Le Temple Jedi 6 (page 81)

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  Cole_PrCol

  2653 Crédits

  Espace, à bord du Silent Dreamer
  
     Cole avait pu récupérer son appareil sans difficultés.
     Il se remettait à peine de son affrontement avec Spencer, la cavité dans sa poitrine restait douloureuse, et pourtant il se portait volontaire pour une autre mission suicide…
     Il ne voulait pas mourir dans son sommeil à cause d’une maladie stupide.
     Déjà l'anesthésie dans la cuve à bacta avait failli le faire sombrer dans un sommeil duquel il ne se serait pas réveillé.
  
     Mais comment trouver une Shaax ? Ce n’était pas le genre de bestiole qu’on délogeait de sous les pierres !
     Le Temple Jedi de Coruscant avait été nettoyé depuis longtemps. Celui de Yavin 4 également -Scy’ar Tal avait-il été victime de ces choses ? Les mains du Gotal se crispèrent sur les commandes du Silent Dreamer à cette pensée.
     Il avait évidemment songé à Tython. Mais la République y avait déjà installé un avant-poste à sécurité maximale et Pr’Col était de toute façon persuadé que même en parvenant à s’infiltrer, il aurait trouvé l’académie aussi déserte que les autres refuges Jedi.
     Il avait même pensé explorer l’endroit où s’était déroulée la bataille du Chu’Unthor. Mais vingt ans après, il ne restait plus aucune trace du terrible conflit qui avait eu lieu dans l’immensité baignée par les étoiles.
  
     Cole avait écumé sans succès sur l’holonet les bases de données des plus éminents zoologues, des musées, des parcs naturels. Même les Ithoriens semblaient ignorants de tout ce qui avait trait à ces damnées bestioles !
  Les créatures semblaient impossibles à dénicher et ce d’autant plus qu’elles n’avaient quasiment pas fait parler d’elle pendant le sommeil des Jedi. Les rares personnes au courant de leur existence les avaient reléguées au rang de croquemitaines pour enfants.
     Pourtant, elles étaient réelles. La triple cicatrice que Cole affichait sur sa poitrine en était l’indubitable preuve.
  
     S’il était impossible de les découvrir, il lui fallait les faire venir à lui.
     Cela risquait de poser problème.
     Ces sales bêtes étaient rusées en plus d’être dotées d’un arsenal personnel à faire pâlir un inquisiteur impérial d’élite. Une seule d’entre elles représentait un défi.
     Mais elles chassaient en meute.
     Et comment les attirer ?
     Qu’est-ce qui pouvait appâter ces monstres ?
     D’après Solo, il s’agissait des midi-chloriens contenus dans le sang de tous les sensitifs à la Force.
     Solo…
  
     Il avait une idée. Mais il allait falloir la jouer fine…
     Il activa son comlink.
  
     Cole – Ganner ? C’est Cole. Tu vas bien ?
     Ganner – Cole ! Je vais bien. J'aimerai pouvoir en dire autant de tout le monde à la Guilde. Le gros des conséquences de la destruction du QG de Myrkr est passé, mais il y a toujours les suites psychologiques à traiter. Chocs post-traumatiques, dépressions, deuils qui ne se font pas… Sans compter les bobos et fantaisies habituels de Guildeurs. Comme ce dégénéré qui a trouvé intelligent de mettre de la carbonite en guise de glaçon dans son mokolo ! « Je sirote un Jedi », qu'il a dit avant de tomber inanimé !
     "Mais et toi, que deviens-tu ?"
     Cole – Je vois que tu ne t’ennuies pas. De mon côté, j’ai un trou de plus dans le corps. Gracieuseté d’un sabre-laser. Si tu es sage, je pourrai même te laisser l’examiner.
     Ganner – Non, sans blague ? Qui dois-je tuer pour ça ?
     Cole – Tu n’en es pas si loin. J’ai un service à te demander.
     Ganner – Je me disais aussi… Qu’est-ce qu’il te faut cette fois ? Un dentier sur mesure pour Rancor apprivoisé ?
     Cole – J’ai besoin que tu fasses une culture de midi-chlorien. En masse.
     Ganner - Et comment suis-je censé faire ça ? Je te rappelles qu’on n’a pas de Forceux dans la Guilde.
     Cole - Ben tiens ! Parce que « ptite Mara » et notre très estimée ex-Leader comptent pour du beurre, peut-être ?
     Ganner, sur la défensive – Je détruis tous les échantillons après analyse, tu le sais. Question d’éthique.
     Cole – Si tu te souciais tant que ça d’éthique, tu ne bosserais pas à la Guilde.
     « ‘Te fiche pas de moi Ganner. On sait tous les deux que la physiologie d’Ange t’a toujours fascinée. Et tu n’aurais jamais cédé à la tentation de conserver un peu de son sang... ? »
     « Oh, sans doute que tu le détruisais effectivement… Après un moment… Mais il y a vingt ans, alors que la source de ces si précieuses singularités venait de disparaître sans qu’on sache si elle reviendrait jamais ? Anéantir les dernières traces de ce mystère de la science ? Jamais tu ne t’y serai résolu ! Je suis sûr qu’on découvrirait bien des choses intéressantes si on fouillait dans tes chambres froides…Ou plutôt le container frigorifique ultra sécurisé que tu as ramené de la débâcle de Myrkr.
     Ganner – Enfoiré ! C’est des façons de demander un service ça ? On dirait plutôt l’interrogatoire d’un pourri par un membre de la CorSec !
     Cole – Désolé, je n’ai pas le temps de te convaincre par la manière douce. Tu aurais nié jusqu’au bout. Et oui, j’ai été Ranger avant d’être Guildeur.
    Ganner – Je te revaudrai ça, Cole. Tu n’as pas intérêt à avoir besoin d’antalgique dans les prochains mois ! Bon, qu’est-ce que tu veux exactement ?
     Cole – Je te l’ai déjà dit. J’ai besoin que tu cultives en masse des midi-chloriens en vue d’injection dans mon organisme. Dans une solution neutre si possible. Je préférerai m’éviter le choc métabolique assuré en me transfusant du sang de Solo…
     Ganner, ricanant – Ca c’est sûr ! Après le sale coup que tu viens de me faire, c’est tout ce que tu mériterais, mais bon. Ca devrait être possible. Sans compter que je serai plutôt curieux de voir ce qu'une telle injection va donner... Donne-moi trois jours. Mais après ça, pas un mot à Solo, okay ?
     Cole – Tu devrais quand même détruire tes échantillons, mais je ne dirai rien. Je n’ai pas envie de retrouver mon médecin préféré traumatisé avec ses prothèses dans le fondement parce que j’aurai trop parlé.
     Ganner – Flatteur ! Mais je préfère mes partenaires moins poilus.
  « Hé Hé! Tu as changé, Cole ! On va peut-être réussir à faire de toi un vrai Guildeur finalement. »
     Cole - Trop tard pour ça. Fais attention à toi et à dans trois jours, alors.
  Le Gotal déconnecta le comlink.
  
  
  

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  Ordo

  20620 Crédits Modo

  L'ambiance est pesante... Plus lourde qu'un monde quand des centaines sont en jeu. Lourde de part l'importance de l'objectif à accomplir. Tout le monde ne se sent pas très à l'aise.
  
  Les différents membres du groupe se jaugent les uns les autres avec des regards circonspects. Si certains se connaissent, d'autres se rencontrent pour la première fois. Cette assemblée de talents hétéroclites a été constituée par Gunnar lui-même, et le Général ne s'est jamais trompé dans cette guerre. Pourtant, compte tenu du caractère déterminant des actions à venir, la question de savoir si ce groupe va fonctionner se pose pour tout le monde.
  
  Cera Ordo fait converger tous les regards vers lui lorsque tous sont installés autour de l'holoprojecteur émettant l'image tridimensionnelle de la planète Anaxes.
  
  Cera - Bon... On peut commencer. On devrait d'abord se présenter. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Cera Ordo, chef de clan Mandalorien, bras armé de Mandal'ore la Consacrée.
  
  Il omet de préciser "ancien membre du Conseil des Jedi" car cette époque est révolue depuis longtemps et invite la personne à sa droite à se présenter à son tour.
  
  Waren - J'ai vraiment besoin de le faire?
  Cera - Par principe.
  Waren - Ho, dans ce cas... Je suis l'Empereur Waren Horn, le Souverain à la main de fer, le Dragon de Corellia alias le Roi du smurf aussi connu sous le nom d'El Shutta Del Carubaa dans certains secteurs, inventeur du célèbre Strike Corellien qui as fait passer la Main écarlate à travers le Noyau de Coruscant, tout cela en Hyperespace.
  
  Un silence d'une certaine lourdeur s'installe dans la pièce. Tout le monde se demande si l'Empereur est sérieux ou si c'est une blague visant à le décrédibiliser. On ne saurait dire si cela détends l'atmosphère ou la rend d'autant plus angoissante. Cera se racle la gorge comme pour briser le silence et invite les suivants à se présenter.
  
  Cera - RrrRhm RrRRhm! Poursuivons...
  Taishakuten - Général Sieg Taishakuten, Confédération des Nouveaux Systèmes de Verm'er, ancien lieutenant des forces spéciales de la République.
  Sakanga - Commandeur Sssakanga, guerrier de Zonama Ssekot et ssserviteur de la grande prêtressse Yuuv'Arli.
  Dexter - Dexter Malachite, résistance de Phoenix, padawan, faussaire, contrebandier, hacker, ça dépends des jours.
  
  À ces mots le Mandalorien a un réflexe de recul crée par la surprise, assez bref et discret pour qu'on ne le remarque pas. Etait-ce le même Dexter qu'il connut jadis? Cet enfant Besalisk intenable à qui il avait refusé l'intégration parmi les Jedi du fait de sa turbulence? Il a dit appartenir à la résistance de Phoenix et connaître les Naberry or Padme a un attachement particulier à cette planète, de plus elle l'avait pris sous son aile à l'époque. Ce ne peut être que lui. Cera n'a jamais douté du potentiel de Dexter et il sait combien les gens peuvent changer, lui-même en est un parfait exemple, cependant il reste surpris par la transformation du Besalisk et sa présence dans l'équipe. Les Jedi reprennent:
  
  Galen - Galen Arek, Chevalier Jedi en tant que gardien et soldat de la paix, natif de Tython.
  Kinsa - Kinsa Talik de Mandalore, Chevalier Jedi Gardienne, et chef du clan Talik.
  Zad - Zadyssa Yunixy, padawan de Kinsa Talik.
  
