me donnes rendez-vous ici… Pas que je me plaigne, hein… !
       Scipii – Je suis trop connu au Chair Humaine. Et je voulais te parler… Je savais que tu accepterais si je t’invitais ici.
       Cécil – Je serais venu de toute façon mon pote, même à la sortie des égouts de l’ambassade Gamoréenne… La situation ne doit toutefois pas être aussi catastrophique que tu la dépeins…
       Scipii - Mais, ce qui s’est passé sur Yavin, c’est de ma faute ! Je vends… Enfin j’échange… les plans du Temple et des informations sur ses systèmes de sécurité contre des archives et quelques jours plus tard, ils se font voler un précieux holocron ! Heureusement que j’étais déjà revenu ici pour les nécessités administratives de mon projet, mais depuis je me cache...
       Cécil leva une main apaisante.
       Cécil – Wow, wow, wow ! Tu vas vite un peu vite en besogne mon poulot ! Je t’accorde que la coïncidence est dérangeante, mais rien ne prouve que le voleur ait bénéficié de tes informations... De toute manière, elles n’auraient pas suffi.
       Scipii – Comment cela ?
       Cécil – Tu m’as bien dit que les trésors des Jedi étaient hyper protégés, non ?
       Scipii – Oui, il y a une serrure informatique de très haute technologie… Il faut un code spécifique…
       Cécil – ...Que tu ne possèdes pas…
       Scipii – Bien sûr que non ! Je serai incapable de le craquer, et pourtant, tu sais que je me débrouille. Et puis, il faut aussi l’empreinte d’un Maître Jedi…
       Cecil – …Dont tu ne disposes pas, j’imagine ?
       Scipii – Ca n’aurait pas été si difficile de se la procurer. Mais non, je n’y ai même pas pensé…
       L’une des danseuses s’avisa de l’intérêt particulier de Cecil à son égard et se déporta vers leur côté de la scène, une de ses collègues changeant à son tour de position pour la remplacer.
       Cécil – Donc tu vois, même si tes informations ont facilité le vol, elles ne l’ont pas permis. Si le voleur ne les avait pas eues par toi –et rien ne garantit que ce soit le cas- il aurait trouvé un moyen de les obtenir autrement, crois moi…
       Scipii – Tu as peut-être raison. Mais je me sens quand même coupable. Et avec mon départ précipité, ma carrière est brisée…
       Cécil – Oh, n’en sois pas si sûr… Je t’ai couvert auprès du patron en prétendant que la saleté qui a voulu faire de ton bras sa nouvelle maison t’avait refilé une maladie. Il a tout gobé… Il est zarbi le patron, en ce moment.
       « Après ton escapade sur Ondéron, il était tout le temps guilleret. Il s’était même acheté un nouveau speeder ! Il a les moyens, mais bon… Mais depuis quelques semaines on dirait qu’il ne dort pas très bien. Et il regarde tout le temps derrière son épaule... »
       Scipii – A Korriban, le boss ! Mais pour la série documentaire ?
       La Twi’lek prenait des positions plus lascives et provocantes les unes que les autres. Cecil ne la quittait pas du regard. Il répondit tout de même sans marquer un temps.
       Cecil – Bof, on était déjà en fin de saison. Après l’apothéose avec les shaax ; on n’aurait rien pu sortir de vraiment intéressant, de toute façon. On a bricolé un making of et un bêtisier avec des séquences non diffusées précédemment et on a pu terminer les deux derniers épisodes comme ça…
       Scipii -Vous avez fait un super travail…. Bravo et merci… Tu m’as remonté le moral, mais je ne sais toujours pas ce que je vais pouvoir faire…
       Cecil – Toi qui admire tant les Jedi, mets en pratique ce que tu professes…
       Scipii inclina la tête, intrigué et son ami poursuivit :
       Cecil – Va te livrer aux Jedi et avoue la vérité !
       Scipii – Mais ils vont m’envoyer en taule !
       Cecil – C’est ce que ferait en effet toute personne sensée et normalement constituée… Mais je me demande si les Jedi répondent à cette définition… Ils croient aux secondes chances, non ?
       La Twi’lek indiqua d’un geste du menton et avec force battements de cils l’endroit où se trouvaient les loges privatives.
       Cecil – Maintenant, si tu veux bien m’excuser, le devoir m’appelle.
       Scipii – Tu parles d'un devoir ! Merci Cecil… Et, euh, tu devrais peut-être me confier ton portefeuilles ?
       Cecil,se levant Pas fou, qu’est ce que tu crois ? Il est presque vide ! D’ailleurs, c’est toi qui paye les consommations… et le reste !
       Et il partit en compagnie de la danseuse.
       Plutôt que de s’offusquer, Scipii éclata de rire.
       Après avoir terminé son verre, il régla l’addition, salée mais qu’il paya sans rechigner, puis sortit.
       L’air frais lui fit du bien et il décida de marcher un peu.
       Cecil avait raison. Il n’avait rien à perdre à jouer franc-jeu avec les Jedi. Il aurait préféré attendre avant de leur révéler les raisons réelles de son intérêt pour eux, mais…
       Il entendit un sanglot venant d’une ruelle latérale. Il regarda autour de lui mais personne d’autre ne semblait avoir remarqué. Pas question toutefois de s’aventurer dans le coupe-gorge. Il appela par comlink la fréquence de la sécurité. En espérant qu’on lui répondrai rapidement malgré la suspension des patrouilles droïdes. Mais alors qu’il patientait, une main agrippa ses vêtements et l’attira dans l’ombre. Avant qu’il ne puisse réagir, une masse métallique s’écrasa au-dessus de son oreille.
       Il perdit connaissance.

                                                                                                                                 *********

    Espace - Champs d’astéroïdes – Quartier général de Néo-Systino.

       Le centre d’opération du Grand Sio restait immuable, les ordinateurs couvrant les murs scintillant sous l’effet des multiples voyants, témoignant d’une activité intense, presque frénétique. Le tout baignait cependant dans la même lueur rougeâtre et pulsante émanant de la console centrale, face au fauteuil de commandement.

       Un signal sonore retentit. L’officier FM-168 de Géonosis, répertorié « Fernet Maar’tra » sollicitait une connexion directe par implant. D’après ses calculs, le Grand Sio estimait qu’il n’y avait que 43% de chances que la demande concernât l’arrivée de son « invité spécial ». Il fit néanmoins le nécessaire pour ouvrir la liaison. Sur l’écran lui faisant face, un paysage désertique et rocheux s’afficha en arrière-plan. Les structures disparates d’un campement durable mais temporaire, ponctué çà et là de bannières affichant le logo de l’organisation en rompaient la monotonie.

       Au premier plan se trouvaient deux personnages. A droite, légèrement en retrait, se tenait un humain d’âge mur avec une certaine prestance, dont l’équipement trahissait sa profession de Chasseur de Forceux. Devant le regard de l’observateur se dressait un imposant humanoïde reptilien, le manche d’un sabre laser pendant à son côté. L’acolyte de Dark Spencer.

