Le Temple Jedi 6 (page 76)

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    yanfzoul

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    *Pendant ce temps, dans un coin obscur de la galaxie…*

    Minuscule point blanc dans l’immensité de l’espace, nous stoppons notre course à une distance raisonnable de l’orbite de notre destination tandis qu’une ombre, plus petite encore, fondait vers la surface de cette sinistre planète, accompagnée par un maelström d’habitacles d’un minimalisme singulier.

    La descente.
    Notre arrivée.
    Un calcul délicieusement parfait.

    Un pas posé sur le sol, le regard perçant vers ce lac en putréfaction tout comme cette végétation en déclin. Pas un son, pas une brise, rien. La Mort et rien d’autre. Seule maîtresse de Xelos depuis ces vingt dernières années. Et le Côté Obscur. J’en ai des frissons.

    Sans se retourner pour contempler le bombardement l'accompagnant, la silhouette à mes côtés s’avance, décidée, vers cette immensité stagnante, le bruit de son avancée redoublée par mes propres pas. Pas besoin de me la jouer infiltration, pour une fois. Et elle s’arrête, tourne la tête vers le bruit qui afflue vers nous.
    Un Nautoléen dont le nom ne m’est pas inconnu.

    Kit Fisto : Qui êtes-vous? Que faites-vous là ?

    La silhouette qui me précède ne cille pas. Elle n’en a pas besoin. Je me suis déjà interposé. Ma main gantée abaisse ce capuchon qui barre cette imitation de visage que j’arbore pour l’occasion.

    Kit Fisto : Qu’est-ce que… ? Skywalker !
    Anakin Skywalker/Vicious : Je vais vous exterminer comme au temps de jadis.
    Kit Fisto : Non ! On ne se laissera pas faire cette fois !

    Et deux autres Jedi font leur entrée : Agen Kolar et Saesee Tiin, guidés par cet esprit de revanche qui luit à la lueur de leurs lames déjà dégainées.

    Je n’ai rien besoin de faire. La silhouette dégage alors son bras avec une lenteur presque surnaturelle et le lève suffisamment pour que plusieurs des capsules qui nous ont suivis dans l’espace s’ouvrent conjointement entre vapeurs et ce hurlement si cher à mes oreilles. Les Shaax. La plus grosse des créatures s’avance et siffle de plus belle, invitant ses congénères à prendre part à la fête. Des cris lui répondent : la chasse est ouverte, ce que confirme la panique que ne peuvent réprimer les Jedi de jadis.

    Pourtant l’un d’entre eux ne cède pas et s’interpose.

    La silhouette penche la tête dans sa direction. C'est une femme grande au visage aussi pur que la neige, elle porte une toge blanche signe de son appartenance à l'ancien ordre des Jedi. Atris, la légendaire Jedi déchue. Son premier mouvement est pour lui, elle bondit avec une rapidité incroyable, au dernier moment la silhouette se fond dans le décor, échappant à un coup fatal, et réapparaît derrière Atris. D'un geste, il fend l'air en deux avec sa seule main droite et frappe la nuque de l'assaillante. Celle-ci sent ses membres se tendre, puis tombe à genou en lâchant un râle de douleur.

    La femme tombe à ses pieds, tremblante.
    La silhouette l’enjambe et, d’un regard flamboyant, se tourne vers le simulacre de Skywalker que je suis.
        Moi je profite du spectacle.

    La silhouette, la voix qui n’offre nulle discussion : Venez, mon apprenti. Nous avons assez perdu de temps.

    Nous abandonnons les Jedi morts-vivants aux Shaax. Alors que douleurs et gémissements se déchaînent, la silhouette se dirige vers le lac, le pas flottant, tranquillement, d’une lugubre sérénité. Ce qui se passe en périphérie de son champ de vision, de ce lac noirâtre, n’a aucune importance. Ses pas résonnent sur le sol, les miens les imitant, tandis que des remous rompent la calme surface de l’étendue liquide. Et plus la silhouette avance, plus les trombes d’eau se soulèvent dans un bruit plus assourdissant encore que l’ultime râle de ceux qui périssent dans la gueule des Shaax.
    Là, au milieu des flots, une grotte dans laquelle règne un silence mortifère. Au centre de cette gigantesque salle rocheuse se détache un trône en pierres. A son sommet : Cha Naman, la momie.

    La silhouette : L’heure est venue, Nécromancien.
    Cha Naman : Sovereign. Ce déplacement exprès pour moi ? C'est un honneur. Mais vous devriez savoir que je ne peux pas disparaître, mes Undeads non plus. Que comptez-vous faire ?

    La silhouette n’ajoute rien de plus, s’emparant seulement de ce qu’elle avait mis des années à chercher.
    L’éclat verdâtre.

    Cha Naman : Serait-ce… ?

    Il ne reçoit aucune réponse, seulement un corps soulevé dans les airs, saisi de spasmes incontrôlés, de craquements sonores et d’os brisés. Enfin, la dague, la lame de Mortis s’élève et disparaît dans le cœur de ce qui n’était plus qu’un gisant. Les lambeaux de feu le visage de la Momie se détachent, s’effritent au contact de l’air, tandis que le reste de ses membres se décharne, couleur noirâtre et odeur putride. Tout n’est plus que cendres et poussière.

    Les murs se mettent brusquement à trembler. La terre à se fendiller en tous sens.
    La silhouette lève les yeux au ciel et tourne les talons avec une vitesse surhumaine.
    Au dehors les cris avaient cessé. Les Undeads avaient disparus.
    Sovereign et son fidèle Vicious se glissent dans la navette et décollent, échappant de justesse à cette planète qui se mourrait à la mort de son ancien maître.

    A l’autre bout de la galaxie, enfin, Shae Vizla connaît un sort similaire à celui des autres undeads, sous les yeux de Dark Spencer.



    Ce message a été modifié par yanfzoul le lundi 04 décembre 2017 - 21:16

    lundi 04 décembre 2017 - 21:13 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

    16088 Crédits

    Cathar - zone inconnue

    Shae finissait de faire du lait bleu dans la partie cuisine de l'arbre maison, quand soudain elle fut pris d'une convulsion, elle regarda brusquement sa main droite qui perdait de sa couleur ainsi que sa teneur. Le bruit du mixeur au sol fit arriver le grand Cathar à toute vitesse, à temps pour voir sa femme tremblante lui envoyer un dernier regard, elle avait un aspect blafard. La scène était insupportable mais l'ancien sith savait précisément de quoi il retournait. Quelqu'un avait sûrement retrouver la piste du nécromancien et mit fin à ses jours. Les serviteurs de ce dernier subissaient un effet pyramide. C'est quand la Mandalorienne eu prononcer une dernière fois les mots d'amour qui calmait tant Dark Spencer, qu'elle disparue dans un tas de cendres, éclata alors la colère du guerrier dans un rugissement félin.  Il alluma son sabre laser et tout vola dans la pièce, casseroles, meubles de cuisine et cadres de photos familiale. Ses yeux étaient rouge sang. Il ne pensait qu'à une chose.. tuer. Il frappa du poing le sol et tourna la tête vers l'entrée. Son fils Terrence avait vu la scène et était paralysé par la peur. Spencer se releva, mais son fils recula de plusieurs pas, avant de courir à toute vitesse vers sa chambre. Le jeune Cathar était terrifié. Il referma la porte et arracha le boîtier de commande, après quoi, il sortit son arbalète de sous son lit et pointa l'encadrement de sa tanière prés à faire feu sur son paternel. Spencer quand à lui, de l'autre coté, partait en vrille. Le couloir tanguait. Il voyait Shae rire au milieu et des larmes de sang noir perlait. Sa tête bouillonnait. Qui.. Quel monstre avait osé ? Réfléchir était impossible avec ces rires. Il sauta par la fenêtre qui vola au éclats et galopa à travers les steppes, jusqu'au banc qu'il avait fabriquer pour sa promise, il y a quelques mois. Il le détruisit avec férocité en pensant que c'était son meurtrier, il continua quand bien même il ne resta plus rien de ce dernier, la pluie se mit alors à tomber comme pour pleurer Shae Vizla. Le Cathar toujours pas calmer leva les yeux au ciel et perçu alors un sifflement presque imperceptible. Le bruit d'une aile qui frotte le vent ? Une navette.. filant vers la ville. Et.. cet présence beaucoup trop familière.

    Dark Spencer - Le mandalorien.

    ps. Ainsi ce finit le cycle des Undeads

    Ce message a été modifié par waren le mardi 05 décembre 2017 - 01:18
    Ce message a été modifié par waren le mardi 05 décembre 2017 - 03:06

    mardi 05 décembre 2017 - 01:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Post en collaboration avec Kaarde 1/2
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    En l’an 180, Dexter s’était retrouvé sur Taris. Ses tuteurs et lui y avaient rencontré le militaire de la BSR, Perséus Arek. 

    Au cours de cette première année, le quadrumane s’était décidé à créer de nouvelles identités pour ses proches et lui. Grâce aux accès de l’officier et aux talents de faussaire de l’adolescent Besalisk, Dexter Cho était devenu Dexter Malachite et ses tuteurs avaient pris les noms de Patsy et Vynce Flam. 

