Le Temple Jedi 6 (page 72)

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Padme111
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D'avance, je regrette de poster un message aussi long. Je désir donner des explications sur ce qui ce passe sur Bylbos. Je voulais aussi faire avancé mes personnages même si ce sont des personnages mineurs. J'avais besoin d'une raison de faire bouger Dexter de Bylbos.
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Phoenix: avant l'explosion sur Bylbos.

L’homme – Tu es vraiment certaine de ce que tu dis ?
La femme – Oui ! Pour un mort, je trouve septique ! Comme la fosse.
L’homme – Arrête tes jeux de mot, s’il te plait. Je t’ai déjà expliqué pourquoi …
La femme – Pourquoi tu as laissé ta sœur croire que t’es fait massacré par des Shaax sur Ilum ! Tu n’es qu’un monstre toi-même !
L’homme – Félicity, je …
Félicity – Oui oui, Vynce n’est pas mon frère ! Gardons ton anonymat. Cela n’empêche que tu es culoté de venir ici devant moi pour me demander de l’aide.
Vynce – Combien de fois, je devrais te répéter que c’est pour te protéger…
Félicity – De quoi ? Je suis Amiral des forces militaires de Phoenix. Tu es un ambassadeur mort de Phoenix en cavale sous un pseudonyme. Cherche l’erreur ?
Vynce sert la mâchoire et place sa main sur son front. Il se retient d’exploser. L’Amiral Pirolus est furieuse et ne décolère pas. Ils sont dans une vielle bâtisse délabré qui fut jadis une maison de campagne à feu l’ambassadeur Brûle. Le comlink de la militaire met fin à leur retrouvaille. Félicity s’éloigne pour répondre. Vynce cherche comment convaincre sa sœur de l’aider. Jusqu’ici, elle ne l’avait pas écouté, mais fuselé de reproche. Il cherche les mots lorsqu’il entend l’Amiral parler plus fort.
Félicity – MAIS CE N’EST PAS POSSIBLE ‼
…
Félicity – OUI, il n’y a pas de doute. Soit prudente car s’il est là avec ses amis, je t’assure que ça pu les ennuies.
…
Félicity – Qu’est-ce que je te disais, Do ! Fiche le camp.
…
Félicity – Je ne sais pas, trouve un bon prétexte !
…
Félicity – Ne reste pas entre un Chasseur de Force et sa proie. Je crains que tu rencontre un Shaax.
…
Au mot « Shaax », Vynce se raidit et blêmi. Il s’était avancé vers sa sœur afin de mieux écouté, mais là, il est figé. La militaire, le regarde en écoutant son interlocutrice. Puis, elle lui répond sans quitter son frère des yeux.
Félicity – Oh oui, j’en suis certaine. Quelque chose vient de me tomber dessus et je crois que cela est lier à la venue de Malik et son drôle d’acolyte cyborg.
…
Vynce à voix basse – Dexter ?
La Phoenicien acquiesce à son frère tout en poursuivant sa conversation avec la dénommée « Do ».
Félicity – Ça ma fait mal car c’est du lourd, du très très lourd qui m’a irrité et j’ai des envies de meurtre, mais tu me connais Do ! Je suis comme les chats, je retombe sur mes pattes. Ne t’inquiète pas pour moi. Trouve le et aide le à dégager. J’ai une équipe ici sur le point de vous assistez toi et tes amis Besalisk. Tu diras aux frères Ingver que ma dette est payée.
Elle coupe le comlink. Avant que son grand frère n’ouvre la bouche, elle prend la parole.
Félicity – Ce n’est pas pour me dire que tu es en vie que tu es là. Tu veux qu’on aille sur Bylbos, n’est-ce pas ?
Vynce – Je ne pensais pas que Dexou ce ferait prendre en chasse aussi vite, mais oui. Maintenant que je sais qu’il a des ennuies, c’est notre destination.
***
Dans le même temps que Vynce est sur Phoenix, quelque part en hyperespace à bord d’un Bombardier Tempête H-60, du nom de « Snoop ».

Walter – Je comprends. Je n’approuve pas.
Patsy – J’ai été raisonnable cette fois-ci. Vynce est allé seul sur Phoenix.
Walter – Raisonnable ? Raisonnable de contacté Félicity ?
Patsy – Elle a toujours été loyale.
Walter – Je pensais que vous lui aviez caché votre « résurrection » pour sa propre protection. Qu’est-ce qui a changé ?
Patsy – Le réveil de la Force !
Walter – Je n’aurai pas raison avec toi.
Patsy – Non. Walter, qu’as tu trouvé comme infos?
Il est sur le point de répondre lorsqu’il est interrompu par son comlink. Walter passe dans une autre pièce et une conversation a lieu. Patsy prend patience. Puis, le Bothan revient vers Patsy.
Walter – Mon informateur de Byblos vient de me dire qu’un petit groupe de Besalisk, dont les frères Ingver, son occupé a fuir des chasseurs de Forceur.
Patsy – Dexter !
Walter – Probablement la proie.
Patsy – Je suppose que tu mets le cap sur Byblos ?
Le Bothan ondule ses poiles car il est contrarié que Patsy soit à bord. Il ne voulait pas être là lorsqu’elle et Dexter se retrouveraient. Pourtant, au vue des données reçus, il doit aller vers son ami cyborg. Walter sait que Patsy n’a jamais voulu l’abandonner.
Walter – Et Vynce ?
Patsy – Il nous rejoindra.
Walter – D’accord, mais j’ai une condition !
Patsy – Accorder.
Walter un rien surpris – Ah… OK. Je vais le faire à ma manière. Pour ce type d’opération de sauvetage, je vais appeler un ami…
Patsy – Walter, c’est une mission délicat. A qui penses-tu ?
Le Bothan se délecte de dévoiler l’un de ses secrets à la veille femme. Elle qui est venue pour une mission discrète d’espionnage pour trouver des indices sur qui tire les ficelles de la république et pourquoi ? Même si le pouvoir et la domination semble être le but.
Walter – Je pense à Errera Swag.
Patsy manque de s’étranglée avec sa salive. Elle connait un peu la réputation de ce mystérieux résistant. Errera revendique ces attaques en laissant des messages claires demandant la chute du sénat de la République galactique. La majorité du temps, on associe Swag à des cyberattaques ou à des explosions de bâtiments mais toujours avec un minimum de perte en êtres vivants. Sa première apparition fut en l’an 190, et personne n’a jamais pu obtenir la moindre info sur son espèce ou son visage. Des attaques ciblés, aléatoires, sans même parfois de logique, mais toujours avec la même revendication.
Walter s’approche de la console de son vaisseau et pianote dessus. Il a un sourire carnassier typique à son espèce lorsqu’il veut épater la galerie. Il est fier que Patsy ne se soit jamais douté que ce « terroriste galactique » est en réalité une création de son imagination.
Walter – J’ai mis dix ans à l’imaginer, le confectionner et enfin lui donner vie.
Patsy – Tu veux dire que c’est…
Walter – Moi ? Oui. Seul Dexter est au courant. Maintenant, toi. Allons secourir le petit.
***

Hyperespace a bord du BOTOX. (Après l'explosion sur Bylbos)
Donna et Dexter ont du temps devant eux pour apprendre à mieux se connaitre.
L’humaine explique qu’être chirurgienne a toujours été son objectif. Si elle va sur Rorak4, c’est parce qu’elle a une relation de travail sur cette planète d’esclavagiste. Le Besalisk n’apprécie pas les esclavagistes et était parvenue jusqu’ici à se tenir loin de l’espace Hutt. La Chirurgienne rassure le Guildeur-Forceur, elle n’apprécie pas du tout cette mentalité. Sa relation de travail est Madekam Org, responsable du triage d’esclave dans l’un des secteurs de la planète.
Dexter – Et comment l’avez-vous connu ?
Dr Kirlandeur – Il y a maintenant près de vingt-trois ans, j’étais sur Coruscant pour un important conclave médicale. Afin de me détendre, je suis allée à l’opéra et j’ai rencontre ce Org. Il était à la capital parce qu’il espérait trouver des acheteurs parmi les plus fortunés.
Dexter – Acheteur ? De quoi ?
Dr Kirlandeur – D’esclaves ! Oh, mais il ne s’est pas présenté à moi ainsi. Il a prétendu être un scientifique qui s’intéressait à la chirurgie reconstructrice. Ce n’est qu’en fin de discussion que j’ai compris qu’il cherchait à m’embaucher afin que je greffe des prothèses à ses gladiateurs. Cela les aurait rendus plus fort et plus dangereux.
Dexter – Vous semblez ne pas l’apprécier, mais vous êtes resté en bon terme si vous répondez à son appel ?
Dr Kirlandeur – Son appel ? Ah oh non, non. La conversation que j’ai eu, c’était avec Félicity et elle m’a demandé de vous faire quitter la planète loin des chasseurs de Forceur.
Dexter – Je ne comprends plus. Vous avez parlé d’aller sur Rorak4 pour répondre à l’appel d’un ami. C’est précisément ce que vous avez dit à la tour de contrôle.
Dr Kirlandeur – Dexter, vous devriez savoir que l’on ne contredit jamais la demande de quelqu’un qui vient de l’espace Hutt. Personne n’a envie d’avoir des comptes à leur rendre. Et c’est précisément pour cela que je suis certaine que c’est le dernier endroit où chercher un détenteur de Force tel que vous.
Dexter la regarde méduser. Elle suggère de le cacher lui dans l’espace Hutt ??
Dexter – Il vous faut une autorisation pour arriver là-bas, non ?
Dr Kirlandeur – Rorak4 est une fausse piste. Le nom de Madekam Org et ma destination sont un leurre. Votre Chasseur de Forceur peut quitter Byblos et l’itinéraire notifié à la tour de contrôle s’il pense qu’un Forceur lui a échappé.
Dexter – Nous n’allons pas sur la planète d’esclavagiste.
Dr Kirlandeur – Nar Shaddaa est un endroit magnifique et cosmopolite. Vous pourrez vous dissimuler plus facilement.
Dexter – Et vous direz à la tour de contrôle que vous êtes venue pour le tourisme ?
Dr Kirlandeur – Oh oh, vous m’avez cachés votre côté humoristique ! Non, le tourisme n’est pas une bonne excuse. Le commerce oui par contre.
Dexter – Je n’en doute pas, mais encore ?
Dr Kirlandeur – Les frères Ingver ont une excellente réputation. C’est parce que je commençais à travailler avec eux que Madekam m’a approché. Je pense à me faire passer pour une représentante des produits Ingver. J’ai trois catalogues de leurs différentes prothèses et je me suis déjà essayé à ce petit jeu de prospectrice sur Naboo.
Dexter se racle la gorge – Naboo et Nar’Shadaa n’ont rien en commun et certainement pas la clientèle. Vous avez une autre identité ?
Dr Kirlandeur – Non, la dernière fois, je me suis contenté de me présenter comme Donna la représentative des produits Ingver.
Dexter – C’est bien, ce que je disais. Sur Naboo, cela à suffit, mais pas là-bas. Vais vous créer des papiers qui tiendront la route.
Dr Kirlandeur – Félicity m’avait parlé de vos talents de faussaire.
Dexter – Je n’ai pas mon équipement hélas. Vais faire avec les moyens du bord, mais faudra pas rester plus d’une journée sur Nar’Shaddaa avant qu’ils s’aperçoivent que nos identités sont fausses.
Dr Kirlandeur – C’est d’accord.
Le Besalsik s’installe sur une table et prend de quoi noté. Il écrit divers noms, barre des lettres, réécrit d’autres noms. Donna ignore ce qu’il a décidé mais elle sort d’une boite, une perruque de cheveux brun et long. Elle se place devant le miroir et la place correctement.
Dr Kirlandeur – J’avais déjà mis cette perruque. Elle tient bien.
Dexter sans relevée la tête - Donir Dakar et Line Rune
Donna se retourne et fait face au Besalisk.
Dr Kirlandeur – Euh… c’est qui ? Des amis à vous ?
Dexter la regarde – Non, Donir Dakar c’est moi. Et Line Rune, c’est vous ! J’aime l’idée de la représentante commerciale et je suis le produit fini.
Dr Kirlandeur – Ok !

