Le Temple Jedi 6 (page 65)
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AngeSolo
28975 Crédits
Pendant ce temps, dans un coin obscur de la galaxie…
La sombre silhouette se détacha de la noirceur environnante.
La sombre silhouette : Vous êtes en avance.
Voix holographique : Les événements se sont déroulés plus vite que je ne l’avais espéré.
La sombre silhouette : Je n’aime pas les imprévus, Courtier. Vous le savez.
Le Courtier : Je n’y suis pour rien dans ce réveil des Jedi et le retour de la flotte de Dark Maléfica !
La sombre silhouette : Ne prenez pas ce ton-là avec moi ! Dois-je vous rappeler votre travail ou le faire à votre place ?
Le Courtier : Ca ne sera pas néces…
La sombre silhouette : Ne m’interrompez pas ! Je n’ai pas fini ! Le Général ne doit pas remporter une victoire de plus. Cette perte de la deuxième flotte et de Zonama Sekot sont intolérables. Aussi, vous avez intérêt à m’apporter de bonnes nouvelles.
Il eut un silence.
Le Courtier : J’ai fait ce que vous m’aviez demandé : je m’en suis tenu au plan.
La sombre silhouette : Conformément au plan ?
Le Courtier : Conformément. La présence des différents brouilleurs sur le vaisseau amiral de la Guilde a été révélée. A l’heure qu’il est, ces imbéciles sont en train de s’accuser mutuellement du sabotage.
La sombre silhouette : Ne sous-estimez pas la Guilde. Ses membres sont imprévisibles, bien plus imprévisibles que cet Ordre Jedi ressuscité.
Le Courtier : Ne vous en faites pas pour eux. Ils se chargeront du sale boulot à notre place. Nouveaux et anciens alliés. Cette coalition de rebelles faite de bric et de broc commence déjà à s’étioler.
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de l’ombre.
Le Courtier : J’ai vu les HoloNews, forcer ce grand retour de la petite chancelière… Magnifique ! Cet air digne qu’elle s’évertuait à garder ! J’aurais donné très cher pour voir la tête de Naberry et de ses petits copains !
L’hologramme se mit à ricaner.
Le Courtier : Très honnêtement, je doutais qu’elle nous serait encore utile… Vous la jouez finement.
La sombre silhouette : Je vais prendre cela comme un compliment.
Les traits de la silhouette se crispèrent.
La sombre silhouette : Et le Général ?
Le Courtier : Le Général… Je ne progresse pas aussi vite que je le désirerais…
La sombre silhouette : Ne me décevez pas. Un Conseil.
Le Courtier : Vous aurez son identité. Je vais m’y atteler.
La sombre silhouette : J’y compte bien ou votre tête sera dans une de vos propres boîtes.
Le Courtier : L’ironie. Je trouverai presque cela amusant.
Il s’inclina théâtralement.
Le Courtier : Sovereign.
La communication cessa et une autre commença.
Sovereign : Je vais avoir besoin de vous, mon apprenti.Ce message a été modifié par AngeSolo le mercredi 31 mai 2017 - 19:57mercredi 31 mai 2017 - 19:53 Modification Admin Permalien
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Zokuron
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NB: Kinsa a participé au post.
La réponse ne s'est pas faite attendre, à la grande joie de Zokuron. Le lendemain matin déjà, les sages lui ont annoncé qu'ils avaient contacté les jedi et que ces derniers envoyaient un des leurs pour venir le récupérer. C'est donc avec un large sourire que le togruta passe cette journée, préparant les quelques affaires qui lui appartiennent, et se tenant prêt pour l'arrivée des jedi qui peuvent débarquer à tout moment.
L'attente est longue cependant. Puisqu'il ne travaille plus, il se retrouve un peu démuni face à tout ce temps libre. Et il ne veut pas trop s'éloigner, de sorte à être rapidement présent lorsqu'il aura connaissance de l'arrivée des jedi. Finalement, il s'installe dans une datathèque, reprenant ses lectures des sujets qui lui échappent encore.
Puis, enfin, son comlink vibre. Tout en décrochant, le togruta jette un œil à l'horloge informatique. C'est le soir. La voix du doyen résonne dans l'appareil, annonçant l'arrivée des jedi. Zokuron confirme sa venue avec calme, puis exulte de joie quelques instants après avoir raccroché. Ni une ni deux, il file dans sa chambre récupérer ses affaires, puis il rejoint le grand temple où résident les sages.
Lorsqu'il arrive, il découvre dans la salle du conseil le doyen en discussion avec deux personnes qui ne sont clairement pas originaires d'Ulonda. Le togruta calme sa course, pose son sac au sol à quelque distance, puis s'approche d'un pas sobre et respectueux. Il s'arrête à quelques mètres des trois éminentes personnes, ne voyant les inconnus que de dos, attendant qu'on lui fasse signe d'approcher davantage.
Bien vite, les personnes se retournent vers lui et l'invitent à se joindre à elles. La surprise se lit alors un instant sur son visage, car il découvre deux jeunes femmes, une twi'lek et une humaine. La twi'lek porte une imposante armure pour une femme, trouve-t-il, lui-même n'étant pas habitué à voir des représentantes de la gente féminine ainsi vêtues. Mais ce qui attire le plus son regard est sa beauté, son visage fin et gracieux, car là encore il n'a l'habitude de voir que des twi'leks mâles...qui eux ne sont guère attrayants. L'humaine qui se tient aux côtés de la belle armurée semble plus jeune, approximativement son âge à lui.
Tout en les rejoignant, il se rend compte qu'elles aussi le détaillent brièvement. Certains détails de leur visage indique à Zokuron que lui-même est une source de surprise et de curiosité pour elles.
Doyen: Voici le concerné, maître jedi. Il est venu de lui-même à votre recherche. La Force est en lui.
Zokuron salue les jedi à la manière des mirialans, s'inclinant en posant son bras droit sur son torse. Les jedi le saluent à leur tour, puis il se présente:
Zokuron: Bonjour, dames jedi. Je suis Zokuron Ta'a, de la tribu Taa'Riin'Toan de Shili.
Kinsa: Bonjour Zokuron, répond-elle. Je suis le chevalier Kinsa Talik, et voici une nouvelle aspirante comme toi, Zadyssa Yunixy.
Le togruta hoche de la tête en signe d'une salutation plus personnelle. Un instant de silence passe ensuite, personne ne sachant trop quoi ajouter sur le coup. Zokuron, lui, est impressionné par l'énergie qui émane de la twi'lek et de l'humaine, quoi que celle de l'humaine soit dans une moindre mesure. C'est la même énergie que celle des sages d'Ulonda, la même que celle qui est montée en lui plusieurs fois avant de re-disparaître aussi vite....
Finalement, le doyen propose de les laisser faire connaissance. Il se retire, souhaitant une bonne continuation au togruta et le remerciant une fois encore pour son aide. Zokuron se retrouve seul facernaux deux jedi, un peu décontenancé, un peu impatient, ne sachant pas quelle chose pertinente ajouter sans avoir l'air d'un enfant trop pressé. Mais l'ironie veut qu'il ne soit pas le seul dans cet état de mutisme. Quoi qu'elles se contrôlent, le regard des femmes s'oriente par intermittences sur d'autres parties de son corps que son visage. Il sait que son tatouage mirialan a été repéré, sans compter le très voyant et singulier cor de chasse qu'il porte à sa ceinture, ainsi que les bijoux primitifs qu'il arbore autour de ses montrals et de son cou.
Kinsa : Alors, tu veux devenir Jedi ?
Étrangement, le togruta ne s'était pas attendu à cette question. Il avait pensé qu'on lui demanderait pleins de choses sur lui, son histoire peut-être même, mais pas ça. Pas d'entrée de jeu. Et s'il avait été déterminé face au conseil des sages, il se rend maintenant compte qu'il ne sait pas grand chose des jedi, hormis la phrase du vieux sage: "Les jedi utilisent la Force pour guérir et protéger". En cela, les jedi lui conviennent, mais il ne veut pas non plus leur promettre un engagement absolu alors qu'il en sait si peu sur eux. D'où sa réponse très personnelle et neutre.
Zokuron: Je souhaite apprendre à maîtriser la Force, maître jedi.
La twi'lek prend la chose très au sérieux, et rétorque:
Kinsa : Apprendre à maîtriser la Force et devenir Jedi ne sont pas la même chose. Les Sith, et quelques autres organisations savent s'en servir. Sans compter les indépendants.
Elle s'arrête alors un instant et regarde Zokuron droit dans les yeux.
Kinsa : Être un Jedi, c'est un état d'esprit, un mode de vie, des convictions. Des dangers à accepter également. Est-tu prêt pour ça ?
Le togruta a un instant de réflexion, puis il répond:
Zokuron: Si cet état d'esprit, ce mode de vie et ces convictions sont de vivre en accord avec les autres et de s'entraider, alors oui, maître jedi.