       Le Grand Sio ressentit une bouffée de colère. Il sut immédiatement que le chapitre de Géonosis avait 69 % de chances d’être condamné ou du moins de subir de lourdes pertes. Tant pis, il y en avait d’autres. Il utilisa la connexion pour « emprunter » les cordes vocales de FM-168, comme il l’avait fait des mois plus tôt avec le frère de Chaf’ree’Safis -il avait déjà oublié son nom- sur Dxun face au Mandalorien ou à travers Laurspuur lorsqu’il avait confronté Solo.

       Maar ‘tra – Ce n’est pas toi que j’ai convié sur cette planète, mais ton maître. Retourne d’où tu viens. Tu n’es pas encore de taille à le renverser et je ne fais pas affaire avec les valets.

       Et le Grand Sio coupa la connexion. L’écran s’éteignit.
       Il perçut le pas lourd d’un de ses agents trandoshan dans le couloir qui s’arrêta au seuil de la pièce.

       FSK-348 « Flussk »- Grand Sio…
       Grand Sio - Où est l’agent CRS 005 ?
       Flussk – Uh ?
       Grand Sio -...Freesa.
       Flussk- Oh ! Il est en communication avec le Brigadier-Chef Serbek du chapitre de Lola Sayu. C’est lui qui m’envoie. Il voulait vous informer d’urgence que les chasseurs avaient capturé le Jedi Galen Arek et son padawan. Il a demandé à ce que les prisonniers nous soient confiés.
       S’il en avait été encore capable, le Grand Sio aurait poussé un soupir d’exaspération.

       Grand Sio – Tant d’incompétence… Le Jedi ne servirait à rien entre nos mains. Au contraire il attirerait l’attention sur nous. Mais il y a de toute façon 82 % de chances qu’Arek s’évade d’une manière ou d’une autre. Encore des ressources gaspillées...
    « L’alliance avec les Chasseurs avait pour but de constituer un régiment de combattants spécialisés dans le cas de l’improbable retour du Général Gunnar. L’Empereur sera à terme neutralisé. Il sera peut-être même l’artisan de sa propre destruction, comme le Gungan de la fable. Et Spencer peut être canalisé. Mais le Général est trop imprévisible… ».
    « Mais je vais devoir penser à autre chose. Les Chasseurs sont trop indisciplinés et de courte vue pour constituer une force fiable. … Des droïdes peut-être… ? »
    « Le seul point positif c’est que s’il s’évade, le jeune Arek ne manquera pas de délivrer les captifs des Chasseurs. Un tel afflux de réfugiés qu’il faudra nourrir, abriter, reconduire ou former occupera l’attention des Jedi du Temple plusieurs semaines, voire plusieurs mois... »

       Le Grand Sio s’abîma quelques secondes dans ses réflexions quant à la non réalisation de plusieurs de ses prédictions passées…
    Concernant ses échecs tout relatifs sur Taris et la zone d’influence Manalorienne, il avait pêché par négligence, ne prenant pas assez de facteurs en compte. Somme toute, la marge d’erreur avait été assez élevée et les actions du Mando-Jedi (ou Sith?), constamment tiraillé entre sa soif de pouvoir Obscur, son honneur Mandalorien et les lambeaux de Lumière qu’il lui restait, n’avaient pas toujours été lisibles. Sans compter le retour d’un Guildeur disparu depuis des décennies et l’interférence d’une padawan sur laquelle il n’avait pas eu beaucoup de données à l’époque.
       Il en avait tiré les leçons et avait davantage préparé l’affaire Ondéron. C’était même lui qui avait suggéré au monarque défunt -Spencer se révélait parfait pour éliminer malgré lui les sources d’informations potentielles- d’engager Vicious pour s’occuper des importuns. Le bastion des Shaax aurait dû régler leur compte à la plupart de ceux présentant une menace pour le Grand Sio. Mais ils s’en étaient tous sortis. L’élément perturbateur déterminant avait été cet agent du BSR, Rookwing, sur lequel le Grand Sio n’avait pu recueillir aucune information antérieure à quelques mois.
       Bref, il avait tout intérêt à mettre en place une contingence.
       Grand Sio – L’informateur INV-0013SS a été contacté ?
       Flussk – Oui, il se trouve dans l’antenne locale de…
       Grand Sio, le coupant -Veillez à ce qu’il reçoive l’implant spécial CTGC. Et programmez le droïde chirurgien pour qu’il n’y ait pas de traces de l’intervention !
       Il n’y avait qu’envers la Guilde que ses plans ne semblaient souffrir aucun obstacle. Normal avec dans ses mémoires personnelles les Archives de toute l’organisation… D’ailleurs…
       Grand Sio – Agent FSK-348, j’envoie sur votre datapad une liste d’une douzaine de banques. Transmettez leur un message anonyme les prévenant d’un possible braquage dans les prochaines semaines..
       Il était facile de prévoir les actions désespérées d’une personne désespérée… Et même si elle réussissait…
       Grand Sio - … Et préparez l’envoi du cadeau à Ange Solo.
       … Cela achèverait de la décridibiliser. Il se sentit heureux : il n’y avait que lui pour conduite un acte honorable à servir ses ambitions.

       Le Grand Sio reçut un autre signal sonore. Il s’agissait à nouveau de Fernet Maar ‘tra...

    samedi 13 avril 2024 - 15:51 Modification Admin Réaction Permalien

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    ChistorSith

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    Géonosis, une dizaine de jours après le départ de Cathar


    La navette pilotée par Kovann quitta l’hyperespace et vola tout droit vers la planète, sans s’encombrer à en traverser les anneaux. Il fallut malgré tout plusieurs minutes pour atteindre la surface ; naturellement, le Chistori avait récupéré les données dans l’ordinateur de bord de l’émissaire pour trouver la bonne zone à rejoindre.

    Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir non pas des installations en dur, mais un simple campement de tentes qui faisait penser à un gros regroupement de ferrailleurs, ou de pirates de pacotille. Le Sith se demanda même s’il ne s’était pas trompé, mais son intuition lui soufflait le contraire.

    Il posa son vaisseau à l’extrémité du camp. De l’autre côté, on pouvait trouver une corvette. Le grand saurien descendit la rampe directement sur le sol sablonneux. Son calme n’avait d’égale que sa prudence, car cette invitation pouvait aussi bien être sincère qu’un traquenard.
    Dans un pas lent, il parcourut des yeux l’ensemble du camp et les visages qui se posaient sur lui. Son arrivée, sa grande taille, son sabre laser, son espèce peu commune… autant d’éléments qui attiraient l’attention.
    Un peu partout, des bannières avec un logo flottaient dans le vent léger et la poussière.

    Maintenant que son maître était incapable de le voir, Kovann pouvait libérer sa vraie nature. Le carnage n’était pas encore utile, et pourquoi ne pas l’éviter ? Si ce que ce « Grand Sio » – peu importe qui cela pouvait être – avait à proposer s’avérait utile, une alliance pouvait être intéressante.

    Kovann se dirigea vers un individu vraisemblablement humain dans une vie passée, mais dorénavant considérablement cyborg. Son intuition lui disait d’aller s’adresser à cet homme-machine, qui parlait avec quelqu’un de bien moins retouché.
     Le type, surpris d’abord, exprima bientôt de la méfiance :

    Cyborg » Qui êtes-vous ?
    Kovann » Kovann Sorrav. Je viens de la part du Seigneur Noir Dark Spencer, également Sa Majesté Tuefa de Cathar.