  Nouvelle surprise pour le Jedi Noir, et même effet de recul, avec un détournement de casque lent vers Kinsa et Zadyssa. Elle a donc prit une élève, ce qui finalement n'étonne guère Cera. Il fallait bien qu'un jour elle aussi embrasse le destin de préceptrice, elle en a les qualités.
  
  La Twi'lek lance un regard à son ancien maître et sourit, avant de murmurer quelques mots à la jeune humaine qui, mise mal à l'aise par le regard insistant de Cera sur elle, lui en a discrètement demandé la raison. Mise au courant de la relation qui existe entre les deux utilisateurs de la Force, elle hoche la tête tout les en observant l'un après l'autre dans l'espoir de leur trouver un point commun – autre que l'armure.
  
  Tout le monde ne s'est pas présenté, le Guildeur croisant les bras au fond de la salle reste muet. Le Mandalorien se tourne vers lui.
  
  Cera - Cela vaut pour tout le monde.
  Hoza - . . . Hoza. Chef des Espions.
  
  Visiblement mal à l'aise de se retrouver là, Hoza transmet ce sentiment à toute l'assemblée en envoyant des vagues de phéromones à leur insue qui accentue la pénibilité de la séance. Cela n'aide pas à favoriser la cohésion. Cera et Waren Horn se positionnent naturellement en leader de ce groupe et essayent tant bien que mal de poursuivre. Ils peuvent aussi compter sur l'assurance d'une Kinsa Talik dont la statut n'a cessé de prendre de l'importance depuis le retour des Jedi.
  
  Cera - Vous savez pourquoi nous sommes réunis.
  Taishakuten - Tout le monde n'est pas au courant. Nous devrions reprendre tout depuis le début.
  Cera - Bien... Kinsa?
  Kinsa - Nous devons suivre le plan du Général Gunnar qui consiste à voler de précieux registres dans un complexe souterrain sur Anaxes.
  Cera - Exactement...
  Taishakuten - Ce sera une mission extrêmement périlleuse. Vous avez été selectionnés pour y participer. Si l'un d'entre vous ne se sent pas de le faire, il peut quitter la table... Après, il sera trop tard pour faire marche arrière.
  Waren - En effet, nous devrons exécuter tout déserteur.
  
  À ces mots, Zadyssa se tend imperceptiblement face à la menace, mais Kinsa pose une main apaisante sur son épaule en jetant un regard noir à l'Empereur.  Le fantasque Impérial est loin de lui plaire et elle lui signifie très clairement qu'il n'a pas intérêt à toucher à un seul cheveu de sa padawan. Ce genre d'attitude rappelle la manière avec laquelle Cera protégeait sa propre apprentie, des années auparavant.
  
  Galen - Ce n’est pas avec des propos pareils que ça va arranger les choses. Je pense que tout le monde ici a conscience de la valeur de cette mission dans cette guerre et des risques à prendre. En tout cas moi, je ne vois pas l’intérêt de faire « exécuter » qui que ce soit.  
  Cera - Il nous faut insister là-dessus. A partir de maintenant, tout ce qui sera dit dans cette pièce sera une information capitale qui ne doit sortir sous aucun prétexte.
  Gale - C’est compréhensible mais de là à menacer vos partenaires comme vous le faites...
  Kinsa - Galen a raison, ce n'est pas l'idéal pour instaurer la confiance. Nous avons tous... perdu beaucoup dans cette guerre. Je crois qu'aucun d'entre nous ne désertera pour livrer des informations à la République. Nous souhaitons tous voir sa chute.
  Dexter - Je vous le confirme, rien ne me ferait plus plaisir que de vous aider à cette fin.
  Sakanga - Ssssela va ssssans dire.
  
  Des regards convergent à nouveau vers Hoza qui ne dit mot depuis tout à l'heure. Mais les cicatrices qui parcourent son visage suite aux tortures commandées par le Courtier de l'Ombre parlent pour lui. Kinsa a éclaircit la situation et permet à Cera d'enchainer rapidement:
  
  Cera - Passons aux choses sérieuses. Voyons les infos dont nous disposons. Empereur? Si vous voulez bien...
  Waren - Bien sûr seigneur Ordo.
  
  Aussitôt un zoom sur un secteur d'Anaxes est effectué sur l'image holographique. De nouvelles données apparaissent. Cette fois tout le monde semble concentré et attentif.
  
  Waren - Anaxes est surnommée la Protectrice du Noyau. Voici Pols Anaxes, la capitale, avec sa fameuse Citadelle. Construite par la République environ sept cent ans avant la guerre des clones, ce colossal édifice abrite des administrations, le fleuron des écoles militaires, des labos, des salles de conférences, des cantines...  
  Cera - On peut peut-être se passer du cours d'histoire.
  Waren - Je pensais que cela serait instructif.
  Galen - Un petit rappel du contexte et du lieu, c’est toujours mieux que de foncer sur place en ignorant.
  Waren - Ah! Vous voyez! Le Jedi a bien parlé. Je disais donc...
  Cera agacé - Si vous le souhaitez...
  
  Environ quinze minutes plus tard:
  
  Waren - ... de la Flotte Impériale jusqu'à sa reprise par la République il y a vingt ans au début de la Guerre des Coalitions...
  Galen soupirant - J’aurais mieux fait de me taire.
  Cera excédé - On a terminé?
  Waren - Oui, je crois. Passons à la mission en elle-même...
  
  Le Mandalorien se redresse. L'attention de tout le monde est de nouveau retenue.
  
  Waren - L'objectif se trouve à environ trente kilomètres de la Capitale. Il s'agit d'un complexe militaire souterrain dont ne savons rien.
  Cera - Notre mission: infiltrer ce complexe et copier les données des registres militaires républicains.
  Kinsa - Et ça sans laisser la moindre trace de notre passage.
  Taishakuten - Nous n'avons pas le droit à l'échec. Le tout est de savoir comment on va s'y prendre.
  
  Zadyssa, Galen et Dexter qui n'étaient pas au fait de l'objectif exact prennent le temps de bien enregistrer. Aussitôt des questions se posent:
  
  Dexter - D'après ce que nous a dit l'Empereur Horn, Anaxes était sous le contrôle de l'Empire avant.
  Waren - Oui, j'en garde un bon souvenir d'ailleurs. C'est un bel endroit pour prendre des vacances.
  Dexter - Hum... Alors pourquoi ne disposons-nous pas d'informations sur ce complexe? Aurait-il été construit après?
  Waren - Si vous connaissez la réponse, pourquoi posez-vous la question, Dexter Malachite?
  Galen - Nous n'avons donc pas la moindre information sur ce complexe, son nombre de sous-sols, ses effectifs, la localisation des registres...
  Waren - Pas la moindre en effet.
  Sakanga - Nous ssssommes aveugles, dans ces condissssions il ssssera esssstrêmement diffissssile de nous infiltrer dissscrètement.
  Cera - D'où la constitution de notre groupe, sensé additionner les talents nécessaires à la réussite de cette mission.
  Galen - Dans ce cas je propose que nous apprenions plus sur les talents de chacun.
  Cera - Ce n'est pas une mauvaise idée...
  
  [Post réalisé en collaboration avec Kinsa-Talik, Galen-Starkyler, Padmee111, Zadyssa & Waren. A suivre...]
  

  mardi 01 mai 2018 - 23:55 Modification Admin Permalien

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  Kinsa-Talik

  12884 Crédits

  Galen : Dans ce cas je propose que nous apprenions plus sur les talents de chacun.
  Ceno : Ce n'est pas une mauvaise idée... Je propose d'exclure cependant les capacités martiales, qui ne sont pas utiles pour cette mission.
  
  Pendant un bref instant, le silence s'installa, chacun se demandant s'il prenait la parole ou non. Finalement, ce fut l'Empereur qui intervint le premier, en sa qualité de dirigeant d'une des puissances galactiques :
  
  Waren : Bah...on peut dire que je suis pas trop mal en commandement... Coordination des différents membres de l'escouade, stratégie, adaptation rapide à de nouvelles variantes, tout ça...
  
  Il voulait sans doute se donner l'air important, mais la femme d'action en moi connaissait assez ce genre de discours pour en conclure son rôle futur : rester bien au chaud, sans danger, et donner des ordres aux autres. Bref, à peine mieux qu'un bureaucrate.
  
  Ceno : Mon beskar'gam possède une matrice de changement d'apparence, ce qui me permet de jouer un rôle pour une durée de temps limitée, un camouflage optique ainsi qu'une vision à différents rayons d'ondes, par exemple les rayons X qui peuvent servir à cartographier un lieu. Je suis également un expert en explosifs.
  Moi : Pour ma part... Mon propre beskar'gam peut me servir, mais je pense que mon principal atout pour cette mission reste ma maîtrise de la Force, qui compte des capacités allant de la télékinésie à la persuasion, en passant par le sens du danger. Je sais également être discrète, et à cause de mon apparence ordinaire, je me fonds facilement dans la foule. Au cours de mes missions, j'ai parfois eu l'occasion de me faire passer pour une autre personne, aussi...
  Galen : Pareil que Kinsa, moins le beskar'gam. Sur le terrain, j'ai l'habitude d'analyser longuement la situation en explorant les différentes possibilités pour agir sans bavures.
  Dexter : Au risque de me répéter, j’excelle dans l’art des faux papiers. Je possède un ordinateur dans mon oeil artificiel capable de voir les infrarouges et possède une base de données standard je pense. Comme j'ai pas mal voyagé dans la galaxie, j'ai un certain nombre de contacts, et la plupart sont fiables. Je maîtrise la Force comme un padawan débutant, on peut dire. Je suis à l’aise avec l’informatique et électromécanique. Cependant mes prothèses offrent une force physique importante, mais me rendent facilement repérable.
  Zadyssa : Hum... Eh bien... J'ai une très bonne mémoire photographique, c'est à dire que je retiens tout ce que je vois dans ses moindres détails.
  
  Je tournai mon regard vers ma padawan, curieuse. Elle n'avait pas encore pris le temps de me parler de son don, qui était pourtant très pratique pour ce genre de mission. Je me demandais ce que ça faisait... Je me considérais comme ayant une assez bonne mémoire, car j'étais obligée de retenir une montagne d'informations, en tout temps, mais pas au point me rappeler de tout.
  