    Pendant plusieurs années, la famille Flam-Malachite avait coopéré avec le gradé afin d’organiser une résistance à la politique de la République de l’époque. Suite à des divergences d’opinons entre les protecteurs du jeune Réptiloïde et Perseus, ils s’étaient séparés d’un commun accord contre l’avis du très jeune Dexter. 

    Après d’autres désaccords et différences de convictions, Malachite s’était séparé de ses tuteurs dès ses vingt ans. L’année suivante, sur Naboo, il avait rencontré le Veermok qui avait failli le tuer et Cole Pr’Col. Une fois rétabli de son amputation, Dexter avait rejoint Phoenix et avait travaillé en collaboration avec l’amiral Félicity Pirolus. Bien que Phoenicienne, elle avait coopéré avec l’organisation en vigueur à cette période, qui avait pour chef le Général Arek. 

    ***

    L’an 195, à bord de la Tarentule II

    Depuis sa sortie de l’hyperespace, le Besalisk allait de surprise en surprise. Parfois elles l’émerveillaient agréablement, parfois elles l’étonnaient ou le déconcertaient ! 

    En premier lieu, les mesures de sécurité de la Flotte Jedi ! Flotte que Dexter avait identifié comme étant l’ex-flotte de Dark Maléfica grâce à D.A.P. (son I.A.) lorsqu’il avait survolé Tython, quelques jours plus tôt. 

    Ensuite, sa visite sur le Mirax Terrik le désarçonna ! Lorsque le commando accueilli Dexter, il en fut interloqué. Des hommes armés comme des militaires n’avaient rien de Jedi ou du moins de l’idée que Malachite s’en était faite.

    En revoyant Weedge, l’espoir d’obtenir des nouvelles de Maître Pollux, se mua en cruelle déception. La visite médicale fut comme toujours la partie la plus pénible pour le Cyborg. Un sentiment d’humiliation et d’impuissance l’envahissait. Après ses nombreuses péripéties, Dexter avait traversé des moments douloureux dans les hôpitaux. 

    Le guérisseur le convainquît de consentir à une injection car sa santé en dépendait. Le colosse n’appréciait pas les piqûres ! Cela le contraria énormément, mais il dû se résoudre à l’accepter. 

    En revoyant la jeune Twi’lek, Dexter s’était remémoré l’époque où ils avaient été padawans sur Yavin IV. Dexter réalisait que Kinsa n’avait pas beaucoup changé. Apprendre que l’Ordre Jedi avait décidé de plonger ses membres en cryogénisation, contrariait et choquait le padawan. Pourtant, il décida de ne pas entrer en polémique avec un jeune membre. Il préférait discuter de cela avec le responsable. 

    Toutefois, la plus stupéfiante de ses découvertes fût la présence du Général Perseus à bord du vaisseau principal des Jedi. Leur dialogue, bien que court, avait engendré chez le Besalisk un certain malaise mêlé au soulagement de revoir une figure de proue pour la résistance. L’embarras de Dexter provenait du simple fait que le général Arek connaissait la nouvelle identité du couple Brûle. Toutefois, après leur entrevue, le padawan se dirigea vers le lieu où Maitre Kaarde Naberry devait l’attendre. Le Réptiloïde appréhendait cette rencontre autant qu’il la désirait.

    ***

    Toc toc

    Derrière la porte, le grand maître de l’Ordre invita le Cyborg à entrer. Ayant pris une grande inspiration, Dexter pénétra dans la pièce servant de bureau à Maître Naberry. Aussi bien l’humain que le Besalisk restèrent quelques secondes à se regarder sans un mot. Les changements physiques du colosse prouvaient à Kaarde combien ces vingt dernières années avaient éprouvé le padawan. La technologie greffée sur le Besalisk permettait à l’humain d’imaginer la souffrance endurée par le padawan. La culpabilité d’avoir abandonné un Jedi de plus derrière lui en plein danger envahissait le Grand Maître de l’Ordre au point de ne pas trouver les mots justes pour commencer la conversation. Il décida d’exprimer son contentement de le retrouver. 

    Kaarde – Dexter CHO ! Content de te revoir ! J’ai eu du mal à croire à ton retour je…

    Kaarde avançait vers le Besalisk, le sourire aux lèvres, visiblement enthousiaste de revoir un visage qu’il pensait probablement perdu. Néanmoins, le Cyborg se raidit et resta froid. L’aspect inchangé de l’humain confirmait les dire du Chevalier Talik auprès de Dexter. Un mélange de colère et d’incompréhension envahissait le quadrumane. 

    Dexter – Malachite !

    Kaarde interloquer – Euh… quoi ?

    L’homme gardait la main tendue vers le Besalisk sans comprendre son attitude. Une seconde s’écoula sans réaction de l’un ou de l’autre. Puis, enfin, Dexter décida de se détendre et de laisser couler en lui la rancune, laissant place à la joie et au soulagement de revoir le frère de son mentor. Le Réptiloïde serra finalement la poignée de main de l’humain et lui sourit. Après toutes les péripéties qu’il avait traversées pour retrouver Kaarde, il ne voulait pas gâcher ce moment sans avoir permis au Maître Jedi de s’expliquer. 

    Dexter, du ton le plus neutre possible – Cho est mort, cette famille n’existe plus ! Malachite est le nom que j’ai choisi.

    Kaarde – Je comprends. Je suis désolé pour ta famille Dexter. J’appréciais beaucoup Lou. 

    La gorge de Dexter se noua en entendant le prénom de son père. Aussi, le colosse détourna la tête. Kaarde compris qu’il ne devait plus insister et reprend avec une formule de politesse. 

    Kaarde – Entre, je t’en prie. 

    L’humain invita le Besalisk à s’installer sur une chaise mais ce dernier hésitait car ce type de siège n’était pas adapté pour sa carrure. Il préféra rester debout. Kaarde voulait détendre l’atmosphère, mais plusieurs questions l’envahissaient. 

    Kaarde – Je suppose que tu as autant de question à poser que moi. 

    Dexter – Kinsa m’a dit que vous avez décidé de plonger l’Ordre Jedi dans la carbonite. Elle dit que vous pensiez ne pas avoir d’autres choix. Elle justifie cet acte collectif, en disant que cela permettrait à l’Ordre Jedi d’incarner l’espoir de la galaxie. 

    Le padawan pensa : « Ce n’est pas un peu trop prétentieux de votre part, vous les Jedi ! L’Ordre n’est-il pas censé exister pour PROTEGER et faire preuve d’altruisme envers les habitants de la galaxie ? » Mais il se retenait de formuler la question très présente dans son esprit. Ce qui permit au Maitre Jedi de ressentir par empathie de Force, l’essentiel du conflit émotionnel de son interlocuteur. Malgré la retenue de Dexter, le maître Jedi se senti piqué au vif. 

    Le colosse le dépassait d’environs vingt centimètres. La cybernétique le recouvrant, ses paroles et ses sentiments le rendaient impressionnant. Pourtant, il en fallait bien plus pour intimider l’humain, même s’il baissa la tête.

    Kaarde – Après la déchirure de la Force, je ne pouvais… Il n’y avait plus d’autre option pour l’Ordre Jedi. Nous avons tous souffert et perdu des êtres chers, Dexter…

    Dexter toujours sur un ton neutre – Kinsa me l’a déjà dit. Et avez-vous pensé à nous ? Nous, les forceux sans formation ?

    Kaarde affrontait le regard triste du Besalisk. Le maître percevait à travers la Force combien son interlocuteur maîtrisait ses émotions et se forçait à ne pas le juger, mais à le comprendre. Pourtant, la souffrance du passé transparaissait à travers chacun des mots du Réptiloïde. 

    Kaarde – Oui… j’ai pris une décision difficile. Il y a eu des sacrifices de toutes parts. Mais comment aurions-nous pu combattre sans…

    Dexter – Sans la Force ? Bah, beaucoup n’ont pas eu d’autre choix et sont vivants ! Nous nous sommes cachés. Nous avons fui autant les chasseurs de Forceux que les monstres hexapodes. Et certains non-forceux comme Perseus et autres ont permis de sauver des enfants, des adolescents et des adultes des griffes de la république galactique. Néanmoins, une grande partie d’entre nous sommes morts*. 

    Le Maître baissa la tête comprenant combien ces années furent pénibles pour le Besalisk. Naberry réalisait aussi que Malachite essayait de lui faire comprendre qu’il y aurait peut-être eu un autre choix à faire que celui de se cryogéniser. La culpabilité du Jedi augmentait, pourtant il releva le menton. 

    Kaarde – Je… je ne voulais pas prendre le risque de perdre l’Ordre Jedi tout entier. 

    Dexter – « Ce qui est utile à beaucoup l’emporte sur le désir du petit nombre »** n’est-ce pas ?

    Kaarde – Oui, tu comprends me semble-t-il ? 

    Dexter – Pour moi, « le bien d'un seul... l'emporte parfois sur le bien du plus grand nombre»***. J’ai déjà débattu de ce point avec votre sœur.’ Semble qu’elle se doutait que votre disparition avait un lien avec la sauvegarde de l’Ordre Jedi. Elle s’imaginait que vous aviez trouvé un coin tranquille sur une planète quelconque. Mais certainement pas ça. 