lundi 02 octobre 2017 - 21:34 Modification Admin Permalien
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Ordo
20620 Crédits Modo

Surface de Mon Calamari - Falaise de corail

Planqué sous une péninsule constituée de coraux, Cera Ordo attends. Un signe dans la Force lui indique une direction par laquelle quelqu'un arrive. Immédiatement, le Mandalorien active son propre camouflage optique, calqué sur celui du Rebel Spire, et devient invisible. Du bout de la plage, une silhouette surgit et bondit sur les rochers jusqu'à arriver sous la falaise. L'individu arrive au niveau du Rebel Spire. Stature imposante, coupe de cheveux improbable, malgré ses haillons on devine l'armure qui se cache en dessous. Il n'y a aucun doute sur la personne, celle-ci pointe un doigt sur sa lunette et balaye l'environnement jusqu'à arrêter son regard sur l'emplacement exacte où se trouve Cera.

Taichakuten - Je vous vois.
Cera - Seulement parce-que je vous ai reconnu.

En une seconde, le Jedi noir réapparaît.

Cera - Lieutenant Taishakuten.
Taichakuten - Seigneur Ordo, ne perdons pas de temps.
Cera - Je vous écoute.
Taishakuten - J'ai collecté toutes les informations nécessaires à votre accès à la base, ainsi qu'une identité.

Le soldat tend un datapad au sauveteur qui transfère toutes les données dans son ordinateur de bord. Aussitôt les données affichées sur sa visière, un certains nombres de questions viennent tarauder notre Mando forceux, le Lieutenant le devance avant qu'il ne les pose et lui transmets tous les détails de l'opération.

Taishakuten - Vous vous ferez passer pour l'un des matons du niveau -3. C'est là qu'est enfermé Hentonar. Neutralisez les gardes, délivrez l'Amiral et rejoignez la zone d'extraction indiquée. Les modules d'évacuation d'urgence sont votre seule issue.
Cera - Comment prendre l'identité du maton? J'ai besoin de son corps pour ça, et vivant si possible.
Taishakuten - Ne vous inquiétez pas.

D'un geste tranquille, le vétéran sort une télécommande miniature et la dirige vers le bord du récif avant d'appuyer sur un premier bouton. S'élève alors des flots un sous-marin monoplace. À travers l'habitacle on apperçoit à l'intérieur une silhouette de Quarren vêtue de noir. Le Mando Jedi est sceptique lorsqu'il voit Taishakuten se diriger vers le vaisseau tout en pressant le second bouton, lequel active l'ouverture du cockpit. Il attrape alors l'individu, visiblement inconscient et menotté, puis le jette aux pieds de Cera.

Taishakuten - Je l'ai gardé en vie exprès, de cette façon vous devriez pouvoir prendre son apparence avec votre fameuse matrice.
Cera - Vous êtes bien informé on dirait.
Taishakuten - Hey, si on vous a choisit, ce n'est pas dû au hasard. Il n'y a que vous qui possédez une telle technologie portative, c'est notre unique moyen de prendre l'ennemi à son propre jeu.
Cera - Depuis combien de temps ce pauvre diable est-il enfermé là-dedans?
Taishakuten - Vous vous en souciez vraiment?
Cera - Pas vraiment... Il y a cependant un problème, je ne parle pas le Quarren, et je n'ai pas...
Taishakuten - ...ce dialecte dans votre traducteur? Regardez mieux vos données.
Cera - . . . et pour la voix?
Taishakuten - Vous disposez du fichier approprié compatible avec votre type de vocabulateur.

Étonnamment, le Lieutenant Taishakuten semble avoir tout prévu. Dans son souvenir, il s'agissait plutôt d'un type qui fonce dans le tas sans discuter, il prouve néanmoins le contraire aujourd'hui en tant qu'agent spécial de Verm'er. Après avoir vérifié, Cera Ordo constate effectivement l'apparition de la langue Quarren et du fichier voix requis dans son traducteur. Il ne le dit pas, mais il est assez impressionné.

Cera - Très bien... Poussez-vous.

Le Mandalorien s'approche du corps du Quarren et étale bien son corps sur le sol.

Cera - Capture du corps organique ciblé. Capture en cours.

Un scan s'active depuis la ceinture du cyborg, un holo rayon survole rapidement le corps du maton Quarren plusieurs fois.

Cera - Capture effectuée. Mise à jour de la matrice. Mise à jour terminée. Activation.

Tout à coup, la ceinture de Cera projette un holo sur lui-même, reprenant trait pour trait l'apparence du Quarren.

Taishakuten - Wow, c'est bluffant!
Cera - Non...
Taishakuten - Quoi non? Qu'est-ce qui ne va pas?
Cera - Regardez mieux. Ce Quarren mesure environ 1m80. Malgré ma projection adaptée, j'en fais toujours dix de plus. Pareil au niveau de la largeur d'épaule, il est trop mince. Vous auriez dû choisir un maton plus imposant.
Taishakuten - Tu me les brises, tu crois qu'il y avait beaucoup de matons de ce secteur qui était en perm au bon moment? Faudra faire avec!
Cera - Surveille ton langage.

Il n'y a pas vraiment d'autre choix possible, le Mandalorien doit se résoudre à partir pour la prison avec ce plan. Décidé, il grimpe dans le module sous-marin. Désormais il n'est plus Cera Ordo mais Brasko, matricule 025, un maton Quarren. Taishakuten s'approche du monoplace, le corps du réel maton sur l'épaule, pour mettre en garde Cera.

Taishakuten - Fais gaffe là-bas, on dit qu'Ego est un véritable cinglé, sa prison est un enfer.
Cera - J'ai bossé avec Dark Spencer, les psychopathe, ça me connait.
Taishakuten - Je surveillerai la plage en attendant votre retour. Qu'en est-il de l'équipe Alpha?
Cera - Ils feront des dégâts, soyez-en sûr. J'y vais maintenant.

Le Lieutenant acquiesce et s'écarte du bord du récif tandis que le pilote referme l'habitacle de son sous-marin. Dans le cockpit, Cera enclenche la plongée. Le module descend doucement sous la surface de la mère, faisant disparaître le ciel et le lieutenant Taishakuten pour laisser place à un horizon d'un bleu infini.

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Mon Calamari - Ville d'Ackbarea

Se faufilant discrètement entre les carlingues, Keller analyse la situation. Il est suivi de près par Ryff et Jayla, qui ne sont pas rassurés. Ils se trouvent au centre d'un spatioport en plein activité, bondé de militaires qui rejoignent leurs vaisseaux. Au dessus d'eux résonnent des explosions sourdes, lointaines, se multipliant de minute en minute.

Ryff - Vous avez vu tous ces Quarrens??
Jayla - Il y en a un sacré paquet!
Keller - Pas de panique, suivez-moi, il faut rester en mouvement.

Se fiant à son instinct affûté d'éclaireur, Keller embarque les jumeaux dans son sillon jusqu'à se coller contre une tourelle. Puis ils bondissent sous un TX inoccupé. Le jedi noir regarde partout, cherche où frapper pour faire le plus de bruit. Les jumeaux couvrent ses arrières mais ils ne s'étaient encore jamais retrouvé dans une telle situation, infiltrée au beau milieu d'une base ennemie pleine à craquer de soldats qui courent dans tous les sens.

Jayla - Ils sont partout!
Keller - Ne cède pas à la nervosité, ils sont tous trop préoccupés par la bataille, ils ne se doutent pas qu'on est là...
Ryff - Qu'est-ce qu'on peut faire? On atteindra jamais le centre de contrôle.
Keller - Hm... Là dessus j'suis d'accord... Ce serait du suicide...
Jayla - On fait quoi alors? On annule la mission?
Keller - Pas question. Maître Ceno doit avoir infiltré la prison maintenant, c'est notre mission de concentrer l'attention de nos ennemis ailleurs. On peut toujours saboter leurs vaisseaux avant qu'ils ne décollent. Concentrez-vous, il ne faut pas nous faire repérer... Maintenant!

Le trio s'extirpe du tank sous lequel ils étaient cachés et pénètrent dans un immense hangar. Furtifs, ils se baissent et passent derrière des missiles, une garnison passe juste devant eux et s'éloigne vers le port.

Keller - C'est bon allons-y!

Ils longent un transporteur puis fonce vers les vaisseaux. Soudain.

CLAC

Un projecteur braqué sur eux! Une lumière englobe les trois intrus d'un halo éblouissant! Comme un seul Quarren, tous les soldats présents dans le hangar se retournent, blasters en joue.

Ryff - Qu'est-ce que...?
Jayla - Impossible!
Keller - Kuuuh! Ils savaient qu'on était là!

Piégés. Un immense Quarren traverse les rangs des soldats, bardés de galons et portant une tenue de haut commandant. Il s'adresse aux captifs en basic.

Quarren - Je suis Ego, bienvenue à vous, Ben Keller, Ryff Ordo, Jayla Ordo. Je vous attendais. Veuillez déposer vos armes.
Keller obtempérant - Comment... Comment avez-vous su...?!
Ego - C'est simple... Niéhéhé... C'est parce-que je suis aussi... Le Courtier de l'Ombre! Meuahahahahaha!!

La stupéfaction défigure les trois jeunes adeptes de la Force. Mais très vite, l'ainé esquisse un sourire moqueur qu'il ne peut retenir.

Keller - Tsss... Toi? Le Courtier de l'Ombre? Ne me fais pas rire. Jamais le Courtier n'aurait divulgué son identité, et de toutes façons, tu sembles bien trop stupide pour l'être.
Ego - Grrr ça suffit! Vermine de rebelle! Je suis le Courtier de l'Ombre! Votre fin et celle de votre précieux maître sont proches!
Keller - Les enfants, lancez un code Ramikad, on se sépare.
Ego - Pardon? Tu penses aller où comme ça? Il y a des centaines de Quarrens entre vous et la sortie! Vous ne vous en sortirez pas vivant!
Keller - Je n'suis pas de cet avis. Allez!
Ryff & Jayla - GO!