  Hoza : Je suis le chef des espions de la Guilde, alors... je sais comment les sécurités de ce genre d'endroit marchent, où sont les caméras et comment les désactiver. Je connais aussi deux-trois trucs en piratage informatique, et comme je suis un Falleen, j'émets des phéromones.
  
  À leur tour, Sakanga et Taishakuten présentèrent leurs capacités respectives, puis nous pûmes – enfin – passer à ce quoi nous étions venus pour : établir un plan d'action. Après les présentations, le cours d'histoire et encore un peu de présentations, nous allions aborder le sujet important. Une certaine nervosité s'empara de moi, ou plutôt, elle augmenta.
  
  Ceno : Il semble illogique de rester tous ensemble, je propose de former plusieurs groupes, avec chacun un objectif bien défini.
  Waren : Le commandeur Sakanga et moi-même pouvons rester en orbite pour coordonner ces groupes. Mon croiseur Eclipse est muni d'une technologie qui le rend invisible aux radars. Voyez plutôt...
  
  L'Empereur regarda tout le monde autour de la table, et dans un geste fit apparaître une réplique holographique de son vaisseau, avec schémas détaillés. Il s'empressa d'expliquer comment ils pouvaient passer sous les radars ennemis.
  
  Waren : Il y a plus d'un siècle, sous les ordres du Grand Amiral Thrawn, le capitaine Gilad Pellaeon avait supervisé un système de camouflage : le prédicateur. Hélas, les systèmes de calculs de paramètres étaient trop longs, le projet fut donc abandonné avec le vestiges de l'Empire. Quand j'eus connaissance de ce dispositif, je demandai au département de recherche impérial de reprendre les études, et après la bataille de Druckenwell, j'adaptai le système à mon nouvel Eclipse. Mon croiseur peut donc être invisible sur les radars, à conditions de naviguer très lentement.
  
  Je prêtai une grande attention à son discours. Malgré ma relative ignorance en ingéniérie, je savais que rendre invisible un croiseur relevait du miracle : rares étaient les vaisseaux de taille nettement inférieure qui disposaient d'un système de camouflage. L'Arrow était parmi eux, d'ailleurs. Toutefois, mon esprit se projeta plus loin dans le futur. Si nous gagnions la guerre... Comment assurer que nous resterions alliés ? La Coalition resterait-elle unie ? Un ennemi commun nous empêchait au moins de nous entre-déchirer. Et si l'Empire s'alliait aux Sith, une telle technologie était dangereuse. Je secouai la tête. Rien ne servait de se préoccuper de cela maintenant, nous avions une guerre à gagner avant de faire de telles suppositions.
  
  Moi : Je propose qu'un groupe aille dans la capitale, sous couverture, pour obtenir des informations. Il y a peut-être des sympathisants de la rébellion là-bas, des gens qui pourraient nous aider.
  Waren : Cela m'étonnerait, Anaxes est une planète entièrement sous la domination républicaine. S'il y a eu des opposants au régime, ils sont partis depuis longtemps, ou se sont faits tuer.
  Taishakuten : Par contre, une source abondante d'informations peut provenir des gardes du complexe en permission. Certains d'entre eux savent sûrement où sont situés les registres militaires.
  Galen : Et les sécurités, et le nombre de gardes...
  Moi : J'imagine qu'en permission, les gardes vont directement à la cantina. En les faisant boire, combiné à un peu de persuasion grâce à la Force, ce ne sera pas difficile de leur faire cracher le morceau.
  Sakanga : Sssscela me sssemble être une missssion toute indiquée pour nos Jeedai.
  Cera : Je le pense aussi. Kinsa, Galen, Zadyssa, vous êtes les utilisateurs de la Force au physique le plus commun, vous vous chargerez de cette partie. Reste à savoir sous quelles identités vous atterirez à Pols Anaxes.
  
  Après quelques minutes de réflexion, Taishakuten prit la parole, ayant eu une idée :
  
  Taishakuten : Ils peuvent être trois réfugiés de la Coalition qui souhaitent s'engager dans l'armée de la République. Après tout, sur cette planète, il y a des écoles militaires.
  Galen : Ça fait sens, oui. Mais je pense au passage que les critères d’entrée ont dû être restructurés depuis vingt ans. On n’est sûr de rien avec le paradigme de l’armée.
  Dexter : Je peux m'occuper des fausses identités, comme je l'ai dit, j'ai quelques compétences en ce domaine. En tout cas, assez pour berner la République.
  Waren : Parfait !
  Ceno : Le lieutenant Taishakuten, Dexter Cho et moi-même pouvons aller observer le complexe de l'extérieur, pour le sonder aux rayons X par exemple, ainsi que repérer des possibles entrées et la fréquence des rondes des gardes. Toute information sera bonne à prendre. Nous nous servirons de systèmes furtifs pour ne pas nous faire repérer, puis dissimulerons notre vaisseau.
  Hoza : Quant à moi... J'ai mes méthodes pour récupérer des informations.
  
  Il haussa les épaules, nous faisant comprendre que nous n'en saurions pas plus sur ses "méthodes". Décidément ce Falleen n'était pas loquace, mais s'il était le chef des espions de la Guilde, il devait être efficace. En regardant toutes les personnes autour de l'holotable, je réalisai à quel point nous étions une équipe disparate. Un Jedi Noir Mandalorien, un Empereur, un lieutenant de la Coalition, un Vong, un jeune chevalier Jedi, un contrebandier Besalisk devenu padawan, une Mandalorienne-Jedi, un espion Guildeur et une jeune padawan. Tous ici avaient une histoire différente, et j'espérais que nous parviendrions à travailler ensemble.
  
  Ceno : Très bien. Ce ne sera qu'après avoir obtenu les informations nécessaire que nous pourrons planifier la récupération des données elles-mêmes. Ainsi, nous aviserons sur place.
  Galen : Ça semble l'air d'être la seule solution, oui.
  Waren : Nous partirons donc lorsque tout sera prêt.
  

  dimanche 06 mai 2018 - 11:19 Modification Admin Permalien

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  Dark-Spencer

  2586 Crédits

  Au fin fond de la Main Ecarlate, une salle de torture a été spécialement apprêtée pour Dark Spencer, une salle tenue secrète par Gunnar dont seul Kaarr a connaissance. C'est là que le Cathar fou se rend pour se défouler. Une nécessité pour le contrôler. Il ne s'y était pas rendu depuis des mois. Il s'était assagi ces dernières années mais la disparition tragique de Shae Vizla a réveillé ses plus sombres pulsions.
  Un humain d'une quarantaine d'années est fermement attaché sur une chaise. Son visage marqué par les coups ruisselle de sang. Spencer lui met une nouvelle mandale, avec une telle force que la tête du pauvre homme se décolle de son cou, vole contre le mur déjà repeint de rouge, sous les yeux ébahis du petit Terrence.
  
  Spencer - NEXT !!!
  
  Le sas s'élève, les hommes de main de Kaarr pénètrent la pièce avec prudence. Ils enlèvent le cadavre décapité de la chaise, ramassent sa tête, deux autres amènent un nouveau souffre-douleur pour le Sith sans pitié. Une femme, belle, aussi belle que l'était Shae Vizla.
  Les veines du monstre se font saillantes, sa colère le dépasse, il ne peut pas attendre, il ne peut pas se contenir, il attrape la femme avant même que les gardes l'attachent à la chaise, il la balance à travers la pièce. Elle s'écrase contre le mur, troma crânien assuré. Spencer se jette sur elle, la déchiquette de ses griffes acérées. Il lui arrache les entrailles, les éparpille partout, désespéré à l'idée qu'elle ne se régénère pas comme le faisait sa bien aimée.
  Les gardes paniquent et fuient la pièce. Dans leur course, ils excitent le psychopathe qui en attrape un par la jambe, le garde trébuche, il est dévoré vif dans un concerto de cris horribles tandis que ses acolytes se barrent à toute vitesse. Les babines dégoulinantes d'hémoglobine, Spencer se redresse, pousse un rugissement.
  
  Spencer - GROOOAARR!! ENCORE UN AUTRE!!!
  
  La voix modifiée de Gunnar s'élève, retransmise par un interphone.
  
  Gunnar - Seigneur Spencer, il s'agit d'une salle de torture, non d'une salle d’exécution. À ce rythme, je n'aurai bientôt plus de partisans de la République sous la main à confier à vos bons soins. Et ce n'est pas une raison pour tuer les hommes de Kaarr, il ne va pas être content.
  Spencer - FFFrrrr! M'en fous! Trouvez-en plus! Le sang de la République doit couler!!!
  Gunnar - Vous n'êtes plus cette bête sauvage. Reprenez-vous.
  Spencer - Grrraah!!! J'ai pas besoin de vos conseils!!! Donnez-moi Sovereign!!!
  Gunnar - Croyez bien que je suis navré pour la disparition tragique de Shae. Sovereign paiera pour cet acte monstrueux. Mais pensez-vous que Shae aimerait vous voir dans cet état?
  Spencer - Gnnrrrr...
  
  Il est le seul, le seul à savoir comment parler au monstre féroce, le seul à comprendre sa nature sauvage, le seul à pouvoir la maitriser, stabiliser la colère infinie qui anime le félin fêlé. Il n'y avait que Baaaaaaal qui y parvenait. Peu à peu, Gunnar a prit la place d'un Maître sans que Spencer ne s'en rende compte.
  
  Spencer - Non... Elle détestait que je mutile nos ennemis inutilement...
  Gunnar - Elle avait raison. La violence primaire dont vous faites preuve peut vous soulager quelques temps, mais elle ne vous aidera pas, ni à retrouver Shae, ni à coincer Sovereign. Cette violence fait votre force, sauf dans certains cas où elle s'avère futile. Regardez votre fils. Est-ce là tout ce que vous voulez lui inculquer? Est-ce là tout ce dont vous avez héritez de votre ancien Maître? Est-ce là ce qu'aurait voulu Shae?
  
  Terrence regarde Spencer avec ses grands yeux innocents. Il connait la sauvagerie de son paternel, lui aussi est capable de brutalité, d'éviscérer un animal en faisant appel à ses plus bas instincts. L'étape de la réflexion est secondaire dans la jungle. Ici ce n'est plus la jungle. Spencer se rend compte qu'il ne mènera son fils nulle part avec de telles méthodes. Terrence doit apprendre plus vite que lui s'il doit devenir un Sith à son tour. Malaxant sa matière grise, il se calme, concentré, décidé.
  
