Le Temple Jedi 6 (page 64)

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    Cole_PrCol

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    Lame de Guilde, Espace de Myrkr.


       Wes et Ange venaient de partir
       Cole éprouvait des sentiments mitigés.
       Est-ce qu’on l’avait félicité pour la gestion de la crise ? « Bravo Cole, tu t’en es tiré comme un chef ! » ; « Sans toi, fichu Gotal, ça aurait été un massacre ! »… Mais nooonnn, tout ce à quoi il avait eut droit c’était à « Il faut que je dorme et que je prenne une douche... » de la part de Wes.

       Le chasseur soupira et haussa les épaules. En de telles circonstances ce type de pensée relevait de l’égocentrisme. Et il avait éprouvé un réel soulagement en voyant Ange et Hamera revenir -presque- sains et saufs. Objectivement, vue la situation, il ne fallait pas s’étonner que le Leader en exercice ait eu d’autres préoccupations. Quoique, si il en croyait le témoignage de ses cornes et le malaise suscitée par la remarque de Mara, qu’il avait à tort pris dans un premier temps pour une référence gastronomique, ces préoccupations n’avaient pas toutes à voir avec le salut de la Galaxie. Sauf s’il s’agissait de repeuplement. Le Gotal soupira à nouveau. Ces humains étaient pire que des lepis.

       Il acheva les dernières tâches de supervision du départ pour Tatooïne, confia son poste à Yub Num, avec l’injonction de le réveiller si jamais il y avait le moindre événement sortant de l’ordinaire, et partit se coucher.
       Il était épuisé. La journée avait été longue pour lui aussi. Difficile d’imaginer que le matin même, il se trouvait sur Tython en tant que témoin distant du rituel de restauration de la Force.
       Mais sur le chemin, il fit une rencontre inattendue.

       Cole - Maria ! Tu t’en es sortie !
    Et il s’élança, sa fatigue un instant oubliée, vers la mécanicienne en chef. Le visage de la petite femme d’une trentaine d’années aux cheveux bronze, à la peau très mate et aux yeux verts mais rougis par des larmes versées récemment, s’éclaira en le voyant.
       Maria - Cole ! Je suis contente de te voir !
       Cole - Tu ne devrais pas être à l’infirmerie ? Comment en as-tu réchappé ?
       Maria -
    Je n’ai que des égratignures et l’infirmerie est bondée. Et si je m’en suis sortie… Beaucoup de chance, je suppose. Et… aussi grâce à Sonn-ji. Sans lui… C’est moi qui serait sous un bloc de roche à l’heure actuelle.
       Elle faillit éclater en sanglots, mais se reprit.
    Pr’Col en fut attristé. Même s’ils n’étaient pas des amis proches, le chasseur avait toujours bien aimé le petit homme nerveux, bagarreur mais enjoué dont il avait fait la connaissance en prison.
       Cole - Je suis désolé…
       Mais la fille de Lucio le coupa d’un geste.
       Maria - Il m’a sauvé la vie, et j’ai pu rejoindre  La Mandragore avec Ganner, Jijy et quelques autres. Je suis bien contente d’avoir passé mon temps libre à retaper ce vieux rafiot. Il a résisté aux éboulements et on a pu s’en sortir.

       Et soudain, une pensée glaça d’effroi le Gotal. Jusqu’à présent, pas une seconde, il n’avait pensé à ce que signifiait la destruction du quartier général pour lui.

       Cole - Et… le Stargazer ?
       Maria lui adressa un regard de commisération.
       Maria - Je suis désolée, Cole. Broyé sous des tonnes de rochers.

         Cette fois Cole sentit le sol se dérober sous lui.
        Son vaisseau. Le dernier souvenir tangible qu’il gardait de Scy’ar Tal, son ami, réduit en poussière. Et dans le  compartiment secret, la valise renforcée contenant son blouson des Rangers Antarien, désormais irrécupérable. Tout ce qui lui restait de sa vie d’avant son entrée dans la Guilde venait d’être balayé. En un instant. Avait-il encore un passé ?
         Il sortit de son hébétude en réalisant que Maria le regardait avec une expression inquiète.

         Cole avec un pauvre sourire - Pardon Maria ! Tu viens de perdre ton cousin et je m’inquiète pour un morceau de métal.
         Elle secoua la tête.
        Maria - Je sais très bien ce que ça représentait pour toi. Vue la façon dont tu en parlais quand tu venais boire… des jus de fruits  -elle eut un sourire narquois- avec mon père. Que vas-tu faire à présent ?
        Cole - Je ne sais pas. J’avais des projets… Je comptais me rendre sur plusieurs planètes pour faire des acquisitions. Retourner sur Dxun notamment. Et trouver quelqu’un capable de réaliser certaines choses pour moi.
        Maria, vexée - Et tu peux m’expliquer pourquoi tu ne fais pas appel à moi pour ces « projets » ?
        Cole - Avec ce que tu viens de vivre, je ne veux pas t’ennuyer. Et la Guilde va avoir besoin de toi à plein, vues les circonstances…
        Maria - Dis-moi plutôt de quoi il s’agit !
       Il lui expliqua à mi voix. Elle se mordit la lèvre inférieure à plusieurs reprises.
       Maria - Oui, bon. Demande-moi de te construire un vaisseau ou un droïde, à la rigueur de tripatouiller un blaster, je suis ton homme (façon de parler) ! Mais je dois reconnaître que ce que tu demandes, ce n’est pas du tout mon domaine…
        Cole - Je m’en doutais un peu…
       Maria - Mais je connais quelqu’un qui pourrait t’aider. Une ancienne relation de travail de mon père. En espérant qu’il soit toujours vivant. C’est un Sullustéen nommé Dua Junn. Le seul problème c’est qu’il vit… ou vivait… sur Nar Shaddaa. Et là-bas tu pourras sans doute aussi te procurer certaines des pièces que tu recherches.
        Cole - Merci infiniment, Maria. Tu n’imagines pas le temps que tu me fais gagner.
        Maria - Et j’espère bien que tu me montreras tout ça quand tu reviendras !
        Cole - Je n’y manquerai pas. En attendant, prends soin de toi !

        Ils se séparèrent. La discussion semblait avoir remonté le moral à la jeune femme. Mais de nouveau seul, Cole recommença à ruminer la perte de son vaisseau et de son blouson.

        Avait-il encore un passé ?

    ********

       Le lendemain, il exposa ses projets à Wes. Il accompagnerait la Guilde jusqu’à Tatooïne et de là prendrait un transport pour Nar Shaddaa. Il y trouverait bien un nouveau véhicule pour se rendre sur Dxun, puis Félucia.

       Wes - Cole ! Attends un peu, s'il te plaît. Désolé pour hier soir, j'étais à cran. J'ai vraiment cru perdre Ange et...  Même si elle est revenue physiquement intacte... Disons qu'elle a du mal à dormir.

       Le Gotal imagina sans peine la situation. Sans doute la culpabilité du survivant, l'angoisse d'être presque enterrée vivante... Il s'en voulut de ses pensées de la veille.
       Cole - Je comprends parfaitement…
       Wes - Je n'ai pas terminé... J'ai pris la décision de te confier le commandement hier un peu précipitamment. Mais j'en suis plutôt content aujourd'hui. On a vraiment eu de la chance que ce soit toi qui ai été présent là-haut pour éviter qu'ils se sautent tous à la gorge. Merci.
       Le chasseur, plus ému qu'il ne voulait le laisser paraitre, hocha simplement la tête.
       Wes - Je sais que tu voulais partir tôt, mais on a une réunion prévue tout à l'heure une fois arrivés sur Tatooïne. J'aimerai vraiment que tu y assistes. Et que tu nous donnes ton avis.

       Cole -  J'y serai. Merci Wes. Oh ! Et j'allais oublier…
       Il confia un objet au Corellien.

       Cole - Il s’agit d’une caméra que Mara et moi avons trouvé dans le Temple de Tython. Nous pensons que c’est le Courtier, ou l’un de ses agents qui l’y a installée. C’est peut-être votre meilleure chance de remonter jusqu’à lui.

       Le Leader le regarda comme si Pr’Col lui avait présenté une corne d’abondance. Il avait complété par un sourire carnassier qui augurait de ce que subirait le Courtier s’il était enfin démasqué.

       Cole - J’ai aussi pensé à quelque chose. Comme lors de son premier choix, le Courtier a proposé deux hologrammes du Mirax Terrik et du QG. Il serait bon de repasser les enregistrements de la bataille pour voir  depuis quels points les deux cibles étaient visibles simultanément au moment du choix. Si cela correspond à la position d’un vaisseau en particulier, ça pourrait vous donner un indice…
       "Bien sûr, il est probable que les vues aient été prises depuis d'autres caméras placées sur deux vaisseaux différents.  Mais les Irrécupérables, surtout les plus intelligents, sont souvent imbus d'eux mêmes. Tôt ou tard, ils commettent une négligence. Il faut explorer toutes les pistes, même si c'est frustrant et parfois dangereux…"
       Wes - On vérifiera ça.

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 28 mai 2017 - 10:49
    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 11 juin 2017 - 20:53

    dimanche 28 mai 2017 - 10:37 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    La réunion, cette foutue réunion.

    Ange n’aimait pas cette idée et encore moins celle des sujets qui allaient être abordés. Cette certitude qu’elle avait de savoir qu’il lui fallait statuer sur l’incident de Myrkr lui donnait la nausée et l’irrésistible envie de mettre les voiles et de se terrer quelque part pendant… quelques jours, des mois, une éternité.

    Wes l’avait convaincu que sa place était ici, à ses côtés, à reprendre ce rôle qu’elle avait tenu de si nombreuses années. Elle l’avait injurié intérieurement. Hamera ne la connaissait que trop bien. Professionnellement parlant, elle lui avait délégué tout aveuglement. Personnellement… elle s’en mordait la langue.

    Le Corellien lui indiqua qu’ils se rendaient dans la dalle de réunion. C’était donc officiel. Hoza, Cole et Mara étaient présents. Elle en fut d’ailleurs surprise mais compte tenu de son statut ambigu et de son implication dans les événements de ces deux décennies, elle estima qu’Hamera savait ce qu’il faisait et elle n’était pas ici pour le juger.

    Wes la fit s’asseoir suffisamment près de lui, assez du moins pour qu’elle sentît sa main sur la sienne, tremblante.
    Elle allait étouffer.

    Wes, se raclant la gorge : Bien, je pense qu’on peut commencer. Je voulais tout d’abord vous remercier d’être là. Et… pour ce que vous avez tous fait : me sauver la vie sur Tython et de gérer du mieux que vous pouviez cette famille, mon foyer mais aussi le vôtre. Je m’excuse à nouveau pour ma conduite durant l’attaque…
    Hoza, sympathisant : Wes… T’as pas à t’excuser, Cole…
    Wes, lui coupant la parole : Je sais ce qu’a fait Cole et je le remercie à nouveau pour la posture qu’il a su tenir et de ne pas partir comme un con en plaquant tout le monde…

    Cela n’allait plus. Elle se voyait partir et les bombardements recommencer.

    Wes : Être Leader, tu parles d’une belle connerie.
    Cole : Wes, on a rien à te reprocher. Ni aujourd’hui, ni comme tu mènes le navire depuis vingt ans…

    Pendant que d’autres se sont tirées…

    Wes : Merci mais… enfin… Quant est-il des pertes ?
    Hoza, poussant un soupir douloureux que l’envoi incontrôlé de ses phéromones confirma : Trop. Quinze pourcents des nôtres sont morts sur Myrkr ou là-haut. D’autres sont toujours portés disparus. Plusieurs vaisseaux nous ont contactés pour lancer officiellement une mission de secours. Ils attendent ton aval.
    Mara, qui s’était tue jusqu’alors : Je ne sais pas si… enfin… les réserves de médicaments et d’autres matériaux de première nécessité diminuent à vue d’œil. On ne peut pas trop se permettre d’envoyer trop de choses là-bas… si le Général pouvait…
    Wes : Très bien. Le Général ou les Mandaloriens, exclusivement. (Il insista sur ce mot.) Ganner s’en sort ?
    Mara : Il fait du mieux qu’il peut.
    Cole : Du personnel médical ?
    Wes : J’y ai aussi pensé. Il ne pourra pas nous le refuser. (Il manqua une pause.) J’ai aussi établi une réaffectation du personnel ce matin. Il va falloir établir un QG provisoire sur Tatooine en attendant de reconstruire mais, pour éviter d’autres tragédies, je préfère qu’on réaffecte aussi du monde sur les bases secondaires et tertiaires à l’exception de Corellia.

