Le Temple Jedi 6 (page 83)

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    Padme111

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    Une brise soufflant d’Ouest en Est caressait les trois cyborgs en planque couchés entre les rochers. Le chef du groupe venait de résumer ce que les deux autres pensaient tout bas. 

    Le quadrumane n’avait pas souvent eu l’occasion de participer à des missions de cette envergure. Lorsqu’il travaillait pour le Général Perseus ou en collaboration avec l’armée de Phoenix, il n’était qu’un adolescent. Les objectifs qu’on lui confiait n’avait que trop souvent comme but que de le former à survivre ou à seconder les plus expérimentés. 

    Aujourd’hui, la tâche avait une importance capitale pour la résistance et sa réussite pourrait changer le visage de la galaxie. 

    Pourtant, le Besalisk ne se sentait pas nerveux, ni angoisser par l’ampleur de la tâche. Seul ses acolytes l’impressionnaient ! Des légendes tel que le Général Taishakuten et l’ex-maître Jedi Ben Cenovii devenaient des adjoints, non, c’était plutôt lui qui l’était par rapport à eux. Quel honneur mais aussi quelle responsabilité ! Malachite ne voulait surtout pas décevoir !

    Taïshakuten – Nous en aurons pour un bout de temps, mais il nous faut faire le tour du complexe. 

    Cera – Je suis d’accord. 

    Dexter – Si nous nous séparons, n’irions-nous pas plus vite ?

    Le Mandalorien tourna la tête vers le général qui pinçait les lèvres. Taïshakuten pris un moment pour jauger le Reptiloïde avant de revenir sur Ordo. 

    Taïshakuten – Son idée n’est pas mauvaise, mais cela multipliera les risques.

    Le padawan n’avait pas besoin de la Force pour comprendre l’inquiétude du Général. Malachite eut souvent rencontré des gens qui avait eu ce comportement avec lui. Tour à tour, Dexter regardait le général puis le Mandalorien impassible derrière son casque pour revenir sur Taïshakuten.

    Cera – Pour l'instant contentons-nous d'évaluer ce que nous pouvons apercevoir de ce côté-ci.

    Reprenant les jumelles, l’homme à l’armure observa d’avantage cette face sud du bâtiment. Le général jeta un œil inquiet vers le plus jeune avant de lui aussi scruter leur objectif. Malachite fit mine de rien, et se contenta d’imiter ses compagnons. Cependant, ce dernier n’était pas dupe. Ses aînés n’étaient pas trop chauds à l’idée de lui permettre de réaliser un tel parcours seul. Dexter les comprenait, après tout, ils ne savaient presque rien de lui. Comment les convaincre qu’il était capable de mener une telle mission d’observation tout seul ?

    Les trois observateurs réalisèrent que ce côté du complexe comprenait un avant-poste qui précèdait l'édifice lui-même. Probablement, y avait-il un hall ou un sas de contrôle. Le mur semblait être à égale distance à gauche comme à droite de l’entrée. Des miradors étaient sur chacun des bords. Cependant, on pouvait constater une prolongation du mur du côté Est, après l’observatoire. L’annexe n’était que de quelques mètres.

    Taïshakuten – Je comptes trois gardes bien armés devant la porte. 

    Ordo – J’en vois deux autres qui semblent marcher dans le sens anti-hologique... Ils se suivent... Attendez. Un autre arrive de l'autre côté... Lorsque l’un disparaît derrière le mur Ouest, l’autre lui succède et peut donc voir tout ce qui se passe près du mur sud. On dirait qu'ils ratissent tout le périmètre en décrivant un arc de cercle. Leur surveillance s’étant à, je dirais, cinquante mètres du mur. 

    À peine eu t-il finit son rapport que Dexter s’empressa de décrire ce qu’il pouvait voir en plus, notamment en hauteur.

    Dexter – Ils ont deux jolis miradors de chaque côté du mur, avec un garde dedans chacun. Un troisième aime se balader sur la muraille. Et … il y a encore un autre sur le coin à l’extrême Est.

    L’humour du Besalisk étonna le Général qui, posant ses jumelles au sol tout en se tournant sur les deux autres, ne put s’empêcher de souligner le verbe qu’il jugea déplacé. 

    Taïshakuten – « Balader » ? 

    Le jeune padawan restait en mode d’observation, mais il voulut répondre. 

    Dexter – Prendre les données avec un peu moins de sérieux me permet de mieux visualiser le danger. 

    Taïshakuten – Étrange… 

    Cera se redressant légèrement – On est pas là pour rigoler.

    La voix était neutre, ce n’était pas un reproche mais un fait. Le Répitloïde prit la même posture que le Mandalorien en évitant de croiser son regard. Il était un peu gêné car cette remarque prouvait que Cera n’avait rien oublié de son passage à l’académie Jedi. Le colosse voulait prouver qu’ils pouvaient avoir confiance en lui, qu’il pouvait partir seul en reconnaissance, mais avec son humour déplacer, Malachite pensait qu’il n’avait plus aucune chance de les convaincre. Il se contenta de comptabiliser rapidement le nombres d’hommes qu’ils avaient vus. 

    Dexter - Neufs gardes rien que sur ce côté-ci.

    Taïshakuten – Nous devons nous déplacer. 

    Cera – J’espère que ce complexe n’est pas plus long sur les côtés, mais dans tous les cas, nous en avons pour des heures à l’observer. 

    Taïshakuten – Je prends le côté ouest et nous nous retrouvons au nord. Cela vous convient-il ?

    Dexter – Glougrimp !

    Le Mandalorien et l’humain regardèrent le quadrumane. Ils l’interrogèrent du regard car visiblement, ils avaient remarqué que le padawan ponctuait parfois ses phrases de bruits gutturaux. 

    Dexter – C’est ma langue natale. Lorsque je suis nerveux, stressé ou que je me râle dessus, ma langue maternelle revient au galop. 

    Cera – Et en Basic cela veut-il dire quelque chose ?

    Dexter – Pas toujours, … Juste que je suis certain que je peux réussir l’observation d’un côté seul !

    Taïshakuten – T'as intérêt. Si tu te fais prendre…

    Dexter – Avec tout le respect que je vous dois, Général, je suis padawan officiellement depuis quelques jours. Néanmoins, je ne suis pas du nombre de ceux qui se sont cryogénisés. J’ai vécu ses vingt dernières années comme vous ! Si je n’avais pas appris à rester dans l’ombre, avec ma Force, croyez-vous que j’aurais pu survivre ?

    Cera - C'est bon. Il vient avec moi pour le moment. Il restera à l'est pendant que je vous rejoindrai au nord. (à Dex) Tu devras attendre notre retour à l'est.

    Dexter - Compris!

    Cera Ordo regarda le soleil qui était en train de se coucher. Le crépuscule plongeait la zone dans une belle lueur orangée.

    Cera - On va attendre un peu, et nous nous déplacerons à la faveur de la nuit.

    lundi 11 juin 2018 - 08:14 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    Notre premier jour sur Anaxes a commencé de manière peu commune avant de finir avec moins de surprises que l’on pouvait s’y attendre. Il y a des fois où je me demande si mon tempérament ne va pas un peu trop loin dans ce genre de situations, une simple situation où j’aurais pu rester cool devant la remarque du soldat. Et si je n’avais pas rattrapé le coup en proposant de se rendre à une cantina, nous aurions été suivi pendant un long moment. Et puis, note à soi-même, s’abstenir de trop boire en présence de Kinsa ou de ses padawans : avec la remarque que j’ai eue pour mon second brandy, elle n’avait pas l’air d’apprécier ma tactique de jouer les jeunes hommes sûrs d’eux et profitant de l’instant présent.

    Et ce soir, alors que nous avons demandés une chambre pour tous et que je décidais de me reposer un peu, je sentis que la chevalière twi’lek mando’a avait débutée une conversation avec sa première padawan ; je ne comprends pas exactement leur sujet mais j'ai la sensation que la tournure porte sur le passé de Zadyssa. Un passé douloureux, à en juger par les sentiments qui flotte. Intérieurement, je me dis qu’elles se sont bien trouvé toutes les deux, avec des pertes similaires en soi et une enfance qui n’a jamais été normale. Je me demande en souriant comment se poursuivra cette relation maître-padawan une fois cette guerre terminée ; ce serait intéressant de voir Kinsa jouer le rôle de grande sœur.
    Ce qui me fait penser que, de mon côté, j’ai intérêt à assurer avec le demi-frère de Zadyssa. Ilan.

    Quelques heures avant…
    La traversée de l’espace à bord de cette navette anonyme progresse de plus en plus sans que son équipage ait à réaliser quoique ce soit d’autre. Et alors que je terminais une discussion personnelle avec Kinsa, qui m’amènerait à enquêter sur un mauvais pressentiment, je la vois s’éloigner pour aller méditer. Je patiente un moment pour la voir encore d’où je suis puis je retourne vers la double couchette de cabine pour tendre le bras vers le haut. Je toque trois fois contre le sommier métallique et une forme sous la couverture du haut commence à se redresser avant de sortir sa tête blonde avec gêne.