    Il ne se présenta pas comme Dark Deinos. Il n’aimait pas ce titre : il le jugeait bien trop prestigieux, décerné sans réel mérite pour l’apprenti qu’il était. Dans ses recherches, devenir Dark était le signe d’un Sith accompli, et il en était encore loin.
    Mais ce n’était pas le sujet.

    Le cyborg le jaugea en le regardant de haut, même s’il était plus petit que le Chistori :

    Cyborg » Ce n’est pas toi que j’ai convié sur cette planète, mais ton maître. Retourne d’où tu viens. Tu n’es pas encore de taille à le renverser et je ne fais pas affaire avec les valets.

    Le reptile haussa un sourcil : renverser qui ? Spencer ? Sans surprise pour un Sith, c’était dans ses projets, mais pas immédiats.

    Kovann » Un valet ? Reprenons depuis le début : je suis l’apprenti du Seigneur Spencer, je viens en tant que son représentant.
    Cyborg » Je l’ai bien compris. Mais je ne parle qu’aux chefs.
    Kovann » J’en déduis que vous êtes le Grand Sio ? Donc, vous envoyez un émissaire, mais vous ne voulez pas en voir ?
    Cyborg » Je ne suis pas le Grand Sio, et tu ne risques pas de le voir non plus. Où est Goro, à propos ?
    Kovann » Pardon ?
    Cyborg » L’ambassadeur qui a été envoyé trouver ton maître. Il n’est pas rentré.
    Kovann » Eh bien, je l’ignore. Il est reparti dès qu’il est venu nous annoncer votre désir de nous rencontrer. Il nous a donné les coordonnées de votre base, après quoi… je n’ai aucune idée de ce qu’il a pu faire.
    Cyborg » Hum…

    Depuis toujours, le Chistori avait le talent pour embobiner, pour mentir. Une immense qualité dans son passé pirate, qui lui valut même de ne pas avoir été livré à la République du temps de l’holocauste des sensitifs.
    Sorrav ouvrit ses sens autour de lui et pouvait percevoir une hostilité grandissante. Notamment de la part de l’individu auquel parlait le cyborg ; il était considérablement armé, et habillé très bizarrement, même pour les standards de la galaxie. La tenue ressemblait à celle des traqueurs, dont il avait certes entendu parler depuis des années, mais dont seul Spencer lui avait remis des informations précises. Si ce type en était un, Kovann se trouvait alors dans une situation dangereuse et le piège se profilait bien davantage.

    Kovann » Quoi qu’il en soit, je suis là pour rencontrer le Grand Sio et remettre ce qu’il veut nous dire à mon maître.
    Cyborg » Si ton maître tenait tant à le savoir, il n’avait qu’à venir lui-même.
    Kovann » Croyez-moi, vous préférez me voir moi. Parlons entre gens civilisés.

    Mais le cyborg, dans son armure écarlate, lui tourna le dos sans un mot. Kovann fut moins outré que surpris par ce manque d’éducation. Ça le dérangeait davantage de se faire tutoyer comme un vulgaire sous-fifre, alors qu’il avait toujours fait montre de courtoisie.

    Kovann » Je crois que vous n’avez pas compris…

    L’ambiance de plus en plus tendue autour de lui rendait la négociation difficile. Si jamais ces types donnaient le premier coup, le Chistori le leur ferait amèrement regretter.

    Kovann » Nous avons, tous, tout intérêt à coopérer.

    Pourtant le cyborg ne l’écoutait toujours pas. Il s’adressa même au pendard avec lequel il parlait au début, et dit, sans déclamer mais suffisamment articulé pour que le Sith l’entende :

    Cyborg » Réglez ça.

    Aussitôt, l’intuition de Sorrav l’avertit d’un danger. L’individu commença un geste offensif.

    Kovann (pensant) » *Tant pis pour vous.*

    Le Chistori lança son sabre laser qui s’alluma, égorgea l’attaquant, et revint dans sa main. Le Sith plaqua le cyborg au sol avec la Force, puis se retourna pour faire face au campement, l’arme en garde.
    Il ne l’éteindrait qu’une fois tout le monde à terre.

    dimanche 14 avril 2024 - 12:42 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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    Nous sommes revenus tous les trois à l’intérieur de la Citadelle, revenant sur nos pas en laissant les deux cents trente deux détenus libérés aux soins de la jeune blonde cinnagarienne à bord du grand cargo, et j’adresse un message écrit par comlink à Artorias pour lui donner de mettre un peu d’ambiance à notre diversion ; ce dernier, encore présent dans la salle de contrôle, reconnecte le système des haut-parleurs pour ensuite insérer une cassette de walk-man intitulée « Awesome n°2 » dans un lecteur approprié.
    Puis il appuie sur la touche de lecture. La musique sélectionnée se diffuse aussitôt dans toute la forteresse, son intro de synthétiseur réveillant pour de bon et intriguant Marco Hisard dans sa chambre qui se demande d’où sort cette musique vintage… avant de remarquer qu’il manque quelque chose dans sa malle. Puis il remarque que la cellule spéciale où les deux Jedi devaient être prisonniers est vide. Il saute aussitôt de son matelas, paniqué, et il réveille tout le monde dans la salle en leur criant…

    Marco : - Ils ont récupéré leurs armes !!

    Nous entrons enfin dans le hall principal de la grande bâtisse, accompagnés par la mélodie instrumentale rock’n’roll de la chanson Fox on the Run où l’électro-guitare et la batterie rejoignent le synthétiseur, et nous avançons ensemble côte à côte pour se préparer à recevoir nos geôliers à présent alertés par notre fuite. Leurs martèlements de bottes se font entendre de plus en plus qu’ils s’approchent de nous, jusqu’à ce que nous apercevions une première vague d’adversaires composés de cinq chasseurs armés de leurs blasters. Ces derniers commencent à ouvrir le feu à volonté, mais je dégaine aussitôt mon sabre-laser pour les dévier et leur renvoyer sans cesser de marcher en rythme ; nos cinq assaillants sont encore debout malgré mes renvois de leurs tirs, mais je réplique aussi avec mon pistolet-blaster en visant adroitement leurs points sensibles au travers de leur plastron de combat. Ils tombent comme des mouches, incapables d’esquiver à cause de leur formation en mur, et nous passons près d’eux une fois qu’ils sont à terre et hors d’état.
    Un joli jeu de pied droit me permet de faire voler un de leurs blasters en l’air, le temps qu’Ilan le réceptionne dans ses mains pour l’armer… et s’en servir pour tirer sur la seconde vague de cinq chasseurs venus en renfort pour la première. Ceux-ci ne voient pas venir la salve de tirs du jeune korun et tombent à leur tour.
    Une fois cette nouvelle vague passée, Ilan range le blaster dans son dos pour le garder au cas où et nous pénétrons enfin dans la zone centrale et de transit de la Citadelle.
    La haute et large zone, à l’espace ouvert et bordée par les mezzanines d’accès aux cellules et autres pièces des deux à trois premiers niveaux supérieurs, nous permet de voir débarquer de tous les côtés une dizaine de chasseurs et chasseresses en armes qui tentent de nous encercler et de nous mettre en joue par les passerelles au-dessus de nous.

