Le Temple Jedi 6 (page 71)
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Cole_PrCol
2653 Crédits
Nar Shaddaa
Cole se sentait insatisfait.
Il avait amélioré son équipement, sauvé le maalraas, résolu une partie de ses conflits intérieurs.
Mais il ne se sentait pas encore au faîte de son potentiel, il n'avait plus de vaisseau et se retrouvait sans le sou.
Le temps résoudrait sans doute son premier soucis, même si à 70 ans passés, Pr'Col se demandait s'il lui en restait encore beaucoup, en dépit de son cocktail de jouvence.
Et il n'avait aucune idée sur le type d'appareil qu'il souhaitait pour remplacer le Stargazer... Et de toute façon, la question du coût s'imposait d'abord.
Ce qui le ramenait au troisième point. D'autant plus qu'il détestait traîner des dettes et qu'il souhaitait dédommager Krégovla pour les dégâts occasionnés au Moi, Génie.
Reconstituer son capital devenait donc sa priorité. Et si possible rapidement. Repartir en chasse de criminels à la tête mise à prix -et n'appartenant pas à la Guilde- lui prendrait trop de temps. Il était persuadé qu'Ange et Wes auraient bientôt besoin de lui et l'étrange message reçu du Leader sur la fréquence cryptée, lorsqu'il était arrivé pour la première fois sur la Lune des Contrebandiers ne cessait de le turlupiner.
Dans l'immédiat, il ne voyait que deux moyens pour gagner rapidement de l'argent. Le premier, c'était les arènes de combat, lucratives et qui lui donneraient l'occasion de tester son nouveau matériel. Mais le Gotal avait beau faire de son mieux pour être prêt à l'affrontement, il ne cherchait pas les coups.
Le second moyen, c'était les casinos, tripots, et autres maisons de jeu.
L'explorateur savait disposer d'un avantage indéniable grâce à ses cornes. Le meilleur bluffeur de l'univers n'aurait pu cacher les émotions transparaissant dans son champ électro-magnétique et cacher à Cole la qualité de sa main au sabacc.
Restait l'objection éthique : était-ce acceptable de profiter ainsi de cet atout au risque de se retrouver à la limite de la tricherie ?
Un élan d'opportunisme amoral qui aurait mieux trouvé son origine chez un maalraas intelligent lui souffla que sur Nar Shaddaa, voler des voleurs constituait une règle commune ne souffrant aucun scrupule. De plus tout pouvait être relativisé en fonction de la façon dont il trichait.
Bon sang ! Ce qu'il avait envie de dormir !
Il ignora cet incompréhensible besoin de sommeil et partit en quête d'un premier établissement de jeu. Le Crédit Dilapidé lui sembla un bon point de départ. L'enseigne clignotante de néon jaune figurait une bourse trouée de laquelle s'échappaient des pièces de monnaie.
En pénétrant à l'intérieur, le Gotal eut d'abord l'impression de découvrir une nouvelle cantina de spatioport. De nombreuses espèces humanoïdes étaient attroupées autour des tables et le long du comptoir, des paroles en cent langages différents s'échangeaient et toutes les mises vestimentaires semblaient acceptées, de la quasi nudité à l'armure intégrale. Une épaisse fumée s'amoncelait près du plafond et, pour une fois, Cole fut reconnaissant d'être dépourvu d'odorat.
Fait surprenant -ou peut-être pas tant que ça sur cette planète- on l'autorisa à conserver ses armes. Seuls les droïdes n'étaient pas tolérés.
Il s'installa à une table où jouaient un Duros, un Dévaronien et une Zeltronne. L'attention des deux mâles semblaient d'ailleurs davantage portée sur cette dernière que sur leurs cartes, et la différence entre leurs piles de gains et celle de la femme à la peau rouge en témoignait de façon flagrante. Cole lui-même, assailli de phéromones, se demanda s'il ne ferait pas mieux de chercher fortune ailleurs, se sentant lui aussi irrépressiblement attiré.
A ce moment, son comlink vibra et il lut ce message sybillin :
Attends plutôt de me voir. Et n'oublie pas le cristal.
K.
Cela eut pour effet de dégriser instantanément le Gotal. Il joua, faisant de son mieux pour ignorer les phéromones dont il était bombardé.
Zeltronne – En virée à terre, bel étranger ?
Rien qu'au son de la voix de la femme aux cheveux auburn, Pr'Col se sentait tout émoustillé.
Malheureusement, cela attira aussi sur lui l'attention hostile des deux autres joueurs. Il s'efforça de répondre avec une réserve polie.
Cole – Pour peu de temps. Je repars très bientôt.
Zeltronne – Oh, quel dommage ! Et tu sais où dormir ?
Le Duros grinça des dents.
Cole, mentant partiellement – J'ai logement et compagnie au QG local de la Guilde.
Le Dévaronien soupira de soulagement. En revanche, l'explorateur lisait clairement la frustration dans le champ électro-magnétique de la Zeltronne. Il fallait dire que ses tentatives de déstabilisation mises à part, elle n'était qu'une piètre joueuse, et en résistant à son charme, le Gotal n'avait aucune peine à supplanter son jeu médiocre.
Lorsqu'il eut dépossédé la séductrice du quart de ses gains, il décida de changer de table pour la plus grande satisfaction de ses adversaires.
Il passa de table en table, misant peu, gagnant modestement, mais toujours attentif à ne pas humilier, et encore moins ruiner, ses concurrents.
Finalement, il se retrouva à jouer avec des individus encore moins recommandable que les autres, mais aussi plus fortunés. Il y avait là un Whiphid, Llà Komdyu Mènn et un aqualish, Hnam Yoc. Le troisième individu, enveloppé dans une cape du désert, prétendait répondre uniquement au nom d'Ijje.
Cole fut instantanément très mal à l'aise face à ce dernier. Le capuchon de l'être était relevé et le Gotal ne distinguait de son visage que les verres rouges de ses lunettes. De plus, il n'émanait pas de lui de champ clairement perceptible, comme s'il n'était pas tout à fait humain. Pire, les perceptions de l'explorateur en étaient faussées. Aurait-il pu s'agir d'un cyborg ?
Cole se demanda s'il ne devait pas s'en tenir là et éviter de se confronter à ces dangereux protagonistes. Mais son indécision lui fit perdre toute opportunité de s'échapper. Les premières cartes étaient déjà distribuées.
Lla Komdyu Mènn et Hnam étaient des bluffeurs très expérimentés. Même avec ses cornes, Cole ne recevait d'eux que des signaux parcellaires, lui refusant toute certitude. Le parasitisme généré par le dernier joueur n'arrangeait pas la situation. D'Ijje, il ne percevait d'ailleurs rien.
Il perdit la première manche. L'explorateur se dit qu'il valait mieux immédiatement arrêter les frais. Mais alors qu'il allait se lever, il sentit le contact froid du canon d'un blaster contre sa nuque. Risquant lentement un œil par-dessus son épaule, il vit un quarren qui hocha la tête à l'attention de l'aqualish.
Hnam Yoc – Tu ne vas pas partir si tôt, étranger ?
Cole, calme – Il faut vraiment en passer par un conflit ? Plutôt que tricher, je peux laisser les crédits tout de suite, nous gagnerions du temps...
Hnam Yoc, secouant la tête – Il n'est pas question de tricherie. Mais c'est un joli magot que tu as amassé. Et personne ne partira de cette table tant qu'un d'entre nous n'aura pas plumé les autres.
« Mais rassure-toi, étranger, les pertes se limiteront à ce qui se trouve déjà sur la table. J'exige juste que le jeu soit mené jusqu'au bout. ».
Les deux autres ne réagirent pas. Soit ils avaient déjà joué avec l'aqualish auparavant, soit les règles imposées par Yoc leur agréaient.
Faisant signe d'un hochement de tête qu'il les acceptait également, Cole, se tournant à moitié, repoussa de l'index et du majeur le canon de l'arme pointée sur lui. D'un grognement impérieux, Yoc, enjoignit à son homme de main de les laisser.
Les choses sérieuses commençaient.Ce message a été modifié par Cole_PrCol le vendredi 22 septembre 2017 - 18:39vendredi 22 septembre 2017 - 18:38 Modification Admin Permalien
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Padme111
27268 Crédits
Flach Back - Désolée, je viens de réaliser que j'ai oublié un post. Lisez celui-ci, puis cliquer sur le lien en bas de page.
