Le Temple Jedi 6 (page 67)

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    waren

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    Lieu - Wobani, ancien pénitencier impérial

    Le médecin avança vers la rambarde sur laquelle la Jedi se tenait. Elle regardait le ciel grisâtre annoncer les orages qui se profilaient à l'horizon, cela contrastait fort bien avec la fumée des turbines, qui éjectait des flots de vapeurs toutes les dix minutes. La Togruta tourna la tête légerement puis laissa une place au viel homme. Il était mal à l'aise.

    Reno - Il faut excuser mes hommes, ce sont d’anciens criminels, autrefois ce lieu était un centre de détention qui servait à produire des blocs de Duracier. Évidemment, à la mort de Fel, l’empereur Horn automatisa le complexe et transféra les prisonniers sur Kessel ou Krill. Seul une quinzaine de gens restèrent pour veiller... sur cette usine. Et moi, je suis un ancien officier impérial, je suis leurs toubib. Moi et Marcus on maintient une sorte de cohésion.

    La jedi - Et avec la venue de cette flotte républicaine qui vous demande de baisser le bouclier, pour débarquer dans vos installations, ce n’est pas évident.

    Reno - Oui, je vous dit pas le raffut au mess, certains veulent vous livrer. Du coup on va vous transférer dans la chambre de l'ancien directeur. Ce bon vieux Marcus à dit que nous avions une fuite de réacteur, histoire de gagner du temps, je ne sais pas s’ils goberont cette histoire mais..

    L'homme soupira, il était fatigué, toutes ces guerres. Ces querelles. Soudain un être difforme apparu en tenant un bonnet gris entre ses mains, il était à bout de soufle.

    La Morue - Monsieur le doc.. Madame la Jedi.. la radio.. enfin ils disent.. la chanceliére dit que les membres de la coalition sont des terroristes.. et.. que tous seront jugés. Et les républicains en orbite ont lançés un second appel. C'est Pataya shoka nottabi si vous voulez mon avis. 

    Ce message a été modifié par waren le mercredi 14 juin 2017 - 20:46

    dimanche 11 juin 2017 - 15:14 Modification Admin Permalien

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    Ordo

    20642 Crédits Modo

    Orbite d'Ondéron - Système Japrael

    Furtif, le Rebel Spire sort de l'hyperespace et emprunte une trajectoire spécifique destinée à le mener sur Dxun dans la plus grande discrétion. Ce n'est pas que Cera Ordo n'ait pas confiance en la reine Wahalla, cette dernière n'a jamais été mal intentionnée, mais après avoir fait les frais d'une escapade de Dark Spencer à Iziz quelques années plus tôt, elle avait décidé de ne pas rallier Ondéron à la cause du Général Gunnar et avait préféré jouer la carte de la sécurité en restant au sein de la République.

    De tous temps, Dxun a toujours été un refuge pour les Mandaloriens. Cette nouvelle époque de guerre le confirme. Après le début du conflit et la libération de Cera Ordo par le Général Gunnar, l'ex Jedi prit la décision de vivre sur la lune-jungle afin de ne pas mettre son peuple en difficulté. Cette lune, en outre, permet de se cacher même des Shaax, car le tumulte qui agite la Force dans la jungle trouble les sensitifs, les empêchant de s'y repérer aisément.

    Pour Cera, Dxun n'a plus de secret. Il y a longtemps, alors qu'il n'était encore qu'un padawan, Yota l'y emmena pour le former. C'est là que le Mandalorien a trouvé son premier cristal de sabre laser, un Upari instable mais très puissant, brisé par Baaaaaaal lors de sa confrontation avec le seigneur Noir. C'est là qu'il est revenu si souvent pour trouver d'autres cristaux, construire son autre sabre laser, méditer, et s'entrainer. Et c'est aujourd'hui là que Cera vit aux côtés de son apprenti et de ses deux neveux.

    La lune-jungle apparaît derrière la planète, le Rebel Spire pénètre en son atmosphère et rejoint les coordonnées de la base secrète du clan Ordo. Le camouflage optique aidant, nul ne peut remarquer son approche, trahie uniquement par le feuillage dense des arbres s'agitant sur son passage. L'YT-3000 finit par se stabiliser puis il descend tranquillement au beau milieu de la jungle, disparaissant de l'horizon. Le cyborg coupe les fonctions secondaires mais laisse allumées les principales, signe d'un départ imminent, puis il quitte l'appareil.

    En descendant de la rampe il tombe aussitôt sur Jayla. Tous deux se déplacent d'un pas sec vers ce qui ressemble à l'entrée d'un bunker. Seuls quelques tuyaux dégorgeant de la structure révèlent sa position.


    Jayla - Oncle Cera, ça s'est bien passé sur Bastion?
    Cera - Tout se passe comme nous l'avions prévu. À un détail près...
    Jayla - Ce ton ne me dit rien qui vaille.
    Cera - Une nouvelle mission de récupération pour le compte de Verm'er. Il s'agit de retrouver un ancien Amiral emprisonné sur Mon Calamari.
    Jayla - Mon Cal...? C'est un des plus gros bastion de la République!
    Cera - C'est exact. Voilà pourquoi nous aurons besoin du Taris 2, pour créer une diversion.
    Jayla - Mais j'croyais que la Présidente Jocaste voulait rester loin de la guerre.
    Cera - Jocaste s'est tenue trop longtemps écartée du conflit. Si elle ne rallie pas la Coalition, les colonies sont vouées à disparaitre...

    Ils arrivent devant l'entrée du bunker. Cera pourrait désactiver son casque mais c'est Jayla qui, instinctivement, s'approche du système de reconnaissance faciale. Deux secondes plus tard, le sas s'ouvre, révélant un petit couloir mal éclairé dans lequel le duo s'engage.

    Cera - Thore le sait. Il a une occasion en or de récupérer un de ses grands Amiraux et de défaire la 3ème flotte dans le même temps en engageant la flotte de Verm'er.

    Le tandem de Mandaloriens passent un nouveau sas et descendent une rampe jusqu'à entrer dans ce qui ressemble à un centre de contrôle avec des écrans et de la vieille machinerie.

    Cera - Je sens qu'il avait tout prévu, sinon il n'aurait pas envoyé le lieutenant Taishakuten enquêter sur Mon Calamari depuis deux ans.
    Jayla - C'est plutôt malin... C'est pour ça que je méfie des politicards!
    Cera - Détrompe-toi, Thore Joepa n'est pas un simple politicien. C'est un ancien Jedi et un vétéran de la République, fidèle au principe de la démocratie. Si les colonies sont encore sauves, c'est grâce à lui. Il serait d'un grand soutien pour gagner la guerre.
    Jayla - Et la Présidente?
    Cera - Jocaste n'est qu'une idéaliste... La réalité finira par la rattraper tôt ou tard.

    Jayla hôche de la tête. Du fait de ses relations et de son expérience, son oncle est une mine de connaissance et elle ne rate jamais une occasion d'en apprendre plus afin de comprendre les tenants et les aboutissants de la guerre. Tous deux arrivent devant un holoprojecteur circulaire. Cera tapote quelques données, une image bleutée parasitées s'étire et disparaît par à-coups. L'ainé tourne la tête lentement vers Jayla, qui devine son air sévère. Elle lève les mains:

    Jayla - J'y suis pour rien moi! J'étais de garde! Ryff et Keller sont toujours dehors!
    Cera - Quelle bande d'incapables, il ne faut pas trente six heures pour réparer une antenne! À l'époque, une padawan a réparé celle de l'académie de Yavin IV en moins d'une demi-journée!
    Jayla - Hoho... laissez-moi deviner.
    Cera - Laisse tomber tu veux?

    Plus loin dans la jungle...
    Keller et Ryff suent comme des Gammoréens, livrés à leur labeur du jour. Le jeune Mandi est perché en haut d'un poteau, au niveau de la cime des arbres. Plus bas, l'ancien padawan surveille les environs. Il se frappe dans le cou toutes les dix secondes.


    Keller - Saloperie de bestioles!
    Ryff - Cela arriverait pas si tu portais le beskar'gam!
    Keller - Jamais je ne porterai ces armure à la noix! Il fait déjà assez chaud et humide comme ça!
    Ryff - Qu'est-ce que tu crois? On a des systèmes de climatisation!
    Keller - Concentre-toi au lieu de bavasser! Tu vas attirer des prédateurs!