En parfaite synchronisation, les trois forceux récupèrent leurs armes avec la Force, allument leur sabre laser et bondissent chacun d'un côté du hangar avec une vélocité surnaturelle. Les troupes Quarrens sont désorganisées et commencent à tirer de partout! Ego s'enfuit à toutes jambes vers le centre de contrôle, escorté par une équipe de droïdes de combat lourds et des soldats d'élite. Le combat a maintenant lieu en orbite et en ville, tout ne se passe finalement pas comme prévu pour le Clan Ordo. Quand Ego pénètre son centre de contrôle, il demande des nouvelles de son "invité de marque".

Opérateur - Il se rapproche de la prison avec le module de Brasko, matricule 025.
Ego - Hahaha! Ils est si prévisible! Envoyez nos troupes à la falaise de corail pour intercepter le Lieutenant Taishakuten et capturer le Rebel Spire. Pendant que la fête bat son plein dehors, nous allons nous amuser un peu avec notre invité.

À suivre...

mercredi 04 octobre 2017 - 18:05 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits

Alors que je reprenais ma méditation – enfin, essayai de reprendre – mes pensées ne cessaient de ramener à ma vision. J'avais la certitude absolue que je connaissais les personnes de ma brève vision... Soudain, l'évidence m'apparut, aussi limpide que si j'avais eu le temps de bien détailler le visage de l'homme chauve : il s'agissait de Ceno ! Mon ancien maître était en danger de mort ! Enfin, si ma vision était exacte, et si je l'avais bien interprétée, même si elle ne paraissait pas si sujette à interprétation.

Le fait que Ceno soit en danger de mort éclipsait toute la rancune que j'aurais pu avoir envers lui, en la remplaçant par de l'inquiétude, presque l'inquiétude d'une fille envers son père. Toutefois... Je savais que les visions se réalisaient toujours, quoi qu'on fasse pour les éviter. En général, elles comprenaient déjà nos propres actions pour l'éviter. En suivant cette logique, en allant au secours de Ceno – et pour cela il faudrait déjà que je sache où il se trouvait – je pouvais entraîner sa noyade. Les voies de la Force étaient impénétrables, et à ce moment précis, je ne savais comment agir. Rester sans rien faire était inconcevable, mais cela compliquait encore plus ma situation qui n'avait pas besoin de ça.

Ceci dit, j'étais adulte à présent, et j'étais capable de prendre des décisions seules – et des les assumer. Quand je sortis de ma "chambre", je retrouvai Deanna assise, en train de peaufiner des plans de je-ne-savais-quel bâtiment ou vaisseau. Dans un premier temps, je me fis discrète pour ne pas la déranger dans son travail, mais après quelques minutes elle remarqua ma présence et cessa de dessiner.

Deanna : Bonjour Kinsa.
Moi : Bonjour, Deanna. Bien dormi ?
Deanna : On peut dire ça, oui. Et toi ?
Moi : La même chose. Je suis heureuse d'avoir pu dormir sur la terre ferme, et sans ennemis prêts à me tuer.
Deanna : J'espère que tu as bien profité.

Sans autre commentaire, elle prit un fruit dans un panier placé au centre et me le lança. J'attrapai avec adresse ce qui allait probablement me servir de petit-déjeuner – et j'étais sans doute chanceuse d'y avoir droit – et croquai directement dedans. Sous une peau dure et peu ragoûtante, bien que tout à fait comestible, c'était même là qu'étaient tous les nutriments, la chair du fruit était très sucrée et fondante. Cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas mangé.

Moi : Qu'est-ce que tu dessines ?
Deanna (en rangeant ses feuilles) : Quelque chose qui ne te concerne pas. Ce qui me rappelle que je dois bientôt y aller...

Je reculai d'un pas. Moi qui voulais lui toucher un mot à propos de ma vision... De toute manière, cela n'aurait servi à rien : Deanna n'était pas Jedi. Seul un Jedi aurait pu me conseiller sur cela, et j'en étais loin. Encore une fois, j'étais seule. Mais au final, qu'importait ? Je savais qu'il fallait agir, seule la manière m'était encore inconnue. Ce qui était sûr, c'est que je ne pouvais pas y aller seule, j'avais besoin de l'aide des Mandaloriens. Mais comment convaincre Jaia sur la foi d'une simple vision ? Je connaissais mon peuple, ils avaient besoin de preuves, preuves que je ne pouvais pas leur apporter. Quant à la confiance...je préférais ne pas trop compter là-dessus.

Je soupirai. J'allais devoir faire preuve de beaucoup de cran pour me présenter devant Jaia et les autres membres du conseil néo-mandalorien. D'abord, il fallait déjà que j'entre, ce qui n'était pas gagné d'avance.

Moi : Deanna ! Est-ce que tu vois Jaia aujourd'hui ?
Deanna : Pourquoi cette question ?
Moi : J'ai des bonnes raisons que croire que Cera Ordo, Ryff et Jayla sont en danger de mort.

Pour Ryff et Jayla, ce n'était qu'une supposition, mais si l'on partait du principe qu'ils accompagnaient leur oncle lors de ses missions, leur vie était également en danger.

Moi : J'ai eu une vision de Force, ce matin, et je pense l'avoir comprise, même s'il est difficile de...enfin, bref. Je suppose que cette vision vient de notre lien maître-padawan.
Deanna : Je...que comptes-tu faire ?
Moi : Je vais aller les secourir. Mais pour cela, j'ai besoin d'aide.

Cinq minutes plus tard...

Par je-ne-savais quel miracle, et sans doute un peu d'aide de Deanna, j'avais réussi à obtenir une audience de Jaia, ou plutôt de Mand'alore, et je sentais déjà ma délicate position prête à m'exploser à la figure. Ceci dit, je préférais cela plutôt que de laisser des personnes mourir...

Moi : J'ai eu une vision de Force montrant Cera Ordo mourant, et j'ai toutes les raisons de penser que cette vision concerne aussi le reste de son "équipe". Sont-ils en mission sur une planète océanique, ou quelque chose de semblable ?
Rusaan : Vous n'avez pas à le savoir, Talik. Vous ne devriez même pas être ici.
Moi : Je le sais, mais la Force m'a sûrement montré cela pour une raison...
Davrel : Mand'alore ! Nous recevons un code Ramikad...de la part des jumeaux Ordo !

J'étais stupéfaite. La coïncidence était trop importante pour être une vraie coïncidence, et je soupçonnais la Force d'être "intervenue", d'une façon ou d'une autre. Ce n'était pas pour rien qu'on parlait de volonté de la Force...

Mand'alore : Un code Ramikad ? (elle se tourna vers moi). Il semblerait que tu aies raison, après tout. Convoquez le commando Ramikad ici, Kinsa se joindra à eux.
Davrel : Mand'alore ?!
Mand'alore : Vikkeria est blessée, et Kinsa est plus que qualifiée pour la remplacer temporairement. De plus, elle possède un lien particulier avec Cera Ordo, elle pourra ainsi le repérer plus facilement, car si les jumeaux ont lancé un code Ramikad la mission doit avoir mal tourné. Lemann, son beskar'gam est-il prêt ?
Lemann : Oui, Mand'alore.
Mand'alore : Très bien.

Être affectée au Ramikad pour cette mission me surprit un peu, même si c'était de toute évidence une sorte de test pour savoir si j'étais capable de me plier à l'autorité Néo-Mandalorienne. Double test en réalité, puisqu'entrait également en ligne de compte mon aversion pour Jaxx Vizsla, à qui je devrais obéir... J'allais devoir refouler mes souvenirs et le considérer comme un simple Néo-Mandalorien.

Qu'étais-je ? Une Jedi ? Une Mandalorienne ? Les deux en même temps ? Cela ne semblait plus si simple, à présent... Je secouai la tête : j'avais mieux à faire que de me poser ce genre de questions existentielles.

Lemann me rendit mon beskar'gam qu'il avait rapidement amélioré et m'expliqua brièvement en quoi consistaient les modifications, avant que le commando Ramikad n'arrive. Lorsque je croisai le regard de Jaxx, je tentais de rester neutre, même si je n'étais pas tout à fait sûre d'y être arrivée. Quant à Freyler...il avait son casque, je tâchai de ne pas le regarder pour l'instant. Plus tard, bien sûr, j'y serais obligée, cependant je préférais retarder l'échéance d'un nouvel échange avec le Nautolan. Notre dispute était encore trop fraîche dans mon esprit.

Jaxx : Elle vient avec nous ?
Rusaan : Telle est la volonté de Mand'alore. Vous partez pour Mon Calamari immédiatement, pour une mission de secours. La mission du clan Ordo a visiblement mal tourné.
Mand'alore : Une dernière chose : vous prendrez l'Arrow. Malgré son ancienneté, il reste l'un de nos meilleurs vaisseaux, surtout étant donnés ses systèmes de camouflage.

Jaxx acquiesça et se tourna vers moi :

Jaxx : Il s'agit de ton vaisseau, n'est-ce pas ?
Moi : En effet, l'Arrow est à moi.
Jaxx : Alors ne traînons pas.

mercredi 04 octobre 2017 - 20:21 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
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Le parcours du Raider avancé le Pégase Vengeur arrive très bientôt au terme de sa traversée du couloir hyperspatial. Cependant, une nouvelle négative de dernière heure change tout.
Je me précipite dans la salle du pont principal après avoir passé la lourde entrée et je me dirige sans prévenir ni expliquer vers R1-P7 qui est encore aux commandes d’astro-navigation de la corvette. Le droïde astromech est surpris de me voir déambulé vers lui mais je n’y prête pas attention.

Moi : - R1, à combien nous reste-t-il de parsecs à parcourir avant d’arriver ?
R1 : - Bweep blweep bwlouup wweep. (Vingt parsecs encore)
Moi : - Alors change de cap ! Fais-nous sortir plus tôt d’hyperespace.
R1 : - Twleep lwweep bwiiiouh ? (Pourquoi changer de cap ?)
Moi : - Fais ce que je te demande R1. Vite, s’il-te-plaît.

Aussitôt dit aussitôt fait, R1 fait tourner sa clé de bras articulé et la corvette est ralentie dans sa course hyperspatiale. La voilà revenue à une vitesse de navigation normale, à flotter et avancer modérément vers notre destination en passant à proximité du système Ruusan. En ayant senti le brusque changement de vitesse, mon père et ma sœur passent par l’autre entrée et viennent voir ce qui se passe. Ils me trouvent en train d’observer l’espace à travers la baie vitrée.

