Le Temple Jedi 6 (page 59)

  Votre navigateur Internet Explorer n'est pas compatible avec Planete-StarWars.com.
Vous n'allez pas voir toutes les sections du site ni même les actualités de la page d'accueil. Merci d'utiliser un autre navigateur comme Safari ou Chrome. Merci pour votre compréhension.
  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Dans son grand bureau, le Gouverneur Colt Pirolus est assidu à la signature de divers documents comme toutes les fins de semaine. Il doit vérifier la liste des nouveaux réfugiés de la République Galactique qui sont arrivés dans la ville construite pour eux nommé « New Start ».

    Un militaire frappe à la grande porte et le Gouverneur l’invite à entrer. Le capitaine Tiberus, de sa garde personnel entre avec un autre datablock.

    Capitaine – Gouverneur Pirolus, voici la dernière mise à jour de la liste des arrivants du début de la semaine. 
    Le Gouverneur – Encore ! C’est la troisième mise à jour ! Que ce passe-t-il avec les ordinateurs ?
    Capitaine – Ce n’est pas à cause d’eux, Gouverneur. Je crains que cette dernière mise à jour fût faite par… enfin, l’amiral Pirolus en personne. 

    Le Gouverneur arrête de signer les documents sur la table et porte toute son attention sur le militaire qui est très embarrassé.

    Le Gouverneur – La dernière fois qu’elle a fait une mise à jour… Donnez-moi ce datablock.
    Capitaine – Oui Gouverneur

    Le militaire tend l’appareil et le responsable de cette ville le prend en main. Il examine la liste et cherche un nom ou un matricule connu. Il ouvre de grands yeux, lorsqu’il reconnait effectivement un matricule.

    Le Gouverneur – MIII01-DMW !
    Capitaine – Dans le hangar 2, Gouverneur. J’ai été très surpris de le revoir, mais il est bien là. J’ai vérifié avant de venir.
    Le Gouverneur – Vous avez bien fait. Et c’est le même pilote ?
    Capitaine – Je l’ignore, Gouverneur. Il semble que le cargo type Hilote est là depuis huit jours. Je n’ai pas vu d’équipage ou de pilote.
    Une voie féminine – Laissez nous capitaine Tiberus.

    En se retournant, le capitaine reconnait l’amiral Pirolus. Elle est dans l’encadrement de la porte et attend. Le capitaine se met au garde à vous, salut ses supérieurs et quitte la pièce. Dans le même temps, la femme militaire s’approche du Gouverneur et saluant le subalterne. Une fois que le capitaine est sorti, le Gouverneur verrouille la porte et insonorise la pièce.

    Le Gouverneur – Félicity…
    L’Amiral – Colt.
    Le Gouverneur – Je le croyais mort.
    L’Amiral – Je l’ai cru lorsque je te l’ai annoncé. J’ai été sincère.
    Le Gouverneur – Il va finir par attirer des ennuis. Je n’aime pas ses allées et venue de la république de Ver’mer à la république Galactique. Pourquoi est-il ici ?
    L’Amiral - Lora Nitry, une Twi’lek de six ans. Il l’a ramenée de Balmorra.

    Le gouverneur failli s’étrangler avec sa salive. Il avait suivi les événements par holonet. La bataille sur cette planète avait fait rage. Colt s’inquiète d’avantage de la situation mais avant qu’il ne puisse dire quelque chose, son épouse poursuit.