    Ryff est amusé mais cela ne plait pas à Keller de devoir patienter tandis que le jeune blondin répare l'antenne. Sa tâche est ardue mais il progresse assez bien. Tout à coup son comlink vibre. C'est  son oncle. Ryff n'est pas rassuré à l'idée de répondre.

    Ryff - Haar'shak... Je vais me faire incendier moi... Il décroche: Pas de panique ! J'ai presque fini !

    Retour au bunker.
    Cera et Jayla tentent toujours de rétablir la liaison via les consoles.


    Cera - Ecoute Ryff j'attends une communication importante. Ne m'oblige pas à redécoller et dépêche-toi c'est compris?
    Ryff com - Reçu. Laissez-moi encore une demi-heure et ce sera bon.

    Le Jedi obscur coupe court à la conversation et profite de ce temps pour se nourrir. Ce léger répis n'est pas de trop pour celui qui devra coordonner l'attaque de Mon Calamari avec les forces de Verm'er.


    Ce message a été modifié par Ordo le dimanche 11 juin 2017 - 21:38

    dimanche 11 juin 2017 - 21:35 Modification Admin Permalien

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    obiwan931

    10951 Crédits

    Il y a quelques semaines, la nouvelle présidente élue fut enlevée dans des conditions pour le moins mystérieuses. Privée de son exécutif, les Vermeriens accusèrent l'ancien gouvernement et son bras droit le légendaire Thore Joepa d' avoir manigancé l'enlèvement de la chef d' état. À Montross, la capitale de la Confédération des Nouveaux Systèmes, ex-colonie de la République de Coruscant, de nombreux soulèvements anti-Coalition et anti-Joepa se firent dans toutes les rues. Le chef de la police demanda au président de la chambre des députés, représentant temporaire de Ver'mer, de lancer des élections législatives. Or la constitution ne permettait pas de faire des élections sans la venue d'un président élu par les citoyens. Certains préconisaient de mandater la Coalition pour qu'un représentant soit nommé au titre provisoire de président, d'autres demandaient qu'un référendum soit mis en place. Bref la situation politique de Ver'mer n'était pas devenue aussi compliquée depuis une vingtaine d'années.
    Entre temps Thore Joépa était parti sur Cadeia «la planète-prison» pour y retrouver une veille connaissance.                                                                                                                                                                                            Cadeia était un monde se trouvant dans le même système que Ver'mer. Son climat et sa végétation ressemblait à celle de sa capitale mais elle était encore plus vierge et n' abritait pas une floraison de gratte-ciels ou de jardin et de fontaine flamboyant sur toutes les avenues. A la fin de la Guerre Sezienne, le gouvernement de Mahan décida de placer les prisonniers dits «politiques» dans un confinement qui ressemblait à de la captivité. Coruscant était plus préoccupé à reconstruire des battisses pour ses occupants que de construire des pénitenciers pour accueillir l' ennemi d' hier. De plus les mondes en Bordure Médiane n' avaient pas très envie de les accueillir et encore moins ceux de la Bordure Extérieure ou les atrocités du SEZ furent les plus terribles. Cadeia représentait une punition pour ces rejetés, mais aussi le départ d' une nouvelle vie.


    Condamné à subir des peines d' emprisonnement pouvant dépasser des années, des décennies, jusqu'à la perpetuité, les prisonniers y vivaient et exerçaient pour le compte des Colonies, un travail agricole ou de manufacture. Après la fin de leur peine, certains condamnés avaient même décidé de rester sur ce monde pour y construire leur vie de famille. La nouvelle technologie était quasi inexistante et la planète était recouverte d'un bouclier généré par une station orbitale qui «surveillait» ces détenus un peu particuliers. Le plus célèbre de ces prisonniers s'y trouvait. C' était le clone de Thadeus mais aussi mon fils, celui qui avait malencontreusement été ramené du passé lors de la Guerre Sezienne. Je m' étais rendu sur la planète pour demander l' aide à sa lointaine connaissance. Thadeus est un kiffu, un proche-humain mais connu pour avoir un don de psychométrie. Il pouvait m'aider à trouver la trace de la présidente en touchant des meubles ou des objets qu' elle avait cotoyé peu de temps avant sa disparition. Thadeus m' expliqua que ses pouvoirs avaient diminué mais que son fils, c'est à dire mon petit-fils, que je connaissais  trop peu, pouvait m' aider dans ma tâche.

    A son retour sur Montross, la situation était toujours aussi tendue. L' état d' urgence avait été proclamé. Couvre-feu, arrestations aux domiciles, débordements violents, bâtiments du centre-ville saccagés, étaient le lot de ces derniers jours de tension entre les élites et les citoyens. La police était débordée et demanda à l' armée d'intervenir mais les protestations de son éventuel intervention faisait rage entre les partisans de Jocaste et ceux de l'opposition menés par Echavogar. Une réunion entre les différents partis se fit dans le bureau ovale du président de la chambre des députés. L' opposition et les partisans de Jocaste étaient assis à la grande table de leurs hôtes et se lancèrent des injures à tour de rôle. Alors la porte du bureau s' ouvrit et laissa place au président d' honneur en l' occurrence en ma personne et ce accompagné en arrière plan d' un jeune homme plutôt timide et admiratif du lieu. Les députés échangèrent des messes basses sur la présence de ce garçon habillé comme un paysan. Je n'y prêtais pas attention et m'assis sur le premier siège à ma disposition puis salua d' un signe de tête l' ensemble de l'assemblée. Le bruit s' arrêta et tous attendait avec la plus grande impatience, les instructions du père de l' indépendance.

    Thore, sur un ton colérique :_ Il semblerait qu' en mon absence, vous vous comportiez tous comme des enfants! N' avez-vous pas honte? Notre civilisation, que nous avons bâti de nos propre mains ces trentes dernières années, risque de disparaitre dans les flammes! Est-ce là ce que vous voulez? ...Il est clair que je n' ai jamais partagé les idées de Jocaste mais jamais je ne chercherais à me débarrasser d'elle. Ceci étant dit, la situation reste dramatique et nous ne pouvons pas rester les bras croisés.
    Echavogar :_ Nous comprenons la situation mon ami mais que proposez-vous?
    Thore :_ J' ai de bonnes raisons de croire que l' enlèvement de notre présidente a été orchestré par Sovereign, le marionnettiste de la République totalitaire de Coruscant. Pour le moment, sans preuve il nous est difficile d'éclaircir la situation... Mais selon un de mes contacts, une personne est susceptible de confirmer mon soupçon.
    Un ministre humain du gouvernement de Jocaste:_ Qui est cette personne?
    Thore: _L' amiral Hentonar !
    Un vent de contestation et d' étonnement se leva dans l' assemblée avant que le silence ne refit surface et ne laissa à Thore l'occasion de reprendre le fil de la discussion.
    Thore : _J'entends vos interrogations. Sachez que l' amiral Hentonar était un de mes illustres bras droit lors de la Guerre Sezienne. Lors de l' indépendance de nos colonies, il a préféré rester partisan de Coruscant. Après la purge, il est devenu un véritable espion et a permit à de nombreux réfugiés de Mon Calmari et à d' autres systèmes de rejoindre nos mondes. Il nous a fourni des vaisseaux et des volontaires et ce au péril de sa propre vie. Dernièrement un de mes agents, le Lieutenant Taishakuten, m' a informé que Hentonar était enfermé sur Mon Cal.
    Un deuxième ministre du gouvernement de Jocaste :_Si vous dites que Sovereign est derrière cela, qu' en sera t' il de notre propre survie? Pour quelles raisons, Coruscant aurait cherché à capturer notre présidente, alors que nous avions cette ambition de signer un traité avec eux !
    Thore : Pour me nuire et détruire de l' intérieur notre système!
    Echavogar: Monsieur le Président de la Chambre des députés, Ministres du gouvernement, Représentants du Peuple, je préconise que vous lanciez des élections anticipées le plus vite possible. En l' absence du président de la république, le pouvoir de Maréchal doit être décidé par le Conseil que nous sommes. Je demande à ce que Thore Joépa soit nommé à ce titre jusqu' au retour d' Hentonar dans nos frontières.
    Les mains se levèrent une par une et l' ensemble du conseil acquiesça la proposition de l' ancien président du gouvernement. Pour éviter d' engendrer des pourparlers encore plus violents avec la population, il fut décidé que cette nomination soit tenue secrète. Malgré son age, Thore Joépa recut du président de la chambre des députés, la cape et le chapeau de Maréchal, costume qu'il portait jadis durant des décennies. Il posa sa main droite, sur le livre de la Constitution de la Répubique de Ver'mer et des planètes libres et répéta mot pour mot les paraphrases de son homologue.
    Thore: Je m' engage à respecter nos valeurs et nos principes et ce dès le retour d' Hentonar. Je suis le garant de notre démocratie.Vive la Vraie République! Vive Ver'mer! Vive la Coalition Galactique!