Perseus : - Nom de Vador ! Galen, pourquoi avons-nous quitté si tôt l’hyperespace ?
Moi (en me retournant) : - On a failli conduire les forces de la République jusqu’à la flotte Chu’Unthor. J’ai découvert un mouchard sous le par-devant de l’Aile-V, accroché depuis un moment.
Perseus : - Qu’en as-tu fait… du mouchard ?
Moi : - Il s’est désactivé lorsque je l’ai écrasé dans ma poigne, mais il a du continuer de tracer au même moment. Il faut que l’on prenne un détour pour brouiller leur poursuite.
Perseus : - Tu as prévu un plan de secours pour cela ?

Je regarde longuement mon paternel, baissant un peu des yeux pour réfléchir en vitesse, mais ne trouve pas de plan sous la main. Et il a du le comprendre parce qu’il croise les bras par déception.

Moi : - À vrai dire… non.
Perseus : - C’est bien ce qu’il me semblait. Heureusement pour toi que j’ai deux possibilités à nous offrir pour échapper au traçage. (Il allume la carte holographique et commence à proposer) Si j’en crois les coordonnées actuelles, nous nous situons à deux parsecs de la planète Ruusan. Et nous devons nous rendre à la position actuelle de votre flotte Jedi dans la Bordure Extérieure. Ma première proposition, la moins recommandée, serait de se poser sur Ruusan pour attendre que nos poursuivants aient perdu notre trace. Comme ce Raider est équipé d’un champ de dissimulation, nous pourrions capter la présence des vaisseaux ennemis qui passeraient sans nous faire détecter.
Moi : - Et la seconde proposition ?
Perseus : - La seconde, que je te recommanderais, c’est de rediriger notre route vers de nouvelles coordonnées pour tromper nos poursuivants. En faisant un grand détour et en faisant escale sur une autre planète, nous aurons assez de temps pour que le traçage se dissipe.

Je médite sur les deux propositions, pesant le pour et le contre de chacune pour savoir laquelle je dois prendre. La première me paraît facile mais ce serait prendre le risque de s’exposer si jamais le champ de dissimulation du Raider a un souci ; j’ai beau avoir équipé cette corvette d’un même système de camouflage que l’Arrow, il reste encore un tantinet fragile. Quant à la seconde proposition, je ne vois le désintérêt d’allonger notre route en prenant une autre direction avant de reprendre celle vers la flotte. Mais… il me faut savoir vers quelle planète faire escale.
Une fois ma décision prise, je me tourne vers mon père pour lui demander.

Moi : - Il nous faut une nouvelle planète où faire escale sans avoir de soucis. Une idée ?
Perseus : - Évidemment. (Il pointe un des mondes sur la carte holographique) Nous pourrions faire escale sur New Holstice, à trente-cinq parsecs d’ici.
Moi : - Euh… Il me semble que cette planète fait partie de la République.
Perseus : - Elle faisait partie de la République. New Holstice s’est déclarée il y a dix ans comme un monde indépendant et hospitalier autant pour la Coalition que la République. Une fois là-bas, nous serons comme en terrain neutre.

J’affiche un sourire moqueur en me rappelant la réputation de New Holstice comme une planète montagneuse officiant de centre de santé galactique.

Moi : - Tu n’as choisi cette planète par simple hasard hein ? Tu veux récupérer de tes blessures.
Perseus : - Eh bien… Un vieil homme comme moi a besoin de recourir sa santé dans les meilleures conditions, bien que je ne juge pas l’excellent travail de vos membres guérisseurs. Disons surtout… que j’ai quelqu’un là-bas qui a une vieille dette envers moi et je pense que c’est l’occasion pour lui de la payer. Tu n’y vois pas d’inconvénients, j’espère ?

Je donne une tape amicale dans son épaule tout en continuant de sourire.

Moi : - Du moment que l’on peut échapper à la poursuite des agents de la République, je n’en vois pas. (Je m’adresse aussitôt à R1) R1, trouve-moi les coordonnées de New Holstice et mets-y le cap.

Le droïde astromech s’exécute gaiement et entre les nouvelles coordonnées hyperspatiales. En un instant, un autre couloir hyperspatial apparaît et nous emporte vers la planète hospitalière. La traversée aura aussi longue que depuis Taris mais ça en vaut la peine. Mon père retourne dans la chambre de commandement pour aller se reposer tandis que Reyn se rend dans une des salles de la corvette pour continuer ses entraînements. Me voilà donc seul avec R1, à observer le déroulement de notre voyage en hyperespace. Et puis…
À peine une demi-heure standard est passée que R1 me signale avoir détecté une signature de vaisseau qui vient de passer dans un sens perpendiculaire à notre route. Et selon lui, cette signature rapide ressemblait à celle… de l’Arrow. Je suis stupéfait et étonné à la fois. Est-il possible que la jeune twi’lek mandalorienne est quittée Mandalore ? J’aurais du sentir sa présence si elle est passée. Mais je me demande surtout, si c’est bien elle,… où donc va-t-elle ?

***
Un yacht royal type-H2 avancé vogue à travers l’hyperespace en suivant le même courant laissé par un autre vaisseau. Conçu et mis en service armé à partir des plans du modèle antérieur, par les grandes usines de Cinnagar, il sert de vaisseau personnel aux membres de la famille impériale. C’est pourquoi celui-ci est piloté par la jeune chasseuse de Forceux.
Fanny Keto observe sur l’écran de contrôle tout en pilotant ; le tracé marqué par un signal clignotant sur l’écran bleu lui indique le chemin. Elle suit ce tracé depuis qu’elle a posé le mouchard sur l’Aile-V du jeune chevalier Jedi. Ce qui lui a permit de le retrouver sur Koros Major où il est allé délivrer l’ancien général du BSR. Elle aurait du se douter qu’il voudrait sauver son père, ce qui lui aurait permis de capturer plus facilement sa proie. Maintenant, elle est obligée de continuer à le suivre. Et puis, sa mère désirait qu’elle lui rende visite le temps de son passage à la capitale. À présent, elle peut poursuivre sa mission rendue prioritaire par ses supérieurs du Haut-Commandement.
À ses côtés, le droïde astromech noir C2-B5 fait son rôle de copilote et s’assure du bon fonctionnement du vaisseau tout en consultant les données du terminal de mission. Derrière eux, la porte coulissante d’entrée s’ouvre et un droïde protocolaire plaqué blanc arrive pour porter un mug isotherme rempli d’une boisson tiède à la jeune fille.

5-5-5 : - Je vous ai apporté votre tisane au meiloorun, Altesse.
Fanny : - Plus tard Triple-Cinq ! J’ai à faire.
5-5-5 : - Bien altesse.
Fanny : - Et arrête de m’appeler « altesse » quand je suis en mission !
5-5-5 : - Navré maîtresse.

Et le droïde retourne de l’autre côté avec la tasse. Fanny n’en veut pas au droïde de protocole mais il lui est assez frustrant de la nommer par cette appellation quand elle est hors de chez elle et surtout quand elle se plonge dans la peau de chasseuse. Elle se reconcentre sur son pilotage quand C2-B5 l’interpelle aussitôt.

C2-B5 : - Tweep twwep bweep.
Fanny (en lisant le descriptif de traduction sur son écran) : - Le signal est tout près ? Parfait ! On quitte notre course hyperspatiale. (Elle règle ses commandes) Dans trois. Deux. Un…

La sortie en hyperespace arrive à son terme pour permettre à la jeune pilote de découvrir la position relevée par le signal… vide. La zone indiquée, dans le système Ruusan, n’est pas occupée par aucun vaisseau et le signal a perdu de suite de sa fréquence au même moment, même endroit.

Fanny : - Quoi ? Il devrait être ici… Il a du découvrir le mouchard. Et il l’a enlevé.
C2-B5 : - Bweep bwep tweeep twwouh.
Fanny (en lisant le descriptif de traduction) : - Oui, il a sûrement prévu de nous semer. Et maintenant on va devoir essayer de chercher là où il aurait bien pu aller.
C2-B5 : - Twouh bweep bweep bweep.
Fanny (en lisant le descriptif de traduction) : - Tu penses savoir leur destination ? Montre-moi ça.

Le droïde astromech fait tourner sa clé et fait apparaître sur l’écran un fichier écrit qu’elle lit aussitôt.

Fanny : - Ainsi le général Arek aurait subi des troubles de fatigue et une grave perte de vigueur à cause de ses blessures en combat d’arène… Intéressant. Et si j’en crois mes souvenirs de culture… (elle se caresse le menton puis sourit) il n’y a qu’un seul endroit neutre où l’on peut aller se soigner.

Cette fois, elle a de nouveau une occasion de retrouver le chevalier Kayliburn.

Fanny (en pianotant sur son tableau de bord) : - Allons-y C2. Cap sur New Holstice.

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Cole_PrCol
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Nar Shaddaa, arène du Trou Infâme

   Cole fut réveillé en sursaut par un twi’lek, l’un des employés de l’arène. Il allait à nouveau devoir combattre. Quelques heures seulement s’étaient écoulées depuis son dernier affrontement. Cole s’était allongé sur l’une des couchettes mises à disposition pour les concurrents, escomptant se détendre seulement quelques minutes, mais il avait sombré dans le sommeil sans s’en rendre compte. Etait-il donc atteint de narcolepsie ? Cette tendance à céder sans prévenir au besoin de dormir commençait à devenir inquiétante…

   Sa victoire éclair contre les « Têtes d’Ampoules » l’avait fait monter de plusieurs rangs d’un coup. Il devait donc s’attendre à ce que son ou ses prochains adversaires fussent plus coriaces. Mais les récompenses seraient également plus gratifiantes. Et son contrat stipulait de toute façon que « sauf mort ou invalidité » il devait donner trois « représentations » au minimum dans le Trou.

   C’est en étouffant un bâillement que l’explorateur se rendit de son côté de l’arène. Des acclamations saluèrent son apparition et Cole se demanda si ces manifestations de ferveur témoignaient d’une réelle admiration à son égard ou si elles n’étaient que l’expression de l’excitation due à l’imminence de la joute.

   L’annonceur Anx, Pym, entama les présentations et le Gotal eut envie une nouvelle fois de l’étrangler.
   Pym – ET NOUS REVOILA MESDAMES ET MESSIEURS POUR UN NOUVEL AFFRONTEMENT BIEN SANGLANT COMME ON LES AIME !
   « A MA GAUCHE, LE ROOKIE, LE NEWBIE, LE BLEU BITE, LE BRISEUR DE PATTES DE POULETS, LE BOURREAU DES TAS DE FERRAILLES, LECO KINSAR ! »
   Les acclamations redoublèrent. Les huées aussi.
   « MAIS CETTE FOIS, IL VA Y AVOIR DU SPORT. LE PETIT NOUVEAU A VAINCU LES TÊTES D'AMPOULES -RIEN DE SURPRENANT- MAIS IL L'A FAIT SI RAPIDEMENT QU'IL A ETE PROPULSE DIRECTEMENT AU NIVEAU DE VETERANS QUE NOUS CONNAISSONS ET APPRECIONS TOUS. JE VOUS DEMANDE D'ACCUEILLIR COMME IL SE DOIT A MA DROITE LES EVENTREURS FEROCES, LES ROIS DE LA JUNGLE, LES CHAMPIONS SYLVESTRES : CABERACK, KELTUCKO ET VIVEK, LES GRIFFES POURPRES DE KASHYYYK !!! ».