    Moi : - Tout va bien Ilan ?
    Ilan : - Oui, à peu près. J’aurais pensé qu’elle aurait deviné ma présence dans cette cabine.
    Moi : - En sachant ce qu’elle ressentait au point de se confier à moi, c’était plus important que de rester sur ses gardes. Et puis, mon aura de Jedi t’a couvert d’une certaine manière.
    Ilan : - Ah, d’accord. (Il s’assit sur le bord.) Dis Galen, je vais rester encore longtemps caché ?
    Moi : - Personne ne se doute que tu es venu avec moi. Ni même Kinsa et Zadyssa. Si elles s’apercevaient de ta présence, on aura tous les deux des ennuis. Et puis, sur Anaxes, il aura de fortes chances que la prudence de la République soit du sur-mesure. Nous suivre sans y être préparé psychologiquement te sera difficile.
    Ilan : - Dans ce cas, explique-moi un peu comment s’est Anaxes. Et je trouverais bien un moyen de vous suivre discrètement avec une bonne connaissance de l’environnement local.
    Moi : - Je suis d’accord un petit cours sur Anaxes et les bases de la civilisation du Noyau, mais je ne peux pas me permettre de te laisser vagabonder seul dans la ville à moins de te faire toi-même passer pour un jeune réfugié. Or, nous ne sommes que trois à avoir une fausse carte d’identité.
    Ilan : - Ah oui. Les faux papiers créés par le Besalisk. Dommage que je n’ai pas pensé à lui demander de m’en faire au cas où.

    Je soupire d’amusement puis j’ouvre légèrement ma veste pour sortir quelque chose et le lui tendre. Le jeune korunnai écarquille des yeux en voyant les faux papiers avec sa tête dessus puis il me remercie. C’est ensuite que je ferme à clé la porte de cabine et que je commence à parler de la planète Anaxes (grâce aux infos données par mon père et celles empruntées à Waren Horn) et de la civilisation des mondes du Noyau. Ilan m’écoute attentivement et me pose des questions pertinentes de temps à autre, intrigué et intéressé par ce que je lui enseigne. Puis, avec ce cours rapide, je lui explique comment il pourrait procéder.

    À l’instant présent…

    La nuit est entièrement tombée sur Pols Anaxes et toute la structure du motel miteux est assoupie dans un profond sommeil. Dans la chambre où nous sommes, nous sommes tous sur notre lit à nous reposer de cette première journée ; repos qui n’a pas été troublé par le moindre appel venant de la fréquence cryptée. C’est à se demander ce qu’ils font en ce moment. Alors nous dormons tous les trois sur nos deux oreilles.
    Tous ? Euh… pas exactement. C’est en sentant que les deux filles se sont endormies profondément que je quitte volontairement mon sommeil pour me relever du lit et commencer à quitter la chambre sur la pointe des pieds. Je me concentre si bien sur la discrétion de mes pas, sur un plancher qui ne gronde pas tant, que lorsque je tourne mon regard vers le mur je suis surpris par mon propre reflet dans une glace accrochée là. J’étouffe rapidement mon cri en plaquant ma bouche et regarde derrière moi ; non, elles continuent de dormir et de soupirer. Je soupire en silence puis me tourne vers la glace en mettant mon index devant ma bouche narquoise pour faire un long « chut » à moi-même^^. Je continue de m’avancer vers la porte, l’ouvre sans faire de bruit puis je passe le seuil avant de refermer derrière moi.
    Dehors, la nuit est calme avec un ciel découvert et une tiédeur dans l’air. Même si la ville est sous un couvre-feu qui s’étend sur tous ses quartiers, il n’est pas rare de voir encore des personnes se promener dans les rues sous l’œil vigilant des gardes de nuit. Sauf que moi, je préfère ne pas me faire voir. Je me faufile tranquillement dans une rue vide puis la longe pour pouvoir remonter les ruelles jusqu’au spatioport de la ville. Le chemin pour arriver jusque vers ce lieu n’a pas été trop difficile, notamment avec les ombres des bâtiments qui me servent pour me dissimuler. C’est au moment de passer « dans » le spatioport que le plus dur est à faire : il ne serait pas rare que des soldats surveillent l’enceinte et l’extérieur.
    Après un rapide état des lieux à la jumelle macroculaire, je note que les soldats devant l’entrée sont deux et surveillent les alentours ; aucun soldat ne semble surveiller l’intérieur mais qui sait. En tout cas, personne ne surveille non pas de ce côté des remparts de la ville. Si j’étais mon père, je dirais qu’ils s’attendent à de la visite et qu’ils ont envisagé une mesquinerie. Je consulte l’horloge de mon comlink et voit qu’il est bientôt dix heures et demie du soir. En voyant que la garde n’a pas l’air de changer d’un pouce, je décide de m’éloigner un peu de mon poste et me tient dans un endroit tranquille pour commencer un appel.

    Moi (murmurant) : - Pourvu qu’il ait sur lui son comlink…
    ??? : - Pssst !

    Je sursaute un peu en entendant le bruit, observant aux alentours un potentiel ennemi puis je me fonds dans la Force pour sentir la présence. J’entends à nouveau le bruit, qui vient de ma gauche ; je m’approche lentement, prêt à donner un coup pour me défendre, puis je vois une forme s’avancer vers moi de manière accroupie. Je reconnais la personne avec une certaine surprise teintée de gêne.

    Moi (murmurant) : - Ilan ! Qu’est-ce-que tu fais ici ?
    Ilan (murmurant) : - J’ai appliqué tes recommandations mais d’une autre manière. Comme j’ai aperçu qu’un autre transport arrivait sur la même plateforme, je me suis dit que je pourrais facilement m’y incruster pour passer pour un réfugié. Et comme les gardes étaient trop occupés par vérifier les identités, j’en ai profité. Ils ont pensé que j’étais du groupe du transport.
    Moi (murmurant) : - C’était risqué ce que tu venais de faire. Tu aurais pu te faire voir par n’importe qui.
    Ilan (murmurant) : - Ben, je suis là. C’est l’essentiel.
    Moi (murmurant) : - Mouais. J’aurais préféré que tu m’en informes avant, que j’ai au moyen le temps d’établir une tactique et trouver une raison valable de te récupérer. Quand on est un padawan, le mieux à faire est de tenir au courant son maître avant de risquer quelque chose.
    Ilan (murmurant) : - Tu vas me blâmer pour ça ?
    Moi (murmurant) : - On n’a plus le temps Ilan. Je dois retourner au motel avant que les autres ne se doutent de quelque chose. Je te propose de m’accompagner et de te cacher dans un endroit sûr jusqu’au matin. Allons-y.

    Nous nous mettons en route vers le motel miteux, avec la grande discrétion possible, et nous rejoignons l’endroit sans aucun souci. De plus, cette expérience nocturne m’a permis de prendre conscience des allers-et-venues des gardes de nuit dans la ville. Une fois devant l’hébergement, je m’arrête devant la porte et me tourne vers le jeune korun.

    Moi : - Bien. Ilan, tu devrais te mettre à l’abri dans une de ces tentes abandonnées à l’ombre du motel. Passes-y ta première nuit et demain matin, fais comme si tu demandais une chambre pour trois semaines.
    Ilan : - Pourquoi je ne peux pas entrer ?
    Moi : - Le gérant des lieux a l’air d’être quelqu’un qui n’aime pas qu’on bafoue les règles et je le pense capable de te dénoncer aux forces locales s’il te voyait entrer comme ça de nuit.

    Je lui tends ensuite quelques crédits et lui préconise d’observer son environnement pour mieux se protéger des dangers de cette ville. Ilan me fait savoir qu’il comprend puis il se place sous une tente presque vide où de vieux coussins et draps se trouvent. Et en voyant qu’il n’a pas envie d’être seul pour la nuit, je décide de rester un peu avec lui pour qu’il passe sa nuit sans soucis. Le jeune korun a l’air d’apprécier mon geste.
    La nuit semble être courte pour moi mais je ne crains plus la fatigue. Et avant l’aube, pendant que mon jeune apprenti dort comme un loir, je reviens discrètement dans la chambre pour me remettre sur le matelas et faire mine de dormir.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 24 juin 2018 - 11:05

    jeudi 21 juin 2018 - 17:09 Modification Admin Permalien

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    Cole_PrCol

    2653 Crédits

    Jakku

       Cole Pr’Col se sentait faible et nauséeux. Il avait du mal à comprendre comment les Jedi pouvaient trouver leurs plongées dans la Force réconfortantes. Pour sa part, il ne tenait pas à renouveler l’expérience.
    En plus, vêtu comme il était, il avait déjà chaud.

       Il consulta le chronomètre qu’il avait apporté pour l’occasion. Vingt-sept minutes s’étaient écoulées depuis l’injection. Les effets secondaires du sérum s’estompaient et, si les midi-chloriens étaient encore actifs dans son corps, ils devaient commencer à mourir à grande vitesse.

       Un crissement de griffes sur le sable provint d’une dune voisine. Bientôt la silhouette sinistre d’un hexapode se dessina en contre-jour au sommet de la colline poudreuse. Sur sa droite, plus en retrait, une seconde Shaax fit son apparition.

       Deux monstres. Comme sa vision le lui avait révélé, Ihroki n’était parvenue à abattre que deux capsules.
    Il allait donc falloir qu’il suive le chemin de secours prévu pour neutraliser ses poursuivants... Tout en restant en vie !

       Il n’attendit pas que les créatures soient prêtes à bondir sur lui et se mit à courir entre les épaves des vaisseaux.
       La rapidité de sa réaction surprit les Shaax, et il gagna ainsi une poignée de secondes d’avance.
       Mais dès les premiers mètres, il sentit sa poitrine blessée récemment protester contre les violents efforts qui lui étaient demandés. Le soutien de l’armure qu’il avait empruntée rendait cependant la douleur supportable. Mais engoncé dans ses vêtements il se sentait un peu entravé et suait déjà.