  Spencer - Gromf...
  Gunnar - Bien. Je vois que vous avez repris vos esprits. Restez lucide, Seigneur Spencer. Il n'y a qu'ainsi que vous pourrez retrouver celui que vous voulez vraiment tuer, l'ennemi réel, ne laissez rien ni personne se mettre en travers de votre chemin, pas même votre propre nature, et alors seulement une fois que vous l'aurez, qu'il se retrouvera prisonnier entre vos griffes, vous pourrez laisser exploser toute votre haine et laisser libre court à votre art morbide.
  Spencer - J'ai hâte. Qu'est-ce que vous proposez?
  Gunnar - Il se trouve... Que j'ai un individu à vous présenter. Un fidèle de Satsa Cki. Un homme important. Utilisez vos pouvoirs pour triturer son cerveau et trouver d'éventuels indices sur les projets à venir de la République ou sur Sovereign, ses alliés, son implication dans l'éradication des Undeads, ou toute autre information utile sur les bastions Républicains, Anaxes ou Fondor par exemple. Surtout, ne le tuez pas. Nous n'avons pas de prisonnier plus haut placé.
  Spencer - ... Envoyez-le moi.
  Gunnar - Puis-je compter sur votre parole?
  Spencer - Gnnrrr! Ne remettez pas la parole d'un Sith en question!
  Gunnar - Parfait. Notre invité ne devrait pas tarder à arriver. Je demanderai à Kaarr de vous l’amener.
  
  Le fauve sourit à pleins crocs, il demande à son fils de bien observer la scène qui va suivre, de ressentir tout ce qu'il se passe dans la pièce à travers la Force. Il est temps pour Terrence de débuter sa formation.
  

  Ce message a été modifié par Dark-Spencer le mercredi 09 mai 2018 - 07:37

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  AngeSolo

  28881 Crédits

  Ange s’étira paresseusement. A vrai dire, elle n’avait jamais vraiment été matinale, préférant une existence nocturne à une vie diurne et toute la praticité qu’elle offrait. Comme il fallait s’y attendre, ce n’était pas Solo qui s’était astreinte aux horaires imposés par la Guilde mais la Guilde qui s’était adaptée à ceux de Solo – instinct de survie du roseau en pleine tempête : ployer et attendre des conditions météorologiques plus favorables. Vingt ans s’étaient écoulés mais les choses n’avait pas changé : un planning aménagé, des réunions tardives et aucune nuisance sonore jusqu’à ce que son corps n’ait décidé qu’il s’était suffisamment reposé.
  
  Un bâillement et elle repoussa la douceur de cette couette contre laquelle se lovait encore sa peau endormie. Il n’eut aucune protestation à sa droite : Wes devait être levé depuis des heures au moins. Elle se frotta les yeux, mécaniquement, se redressa et fit pivoter ses jambes vers l’extérieur du lit. Elle se leva, s’ébouriffa ses cheveux là où ils avaient fini par repousser, ses pieds prenant la direction de la salle de bain. La gueule encore en vrac, elle s’aspergea le visage et resta hébétée quelques instants, le regard lointain, scrutant un univers que l’on ne voyait pas. Elle se mordit la lèvre inférieure et ses cils se relevèrent.
  
  Elle sursauta, son pouls s’accéléra, manqua de perdre l’équilibre et rattrapa sa chute en s’agrippant maladroitement au rebord du lavabo. Sa salive faillit la noyer et elle s’approcha plus près, encore plus près, posant ses doigts sur son arcade encore verdâtre et cet œil d’une teinte tout aussi douteuse.
  
  Ange : P*tain, ma vieille, tu t’es pas ratée !
  
  Mais elle n’avait pas vieillie, pas plus maintenant, pas plus qu’en vingt ans. Ses traits, toujours aussi lisses, sans la moindre ride, seulement tuméfiés par cette prise de conscience contrainte et forcée qu’elle s’était imposée.
  Elle voyait.
  Enfin.
  Des semaines, des mois passés dans l’obscurité ; aujourd’hui, la lumière, ce champ des possibles qu’elle offrait – ses désirs oubliés, refoulés, dans les limbes de son esprit, derrière ces deux orbites que la nuit avait embrassées.
  
  Le temps, elle n’en eut pas davantage. Une idée, une envie, un besoin, une pulsion, tout cela à la fois, l’envahirent. L’obsession – presque une obligation, ce fourmillement martelant ses veines, cet invisible poids qui s’abattit sur sa poitrine, ce voile sur ses pensées, cet inaudible capharnaüm qui assourdissait ses tympans.
  
  Elle sortit en trombe, enfila au vol ses vêtements de la veille jetés sur le sol, esclave de cet imperceptible geôlier qui avait dévoré son esprit. Et elle se mit à courir, à perdre haleine, ses deux sabres se heurtant à sa hanche au terme de chaque mouvement de balancier insufflé par l’allure que lui imposaient ses lestes enjambées. A droite, puis à gauche, encore un long couloir, un autre, une course qui lui semblait interminable. A la vue – sans doute – de l’urgence qu’elle pouvait incarner, ceux qu’elle croisait s’écartaient, se plaquant contre les parois du vaisseau de guerre.
  Alors les portes s’ouvrirent.
  Elle s’arrêta, la sueur et l’excitation lui brûlaient l’échine et cette anxiété exaltante qu’elle savait achevées dans les minutes suivantes. A présent, tout dépendait d’elle. Uniquement. Cet instant, elle pouvait le faire durer ou tout arrêter. Sa volonté, la sienne, seule.
  
  L’un après l’autre, solennellement, elle s’avança dans sa direction. Ses doigts en tremblaient. L’euphorie, la véritable euphorie, celle qu’on ne connaissait que de trop rares fois dans sa vie. Enfin, la caresse métallique et cette odeur, la sienne, qu’elle n’avait jamais oublié, cette odeur de chez soi.
  Elle activa son code, un autre, masqué, à ces regards qui n’étaient pas entraînés. Le bruit du déverrouillage, son cœur qui battait la chamade, les multiples pièges désactivés et le début de la fin qu’elle sentait venir. Son séant sur son fauteuil en cuir, le  tableau de commandes, ses pieds désormais nus sur ce sol artificiel, le vrombissement des moteurs et leur ronronnement familier.
  
  Vingt ans, vingt p*tain d’années coincée dans un simulateur, un p*tain d’accident. L’ivresse des étoiles à la porte de ses jointures. Elle s’immergea dans la Force et l’extase qu’elle lui procurait, la jouissance de l’espace et son silence, cosmique, incommensurable.
  Elle bascula le commutateur.
  
  Ange, le souffle court : Ici, Ange Solo, Capitaine de l’Angel’s Fury, demande permission de décoller.
  Une voix de femme : Ici, Lame de la Guilde. Cette sortie n’est pas programmée, Solo. Je croyais que vous aviez perdu la vue…
  Ange, impatiente : Et je l’ai retrouvée. Ouvrez-moi les portes du paradis. Vingt sans pouvoir se dégourdir les jambes. Vous voyez l’urgence de la situation ?
  
  Il eut un silence, dix secondes peut-être, une éternité pour la Corellienne.
  
  La voix de femme : Autorisation accordée, Solo. Prenez votre pied.
  Ange, en mettant fin à la communication : Tu ne crois pas si bien dire…
  
  

  ***

  
  Avec une grâce presque surnaturelle, l’YT62400 reprit l’exact emplacement quitté plusieurs heures auparavant. Son cœur se tut et la silhouette rayonnante de son propriétaire se détacha, ses pas l’écartant de cette fusion partagée hors du temps, la menant vers un univers beaucoup plus terre à terre.
  
  La rampe se leva, lui avançait, saisi d’une appréhension palpable à des klicks à la ronde. Elle freina sa course et le dévisagea, ses traits creusés par la guerre, ses cheveux blanchis par le temps, cette silhouette moins sculptée qu’elle ne l’avait été, ce regard, cette flamme, qui défiait l’univers, ce brasier qui se consumait pour elle, lui, demeurait immuable après toutes ces années.
  Elle sourit.
  
  Ange : Ça te va plutôt bien.
  
  Les coins de sa bouche s’écartèrent en cet irrésistible rictus corellien.
  
  Wes : Vraiment ?
  Ange, se rapprochant : J’ai en face de moi… un homme…
  
  Il se mit à rire.
  
  Wes : On est loin du gosse de vingt piges qui s’était fait tatouer pour paraître plus virile, hein ?
  Ange, ricanant : Ouais. C’est comme le Brandy, c’est plutôt pas mal quand on le laisse un peu vieillir.
  
  Elle passa ses mains autour de son cou et effleura sa peau, superposant les sensations qu’elle lui avait associé jusque-là à cette image qui n’était plus chimérique.
  
  Ange, le sourire en coin : J’crois même que ça me plaît davantage.
  
  Et pour toute réponse, il l’embrassa.
  
  
  

  vendredi 11 mai 2018 - 20:29 Modification Admin Permalien

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  Cole_PrCol

  2653 Crédits

  Espace - A bord du Silent Dreamer
  
      Une première étape de son plan était lancée. L’ennui résidait dans le fait qu’il ne connaissait pas les suivantes !
     Il avait les moyens d’attirer les Shaax. Il restait à découvrir comment les neutraliser à peu près intactes. Et surtout comment les séparer. Car il ne survivrait pas trois minutes à une confrontation impliquant plus d’une seule de ces créatures.
     Comment neutraliser des monstres qu’on ne pouvait emprisonner ? Leur acide leur permettrait de s’évader de toute cage improvisée.
     Il fallait trouver un mode de confinement, même mortel, sur lequel les fluides corrosifs n’auraient pas prise.
     Il pensa fugitivement à Dexter Malachite…
  
     A ce moment, voyants et sirènes d’alarme animèrent la cabine lui indiquant qu’il venait d’être pris pour cible par un missile !
     Cole n’était pas un bon pilote, mais en la circonstance cela sauva son appareil. Il surréagit au dernier moment, faisant virer le Dreamer sur l’aile, et le projectile passa miraculeusement à quelques dizaines de centimètres de l’habitacle au lieu de le percuter de plein fouet.
     Mais l’ARC-170 nouvelle formule fut agité à plusieurs reprises de soubresauts, indiquant qu’il venait d’être touché par les salves d’un canon blaster.
    Consultant les senseurs de son appareil avec une fébrilité proche de la panique, l’explorateur constata que deux vaisseaux l’assaillaient : un chasseur Frelon et un chasseur d’assaut Kihraxz.
     Pourquoi ces vaisseaux l’attaquaient-ils ?
  