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    * Formulation volontaire puisque Dexter considèrent qu’un partie de lui est morte.
    Reference des citations :

    ** Star Trek film la Colère de Kahn

    *** Star Trek film A la recherche de Spock

    Ce message a été modifié par Padme111 le dimanche 17 décembre 2017 - 12:30

    dimanche 17 décembre 2017 - 12:20 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

    17496 Crédits Modo

     Post écrit en collaboration avec Padme111

    Dexter.  -Elle s’imaginait que vous aviez trouvé un coin tranquille sur une planète quelconque. Mais certainement pas ça.

    En entendant parler des pensée de ma sœur, j'eus un hoquet de surprise. Je reculai d’un pas.

    Moi. – Est-elle envie ? Si oui, elle a du changer elle aussi. Etes-vous restés en contacte ?

    La compassion envahit le Besalisk en me voyant réellement inquiet pour ma sœur. Et ce ne fut qu’à ce moment-là que Dexter comprit que je souffrais aussi. Les paroles de Perseus lui revinrent en mémoire. Ce militaire l’avait encouragé à dire la vérité sur Padmée au moins au Grand Maître de l'Ordre, après tout.

    Dexter. – Jusqu’à… il y a plus de quinze ans, oui. Après nous nous sommes quittés et je ne l’ai plus jamais revue. Toutefois, elle m’a laissée quelque chose pour vous. Enfin pour l’Ordre Jedi plus précisément.
    Moi. – Vous vous êtes quittés ? Pourquoi ?
    Dexter – Plusieurs raisons. Ce n’est pas important pour l’instant.
    Moi.– Et que voulait-elle me donner ?
    Dexter. – Un holocron. Elle l’a enregistré juste après… enfin…

    Je l'ignorais mais il ne pouvait ni parler d’Ilum, ni de cette planète où Padmée, ses amis et lui avaient trouvé refuge. Il prit le temps de trouver la bonne formulation.

    Dexter – en l’an 176.

    En disant ces mots, il sortit de sa poche l’appareil d’enregistrement Jedi cubique et me le confia délicatement.

    Dexter - En gros, je pense qu’elle y a enregistré ses connaissances sur les pouvoirs de la Force, et sa propre histoire.
    Moi. – Je te remercie Dexter. Veux-tu rester à bord ? Rejoins à nouveau les rangs des Jedi et combats la République de Sovereign à nos côtés dans la Résistance du Général Gunnar !
    Dexter (dégluti) – Le général Gunnar ?
    Moi. – Oui, il est avec nous.
    Dexter. – Et donc qui dit Gunnar, dit Spencer… Le gros chat responsable de la mort du clone de Padmée ? Vous travaillez main dans la main avec un Sith ?
    Moi. – Nous avons dû nous résoudre à des choix difficiles. Celui là en est un de plus. Mais Gunnar le contrôle et l’Ordre Jedi n’a rien à craindre de lui.

    Ce fut au tour de Malachite de rester coi. Jamais Dexter n’aurait pu imaginer pareille alliance. Cela l’horrifia sur le moment. Puis, il se maîtrisa et décida de se laisser un délai de réflexion. Le gros souci du Cyborg : il était à cours d’options, il n’avait plus nulle part où aller.

    Dexter – J’hésite… D’un côté, je ne suis attendu nulle part, mais de l’autre, j’ignore si vos alliances me conviennent.
    Moi. – Je ne suis pas certain de comprendre. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de refuser une collaboration de cette importance. Ce n’est qu’en nous unissant que nous pouvons vaincre. Je ne peux te forcer mais tu pourrais essayer.
    Dexter – Moué, … pas faux. Encore deux questions. Weegde m’a dit que maître Pollux est sur Kashyyyk. Enfin que c’est là qu’il était parti, avant votre grand sommeil. Etant grand maître de l’Ordre Jedi, vous en savez plus ?
    Moi. – Non, je suis désolé Dexter.
    Dexter – Un de mes points de divergence avec Maître Brûle, c’est qu’elle vous pensait coupable du meurtre du chancelier Mahan. C’est faux, n’est-ce pas ?

    Mes jambes flanchèrent et je dus m’asseoir. Mon passé me rattrapait brusquement tel un boomerang que je recevais en pleine tête encore et encore. De plus, l’appellation « maître Brûle » m’interpella.

    Moi. – Ma sœur est devenue ton maitre ?

    Dexter se mordit la lèvre. De toute évidence il venait de trop parler, ou avait mal choisi ses mots. Le padawan ne voulait pas discuter de ce sujet. Il choisit une réponse rapide et revient sur sa question.

    Dexter – C’est un maître Jedi, je la respecte même si je ne suis pas d’accord avec elle sur tous les points. Par contre, j’insiste. Qui a tué le chancelier ?
    Moi. – Moi… Pad savait. Elle m’a interrogée personnellement et je lui ai dit la vérité.
    Dexter – Ah !

    Le quadrumane se ferma, pensif.

    Moi. – Je… c’est compliqué Dexter.
    Dexter – Elle m’a expliqué votre entrevue. Je n’y croyais pas.
    Moi. – Ta loyauté me touche mais…
    Dexter – Elle était mal placée… oui, ça m’arrive tout le temps.

    Aïe, coup bas ! Mais je ne pouvais guère lui en vouloir. Il tourna les talons et se dirigea vers la porte.

    Dexter – Je vais réfléchir à mon avenir.
    Moi. – Dexter, reste avec nous.
    Dexter – J’ai besoin de temps. 

    Il franchit la porte sans écouter d’avantage le maître de l’Ordre que j'étais censé être. Cette figure de confiance dont je n'étais plus que l'ombre...




    mercredi 20 décembre 2017 - 14:20 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    En entrant dans la salle du briefing, je constatai que nous n'étions pas les derniers à arriver, ce qui me rassura. D'un autre côté, le contrôle des identités avait pris à peu près autant de temps que mon détour sur la flotte Chu'Unthor... Je comprenait qu'en situation de guerre, on soit plus vigilant, mais là ça frisait la paranoïa. Ceci dit, il valait peut-être mieux s'encombrer de précautions excessives plutôt que de courir le risque de se faire infiltrer.

    Thore Joépa ainsi que plusieurs officiers supérieurs de Ver'mer étaient rassemblés autour d'un grand holoprojecteur circulaire, mais ils n'étaient pas seuls. Un peu en retrait se tenaient également un Vong et un Chevalier Impérial plutôt âgé, reconnaissable grâce à son habit. Notre petit groupe, constitué de Taishakuten, Galen, Eckmül et moi – j'avais dû laisser Zadyssa en arrière car on m'avait clairement signifié qu'on ne laisserait pas une padawan participer à cette mission, surtout qu'il y avait déjà deux représentants des Jedi – se plaça à côté de ceux qui étaient déjà arrivés.

    Officier : Bien...nous n'attendons plus que les Guildeurs.

    Eckmül esquissa un souire, malgré son expression tendue qu'il conservait depuis qu'il avait appris que sa mère était prisonnière. Des Guildeurs en retard, quoi de plus normal ? Cela faisait même partie de leur charme – si on pouvait leur accorder un charme. Toutefois, cela ne les excusait pas complètement, d'autant plus que de longues minutes passèrent sans que nous voyions le moindre Guildeur. Les minutes se muèrent en heures, pendant lesquelles je bavardai volontiers avec Galen et Eckmül, mais au bout de trois heures, ce fut trop.

    Officier : Ce retard devient suspect...
    Taishakuten : Connaissant les Guildeurs, je ne serais pas surpris si on apprennait qu'ils se sont arrêtés sur Scarif pour profiter de la plage.

    Cette semi-boutade arracha un sourire à plusieurs des personnes présentes dans la pièce, mais il continua, plus sérieux :

    Taishakuten : Je serais néanmoins d'avis de contacter leur base pour savoir s'ils sont vraiment partis ou pas.
    Moi : J'ai un moyen de les appeler directement...
    Thore  : Faites donc, mademoiselle Talik.

    Je m'isolai dans un coin de la pièce pour que les autres ne soient pas trop gênés : quelques secondes plus tard, après avoir pris connaissance de ma requête, une voix nasillarde appartenant visiblement à quelqu'un de la communication m'informa que le Leader n'était pas disponible et qu'il me basculait sur la fréquence d'Ange Solo. J'eus à peine le temps de remercier la Force que ça soit moi et non un officier lambda qui aie appelé que des grognements inintelligibles résonnèrent.

    Moi, d'une voix toute innocente : Bonjour Ange !
    Ange, à peine audible : Il est 3 heures, heure locale... Y a un problème ?
    Moi : Hum...pas au sens strict du terme. Mais le représentant de la Guilde n'est pas arrivé sur Montross...
    Ange, dans le cirage : Je ne suis pas au courant... Pourquoi ne pas contacter directement Wes ?
    Moi : La réception a dit qu'il était indisponible, alors on m'a basculée sur ta fréquence.

    Ce fut une série de jurons que je devinais plus fleuris les uns que les autres qui me répondit, avant que la Guildeuse reprenne :

    Ange : Quitte pas. (petite pause).
    Wes, la voix suave : Mon petit Nexus, je te manque déjà ?
    Ange, en hurlant : Tu m'expliques pourquoi le standard bascule TES appels sur ma fréquence ? !
    Wes, gêné : Je m'étais dit qu'en cas de...
    Ange, lui coupant la parole : Nan, tu ne te dis rien, Hamera ! Et tu m'écoutes attentivement : je te fais un nouvel orifice à la petite cuillère si tu me refais ce numéro de secrétaire ! Et maintenant, tu vas bien écouter ce qu'on va te dire...
    Wes : Ange...quelqu'un nous entend ?