    L’Amiral – Il désirait juste qu’elle rejoigne les détendeurs de Force et puisse survive. Il ne désire pas faire de vague.
    Le Gouverneur – C’est très dangereux. Il aurait du rejoindre la Coalition.
    L’Amiral – Phoenix fait en fait partie! Nous faisons parti de la Coalition!
    Le Gouverneur – Tu sais très bien ce que je veux dire !
    L’Amiral – Oui, tu voudrais qu’ils restent dans le groupe actif de la résistance qui est dirigé par le général Gunnar. Et c’est exactement ce qu’il a fait au début. Il a été trahit et depuis il fait cavalier seul.
    Le Gouverneur – Et un jour, il aura les destroyers de l’empire qui le pourchasseront jusqu’ici.
    L’Amiral – Il décolle demain.
    Le Gouverneur – Ah ! Et pour où ?
    L’Amiral – Tu ne veux pas le savoir.
    Le Gouverneur – Tu as raison, qu’il parte. Je n’aurai même pas du être au courant qu’il était vivant.
    L’Amiral – Tu aurais préféré que je te mente ?
    Le Gouverneur – Non, Félicity. Bien sur que non. J’ai juste peur que nous soyons attaqués.
    L’Amiral – Je t’aime, tu es mon mari. J’ai une dette envers lui. Envers mon frère aussi.
    Le Gouverneur – Ne me parle pas de ton frère ! Il est mort officiellement en protégeant sa femme sur Ilium, il y a plus de vingt ans.
    L’Amiral – C’est le père du pilote que tu veux voir partir qui est mort. Tu refuses de le voir, mais ce jeune Besalisk a énormément souffert. Et grâce à lui, je sais exactement ce qui est arrivé aux derniers membres de ma famille !
    Le Gouverneur – D’accord Félicity, je refuse de me disputer avec toi. Il part demain, c’est très bien. Et merci de ne pas m’avoir prévenu plus tôt. Je ne veux plus rien savoir de lui. 

    lundi 24 avril 2017 - 19:08 Modification Admin Permalien

  • Avatar baaaaaaal

    baaaaaaal

    8033 Crédits

    Je me fiche de ce qu’ils pensent de moi.
    Je me fiche que le Général Gunnar soit considéré comme un « héros » dans la galaxie.
    Je me fiche de l’estime des Jedi, des Sith, de l’Empereur, des Mandaloriens et des Vongs.
    Seule compte la vengeance, et je sacrifierai quiconque se mettra sur ma route comme cette Jedi, Oraclem.
    Peut-être même réglerai-je des comptes avec certains de mes alliés actuels lorsque le règne de Sovereign sera terminé, mais pour l’heure je dois continuer d’adopter le masque du Général Gunnar et ramper devant eux.



    L’Empereur Waren Horn était seul dans le salon qu’avaient occupé plus tôt Kaarde et toute sa clique. Baaaaaaal l’observait sur sa table holo sans prêter la moindre attention aux deux portions de cadavre encore fraîches derrière lui qui avaient autrefois répondu au nom d’Oraclem.
    Le dirigeant impérial finissait de faire un compte-rendu de la bataille de Scarif et la liste des vaisseaux de la République qu’il s’était accaparés comme prises de guerre. Aux yeux de l’ancien maître Sith Waren était un opportuniste dangereusement ambitieux et excessivement confiant, mais sa puissance militaire faisait qu’il méritait beaucoup de considération.
    Baaaaaaal écouta patiemment l’Empereur, conscient que celui-ci avait sans doute fait le déplacement jusqu’à la Main Écarlate pour une raison précise et non juste pour lui faire un bête rapport.

    Waren. - … et ainsi toutes les archives de Scarif ont pu être téléchargées. Je vous les remet, Général, mais je veux être certain que tous les membres de la Coalition y auront accès.
    Baaaaaaal. - Ils l’auront, je vous le garanti… Il y avait autre chose ?
    Waren. - Eh bien… oui. Dans une des disquettes récupérées, nous avons mis la main sur un dossier rédigé par Sheev Palpatine lui-même.

    Baaaaaaal tiqua.

    Waren. - … Il s’agit d’une de ces recherches où le Seigneur des Sith parle de solutions hypothétiques pour échapper à la mort et les risques qui y sont liés…. La disquette est, hélas, fort vieille et beaucoup d’informations y manquent. Un mot y revient fréquemment, cependant… Mortis.

    Mortis, Mortis… Le nom était effectivement familier à Baaaaaaal. Est-ce qu’il n’avait pas été formulé par Cera Ordo vers le début de la guerre ?

    Waren. - … Souhaiteriez-vous vous pencher dessus, Général ?
    Baaaaaaal. - Vous avez bien fait de m’adresser un tel document, Empereur Horn. Je ne doute pas qu’il intéressera grandement nos alliés Jedi. Je leur transmettrai de votre part. Ils vous seront sans doute reconnaissants.
    Waren. - Ainsi les Jedi sont bien de retour.
    Baaaaaaal. - Oui, Kaarde Naberry et ses cent vingt Jedi disparus. Vous avez manqué le grand maître de peu, d’ailleurs.
    Waren. - Doit-on s’attendre à un tournant dans la guerre ?
    Baaaaaaal. - Sans nul doute. Maître Naberry a échafaudé un plan qui, s’il fonctionne, devrait nous permettre de porter un coup magistral à la République. Je vous conseille donc de mettre vos flottes en état d’alerte et de protéger Bastion des éventuelles représailles à venir.
    Waren. - Merci Général, votre conseil n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Je regagne immédiatement ma flotte.