     Le Gotal fit de son mieux pour semer ses poursuivants, mais outre que le Silent Dreamer n’était pas taillé pour la vitesse et la manoeuvrabilité, ses assaillants semblaient habitués à agir de concert. Pour le moment, boucliers et blindages tenaient bien le choc, mais ça ne durerait pas éternellement.
     Malheureusement, ses adversaires étaient expérimentés et ne lui laissaient aucune échappatoire, encore moins d’occasion de contre-attaquer. Si au moins il avait pu utiliser les batteries arrières ! Mais il était seul à bord…
  
     Un soudain vacarme sous la console de commandes l’avertit que cette dernière assertion aussi était erronée.
     Ce fut avec effarement qu’il vit s’extirper de l’entrelacs de fils et de circuits… un Ewok, l’air-pas-content-du-tout.
     Ihroki – Hcsuareg seseid tsi saw ?
     Cole – Mais qu’est-ce que tu fais là, toi ? Quand es-tu montée ?
     Ihroki – Nessohcs nedrew riw ! Nellets uz negarf emmud teiz eid thcin tsi sied !
     La boule de poils semblait à la fois alarmée et irritée mais le Gotal ne comprenait rien à ce qu’elle disait. Une nouvelle secousse ébranla le Dreamer.
     Ihroki – Mynock reneknurteb nie eiw tsrhaf ud ! Ztalp nenied hcim ssal dnu neffaw ned uz kcuruz theg !
  
     L’Ewok -une femelle, finalement- désigna l’explorateur, l’arrière de l’appareil, elle-même et mima le fait de tenir -ou faire tourner ?- quelque chose dans ses mains..
     Cole- Je n’ai pas le temps de te faire faire une visite guidée, là. On est attaqués !
     Ihroki – Toidi nie ruf saw reba !
     La native d’Endor trépigna d’un pied en se frappant le front avec la paume de sa main. Quoi qu’elle eut pu dire, ce n’était sans doute pas très gentil…
     Elle fouilla dans son sac de peau alors que leur vaisseau essuyait de nouveaux tirs et en tira une paire de gants bizarres qu’elle revêtit.
     Elle désigna une nouvelle fois l’arrière de l’appareil, sans que le Gotal ne comprenne. Secouant la tête de consternation, elle prit une grande inspiration et sauta à pieds joints et tête la première… pour heurter Pr’Col, le faire basculer de son siège et prendre sa place.
     Ihroki – Suar !
  
     Trop surpris pour être en colère, Cole paniqua :
     Cole – Tu vas nous faire tuer, tu as les bras trop courts pour…
  Mais à ce moment l’Ewok activa ses gants. Des flux de lumière solide jaillirent de chacun des doigts et agrippèrent les commandes. La native d’Endor commença alors à activer boutons et manettes en rapide succession et le Silent Dreamer entama enfin des manœuvres d’esquives un tant soit peu efficaces alors que l’énergie des boucliers avant était transférée sur les flancs qui subissaient le plus gros des assauts. Les flux de lumière pouvaient se raccourcir ou s’allonger à volonté, permettant à la pilote improvisée d’atteindre des panneaux normalement inaccessibles.
     L’explorateur en resta comme deux ronds de flanc.
     S’en apercevant, la passagère clandestine le houspilla à nouveau et désigna l’arrière de l’appareil :
     Ihroki – Neffaw eretnih uz !
  
     Cette fois, Pr’Col comprit et se précipita vers la batterie. Il avait désormais une vue convenable sur leurs poursuivants et put les détailler. Pourtant, il n’y avait rien de commun entre les deux vaisseaux. Même leurs emblèmes différaient et à leur vue, le Gotal fronça les sourcils : le Khiracxz affichait un soleil sombre sur sa proue et le Frelon avait un grand « T » métallique peint sur ses flancs.
     Mais il avait déjà perdu trop de temps, et profitant du fait que leurs assaillants pensaient les défenses arrières inopérantes et qu’ils étaient bien alignés avec la poupe du Dreamer, l’explorateur fit feu. Il visa en premier lieu l’appareil insectoïde, équipé de lasers lourds, qui reçut plusieurs salves. Ses boucliers finirent par céder, mais son blindage résista juste assez longtemps pour qu’il put se sortir de la ligne de mire de Cole qui regretta que l’arsenal arrière de l’ARC-170 ne fut pas plus puissant.
     C’était sans compter le caractère vindicatif du nouveau pilote du Dreamer. Leur vaisseau décéléra brutalement et considérablement, au point que le Khiracxz les dépassa comme une fusée. Le Frelon aussi se retrouva devant eux, bien plus lent, juste devant les canons lasers de l’ARC modifié. Deux traits de lumière rouge zébrèrent l’espace et le chasseur pirate déjà endommagé explosa en une pluie de feu et de débris.
  
     Les alarmes retentirent à nouveau. L’appareil esclavagiste avait eut le temps de faire demi-tour et de revenir vers eux, projetant dans la foulée trois missiles à concussion. Cole connaissait assez son vaisseau pour savoir qu’il faudrait du temps à l’ARC pour accélérer à nouveau et, malgré sa robustesse, il ne résisterait sans doute pas à l’explosion combinée des trois projectiles.
     Mais au poste de pilotage, Ihroki poussa d’une « main » à fond la manette des réacteurs et de l’autre, elle écrasa le bouton d’activation du Moteur d’Accélération Subluminique. Le Dreamer fut brusquement propulsé en avant, projetant douloureusement Cole sur les commandes du canon, échappant ainsi aux missiles qui se heurtèrent entre eux à l’endroit où le Dreamer se trouvait trois secondes auparavant.
     La déflagration derrière eux ne leur causa aucun dégât et accrût encore leur poussée en avant. Le chasseur ennemi parut s’être immobilisé en comparaison et Ihroki ne se gêna pas pour tirer à plusieurs reprises sur le vaisseau esclavagiste. Ses boucliers résistèrent et ce fut au tour du Dreamer de dépasser son adversaire. Cependant Ihroki amorça un ample looping, permettant à Cole d’ajuster à nouveau leur assaillant et, compensant à chaque fois l’angle de tir sans cesse changeant, il cribla le Khiracxz de rafales lasers. Les boucliers cédèrent, plusieurs brèches s’ouvrirent dans la coque du vaisseau du Soleil Noir, qui finalement explosa...
  
  
  

  dimanche 13 mai 2018 - 14:41 Modification Admin Permalien

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  Zadyssa

  8788 Crédits

  La réunion venait de se terminer et la première partie du plan était dorénavant planifiée : je faisais partie du groupe qui ralliera Pols Anaxes, la capitale entourant la Citadelle, sous couverture avec mon maître et un Jedi que j'avais déjà vu quelques fois. Durant ladite réunion, j'avais été assez intimidée : il n'y avait encore pas si longtemps, je vivais seule, et voilà que je m'étais trouvée devant l'Empereur, le bras armé de Manda'lore et d'autres personnes aux titres tout aussi impressionnants. Le caractère important de la mission avait de quoi m'intimider, aussi. Je pris alors une grande inspiration, autant pour me donner du courage que pour chasser mes doutes qui ne me serviraient à rien, et je rejoignis mon maître.

  Peu de temps après la réunion, le Besalisk qui répondait au nom de Dexter vint nous voir – Kinsa, Galen et moi – pour que l'on choisisse nos couvertures.
  

  Kinsa : Puisque l'on arrive ensemble, il faut qu'on ait un background commun. 

  J'acquiesçairnen réfléchissant aux passés fictifs que l'on pourrait avoir. 

  Galen : Voyons voir… Nous sommes deux humains et une Twi'lek.
  Moi : Hum… on pourrait se servir du fait que nous sommes deux humains ?
  Kinsa : Vous pourriez jouer un frère et une sœur, oui.
  Galen : Pourquoi pas. Et Kinsa et moi… 

  Ils échangèrent un regard et je trouvai sa proposition très explicite. Il fut ainsi décidé que Kinsa et Galen joueraient un jeune couple accompagné de la petite sœur – moi. Nous transmîmes cela à Dexter qui s'isola ensuite dans son vaisseau – accompagné de Galen qui alla chercher du matériel avant de revenir – pour créer nos fausses identités. 

  Pendant les quelques heures dont il aurait besoin pour achever son travail, je décidai de méditer. Il fallait absolument que je garde la tête froide et que je ne panique pas à cause du stress ou d'une quelconque pression, que ce soit maintenant ou pendant la mission. Et pour cela, un peu de sérénité ne ferait pas de mal. 

  Dexter revint vers nous en fin de soirée, nos fausses identités en poche. Kinsa avait pris le nom de Lyn Ven, Galen celui de Marko Stele, et moi, Alliéna Stele, nous étions des réfugiés de la Coalition souhaitant intégrer les rangs de la République. Galen, qui pilotait le vaisseau, annonça notre départ à Ceno et Waren qui nous souhaitèrent bonne chance. L'un d'eux ajouta également que l'on se retrouverait sur Anaxes. Et nous décollâmes, passant rapidement en hyperespace. 

  Tout le long du début du voyage, je me répétais quelle était ma fausse identité méditant dans un coin à part du vaisseau que nous avions emprunté. Il fallait que je m'imprègne de cette identité si je ne voulais pas faire tout rater. J'étais Alliéna Stele, réfugiée de la Coalition et petite sœur de Marko Stele. J'étais Alliéna Stele, réfugiée de la Coalition et petite sœur de Marko Stele. Je souhaitais rejoindre la République. Pourquoi ? Peut-être fallait-il trouver une raison valable si jamais on nous la demandait en arrivant sur place. La première chose qui me vint à l'esprit, c'était de répondre que l'on souhaitait aider à mettre fin à la guerre en étant du côté des vainqueurs. 

  Soudain, une main se posa sur mon épaule, et je sursautai. Kinsa se tenait devant moi et m'informa qu'elle allait m'apprendre la Persuasion. Excitée à cette idée, je bondis sur mes pieds :

  Moi : On commence par quoi ? Comment il faut faire ? Qu'est-ce que ressent celui sur lequel on l'utilise ?
  Kinsa : Oulà, du calme. Une question à la fois. 

  Finalement, au vue de mon excitation, je dus refaire une méditation, puis vint le moment de la pratique. Et je me découvris de piètres talents dans la maîtrise de la Persuasion : contrairement à la Télékinésie qui me venait naturellement, je peinais à identifier clairement la manière de réussir la Persuasion. Je compris donc très rapidement que ce ne serait pas mon pouvoir favori, loin de là. 

