Le Temple Jedi 6 (page 80)

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    galen-starkyler

    18427 Crédits

    C’est décidément une bien étrange journée.
    Il s’est écoulé une bonne dizaine de minutes depuis que je viens de mettre la main mise sur l’intruse. La jeune Fanny Keto est maintenant entravée par une paire de menottes aux poignets et une autre aux chevilles pour éviter qu’elle ne s’enfuit à nouveau ; je l’ai ensuite amené aux reste du Conseil qui, en voyant la jeune humaine, a demandé à Lynesh Gi de faire un rapport des pilotes Jedi en patrouille et de rassembler les aspirants et padawans dans la salle commune pour éviter qu’ils ne prennent peur en voyant la jeune chasseuse. Nous l’avons emmené dans la salle intérimaire du Conseil où elle sera à l’abri des regards et des curieux.
    Le visage nerveux et froncé, Fanny est assise sur une chaise et attend à ce que l’un d’entre nous prenne la parole. Les maîtres Aynor, Jorus, Doc restent silencieux en analysant la nouvelle venue tandis que mon père s’approche.

    Perseus : - J’aurais dû me douter que ce serait toi derrière l’identité de mon caporal d’unité. À croire que je t’ai bien formé durant tes premières années.
    Moi : - Je me disais aussi que tu lui étais familier. L’apprentie qui s’en prend au maître…
    Fanny, énervée : - Le général Arek n’est plus rien pour moi. Il a trahi la République.
    Jorus : - Galen, je ne veux pas être impératif mais j’aimerais que tu nous expliques.
    Moi : - Il vaut mieux en effet. Cette jeune demoiselle s’appelle Fanny Keto et elle fait partie des chasseurs de Forceux entraînés par la République. Je l’ai rencontré quand je m’étais mis en route pour retrouver mon père et elle tenait absolument à me capturer. Elle m’a suivie premièrement à l’aide d’un mouchard, que j’ai désamorcé à temps, puis elle l’a fait de manière instinctive.
    Perseus : - Fanny Keto a été ma dernière novice à former avant que je ne décide de retourner ma veste et elle l’a mal prise. Avec le temps, elle me considère avec haine et mépris.
    Fanny, furieuse : - Vous m’avez laissée seule dans ma formation, sans même me prévenir et vous avez trahi tous les espoirs que j’avais en vous. Vous serviez la République et vous vous êtes retourné contre elle. Contre moi aussi.
    Aynor : - Est-elle dangereuse pour nous ?
    Doc : - Si elle a réussi à arriver jusqu’ici sans souci, elle a sûrement dû confirmer notre position à la flotte de la République. Nous devons nous préparer au pire.
    Jorus : - Je suis d’accord mais rien n’est sûr. Nous n’avons pas eu le signalement d’ennemi dans le secteur et notre flotte n’est que peu équipée pour une nouvelle bataille du Chu’Unthor. Le mieux à faire serait de rejoindre la Main Écarlate au cas où cela devrait arriver.
    Perseus : - Si elle avait prévenue la flotte de notre position, elle n’aurait eu à venir fouiner dans l’un de vos vaisseaux. Notre jeune visiteuse s’est laissée guidé par la curiosité et a manqué de prudence.
    Moi : - R1 m’a dit qu’elle s’était approchée du Codex et que celui-ci s’est éveillé à sa présence. Elle a dû découvrir mon message introductif. (Je m’approche d’elle) J’espère que vous n’avez pas fait la moindre égratignure à l’holocron parce que je vais vous le faire regretter.
    Fanny : - Je n’ai fait que le toucher. Rien de plus, ça vous va ?

    Je sens que la conversation va vite dégénérer si je ne garde pas mon calme. Cette jeune femme est tenace et elle a du tempérament pour m’avoir suivi jusqu’ici ; une grave tentative qui aurait bien pu nous coûter bien des dommages à tous. Je sens la main d’Aynor se poser sur mon épaule.

    Aynor : - Galen, je pense que nous devrions réfléchir à la manière dont nous allons nous occuper de cette chasseuse. Nous ne pouvons plus la laisser partir maintenant qu’elle sait où est notre flotte.
    Moi : - C’est ce que je pensais aussi. La garder ici est une chose, s’occuper d’elle en est une autre.
    Fanny : - Allez-y, tuez-moi. De toute façon, je ne dirais rien.
    Moi : - Je ne vous ferais pas ce plaisir. Et puis il vaut mieux être vivant que mort.
    Doc : - Je pense que nous devrions attendre le retour de Kaarde pour débattre ensemble de son sort.
    Jorus : - Kaarde est parti avec Ange pour une réunion d’information par le Général Gunnar et ils ne reviendront pas avant longtemps.
    Perseus : - Attendre ne me dérange pas s’il le faut. Après tout, Kaarde Naberry est Grand Maître et la décision lui revient aussi.
    Moi : - Et ben dans ce cas, je vais vous laisser un moment. Je vais commencer à entraîner mon pada avant que je…

    L’holocom de la table de réunion sonne aussitôt. Les maîtres et mon père se retournent pour se placer devant la table et découvrent de qui est l'appel. L'ex-général du BSR improvise un bandeau et des bouchons avec du matériel sur lui pour rendre Fanny sourde et aveugle. Jorus s’avance pour décrocher l’appel. C’est à ce moment qu’une image holographique grandeur nature de notre vénéré Grand Maître apparaît avec un regard fier et sérieux.

    Kaarde (holo) : - Content de vous revoir mes amis. Je reviens de la réunion avec le Général Gunnar et je viens vous apporter moi-même d’assez bonnes nouvelles.
    Jorus : - Contents aussi de te revoir Kaarde. Alors, quelles sont les nouvelles ?
    Aynor : - Le Général a accordé du crédit aux exploits de nos jeunes chevaliers ?
    Kaarde (holo) : - En effet, il a fait des éloges sur chaque membre du groupe et cela lui a permit de nous expliquer son prochain plan pour commencer à s’en prendre à la République. Son objectif est à la fois simple et compliqué : le Général compte s’en prendre à l’une de leurs défenses militaires et il a choisi pour ça un emplacement stratégique précis.
    Perseus : - Les chantiers navals de Fondor.
    Kaarde (holo) : - Tout à fait. Le Général avait l’intention de s’en prendre à ces chantiers pour priver la République d’une importante production militaire.
    Aynor : - Qu’est-ce qu’il l’en empêche ?
    Kaarde (holo) : - Il lui manque des informations concernant les chantiers navals, ce qui lui réduit les chances de réussir ce grand coup. C’est pourquoi il a choisi de constituer une nouvelle équipe pour aller récupérer des informations… sur Anaxes.
    Perseus : - Anaxes ? J’aurais du m’en douter. Le Général Gunnar a choisi l’un des endroits les plus gardés de la République et de surcroit celui qui possède une citadelle souterraine d’informations.
    Jorus : - Que savez-vous de cette planète, général Arek ?
    Perseus : - Anaxes est la seule planète à servir de centre névralgique d’information pour la République, depuis des années et des années. Sa citadelle souterraine conserve toutes les données que le gouvernement enregistre pour chaque action dans la galaxie. Et comme elle est en quelque sorte une version numérique de la bibliothèque d’Ossus, elle est jalousement gardée par une unité complète de soldats d’élite. Entrer dans la citadelle est modeste, en sortir est plus difficile.
    Kaarde (holo) : - Ces informations seront utiles pour l’équipe chargée de la mission. D’ailleurs, je vous appelle aussi pour cela. Je voudrais que l’un d’entre vous aille me chercher Galen pour que je lui parle.
    Moi : - Je suis là Kaarde.

    Je m’avance entre les maîtres pour que l’image holographique du grand Jedi m’ait dans sa vision.

    Kaarde (holo) : - Ah, Galen ! Tu étais là. Bien, je suppose que tu as entendu l’objectif de la mission dont je viens de faire le bref tableau.
    Moi : - Assurément.
    Kaarde : - J’ai décidé de te proposer pour que tu rejoignes l’équipe qui se compose, avec Kinsa.
    Kinsa, apparaissant dans le champ holographique : - Salut Galen ! Bonjour maîtres.
    Moi : - Re-salut Kinsa !
    Kaarde (holo) : - Je disais donc que j’ai pensé à toi pour aider cette équipe à infiltrer la citadelle d’Anaxes. Il y aura de même Dexter Cho qui possède un certain savoir en tant que contrebandier.
    Moi : - Ça pourrait être utile.
    Perseus : - Je confirme, Dexter possède des compétences qui s’avéreront utiles pour cette mission.
    Kaarde (holo) : - Ainsi vous serez sept à vous rendre sur Anaxes en comptant aussi Cera, le commandant Sakanga, l’Empereur Horn et le guildeur Hoza…
    Moi : - Attends, attends Kaarde. Outre Ceno, le commandant Vong et le guildeur, tu viens de mentionner l’Empereur Horn ?

    Kaarde hoche de la tête pour confirmer. Cette révélation vient de me faire une claque dans la tête.

    Perseus, cachant ses yeux d’une main en soupirant : - Sainte mère de Tython, il ne manquait plus que ça. Waren Horn qui participe à une mission d’infiltration en personne.
    Moi : - C’est sûr que c’est dur à avaler.
    Kaarde (holo) : - Quoi qu’il en soit, Dexter et toi devez nous rejoindre sur la Main Écarlate pour finaliser les préparatifs de votre mission. Je compte sur vous pour répondre présent.
    Moi : - C’est comme si c’était fait. Par-contre Kaarde, pendant qu’on t’a sous la main, j’ai deux choses à préciser avant que tu ne coupes.
    Kaarde (holo) : - Je t’écoute.
    Moi : - Alors d’une, je voudrais savoir si mon padawan, parce que j’en ai pris un officiellement, peut venir avec moi pour qu'il puisse se sentir moins seul et mis à l'écart au sein de l'Ordre. Et puis deux… on a une visiteuse indésirable à bord.
    Kaarde (holo) : - QUOI ?!

    Je me retourne aussitôt pour saisir la chaise où se trouve Fanny, après avoir retiré le bandeau et un seul bouchon, et l’amène devant de manière à ce que le maître Jedi la découvre lui-même. Kinsa est aussi surprise que Kaarde en voyant Fanny.

    Kinsa (holo) : - Galen, qui-est-ce ?
    Moi : - Je comptais faire les présentations. Fanny, voici le grand maître Kaarde Naberry et la chevalière Jedi Kinsa Talik. Kaarde, Kinsa, je vous présente la chasseuse de Forceux qui m’a poursuivit dans toute la galaxie : Fanny Keto.
    Fanny, indifférente : - Au déplaisir de vous rencontrer.
    Kaarde (holo) : - Une chasseuse de Forceux ?! Mais alors…
    Aynor : - Sois sans crainte, la République ne nous a pas découvert. Nous avons capturé cette jeune fille avant qu’elle ne tente quoi que ce soit. D’ailleurs, nous comptions te parler d’elle.
    Jorus : - Nous avons conclu que nous ne pouvons pas la laisser partir et nous voulions avoir ton avis sur ce que nous devrions faire d’elle. Il existe beaucoup de possibilités pour son cas.
    Moi : - Kaarde, il nous faut savoir ce que nous pourrions faire pendant qu’nous la conservons au frais.

    Le grand maître Jedi médite sur nos propos en fixant avec pragmatisme la jeune humaine blonde. Je sens que Kinsa est gênée par la présence de Fanny et je peux la comprendre : je me trouve avec la fille dont je lui avais parlé et un éventuel obstacle entre elle et moi. Pourtant, avec la Force, je décide de lui envoyer mentalement une vague d’apaisement en me demandant si elle pourra la recevoir.
    C’est alors que Kaarde prononce son verdict.