    Il se passa quelques secondes avant que je n'ose prévenir que, effectivement, j'entendais tout de leur petite scène de ménage.

    Moi : Oui, moi...
    Wes : Ah...
    Ange : Ouais. Mesure ta connerie.
    Moi : Est-ce que je vous dérange, monsieur Hamera ?
    Ange : T'es pas obligée de lui donner du Monsieur. Et non, tu ne le déranges pas.
    Moi : Tu veux que je l'appelle comment ? Wes ?
    Ange, l'air menaçante : J'aurais bien de meilleures idées... Je pense que Wes ou Hamera suffira, n'est-ce pas ?
    Wes, sur la défensive : Ange...
    Ange : Pardon ?
    Wes : Ouais... Ça ira... Qu'est-ce que je peux faire pour toi...
    Ange, poursuivant : Chevalier Talik...
    Wes, répétant : Chevalier Talik...

    Je devais bien admettre que le simple fait d'imaginer Ange mener ainsi à la baguette le célèbre Wes Hamera suffisait pour me faire exploser de rire, surtout que je connaissais plutôt bien le caractère de la Corellienne... En l'occurence, je la voyais très bien, avec son expression "fais ce que je te dis ou je te tue".

    Moi, retenant mal un fou rire : Vous savez, la mission pour libérer la présidente de Ver'mer... Chaque faction de la rébellion s'est engagée à envoyer un représentant pour former une escouade, pour faire comprendre à la présidente que nous pouvons travailler ensemble, et vous avez dit que vous enverriez quelqu'un...
    Wes : Oui, je m'en souviens... Ils auraient dû arriver il y a.... (pause)... deux ou trois heures...
    Ange : Tu as envoyé qui ?
    Wes : Mara...
    Ange : Ah ?
    Wes : Et les jumeaux...
    Ange, se raclant la gorge : Et on s'étonne du retard...
    Moi : Les jumeaux ? C'est qui ?
    Ange : Les frères Kilivian... Deux porte-flingues aussi performants que leur humour, selon certains...

    Les frère Kilivian...ce nom ne me disait rien. D'un autre côté, ce n'était pas comme si je connaissais beaucoup de Guildeurs, seulement le peu dont Ange m'avait parlé.

    Moi : Eh bien, ils sont très en retard. Nous vous appelions pour savoir si tout allait bien.
    Wes : Ils sont censés être partis...
    Ange : Censés ?
    Wes : Tu tiens à ce qu'elle sache pourquoi je n'ai pas pu vérifier ?
    Ange, sarcastique : Bah, voyons, fais-toi plaisir, Hamera ! Nous sommes toutes ouïe !
    Wes : Va te faire foutre, Solo !
    Ange : Je te prends aux mots !
    Moi : Pourquoi vous n'avez pas... Hum...je ne veux rien savoir, en fait. Pouvez-vous vérifier si ils sont vraiment partis ou s'ils sont en train de jouer au sabacc ?
    Wes : Je peux... (Petite pause.) Je confirme, leur vaisseau a bien décollé.
     Ange : Tu leur passes un savon ou ça aussi tu veux que je le fasse ?
    Wes : Je m'en occupe.
    Ange : Tu seras un amour.

    Précisément à cet instant, la porte s'ouvrit et deux humains rigoureusement identiques, la quarantaine environ, pénétrèrent dans la salle, accompagnés d'une Mara plus en retrait.

    Jumeau 1 : Alors, c'est ici la réunion pour sauver le monde ?
    Jumeau 2 : A ce sujet, j'ai ainsi décrété qu'il faudrait nous appeler Dieu...Sauver la galaxie bénévolement, oui, mais sans reconnaissance, non !
    Moi, pince-sans-rire : Je crois que ce sont les jumeaux dont tu as parlé...
    Ange : Tu as deviné. Bon, je te laisse, je crois que le problème est résolu... Au fait, comment ça va ?

    Elle avait posé cette dernière question d'un ton détaché, comme si c'était une simple politesse, mais je savais qu'elle s'en préoccupait réellement. Mais... Ange Solo étant Ange Solo, il était vain d'espérer des grandes manifestation d'affection de sa part, surtout en public. Je décidai de lui donner une réponse elliptique, n'ayant pas spécialement envie non plus de mettre tout le monde au courant de mes états d'âme.

    Moi : Comme d'habitude... j'ai réglé quelques vieilles affaires, je te raconterai plus tard. Et toi, comment ça va ?
    Ange : ... Fais attention à toi, et surtout n'hésite pas à m'appeler si tu as un problème.
    Moi : Je m'en souviendrai. Toi aussi, fais attention à toi.

    Voyant que tout le monde me regardai avec un air plus ou moins surpris – le moins surpris étant Galen et les plus surpris, les jumeaux Kilivian – je coupai la communication.

    Thore : Bien, maintenant que tout le monde est là, nous pouvons commencer.

    mercredi 20 décembre 2017 - 20:16 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Planète Cathar, cité-arbre de Kaltak


    La créature vagabondait dans le spatioport.
    Elle traînait derrière elle un lourd sac, fait à partir des restes d’un animal mort. La masse de peaux et de cuir tintinnabulait à chaque irrégularité du terrain, du fait des sombres objets de métal qu’elle contenait.
    Les Cathars s’écartaient sur son passage, feulant de désapprobation.
    Elle n’était pas la bienvenue, elle le savait. Mais elle avait l’habitude d’être une paria.
    Et l’odeur qui s’attachait à sa fourrure hirsute, persistante à force de fréquentation des décharges, n’arrangeait rien.
    Elle n’avait pas faim, ayant dérobé sur les étals de charcutiers et de maraîchers inattentifs de quoi se sustenter.

    La créature était irrésistiblement attirée par les quais du spatioport.
    Elle était fascinée par les vaisseaux venus d’autres horizons. Ce que contenait son sac en était la preuve : pièces détachées et outils divers, parmi lesquels subsistaient comme étoiles isolées trognons de fruit et lanières faisandées de viande séchée.
    Elle tenta en vain d’attirer l’attention de passants sur certaines de ses possessions mais personne ne comprenait son langage unique.
    L’odeur de poussière et de métal rouillé qui l’imprégnait n’était pas agréable, mais l'activité de récupération et l'absence de logis ne lui laissaient pas le choix.

    Les astronefs exerçaient sur la créature une fascination à nulle autre pareille.
    Elle aimait voler, réparer, comprendre. Inventer même parfois. Elle rêvait de piloter.
    Elle n’était pas originaire de Cathar. Mais même sur son monde natal, elle avait été mise à l’écart. Elle ne savait pas parler comme les autres. Un défaut de son larynx apparemment. Personne ne la comprenait alors. Personne ne l’avait jamais comprise.
    Sauf le petit être vert avec de grandes oreilles.

    Lui seul avait pris le temps de l’écouter, de la comprendre.
    Et c’était grâce à lui qu’elle avait découvert son talent : un don inouï pour la mécanique, une compréhension instinctive des systèmes électroniques, aussi complexes fussent-ils.
    Et puis son maître avait disparu. Il n’avait jamais été très présent de toutes façons. Du moins en chair et en os.

    Elle avait donc dérivé de vaisseau en vaisseau, de planète en planète.
    Il lui avait fallu du temps pour comprendre les concepts d’argent et d’échanges monétaires. Et elle s’était faite flouer plus d’une fois par des indélicats cherchant à exploiter ses talents à leur profit.
    Mais désormais, elle savait monnayer les appareils et droïdes abandonnés dans les fourrières qu’elle récupérait et auxquels elle donnait une seconde jeunesse.

    Mais Cathar n’était pas une étape très hospitalière de son pèlerinage vers l’inconnu. Les machines n’y étaient pas aussi fréquentes que sur d’autres planètes.
    Il était temps pour elle de repartir.
    Et son oeil fut attiré par un magnifique vaisseau. Un chasseur à la carrosserie polie comme un miroir.
    Elle en tomba aussitôt amoureuse.

    Elle se précipita vers l’appareil, parvenant malgré sa hâte, à ne pas attirer l’attention sur elle.
    Elle devina que l’astronef était le fruit des dernières technologies en usage.
    Il fallait qu’elle rentre à l’intérieur ! Qu’elle voie par elle même le moteur, les générateurs, le système hyperdrive !

    Personne n’avait jamais pris la peine de lui dire que les serrures électroniques de pareils appareils étaient inviolables.
    Elle se mit donc à l’ouvrage et à l’aide d’un outil de son invention, elle tritura les gorges physiques et les pare-feux numériques.
    Après quelques minutes d’un labeur vu comme un défi excitant, les mécanismes se déverrouillèrent et l’échelle se déploya.

    Malgré sa joie, elle jeta un regard empli d’appréhension autour d’elle.
    Mais personne n’avait fait attention son manège.
    Comme d’habitude.

    Peinant à contenir son excitation, elle s’engouffra à l’intérieur du vaisseau.

    Elle s’appelait Ihroki.

    Elle était une Ewok.