    Corellia.
    Elle passa sa main sur Corell et inspira bruyamment.
    Se focaliser sur eux, pas sur ce qui s’était passé.

    Mara, inquiète : La situation est si critique que ça ?
    Wes : Le nouveau gouverneur s’est positionné en faveur de la République, chantiers navals à l’appui. Le peuple s’y oppose ; Attentats, guerres civiles et contrôle méticuleux des entrées et sorties du système.

    Nouveau blanc.

    Wes : Pour en revenir à Myrkr… (Il serra la main de Solo sous la table.) Et je m’en excuse une nouvelle fois. Le Général devra être informé de la situation. Le Courtier…
    Ange, fermant les yeux : … doit être une priorité. On ne peut pas laisser ce fils de Hutt continuer !
    Hoza : Je pense que nous sommes tous d’accord avec ça. (Solo se prit une seconde vague de phéromones de colère de plein fouet.) Je peux former une équipe dédiée uniquement à sa traque !
    Cole : A ce sujet… Wes…
    Wes, se raclant la gorge : Cole a récupéré une caméra sur Tython… Et suggère de comparer les angles de prises de vue durant la bataille. On pourra sans doute établir le point d'émission. Je m’en occuperai personnellement.

    Hamera fit alors silence.
    La Corellienne l’entendit se passer la main dans les cheveux. Il restait encore un point important.

    Wes, mal à l’aise : Il va surtout falloir régler le problème Jedi.
    Mara, interloquée : Le problème ?
    Hoza : Le mot est sans doute un peu fort mais Myrkr ne doit pas se reproduire. Je doute que les conditions de Cole soient acceptées.
    Cole : J’ai surtout dit ça pour gagner du temps et calmer les tensions.
    Wes : Et tu as bien fait mais je refuse une suppléance des Jedi dans la prise de décision, notre prise de décision. En l’absence de la Main Ecarlate, je refuse de laisser les Jedi de présider les décisions pour nous tous. Ca a bien marché avec les Vong, l’Empire et les Mandalos mais là… Ils réapparaissent et c’est le bordel.
    Ange, sortant doucement de son état léthargique : Le Courtier. C’est ça le vrai problème.
    Hoza : Je ne crois pas. Enfin, pas directement. Si le Courtier s’en mêle, et crois-moi, je pense qu’il ne restera pas silencieux très longtemps, pas après Myrkr, il faudra établir une hiérarchie suffisamment claire pour qu’il n’y ait plus de décision hâtive.
    Mara ; J’ai cru entendre que Kaarde n’en savait rien pour les civils, quand…

    Un poing s’abattit sur la table.

    Wes : Non, il n’en savait rien parce qu’il a pris une décision AVANT de nous avoir consulté ! On aurait pu sauver plus de vies !
    Cole : Wes, on ne sait pas si ça aurait été possible…
    Wes, haussant le ton : Je suis responsable de la Guilde. Je porte les responsabilités de ce désastre, de ce massacre… Vous me les brisez avec cette histoire ! Ce n’est pas le problème central de ce que j’avance ! Être alliés, ce n’est pas cela. Naberry a pensé aux siens avant de penser à nous tous. Il a usurpé la confiance de cette alliance en s’emparant de cette… (Il ravala sa salive.) transparence que nous avons mis vingt ans à construire ! L’honneur, le respect, appelez cela comme vous voudrez. Lors de toutes les batailles que l’on a menées, même quand le Général n’était pas là mais occupé ailleurs, aucun d’entre nous n’a fait passer ses propres intérêts avant le bien commun ! Même lors des situations critiques… Et il y en a eu de choix difficiles pour ne pas dire suicidaires ! Je n’ai jamais pris LA décision, nous l’avons toujours prise ! ENSEMBLE !

    Il eut un silence d’assentiment des trois vétérans dans la pièce.

    Ange, un peu sèche : Kaarde a fait ce qu’il croyait juste.
    Wes : Ce qu’il croyait juste en faisant passer les Jedi…
    Ange, se radoucissant : Wes, tu ne peux pas comprendre…
    Wes, abasourdi : Je ne peux pas comprendre ?!
    Ange : Non.
    Wes, s’énervant : Non ?
    Ange, lasse : Ne me donne pas le mauvais rôle.
    Wes : Tu cautionnes peut-être ce qui s’est passé ?! Tu étais là-bas ! Tu as failli…
    Ange : Mourir ?
    Wes, se calmant : je ne veux pas que la conversation dérape sur ce terrain. Excuse-moi. Je suis juste…
    Ange : En colère ?
    Wes : Fatigué.

    Nouveau silence.

    Ange, gagnant en sérénité soudainement : On ne peut pas se permettre de perdre d’autres Jedi, quelque en soit le prix.
    Hoza : Ange, si je puis me permettre…
    Ange haussant le ton : Non, tu ne peux pas te permettre ! A ton avis, pourquoi ‘ai accepté de me terrer pendant vingt ans ? Par pure charité ? Par couardise ? Sovereign ! Voilà le véritable problème ! Un Sith ! Un Sith ! Et pas n’importe quel Sith !
    Wes : Je sais.
    Ange : Alors pourquoi t’obstines-tu à enfoncer Kaarde ?
    Wes, hurlant : Parce que je ne veux pas te perdre ! Parce que je ne veux pas à avoir à ajouter ton nom ou celui de Cole à une rubrique nécrologique parce que l’un de nous…
    Ange : … aura placé ses sentiments personnels au détriment du groupe, c’est ça ?
    Wes, s’enfonçant dans son fauteuil : Touché. C’est ce que tu veux entendre ?
    Ange : On fait tous des erreurs parce qu’on écoute plus avec notre cœur que notre jugement ! Et heureusement ! (Elle s’était levée.) C’est ce qui fait notre force ! Parce qu’on fera des trucs complètement insensés qui feront la différence et que l’ennemi ne pourra pas anticiper ! Mais nous devons rester unis et protéger les Jedi sans quoi la Rébellion n’a plus aucun sens ! On ne sait pas combien de Sith se cachent ! Si les Jedi sont traqués, ce n’est pas un hasard ! Nous avons le nombre, la force, l’intelligence et… ils sont… l’espoir ! Ils sont notre chance, notre chance à tous ! Pour démasquer ce Sovereign, comme ils l’ont toujours fait ! Je ne vais pas vous faire un cours pétri d’histoire galactique… Sans eux, la dernière grande rébellion n’aurait sans doute pas été la même et nous… les rebelles… qui sait ce qu’ils seraient devenus ! On a beaucoup d’eux et ils ont besoin de nous !
    Mara, plein d’espoir : Il y aura toujours des Jedi. Il suffit juste de savoir où chercher…

    Elle sentit une épine s’enfoncer dans sa poitrine.

    Ange : Ce n’est pas parce que l’on est sensible à la Force qu’on est capable de…
    Mara, l’interrompant : Certains se cachent, ils…

    Son rythme cardiaque s’accéléra et un goût amer s’installa dans sa gorge.

    Ange, sur la défensive : Toi, par exemple ?
    Mara : Non. Je n’ai jamais fini ma formation…

    Ca y est. On y est.

    Ange : Nous ne rentrons pas tous dans un même moule. Nous ne sommes pas tous faits pour endosser une telle responsabilité. Tu le sais très bien !
    Mara, s’animant à son tour : Ca, c’est ton avis, le Conseil…
    Ange : Laisse ce fichu conseil en dehors de ça. Le problème n’est pas là !
    Hoza, se hasardant : J’ai peur de… ne pas suivre le propos de cette conversation.
    Wes, très mal à l’aise : Ange a été membre du Conseil Jedi…
    Mara : Elle en a surtout été le Maître d’Armes !
    Ange, se rembrunissant : C’est donc ça le problème, hein !
    Mara : Je ne vois absolument pas de quoi tu parles !
    Ange : De… désertion… de quitter l’Ordre… de s’y tenir…

    Elle pouvait mentir la sentir, cette tension, cette rancœur que Mara lui avait toujours porté ou, plutôt, qu’elle savait dirigée contre elle même si elle s’en savait indirectement la cible.
    Sortir. Il fallait la laisser sortir.
    Et… avancer…
    Elle se mordit l’intérieur de la joue.
    Une part d’elle s’en sentait responsable.
    Elle inspira.
    Ça allait être difficile. Elle le savait.

    Ange, froidement : C’est Doc, c’est ça ?
    Mara, rugissant : Je t’interdis de prononcer ce nom !
    Ange : Mara, ce n’est pas moi qui suis partie…
    Mara, criant à présent : Mais tu en as profité !
    Ange, mal à l’aise : Non, j’en ai pas profité… Quand j’ai commencé à le former…

    Elle l’entendit ricaner.

    Mara : Tu as bien choisi tes mots !
    Ange, soupirant : Du Vaapad… Je te parle du Vaapad… Je l’ai ramassé à la petite cuillère ! parce que étais partie ! Ne fais pas de moi ce que je ne suis pas. Je n’ai jamais voulu…
    Mara : … me blesser ? nous blesser ? Mais tu te contrefous des sentiments des gens !

    Elle inspira péniblement.
    Garder ce masque.
    C’était douloureux…. mais tellement plus facile de tout cacher…

    Ange : Mara…
    Mara, en quittant la pièce : Laisse-moi ! Il n’y a que toi qui compte ! Ange Solo, toujours Ange Solo ! T’en as strictement rien à faire des conséquences de tes actes et du bordel que tu peux foutre dans nos têtes ! T’es qu’une foutue égoïste ! Jette-toi dans le Chaos, Solo, ça vaudra mieux pour tout le monde !


    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 28 mai 2017 - 19:15

    dimanche 28 mai 2017 - 13:22 Modification Admin Permalien

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    Padme111

    27268 Crédits

    Ebaq9


    Après la joie des retrouvailles, Dexter, Malik et Felise avaient atterris dans les ex-galeries minières d’Ebaq9. Malik fut joyeux et fière de faire le tour des lieux aménagés par ses soins et ceux de Felise. Ensemble, le presque couple avait réussi à créer une « maison souterraine » avec tout le confort nécessaire dans l’ex mine : une cavité salon, une autre salle à manger, deux chambres, et même une salle d’eau. Leurs vaisseaux sont dans ce qui fut, à une lointaine époque, l’hangar de débarquement minier et qui aujourd’hui est « l’entrée principal ».

    Après cela, ils avaient mangés et discuter de choses et d’autres, mais Malik perçu énormément de sujets que son ami refusait d’aborder franchement, encore ! Et à peine l’heure de dormir arrive que Dexter avait déjà exprimé son envie de ne pas rester longuement avec eux.

    Dexter a passé la nuit dans son MIII01-DMW. Après l’aveu des sentiments de Felise à son égard, il était mal à l’aise par rapport à Malik et à lui-même. Le Besalisk cyborg n’avait pas réussi à fermer l’œil et n’avait même pas prix la peine de se changer. Il avait fait les cents pas, cherchant à mettre de l’ordre dans ses sentiments. Et puis, il y avait la guerre, les pauvres sensitifs de la Force traquer comme des bêtes, des proies par les chasseurs de Forceur. Dexter avait déjà eu à faire à ce type de personnes, autant l’un que l’autre. Parfois il était parvenu à aider des victimes à rejoindre la république de Ver’mer, parfois, il les a vu être capturés, ou pire. Parfois, il a du échapper à la mort à cause des traqueurs.