    Kaarde : - Enfermez-la dans une cellule protégée de tous et laissez quelqu’un avec elle pour lui soustraire des informations sur la République. Galen, étant donné que sa présence dans la flotte dépend de toi aussi, tu devras t’occuper d’elle une fois la mission réussie. Pour ce qui est de ton padawan, j'ai bien peur que cela soit impossible vu l'importante discrétion de l'équipe. Sur ce, à plus tard.

    C’est donc sur ce dernier instant que la conversation prend fin et que je soupire de détresse à devoir laisser une nouvelle fois Ilan seul avec le reste de l'Ordre. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Traînant la jeune humaine derrière moi, je me prépare à reprendre la route, accompagné de même, pour une nouvelle mission.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 30 mars 2018 - 12:59
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 31 mars 2018 - 10:31

    mercredi 28 mars 2018 - 21:20 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    Elle était furieuse, absolument furieuse.

    La porte claquée, le dos contre le mur, dans le couloir, ses deux poings serrés, l’un se levait et retombait contre la cloison, douloureusement. Les yeux fermés, elle laissait le retour nerveux irradier l’ensemble de son bras tandis que son esprit cherchait un point d’équilibre au milieu de la tempête.

    Elle se visualisait au cœur du fleuve, en plein milieu du courant, sur cette île, à peine assez grande pour y tenir debout, sous un ciel zébré de lumières, de part et d’autre, ces deux rives, monde des morts, monde des vivants, cet entre-deux qui faisait désormais son quotidien. Il s’agitait, des remous, de l’eau violemment projetée contre son visage, noire, dont on ne voyait pas le fond, sorte d’abîme qui reflétait son âme. Le bruit, inaudible par sa puissance, lui blessait les oreilles tandis que, par un réflexe de survivant, son autre paume s’était refermée autour de son sabre-laser. Elle inspirait, bruyamment, focalisant ses pensées sur son arme et ce qu’elle représentait : elle, ce Ciel d’Orage, ses souvenirs, ce en quoi elle avait toujours cru et qu’elle croyait encore, cette force destructrice, salvatrice et pourtant si pure et lumineuse, l’espoir, la vie.

    Une seconde, une heure, une éternité : le temps avait changé d’unité ; seule existait cette sérénité qui reprenait ses droits sur chaque parcelle de son être, chaque cellule, chaque filin insaisissable, protopensée à peine formulée, de la matière à l’esprit, tout ce qui faisait qu’elle était ce qu’elle était.

    Et ses paupières s’ouvrirent, d’une légèreté qui annonçait cette colère passée, éveillées par une présence qui s’était rapprochée d’elle. Ses pupilles lui révélèrent la forme d’un Whiphid, la Force qu’il s’agissait de Kaarr.

    Kaarr : Il m’a dit de venir te chercher.
    Ange, se décollant du mur : Je te suis.

    Elle ne posa pas davantage de questions, se fiant à l’être composé de deux mètres de fourrure, guidée par les desseins du Général. Elle espérait le revoir, un instant, peut-être plus. Le savoir si proche et pourtant inaccessible générait une frustration dont il lui était difficile de se défaire tant elle savait cette entrevue – le contexte demeurant – inenvisageable.

    Une porte, une autre, enfin un long couloir et ils furent arrivés à leur destination. Quelques discussions feutrées, un coup d’œil avec et sans Force, lui indiquèrent la présence de cinq ou six personnes suffisamment éloignées les unes des autres pour que chacune de ces distances leur assurassent l’imperceptibilité du contenu de leurs propos.

    Kaarr, lui tirant une chaise : On est au mess des officiers. Deux verres et du Brandy.

    Elle lui fit un signe approbatif de tête et s’installa le temps qu’il revînt vers elle.

    Kaarr, après plusieurs minutes de silence où ils burent sans un mot : Qu’est-ce qui s’est passé ?
    Ange, comprenant qu’il lui paraît non pas des négociations en elles-mêmes mais de sa sortie fulgurante : J’ai craché à la gueule de l’Empereur en lui faisant savoir que j’espérais que l’affront soit suffisamment grand pour espérer la peine de mort.

    Un rire, fulgurant et animal, sortit de la gorge du Whiphid, interrompant les murmures environnants.

    Kaarr : Solo, tu me plais. Vraiment.
    Ange, son sourire en coin se dessinant : J’t’aime bien aussi, le Whiphid. Encore plus si tu devenais mon partenaire de Phrembi. (Elle posa son verre et leva les mains.) Dégommer sa sale gueule. Waren Horn. Une véritable ordure et, crois-moi, je m’y connais en ordures.

    Il ricana de nouveau, but quelques rasades et enchaîna.

    Kaarr : Et ta sale gueule à toi, c’est arrivé comment ?
    Ange, passant sa langue, par réflexe, sur sa lèvre qui la brûlait encore : J’ai des problèmes, beaucoup de problèmes, tu vois. (Elle désigna son œil bleuâtre.) Et je me les suis pris littéralement en pleine face. C’est jamais simple d’accepter ce que l’on est et ce qu’on a pas envie d’assumer. J’ai eu besoin… de quelques coups mains pour me faire à cette idée.
    Kaarr, ricanant : Récalcitrante et entêtée.
    Ange, en levant son verre pour trinquer : C’est à peu près l’idée.

    Des éclats cristallins résonnèrent.

    Kaarr : Pas trop douloureux ?
    Ange, faisant la grimace : Ça commence. Les analgésiques ne font plus trop d’effets… Et, à ce propos, si jamais tu…
    Kaarr, se faisant subitement menaçant : Joue pas à ça avec moi, Solo. Tu sais qu’il n’aime pas ça.
    Ange : Ça fait dix-neuf ans que je n’y ai pas touchée.
    Kaarr : Et tu devrais peut-être continuer.
    Ange, devenant plus dissuasive à son tour : Outrepasse pas ton rôle non plus, Kaarr.
    Kaarr, se radoucissant : Prends-le comme un conseil, pour toi, comme pour moi. Il n’est pas bon de le mettre de mauvaise humeur.
    Ange, levant un sourcil de complaisance : Vraiment ?
    Kaarr, ricanant : Ravale ta malice, Solo, je ne dirai rien. Si tu veux savoir, tu lui demandes.
    Ange, jouant nerveusement avec ses ongles : Ouais.
    Kaarr : Il sait ce qu’il fait, toi aussi, le reste ne me regarde pas – tant qu’il est de bonne humeur.
    Ange, dévoilant son plus beau sourire : Je vais essayer de m’en rappeler.
    Kaarr : Si tu veux un coup de… main… pour t’en rappeler.
    Ange, riant de bon cœur : Là, c’est toi qui le mettrais de mauvaise humeur.

    Il grogna et elle exulta de plus belle.


    Ce message a été modifié par AngeSolo le jeudi 29 mars 2018 - 18:26

    jeudi 29 mars 2018 - 13:08 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    [Dialogues faits avec Ordo et Ange]

    La réunion venait de se clore et mon esprit bouillonnait encore. Une mission pour récupérer des plans vitaux pour l'avenir de la rébellion... La formulation, qui renvoyait à une mission historique, me fit sourire. Espérons que nous ne subirions pas le même sort... Je fus tirée de mes pensées par Ceno, qui s'adressa à moi d'un ton sombre :

    Ceno : Suis-moi.

    J'acquiesçai et emboîtai le pas de mon ancien maître, le visage rendu grave par le malaise que je sentais émaner de lui. À présent que nous nous étions ouverts l'un à l'autre, j'avais l'impression que notre lien n'avait fait que se renforcer. Chaque pas du mando se faisait lourd et résonnait dans les coursives de la Main, jusqu"à arriver aux hangars où se trouvait le Rebels Spire, ainsi que l'Arrow. Là les jumeaux Ordo se tenaient devant un caisson réfrigérant afin de conserver le corps de mon père intact jusqu'à des funérailles décentes. Jayla retint une larme mais tous deux respectèrent et se retirèrent en arrière, aux pieds de la rampe. Ceno s'arrêta aussi à bonne distance, me laissant se diriger seule vers le caisson. Je m'approchai, le coeur serré, et passai ma main sur la vitre qui laissait voir le visage de mon père. Il était plus vieux que dans mes souvenirs, des rides avaient creusé ses traits, ses paupières avaient été fermées, recouvrant pour toujours des yeux dont l'éclat avait été terni vingt ans auparavant, mais quelque chose dans son expression m'apaisa. Il semblait me dire qu'il était parti pour un monde meilleur, loin de tous ses soucis et de ses erreurs passées.

    Kinsa : Père... Puisses-tu reposer en paix... (je me tournai vers Ceno et l' interrogeai) Comment...?

    Il parut comprendre le sens de ma question avant même que je la finisse.

    Ceno : J'ai fait ce que j'ai pu pour le capturer vivant... Il ne s'est pas laissé faire... Il voulait combattre jusqu'au bout...(ll marqua un temps.) Keller et moi avions réussi à prendre le dessus, nous étions à deux doigts de...

    Il sembla repenser à la scène, et que je sentis que sa colère était mélangée à une profonde déception.

    Ceno : Nous allions l'avoir quand...

    Il ne put retenir ses propres souvenirs qu'il me projeta inconsciemment. Des images confuses s'imposèrent à mon esprit, mais parmi elles, une me brisa le coeur. Mon père s'écroulait, le torse percé par une lame rouge, et révélait derrière lui une silhouette sombre que je n'eus aucun mal à reconnaître. Dark Spencer. Dark Spencer avait tué mon père... Je sentis monter en moi une colère dont j'eus honte et que je réprimai avant qu'elle ne puisse m'envahir. J'étais une Jedi, je ne laisserais pas des sentiments comme ça prendre le contrôle de moi, j'étais plus forte que ça. En fermant les yeux, j'inspirai un grand coup et soufflai :

    Moi : Spencer...
    Ceno : C'est ma faute... Je n'aurais jamais dû le mêler à cette histoire. Je suis désolé, Kinsa.
    Moi, le visage fermé : Il n'est même pas mort honorablement...
    Ceno : Il a combattu honorablement, comme un vrai guerrier mandalorien. S'il s'était rendu à temps... Mais son obstination et notre manque de discernement l'a conduit à cette mort. Mais sache qu'il est mort en paix.
    Moi : Je sais... Je l'ai senti. J'ai senti sa mort.
    Ceno : Il recevra des obsèques dignes de lui, j'y veillerai personnellement.

    Ses paroles me réconfortèrent. Mon père avait été un héros, il avait combattu vaillamment à une époque, et il méritait qu'on se souvienne, malgré tout ce qu'il avait fait ensuite. Par notre lien, je sentis que Ceno s'en voulait énormément de sa mort, et le moins que je puisse faire, c'était tenter de le débarrasser de cette culpabilité. Je posai une main sur la sienne, hésitante :

    Moi : Ce n'était pas votre faute s'il est mort.
    Ceno : Nous avons en quelque sorte réglé nos comptes... Au sujet d'Ejar... A ton sujet... Je suis sûr d'une chose, tu lui manquais beaucoup.
    Moi : Il a dit quelque chose à mon sujet ?

    Je pus sentir une foule d'émotions qui tourbillonnaient dans le mandalorien, il voulait me dire quelque chose d'important, de capital. Mais il sembla penser que ce n'était pas le bon moment, et se contenta de me fixer intensément et de dire :

    Ceno : On en parlera plus tard...