  Les premiers résultats survinrent enfin au bout de trois heures, et à partir de là, les choses allèrent plus vite. Ma détermination à vouloir l'apprendre aidait probablement, mais il restait clair et net que je n'excellerai pas dans la Persuasion. Une demie heure après, Kinsa mit fin à l'exercice, m'enjoignant de me reposer. 

  rnJe passai donc l'heure suivante à tenter de faire une sieste, sans grand succès. Mes pensées étaient entièrement dirigées vers la mission, cherchant tous les cas de figure possibles et imaginables auxquels nous pourrions faire face. Il était de ce fait impensable que je parvienne à fermer l’œil. Au terme de celle-ci, Kinsa m'annonça que nous arriverons bientôt à destination. 

  En effet, Anaxes était en vue. Alors que nous amorcions la descente vers Pols Anaxes, nous eûmes un appel comlink destiné à établir le motif de notre venue et la plate-forme sur laquelle atterrir. Tout se passa sans encombre et Galen fit atterrir le vaisseau sur la plate-forme 2 – beaucoup mieux que moi la première fois que j'avais dû faire atterrir un vaisseau. 

  Kinsa : Surtout, Zadyssa, ne stresse pas. Tout va bien se passer. 

  J'acquiesçai et suivis Kinsa et Galen. Au pied du vaisseau, un républicain en uniforme nous attendait. Cheveux bruns parsemés de mèches blanches, yeux noirs scrutateurs, air hautain et taille relativement imposante, son poste lui seyait à merveille. 
  

  Républicain : Vos pièces d'identité, je vous prie.

  Galen les lui donna, et l'homme nous dévisagea tous un à un, comme s'il cherchait des failles à exploiter. 

  Républicain : Lyn Ven… Marko Stele… Alliéna Stele… Pour quelle raison êtes-vous ici ? Ce n'est pas pour faire du tourisme, je présume.
  Marko : Nous sommes des réfugiés de la Coalition…
  Lyn : … et nous souhaitons rejoindre les rangs de la République.

  rnIls échangèrent un regard complice, comme le ferait n'importe quel couple à ce moment-là, et cela me tira un sourire : ils étaient mignons, tous les deux.

  Le républicain hocha lentement la tête et se mit ensuite à me fixer, puis à faire de même avec Galen.

  Républicain : Vous ne vous ressemblez pas…êtes-vous réellement frère et sœur ?

  J'échangeai un regard avec Galen. Il fallait improviser, et vite ! 

  Moi : Rassurez-vous, tout le monde s'étonne de notre lien de parenté, la première fois.
  Lyn : Je ne te le fais pas dire ! C'est à peine si je n'avais pas cru à une blague de ta part, Marko.
  Républicain : Vraiment ?

  Cette fois, ce fut Galen qui prit les choses en main : il s'avança légèrement, les bras croisés, les sourcils froncés, comme pour le dissuader de poser plus de questions. 

  Marko : Oui, vraiment.
  Républicain : Pourquoi êtes-vous si agressif, jeune homme ? Je ne fais que mon métier.
  Marko : Votre métier n'a pas pour but de faire remonter de mauvais souvenirs aux gens, à ce que je sache. 

  Je fis alors mine de détourner le regard pour donner plus de crédits à son invention. Par chance, le Républicain haussa les épaules puis posa une autre question :

   Républicain : Pour quelles raisons désirez-vous rejoindre la République ?

  À nouveau, nous nous regardâmes tous, cherchant rapidement une idée valable. 

  Lyn : La République possède plusieurs avantages dont ne disposent pas la Coalition. Et puis, la République est la République, tout de même.
  Républicain : Quels sont ces avantages ? 

  Roh, qu'est-ce qu'il en posait, des questions. Comme si nous n'avions que ça à faire. Je décidai de prendre mon courage à deux mains et d'exposer l'idée que j'avais eue dans le vaisseau :

  Moi : Eh bien… des deux factions, c'est celle qui a le plus de chance de gagner.
  Lyn : Oui. La Coalition n'est qu'un amas de rebelles, ce n'est qu'une troupe disparate qui finira par éclater un jour ou l'autre. 
  

  Cette fois, le républicain parut satisfait, il hocha lentement la tête, songeur. Il nous laissa ensuite partir, continuant à nous fixer jusqu'à ce que nous ayons disparu dans l'astroport. 

  Nous avions réussi ! L'espace d'un instant, tout mon stress s'envola, puis je me rappelai que ce n'était que la première étape au milieu d'autres bien plus difficiles. 

  Ce message a été modifié par Zadyssa le dimanche 13 mai 2018 - 17:27

  dimanche 13 mai 2018 - 17:15 Modification Admin Permalien

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  galen-starkyler

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  (Revenons à notre chère chasseresse^^)
  

  C’est fait cinq heures, seulement cinq heures à présent qu’elle est ici. Un long laps de temps passé depuis qu’on l’a laissée dans cette cellule dans les niveaux inférieurs du grand croiseur Jedi. Elle est là, assise sur le sol lisse et froid, les genoux pliés contre son buste et les bras entourant ses jambes, à attendre et attendre. Elle, une jeune professionnelle, s’est retrouvée comme une bleue dans cette situation à laquelle elle pensait ne jamais connaître. Elle avait tort.
  Fanny Keto s’adosse contre le mur derrière elle et colle sa tête, pensive. Elle n’a que le silence autour d’elle et la solitude qui l’envahit : personne ne la surveille dans sa cellule et elle ne peut pas s’échapper aisément dans cette pièce très sobre avec une entrée à champ magnétique. Elle n’a même plus sa ceinture multifonction ni ses brassards spéciaux puisque les Jedi les ont pris lors de son incarcération. Fanny se sent presque affaiblie et dévêtue sans son matériel de chasseresse. Mais ce qu’elle regrette le plus, c’est son sabre. La seule arme de son arsenal qu’elle avait elle-même créée. Elle reste longtemps assise à terre dans sa cellule, se demandant combien de temps encore elle va devoir rester ici à attendre son verdict. Elle s’est déjà estimée heureuse qu’on ne l’ait pas enchaînée ou bien torturée, ce qui aurait été le cas si elle se trouvait sur le Main Ecarlate. La seule chose qu’on lui a fait subir, c’est un interrogatoire.
  
  Fanny s’était retrouvé à devoir révéler toutes les informations qu’elles connaissaient sur la situation actuelle de la République et de son Haut-Commandement. Le maître Jorus Beku’N menait la séance avec beaucoup de patience et de tact, testant la résistance et la détermination de la jeune fille qui ne voulait pas trahir son engagement ; il aura fallu vingt longues minutes que la jeune cinnagarienne soit plus coopérative et réponde ce qu’elle savait aux différentes questions. Le nouveau paradigme de la République, les mesures radicales établies pendant ces vingt dernières années, l’utilisation des Shaax pour les opérations difficiles contre les survivants Jedi, les dernières nouvelles de la Chancellerie… Elle se souvient encore de sa rencontre avec la chancelière Sat’sa Cki dans son bureau : une femme humble et forte par apparence mais qui semblait avoir peur de quelque chose.
  Le maître Jedi en avait terminé avec elle et la laissa dans sa cellule, dans l’attente interminable de son sort. Cinq heures que l’interrogatoire n’est plus qu’un vague souvenir, mais Fanny a encore le cœur serré d’avoir lâchée par faiblesse. Cinq heures sont passées et personne n’est encore venue la voir. Qu’attendent-ils pour mettre aussi longtemps pour mettre la sentence à exécution ? Elle se rappelle alors que le grand maître Jedi, par holo, avait dit à Kayliburn de s’occuper d’elle dès son retour de mission. C’est sûrement pour ça qu’elle reste aussi longtemps seule dans sa cellule.
  
  Elle entend soudain des pas se rapprochant. Elle ne bouge pas et ne trahit plus aucune émotion, voulant continuer de se sentir digne d’avoir agi par devoir et dignité. Et quand la seule silhouette floue arrive devant le champ électromagnétique de sa cellule, elle se prépare intérieurement au pire. C’est alors que le champ énergétique se coupe pendant cinq secondes et permet à l’homme de rentrer dans la pièce avant de se remettre en route. Fanny croise avec ténacité le regard de l’ex-général du BSR devant elle. Qui avait aussi participé à l’interrogatoire.
  
  Perseus : - Tu supportes bien l’ennui de la solitude on dirait.
  Fanny : - J’attends patiemment mon heure, général. Je ne peux rien faire d’autre que faire mentalement le point sur ma vie avant que ça vienne.
  Perseus : - Cinq heures d’isolement en cellule, ce n’est pas grand-chose.
  Fanny : - Qu’est-ce que vous me voulez au juste ? Me faire la morale ?
  
  Perseus Arek reste silencieux pendant un moment, bien droit sur ses jambes, puis il décide de sortir d’une sacoche de sa ceinture un sachet de fin papier métallique contenant quelque chose de dur. Il s’accroupit devant la jeune fille et lui tend le sachet qui est aussi grand que sa main.
  
  Perseus : - J’estime qu’attendre cinq heures seule en cellule, on finit par manquer de nutriments.
  Fanny, détournant la tête : - Je ne veux pas de votre attention.
  Perseus : - Jeûner n’est pas envisageable pour toi, jeune fille. Si tu veux pouvoir continuer à supporter l’attente, tu vas devoir prendre des forces et garder la santé.
  Fanny : - À quoi bon se nourrir puisque tôt ou tard je serais exécutée.
  Perseus : - Fanny, arrête. Tu confonds la réalité avec les idées reçues prodiguées par ta formation militaire. Les Jedi n’exécutent personne et n’inflige aucune souffrance à quiconque. Il n’a jamais été question de te faire payer tes erreurs par ce moyen, seul le temps passé en cellule constitue ta sentence auprès des Jedi.
  Fanny : - Ne me prenez pas pour une idiote ! Vous étiez là quand votre fils m’a signalé au grand maître Naberry, vous avez aussi bien entendu que moi la décision prise. Galen reviendra de sa « mission » pour s’occuper de mon cas. Que croyez-vous d’autre qu’il va me faire si ce n’est m’infliger une correction à la hauteur de mes soi-disant erreurs ?
  Perseus : - C’est une preuve que tu te fais des idées sur Galen. Il est un chevalier Jedi, même s’il a parfois tendance à s’emporter. Si Kaarde Naberry l’a chargé de s’occuper de toi, c’est parce que Galen est dorénavant responsable de ta présence ici et qu’il devra prendre la bonne décision. Le connaissant, je sais d’avance qu’il n’a rien contre toi. Sinon, pourquoi penses-tu qu’il a empêché ce bloc de permabéton de tomber sur toi ?
  