C'est au tour de la twi'lek de prendre un petit temps pour réfléchir à ses prochains mots, puis:
Kinsa : Je vois... Je dirais que c'est plus ou moins ça, sauf pour l'accord avec les autres, où cela varie par rapport à l'identité des autres. Il faut parfois avoir du cran, quand on est Jedi, pour savoir s'opposer à ce qui est injuste.
Zokuron hoche de la tête en signe d'approbation, après tout, s'il est possible de cohabiter avec les linaps, c'est en revanche impossible avec les akuls. Oui, il comprend ce qu'elle veut dire. Puis, après une petite hésitation, il demande:
Zokuron: Allez vous m'emmener avec vous ?
Kinsa : Si tu le désires, oui.
Zokuron: C'est ce que je désire, oui. J'ai ce pouvoir en moi, de toute façon, et je ne compte pas rejoindre les sith.
Sur la dernière phrase, un sourire revient sur son visage. Ils prennent ensuite la direction de la sortie. Zokuron récupère son sac au passage, quand on lui demande:
Kinsa: Tu as quel âge, au fait ?
Zokuron: J'ai....17 ans standards, je crois.
Ce message a été modifié par Zokuron le mercredi 31 mai 2017 - 23:11mercredi 31 mai 2017 - 23:01 Modification Admin Permalien
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ProjetT
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A de nombreuses reprises, lors des visites de Kaarde (que Maitre Sol’As aimait lui rappeler plus souvent que nécessaire, mais cela semblait être une nécessité), le clone écoutait les conversations entre Kaarde et Jorus, Aynor, Sol’As, ou peu importe qui accompagnait ou était en communication via comlink avec lui sur le moment.
Un des sujets récurrents était l’identification du Changeforme, et comment le repérer alors qu’il est capable de devenir n’importe qui – et avait su tromper tout le monde.
Le jeune clone avait eu alors une idée, qu’il décida de valider dans son coin avant de la proposer.Un soir qu’il n’était pas de service, le jeune clone se rendit sur le Tarentule II, et trouva dans ce qui servait d’atelier d’entretien pour sabre laser, mis en place à la va vite.
Il fouilla dans les cristaux disponibles, et trouva un cristal Ruusan assez gros et irrégulier. Il trouva aussi un Adegan et un Jenurax.
Il prit un atelier de coupe de cristal, et entreprit de prélever un fragment très petit de chacun des 3 cristaux. Chaque fragment était de l’ordre du dixième de millimètre de large et 2 millimètre de long. Grace à la Force, il déposa les 3 morceaux de cristaux dans un tube, contenant un gel qui protégerai les fragments si petits qu’il casserait au moindre choc.
Conservant les cristaux restant, il emporta le tout de retour sur le Mirax pour la suite du travail.De retour dans un laboratoire médical, le clone prépara un polymère utilise pour protéger des implants. Ce produit, une fois préparé, durcissait en une forme de plastique capable de protéger un circuit ou une puce dans un organisme vivant pendant un millier d’année - (à l’exception de quelques rares espèces dont l’acidité produite par l’organisme affectait la solidité du polymère).
Le clone sorti alors les 3 fragments de cristaux, qu’il positionna d’une façon spécifique – Le Ruusan au centre, l’Adegan au-dessus légèrement incliné dans une direction, le Jenurax en dessous incliné de façon opposée à l’Adegan.Il fit alors venir une goutte de polymère assez volumineuse pour enrober le tout, de façon à former un cylindre très petit – moins d1un millimètre de diamètre pour 8 de haut, qui durcit très vite.
Le clone pris de longue minute à observer le résultat tant par ses yeux que par la Force, et prendre des notes… sur papier. A l’ancienne. Un Datapad pouvait être piraté, les données effaces récupérée. Un papier détruit l’était à tout jamais.
Le clone pris une seringue avec une aiguille assez large, et s’injecta alors la petite capsule dans l’épaule gauche, guidant grâce à la Force la petite capsule pour la plaquer contre un os.
Il expliqua alors dans les notes l’idée que ce soit un marqueur détectable uniquement par un Jedi. Étant composé de cristal – matière inerte en soi si aucune énergie ne la traverse, et enrobée d’un polymère tout aussi inerte, l’objet serai indétectable par moyen technologique. Sur une radio, il apparaîtrait presque comme un bruit. Mais pour un utilisateur de la Force, le cristal serait détectable, de la même façon que le Jedi peut d’une certaine façon percevoir son sabre via la Force.
Et comme c’était un cristal, un changeforme ne pourrait reproduire cela, ce qui le trahirait. Même en connaissance de cause, il lui faudrait la bonne combinaison, le bon angle, … informations qui ne serai pas divulguée. Et chaque marqueur sera de toute façon différents, afin de rendre encore plus difficile la reproduction.
Enfin, le clone détailla la procédure et comment, en croisant la base de données génétique des Jedi, on pourrait contrôler tout le monde avant d’implanter le marqueur, et ainsi garantir que le changeforme ne s’y trouve pas – il peut changer son apparence mais pas son ADN.
Ceci prêt, il se mit en quête de Kaarde pour lui présenter son idée. Il l’intercepta alors qu’il s’apprêtait à retourner sur le Tarentule II après une discussion avec Sol’As sur le pont du Mirax. Il monta avec lui dans la navette. Les 2 Jedi était seuls.
Moi: Maitre?
Kaarde : Oui, Weedge... Encore un contrôle? Je ne peux pas la…
Moi: Non. Idée. Secret.
Et le clone tendit les papiers a Kaarde qui se mit à les lire avec curiosité. Le clone lui désigna son épaule…jeudi 01 juin 2017 - 02:19 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
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Les Korunnai, un peuple fier et sage dont la Force est particulièrement présente dans chaque membre. Les hommes du village sont armés de blasters et de lances fabriquées main, prêts à attaquer si jamais je faisais un faux mouvement. Je sentais la peur et le doute en eux, et je peux les comprendre. Même si je me présente comme un Jedi, il me voit comme un ennemi appelé « chasseur de forceux ». L’aura du jeune Ilan est bien distinguée, sa sensibilité dans la Force plus vive que celles des autres habitants de ce village.
Voyant que le jeune Korun en question hésitait à venir, je lui ai proposé de me donner sa réponse le lendemain, pour lui donner plus de temps pour réfléchir. Je suis donc éloigné un moment du village, avec Reyn et le speeder, pour éviter un combat inutile. Une nuit à la belle étoile, dans l’herbe et à proximité d’une jungle, m’a permis de recouvrir l’habitude des environnements naturels et dissiper l’habitude du silence de la flotte fantôme. Je dormais bien et profondément, sans aucun souci.
Ce fut à l’aube qu’Ilan me donna sa réponse. Et à contrecœur, je lui ai permis de prendre avec lui son chien Akk auquel il est lié. Le jeune garçon fait ses adieux à ses parents puis nous partons tous les cinq sur le chemin du départ. La traversée des plateaux, en contournant la capitale et avec le chien Akk au pas de course, dura six heures environ. Et j’ai tenu à garder le silence durant le trajet.
Nous arrivons enfin au Pégase Vengeur. La grande corvette Raider semble ne pas avoir rencontré d’ennuis et je ne vois aucune trace inconnue aux alentours. Ilan découvre mon vaisseau avec un air stupéfait.
Ilan : - C’est une corvette Impériale ?!
Moi : - Non, pas tout-à-fait. C’est une corvette Raider avancée issue d’une flotte de guerre perdue. J’ai découvert ce vaisseau le jour où mon ordre a découvert la flotte en question et l’utilise maintenant pour son intérêt. Je l’ai rebaptisé le Pégase Vengeur.
Nous entrons dans la corvette par le hangar, où je range le speeder, puis je guide Ilan jusqu’au pont. La grande pièce de commandement est restée comme tel ; R1-P7 nous voit arriver et nous salue, tout en souhaitant gaiement la bienvenue au jeune Korunnai.
Ilan : - Merci, cher…
Moi (sourire) : - Il s’appelle R1-P7. C’est mon partenaire depuis de longues années. R1, je te présente le jeune Ilan.
Ilan : - Enchanté R1.
Reyn : - En voilà un qui a l’expérience des droïdes, à ce que je vois.
Ilan : - Euh ! Qui vient de parler ?
Moi : - C’est Reyn, la jeune fille derrière toi. C’est ma sœur et, comme elle est muette, elle se sert de la télépathie pour communiquer. Tu ne l’as pas entendu durant le voyage parce que ce pouvoir lui demande encore de la vigueur et de l’apprentissage.
Je lui fais ensuite visiter un peu la corvette pendant que R1 fait tourner les moteurs ; le Raider décolle dans le ciel d’Haruun Kal pour rejoindre l’espace. Je lui explique la manière dont j’ai réaménagé les différentes pièces du vaisseau en salles de confort et de travaux pour les aspirants de l’Ordre Jedi. La visite dure un bon moment et nous revenons sur le pont principal.