    Sans réfléchir, je me blottis contre lui. À ce moment précis, j'avais besoin d'affection, je ne voulais plus être une adulte avec des responsabilités mais une petite Twi'lek qui venait de perdre son père, assassiné par un Sith. Surpris par mon geste, Ceno resta fixe, gêné, ne sachant comment réagir au début, puis posa une main sur son épaule, l'autre sur mes lekkus pour me caresser, comme un père le ferait pour réconforter sa fille.

    Moi : Merci... Je...je n'ai presque plus personne...
    Ceno : Ne dis pas ça. Les Jedi sont une famille. Les Mandaloriens t'ont reconnu comme l'une des leurs. Et tu as Galen. Tu n'es pas seule.

    Peu de personnes dans la galaxie auraient pu croire Cera Ordo capable d'une telle tendresse, et pourtant... Il l'était. Comme moi, fière guerrière, étais capable d'avouer ma faiblesse et de me laisser rassurer comme une enfant. C'était dans ces moments que je me rendais compte que j'avais toujours, depuis ma plus petite enfance, dû grandir trop vite. Aussi loin que je m'en souvienne, je n'avais jamais été insouciante.

    Moi : Je sais, mais...ce n'est pas pareil. Vous êtes le seul qui me comprend vraiment, et...j'ai tellement peur de vous perdre aussi...
    Ceno : Souviens-toi de ce que je t'ai dit sur Mon Calamari. Je ne laisserai rien nous séparer. Et j'espère.. que tu en feras autant...
    Moi : Je...je ferai tout pour que ça n'arrive jamais...

    À ce moment-là, Ange pénétra dans le hangar, et Ceno se redressa, tandis que je me dégageais.

    Moi, en guise d'au-revoir, comprenant que la Corellienne et lui avaient besoin de parler : Ce sera bien de se retrouver sur la même mission, comme avant.
    Ceno : Je crois que nous allons en avoir l'occasion.

    Je souris et m'éloignai avec le caisson, presque à regret. Après l'avoir déposé dans la soute de l'Arrow, je m'appuyai sur une des parois du vaisseau. Il fallait que je sois honnête avec moi-même : la mort de mon père m'avait plus chamboulée que je voulais bien le laisser paraître. Elle signifiait qu'à présent, j'étais la seule représentante du clan Talik, à moins que...à moins que j'aie de la famille éloignée sur Mandalore. J'avais appris que mon clan avait été décimé lorsque les Death Watch avaient pris le pouvoir, parce qu'ils étaient alliés au clan Ordo. Je souris. La Force avait un drôle d'humour... Mais peut-être que certains avaient survécu, si on exceptait mon grand-père qui avait quitté Mandalore des années auparavant, sentant la catastrophe arriver.

    Je secouai la tête et sortis du vaisseau, en me promettant de méditer dés que l'occasion s'en présenterait. Ce n'était pas en ressassant des choses auxquelles je ne pouvais rien que je serais utile. Alors que je constatais qu'Ange avait fini de parler à Ceno, je m'approchai d'elle et lançai :

    Moi : Tu as fait une sortie...remarquée, à la réunion.
    Ange, levant un sourcil : Je sais. C'était pas spécialement prévu...(elle soupira) Et encore, j'ai fait un effort.
    Moi : Je te crois sur parole. Pour ma part...

    Je jetai un regard à Ceno, qui conversait avec ses neveux, et fis :

    Moi : C'est Spencer qui a tué mon père. De derrière, comme un lâche.
    Ange, en soupirant : Spencer... En même temps, je ne vois pas tellement ce qu'on pourra tirer de positif de ce... Sith... C'est le choix du Général, pas le mien (après une pause). Ça va aller?
    Moi : Je pense... Oui, ça ira. Il est mort en paix...et c'est le principal. Je n'aurais pas voulu qu'il parte avec des remords.
    Ange : Je...t'offre un verre ? ou...autre chose ?
    Moi : Je n'ai pas besoin d'alcool... Je n'en ai jamais bu, et je ne commencerai pas aujourd'hui... (j'adressai un sourire triste à la Corellienne). Je me dis qu'il n'aurait pas voulu que je sois triste, mais que je continue à me battre, à être heureuse...

    Lorsque je mentionnai le fait que je n'avais jamais ingéré une seule goutte d'alcool, Ange me lança un drôle de regard. Il y avait des années, je m'étais promis de ne jamais y toucher. Pour moi, cela symbolisait une forme de déchéance, de manque de discipline, de perte de contrôle que je ne voulais jamais connaître. Toutefois, je ne pus m'empêcher de me défendre :

    Moi : Quoi ? J'ai le droit !
    Ange, aussi joviale subitement qu'incrédule : Si jamais tu veux une première fois, tu peux compter sur moi !
    Moi, en esquissant un sourire : C'est très gentil à toi, mais je pense que je vais refuser. Je sais que je te déçois !
    Ange : Me décevoir ? Ton foie, peut-être. Moi...

    Quelques instants, le silence reprit ses droits, et on n'entendit que le bruit de nos pas dans les couloirs de la Main. Si un jour on m'avait dit que je déambulerais dans ce vaisseau tristement légendaire... Une pensée me vint alors à l'esprit. Galen. Il fallait absolument que je parle de Galen à Ange, même si l'échange risquait d'être comique... Je savais la Corellienne, par réputation, très portée sur une certaine sorte de plaisirs, et... Mentalement, je me dis de tout faire pour que la conversation ne dérive pas.

    Moi, tout de go : Je sors avec Galen.
    Ange, s'arrêtant de marcher une seconde : Ah... Euh... Galen... Tu...attends une réponse ?
    Moi, retenant un rire : Techniquement, oui.
    Ange, ne comprenant toujours pas : Tu veux...des conseils ?
    Moi : Non ! Je voulais juste que tu le saches.
    Ange, perdue : D'accord. Je...le sais.
    Moi, gênée : Et alors...tu en penses quoi ? Tu trouves qu'on va bien ensemble ?

    Je regrettai cette question à la seconde où je la posai. C'était, littéralement, la question à ne pas poser. Je connaissais assez l'ex-Leader de la Guilde pour savoir que tout ce qui touchait au sentimental n'était pas son fort.

    Ange : Tu...demandes...mon avis, à moi ? Mais c'est quoi cette question ?

    Hof...maintenant que j'avais posé cette question, autant se jeter à l'eau.

    Moi : Oui, je te le demande à toi, parce que tu comptes pour moi... Enfin, tu sais... Mais si...enfin...c'est mon premier petit ami, alors....

    Le niveau de gêne dans ce couloir venait d'attendre un niveau infini, entre moi, absolument mal à l'aise dès qu'il s'agissait d'évoquer ma vie amoureuse, inexistante il y avait encore un mois, et Ange, qui paraissait encore préférer affronter un escadron des forces spéciales Républicaines plutôt que de s'engager sur ce sujet. Subitement, elle se redressa et prit plus d'assurance :

    Ange : Oh... Je vois... Tu veux savoir comment...
    Moi, la coupant dans son élan : Non non non ! Pas du tout ! Je te demande juste ce que tu penses de Galen et moi, en tant que couple....ce que tu en penses...
    Ange, complètement perdue : Je... Kinsa... J'suis pas sûre d'être la mieux placée...pour...enfin...
    Moi : Mais si t'es très bien placée pour ça !
    Ange, riant jaune, baissant les yeux vers le sol et murmurant entre ses dents : Contente de savoir que quelqu'un présuppose un truc comme ça...
    Moi : Mais... Tu as vécu avec moi pendant huit ans et avec Galen pendant quatre ans ! C'est pas possible que tu n'aies pas d'avis... S'il te plaît... C'est important pour moi...
    Ange, réalisant que je ne parlais pas tout à fait de la même chose : Ah... Je... Hum... (grimaçant). Galen. C'est pas...mon genre...mais s'il te plaît, écoute... ça me regarde pas.
    Moi : Ok. J'ai compris. Tout ce qui t'intéresse, c'est pas les sentiments, mais le reste...

    Je haussai les épaules. J'en attendais sans doute trop d'Ange Solo.

    Moi : C'est pas grave. Cette conversation devient gênante pour toutes les deux, de toute manière.
    Ange, avec un profond soupir et en prenant mon poignet : Je...écoute... Le prend pas comme ça.
    Moi : Nan, mais je comprends, vraiment... J'aurais dû m'y attendre...

    Elle me dévisagea en me lançant un regard incompréhensible. Je soupirai. Il valait sans doute mieux clore ce sujet maintenant.

    Moi : Bon... On arrête ? On passe à un autre sujet ?
    Ange : Je t'en prie.
    Moi : Je m'inquiète...à propos de tes blessures...
    Ange, beaucoup plus détendue par le sujet : Ça ? (elle désigna son oeil meurtri). T'inquiètes pas. Un coup de bacta et on en parle plus.
    Moi : Il s'est passé quoi ?
    Ange : Kaarde m'a aidé à...stabiliser ma connexion à la Force. À nouveau.
    Moi : Et il t'a frappée pour ça ? C'est...étrange.

    Un sentiment de vague culpabilité m'envahit. Inconsciemment, j'enquêtais... Inconsciemment, je commençais à nourrir des doutes au sujet de Kaarde... Je me donnai une claque mentale. Je devrais avoir honte, mais je n'y pouvais rien, je voulais absolument savoir la vérité...

    Ange : Disons qu'on a utilisé la Force....et nos sabres...(haussant les épaules). Un entraînement rien de plus classique.
    Moi : Ange, c'est un Jedi, il ne devrait pas te blesser ! On ne sort pas dans cet état d'un entraînement normal...
    Ange, bottant en touche : Ça, c'est parce que ne m'as jamais eu en Maître.
    Moi : Qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?
    Ange : Rien de plus que ce que je t'ai déjà dit.
    Moi : Alors, pourquoi je sens que tu me caches quelque chose ?

    lundi 02 avril 2018 - 12:50 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    Les jours se ressemblaient depuis quelques semaines. Le Padawan Besalisk suivait des cours théoriques sur la Force et l’idéologie Jedi que donnait régulièrement Maître Lynesh Gi. Son enseignement contenait le code, les règles à respecter en tant que jeune novice pendant cette période de guerre et quelques notions d’histoire Jedi. Pour le Réptiloïde les principes et règles ne furent qu’une répétition de l’instruction qu’il eut reçue par Maître Brûle. Révision nécessaire mais qui l’ennuyait rapidement. 

    Dexter constatait avec déception que peu de cours pratique furent mis en place pour les padawans sans maître. Malachite s’entraînait souvent seul avec des exercices d’échauffement et d’entrainement de divers arts martiaux qu’il eu appris durant les quinze dernières années. Il tenait à conserver la souplesse de ses muscles et sa condition physique. 

    Le padawan voyageait chaque jour de la Tarentule II au Mirax Terrik. Ce choix fut motivé par la présence de son MIII01-DMW séjournant dans le hangar du navire médicale. Le vieux cargo Hilote restait le seul endroit où Dexter trouvait le sommeil. En plus, étant trentenaire et Cyborg, il se sentait mal à l’aise avec les autres padawans. Seul le Zabrak était dans sa tranche d’âge. Voilà pourquoi, le Besalisk décida de lier connaissance avec Weedge. Ils ne parlèrent pas forcément de leur passé, mais plus du présent et de leur centre d’intérêt différent. Dexter ne s’intéressait pas à la médecine mais il prenait plaisir à écouter ce padawan lorsqu’il parlait de sa passion. De la même manière, avec cet étranger, Weedge en apprenait plus sur les progrès réalisés en cybernétique et les différentes prothèses conçues actuellement. 