    Baaaaaaal laissa presque à regrets l’Empereur s’en aller. Cette affaire réglée il était à présent obligé de s’occuper d’une autre qu’il rechignait à exécuter : la libération de Zonama Sekot.

    Kaarr (com). - Naberry et les Jedi ont apparemment la situation sous contrôle sur Tython. Ils y font venir tous les autres Jedi de leur flotte, mais la République ne les a curieusement pas encore attaqués.
    Baaaaaaal. - Parce qu’elle a peur de me voir dans le système Tython. Kaarde et Cera avaient vu juste. Mais d’ici quelques heures les républicains auront une bonne raison de s’en prendre aux Jedi… Kaarr, envoie le signal de l’attaque à Sakanga et dirige la Main Écarlate vers le blocus de Zonama Sekot.
    Kaarr (com). - Héhé, je ne pensais pas t’entendre prononcer ces mots de sitôt, vieille crapule !

    Zonama Sekot était une planète vivante sensible à la Force, capable de défendre seule son propre sol et peuplée de hordes de Yuuzhan Vong. L’envahir était impossible. En revanche il était possible de l’isoler, ce que faisait la République depuis vingt ans. La planète était retenue par les champs de pas moins de quatre croiseurs interdicteurs, et une flotte de guerre empêchait quiconque d’y atterrir ou d’en décoller.
    Vingt ans qu’une partie des Yuuzhan Vong était coincée sur Zonama Sekot, et que l’autre était privée de foyer. Nul doute qu’ils seraient très en colère après la République de Sovereign une fois qu’ils recouvreraient la liberté, et seul le Général Gunnar pouvait la leur offrir !
    Le bon sens aurait commandé de les libérer depuis des années, seulement voilà : Baaaaaaal était déjà venu sur la planète vivante autrefois, et son esprit conscient, Sekot, avait clairement manifesté son hostilité à son égard. Il pouvait duper la galaxie entière, et même les Jedi, sur son faux nom de Gunnar, mais certainement pas Sekot. Aller à sa rencontre revenait presque à saborder ses plans.
    La Main Écarlate émergea de l’hyperespace.

    Kaarr (com). - Nous y sommes ! Apparemment Dark Spencer et Vizla ont déjà ont infiltré le Veltraa, comme prévu. La flotte du Commandeur Sakanga s’attaque au deuxième interdicteur. Les forces de la République convergent vers les deux batailles.
    Baaaaaaal. - Ce qui laisse les deux autres interdicteurs vulnérables. Bien. Cap sur le troisième interdicteur. Faites feu de toutes pièces ! Ils ne s’attendaient pas à voir surgir la Main Écarlate dans ce système, à présent ils vont trembler !

    Le gigantesque croiseur fondit sur sa cible comme le dragon krayt sur le bantha affolé.

    Kaarr (com). - Le croiseur tente de nous échapper derrière Zonama Sekot !
    Baaaaaaal. - Il faut l’abattre avant ! Nous devons éviter autant que possible d’approcher la planète !
    Karr (com). - Nous n’avons guère le choix, nous sommes déjà dans son champ d’attraction.
    Baaaaaaal. - Malédiction !
    ???. - En voilà une surprise…

    Quelqu’un était dans les quartiers secret de Baaaaaaal ! L’ancien Seigneur Noir fit volte-face pour se retrouver face-à-face avec Kaarde Naberry, vêtu de sa tunique Jedi, le toisant fièrement.
     
    Kaarde. - J’avais beaucoup entendu parler du fameux Général Gunnar, mais je n’aurais jamais soupçonné que c’était toi.
    Baaaaaaal. - SOIS MAUDIT !!!

    Sans réfléchir, gonflé par la colère et la peur, Baaaaaaal lâcha une volée de foudre Sith sur le Jedi qui l’avait naguère transpercé au Temple Jedi. Les éclairs traversèrent un Kaarde impassible et calcinèrent la cloison derrière lui.
    Baaaaaaal en resta muet de stupeur. Le temps de deux clignements de paupières, Kaarde s’était approché de lui et avait pris l’apparence de… Mirax !