    Et à l’insu de Cole Pr’Col, elle venait de pénétrer dans le Silent Dreamer.

    jeudi 21 décembre 2017 - 16:27 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Comme un seul homme, nous nous plaçâmes tous autour de l'holoprojecteur, qui afficha aussitôt la représentation d'une planète : Dromund Kaas. Avec Galen, Eckmül et Mara, je frissonnai. Pour les Jedi, cette planète était clairement associée au côté obscur, et rares étaient ceux qui y avaient mis les pieds depuis de longues années. Et c'était probablement là que nous devrions aller...

    Thore : Nous avons réussi à obtenir la localisation de la présidente : nos espions nous ont informés qu'elle se trouvait emprisonnée sur Dromund Kaas, dans une ancienne forteresse. C'est tout ce que nous savons. Le major Valantis ici présent s'est procuré un plan grossier de cette forteresse, qui comporte visiblement deux entrées distinctes. Cela nous amène à constituer deux équipes.

    Il marqua une pause, jugeant les forces en présence. En tout, nous étions neuf, représentant chacune des factions de la rébellion, ce qui faisait logiquement une équipe de cinq et une autre de quatre. J'étais curieuse de savoir avec qui j'allais devoir faire équipe : j'avais une petite préférence pour Mara, Eckmül et Galen, que je connaissais, mais il était très peu probable qu'ils mettent les trois Jedi ensemble.

    Thore : Le premier groupe, composé de Galan Taris, Eckmül Oedipem, Galen Arek et de Ze'yetar, passera par l'entrée la plus au nord, tandis que le deuxième groupe, constitué de mesdemoiselles Talik et Sarkin, des jumeaux Kilivian, et du lieutenant Taishakuten, entrera par l'issue ouest. Je ne peux que recommander la prudence, Dromund Kaas n'est pas particulièrement sûre, même maintenant... Je pense notamment à nos amis Jedi.
    Eckmül : Nous ne serons pas affectés.
    Thore : Je l'espère. Vous prendrez un de nos vaisseaux, à la fois discret et suffisant pour tous vous contenir, le New Dawn, et si possible vous partirez sur le champ. Le temps presse.

    Nous aquiescâmes tous. La vie de quelqu'un était en jeu, et au-delà de cela, cela serait déterminant pour le reste de la guerre. Paradoxalement... Si Ver'mer entrait en guerre à nos côté, il y aurait pour sûr des pertes de leur côté, alors qu'est-ce qui était mieux ?

    La guerre...pour moi cela n'avait jamais été une réalité. Sur Mandalore, c'était un idéal, ce qui pemettrait à mon peuple de regagner son ancienne gloire, et le combat contre les Death Watch n'avait rien d'une vraie guerre. C'était une guérilla impossible à gagner, menée par un espoir fou qu'un jour le peuple se réveillerait et se révolterait tout entier pour retrouver sa vraie identité : non des esclaves serviles, mais des fiers guerriers.

    En tant que Jedi, la guerre était la chose à éviter, mais une fois qu'elle avait, lieu, elle finissait par nous définir pour le reste de l'Histoire et la galaxie. Tout le monde se souvenait des exploits des Jedi durant les Guerres Mandaloriennes, puis la guerre des Clones, la guerre du SEZ...et personne ne pensait à la paix que nous essayions d'apporter, tous les conflits désarmorcés grâce à nos diplomates, les injustices résolues, les peuples libérés...

    Je secouai la tête. Pour l'instant, il fallait juste que je me concentre sur ma mission. Je l'avais toujours su, la guerre exigeait des compromis, et même si j'avais espéré ne pas devoir sacrifier sciemment des vies, nous n'avions pas le choix. En fait, je n'avais même pas à choisir : il y avait bien longtemps qu'on avait fait ce choix pour moi.

    Le New Dawn était une petite navette d'apparence ordinaire, mais assez grande pour tous nous contenir, même si nous n'avions absolument aucun espace vital. Je regrettais l'Arrow et ses cabines dans lesquelles nous pouvions tenir à deux sans aucun problème. Là, nous étions sept à l'arrière, sans compter le lieutenant Taishakuten qui pilotait avec Galan Taris. Galen et Eckmül étaient assis en face de moi, tandis que les jumeaux s'étaient glissés juste à ma droite, avec une expression qui ne trompait pas. Malgré cela, je n'avais pas osé protester, craignant de me montrer impolie. Quelques minutes après le décollage, l'un d'eux, Eril, souffla à mon oreille :

    Eril : Comment t'as fait ?
    Moi, perdue : Comment j'ai fait quoi ?

    Aussitôt, son frère lui donna un coup de coude en ajoutant :

    Alix : Chut, elle peut nous entendre !
    Eril : Comment t'as fait, elle ne t'a pas insulté ?
    Alix : Elle a été aimable.
    Eril : C'est quoi ton secret ?
    Moi, comprenant qu'ils parlaient d'Ange : Bah...huit ans de cohabitation dans un vaisseau...
    Eril : Même Wes n'a pas réusssi et je t'assure qu'ils ont fait bien plus que co...

    Nouveau coup de la part d'Alix, qui me rendit perplexe. À quoi jouaient-ils donc ?

    Alix : Elle va entendre. Elle sait toujours. Elle sait toujours tout.t
    Moi : Mais...ce n'est pas un monstre !

    Les jumeaux se concertèrent du regard. Je craignais déjà le pire...

    Alix : Moi je dis, il y a quelque chose ? Shifumi ?
    Eril : Si je gagne, elle a couché avec elle !
    Alix : Et si je gagne, elle a pas couché avec Solo !
    Moi : Mais...qu'est-ce que...mais... J'ai jamais... Mais ça va pas la tête !

    Sans se préoccuper outre mesure de ma réaction très visiblement scandalisée – car j'étais réellement scandalisée, et abasourdie qu'on puisse ne serais-ce que penser ce genre de choses : j'étais...enfin, j'étais...hum, voilà – ils scandèrent en coeur "Shi-Fu-Mi !" et...furent à égalité. Depuis quand ils jouaient ce genre de choses à Shifumi d'ailleurs ?

    Eril : C'est plus fort que ça, mon frère !
    Alix : Même la Force ne sait pas trancher !
    Eril : Nous devons enquêter, pour le bien-être de la galaxie !
    Alix : Ou nous sommes condamnés !
    Moi : Mais...mais... Vous êtes insupportables...

    Ils se tournèrent vers moi, un grand sourire aux lèvres :

    Eril : Et fiers de l'être !

    Ç'en était définitivement trop pour moi. Ils avaient quarante ou quatre ans ? On pouvait en douter. En tout cas, l'envie de donner une paire de claques à quelqu'un avait rarement été aussi forte.

    Il n'y a pas d'émotion, seulement la paix
    Il n'y a pas de passion, seulement la sérénité


    Alix : Et tu ne nous a toujours pas dit ton secret !
    Eril : Le secret de Kinsa Talik...
    Alix : Pour dompter le Dragon Solo...
    Eril : Hey, ça sonne bien !

    Mais par la Force, qu'est-ce qu'ils me donnaient envie de les frapper !
    Ainsi, lorsque Galan Taris abandonna son poste de copilote, ni vu ni connu, je me mis à sa place, ayant hâte d'échapper au flot incessant d'idiotie émanant de mes voisins. Avec un petit sourire de victoire, je refermai soigneusement la porte qui séparait le cockpit du reste du vaisseau.

    Alix, à travers la porte : Nous le saurons !
    Eril, de même : Un jour !

    Je soupirai. Le voyage risquait d'être long, très long...

    jeudi 21 décembre 2017 - 20:39 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    Elle entendit le froissement de draps à côté d’elle, allongea le bras et sentit l’absence du Corellien qu’elle percevait doublement. Il était là comme lui indiquèrent la pression encore exercée par son corps et son aura à travers la Force.

    Ange, toujours endormie : Qu’est-ce que tu fous ?
    Wes : J’ai une réunion de programmée. On est en train de planifier un nouveau plan d’évacuation si un nouveau Myrkr se reproduisait.

    Elle lui répondit par un grognement affirmatif à peine masqué par le râle spontané qu’il laissa échapper en s’étirant. Elle devina les zébrures naissant quelques heures plus tôt sous ses doigts.

    Ange : Mal ?
    Wes, en enfilant sa chemise : Nan. (Il se pencha pour l’embrasser.) Panthère des sables.

    Un rugissement et elle s’endormit pour moins de temps qu’elle ne l’aurait cru.
    Nouveau réveil.
    Son comlink qui s’agitait et qui scandait le nom de celle qui désirait la joindre. Elle râla par principe et décrocha.
    Encore des problèmes.
    Encore.

    Ce fut avec un agacement certain mais aussi avec un soulagement presque maternel qu’elle mit fin à la conversation. Rien n’attentait ni ne menaçait la vie de la jeune Twi’lek. Le poids apparu bien avant l’entretien au milieu de sa poitrine s’était volatilisé, permettant ainsi à son esprit de pouvoir se libérer d’un sentiment de préoccupation envahissant.

    Elle soupira bruyamment et s’effondra dans son lit, les bras ballants de part et d’autre de son visage. Elle ferma les yeux, s’immergea plus profondément dans la Force, sentant ainsi chaque parcelle de son être, chaque cellule musculaire se détendre paresseusement. Elle appartenait à un tout, recouverte par cette douce chaleur ouatée de se savoir vivante.