    La liesse s'empara de l'assemblée. Il y avait encore de l'espoir pour Verm'er et pour Jocaste. Plus tard, à l'état-major de Montross, Thore et Echavogar demandèrent le soutien de l'Empereur afin de libérer l'amiral Calamarien. Mais Waren Horn était un homme occupé, il avait ses propres combats à mener. Il préconisa alors l'aide d'un spécialiste en matière d'opération coup de poing. Il s'agissait d'un ancien combattant de la guerre du SEZ qui avait sevi aux côtés de Thore lors de nombreuses batailles: le Général Ben Cenovii.

    Ce message a été modifié par obiwan931 le mardi 13 juin 2017 - 10:57
    Ce message a été modifié par obiwan931 le mardi 13 juin 2017 - 10:58
    Ce message a été modifié par obiwan931 le jeudi 15 juin 2017 - 00:14

    mardi 13 juin 2017 - 10:54 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits Modo

     Une mission de recrutement.
    Ce devait être une simple mission de recrutement, comme j’en avais effectué tant d’autres par le passé. Enfin, par le passé avant d’être bombardé Grand Maître. Il s’agissait de retrouver une jeune togruta sensible à la Force sur Wobani dans un camp de travail. Du moins est-ce là que les pistes les plus récentes du Général Gunnar s’arrêtaient.
    J’avais tout juste eu le temps de quitter le Mirax Terrik en laissant une instruction écrite sur papier à Weedge : « Tu as carte blanche. Sois discret. ». Son stratagème pour ruiner les efforts d’infiltration de Dark Vicious pourrait s’avérer payant, mais il était crucial qu’il demeure un secret bien gardé entre les Jedi. Le jeune zabrak l’avait bien compris. En tout cas ses notes et sa démonstration était convaincantes. Il avait suffit qu’il me désigne son épaule pour que je perçoive cette sorte de signal émis dans la Force par son implant. Weedge allait sans doute passer les prochains jours à créer autant de mélanges de micro-fragments de cristaux injectables qu’il restait de Jedi.
    Pour l’heure, il fallait retrouver Kiara Solemn. Alors que je pensais effectuer cette mission seul à la base, je me retrouvais avec deux équipières : Mara au poste de pilotage, et une Ange étrangement fébrile suite à sa demande par comlink.
    Je profitais du voyage pour l’aider progressivement à retrouver sa connexion à la Force avec des exercices basiques.

    Ange. - Rien à faire, j’y arrive pas !
    Moi. - À quoi ?
    Ange. - À sauter le pas !
    Moi. - À cause de cette sensation… morbide… dont tu m’as parlé ? Cette impression d’avoir un pied dans la tombe ?
    Ange. - Oui !
    Moi. - Je t’avoue qu’à ma connaissance il s’agit d’un cas sans précédent. En tout cas ce dont je suis sûr c’est que si tu veux rétablir ta connexion, tu devras accepter cet état d’une façon ou d’une autre. Le plus tôt sera le mieux.
    Ange. - Mouais. Plus facile à dire qu’à faire.
    Moi. - Pour l’heure demande-toi à quels moments tu auras besoin de te reconnecter à la Force, avant d’y être contrainte.

    Je me levai et allais rejoindre Mara au poste de pilotage.

    Moi. - On arrive bientôt ?
    Mara. - Dans trois minutes. À quoi faut-il s’attendre ? On va faire s’évader cette Kiara Solemn ?
    Moi. - À priori ce sera une mission tranquille. Wobani et ses camps de travails sont repassés sous contrôle impérial depuis peu.
    Mara. - En quoi ça nous facilité la tâche ?
    Moi. - L’Empire de Waren Horn est membre de la Coalition Galactique. Par l’entremise du Général Gunnar j’ai pu avertir les autorités locales de notre venue et du but de la mission. Il auront libéré Kiara avant notre arrivée.
    Mara. - Attention, sortie d’hyperespace dans 3… 2… 1…

    Le tourbillon bleu de l’hyperespace fit place à la planète Wobani… et à une flotte de la République !

    Moi. - Mille vornskrs !
    Mara. - Euh… je crois que les représailles de la République ont commencé. Pas de chance.
    Ange. - Mais pourquoi s’attaquer à un petit système comme celui-ci ? Non, je pense plutôt qu’ils sont au courant de la présence d’une Jedi potentielle. Ou même qu’il sont là pour Kaarde.
    Mara. - Arf, c’était pas malin d’appeler les impériaux en mode « Ouiiii, vous avez une future Jedi dans votre prison, le Grand Maître va venir la chercher. »
    Moi. - C’est le Général Gunnar qui s’est chargé de les prévenir. Ses communications sont sensées être inviolables !

    Au-dehors les croiseurs républicains commencèrent à lâcher des chasseurs et transports de troupe. Une grosse bataille se préparait.

    Mara. - Que fait-on ?
    Moi. - On s’en tient à la mission. Nous sommes ici pour Kiara, il faut la sortir de ce chaos !
    Ange. - Et vite, avant que quelqu’un la livre à la République ou que des shaax soient débarquées.
    Moi. - Mara, essaies d’éviter les chasseurs ennemis et de me jeter sur le toit du pénitencier.
    Mara. - Rien que ça ? Et moi qui pensait que ce serait une mission tranquille…




    mardi 13 juin 2017 - 12:52 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits

    La rencontre la plus étrange que je n’ai jamais eu.
    Étrangement, au moment où je me suis rendu dans cette ancienne station spatiale pour échanger une information capitale pour moi avec un vieil allié, je m’attendais à voir arriver des individus armés en armure de soldat pour nous prendre sur le coup. Au lieu de ça, je découvre une jeune femme, blaster au poing et me visant, qui exerce un métier pas très fugace pour elle. Du moins c’est ce que je pense malgré que je la vois avec son sourire arrogant, si sûre d’elle, et que moi je tâche de rester impassible devant sa menace. Détendre l’atmosphère, voilà ce dont j’ai besoin.

    Moi : - Une Chasseresse de Forceux, vous dites. Super. Super.
    Fanny Keto : - J’ai affronté assez des tiens dans ma jeunesse pour résister aux effets de la Force, sans parler des entraînements de ma formation. The méthodes sont inefficaces et, de plus, t’ont trahi.
    Moi : - Cela valait le coup de tenter. Je n’ai pas l’habitude de surestimer ni de sous-estimer ceux qui me nuisent. C’est la première fois que je rencontre un chasseur de Forceux et je dois dire que j’imaginais quelqu’un de plus imposant.
    Fanny Keto : - Heureuse de te décevoir. Je devrais en dire autant de toi, alors. Tu n’as rien à voir avec ceux de ces vingt dernières années. Tu es différent, et je pense savoir pourquoi.

    Elle s’avance à pas lents sur une courte distance, pour mieux s’approcher. Assez pour que je ressente en elle une aura duale, un mélange espiègle (ça me rappelle quelqu’un) et déterminé (comme moi ?) ; elle prend à cœur sa fonction et n’éprouve aucun remord à l’idée de traquer et combattre des sensitifs de la Force. Cette Fanny Keto doit être vraiment redoutable si elle a vraiment affronté des Jedi au cours de ses dernières années. Je n’arrive pas à m’enlever de la tête que cette âme de justicière endurcie soit… une jeune et jolie blonde aux yeux émeraude.