Nous étions déjà entrés en saut hyperespace au moment où Ilan et moi arrivons. La seule pièce que je n’ai pas fait visiter est la chambre de commandement, à l’arrière du pont. Malgré cela, je n’ai remarqué que trop tard qu’elle était ouverte et qu’Ilan s’était approché du pilier du datacron.
Ilan : - C’est quoi cet objet… ?
Moi : - NON !!! (Je me précipite vers lui pour l’empêcher son action.) NE LE TOUCHE PAS !
Ilan (apeuré) : - Je… Je… Désolé, je ne pensais que…
Moi : - Non, c’est à moi de m’excuser Ilan. Je veux juste t’éviter de faire une bêtise alors qu’on vient juste de commencer le voyage.
Ilan : - Et donc… qu’est-ce que c’est ?
Moi : - Ceci, mon jeune ami, est un grand holocron. Et pas n’importe lequel car il a été conçu dans un cristal d’énergie claire puissante par de grands maîtres Jedi. On l’appelle… le « Codex de Tython ». Cet objet est un artéfact unique à lui tout seul, renfermant en lui deux fois l’équivalent de la bibliothèque Jedi sur Ossus. C’est tout ce qu’il reste de plus important pour les derniers Jedi que nous sommes parce qu’il incarne le savoir ancestral et la puissance infinie de la Force blanche.
Ilan : - Et pourquoi il est là ?
Je le fais sortir de la salle puis je lui réponds avec calme, prenant un air sympathique.
Moi : - Le Codex vient, comme son l’indique, de la planète Tython. Le monde qui m’a vu naître. Ma première mission seul était de le retrouver dans le vieux Temple de la planète et de le ramener. Nous sommes tous deux connectés l’un et l’autre, d’un certain point de vue. Il a servi récemment à restaurer la Force.
Ilan : - Mais alors… cette sensation étrange… ?
Moi : - Oui. C’était les Jedi, revenus depuis vingt ans d’absence et d’hibernation.
Comme si je m’y attendais, le jeune Korunnai veut en savoir plus sur cette « absence » des Jedi. Je lui raconte dans les détails la terrible bataille de Rhommamool, l’hécatombe Jedi, la bataille du Chu’Unthor et la mise à l’écart de l’Ordre dans la flotte de guerre perdue de Dark Maléfica. Ilan est attentif à tout ce que je raconte, me pose quelques questions sur certains points et je lui réponds avec tact et aisance. Cela me permet de discuter de mon vécu avec quelqu’un d’extérieur et de comprendre que je deviens peu à peu pédagogue.
Le voyage du Pégase Vengeur se termine enfin en atteignant la flotte Chu’Unthor, avec ses deux grands vaisseaux. Mon passager découvre pour la première fois une flotte différente de celle de la République et de la Coalition, et cela me surprend peu. C’est normal pour quelqu’un qui voit pour la première fois au-delà de son monde. Des chasseurs de patrouille se placent autour de la corvette et lance une liaison de communication. Il me demande de m’identifier.
Moi : - Ici le chevalier Galen Arek. À bord de la corvette le Pégase Vengeur. Je reviens de ma mission de recensement du sensitif Korunnai appelé Ilan. Permission d’arrimer sur le Tarentule II.
Chasseur de patrouille : - Identification validée. Bienvenue à la flotte, Arek. Vous pouvez arrimer sur le Tarentule II.
Les chasseurs nous laissent passer et je manœuvre ma corvette de manière à la poster à proximité du grand vaisseau-mère. La corvette s’accroche à un des sas d’arrimage et nous pénétrons enfin dans le vaisseau, pour s’y sentir en sécurité.
Je découvre que le vaisseau est en effervescence ; la plupart des membres résidents de l’Ordre vont-et-viennent de partout. L’agitation rend Ilan craintif et je le rassure en lui faisant savoir ma présence. Avec R1 et Reyn, je le conduit vers une grande salle commune où je pense trouver ceux ou celle que je cherche. Je découvre avec amertume que, parmi les chevaliers et maîtres dans la salle, aucune de ces personnes n’est celles que je cherche. Je décide d’aller voir à l’infirmerie.
Et même à l’infirmerie, je ne trouve ni mon camarade zabrak ni le vieux maître céreen ni le Grand Maître. C’est alors que je souviens avoir aperçu un grand starsetroyer arriver. La Main écarlate.
Kaarde et les autres ont dû s’y rendre pour rencontrer à nouveau le Général. Je me retourne pour quitter l’infirmerie et je vois un Bith arriver. Nous sursautons tous les deux.
Moi : - Eckmül ! Content de te voir.
Eckmül : - Salut Galen. Je vois que tu es revenu de ta mission. Et avec le sensitif en question.
Moi : - Évidemment. Dis, est-ce que c’est moi ou tout le monde est parti ?
Eckmül : - Kaarde, Jorus et Aynor sont allés à bord de la Main écarlate, avec maître Sol’As, Weedge et maître Gi. Ils vont discuter avec le Général Gunnar. Et je devine que tu cherches aussi Kinsa.
Moi : - Elle n’est pas encore revenue ?
Eckmül : - Si, bien avant toi. Elle est revenue avec deux sensitifs, leur a fait faire de la méditation puis elle est allée sur une autre planète. Pour récupérer un autre sensitif, je crois.
Le jeune chevalier Bith me salue puis repart à ses occupations. Nous quittons l’infirmerie et j’amène tout le monde vers une salle plus grande. Durant le trajet, Ilan en profite pour me re-questionner.
Ilan : - C’était qui ?
Moi : - Eckmül, un Bith devenu chevalier Jedi il y a vingt ans, comme moi. C’est l’un de mes amis.
Ilan : Et les autres qu’il a cité ? Tu les connais aussi ?
Moi : - Oh ça oui. Kaarde Naberry est le Grand Maître de notre Ordre et un humain originaire de Myrkr. Jorus Beku’N est aussi un maître Jedi et un membre du Conseil. Tout comme Aynor A’lask, twi’lek de Ryloth et celle qui m’a formé. Maître Sol’as est le maître guérisseur de l’Ordre. Weedge Terrik, zabrak et padawan, est aussi un Jedi guérisseur et mon camarade. Puis, Lynesh Gi est une chevalière Jedi qui a pour fonction de codiriger la flotte Chu’Unthor. Quand à Kinsa…
Reyn : - C’est la petite amie de Galen. ^^
Moi : - Reyn !!
La jeune humaine pouffe de rire et me regarde avec malice. Je soupire de désespoir puis consulte la réaction d’Ilan. Le jeune Korunnai m’observe comme dubitatif et impatient de ma réponse.
Moi : - Kinsa Talik est une jeune twi’lek de Mandalore, devenue aussi chevalière Jedi il y a vingt ans.
Ilan : - Une twi’lek mandalorienne et Jedi ? Ça existe ?
Moi : - Oh oui ! Et Kinsa en est la preuve vivante. C’est une jeune personne espiègle et attentionnée, qui a vécu une enfance douloureuse et qui s’exerce maintenant à rétablir la justice dans cette galaxie. Ne la sous-estime surtout pas : elle est une combattante depuis toute petite et elle peut se montrer dangereuse quand on la connaît mal. Et puis, c’est ma meilleure amie.
Ilan : - Mais… c’est juste une amie ou c’est… ?
Je m’arrête un instant dans le couloir et pose ma main sur l’épaule du jeune Korun.
Moi : - Je peux te donner un conseil, Ilan ?
Ilan : - Bien sûr.
Moi : - Ne va pas plus loin et tiens-toi à ce que j’ai dit ! Le reste appartient à ma vie privée, même si j’ai quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche.
Reyn prend un faux air innocent en m’entendant. Nous continuons dans le couloir et nous arrivons enfin dans la salle en question. Grande, spacieuse et rectangulaire, ses bords sont entourés par une série de bancs tandis que son centre est occupé par quelques tables rondes. Au fond, un comptoir de bar se dresse. J’aurais dit que la salle, réservée pour accueillir les sensitifs récupérés, est vide. Mais… j’aperçois sur un banc une jeune personnes assise : un togruta. Je m’approche, Reyn et R1 sur mes talons, et me poste devant lui. Il me regarde comme si j’étais un inconnu. Ilan hésite à s’approcher et reste à l’écart. Avec un sourire amical, je lance la conversation.
Moi : - Alors, c’est toi l'un des sensitifs trouvés par Kinsa. Enchanté. Je suis Galen Arek, chevalier Jedi et un ami de Kinsa.jeudi 01 juin 2017 - 18:53 Modification Admin Permalien
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AngeSolo
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La Main Ecarlate et le Tarentule II avaient fini par rentrer dans l’espace de la planète aux soleils jumeaux.