    Mirax. - Et ainsi, est-ce que je te met plus à l’aise ?
    Baaaaaaal. - Sekot...


    Salut à tous les fans de béton !


    Ce message a été modifié par Kaarde le mercredi 26 avril 2017 - 13:32

    mardi 25 avril 2017 - 15:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Metellos

    L'atmosphère polluée. Je ne m'y réhabituerai vraisemblablement jamais. Pas après avoir goûté à celle beaucoup plus saine d'Anobis. Toujours était-il que rien n'avait changé, par ici : toujours autant de monde pour toujours pas assez de place. En effet, Metellos avait la particularité d'être considérée comme la "Coruscant qui ne le fut jamais" ; abritant une population équivalente pour bien moins de surface étant donné que ses structures n'avaient pas été construites à la verticale. Ce qui rendait la surpopulation son véritable problème au point d'avoir bâti des cités flottantes.

    Déambulant le plus rapidement possible dans l'avenue, j'avisais une ruelle sur la gauche et m'y rendis. Si je me souvenais bien, elle menait... dans une rue moins bondée contenant la maison dans laquelle j'avais vécu mes huit premières années et probablement les plus belles qui soient. Souriante, je constatai que je ne m'étais effectivement pas trompée. Mes pas me dirigèrent nonchalamment vers un palier et je restai plantée devant, ne sachant comment réagir à ce que je voyais. Apparemment, mon ancien foyer avait été revendu... est-ce que ça dérangeait ses nouveaux habitants qu'il y ait eu un meurtre entre ces murs ? Étaient-ils seulement au courant ? Ne m'y attardant pas trop afin d'éviter tout potentiel flash, mon regard dériva vers un muret sur lequel je m'assis. Et maintenant... patience. Ce n'avait jamais été mon fort, cela dit. Lorsque je pouvais, je méditai, pour faire passer le temps ; c'était apaisant, en plus de cela. Mais bon... j'allais éviter de le faire sur une planète où je pouvais potentiellement me faire capturée à tout moment par des Républicains avides d'exterminer les sensitifs.

    En effet, j'étais sensible à la Force et cela avait probablement été la cause de beaucoup de mes maux. Ce qui survinrent après mes treize ans, au moins. Les précédents étaient simplement liés à des... problèmes familiaux qui m'étaient retombés dessus, disons.

    J'étais issue de parents contrebandiers - Éroi et Keira Yunixy - et si j'eus une vie heureuse avec des amis et une mère aimante, et calme - quoiqu'un moment assez agité aux alentours de mes trois ans - tout cela avaient été bouleversés en deux événements. Tout un quotidien chassé aussi facilement que si le vent avait soufflé sur des brindilles... Le premier survint lorsque j'avais sept ans avec la disparition de mon père, le début de mes cauchemars et ma première vraie sensibilisation à la Force en ressentant sa mort ; le second lorsqu'un dénommé Law s'était invité chez nous pour de multiples raisons en tuant ma mère au passage après un échange de tirs et en m'embarquant par le même temps. Je m'étais alors retrouvée précipitée au cœur d'une révolte menée par d'autres enfants souhaitant retrouver la liberté qu'il leur avait volée. Cependant, les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévue, Law nous ayant pris de cours en lançant lui-même la première offensive, ce qui conduisit donc à la mort de beaucoup d'enfants et de la venue de nombreux autres cauchemars pour mes années à venir ; car j'avais réussi à survivre et la Force y avait sans doute contribué plus que je ne le pensais.

    Vinrent ensuite cinq longues années de solitude uniquement percées par de cours événements ayant mis un peu de piquant dans mon quotidien, m'empêchant donc de déprimer plus encore. Puis, je découvris les méfaits de l'alcool sur ses consommateurs en parvenant à m'évader après avoir échappé à un Law ivre. Je fus malheureusement redirigée vers Metellos suite à une intenable course-poursuite avec deux larbins de l'assassin de ma mère, et plus précisément dans le quartier de Moridebo où je dus me débrouiller pour y survivre pendant deux mois, beaucoup aidée à supporter son atmosphère par mes instants de rêveries étant probablement des semblants de méditation. Je devais bien avouer que lorsque l'on possédait une mémoire photographique, c'était des expériences inoubliables où je m'évadai de ma planète vers de lointaines contrées.