  Fanny n’a pas oublié. Elle se remémore ce moment comme si c’était hier et chaque fois elle se demande comment un chevalier Jedi comme lui peut-il avoir autant de compassion pour elle, alors qu’elle est son ennemie ? Elle se souvient que le premier Jedi qu’elle a traqué et éliminé voulait la mettre hors d’état de nuire une bonne fois pour toutes, prétextant que sa mort compenserait la sauvegarde d’autres vies innocentes. Cette expérience lui avait laissé un goût amer et une raison de plus de croire les enseignements du nouveau paradigme de la République. Mais en rencontrant Kayliburn, elle se rend compte que tout n’est pas forcément vrai. Fanny est désorientée.
  Elle croise lentement son regard vers son ancien mentor, toujours aussi calme et confiant, puis baisse les yeux vers le sachet. Elle finit par le prendre poliment et à l’ouvrir : elle pioche dedans un biscuit de céréales complètes et commence à le manger. Elle sent que ses débuts de faim commence à s’atténuer et que sa fatigue aussi. Elle continue de grignoter le biscuit tandis que Perseus décroche ensuite de sa ceinture une sorte de petit thermostat portatif couleur chrome. Il le dépose près d’elle puis il se redresse pour la laisser profiter de sa collation.
  Fanny termine son biscuit puis s’empare doucement du thermostat pour l’ouvrir et boire une gorgée d’eau-de-cristal. La jeune cinnagarienne reposa ensuite le récipient au sol, à côté d’elle, puis reprit un biscuit dans le sachet. Elle se décide même à se lever pour soulager les douleurs de ses membres postérieurs. Le biscuit entre les dents, elle range le sachet dans une poche de veste puis reprend sa collation du moment.
  
  Fanny, mâchant le biscuit : - J’aimerais comprendre ce que vous reprochez à la République pour avoir quitté délibérément votre poste et pris les armes contre elle.
  Perseus : - La République n’a plus rien du régime démocratique et respectable d’autrefois. Avec la crise de Rhommamool puis la bataille du Chu’Unthor qui a entraîné un génocide Jedi, j’étais comme tous obligé de suivre les ordres et d’agir en pensant que les Jedi voulaient à nouveau prendre le pouvoir. L’assassinat de Mahan par Kaarde Naberry nous avait tous bouleversé. Mais en voyant au fil des années que le régime devenait totalitaire et radical, usant de moyens inhumains et immoraux pour asseoir son autorité, je ne pouvais continuer à suivre aveuglément. Ce n’était plus le gouvernement pour lequel je m’étais battu pendant de longues années. Alors j’ai décidé de retourner ma veste.
  Fanny : - En faisant cela, vous connaissiez les risques. Et en plus, vous m’avez laissée en pleine formation interrompue. Vous ne m’avez même pas dit vos raisons et je me suis retrouvée seule.
  Perseus : - Je savais que tu n’aurais pas compris mon opinion. Tu aurais de suite pensé que je passais l’arme à gauche parce que j’étais devenu obsolète au paradigme.
  Fanny : - Oui c’est vrai, je vous aurais pris pour un vétéran qui avait fait son temps et qui n’avait plus toute sa tête. Mais j’avais du respect pour vous Perseus. Pour moi, vous étiez la seule personne en qui j’avais un espoir de m’épanouir et je prenais plaisir à suivre vos conseils, même si certains allaient en contradiction avec les règles du BSR. Si vous m’aviez expliqué vos raisons, j’aurais peut-être pu avec le temps comprendre aussi que vos motivations étaient aussi justes que les miennes.
  Perseus : - Je ne voulais pas te mettre dans une sale situation Fanny. J’avais fait une promesse à ta mère et je devais la tenir. Si je t’avais fait part de mes motivations et de mes opinions, tu aurais été une des premières personnes à souffrir par ma faute. Je ne désirais pas que tu finisses injustement dans le même panier que moi.
  
  Fanny ne dit plus rien et sent en elle le poids dans les mots du vieux général. De professeur modèle à traître indigne de confiance, elle comprend maintenant ce qu’à du ressentir Perseus Arek en choisissant de partir sans un mot ; elle qui pensait du mal de lui pendant tout ce temps, elle n’avait pas eu à l’esprit que ce grand homme était de ceux qui savaient le prix de sacrifices dans un combat. Elle qui l’avait suivie durant toute sa formation, elle se rend à ce moment seulement qu’elle aurait lui accorder plus de confiance. Fanny sent de plus en plus la culpabilité la ronger et ne sait comment trouver les mots. Elle sent soudain que le vieux général s’avance vers elle et pose la main.
  
  Perseus : - Il n’est jamais facile d’être un soldat exemplaire Fanny. Sache que c’est pour ceux qui nous sont chers que nous faisons souvent les plus grands sacrifices. Même ceux qui nous décrédibilisent aux yeux d’autres.
  
  Fanny pointe ses yeux verts émeraude, humides, dans ceux du général. Alors qu’elle n’y croyait plus, elle a l’air de reprendre confiance envers celui qu’elle avait admiré et suivit pendant les meilleures années de sa jeunesse.
  
  Fanny : - Je suis désolé général. Sincèrement désolé. Je n’ai pas assez eu de confiance en vous et ça m’a retourné contre vous. Je m’en veux tellement.
  Perseus : - Moi aussi je suis désolé Fanny. Je ne souhaitais pas te causer du tort en te préservant de mon départ. Je ne souhaitais que te protéger, tout comme je souhaitais protéger ma famille.
  
  La jeune chasseuse le remercie en hochant la tête, sentant le baume sur le cœur. Le général Arek se recule ensuite puis se retourne vers la sortie, coupant temporairement le mur d’énergie pour passer. Il se retourne une dernière fois vers elle pour lui adresser un conseil.
  
  Perseus : - Aie confiance en Galen. Même si tu l’as poursuivi par devoir, il n’a aucune rancune contre toi et il saura se montrer prévenant à ton égard. Tout se passera bien.
  
  Et le mur énergétique se referme derrière lui, laissant à nouveau Fanny seule dans sa cellule. La jeune blonde reste debout et commence à marcher dans la salle pour se dégourdir, tout en continuant de mâcher un biscuit. Elle se met alors à imaginer toutes les possibilités avantageuses qu’elle aurait si Galen allait vraiment se montrer prévenant.
  Entretemps, le droïde astromech C2-B5 se réveille de son sommeil paralytique et demande à sa coéquipière ce qui s’est passé pendant tout ce temps. Fanny se fait une joie de lui raconter, de son interrogatoire jusqu’à sa conversation avec Perseus Arek. C2-B5 lui demande aussitôt pourquoi elle n’a pas profité de cette conversation pour subtiliser la commande d’ouverture du champ pour préparer sa fuite.
  
  Fanny : - J’y ai pensé. Mais maintenant que je me suis réconcilié avec mon ancien mentor… je n’en voyais pas l’intérêt. De toute façon, on se ferait à nouveau capturés. Notre dernière et meilleure solution de s’en sortir, c’est d’attendre le retour de Galen Arek pour prendre un nouveau départ.
  
  

  Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 20:31

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  Padme111

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  A bord de la Main Ecarlate, le colosse venait d’assister à une réunion extraordinaire. Un groupe de personne aux origines et affiliations différentes était parvenue à créer un plan et à s’organiser afin de réaliser un objectif d’infiltration d’envergure. Si cette mission réussissait, la donne de cette guerre pourrait enfin changer. Le discours du Général Gunnar en avait convaincu Malachite, même s’il ne l’avait pas entendu de ses orifices auditifs. 

  En quelques heures, Dexter se transforme de simple padawan qui étudie les préceptes de la Force en membre de la résistance pour réaliser une action déterminante pour la résistance. Le Réptiloïde ressentait beaucoup d’émotions qu’il parvenait à bien gérer pendant la mise au point des détails des objectifs. 
  

  Sans s’y attendre, Kaarde avait demandé sa présence. Le protégé de Maître Brûle fut flatté de cette marque de confiance, alors qu’ils se connaissaient peu. 
  

  Avec curiosité, le vieux étudiant de la Force constatait ce qu’était devenu ceux qui furent padawans lorsqu’il était à l’académie vingt-trois ans plutôt. Dexter était content de les retrouver et de les savoir toujours bien vivants et actifs dans la résistance. Le quadrumane découvrait ce qu’ils étaient devenus avec intérêt. Pourrait-il un jour devenir Chevalier comme Galen ou Kinsa ?
  

  Avec attention, le résistant qu’il était découvrait les autres membres très connus dans le monde politique. Le Général Sieg Taishakuten et le Commandeur Sssakanga n’étaient que des noms sans visage pour l’originaire d’Ojom jusqu’ici. Maintenant, lui, l’insignifiant, allait réaliser une mission d’infiltration au côté du Général ! C’était impensable encore ce matin pour le Reptiloïde. 
  

  Plein d’intimidation, le guilder en lui fut excessivement flatté et impressionner par sa rencontre avec deux légendes : Hoza et Ange Solo !! 
  

  Si Malachite eut souvent entendu parler de la plus populaire des Guildeuses, ce ne fut pas non plus par n’importe qui. Ses parents furent les premiers à lui avoir expliquer ce que le nom Solo représentait dans la Guilde. Ensuite, Cole Pr’Col était à sa recherche alors que lui, le très jeune Besalisk amputé de son bras supérieur gauche, recherchait Maître Kaarde. 
  

  Et ce fut Frey’Obja son plus veille ami le Bothan qui expliqua à l’adolescent Besalisk que Hoza était la personne qui l’avait inspiré et motivé à devenir un espion Bothan. Celui-ci avait rejoint « l’équipe » du Fallen. Frey ne lui avait parler qu’une seule et unique fois de ce personnage sans lui préciser ses origines. Le Bothan était nostalgique et mystérieux lorsqu’il s’était décidé à lui parler de son mentor. Malachite ignorait si Frey et Hoza eurent de réels contacts. Pourtant, Obja le tenait en très haute estime. Dexter se demanda si le Fallen pouvait se douter que lui, le nouveau connaissait sa réputation et qu’ils avaient probablement une connaissance en commun ?
  