Byblos
Sans plus un mot, les trois Besalisk suivirent Wilko jusqu’à une pièce qui ressemble à une salle d’opération. Une fois les portes fermé, Felise s’approche de Wilko, mais celui-ci l’ignore et va à une console. Il place un doigt sur les lèvres et de ses autres mains, ils pianotent sur plusieurs boutons.
Pour Dexter, cette odeur, ces instruments médicaux un peu partout lui rappelèrent d’affreux souvenirs. Ceux d’une immense souffrance. Il ferma les yeux un moment, réactiva mentalement sa prothèse, secoua la tête et rouvrir les yeux. Wilko se tient juste devant lui.
Wilko – Je te croyais mort…
Malik derrière Wilko – Oui, nous aussi, jusqu’à hier.
Felise – Il m’a aidé à fuir Ojom.
Wilko – Tu n’as pas pu prendre soin de mon cadeau ?
De la tête Wilko indique la prothèse. Dexter la bouge et Wilko est surpris, il recule jusqu’à Malik.
Wilko – Non, mais à quoi vous jouez tout les trois ?
Dexter – J’ai berné tes gardes en désactivant la prothèse, mais elle est en parfait état de marche. Je n’ai jamais eu l’occasion de te dire merci en personne Walter, enfin Wilko. Alors, je suis venu te le dire : MERCI de m’avoir sauvé la vie.
Wilko sans quitter Dexter des yeux – Malik, dis moi que Goran ne t’a pas appeler ?
Felise – Si, il a juste dit que Klimka avait des problèmes.
Malik – Alors nous sommes venus.
Felise – Et comme Dexter était avec nous.
Malik – Nous n’avons pas douté qu’il pouvait nous donner un sacrée coup de mains.
Wilko – Je suis vraiment désolé Dexter, mais tu es un forceur ! Je suis content que tu sois en vie, content que la prothèse fonction et t’a sauvé. Hélas, je me dois de te demander de partir.
Malik – Wilko ! Comment…
Dexter – Je vous place tous en danger n’est-ce pas ?
Felise – NON !
Wilko – SI. Si Felise. Il y a des chasseurs de forceur…
Felise – Il y en a partout !
Wilko – Un vaisseau de chasseur de Forceur est ici sur Byblos. Ils font le plein et vont retourner sur Coruscant. Vous ne pouviez pas plus mal tombé.
Malik – Quel type de problème à Klimka ?
Wilko marque un silence en regardant tour à tour ses invités surpris. Il inspira longuement avant de ce décidé de leur dire la vérité dans l’espoir de les voir partir.
Wilko – Klimka a vu ses parents rencontrer un sensitif de la Force. Ils ont appelé un chasseur de Forceur, celui qui est ici. Maintenant, c’est la cours contre la montre entre nous et lui pour retrouver cet enfant.
Dexter – Un enfant ?
Wilko – Tu as plus de Force que lui, Dexter ! Si tu nous aides, tu seras une cible plus importante et alors que tu veux l’aider, tu vas nous faire échouer.
Felise – Dexter a plus d’un tour dans son sac et…
Dexter – Wilko n’a pas entièrement tord. Par contre, afin de préserver votre couverture à tous. Ramenez l’enfant près de moi et je peux vous assurer de parvenir à le mettre en sécurité.
Malik – Tu es sur Dexter ?
Wilko – Reste ici, Dexter. Je dirais que tu as besoin d’une mise à jour et que tu es dans la salle de repos. Elle est là à côté. Rendez-vous dans douze heures.
Dexter – C’est la seule solution.
La suite en P74
Ce message a été modifié par Padme111 le samedi 23 septembre 2017 - 20:44samedi 23 septembre 2017 - 20:37 Modification Admin Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Un passage à l'infirmerie et quelques entraînements plus tard, je me trouvai à vagabonder dans le vaisseau, explorant tous les recoins que je n'avais encore découvert. Plusieurs jours étaient passés depuis que la Chevalière Mandalorienne m'avait sauvée avec Lysandre, et elle n'était toujours pas revenue de sa mission personnelle, tout comme l'humain de Tython. Ils avaient pourtant dit qu'ils feraient vite... Non pas que je manquai de compagnie, mais les autres padawans s'entraînaient moins souvent que moi, et les Chevaliers et Maîtres n'avaient pas vraiment le temps de superviser nos entraînements. Et progresser sans regard extérieur était plus compliqué que ce que je pensais.
Et puis, j'avais envie de les revoir, aussi. Surtout Kinsa, qui m'avait consécutivement sauvé la vie puis consolée. En faire autant pour moi en si peu de temps... Enfin bref, ils n'étaient pas là. J'avais d'ailleurs sympathisé avec le Togruta, Zokuron, et la Chiss, Cliga, et renforcé mes liens avec Lysandre et mon tout récent demi-frère. Finalement, une fois le choc de la nouvelle passé, nous nous étions immédiatement bien entendu et avions commencé à fouiller nos souvenirs pour recoller les pièces du puzzle. Si c'était douloureux, ça avait au moins le mérite d'avoir enrichi des hypothèses.
De nous deux, j'étais celle qui ramenait souvent le plus d'informations, grâce à ma mémoire photographique et ce que j'avais vécu. Toutefois, je ne lui communiquais uniquement ce qui nous concernait tous les deux, conservant pour moi ce qui m'était entièrement concerné. Mais je n'avais pas réellement débusqué de détails utiles, mis à part deux à trois conversations. J'étais certaine que la majorité de ceux-ci se trouvaient dans mes cauchemars, mais je n'avais pas la force de les revivre. Pour le moment, j'espérai.
Durant mes précédents entraînements, j'avais retravaillé mon Shii-Cho et les mouvements défensifs type Soresu que m'avait appris Kinsa, appris l'Écoute de Force, la Télépathie et tenté d'apprendre la Persuasion, sans grand succès, de même pour l'Étourdissement de Force, bien que j'eus quand même un peu plus de résultats qu'avec la Persuasion. Bien sûr, j'avais accentué la maîtrise des pouvoirs que je connaissais déjà, et j'étais plutôt contente de ce que j'avais pu réussir à faire.
Habillée en Jedi, cheveux noués en natte, je virai à gauche ou droite au grès de mes envies, cartographiant mentalement l'endroit. Je m'arrêtai soudainement devant une porte, et actionnai le mécanisme d'ouverture. Je n'y étais jamais entrée, et je n'étais jamais passée par là, mais elle m'intriguait sans que je ne sache réellement pourquoi.
Elle s'ouvrit sur une pièce vide, haute de plafond, et apparemment inoccupée. Je m'avançai à l'intérieur et tournai plusieurs fois sur moi-même. Mis à part que l'on voyait que les murs étaient constitués d'un assemblage de plusieurs blocs et que des échelons de bois étaient encastrés dans les murs, comme des prises d'escalade, elle semblait normale. Mais c'était évident qu'il s'agissait d'une salle d'entraînement, quoiqu'un peu particulière.
Je la détaillai longuement avant d'apercevoir un mécanisme pour actionner la pièce en haut du mur en question. Il ne devrait pas être bien difficile à activer : il suffisait de grimper. Cependant, je restai sur mes gardes... et j'eus raison. À peine approchais-je que les échelons se rétractèrent puis se remirent, et cela en continu et sans avoir allumé la pièce. Surprise, j'eus un mouvement de recul avant de me résoudre à y faire face. Ça semblait intéressant...
Je me saisis rapidement du premier et me hissai sur le suivant, et ainsi de suite, essayant de prédire quand ils s'enlèveront ou non. Pendant longtemps, je ne dépassai pas les deux mètres, manquant toujours un temps et retombant au sol, frustrée. Pourquoi le mécanisme était-il en haut, d'abord ? Pour filtrer les niveaux parce que l'objectif n'était pas atteignable sans danger pour tout le monde ? Pour un échauffement avant ? De toute façon, j'étais bien déterminée à l'actionner sans avoir à recourir à la Télékinésie.