    Et puis, l’équilibre cessa.
    L’eau se mit à s’agiter violemment, envahie par cette humeur grisâtre et déchaînée. Sur le qui-vive, elle, équilibriste sur son rocher, en s’efforçant de ne pas sombrer. Une douleur dans sa cage thoracique et une impression d’étouffer. Trop d’âmes affluaient vers l’autre rive ; ce n’était pas normal. Elle les entendait simultanément dans sa tête. Ses membres tremblaient, la faisant presque glisser. Elle sentait la sueur suinter du moindre pore de sa peau, évacuant l’effort que subissaient âme et corps.

    Cela lui sembla une éternité.
    Puis, plus rien.
    Quelque chose était arrivé.

    Elle resta figée de trop longues minutes, baignant dans la moiteur du choc qu’elle venait d’encaisser.
     La guerre et ses horreurs.
    Il fallait se battre, il lui fallait la Force mais, seule, comment continuer ?
    C’était impossible. Ange Solo était lucide : elle avait besoin d’aide et elle savait qui pouvait la lui apporter.
    Elle se mordit la lèvre à s’en faire saigner.
    Elle ne pouvait pas tout perdre, tout perdre à cause de son foutu orgueil.
    Elle ne se le pardonnerait pas.

    Le goût du sang envahi ses papilles et sous le joug de la violence, elle nomma distinctement les initiales de l’homme susceptible de de lui offrir ce qu’elle désirait.

    Ange, les yeux clos : Kaarde.
    Kaarde : Tu l’as senti ?
    Ange : Oui.
    Kaarde : Et tu t’es décidée ?

    Il eut un silence.

    Ange, avec un grand sérieux : Je ne sais pas ce que j’ai décidé mais ça ne peut pas continuer comme ça. Je n’arrive pas à… (Elle se força à inspirer l’air qui commençait à lui manquer.) … colmater la brèche. Je suis un réceptacle, un seuil, un moment de passage : tout passe par moi. Je ne contrôle rien et ça ne m’est pas arrivé depuis…

    Que tout a foutu le camp dans ma vie…

    Ange : … un certain nombre d’années…

    … Et qu’il m’est arrivé ces choses que je n’arrive toujours pas à assumer… et que les problèmes que je croyais avoir réglés… en fuyant… me rattrapent soudainement, tous, simultanément, et que si je survis à cette guerre, je n’aurais pas d’autre choix que d’y faire face et que, malgré tous mes efforts pour les ignorer, je ne peux plus appréhender ma connexion si complexe avec la Force avec sérénité. Je suis en train de me noyer sous la culpabilité.
    Elle, je ne peux pas la berner et elle me le fait payer – je me le fais payer.
    Si je les perds, cette fois, je ne me relèverai pas.
    Kaarde, je suis désespérée.
    Je sais ce que je dois faire mais je ne sais pas où puiser la force d’y arriver et j’ai terriblement peur de ce qui pourrait se passer.


    Ange : Et je sais que je n’y arriverai pas toute seule… et si ma connexion à la Force n’est pas stable…

    Les mots s’évanouirent dans sa gorge.

    Kaarde : Je t’attendrai…
    Ange : Juste le temps de dire au revoir à Wes et ma fille…
    Kaarde : Prends ton temps, Ange, rien ne presse…

    Elle émit un petit claquement de langue sonore et coupa la communication.
    Ça allait être douloureux.
    Très douloureux.

    Ses affaires empaquetées dans un sac qu’elle avait placé dans la navette qui la conduirait jusqu’à la flotte Jedi, elle se dirigea vers une nouvelle scène qu’elle redoutait tant. Si la Force lui renverrait de plein fouet les émotions qu’elle susciterait, elle loua toutefois le fait d’être toujours privée d’une vision limpide. Ca faciliterait les choses. Du moins, elle l’espérait.

    La porte s’ouvrit.
    Les contours de la pièce se dévoilèrent distinctement et des présences l’irradièrent.
    Sa fille se dirigea vers elle : à sa démarche, elle avait déjà compris.

    Mimi, en la prenant dans ses bras : Fais attention à toi, Mam’s.
    Ange, la serrant plus fort encore : Tu me restes en vie. On a du temps à rattraper et tu…
    Mimi, la voix à moitié voilée : … feras attention à ce qu’il ne fasse pas de conneries. (Elle fit un rictus.) Je gère.

    Enfin, elle pivota.
    Lui avait peur de comprendre.
    Il s’était figé et n’avait rien ajouté.

    Ange, très mal à l’aise : On peut passer à côté ?

    Il lui emboita le pas, se dirigeant vers une salle annexe qu’il verrouilla derrière eux.

    Wes, la voix étranglée : Tu t’en vas… à cause de moi, c’est ça ?
    Ange, surprise : Nan, bien sûr que nan ! Je... Je ne peux pas rester comme ça, Wes… (Elle désigna ses yeux.) Mon… mon incapacité à plus de lucidité va finir par tuer quelqu’un…

    Les mots étaient suffisamment vagues pour ne pas lui permettre de mentir.

    Wes : Arrête de dire n’importe quoi !
    Ange : Wes, c’est qui l’aveugle de nous deux, hein ? Je suis inutile. Là, comme ça. Ça ne peut pas continuer. Je dois faire quelque chose… Pour un temps… Peu de temps, je l’espère…
    Wes, s’énervant : Inutile ! Te fous pas de ma gueule !
    Ange, en haussant le ton à son tour : A part jouer les secrétaires, je sers à quoi, dis-moi !
    Wes, lui prenant les mains : J’ai été un imbécile. Excuse-moi ! C’est juste… Si Myrkr recommençait… S’il m’arrivait quelque chose…
    Ange : Il ne t’arrivera rien…
    Wes : T’en sais rien ! ***censuré***, Ange, t’en sais rien ! Ta fille débarque. Il ne reste plus que toi, si…

    Elle l’attira à elle et l’embrassa.
    Un lourd silence suivit.

    Ange, le ton suppliant : Tu feras attention à elle ?
    Wes, la pressant contre lui : Comme si c’était la mienne.


    Ce message a été modifié par AngeSolo le vendredi 22 décembre 2017 - 13:29

    jeudi 21 décembre 2017 - 22:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

    16088 Crédits

    J'avais laissé ma place de pilote à la jeune Jedi, pour pouvoir parler avec les autres membres d'équipage, mais aussi ceux de mon groupe. Je franchit la porte et passa devant deux porte flingues de la Guilde, dont le regard se portaient en premier lieu sur mon armure écarlate, puis mon sabre à ma ceinture. Je sentit à travers la force la main subtile du cambrioleur essayant de toucher cette arme, mais il déchanta quand il reçut une vive décharge, qui le fit tomber au sol. Je laissait donc ces deux zigotos pour retrouver Eckmül Oedipem et Galen Arek. Quand ils me virent arriver, il eu un vaste silence..

    Galen Arek : Alors c'est vous, le fameux Galan Taris dont tout le monde parle, le chevalier Impérial.
    Galan Taris : En effet, c'est marrant de voir un autre utilisateur de la force portant le même nom.
    Eckmul Oedipem : Pourquoi avoir choisit de rejoindre l'Empire et non les rangs des Jedis ?
    Galan Taris : Sur Bastion, on as des cafés personnalisés, le Thrawn c'est du Moka avec du carambar.
    Galen Arek : Vous êtes sérieux ? Vous avez des boissons impérial ?
    Galan Taris : Attendez, je doit avoir un peu de Daala dans ma gourde.

    Je tendis ma ration au Bith, qui hésita, puis aprés quelques secondes avala une lampée. Ses yeux s’illuminèrent.

    Eckmul : Waaaah c'est comme boire de la fraise Tagadoh !!

    jeudi 21 décembre 2017 - 23:11 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20620 Crédits Modo

    Planète Cathar - en approche du port de Kaltak

    Sereinement, l'YT survole la forêt en direction de l'arbre géant, agitant les feuillages des arbres les plus hauts. À son bord, Cera, Keller et les jumeaux Ordo sont silencieux, partiellement tendus, surtout les plus jeunes. Ils savent que cette mission ne sera pas une mince affaire.

    Jayla sceptique - Vous comptez vraiment sur le Gotal pour nous aider face à Spencer ? Il n’a pas trop brillé face aux shaax…
    Ceno, imperturbable - Il a survécu. Sans l’aide de la Force. C’est plus que ne peuvent en dire beaucoup de Jedi. Surtout, il dispose de talents de traqueur qui nous font défaut. Rassure-toi. Il est loin de nous avoir montré tout ce dont il est capable.

    Keller renifle de dédain. Céno ne relève pas.
    Bien que rassurés par leur aîné sur l'aide que pourrait leur apporter un chasseur aguerri, peu d'entreprises dans la galaxie sont aussi risquées que de tracer la piste du redoutable Dark Spencer. D'autres ont essayé, aucun n'est jamais revenu.

    Cera - Nous y sommes.
    Keller - J'ai un mauvais pressentiment.
    Cera - Ne t'inquiète pas... Tout ira…

    Tout à coup, un grand choc dans la Force secoue tous les passagers du Rebel Spire. Une présence obscure reconnaissable se manifeste à travers une vague, une onde qui semble prendre de l'ampleur à chaque seconde. La colère. Une colère incroyablement forte. Les jumeaux sont paralysés. Keller a des sueurs froides. Cera resserre son emprise sur les manettes pour rester calme et diriger le vaisseau jusqu'à sa destination sans encombre. Mais la fébrilité de ses neveux le dérange.