    Fanny Keto : - Tu fais partie de ceux qui ont fait la crise de Rhommamool, même si tu semble avoir un âge moins avancé. Tu es de ces Jedi qui ont fui la galaxie pour s’effacer pendant vingt longues années, à vous cacher. Tu portes malgré ta stature les indices de séquelles de votre chute. Et, en plus, de tous ceux qui sont répertoriés comme importants, tu es tristement célèbre.
    Moi : - Je vois que tu es bien renseignée pour une chasseuse.
    Fanny Keto : - Ta tête vaut autant que celles des maîtres Jedi. Absent durant vingt ans, revenu parmi les étoiles de je-ne-sais quelle manière, présent lors d’une bataille au dessus de Myrkr, et à présent coincé en flagrant délit dans une station délabrée. Je crois bien que ta rude vie de Jedi s’achève ici et maintenant Kayliburn !

    J’ai aussitôt un hoquet d’étonnement.

    Moi : - J’vous demande pardon ?
    Fanny Keto : - Je disais que ta rude vie de Jedi s’achève…
    Moi : - Vous m’avez appelé « Kayliburn » ?

    Le bras toujours tendu avec l’arme pointée, c’est au tour de la jeune chasseuse d’être intriguée.

    Fanny Keto : - Euh… oui. C’est ainsi que tu es répertorié par la République…
    Moi : - Hou hou hou hou. J'ai été répertorié avec mon nom de code seulement. Ha ha ha ha ha. Vous l’avez conservé finalement, à la place de mon nom de naissance. Ha ha ha ha ! Ha ha ha ha !
    Fanny Keto : - …
    Moi : - Ah… C'que j'ai de la poisse

    Brusquement, le pistoblaster s’est rapproché et touche presque l’endroit entre mes deux yeux. Je recule instinctivement de deux pas, pour éviter de me faire tirer à bout portant.

    Moi : - Who who ! Doucement là.
    Fanny Keto : - Trêve de plaisanteries. La République a ordonné la traque de tous les Jedi dans cette galaxie, même les plus dangereux, et c’est dans l’intention d’accomplir mon devoir que je vais te détruire. Alors, une dernière volonté ?

    Cet instant m’a permis de reprendre mon sérieux. Je la crois capable d’appuyer sur la détente, d’anticiper une éventuelle contre-attaque ou de prévenir à l’avance une diversion pour une fuite. Elle a sincèrement l’intention de me tuer. Mais je ne dois pas terminer là. Je ne disparaitrais pas aujourd’hui. Alors…

    Moi : - Non.

    Je tends précipitamment mes mains et la pousse avec la Force. La voilà projetée en arrière et contre le mur entre deux couloirs, avant de s’écrouler un instant au sol. J’en profite pour dégainer mon sabre et me défendre. Reprenant ses esprits, la jeune Fanny me tire dessus avec son blaster. Je pare de mon mieux les tirs laser de teinte verte qui déferlent sur moi avec rapidité. Elle se redresse tout en continuant de tirer mais moi je dévie chaque tir pour arriver à trouver le bon angle. Et là, je dois reculer face à tant de rapidité. Un tir dévié retourne enfin à l’expéditeur et l’humaine esquive sur la droite, le mur recevant le trait avec dégâts. Je la vois rouler puis dégainer un autre blaster de poing.
    Je décide de courir dans toute la salle, m’aidant des caisses et tonneaux de plastacier comme moyens. Les tirs des deux blasters volent de partout pour tenter de m’avoir ; Fanny semble rager de me voir lui donner du fil à retordre. Je bondis, je cours et je vole. Entre deux promontoires de fortune parcourus, je me sers de mon sabre pour renvoyer des traits. Fanny les esquive avec succès et roule sur les côtés, avant de reprendre la fusillade. Mutuellement, nous nous ripostons.

    Je fais ce cirque pendant cinq minutes puis je retourne au sol, pour saisir par télékinésie une caisse et l’envoyer telle une fusée sur elle. La jeune chasseuse voit la caisse, saute par-dessus au vol… et se prend la deuxième qui suivait. Elle s’écroule au sol, allongée mais pas inapte. Je fais un vol plané vers elle et m’apprête à la menacer de mon sabre. Sauf… que ma lame bleue s’entrechoque à une lame verte émeraude entre ses mains.

    Moi : - Un sabre-laser ?!
    Fanny Keto : - Et oui. « Pour vaincre ton ennemi, sois ton ennemi. »
    Moi : - J’ai du mal à croire que les chasseurs de Forceux ont aussi des sabre-laser.
    Fanny Keto : - Ce n’est pas le cas. Je suis la seule à en avoir un.

    Elle se relève et un duel commence. Nous croisons nos lames avec rapidité et précision, enchaînant les techniques les plus basiques aux plus spécifiques. C’est un fait, elle a dû apprendre la sixième forme de combat au sabre. Elle m’attaque et je me défends, puis inversement. Nous sommes sans moyen d’avoir le dessus malgré nos différentes techniques de combat au sabre.
    Mais si moi j’ai la Force, la jeune femme a aussi ses atouts. De son poignet gauche, elle déclenche un fin mini-grappin qui s’accroche à une poutrelle métallique puis tire pour la décrocher ; la lourde barre tombe mais je lève mon sabre pour la trancher en deux. Ensuite, elle se sert aussi d’un émetteur-aiment de son brassard pour soulever des objets et les utiliser contre moi. Sans oublier aussi ses mouvements et gestes gymnastiques qui la feraient passer pour une artiste acrobate. C’est d’ailleurs à cause de cela qu’elle a pu me frapper dans le dos avec son genou.
    Nos sabres se rencontrent une nouvelle fois, pour se croiser longtemps. Nous voulons tous les deux avoir le dessus sur l’autre mais nos forces semblent égales.

    Fanny Keto : - Ne crois pas que je vais te laisser partir. Je te retiendrais Kayliburn !
    Moi : - Je n’ai pas l’intention de perdre mon temps avec toi dans ce combat !
    Fanny Keto : - Je ne cèderais pas devant toi. Je ne te laisserais pas t’enfuir aussi facilement !
    Moi : - Tu veux m’avoir ? Alors viens me chercher !

    J’éteins mon sabre et me baisse rapidement, assez pour sentir la chasseuse de Forceux basculer vers l’avant et tomber. Elle est à genoux sur le sol et je fais une poussée de Force pour l’envoyer valser à quelques mètres, dans des cartons. Une fois qu’elle est empêtrée, je me dirige en courant vers le corridor qui mène au hangar d’où j’ai atterri. Je retrouve mon chasseur Aile-V et me dirige pour pouvoir rentrer dedans. Et derrière moi… elle tente de me rattraper à la course.
    Seulement, j’atteins de justesse le cockpit, monte à bord et décolle pour quitter les lieux. Je manœuvre mon chasseur et repart à travers les étoiles. Je décide de prendre la direction que m’a indiqué le commandant Rylon, direction Koros Major, pour aller sauver mon père.
    Ce que je ne sais pas, c’est que cette Fanny Keto a eu le temps d’accrocher un mouchard.

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    mardi 13 juin 2017 - 21:24 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Byblos

    Contre toute attende, lorsque le Fusé sort de l’hyperespace, Malik parvient à convaincre les autorités qu’il doit livré du matériels informatique à la Firme Givière. C’était précisément dans un hangar de réparation, qu’ils furent dirigés. Les frères Ingver travaillent officiellement pour cette firme de réparation de prothèses en tout genre. C’était une petite entreprise qui essayait de survivre depuis plus de trente ans. Avec la guerre, elle parvenait à avoir un plus d’importance sur la planète. La guerre mutilent de nombreuses personnes tous les jours. Tous les jours, c’est des commandes de tous horizon qui leur parviennent. 

    Même si Dexter reste silencieux, au fond de lui, tout ses sens lui disent qu’il devrait fuir, que ça place est ailleurs. Il porte toujours son sabre laser à sa ceinture marron et caresse le pommeau histoire de se rassurer. 