Je restai donc plusieurs heures bloquée au palier des deux mètres, frustrée car j'étais assez douée en escalade et que c'était rageant de ne pas pouvoir utiliser ses compétences. Mais d'un autre côté, c'était instructif : il fallait utiliser plusieurs compétences simultanément, comme le Saut et le Sens du Danger, et les assembler avec mes capacités à l'escalade.
Enfin, je parvins à me hisser à quatre mètres grâce à un enchaînement de Saut de Force, mais se retenir aux échelons après ceux-ci étaient plus compliqué que de s'y hisser. Aussi, je ne parvins pas à assurer ma prise et retombai lourdement au sol, ravie d'avoir l'assistance de la Force pour atténuer le choc.
Cette fois, je me laissai choir à terre, complètement épuisée. Ce ne serait donc pas aujourd'hui que je parviendrais à l'actionner... Demain, je n'aurai qu'à y venir avec les autres padas. On aura plus de chance de réussir à plusieurs. Me réjouissant d'avance de ce futur entraînement à cinq, je pris le chemin du retour et me laissai tomber dans le lit des quartiers qui m'avaient été attribués.
Je sortis la lettre qu'Ena m'avait demandé de transmettre, pensive. Il était plus que temps que je parte à la recherche de ses parents pour la leur donner... Il faudra que je débusque des rouquins au nom de famille de Delv et venant de Metellos. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !
Soupirant, j'allais me changer, puis manger avec les autres padas, nous mettant d'accord pour tenter d'actionner le mécanisme le lendemain.
dimanche 24 septembre 2017 - 18:39 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
18543 Crédits
Le parcours du Pégase Vengeur en passage-lumière se déroule sans encombre, toujours voguant dans le couloir hyperspatial teinté de cinquante nuances de bleu. Le Raider réformé en est encore à une optimisation interne par ses droïdes d’entretien et son équipage de commandement reste bien installé dans la salle du pont principal. Le droïde astromech R1-P7 continue de « tenir la barre » bien qu’il ne fait que contrôler le cursus de la traversée, la petite humaine padawan s’entraîne dans un coin à démonter et remonter son sabre par télékinésie et enfin l’ex-général du BSR se repose dans le lit simple de la chambre de commandant. Après ce qu’il a vécu, c’est mérité.
Je passe la première partie de mon temps à brosser mes vêtements pour enlever toutes traces ou poussières, vérifier l’état de mes deux sabre-laser pour éviter des soucis et puis faire une méditation reposante pour récupérer quelques heures de sommeil. La seconde partie est dédiée à la l’exploration du Codex et de ses savoirs ; bien que j’ai découvert une bonne moitié de son contenu, la suite m’est encore impénétrable. Je ne peux avoir accès qu’aux cartes, modules et archives pour les padawans et les chevaliers mais pas ceux pour les maîtres. Et la plus grande part de ressources de l’holocron est uniquement des fichiers accessibles par des maîtres. Je ne peux aller plus loin.
Je referme par télékinésie le Codex puis me laisse m’assoupir dans mon siège de commandant. Et au même moment, je sens mon comlink vibrer. Je le sors doucement puis, en voyant de qui il s’agit, je décroche avec un fin sourire en coin.
Moi : - Kinsa ! Comment vas-tu ?
Kinsa (holo) : - Bien. Enfin, quelqu'un a essayé de me tuer, mais je crois que ces derniers jours ça devrait être devenu une habitude pour moi.
Moi (surpris) : - Quelqu'un a essayé de te tuer ? Qui ?
Kinsa (holo) : - Le fils d'une des victimes de mon père.
Moi (perdu) : - Mais...toi tu ne lui as rien fait, si ? C'est ton père qui lui a causé du tort, non ?
Kinsa (holo /amusée) : - Galen, rappelle-moi de te donner un cours sur les Mandaloriens, à l'occasion. Et toi, comment vas-tu ?
Moi : - Figure-toi qu'on a essayé de me tuer aussi, il faut croire que c'est vraiment la routine. Je suis allé à la recherche de mon père, et, pour te passer les détails, je l'ai trouvé dans l’arène de Cinnagar, pour cause de trahison envers la République. Mais maintenant il est sain et sauf. Nous le sommes tous les deux. Tu as réussi à réintégrer les Néo-Mandaloriens ?
Kinsa (holo) : - Difficile à dire... Disons que je suis en sursis, et c'est déjà un miracle. Si Davrel Skirata était toujours Mand'alore, j'aurais dû détaler en vitesse avec des soldats derrière moi, vu comment il a réagi.
Je l’imagine très bien. Ce Davrel Skirata, chef des Néo-Mandaloriens durant la crise, est l’une des personnes qui ont fait de la vie de Kinsa un vrai cauchemar ; il la traitait de soldat et faisait partie de ceux qui la considéraient déjà comme une renégate à leur peuple. Je pourrais payer cher pour qu’il soit au fond d’un trou très profond pour le restant de ses jours, mais je ne suis pas là pour juger du comportement ou non d’un ancien « Mand’alore ». Le plus important là, c’est que Kinsa ait réussi.
Nous discutons encore pendant de longues minutes ; je lui relate les détails de mon excursion sur Cinnagar et de la course-poursuite avec Fanny Keto, tandis qu’elle m’explique comment elle a réussi à convaincre le Conseil Néo-Mandalorien. Je me rends compte que j’ai mal jugé le courage et la conviction qu’avait la jeune twi’lek mando et me dis que tout va pour le mieux. Nous terminons notre conversation par une promesse de se recontacter régulièrement puis je raccroche.
Et puis, comme si je m’y attendais, je sens du mouvement de derrière avant de voir mon père levé.
Perseus : - Qui c’était ?
Moi : - Kinsa Talik. Elle m’a appelée pour avoir de mes nouvelles.
Perseus : - Ah oui ! La jeune twi’lek de Mandalore, je me souviens. Je suppose qu’elle doit être à présent une adulte. Comment se porte-t-elle ?
Moi : - Elle est retournée sur sa planète, dans l’espoir de convaincre le Conseil qu’elle n’est pas une renégate. Apparemment, ça a marché mais elle est en sursis pour l’instant.
Perseus : - Elle a bien fait d’y retourner si ça a fonctionné. D’autant qu’elle est tombée sur Jaia Tepal.
Moi : - Qui ?
Perseus : - Jaia Tepal, ancienne résistante de Mandalore sous le joug Death Watch et ancienne amie du couple Talik. Cette femme a pris des risques pour atteindre le titre de leader des Mandaloriens et elle a su rendre aux siens sa gloire détruite par les forces de la République. Et, sa sagesse a permis bien plus on dirait. Kinsa en a vraiment de la chance.
Moi (amusé) : - Tu l’as dit.
Je ne me rends même pas compte que je dis ça avec un léger rose sur les pommettes, chose que mon paternel s’en aperçoit vite. Je l’entends prononcer mon nom avec interrogation, comme s’il se doutait de quelque chose.
Perseus : - Y aurait-il quelque chose entre elle et toi ?
Moi (après une minute de vent) : - Ce n’est qu’un début. Mais oui. Et alors ?
Perseus : - Fils, j’en ai connu des filles dans ma jeunesse d’apprenti garde puis d’agent. Je sais ce que ça fait de ressentir de l’affection ou de l’attirance pour le sexe opposé, quel que soit l’espèce. J’ai eu des amoureuses, avant de rencontrer ta mère.
Moi : - Mais ?
Perseus : - Mais il faut que tu te souviennes qu’elle ne vit pas dans le même monde que toi. Elle est la fille unique d’un clan Mandalorien fragmenté et l’ancienne apprentie d’un chevalier Jedi déchu. Son enfance a dû être celle où l’on connaît la peur, la colère et le mépris d’une tyrannie guerrière. Si elle s’est rendue sur Mandalore, c’est pour empêcher que le même cauchemar ne continue…
Moi : - Papa ! Je te signale que j’ai côtoyé Kinsa pendant quatre ans d’autarcie. Je sais déjà ce qu’elle a vécu et qu’elle ressent encore…
Perseus : - Et tu penses pouvoir l’aider ? Tu n’as aucune idée de quoi sont capables les Mandaloriens ! Tu ne sais rien de leur code d’honneur ni de leur culture. Tu as été élevé sur une planète où la liberté et la paix étaient plus une réalité qu’une illusion. Vous êtes tous les deux funambules sur des lames de rasoir, chacun appartenant à deux réalités qui exploseraient une fois en collision !