    Dans sa chambre à bord de son vaisseau, DM s’installe en tailleur sur le sol. Il décide de médité. A sa plus grande surprise, c’est instantanément qu’il perçoit la Force en lui et y plonge. Sa connexion avec elle fut facile, il ne l’avait plus ressentie aussi intense en lui depuis… Depuis bien fort longtemps…

    Dexter se souvient de sa vie durant ces 15 années, depuis qu’il était revenue dans la république de Ver’mer. Les images de certains combats s’imposent à lui, des images agréables de victoire, mais aussi des images douloureuses comme la perte de son bras gauche ou de son œil. L’amiral Pirolus et ses encouragements, ses entraîments au combat au corps à corps. Des images d’une petite twil’lek qu’il a sauvé. Des images d’une vie un peu paisible à « News Start », la ville de refuse sur Phoenix. Et enfin, les merveilleux souvenirs de Felise, Malik et d’autres de ses amis Besalisk traversent son esprit. C’est alors que contre toutes attente, Alors que Dexter est au cœur de sa méditation dans la Force et qu’ils parcourent son passé en pensée que l’image d’un humain s’impose à lui.

    Cette image, cet humain aux cheveux bruns et aux yeux marron-vert, Dexter le reconnait malgré ses traits plus âgés. Il sait qu’il est ! Cette image est étrange, comme si l’homme ne le voyait pas, qu’il cherchait quelqu’un d’autre. Dexter eu un hoquet de surprise de reconnaître l’homme qu’il cherche depuis plus de 10 ans.

    Le Besalisk ouvre les yeux et se redresse. Il hésite à donner un sens à ce qu’il a vu et préféré ne pas activer D.A.P. Dexter avait peur de deviner ce que l’I.A. lui aurait dit. Là, dans l’immédiat, il n’avait pas envie de partir toute suite.

    Tout le restant de la nuit, il s’était imaginé aussi à quoi sa vie ressemble et quel avenir il pouvait offrir à Felise s’il lui avouait l’aimer autant qu’elle ne l’aime. Et puis, il y a Malik ! Un ami, probablement une des rares personnes sur qu’il a toujours pu compter. Un Besalisk qui lui a sauvé la vie plus d’une fois. Dexter avait surpris des regardes de Malik se poser sur Felise. Il n’y a aucun doute dans le cœur de Dexter, Malik aime Felise. Alors que son ami a réussi à trouver cette planque et vivre en sécurité, pourquoi risquer de tout détruire pour mettre Felise en danger. Car oui, Dexter mettrai en danger Felise s’il lui avoue son amour et partirait ensemble. 

    dimanche 28 mai 2017 - 14:21 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

    2044 Crédits

    Mirial


    C'est le grand jour. Aujourd'hui, Zokuron achève son contrat envers le conseil des sages de la ville. C'est un évènement qu'il attend depuis un an maintenant, depuis son arrivée sur la planète. Il en est quelque peu bouleversé, dans le bon sens, à la fois impatient et attristé en pensant à son départ à venir.

    L'engagement qui le lie à la ville d'Ulonda, une immense chaine de montagnes dans laquelle les mirialans ont bâtit un vaste réseau, le met en ce jour une dernière fois au service des serres agricoles. La tâche n'est pas des plus glorieuses, il s'agit principalement d'assister les employés dans l'arrosage et le désherbage. Néanmoins, ce travail, de par la concentration qu'il demande et la monotonie dans son exécution, se révèle être très méditatif. C'est pourquoi le jeune togruta, tout en enlevant minutieusement les petites pousses indésirables, est profondément plongé dans ses pensées. Il pense au jour de sa venue sur cette planète aride et hostile, tout à l'inverse de son monde natal. Shili et ses plaines d'herbe rouge lui manque, ainsi que ses jungles, ses cours d'eau, ses cascades, la vie omniprésente....Sur Mirial, le soleil brûle tout durant la journée, et les nuits sont si froides qu'elles gèlent la moindre chose qui dépasse du sol.

    Ce sont les principales causes de l'étrange vie troglodyte des mirialans, qui ont trouvé refuge dans les montagnes et sous la terre. Au grand étonnement de Zokuron, les mirialans sont néanmoins très avancés, comptant de nombreuses fermes d'humidité, possédant des vêtements et des machines très efficaces contre la chaleur et le froid extrêmes, et prospérant envers et contre tout.En réalité, tout fut une découverte sur cette planète pour le jeune togruta. La civilisation, la technologie ultra avancée, les conditions de vie difficiles, le commerce de masse, les connaissances quasi illimitées des datathèques....Avant son arrivée, il n'aurait jamais pu imaginer que le monde soit si vaste et la galaxie si peuplée.

    En ce moment, il se rappelle sa vie sur Shili, sauvage et simple, dans et en harmonie avec la nature. Il se rappelle son destin de chasseur, à l'époque, au sein de sa tribu. Il était voué a apporter beaucoup à la prospérité de sa famille, de son clan et de sa tribu. Mais depuis, beaucoup de choses avaient changées. Il a découvert ce pouvoir en lui, qui lui fait parfois faire des choses hors du commun. Puis il est partit avec la bénédiction des anciens, cherchant ce groupe mystérieux qu'on appelle "jedi" et qui devrait être en mesure de l'aider à maîtriser son pouvoir. Transporté à bord du vaisseau d'une connaissance des anciens, il est finalement arrivé sur Mirial, planète où il pouvait entrer en contact avec des gens qui sauraient lui indiquer la marche à suivre. Un accord naquit de la rencontre avec le conseil des  sages. Les mirialans demandant un paiement en échange de leur aide, et Zokuron n'ayant ni argent ni bien pour les payer, ils conclurent qu'il resterait un an standard sur Mirial. Sa force, son endurance et sa jeunesse feraient l'affaire.

    Cette rencontre fut aussi le premier choc culturel pour Zokuron, car sur Shili les sages sont des anciens qui parlent avec l'expérience d'une longue vie. Sur Mirial, les sages sont les plus grands utilisateurs de la Force de la planète. Ils peuvent être jeune comme âgé, femme comme homme, de la caste militaire ou paysanne ou religieuse.... Zokuron se rappelle particulièrement bien ce moment, présentant sa requête, narrant son histoire et ses expériences particulières, puis demandant conseil auprès des sages avec une humilité toute particulière, car il sentait émaner d'eux l'énergie qui l'avait envahit par deux fois déjà et cela l'intimidait.

    Les tâches qu'on lui confia furent diverses et variées, allant de l'entretien des immenses bibliothèques au travaux de la terre dans les serres agricoles. Il travailla avec zèle et détermination, affûtant sa maîtrise du basic, nouant de nouvelles amitiés et découvrant de nouveaux préceptes de vie. Car les mirialans sont eux aussi un peuple très communautaire, mais contrairement aux togrutas où chacun sert la communauté sans distinction sociale, les mirialans laissent la place à l'individualité. Ils estiment que la communauté n'est pas une entité en soi, mais qu'elle est influencée par les actions de chaque personne qui la compose, et qu'ainsi chaque personne la renforce ou l'affaiblit selon la vie qu'il mène. Un précepte qui eut pour seul effet de renforcer encore la détermination du togruta.

    Curieux de nature, Zokuron profita du peu de temps libre qu'il avait pour découvrir la galaxie et tout ce qu'elle comporte. Il utilisa les ordinateurs, les archives et l'holonet pour lire un peu tout ce qui lui passait sous le nez. La forme de la galaxie, les planètes qu'elle comporte, les races et les peuples, la chimie, la physique et l'énergie, le bacta, les vaisseaux spatiaux et les courses de pod-racers, les créatures qui existent, les armes, la musique, des grands auteurs et philosophes....Tout.

    Les heures passant, sa vie sur Mirial défilant lentement dans son esprit, Zokuron se prépare mentalement pour son départ. Il est heureux de quitter cette planète et sa vie étrange, mais des picotements dans sa poitrine lui font comprendre petit-à-petit qu'il regrettera aussi beaucoup de bons moments vécus aux côtés des mirialans. Mais il n'est pas destiné à rester sur Mirial. Il n'est pas venu pour ça. Donc, une fois sa journée achevée et ses habits changés, il se rend devant le conseil.

    Il se présente humblement, saluant à la manière des mirialans tout en se plaçant au centre du cercle des sièges en pierre des sages.  Le doyen, un mirialan plutôt âgé, l’accueille:

    -Zokuron Ta'a, de la tribu Taa'Riin'Toan de Shili. Soit le bienvenu.

    Le conseil exprime ensuite sa gratitude pour l'aide qu'il a fournit à la communauté, avant de se préparer à honorer sa part du marché. Pour cela, ils se lèvent tous de leur siège et viennent poser chacun une main sur le corps du jeune togruta. Celui qui semble être le doyen pose la sienne sur sa tête, en plein entre les montrals.

    Quelques instants passent. Puis, d'un coup, Zokuron sent une fois encore l'énergie mystérieuse monter en lui. Mais cette fois, elle se concentre plus encore que les fois précédentes. Le togruta en éprouve d'ailleurs une sensation de vertige tant la puissance monte. Le ressenti est si fort, si prenant et réel qu'il lui donne mal au crâne. Ses montrals résonnent sous le coup d'une fréquence désagréable, et sa tête et ses lekkus deviennent de plus en plus douloureux. Zokuron tente de gérer la douleur en serrant les dents et les poings, grimaçant sous cette douleur nouvelle, mais finalement c'est un long râle de souffrance qui sort de sa gorge.

    A ce moment, alors qu'il lâche toute résistance et qu'il perd tout contrôle, il se voit transporté....ailleurs. Il n'est plus avec les sages et plus non plus dans le grand temple sur Mirial. L'ambiance est feutrée et tamisée, uniforme et sombre. Rapidement, il perçoit une silhouette au loin. Elle marche vers lui, lentement, mais étrangement sans jamais avancer. Et, à mesure que cette ombre encapuchonnée avance, d'autres silhouettes apparaissent, marchant derrière la première. Bien vite, il y a une multitude d'ombres visibles. Zokuron, de son côté, tente de se concentrer. Son mal de montrals et de lekkus a disparut, mais il a du mal à fixer son regard les premiers instants. Seul le fait que les ombres ne semblent pas s'approcher physiquement de lui, lui permet de garder un semblant de calme.

    La masse en face de lui change à nouveau au bout d'un moment. Des ombres commencent à s'échapper de la foule pour se perdre dans les ténèbres, tandis que d'autres disparaissent simplement sur place. Puis les restantes disparaissent toutes subitement, s'affolant en tous sens pendant un instant avant de se cacher dans les ténèbres à leur tour. Seule subsiste la silhouette initiale, qui continue de marcher inlassablement.

    Soudain, la silhouette s'élance en avant. Et pour de vrai cette fois, mue par une vitesse hors-normes. Un sifflement retentit, accompagné par une forte lumière bleue. Zokuron est aussitôt hypnotisé par cette lumière si claire et si vive au milieu de toute cette ambiance sombre et confuse. La lame de lumière révèle de même son propriétaire, un humanoïde dont le corps et la tête sont entièrement dissimulés sous une longue bure, comme celles portées par les religieux mirialans mais en plus sobre encore. La lame de lumière et son porteur finissent leur course à quelques mètres, semble-t-il, de Zokuron et s'immobilisent devant lui tout aussi subitement qu'ils s'étaient mit en mouvement.

    La silhouette, de profile par rapport à Zokuron, tourne la tête vers le Togruta. Ce dernier ne parvient toujours pas à voir le visage de cette personne mystérieuse. Le temps semble s'arrêter quelques instants, suspendu par une indicible tension. Un frisson parcourt l'échine de Zokuron, puis, comme le tonnerre qui éclate après des heures de chaleur écrasante, un tir de blaster fuse sur eux. La silhouette prend aussitôt une position de combat et dévie le rai de lumière, qui aurait frappé Zokuron de plein fouet s'il n'avait pas eu sa trajectoire barrée par la lame bleue. Une seconde décharge tente ensuite sa chance. Puis une troisième, et une quatrième, et bientôt il y en a trop pour que le togruta puisse garder le compte. Le mystérieux étranger à l'arme de lumière fait face à ce chaos et s'évertue à contrer chaque décharge qui essaie de passer...avec succès.