    Malik et Félise sont vraiment heureux à l’idée de retrouver Wilko et Goran. Pendant l’atterrissage, elle raconta quelques anecdotes que Malik et elle avaient vécues avec les frères Ingver. Lorsque les moteurs du Fusé sont coupés, c’est Malik qui prend la parole. 

    Malik – Alors normalement, Goran doit nous accueillir. 
    Félise – Si c’est Wilko, c’est qu’il y a un problème et que nous devons être sur nos gardes. 
    Malik – Mais surtout, nous nous devons de nous présenter comme si nous ne les connaissions pas. 
    Félise – Et que nous faisons affaire avec eux pour la première fois. 
    Malik – On a établi ce code entre nous depuis longtemps et ça fonction !
    Félise – Comme tout va bien de notre côté, c’est Malik qui parlera. 
    Malik – Des questions ?

    Dexter avait suivi leur conversation et avait bien noté combien ce couple forme une équipe bien soudé qui se connait par cœur. Il commençait les phrases et elle disait la suivante. Au fond de lui, le Besalisk cyborg ne peut s’empêcher de se dire qu’il serait triste et méchant de sa part de détruire un duo aussi parfait. Perdu dans sa réflexion, il mit un moment avant de répondre. 

    Dexter – Euh… non. Tout est parfait. 
    Malik – Allons y !
    Dexter – Enfin si ! Il se passe quoi pour moi si c’est Wilko qui arrive ?
    Felise – Dans tout les cas, cache ton sabre laser. Il doit certainement avoir des chasseurs de Forceur ici comme ailleurs. Ensuite, si c’est Wilko simule une panne de ta prothèse. 
    Malik – Oui, on dira qu’en plus de déposer la commande de matériel, nous sommes venus pour réparer ton bras. 

    L’idée n’enchante pas Dexter, mais Malik comme Félise sont déjà dans le couloir et la rampe descendu. Malik porte un pantalon noir, des chaussures standard, une chemise blanche à manches et un manteau de cuir noir. Félise porte des vêtements similaires dans les mêmes couleurs, mais taillée pour sa silhouette. Dexter portait les vêtements de la veille, chemise à manche kaki, pantalon noir, chaussures tout terrain, ceinture marron, avec son sabre laser accrocher. 

    Malik avait déjà disparu, alors que Félise se retourne vers Dexter lui montrant un vêtement sur le mur, puis elle disparu à son tour. Dexter enfile le long manteau de coton brun tacheté d’huile. Il n’avait pas fière allure, mais au moins, son sabre laser n’est plus à vue. A son tour, Dexter descend la rampe du Fusé pour rejoindre les autres et espère que ce soit Goran qui les accueils !

    mardi 13 juin 2017 - 22:24 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

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    Kaarde m’avait donné Carte blanche pour le projet. J’allais donc avoir besoin de temps, et de cristaux.
    De retour sur le Tarentule II, je retournais dans ce qui faisait office d’atelier, pour prendre assez de cristaux – beaucoup de « déchets » de coupe, principalement, et quelques cristaux Ruusan, la clé de l’ensemble - ainsi qu’un laser de coupe – heureusement que ces appareils était petit. Je mis le tout dans un sac à dos, et c’est chargé de tout cela que je retournais vers la navette pour rentrer sur le Mirax. J’aurais besoin du laboratoire – et donc de l’accord de Sol’As.

    Sur mon chemin, je rencontre un chien Akk gambadant. Je ne me souvenais pas que nous ayons un tel animal sur le vaisseau. Grace à la Force, je sens que cet animal est lié à quelqu’un. Je l’incite donc à retourner voir son compagnon, et le suis.
    Il me conduit vers un jeune Korunnai que je ne connaissais pas.

    Ilan : Akky!
    J’arrive juste après.
    Ilan : Ah... Bonjour?
    Moi : Bonjour. Qui est-tu? Tu es seul?
    Ilan : Je suis Ilan, fraîchement arrivé avec le chevalier Galen. D’autre nouveaux sont plus loin, je ne sais pas bien où.
    Moi : D’accord. Moi Weedge Terrik. Padawan. Guérisseur. Viens avec moi. Ton animal aussi.
    Je me dirige vers la direction, pour trouver dans une autre salle 4 jeunes discutant.
    Moi : Bonjour. Weedge Terrik. Guérisseur. Vous? Les nouveaux sensitifs?
    (Weedge parle bien plus qu’avant, mais en phrase courte mais oublie encore pas mal les formes)
    Zadyssa, Lysandre, Zokuron et Cliga Emaa se présentent successivement.
    Moi : Bien. Suivez-moi tous. Aller sur le Mirax. Examen médical complet. Obligatoire.
    Le ton du Zabrak ne laissait pas de doute.
    Les 5 suivirent jusqu’à la navette qui décolla vers le Mirax. Le jeune clone conduisit la troupe au centre Médical ou il trouva Shina.
    Shina : Tu es en avance Weedge.
    Weedge : Les nouveaux. Doit faire examen complet.
    Shina : OK... Bienvenue à l’infirmerie tous les 5. Je suis Shina Ten’shi, Jedi guérisseuse. Nous sommes avec Weedge, Ellia qui se repose actuellement, et Maitre Sol’As Mordi qui est actuellement sur la passerelle, l’équipe médicale des Jedi.

    Weedge déposa son paquetage dans le vestiaire de l’équipe et se changea pour assister Shina.
    Shina : Mettez-vous en sous-vêtements (Shina désigne le vestiaire des patients et ses cabines pour se changer) et mettez une tunique blanche, nous allons commencer.

    Weedge fit signe a Shina de prévoir la totale. Étant donné le risque que le Changeforme s’infiltre parmi les Jedi, nous devions être complet. Elle comprit de suite.
    Les 5 jeunes recrues passèrent sous les examens du droïde MD qui vérifia toute les constantes, fit des radios, et fit des prélèvements. Puis les tests de Shina et les questions.
    La prise de sang de MD était prise en charge par Weedge qui ensuite disparu au fond de l’infirmerie pour analyser tout cela.
    Même le chien Akk eu sa prise de sang et ses examens

    Shina avait terminé quand Weedge réapparu avec les résultats qu’il intégra à l’ordinateur.
    Le profil génétique des 5 avaient été fait et refait et correspondait sans problème a leur espèce et les caractéristiques spécifique de chacune. Tout était correct et les 5 en plutôt bonne santé – ils étaient en soi les padawans Jedi les plus en forme actuellement, les autres souffrant encore à divers degrés de maux des suites de cette longue hibernations. Seul Weedge avait une santé similaire, ses maux n’étant pas physique.

    L’analyse génétique montra clairement un lien de parenté entre Zadyssa et Ilan, ce que Weedge montra a Shina silencieusement.

    Shina : Vous pouvez aller vous rhabiller. Vous êtes en parfaite santé et a même de commencer votre formation.

    mercredi 14 juin 2017 - 03:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Alors que Lidije s'apprêtait à sortir, je la retins. Cet affrontement m'avait plus chamboulée que je voulais bien le laisser paraître : la tension retombée, je me sentais fébrile, les nerfs à vif. Je devais recouvrer mon calme, sinon mon côté caractériel de Mandalorienne pourrait prendre le dessus sur la sérénité Jedi. Je m'assis et fermai les yeux, bloquant tous mes sens pour me concentrer sur la Force lumineuse et sa présence réconfortante. Il était presque magique de la sentir tout autour de moi. Elle était si puissante...et en même temps si douce... Si différente de la Force qui s'était manifestée à moi durant ces huit ans, aussi. Après le déchirement, elle s'était comportée comme une bête sauvage blessée, puissante mais chaotique.

    Il n'y a pas d'émotions, il n'y a que la paix

    Mon souffle redevint régulier et j'ouvris les yeux. Lidije me regardait avec des yeux ronds, mi-curieuse, mi-admirative.

    Lidije : Alors, c'est comme ça que les Jedi méditent ? Je n'aurais jamais cru pouvoir en voir un le faire un jour...
    Moi, amusée : Eh bien, voilà qui est fait, on dirait ! C'est bon, je suis prête maintenant.