    Le Chevalier Arek arrivait dans la cantine du Mirax Terrik. Il constatait qu’il ne restait que très peu d’individu dans la pièce et eu donc facile à repérer le Besalisk. En approchant le quadrumane, Galen découvrit la vaisselle sur la table. Comme le Chevalier tenait la restauration de la salle des padawans, il eut facile à identifier ce que le colosse avait ingurgité rien que par la forme des assiettes. En entrée, une Salade du parfait Jedi ; comme plat, une Soupe de palourde ; et comme si la Dame Hoth que le Réptiloïde dégustait ne suffisait pas, un sandwich Big Yavin était emballé et posé juste devant lui. 

    Galen – Et bien mon ami, vous faites honores aux cuisiniers !

    Un peu surpris, Dexter regardait l’humain s’arrêter devant la table. Le Besalisk reconnu le fils de Perseus immédiatement, mais se demandait bien ce qu’il lui voulait. Depuis son arrivé, le padawan n’avait pas eu de visite ou conversation avec des chevaliers ou maîtres car la plus part furent en mission. Malachite posa la cuillère sur la table en avalant le contenue glacé qu’il avait encore dans la bouche. 

    Galen – Cela fait un moment que je te cherche Padawan Malachite. Maître Kaarde nous attend sur la Main Écarlate. Il a demandé à ce que tu m’accompagnes. Nous avons une mission et tous les détailles seront donnés à bord du vaisseau du Général. 

    Le Cyborg n’en croit pas ses orifices auditifs ! Le frère de son mentor se souvient de lui et a BESOIN de lui !?? Est-ce possible ? Est-ce une blague ? Méfiant, Dexter fait preuve de maîtrise de lui et invite Galen à s’asseoir devant lui d’un geste de la main. 

    Galen – Désolée, mais j’ai déjà perdu pas mal de temps à te chercher sur la Tarentule II. Maître Gi m’a dit que tu as refusé de prendre une chambre à bord et que tu préférais dormir de ton vaisseau. Enfin, on aura l’occasion de parler pendant notre voyage jusqu’au vaisseau de Gunnar. 

    Malachite savait que la Main Écarlate était l’ex-vaisseau d’un seigneur Sith nommée Baaaaaaal. Il l’avait appris de sa tutrice. Pendant les années de guerre, le Besalisk avait entendu parler du Général Gunnar et du fait que personne ne l’avait jamais vu. Pourtant, à bord de la flotte Jedi, un sentiment de confiance et d’espoir était lié à ce mystérieux personnage. Bien que méfiant d’un premier abord, c’est la curiosité qui l’emporta. Dexter voulu se faire sa propre opinion sur ce Général. De plus, c’était la première fois que l’Ordre Jedi semblait le remarquer et cela le flattait. Alors comment dire non ?

    Dexter – Et bien, c’est avec plaisir que je vous suis ! Heureusement, que je prévois toujours un en-cas ! Savez-vous où cette mission nous mènera-t-elle ?

    Il termina la Dame Hoth en prenant le bol et léchant le reste avec sa langue. Puis, il essuya sa bouche avec une serviette. 

    Galen – Sur Anaxes. Nous allons devoir récupérer des informations indispensables pour une autre mission. 

    Dexter – Tous cela me semble dès plus intéressant. Allons-y !

    Il se lève en prenant le sandwich et suit Galen. 

    Dexter – Au fait, prenons nous le MIII01-DMW ou votre vaisseau ?

    lundi 02 avril 2018 - 20:32 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    Son comlink avait fini par sonner, mettant un terme à cet échange d’éclats de rire et de légèreté qui les enveloppaient, atmosphère d’une époque qu’elle avait presque oubliée, celle où le cours de l’Histoire était suspendu au moindre verre levé entre deux batailles et cadavres à ramasser. Ainsi, elle vivait encore cette femme qu’elle pensait que la vie avait enterrée, sans aigreur ni rancune, celle fissurée, avec cette brèche au cœur de la poitrine. Kaarr le lui rappelait et, même si elle ne lui avouerait jamais, elle le remerciait. Une fraction d’existence et il avait prouvé que ce souvenir, ce fantôme, avait réellement existé et existait toujours, quelque part, dans les méandres de son âme, à attendre, peut-être. Elle s’était levée, lui avait souri et, une chose en entraînant une autre, Ange s’était retrouvée à l’intérieur du Rebel  Spire. 

    Des bribes échangées avec le Mandalorien, l’inquiétude et le désarroi de savoir son novice dans une cuve à bacta et ce sentiment de toute puissance nostalgique avait fini par s’envoler. Désormais, l’amertume dans le fond de sa gorge, de ne pas en avoir fait assez et l’horreur de cette guerre qui vous dévorait. Et au milieu de ce foutoir galactique, elle, cette gamine à peine plus jeune que sa fille. Des liens tissés, bon gré mal gré, des liens dont elle n’avait pas su s’extirper. Ils existaient : elle les avait acceptés et leurs conséquences encore plus dures à assumer.

    La conversation, elle l’avait sentie déraper, cette attente et ces mots qui la submergeaient. Spectatrice, simple spectatrice de ce flot de paroles débitées. Elle ne pouvait pas répondre, dépossédée qu’elle était de cet autre soi qu’elle avait préféré renier mais que les circonstances rappelaient.

    Elle résistait.
    Pour lui, elle résistait.
    Cette pensée, elle la détestait.
    Alors, revenait l’agressivité, cette carapace d’acier qui la protégeait.

    Ange, soupirant bruyamment : Je ne te cache rien et c'est quoi cet interrogatoire ?
    Kinsa : C'est pas un interrogatoire, et... Oh et puis laisse tomber. C'est pas aujourd'hui que tu commenceras à répondre à des questions sur toi. Tu ne me parles jamais de toi, jamais de ce que tu ressens, jamais d'où tu viens... Je connais à peine ton anniversaire ! Enfin, non, je ne le connais même pas....

    C’était vrai.
    Son anniversaire.
    Désormais, il n’y avait que lui qui le connaissait.
    Seule, au milieu du monde, contre le monde entier, ne jamais se dévoiler. Ce constat dans la gueule, elle avait dû mal à l’avaler maintenant qu’il était craché par cette gamine qu’elle avait adoptée.

    Ange, interdite : Je...
    Kinsa : Désolée, je… voulais pas m'emporter. Mais tout ça...cette guerre, ces responsabilités... ça me dépasse de tellement... Je sais plus si je suis Mandalorienne, ou Jedi, ou je-ne-sais quoi d'autre, et... il y a des moments où j'ai l'impression de ne pas compter pour toi !

    Je sais.
    Moi aussi, j’aurais préféré.


    Ange, mal à l'aise : Tu comptes.... Je...

    Se taire et la perdre.
    Elle fit la grimace.
    Elle le savait : elle était obligée.


    Ange, bafouillant : Ça n'a rien à voir, ok ? C'est... compliqué...
    Kinsa : Je sais que c'est compliqué, mais c'est compliqué pour tout le monde ! J'essaie de tout te dire, même si c'est pas évident, mais...tu es toujours renfermée sur toi-même... Ça ne t’est jamais venu à l'esprit qu'on puisse tenir à toi, qu'on s'inquiète pour toi comme on s'inquièterait pour un parent ? Tu ne vas pas bien, un nexu aveugle s'en rendrait compte, et je veux absolument t'aider, mais pour ça... Pour ça faut que tu me parles ! C'est comme ça qu'on fonctionne quand on aime quelqu'un, Ange...

    Les mots avaient fait mouche, jetant de l’huile sur cet incendie que Kaarde avait ravivé.

    Ange, piquée au vif : Parce que tu crois quoi ? Que je ne sais pas tout ça ? Que t’es peut-être la première à me sortir un discours prémâché du haut de tes vingt-trois balais ? Que t’es peut-être capable de faire des miracles ? Mais tu te prends pour qui, à la fin ?
    Kinsa : J'en sais rien ! Je sais pas pour qui je me prends ! Y'a pas si longtemps que ça, j'étais une simple Padawan, et puis depuis Rhommamool tout me tombe dessus sans que je ne puisse plus rien contrôler ! Je suis quoi ? Je suis pas une Jedi modèle, et encore moins la Mandalorienne parfaite ! Je suis pas quelqu'un qui sait porter des responsabilités, comme toi ! Je.. .je sais pas ce qui m'arrive... Je suis fatiguée, et les émotions en profitent pour venir m'envahir, et... je sais pas gérer ça...

    Moi non plus.

    Ange : Des responsabilités, comme moi ? Mais tu veux rire ? (Elle ricana.) Mais qu'est-ce que vous avez tous en ce moment ?! J'suis aveugle, Kinsa ! Aveugle ! Tu crois que ça m'enchante de savoir que tu vas aller au casse-pipe alors que je reste comme une conne, les bras croisés, à me dire que c'est moi qui devrais être là-bas ? Tu crois que ça me travaille pas de me savoir, là, à me dire que j'aurais encore à mettre des corps dans un cercueil, en faisant ce constat, tranquille, au chaud ? Je suis... Je suis... mais ***censuré*** à la fin ! Qu'est-ce que tu veux entendre ?! Je me sens impuissante ! Tu veux savoir ce qui s'est passé avec Kaarde ? Je vais te le dire ce qui s'est passé avec Kaarde ! Je me suis pris la vérité dans la gueule, en pleine face, et ça fait plutôt mal. Je suis morte de trouille de tout ce qui peut arriver, t'arriver ! Parce que... j'ai peur d'en parler ! de cette p*tain d'image que tout le monde s'est faite de moi... (Elle ravala difficilement sa salive.) de... ce que je pense que les gens se font de moi... parce que... y aura des conséquences, y aura toujours des conséquences... parce que, comme tu l'as si bien dit, j'ai aussi ma part de responsabilités dans cette guerre, dans cette galaxie, que je le veuille ou non et je ne suis pas prête à ce que les gens paient les pots cassés pour moi ! Et à cause de moi !
    Kinsa, déboussolée : Je... je sais pas quoi dire, c'est... Je pensais pas que... Ange, je suis désolée, sincèrement désolée...

    Et la gosse se jeta dans ses bras.

    Kinsa, en s’écartant : Je suis pas très douée pour ça, mais... Et je vais surtout pas faire de fausses promesses, mais de ce que j'ai pu voir... On est tous, tous autant qu'on est, terrifiés. On ne sait pas si on gagnera la guerre, ni si on reviendra de la prochaine mission... On ne sait pas si demain la flotte de Sovereign ne va pas surgir et nous anéantir. Et on y peut rien. Le mieux qu'on puisse faire, c'est de se serrer les coudes et de flipper tous ensemble, parce qu'ensemble on a moins peur. Ceno m'a dit que je n'étais pas seule, et il avait raison. Personne n'est seul ici, et surtout pas toi, Ange.
    Ange, le regard un peu triste : J'aimerais que ça soit aussi simple, Fleur Bleue.

    Sans qu’elle n’y prenne garde, sa main s’attarda sur le lekku de la jeune fille.
    Son regard se perdit dans le vide et le reste lui échappa.

    Ange : C'est pas cette guerre qui me fait peur...
    Ķinsa : Quoi alors ?
    Ange, un peu ailleurs : J'espère que tu ne le sauras jamais...

    Il eut un silence.
    Ange n’était plus vraiment là.