    Toujours était-il qu'après maints efforts, je parvins à quitter ma planète à l'aide d'une nautolanne qui m'avait paru travailler pour le compte de la Rebellion. Mais une attaque de la République sur notre cargo suite à un coup traître d'un officier qui avait des doutes sur son compte l'obligea à faire un sauvetage en catastrophe en nous propulsant à bord d'une capsule de sauvetage en direction de Glee Anselm (étant donné que j'avais rentré ses coordonnées par erreur en cliquant sur un nom de sa liste de destination au hasard). L'arrivée brusque sur la planète aquatique m'occasionna une certaine phobie de l'eau. J'y restai deux mois en vivant en compagnie d'un nautolan du nom de Raidy qui m'avait sauvé de la noyade (je n'avais jamais appris à nager). L'événement qui modifia à nouveau mon quotidien fut un bête manuel sur la Force qui se révéla être un simple piège. Par chance, Raidy et un de ses compagnons m'aidèrent à fuir et j'atterris donc sur Anobis et ses immenses étendues de champs, plaines et montagnes.

    Mon arrivée sur cette planète marqua d'ailleurs mon premier vrai contact avec la nature et j'en gardai un excellent souvenir. Après avoir trouvé où loger, j'avais entrepris débusquer un travail pour une gamine de treize ans et le manque de main-d’œuvre m'y avait aidé. Un nouveau quotidien s'installa donc. Plus calme que les précédents, mais autant épuisant. Les soirs, lorsque je rentrai après avoir passé la journée dehors aux champs puis dans la forêt par simple volonté, je m'essayais à la méditation et à la maîtrise de quelques pouvoirs de la Force, tels que la Télékinésie qui se révéla être celui que je maîtrisais le mieux, ainsi que la Vitesse et le Saut. Cependant, les résultats de ces deux derniers se révélaient moins fructifiant.

    Toutefois, l'apparition inopinée d'un vieux maître Jedi lors de mes quinze ans précipita les choses. Après avoir passé une semaine à me cacher son identité pour des raisons tout à fait compliquées, il entreprit de m'enseigner les pouvoirs basiques en m'informant du déchirement du Côté Lumineux, m'explicitant donc la sensation que j'avais lors de mes méditations, comme s'il manquait un bout de la Force ou que ce dernier demeurait inaccessible à ma portée. Durant six mois, je perfectionnai du mieux que je pouvais Vitesse, Saut et Télékinésie tout en apprenant les mouvements rudimentaires du Shii-Cho à l'aide d'un sabre en bois. Sabre que je possédai toujours, d'ailleurs. L'avantage, c'était qu'il ressemblait autant à un sabre laser qu'à un sabre tout court, et pour la discrétion, c'était mieux.

    Enfin... comme toujours, les choses s'étaient précipitées avec le retour de la République et le sacrifice du vieux Jedi pour me permettre de me sauver... c'était horrible. À chaque fois, j'avais l'impression d'être complètement inutile et impuissante vis-à-vis de tout ce qui m'arrivait... et ce n'était sûrement pas qu'une impression.

    Toujours était-il que j'avais donc décidé de revenir sur Metellos afin de retrouver mes amis d'enfance : Romane, Mélania et Xavier. J'avais mis deux mois à retrouver le bon secteur et à me rendre sur la planète tout en subsistant, pour apprendre que ces deux dernières ne vivaient plus là où je les avais connues... Xavier restait ma dernière chance. Il s'agissait d'un humain.

    Je sortis de mes pensées et constatai que mes joues étaient humides. Rapidement, je séchai mes larmes. C'était toujours la même chose, lorsque j'avais des flash mémoriels, volontaire ou non. Je n'eus pas le temps de plus me pencher sur le sujet que je reconnus une silhouette familière... le père de Xavier ! Mon cœur fit un soubresaut dans ma poitrine. J'allais peut-être revoir mon ami ! Malgré les années passées, son n'avait pas énormément changé... Moi non plus, d'ailleurs : toujours les cheveux bruns et longs, toujours les yeux vert à tendance penchante vers le marron, un visage quoique plus affiné bien que conservant toujours quelques traits propre à l'enfance et toujours la même silhouette élancée du fait de mon quotidien. Ah si, autre fait notable, j'avais grappillé des centimètres : un mètre soixante au compteur.