    Mon amie, malgré sa curiosité, acquiesca et me raccompagna à la salle du trône. Cette fois, je n'étais ni intimidée ni angoissée. La peur m'avait quittée ; il ne restait plus que la paix. D'un pas lent, bien qu'assuré, je revins me placer là où je me tenais avant que Casev Orst me provoque en duel. J'entendais des murmures, parfois inaudibles, mais ceux dont je pouvais comprendre le sens parlaient tous du récent combat.

    Moi : Mand'alore...je suis désolée de cette interruption. J'espère ne pas vous faire perdre de votre temps.
    Mand'alore : Cette affaire doit être réglée depuis vingt ans. Continue.

    J'inspirai profondément. Cette fois, la balle était dans mon camp. Je connaissais les principes des Mandaloriens, je savais à quoi ils attachaient de l'importance. Il ne tenait qu'à moi de faire valoir les arguments en ma faveur. Le moindre détail pouvait faire pencher la balance.

    Moi : Un bref rappel des évènements me semble nécessaire, car tout cela s'est déroulé il y a vingt ans. Puis-je ?

    Jaia acquiesça.

    Moi : J'étais alors la troisième padawan de celui qui était à cette époque là le Maître Jedi Cera Ordo. Nous revenions à peine d'une mission sur Jakku où nous avions combattu des adversaires contre lesquels on ne peut pas gagner. C'est via l'Holonet, comme la plupart des personnes dans la galaxie, que j'ai appris le retour des Death Watch avec à leur tête Kinsan Talik. Nul ici ignore qu'il est mon père. En voyant cela, j'ai été horrifiée, car je ne pensais pas que l'homme qui m'avait élevée soit capable de telles horreurs. Très vite, le Mand'alore de l'époque, Davrel Skirata, a demandé à mon maître de traquer Kinsan Talik et de le tuer. Mon maître a refusé de le tuer, par égard pour moi. Nous nous sommes rendus sur Nar Shaada pour rencontrer Rusaan Fett qui nous a donné des informations sur une planque Death Watch sur Nal Hutta.

    Je jetai un coup d'oeil à la cheftaine du clan Fett, reconnaissable à son armure. Elle était un élément à ne pas négliger dans l'équation : sa parole vaudrait beaucoup. Elle avait été témoin de beaucoup d'évènements que je m'apprêtais à raconter et si elle se liguait contre moi...je perdrais en crédibilité. Par contre, si elle se rangeait à mon avis, ce dont je doutais fort, elle serait un soutien majeur.

    Moi : Nous y avons trouvé celui qui se faisait appeler Shadow. Il a tout essayé pour nous provoquer et même nous liguer les uns contre les autres, mais, constatant son infériorité et l'impossibilité pour lui de gagner, il se rendit et déposa ses armes. Cependant, Cera Ordo le tua. Après avoir désarmorcé la bombe que Shadow avait posé dans le palais de Ragga le Hutt dans le but de saboter les négociations avec la Guilde et rejetter la faute sur nous, nous avons suivi une piste qui nous mena jusqu'à Rhommamool, lieu tristement célèbre, hélas. Nous avons découvert le QG des Death Watch qui l'avaient établi dans un canyon, mais nous avons dû fuir.

    J'avais décidé de passer sous silence mon dialogue avec mon père. Fraternisation avec l'ennemi, en général, ce n'était pas ce qui passait le mieux.

    Moi : Peu de temps après, la bataille commença. Je suppose que vous savez ce qui s'est passé... Nos ennemis étaient multiples, autant les Death Watch que les Chevaliers Pourpres Vengeurs. Mandaloriens et Jedi se sont battus côte à côte. J'ai personnellement affronté mon père dans un violent combat, et j'étais prête à me battre également contre son second, Ejar Ordo.

    Je vis le visage de Deanna se crisper imperceptiblement. Ce n'était pas de gaieté de coeur que j'entamais ce passage de l'histoire, mais il le fallait. Comment avait-elle affronté la mort de son mari ? Dignement sans doute, comme une Mandalorienne. Beaucoup de choses avaient découlé de cette mort. Ryff et Jayla avaient sans doute été obligés de suivre Ceno, orphelins de père... Je m'efforçai de ne pas y penser.

    Moi : C'est à ce moment-là que j'ai appris la trahison de la République et que Cera Ordo est arrivé. Il a affronté son frère et en a triomphé, malheureusement pour protéger mon père avec qui il entretenait un fort lien d'amitié, Ejar s'est interposé et cela a causé sa mort. Mon maître menaçait de tuer également mon père. J'avais quinze ans, cela ne faisait pas longtemps que j'avais perdu ma mère, et mes camarades Jedi étaient en train de se faire décimer...Lorsque je me suis interposée à mon tour, mon seul objectif était de protéger un des seuls êtres chers qui me restaient. Je n'avais nulle intention malveillante à l'encontre des Néo-Mandaloriens.
    Mand'alore : Pourtant, la loyauté à Mand'alore se doit d'être supérieure à celle portée aux proches.
    Moi : Certes, mais ce faisant, je n'allais pas à l'encontre des ordres de Mand'alore, puisque le but de notre mission était de ramener Kinsan Talik en vie à Sundari. Et je plaide l'inexpérience de la jeunesse. Je n'ai pas bien réfléchi. J'admet que j'ai eu tort, mais je pense avoir eu des circonstances atténuantes. Protéger son clan ne fait-il pas partie du Resol'Nare, après tout ?

    Les chefs de clan se consultèrent du regard, et cette fois ce fut Rusaan Fett qui prit la parole :

    Rusaan : Cet argument pourrrait tenir si Kinsan Talik n'avait pas trahi les Néo-Mandaloriens, devenant de ce fait un dar'manda.

    Touchée. Il fallait que je trouve quelque chose de valable pour...invalider, ou nier ce contre-argument.

    Moi : Je...
    Lemann : Et en ce qui concerne ton absence de vingt ans ?

    Je remerciai Lemann du regard. Intentionnellement ou pas, il venait de m'accorder un bon répit, pour me mettre face à une accusation à laquelle je savais exactement quoi répondre.

    Moi : Peu après la bataille du Chu'Unthor, nous nous sommes repliés à des coordonnées connues seulement d'une de nos anciennes membres : nous y avons trouvé la flotte qui a combattu à vos côté sur Myrkr. Là, nos dirigeants, les principaux maîtres Jedi, ont constaté que le côté lumineux, dont dépendent tous les Jedi, ayant été déchiré durant la bataille de Rhommamool, ne pouvait pas être restauré avant vingt ans. Pendant ces vingt ans, nous aurions été impuissants. Alors, nous avons décidé de nous congeler dans la carbonite pour attendre. Attendre comme des guerriers tapis dans l'ombre, patientant jusqu'à ce que survienne le bon moment pour porter un coup mortel. Sinon, si nous avions les moyens d'agir, nous l'aurions fait. Je ne dis pas que nous avons pris la décision parfaite, mais lors d'une guerre il faut faire des compromis. Nous avons fait celui de nous retirer pendant vingt ans pour que notre retour sonne le glas de cette République corrompue.

    Mon petit speech paraissait avoir fait son effet : quelques uns hochaient imperceptiblement la tête, ce qui était déjà une grande victoire en soi. Puis, Mand'alore me fit signe qu'ils allaient débattre et que je devais donc quitter la salle. J’acquiesçai et je m'éclipsai, toujours en compagnie de Lidije qui ne voulait manifestement pas me lâcher d'une semelle.

    mercredi 14 juin 2017 - 19:26 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    Quand Mara fit brusquement tourner l’assiette de l’appareil, Ange fut pris d’un nouvel élan de panique. Pendant une fraction de seconde, elle envisagea son vaisseau comme sa propre tombe en devenir, chose qui ne lui était jamais, jamais arrivé. Ses ongles s’enfoncèrent dans le cuir du siège tandis que les secousses qui parcouraient l’Angel’s traduisaient avec la plus grande transparence les divers impacts qu’encaissaient les boucliers. Elle imaginait déjà cette alarme retentir, cette alarme qui lui avait déchiré les tympans quand elle était emmurée, là-bas, sur Myrkr.

    Respire.
    Tu n’es pas sur Myrkr.
    Tu es sur ton vaisseau.
    Tu n’es pas aux commandes.


    Sa gorge se serra subitement. Elle entendit Mara s’époumoner et le Grand Maître de l’Ordre partir à toute allure. Dans les tourelles, probablement dans les tourelles.