       Il s’engagea dans le tunnel s’élevant en pente douce. représenté par le réacteur d’un vaisseau échoué. Lui-même pouvait l’emprunter sans difficulté mais ses poursuivants seraient contraints de progresser en file indienne.
       Mais les Shaax chassaient en meute, et s’il entendait bien un bruit de pattes cadencé à une vingtaine de mètres derrière lui, il lui sembla qu’il ne reflétait la présence que d’un seul de ses poursuivants.
       A peine quelque secondes après avoir formulé cette pensée, il entendit le bruit du métal tambouriné au-dessus de lui et de la poussière tomba du plafond. La seconde Shaax n’avait pas suivi sa congénère mais empruntait une voie à l’extérieur du vaisseau dans l’espoir de lui couper la route plus loin.
       Elle en serait pour ses frais.

       Le Gotal sourit. Les créatures étaient exceptionnelles par leur robustesse, leur arsenal naturel et leur choix de proies de prédilection. Elles restaient néanmoins des prédateurs aux mêmes instincts et comportements que ce qu’il avait pu observer chez d’autres espèces de carnassiers sociaux. Aussi intelligents fussent-elles, elles restaient prévisibles.

       Sans cesser sa course, il tira une cordelette qu’il avait lui même installé une semaine plus tôt à cet endroit. Il entendit derrière lui, satisfait, la déflagration provoquée par l’explosion du chapelet de grenades à fragmentation qu’il y avait laissé.
       Le plafond s’écroula, condamnant le tunnel derrière lui. La progression de ses poursuivants devait s’en trouver ralentie : la Shaax du dessous devait franchir un amoncellement de gravats et celle du dessus avait dû être désorientée par l’explosion, à défaut d’être blessée.
       Il gagnait ainsi quelques secondes de plus.

       L’explorateur fut pourtant surpris quand il entendit à nouveau un bruit de course derrière lui.
       Le premier monstre n’aurait pas dû pouvoir le rattraper si vite. A moins que… La seconde créature ! Elle avait dû agrandir le trou causé par les grenades grâce à son acide, s’y faufiler et reprendre la course à l’endroit où sa congénère avait dû s’interrompre.

       Pr’Col se sentit contraint d’accélérer et la douleur s’accrut, aussitôt atténuée par l’injection d’une légère dose d’antalgiques par l’armure.
       Le tunnel s’évasa et il pénétra dans la carlingue dévastée du vaisseau. Un endroit vaste, dans lequel il aurait pu se sentir vulnérable. Mais il rejoignit rapidement l’emplacement d’un nouveau piège, alors que la seconde Shaax débouchait du couloir derrière lui.
       Cole plongea à pieds joints dans un conduit d’aération cylindrique dont la grille avait été préalablement retirée et il se laissa glisser le long du toboggan improvisé à une vitesse vertigineuse.
       Il compta dans sa tête et arrivé à sept, il tendit le bras sur le côté et sa main accrocha une perche verticale qui dévia sa direction, le conduisant à emprunter un boyau secondaire.
       Derrière lui, la masse du monstre le poursuivant dépassa l’entrée du conduit. Avec un peu de chance, même si le Gotal n’y comptait pas, elle s’empalerait sur l’éperon métallique qui attendait en bas de la pente. Sinon, elle serait au moins sonnée pour un moment et aurait fort à faire pour se dépêtrer de l’enchevêtrement métallique dans lequel elle se trouverait.

       Arrivé en bas de sa propre descente, l’explorateur s’interrompit quelques secondes pour reprendre son souffle. Il se dirigea vers l’énorme brèche pratiquée dans la paroi du vaisseau et sortit.
      Après de rapides coups d’oeil, il ne repéra aucun signe du second monstre. Ses cornes non plus ne décelèrent aucune anomalie suspecte, mais cela ne signifiait rien.
       Même s’il ne l’avait remarqué qu’après leur épique affrontement sur Tython, il savait à présent que ses cornes se révélaient incapables de percevoir le champ électro-magnétique des Shaax. Cette carapace quasi-impénétrable aux sabres lasers dissimulait aussi leur aura électrique.

       Il s’avança, se demandant un court instant s’il n’avait pas été trop efficace…
       Ce fut l’ombre de la créature qui lui sauva la vie. A peine perçut-il l’irrégularité du contour obscur projeté par la masse du vaisseau qu’il bondit sur le côté.
       Un jet d’acide s’écrasa à l’endroit où il se trouvait un instant auparavant, faisant fumer le sable.
       Quelques gouttelettes étaient tombées sur son bras d’où commença également à émaner quelques volutes âcres.
       Cole bloqua sa respiration et agit vif comme un serpent. Puisque aucune matière ne résistait plus de quelques secondes à la substance, il s’était emmitouflé de multiples bandelettes de tissu, faciles à retirer. Ce qu’il fit aussitôt, projetant au loin la bande de textile rongée par l’acide.

       Il leva ensuite les yeux. La première Shaax avait attendu sa sortie du vaisseau depuis le faîte de l’épave, à près de vingt mètres au dessus des dunes les plus basses.
       Sans hésitation, elle se jeta dans le vide en une chute parfaitement contrôlée, et atterrit avec la souplesse d’une panthère Corellienne à dix mètres du Gotal.
       Trop près. Beaucoup trop près.
       Nouveau jet d’acide. En dépit d’une esquive presque parfaite. Cole fut cette fois obligé de se débarrasser de ses premiers poncho et turban.
       S’il se mettait à courir maintenant, à découvert, la bête l’aurait vite rattrapé

       Un bruit strident de réacteurs, puis de canons lasers, et les tirs soulevèrent des gerbes de sable devant et autour de la créature alors que le Silent Dreamer passait au-dessus d’eux.
       Cole n’avait pas attendu que la poussière fut retombée pour détaler.
     
                                                                                               *******

      
          Le Silent Dreamer

       Ca n’allait pas. Ca n’allait pas du tout.
       Cole n’en était pas au tiers du parcours qu’il s’était assigné et il avait déjà failli mourir une fois.
       Si elle n’était pas intervenue…
      Et en faisant le tour de l’épave, avec le Dreamer, elle avait aperçu la seconde Shaax qui s’était frayée un passage à travers les ruines du vaisseau grâce à son acide. Bientôt le Gotal aurait à nouveau deux monstres à ses trousses.
       Bien sûr, l’explorateur lui avait pleinement décrit les créatures tueuses de Jedi, mais c’était une chose de savoir, c’en était une autre de les voir en action.
       Et elle-même ne se sentait pas capable d’aider efficacement son nouvel ami.
       Mais Cole ne s’en sortirait pas seul.
       Si personne ne lui venait en aide très vite, il passerait bientôt à l’état de chair à wampa...
       Elle devait appeler quelqu’un… Mais qui… ? Et qui la comprendrait ?
       Elle consulta le journal d’appel de la console de communications du Dreamer. Elle repéra le dernier appel. Le dénommé Ganner… Le toubib en chef du quartier général de la Guilde… Il ne la comprendrait pas… Mais son droïde peut-être…
       Elle s’attela à composer un message en binaire, tâche plus ardue qu’il ne le semblait au premier abord, tout en gardant un œil sur son ami qui fuyait toujours les monstres loin sous elle .
       Au bout de longues minutes qui lui semblèrent des heures pendant lesquelles elle envoya sans interruption les salves de son message, on lui répondit enfin…

    jeudi 28 juin 2018 - 19:42 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

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    Lieu : Anaxes, à bord de l'Éclipse

    Le départ du commando mené par Cera Ordo dans le canyon de Naoki s'effectue avec succès, le groupe se faufile entre plusieurs rochers, avant de disparaître de vue des officiers impériaux présent sur la passerelle. Ils allaient continuer ainsi jusqu’au plaines rocailleuses où, de cet endroit, la troupe aviserait. Par prudence, les communications étaient fermés, ce serait le Mandalorien qui reprendrait contact. Waren resta un moment avec le représentant Vong. Ce dernier lui demanda pourquoi le canyon se nommait ainsi, l’Empereur pris une grande inspiration, puis lui raconta l’histoire dramatique du pauvre officier impérial tombé amoureux d’une espionne envoyé par le Soleil noir. Elle avait réussit à le charmer de telle façon à ce qui lui fournisse des codes d'accès, permettant de tracer certains convois, quand elle quitta Anaxes ce fut un grand choc. Leur amour réciproque était faux, l’homme passa en cour martial, fut dégradé et rejeté de la marine. Après deux mois, il ne tint plus, il lâcha sa serpillière et son seau pour se diriger à travers le désert. Il escalada le grand canyon, puis se jeta du haut des falaises, en hurlant le nom de sa bien-aimée. Un berger qui passait ici avec son troupeau entendit le cri. C'est ainsi qu'on découvrit le corps. De là, vint le nom du fameux canyon..

    Sankaga - Sssséé une bien triste histoire. Cela ssé passé quand ?

    Waren - C’était sous le règne de Roan Fel, si je me souvient, bien avant que le seigneur Krayt lui fasse faux bond. 

    Le reptile haut de deux mètres et le dirigeant impérial se regardèrent. Le Yuuzhan trépignait d’impatience le retour de la petite équipe, d’un revers théâtrale de sa cape organique qui se replia, le Vong retourna dans ses quartiers. L’Empereur le fixa quelque instant, puis un fauteuil descendit du plafond, à côté de lui. Il s’y installa puis alluma un cigare. Il avait commencer à lire un livre sur les Sith, quand un jeune officier s’approcha pour lui signifier qu’il avait reçut une transmission, le Corelien sourçilla, le groupe de reconaissance étaient déjà de retour ? Il y avait t’il eu des complications ?