La réunion en petit comité avait débuté non sans tensions. Ange, en retrait, avait écouté Hamera n’avoir de cesse de reprocher la prise de décision hâtive du Grand Maître de l’Ordre tandis que ce dernier avait botté en touche. Les Yuuzhan Vong, quant à eux défendaient comme il fallait s’y attendre les Jedi corps et âme. Kaarde avait admis son erreur, celle d’avoir agi dans la précipitation, et avait fait amende honorable en promettant que cela ne se reproduirait plus et, qu’à l’avenir, il consulterait ses alliés avant toute prise de décision. Il n’avait pourtant pas oublié de souligner l’absurdité ou, plutôt, la position tout à fait malsaine qu’il y avait à domicilier le Quartier Général de la Guilde à proximité de civils. « Tu t’attendais à quoi de la part de criminels ? », l’avait interpelé Ange et ce fut d’ailleurs la seule fois où elle prit la parole. Puis, il avait été question de la découverte des brouilleurs que Wes et Ange avaient choisi de garder secrète pour le moment mais qui, ils ne savaient, n’allaient pas tarder à s’ébruiter. Le Général et Kaarde avaient pris la nouvelle avec une gravité non dissimulée tandis que le Leader par intérim avait mis en avant ses craintes. Redoubler de prudence avait été le mot d’ordre sur laquelle s’était achevé leur entretien après que le Général ait de nouveau souligné l’importance de rester unis contre leur seul et véritable ennemi : la République.
Wes, prenant la direction de la sortie de La Main Ecarlate : Je t’ai trouvé bien silencieuse.
Ange, qui marchait entre le Guildeur et Kaarr : Je n’avais pas grand-chose à ajouter. Tu connais ma position.
Elle avait surtout ce nœud dans l’estomac et celui dans sa main depuis sa décision prise quelques heures plus tôt. Sa présence si proche et pourtant si distante avec Gunnar n’avait fait que redoubler son angoisse quand ils s’étaient mis à parler de Myrkr. Elle n’en avait rien dit.
Le moment opportun ne s’était toujours pas présenté.
La Corellienne en avait conclu qu’elle se devait de le provoquer. Elle fit mine de trébucher et chancela dans la direction du Whipid qui la retint. Profitant de cette proximité, elle lui donna discrètement la note écrite quelques heures auparavant. Gardant son naturel, il avait poursuivi son escorte sans rien laisser paraître jusqu’au vaisseau de Solo qui s’envola quelques minutes plus tard vers le Lame. Une fois sur le vaisseau-mère, Wes déposa la Corellienne dans leurs quartiers et disparut pour la passerelle de commandement.
Après une attente pour le moins stressante, elle reçut un message vocal qui la fit sourire. Brève détente et son rythme cardiaque s’emballa de nouveau tandis que le Corellien entrait de nouveau dans la chambre.
Wes, s’allongeant brièvement sur le lit : Je vais aller faire un tour sur Tatooine acheter un cadeau à mes nièces et m’occuper des préparatifs pour aménager provisoirement la base. Tu veux…
Ange, le coupant : Je préfère rester tranquille ici et dormir. (Elle marqua une pause.) On fait quoi pour le Courtier ?
Wes, après un long silence : Je vais en parler à Hoza dans un premier temps, monter la cellule et fournir les informations que je possède. Il a déjà fait une présélection du personnel et il veut me le soumettre. Il a été efficace.
Ange, grave : Hoza a été torturé par le Courtier il y a vingt ans. Il est venu m’en parler, une fois ; me dire qu’il était désolé pour Tony et de n’avoir rien pu faire pour le sauver et que les cicatrices qu’il conservait étaient là pour lui rappeler son échec. (Elle soupira.) Je n’aurais jamais dû partir sur Servacos.
Wes, la prenant dans ses bras : Tu ne peux pas savoir ce qui se serait passé là-bas. Tony n’est pas revenu. Raj’ a tout juste eu la force de ramener Hoza sans quoi… (Il se redressa.) Je vais aller faire une déclaration officielle. J’entends déjà des bruits de couloirs. Je préfère confirmer la rumeur que me faire blâmer pour un manque de fois en tous ces gens.
Il l’embrassa sur le front et disparut.
Solo patienta quelques minutes et alluma son comlink.
Quelques heures plus tard, elle était en compagnie de Mara, toutes deux se rendant dans la direction des hangars où de multiples navettes venaient et partaient en provenant de Tatooine ou de la Main Ecarlate.
Mara, guidant Solo par le bras : Donc tu es dans mes quartiers.
Ange : Où je dors.
Mara : Pendant que tu es en réalité là-bas…
Ange, hochant la tête : Garde ton comlink à proximité. Je repartirai avec une de ces navettes.
Mara : Je n’aime pas ça…
Ange, soupirant : C’est un vieil ami. On va pas revenir dessus. Je lui fais confiance et je te fais confiance pour ne pas que ça s’ébruite. Si on apprend que je connais le Général…
Mara : Personne n'apprendra que tu connais le Général. En tout cas, pas par "mon gouffre qui me sert de bouche". Tu peux compter sur moi.
Ange, se sentant plus légère : Merci.
Et elle s’engouffra dans le vaisseau où une place lui avait été réservée.
Quand elle débarqua sur La Main, Kaarr l’attendait. Il la salua à nouveau et la guida vers les quartiers privés du Général. Elle aurait voulu alimenter la discussion mais cette angoisse qui grandissait à mesure où la distance qui le séparait d’elle diminuait l’en empêchait. Feindre une respiration normale relevait de l’exploit et une dépense énergique incommensurable.
Kaarr : Nerveuse ?
Ange, fébrilement : Je joue avec le feu. (Elle se racla la gorge.) Merci d’avoir…
Kaarr : Je t’en prie. C’était bien trouvé.
Ange, en désignant ses yeux : Faut bien trouver une utilité à tout ce merd*er.
Il actionna une porte pour toute réponse et la guida encore sur deux ou trois mètres.
Kaarr : Je t’abandonne ici. Il viendra quand j’aurais refermé derrière moi.
Elle le remercia et attendit un temps infini.
Une porte coulissa dans la direction opposée à celle où était sortie le Whipid. Son sang s’agitait dans ses tympans tandis que des pas rapides se dirigeaient vers elle. Son absence d’acuité visuelle ne faisait qu’augmenter ce malaise. Elle entendait mais ne distinguait rien d’autre qu’un bruit de tissus de plus en plus sonore.
Deux bras l’enlacèrent alors.
Elle crut que son cœur allait exploser.
Gunnar le serrait tout contre lui pendant des secondes qui furent trop longues ou trop courtes. Elle n’en savait rien et ne put que sourire intérieurement quand elle sentit la peau imberbe de l’ancien et nouveau rebelle contre la sienne. Il avait donc fait l’effort.
Gunnar, se dégageant : Mon ange.
Aveugle.
C’était toujours aussi désagréable.
Gunnar : Tu vas bien ?
Elle hocha négativement de la tête.
Il ne répondit rien et l’invita à s’asseoir très certainement dans ce même fauteuil où elle s’était trouvée la dernière fois qu’il s’était vu.
Gunnar, peiné : Quand j’ai entendu que Myrkr s’était fait bombarder… J’ai eu peur qu’il te soit arrivé quelque chose… J’ai essayé de te contacter. Ton comlink…
Ange, déglutissant péniblement : Cassé.
Gunnar : C’est ce que j’ai voulu croire et ne pas envisager le pire jusqu’à ce que j’apprenne la nouvelle quand Hamera m’a fait son rapport. J’ai été soulagé. Vraiment soulagé. (Il marqua une pause.) Il est venu te chercher ?
Ange, mal à l’aise : Oui.
Gunnar, en lui prenant la main : S’il t’était arrivé quelque chose… après t’avoir retrouvée, une nouvelle fois…
Sa phrase s’évanouit.
Elle ne répondit pas, paniquée par ce que pouvait signifier ce soudain silence.
Ange, hésitant : J’ai… J’ai failli y rester sur Myrkr… (Elle ferma les yeux. Cette sirène s’était de nouveau mise à retentir dans sa tête.) Emmurée. Entourée de cadavres. Dans la poussière. Impuissante. Aveugle. En un mot mort. (Elle serra sa main.) Je ne dors plus. La scène se répète, encore et encore. Je ne peux plus respirer. Dès que mon esprit n’est pas occupé, j’angoisse. Tout à l’heure, pendant cette foutue réunion. Et d’autres images se superposent… L’Ordre 66… Tous ces mois à se cacher, dans le noir, sans presque rien à bouffer… (Elle ouvrit les paupières.) Cette guerre est devenue beaucoup trop personnelle… J’ai l’impression qu’elle me dévore. Elle tuera. D’une manière ou d’une autre.
Gunnar : Je ne le permettrais pas.
Ange, en haussant les épaules : Qu’est-ce que tu veux y faire, Gun’ ? M’éloigner de tout ça ? Tu sais très bien que j’en deviendrais folle !
Gunnar, plus sombre, subitement : Je trouverais un moyen : Sovereign le payera.