    Et toi.
    Tu restes là, assise à rien faire.
    Tu ne peux rien faire.


    Elle tenta de se détendre mais rien n’y faisait. Ange mit le talon de sa botte gauche sur le rebord du siège et y appliqua tout son poids. Se basculer en arrière et se relever. En vain. Elle semblait s’enfoncer dans la matière, complètement engluée dans sa propre incapacité à réagir. Subir une fois de plus les événements. Son pouls s’affola et un violent vertige la fit déglutir.

    Mara, la voix affolée : Ange ? Rassure-moi, hein, tu vas bien ?
    Ange, sans desserrer les dents :

    Elle sentit la Nabienne pivoter la tête dans sa direction et faire un écart incontrôlé du vaisseau. Les cris se mirent à raisonner dans sa tête avec plus de vigueur. Elle se revit dans la pièce, frapper les murs, impuissante avec ses poings, sa propre voix raisonner dans la pièce, complètement oppressée par toute cette poussière qui pleuvait sans cesse, cette main décharnée qu’elle avait reconnue comme celle de Mira, cette propre vision d’elle-même agonissant et les précipitant, aujourd’hui, tous les trois fatalement contre le sol de Wobani. Ses dents s’enfoncèrent dans sa lèvre et elle sentit le sang affluer, se répandre dans sa gorge.
    Le vaisseau prenait de la vitesse. Elle sentait Mara s’agiter à côté d’elle, le timbre de plus en plus vacillant.

    Bouge-toi, Solo !

    Elle respira plus rapidement. Sa cage thoracique lui causait une douleur atroce alors qu’elle luttait pour retrouver un souffle moins chaotique. Elle se força à mouvoir la jointure de ses doigts blanchis par ses muscles tétanisés.

    Bouge-toi !

    Elle reposa sa jambe sur le sol et, d’une impulsion qui lui coûta un relent de bile dans l’œsophage, elle parvint à mouvoir son corps de plomb. Elle chancela quand sa deuxième cuisse quitta le fauteuil et qu’elle se retrouva debout. Elle s’appuya sur le sommet de l’objet et, la démarche mal assurée, tituba jusqu’à sortir du cockpit.

    BOUGE-TOI !

    Un coup à droite, à coup à gauche. Elle se hasarda jusqu’à retrouver ses quartiers. Elle ferma la porte derrière elle et s’effondra par terre. Elle se mit à hurler à plein poumons. Extérioriser. Elle savait que ce qui l’attendait était bien pire. Son visage se déforma tant par la peur que cette colère dirigée contre elle-même, contre l’univers. Elle arracha son plus ancien pendentif. Quelque chose de positif, d’entièrement positif, il fallait du positif.

    Voilà.
    Il était arrivé ce moment qu’elle avait tant redouté.
    Elle se mit à sangloter silencieusement.
    La Force savait qu’elle ne le désirait pas.
    Une dette.
    C’était donc ça cette dette dont il lui avait parlé ou s’agissait-il de quelque chose de pire encore ?

    Défaire ses barrières mentales.
    Une.
    Puis deux.
    Puis toutes les autres jusqu’à ce qui ne restassent que la dernière.
    Elle sentait déjà bouillir ce trop plein de tout, de vie, de mort, de Force.
    Un seuil.
    Elle allait en quitter un pour un nouveau.
    Elle sentit le pendentif lui rentrer dans la chair.
    Et le Chaos se déchaina.

    Une profonde inspiration s’empara d’elle. Sa bouche béante se déforma sous la pression d’une bouffée d’air qu’elle n’expira même pas, noyée qu’elle était par ce flux confus de particules insaisissables, d’âmes qui venaient en tous sens. Sa main gauche, à la recherche d’un quelconque support se heurta à cette porte close. Prise au piège et sans issue. Le souffle lui manquait tandis que ce flot indistinct de souffrances étouffait chaque parcelle de son être. Sa poitrine l’enserrait. On pressait subitement tous ses organes, les comprimant comme un étau jusqu’à ce qu’ils implosent sous la force de cette pression invisible. Elle les sentait, par masses, disparaître et revenir, différemment, son corps n’étant qu’un relai entre ses deux dimensions de l’être.

    Connectée. Elle était connectée.
    Comment avait-il pu croire qu’elle puisse un jour colmater cette brèche ?

    Ils affluaient encore et encore, tous, ensemble. La douleur était même devenue trop forte pour la ressentir. Elle n’était qu’un amas de chair, chair à souffrance. Chacune de ses articulations se raidissait, ses nerfs n’envoyaient qu’une décharge continue d’énergie tandis que sa pression artérielle battait si fort que la seule musique qu’elle entendait restait son pouls, sorte d’éloge funèbre qui comptait un à un tous ces nouveaux arrivants.

    Et ses doigts rencontrèrent son sabre-laser. Ils s’y agrippèrent après qu’un spasme nerveux le lui eut fait repousser du plat de la main. Du positif, du positif. Un repère stable. Ce sabre. Elle se le figura. Point lumineux. Comme avant, comme elle l’avait toujours fait. Ça avait toujours marché.

    Laisse-toi porter par le courant.
    Ça ne sert à rien de lutter.


    Elle expira profondément.
    La rivière coulait tandis que son arme se muait en pic salvateur lui permettant d’échapper aux eaux déchaînées. Elle s’y assit et attendit, encore et encore. Elle, seule, au milieu du fleuve, au milieu de ces deux rives qui séparaient deux temps, deux états d’être, deux existences. Elle remonta ses genoux vers son menton. Il ne fallait surtout pas y mettre les pieds où tout recommencerait, la tempête, l’orage. Attendre. Attendre. Et l’eau se calma. Et elle distingua deux points. Kaarde. Kaarde et Mara.

    Du plat de la main, elle essuya son front maculé de sueur et respira.
    Désormais, il lui fallait rester en permanence sur ce rocher sans flancher et mener sa propre existence dans le monde physique. Jeu d’équilibriste.

    Le monde lui parut curieusement beaucoup plus lumineux, moins obscur, comme si la Force retrouvée lui apportait un semblant de clarté qu’elle n’avait plus eu depuis des décennies. Elle refixa son sabre à la ceinture et le petit ange à son cou, cadeau et humour grinçant de ce frère qui n’était plus là. Elle se redressa et regagna le cockpit, vidée.

    Elle s’écroula dans le fauteuil à côté de Sarkin.

    Mara, déstabilisée : Tu es…
    Ange, respirant bruyamment : Oui. Concentre-toi, maintenant.

    Elle sentit un bref acquiescement.
    Ses doigts glissèrent sensuellement sur le tableau de bord et lui procurèrent une ivresse qu’elle n’avait pas sentie depuis des années. Elle s’en laissa bercer et se rappela soudainement qu’elle n’était plus seule, seule à pouvoir partager ses propres pensées si elle n’y prenait pas garde.

    Quelques pas et elle sentit la présence de Naberry juste derrière elle. Elle s’immergea plus profondément dans la Force. Mara et… tous ces pilotes qui mourraient… L’agitation et la confusion intérieures la gagnèrent. Elle revit l’eau s’agiter et son promontoire perdre de sa hauteur tandis que les remous lui indiquaient avec une clarté morbide le passage des âmes d’une rive à une autre.

    Kaarde, lui posant la main sur l’épaule : Ça va aller.

    Elle sentit un sentiment de réconfort auquel elle répondit maladroitement.
    La Force vous passait de mots.
    Et elle bénissait cet aspect.

    Kaarde : Mara, rapproche-moi au maximum de la prison. Là-bas. A quelques kilomètres. On devrait être à l’abri des regards pour un petit moment.
    Mara : Une mission tranquille, hein… Une mission tranquille…


    mercredi 14 juin 2017 - 22:59 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20642 Crédits Modo

    Mandalore - Palais de Sundari

    Congédiée par le Chef Beviin, la descendante des Talik ne sait pas vraiment à quoi s'en tenir lorsqu'elle quitte la salle au sein de laquelle les discussions risquent d'aller bon train. L'architecte Deanna Ordo et de l'ingénieur Lemman Toe quittent la salle à leur tour après avoir réclamé l'indulgence à l’égard de Kinsa.