Moi : - Et c’est un problème pour toi ?
Perseus : - C’est pour toi que je m’inquiète ! Les Arek ont toujours eu le sang chaud quand il s’agit de défendre des valeurs sentimentales, sans penser aux conséquences. Et souvent cela s’est mal fini. Tu veux vraiment une nouvelle fois te retrouver les mains couvertes du sang de celle que tu aimes ?!
Je bondis précipitamment de mon fauteuil et saute sur le vieil homme. Le voilà collé contre le mur, ma main serré contre son cou et l’empêchant de bouger, pendant que ma colère m’échauffe.
Moi (sifflant de rage) : - Ne la compare à Talon ! Je ne veux pas que ça recommence !
Je sens Reyn se ruer sur moi à coups de poings pour me demander d’arrêter. Mon père reste calme et n’a absolument pas peur de ma réaction ; il me fixe avec la conviction d’un homme expérimenté. Je finis par le relâcher lentement, ma main tremblante, et il reste immobile en respirant lentement. Je me retourne pour souffler aussi et évacuer toute cette frustration en moi. Je dois garder mon calme. Garder mon calme. Ma sœur vient faire un câlin en pleurs à son père et celui-ci la rassure que tout va bien. Avec un peu de tendresse, elle finit par s’apaiser. Il se redresse…
Perseus : - Galen… Je comprends ce que tu ressens. Et j’en suis désolé. (Il pose une main sur mon épaule.) Sincèrement.
Moi (après avoir repris mon calme) : - Je… Je dois prendre l’air. Je vais au hangar.
Je quitte le pont principal en laissant mon père avec ma sœur et R1. En marchant dans le couloir, je ne peux pas oublier cette conversation et comment j’ai réagi ; comme il l’a dit, je suis un funambule sur une lame de rasoir. Je conserve mon équilibre mais tout peut changer et me faire basculer. Si je tombe, c’en est fini. Je ne peux me permettre de devenir ce que j’ai toujours repoussé. Et pourtant, je sais que je suis déjà à la limite. Overlord s’en était douté.
J’arrive enfin au hangar et je commence à m’occuper de mon chasseur Aile-V ; mon manteau sur le côté, je passe en revue chaque partie et chaque système pour éviter des soucis. Je ne vois rien d’alarmant concernant son système principal ni ses autres atouts, sans oublier que la carrosserie n’est que peu éraflée par endroits minutieux. Je décide de remettre de la peinture dessus quand soudain… un détail me saute aux yeux. Une chose ronde et métallique semble collée sous le par-devant de l’Aile-V. Je le décroche et constate son centre clignote de rouge ; je comprends alors que cela ressemble à une balise. Ou un mouchard. Et ça me saute aux yeux, tellement j’écrase l’objet dans ma poigne.
Moi : - Et m*rde !!! L’abruti, l’abruti ,l’abruti, l’abruti que je suis !Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 16:11lundi 25 septembre 2017 - 23:06 Modification Admin Permalien
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Cole_PrCol
2653 Crédits
Nar Shaddaa – Le Crédit Dilapidé
Le Sabacc se jouait avec soixante-seize cartes, réparties entre quatre symboles, Flasques, Pièces, Portées et Sabres, plus des figures additionnelles indépendantes, toutes étant numérotées en positif et négatif.
Pour remporter une mise simple, il fallait s'approcher le plus possible sans le dépasser du nombre vingt-trois ou moins vingt-trois. Le gros lot revenait à celui qui atteignait exactement cette valeur ou obtenait une suite particulière de cartes : 0-2-3. Toute la difficulté résidait dans le fait que les cartes changeaient de valeur à chaque donne. Seules celles « annoncées » étaient placées dans un champ d'interférence figeant leur valeur.
Il y avait donc tant une part de chance pure que de bluff. Et Cole Pr'Col n'excellait dans aucun de ces domaines. En temps normal, ses cornes l'aidaient à déceler les sentiments des autres joueurs mais cette fois, non seulement il se retrouvait face à des joueurs très expérimentés mais en plus les interférences générées par Ijje réduisait presque à néant l'avantage du Gotal.
L'explorateur s'était presque résigné à perdre ce qu'il avait gagné jusqu'à présent. Mais il jouait néanmoins car c'était une alternative plus sage que de provoquer un affrontement en voulant s'y soustraire. Et il pourrait toujours recommencer ailleurs. Il se désolait simplement de la perte de temps que cela représentait.
Dame Chance lui fut favorable au premier tour. Il plaça dans le champ un +5 de Flasques, un Maître, de valeur +14, et une Reine de l'Air et des Ténèbres +2. Hnam Yoc révéla quant à lui un total de -18, le Whiphid un +19 et un juron s'échappa malgré lui des lèvres de Pr'Col lorsque le cyborg posa des cartes valant -21. Heureusement, en cas d'égalité, le positif l'emportait sur le négatif.
Chassant une mouche qui le harcelait, Cole ramassa ses gains, dans l'indifférence de ses concurrents. Il ne s'agissait après tout que de la première manche.
La seconde devait leur donner raison. Incapable d'obtenir un meilleur résultat que -15, le Gotal préféra « se coucher » plutôt que de s'acharner. Llà Komdyu Mènn déposa toutefois un pauvre +13. Ijje quant à lui révéla un +21 mais se vit voler la victoire par une suite composée d'un Equilibre (-13), d'un (-5) de Flasques, et de deux (-2) de Sabres et de Pièces.
Bien que là encore les joueurs ne manifestèrent ouvertement aucune expression d'humeur -l'aqualish se permit tout de même un ricanement satisfait-, Cole eut l'impression de percevoir un pic fugitif d'électricité dans l'atmosphère ambiante. Saisi d'une intuition, mais sans rien pour l'étayer, le Gotal porta son regard sur l'homme aux lunettes rouges. Mais Ijje semblait aussi imperturbable qu'une machine.
Mais avec l'avancée du jeu, la tension semblait également croître.
A la manche suivante, Cole tenta de rester en jeu le plus longtemps possible, mais obtenant +25, il écopa d'une pénalité et dût rajouter, en puisant sur ses deniers, le montant du pot de donne actuel au gros lot, le pot de sabacc. Il en fut de même pour Yoc qui présenta avec une exclamation rageuse un total nul. Mènn parvint à faire +20 avec un +10 de Sabre et un autre de Portée. Mais cette fois Ijje l'emporta avec un Echec (+11) et un +11 de Flasques.
Cole se fit la réflexion que le cyborg était un excellent joueur, très chanceux. Il ne totalisait jamais moins de 20. Mènn en revanche commençait à faire grise mine. Il n'avait pas remporté une seule manche depuis le début. La partie suivante ne devait pas améliorer son humeur. Avec son -19 il fut dépassé par Cole et Hnam Yoc qui révélèrent tous deux un total de 20. Ijje obtint une fois de plus un résultat de +22.
A la reprise suivante, tous les joueurs, à l'exception du cyborg, dépassèrent 23, que ce fut en positif ou en négatif. Suspicieux, frustrés et intrigués, ils constatèrent que « lunettes rouges » posait une nouvelle fois un improbable +22. Tout en demeurant parfaitement impassible, comme s'il était tout à fait normal de gagner trois fois de suite sur un résultat identique.
Le Gotal remarqua aussi que la mouche qui ne cessait d'importuner les joueurs, non contente de rester à leur table plutôt que de vaquer à travers toute la pièce, concentrait son attention sur lui et Mènn.
Les piles de gains des joueurs ne s'élevaient plus bien haut désormais, celle d'Ijje exceptée, mais personne n'avait encore sorti de fatidique « 23 ». Cole grogna malgré lui en tirant l'Idiot (0). Il fut stimulé lorsque la carte suivante se révéla une nouvelle Reine de l'Air et de la Nuit. Et masqua avec peine son excitation en découvrant un 3 de Portées. o-2—3. Rien ne pouvait l'empêcher désormais de remporter cette manche, et le pot de sabacc, par la même occasion.