   Les hurlements des spectateurs devinrent assourdissants. A l'autre bout de l'arène, comme s'y était attendu Cole dès l'annonce de la planète d'origine de ses adversaires, apparurent trois Wookies. L'un portait la traditionnelle arbalète laser de son peuple, qui faisait passer la propre arme de Pr'Col pour un jouet. Le second maniait une vibro-pique plus grande que lui et le troisième, apparemment le leader, une lame Ryyk et un DL-44. Les trois natifs de Kashyyyk arboraient un foulard violet noué à leur bras gauche.

   A peine Pym avait-il fini son annonce que sa plate-formes s'envola dans les airs et que des sections entières du sol de l'arène s'ouvrirent afin de laisser les élévateurs installer des sections reconstituées de jungle tropicale. L'éclairage fut tamisé pour baigner le champs de bataille d'une lueur crépusculaire, les hauts parleurs diffusèrent des bruits typiquement forestiers. Même la température et le degré d'humidité furent sensiblement accrus.

   Trois Wookies. Et expérimentés avec ça. Autrement dit un réel défi. Pourtant l'explorateur se sentait de taille à le relever. Il avait côtoyé quelques Wookies à l'époque de sa traque de Singularis avec Scy'ar Tal et il appréhendait assez bien ce peuple.
Ils s'attendraient à ce qu'un « débutant » fasse preuve de prudence et en profiteraient pour manoeuvrer à leur avantage.
Ils ne s'attendraient pas à une charge frontale.

   Ses cornes lui donneraient l'avantage, lui transmettant la position de ses rivaux en dépit du couvert de la jungle synthétique. Comme il l'avait escompté, les natifs de Kashyyyk se déployèrent en éventail pour tenter de le cerner.
   Le Gotal se saisit de son fusil sonique, le calibra pour être efficace contre ses cibles, et fonça tout droit.
   Il ignora la végétation factice et courut sus au Wookie resté en arrière pour couvrir ses alliés avec son arbalète. Comme l'avait espéré Cole.
Totalement stupéfait par l'audace de Pr'Col, le natif de Kashyyyk tenta malgré tout d'user de son arbalète et un carreau laser explosa une branche à vingt centimètres de la tête de l'explorateur qui riposta avec son SWE/2 tenu d'une main. Si ses deux premiers tirs n'atteignirent pas son adversaire, le troisième fit mouche.
   Le Wookie en fut désorienté et un second tir de son arbalète se perdit vers le plafond, manquant décrocher un projecteur. Le Gotal s’arrêta, mit un genou à terre et tint son fusil à deux mains pour mieux viser. Les deux balles de son suivantes atteignirent également leur cible dont le système nerveux finit par se déconnecter. Le Wookie s’effondra, inconscient.

   Avec un brâme tonitruant et au mépris de sa sécurité, un autre de ses adversaires, celui à la vibro-pique, sortit du couvert de la végétation et se précipita vers son partenaire. Un fort lien émotionnel devait exister entre eux car il se plaçait en position de vulnérabilité pour courir au secours de son ami.
   Cole aurait pu tirer et l’aurait probablement touché. Il se traita d’idiot, persuadé qu’il allait le regretter, mais il ne put se résoudre à profiter de la situation.

   Il se détourna, s’apprêtant à retrouver l’abri sommaire des plantes artificielles.
   Et se figea.
   Le troisième Wookie, debout à une trentaine de mètres, le tenait en joue avec son DL-44. A cette distance, cette arme avait peu de chances de le toucher. Mais Pr’Col ne doutait pas que le chef du trio fut un tireur d’exception. Pourtant, il ne pressait pas la détente, et l’explorateur devina que le natif de Kashyyyk (Vivek ?) avait assisté à son refus de faire preuve d’opportunisme et se comportait en conséquence. L’honneur Wookie dans toute sa splendeur.
   Cole s’inclina légèrement avant de retrouver le couvert des arbres de plastique.

   Une sorte de stupeur s’était emparée de l’assistance en réalisant que le challenger venait d’étendre l’un de ses adversaires vétérans quelques minutes à peine après le début du combat.
    Mais le brouhaha familier reprit vite ses droits.

   Le Wookie à l’arbalète ne reprendrait pas conscience de sitôt, mais ses deux partenaires ne commettraient pas l’erreur de se séparer à nouveau, et ses cornes confirmèrent au Gotal que ses rivaux restants ne se perdaient pas de vue et se couvraient mutuellement. Et il n’était pas question de les affronter simultanément. Contre un seul d’entre eux, Cole avait quelques chances de l’emporter. Contre les deux en même temps ? Ce n’était même pas la peine d’y songer.
   Il devait donc trouver le moyen de les séparer.

   Après avoir examiné les arbres, il renonça à s’en servir comme perchoir. Ils n’auraient pas soutenu son poids. Le sol non plus n’offrait pas d’opportunité d’embuscade, forcément.
   Attaque frontale suicidaire, embuscades impossible… Que restait-il ? Le Hit and Run, Cole ne voyait plus que ça.

   Il prépara à l’avance plusieurs carreaux pour tenter de réduire au minimum le temps de rechargement de son arbalète avant de partir à la poursuite de ses proies -à moins que ce ne fussent eux les chasseurs ?
   Il tâcha de les contourner pour avoir le Wookie à la vibro-pique en ligne de mire. Il tira un carreau ordinaire, visant le pied du guerrier. Le projectile se planta à quelques centimètres de son membre. Aussitôt, le Gotal se mit à courir dans la direction opposée, poursuivi par les tirs de Vivek. Il rechargea son arme par la même occasion. Il avait espéré que Keltucko (ou était-ce Caberack ?) se serait lancé à sa poursuite mais le Wookie était trop expérimenté pour mordre à l’hameçon. Du moins à la première tentative.

   Pr’Col reproduisit trois fois son stratagème. Il se crut perdu quand un tir de plasma le frôla au flanc. Mais en dépit de la brûlure et de l’intense douleur en résultant, il ne s’agissait que d’une blessure superficielle et il parvint à se forcer à continuer.
   Enfin à son cinquième tir, Keltucko perdit patience et se lança à sa poursuite, abandonnant Vivek en dépit des avertissements vociférés par ce dernier.
   Le Gotal s’éloigna au pas de course, le temps de recharger. Puis il fit volte-face brutalement et pressa à nouveau la détente, visant cette fois la poitrine. Le Wookie, sans cesser de courir se protégea de ses avants-bras. Mais il s’agissait cette fois d’un carreau électrique. Le corps de Keltucko tressauta sous la décharge. Il en fallait toutefois davantage pour neutraliser une créature si vigoureuse.
   Sans perdre de temps, l’explorateur dégaina sa rapière, pressa la poire cachée dans la garde -quelques gouttes d’une substance aqueuse presque transparente coula sur la lame- et chargea le Wookie, non encore remis. Un simple revers de la lame, une profonde coupure, et cela suffit.
   L’effet du poison fut presque instantané. Les membres et l’expression du natif de Kashyyyk se rigidifièrent et il tomba comme une masse. S’il n’avait pas été électrocuté au préalable, le Wookie aurait peut-être pu combattre la toxine, mais pas affaibli comme il venait de l'être.

   Vivek fit irruption à ce moment et décocha à Cole un coup formidable qui propulsa le Gotal à trois mètres, les côtes malmenées. Si l’explorateur n’avait pas accompagné la chute, il aurait sans doute perdu conscience.

   Le Wookie s’empressa auprès de son partenaire à terre, très inquiet par la paralysie de ce dernier. Grimaçant de douleur, peinant à se relever, Cole expliqua néanmoins entre ses dents serrées.
   Cole – Venin de Durgolosk. Paralysie périphérique uniquement. Ton ami ira mieux dans un peu plus d’une demi-heure.

   Vivek le regarda et acquiesça. Il installa son frère d’armes plus confortablement le dos contre un tronc d’arbre et revint vers le Gotal dégainant sa lame Ryyk. L’explorateur commençait à peine à se remettre du dernier coup porté. Mais avec surprise, il vit le dernier Wookie debout déboucler son ceinturon et jeter le DL-44 au loin,avant de se frapper une fois la poitrine en beuglant.
   Le défi était clair.

   Une fois de plus, Cole se traita d’idiot inconscient. C’était crétin, il le savait. Contre un autre adversaire, dans des circonstances différentes, il aurait ri au nez de son rival et aurait déchargé sur lui son fusil sonique. Mais il ne pouvait pas refuser le défi d’honneur du Wookie.
   Se sentant éminemment stupide, il déposa son fusil et son arbalète près de l’endroit où se trouvait le blaster de Vivek.
   Dans les gradins, les spectateurs, qui avaient suivi tout le spectacle grâce à des caméras, étaient déchaînés.

   Pr’Col déploya sa lame de coude qui se mit à vibrer et se mit en garde.
   Le natif de Kashyyyk avait pour lui force et allonge. Il suffisait d’une ou deux blessures à Cole pour l’emporter.

Le Gotal entama une succession d’assaut exploratoires. Considérant la portée du Wookie, il ne pouvait guère se servir des coups rotatifs portés avec sa lame de coude. Il se contentait donc pour le moment d’estocs portés avec son « bec ».

   Se retrouver face à un adversaire utilisant une lame longue dans sa main non directrice désarçonna quelque peu Vivek. C’était comme, pour un droitier de se retrouver confronté à un gaucher. De plus toute la science de la voie de l’oiseau-griffe visait non pas à porter des coups mortels, mais invalidants ou occasionnant une certaine perte de sang. Cela supposait des bottes inattendues, selon des angles improbables et ciblant des parties du corps habituellement délaissées par les bretteurs et contre lesquelles la plupart des adversaires étaient peu habitués à se défendre. Et ce sans négliger la défense.
   Comme s’en aperçut le Wookie en assénant un coup de haut en bas qui aurait pu trancher net le bras du Gotal, s’il n’avait interposé sa lame de coude.
   Sauf que...
   Pr’Col était habitué à tenir dans sa main droite la poignée d’une arme de façon à ce que la lame soit positionnée approximativement parallèlement à son bras.
   Mais il n’avait pas la même prise avec sa nouvelle acquisition. En dépit des similitudes apparentes, la parade s’effectuait différemment.
   La lame Ryyk ripa sur l’arme de l’explorateur, et remonta vers la tête. Cole la rejeta sur le côté, et l’épée manqua d’un millimètre d’emporter son oreille. Le Gotal s’en tira tout de même avec une coupure sur la tempe et une belle portion de sa crinière dispersée dans les airs.