    Ryff - Ce... C'est quoi...?
    Jayla - Je ressens une énorme douleur... Oncle Cera... Cette présence…
    Cera - Reprenez-vous. On dirait deux padawans apeurés.

    Une chose étrange : c'est Keller qui a ressenti le premier ce trouble annonciateur d'un pic de haine en contrebas. La mort de son grand-père, Maître Hubby Keller, de la patte de Dark Spencer puis son combat acharné contre le fauve sur Felucia ont agi comme un écho à travers la Force. Le Jedi Noir en bure sombre échange un regard lourd de sens avec son vieux mentor. Au cours de toutes ces années, après tous ces affrontements, ils n'avaient jamais senti une telle puissance émaner du Sith à crinière.

    Keller - Qu'est-ce qui lui arrive ?
    Cera - On le saura bien assez tôt.

    L'aura se fait moins présente au fur et à mesure que le Rebel Spire s'approche du port de Kaltak, la grande cité-arbre. Lentement, Cera dépose son vaisseau sur l'une des massives plate-formes en bois. Il désactive tous les senseurs et prend une minute pour respirer. La vague d'obscurité ressentie avait été déstabilisante, même pour lui. Keller, également remué, suit le mouvement, prenant le temps de chasser ses craintes. Derrière eux, les jumeaux n'arrivent pas à se reprendre. Le cyborg finit par se lever et change ses plans.

    Cera - Vous restez là. Pas de discussion.

    Les deux jeunes mandaloriens, maîtrisant maintenant quelques aspects de la Force, en comprennent aussi les avertissements. Cera emploie un ton qui ne laisse rien présager de bon. Ils acquiescent, encore sous le choc de ce qu'ils ont ressenti quelques minutes auparavant. Cera entraîne Keller vers la rampe et tous deux descendent de l'appareil. Un vieux Cathar en robe marine entouré d'une garde rapprochée de redoutables guerriers les reçoit pacifiquement.

    Kred - Frrr, messire Ordo, bras droit de Mandal'ore la Consacrée, voici votre attestation.
    Cera - Merci, gouverneur Kred, je vous certifie une nouvelle fois que nous ne causerons pas d'esclandre en ville. Notre mission va nous mener en forêt, dans une zone reculée.
    Kred - À ce propos... Grmm, on nous a signalé des mouvements suspects, à environ trois milles clics au nord-est de Kaltak. RrrR. Mes chasseurs me rapportent que la Faune déserte ce secteur.

    Keller détourne le regard dans la direction désignée par le gouverneur. Il braque derechef son regard bleu vers Cera et déclare calmement:

    Keller - C'est bien par là.
    Cera - . . .
    Kred - Frrr, tant que vous ne traînez pas trop dans le coin... On a un mauvais souvenir des Mandaloriens ici, gromf.
    Cera - Nous partons immédiatement.

    Un bref salut et les groupes se séparent. Cera et Keller rejoignent l'entrée nord. Pas trace de Guildeur dans le coin. Le chasseur les avait pourtant devancés...
    Le Gotal apparaît brusquement de derrière une paroi. Aucun des deux anciens Jedi ne l'a senti venir, ce qui crée chez eux une certaine appréhension. Pr’Col n’avait jamais manifesté cette faculté lors de leurs rencontres précédentes.
    Ceno sonde son allié de circonstances. Il a gagné en assurance, en détermination. Il semble aussi s’être débarrassé de cette encombrante culpabilité qui l’accompagnait partout. En revanche son aura est également marquée d’une forme de résignation, de fatalisme qui n’est pas totalement étrangère au mandalorien. Oui, le Gotal a définitivement changé.
    Ce qui est certain, c’est qu’il est actuellement concentré sur son rôle de traqueur, tel un prédateur en chasse. De fait, sa présence dans la Force est perceptible pour peu qu’on la cherche activement. Mais pour un esprit inattentif ou inconscient de sa présence, Pr’Col se fond dans le paysage mental.
    Ce camouflage constitue un avantage certain pour approcher Spencer et le capturer si nécessaire. Toutefois la chose ne sera pas aisée compte tenu de son évident pétage de plomb... D'ailleurs, avant même que Cera ne mette Cole PrCole en garde, ce-dernier prend les devants.

    Cole - Je suppose que vous avez senti quelque chose de terrifiant, il y a à peu près vingt minutes, au nord d'ici.
    Cera - Comment l'as-tu senti? Tu…
    Cole - Non, la Force reste un mystère pour moi, mais je peux reconnaître l’empreinte de Spencer à travers les champs magnétiques de la planète.
    Keller - C'est plutôt utile ce truc.
    Cera - Si tu peux le sentir alors tu sais qu'il est complètement instable.
    Cole - En effet. Son aura est subitement devenue menaçante... Plus que ça.
    Cera - On parlera plus tard, il faut faire vite. As-tu un moyen de transport rapide pour évoluer en forêt?

    Le Gotal s’écarte et désigne du pouce cinq véhicules monoplaces qui les attendent sagement devant l'entrée de la ville.

    Cole - J'ai loué ces Swoops, ils devraient faire l'affaire au moins pour approcher de son secteur. On devra ensuite continuer à pieds pour ne pas nous faire repérer.
    Cera - Tu as pensé à tout. Je n’en attendais pas moins. Mais pour ce qui est de ne pas nous faire repérer, je pense que c'est trop tard. Spencer a sûrement pu sentir notre approche. L'avantage, c'est qu'on n’aura pas à le chercher très longtemps.

    Cole hausse des épaules. Cela change tout et en même temps, pas grand chose pour lui. C'est déterminé à attraper Spencer que le trio s'approche des motojets puis se met en selle.

    Cole - Au fait, vous ne deviez pas être plus nombreux ?
    Cera - J'ai laissé les jumeaux au vaisseau. C'est trop dangereux pour eux.

    Un regard indéchiffrable anime le faciès du Guildeur avant qu'il ne s'harnache, imité par les Jedi Obscurs. Peu après, ils quittent l'entrée nord de la cité-arbre et s'engouffrent dans la forêt vierge, sous le regard inquiet du gouverneur Kred qui depuis son balcon panoramique les voit partir en contrebas.





    Les trois Swoops zigzaguent entre les arbres, avalant des centaines de clicks jusqu'à approcher finalement du secteur où chacun a pu ressentir l'aura de Spencer exploser en une bombe d'émotions négatives. Là, Cole, leader de l'équipe, ralentit et commence à donner le rythme.

    C'est à pas de loups que les trois chasseurs progressent, à pieds désormais, luttant contre la végétation, le plus discrètement possible. Cera et Keller font de leur mieux pour cacher leur présence dans la Force, mais s'ils peuvent sentir aussi distinctement celle de Dark Spencer, ce-dernier a sûrement la capacité d'en faire de même. Leur lien dans la Force les trahit. Seul Cole a quelques chances de passer inaperçu. Ils doivent mettre cet avantage à profit.

    Cole - On se rapproche…
    Keller - Comment tu le sais?
    Cole - Ces marques... Ici, une trace de griffes sur l'arbre... La végétation a été arrachée de ce côté...

    Lentement, le Gotal avance encore de quelques mètres et fait signe aux autres de s'arrêter. Ils se baissent tous et le cornu leur montre des empreintes.

    Cole - Ces traces de bottes n'appartiennent pas à un Cathar.
    Cera - Shae Vizla.
    Keller - Celle que l'on ne peut pas tuer.
    Cole - ... Je ne peux pas la repérer. Si elle aide Spencer, on va avoir du mal à le capturer.
    Cera - Keller se charge de l'occuper.
    Cole - En est-il capable?
    Keller - Ne me sous-estimes pas, j'ai combattu des ennemis plus dangereux.
    Cera - C'est bon, il saura la retenir pendant qu'on s'occupe de Spencer.
    Cole - Il y a autre chose…
    Cera - Quoi?

    Pr’Col analyse de plus près les traces et soulève une fougère, révélant une autre suite d'empreintes plus petites. Il regarde, un peu incrédule, vers les deux adeptes du côté obscur et déclare :

    Cole - Ces empreintes là sont bien celles d'un Cathar.
    Cera - Pas celles de Spencer, il est trop grand.
    Cole - Oui... Cela m'a tout l'air d'être les traces d'un enfant.
    Keller - Hein? Qu'est-ce que ça signifie?
    Cole - ... À vous de me le dire.

    Cera lève sa visière vers l'horizon clos.

    Cera - Je sens une faible présence.
    Keller - C'est vrai... Elle est presque imperceptible.
    Cera - Je crains le pire, ne nous attardons pas.

    La fine équipe continue sa route. Très vite, Keller perçoit une odeur de brûlé. La nuit tombe sur Cathar, et au loin, une lueur jaune perce à travers les arbres. Dans le même temps, une fumée épaisse serpente entre les arbres. Un feu de forêt ? Difficile à dire. Mais la présence de Spencer se fait de plus en plus forte.

    Cera - J'y vais. Keller, reste en soutien. Cole, tu interviens uniquement si nécessaire.