  Intrigué par l’empereur Waren, le jeune détenteur de Force ne se sentait pas à l’aise en sa présence. En l’écoutant, Dexter réalisait que la réputation et les extravagances de cet homme n’étaient absolument pas exagérer. Pourtant, il y eut des fluctuations dans la Force qui perturbèrent le padawan. Malachite n’arrivait pas à comprendre pourquoi il était convaincu qu’il ne pouvait faire confiance à ce mégalomane.
  

  Pourtant, la rencontre le plus surprenante fut celle de retrouver l’homme en armure ! Le petit Besalisk de huit ans avait connu Maître Cenovii. Trop jeune dans sa tête et en âge, l’enfant fut jugé par le Maître Jedi inapte à devenir Padawan à raison. Aujourd’hui, ce Mandalorien s’était transformer en Cera Ordo… Pour le Cyborg, c’était la confusion la plus totale dans ses émotions. Il culpabilisait énormément d’avoir confectionner une chanson sur cet homme. Si à l’époque, c’était son immaturité qui l’avait poussé à chanter, aujourd’hui, c’était son état de mi-homme, mi- machine qui lui permirent de comprendre oh combien cette composition n’était que moquerie. Et il en avait honte. Aujourd’hui, les composants électroniques qui le composaient étaient comme une punition pour s’être moquer de ce Maitre de l’académie Jedi. Dexter essaya de ne pas faire preuve de minauderie. Pour y parvenir, il se convaincu qu’ils rencontraient tout le monde pour la première fois. 
  

  ***
  

  Après la réunion, le Reptiloïde se faufila jusqu’à retrouver l’équipe Jedi. Galen, Kinsa et Zadyssa discutèrent de leur affectation. Aussi, Dexter se permit de leur demander s’ils s’étaient décidés sur les identités qu’ils avaient choisi pour leur mission. L’échange fut court car visiblement, la twi’lek, le Tythonien et l’humaine dont le Besalisk ignoraient l’origine, s’étaient décidés rapidement. 
  

  Enfin, ses talents de faussaires allèrent encore lui servir et servir la résistance ! Ce don, il le tenait de son père et c’était sa plus grande fierté. Galen voyant le colosse de deux mètres tournés les talons, s’excuse auprès de son équipe. 
  

  Galen – J’ai du matériel à récupérer dans le MIII01-DMW, je reviens vite !
  

  Les autres le saluèrent pendant qu’il accélère le pas afin d’arrivée à la hauteur du Cyborg. 
  

  Dexter – Par matériel, vous pensiez à votre padawan Ilan ?
  

  Galen – C’est surtout pour lui que je suis venu^^. Je vais le faire bouger d’où il est pour la suite. 
  

  Dexter – Ok, pas de soucis pour moi. Cela me permettra de créer vos identités tranquillement. 
  

  Galen ressent dans la Force, que le padawan est soulagé d’être seul pour travailler. Le quadrumane se demandait comment allait réagir les autres s’ils apprenaient que le plus jeune padawan Yunixy étaient à bord. Même si cela ne le regardait pas, le Reptiloïde pensait comme Galen. Ce Chevalier lui était vraiment sympathique et le colosse n’avait pas envie qu’il ait des ennuis. Pourtant, l’heure n’était pas à se mêler des affaires privées des autres, mais à se concentrer sur son travail !
  

  Galen et Dex entrent dans le vaisseau. Arek s'approche de son padawan et lui demande de le suivre dehors, histoire de lui expliquer ce qui va se passer. Ils sortent tous les deux et laissent Dexter tranquilles.
  

  
  

  A bord du MIII01-DMW, passa plusieurs heures à soigneusement créer les trois fausses identités. Comme à son habitude, il verrouilla son chez lui afin de ne pas être déranger et s’affairait sur la création de la famille Stele, un frère et une sœur… simple sur papier, mais la non-ressemblance des deux humains fit tiquer le Beslalisk. Il voulu se fier plus à l’expérience de deux chevaliers qu’à son instinct et ne modifia pas ce qu’il lui fut demander. D’ailleurs au royaume des faussaires, le client est roi ! Marko et Alliéna ne furent pas trop compliquer à réaliser. Puis, c’est au tour de la Twi’lek, Lyn Ven ! Cette race voulant rejoindre la république… Est-ce crédible ? Malachite fut envahis par le doute. Pourtant, s’il y a une chose que la Chevalier Talik ne peut pas changer se sont ses traits physiques ! Faudra qu’elle soit persuasive. Leur passé, le faussaire n’a pas assez de temps devant lui pour le construire. Aussi, Dexter finalisa avec soin et précision les trois cartes d’identités.
  

  En quittant son vaisseau, Malachite le verrouilla machinalement et lui dit au revoir en passant sa main supérieur droite sur la coque. C’était quasi devenu un rituelle entre lui et « sa maison volante ». Dexter rejoignit l’équipe d’infiltration et leur souhaita bonne chance. 
  

  Le Besalisk les vit partir. Il prit une grande inspiration puis souffla. C’était comme s’il tournait une page. La partie facile était terminée. Maintenant, il se devait d’affronter la part la plus pénible et embarrassante. Dexter devait rejoindre sa propre équipe. Il tourna les talons la tête basse. Il marcha dans les couloirs qui le mènerait devant le Général Taishakuten, un inconnu pour Malachite, mais surtout devant son passé et ses remords : Cera Ordo ! Que devait-il pensé du padawan que Dexter était devenu ? 

  mercredi 16 mai 2018 - 19:05 Modification Admin Permalien

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  waren

  16088 Crédits

  Lieu : Vaisseau Eclipse

  Les différents membres du groupe destiné à rejoindre Anaxes se séparent après une réunion riche d'enseignements. Les Jedi s'en vont préparer leur arrivée sous de fausses identités, Sakanga et Taishakuten restent dans la salle de conférence, pour étudier la cartographie d'Anaxes. Hoza a disparu sitôt la réunion finie, parti pour Anaxes par ses propres moyens. Chacun a son rôle à jouer. Chacun sait quoi faire. Ils savent aussi que la moindre erreur de la part d'un seul membre peut condamner tous les autres et, pire encore, remettre la victoire finale en cause. Ils devront tous prendre garde à ne pas se faire remarquer. Regarder où ils mettent les pieds. Tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. Prendre les bonnes décisions au meilleur moment. Les maîtres mots sont la discrétion, et la confiance. Cette dernière mène Cera Ordo a parlementer avec l'Empereur dont il redoute la présence autant qu'elle le rassure. Tandis que les préparatifs sont en cours, dans le salon privé de son croiseur dernière génération, Horn s'affale dans son fauteuil en peau de dragon krayt et se sert un brandy 25 ans d'âge. Cera rétracte son casque et se poste devant le bureau.

  
  

  Cera - Tu crois vraiment que c'est le moment de boire ?

  Waren - Détends-toi. On ne pourra plus après, sais tu que ce brandy date d'avant la guerre ?

  Cera - Sois sérieux deux minutes. Qu'est-ce que tu es venu faire dans cette mission?

  Waren Horn lance un regard sombre à son acolyte Mandalorien. Comme si la question était déplacée. Mais pour Cera, elle est légitime. La présence de l'Empereur en personne dans une telle mission est une grosse prise de risque qu'il juge inutile. S'il venait à perdre cet allié de premier plan, le Mandalorien verrait ses futurs projets remis en question. Waren se lève, parcourt le salon jusqu’au buste de Roan Fell, il boit une gorgée. 
  

  Waren - Ce vaisseau doit être éprouvé. Il n'y a pas meilleur atout pour notre réussite. Je tiens à être présent pour veiller à ce que tout se passe bien. 
  

  Il se retourne et se dirige vers son bureau. Il y avait bien longtemps que Cera n'avait pas vu Waren aussi responsable. Tentant de rassurer le bras droit de Mandal'ore, l'Empereur ajoute quelques explications.
  

  Waren - L'échec n'est pas envisageable. Voilà pourquoi je suis là. De plus, je te rappelle qu'Anaxes appartenait à l'Empire. Je connais le terrain. Cela te suffit-il?
  

  Cera - Hmm... J'ai la vague impression qu'il y a autre chose.

  Waren - Eh bien, je dois avouer que je n'ai aucune confiance en ce Général Gunnar... Il a limité nos contacts au strict minimum, tout en s'assurant une loyauté indéfectible des Jedi et des Vongs suite à la libération de Zonama Sekott. Je me méfie de lui, c'est tout.

  Cera - Tu es paranoïaque. Gunnar nous a sauvé de l'échafaud et a permi de nombreuses victoires, je lui fais confiance. 

  Waren - Es-tu aveugle ? La disparition de la Jedi Miraluka... La Présidente de Verm'er retrouvée saine et sauve... Fait appel à ton intuition, il se passe des choses anormales. La Force elle-même est floue autour de lui.

  Cera - Oraclem est morte en sauvant Gunnar. Et Jocaste a été maintenue en vie par Sovereign dans l'unique but de s'en servir contre Verm'er. C'est grâce à Gunnar si on la retrouvé et si on a pu contrecarrer les plans de Sovereign. Tes sens ne sont pas aussi affûtés que tu te plais à le prétendre.

  Waren - ... Moins que les tiens ?

  Cera - Ce n'est pas impossible.

  L'échange est un peu tendu, ils se lancent un regard de défi. Depuis longtemps, Cera sait que Waren possède un lien avec la Force. Ses manigances le font ressembler à un Inquisiteur Sith, il a su renverser Fell et prendre sa succession à la tête de la seconde puissance galactique, et on ne survit pas aussi aisément après avoir trahi Ange Solo.
  

  Waren - Sait tu pourquoi je fume des cigares de Carubaa ?
  

  Cera - Je l’ignore, par luxe je subodore, c’est une bonne marque ?

  Waren - Non, cela permet de masquer la présence de médichloriens dans le sang, tu vois j’en ai une quantité assez élevée. Tout comme ma fille et mon fils. Et je ne sait pas pourquoi, mais quand j’approche du Main Écarlate, j’ai des picotements. Alors, c’est peut être l’histoire de ce vaisseau, mais j’ai comme un mauvais pressentiment.

  Cera fixe Waren longuement. Il le regarde encore un instant en train de boire son brandy dans la décontraction la plus totale.

  Waren - Tu veut une photo de moi ?
  

  Cera - Non merci.

  Le Mando active son casque qui vient épouser son crâne puis quitte la pièce.

  jeudi 17 mai 2018 - 20:15 Modification Admin Permalien

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