    Je tendis l'oreille en me rendant compte qu'il parlait à quelqu'un via comlink :

    Père : ... oui, j'ai eu de ses nouvelles. Oui. Ses études sur Coruscant ont l'air de bien se passer, l'internat était une bonne idée, en effet... Xavier semble s'y épanouir...

    Tout l'espoir que j'avais disparu en un rien de temps. Ainsi donc, il était parti, lui aussi... Je pourrai bien interroger son père à son sujet, mais ma réapparition pouvait se révéler à mon désavantage, j'avais bien plus confiance en mes amis qu'en leurs parents à qui je n'avais jamais réellement parlé. Et avec la République un peu partout, je préférais rester discrète...

    mardi 25 avril 2017 - 19:27 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Couché dans l’herbe de l’immense « plaine de l’ombre », le Besalisk de trente et un an observe les nuages. Il porte un short noir et une chemise sans manche blanche. Depuis un moment déjà, il se fait appeler DM car officiellement Dexter Malachite, membre de la résistance est mort. Il avait besoin de temps pour choisir un autre nom et créer de nouveaux papiers.

    DM aime cet endroit qui porte ce nom car lorsque le soleil est à son point le plus haut dans le ciel, une bonne partie de la plaine est à l’ombre des sept volcans. Le Besalisk mâchonne une fine branche d’un des bosquets de la plaine. Il joue avec l’herbe entre les doigts de chair de sa main supérieure droit et inférieur gauche tandis que son bras mécanique supérieur gauche reste immobile. Par contre, sa main mécanique inférieure droite est posée sur le pommeau de son sabre laser accroché à sa ceinture. Après avoir vécu autant de temps à rester sur ses gardes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il reste sur le qui-vive même ici dans cet havre de paix.

    Parmi les divers forment de nuage, DM s’imagine la tête de personnes connues ou d’objets. L’animal un peu plus loin de lui qui broute, relève la tête et glousse. Sans bronché, le Besalisk ferme les yeux et essayé de plonger dans ce qui reste de Force. Il la laisse l’imprégner et ne ressent aucune hostilité. Malgré une connexion faible avec la Force, DM reconnait la présence familière. Il est surpris car il ne s’attendait pas à le revoir ici. Il ouvre les yeux et tourne la tête vers la silhouette. De son œil reptilien, il peut reconnaître un bipède. De son œil cybernétique, les indications s’inscrivent :

    Reconnaissance faciale : 
    Espèce : Bothan
    Taille : 1,80m
    Identification :…

    DM – Stop. 

    L’ordinateur n’affiche plus rien et revient en mode de vision normal. Le Besalisk sait que c’est son vieil ami et n’a plus besoin d’être sur ses gardes. 

    Le Bothan – Un Varactyl, ici sur Phoenix !? C’est toi qui l’as ramené d’Utapau ?

    L’omnivore semble vouloir répondre lui-même en gloussant sur le nouveau venu. DM se tourne sur le côté gauche en s’appuyant sur sa prothèse afin de faire face au Bothan. 

    DM – Choumy m’a sauvé là-bas et … J’ai volé un cargo mais… je n’ai pas eu d’autre choix que de demander à ce brave Varactyl de sauter du ravin dans la soute ouverte.
    Le Bothan – Le cargo… Le Dorinon ?
    DM – Oué ! C’était bien ce que tu voulais Walter !

    Walter s’arrête à deux mètres du Besalisk toujours couché. Le Varactyl regarde encore le Bothan avec méfiance, puis d’un geste de la main supérieur droite, il indique à l’animal de vaquer à ses occupations et le géant de quatre mètres se remet à manger de l’herbe et des insectes.

    Walter – Je comprends mieux pourquoi j’ai eu des réclamations à cause des coups de griffures.
    DM – Ton client fut non seulement difficile, mais aussi radin que râleur !
    Walter – Je sais et je ne ferai plus affaire avec lui. Par contre, j’ignorai que tu avais un nouveau copain. Contente pour toi, DM.
    DM – Content de te voir, mais étonné. Je te pensais loin de Phoenix.
    Walter – Oui, j’ai… je serai plus utile ici en définitive.
    DM – Tu n’as pas trouvé ce que tu cherchais sur Botawii ?
    Walter – Non [Pause]. Et toi ? Je m’attendais à ce que tu repartes de Balmorra vers Naboo.
    DM – Une gamine Twi’lek bourré de Force. Je l’ai ramené pour l’empêcher de se faire tuer.
    Walter – Oui, je comprends.