    Puis le calme revient, comme s'il ne s'était rien passé. La silhouette reste dos à Zokuron, en alerte. Le silence reprend sa place de maître un petit moment, où seul le vrombissement sourd de l'arme lumineuse murmure dans les ténèbres. Juste assez de temps pour se demander quoi d'autre surgira des ténèbres la prochaine fois. Et ce fut bien plus terrible que ce qu'il avait pu s'imaginer. Une autre lame de lumière apparait au milieu de l'obscurité, aussi rouge que les tirs de la précédente manifestation vindicative. Zokuron a juste le temps d'être figé de terreur en apercevant les deux yeux à l'iris de feu et aux veines injectées de sang, qu'il se retrouve transpercé de part en part. La lame rouge lui rentre dans le ventre, tandis que la bleue ressort par son torse. Heureusement, il ne sent rien. L'instant d'après, les deux opposants se remettent en mouvement et s'éloignent du togruta. Ils se mettent alors à tourbillonner autour de Zokuron tout en s'affrontant, leurs lumières dansant l'une avec l'autre dans un violent et gracieux ballet. Ce sont de grands guerriers, plus habiles que tous ceux que Zokuron a pu voir dans sa vie jusque là. Ils frappent de taille et d'estoc, sautent à maintes reprises, tournoient dans des attaques à la précision mortelle...Puis, le tourbillon qu'ils forment peu à peu autour de l'observateur s'accélère, lentement, petit à petit, avant de se déformer, comme aspiré par le haut. Zokuron perd à nouveau l'usage de ses sens et de son corps lorsqu'il est lui aussi aspiré, jusqu'à se réveiller allongé sur le dos par terre, entouré par les sages qui sont en train de regagner le confort de leurs sièges.

    -Jedi...et sith. Le choix a été révélé, déclare le doyen une fois assit.

    -Qui sont-ils ? Demande Zokuron en se relevant.

    -Des utilisateurs de la Force, répond une jeune mirialan sur la gauche.

    -Les premiers se servent du côté lumineux de la Force pour guérir et protéger...précise un vieillard sur la droite.

    -Les seconds se servent du côté obscur de la Force dans leur seul intérêt...ajoute un jeune mirialan à côté du vieillard.

    -Ils sont ennemis depuis le commencement...continue un autre sage.

    -Et souvent leurs destins se mêlent étroitement, termine le doyen.

    -Qu'est-ce qui se passera si je deviens l'un ou l'autre ? Demande le togruta.

    -Un jedi peut devenir un sith...répond la jeune mirialan précédente.

    -Mais un sith meurt sith, surenchérit le mirialan à côté du vieillard.

    -Le choix t'a été révélé, et tu as été averti des conséquences, achève le doyen une fois encore. Retire toi et fais nous connaître ton choix lorsque tu auras décidé.

    -Et si je choisis de rejoindre les sith ? Questionne Zokuron.

    -Alors, tu partiras rejoindre les sith, rétorque le jeune à côté du vieillard.

    -Et nous te prierons de ne plus jamais revenir sur Mirial, dit le vieillard à la suite.

    -Va maintenant, et- commence le doyen.

    -Les jedi. Je veux devenir un jedi...déclare subitement Zokuron avec fermeté.

    -Es-tu bien certain de ton choix ? S'enquiert la jeune mirialan.

    -Oui, grand sage. C'est un choix fait il y a longtemps déjà.

    A cette réponse, les sages acquiescent dans le silence, puis le doyen reprend:

    -Bien. Tu peux te retirer, nous t'informerons lorsque nous les aurons contactés.

    Le togruta s'incline avant de repartir, l'esprit encore tout emplit des images de sa vision étrange. Néanmoins, il est satisfait de son choix et il espère que les sages le tiendront informé rapidement.

    Sur le chemin du retour jusqu'au petit appartement qui lui avait été mit à disposition, il reçoit un appel sur son comlink. C'est un ami mirialan, qui prend de ses nouvelles car il savait que Zokuron devait passer devant les sages aujourd'hui. Il l'invite de même à venir passer chez lui pour la soirée. Le togruta change de direction, rejoint le logement de son ami et y découvre avec surprise la plupart de ses amis et collègues mirialans réunis. Il est félicité, puis la fête commence. Mais la véritable surprise est qu'il reçoit l'honneur de porter un tatouage mirialan, un de ces tatouages rituels qui marquent l'accomplissement d'une épreuve dans la vie d'un mirialan. Le sien, marqué sur l'intérieur de son avant-bras gauche, représente son travail ainsi que sa détermination par le symbole du bâtisseur.

    Pendant que la fête bat son plein, le doyen des sages utilise dans ses quartiers une ancienne fréquence pour ouvrir un canal avec des maîtres jedi. Après quelques tentatives, il finit par avoir une réponse:

    -Ici Kaarde Naberry. Qui utilise cette fréquence ?

    Le doyen se présente au maître jedi et explique la situation. Il y a ensuite un moment de silence, avant que la voix ne revienne:

    -On vous envoie quelqu'un.


    Ce message a été modifié par Zokuron le dimanche 28 mai 2017 - 22:49

    dimanche 28 mai 2017 - 22:40 Modification Admin Permalien

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    Citadelle de Bastion - Salle du trône


    Assis sur son trône de fer, Waren Horn attends patiemment, tandis que la directrice Rance lui fait son rapport sur la bataille de Myrkr. Le récit est plaisant pour l'Empereur. Au même moment, un chasseur de classe Fury pénètre l'espace aérien de Bastion, il transmet immédiatement un code de sécurité de niveau 3. Peu après, un groupe de stormtroopers accompagné par deux chevaliers impériaux accueillent l'arrivée du chasseur dans l'un des gigantesques hangars de la citadelle. L'appareil se pose, le cockpit s'ouvre, un grand Mandalorien en armure noire et rouge s'en extirpe. D'un seul saut il quitte l'appareil pour atterrir lourdement sur le tarmac.

    Sergent - Chef Ordo, suivez-nous je vous prie, l'Empereur Horn vous attends.

    Cera Ordo se contente de suivre le groupe, serré de près par les chevaliers impériaux. Bien qu'ils soient alliés depuis bien longtemps, Waren ne plaisante pas avec la sécurité. Il connaît les capacités de Cera Ordo, celui qui fut Cenovii, il sait qu'à l'instar de Dark Spencer cet individu peut semer un chaos monumental à lui tout seul. Même s'il est convaincu que l'ancien Jedi n'en ferait rien, en temps de guerre la prudence est toujours de mise. Cera finit par arriver dans la salle du trône, plusieurs hauts gradés Impériaux s'écartent pour le laisser passer. D'un geste condescendant, Waren congédie Nishta Rance, puis se lève tandis que le Mando se dirige vers lui.

    Waren - Bienvenu, Seigneur Ordo.

    Cera - Empereur Horn, je vous salue.

    Waren - Vous revenez des combats, si je ne m'abuse. J'espère que les vôtres n'ont pas subis de pertes trop graves.

    Cera - Les Mandaloriens sacrifieront tout pour vaincre la République.

    Waren - C'est tout à votre honneur.
    Accompagnez-moi, nous avons beaucoup à nous dire.

    Cera - Je vous suis.

    L'Empereur passe au milieu de ses hommes et va s'enfermer dans une de ses pièces secrètes. Un bureau par lequel on accède via un passage secret. La pièce n'est pas très grande mais on reconnaît les goûts de Horn en matière de décoration, avec cette petite touche Corellienne. L'ancien Guildeur se dirige derrière son bureau en bois d'arbre massassi, il sort un cigare et se l'allume, comme à son habitude. Cera Ordo s'affale dans le siège en face avec une certaine décontraction. L'Empereur se dirige ensuite vers un bar et dégaine un brandy vingt ans d'âge, prends deux old fashioned, puis revient vers le bureau. Dans le même temps, Ceno désactive son casque, lequel se rétracte dans son armure et révèle un visage toujours aussi marqué par la guerre, quelques rides en plus. Horn sert deux verres de brandy, ils trinquent et s'enfilent leur verre cul sec. Cera repose son verre en soupirant.

    Cera - Waren, tes protocoles commencent à me fatiguer. Quand va t-on cesser ces manières ?

    Waren - Cela fait partie du jeu, mon ami. Personne ne doit se douter de nos plans. 

    Cera - C'est d'un pénible...

    Waren - Je sait, mais ce n’est rien à côté des briefing avec ces vieux croutons du Haut Conseil directoire. Dis-moi maintenant, que s'est-il passé exactement ? Les rapports de Rance indiquent que le QG de la Guilde a été détruit.

    Cera - C'est le cas... Et une fois encore, la faute revient à Kaarde Naberry. 

    Waren - Naberry ? Après avoir rétabli la lumière, il plonge ses alliés dans l'ombre ? Sérieux ?

    Cera - Pour sauver ce qu'il reste des Jedi...

    Waren - Ma foi, la situation va encore se compliquer pour lui. Vingt ans d'absence, il revient et le QG de Myrkr part en fumée. Ce Jedi porte la poisse ! À moins que... Attends une minute ! Qui nous dit qu'il ne s'agissait pas de Vicious ?

    Le Mandalorien reste stoïque un instant. Il détourne le regard. Waren est attentif. Cera lui fait signe de resservir. Waren rempli à nouveau deux verres de brandy. L'homme aux cicatrices s'empare de son verre et poursuit finalement :

    Cera - Tu crois que je n'y ai pas pensé...? Je l'ai confronté pour m'en assurer. Ce n'était pas Vicious.

    Il boit une gorgée et rencontre à nouveau le regard de Waren, lequel se fait sombre. L'Empereur s'assoit à son tour dans son fauteuil, semblant plongé dans une grande réflexion :

    Waren - La Guilde ne lui pardonnera pas... On dirait que la présence Jedi devient problématique.

    Cera - C'est certain. Nos plans doivent changer. Le problème du Courtier de l'Ombre devient trop préoccupant. Il sème le trouble dans la Force.

    Waren - Nous devons tout mettre en oeuvre pour le débusquer. Nous verrons plus tard pour ce qui est de nos projets, mes amis sont très patients... De mon côté, les données de Scarif nous ont révélé certaines positions ennemies. En attendant des nouvelles du Général Gunnar, je vais mobiliser les troupes de l'Empire pour combattre la 7ème flotte de la République sur Wobani. J'ai également quelques menus renseignements sur une personne qu'il faudrait retrouver sur Mon Calamari. Il n'y a que toi pour cette mission, il faut que tu t'en occupes en priorité.

    Cera - Une mission de récupération ? De qui s'agit-il cette fois ?

    Waren - Un vieil Amiral Calamarien qui a combattu les Sith à nos côtés il y a vingt cinq ans.

    Cera - Hentonar...! Un stratège de son acabit nous serait bien utile.

    Waren - Cela ne fait aucun doute. Selon mes informations, il est incarcéré dans une prison subaquatique de haute sécurité.

    Cera - Avec la République sur Mon Cal, cela ne va pas être simple. Combien de forces ennemies en présence ?

    Waren - Un sacré paquet. En orbite, la 3ème flotte de la république, un blocus insurpassable. Au sol, les forces armées Quarren, mené par un non-humain ambitieux qui s’est proclamé général. La république lui as accordé le droit de gouverner s’il se ralliait à leurs cause. Il se nonme Ego et c'est un psychopathe du même genre que Spencer, mais sous l'eau.

    Le Mandalorien lève un sourcil, tout en ayant un léger sourire. Cela s'annonce effectivement périlleux comme sauvetage. Il s'empare de son verre et le lève en signe de victoire :

    Cera avant de boire une gorgée - Je sens que je vais adorer cette mission, à la santé des Républicains !

    Waren - Voici les coordonnées. Thore peut assurer la diversion et Taishakuten est déjà sur le terrain. Il t'aidera comme il peut.

    Cera s'étouffant - Buarf ! Comment...? Sieg est un agent secret de Verm'er ?

    Waren - Le lieutenant Sieg Taishakuten a rejoint Thore il y a longtemps.