    Horn - Qu’on affiche la transmission mais ne répondez pas, Cera doit dire le code, sinon n’ouvrez pas les portes. Si ça se trouve nous captons une aventure radiophonique de Docteur Porg depuis la capital, ou pire ce sont des éclaireurs qui quadrillent la zone en swoop.

     Salut à tous les fans de Docteur Who
    Ce message a été modifié par waren le mardi 10 juillet 2018 - 18:49

    vendredi 29 juin 2018 - 19:10 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Jakku



       Cole commençait à fatiguer. La Shaax n’était pas loin derrière.
       Pourtant quelque chose disait à l’explorateur qu’elle aurait déjà dû le rattraper.
       Attendait-elle sa congénère pour la curée ?
       Ou pensant la fin inéluctable, prenait-elle le temps de jouer avec sa proie ?

       Cole – Les choses ne seront pas aussi faciles que tu le crois, saleté…

       Il atteignait un point du parcours prévu particulièrement délicat. Il allait devoir faire preuve de vitesse et de précision.
      Il se dirigeait vers les restes d’une autre épave. L’astronef avait été réduit en morceaux épars. Ce n’était pourtant pas la chute, ni même la bataille qui l’avait précédée, qui avait réduit l’appareil à cet état…
      Il allait falloir à Cole un coup de pouce, s’il voulait s’en sortir. Il pianota sur un tableau de commande au revers de son poignet, et l’armure lui administra stimulant et adrénaline, dont il avait fort besoin à cet instant.
       Il sprinta entre les morceaux de métal prenant garde à ne pas trébucher. Son passage dérangea les habitants des lieux.

       Une colonie de Steelpeckers.
       Des oiseaux, de simples oiseaux, mais se nourrissant de métal et avec un bec conçu en conséquence. Des oiseaux extrêmement territoriaux. Cole, sans ralentir, hurla et projeta quelques grenades sonores autour de lui. Elles n’avaient pas pour but de blesser les animaux mais de les irriter.

       Pr’Col fut si rapide qu’il parvint à quitter le lieu de la nichée sans focaliser l’attention sur lui, récoltant tout de même une profonde coupure à l’épaule, là où le bec d’un volatile l’effleura.
       Toute la fureur de la colonie retomba sur son poursuivant, que les Steelpeckers estimaient responsable du chaos ambiant. La volée entière fondit sur le prédateur interloqué par ce revirement de situation.

       Cole en profita pour reprendre son souffle avant de poursuivre sa course au petit trot vers le piège suivant.
       La première fois qu’il regarda par dessus son épaule, il n’y avait nul traqueur en vue.
       La seconde, à peine trois minutes plus tard, tous les poils de sa fourrure se hérissèrent. Il força l’allure.
      La première Shaax était là, blessée, mais de nouveau en chasse. Sa cuirasse luisante du sang des oiseaux était rayée et lacérée sur toute sa surface. Les becs des volatiles avaient dû tout de même trouver le chemin des articulations car au sang rouge se mêlait aussi un ichor jaunâtre. Le fluide vital du monstre à n’en pas douter, qui semblait d’ailleurs plus raide et moins véloce que précédemment.
       Mais la seconde Shaax avait aussi rejoint sa congénère. Elle n’utilisait pas sa patte avant gauche, l’épaule ayant dû encaisser l’impact avec l’éperon à la fin du toboggan mortel, mais ses cinq pattes restantes lui suffisaient amplement pour maintenir une vitesse respectable.

       Pr’Col atteignait l’endroit du piège suivant, qui pouvait comme le précédent se retourner contre lui s’il n’y prenait garde. Il tira de sous ses deux ponchos restants un grand cylindre métallique. Une pression sur un bouton et l’objet se déploya comme un téléscope, formant comme une lance avec un renflement au bout de la hampe.
       Jetant un regard derrière lui, il jaugea la distance le séparant des Shaax, qui le poursuivaient avec une indolence presque marquée. Il était à présent certain qu’elles jouaient avec lui.
    Lorsqu’il atteignit le fanion qu’il avait installé quelques jours auparavant, il planta sa « lance » dans le sol et l’activa.
       Elle se mit à vibrer avant d’envoyer des pulsations dans le sable, tandis que Cole demandait à son armure un nouvel afflux de drogues pour s’éloigner le plus vite possible.

       Lorsque la première Shaax, celle blessée par les Steelpeckers, passa à proximité de la lance et du drapeau, elle fut brutalement propulsée dans une gerbe de sable à cinq mètres de haut par le ver veilleur de nuit de douze mètres dérangé dans son sommeil dans les profondeurs ensablées.
       Prise dans l’étau des mâchoires du monstre, la créature tueuse de Jedi dégorgea son acide sur son agresseur…

       L’explorateur n’attendit pas la conclusion de ce titanesque affrontement. La seconde Shaax était toujours présente et, apparemment indifférente au sort de sa congénère, elle reprit sa traque.

       Le Gotal était presque arrivé au bout de son parcours, ironiquement situé à une trentaine de mètres de son point de départ, et auquel il se serait immédiatement rendu s’il n’y avait eu qu’un seul monstre.
       Mais il était épuisé et à court de stimulants.
       De plus son poursuivant restant semblait à bout de patience, et gagnait sur lui.

       Il posa le pied sur la passerelle de métal qui s’allongeait sur tout le diamètre de la structure circulaire de plus de sept mètres de rayon qu’Ihroki et lui avaient mis plus de cinq jours à installer.
       Une quinzaine de mètres, et au bout, un levier qu’il lui fallait absolument abaisser.
       Une poussée dans le dos et un grésillement. Il se débarrassa de ses deux dernières épaisseurs de vêtements attaquées par l’acide et désormais inutiles. Il s’en sentit considérablement allégé mais aussi plus vulnérable.

       Il lui fallait à tout prix ralentir la Shaax.
       Il n’avait pas emporté son arbalète ni son fusil, car ces armes l’auraient par trop encombré. Il n’était pas venu les mains vides pour autant.
       Son lancer devait être parfait.
       La Shaax était à trois mètres de lui . Elle ne semblait pas vouloir le finir à l’acide.
       Elle chargea. Cole envoya son projectile, en dépit de sa douleur à l’épaule.
       La grenade cryogénique explosa juste sous les pattes du monstre, les emprisonnant dans une gangue de glace.
       Cela ne lui laissait pourtant que quelques secondes. Il se détourna et s’élança à nouveau vers le levier.
       La Shaax détendit sa queue, qui frappa le Gotal par derrière au flanc.
       Heureusement, elle était loin et la pointe ne s’enfonça que de quelques millimètres.
       Malheureusement, cela fut suffisant pour le déséquilibrer.
       Il manqua basculer par dessus la balustrade.
       S’il tombait, il était perdu.
      
       D’un coup de rein qui fit exploser la douleur dans tout son corps, il parvint à se rétablir.
       L’armure, sans doute endommagée, ne lui administra pas d’antalgique.
       Pantelant, il finit à quatre pattes les derniers mètres.
       En arrosant ses pattes d’acide, la Shaax tentait de se libérer. Un nuage de vapeur verte monta dans l'air.
      Juste au moment où la créature parvint à se dégager, Cole, une manche collée contre son nez et sa bouche, abaissa le levier.
       La passerelle s’ouvrit en deux par le milieu.
      Expédiant le monstre… dans les sables mouvants. Tout comme Cole avait entraîné dans une fondrière le Veermok s'étant attaqué à Dexter Malachite près de vingt ans auparavant.
       C’était fini.

       La respiration hachée, soulagé, Cole contempla presque avec pitié la créature luttant en vain contre l’ensevelissement.
       L’explorateur se redressa lentement. Contre toute attente, il avait accompli sa mission. Une fois le monstre suffoqué, il n’aurait qu’à appuyer sur un bouton pour faire remonter la plate forme tamisée, et avec elle, le cadavre presque intact du monstre.
       Il regarda le ciel et agita la main en direction du Silent Dreamer qui avait tourné tout ce temps au-dessus de lui.

       Un instant d’inattention. Un seul. Et c’était la mort.
       La Shaax n’était pas encore totalement engloutie.
       Elle cracha une dernière fois vers le ciel.
       L’acide retomba sur la tête de Cole.
       Il hurla, mais sut ce qui lui arrivait.
      En dépit de cette souffrance incommensurable, il voulut se saisir d’un carreau de glace dans sa cartouchière.    Mais il repensa à Wes, Ange, Mara. Il s’était renseigné. Au contact de l’eau, l’acide dégageait des vapeurs toxiques mortelles.
       Sa main s’arrêta sur un carreau incendiaire et l’écrasa sur le côté de son crâne rongé par la substance corrosive.
       Il aurait hurlé à s’en faire perdre la voix s’il n’avait pas perdu conscience avant.
       En retombant, il actionna l’élévateur.
       La Shaax fut exhumée des profondeurs.
       Mais cette fois, elle était bien morte, estomacs et poumons farcis de sable.
       Cette fois, c’était terminé ?