    C’est aussitôt que j’effectue un beau lancer rotatif de mon sabre-laser, réglé en mode « lame double » avec mon sabre secondaire fixé par pommeau aimanté, et celui-ci tourbillonne dans les airs en venant toucher un à un les dix chasseurs venus nous prendre de revers ; en imaginant la scène au ralenti, nous sommes toujours tous les trois en marche tranquille sur notre plateforme tandis que les chasseurs se font faucher par un sabre-laser à lame double bleu qui tourbillonne sur eux. Une minute passe et mon arme revient entre mes mains, victorieuse, et je la sépare en deux pour l’éteindre et enchaîner sur les deux bretteurs élancés à ma rencontre avec leurs vibrolames en les retournant sur eux-mêmes avec des clés de bras.
    Ilan se synchronise avec Akky pour effectuer une attaque coordonnée, où il effectue un salto arrière sauté par-dessus les deux chasseurs devant lui pour permettre au chien akk de leur foncer dessus, les bousculant, puis redescendre sur eux en effectuant un balayage sur leurs blasters avec la lame double de son sabre.

    Au fur et à mesure que la chanson avance, finissant le premier refrain pour revenir à une partie instrumentale similaire à l’intro, nous nous déplaçons plus agilement pour atteindre la passerelle supérieure par quelques sauts et grimpettes. Une fois bien posté sur la passerelle, nous nous chargeons chacun d’un côté du premier étage de la forteresse… à notre manière.
    Ilan, enhardi et enjoué par la mélodie des paroles du second couplet, chevauche Akky grâce à sa selle spéciale et affronte ses nouveaux adversaires en adaptant ses cadences dans l’Ataru grâce aux sauts, pivotements et jeu de pattes du chien akk pour les perturber et atteindre leurs points sensibles au travers de leur défense amoindrie. La synchronisation entre le chien akk et son cavalier créé un combo effrayant.
    De mon côté, je dissuade et perturbe mes quelques adversaires par mes mouvements plus que dangereux de mon style mixte Djem So/Shien So, en frappant et en contournant leurs attaques et parades avec leurs vibrolames et en déviant adroitement les tirs rapprochés sur leurs camarades. Je m’efforce même de faire du surplace dans mon jeu de jambes, me baissant ou en me contorsionnant pour esquiver certains coups, et j’incorpore parfois quelques coups de « frappe de Force » dans des zones sensibles de certaines ou certains pour les affaiblir. L’ironie de ma bataille est que les chasseurs présents autour de moi ne peuvent pas s’adapter à mon rythme de combat, car ils ignorent à quel point j’ai progressé depuis ces quatre mois.

    Les chasseurs des vagues précédentes, ayant repris un peu du poil de la bête, reviennent à la charge mais nous avons déjà bougés tous les trois (moi par un salto arrière et le jeune korun sur le chien akk bondissant) pour changer de bord, nous occupant des arrivants qui pensent pouvoir nous avoir de nouveau au nombre. Ilan continue de balayer de sa lame double de sabre sur le dos d’Akky qui charge et fouette autour de lui, tandis que de mon côté je fais flancher et tomber mes assaillants avec mes deux sabres en main par un habile jeu de coupe et de tranchage de leurs armes. Notre avantage aux cadences respectives au sabre-laser et à la Force perdurent, avec de belles frappes et parades, contre les chasseurs qui n’ont rien d’autre que des blasters et des vibrolames sous la main (leur armurerie étant triplement verrouillée par Artorias).
    J’en viens même à les mettre à terre en les saisissant rapidement pour les retourner et les plaquer à terre en seulement deux à trois secondes, avant de faire pivoter mes sabres pour désarmer les bretteurs que j’assomme ensuite à coups de poing imprégnés de Force.

    C’est alors que nous entendons un des chefs d’escouade présent crier d’« activer immédiatement les tourelles d’auto-défense » en direction de la salle de contrôle. Le vrombissement d’activation des dix tourelles automatiques résonne aussitôt depuis le niveau supérieur, ce qui nous oblige tous les trois à revenir au centre de la plateforme de transit et nous placer dos à dos Ilan et moi pour une riposte rotative. Les chasseurs se regroupent autour de nous, leurs blasters en joue, et avancent pour se préparer à faire feu à volonté pour nous abattre. Le plus dur reste de contrer les tirs des dix tourelles armées…
    Et ces dernières se contentent de déployer leur fonction « bouclier déflecteur » tandis qu’une seule tire sur moi, dans un angle auquel je peux facilement dévier, et qui vient rebondir sur un des boucliers pour provoquer un effet ricochet qui vient toucher de part en part les quelques chasseurs présents. Ceux-ci commencent à nous tirer dessus, complètement paniqués, mais nous dévions leurs tirs pour les envoyer se perdre à leur tour dans le jeu de ricochet qui les abat un à un par l’inclinaison adaptée des boucliers de chaque tourelle… que je soupçonne d’être téléguidés par le droïde C8-S3C depuis la salle.
    Les quarante chasseurs présents autour de nous tombent toutes et tous face à la pluie de tirs en ricochet qui les descendent par nombre et les mettent définitivement hors d’état de nuire.

    Il ne suffit plus qu’une autre touche pressée depuis le terminal de commande pour que les tourelles désactivent leurs boucliers et se fassent abattre ensemble par les tirs venant percer et détruire leur base. Une dizaine de petits feux d’artifice plus tard, nous voilà tous les trois encore debout alors que les chasseurs sont tous à terre et incapables de se relever avant un très bon bout de temps.
    Nous rengainons enfin nos sabres, le jeune chien akk s’assit pour souffler un peu et nous sommes rejoints par le droïde C8-S3C qui sort d’un corridor d’accès tout en tenant fermement son fusil-blaster de fortune.

    Moi : - Bon eh bien, on a fait le ménage. Heureusement que tu étais là pour nous aider, Artorias.
    Artorias : - C’est normal. Vu nos chances de survie dans la Citadelle, il valait mieux que je reste au terminal de la salle de contrôle pour faire 50% de ces mêmes chances à 80%, voire 90%. Le fait qu’ils ne demandent les tourelles qu’à un tournant crucial me permit de les prendre de revers et de vous donner le coup de pouce final à notre bataille. Nos adversaires n’ont rien suspecté.
    Moi : - Notre sortie va donc se faire en toute sécurité. Ilan, il faudrait en profiter pour contacter l’Académie et prévenir les maîtres Jedi de notre position. J’aimerais bien le faire, mais mon comlink est à court de jus.
    Ilan : - Je m’en occupe, ne t’en fais pas. (Il sort son comlink et commence à appeler mais…) Galen, je n’arrive pas à contacter qui que ce soit. Les liaisons ne répondent pas.
    Artorias : - Je suis pourtant sûr que les relais de communication externe sont bien activés et qu’il est possible de se servir de son propre comlink. Il doit y avoir quelque chose qui perturbe le signal.
    Moi : - Retournons rapidement à la salle de contrôle et réglons le problème. Fanny nous attend dehors.

    Nous nous mettons tous les quatre en route pour rejoindre la passerelle menant à l’accès à l’ascenseur principal de la Citadelle…

    Fanny : - À terre les garçons !