Mais il n'avait pas été assez discret. Hnam Yoc se coucha aussitôt. Lla Komdyu Mènn fit de même après un instant de réflexion. Ijje ne s'en préoccupa pas et découvrit un autre +22. Il avança son bras pâle pour se saisir des gains quand Cole révéla à son tour son jeu. Le cyborg se figea, comme s'il ne comprenait pas ce qui venait de se passer et le Gotal perçut un nouveau pic de tension.
Avec ce dernier « +22 », Ijje venait d'agacer profondément l'aqualish qui fit discrètement signe à son acolyte Quarren de se poster derrière le cyborg.
Rempli d'appréhension, le Gotal se dit que les choses n'allaient pas tarder à dégénérer.
A ce moment le propriétaire de l'établissement intervint : un ortolan déconcertant en smoking et dont la préciosité du langage contrastait avec la rudesse du Hutteese qu'il employait. Remuant sa petite trompe bleue et agitant ses oreilles comme deux éventails, il s'insurgea :
Ortolan – Mais c'est intolérable ! Cette table est une disgrâce pour tous les nobles joueurs de la galaxie !
« Vous ! -il désigna Cole- Vous êtes un Gotal ! Un télépathe ! S'il ne tenait qu'à moi, Oltzee Walkinson troisième du nom, vous ne seriez même pas autorisé à jouer ! »
Cole, protestant – Il a été scientifiquement prouvé que nous n'étions pas télépathes.
Mais l'éléphant bleu anthropomorphe nain en costume de pingouin s'était déjà tourné vers Llà Komdyu Mènn.
Oltzee – Vous ! Votre pavillon d'oreille gauche est une imitation ! Il s'agit en vérité d'une oreillette et quelqu'un dans la salle vous transmet des informations !
Mènn – Ce n'est qu'une prothèse !
Oltzee – Vous ! Cette mouche est en fait une caméra miniaturisée sous votre contrôle !
L'aqualish ne nia pas et se contenta de hausser les épaules. Il secoua aussi la tête à l'attention du Quarren qui fixait Walkinson III d'un œil mauvais.
Oltzee – Mais le pire mécréant de cette méprisable assemblée, c'est bien vous ! Vous dissimulez dans vos gants ou vos prothèses de main un générateur miniaturisé de champ d'interférence. Vous pouviez figer quand vous le désiriez la valeur des cartes !
Le blaster réapparut dans la main de l'acolyte de Yoc, qui cette fois, acquiesça.
Mais plus rapide que l'éclair, Ijje se releva brutalement sortant de sous sa cape un bâton téléscopique dont l'extrémité crépita d'énergie électrique.
Ce faisant, son capuchon tomba et il révéla sa vraie nature : il ne s'agissait pas d'un cyborg mais d'un droïde assassin. Les verres rouges n'appartenaient pas à des lunettes mais constituaient les photorécepteurs de la machine humanoïde.
Cole aurait dû percevoir cette identité, mais l’activation de l’electrostaff, lui provoqua une effroyable douleur, comme si un pic à glace chauffé au rouge lui traversait le crâne. Il s’écroula, conscient mais désorienté et souffrant atrocement.
Il ne fut pas seul. Le Quarren, frappé de plein fouet, s’effondra, sans vie.
Hnam Yoc bascula en arrière, faisant tomber son siège, se réceptionna par une roulade et, encore sur un genou dégaina un blaster lourd et tira.
Avec une agilité surprenante pour un droïde, Ijje esquiva le tir.
D’autres belligérants, les videurs et les clients les plus courageux, entrèrent dans la mêlée.
Ijje se démenait comme un diable, tentant d’écarter ses opposants et de rejoindre la sortie.
Yoc tira une nouvelle salve, visant haut pour éviter de toucher les autres combattants -le droïde culminait à près de deux mètres- mais le trait de plasma se perdit dans le plafond.
L’assassin mécanique prit la menace représentée par le criminel au sérieux et tendit un bras dans la direction de l’aqualish. Un lance roquette de petite taille en émergea et un mini-missile fusa vers Yoc.
La tête de Pr’Col était toujours vrillée de douleur, mais il perçut le danger et, par réflexe, il sauta sur Hnam et l’emporta hors de la trajectoire du projectile qui fora un trou de dix centimètres dans le sol avant de détoner.
Hnam Yoc – Merci ! Je t’en dois une, étranger !
Cole, maugréant à part lui – Génial, je suis à présent copain avec un Dug mégalomane et un caïd aqualish
Mais il se trouvait à présent à portée de la machine de combat , d’une de ses jambes tout du moins. Il activa sa vibro-lame de coude et frappa…
… Il l’avait manqué ???
Dans un premier temps l’explorateur crut que le droïde s’était déplacé au dernier moment. Ou que ses perceptions, faussées par la proximité du droïde et de son arme électro-magnétique, étaient responsables de son échec.
Mais non. Il n’avait juste pas encore l’habitude d’un tel poids sur son avant bras.
Il avait méjugé la portée de son coup et la force qui devait l’accompagner. Il devrait s’entraîner davantage.
Ijje, par un balayage d’électrostaff, réussit à créer le vide autour de lui. Il bondit, des petits réacteurs dans son dos crachotant juste assez pour prolonger son saut et lui permettre d’atteindre la sortie du Crédit Dilapidé.
Il disparut dans la nuit.
Cole balaya la salle du regard, ses sens revenant peu à peu à la normale, la douleur sous son crâne refluant progressivement.
Il y avait une dizaines de blessés mais le Quarren était le seul mort à déplorer. Pourtant Pr’Col était persuadé que Ijje aurait pu faire davantage de dégâts, s’il l’avait vraiment voulu.
Llà Komdyu Mènn, de dessous une table – C’est bon ? On peut sortir ? Il est parti ?
Le Whiphid s’extirpa de sous son abri, aidant ensuite Oltzee à faire de même. L’Ortolan était beaucoup moins enclin à traiter ses clients de tricheur.
Oltzee – ...je ne mettrai plus de caméras avec des senseurs au dessus des tables. Je ne me mêlerai plus des affaires des clients. Je…
Le Gotal cessa d’écouter. Il rafla ses gains -et uniquement les siens- par terre et ceux restants sur la table, et sans se préoccuper de ceux qui l’interpellaient, sortit à son tour.
Il avait gagné assez d’argent pour les réparations du Moi, Génie. Mais cela restait largement insuffisant pour l’acquisition d’un nouvel appareil. Et au regard de ce qu’il venait de vivre, les arènes de combat n’étaient peut-être pas forcément plus dangereuses. Elles seraient donc sa prochaine destination.
Il laissa ses pensées dériver sur le droïde qu’il venait de rencontrer. Il aurait dû le reconnaître pour tel dès le début. Mais il avait remarqué à la fin de l’affrontement que l’assassin semblait recouvert d’un matériau couleur crème constitué d’une multitude de cellules hexagonales. L’ensemble imitait une musculature humaine. S’agissait-il d’un nouveau type de plastique ? De la chair synthétique ? Quoi qu’il en fut, cela trompait les senseurs basiques -sinon il n’aurait jamais pu entrer au Crédit Dilapidé- et même, partiellement, ses sens de Gotal. Un atout indéniable pour un assassin cherchant à passer inaperçu.
Restait ses motivations. Il n’était pas fréquent de voir un robot tueur jouer dans un tripot pour gagner de l’argent. A moins que ce ne fut pour tromper une proie ? Mais Ijje ne semblait pas « en chasse ».
De quelque manière que Cole retournât le problème, il ne parvenait à trouver ni queue, ni tête au comportement du droïde.
Pr’Col finit par hausser les épaules. A quoi bon s’interroger sur les motifs d’une machine qu’il ne reverrait de toute façon probablement jamais ?
Un dernier détail l’interpellait toutefois.
Lors de sa fuite, un pan de la cape d’Ijje s’était soulevé et il avait pu lire, en lettres dorées à demi effacées, le matricule, ou le numéro de série du droïde.IG-188
Ce message a été modifié par Cole_PrCol le lundi 02 octobre 2017 - 15:53jeudi 28 septembre 2017 - 17:08 Modification Admin Permalien
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Ordo
20642 Crédits Modo
"Soldats! Faisons payer à cette fausse République le prix de sa trahison!"
- Haou!! Haou!! Haou!!"