    La bataille de Myrkr, l'attaque de Mon Cal et l'affaire Talik, tout se complique depuis le retour des Jedi, ce qui ne plait pas aux chefs de clans. Disciplinés, aucun d'eux n'élèvent la voix tant que Jaia Tepal, Mandal'ore la Consacrée, ne leur donne la parole. Elle-même est un peu éprouvée, la vie de souveraine d'un peuple guerrier n'est pas de tout repos, mais son abnégation n'a d'égale que sa force et son endurance, elle ne laisse rien paraître de son petit coup de fatigue et poursuit la séance.

    Sont présents les Chefs Jarg Beviin, Davrel Skirata, Xor Dyre, et Rusaan Fett.


    Mandal'ore - Chefs de clan, suite à la bataille de Myrkr, je vous demande une remobilisation complète. Que tous vos navires endommagés passent par les chantiers souterrains de Juun, tous les autres doivent reformer le blocus avec la flotte Suprême.
    Chef Dyre - Vous craignez des représailles?
    Mandal'ore - Cela va sans dire. Pour l'instant, Mandalore est notre priorité. Chef Beviin, je vous cède le commandement.
    Davrel - Kuuuh! Vous...! Vous ne pouvez pas...!
    Mandal'ore - Chef Skirata, les rapports sont unanimes. Vous avez perdu votre sang froid sur Myrkr et avez envoyé deux de nos croiseurs vers une destruction certaine. Cette perte s'élève à des centaines de millions! Vous êtes rétrogradés Capitaine du Sulfur et devrez suivre les ordres du haut Commandant Beviin.
    Davrel - Je...! Sur cette épave?! C'est...!
    Rusaan - C'est parfaitement juste, Davrel! Vous le savez bien! Même le chef Ordo s'en est prit à vous pour ça!
    Mandal'ore d'un ton sévère - Avez-vous quelque-chose à redire sur ma décision, chef Skirata?
    Davrel résigné - Non... Vous avez raison. J'ai été imprudent... Laissez-moi une chance de me rattraper. J'éliminerai tous nos ennemis pour la grandeur de notre peuple!
    Mandal'ore - Je n'en attendais pas moins de vous, Davrel. Vous avez été Mandal'ore le Rédempteur, mais cette rédemption n'existera que si chaque néo-Mandalorien se montre digne et efficace! À vous de démontrer que vous n'avez rien perdu de votre talent de meneur en faisant du Sulfur le vaisseau d'importance stratégique qu'il fut jadis.
    Davrel - À vos ordres, Mandal'ore!
    Mandal'ore - Bien. Passons à la suite... Rusaan?

    La cheftaine du clan Fett tape sur son ordinateur de bord et la projection d'une planète apparaît au milieu de la table.

    Rusaan - Cera Ordo coordonne en ce moment-même l'attaque de Mon Calamari afin de défaire la 3ème flotte et de récupérer un Amiral de l'ancienne République pour le compte de Verm'er.
    Chef Beviin - Pourquoi prendre ce risque pour ces colonies? Elles ont été inutiles!
    Rusaan - Il pense que Verm'er pourrait rejoindre le conflit, si on les aide. L'Empereur a approuvé. C'est une opération de la Coalition Galactique, très risquée, mais vous connaissez le Chef Ordo.
    Chef Dyre - À ce propos, ne devrions-pas tenir compte du récit de Kinsa Talik?

    La réplique de Xor Dyre, chef modéré représentant en quelque sorte l'opposition au sein du gouvernement de Sundari, ne laisse personne indifférent. La discussion s'anime tout à coup.

    Rusaan - Qu'est-ce que tu racontes, Xor?! Cette histoire est secondaire!
    Mandal'ore - Rusaan, laissez l'honorable Chef Dyre s'exprimer.
    Chef Dyre - ... Je ne remettrai pas en cause tout ce qu'a fait Cera Ordo pour les Néo-Mandaloriens. Il s'agit de l'Unificateur, après tout. Mais selon les dires de Kinsa, il aurait assassiné un ennemi désarmé, et assassiné son propre frère!
    Rusaan - Vous n'étiez pas là! Vous ne savez pas comment ça s'est passé! Vous allez accorder du crédit aux paroles de cette gamine?!
    Davrel - Et puis... Ce n'est pas comme si c'était un cas isolé. N'oubliez pas que j'ai dû faire exécuter mon propre oncle pour avoir trahit notre cause en clonant l'Unificateur il y a vingt cinq ans. Vous ne vous en êtes pas offusqué à l'époque.
    Chef Dyre - La situation était différente.
    Rusaan - Vous avez la mémoire courte! Kinsan Talik et Ejar Ordo étaient des Death Watch! Ils sont directement impliqués dans le meurtre du Sénateur Davik Jeblan et dans le génocide Jedi! Kinsa n'a pas l'air de se rendre compte qu'elle a défendu un traitre et un meurtrier!
    Mandal'ore - Taisez-vous.

    Exaspérée, Jaia Tepal est dans une situation délicate. Comment composer avec les avis des chefs de clan et sa compassion pour la famille Talik? Prendre une décision en leur faveur ne serait pas compris par la majorité, mais elle ne peut les condamner aussi aisément.

    Mandal'ore - Vingt ans ont passés. Talik a disparu et cette histoire est enterrée. Je ne tiendrai pas rigueur au chef Ordo pour avoir fait ce qu'il pensait juste. Selon lui, c'était un accident. Si cela avait été un meurtre de sang froid, Deanna n'aurait jamais accepté de lui confier ses neveux, vous le savez tous autant que moi.
    Rusaan - C'est exact, j'en suis témoin!
    Mandal'ore - Toutefois, je ne condamnerai pas Kinsa Talik pour avoir voulu défendre son père, bien qu'il soit un dar'manda.
    Davrel - Vraiment?
    Rusaan - Alors que comptez-vous faire d'elle?
    Mandal'ore - ... Si elle nous aide à trouver Kinsan et à mettre nos projets à exécution, elle sera réhabilitée.
    Chef Dyre - C'est une Jedi, elle désapprouvera nos velléités de conquête, tout comme je les désapprouve!
    Chef Beviin - Ne recommencez pas, Xor!
    Chef Dyre - Comment me taire? Notre rédemption doit-elle forcément passer par la guerre? Je ne crois pas!
    Davrel - Vous n'êtes qu'un faible!
    Chef Dyre se levant - Pardon? Vous voulez peut-être qu'on règle ça au cercle?
    Mandal'ore énervée - Il suffit !!

    Comme elle s'y attendait, le débat est plus que houleux, mais la décision est prise.

    Mandal'ore -
    J'ai parlé! Un jour, Kinsa Talik sera confrontée à un choix, comme l'a été Cera Ordo en son temps. Nous verrons alors si elle est une vraie Mandalorienne.
    Rusaan - Vous serez déçue... Si elle avait à choisir entre vous et le grand Maître Kaarde Naberry, ou entre ses frères Mandaloriens et ses amis Jedi, qui croyez-vous qu'elle choisirait?
    Davrel - Elle choisirait les Jedi, comme elle l'a fait à l'époque, abandonnant son peuple à son sort, telle une dar'manda!
    Chef Dyre - Vous ne pouvez pas en présumer! Dois-je vous rappeler que la grande Unification s'est faite sous le règne d'un Maître Jedi? Et le Chef Ordo a bien abandonné son titre de Mandal'ore le Dissident pour rester dans l'Ordre, avant de nous prêter une totale allégeance! C'est la même chose! Vous ne pouvez donc pas condamner Kinsa Talik, elle qui n'est qu'une enfant, sous prétexte qu'elle est Jedi!
    Chef Beviin - N'avons-nous pas plus important à faire que de débattre de cela maintenant?
    Mandal'ore - Vous avez raison, Jarg. Quand le temps sera venu, nous prendrons une décision. De plus, l'avis du chef Ordo actuellement en mission se doit d'être entendu. Pour le moment, Kinsa Talik est une Jedi et une Néo-Mandalorienne en sursit, mais elle devra être respectée! C'est ma décision! Que personne ne la remette en cause!

    jeudi 15 juin 2017 - 18:54 Modification Admin Permalien

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