    Kinsa, comprenant qu'Ange avait assez parlé : D'accord. Mais... sache que je ferai tout pour revenir d'Anaxes, et de toutes les missions à venir. Ça, je peux te le promettre.
    Ange, reprenant soudainement ses esprits : T'as plutôt intérêt si tu ne veux pas avoir le reste de la Guilde à tes basques. C'est jamais bon de contrarier un ancien Leader.
    Kinsa : Tu m'étonnes... Si je meurs, tu me tues, c'est ça ?
    Ange, le plus sérieusement du monde : Bien entendu, une deuxième et elle sera pire que la première.
    Kinsa : Je vais éviter de mourir alors.
    Ange, avec un sourire en coin : Dans ton intérêt.


    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 08 avril 2018 - 11:08

    samedi 07 avril 2018 - 22:32 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    La traversée hyperspatiale termine sa course en peu de temps et le vieux cargo Hilote reprend une allure normale de navigation, en avançant vers le ténébreux Super Destroyer Stellaire devant lui. Je suis assis au siège de copilote et découvre le Main Écarlate plus vrai que la reproduction holographique que j’avais vue à l’Académie de Yavin. Ce grand vaisseau m’inspire autant de l’humilité que de la crainte puisqu’il était initialement le navire personnel de Baaaaaaal, le grand Seigneur des Sith, que j’ai vu une seule fois durant mes premières années de pada. Sa silhouette est restée gravée dans ma mémoire ce jour-là. Dexter Malachite, de son vrai nom Cho, est calme et concentré sur sa manœuvre du MIII01-DMW qui lui appartient ; le Besalisk est aussi tendu que moi mais il arrive aussi à contenir cette anxiété due à l’effet produit de ce destroyer.
    Je détourne mon regard du Main Écarlate pour me reporter sur le databloc que m’a donné mon père avant de partir ; il contient toutes les informations produites de sa main et qu’il avait de mémoire concernant Anaxes et sa citadelle défendue. Tout en relisant les données qui défilent, je repense aussitôt à ces dernières heures avant notre départ.

    J’avais moi-même trainé Fanny Keto jusque dans une des cellules au niveau inférieur du Tarentule II et je lui ai fait mon propre interrogatoire sur les vraies raisons de sa venue : la jeune cinnagarienne blonde ne me l’a avouée qu’après deux minutes de silence, m’annonçant son désir que comprendre le sens de cette « fichue guerre » et du retour soudain des Jedi. Entretemps, son astromech C2-B5 la rejoignit dans sa cellule et fut entravé par immobilisation. Fanny m’avoua aussi que mes propres propos lors de notre dernier duel l’avaient spéculé sur sa conviction de soldat de la République. Avec le temps qui passait, j’ai décidé de la laisser au soin de nos spécialistes et je lui ai promis qu’à mon retour je m’occuperais d’elle à la demande de Kaarde.
    Me voilà à présent avec Dexter, dans son propre vaisseau, et nous recevons un accueil digne de la confiance des membres de la Rébellion. J’aperçois des chasseurs s’approcher et nous interpeller.

    Chasseur 1 : - Cargo Hilote inconnu, vous pénétrez une zone défendue de la Rébellion. Identifiez-vous ou passez votre chemin, sous peine d’être abattu sur le champ.
    Dexter : - Vous voulez répondre Galen ?
    Moi : - Je veux bien si ça ne te gêne pas. (J’ouvre le canal.) Ici le chevalier Jedi Galen Arek, accompagné du padawan et contrebandier Dexter Malachite. Nous sommes ici à la demande du grand maître Jedi Kaarde Naberry pour participer à la mission Anaxes. Nous demandons la permission d’atterir à bord du Main Écarlate, code Y3D1-175CHNT0-R.
    Chasseur 1 : - Patientez.

    Je ferme le canal en mode réception et attend avec le pilote Besalisk, en espérant que le code fourni par Kaarde via comlink soit bon. On nous annonce enfin de la confirmation du code et de la permission d’atterrissage en hangar 2, avant de nous laisser passer librement. Le MIII01-DMW accélère lentement vers l’endroit indiqué et nous pouvons respirer de soulagement.
    J’entends ensuite la porte derrière nous s’ouvrir. Je pivote mon siège pour pouvoir regarder de face mon jeune disciple récemment adhéré, constatant qu’il semble stressé et ennuyé.

    Moi : - Je te sens anxieux Ilan. Qu’est-ce qui t’arrive ?
    Ilan : - C’est ce destroyer. Il ne m’inspire pas confiance. On dirait… qu’il est entouré de noirceur.
    Moi : - C’est le souvenir de son créateur qui en est la cause. Le Main Ecarlate est connu de tous pour avoir été le vaisseau du Seigneur Sith Baaaaaaal, un vieil ennemi qui en avait fait voir de toutes les couleurs à notre Ordre et à d’autres. Aujourd’hui, il est le symbole d’opposition du Général Gunnar.
    Ilan : - Qu’est-ce qui nous attend à l’intérieur ?
    Moi : - Je l’ignore mais on ne va pas tarder à le savoir. Je voudrais aussi savoir, Ilan, ce qui t’ennuie.
    Ilan : - Galen… Je n’en peux plus de devoir attendre. Je ne veux pas rester là sans rien faire.
    Moi : - On en a déjà parlé Ilan. J’ai pris le risque de t’emmener parce que je pense que tu mérites de rester sous ma responsabilité, même en mission. Mais en contrepartie, tu es là en tant qu’observateur pour éviter que tu ne sois blessé. L’apprentissage d’un padawan commence par l’observation de son mentor et la patience. Vois cette attente comme un premier pas vers l’appréhension de la vertu Jedi et dis-toi que je suis passé par là à ton âge.
    Dexter : - Vous semblez confiant pour quelqu’un qui passe outre la décision de maître Kaarde.

    Le Besalisk aurait dû garder cette réflexion pour lui mais il marque un point : en prenant Ilan, mon premier padawan, avec Dexter et moi dans la participation à une mission risquée, je réalise un geste qui défie l’autorité de Kaarde et du Conseil. En plus, ils savent que je suis quelqu’un de têtu et de tenace pour un chevalier Jedi. C’est peine à croire si je deviendrais maître un jour avec un esprit pareil. Mais ce qui est fait est fait. Ilan m’accompagne en tant qu’apprenti et il est de mon devoir qui lui prodiguer ma pédagogie. Je pivote mon siège pour revenir face à la vitre avant du cockpit.

    Moi : - Concentrons-nous avant tout sur notre arrivée. Il se peut que nous recevions un accueil hétérogène et mouvementé dans ce hangar.

    Dexter hoche sa tête pour approuver puis reprend sa manœuvre vers le hangar à vaisseaux devant nous. Un hangar où nous trouvons l’Arrow et le Rebel Spire au repos tous deux. Le MIII01-DMW descend lentement vers le sol gris et lisse avant de déployer ses pieds pour se poser tranquillement. Une fois le cargo à l’arrêt, je peux quitter mon siège et me rendre hors du cockpit. Je rajuste ma veste sans manche en sergé de coton bleu-de-gris et quincaillerie de phrik argenté, adaptée pour les situations comme celle à venir. Dexter se munit de ses affaires de contrebandier dans sa chambre tandis qu’Ilan se rend dans la salle de vie du cargo pour attendre à l’abri des regards.
    Le Besalisk et moi descendons de la passerelle abaissée et nous observons les alentours pour enfin apercevoir un groupe s’approcher. Je reconnais immédiatement tous ceux que je connais et je m’avance à leur rencontre avec Dexter qui me suit. Nous sommes assez proches à présent pour que la première personne que je voulais voir vienne courir dans mes bras.

    Kinsa : - Galen…
    Moi, la serrant contre moi : - Re Kinsa.

    Je la garde contre moi un long moment pour profiter de cet instant éphémère où nous échangeons notre amour ; j’aurais davantage aimé que ce petit moment dure sans avoir le regard gêné du grand maître et le mécontentement de l’ex-leader sur nous. Kinsa se retire ensuite pour que le mado-cyborg soit le suivant à me saluer d'une manière moins amicale.

    Cera Ordo : - Galen...  Je ne pensais pas te voir venir à bord du Main Ecarlate. Je suppose que tu es ici pour la mission.
    Moi : - C'est ça oui. Kaarde m'a demandé de venir avec Dexter et nous voilà. Après, j'ai entendu dire qu'on serait un groupe composé de cas particuliers pour cette mission donc je m'attends à la même chose que la dernière fois. Outre avec Kinsa et Dexter, je resterais sur mes gardes avec les autres. Vis-à-vis de toi, c'est 50-50.
    Cera Ordo : - Ta prévention envers les membres du groupe est autant justifiée que sous-estimante.  Mais en même temps, tu fais preuve de prudence en faisant cela. Tu as pris de la marge grâce aux bénéfices de l’autarcie ou ceux de Kinsa ?
    Moi, railleur : - Je vais prendre ça sur le ton de l'humour.
    Kinsa : - En vérité les deux.
    Cera Ordo : - En tout cas, ta venue et celle de ce Besalisk ne seront pas de trop pour cette mission. Et si Kaarde t'a proposé de venir, je suppose qu'il a une bonne raison...

    Je sens aussitôt le dénommé s’approcher de nous. Le cyborg Jedi noir me serre la poigne avant de se placer sur le côté et laisser sa place au grand maître Jedi, moitié pragmatique moitié dérouté.

    Kaarde : - Galen, Dexter, vous voilà à présent à bord du vaisseau du Général Gunnar. Vous êtes au courant de son passé et sachez que cela ne devra perturber en rien vos capacités de Jedi durant les heures à venir. Vous êtes tous les deux des éléments judicieux de l'Ordre à ajouter à cette mission risquée sur laquelle nous plaçons tant d'espoirs. C'est pourquoi je vous demande de vous tenir sur vos gardes et de ne pas sous-estimer votre environnement. En attendant , Galen, je suppose que tu n’as pas eu de souci pour mettre cette chasseuse au frais.
    Moi : - Fanny Keto vient de voir ses chances de fuir se réduire à large échelle. Mon père et Jorus doivent actuellement lui faire passer l'interrogatoire pour avoir plus d'informations sur la H-C de la République. Et crois-le ou pas, je pense qu'elle n'aura pas la stupidité de fuir sans être mise hors d'état.
    Kaarde : - Dans ce cas, puisse la Force qu’elle se tienne tranquille. Bien, nous allons dès à présent vous laisser entre vous et le reste du groupe de mission. Cera, je te laisse les guider à travers le vaisseau. En attendant, Ange et moi retournons auprès du Général Gunnar pour poursuivre la suite des évènements. Nous devrons tous nous montrer prudents avec les dernières tentatives apparues pour nous diviser.
    Moi : - On restera prudents promis. Et bonne chance à vous aussi Ange et toi.
    Ange, indifférente : - J'en ai rien à faire de ta "bonne chance" Galen. Aveugle comme je suis, elle ne me sers à rien.

    Je tourne mon regard vers Ange Solo, droite sur ses pieds et toujours malvoyante, qui semble démontrer une impatience ennuyée et une frustration à l'idée de participer à cet accueil. En tout cas, dès que je croise mon regard vers elle, elle détourne légèrement la tête comme si elle savait que je la scrutais. La guildeuse porte ensuite son regard vers le grand Jedi et l'interroge.

    Ange, indifférente : - Par simple curiosité, tu peux me dire pourquoi avoir choisi Galen pour participer à cette mission ?
    Kaarde : - Ange, tu n’es pas sans savoir que Galen est un jeune Jedi compétent et qu’il a un père autrefois agent du BSR. Sa présence pour cette mission m’a parue judicieuse tout comme celle de Dexter.
    Ange, dubitative : - Je ne juge pas.
    Moi, bras croisés : - Si tu as quelque chose à me dire Ange, c'est maintenant et avant le départ.