    Soudain, le Besalisk se relever d’un bon et regarde tout autour de lui, puis s’arrête sur le Bothan.

    Walter – Quelque chose ne va pas ?
    DM – La FORCE !
    Walter – Je n’y suis pas sensible, explique moi.
    DM – Il y a un remous… elle est un peu plus vive… comme un flash, comme si…
    Walter – Est-elle revenue ?
    DM – Non, les effets du déchirement de la Force sont toujours là. Non, c’est autres choses, c’est…

    Le Besalisk ferme les yeux et se concentre dans la Force. Il se concentre un peu plus et ressent quelques remous, comme si l’univers venait de recevoir un apport de Force ou… Le Besalisk n’est certain de rien, mais il cherche dans son cœur d’où pourrait provenir ces remous, cette sensation.

    DM – Ce n’est pas ici, pas sur Phoenix. C’est plus loin…
    Walter – L’univers est vaste.
    DM – Pour le ressentir, cela doit provenir… du noyau !
    Walter dont tout les poiles noirs ondules – Coruscant ?
    DM – Impossible à dire. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le mardi 25 avril 2017 - 20:32

    mardi 25 avril 2017 - 20:31 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2586 Crédits

    ~~~Orbite de Zonama Sekot, à bord de l'Interdicteur Républicain le Veltraa~~~


    Spencer – GnnAHAHAH !! J'arrive amiral, à tout de suite !

    Shae aux commande de l'Intercepteur ouvre le feu sur le comité d’accueil pendant que Dark Spencer sort de l'appareil, tonfa laser activé. D'une poussée de Force il se débarrasse des premiers droïdes puis il se rue sur ses ennemis en détournant les tirs de blaster avec son tonfa laser.
    Il déferle dans les rangs des républicains tel un ouragan, des mains et des têtes se détachent de leurs corps respectifs, certains soldats sont propulsés dans la ligne de mire des tirs du vaisseau Sith quand d'autres sont utilisés comme des armes contondantes pour frapper les droïdes restant ; des éclairs de Force finissent d'éradiquer cette première vague de résistance.
    Shae rejoint son compagnon devant le sas du hangar, désormais verrouillé. Le moustachu l'ouvre à l'aide de sa lame laser puis ils s'engouffrent dans le premier couloir d'accès.

    Des ennemis arrivent en nombres et prennent position derrière des boucliers énergétiques.
    Shae avance sereinement en tirant précisément avec son blaster à répétition tandis que le massif Cathar la dépasse d'un pas décidé.
    Il arrive à hauteurs des premiers républicains et enfonce leurs casques dans leurs crânes à coups de poings rageurs, puis il perce les tympans des suivants avec un cri de Force assourdissant. Il leur saute dessus, ouvre leurs armures avec son tonfa laser, les éventre de ses griffes acérées et leur arrache les entrailles pour les jeter de-ci de-là à travers le couloir. A cette vue la plupart des soldats, toujours copieusement arrosés par la mandalorienne, détournent les talons et fuient en courant, très vite singer par leurs collègues vers lesquels le seigneur Noir se dirige à présent.
    Hormis la sirène d'alarme, tout est redevenu calme, Shae enjambe les corps déchiquetés en évitant d'être touché par les boyaux qui pendent collés au plafond. Spencer l'attend quelques mètres plus loin à une intersection de couloirs.


    Spencer –
    Grrr ces républicains, pourquoi sont-ils si lâches ?

    Shae se retourne et regarde le spectacle qu'ils ont laissés derrière eux.

    Shae – Tu es sérieux ? Tu as vu ce que t'as fait ? Je croyais que ça t'était passé ce genre de … choses.
    Spencer – Quoi ?! Tu n'vas pas commencer à me les briser ! J'ai besoin de ça, l'art est exutoire et ça fait un bail que j'me retiens pour tes beaux yeux ! Gnnéé, c'est fini maintenant !
    Shae – Mais oui bien sûr ! Dés que Monsieur est de mauvais poil, tout de suite faut qu'il en fasse des tonnes. Je t'ai déjà dit que ces actes là n'ont rien à voir avec de l'art !
    Spencer – Rrrôoo LA FERME!!! Ce n'est ni le moment, ni l'endroit, si t'es pas contente casse toi !