    Vivek s’était déséquilibré en portant ce coup et l’explorateur put lui causer une longue estafilade au bras avec sa rapière.
    Avec un rugissement, Vivek décocha un revers de son bras gauche qui envoya bouler Cole sur le côté, plusieurs dents déchaussées.
    La vigueur du natif de Kashyyyk était proprement stupéfiante, le poison semblait sans effet sur lui, et le Gotal, à demi-groggy, jeta un œil sur le bracelet de son bras gauche avant de rejeter l’idée. Au lieu de ça, déterminé à en finir avant de se retrouver dans un centre médical pour plusieurs semaines, il prit appui sur ses plantes de pied et fonça sur les mollets du Wookie, rapière positionnée de façon à occasionner une nouvelle balafre.
   Surpris, Vivek tenta de l’intercepter, mais Cole changea de direction au dernier moment et lacéra le flanc du   natif de Kashyyyk. Néanmoins son pied rencontra le coin d’une dalle métallique qui l’envoya bouler cul par dessus-tête.

   Le temps qu’il se reprenne son adversaire était déjà sur lui. Le wookie leva lentement le bras pour le coup de grâce.
   Et se figea en plein mouvement.
   Le venin avait fini par faire son office et le Wookie resta ainsi, telle la statue dressée d’un héros appelant aux armes, avec à ses pieds un Gotal sonné, endolori de partout, mais néanmoins vainqueur.

lundi 09 octobre 2017 - 14:42 Modification Admin Permalien
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Padme111
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Nar Shaddaa : Une terre complètement inconnue pour le Besalisk ! Dès son arrivée, Dexter est surpris par l’effervescence des lieux. La Force lui apparaît comme un amplificateur émotionnel dont il a du rapidement baisser le volume. De plus, se fermer à la Force permet de ne pas attirer l’attention sur lui.
Les rixes, la malhonnêteté, le pillage, sont tellement courants sur cette planète que la plupart des gens n’y prête pas attention. Pour le jeune cyborg-Forceux, c’est une découverte, mais aussi une source de dégoût. Il marche prudemment au côté du Dr Kirlandeur guettant les alentours.
Donna semble maintenant avoir perdu l’assurance qu’elle avait lorsqu’elle a convaincu la tour de contrôle de son identité et des raisons de sa venue sur la planète. Se faire passer pour Line Rune, représentant commercial des produits Ingver devient plus difficile une fois descendue du BOTOX.
Donir Dakar alias Dexter, son garde du corps, marche juste derrière l’humaine. Ensemble, ils quittent le hangar pour se diriger vers la ville.
Leur plan est simple :
1. Trouver un ou deux marchands qui seront intéressés pour passer commande de quelques prothèses.
2. Éventuellement satisfaire une ou deux commandes – La rentrée d’argent est toujours utile.
3. Passer suffisamment de temps sur Nar Shaddaa pour que le chasseur de Forceux perde la trace de Dexter. Dans ce même temps, trouver une planque ou un autre vaisseau qui permettrait à Donna et au Besalisk de quitter Nar Shaddaa dans un autre vaisseau.
La première partie du plan se trouve être la plus facile. Ils arrivent dans un bazar et demandent où trouver un marchand dans les alentours qui pourrait être intéressé par ces produits. Un vieux Dug vendant des morceaux de viande séchée, leur explique que les premiers intéressés seront certainement les gladiateurs estropiés.
Donna/Line Rune – Des gladiateurs ?
Le Dug – Oui, belle dame. Vous constaterez vite que mes renseignements sont fiables. Mais maintenant vous me devez quelque chose.
Il lui a déjà saisit le bras avec les doigts crochus de ses pieds. La poigne d’acier de la prothèse supérieur gauche de Dexter enserre à son tour la cheville du Dug.
Dexter/ Donir Dakar – Bas les pattes, si tu ne veux pas être notre premier client !
Donna est stupéfaite ! Elle est surprise de la rapidité d’action autant du Dug que du Besalisk. Elle se demande si ce dernier est sérieux. Oui, il doit avoir la force physique ou cybernétique pour broyer le membre du Dug, mais ce gentil Besalisk aurait-il le cœur de briser les os de quelqu’un ?
Le Dug lui aussi est surpris. Son regard affronte celui du Besalisk un instant, mais il finit par lâcher lentement la main de Donna.
Dug – Relax l’ami… faut comprendre qu’ici rien n’est gratuit.
Malachite relâche la pression, mais pas la cheville du marchant. Dexter ne le quitte pas du regard. Il active l’ordinateur de sa prothèse oculaire afin de lire les caractéristiques de cette espèce.
Donna/Line Rune – J’ai ce bijou. Cela suffira.
Elle ôte le collier et le tient par sa chaîne. Le Dug quitte le Besalisk des yeux pour observer la babiole. La chaîne est en plaqué or, et le pendentif n’est qu’une simple perle blanche. Le marchant fait la moue et en semble pas satisfait. Dexter augmente la pression de ses doigts mécaniques.
Dexter/ Donir Dakar – C’est tout ce que vous aurez ! Pas de discussion.
Donna s’étonne de voir le Besalisk transformer ! Il s’était montré perdu et hésitant sur Byblos. Appliqué et humoristique dans le BOTOX. Et ici, sur Nar Shaddaa, Dexter est entré dans le personnage de Donir, le garde du corps sans peur, et sans état d’âme. Le Dr Kirlandeur frissonne lorsqu’elle entend un bruit de craquement suivi d’un hurlement du Dug.
Le Dug – D’accord, d’accord… [Dexter relâche la pression] Il est magnifique ce bijou, je le veux !
Dexter/ Donir Dakar – Relax l’ami… Excellent choix.
Lâchant la cheville du Dug qui venait de prendre le bijou de son autre pied, Dexter se tourne vers Donna.
Dexter/ Donir Dakar – Qui dit gladiateur, dit arène.
Donna/Line Rune – Vous pensez réellement que c’est une bonne idée.
Dexter/ Donir Dakar – Faut savoir d’me Rune ! L’idée de Nar Shaddaa, c’est vous. L’autre [en montrant le Dug] à pas tort. Les premiers clients seront ceux à qui ils manquent un membre. Croyez-moi, je sais de quoi je parle !
Dexter montre ses prothèses. Résignée, Donna acquiesce. Le Dug mécontent sort un blaster de sous le comptoir. Avant même qu’il ait le temps de viser, Dexter attrape un des quartiers viande séchée suspendus et le lance droit au visage du marchand qui se la prend. Le tir est dévié et frôle la tête du Besalisk. Il s’approche du Dug. L’empoigne de sa main supérieure droite et amène son visage au niveau du sien.
Dexter/ Donir Dakar – Je suis Dakar ! Et je vais te briser les os un par un.
Donna/Line Rune – NON ! Donir, non, je vous en prix, ne vous abaissez pas à ça.
Le sourire de Malachite devient carnassier. Le Dug peut presque compter les dents du Besalisk. L’humaine pose la main sur l’épaule droite de Dexter.
Donna/Line Rune – Laissez le, ne vous salissez pas les mains.
Dexter/ Donir Dakar – Relaxe l’ami… tu as de la chance que Madame Rune est là. Tu lui dois la vie. Pourtant, je vais te faire payer ta menace !
Il jette le Dug au sol et s’empare de plusieurs morceaux de viandes séchées. Il les place dans les poches de son long manteau brun. Il ne garde qu’une escalope qu’il place entre ses dents puis mord sauvagement. A la façon d’un carnivore, il regarde une dernière fois, le Dug se relever péniblement.
Dexter/ Donir Dakar – On n’agace pas Dakar !
Il tourne les talons et s'en va en direction des arènes. Donna, médusée devant la scène, suit doucement le Besalisk.

Ce message a été modifié par Padme111 le mercredi 11 octobre 2017 - 10:32

lundi 09 octobre 2017 - 21:31 Modification Admin Permalien
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waren
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Bastion - Capital de l'Empire, bureau de la directrice Nishta Rance (SRI)

Assise dans son fauteuil, la non humaine regardait le grand Moff Musselier se servir un verre de vin, puis se tourner vers elle en la regardant droit dans les yeux. Il pris place face à la Zeltronne et but une première gorgée, il lui demanda si elle avait des informations sur le récent héros auquel les Jedis faisaient confiance. Elle répondit par un hochement négatif de la tête, ce qui provoqua un soupir chez l'officier impérial, son identité restait un mystère et cela agaçait les deux personnes présente dans le bureau ovale. Et encore plus l'Empereur Horn, qui était occupé ailleurs dans la galaxie, par une autre bataille.

Rance - Question, pourquoi notre empereur s’intéresse à ce général ?
Musselier - Je ne sais pas, à vous de me le dire, vous êtes les services secret.
Rance - Je collecte des données, je ne suis pas prêtresse d'un quelconque culte spécifique, je ne devine pas les choses.
Musselier - Il y a quelque chose d'important là dedans, ce fameux Gunnar n'est pas clair. J'en mettrais ma main à couper.
Rance - Le monde est tissé de milliards de vies, des fils qui se croisent, comme sur une toile d’araignée invisible. Les prémonitions sont des mouvements de cette toile. Si on percevait l’oscillation de chaque fil de données, l'avenir serait totalement calculable, aussi inévitable que les mathématiques. Mais vous savez quoi, mon cher Musselier, j'ai soudainement envie de commencer une nouvelle partie de Sabaac..

mardi 17 octobre 2017 - 17:22 Modification Admin Permalien
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camara
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«fais toi confiance... »

un frisson parcouru mon dos. Une goutte de sueur froide dans la nuque.

ILS étaient là.

Leur cri résonnait encore dans mes tympans, derrière les paroles de Kaarde.

« ...Shaax à nos trousses ! Je répète, Shaax à nos trousses ! »

Allez Mara, fais-toi confiance, ils comptent sur toi. Ange compte sur toi...

Mara – Ange ?! Toi aussi, tu les as entendus...
Ange – je suis aveugle Sarkin, pas sourde.

J'avais transféré « les yeux d'Ange » sur un datapad que j'attrapais avant de me lever brusquement. Me dirigeant vers le cockpit, je réfléchissais à toute vitesse.

Mara – Kaarde, tu me reçois ? Par chance vous êtes dans le même batiment que Solo. Tentez par tout les moyens de rejoindre les toits !
Kaarde – Mara ne fait pas ça ! Ils vont prendre le vaisseau pour cible !
Mara – je vais me servir de la panique présente pour venir vous chercher.

Installée au poste de commande, je me contorsionnais pour tenter de redémarrer le vaisseau seul.

Ange – Mara, je n'aime pas ce bruit. Qu'est ce que tu fais à mon vaisseau ?!
Mara – je ne comprend pas le Fury ne décolle pas !
Ange – t'as pensé à désactiver le pilote automatique ?
Mara – Haha, très drôle...

Un voyant allumé sur le tableau de bord confirma les doutes de la Corellienne. Une simple action de ma part permis de réctifier mon erreur.

Ange – respire un bon coup et concentre toi. Si je retrouve la moindre rayures sur ma carrosserie...
Mara – t'inquiète, tu ne pourras même pas la voir de toute façon
Ange – Sark... ARGH !