    Ange prendre aussitôt un air snobe, montrant ainsi qu'elle ne veut pas m'écouter. Cet air, elle l'a maintes et maintes fois fait pendant quatre ans, même quand je venais lui proposer mon aide pour telle tâche à bord de la flotte. J'aurais pensé qu'elle avait finalement tourné la page depuis, mais en la voyant là je me dis vite que le jour où elle me considérera vraiment en adulte et non en "gamin immature" est bien loin. Mais je ne vais pas rester en réponse.

    Moi, attirant son attention : - Youhou ! Ange ! Je peux avoir une réponse ?
    Ange, me snobant toujours : - Kinsa, rappelle à môsieur Galen de ne pas s'adresser à moi directement.
    Moi, soupirant : - Okay, ça ne sert toujours à rien de parler simplement avec toi... Quatre ans que ça dure et toujours pas une once d'abnégation. Franchement c'est lassant.
    Kinsa : - Ange, Galen a raison sur ce point. Tu ne peux pas continuer comme ça à le mépriser. Il va bien falloir que ça cesse à un moment pour de bon.
    Moi : - Laisse tomber Kinsa. La connaissant, ça va prendre longtemps et sans fin. On va en rester là.
    Ange, sans prendre la peine de m'écouter et regardant en direction des autres : - Que la Force soit avec vous, vous en aurez bien besoin.

    Elle prend aussitôt, en claquant des talons, le chemin du corridor d'où ils étaient tous venus et disparaît de l'autre côté. Je reste muet et immobile, conscient que je vais devoir patienter davantage pour que Ange accepte de faire la paix avec moi. Kinsa m’adresse un regard compatissant mais aussi déçu, ennuyée par le fait que la guildeuse et moi n’en avons toujours pas fini. Et elle lit dans mon regard que je partage son ressenti, que j’aurais voulu qu’elle ait décidée de m’accorder sa confiance. Kaarde décide de partir à son tour pour retrouver le Général, en espérant sûrement discuter avec Ange de ça si elle le veut bien.
    De notre côté, Kinsa, Dexter et moi suivons Cera pour nous rendre dans une autre partie du vaisseau pour commencer l’entrevue stratégique de la mission Anaxes. Une chose est positive pour moi : personne ne s’est encore douté que j’ai emmené Ilan et qu’il est toujours dans le MIII01-DMW à attendre mes prochaines directives et indications.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 14 avril 2018 - 17:49

    mercredi 11 avril 2018 - 21:52 Modification Admin Permalien

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    Ordo

    20620 Crédits Modo

    Une mission en appelle une autre.

    D’abord il fallu tenir Dark Spencer à l'écart de la réunion. Cela semblait impossible compte tenu de son instabilité et de sa volonté d'en découdre mais contre toute attente Gunnar réussi cet exploit par une de ses mystérieuses manœuvres. Après l'arrivée du Rebel Spire, le Sith s’évanouit dans les méandres de la Main Écarlate, emportant avec lui son fils.

    Ensuite, définir une direction pour la suite de la guerre.

    Là encore, le Général avait tout prévu. Il exposa aux membres de Coalition Galactique Rebelle un plan auquel chacun fut favorable. Atteindre ces prochains objectifs ne serait pas moins périlleux ou compliqué que pour les précédents, bien au contraire. Une nouvelle alliance fut créée, réunissant la Guilde, les Jedi, les Mandaloriens, les Vongs et la République de Verm'er, dont les meilleurs éléments se connaissent déjà pour la plupart. Une nouvelle fois, ils devaient s’aligner ensemble pour accomplir une mission commune.

    Plus étonnant, la présence de l'Empereur Horn en personne ne manqua pas de susciter des interrogations.

    Puis quand les discussions finirent, Cera dû prendre ses responsabilités et guider Kinsa jusqu'au corps de son père. Il ne pu lui cacher la vérité, il n'en avait pas l'intention. Il assuma ses erreurs comme il le fait à chaque fois. Kinsa réagit en Jedi modèle, maitrisant ses émotions, toutefois ce fut une chance que Spencer ne soit pas présent. Cera connait les limites du Code Jedi et sait que cela aurait pu dégénérer.

    Difficile pour le Mando-Jedi de consoler celle qui fut son élève mais il s'y efforça du mieux qu'il le pu, en l'honneur de Kinsan Talik dont il se remémora les dernières paroles. Il aurait voulu lui dire plus, mais ce n'était pas le bon moment. Pas maintenant, pas là, dans ce hangar agité, au milieu du commun des hommes. Les mots les plus importants de toute une vie se doivent d'être prononcés devant les témoins les plus honorables, les mieux appropriés.

    Elle. Elle pourrait sûrement en faire partie.

    Lorsqu'elle se rapprocha, Kinsa s'éloigna, mais leur échange ne trompa pas le Mandalorien qui décela une relation particulière entre l'ex Leader de la Guilde et son ancienne padawan. Quand à la nature exacte de cette relation, il n'en avait pas idée. Ange venait s'encquérir de la santé de son Novice. Sentant son tumulte intérieur malgré les efforts déployés pour le faire taire, et auquel il n'avait jamais été confronté jusque là, il préféra mettre à l'aise celle qui avait permis le sauvetage de Jorus Beku'n sur Coruscant, vingt ans auparavant, gagnant ainsi la confiance de Cera.

    A bord du Rebel Spire, le Mando se contenta de donner les faits sans en rajouter. Ange n'écoutait qu'à moitié, elle semblait ailleurs, elle prit cependant note de la bravoure de Cole Pr'Cole sur Cathar. Après tout, il avait fait honneur à la Guilde. Tandis que Kaar et ses hommes assuraient le transport du Gothal, Cera resta professionnel et se contenta de laisser Ange vaquer à ses obligations. Lui aussi en avait plus d'une.

    -------------------------------

    Les allées et venues incessantes, le bruit des sonneries, des mécaniciens à l’œuvre sur les vaisseaux, quelque part cela avait manqué à Cera. Le repos attendra, déjà les différents membres sélectionnés pour la prochaine mission se rejoignent dans le hangar.

    Les Jedi, Kinsa et Galen, accompagné d'un Besalisk à l'oeil cybernétique qui se présenta comme une connaissance des Naberry, discutent avec le Commandeur Sakanga et le Général Taishakuten. Un falleen mal fagoté, chose étrange pour son espèce, se rapproche à son tour. Il s'agit de Hoza, chef des Espions de la Guilde, que Ceno n'a aperçu que trois fois en vingt ans de guerre, les trois fois au QG de Myrkr. C'est le genre de type qui sait se fondre dans le décors, Cera l'invite à ne pas trop s'éloigner. Quand tout le monde commence à s'agglutiner devant le Rebel Spire, certains commencent à évoquer la mission, c'est alors que le grand Mandalorien prends la parole.


    Cera - On doit d'abord se concerter sur la marche à suivre. Mais ce n'est pas un lieu approprié pour en parler. Il nous faut une pièce sécurisée, assez grande pour tous nous acceuillir, et calme.
    Kinsa - Oui, c'est sûr. Mais on tiendra pas tous dans l'Arrow ou le Spire.
    Galen - Peut-être que le Général Gunnar peut mettre une salle à notre disposition?
    Une voix - Ce ne sera pas nécessaire.

    La voix du seul élément manquant à l'appel s'élève derrière Cera. Il se retourne et dévoile Waren Horn, escorté par un chevalier impérial salué par Kinsa et Galen. L'air malin de l'Empereur ne dit rien qui vaille à son vieil allié qui devine toujours des plans machiavéliques derrière chaque sourire.

    Waren - Mon croiseur Eclipse est arrimé. J'y ai une salle de conférence privée. Veuillez me suivre.

    Cera tique une fois, mais ce n'est pas visible à cause de son casque. N'attendant aucune réponse de leur part, Waren tourne le dos aux autres et entame la marche vers le croiseur, accessible depuis le bout du hangar. Les différents protagonistes semblent dubitatifs, surtout le Guildeur. Cera se résigne à suivre Waren, enjoignant tout le monde à le suivre. La troupe se met en marche et pénètre le croiseur. A pas pressés, le Jedi Noir rattrape le souverain dans la coursive.

    Cera - Pourquoi ce vaisseau? Je croyais qu'aucun de...

    Il jette un oeil derrière lui. Kinsa et Galen mènent la troupe, ils observent la discipline des stormtroopers et les décorations trop luxueuses pour un vaisseau de guerre, ne font pas attention aux deux meneurs.

    Cera - Je croyais que personne ne devait en avoir connaissance.
    Waren - Relax. Ce n'est qu'un vaisseau.
    Cera - Comment ça...? Ne me dis pas que...

    Il regarde autour de lui et distingue des différences notables avec le prototype d'Eclipse V créé par l'Empire et que Waren Horn garde précieusement dans ses chantiers secrets, cachés de tous y compris de Gunnar et de Sovereign. Ce croiseur là, bien qu'armé lourdement, semble destiné aux voyages officiels plus qu'aux conflits armés.

    Cera - Ce n'est pas le même. Combien en as-tu produit?
    Waren - Quelques-uns. Environ milles.
    Cera - ...MILLES??!

    Il se stoppe net. Cette fois impossible de ne pas entendre et noter la réaction de Cera, qui se reprends aussitôt après avoir remarqué les attentions de Kinsa et Galen braqués sur eux. Il parle de nouveau tout bas en reprenant la marche.

    Cera - ... La Flotte Suprême ne dispose que d'une centaine de croiseurs, où as-tu trouvé les ressources pour en produire dix fois plus?
    Waren - La Guerre, c'est très lucratif. Ducoup je m'en suis pris un pour moi et je l'ai aménagé à mon goût.
    Cera -  .  .  .

    Pour ne pas changer, Waren Horn continue de surprendre son acolyte Mandalorien à qui il cache bien des choses, comme par exemple le renforcement de sa flotte, au détriment de celle des Néo-Mandis. L'Empereur choisit toujours parfaitement ses moments pour semer le trouble dans les esprits, Cera le sait et décide d'occulter ces informations pour y revenir plus tard, mais quelque part son allié mérite bien de se faire cracher dessus.
    Pour l'instant la concentration prime. Les membres sélectionnés pour se rendre sur Anaxes pénètrent une salle d'holoconférence au centre de laquelle un projecteur se situe au milieu d'une table ronde incrustée de terminaux. Tout le monde se place autour de la table, sauf Hoza qui se met légèrement en retrait, bras croisés, adossé au mur du fond. Waren appuie sur un bouton et l'image d'Anaxes apparaît devant leurs yeux.


    Cera - Bon... On peut commencer.

    vendredi 13 avril 2018 - 18:46 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    L’équipe d’infiltration formée, il était désormais temps de retourner sur le Lame de la Guilde mais elle ne savait si elle devait s'en réjouir. Elle tournait à nouveau les talons, s’écartant malgré elle de la scène galactique, reprenant son rôle de marionnettiste de l’ombre, posture loin d’être satisfaisante. Sans ses yeux, personne ne la voyait. L’action n’existait plus, seules les décisions comptaient. La frustration montait, celle de se sentir à la marge et de ne pas être en mesure d’endosser la posture qu’elle se voyait endosser. Désormais, elle était en mesure de sentir le hiatus entre ce qu’ils attendaient d’elle et ce qu’elle était en mesure d’offrir. Ils n’attendaient rien d’elle – lui non plus – et c’était douloureux. Elle vivait pour le terrain, c’était sa force. Et aujourd’hui : rien.