    Cera repose son brandy et ne cache pas son étonnement. Il a la nette et désagréable impression que beaucoup de choses lui échappent :

    Cera - Cela explique sa disparition, on ne l'a pas vu depuis plus de dix ans. J'ai même eu des doutes sur le Général, je me suis demandé s'il ne l'avait pas fait disparaître. Thore aurait pu me le dire. Et toi comment l'as-tu su ? 

    Waren - Un Empereur se doit toujours de garder des cartes dans son jeu. Le Général Gunnar n'a rien à voir là-dedans.

    Cera menaçant - Nous sommes associés depuis longtemps, mais n'oublis pas une chose : tu n'as pas intérêt à me feinter.

    Waren relax - Taishakuten enquête sur Mon Cal depuis près de deux ans, c'est la source des informations de Thore. Il sera ton agent de liaison sur place. Thore a juste besoin de nous pour récupérer Hentonar. Tu vois, c'est parfaitement limpide.

    Cera - Peut-être... Mais je ne sais pas si l'on doit compter sur Thore... C'est un ancien Jedi.

    Waren - Toi aussi, j'te signale.

    Cera - Je..

    Cera se détends un peu mais n'en pense pas moins. Malgré que les deux hommes se connaissent depuis bien avant le conflit contre la République, Cera a toujours porté un regard suspicieux sur Waren. Notamment à chaque fois qu'il évoque ses mystérieux "amis" et qu'il tisse des liens dangereux pour leurs futurs plans. Il semble toujours tout savoir et le Mandalorien se méfie de ses manoeuvres. Tous deux s'envoient un dernier verre avant que le seigneur Ordo ne soit raccompagné par l'Empereur, puis par les mêmes stormtroopers et chevaliers impériaux qui l'avaient accueillis. Cera remonte dans son chasseur Fury et décolle, il quitte Bastion pour retrouver le clan Ordo sur Dxun.

    lundi 29 mai 2017 - 15:29 Modification Admin Permalien

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    Cole_PrCol

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    Quartier Général temporaire de la Guilde, Tatooïne.


       C’est avec stupéfaction, mêlée d’un peu de ressentiment, que Cole assista à la diatribe de Mara envers Ange. Même si son propre champ électro-magnétique révélait un mélange de détresse, de colère et de tristesse, ne voyait-elle pas l’état dans lequel se trouvait Solo ? Même à son retour d’exil, jamais les ondes de la Corellienne n’avaient manifesté une telle tension intérieure. Et après les événements de la veille… Et puis c’était qui, ce Doc ?

       Il se leva, prêt à rattraper la Nabienne, mais d’un regard empreint d’une profonde lassitude et d’une dénégation de la tête, Ange l’en dissuada.

       Après l’éclat de Sarkin, la réunion fut rapidement écourtée. Le maëlstrom d’émotions était un peu retombé, laissant les participants las et nerveusement vidés. Pr’Col se risqua tout de même à approcher Wes.
       Cole - Merci pour ce que tu as dit tout à l’heure à mon sujet.
       Wes – C’était sincère. N’en parlons plus.
       Cole – Comme je l’ai mentionné, je pensais partir quelques temps. Mais vues les circonstances, tu vas sans doute avoir besoin de moi ?
       Wes – Pas vraiment. Les prochaines semaines vont être essentiellement consacrées à réparer le fiasco provoqué  par les Jed... – Il jette un œil mi courroucé, mi confus à Ange et se reprend- … par le Courtier. Ce sera surtout de la logistique. Et c’est à moi de m’en occuper. Les vacances attendront. Toi, vas faire ce que tu avais prévu…
       En dépit de la mine défaite du Leader en exercice, le chasseur préféra ne pas insister. Mais il plaignit de tout son coeur son vieil ami.
       A peine avait-il fait quelques pas qu’Hamera le rappela :
       Wes - Cole ! Tu m’as bien dit que tu allais sur Nar Shadaa ?
       Le Gotal acquiesça.
       Wes - On a une base là-bas, comme tu le sais. Et tu as entendu le rapport de M… de Sarkin tout à l’heure. On a vraiment besoin de matériel médical. Tu crois que tu pourrais en profiter pour nous en procurer en masse, à bas prix, et sans nous faire gruger ?
       Avec un grand sourire, Pr’Col rétorqua :
       Cole -  Mes cornes sont là pour ça…
       Wes - Parfait. Je te ferai parvenir la liste de ce dont nous avons besoin et les fonds via Cnalb Elenamuoras, c’est le gouverneur de notre antenne de Nar Shadaa.
       Le chasseur hocha la tête.

    *******

       Quelques heures plus tard, il se trouvait sur un transport de tourisme en direction de la Lune des Contrebandiers. Cela lui faisait tout drôle de se retrouver au milieu de tant de personnes inconnues pour un voyage trans-planétaire. Il était habitué à la cabine confinée du Stargazer. Il n'arrivait pas à décider si tous ces champs électro-magnétiques différents autour de lui l'irritaient ou le fascinaient.
       Il avait essayé de discuter avant de partir avec Ange et Mara, mais toutes deux s'étaient révélées introuvables. Wes, Hoza et Ganner étaient aussi trop occupés. Il était donc parti sans revoir personne, non sans laisser sur le mémorial qui avait été dressé spontanément à l'entrée de la base de Tatooïne trois fleurs du désert. Une pour Sonn-ji, une pour Mira et une pour tous ces inconnus qui avaient péri sur ou au-dessus de Myrkr.

       Dans le vaisseau, un holo relayait les dernières victoires de la République sur la Coalition. La propagande édulcorait soigneusement les faits, grossissants les gains mineurs du régime en place et minimisant à l’extrême les revers majeurs de la Seconde Flotte (« décimée par un orage solaire imprévu ») et de Zénoma Sékot (« dans leur grande magnaminité, la chancelière et les sénateurs ont décidé d'alléger le blocus pour épargner la population civile »).
       Pr'Col en eut bientôt assez de cette désinformation permanente et il passa le reste du voyage à consulter l'holonet pour affiner sa connaissance de Nar Shadaa et préciser ses projets personnels.

    *******

       Arrivé sur Nar Shadaa, Pr'Col prit soin de cacher sur lui plusieurs réserves de crédits. Les voleurs étaient nombreux sur la planète et le Gotal ne voulait prendre aucun risque. De même, il gardait son fusil sonique à la main et sa vibro-lame à portée. Sur la plupart des planètes civilisées, ces armes lui auraient été confisquées ou il aurait au moins reçu un sermon de la part des autorités. Ici, c'était une attitude recommandée. Agir autrement revenait à se peindre une cible dans le dos.

       Il retira également la petite rondelle de cuir qui dissimulait habituellement sur sa veste les symboles de fusée et de crâne pourvu de défenses représentant son appartenance aux Vauriens de la Guilde. Ca ne suffirait pas à le mettre totalement à l'abri, mais il éviterait tout de même ainsi pas mal d'ennuis.

       Il grimaça en débarquant, aussitôt assailli par un début de mal de tête. L'électronique était partout. La planète ne portait pas pour rien le surnom de « Petite Coruscant ». Mais les sens du Gotal en étaient désagréablement affectés. Vivement Dxun !

       Il trouva facilement Cnalb, un Ithorien. Il était assez curieux de trouver un membre de cette espèce à la tête d'une antenne de la Guilde. Mais l'individu était procédurier, méticuleux et d'une loyauté sans faille à l'organisation. Affable en toute circonstances, mais avec un gros désintégrateur au côté. Exactement le genre d'individu qu'il fallait pour garder à l'oeil des Guildeurs parfois rendus un peu trop indépendants par l'atmosphère de la Lune des Contrebandiers.
       Ce qui était le plus insupportable pour le Gotal, c'était le débit incroyablement lent des deux bouches latérales et le constant mouvement de balancement de la tête d'escargot de l'administrateur. Rien qu'à le voir et à l'écouter, Cole avait une furieuse envie de s'assoupir.

       Cnalb -  Vous êtes le um bienvenue, Cole um Pr’col. Le Leader Hammmera m’a prévenu um de votre arrivée et de la um tâche qu’il vous um a confiée. Il vous suffira um de m’appeler, chaque fois um que vous aurez um terminé une transaction um. Un um porteur um viendra aussitôt chercher um la marchandise um.
       « Le Leader m’a également demandé um de vous préparer um ceci ! »

       Pr’Col, qui commençait à dodeliner de la tête sursauta quand l’Ithorien lui confia une malette en plastacier blanc. L’ouvrant, il découvrit sur un fond rembourré protecteur un datapad, un cylindre de paiement et… une paire de lunettes ???
       Il consulta le datapad. Il y avait tout d’abord la liste des fournitures médicales dont avait besoin la Guilde, mais aussi un message.

    Salut Cole !

    Tu trouveras avec ce datapad la liste de ce qu’il nous faut, ainsi que de quoi les payer. Il n’y a pas de plafond, mais je te fais confiance pour ne pas en abuser.
    Quant aux lunettes, elles me permettront si tu les mets de me mettre en communication avec toi. Je verrai par tes yeux, je pourrai te parler, et je pourrai même t’aider directement à distance si tu as besoin de pirater des trucs. Le cordon est en fait un cable de connexion omniversel. Par contre, leur autonomie est très limitée et ça coûte la peau du c*l, alors réserve leur utilisation à une grande occasion.

    Bonne chance dans tes entreprises et merci de ce que tu fais pour nous.

    Ange t’embrasse...
    …  Oui, bon, non, elle n’a rien dit, mais je suis sûr qu’elle le pense.

    Wes


       Cole prit le datapad, rangea le cylindre dans une poche dissimulée à l’intérieur d’une des manches de sa veste et demanda à l’Ithorien s’il était possible de déposer la malette et les lunettes dans ses appartements provisoires. Cnalb acquiesça.

       A ce moment, la porte du bureau fut ouverte à la volée et un humain mal lavé, mal habillé, avec un rictus fou fit irruption avec ce qui avait tout d’un lance-flammes.
       ? - Ah ah, face d’escargot ! Le cartel offre un million de crédit pour tes restes, déb… !
       Mais il n’avait pas fini sa phrase, que le mercenaire lâcha son arme et s’effondra, la tête proprement incinérée par le tir précis d’un désintégrateur.
       Cole n’avait même pas eu le temps de réagir !

       Cnalb – Cet um accord avec les um Hutts stipulant qu’ils peuvent um nous envoyer les recrues um dont ils souhaitent se débarrasser um commence à devenir um lassant. Enfin um ça rapporte quelques centaines de crédits à la Guilde à chaque fois UM !




    lundi 29 mai 2017 - 21:42 Modification Admin Permalien

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    camara

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    [Sorry pour la longueur, je me suis laissé emporter XD]

    Marcher. Ne pas m’arrêter. Chercher un coin pour me cacher.

    « *Dumdudum dum* La navette numéro 8126, à destination de Corellia, va rentrer en gare, voie 5. Eloignez-vous de la bordure du quai s’il vous plait. »

    Fuir, je ne savais faire que cela de toute façon. Je n’étais bonne à rien et peu m’importait la gravité de cette réunion. Cette histoire personnelle remise sur la table m’avait complètement chamboulait.

    « …en raison de fortes perturbations dans la zone médiane de la bordure extérieure due à un nuage d’astéroïdes, la navette 5934, en provenance de Tatooine aura quelques heures de retard. Veuillez nous excuser pour le dérangement occasionné. »

    J’avais la respiration sifflante. Cette impression d’aspirer un millier d’aiguilles à chaque inspiration, de recracher les feux de Mustafar à chaque expiration.

    « Un billet pour Theed, Naboo, s’il vous plait ».

    J’avançais rapidement dans le Lame. Le vaisseau était immobile mais je me prenais tous les angles que je croisais. Ma tête tournait à la vitesse lumière. Les nausées étaient de plus en plus intenses. J’agrippais mon crystal accroché autour de mon cou pour me donner la force ne pas craquer maintenant.