       Mais quelque chose s’approcha de la plate-forme de métal.
       Plus jaune que noire, saignant par mille blessures, trois pattes inutilisables dont l’une carrément arrachée, la seconde Shaax se traînait vers la forme inconsciente de Cole Pr’Col.

    mardi 03 juillet 2018 - 16:33 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    Un pas, l’un après l’autre, dans ce funeste désert, sans aucun autre guide que cette vieille amie qui ne l’avait jamais abandonnée. Elle la suivait, son esprit équilibriste luttant contre cette tempête qu’il peinait à contenir. Les flots étaient déchainés par intermittence quand la culpabilité la saisissait et se voyait ainsi redoubler par toutes ces âmes qu’elle sentait traverser. L’orage, alors, s’intensifiait, vicissitude de ce cercle sans fin. La paix, la sérénité, elle s’efforçait de s'en imprégner et son avancée ne s’en retrouvait que plus clarifiée : sa démarche plus assurée, ses points d’appui plus fermes et les flots s’apaisaient, les cris redevenaient ce chuchotement auquel elle avait dû s’accoutumer.

    Et puis, tout recommençait. Le déluge, la souffrance, cette peur qui lui rongeait les entrailles. Son novice. Cette possibilité la mortifiait. Elle revoyait sa course effrénée et la mort sur ses talons, bestiale, avant que sa propre lueur ne mît fin à son tourment… si elle arrivait à temps.

    Pourquoi avait-il voulu la protéger ?
    Ce n’était pas son rôle mais le sien. C’était elle qui le veillait, qui l’avait toujours veillé, pas l’inverse. Et elle s’en voulait. Il lui avait suffi de perdre la vue pour que leur regard, à tous, ait changé, qu’on la protégeât, qu’on lui montrât qu’on tenait à elle. L’attachement, elle le redoutait autant qu’elle le désirait et le rejetait, peur de ne pas être à la hauteur de ce don qui vous était fait ou d’avoir en face un abîme quand c’était de soi qu’il émanait.

    Elle inspira profondément, se focalisant sur ce pic de stabilité que Kaarde lui avait apporté, celui qui lui rappelait de vivre et de n’être que ce qu’elle était, Ange Solo, de n’être qu’à la hauteur de ce qu’elle pouvait. Et aujourd’hui, elle le pouvait, traverser cette galaxie, réaliser qu’elle le désirait et prouver, pour elle comme pour lui, qu’à sa vie, elle y tenait.
    Un sourire se dessina sur ses lèvres : ces garces n’allaient pas le lui enlever, pas tant qu’elle leur survivrait.

    Cent-quatre-vingt-quatorze années s’étaient écoulées.
    Elle avait une p*tain de guerre à gagner.
    Elle LUI avait promis, elle ne l’avait pas oublié même si elle redoutait qu’il n’y ait pas d’après…

    Son comlink s’agita doucement et évapora cette pensée dont elle ne savait que faire.
    Ganner.
    Elle fronça les sourcils : elle n’aimait pas.

    Ange coinçant l’appareil sous son turban improvisé pour se protéger du sable : Une urgence ?
    La voix de Ganner : Le droïde de Mara ne tient pas en place. Cole a des problèmes.
    Ange, enchaînant : Je sais.
    La voix de Ganner, bafouillant : Je sais que tu sais : Wes m’a dit que tu es partie en catastrophe quand je l’ai appelé. Hier. T’es flippante, Solo. L’Ewok qui l’accompagne vient de nous contacter toute affolée. Ça ne se passe pas comme prévu et…

    Mer*e.

    Ange, changeant brusquement d’allure : File-moi son numéro.
    La voix de Ganner : Ange, elle ne parl…
    Ange, criant plus fort que lui : Tout de suite, Ganner ! Pas dans dix p*tain d’années !

    Quand le bip lui confirma l’envoi, elle raccrocha brutalement, les politesses d’usage n’étaient pas de circonstances. Et même en temps normal, elle n’en avait rien à cirer.

    Elle jura intérieurement, expira bruyamment l’air qui lui brûlait les poumons et offrit ses sens à la Force. Elle ferma les yeux, son corps désormais guidé par la signature lumineuse de son novice qui se rapprochait d’elle. Du temps, il lui en restait mais il fallait se dépêcher.
    Elle redoubla d’efforts en dépit du sable qui entravait ses mouvements tandis que sa voix, saccadée par sa foulée bondissante, dictait la fréquence de l’Ewok.

    Ange, essoufflée : Ici Ange Solo. Est-ce que Cole va bien ?

    Une série de sons incompréhensibles lui répondit.
     
    Ange, s’énervant : J’en sais rien. J’comprends rien ! Tu ne parles même pas l’Ewok ! (Hurlant plus fort encore.) Arrête de gueuler ! Ça sert à rien ! J’arrive ! Bientôt ! Démerd*-toi pour le maintenir en vie, fais ce qu’il faut ! Et j’espère que tu comprends le basic !

    De la sueur ruisselait sur sa peau en abondance, rendant son avancée plus pénible encore. Elle manqua de trébucher à plusieurs reprises, rajustait sans cesse ce voile indispensable sur son visage dont la moiteur la rebutait, mais elle continuait, encore et encore, à courir ainsi, sur une distance qui paraissait s’étendre sur des décennies, courage et peur au ventre jusqu’à entendre ce jappement angoissant.
    Son corps se hérissa, son rythme cardiaque s’accéléra, sa main droite décrocha son arme.
    Et elle stoppa sa course et son élan.

    « Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix. »

    Ce mantra, elle ne pouvait se souvenir le nombre de fois où il lui avait sauvé la vie, à elle et à tant d’autres. Une erreur de jugement et c’était la fin. Le salut et la lucidité. Aucune erreur, aucune. En tout temps et circonstance : il n’y avait pas d’exception.

    Elle ferma les paupières.
    Quiétude et sérénité, se jetant en arrière dans les bras salvateurs du fleuve, ne faisant plus qu’un avec lui, son esprit caressant ce si vieil ami, ce cristal avec lequel elle n’avait pas fusionné de la sorte depuis tant d’années désormais.
    Et elle sentit cette perturbation dans la Force, ce souffle invisible inscrit dans la constitution même de son être.
    Ses yeux s’ouvrirent violemment.
    Le moment.
    Maintenant.

    En paix, elle gravit les derniers mètres qui la séparaient d’une série d’épaves, devinant de cette vue qui ne voyait pas la présence simultanée de deux vaisseaux en marge mais surtout de deux essences dont la reconnaissance s’imposa à l’instant où elle les identifiait.
    La douleur.
    Cole.

    Elle s’engouffra dans le premier monticule métallique, les sens en alerte malgré sa progression assurée. A droite, à gauche, sautant avec cette grâce qui lui était propre, passant les obstacles les uns après les autres, n’entendant que les bruits de l’enfer pour ce qu’ils étaient, elle avançait.
    Un pic plus intense que les autres s’enfonça dans sa poitrine, un hurlement qui n’était pas vraiment le sien et cette abomination, cette ombre macabre qui lui offrait son dos. Elle la sentit et se retourna. Son immense gueule vomissant la mort tandis que le reste de sa carcasse avait déjà été grièvement mutilée. Du sang purulent coagulait par endroit ou se déversait sur le sol poussiéreux de ce qui ressemblait dès lors à un tombeau.

    Elle s’élança aussi rapidement qu’elle le pouvait ; elle aussi. L’éclat argenté illumina l’endroit et son esprit. Un jet d’acide éclaboussa la terre où elle s’était trouvée une fraction de secondes auparavant. Son pied gauche, propulsé à la hauteur qui était la sienne, s’abattit sur la paroi, lui donnant l’impulsion qu’il lui fallait. Son en su ma en lévitation lui permit de se poser sur le dos du monstre. Elle cala ce même pied entre les épines dorsales et leva sa lame. Un coup d’estoc, un shiak fulgurant, de haut en bas dans une entaille déjà présente.

    Un hurlement et son autre sabre s’anima, la lueur solaire parant cette queue beaucoup trop agile qui s’abattait sur son dos. La Shaax se cabra, lui faisant perdre l’équilibre. Elle eut tout juste le temps d’éteindre son premier sabre, d’effectuer un ton su ma avant, son deuxième sabre protégeant son corps d’un shun virevoltant. Elle se remit en garde, son pied d’appui en avant, pivota sur sa gauche et alluma la deuxième arme.

    La bête se retourna à son tour.
    Son regard croisa le sien.
    C’était la fin, elle le savait.

    En un acte désespéré, elle fonça à nouveau vers son adversaire. Ange prit son élan, bondit, son premier pied se posant sur la gueule de l’animal, le second sur son garrot. Un cho mok à gauche, un shiak à droite. Le commutateur s’activa, la lame s’étira dans son abdomen à l’endroit où elle avait porté le précédent coup.
    Sa queue s’effondra sur le sol.
    Le shiak tok fit s’écrouler le reste.

    Les lames s’éteignirent.
    Ses pieds rencontrèrent le sol.
    Cole.


    mardi 03 juillet 2018 - 16:53 Modification Admin Permalien

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    Ordo

    20642 Crédits Modo

    Anaxes


    À bord du vaisseau Éclipse, l'un des opérateurs de la passerelle réclame le code d'accès au groupe d'observateurs revenus du complexe, avec plusieurs heures de retard. La voix rauque d'un certain Mandalorien s'élève:

    Cera - Rhhm... Les... Les Ewoks... Les Ewoks sont en colère... Je répète, les Ewoks sont en colère.
    Opérateur - Monseigneur, le Chef Ordo a transmis le code.
    Waren - Ouvrez l'écoutille.