Ange, sur la défensive : C’est pour ça que tu fais tout ça. Une vengeance. Une vendetta. Mon nom qui s’ajoute comme raison supplémentaire ?
Il lâcha sa main et se leva.
Elle l’entendit faire quelques pas sans un mot.
Ce silence la mettait mal à l’aise.
Elle le sentait : ce secret… cette chose qu’il ne voulait pas lui dire et qui érigeait par moment cette invisible barrière.
Ce poids s’était de nouveau logé dans sa poitrine.
Ange, bégayant presque : Gun’. Je… (Elle l’entendit se tourner vers elle.) Je vais me reconnecter à la Force.Ce message a été modifié par AngeSolo le vendredi 02 juin 2017 - 23:11vendredi 02 juin 2017 - 19:45 Modification Admin Permalien
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Cole_PrCol
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Nar Shaddaa
En sortant de la base de la Guilde de la « Petite Coruscant », Cole soupira. L'air était chargé d'ozone et l'éclairage omniprésent rendait les étoiles invisibles en dépit du ciel nocturne. Il n'appréciait vraiment pas ces planètes sur-urbanisées. Mais il allait falloir qu'il reste plusieurs heures, plus probablement plusieurs jours sur ce globe pour réaliser tout ce qu'il avait prévu d'y accomplir.
Son comlink l'informa qu'il venait de recevoir un message. Il fronça les sourcils en le découvrant. Il venait de la fréquence cryptée exclusive que Sonn-Ji lui avait ouvert près de vingt ans plus tôt vers le comlink de Wes.
Rififi à la Guilde. Ne reviens pas dans l'immédiat.
W.
La brièveté du message et la manière dont il avait été envoyé firent s'interroger le Gotal. Cette fréquence n'avait quasiment jamais été utilisée, et pas depuis des années. Il se demanda s'il ne devait pas prendre exactement le contrepied de ce qui lui était demandé et retourner le plus rapidement possible sur Tatooïne. D'un autre côté, si le message venait bien d'Hamera -et il n'avait aucune raison d'en douter-, désobéir risquait d'aggraver la situation. De plus, il était venu sur Nar Shaddaa dans un but précis. Le chasseur résolut de s'en tenir à son programme initial.
La priorité, c'était de renflouer les stocks de fournitures médicales de la Guilde. Et pour cela, il lui fallait trouver des revendeurs. Oh, bien sûr, il disposait d'une carte et avait soigneusement répertorié les plus grosses officines. Mais d'expérience, il savait que les meilleures affaires se réalisaient ailleurs. Ce qu'il lui fallait à présent, c'était un guide.
Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu'il cherchait : un gamin des rues, un petit Rodien errant louchant sur l'étal d'un vendeur de denrées ambulant. Cole n'aurait pas voulu toucher aux marchandises même après trois jours de jeûne mais le gosse était affamé. Il l'interpella :
Cole - Hé, petit ! Ca te dirait de gagner de la nourriture et un abri pour plusieurs jours pour toi et tes copains ?
Le premier réflexe du môme avait été de sursauter et de détaler, comme s'il venait d'être surpris pour un vol à l'étalage. Ce qui avait dû lui arriver plus d'une fois par le passé. Il avait déjà dû parcourir une dizaine de mètres quand le sens des paroles de l'étranger résonna en lui. Il revint à petit pas vers le chasseur, méfiant, et prêt à fuir de nouveau. De sa voix étrangement chantante, il demanda en un basic suffisamment clair pour indiquer qu'il s'agissait de sa langue natale, et sans doute la seule qu'il connût :
? - Kezke v'voulez ? Z'vous préviens, z'vais pas dans une ruelle sombre tout seul av'c vous...
Cole frémit de rage en comprenant toute l'horreur impliquée par ces simples paroles.
Cole – Pas de risque, petit... Je veux juste trouver des vendeurs de médicaments. Les meilleurs et les moins chers. Et j'ai besoin de ton aide pour ça.
Le gamin prit un air calculateur.
? - Z'peux faire ça... Mais en échange, z'veux des crédits ! Plein de crédits ! Trois crédits par marchand !
Cole se fit inflexible. Il se redressa, croisa les bras et fit non de la tête.
Cole – Pas de crédits. De la nourriture. Au restaurant qu'il te plaira. Et une location à l'avance à un hôtel automatique. Un mois par marchand avec lequel je ferai affaire. A prendre ou à laisser.
Mais Pr'Col savait qu'il venait de faire une offre impossible à refuser. Et qui préserverait l'avenir du gamin pendant quelques temps quand il ne serait plus présent. Lui donner des crédits n'aurait servi qu'à en faire une cible. Et il y avait des orphelinats sur Nar Shaddaa, mais la plupart valaient moins qu'une prison. Les gosses des rues étaient livrés à eux mêmes
Après quelques secondes d'une feinte réflexion, le petit Rodien capitula
? - D'accord. Mais z'veux manger d'abord !
Cole – Aucun soucis …
Il rattrapa le gamin par le col alors qu'il allait se précipiter sur les immondices proposées par le Demonsquid.
Cole - … Mais pas ici !
? - T'as dit où z'voulais !
Cole – Et je suis sûr qu'il y a des endroits et des nourritures qui te feraient davantage plaisir que ça !
Et de fait, vingt minutes plus tard, ils se trouvaient dans un restaurant soi-disant Corellien et le Rodien s'empiffrait de Ryshcate. Le Gotal ne pouvait s'empêcher de sourire malgré lui.
Cole - Tu dois bien avoir un nom ?
Manquant s'étrangler en tentant de répondre tout en avalant une bouchée de gâteau :
? - Garudo. Garudo Bowman.
Cole ne fit aucun commentaire, même si le nom suggérait que les deux parents n'étaient pas de la même espèce. Il n'interrogea pas plus avant son protégé sur ses géniteurs. Ca n'aurait sans doute fait que rouvrir de vieilles blessures.
Un peu plus tard, Cole rappela au gamin qu'il fallait qu'ils trouvent des vendeurs de fournitures médicales.
Garudo – Z'ai pas oublié ! Mais 'va falloir toute la bande, pour ça !
(à suivre...)Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 11 juin 2017 - 20:40vendredi 02 juin 2017 - 21:38 Modification Admin Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Le voyage du retour se révéla particulièrement silencieux. Bien sûr, il y avait eu quelques discussions, mais peu animées. Ou du moins, je n'y avais pas participé, et pour cause, j'étais épuisée. Entre mon emprisonnement, ma libération et la petite virée sur Mirial, il y avait de quoi. J'avais évidemment essayé de profiter du temps où Kinsa était allée se reposer pour faire de même, mais sans grand succès. Aussi, je m'endormis à mi-parcours dans un profond sommeil, après avoir passé la première partie du voyage à somnoler.
Réveillée quelques minutes avant l’atterrissage, je pus donc prendre le temps de quitter le brouillard d'après-réveil et suivis Kinsa jusqu'à une salle où nous étions censés retrouver Lysandre, ainsi que les dénommés Galen et Ilan. J'étais impatiente de retrouver mon ami togruta et découvrir de nouveaux aspirants et (le fameux) Galen. Zokuron - un autre togruta à qui j'avais plusieurs questions à poser - paraissait curieux de faire la connaissance d'aspirants.
Nous débouchâmes dans une grande pièce remplie de diverses tables. Attablés à l'une d'elle se trouvait un jeune homme brun ayant approximativement l'âge de Kinsa - je devinais qu'il s'agissait de Galen -, un jeune adolescent blond aux yeux bleus - probablement Ilan -, et Lysandre. Je mis une seconde à remarquer la présence d'une créature particulière et fis de mon mieux pour ne pas demander immédiatement ce que c'était. Avant, il y avait des présentations à faire. Mais j'avouai être assez timide, surtout lorsque tous les regards dérivèrent vers nous.
Galen : Salut Kinsa ! Ce sont les nouveaux aspirants, je présume ?
Kinsa : Tout à fait !
Ilan : Alors c'est toi la petite amie de Galen ?Tournant la tête dans la direction des deux concernés, je remarquai que Kinsa avait viré à l'écarlate et que Galen semblait jeter un sévère regard au jeune homme.
Kinsa, bredouillant : Galen...
Il y eut un blanc de quelques secondes qui fut par la suite brisé par Lysandre :
Lys' : Re-salut, Zadyssa ! Et bonjour... ?
Zokuron : Ta'a, Zokuron Ta'a. Et vous ?
Ilan : Salut Zokuron. Moi, c'est Ilan.
Lysandre : Et moi, Lysandre Yawnez.Je hochai la tête en mémorisant leurs prénoms avant de prendre conscience que c'était à mon tour de me présenter. Alors que j'allais prendre la parole, je remarquai qu'Ilan me dévisageait d'une étrange manière, ça me mettait presque mal-à-l'aise.
Moi : Quant à moi... je m'appelle Zadyssa Yunixy.