    « La prochaine navette ne part que dans 2 heures »

    J’étais enfin arrivé au couloir menant à l’infirmerie. Je ne faisais même plus attention aux autres passagers, la première pièce ouverte, toujours tête baissé, je plongeais à l’intérieur sans me soucier des patients qui attendaient leurs soins. 

    « je m’en fou, je veux partir de Coruscant cette nuit ».

    Ganner – Mara ?! Est-ce que tout va bien ?

    Perdu dans mes pensées, je n’avais pas réfléchi que j’allais le croiser. Je ne voulais pas lui répondre, je continuais ma course sans même lever la tête, direction le laboratoire. 

    « LA LA LA ! Hey jeune madmoiselle ! Faut pas pleurer ! Oups Madame je n’avais pas vu l’alliance ! Il va arriver votre petit mari ! Avec ces nouvelles navettes, le champ d’astéroïde les effleura à peine ! HIIIP !»

    Arrivée à ma destination, je fermais la porte derrière moi et me laisser m’effondrer sur la première chaise à ma portée. Mes ongles s’enfonçant dans la chair de mes paumes, les yeux fermés, je tentais de me calmer. D’apaiser ses vertiges, et surtout de m’empêcher de vomir sur les prélèvements que j’avais mis sous culture quelques temps plus tôt.

    « Theed, terminus de la navette, attention à la marche quand vous sortez. Bon séjour ! »

    A l’abri des regards, devant pour seul public mes tubes à essai, je lâchais en fin prise. Essayant de chasser ce mauvais souvenir qui passait en boucle devant mes yeux. Ces bruits, ces voix, que je n’avais jamais oubliés. Entre deux spasmes, j’entendis quelqu’un taper timidement à la porte…

    Mara, tentant d'avoir une voix normale t’occupe Ganner ! Je n’ai pas besoin d’aide !

    Ange, passant la porte, me cherchant à tâtons Sarkin…

    Mara, hurlant – TOI FOUS-MOI LA PAIX ! S’il y a bien un truc qu’il ne fallait pas me dire, c’est ça !

    Ange ne m’écouta pas et ferma la porte derrière elle. Elle devinait ma position mais ne s’approcha pas. Elle prit une grande inspiration, comme si ce qu’elle s’apprêtait à dire, ou d’être là, lui coutait.

    Ange – je… je crois savoir ce que tu ressens…

    Mara, écarlate, tout en aboyant – tu crois savoir ? TU CROIS SAVOIR ?! Toi la parfaite Ange Solo qui a sauvé l’homme que j’avais détruit. Tu n’étais pas là cette nuit-là, sur ce quai. Tu n’étais pas là CES nuits-là, dans CE lac. A attendre que l’eau remplisse petit à petit tes poumons. Sentir le courant t’emporter et te laisser aspirer et couler car t’es tellement paumé que c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver ! Tyria ne m’a même pas cherché… Je n’étais importante pour personne… et à chaque fois que je te vois, tu me rappelles à quel point je suis négligeable et remplaçable. A quel point je ne compte pas autant que les gens que j’aime compte pour moi. Et ça me crève d’admettre que tu l’as rendu plus heureux et qu’il t’a aimé plus que moi. Cette façon qu’IL avait de te regarder, de te parler… de parler de toi…

    Les mots sortaient tous seul de ma bouche. J’étais furieuse mais pas seulement contre elle. En colère contre tout. Contre moi. Contre lui… Ange ne disait plus rien, toutes mes pensées s’entremêlaient dans mon esprit, je ne distinguais plus le sol du plafond tellement tout tanguait et devenait flou… Cette pression dans ma poitrine était devenue insupportable. Il fallait que ça sorte.

    Mara, la voix tremblante - J’ai tenté de me reconstruire durant toutes ses années, essayé de me pardonner, à faire la paix avec moi-même, de passer à autre chose. Je pensais avoir réussi. Puis il a fallu que ce soit TOI, la première personne que je vois après mon exil ! J’avais tout pour être heureuse et pourtant j’ai réussi à tout foutre en l’air. C’était… c’est l’homme de ma vie et j’ai tout gâché. Je ne le méritais pas de toute façon. Je n’ai jamais su lui montrer à quel point je l’aimais et je l’ai perdu par ma faute. Notre faute. Et le pire, c’est que je n’arriverai jamais à lui en vouloir… de ne pas avoir cherché à me retrouver… Je ne pourrai jamais… Le savoir vivant est la seule chose qui me raccroche à la vie et me suffit désormais.

    Ange, mal à l'aise - C'est bon, tu as fini ? 

    Mara, ricanant – tu voudrais que je continue ? À chaque fois que je te vois tu me rappelles comme j’ai me*dé… (Se prenant le visage dans ses mains) Je vais m'arrêter là avant de dire plus de chose que je pourrai regretter. 

    Ange, hésitante - Je... (Elle soupira) Je n'ai jamais voulu en arriver là... ni aujourd'hui, ni... avant... Je veux que tu saches que je n'ai pas voulu ce qui s'est passé... Je suis désolée... si ça peut encore vouloir dire quelque chose venant la plus grande garce que cette galaxie ait connue... 

    Mara – c’est le mot oui « garce », avant de mieux te connaitre je t’ai toujours imaginé te jeter sur le premier homme venu, quand leur compagne avait le dos tourné… Ce qui me met encore plus hors de moi, c'est que tu arrives à rester en bon termes avec toutes ses personnes... tu t'amuses et quand tu as finis tu les laisses en plan mais personne ne t'en veut ! Comment peux-tu être aussi indifférente !

    Ange, en regardant par ses réflexes ses pieds - Ouais... Hum... C’est peut-être pas tout à fait exact, en fait. (Elle soupira fortement) Mara... Je ne reste jamais en bons termes avec... appelle ça comme tu veux... C'est compliqué... presque toujours... voire très compliqué... (Elle marqua une pause) Je n'arrive pas à avoir des relations normales avec les gens, ok ? Dès que j'y mets du mien, ça foire lamentablement... (Elle se rembrunit) voire très lamentablement... La… (Elle déglutit) parfaite Ange Solo… Mouais… Le Dragon Solo, La Démon Solo, la trainée de l'espace, La Panthère des Sables… ouais… Je sais très bien ce qu’on dit sur mon dos… Parfaite est loin d’être l’adjectif le plus employé… A raison, sans doute… Et je ne comprends pas pourquoi… enfin… les gens s’obstinent à… tout ça (Elle fit un geste de la main)… resté dans mon entourage… 

    Mara - Même moi je me fais avoir... malgré toutes les vacheries que tu me lances, je suis toujours là à trainer dans tes pieds... 

    Ange, ironique - Les gens aiment les problèmes... Je suis un problème... Ma vie est un problème. Que je le veuille ou non... Comme toute cette histoire : Je ne voulais pas faire de ta vie tout ce me*dier et j'ai quand même réussi ! Doc t'a cherchée quand tu es partie... pendant des mois... On ne peut pas dire que ton départ l'ait réussi... Il t'aimait. Vraiment. Et... J'voulais pas... Que lui, que moi... (Elle cherchait ses mots) J'ai voulu l'aider avec le Vapaad et (soupir) Il n'y a pas que le Vapaad qui l'a intéressé... Je ne te mentirai pas en te disant que je n'ai été là que par pure charité mais... Doc n'a jamais vraiment cessé de t'aimer... Et quand tu es revenue... Je m’en suis voulu. 

    Elle fit une pause. Comme pour attendre une réponse de ma part. Je levais les yeux au ciel et préférais ne rien dire, j’étais beaucoup trop remontée pour ne pas dire quelque chose de méchant et le regretter. Elle se mit à rire.

    Ange, levant les yeux au ciel à son tour et se mordant la lèvre - Je suis pathétique. Je ne sais même pas comment quelqu’un pourrait croire ce que je raconte… Enfin, j’ai essayé de... ne pas tout refaire foirer à nouveau... Doc voulait pas en parler et... tu t'es de nouveau envolée... Tu as le droit de me détester pour ça, de m’en vouloir. Mais pas à toi. Ni à lui. (Elle soupira à nouveau) De la me*de. Ouais. C’est ce que je sais faire de mieux… visiblement…

    Mara – j'ai l'impression que tu te moques de moi. J’étais peut-être revenue mais quelque chose c’était brisé. Rien n'a été de nouveau pareil. Je t’ai détesté, beaucoup. Tu m’as donné cette impression que ma place n’était plus là, que je ne servais à rien. Et j'ai préféré faire l'idiote, une seconde fois, plutôt que d'essayer de réparer ce que j'avais cassé. Je détruis tout ce que je touche. 

    Je me mis à rire nerveusement à mon tour, entre deux larmes.

    Mara – je m'attendais à quoi ?! Qu'il m'attende sagement que je termine ma petite crise de panique ? Que le temps allait se figer jusqu’à ce que je revienne et que personne n'allait souffrir et que tout reviendrai comme avant, comme si je n'étais pas parti ? Je suis tout aussi pathétique que toi. On fait une belle paire toutes les deux…

    Elle s'approcha tout doucement de moi. Et une chose très bizarre se produisit. Elle tendit la main pour la poser sur mon épaule tout en la tapotant. 

    Ange, très mal à l'aise – Oublie tout ça. Ne garde en souvenirs que les bons moments car y a juste cela qui est important. Va de l'avant ou tu finiras comme moi, toute seule, à errer d'un lit à un autre... et parfois pas dans les bons lits...

    Mara, fronçant les sourcils – j'essaie, depuis toujours. Mais c'est si difficile. Il y a toujours cette petite étincelle qui vient embraser toutes mes pensées de son souvenir alors que je n'ai rien demandé... 

    Nous ne savions plus quoi répondre toutes les deux. Nous restâmes là un moment, figées dans le silence de la pièce, sa main toujours sur mon épaule, j’avais rajouté la mienne par-dessus la sienne, machinalement. Cette parenthèse privilégiée et inattendue avec Ange, fut plus que bizarre mais nécessaire. Mon cœur retrouva un rythme normal, mon point dans la poitrine s’estompa peu à peu.

    Ange, serrant mon épaule de ses doigts – ne répète à personne que j’ai été gentille avec toi.

    Mara, lui tapotant la main – je vais me gêner !

    mardi 30 mai 2017 - 15:49 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Quand R8 me prévint que nous allions sortir de l'hyperespace cinq minutes plus tard, je passai réveiller Lysandre qui avait fait un bon petit somme pendant le voyage, puis m'installai au poste de pilotage. La flotte Chu'Unthor était toujours en position stationnaire autour de Myrkr, ce que je jugeai imprudent : les Guildeurs ne devaient pas être ravis.. Je repérai le Tarentule II, le vaisseau-amiral de la flotte, et le contactai.

    Moi : Ici Kinsa Talik. Je reviens d'une mission de récupération de sensitif à la Force qui a été un succès. J'en ai deux à bord.
    Voix : Quel soulagement ! Vous êtes la première à être revenue. Vous pouvez vous poser au hangar 2.
    Moi : Compris.

    Je manoeuvrai pour atterrir au hangar indiqué. C'était étrange de revenir ainsi de mission seule...enfin, sans maître. C'était, réalisai-je, ma première vraie mission en tant que Chevalière Jedi, et j'en fus très fière. Je me sentais grandie, en quelque sorte. Je fis signe à Zadyssa et Lysandre de descendre à ma suite. En les voyant si intimidés, je me revis, bien plus jeune, débarquant sur Yavin IV à treize printemps. Cela semblait être une éternité...et pourtant, cela ne faisait qu'une dizaine d'années.

    Moi : Ne vous éloignez pas, le vaisseau est grand, vous ferez vite de vous perdre.

    Cet avertissement était pour Lysandre, qui commençait déjà à aller fureter, curieux. J'eus un petit sourire amusé quand il revint précipitamment vers moi. En chemin, je croisai Kaarde, Aynor, Sol'As et Jorus, qui discutaient, l'air grave. Mais à bien réfléchir, quelle était la dernière fois que je les avait vus n'abordant pas cette expression préoccupée qui ne les quittait pas depuis les évènements de Rhommamool ? D'autant plus que vu ce qui s'était passé sur Myrkr... Je saluai avec respect les maîtres, non sans remarquer que Kaarde ne semblait pas au sommet de sa forme : mais quoi de plus normal quand on pensait au violent combat qui l'avait opposé à Ceno ?