    Mes propres sens sont en alerte et je saisis aussitôt les têtes d’Ilan et d’Artorias pour les plaquer au sol avec moi, nous évitant de prendre en pleine poire la tête d’un missile à fragmentation. Les dégâts causés par ledit missile sur les caissons derrière nous sont si puissants que l’explosion manque de nous souffler et de nous projeter des milliers de fragments de cortosis aiguisés. C’est ensuite à Ilan de me faire brusquement rouler sur la gauche en m’emportant dans son élan, juste au moment où un filet spécial anti-Forceux apparaît au-dessus de nous ; il tombe au sol mais manque de nous prendre.
    Nous nous relevons tous les quatre, surpris et consternés par le double assaut, et nous voyons la jeune blonde cinnagarienne accourir vers nous depuis un corridor côté entrée principale, sabre-laser et pistolet-blaster en main, pour nous rejoindre en haletant.

    Fanny : - Belle réactivité vous deux.
    Moi : - Fanny, qu’est-ce que tu fous là ?! Et les sensitifs dans le cargo ?!
    Fanny : - En sûreté, pour le moment. J’ai verrouillé le vaisseau derrière moi en leur préconisant de ne pas faire de grabuge pendant mon absence, et j’ai accouru au vite que j’ai pu pour vous rejoindre.
    Ilan : - Pourquoi ?
    Fanny : - Parce que je me suis rendu compte qu’un champ de brouillage radio a été activé et j’ai eu le pressentiment que vous alliez avoir de gros ennuis. Et j’avais raison en fin de compte. Ils arrivent.

    Le bruit de la plateforme de l’ascenseur attire aussitôt notre attention et nous regardons celle-ci descendre à notre niveau, avec à son bord une quinzaine de chasseurs mieux armés et équipés que leurs camarades précédents. Je reconnais sans mal les membres de l’escouade qui nous a capturé sur Ahch-To, accompagnés par d’autres qui n’avaient pas encore participé à la bataille, et ils portent chacun des blasters modifiés qui doivent aussi bien peser lourd que tirer avec précision. Un coup d’œil amplifié par la Force me permet de constater que leur matériel est équivalent à celui des troupes de choc de l’Inquisitorius impérial.

    On dirait bien que nous allons devoir nous battre contre Marco Hisard et son escouade, qui semblent avoir réussi à forcer l’ouverture de leur armurerie… ou qui disposaient de ce type d’armement en prévision d’un incident comme le nôtre.

    dimanche 14 avril 2024 - 20:00 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20564 Crédits Modo

    Faisant les cents pas dans sa cabine, Cera Ordo n'était pas tranquille. Il n'avait reçu aucune transmission depuis des heures de la part de son équipe, la situation lui échappait complètement. Que se passait-il là-bas  ? Impossible de le savoir, ainsi perdu dans l'hyperespace, ni de méditer dans ces conditions.

    Comme si cela ne suffisait pas, les dernières nouvelles du noyau et des bordures n'étaient pas pour le rassurer. Selon les observations de Rusaan Fett, le seigneur Beviin continuait de semer le trouble sur Taris, matant la population anti-occupation avec violence, traquant les opposants pour les enfermer sans aucune forme de procès. La colère contre les Mandaloriens montait en flèche, et c'est Mandal'ore la consacrée qui allait en faire les frais. Beviin, dans son rôle de gouverneur, fomentait quelque chose, c'était certain.

    De plus, les disparitions de droïdes étaient maintenant devenues monnaie courante, le phénomène se répandait de façon exponentielle et touchait de plus en plus de systèmes. Ordo avait sans doute prit le problème trop à la légère, désormais cela devenait très sérieux. Sans droïde, comment assurer le bon maintien de l'activité industrielle sur Concordia  ? Ces difficultés touchaient toute la galaxie et il s'étonna de n'avoir reçu aucune convocation à ce sujet, que ce soit de la part de la République, des Jedi, ou même des factions de son propre camps. Chacun devait essayer de gérer cette complication de son côté.

    À la fois impatient et las d'être statique, il quitta ses quartiers pour traverser le transport telle une tornade jusqu'à arriver au cockpit.


    Ordo - Lieutenant, il reste combien de temps  ?
    Kailak - Grâce à vos itinéraires et au prototype d'hyperdrive, nous arriverons dans le système Bothawui beaucoup plus tôt que prévu.
    Ordo - C'est à dire  ?
    Kailak - A priori, après-demain à la même heure.
    Ordo - Après-demain  ?! C'est trop long  ! Poussez encore l'hyperdrive  !
    Kailak - Mais...  ! Seigneur Ordo  ! Vous n'y pensez pas  !
    Ordo - Je me fous de ce qu'a dit Juun, vous allez augmenter la puissance tout de suite  !
    Kailak - Le moteur risque de lâcher  !
    Ordo - On a pas le temps  ! Il faut savoir prendre des risques alors faites ce que je dis  ! C'est un ordre  !
    Kailak - B... Bien.

    Ainsi le lieutenant Kailak monta les manettes au maximum, puisant dans les ressources du nouveau moteur hyperdrive imaginé et construit par Dua Juun. Cera se dirigea aussitôt dans la salle des machines pour observer l'état du moteur. Les techniciens autour de lui n'en menaient pas large.

    Technicien - C'est pas bon. Il va surchauffer.
    Ordo - Accélérez la cadence du système hydraulique  ! Je veux tout le monde à son poste sans interruption c'est bien compris  ?!
    Technicien - Même comme ça, le vrombissement risque de le démettre  !
    Ordo - Je m'occupe de le stabiliser.

    Alors, en utilisant la Force dans cet espace étriqué, l'ancien Jedi se saisit du moteur pour le maintenir en place. Il resta là, durant tout le trajet qui les menaient à Bothawui.

    26h plus tard

    Pilote (com) - Décélération. En approche de l'astéroïde Polimat II. Brouilleur radar activé.

    Dans la soute, le cyber-Mando et cinq de ses hommes étaient prêts à débarquer. Étrangement, Cera ne sentit aucune présence en contrebas, pas même celle de Keller. En vérité, il ne ressentait rien à part la trace d'un tumulte sulfureux datant d'au moins plusieurs heures. Son inquiétude allait grandissante tandis qu'il balança ses ordres.

    Cera - Pas de pitié  ! On descends et on dégomme tout ce qui bouge  ! La priorité est le rapatriement de nos hommes  ! Soyez prêts  !!
    Les mandis - Oyaaa  !!!!

    Le transporteur Météor s'approcha aussi près que possible de l'infrastructure minière reconvertie en avant-poste militaire. La rampe descendit et le groupe de six mandaloriens menés par Ordo s'élança dans le vide. Grâce à leurs jet-packs, il était aisé de se déplacer rapidement sous la faible gravité de l'astéroïde. Ainsi en apesanteur, il rejoignirent le hangar sans encombre. Là, ils découvrirent le Spire, en état de marche, mais vide. Les corps de plusieurs soldats républicains flottaient dans les airs. Le souffle saccadé, Ordo prévint son escouade.

    Ordo - Prudence... On ne sait pas sur quoi on va tomber.