    Vouloir être rejetée, en être responsable, c’était facile ; être contrainte et forcée lui donnait la nausée et lui rappelait le pourquoi de ce comportement qu’elle avait mis un point d’honneur à adopter – depuis tant d’années. Mais, quand tout vous échappait, il ne vous restait qu’à vouloir rattraper ce que l’on avait laissé s'envoler, cette bévue oubliée, celle de ne pas tout contrôler, les sentiments que les autres vous inspiraient et qui influaient nécessairement sur votre existence.

    Il ne lui avait pas adressé la parole.
    Rationnellement, elle se l’expliquait…
    Du reste…
    Elle laissa cette pensée en suspens, préférant la fuir en s’immergeant un peu plus dans la Force - son esprit dériver le long du courant et du clapotis régulier de l’eau contre les rochers. Et, sans le moindre commentaire, elle prit place aux côtés de Wes dans la navette qui l’avait transporté. Le trajet, quant à lui, lui semblait anormalement le long.

    Ange : La flotte a changé d’emplacement ?
    Wes : Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
    Ange, sans cacher sa lassitude : ‘me la fais pas à l’envers, Wes.
    Wes : On fait un crochet sur Tatooine. J’ai la Base à inspecter et toi l’infirmerie à visiter.
    Ange, soupirant : Je vais bien, Wes. C’est Cole qui a besoin de secours, pas moi.
    Wes, le ton autoritaire : C’est ça. C’est Ganner que tu devras convaincre, pas moi. Quant à Cole, une équipe médicale s’occupe déjà de lui sur le Lame.

    Ravalant une bonne douzaine de jurons, elle ne broncha pas : Hamera serait encore plus chiant si elle lui opposait la moindre résistance et elle ne se sentait pas dilapider de l’énergie pour ça. Un vague sentiment d’inquiétude la préoccupait davantage. L’état de son ancien novice la tourmentait bien qu’elle se soit abstenue de tout commentaire et de manifestation physique à ce sujet.
    L’impuissance lui écrasait la poitrine, constat qui l’enveloppa jusqu’à ce qu’elle sentît la main puissante du médecin en chef de la Guilde lui effleurer le visage.

    Ganner, d’un ton jupitérien : Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
    Ange, levant par réflexe les yeux au ciel : Un entraînement un peu plus musclé que les autres. Je vais bien, Gadget.
    Ganner : Tu m’en diras tant. Déshabille-toi.

    Une profonde expiration manifesta son mécontentement et sa mauvaise humeur croissante.

    Wes, croisant les bras : C’est un ordre.

    Maugréant à voix basse, elle s’exécuta, regrettant amèrement et plus que jamais son ancien statut au sein de la Guilde.
    Les doigts méticuleux du natif de Fondor l’inspectèrent avec son habituelle minutie, lui arrachant parfois des râles douloureux.

    Ganner : Ça à l’air d’aller, seulement quelques contusions.
    Ange, railleuse : Qu’est-ce que je disais…
    Ganner : Si tu voyais ta sale gueule, mon petit miracle de la science, tu aurais préféré t'en assurer.
    Ange : Une lèvre éclatée…
    Wes, se mêlant à la conversation : … une arcade enflée, un œil au beurre noir… (Il se tourna vers Gadget.) Ses yeux ?
    Ganner : J’y viens.

    De l’air dans les yeux, des gouttes, différents appareils, de la lumière – à tout cela, elle s’y était habituée. Elle le voyait s’agiter devant elle dans un silence solennel sous le regard impétueux du Leader de la Guilde. Mais, cette fois, c’était différent. Elle ne pouvait s’empêcher de remarquer l’insistance dont il faisait preuve. Elle préféra taire sa remarque et attendre que ce dernier prît la parole.

    Ganner, s’écartant soudainement de son visage : Qu’est-ce que tu vois, Solo ?
    Ange, haussant les épaules : Comme d’hab.
    Ganner : Précisément. Tes yeux, qu’est-ce qu’ils voient ?

    Elle grogna à nouveau ne comprenant pas la pertinence de sa dernière remarque jusqu’à ce qu’elle se bornât à ne se focaliser uniquement sur les informations que lui renvoyaient ses deux iris. Elle le voyait presque : ces contours indistincts, la luminosité de ses cheveux neige, sa blouse d'un même ton et les éclats métalliques de son implant cybernétique. Et la curiosité l’emportât : ce fut au tour de Wes, un peu en retrait. Ses cheveux clairs, cette carrure un peu moins fluette que dans son souvenir et cette posture nonchalante inchangée. La Force avait presque totalement supplée sa vue défaillante, lui dessinant les contours aveugles de ce monde qui l’entourait, le baignant d’une luminosité sans teinte qu’elle redécouvrait et qui la déstabilisait bien plus que cette acuité presque retrouvée.
    Elle avait donc réussi.
    La Force.
    Elle s’en sentait soulagée et s’en gratifiait. Tout n’était donc pas oublié.

    Ange, ravalant sa salive : Je te vois presque, Ganner. T’as pris un sacré coup de vieux.
    Ganner, souriant : Vingt ans.
    Ange : Rassure-toi encore un peu, tes rides sont encore invisibles.
    Ganner : Tu veux que je te refasse l’autre œil ?
    Ange, ricanant : Epargne-toi cette peine.

    Elle l’entendit rentrer des données au son du tapotement de ses doigts sur un clavier.

    Ganner, le ton enjoué : Dans quelques jours… Attends-toi à avoir un choc.

    La Corellienne resta sans voix quelques instants, la bouche ouverte, digérant la nouvelle.
    Un choc.
    Le choc.
    Elle l’encaissait déjà.

    Et elle la sentit, cette idée, presque oubliée, se déposer lascivement sur son âme, se dénouer paresseusement. Son état partiellement retrouvé, tout lui semblait désormais plus clair. Sans doute son esprit l’avait-il consciemment – ou non, elle ne saurait le dire – évincé cette préoccupation qu’il lui savait impossible à résoudre jusqu’alors.
    Jusqu’alors.
    De la satisfaction et un sentiment de toute-puissance s’emparèrent d’elle, lui rappelant cette euphorie qu’elle n’avait pas ressentie depuis qu’elle avait tout plaqué et dont elle s’était cependant délectée, par petites touches, à deux reprises.
    Sa place.
    Sa main droite, devenue moite, caressa sensuellement son sabre-laser.
    Les Shaax.
    Elle sourit, de ce sourire que ces deux hommes ne connaissaient que trop bien.

    Ce message a été modifié par AngeSolo le mardi 17 avril 2018 - 00:45

    lundi 16 avril 2018 - 16:38 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2653 Crédits

    Le Lame de la Guilde

       Cole avait d’abord été transféré du bloc médical du Rebel Spire à l'infirmerie de la Main Ecarlate. Céra Ordo l'avait informé qu'il comptait profiter de la présence d'Ange et Wes Hamera pour remettre le Gotal blessé à leurs bons soins. Et il avait donc été transporté jusqu'au Lame par un autre vaisseau tandis que les Leaders -l'ancien et le nouveau- faisaient un crochet par Tatooïne. Mais cela s'était passé plusieurs heures auparavant, Pr’Col avait rejoint, toujours dans sa cuve, le quartier-général mobile de la Guilde, et l'explorateur commençait désormais à trouver le temps long. D’autant que Ganner se trouvait aussi sur la planète des sables pour la mise aux normes du nouveau centre médical de leur QG temporaire.
       Sa poitrine était toujours douloureuse. Ses côtes étaient réparées, mais elles le feraient encore souffrir quelques jours. Quant au trou de son sternum, il n'était pas encore totalement refermé. Les organes internes s'étaient reconstitués, du cartilage frais en attente d'être remplacé par de l'os comblait la cavité, mais la zone, tant à l'avant que dans son dos, restait fragile et les cicatrices, terriblement impressionnantes.

       Enfin Wes fit son apparition. Mais il affichait une expression soucieuse.
       Wes – Salut, Cole ! Le fils prodigue est enfin de retour ? Et dans un état pas racontable, comme d’hab ! Décidément, Ange et toi, vous faites la paire….
       Cole, dans son réservoir, haussa les épaules. Il ne pouvait pas faire grand-chose de plus…
       Wes – En tout cas, bien joué, gars, nous avons bien reçu les fournitures médicales, et à bon prix. Merci ! …Même si je ne m’explique pas la location d’une chambre d’hôtel automatique pour un an ou les frais de sapes et de bouffe… Tu entretiens une régulière sur Nar Shaddaa, Cole ?
       Le Gotal secoua la tête mais il lui était impossible d’expliquer que ç’avait été sa manière de payer les Terribles Luminites, les orphelins de la Lune des Contrebandiers, pour leur aide à trouver des fournisseurs de médicaments.
       En revanche, il mima un objet allongé et désigna le casier contenant ses affaires.
       Wes comprit et alla récupérer le cylindre de paiement qu’il avait confié à l’explorateur.
       Wes – Je vois que t’as toujours mes lunettes de piratage… Garde-les. Ca pourra encore t’être utile… Quand tu seras sorti de là…
       « ...Mais p*t*n, manquer de clamser parce que tu as dû te battre avec minet-Spencer, censément dans notre camp ! Décidément cette guerre nous coûte cher ! Et cela fait deux fois que nous sommes frappés dans le dos par les nôtres… »
       « Trois fois, si l’on compte la trahison de cette ordure d’Evan. Tu te rappelles les échantillons de Shaax pour lesquels Ange avait risqué sa vie il y a vingt ans ? Inutilisables ! Il s’était laissé pourrir par le Courtier. On lui a fait passer le goût du pain, mais il va falloir effectuer de nouveaux prélèvements »…
       Wes se tendit brusquement, avant de changer de sujet. Cole écoutait avec attention…
       Wes - … Tu vois, au début j’étais ébloui par l’aura du Général Gunnar. Ca me plaisait de faire partie de quelque chose d’aussi grand que la Coalition, même si ce fils de Gundark vérolé de Horn en faisait partie aussi. Surtout considérant l’affaiblissement de la Guilde… Mais au final, nous n’avons rien gagné. Nous avons même fichtrement perdu avec le désastre de Myrkr... Et Ange et toi qui ne cessez d’être blessés... Vous guérissez, Ange va retrouver la vue d’un jour à l’autre d’après Ganner… Mais vous morflez quand même. On morfle tous…
    « Si ce salopard de Courtier n’était pas aussi lié à ce Sovereign, je serai tenté de retirer nos billes de la Coalition. La Guilde devrait retourner à ce qu’elle sait faire de mieux : s’occuper de sa pomme et au diable les autres ! La guerre, c’est pas une affaire de Guildeurs…  »
       Cole n’était pas tout à fait d’accord, mais il hocha néanmoins la tête. Visiblement, Hamera gardait ces réflexions sur le coeur depuis longtemps. Il avait besoin de s’épancher.
       Wes - … Mais c’est moi qui ai entraîné l’organisation là-dedans. Je ne suis peut-être pas un aussi bon Leader que ça… Il est peut-être temps de passer la main.
       Cole secoua la tête en se voulant énergique, ignorant la douleur. Mais il était difficile d’être convaincant sans pouvoir prononcer un mot…
       Wes – Mais je ne veux pas qu’elle prenne à nouveau des risques. Au fond, ça m’arrangeait bien qu’elle soit aveugle. P*t*n ! Je suis vraiment le roi des c*ns. Je ne devrais pas dire ça… !
       Il serra les poings à s’en faire blanchir les jointures.
       Wes – Et puis elle va enfin pouvoir reluquer ma sale gueule après vingt ans… Ca risque de lui faire un choc… Elle a sans doute gardé l’image de moi d’il y a deux décennies, mais je n’ai plus rien d’un foutu bellâtre Zeltron, moi... Toi aussi tu te tirerais à sa place, hein ?
       Cole pencha la tête sur le côté pour bien signifier l’incongruité de la question.
       Wes – Egoïste ! Je ne suis qu’un fichu égoïste ! Et je suis là à te parler de mes soucis alors que tu as frôlé la mort !
    « Je vais plutôt te raconter les derniers événements. Tu sais qu’Ange a -littéralement- craché à la gueule de l’Empereur ?...»
       Wes resta encore un long moment aux côtés du Gotal.