Pont du Taris II - sortie d'hyperespace en orbite de Mon Calamari
Branle-bas de combat, les officiers rejoignent leur poste. Le Président Thore et ses amiraux sont présents, ils supervisent eux-même l'opération qui doit porter un coup décisif à l'ennemi. Majestueux, le Taris II suivi de la flotte de Ver'mer dans sa quasi totalité dégorge d'une voix hyperspatiale, révélant une magnifique planète bleue et avec elle une flopée de stations de défense formant un sinistre blocus réputé insurpassable. Sans attendre, Thore précipite son bâtiment principal sur le blocus dans le but de lui causer un maximum de dommages. Mais le réel objectif est tout autre. L'attention des forces Républicaines doit être uniquement tournée vers cette bataille, un feu de paille permettant au Rebel Spire et au clan Ordo de se faufiler jusqu'à la surface de Mon Cal.
La réaction à cette intrusion ne se fait pas attendre. Les stations de défense du blocus coordonnent leur position afin de mettre en joue les forces de la Confédération des Nouveaux Systèmes. Les premiers tirs de turbolaser illuminent l'espace, aussitôt un raz de marée de chasseurs de classe Stinger s'élèvent depuis la station principale. Des cuirassés colons se déversent alors plusieurs escadrons d'Ailes X. Deux forces de frappe vont se confronter incessamment sous peu! Le face à face entre les deux essaims résulte en un choc frontal explosif ! Les premières pertes des deux côtés se comptent déjà par dizaines.
Malgré un équilibre au niveau numérique, les Stingers dernière génération de la nouvelle République, calqué sur d'anciens modèles des temps sombres de la Grande Guerre Sith, sont dotés d'un armement supérieurs à celui des XJ-Wing de la CNS. Les terribles missiles à protons téléguidés des Stingers explosent un à un les chasseurs alliés. Dépassé technologiquement, les corvettes et les cuirassés alliés de Verm'er ne causent que trop peu de dégâts aux stations orbitales du blocus. L'attaque semble mal partie, pourtant, l'affrontement est loin d'être perdu d'avance tant que les régions inconnues disposeront de ressources insoupçonnées.
Alignant ses cibles les unes après les autres, le colonel Térénice mène son escadron Rouge avec audace. Liée au Président Thore Joespa, cette militaire aguerris a survécu à la guerre du SEZ et à d'autres conflits, elle semble dans son élément, là, au milieu du chaos. Aujourd'hui à la tête d'un escadron connu pour son professionnalisme, le colonel Térénice fait la fierté de Verm'er et de son compagnon, qui cependant est souvent crispé lorsqu'elle est au combat. Sur le pont du Taris II, l'ancien Maréchal est justement sous le coup de l'adrénaline provoqué par ce début de bataille. Après avoir vu le nombre de ses chasseurs fondre comme neige sur Mustafar, on lui annonce enfin une bonne nouvelle.
Sergent - Monsieur! Le cargo avec le grand prêtre Erdien à son bord est arrivé!
Thore - À point nommé! Nos pilotes doivent garder le cargo derrière le Taris et ne l'exposer sous aucun prétexte! Envoyez un message aux Erdiens, qu'ils utilisent leur médiation de combat sans attendre!
Sergent - Attendez! On reçoit une autre transmission! C'est le clan Ordo! Le Rebel Spire est arrivé! Il engage sa descente!
Thore - Tout se passe comme prévu, ne relâchez pas la pression! Concentrez le feu sur la station spatiale principale! Nous devons tenir bon jusqu'à l'extraction de l'Amiral Hentonar!
Tandis que le conflit fait rage, l'YT de Cera Ordo et de ses compagnons file jusqu'à la surface de Mon Calamari à l'insu des belligérants. Rasant l'océan, tous brouilleurs activés, le Rebel Spire atteint rapidement son point d'atterrissage, au creux de la falaise d'Ackbarea, la ville nommée en l'honneur du plus grand chef militaire que les Calamariens aient jamais compté. L'équipe descends la rampe et s'apprête à lancer la seconde phase de sa mission. Ils se séparent: Keller et les jumeaux prennent la direction du centre ville. De son côté Cera Ordo doit patienter sous la falaise en attendant un signe du Lieutenant Taishakuten. Celui-ci est le seul à connaitre un moyen d'accéder à la prison subaquatique d'Ego.jeudi 28 septembre 2017 - 20:28 Modification Admin Permalien
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Padme111
27268 Crédits
Byblos
Le Besalisk reste figé et muet. Une humaine vient de passé la porte qui c’est refermer derrière elle. La seule porte de la pièce ! Dexter est à l’opposé de cette femme, avec une fenêtre verrouiller dans le dos. La chambre de repos n’offre aucune possibilité de fuite sans affronter la nouvelle arrivante.
L’humaine est 40 cm plus petite que le Besalisk. Elle a les yeux bleus et les cheveux blonds coupés courts. Elle porte une blouse blanche typique des médecins qui recouvre son corps jusqu’à ses genoux laissant apparaître un pantalon bleue roi et des chaussures ouvertes à talon plat de même couleur. Dexter contraste avec son long manteau de coton brun tacheté d’huile qui est suffisamment ouvert pour entre voir la chemise à kaki, le pantalon noir, chaussures tout terrain.
Devant le silence du cyborg-Besalisk, la nouvelle venue ne peut s’empêcher de réitérer sa question. Se sentant coincé, Malachite cherche rapidement quelque chose à répondre. Il ne s’éloigne pas de la version officielle :
Il a rencontré un souci technique avec sa prothèse. Il a rencontré des livreurs de matérielles qui ont acceptés de le conduire ici. Suite à l’examen de Monsieur Wilko Ingver, il attend en ce lieu une mise à jour du logiciel de son bras gauche artificiel.
La femme en blouse blanche reste septique. Elle l’observe attentivement et sans un mot, remarque l’œil et la main cyborg. Pourtant, elle ne fait aucune remarque à leurs propos.
Une longue conversation à lieu entre eux. Dexter a activé son ordinateur et découvre qu’elle est native de Phoenix. Donna semble curieuse et Dexter est réticent à lui dire la vérité. Il ignore son point de vue sur les détenteurs de Force. Le Besalisk n’a toujours pas réveillé son identité. Il dit attendre les autres ici.
Le Dr Kirlandeur hésite à croire que ce « patient » attend une mise à jour du logiciel de sa prothèse. Malachite se pose beaucoup de questions :
"Que faire ? Vérité ou mensonge ? Lui donner la version officielle ou officieuse ? Jusqu’à quel point les frères Ingver ont-ils confiance en elle ? " Dexter déteste se sentir prix au piège, il veut fuir ! Pourtant, il n’a pas le choix, il doit répondre quelque chose.
De fils en aiguilles, la chirurgienne réalise combien ses collaborateurs sont dans les ennuies. Dexter lui fait comprendre que l’équipe des Besalisk cherche à évacuer un détenteur de Force. Dexter voudrait qu’elle aide ses amis afin qu’ils atteignent leur vaisseau.
Dr Kirlandeur – Vous êtes super équipé, armé même. La mise à jour est vraiment nécessaire ? Pourquoi ne pas les aider vous-mêmes ?
Ennuyé, Dexter baisse les yeux. Il soupir et se retourne vers la fenêtre. Elle cherche seulement à ce qui lui accorde sa confiance. Elle se doute déjà des réponses qu’il va donné.
Dexter – Parce que je ne peux pas… Je serai une empreinte pour un chasseur.
Dr Kirlandeur – Vous êtes détenteur de Force.
Dexter – Hélas oui.
Dr Kirlandeur – Alors partez ! Partez immédiatement !
Dexter – Sans eux ?
Le Besalisk se retourne et réalise que la femme s’était rapprochée de lui. Elle s’est arrêtée à cinq pas de lui. Son regard est doux et compréhensif. Dexter sent qu’elle ne lui veut aucun mal. Tout au fond de lui, le Besalisk sait qu’elle a raison.
Dr Kirlandeur – Pensez vous posséder plus de Force que la personne que vos amis cherche ?
Dexter – Vous connaissez la réponse. Oui, si non, je serai avec eux.