À l'évocation de mon nom de famille, Ilan se raidit avant de se lever brusquement, les yeux écarquillés, surprit. Il fit un pas dans ma direction :
Ilan : Tu as bien dit.... Yunixy ?
Moi : Oui, pourquoi ?Je jetai un coup d’œil à Kinsa, puis à Galen en me demandant si j'avais manqué une information importante à l'égard du jeune humain.
Ilan : Ce... c'est impossible. Je... il faut que j'aille vérifier quelque chose.
Il partit en courant s'isoler dans le couloir. Manque de chance : je partie à sa poursuite, suivis de près par tout le monde. Sans savoir pourquoi, je pressentais qu'il allait se passer quelque chose... quelque chose que j'allais autant aimer que détester. Ce pressentiment renforça mon sentiment de malaise vis-à-vis. Le jeune homme se tenait contre le mur, le visage arborant toujours cette même expression de surprise presque mêlé à de la peur... ou horreur. Il était en discussion via comlink.
Ilan : Maman, tu as bien dit que mon père s'appelait Éroi Yunixy, pas vrai ?
Voix, comlink : Oui.Brusquement, je cessai d'avancer et me figeai. Comment son père pouvait-il posséder le même nom que le mien ? C'était impossible, insensé ! Je ne pouvais pas croire ce que cela signifiait, je ne le voulais pas. Et pourtant... j'écoutai tout de même la suite de la conversation. Ilan nous avait repéré mais n'y prêta guère plus d'attention.
Ilan : Une fille, il y a une fille qui a ce même nom de famille. Tu... je ne comprends pas ! Comment ça se fait ?
Le silence autour de nous était pesant, et je devinais que leurs regards oscillaient entre Ilan et moi. Fermant les yeux, je croisai les doigts pour que la réponse de sa mère soit que ce nom de famille était populaire. Il le fallait. Je ne voulais pas que ce soit autre chose. La réponse mit du temps à parvenir, mais lorsque ce fut fait, toutes mes espérances s'envolèrent.
Voix, comlink : Écoute... c'est compliqué, mais... tu as une demie-soeur de quelques mois ton aînée.
Moi : C'est quoi cette histoire ?
Voix, comlink : Ah... elle est là ?
Moi : En chair et en os, oui.
Voix, comlink : Eh bien... Je connais ton père depuis très longtemps. Je ne sais pas si c'est autant que ta mère, mais dans ces environs, au moins. Après le marché avec Law, Éroi était complètement désespéré et il est venu trouver refuge sur Haruun Kal. Il y est resté plus de quatre mois et c'est comme ça qu'est... arrivé Ilan.
Ilan : Non seulement, Guly n'est pas mon père, mais en plus tu m'as caché ça aussi ?Ma respiration était saccadée. Je n'arrivais pas à croire à cette histoire. Il y avait erreur, c'était obligé. Je... mon esprit tilta soudain sur deux mots : "marché" et "Law". Formulant une question, je savais d'office que je la regretterai :
Moi : Quel marché avec Law ?
Je sentis Lysandre s'avancer, attendant la même réponse que moi. Lui aussi le connaissait, et cet élément ne me disait rien qui vaille. Je ne savais même pas comment j'arrivais à tenir le coup et à ne pas partir en courant pour fuir la vérité, alors vouloir la connaître...
Voix, comlink : Tu n'es pas au courant ? Tes parents t'ont échangées contre... une information capitale, je crois. Enfin bref, je suppose que Keira n'a pas obéi et que Law est venu finir le travail ? C'est ce qu'Éroi redoutait.
Là... là, c'était trop. Les larmes me montèrent aux yeux, mais ne coulèrent pas. Pas encore. Il y avait eu trop d'informations en même temps, beaucoup trop. Et trop de spectateurs, aussi. Je me demandais bien ce qu'ils en pensaient... Un énorme poids me tenaillait le ventre. J'avais le sentiment que tous mes souvenirs étaient faux ; c'était horrible. Je n'aurais jamais cru ça possible d'eux. Échangée par ses propres parents... quelle triste sort.
J'entendis à peine Ilan partir de son côté en prétextant devoir s'entretenir en privé avec sa mère. Comprenant que tous les regards étaient désormais posés sur moi, je mis un temps à réagir, et le malaise général perdura jusqu'à ce que :
Moi : Je... j'ai besoin d'air.
Partant dans la direction opposée à Ilan, je marchai longuement avant de trouver un coin tranquille où je m'adossai contre la paroi, genoux contre poitrine et tête sur ces derniers. Il fallait que je mette de l'ordre dans mes pensées... mais à la place, les larmes coulèrent en continue et sans arrêt possible.
samedi 03 juin 2017 - 17:07 Modification Admin Permalien
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Padme111
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Ebaq9
C’est dans les premières heures du matin, que DM est tiré de sa méditation et réflexion par l’appelle de Malik qui vient vers la rampe du MIII01-DMW.
Malik – Dexter ! Dexter, amènes-toi !
La Force court l’échine du Besalisk encore dans le vaisseau. Dexter tend sa main vers son lit et son sabre laser qui était dessus, vient voler jusqu’à dans sa main supérieur droite. Quelque chose vient troubler leur tranquillité. DM descend la rampe.
DM – Que ce passe-t-il Malik ?
Malik – Je viens de recevoir un appel, un ami à besoin de nous !
DM – Un ami ?
Malik – Oui, les frères Conny !Un frisson parcours Dexter. Il n’en avait plus entendu parler depuis sa dernière entre vu avec Malik. C’était déjà par l’intermédiaire de Malik que deux de ses amis d’enfances, avaient pu changer d’identité. Goran et Walter Conny sont devenu Goran et Wilko Ingver. Par contre, Dexter ne les avait plus revus depuis le jour de son départ d’Ojom en 175. C’était après leur avoir parler qu’il était rentré chez ses grands-parents. C’était la veille du fameux jour où il avait demandée à tatie Padmée de devenir son maître dans la Force !
DM – Walter et Goran…
Malik – Bah oui ! Sauf que maintenant, grâce à tes talents de faussaires, ce sont les frères Ingver ! Et c’est Wilko, comme son père ! Ils m’ont contacté car semble que Perig à des ennuies.
DM – Perig ? Klimka Perig ?
Malik – T’es lent à la détente ou t’as pas dormi Dexter !? Oui, bien sur ! La Fille des océanographes…
DM – Quel ennuie a-t-elle ?
Malik – Ah, bien ça, les frères Ingver vont nous le dire. On n’a rendez-vous à Byblos, c’est la porte d’a côté. Vient avec nous et laisse ton vaisseau ici, ce sera plus discret.Malik lui tourne déjà le dos avant qu’il n’ait pu répondre. Dexter n’est pas emballé à l’idée d’aller sur une planète qu’il n’a jamais été. Il voulu protesté, mais Felise arrive de derrière la rampe.
Felise – Gorvan l’a épousé l’année passée.
DM – Qui ? Klimka ?
Felise – Oui. Elle en avait assez de voyager d’une planète à l’autre juste pour permettre à ses parents d’étudier les océans. Surtout qu’elle a découvert que ce n’était qu’une couverture. Kesari et Kitzy se faisaient bien voir des habitants, puis dès qu’ils découvraient des résistants ou des renseignements intéressants pour la république, ils les leur vendirent. Alors, un jour, la route des frères Ingver a croisée celle de Klimka et elle les a accompagnées et les sentiments ont fait le reste.
DM – Walter, enfin Wilko est marié aussi ?
Felise – Il l’a été, mais elle… la guerre l’a tué. C’est pour cela qu’il t’avait demandé de changer de nom et prénom. Vient avec nous, s’il te plait. N’oublie pas ce que tu leurs dois, même si tu as payé ta dette avec leurs nouvelles identités.Felise allait poser sa main supérieure droite sur l’épaule artificielle de Dexter, mais il se retire et avance vers l’endroit ou Malik avait disparu. Il ne pouvait pas accepter que Felise touche la froideur du métal qui lui sert d’épaule ou de bras, non pas elle.
DM – Je sais que je leur dois plus qu’un bras et un œil mécanique Felise. Je leur dois ma survie. Comme tu viens de le dire, ma dette est payée.
Felise en le rattrapant – Mais tu viens ?
Dexter s’arrête juste en bas de la rampe du Fusé. Elle vient se placer devant lui.
Felise – Ne reste pas seul.Dexter soutient son regard un instant. Il sait que c’est une très mauvaise idée de partir sur un monde inconnu surtout si proche du noyau donc certainement sous la juridiction Républicaine. Et alors qu’il voulu lui dire non, il plongea dans son regard et ne pu la décevoir encore.
DM – D’accord, je viens.
Felise – Merci Dexter.Elle voulu lui prendre la main supérieur droite, mais il fit mine de ne pas l’avoir vu et monte à bord du Fusé. Malik s’impatientait et quand Felise et Dexter sont assis dans le poste de pilotage, il met les moteurs en route.