    Moi : Heureuse de voir que vous vous remettez, maître Naberry.
    Kaarde : Je crois que notre organisme n'est pas encore totalement remis du séjour dans la carbonite. Il met plus de temps à cicatriser.
    Moi : Espérons que cela ne dure pas.
    Aynor : D'après Weedge, pas plus d'un ou deux mois.

    J'acquiescai. Étant sortie plus tôt, j'étais dispensée de ces petits inconvénients, qui, en temps de guerre, pouvaient se révéler cruciaux. Je les avais eus...mais ils n'avaient pas été particulièrement gênants, pas quand on était enfermée dans une flotte fantôme sans rien faire.

    Aynor : Nous allions méditer au calme. Veux-tu nous accompagner, toi et tes jeunes compagnons ? Je suppose que ce sont les sensitifs que es allée chercher ?
    Moi : Ce sont bien eux. Maîtres, je vous présente Zadyssa Yunixy et Lysandre Yawnez.
    Sol'As : Ils sont les bienvenus.

    J'eus la curieuse impression que le maître guérisseur tenait à rester auprès de Kaarde pour s'assurer qu'il ne fasse rien d'imprudent ou qui mette en danger sa santé. Je leur emboîtai le pas et nous nous rendîmes dans une salle de méditation, un peu à l'écart du centre du vaisseau. En fait, cette pièce n'aurait pas tranché dans le Temple Jedi ou dans l'Académie de Yavin IV : elle contrastait seulement avec le reste du vaisseau. Pendant ces huit ans, elle avait été aménagée de sorte à être la plus confortable possible.

    Nous nous installâmes tous au sol, en tailleur ; Zadyssa et Lysandre se mirent juste à côté de moi, ne me lâchant pas d'une semelle.

    Moi (chuchotant) : Vous savez méditer ?
    Zadyssa et Lysandre (chuchotant) : Oui !
    Moi : (chuchotant) : Parfait !

    Je laissai la Force m'envahir, me plongeai dans son fluide réconfortant. Retrouver la Force dans son état paisible était rassurant, surtout après ces années où elle était restée obstinément chaotique. La méditation permettait de me remettre les idées en place, et offrait une situation propice pour laisser les pensées suivre leur cours.

    Mais, alors que cela faisait à peine une demie-heure, le communicateur de Kaarde sonna, troublant le silence quasi-religieux de la méditation. J'ouvris lentement les yeux et tournai la tête vers Kaarde, qui, méfiant, répondait. Je comprenais sa méfiance. Les communication non-prévues n'avaient pas été des plus heureuses ces derniers temps... Heureusement, il s'agissait seulement d'un appel émanant de Mirial, un peuple avec qui les Jedi avaient toujours entretenu des relations cordiales. Notre interlocuteur était un des doyens du Conseil mirialan, qui révéla qu'un sensitif à la Force, un Togruta nommé Zokuron Ta'a, était sur Mirial depuis un an. Je souris en entendant cela. Encore un ! Cela faisait chaud au coeur. L'arrivée de tant de nouveaux potentiels padawans me redonnait espoir : peut-être l'Ordre Jedi était-il sur le point de renaître de ses cendres, tel un phénix ?

    Kaarde : On vous envoie quelqu'un.

    Puis, il coupa la communication et se tourna vers nous.

    Kaarde : Kinsa, je sais que tu viens de rentrer, mais...
    Moi : Il n'y a pas de problème, je n'arriverais pas à rester sur place de toute manière, pas après huit ans dans cette flotte à ne quasiment rien faire. Si je peux me rendre utile, ça me va tout à fait !
    Kaarde : Merci.

    Il me confia les coordonnées données par le doyen Mirialan. Et c'était reparti pour un tour ! Mais la mission serait sans doute plus calme cette fois-là. Du moins je l'espérais... Mais soudain, Zadyssa m'interpella avec plus ou moins d'hésitation :

    Zadyssa : Est-ce que je peux venir ? Je ne suis jamais allée sur Mirial...
    Moi : ...

    Je consultai du regard le groupe de maîtres, qui acquiescèrent. Pour une petite mission de routine, il n'y avait pas de danger – pour une fois, j'avais envie de dire. Après un instant, j'acquescai à mon tour et posai ma main sur l'épaule de la jeune fille.

    Moi : C'est d'accord. Mais sois sage !
    Zadyssa : Promis !

    J'esquissai un sourire amusé et l'invitai à me suivre. Avant de quitter la salle, cependant, je me retournai et m'adressai à Kaarde :

    Moi : Maître Naberry...ne portez pas le poids de la galaxie sur vos seules épaules. Tous les autres sont là pour vous soutenir...

    Une fois arrivées dans le hangar où se trouvait l'Arrow, nous montâmes toutes deux à bord. Ce vaisseau avait une longue histoire, dont moi-même je ne connaissais qu'une partie. Son atmosphère portait les empreintes de multitudes d'émotions, parfois positives, parfois négatives, et Zadyssa paraissait en avoir conscience. Je m'installai à la place du pilote.

    Zadyssa : Je peux m'asseoir ici ?

    Elle désignait la place du co-pilote.

    Moi : Fais comme tu veux, c'est pas la place qui manque.

    Elle s'assit à côté de moi et je souris. La fraîcheur de Zadyssa me faisait rire. Elle faisait preuve d'une insouciance que j'avais abandonnée depuis longtemps et qui me faisait cruellement défaut. Ne pas avoir à se soucier de dix mille problèmes en même temps, dont la moitié me touchaient personnellement, ça devait être bien.... Et pourtant, la jeune fille partageait avec moi cette sorte de gravité

    Moi : En avant toutes ! Moi non plus je ne suis jamais allée sur Mirial, tiens. Je connais une padawan Mirialane, elle s'appelle Yoake. Elle a eu de la chance, elle a survécu.
    Zadyssa : Tu as visité beaucoup de planètes ?
    Moi : Oh ! Beaucoup, oui. Quand j'étais padawan, je faisais partie de l'escorte des émissaires Galactiques, nous veillions au bon déroulement des négociations entre les représentants de la Coalition Galactique – qui à l'époque comprenait la République – et les habitants de systèmes qui ont été découverts par le Vol d'Exploration.

    Fascinée par la vie des Jedi avant les évènements de Rhommamool, Zadyssa me posait des questions sur ces missions : étaient-elles dangereuses ? sur quel genre de planètes allions-nous ? Ect. Je pris plaisir à lui raconter plusieurs de mes missions, surtout celles qui avaient été les plus plaisantes. Ainsi, les longues heures de voyage passèrent en un éclair. Les cinq dernières heures, cependant, je m'autorisai un petit somme. Même si normalement il n'y aurait pas de problèmes, je préférais rester en forme, ne serais-ce que pour faire bonne impression.

    Un quart d'heure après m'être réveillée, l'Arrow sortit de l'hyperespace et je pus me poser non loin des coordonnées transmises par le Mirialan.

    mardi 30 mai 2017 - 18:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    Ange se sentait littéralement vidée.
    Son altercation avec Mara l’avait fait puiser dans ses réserves d’énergie aussi bien sur le plan psychique que physique. Elle n’aspirait désormais qu’à un peu de repos et croisait intérieurement les doigts de pouvoir en jouir sans être dérangée.

    Un charmant Rodien l’avait escorté jusqu’aux appartements d’Hamera dans lesquels elle s’apprêtait à entrer. Elle plongea la main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit une carte magnétique qu’elle passa devant le détecteur. La porte s’ouvrit. Elle s’y engouffra et manqua de trébucher sur un objet abandonné pour une raison obscure sur le sol. Elle se mit à jurer tandis qu’un bras bien trop connu la rattrapait.

    Ange, jurant : Quel est l’abruti qui…
    Ganner : A ton avis, Princesse.
    Ange, soupirant : Vous ne vous fatiguez pas de m’appeler par ce surnom ridicule ?
    Ganner, amusé : On y est un peu obligé… A la mémoire de ce bon vieux Lucio.
    Ange, ruminant : Même dans la tombe, il continuera à m’emm*rder…

    Comme d’ordinaire, elle épousseta par réflexe l’ensemble de ses vêtements.

    Ange, espiègle : Qu’est-ce que tu fous ici ? Je te trouve bien souvent dans les quartiers d’Hamera, dis-moi…
    Ganner : C’est pas ce que tu crois. Je suis passé soigner son bras. Cette tête de Corellien refuse de passer à l’infirmerie…
    Ange : Il est ici ?
    Ganner, parlant plus bas : Ouais et il fait ce qu’il fait de mieux.
    Ange, chuchotant à son tour : Tu veux dire que cette suite s’est transformée en antre de l’informatique avec des câbles, des fils et…
    Ganner, lui coupant la parole : … un Hamera en train de jubiler dans son fauteuil de cuir à siroter de la bière corellienne complètement à poils...
    Wes, rappelant sa présence : Vous savez que je suis là, au moins ?

    Ils soupirèrent.

    Ange : J’aurais dû rester à l’infirmerie…
    Ganner : Moi, j’y retourne. (Il lui posa une main sur l’épaule.) Bon courage !
    Ange, à mi-voix : Traître !
     
    Plus prudente que jamais, elle s’avança dans la direction d’où avait émané la voix.
    Sa main tendue vers l’avant rencontra alors le fauteuil du Corellien, puis ses épaules.

    Wes, imbuvable : Si tu pouvais me masser…
    Ange, en enfonçant ses ongles : Sûre ?
    Wes, grimaçant : Plus trop… Tu… Bordel de m*rde, je pensais que c’était le bon ! Allez, ma belle, dis-moi que c’est le suivant…
    Ange : Qu’est-ce que tu fais ?

    Elle bâilla.
    Quand Hamera était connecté à un terminal mieux fallait être patient.

    Wes, ailleurs : Je suis en train de reconstituer la provenance des images diffusées par le Courtier en reprenant… sale fils de p*** ! … Parce que tu crois que tu vas être plus malin que moi, hein ?
    Ange, perdant patience : Hamera !
    Wes, comme si de rien n’était : … en reprenant la position de tous les vaisseaux enregistrés durant la bataille. J’ai déjà retracé les trajectoires et j’essaie de déterminer quel est le vaisseau qui aurait pu les retransmettre à cet instant T.
    Ange, naïvement : Y en a beaucoup ?
    Wes, avalant une gorgée de bière : Ca va déjà fait cinq heures que je suis dessus…
    Ange : T’as contacté le Général ?
    Wes : Ouais… Allez, ma belle… Tu peux… Nan ! Et Kaarde… Ils ne devraient pas tarder… J’espère.

    Gunnar.
    Elle souhaitait que tout se soit bien passé pour lui sur Zonama Sekot.

    Ange : Et l’holocam ?
    Wes : Hum… Oui… Tython… Rien de vraiment intéressant… la provenance du matériel est tout ce qu’il y a de plus standard… Je l’ai retracée à partir du numéro de série… Holocam volée… Et donc rachetée au marché noir… J’ai essayé de récupérer des images en espérant y voir un mec de l’entretien mais j’ai rien… L’image est brouillée par un émetteur à chaque fois…. (Il se tut alors pendant de très longues minutes.) PAR LE SAINT BRANDY CORELLIEN, JE REVE !
    Ange, inquiète : Wes, qu’est-ce qui se…

    Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle sentit la chaise reculer violemment et le Corellien se diriger à toutes jambes vers la sortie.

    Ange, en criant : Enfile au moins un truc !

    Elle entendit un bruit de linge froissé et… plus rien…
    Cela ne lui disait rien qui vaille.
    A tâtons, elle se dirigea vers le vaste lit qui sommeillait non loin du bureau de travail improvisé et s’y lova, ne sachant quand Hamera daignerait revenir. Et elle s’endormit.

    Un vacarme monstre la sortir de sa torpeur.