Dr Kirlandeur – Native de Phoenix, j’ai une sensibilité à la Force moi aussi. Ensemble nous pouvons faire diversion. J’ai un vaisseau qui nous permettra de quitter Byblos officiellement. J’ai reçu un appel, et je dois me rendre dans le secteur des Hutts. Il n’y aura rien d’étonnant que je suis accompagné par un garde du corps.
Dexter – Pourquoi ?
Dr Kirlandeur – Le Hutts ne rigolent pas en affaire ! Je suis l’une des meilleures chirurgiennes, il m’arrive fréquemment d’être appelé…
Dexter – Non, pourquoi m’aider. Pourquoi aider des Forceurs ? La république est dangereuse.
Donna s’approche et attrape la main droite inférieur de Dextrer. Surpris, le Besalisk la laisse faire mais se redit encore une fois. Il ne comprend pas son geste.
Dr Kirlandeur – Lorsque j’ai fait mes études, j’avais une amie. J’ai toujours gardé contacte avec elle. Un jour, elle fut triste et nostalgique. Elle a ressenti le besoin de me raconté une histoire. Elle avait connu un Besalisk qui l’a aidé et secondé dans la construction de « news star »
Le Besalsik se crispe, il connait cette histoire puisque c’est la sienne. Il comprend alors qu’il n’est plus un inconnu. Comme d’habitude, ses prothèses bien spécifiques font de lui quelqu’un de reconnaissable. Peut importe le nombre de fois qu’il parviendra à simuler sa mort, il sera toujours démasqué.
Dr Kirlandeur – Oui, elle m’a expliqué qu’elle venait d’apprendre sa mort. Ce Besalisk avait une prothèse à la main inférieure droite qui est très particulière. Pas de confection connue, mais à l’aspect d’écailles métalliques. Elle m’a fait promette que lorsque je trouverai un Besalisk avec une tel prothèse, de le lui dire. Félicity à toujours douté de votre mort et espérer que vous soyez vivant Dexter.
jeudi 28 septembre 2017 - 20:38 Modification Admin Permalien
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Kaarde
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Un bon Maître Jedi doit savoir être patient avec les gens.
Et quand il est Grand Maître il doit de surcroît savoir déléguer.
Tout était entre les mains d’Ange. Je savais qu’elle pouvait s’en sortir, contrairement à ce qu’elle en pensait. Néanmoins je n’avais pas beaucoup de temps devant moi. J’attendais patiemment sur le toit du pénitencier, m’abritant chaque fois que les bombardiers de la République venaient lâcher leurs bombes. Mara assurait à présent la liaison entre Ange et moi et me tenait au courant de la situation au fur et à mesure quand elle ne communiquait pas avec Ange directement.
Moi. - Alors, ça donne quoi ?
Mara (com). - C’est incompréhensible !
Moi. - Quoi ?
Mara (com). - Sa prison est en train de se faire bombarder et ce type, là, Brand, fait sa cour !
Moi. - Il doit être très imbu de lui-même… Mais comment s’en sort Ange ?
Mara (com). - Son petit numéro de charme fait son petit effet. Il me semble qu’elle s’en tire bien, avec la Fo… Ah ! Ca y est, elle commence les menaces !…. Mais… Mais qu’est-ce qu’elle fout ?! Désolée, Kaarde, je reviens dans une minute !
Une longue minute passa. Puis la lourde porte magnétique qui me retenait se déverrouilla dans un Clang ! retentissant tandis qu’une alarme stridente montait dans tout le pénitencier.
Moi. - Mara ?
Mara (com). - Euh… c’est bon, Ange a réussi.
Moi. - J’ai l’impression que tu ne me dis pas tout. Que s’est-il passé ?
Mara (com). - Disons qu’elle est revenue à des méthode de… disons… de Leader de la Guilde…. Profites-en plutôt pour finir la mission. On te prépare une voie de retraite !
Moi. - Entendu. Que la Force soit avec vous !
De toute la vitesse que la Force pouvait me conférer, je me précipitais dans les couloirs du pénitencier. C’était grisant. Il y avait longtemps que je n’avais plus autant repoussé mes limites à l’aide de mes pouvoirs !
L’aura de Force de Kiara Solemn était mon seul guide. Heureusement il n’y avait plus une seule porte scellée. Je parvenais à m’infiltrer discrètement, bondissant silencieusement derrière les gardiens ou au-dessus d’eux à leur insu, savourant le confort retrouvé de ma tunique Jedi à chaque acrobatie.
Enfin après une longue route je tombai dans un secteur particulièrement insalubre, et sur une porte blindée à fermeture mécanique, non contrôlée depuis le centre de commandes. De l’autre côté : trois présences dont une sensitive. Là mon sabre laser allait s’avérer utile.
La lame bleutée traça un large cercle. Puis un bon coup de pied fit basculer la porte, qui soulever un vrai nuage de saleté. Je m’avançais sur le gros objet de métal tandis que la poussière retombait. Je distinguais enfin deux humain et une jeune togruta.
C’est vers elle que je tendis la main.
Moi. - Kiara Solemn ?
Kiara. - Ou… Oui ?
Moi. - Je suis Kaarde Naberry, un Maître Jedi. Je viens te faire sortir d’ici. Tu n’es plus seule, désormais.
Confiante, elle prit ma main et accepta d’être hissée sur lce qui restait de la porte de blindée.
Moi. - Merci de vous être occupés d’elle.
Marcus. - Vous direz à l’Empereur Horn qu’on a été coopératifs, hein ?
Moi. - Si vous voulez ses faveurs vous feriez bien d’identifier la taupe dans votre prison. La République n’attaquerait pas ce pénitencier si elle ne se doutait pas de la présence d’un sensitif à la Force !
Marcus (à sa collègue). - Je n’avais pas dit que cet opération devait être secrète ?
La morue. - …
Marcus. - Dis, j’te cause !
La morue. - Le truc dans le secteur sept…
Marcus. - Oui ben maintenant on sait ce que c’était. C’était un Jedi, alors si tu pouvais…
La morue. - Non, c’est toujours là-bas et… et ça commence à bouger super vite !
???. - SKKKRRRRYYYYYAAAAAHRRRR !!!
Moi (blasé). - Ça faisait longtemps, tiens.
Les deux gardiens était interloqués, Kiara terrorisée. Je n’avais plus une seconde à perdre.
Moi. - Cette chose en a après moi. Vous n’aurez rien à craindre si vous partez tout de suite de ce pénitencier. Kiara… je vais te demander d’être brave. Tiens bien ma main et cours comme si ta vie en dépendait. Ne cède surtout pas à la peur, compris ?
Kiara. - D’accord !
La course commença. Bien plus dangereuse que celle de l’aller.
Moi (au comlink). - Naberry à Solo et Sarkin… Padawan récupérée mais shaax à nos trousses ! Je répète : shaax à nos trousses ! J’espère que vous êtes prêtes à partir !
Tout en songeant que le problème des shaax méritait une véritable attention, j’entraînais Kiara Solemn vers une nouvelle liberté que je lui souhaitais longue.vendredi 29 septembre 2017 - 23:45 Modification Admin Permalien
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Padme111
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Bylbos
Elle lui relâche la main de métal. Dexter ne sait plus trop comment réagir.
Dexter – Docteur Kirlandeur…
Dr Kirlandeur – Pas le temps de discuter. Nous devons partir immédiatement.
Dexter – Je refuse d’abonner…
Dr Kirlandeur – Personne. Vous n’abandonnez personne. Je peux vous faire quitter Byblos en vie. Ayez confiance en vos amis autant que j’ai confiance en eux. Les frères Ingver sont chez eux. Klimka connaît ses parents et elle peut déjouer leur plan, ce ne sera pas la premier fois. Malik et Felise sont les pros de la débrouillardise. Ils n’en sont pas à leur premier tour de passe-passe.
Dexter – Ils viendront me rechercher.
Dr Kirlandeur – Non, je leur dirai que vous êtes en sécurité.
Donna ne laisse plus trop le choix à Dexter qui fini par accepter cette option. Il regrette de ne pas pouvoir aider d’avantage ses amis.
Donna et Dexter sortent de l’infirmerie. Le Besalisk ne comprend pas comment, mais la chirurgienne semble avoir tout prévu pour qu’il passe pour son garde du corps auprès des autorités. L’humaine et le Besalisk parviennent jusqu’au hangar.