    Ils continuèrent leur progression au sein même de la base. L'édifice n'étaient pas immense et agencé simplement de façon symétrique. Après avoir pressurisé le sas derrière eux, la gravité redevint normale, ils rejoignirent le sol et entamèrent un parcours dans un long corridor jonché de cadavres. Le meneur, de deux gestes consécutifs de la main, plaça ses hommes à droite et à gauche, juste derrière lui. Ils avancèrent lentement entre les morts. Des républicains pour la plupart, mais aussi quelques inconnus, vraisemblablement des pirates, puis, un peu plus loin, un, ou plutôt une Mandalorienne rendue célèbre par ses faits d'armes passés, l'armure perforée de toutes parts. Deux des membres de l'escouade commencèrent à paniquer.

    Mando 1 - C'est... Vikkeria  ?!
    Mando 2 - Comment est-ce possible  ?!
    Ordo - Restez calmes.

    Fébriles, les mandaloriens restèrent concentrés. Ils étaient avec le seigneur Ordo, que pouvait-il leur arriver  ? Mais ils déchantèrent très vite lorsqu'ils virent, quelques mètres plus loin, un autre des combattants les plus forts de tout Mandalore réduit à l'état de serpillière, le visage balafré et le corps meurtri, comme si du sang dégoulinait de son beskar'gam même. Cera posa un genou et s'approcha du visage du Capitaine Jaxx Vizla. Il le sonda dans la Force et poussa un soupire de soulagement.

    Ordo - Il est vivant.
    Mando - Qui a bien pu lui faire ça  ?
    Jaxx - S... Cera...
    Ordo - Capitaine  !

    Jaxx était à deux doigts d'y passer mais, sentant les secours arriver, il alla chercher dans ses dernières ressources pour avertir son supérieur.

    Jaxx -  N... Partez...
    Ordo - Quoi  ?! Capitaine  ! Où sont Freyler Toe et Keller  ?!
    Jaxx - C'était... Un piège... Freyler est...
    Ordo - Parle  ! Jaxx  !!

    Sans ménagement malgré l'état déplorable de son interlocuteur, Cera secoua Jaxx comme un prunier pour qu'il réponde mais celui-ci s'évanouit à nouveau. Cette fois, ce n'était plus de l'inquiétude, Ordo senti sa haine refaire surface. L'ennemi avait donc tendu un piège dans lequel il avait envoyé son élève la tête la première. C'était son erreur. Pourvu que Keller n'en paye pas le prix fort, mais rien n'était certain à ce stade. Le Mando forceux se leva sèchement et ordonna  :

    Ordo - Prenez Jaxx et le corps de Vikkeria, ramenez-les à bord du Météor et décollez immédiatement.
    Kailak - Mais, seigneur  ! Et vous  ?!
    Ordo - Je pars chercher Keller, nous quitterons ce caillou avec le Spire. Dégagez maintenant.
    Kailak - Nous ne pouvons pas vous...
    Ordo - EXÉCUTION  !!!

    L'escouade fut secouée par le cri de Cera. C'est comme si une vague de Force avait jailli de tout son être pour faire résonner sa voix et semer des vibrations dans toute la structure.

    Kailak - À vos ordres.

    Le lieutenant s'exécuta. Tandis que lui et ses hommes transportaient Vizla et Vikkeria vers le hangar, Ordo continua tout droit à travers le corridor jusqu'à arriver dans un centre de contrôle. Tout était sans dessus dessous, des terminaux détruits, des traces d'impact de fusil blaster, des trainées de sabre laser sur les murs, des câbles qui dégorgeaient de partout, une lumière bleutée vacillante qui laissaient à peine entrevoir les flaques de sang au sol et un tas de cendres au milieu de la pièce. La présence de Keller était palpable, comme une réminiscence de son combat, et pourtant, il n'était pas là. Il n'était nulle part. Il n'y avait aucune trace de son sillage, aucun indice. Sa piste s'arrêtait ici. La colère de Cera se mêla à de l'incertitude. Que s'était-il passé  ? Comment avait-il pu se volatiliser ainsi  ? Soudain un écran s'alluma devant lui, le tirant de ses interrogations.

    · Bienvenue à vous Seigneur Ordo  ! ...bzzzt

    Les parasites qui gâchaient la bonne réception laissaient quand même entrevoir un homme d'âge mûr engoncé dans une armure lourde marron ou rouge. Il semblait être un soldat vétéran. Cera fixa l'écran, à la fois incrédule et inquiet.

    Ordo - Qui êtes-vous  ? Qu'avez-vous fait de Keller  ?
    Le Soldat - Oh... V... parlez de tchchh ce combattant valeureux qui tchhchhh... Malheureusement il … là, à vos pieds. krrr
    Ordo - Quoi  ?! Que dites-vous  ?!
    Le Soldat - Regardez à vos pieds. krrr Il est juste là je.. bzzt le crains.

    Cera ne comprit pas. Il effectua deux pas en retrait et observa à ses pieds...

    Il n'y avait plus là... Qu'un tas de cendres...

    Là... À l'endroit précis où la présence de Keller s'était évaporée...

    Cera ne comprit pas. Il observa autour de lui, de manière désordonnée, insensée.


    Ordo - Non... Ce n'est pas... vrai...
    Le Soldat - Il bzzzzt beaucoup de mérite je dois dire. Mais mon. tchhh désintégrateur a eu raison de son courage. Krrr
    Ordo - Vous... Vous mentez...
    Le Soldat - Vous avez toujours été beaucoup trop téméraire bzzzt était temps qu'on vous remette à votre place, en commençant par krrr votre apprenti. Ainsi vont les affaires, il n'y a rien de krrr personnel.
    Ordo - Je...

    Cera ne comprenait pas. Son regard continua de se perdre ici et là dans la salle de contrôle, en revenant sur les cendres au sol de temps à autres. La Force commença a tourbillonner autour de lui. Le Côté Obscur... S’empara de son âme. Son casque finit par se braquer sur l'écran.

    Ordo - Je vous tuerai jusqu'au dernier.
    Le Soldat - Non, non. Bzzzt c'est plutôt vous qui allez tuer pour nous.
    Ordo - Cessez avec vos conneries  ! Et dites-moi où vous êtes si vous l'osez  !
    Le Soldat - Sur Géonosis, pour le moment.
    Ordo - Alors cette planète sera votre tombeau. Tenez-vous prêts.

    Il s'en retourna dans un mouvement de cap radical et s'apprêta à partir. Mais la voix le retint.

    Le Soldat - Bzzt vous irez là où l'on vous dira d'aller.
    Ordo - Kof! Et pourquoi je ferais ça  ?!
    Le Soldat - Ce qui est intéressant avec les cyborgs comme vous, qui avez tout...tchh un tas d'implants nerveux, c'est qu'on peut contourner votre centre de comportement, tel bzzz un droïde.
    Ordo - Je ne suis pas une machine  !
    Le Soldat - Si. Vous l'êtes. En partie. Maintenant krrr observez bien les transmetteurs aux quatre coins de la pièce.
    Ordo - Qu'est-ce que....  ?!

    Effectivement, aux quatre angles du plafond étaient placés quatre engins sphériques ornés d'une antenne, toutes les quatre dirigés au centre de la salle où se tenait maintenant Cera.

    Ordo - NON  !

    L'ancien Jedi allait enclencher son pouvoir de vitesse pour quitter les lieux mais il était déjà trop tard. Les antennes s'allumèrent et quartes rayons vinrent cribler le cyborg qui se retrouva paralysé.

    Ordo - AaAaAaArGh  !!!!