    Wes, affolé : Non, non, non…
    Ange, se redressant : Qu’est-ce qui se passe ?
    Wes, concentré : Attends, attends…

    Et elle attendit de nombreuses minutes dans un silence de mort.
    Wes ne parlait plus.
    Elle n’entendait que ses doigts pianoter à toute allure sur différents claviers.
    La chaise fut alors violemment rejetée en arrière et il disparut à nouveau hors de la pièce.

    Quelque chose était en train de se passer.
    Et elle avait un très mauvais pressentiment. Vraiment très mauvais.

    Quand le Corellien revint dans la chambre une à deux heures plus tard, son pied rentra brutalement en contact avec le premier mur qu’il trouva et il s’effondra à ses côtés dans son lit. Elle ne l’avait jamais vu dans un état pareil. Il restait là, silencieux, sans rien dire ni bouger et, elle, n’osait pas rompre ce mutisme de si mauvaise augure.

    Wes, atone : On a un problème. Un très gros problème.
    Ange : Tu es en train de me faire peur, là…

    Elle l’entendit se relever en position assise et se tourner face à elle. Sa main s’était figée à gratter sa barbe d’une semaine.

    Wes : J’ai réussi à trouver le point d’émission.
    Ange : Et ?
    Wes, un peu désagréable : Ange, ne joue pas aux questions-réponses, je ne suis franchement pas d’humeur. J’ai été vérifier par moi-même.

    La pression monta d’un cran.

    Wes : Ce ne sont pas deux holocams qui ont été fraîchement installées sur un vaisseau mais deux holocams qui ont été piratées… bien piratées. Ici, sur le Lame quelques heures avant l'attaque.

    Sa bouche s’ouvrit mais aucun son n’en sortit.

    Wes, poursuivant, mal à l’aise : Je suis parti remonté les coursives. Les holocams sont celles situées à bâbord, à peu près au milieu du vaisseau, celles qu’on utilise pour notre propre maintenance.
    Ange, abasourdie : Je … ne sais vraiment pas quoi dire…
    Wes : J’ai aussitôt vérifié les images prises par les holocams avant et après le signal pirate reçu par Kaarde. Image figée. En boucle. Je n’ai rien…
    Ange, bafouillant : Il va falloir…
    Wes : Je l’ai déjà fait. Tout le couloir de cette section est bouclé. Chaque holocam a été équipée d’un système de brouillage comme celui-là. (Il lui déposa le petit objet dans la main.) En plus des deux, légèrement différents, reliés aux deux que ce fils de p*te nous a détournées… La seule preuve que j’ai est… une minuscule coupure de courant dans ce secteur. Quelques minutes à peine. J’ai été contacter la maintenance. Une légère surchauffe. Un fusible qui a grillé. Rien d’anormal mais d’une durée suffisamment longue pour que notre type ait le temps de contrôler les cinq holocams de ce secteur : de boucler quand cela lui chante ou de retransmettre le direct.
    Ange, déterminée : Il va falloir qu’on passe au peigne fin tout le personnel qui se trouvait dans cette partie du vaisseau juste avant l’incident.
    Wes, défaitiste : On ne fera mais cela ne risque pas d’être concluant.

    Il se mit à rire nerveusement.

    Wes : Le messe. Le messe est juste à côté ! On a un quart du personnel qui était en train de déjeuner… Donc un quart du personnel d’un Star Destroyer à éplucher !

    Elle se passa les mains sur son visage.

    Wes, tremblant : Je n’ai pas terminé. J’ai aussi trouvé deux autres brouilleurs en salle de communication.
    Ange, furieuse : Quoi ?
    Wes : Tu m’avais dit que les transmissions n’étaient plus possibles durant le bombardement. Ganner m’a pourtant confirmé que leurs comlinks fonctionnaient sur place. Le problème ne venait donc pas de là-bas mais d’ici.

    Il marqua une pause.

    Wes : Il y en a peut-être d’autres… Il va falloir passer inspecter chaque recoin de ce foutu vaisseau… mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus. Ces brouilleurs… ils sont d’ici.
    Ange : Tu veux dire que…
    Wes : C’est moi qui les ai mis au point, quand je suis arrivé. Ce sont deux que tu as testés lors de ton casse au musée galactique et qu’on en a ensuite placé un peu partout dans la base et dans nos vaisseaux.

    Elle déglutit péniblement.

    Ange, articulant lentement : On a…
    Wes, poursuivant péniblement : … une taupe… qui informe ce fils de p***. Et on ne sait pas depuis combien de temps…
    Ange : Il nous faut une liste du personnel habilité à manipuler ce matériel et à trafiquer du matériel informatique !

    Il n’ajouta rien.
    Elle non plus.
    Mais elle sentait qu’il venait d’avoir la même idée.

    Ange : Tu penses à ce que je pense ?
    Wes : Le change-forme ?
    Ange : C'est ça.
    Wes : Ma belle, je crois qu’on est vraiment dans la m*rde.


    mardi 30 mai 2017 - 20:27 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

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     Maître Naberry...ne portez pas le poids de la galaxie sur vos seules épaules. Tous les autres sont là pour vous soutenir...
    Plus facile à dire qu’à faire, heureusement l’implication de jeunes Jedi comme Kinsa, Weedge et Galen était prometteuse pour l’avenir. L’arrivée de Zadyssa et Lysandre était hautement symbolique. Les premières recrues de l’Ordre Jedi depuis le massacre de Rhommamool. Bien sûr ils allaient passer des tests et des examens pour qu’on s’assure qu’aucun d’eux n’était Dark Vicious infiltré.
    Poussé par Sol’As, toujours sur le dos des Naberry quand il s’agit de leur santé, je retournais à bord du Mirax Terrik pour des examens médicaux de routine et me faire changer mes bandage par Weedge. Mes blessures étaient déjà bien arrangée, et je recouvrais peu à peu une partie des forces perdues pendant ces vingt ans, mais le fait que l’hibernation ait altéré nos faculté de récupération était préoccupant.

    J’étais donc allongé sur une couchette dans l’infirmerie, laissant Weedge sonder mes côtes grâce à la Force. Le Zabrak n’était toujours pas très bavard, mais il n’avait rien perdu de son professionnalisme médical.
    Mais mon esprit était ailleurs. J’étais focalisé sur un reportage Holonews. Un reportage qui était certainement suivi en ce moment-même par des milliards de personnes dans la galaxie.
    La Chancelière Suprême faisant une déclaration publique suite à la destruction de la deuxième flotte et la perte de Zonama Sekot.
    Sät’sa...

    Sät’sa Cki (holo). - … jour tragique, pour notre belle démocratie, les terroristes de la Coalition ayant traîtreusement attiré notre deuxième flotte dans un piège et détruit notre super croiseur l’Inexorable alors même que l’Amiral Tana tentait de se rendre et de faire cesser le combat pour protéger les vies de ses hommes. Toutes nos pensées vont aux familles des victimes, ces héros qui se sont sacrifiés pour…

    Quelques images du reportage montraient des journalistes et des spectateur profondément affectés. Sol’As Mordi arriva sur ces entrefaites, lui aussi attiré par le reportage. Weedge lui-même avait suspendu ses gestes pour suivre ce qui se passait.

    Sol’As. - Évidemment ils ne donnent aucun détail véridique sur la bataille. La perte de la deuxième flotte est-elle un tel drame, pour que les citoyens de la République soient si tristes ?
    Moi. - Non ils sont surtout choqués et interloqués, d’après les journalistes il s’agit de la première apparition publique de la Chancelière Sät’sa Cki depuis des années. Les gens étaient habitués à recevoir toutes les déclarations publiques par des émissaires du Sénat.
    Sät’sa Cki (holo). - … Le chef des terroristes, le boucher de triste réputation qui se fait appeler le Général Gunnar, a profité de la situation pour libérer de dangereux guerriers Yuuzhan Vong pro-Jedi, que nous gardions à l’écart du conflit depuis vingt ans dans l’espoir de les raisonner… Rappelons que cet autoproclamé Général est devenu l’ennemi public numéro 1 depuis le vol de la Main Écarlate il y a...
    Sol’As. - Donc ressortir la Chancelière de l’Ombre leur permet de faire comprendre la gravité de la situation, si je comprend bien, de leur faire gober la pilule et accepter les mensonges du Sénat.
    Moi. - Ou c’est pour m’envoyer un message…

    Un message de Sovereign qui me disait « Attention, Naberry. N’oublies pas que j’ai ta copine entre les mains. »
    Sät’sa Cki et moi étions en effet des amis de longue date, depuis que Tyria et moi l’avions protégée pendant une de nos premières mission ensemble. Plus tard elle avait pris la succession de Mahan à contrecœur à la tête du Sénat et tout fait pour me protéger alors que j’étais inculpé pour meurtre. Ça remontait à loin, maintenant.
    En vingt ans la chancelière epicanthix n’avait rien perdu de sa beauté. Mais elle était visiblement mal à l’aise, et malgré le maquillage je remarquai ses yeux légèrement rougis.

    Sät’sa Cki (holo). - … moment où je vous parle, le Sénat vote des mesures de sécurité renforcées, pour votre bien à tous. Nous vous demandons de ne pas vous laisser gagner par la peur que les ennemis de la République tentent de répandre, et de ne pas donner foi aux rumeurs selon lesquelles les Jedi, ces dangereux adeptes d’une secte aujourd’hui disparue,  auraient brusquement réapparu...
    Moi. - À mon avis elle n’a pas envie de se trouver là. Elle y est forcée.
    Sol’As. - Sovereign l’a gardée sous la main toutes ces années pour ne pas avoir à s’exposer lui-même… quelle perversité ! Il se montre beaucoup plus prudent que Palpatine ou Baaaaaaal en leurs temps.
    Weedge. - On pourrait… la sauver ?
    Moi. - J’en meurs d’envie… mais il est évident que Sovereign n’attend que ça. Coruscant sera un piège mortel pour nous tant que nous serons si peu nombreux et que nous n’en saurons pas davantage sur cet ennemi et ses shaax.

    Une communication de Lyhesh Gi remplaça le reportage Holonews. Heureusement la déclaration publique de la Chancelière, qui avait redoublé toutes mes inquiétudes, touchait à sa fin.

    Lyhesh (com). - Maître Kaarde… le général est revenu.

    Je quittai ma couchette pour atteindre le pont du Mirax Terrik. Au-dehors la Main Écarlate, portant de nouveaux stygmates de bataille, venait à la rencontre de la flotte Chu’Unthor, suivie par une impressionnante flottille de vaisseaux en corail yorik.
    Ce que Sät’sa avait énoncé dans son discours se vérifiait : le Général Gunnar avait libéré Zonama Sekot. Je ne l’avais donc pas envoyé au casse-pipe. Un nouveau rayon de soleil dans ces heures sombres.

    Lyhesh. - Et maintenant ?
    Moi. - Le Général a prouvé qu’il était un allié de confiance. Je pense que nous pouvons nous en remettre à lui pour régler cette querelle avec la Guilde. Quant à moi, je pense que je vais me joindre aux efforts de nos Chevaliers pour protéger les sensitifs restants. (prenant la liste sur mon databloc) Je pense que je vais aller sur Wobani libérer cette jeune togruta... Kiara Solemn.

    Je ne pouvais pas rester ici à me morfondre. Il y avait tant à faire ! Tant d’effors nous attendaient.
    En quittant le pont je passai à côté d’une petite vitrine dans laquelle était exposé le sabre de Mirax. Sans aucun doute l’œuvre de Weedge. Elle attira aussitôt mon attention.
    « Ici repose le dernier Sabre du Maitre Jedi Mirax Terrik, Maitre guérisseuse et Héroïne de L’Ordre, qui a donné sa vie pour sauver les autres. Puisse sa sagesse inspirer les futures générations de guérisseurs de l’Ordre »

    Moi. - Mirax… J’espère que tu seras fière de nous…




    mercredi 31 mai 2017 - 12:20 Modification Admin Permalien

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  • TIE/gs Ground Support --- Le TIE/gs, ou Ground Support Fighter, aussi appelé TIE Extended Fighter en raison de son « extension » postérieure est une version améliorée du TIE/Ln. (Vaisseaux - Chasseurs)
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