Une alarme retenti. Dexter se crispe et la Force lui permet de ressentir l’agitation et la confusion autour de lui. Le Dr Kirlandeur s’informe de la raison de l’alerte. Un garde leur apprend qu’il y a eu une explosion dans le secteur de la capitale. Selon les premières rumeurs, il s’agit d’une attaque de pro-Jedi. Donna insiste pour partir et après négociation, elle est autorisée. Dexter hésite car la Force a des remous. Il a l’impression de ressentir une présence qu’il n’a plus ressentie depuis plusieurs années. La chirurgienne le secoue et lui dit qu’il est grand temps de partir.
Donna et Dexter arrivent jusqu’au YT-2000 du Dr Kirlandeur. Dexter hésite une nouvelle fois et entend des brides de conversation entre les gardes. Un mot retient toutes sont attention « Errera Swag ».
Dr Kirlandeur – Monter ! Mais qu’est-ce que vous attendez ?
Dexter – D’après les rumeurs, la personne qui est à l’origine de l’attaque pro-Jedi est Errera Swag !
Dr Kirlandeur – Et alors ? Un ami à vous ?
Dexter – En quelque sorte… Je pense qu’un de mes amis est venu me chercher.
Dr Kirlandeur – Vous avez vu le foutoir qu’il y a ici à cause de lui ! Monter et je vous certifie que vous serez loin des chasseurs de Force. Rester et vous avez 50% de chance de retrouver votre ami et 50% de vous faire tuer.
Dexter réalise combien elle a raison. L’attaque est à plus de 20 km d’où ils sont. Partir avec la chirurgienne c’est peut-être mettre le chasseur de forceur sur une autre piste. Et puis, si Errera Swag est sur Byblos, il le cherchera d’abord auprès de Malik. Le Besalisk cyborg sait qu’en trouvant ses amis, ce Errera les aidera bien mieux que lui. La Force semble encore percevoir cette présence familière. Dexter secoue la tête car cela ne pouvait être possible ! Il refuse d’y croire.
Le Besalisk remercie Donna et monte à bord du vaisseau. Il lui donne des coordonnés et un message à remettre à Malik. Les coordonnées sont celle du lieu sécurisé où envoyé l’enfant et le message est pour que ses amis sachent où il va. Donna crypte le message et l’envoye à Wilko. Ensuite, elle et Dexter quittent la planète à bord du BOTOX, le YT-2000.
Lorsqu’ils ont quitté l’orbite, le Besalisk réalise que la destination programmé est Rorak 4.
samedi 30 septembre 2017 - 09:35 Modification Admin Permalien
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Cole_PrCol
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Nar Shaddaa, arène du Trou Infâme
« Plus facile, plus rapide, mais pas meilleur ». Celui qui avait prononcé cette phrase devait évoquer les moyens de gagner de l’argent. Et « plus facile », cela restait à prouver.
Cole Pr’Col avait choisi cette arène pour trois raisons : tous les coups étaient permis, ce qui lui permettrait d’user de toutes ses ressources. Elle était parrainée par un Hutt, ce qui limiterait les coups fourrés et assurerait qu’il soit bel et bien payé, quel que fut le résultat des affrontements. Enfin, l’entreprise de combats pas-si-clandestins disposait d’une équipe de droïdes chirurgiens complète et compétente et d’une cuve à bacta prête à l’emploi, dans le cas où il aurait besoin d’être rafistolé. Après tout, les gladiateurs devaient survivre pour pouvoir combattre un autre jour. Et les éternels outsiders, ceux qui voulaient venger une humiliante défaite ou les champions détrônés souhaitant regagner leur titre attiraient le public, et donc l’argent.
Du moins était-ce la théorie. Dans les faits, le pourcentage de décès de ces combats restait non négligeable.
L’arène octogonale était supplantée par les gradins dans lesquels se massait un nombre impressionnant de spectateurs et la tribune, abritant Mussascar le Hutt. Examinant de plus près la loge privée, il vit aux côtés de la limace un Chevin semblant particulièrement excité et un Aqualish qui le fixait. Un instant ! Pouvait-il s'agir de Hnam Yoc ?
Le massif et reptilien commentateur Anx, se servant tant de son crâne faisant office de caisse de résonance que d’un amplificateur de son, n’avait pas besoin d’élever la voix pour annoncer l’affrontement à venir, dont l’explorateur allait être partie prenante.
Commentateur - A MA GAUCHE, L'ILLUSTRE INCONNU, LA TERREUR DES GRANDS MèRES, LE DOUDOU DES WOOKIES !…
Cole, indigné – Hé, ho, ça va oui ?
Commentateur – ...LE PETIT NOUVEAU LECO KINSAR !
Cole avait préféré s’inscrire sous un ancien alias datant de sa première mission pour la Guilde sur Malastare.
Commentateur – A MA DROITE, CEUX QUI DEMEURENT A CETTE PLACE DEPUIS PRES DE DEUX CENT-CINQUANTE ANS, LES ETERNELS PERDANTS, LES INDEBOULONNABLES TÊTES D’AMPOULES !
Une escouade de huit vieux droïdes de combats de l’ancienne armée séparatiste apparut à l'autre extrémité de l’arène octogonale parsemée d’obstacles avec un enthousiasme des plus modérés.
Droïde 1 – Et c’est reparti pour un tour.
Droïde 2 – On va gagner, on va gagner…
Droïde 3 – Engagez vous, rengagez vous, qu’ils disaient…
Droïde 4 – On va encore se faire bousiller…
Droïde 5 – Mais ! Ton vocabulateur, toi !
L'Anx donna le signal du début du combat alors que la plate forme anti-grav sur laquelle il se tenait s'élevait pour le mettre à l'abri.
Cole plongea derrière un container vide alors que fusaient déjà les premiers tirs. Il se répéta pour la dixième fois qu'il détestait les droïdes mais c'était plus pour la forme que par réelle inquiétude.
Il chargea son arbalète, jeta un œil par dessus son couvert, puis se découvrit brièvement une seconde fois le temps de tirer.
Le carreau explosa au milieu de l'escouade, libérant un dôme d'énergie ionique bleuté. Quatre des droïdes s'effondrèrent.
Le Gotal changea d'abri, se réfugiant derrière un autre tas de ferrailles rouillées, et se rapprochant des droïdes encore en état par la même occasion.
Droïde 4 - Je l'avais bien dit ! On est foutus !
Droïde 5 - Ton vocabulateur !
Droïde 2 - On va gagner, on va gagner !
Cole ne voulait pas gaspiller trop de ses ressources d'un coup, mais il se trouvait encore trop loin pour se risquer au corps à corps. Il rajusta les gaines protectrices de ses cornes afin de n'être pas trop gêné par les émissions des robots, balança une grenade fumigène et s'élança, lame de coude au clair.
En partie dissimulé par le brouillard artificiel, il plongea sur l'une des silhouettes filiformes, la plaquant à terre et lui ouvrant le plastron avec son arme, tranchant tout ce qui se trouvait encore à l'intérieur.
L'explorateur profita ensuite de sa position basse pour s'appuyer sur son bras gauche et projeta ses jambes dans celles d'un des droïdes encore debout. Une fois la machine à terre, il l'acheva d'un coup de coude en pleine « tête ».
Il restait encore deux robots et le nuage commençait à se dissiper. Chance pour lui, Pr'Col se trouvait juste entre les deux machines.
Cole – Hé les comiques ! Je suis là.
Et il se jeta aussitôt à plat ventre.
Comme anticipé, les deux droïdes se tirèrent mutuellement dessus et s'effondrèrent.
L'escouade n'était plus qu'un tas de ferrailles fumant.
Le Gotal était satisfait. Il avait cette fois correctement compensé le poids de la lame sur son avant bras. Mais à défaut d'avoir véritablement ferraillé, il lui faudrait mettre encore sa nouvelle arme à l'essai. Les prochains affrontements lui en donneraient sans doute l'occasion.
Juste avant qu'il ne quittât l'arène, il entendit encore une faible voix synthétique grésillante.
(Restes du) droïde 2 – On va gagner, on va gagner...lundi 02 octobre 2017 - 16:01 Modification Admin Permalien
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