    Peu après, le Chef Ordo, le padawan Malachite et le Général Taishakuten rejoignent l'Empereur Horn et le Commandeur Sakanga dans la salle de conférence où ils s'étaient tous réunis pour le briefing de cette dangereuse mission. Le Jedi Obscur en armure noire et rouge, partiellement recouverte de poussière tout comme celle de Taishakuten ainsi que la bure de Dex, entre d'un pas lourd et se permet aussitôt une remarque à l'intention du souverain Impérial, déjà positionné autour de la table ronde à système holographique.

    Cera (prenant place) - Vous êtes sérieux avec ce code?
    Waren - Vous n'imaginez pas les dégâts que peuvent causer une meute d'Ewoks assoiffés de sang.
    Cera - . . .
    Taishakuten - Passons aux choses sérieuses, on a pas toute la nuit.
    Sakanga - Vous êtes en retard. Mais sssi l'on en juge par votre retour et l'absssenssse de sssignal de détressse, nous pouvons sssupposé que tout ssss'est bien déroulé ?
    Taishakuten - Nous avons pu établir une reconnaissance précise de l'extérieur du complexe, sans nous faire repérer, mais...
    Cera - ... La suite de l'opération sera beaucoup plus délicate que nous ne le pensions.
    Waren - Pardon? C'était déjà une mission compliquée à la base, qu'est-ce qui vous fait dire que ça le sera d'avantage?
    Cera - Jugez plutôt. Dexter.
    Dex - J'ai pu opérer une triangulation à partir des différents points de vue que nous avons emprunté pour établir un plan du complexe. Le voici. Glup.

    Le cyber Besalisk sort un bloc de donnée et l'insère dans son terminal. Une battisse apparaît. De forme rectangulaire, elle ne comporte aucun accès au sol. Un véritable bunker, totalement imprenable sans faire sauter une bombe à neutrons. Néanmoins, sur le toit se trouve un petit spatioport, représentant un premier accès possible. Le bâtiment est entouré d'un haut mur d'enceinte formant un rempart assez large pour accueillir des rondes de gardes en son sommet. Quatre miradors sont placés aux quatre coins. Enfin, le long de ce rempart, il y a quatre accès. Un de chaque côté. Au sud, une caserne forme un avant-poste bondé de gardes. À l'est, l'accès des véhicules terrestres. Au nord, un corridor en verracier avec deux gardes d'élite, vraisemblablement un accès VIP réservé aux visiteurs ou aux hauts officiers. Enfin, à l'ouest, l'accès le plus exposé forme une seconde caserne, parsemées de nombreuses tourelles de défenses. Il n'y a que par l'un de ces quatre accès, ou par le toit, que l'on peut pénétrer à l'intérieur du complexe, qui s'avère être une forteresse ultra sécurisée, comme Gunnar l'avait annoncé.

    Sakanga - En effet, sssa sss'annonssse mal.
    Dex - Et encore. Voici la position des gardes.

    De nouvelles données apparaissent. Une tonne de points rouges représentant les gardes du complexe et leurs mouvements de ronde.

    Dex - Gluips. Huit sur les hauteurs, un minimum de deux par accès, la plupart du temps ils sont trois, et quatre gardes qui cadrillent le périmètre, à environ trente mètres du complexe, écartés de cinquante mètres chacun, afin que tous les angles soient surveillés en permanence. Sans compter les gardes qui sont à l'intérieur des avant-postes ouest et sud, et ceux du garage à l'est.

    Un long silence de plomb envahit la salle de réunion. Waren et Sakanga se regardent. Le premier lâche un long soupire et se gratte le front.

    Waren - On devrait pouvoir commencer à échafauder un plan. Mais ça risque de prendre un peu de temps.
    Cera - Du temps, nous n'en avons pas beaucoup. Chaque heure passée dans le secteur augmente le risque de nous faire repérer.
    Waren - Oui, mais, vous voyez, élaborer une stratégie pour investir un tel complexe, ça se fait pas en deux minutes. Parce-que votre map, elle est bien belle, mais elle nous avance pas tant que ça.
    Taishakuten - Vous voulez peut-être y aller vous-même pour mieux vous rendre compte ?
    Sakanga - Avec tout le ressspect que l'on vous doit, le noble Empereur a raison. Il nous faut plusss d'informasssions.
    Cera - Si vous nous laissiez terminé. On a une autre info importante.
    Waren - À la bonne heure. Nous écoutons.
    Cera - Si nous sommes rentrés plus tard que prévu, c'était pour noter le rythme des rotations de gardes.
    Sakanga - Voilà qui pourrait nous être utile.
    Taishakuten - À une heure d'intervalle selon le côté du complexe, la garde change toutes les quatre heures. C'est le seul moment où les gardes abandonnent leur poste, dans une fenêtre d'une à deux minutes seulement.

    Waren Horn pose une main sur son menton et paraît entrer dans une grande réflexion. Mais pour le moment, chacun est un peu à cours d'idée. C'est alors que, apparaissant de nulle part, l'espion de la Guilde, Hoza, se pointe à la table ronde, habillé comme un garde Républicain.

    Hoza - Je suis d'retour.
    Dex - AH! Par la Force! Annoncez-vous! Vous m'avez flanqué les chocottes! Grrrlllups!
    Hoza - Et bien, voilà, c'est moi.
    Cera - Que signifie cet accoutrement? Vous devriez faire attention, on pourrait vous tuer par mégarde.
    Hoza - Vous pouvez toujours essayer.
    Taishakuten - Devons-nous comprendre que vous avez réussi à infiltrer le complexe?
    Hoza - Perspicace.
    Waren - Bon bon, alors ne restez pas planté là à nous faire languir, accouchez mon vieux!

    Le Guildeur le foudroie du regard tandis que sa peau change subitement de teinte. Les différents protagonistes présents dans la pièce prennent alors de plein fouet ses phéromones chargés d’agressivité.

    Hoza - Tu peux te foutre ta condescendance là où je pense, Waren. Si ça ne tenait qu’à moi, je t’aurais fait avaler ta langue depuis fort longtemps…
    Waren - Dernier avertissement les kids, encore un manque de respect envers moi et ce sera la délocalisation forcée d’une de vos bases secondaires.

    L’Empereur pose brutalement sa main sur la table, un gros bruit sourd résonne dans la pièce. Le Corellien fixe le falleen, il ne plaisante pas. Le non humain continue de le toiser d'un regard méprisant. Aussi improbable que cela puisse paraître, c'est Cera Ordo qui intervient pour calmer le jeu. À sa manière.

    Cera - Si vous voulez bien mettre ces petites chamailleries de côté, on devrait parvenir à se concentrer sur la mission.

    La visière du Mandalorien balaye la table ronde, allant de l'Empereur au Guildeur. Sakanga, Taishakuten et Dexter approuvent par leur silence. Hoza et Waren ne peuvent pas se supporter, ce qui pourrait entrainer des complications malvenues. Il est primordial que chacun arrive à travailler avec les autres, tous en sont conscients, alors ils se résignent à ne pas alimenter une dispute qui serait vaine. Une fois la tension légèrement retombée, le falleen énonce ses découvertes avec un grand professionnalisme. Les infos ne sont pas nombreuses, mais elles sont essentielles.

    Hoza - J'ai infiltré le complexe en me faisant passer pour un garde. Le niveau -1 comporte surtout les quartiers des soldats et des officiers. Il y a aussi un centre de contrôle, mais je n'ai pas pu y accéder. Par contre, j'ai noté les accès aux niveaux inférieurs. J'ai aussi parlé avec quelques gardes. Trois d'entre eux sont en permission à partir de demain, ils m'ont parlé d'un endroit en ville qu'ils aiment fréquenter. C'est un club, appelé l'Anaxien.

    Une fois ses informations transmises, Hoza se permet de se retirer de la table, le temps d'enlever son uniforme Républicain qu'il répugne à porter. Les autres membres du groupe continuent:

    Cera - Ça, ça peut nous aider à récolter d'autres informations grâce au groupe qui est en ville. Compilez les données et transmettez au Chevalier Talik.
    Dex - Je m'en occupe.
    Waren - En attendant, voyons quelles sont nos options pour investir le complexe.

    Tous se penchent sur la carte élaborée par Dexter. Cera se permet de faire quelques pas en retrait vers Hoza, lui adressant un geste de reconnaissance.

    Cera - Vous n'avez pas usurpé votre réputation. Je n'omettrai pas de le signifier à Solo.
    Hoza - Te donnes pas cette peine mon grand. Je ne fais pas ça pour Solo. Ni pour la Guilde, encore moins pour la Coalition. Je le fais uniquement pour ma satisfaction personnelle.
    Cera - Je crois qu'au delà de notre but commun, nous ressentons tous la même chose.

    Le falleen, une fois débarrassé de son déguisement, prends un air un peu sérieux, presque noir. En passant près de Cera avant de rejoindre la table ronde, il répond simplement:

    Hoza - Cela m'étonnerait.

    Puis, tous se mettent en cercle, et commencent à creuser leurs méninges pour évaluer la suite des opérations, attendant des nouvelles de l'équipe urbaine.

    lundi 16 juillet 2018 - 15:50 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Je me réveillai de bonne heure, redoutant de rater un message de l'autre groupe. J'étais sûre qu'ils n'auraient aucun scrupules à nous réveiller à cinq heures du matin, mais ce ne fut pas le cas, et quand j'émergeai du sommeil aucun message ne nous attendait. Première réveillée, je m'employai à méditer un peu, avant que Galen s'éveille lui aussi.