    La souffrance était telle qu'il perdit aussitôt conscience. Alors un programme malveillant commença son parcours dans ses multiples circuits, il s'insinua dans toutes ses parties cybernétiques, remonta sa colonne mécanique jusque dans son centre d'implants cérébraux. Le virus était implanté. Au même moment, un chasseur furtif arriva sur Polimat II pour récupérer sa précieuse cargaison.

    Le Soldat - bzzz Vous vous réveillerez bientôt pour servir le grand dessein....


    --------------------------------------------------

    [Ce post est dédicacé à Mevraw alias Keller dans le JDR, padawan puis partenaire de Ceno en tant que Jedi Obscur. Merci à lui pour ces années durant lesquelles il a contribué au JDR !]

    dimanche 14 avril 2024 - 21:05 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar ChistorSith

    ChistorSith

    531 Crédits

    Sur Géonosis...



    Il faut prendre garde à l’eau qui dort.
    Kovann Sorrav pouvait être considéré comme le négatif de son maître : posé, réfléchi, cultivé, courtois et ouvert à la discussion. Mais dès que l’heure venait au combat, le Sith libérait une rage furieuse dont il se nourrissait pour augmenter son pouvoir, et ne faisait preuve d’aucune pitié.

    Le camp n’était pas très grand et se trouvait habité par une majorité de bandits sans talent. Par conséquent, leurs pertes avaient atteint la trentaine maintenant.
    Fendant l’air dans un vrombissement mortel, le sabre laser carmin ouvrait les chairs, tranchait des membres. Même avec sa grande taille, le Chistori était doué d’une agilité dans ses gènes reptiles qui dépassait la moyenne des humanoïdes – peut-être les Mirialans ou les Cathars pouvaient rivaliser sans trop d’effort.

    Au sabre ou à la Force, Kovann semait la mort comme jamais ça ne lui était arrivé. Ses ennemis valsaient dans une poussée violente qui frappait les côtes, soulever à la gorge un type dont les pieds gesticulaient dans le vide faisait toujours son effet, sa lame renvoyait presque toujours les décharges laser à leurs envoyeurs, ou à leurs collègues – peu importait, tant que ça les atteignait.

    Mais le vrai danger venait des autres, les chasseurs de sensitifs. Le forcené n’avait pu les compter, ils devaient être une dizaine environ. Déjà deux étaient  supprimés, néanmoins Kovann reconnaissait chez eux une stratégie efficace pour contrer ses attaques. Leur imperméabilité à la Force n’aidait ni à les atteindre, ni à les anticiper.

    Alors que le surnombre leur donnait du courage, voir le Sith réduire sans ménagement leurs effectifs effraya les bandits les moins entraînés à affronter la Force. Plusieurs, ainsi, prirent leurs jambes à leur cou. Sentir cette peur nourrissait une satisfaction qui encourageait Sorrav à poursuivre le combat ; quelque chose de grisant, qu’il avait connu dans bon nombre d’abordages. Mais les traqueurs, eux, comptaient bien ne pas en rester là.
    Pour autant, avaient-ils affronté aussi violent, aussi enragé qu’un adepte du côté obscur ? Avaient-ils tous eu affaire à un Jedi sous Sovereign ? Étaient-ils vraiment prêts pour cette épreuve ? Pas un troisième en tout cas, qui se fit entailler le dos et sectionner la colonne d’un coup de lame net et précis.

    Si certains chasseurs ne pouvaient directement être atteints par les pouvoirs de la Force, ils étaient démunis contre les objets envoyés par télékinésie ; en plus de cela, ce genre de pouvoir, Sorrav n’avait pas eu à attendre Spencer pour le pratiquer : ainsi une caisse de matériel, pourtant pas si lourde mais lancée à pleine vitesse, fracassa le crâne d’un quatrième par derrière.

    Tout à coup, un signal dans la Force : Kovann sentit une menace de deux côtés simultanément, et comme il était concentré sur les tirs d’un ennemi, ne put réagir en conséquence. Tout ce qu’il eut le temps de sentir, c’était deux gros chocs sur son corps avant le noir. Comme une montagne sur la tête.
    Il avait senti ça, une fois. C’était il y a longtemps.


    lundi 15 avril 2024 - 10:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

    3380 Crédits

    Yavin 4, Chambre du Conseil Jedi
    Jour 101

    Les membres du Conseil s’étaient rassemblés au matin pour parler argent. Car l’entretien du matériel, certaines pièces de rechange, certains vivres, tout cela ne tombait pas du ciel. D’ici une dizaine de semaines, la nouvelle année commencerait ; il fallait donc faire le bilan.
    Le Chevalier Brunehaut Dagin faisait partie de ces Jedi peu réceptifs à la Force, à la limite de l’éligibilité, comme put l’être Bloli Meyst autrefois. Ce genre de Jedi était ainsi relégué à des tâches administratives, et Brunehaut avait un don pour la compta et la gestion des finances.

    Son rapport était assez moyen. Les entrées n’en menaient pas large, et la reconstruction du Temple sur Coruscant qui traînait depuis plus de deux ans prenait l’essentiel des fonds.

    Brunehaut — Ce mois-ci, les… les subventions de la Chancelière ont légèrement diminué.

    Ce sujet était un peu fâcheux. Officiellement, la République ne versait rien à l’Ordre Jedi, car un tel financement aurait rapidement fait tomber Jocaste Oedipem. Toute rumeur à propos de subventions étaient démenties, mais dans les faits, la chancellerie faisait bel et bien passer des financements par l’intermédiaire d’associations. Un procédé des moins louables.

    Jorus — Kaarde a toujours été contre le principe. Ce détournement d’argent, c’est… Que ce soit au profit d’Ange, de la Guilde, je trouverais ça presque « normal ». Mais des Jedi…
    Yota — Mais faut rester réaliste, aussi : on en a besoin. Sinon quoi ? On ne compterait que sur les dons des particuliers ? On serait dans un déficit abyssal, et Coruscant n’avancerait pas. Et comment tu veux qu’on paye le carburant de nos vaisseaux, de nos navettes ? Leurs réparations, l’entretien de leurs hyperdrives ?
    Aynor — Le problème, c’est aussi que des gens donnent sans savoir qu’une partie de leurs impôts nous revient déjà. C’est doublement malhonnête.
    Yota — On est obligés de passer par-là, malheureusement. On n’a pas le choix : il faut accepter de s’asseoir sur certains de nos principes pour garder les plus importants. Moi non plus, ça ne m’enchante pas ; mais je préfère encore mentir que nous vendre aux plus offrants, et donc de délaisser les pauvres, ceux qui ont le plus besoin de nous.
    Brunehaut — Il faudrait réfléchir à comment diminuer nos dépenses.
    Yota — On l’a déjà fait l’année dernière.
    Aynor — Visiblement, il faut continuer… De quoi pourrait-on se passer, au moins ici ?
    Siskun — Ils ont disparu avec CJ et les astromécanos, mais je pense que les PROXY qu’on avait pour les entraînements au sabre sont superflus. Si jamais ils devaient revenir, d’une manière ou d’une autre, il serait peut-être bon de les revendre.
    Aynor — C’est vrai que ne plus avoir de droïdes a au moins ça comme avantage : on économise leur entretien.
    Shina, holo Le Mirax a suffisamment de réserves médicales en cas de catastrophe, je verrai avec Ellia pour ce qui est de l’Académie. On peut ne plus acheter de fournitures pour l’instant, quitte à ce que nos blessés en entraînement ou en mission passent plus de temps en convalescence. Réservons le bacta pour les plus graves.
    Jorus — Oui, c’est une bonne idée.
    Brunehaut — Il se trouve que le Tarentule nous coûte très cher, aussi. À défaut de le vendre – car un vaisseau de cette envergure peut toujours servir –, ne pourrait-on pas… le désactiver ? Avoir un bureau des missions fixe ici ?