Malik –Et c’est parti ! Allons aider nos amis !
Felise – Une routine quoi !
Dexter – J’ai un mauvais pressentiment.samedi 03 juin 2017 - 22:40 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
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À notre arrivée sur le Tarentule II, j'avais retrouvé Galen et fait la connaissance du sensitif qu'il avait récupéré, Ilan. Je ne saisis pas exactement ce qui se passa après...une histoire de famille. De ce que je compris, Zadyssa et Ilan avaient le même père, et elle avait été échangée dans le cadre d'un marché avec un certain Law. Petit à petit, le couloir où nous nous trouvions se trouva surchargé d'émotions négatives. Zadyssa fut la deuxième à partir, après qu'Ilan se soit éclipsé de son côté. J'hésitai un instant avant de partir à sa suite. Ce n'était pas mon rôle de me mêler de choses qui étaient loin de me regarder. Mais...je ne pouvais pas la laisser souffrir seule.
Sans dire un mot, je partis dans la même direction qu'elle et la trouvai accroupie, en train de pleurer à chaudes larmes, sans discontinuer, laissant échapper des sanglots douloureux. Il y a peu, j'étais dans la même situation, aussi désemparée qu'elle. Il m'avait fallu Ange pour m'aider à me relever. À présent, c'était mon tour. Même si je ne savais absolument pas quoi faire.
Je m'assis à côté d'elle et restai un instant silencieuse, puis posai ma main sur son épaule :
Moi : Ne pleure pas. Pourquoi es-tu si triste ?
Zadyssa, en essuyant maladroitement ses larmes : Ce... ce n'est rien. Je vais bien. Très bien.
Moi : Zadyssa... Il est humain de ressentir des émotions. Je...je ne te connais pas bien. Je ne sais pas ce que tu as vécu. C'est à cause de ce que tes parents ont fait ?
Zadyssa: C'est... non... Oui. Je sais que je ne peux pas vraiment les juger avant de tout savoir, mais là... (étouffe un sanglot.) je... je ne comprends pas...
Moi : Tu n'es pas obligée de tout comprendre tout de suite. Un jour, tu comprendras. Et...sache que tu n'es pas responsable de ce qu'ont fait tes parents. Je...j'en sais quelque chose.
Zadyssa : Vraiment ?
Moi : Si ça peut t'aider... Mon père est...il a fait des mauvaises choses. C'est un meurtrier, un assassin, et un traître. Mais quoi qu'il ait fait, il reste mon père.
Ces mots me coûtaient. Chacun d'entre eux me faisait l'effet d'un coup de couteau : ils me rappellaient douloureusement que j'étais la fille d'un traître. Un traître que j'avais protégé. Mais tout cela n'était-il pas derrière moi ? Ou cette ombre allait-elle continuer à me hanter toute ma vie ?
Zadyssa : Oh, désolée...
Moi : Pour te dire que...quoi qu'aient fait tes parents, quoi qu'il te soit arrivé, c'est derrière toi. Le passé est un réservoir inépuisable d'occasions de nous rappeler que quelques uns ont failli...mais l'avenir est devant toi, maintenant. Tu appartiens à une nouvelle famille.
Zadyssa, après quelques instants : Je... merci de... d'être là. C'est... merci.
Moi (la prenant dans mes bras) : C'est normal. Ou plutôt, ça devrait l'être. Si tous les gens dans cette foutue galaxie s'entraidaient au lieu de se mordre la queue, on n'en serait pas là. Si tu as besoin de moi, je serai toujours là.
Zadyssa, fermant les yeux : Merci...
Elle ne pleurait plus beaucoup à présent, et nous restâmes ainsi cinq bonnes minutes, silencieuses. J'avais remarqué que le contact tactile, plus que n'importe quelles paroles, rassurait. Il était clairement visible que Zadyssa manquait de démonstrations de bienveillance. Que lui était-il arrivé ?
J'essuyai ses dernières larmes avec une tendresse presque maternelle qui m'étonna moi-même, puis je l'aidai à se relever. J'avais vraiment envie de protéger Zadyssa, alors que je la connaissais à peine. Un lien spécial existait entre nous deux, c'était indéniable. Pourquoi, comment ? Je n'en savais rien. Mais cela ressemblait au lien que j'entretenais avec Ceno, autrefois. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Non ! J'étais trop inexpérimentée pour prendre une padawan. Il existait des maîtres bien plus qualifiés que moi. Je chassai cette idée.
Je laissai Zadyssa discuter avec Zokuron et Lysandre, les trois ayant à peu près le même âge et s'entendant assez bien, tandis que je rejoignais Galen non loin de là. Son expression réjouie en disait long sur son état d'esprit. Il était vrai que ces futurs padawans représentaient l'avenir de l'Ordre Jedi, qui s'en retrouverait d'autant plus renforcé. Nous avions besoin de ces nouvelles recrues. Même nos padawans actuels étaient...différents. Tous, autant que nous étions, avions subi une épreuve incomparable. Cela laissait des traces. Il fallait une génération moins abîmée. J'étais jeune, mais j'avais déjà beaucoup vécu.
Galen : Kinsa ? Tu sembles soucieuse.
Moi : Oui, euh...j'ai repensé à mon père tout à l'heure, avec ce qui s'est passé avec Zadyssa.
Le sourire de Galen s'envola. Il avait compris.
Galen : Ah. Ton père. Les Mandaloriens.
Moi : C'est ça. Il faut que j'y retourne.
Galen : Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu te forces à toujours revenir vers les Mandaloriens ? Je ne comprends pas...
Moi : Ils sont mon peuple. Cela fait vingt ans que quelque chose est en suspens, je ne peux plus repousser l'échéance.
Le Tythonien soupira. Je savais qu'il désapprouvait, et peut-être avait-il raison, d'un point de vue extérieur. Mais en tant que Mandalorienne, je ne pouvais pas faire autrement. Le temps de se cacher était révolu, et ce dans tous les aspects. Pouvais-je faire autrement ? Je ne voulais pas qu'on m'assimile éternellement à mon père.
Galen : Laisse tomber ça, Kinsa. Tu vas souffrir et je ne veux pas que tu souffres.
Moi : Je ne peux pas laisser ça tomber ! Tu ne peux pas comprendre. Je ne pourrai jamais vivre sereinement en sachant que mon peuple me considère comme une dar'manda. Il faut que je restaure la confiance perdue.
Galen : Toujours aussi tenace et bornée...
Il enfouit sa tête entre ses mains, soucieux. Je m'approchai de lui et il m'étreignit avec tendresse. Je me laissai un instant bercer. Galen...il arrivait à faire ressortir le côté le plus fragile de moi, un côté que j'avais toujours occulté pour survivre. La guerrière en moi n'avait jamais laissé ces fragilités prendre le dessus, c'était bien naturel en situation de crise.
Galen : Puis-je t'accompagner, au moins ?
Je me détachai de lui.
Moi : Non. C'est quelque chose que je dois faire seule. Mais merci quand même pour la proposition.
Galen : Je comprends. Sois prudente, d'accord ?
Moi : Je ne peux rien te promettre (je me tournai vers les aspirants, qui n'avaient rien remarqué). Je vais devoir aller sur Mandalore. C'est...important. Je reviendrai vite, j'espère. Ce ne sera l'affaire que de quelques jours et je garderai contact avec vous. Pendant ce temps, essayez de vous exercer à la Force. Je pourrai vous donner quelques exercices par holocommunicateur.
Ils acquiescèrent. Mieux valait partir tout de suite, comme ça ce serait fait d'autant plus vite. Non pas que je meure d'envie de me confronter aux regards méfiants de mes compatriotes....mais je ne pouvais pas faire autrement. Je pris une longue inspiration avant d'aller trouver Kaarde, qui venait de revenir de la réunion. Il n'allait sans doute pas apprécier...mais je trouverais les mots justes pour le convaincre. Je le trouvai sur le pont principal, en train d'admirer l'espace.
Moi : Maître Naberry ?
Kaarde : Oui, Kinsa ?
Moi : Je...est-ce que je pourrais m'absenter quelques jours ? C'est Mandalore... J'ai des choses importantes à régler...
Kaarde : Ce n'est pas une bonne idée... L'Ordre Jedi est très fragile. On a besoin de tous nos membres actifs.
Moi : Je dois y aller, maître. Après vingt ans, je dois donner des explications...
Kaarde (soupirant) : Reviens vite, alors, et reste joignable. Ne fais rien d'inconsidéré.
Moi : Oui, maître.
Galen insista pour m'accompagner jusqu'à la rampe d'embarquement de l'Arrow. Ce vaisseau était connu des Mandaloriens, cela me procurerait un petit avantage...c'est-à-dire qu'ils n'ouvriraient pas automatiquement le feu, il fallait l'espérer. Avant que je n'entre dans l'Arrow, Galen m'attira à lui et posa ses lèvres sur les miennes.