    Moi : Bien dormi ?
    Galen : Plutôt bien, oui. Et toi ?
    Moi : Bien, si on considère que nous sommes dans une mission cruciale pour l'avenir de la galaxie et qu'on est seuls sur une planète républicaine...

    Je ne m'étais pas changée pour dormir, mais je décidai de changer de vêtements pour aujourd'hui comme une civile normale le ferait. J'avais en effet amené plusieurs tenues différentes, toutes adaptées à mon personnage. Elles ne m'appartenaient pas, bien évidemment, d'ailleurs certaines d'entre elles étaient un peu trop légères à mon goût, mais on ne pouvait pas dire que mon style vestimentaire variait beaucoup de la tunique/bure ou de l'armure...

    Alors que je m'apprêtais à réveiller Zadyssa, qui dormait encore avec un visage angélique, mon comlink sonna. C'était sans doute un message émanant de la fréquence cryptée. Il possédait de plus deux systèmes de sécurité supplémentaires : au premier niveau, il apparaissait sous la forme d'un message "normal" qui pouvait émaner d'un ami. Si on n'utilisait pas un révélateur qui était dissimulé dans mes affaires sous la forme d'un bijou, on ne pouvait pas voir le sous-message, qui lui était incompréhensible. Il fallait alors un autre décodeur – un autre bijou – pour faire apparaître le véritable message. Je branchai le révélateur puis le décodeur et lus les informations transmises. Hoza et le groupe de Ceno n'avaient pas chômé...maintenant c'était à notre tour de jouer.

    D'après ce que le Guildeur avait appris, trois gardes possédant les codes d'accès aux niveaux inférieurs et éventuellement la localisation des registres étaient en permission à partir de demain. Notre mission était d'obtenir ces informations d'eux, en sachant qu'ils fréquentaient un pub nommé L'Anaxien. À l'idée de mettre les pieds dans un lieu probablement rempli de Républicains, je grimaçai. Le plus de gardes que nous croiserions, plus le risque de voir notre couverture sauter ou de nous faire chercher des noises à cause du fait que nous soyons des recrues augmentait. Surtout moi, à vrai dire. J'avais appris à ma grande surprise lorsque j'avais quitté Mandalore que la galaxie était sexiste et que certains considéraient les femmes Twi'lek comme des simples objets, ce qui laissait libre cours à des remarques vexantes jusqu'à des agressions. Je soupirai. Cette mission avait à peine commencé que je la détestais déjà.

    Je mis ensuite le reste de notre trio au courant et leur montrai les portraits des gardes, tous des hommes. Nous commençâmes alors à évoquer un éventuel plan, mais soudain je sentis une présence proche, quelqu'un qui pourrait nous écouter. Je conseillai alors aux autres de se taire pendant que j'allais vérifier s'il n'y avait pas d'indiscret.

    Quelle fut ma surprise de tomber nez à nez avec Ilan, le demi-frère de ma padawan et lui-même padawan de Galen ! Réagissant promptement, je le tirai dans la chambre et lui intimai de rejoindre Zadyssa d'un air sévère avant de me tourner vers mon petit ami, non moins mécontente.

    Moi : Qu'est-ce qu'Ilan fait ici ?
    Galen : Qu'est-ce qu'il fait ici ? Eh bien à ton avis ?

    Génial... Je croisai les bras et poursuivis à voix basse :

    Moi : Tu l'as emmené ? Sans demander la permission ?
    Galen : Parce que toi tu as une permission pour emmener ta padawan ?
    Moi : Bien sûr !
    Galen : Eh bien moi je suis pas du genre à laisser quelqu'un sous mon aile en arrière et sans repères. Je suis engagé à le prendre comme apprenti alors je respecte mon engagement.

    Cette dernière phrase me parut une pique concernant le fait que je n'avais pas emmené Zadyssa lors de notre mission pour la République de Ver'mer. Je me redressai et haussai un peu le ton :

    Moi : Il était avec les Jedi, en sécurité. Et surtout il ne risquait pas de bousiller la mission ! Un garçon de seize ans seul, ça attire l'attention, surtout s'il nous rejoint alors qu'on est probablement encore suspects. Tu veux faire foirer la mission, ou quoi?
    Galen : Non, je ne vais rien foirer du tout. Ce n'est pas parce qu'il était avec les Jedi qu'il est forcément en sécurité. Ilan avait besoin de quelqu'un qui l'aide à se repérer, quelqu'un en qui il a confiance. À qui penses-tu qu'il fait confiance avec deux cents Jedi qui lui sont inconnus ? Il était peut-être en sécurité mais il était seul.

    J'inspirai profondément. Crier ne servirait à rien, en plus de nous faire repérer, mais là il fallait bien admettre que le discours de Galen m'agaçait sérieusement. J'avais peut-être parfois du mal avec mes émotions, mais je ne les faisais jamais passer avant quelque chose dont dépendait peut-être le sort de galaxie, surtout quand il s'agissait d'une simple problème de repères. C'était sans doute le genre de froideur que partageaient les Mandaloriens et les Jedi. Ilan se sentait seul avec les Jedi, il ne pouvait plus de passer de son maître qu'il connaissait depuis moins d'une semaine ? Ça ne justifiait pas une imprudence aussi monumentale.

    Moi : Désolée de te l'apprendre, Galen, mais nous sommes en guerre. Et si j'ai bien appris une chose, c'est que les états d'âmes de personne ne doivent interférer avec la mission. Tu crois que tu agis pour le bien d'Ilan, mais en l'emmenant, qui plus est en douce, tu le mets en danger autant que nous. Tu veux peut-être qu'il se fasse torturer puis tuer par la République ? Si on se fait prendre, c'est ce qui nous arrivera à tous.
    Galen : Dans ce cas, ni mon padawan ni le tien ne devraient être là. D'ailleurs, aucun chevalier ne devrait emmener son élève en guerre si c'est comme ça. Parce que tu y perds tout autant que moi dans cette situation
    Moi : Zadyssa est une survivante, en plus d'avoir déjà reçu un entraînement Jedi. Et surtout, le plan l'inclut ! Elle a une couverture, et tout ce qui va avec, et elle a été consciencieusement briefée.

    Je détournai le regard et soupirai, avant d'ajouter un laconique :

    Moi : Ceno va te tuer.
    Galen : Ben au moins ça fera une tête-de-pioche de moins dans l'Ordre. Et de toute façon, ce qui est fait est fait. Revenir en arrière n'est pas une meilleure option. On va devoir adapter notre mission avec ça et observer toutes les possibilités pour gérer ça. On va tout faire pour survivre ici et réussir ce pourquoi on est là.

    Je lâchai un énième soupir.

    Moi : Galen Arek, tu es le Jedi le plus inconscient que je connaisse, mais c'est probablement une des raisons pour lesquelles je suis tombée amoureuse de toi, alors... Oui, on va devoir faire avec tes irresponsabilités. Qui d'autre est au courant ?
    Galen : Dexter. Et seulement Dexter.
    Moi : Il lui a fait une couverture au moins ?

    Galen demanda à Ilan de lui emprunter sa fausse pièce d'identité et me le montra. Les informations inscrites dessus suggèrent qu'il est un jeune cousin de Galen et de Zadyssa. Je rendis le document au Korunnai et fit :

    Moi : D'accord. Mais il devra rester à l'hôtel avec Zadyssa. Je ne veux pas qu'ils sortent, ça peut être dangereux pour eux dehors.
    Galen : Ok, pas de souci. On va faire comme ça. À moins d'une objection, je considère qu'on peut en terminer là pour l'instant.

    J'acquiesçai malgré moi, avant de rajouter pour la forme :

    Moi : Il n'empêche...c'était irresponsable. Et je pense que nous sommes tous d'accord sur le fait que nous devons informer le reste de l'équipe de cette présence, n'est-ce pas ?
    Galen : Evidemment, maintenant qu'on en est là. En attendant, moi je vais aller me balader et voir à quoi ressemble cet L'Anaxien, sans faire de vagues. On appelle si urgence. Je serai de retour d'ici une heure, et on pourra établir un plan.

    Il s'apprêta à partir, mais se retourna et conclut :

    Galen : Je suis stupide et irresponsable, c'est vrai, mais si je ne l'étais pas au moins un peu...je ne m'appellerais pas Galen Arek.
    Moi, en guise d'au revoir : Essaie de ne pas t'attirer d'ennuis quand même, monsieur stupidité !

    lundi 16 juillet 2018 - 16:07 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28975 Crédits

    Et ce fut alors qu’elle le vit, masse inconsciente, au milieu du désert.

    Elle se remit à courir, les sens en éveil, acceptant cette fatigue musculaire qui s’emparait d’elle et ce cœur qui battait si fort dans sa poitrine. Submergée par la Force, dans une sorte de transe guidée par un instinct tout ce qu’il y avait de plus maternel, Ange ignorait si elle était à l’écoute de son propre corps ou du sien. La douleur, l’origine n’avait aucune importance mais elle la ressentait là, au cœur de ses entrailles, dans cette partie d’elle-même qu’elle avait de plus précieux. Mais le plus important demeurait : il n’avait pas traversé. Du bon côté du fleuve, il était du bon côté du fleuve. Cela n’avait pas changé.

    Elle se laissa tomber sur le sable.
    L’appréhension, la peur.
    Elle déglutit, les ravalant, posa sa main droite sur le corps recroquevillé de son  novice à la recherche d’un pouls qui lui confirmerait ce qu’elle savait déjà.
    La jugulaire.
    Elle sentit le sang pulsé, faiblement.
    Il était vivant.