    Les membres du Conseil réfléchirent : en effet, y avait-il encore besoin d’un Vaisseau-Académie ? Et même quelque chose de cette taille, était-ce réellement nécessaire ?

    Aynor — Ou alors, la question pourrait être : faut-il qu’on ait une académie sur Yavin et dans un vaisseau ?
    Siskun — Tu suggérerais de n’en avoir plus qu’une seule ? De tous partir sur le Tarentule ?
    Aynor — Ou ne garder que Yavin.
    Jorus — Je ne sais pas. Imagine qu’il arrive un autre drame comme Rhommamool : avoir un vaisseau capable de tous nous accueillir serait nécessaire. La différence, ici, ce serait que le Tarentule n’ait pas sa localisation remise à la République, contrairement au Chu’Unthor.

    Il avait raison… Même si la vente d’un vaisseau de cette taille pouvait rapporter plusieurs dizaines de millions de crédits d’un coup.
    Le Chevalier Gi, qui restait tout de même la responsable du VA, s’impliqua :

    Lyhesh, holo Je tiens à rappeler que le Tarentule sert aussi de hangar pour nos transports plus gros, qui ne peuvent pas entrer dans le Temple. Je n
    ai aucun problème à descendre et gérer les missions depuis Yavin, mais ne pourrait-on pas utiliser le VA comme une sorte de station orbitale, en désactivant tout ce qui n’est pas nécessaire ?
    Siskun — Je suis d’accord. Même s’il faudra probablement revoir nos possessions en matière de cargos : peut-être serait-il sage d’en revendre quelques-uns aussi.
    Jorus — On s’en est déjà séparé de plusieurs ; il faut qu’on ait quand même de quoi envoyer des gens en mission.

    Finalement, la proposition de Lyhesh Gi fut maintenue, le bureau des missions allait être installé au sein du temple massassi. Shina renchérit d’ailleurs pour que soit fait la même chose avec le Mirax Terrik, quitte à agrandir l’infirmerie de Yavin ou lui trouver une annexe. Pendant un instant, il fut suggéré de s’en séparer, mais malgré les besoins d’argent, les Jedi refusèrent pour le symbole qu’il représentait, et la mémoire de leur amie.

    Brunehaut — Pour ce qui est des vivres et des consommables en général… On importe encore trop de nourriture ; il faudrait réduire ces dépenses au strict minimum, c’est-à-dire aux régimes spéciaux de certaines espèces. J’ai l’impression qu’on ne produit pas encore assez notre propre nourriture.
    Aynor — Sans doute que Galen ou Reyn pourront mieux le dire, mais je crois qu’on fait pas mal de récoltes dans la jungle.
    Brunehaut — L
    ’inconvénient de la cueillette et de la chasse, c’est que ça peut devenir dangereux et nécessiter des soins évitables, notamment si on fait de l’agriculture. Ce n’est pas la place qui manque, et cultiver des espèces locales sera très facile. Ça évitera un certain nombre de frais.
    Siskun — J’ajouterais que ça permettrait aussi d’entraîner les padawans au pouvoir d’influence sur les végétaux, et donc éviter de se retrouver avec des mauvaises récoltes.

    La comptable ne pouvait pas encore estimer l’effet que ces changements auraient sur la trésorerie, mais il était certain que ça ne ferait pas de mal.

    Yota — Je vais peut-être en choquer certains, mais le plus gros problème… c’est bien le Temple de Coruscant.

    Tout le monde écouta Maître Gin, un peu inquiet de ce qu’il allait dire.

    Yota — On tourne autour du pot, on cherche des solutions, mais il faut regarder les choses en face : c’est la reconstruction qui nous rend déficitaires, et l’opinion publique n’est toujours pas très bonne. Rien que le fait de le reconstruire fait grincer des dents au Sénat, Jocaste nous l’a déjà dit.

    Effectivement, si leur retour avait permis de précipiter la chute de Sovereign, tout le mérite revenait bien à Baaaaaaal pour l’avoir vaincue, et une telle image des Jedi – d’ordinaire les sauveurs de la République et de la galaxie – relégués au second plan les desservait énormément.

    Yota — Est-ce que ça vaut vraiment la peine qu’on le reconstruise tout court ?
    Aynor — Tu n’y penses pas ! La République a besoin de nous.
    Yota — Jocaste a besoin de nous. A-t-elle fait voter un référundum pour savoir si les gens étaient d’accord pour qu’on revienne ? À chaque fois, la destruction du Temple a entraîné des morts collatéraux : je ne suis pas sûr que les civils aient encore envie que ça arrive.
    Jorus — Tu as vu trop de propagande anti-Jedi.
    Yota — Non, je suis réaliste. Je me mets à leur place.
    Aynor — Abandonner Coruscant, c’est laisser le Sénat et toute la République à la merci du mal.
    Yota — Et notre présence a-t-elle empêché Sovereign ?
    Jorus — Ne mélange pas tout. Elle a probablement ralenti son accession à la Chancellerie. C’est le déchirement du côté lumineux qui nous a empêchés d’agir.
    Yota — Le ver était dans le fruit bien avant le déchirement. On aurait été utiles si on l’avait démasquée avant.
    Siskun — Avec des « si », on mettrait Taris en bouteille.
    Aynor — Et qu’est-ce que tu suggères, alors, Yota ? Qu’on joue les ermites sur Yavin ? Qu’on se coupe de la galaxie dans notre coin ? Baaaaaaal est peut-être parti, Sovereign est peut-être morte, mais les Sith sont toujours là : Spencer a Cathar, Vicious est en liberté, Ceno reste une menace et Waren joue le Sith qui ne dit pas son nom. Et pour Baaaaaaal, on n’a aucune garantie qu’il ne décide pas de revenir pour une raison ou une autre. Il n’y a que les Jedi pour les affronter efficacement.
    Jorus — Et un pied-à-terre sur Coruscant nous permettrait de beaucoup mieux intervenir dans le Noyau. Il y a quelques jours d’hyperespace entre Yavin et Coruscant, soit bien assez de temps pour capturer le Sénat et faire des ravages avant qu’on n’arrive. C’est nécessaire qu’on soit sur place.
    Yota — Et s’imposer à la population, briser encore plus l’opinion déjà pas fameuse ? Et qu’est-ce que vous direz, si jamais on leur demande leur avis et qu’ils veulent qu’on dégage et qu’on reste loin de chez eux ?

    La discussion avait dérivé sur un autre sujet lui aussi très complexe, qui n’allait pas se régler en une seule réunion.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le jeudi 18 avril 2024 - 00:25

    mercredi 17 avril 2024 - 00:38 Modification Admin Réaction Permalien

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