Un rapide coup d'oeil au datapad, un autre tir frola le bras de Solo. Je la vis gesticuler et tirer dans tous les sens avec son Blaster

Mara – Ange qu'est ce que tu fous !
Ange – JE TE RAPPELLE QUE JE VOIS RIEN SANS TOI
Mara, après un bref silence – derrière toi, sur ta droite, la voie est libre.
Ange – je suis trop vieille pour ces co*neries.

Je la vis se lever et se diriger dans la direction que je lui avais indiquer. Au même moment j'activais à son maximum les boucliers du vaisseau. Les artilleries étaient donc désactivées mais je n'avais pas le choix.

Kaarde – Naberry pour Sarkin, nous progressons doucement vers le haut de la prison. Nous y serons dans quelques minutes !
Mara – Idem pour moi, Ange a des soucis... il va falloir agir vite.

Mes mains se mirent à trembler. Quelques secousses dans le véhicule se firent sentir. J'inspirais profondément.

« Ai confiance en toi, tu peux le faire ».

J'agrippais fermement les manettes. Ma respiration se fit plus lente, l'engin se stabilisa.

Mara – Ange, sur ta gauche, une porte, prend là.
Ange – La porte ne s'ouvre pas ! Tu en as encore des idées lumineuses comme ça ?!

Je n'aimais pas ça, de ne pouvoir l'aider qu'à distance. Mais pour le moment, je n'avais pas le choix. Après un acharnement sans fin de l'ancienne leader sur l'ouverture digitale, l'entrée s'ouvrit et laissa entrevoir deux silhouette. Ange Solo les mit en joue.

Mara – NE TIRE PAS ! Ce sont Kaarde et Kiara !

Elle ne décampa pas de sa position et tira. Le coup fusa entre le Maitre Jedi et la jeune fille, avant d'effleurer le Shaax derrière eux ce qui ralenti à peine sa course. Kaarde attrapa de sa main libre le bras non blessé d'Ange, et se remirent à courir dans l'autre sens.

Ne quittant pas des yeux l'écran sur lequel je surveillais l'avancé de mes compagnons, je fis sortir l'Angel Fury de sa cachette. La prison m'apparut devant moi, des étincelles et coup de feu de part en part.

Plein gaz, je fonçais dans le tas, direction le toit du bâtiment où ils se trouvaient. Il ne se passa pas une minute avant que je me fasse repérer. Les lumières des lasers tirés dans ma direction remplirent mon champ de vision. Le vaisseau se remit à trembler mais cette fois, ce n'était pas à cause de moi.
Ange allait me détester.
Simultanément sur le datapad et juste devant moi à l'extérieur, l'unique porte sur la hauteur de la structure s'ouvrit, laissant apparaître mes amis. Le pilote automatique réenclenchait, je m'étais précipité à l'arrière pour ouvrir la rampe d'accès.

Blaster à la main, je n'hésitai pas à tirer, avec le mode paralysant, sur les gardes qui tentaient d'arrêter les fugitifs.

Mara – Kiara, attrape ma main !

Je tendis mon bras vers la jeune fille, apeurée et ne comprenant pas ce qui se passait, elle s'y accrocha et grimpa la première sur le Fury. Soutenant Solo, Maitre Kaarde sauta à l'intérieur pour rejoindre sa petite protégée.

Ange – Je sens comme une odeur de taule brulée ici.
Mara – tu me remerciera plus tard. On décolle !

La rampe fermée, je me jetais de nouveau aux commandes. La respiration rapide, je pianotais sur le tableau de bord pour commencer le calcul de notre futur saut dans l'espace.

J'eus à peine le temps de décoller, un jet d'acide de chaque passa devant la baie vitrée du véhicule.

L'Angel Fury s'envola tant bien que mal au milieu de la pluie de tir et des cris des montres. Les lasers préférant s'acharner sur les créatures qui envahissaient la prison. La prison se fit de plus en plus petite jusqu'à disparaître quand nous atteignit l'orbite de la planète. Il ne fut pas longtemps au cargo pour nous avertir que l'itinéraire avait été trouvé.

Après quelques derniers réglages et une fois le vaisseau lancé en vitesse luminique, Je me levais du siège de commandant. L'adrénaline retombant, et prise de violentes nausées, je ne pus m'empêcher de dégobiller mon stress dans le couloir.

jeudi 19 octobre 2017 - 00:43 Modification Admin Permalien
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AngeSolo
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Solo soupira bruyamment et détendit l’ensemble de ses muscles une fois son séant posé dans le siège du copilote. L’odeur si familière du cuir et la sensation de se sentir dans ce qui ressemblait le plus à un foyer apaisèrent momentanément ses nerfs qui lui rappelèrent cette douleur qui ne diminuait pas à la base de son épaule. Elle se redressa tant bien que mal, laissa filtrer un odieux juron sonore et laissa sa tête se caler contre le haut du fauteuil.

Ange, lasse : Je crois que je vais vraiment avoir besoin d’un verre.

Pour toute réponse, elle entendit Mara se lever et un bruit plus identifiable encore s’en suivre. Elle bondit à sa suite.

Ange, énervée : Mais t’es dégueulasse ! Sarkin !
Mara, la voix à moitié étouffée : Ca va… Je vais nettoyer !
Ange, de plus belle : T’as plutôt intérêt où je te garantis que tu seras la première à mourir de noyade sur MON vaisseau !

Des pas se rapprochèrent en même temps que deux présences dans la Force. Non sans mal, elle reconnut la présence de Kaarde, sa signature parfaitement reconnaissable même après toutes ces années, et une autre, probablement celle de la jeune Togruta qu’ils étaient venus sauver.

Kaarde, calmement : Il va falloir que tu réapprennes à maîtriser des émotions, Ange…
Ange, tournant brusquement la tête dans sa direction : Si TU n’avais pas eu une si ingénieuse idée…
Kaarde : Tu hurles dans la Force.

Pour toute réponse, la Corellienne lui envoya l’équivalent d’une série de jurons par l’intermédiaire de la puissance mystique. Puis, elle se replia totalement sur elle-même, ne laissant rien filtrer, au point où elle demeurait presque invisible. Il y avait des techniques, malheureusement, qui ne pouvaient pas s’oublier.

Kaarde, lui posant une main sur son épaule valide : Tu t’en es bien sortie.
Mara, au loin : Moui…
Ange : Va nettoyer au lieu de t’occuper de ce qui ne te regarde pas.
Mara : Ange a fait du Ange… Enfin… Le Leader de la Guilde…
Ange, amère : Conchita…
Mara, ne se laissant pas démonter : J’suis pas sûre que tout ça soit très…

Avant qu’Ange ne pusse riposter par un geste haut en couleurs, Mara déballa l’intégralité de ce qui s’était passé dans le bureau du directeur. Solo, qui préférait s’abstenir de toute remarque, quitta momentanément le couloir menant au cockpit pour se diriger vers la pièce principale dans laquelle se trouvait bien évidemment de quoi soulager son gosier et son bras meurtris.Elle ne regrettait pas ce qui s’était passé, satisfaite de ce qu’elle avait fait. Après toutes ces années de latence, elle n’avait pas perdu la main, savait qu’elle pouvait avoir confiance en ses capacités et, plus important encore, qu’elle était encore capable d’éprouver des émotions lui procurant cette délicieuse volupté propre à la satisfaction et que la Force n’avait fait que décupler.

La présence la talonnait.

Ange, débouchant une bouteille de brandy : Un verre ?
La Togruta : Je ne vais pas refuser.
Ange, ricanant : Moi non plus. Et jamais sur la quantité.

La lumière artificielle s’anima devant ses yeux qui, toujours aidés par la Force, lui indiqua que la nouvelle recrue n’était qu’à quelques centimètres d’elle. Elle lui tendit un verre plein et alla s’asseoir sur le canapé le plus proche. Avec ou sans Force, son corps connaissait suffisamment son vaisseau pour s’étendre à la place qu’elle préférait.

La Togruta, après deux ou trois gorgées et un silence : Merci. Pour tout ça…
Ange, la coupant : Ange.
La Togruta : Kiara. (Il eut un blanc…) Tu….
Ange, leur servant de nouveaux verres : Non, pas exactement. J’suis pas une Jedi, pas comme Maître Naberry… Je…
Kaarde, faisant irruption dans la pièce : Tu étais une Jedi, Ange.
Ange, soupirant : Etait… Cette nouvelle connexion à la Force n’est que passagère… On a besoin de ses yeux en temps de guerre…
Kaarde, jouant sur les mots : De vrais yeux… Mara…
Ange, levant une main : Kaarde, j’ai pas envie de m’étaler sur ce qui s’est passé là-bas… J’suis pas suffisamment vieille pour être complètement sénile. Tu t’en doutais, dis pas le contraire. J’veux pas en discuter. Sitôt ma vue revenue, c’est fini. Je passe à autre chose.
Kaarde, ne la contrariant pas : Si tu le dis.
Ange, agacée : Je le dis et je l’affirme. La discussion s’arrête là.
Kaarde, soupirant : Il le faudra.
Ange, railleuse : Ouais, il le faudra, Naberry… Un jour, jamais… Je vais me coucher… Au cas où certains l’auraient oublié, j’ai comme qui dirait pris un tir de laser dans l’épaule et nous ne serons pas dans une véritable infirmerie avant plusieurs heures…

Ange avait contacté Ganner, espérant qu’il soit en mesure de faire de nouveaux miracles sur le bras de Son Petit Miracle de la Science et lui apprendre qu’elle retrouverait bien la vue d’ici quelques semaines. Toutefois, il s’avérait que Ganner n’était pas encore rentré de son périple vers Nar Shaddaa au grand désarroi de la Corellienne qui n’était guère emballée à l’idée de se faire manipuler par une toute autre personne que son médecin habituel.

Elle s’était donc injectée du bacta et, allongée sur sa couchette, rêvassait, se demandant comment se portait Kinsa à l’autre bout de la galaxie et comment la gamine s’en tirait. Non pas qu’elle remettait en cause ses capacités mais côtoyer la gamine au quotidien pendant plusieurs années laissait des traces qui n’étaient pas prêtes de s’effacer. Elle sortit son comlink, hésita quelques instants, composa sa fréquence et y renonça. Elle n’avait jamais su prendre des nouvelles, s’étant convaincue qu’elle ennuyait les gens et qu’ils se portaient certainement mieux sans elle.

Son esprit vagabonda encore davantage et s’attarda sur une pensée plus dérangeante encore qu’elle chassa aussitôt.
Gunnar.

Enfin, elle entendit frapper à la porte qu’elle injuria copieusement.
Mara se dévoila et sa mine s’assombrit.
Jamais seule, jamais tranquille.

Ange, maussade : Qu’est-ce que tu fous là ?
Mara : Je suis venue apaiser ton épaule.
Ange : J’espère que tu as surtout fini de nettoyer ton bordel…

Si elle distinguait désormais la vague silhouette de Sarkin, seuls les remous dans la Force pouvaient lui certifier le fard qui lui montait aux joues.