    Elle poussa un pesant soupir de soulagement, son esprit libéré de ce poids qui avait obscurci la majeure partie de sa faculté de jugement. Puis, elle se figea.
    Un frisson glacé lui paralyse l’échine.
    Quelque chose n’allait pas.
    Elle sentait cette invisible aiguille qui tournait.
    Se dépêcher, il fallait se dépêcher.

    Elle leva les yeux, embrassant la scène du regard. Le cadavre de la shaax, l’immense plateforme, le levier, les sables mouvants, l’armure sectionnée à de multiples endroits, les contusions, nombreuses, les pièces du puzzle qui s’imbriquaient dans sa tête et la douleur qui ne faiblissait pas. Elle n’avait pas à lutter, seulement à l’accepter et agir, agir du mieux qu’elle le pouvait.
    Cole. La Shaax. L’ordre des priorités.

    Elle évalua ce qu’elle voyait : son flanc droit, le gauche avalé par ce sinistre décor. Des heurts violacés, plusieurs plaies dont une sévère à la cuisse. Les premiers soins, elle les connaissait : les rudiments, ça s’arrêtait là.
    Elle enleva sa botte, puis sa chaussette, lambeau de tissus le plus sain qu’elle pouvait lui offrir. Elle la plaqua sur la plaie et la pressa. Il ne bougea pas, inconscient. Elle transpirait, à grosses gouttes. Elle s’essuya d’un revers de bras et défit son turban de ses doigts libres, coinçant l’une des extrémités sous son autre main, celle occupée à compresser la chair. Un bandage de fortune : elle ne pouvait guère lui offrir davantage.

    Il fallait le déplacer, au plus court, le stabiliser. Un œil sur le cadavre démoniaque et elle sut qu’il y avait pensé. Un chariot antigrav, obligé, dans son vaisseau. Elle le ramènerait dans le sien, à quelques heures de marche, en plein désert, sous la garde d’un couple de fermiers qu’elle avait grassement payé. De l’aide, il lui en fallait mais il lui était impossible de l’abandonner. Sa place était ici, à ses côtés.

    Elle sortit son comlink, sa main gauche toujours en étroit contact avec son corps qu’elle ne pouvait quitter, à l’abri tant qu’elle y demeurait. Une série de sons incompréhensibles s’en échappa. A ce moment-là, quelque chose se passa, naturellement, avec une fluidité, avec cette même simplicité que cette faculté de respirer. Ange ne faisait plus qu’un avec la Force, comme si elle n’en avait jamais été coupée. Elle s’en remettait à elle et la sollicitait dans un état de demi-conscience, comme elle l’avait toujours fait pour son corps, pour son esprit. Les sons émis par l’Ewok sortaient de cet indicible brouillard. Sa langue, comme toutes les autres, elle la saisissait, comme elle les avait toujours saisies.

    Ange, couvrant sa voix : Il est vivant !

    Les plaintes se turent.

    Ange, faisant le vide : Ecoute-moi bien. Il doit y avoir un chariot antigrav, un truc comme ça, pour la shaax. Apporte-le, là, où je suis, ma position. On doit évacuer, Cole. Il est vivant mais je ne sais pas pour combien de temps. Tu peux le faire, tu m’entends ?

    Elle acquiesça.

    Ange : Alors, dépêche-toi.

    Elle raccrocha et attendit, dans bouger, ce qui lui sembla être les plus longues minutes de sa trop longue existence.


    lundi 16 juillet 2018 - 17:04 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2653 Crédits

    Jakku

       Ihroki se rongeait les griffes, anxieuse pour son ami qui courait plus bas, poursuivi par les Shaax.
       Pour le moment, il s’en sortait bien. Il avait quasiment neutralisé l’une de ses poursuivantes, avec l’aide des steelpeckers et du ver veilleur de nuit. Et il s’approchait du dernier piège, censé lui assurer un cadavre de monstre intact.
       Pourtant l’Ewok ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment.
       Comme pour y répondre, et au mépris des probabilités, elle repéra du coin de l’oeil la seconde Shaax reprendre en chancelant sa traque, après avoir forcé le ver à retourner dans les profondeurs.

       A cet instant, la sonnerie totalement inattendue du comlink de bord la fit sursauter. Cet idiot de droïde avait-il finalement trouvé quelqu’un en mesure de les aider ?

       Ange, essoufflée - Ici Ange Solo. Est-ce que Cole va bien ?
       Ihroki, surprise Ange Solo ? Se tsi rew ? Guntuedeb eniek ! Tug mhi theg se, reba nhi neglofrev retsnom iewz ! Nies negnafeg driw re ! Nefleh mhi ud tsnnak ?
       Ange, s’énervant - J’en sais rien. J’comprends rien ! Tu ne parles même pas l’Ewok ! (Hurlant plus fort encore.) Arrête de gueuler ! Ça sert à rien ! J’arrive ! Bientôt ! Démerd*-toi pour le maintenir en vie, fais ce qu’il faut ! Et j’espère que tu comprends le basic !

       Et la « Solo » raccrocha. Ihroki ressortit de la conversation à la fois soulagée et irritée. Quelqu’un allait leur venir en aide ! Mais quel caractère ! Et « Est-ce qu’elle comprenait le basic ?». Bien sûr qu’elle le comprenait ! Par contre « Démerd*-toi pour le maintenir en vie » ; facile à dire ! l’Ewok ne pouvait pas grand-chose depuis le Silent Dreamer, à part continuer à surveiller la fuite éperdue du Gotal.

       Elle poussa malgré elle une exclamation lorsqu’elle vit le Gotal transpercé par la créature, puis tourner sur lui-même et manquer tomber par dessus la balustrade lorsque l’appendice caudal se dégagea de ses chairs.
       Puis elle poussa un soupir de soulagement lorsque la shaax disparut dans les sables mouvants…
       …. Avant d’être pétrifiée d'horreur lorsque l’acide foudroya Cole.
       Pire encore, la seconde shaax s’approchait à son tour de son ami.

       Mais alors qu’elle ne se trouvait plus qu’à quelques mètres de l’explorateur, la bête moribonde releva brusquement la tête, comme si elle sentait une nouvelle proie.  Avec un regain d’énergie dont on l’aurait crue incapable un instant plus tôt, elle courut sur ses pattes et moignons en direction d’une épave et s’y engouffra.

       Plusieurs minutes passèrent. Juste au moment où Ihroki allait se décider à atterrir pour essayer de secourir son ami malgré les risques, une silhouette humaine fit irruption de la carcasse de vaisseau par l’endroit même par lequel était entré le monstre un instant plus tôt.

       La créature, pas très grande, engoncée dans des vêtements adaptés aux milieux désertiques, avançait vers Cole sans précipitation, mais avec une détermination qui inspira à Ihroki l’image d’une force de la nature, primale, inarrêtable.

       La silhouette s’accroupit près du Gotal effondré et s’affaira auprès de lui.
       Après un moment, le comlink du Dreamer s’activa à nouveau, mais cette fois, Ihroki s’y attendait et elle agonit Solo de questions.

       Ihroki – Mhi se theg eiw ? Nefleh mhi ud tsnnak ?...
       Alors se passa une chose que l’Ewok n’aurait jamais crue possible et qui la plongea dans un soudain mutisme stupéfait. La créature (humaine ?) lui répondit dans son propre et unique langage :
       Ange, couvrant sa voix - Tbel re. [Il est vivant]
       Ange, faisant le vide - Uz rhim röh. Neis ssum se nie negaw tfarkrewhcs itna, sawte os, Shaax eid rüf . Hnib hci ow, nihad se gnirb, noitisop eniem. Nereiukave Cole nessüm riw. Egnal eiw thcin SSiew hci, tbel re. Neröh hcim ud tsnnak, nut se tsnnak ud ?
       [Ecoute-moi bien. Il doit y avoir un chariot antigrav, un truc comme ça, pour la shaax. Apporte-le, là, où je suis, ma position. On doit évacuer, Cole. Il est vivant mais je ne sais pas pour combien de temps. Tu peux le faire, tu m’entends ?]

       Trop éberluée pour parler, la pilote acquiesça. Bien que Solo ne pût la voir elle parût en avoir conscience.
       Ange - Hcied lieeb, osla. [Alors, dépêche-toi].

       Bien qu’encore sous le choc que quelqu’un (quelqu’un !!) ait pu comprendre son langage et plus incroyable encore, le parler à son tour, la mécanicienne amorça aussitôt la descente qui amènerait le Dreamer auprès du Ghtroc 720. Cole et elle avaient en effet chargé le Star Sirocco d’un chariot et de plateaux anti-gravité pour apporter les pièces de la plate-forme d’abord et ramener le cadavre de Shaax ensuite.

       Elle ne perdit pas de temps et après avoir verrouillé les deux vaisseaux, elle conduisit le chariot, deux grands plateaux en remorque et rejoignit Cole et la Solo.

       Le piètre état de son ami la fit frémir, et malgré les soins de fortune prodiguée par la femme étrange, il ne semblait pas tiré d’affaire. Il lui fallait une aide médicale plus sophistiqué.

       Elles allaient devoir le transporter sur l’un des plateaux.

       Et pour ça, elles allaient devoir le retourner.

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le mercredi 18 juillet 2018 - 16:45
    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le mercredi 18 juillet 2018 - 16:48

    mercredi 18 juillet 2018 - 16:39 Modification Admin Permalien

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