Galen : Reviens vite, et en un seul morceau.
Moi : Je ferai en sorte que ça se passe bien. Promis.Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le dimanche 04 juin 2017 - 16:15dimanche 04 juin 2017 - 12:44 Modification Admin Permalien
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Cole_PrCol
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Nar Shaddaa
Le petit Rodien emmena Cole à travers un dédale de ruelles jusqu'à un squat insalubre. Plusieurs jeunes étaient regroupés et s'animèrent lorsque Garudo les héla. Il y avait un grand Chagrien à la peau indigo, qui semblait être l'aîné, à moins que ce ne fut juste sa taille qui donnât cette impression, une Arkannienne aux longs cheveux noirs, approchant de l'adolescence et qui lisait un livre déchiré avant leur arrivée, un petit Sélonien qui restait près d'un Bith encore plus jeune dans une posture défensive et... un Vratix ??? C'était inespéré.
Chagrien – Garudo ! On t'attendait ! Mais... Tu amènes un étranger ici ?
Garudo – Du calme Eos ! Z'uis sûr qu'il est réglo ! Et l'a du travail pour nous.
D'une main, l'Arkanienne referma sèchement son livre.
? - Et quelle sorte de travail ?
Garudo – L' veut qu'on lui trouve les meilleurs pharm'siciens de Nar Shaddaa, Changuiya !
Changuiya - Tu veux dire « pharmaciens », Gould. Tu vas pouvoir mettre tes connaissances héréditaires en pratique, Arphux.
D'une voix cliquetante et monocorde, l'insectoïde demanda :
Arphux – Qu'est-ce que cela rapportera ?
Cole – J'ai promis à Garudo de la nourriture pour vous tous et de vous louer une -ou plusieurs- chambres pour un mois à un hôtel automatique pour chaque marchand avec qui je ferai affaire.
Eos, amer – Pas de crédit. Ni d'arme.
L'Arkanienne lui jeta un regard courroucé et désabusé.
Changuiya – Moi, ça me convient parfaitement, Eos.
Le petit être à fourrure intervint :
? - Terribles Luminites à l'abri ! Zell pouvoir mieux protéger Jocaste comme ça !
L'enfant Bith, qui tenait une poupée wookie se raccrocha à Zell plus fermement encore et, avec une expression de défi perceptible, le Sélonien rajouta à l'attention d'Eos.
Zell – D't'façons, Gould chef ! Gould décider !
Un peu perdu par tous ces noms, Cole demanda à Garudo :
Cole – Gould, c'est ton surnom ? Et les Terribles Luminites, c'est le nom de votre bande ?
Le Rodien redressa le buste, mains sur les hanches.
Garudo - Yep ! On est les Terribles Luminites ! Les plus intelligents ! Et ze zuis le chef !
Cole, s'adressant à tous – Vous voulez manger avant de commencer ?
Mais ils déclinèrent, arguant qu'ils s'étaient déjà restaurés. De quoi, Cole n'osa pas demander.
Arphux les guidait. C'était lui qui connaissait le mieux les vendeurs de fournitures médicales de la ville. Le Chagrien semblait un peu mécontent, mais il suivit néanmoins le mouvement sans protester. Souhaitant étouffer dans l'oeuf un futur conflit, Cole résolut de lui parler directement.
Cole – Je ne vous veux vraiment aucun mal. Et j'ai de quoi payer et tenir ma promesse...
Eos – Je sais. Gould vous fait confiance donc moi aussi...
Cole, intrigué – Pourquoi ? Tu es le plus âgé, non ?
Eos – Il m'a sauvé la vie. Il nous a tous sauvés, face aux tueurs Gand.
Le chasseur de primes tiqua.
Cole – Les quoi ?
Eos – Il y a presque trois semaines, un petit groupe de Gands -des insectoïdes inhalateurs de méthane- se sont faits passer pour des touristes. On a été les premiers à les voir arriver -c'était moi le chef alors. On était juste curieux et on voulait leur proposer nos services comme guides. Mais les Gundarks Rouges, une bande rivale, sont arrivés juste après, et ils nous ont chassés. Ils ont voulu dévaliser les Gands, mais les insectoïdes ont révélé qu'ils étaient en fait des Trouveurs au service de la République et ils ont ouvert le feu. Il y avait des rumeurs comme quoi il y avait des gamins des rues capables de se servir de la Force et les Gands étaient venus nous exterminer.
"Les Gundarks ont tous été massacrés. Et après, c'était notre tour. Mais Gould...J'arrive toujours pas à comprendre comment il a fait... Il les a sépérés un par un et a trouvé à chaque fois un moyen de leur retirer leur respirateur. Il nous a tous sauvés."
"Et depuis, il a toujours les bonnes intuitions. Il sait quand y'a un danger, où pioncer en sécurité, qui éviter et à qui faire confiance. J'ai plus d'expérience, mais lui... Il a un truc en plus... Alors je lui ai laissé ma place de chef..."
Pr'Col remercia le Chagrien.
Etait-il possible que Garudo fut un manieur de Force ? Ses cornes n'avaient rien détecté, mais à cet âge, la Force ne se manifestait que par poussées.
Il se demanda si, en dépit de sa jeunesse, le Rodien ne ferait pas un bon élément pour la Guilde, mais il écarta l'idée aussitôt. Si Gould était un Forceux, sa place était auprès des Jedis.
Au cours de leur marche, lls croisèrent un panneau d'information holo retransmettant l'interview avec la chancelière qui faisait sa première communication publique depuis des année.
Sät’sa Cki (holo). - … jour tragique, pour notre belle démocratie, les terroristes de la Coalition ayant traîtreusement attiré notre deuxième flotte dans un piège et détruit notre super croiseur l’Inexorable alors même que l’Amiral Tana tentait de se rendre et de faire cesser le combat pour protéger les vies de ses hommes. Toutes nos pensées vont aux familles des victimes, ces héros qui se sont sacrifiés pour…
Cole s'insurga :
Cole - l'Inexorable détruit ? Victimes ? J'ai tout fait pour que leurs vies soient préservées ! Le vaisseau était une épave, c'est vrai, mais l'équipage était vivant et sous la garde des hommes du Général Gunnar ! Mensonges et propagande !
Il s'interrompit en constatant que les Luminites le fixaient, intrigués et fascinés.
Zell - Vrai ? Gentil Gotal s'est battu contre République ?
Eos, admiratif - Et vous connaissez le Général Gunnar ?
Le chasseur soupira, il avait trop parlé. Une erreur impardonnable en d'autres circonstances. Mais ces gosses ne semblaient pas porter la République dans leur coeur, et vu la tentative d'assassinat dont ils avaient fait l'objet, c'était compréhensible. Et il ne pouvait se permettre de s'aliéner la petite bande.Il ne le voulait pas. Il répondit sincèrement :
Cole - Je m'appelle Cole, Zell. Et oui j'ai eu l'occasion une fois de rencontrer le général, mais c'est tout.
Zell - Moi avoir toujours voulu botter culs Républicains. A bord chasseur rapide. Zzzvou! Zzzvou ! Shblam !
Changuiya - Et je suppose que ces fournitures médicales seront à destination de la Coalition Galactique ?
Pr'Col acquiesça :
Cole - De la Guilde, plus précisément. Mais elle fait partie de la Coalition. Nous avons mené la bataille dont ils parlaient au holo mais... Nous avons subi beaucoup de pertes.
Garudo - Moi, z'aime pas la Guilde ! Ze sont des voleurs et des criminels !
Changuiya - Nous aussi !
Garudo, ignorant l'interruption - Z'ont zamais rien fait pour nous ! Ze préfère les Zedi ! Mais y'en a plus...
Le Rodien semblait abattu. Cole hésita un bon moment, puis avoua :
Cole - Si. Ils sont de retour. Je les ai vus. Mais Gould, tu veux quand même bien m'aider, même si je fais partie de la Guilde ?
Certains des enfants le regardèrent avec une idôlatrie qui le mit mal à l'aise. Mais il lut aussi l'espoir dans leurs yeux. Là était le premier rôle des Jedi : entretenir l'Espoir.
Arphux - République, Guilde. Jedi. Aucune faction n'a rien fait pour nous. Tant que tu tiens ta promesse, tant que tu payes, le marché tient.
Ses camarades acquiescèrent. La petite Jocaste quitta même l'ombre protectrice du Sélonien pour mettre sa main dans celle de Cole.
(à suivre)Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 11 juin 2017 - 20:43dimanche 04 juin 2017 - 15:28 Modification Admin Permalien
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- Nar Kanji --- Nar Kanji était une planète de la bordure extérieure dont était originaire le KanjiKlub (Planètes & Lieux - Planètes)
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- Gracus Bor --- Cet homme fut un Sénateur de la planète Sluis Van, pendant l'ère de la Bataille de Naboo. (Personnages - Ancienne République)
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