Mara, vexée : Je peux aussi faire demi-tour…
Ange : Ca va… La douleur n’arrange pas ma côte de sociabilité…

Elle entendit un petit rire qui en disait long mais ne préféra pas le relever. Puis, ce fut un bruit de poche et ce froissement si familier…

Ange, enjouée : Toi, je vais t’aimer. (Elle sourit.) Depuis mon retour d’entre les confins de la galaxie, je n’ai pas réussi à mettre la main sur cette petite merveille. Sans la vue et avec Sainte Wes, je n’ai pas… ne serait-ce que respirer… l’odeur de…
Mara : T’emballe pas. C’est pas du Carsunum… Elle est raffinée… à usage purement médical mais je me suis dit que ça aiderait pour la douleur… J’ai mis la main dessus pendant qu’on soignait les blessés… Je m’étais dit que ça pouvait être utile…
Ange : Tu commencerais presque à devenir maligne, dis-moi.

Elle entendit la demi-Corellienne se rapprocher. Ange tendit la main et effleura la poudre avant de sentir qu’on ne la lui retirait. Elle ouvrit la bouche pour se plaindre qu’elle entendit Mara se racler la gorge.

Ange : Qu’est-ce que tu veux…
Mara, en s’asseyant sur la couchette : Je me disais… comme ça… il ressemble à quoi le Général ?

Solo poussa un profond soupir.

Ange : Qu’est-ce que ça peut te faire ?
Mara, en haussant les épaules : Je suis tout simplement curieuse. T’es pas obligée de répondre.
Ange : Mais si je ne réponds pas, je peux dire adieu à cette épice au rabais…
Mara, la corrigeant : C’est médicinal, Ange… Y a aucune substance hallucinogène… Mais je peux aussi repartir si tu veux…
Ange, l’entendant se lever : C’est bon… Tu portes vraiment bien ton nom, tu le sais, ça ?

Elle ne releva pas et se contenta d’attendre.

Ange, râlant de nouveau : Qu’est-ce que tu veux savoir ?
Mara : Juste sa tête, à quoi il ressemble…
Ange, de mauvaise foi : J’en sais rien, j’suis aveugle, t’as oublié ?
Mara : Avant… Tu m’as dit que tu le connaissais d’avant. Il était comment ?

Il eut un long silence pendant lequel Solo réfléchissait.
Vraiment.

Ange, peu convaincue : Brun.
Mara, interloquée : Comment ça, « brun » ?
Ange : Bah… Il est brun…
Mara, déçue : Et c’est tout ?
Ange, pensant à nouveau à l’apparence de Gunnar Goman : Ouais. Brun. Il a un nez, une bouche… qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ?
Mara : Tu veux pas me dire, en fait ?
Ange, sur la défensive : Qu’est-ce que tu me racontes ?! Je viens de te répondre !

Ce fut au tour de la demi-Nabienne de soupirer.

Mara, après réflexion : Wes, par exemple, tu le décrirais comment ? (Elle s’empressa d’enchaîner, anticipant la phrase de Solo.) Avant. Si t’avais dû le décrire.

Il eut de nouveau un silence, encore plus long que le précédent.

Ange, avec une grimace hésitante : Brun.
Mara, qu’elle entendit froncer les sourcils : Wes n’est pas brun ! Il est châtain.
Ange, irritée : Brun, châtain ! C’est pareil ! Je peux avoir mon dû maintenant ?

Sarkin soupira. Vraisemblablement, elle ne tirerait rien de plus de la Corellienne complètement décontenancée et déconcertée des questions qui venaient de lui être posées. Elle prit l’épice et en ingéra une partie. Les effets ne furent pas ceux escomptés à son grand désarroi. Elle s’apprêta à vociférer que le deal n’avait pas été honnête qu’elle entendit de nouveau des bruits s’intensifier à proximité de sa chambre.

Ce message a été modifié par AngeSolo le samedi 21 octobre 2017 - 21:38

jeudi 19 octobre 2017 - 12:09 Modification Admin Permalien
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Padme111
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Post réalisé en collaboration avec Cole Pr'Col 1/4
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Deux jours s’étaient écoulés depuis l’arrivée de Dexter et Donna sur Nar’Shaddaa. Sous de fausses identités, la chirurgienne et son garde du corps, le Besalisk cyborg, parcouraient les alentours de l’arène. Entre chaque combat se déroulant au Trou infâme, Rune et Dakar discutaient avec plusieurs clients potentiels des avantages financiers à passer commande immédiatement pour une prothèse de qualité. Donir alias Dexter avait dû dissuader sept arnaqueurs pendant que Line alias Donna concluait des accords solides avec cinq acheteurs.
Pendant les affrontements, Donna/Line s’arrangeait pour se faire inviter dans une loge ou dans les gradins. Elle observait qui pourrait être intéressé par ses produits de hautes performances. Dexter/Donir restait fidèle à sa couverture. En bon garde du corps, il observait les gradins et loges afin de repérer d’éventuels dangers. Il fit une constatation assez rassurante : les chasseurs de Forceux étaient rares voire inexistant.
Pourtant, durant toute cette période, Dexter s’était senti mal à l’aise. Jadis, il avait eu un mal fou à se connecter à la Force, et cela lui avait valu beaucoup de déboire. Aujourd’hui, la Force rayonnait décuplant ses sens et la perception de son environnement. Les émotions des êtres vivants étaient devenues pareilles à des parasites pour « le jeune » padawan. Malachite avait souvent envie de se retrouver dans un coin tranquille et seul.
Ce matin là, Dexter avait réussi à trouver un moment de calme dans un recoin de l’enceinte de l’arène. Il s’y blottit et chercha à méditer. Hélas, il échoua car il ressentait une grande perturbation. Depuis son arrivée dans le bâtiment, le Forceux avait perçu une présence attirant son attention. Il l’avait cherchée en vain. Et ici, maintenant, cette présence était plus forte ! Dexter pensait connaître l’identité de l’individu. Il se leva et le chercha, mais tout indiquait le lieu des combats. Lieu que Malachite préférait éviter à tout prix afin de ne pas se faire remarquer.
Dans une impasse, Dexter décida de rejoindre Donna. Il la retrouva au point de rendez-vous.
Donna – Je suis contente de te voir… Donir.
Dexter/Donir – Un souci, Line ?
Donna/Line – Il y a énormément de tensions et je préfère qu’on en reste là. Nous devrions rentrer.
Dexter/Donir – Pas encore, je …
Donna/Line – Le temps du voyage d’ici à Byblos, tes poursuivants seront loin. Je ne vois aucune raison pour qu’ils soient restés au centre médical.
Dexter/Donir – Ce n’est pas ça qui m’inquiète. Je ressens une présence familière.
Donna/Line – Donir, je suis certaine qu’il n’y a aucun autre Besalisk ici. Ta présence en a surpris plus d’un.
Dexter/Donir – Je suis d’accord avec toi. Non, c’est une aura que je n’ai pas ressenti depuis… au moins dix ans. Je pense qu’il pourrait être l’un des prochains combattants.
Donna/Line – Ce n’est pas possible, ce sont deux droïdes contre deux…
Elle est interrompue par le présentateur des combats.
Pym - MESDAMES ET MESSIEURS, NOUS ALLONS AUJOURD’HUI ASSISTER A UN SPECTACLE DIGNE D’UNE FINALE ! EU EGARDS A LA VALEUR DES COMBATTANTS, C’EST A UN COMBAT DUO QUE NOUS VOUS CONVIONS…
Donna/Line – Ah ça reprend. Ecoute bien et dis-moi si tu reconnais un nom.
Pym - QUATRE COMPETITEURS NE SE CONNAISSANT PAS REGROUPES EN DEUX EQUIPES S’AFFRONTANT DANS UN MATCH SANS MERCI. [grésillements] NOMS D’EQUIPES CHOISIS ALEATOIREMENT…
Dexter écoute attentivement. Il avait déjà parcourus la liste des participants dès qu’il avait senti cette perturbation, mais n’avait reconnu aucun nom.
Pym - … KINSAR ET MUXAN SERONT DONC LES « BOULES DE POILS » ! [grésillements] PREMIERE FOIS QU’UNE EQUIPE UNIQUEMENT CONSTITUEE DE DROÏDES ATTEINT CE NIVEAU DE COMPETITION ! JE VOUS DONNE LES FULL METAL NIHILISTS !
Donna/Line – Alors ?
Dexter/Donir – Je ne reconnais pas de noms.
Donna/Line – Ah ! Tu vois ! J’avais raison. Maintenant partons.
Dexter/Donir – Je reste.
Donna/Line – QUOI !
Dexter/Donir – Je veux rester et voir ce combat.
Donna/Line – Dex…Donir, mais tu détestes ce type de divertissement !
Dexter/Donir – Comme tu le fais remarquer subtilement, Donir et Line ne sont pas réellement nos noms. Alors pourquoi Kinsar et Muxan n’en seraient pas moins fictifs ?
Donna/Line – Ok. Admettons que tu aies raison. Tu feras quoi si tu reconnais ton ami ?
Dexter/Donir – Ce que je fais d’habitude. J’évalue la situation et je répondrai présent s’il a besoin de moi.
Donna/Line – Pour un ami que tu n’as plus vu depuis dix ans ‼ Drôle d’amitié.
Dexter/Donir – Je lui dois la vie ! Tu peux partir ! Je reste !
Sans plus un mot, Donir remonte l’escalier menant dans les gradins. Donna hésite puis elle le suit. En arrivant prés de la foule, Dexter se fige. La Force le prévient d’un danger. Le Besalisk a à peine le temps de réaliser ce qui se passe dans « le trou infernal » qu’un Dark Trooper est la cause de la mort d’un Defel qui s’écroule.
Donna plonge vers la ceinture de Dexter et lui attrape son sabre laser qu’elle dissimule rapidement dans son sac à main. Le padawan la regarde médusé.
Donna/Line – Rentrons et je te le rendrais. De toute façon, il a déjà attiré l’attention depuis notre arrivée. Ton excuse de l’avoir pris sur un Forceux mort n’était guère convaincante.
Dexter/Donir – Je n’ai jamais eu l’intention de m’en servir ici. Tu te trompes si tu penses pouvoir m’arrêter.
Le Besalisk se retourne vers le centre de l’arène. Aidé de la Force, Dexter voit un droïde ressemblant à un IG-100, mais différent, viser le plafond avec son arme. Et là, derrière des caisses, Malachite entrevoit une fourrure argentée, une peau noire, deux cornes... La perception de vie est un pouvoir que le padawan utilise tellement souvent -même avant la restauration de la Force- qu’il lui est aisé de l’utiliser maintenant. Il n’y a aucun doute, c’est un Gotal, et pas n’importe lequel...

Ce message a été modifié par Padme111 le dimanche 22 octobre 2017 - 10:14

samedi 21 octobre 2017 - 19:39 Modification Admin Permalien
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