    Le Mandalorien court à travers la fumée, filtrée par son casque. Pas la peine de se cacher, il sait que Spencer peut le localiser. Il arrive en trombe dans une minuscule clairière où les arbres s'écartent pour laisser place à un immense chêne millénaire aménagé en maison. Tout est en train de brûler. Des cendres tombantes jaillit une feuille de papier que Cera attrape au vol. C'est une photo. Une photo sur laquelle se trouve Shae Vizla, sans armure, serrant dans ses bras un petit Cathar, et, les surplombant, l'immense Dark Spencer, crocs à l'air, un sourire sincère étirant ses babines. Cette image a juste le temps d'abasourdir le chef du clan Ordo, avant qu'elle ne disparaisse, consumée par les flammes, et tombe en cendre sur l'herbe noircie. A ce moment précis, la colère de Spencer se fait ressentir plus intensément que jamais.

    Spencer - CEEEERRRRAAAAAA!!!!!
    Cera - Qu...?!

    Le fauve bondit hors de la maison en feu, détruisant le premier étage en passant au travers ! En plein saut, il active son sabre laser à lame rouge, et l'abat sur le Mando. Ce-dernier doit user de son jet-pack pour esquiver le coup en volant de l'autre côté de la clairière. Les deux entités se font face, une fois n'est pas coutume. En arrière-plan, la maison-arbre brûle dans de gigantesques flammes qui lancent sur eux l’ombre de leurs gerbes embrasées.
    Spencer est complètement enragé ! La bave suintant le long de ses crocs, le visage défiguré par une expression haineuse, il souffle comme un ronto échaudé et prends sa posture de combat, tandis qu'une aura noire commence à l'envelopper. La Rage Obscure ! Cela ne sent pas bon du tout pour Cera.

    Spencer - C'est toi...  Grrmmmh... GRRRROOAAARRR !!! C'est TOI !! C'est TOI qui l'as TUÉ !!!
    Cera - Je ne sais pas de quoi tu parles.
    Spencer - MENSONGES !!!

    Incontrôlable, le fauve se replie sur lui-même et laisse exploser sa rage dans une onde de Force qui expulse tout sur son passage ! Une bombe de Force qui vient malmener les flammes du brasier et repousser Cera sur deux mètres ainsi que toute végétation environnante. L'ancien Jedi n'avait jamais vu Spencer développer autant de puissance.

    Spencer - Tu n'es qu'un sale MENTEUR !!!!
    Cera - On est juste là parce-que tu as abandonné ton poste sur la Main Ecarlate! Alors calme-toi et explique-moi ce qu'il s'est passé !
    Spencer - La ferme!!! Tu essayes de me manipuler !!!

    Il attaque! Il lance son sabre laser rouge dans les airs en le faisant tournoyer comme un boomerang. Difficile de contrer cette attaque, Cera esquive une nouvelle fois en sautant dans les airs ! Mais Spencer le suit ! Avec une vitesse surnaturelle, il se retrouve en vol au niveau de son ennemi et le frappe avec un retourné de sa patte arrière droite. Cera est expulsé et s'écrase lourdement au sol. Il lâche un "ouch !" et se redresse immédiatement, sentant la bête retomber sur lui. Spencer récupère son sabre dans sa descente en piqué et plante ! Le guerrier en armure noire roule sur le côté et se redresse en s'éloignant vite fait grâce à ses répulseurs palmaires. Spencer se retourne vers lui en grognant. Impossible de suivre le rythme de l’homme-fauve s'il ne baisse pas en régime !

    Spencer - Tes amis Jeedaï et toi !! Vous l'avez trouvé !! Et vous l'avez tué !!! C'est ça !! C'est forcément ça !!!
    Cera - Qui a été tué ?! Je ne comprends pas !!
    Spencer - J'aurais dû m'en douter... J'aurais dû me douter que la perfidie des Jeedaï était toujours en toi... Sale vermine... Comment avez-vous osé… ?!

    De nouveau son aura s'intensifie. Sa puissance ne cesse d'augmenter en même temps que sa haine grandit, elle semble illimitée ! Cera ne peut esquisser aucun mouvement, mais s'il ne fait rien il va laisser Spencer gagner encore en force. Il prépare son canon et se tient prêt à dégainer son sabre.

    Spencer - Elle devait survivre... Grrrr... Fallait pas la tuer... Tu  entends ??!!
    Cera - Mais qui ?! De qui tu parles ?!
    Spencer - Ne fais pas l'innocent !! LA MOMIE !!! LES UNDEADS !!!! RHAAAAAA !!!!

    Il repart comme un missile. Cette fois Cera ne compte pas se laisser faire. Il tend son bras cybernétique et active son canon blaster ! En même temps il active son sabre et tous les systèmes de son armure. Spencer fond sur lui, pare le projectile d'une patte en s'aidant de la Force et décoche un coup en diagonal. Aussitôt Ordo tente la parade !



    Le choc est terrible entre les deux sabres ! La puissance du cristal Upari permet de contrer la lame rouge mais Cera est clairement poussé dans ses retranchements malgré tous ses atouts. La Force tourbillonne de plus en plus autour d'eux. Le regard rouge de Spencer, planté dans la visière du Mandalorien, c'est un combat de force brute.

    Cera - Argh !!! Arrête !!!

    Grâce à ce qu'il a appris jadis auprès de Maître Jorus, l'ancien Jedi vrille sur le côté dans un geste d'Ataru rendu difficile par sa nouvelle constitution. S'il ne s'était pas extirpé, le sabre du Sith aurait eu raison de sa force pourtant herculéenne. Bref moment de répit. Cera essaye de comprendre mais Spencer ne veut rien entendre.

    Spencer - Pas la peine d'essayer de t'enfuir ! Je vais te tuer ! Toi et tous ceux de ton espèce !!!
    Cera - Attends une minute... Où est Shae ?
    Spencer - GrRrRrR… !!!  Tu n'as pas le droit... De dire son nom... TU N'AS PAS LE DROIT !!!

    Il continue de plus belle, coup de sabre à gauche, à droite puis diagonale, Cera pare une fois, deux et esquive en arrière. Téméraire, il tente une percée pour calmer le féroce Cathar. Il fonce et lui met un coup de poing avec toute sa force en plein dans le plexus. PLAF! …

    ... Mais Spencer ne bouge pas d'un poil. Le voilà maintenant à portée, il donne un coup de sabre qui vient faire sauter l'épaulette de celui qu'il pense être le meurtrier de Cha Naman et de Shae Vizla par association, puis il l'attrape au cou, resserrant une étreinte mortelle sur le casqué. L'armure commence à plier.

    Cera - Urrff... Gheuuu... Lâche-moi... Tu fais erreur...C'est... Ce n'est pas nous qui…
    Spencer glissant sa lame rouge prês de la tête de Ceno - Encore des mensonges de Jeedaï ! Toi et tes potes, vous avez buté la vieille carne... Et Shae... Elle a disparu... Grrmff ! Mon fils... N'a plus de mère par votre faute…

    Le chef Ordo tente bien de le repousser, mais Spencer l’a attrapé et s’attaque à son point faible : la gorge. Son système respiratoire commence à craquer... Il suffoque. Mais malgré toute cette douleur et une fin imminente, ce sont les derniers mots de Spencer qui viennent le surprendre encore. La photo. Tout prend son sens.

    Cera - ... Ton ... Fils… ? Uurk…
    Spencer - Vous n'me l'enlèverez pas !!!!

    Alors qu'il resserre encore sa prise, rapprochant son plus vieil ennemi de la mort, avec un sourire sadique et les yeux exorbités, une silhouette fine et sombre traverse les feuillages et une lueur bleue apparaît derrière ses oreilles ! Keller ! Il porte un coup en estoc avec son sabre laser mais Spencer savait qu'il allait intervenir, il se tourne et balance son Maître sur l'apprenti Jedi Noir. Le plus jeune des Forceux est écrasé par le poids du cyborg. Tous deux sont à terre maintenant, mais seul Keller arrive à se relever. Voyant son Maître battu, il ressent un regain de vigueur face au Cathar. Mais celui-ci ne se calme pas pour autant, bien au contraire.

    Spencer - Qu'est-ce que tu croyais, vermisseau ?! Quand la boîte de conserve est dans le coin, t'es jamais loin ! Je vais pouvoir en finir avec toi ! Grrrr !
    Keller - Tu es un monstre !
    Spencer - ...C'est vrai.

    Les deux combattants se font à nouveau face. Malgré les progrès de Keller et sa volonté de venger son grand-père, Spencer est plus fort que jamais, devenu presque aussi dangereux que Baaaaaaal en son temps, démontrant ainsi qu'il s'est depuis longtemps émancipé de son statut d'élève pour devenir un véritable Seigneur Sith.

    Spencer - Approche !!!

    Le félin fait deux pas vers l'arbre le plus proche, le découpe en trois et attrape le lourd tronc, dans l'intention de le jeter sur le Coruscantii. Pendant ce temps, Cera Ordo s'est remis sur un genou et replace sa gorge artificielle, inquiet pour son apprenti qui s'est interposé. Spencer semble inarrêtable, il n'y a plus qu'à espérer que Cole Pr’Col a une bonne stratégie pour calmer ses ardeurs.

    Ce message a été modifié par Ordo le mardi 26 décembre 2017 - 01:49

    dimanche 24 décembre 2017 - 19:56 Modification Admin Permalien

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