                                                                                                    ********

       Wes parti, Cole se retrouva seul à l'infirmerie.
       Ange allait retrouver la vue ? C'était une excellente nouvelle.
       Que les échantillons de Shaax prélevés vingt ans plus tôt fussent inutiles et qu'il fut nécessaire d'en récolter d'autres, beaucoup moins.
       Et comme Wes le craignait, et pour quiconque connaissait un tant soit peu la Corellienne, il était presque certain qu'elle aurait à cœur de s'en charger elle-même.
       Pour compenser sa soi-disant inutilité des derniers mois.
       Bref, elle ferait sa tête de mule.
       Mais ils pouvaient être deux à jouer à ce jeu.

       Sa poitrine lui faisait encore mal, malgré son séjour prolongé dans la cuve.
       Mais il ne supportait plus son inaction. Surtout à un moment où les autres avaient besoin de lui.
    Et surtout considérant que ces soins avaient failli l'achever.
       Il ne crèverait pas dans son sommeil, p*t*n !

       Il s'agita dans sa cuve jusqu'à ce que son manège alarmât les moniteurs et alertât l'infirmière de garde.
       Il désigna du doigt le bouton commandant la purge de la cuve. Dans un premier temps, l'humaine aux cheveux bleus ne voulut rien entendre, mais il vociféra tant et si bien qu'elle finit de guerre lasse par le laisser sortir.
       Alice – Vous devriez encore rester dix-huit heures dans ce caisson.
       Cole – Pas le temps. J'ai des choses à faire et il va falloir que je parte vite.
       Alice – C'est imprudent dans votre état...
       Cole – Je sais, mais il y a urgence.
       « L'un de mes... collègues, s'est retrouvé avec une jambe cassée, mais grâce à une sorte d'exo-squelette, il pouvait se servir de son membre comme si de rien n'était. Vous n'auriez pas la même chose pour mes côtes et la poitrine ? »
       Alice – Je... Ce n'est guère régulier...
       Cole – C'est vraiment important... Je partirai avec ou sans, de toute façon...
       Alice – Ce n'est pas vraiment ça qui conviendrait à votre état, de toute manière... Mais nous avons récupéré la semaine dernière les effets d'un chasseur de primes rodien... Il est mort avant que nous puissions le sauver, mais son armure vous aiderait, probablement.

       Et elle sortit d'un casier un plastron de haute technologie. L'armure, pas excessivement massive, était équipée d'un ordinateur surveillant les signes vitaux de son porteur et injectait automatiquement au besoin stims, adrénaline et autres drogues de combat.
       Avec reconnaissance, Pr'Col la revêtit. Son poids était compensé par l'action de servo-moteurs internes. Ses côtes étaient fermement maintenues et sa poitrine protégée des chocs, même si cela ne servirait pas à grand chose face à l'acide des Shaax.
       Alice – Par contre, il faudra la rendre... J'aurai des ennuis sinon, vous comprenez...
       Cole – Si je ne la ramène pas, c'est que j'aurai partagé le sort de son premier propriétaire. Merci, sincèrement...  
       Pas vraiment rassurée par ces paroles, la jeune femme lui adressa malgré tout un pauvre sourire. Le Gotal finit de se rééquiper.

       Cole – Et maintenant, il me faut rejoindre Cathar...
       L'explorateur n'eut pas trop de mal à emprunter un Z-95ER. Bonus de l’appareil : il était doté d’un pilote automatique qui le ramènerait au Lame de la Guilde quand Cole aurait récupéré le Dreamer sur la planète du Sith dément..
       L'évocation de Spencer lui fit penser à Terrence. Il aurait aimé pouvoir passer plus de temps avec le demi-cathar. Le soustraire un tant soit peu à l'influence néfaste de son père, lui montrer qu'il y avait autre chose dans l'univers que les préceptes Siths.
       Mais sa responsabilité première allait à la Guilde et à son ex-Leader.
       Sitôt parti, il mit son comlink sur répondeur.
       Il avait enregistré un message.
       « Je m'occupe des Shaax ».

       Moins de trois heures plus tard, il reçut une salve lapidaire de Solo.
       « Réponds si tu ne veux pas que je chasse le chasseur de Shaax »
       Il ne répondit pas.
       Cette fois, il ne la laisserait pas se faire à nouveau trouer par ces sales bêtes.



    lundi 16 avril 2018 - 17:11 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    A bord du MIII01-DMW, Dexter Malachite constatait que le fils de Perseus possédait un caractère qui lui plaisait. Le chevalier Arek venait d’avoir eu une conversation avec son padawan Ilan. Le Besalisk s’en était amusé et avait même tenté une taquinerie. Au fond de lui, le colosse se remémorait les histoires de sa tutrice. Elle aussi pouvait mettre ses convictions à la première place même si cela voulait dire défier le conseil Jedi. Padmée avait même été plus loin, c’était contre l’avis de l’Ordre Jedi tout entier qu’elle accepta de le prendre lui, le jeune Besalisk irrespectueux, comme padawan. 

    Sortant de sa nostalgie, le pilote découvrait l’immense vaisseau du Général Gunnar. Dexter ressentait une étrange impression. Un mélange d’admiration technologique et un malaise profond. Jadis, lorsque le jeune padawan fut revenue des régions inconnues en l’an 180, le couple Brûle et lui entrèrent dans un long débat qui se termina par une séparation douloureuse. Comment combattre cette nouvelle république qui eut mis hors jeu l’Ordre Jedi ? Faire de la résistance et combattre aux côtés de l’ex-agent de la BSR ? Ou encore se cacher, rester discret et fuir les chasseurs de Forceur ? Si dans la première année, ses tuteurs et lui prirent la décision de se joindre à la résistance, Padmée et Vyvacy voulurent s’en éloigner pour plonger dans l’anonymat et agir de façon plus furtive. Les arguments que donna l’ex-mentor au quadrumane furent justement que le Général Gunnar gardait trop de mystère sur sa personne et d’être abord de la Main Ecarlate. Maître Brûle fuyait se navire peu importe qui le commandait. Et sa décision de quitter l’organisation du Général Perseus fut prise particulièrement lorsqu’elle eut la confirmation que Dark Spencer fut à bord de se monument de guerre. Maître Brûle lui avait caché les vraies raisons de son aversion pour ce Cathar, et Dexter ne compris pas ce silence. Le padawan n’était pas d’accord de quitter la résistance et il finit par quitter ses tuteurs. Dexter réalisait combien il dérogeait à l’un des principes fondamentaux de son maitre : La fin, ne justifie pas les moyens ! En posant son cargo dans le destroyer, le padawan se demanda s’il était rentré volontairement dans la gueule du loup ou pas.

    Après que Galen décida qu’Ilan resterait dans son vaisseau, Dexter et le chevalier descendirent du MIII01-DMW que Malachite verrouilla. Ensuite, le comité d’accueille arrivèrent sur eux dans le hangar de la Main Écarlate. 

    L’étreinte entre Galen et Kinsa en disait long. Ils ne cachèrent pas leur amour l’un pour l’autre. L’émotion gagna Malachite qui eut une pensée pour Felise qu’il réprima aussitôt.

    Il reconnut tout de suite l’armure mandalorienne et son porteur : le chevalier Cenovii… tout au moins, c’était comme cela que le padawan s’en souvenait. Pourtant, tout le monde le nommait Cera et l’aura de cet homme était plus sombre. Dexter fut mal à l’aise mais le salua comme s’il ne le connaissait pas. S’il n’avait tenu qu’au Mandalorien/Jedi, Dexter n’aurait jamais pu être accepté dans l’Ordre Jedi… Mais cela remontait à 23 ans. 

    Le Réptiloïde allait de surprise en surprise !

    Maitre Naberry prononçait des paroles énigmatiques pour le Besalisk. Il était parfaitement visible que Kaarde voulait Galen et Dexter pour cette mission, et cela était flatteur. Mais d’entrer, le Maître de l’Ordre Jedi se veut rassurant au sujet du Général Gunnar comme s’il eut lu dans les pensées de Malachite. Pourtant, en fin de discours d’accueille, Kaarde demandait à ne pas sous-estimer l’environnement. Et là, un frisson parcourt l’échine du colosse. Les mots du frère et de la sœur Naberry se font écho à mille années lumières ! 

    Voilà pourquoi le Cyborg activa l’ordinateur de son œil artificiel. Des données techniques s’affichèrent tel que les mesures du hangar, les noms des autres vaisseaux en stationnement dans le hangar. Mais aussi le nombre de personnes composant le groupe, leur spécification telle que leur taille, s’ils étaient armés ou pas, et étrangement leurs noms et planète d’origine. Malachite nota mentalement que Padmée a certainement dû connaitre chacun d’entre eux car elle avait programmé cet ordinateur à reconnaissance faciale. 

    Peu après les présentations, une humaine fonça sur Galen. Déconcerter par la non intervention des autres, Malachite restait en alerte, près à intervenir pour défendre le Chevalier. Néanmoins, l’attitude et les paroles d’Arek à l’adresse de la femme, permirent au quadrumane de comprendre que le fils de Perseus acceptait la situation et la désamorça de façon très diplomatique. Dexter se détendit un rien. Il prit note que cette femme était aveugle mais en plus l’ordinateur nota qu’il s’agissait de Ange Solo, Coreillienne et ex-leader de la Guilde ! Quelqu’un avec qui Malachite ne voulu pas entrer en conflit ! Le cyborg compatissait intérieurement en pensant à son propre désarroi après la perte de son œil droit. 

    Après cette altercation, Cera prit les dispositions nécessaires pour emmener ce petit groupe en salle de réunion. Sans mot dire, Dexter observait l’entourage autant que l’environnement, il pouvait mieux s’attarder sur les données affichées qui enregistraient en même temps les lieux visités. Malachite constatait un lien particulier Maître/padawan entre le Mandalorien et Kinsa. Le colosse voyait cela comme étant très positif et rassurant aux vues de l’aura sombre de Cera. Cependant, le simple fait de voir le Mandalorien prendre la tête au côté de l’Empereur donna une mauvaise impression au padawan qui ne pouvait dire pourquoi. 

    Enfin, ils entrèrent tous dans une salle d’holoconférence. Dexter s’installa comme la plupart des membres de cette équipe. Malachite choisie naturellement de se placer à la gauche de Galen laissant Kinsa s’installer de l’autre côté du Chevalier. Le padawan fut surpris de voir un siège vide et compris que ce fut probablement celui du Fallen qui resta adosser contre le mur. 

    Cera – Bon… on peut commencer. 

    mercredi 18 avril 2018 - 19:07 Modification Admin Permalien

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  • La Crise de la Flotte Noire et les Fallanassi --- Isolés dans l’Amas de Koornacht depuis la retraite de l'Empire, les Yevethas avaient eu tout le temps de se constituer une puissance flotte. Poussé par le mouvement indépendantiste et xénophobe inspiré par Nill Spaar, devenu Vice-Roi des Yevethas, ceux ci se lancèrent dans une campagne militaire afin de s’approprier tout l’Amas, qu’ils considéraient leur appartenir de plein droit. (Evénements & Histoires - Campagnes)
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