    Sur ces paroles l'Undead le prend au mot et rebrousse chemin, ce qui a pour conséquence d'énerver prodigieusement le félin fêlé qui se met à rugir. Les veines de ses tempes deviennent saillantes, ses pupilles se mettent à scintiller et une aura noire apparaît, entourant son imposante silhouette.
    « REVIENS !! » hurle t-il en se jetant dans le dos de son humaine de compagne, il la plaque au sol et, de sa lame sanglante Krath, transperce à plusieurs reprises les points faibles de son armure mandalorienne!

    Pendant ce temps au poste de commande du Veltraa, Remuf et son équipage ont tout vu à travers les écrans de contrôle, du carnage de la baie d’amarrage à la barbarie des couloirs d'accès.
    Un officier interpelle l'amiral qui paraît dépité.


    Officier – Amiral, ce Sith est un monstre ! Vous avez vu ce qu'il a fait à nos troupes ? Et il vient de tuer son binôme ! Il a semé la terreur dans nos rangs et les hommes ne veulent plus l’affronter, l'équipage est en train de déserter. Quels sont vos ordres ?
    Remuf – Oui, c'est un psychopathe, mais maintenant que la mandalorienne est morte il n'a plus de couverture et …

    « Regardez, elle se relève ! » s'écrit alors l'un des membres du croiseur. Effectivement à travers les écrans, tous voient, médusés, la femme en armure se redresser couverte de son propre sang.

    Remuf paniqué Envoyez tous les soldats et les droïdes restant !


    ---------- Retour vers le duo de la Coalition ----------------


    Shae – Tuefa, tu... Tu ne m'as plus tué depuis... Ça fais au moins dix ans... Et tes actes sauvages, pareil, tu t'étais calmé. C'est depuis que tu as vu ces jeedaï, tu te remets à dérailler !
    Spencer – J'ai dit LA FERME ! Et ne m'appelle plus TUEFA ! Je suis DARK SPENCER !

    Il lève le bras pour la frapper à nouveau lorsque tout à coup un rayon laser le blesse à l'omoplate! Une nuée de droïdes d'assaut envahit les couloirs en les agressant d'un feu fourni ; Shae riposte aussitôt en envoyant des grenades IEM ; puis des mini canons sortent de son armure au niveau de ses épaulettes et lancent des mini missiles à tête chercheuse.
    Dark spencer est vexé d'avoir été attaqué et touché dans le dos ; il se met en mouvement à une vitesse incroyable, il va tellement vite qu'il en devient presque invisible, se fondant dans le décors. Bras tendus, poing fermés, allure fulgurante, percutions, explosions, destructions...  Les droïdes ne valent plus un crédit.

    Pendant ce temps au poste de commande du Veltraa, Remuf et son équipage suivent toujours la scène à travers les écrans de contrôle...


    Officier - Amiral Remuf, rien ne les arrête et à la vitesse où ils vont, ils seront bientôt là. Nous ne sommes pas formés pour affronter ça !
    Remuf - Ce n'est pas normal ! Que les gardes d'élites se postent à l'entrée de la passerelle !
    Officier – C'est trop tard Amiral ! Il est déjà en train d'abattre la garde ! Il est devant le sas !

    Une lame laser transperce alors la porte du sas du pont de commandement, la faisant fondre doucement, laissant à l'angoisse le temps d'habiter tous les officiers présents... Lorsqu'elle s'ouvre Dark Spencer pénètre fièrement avec Shae Vizla dans la salle de contrôle. Le vilain velu avance d'un pas lent, sourire aux babines, découvrant ses longues canines pointues, il tend le bras et, de loin, soulève l'amiral Remuf en refermant une étreinte de Force sur sa gorge. Les derniers officiers sont trop terrorisés pour réagir, ils assistent à la mort par strangulation de leur supérieur.

    Spencer – Grrr Je suis le grand Dark Spencer, Maître Sith et digne héritier du Seigneur Baaaaaaal. Au nom du Général Gunnar et de la Coalition Galactique, ce navire est désormais à moi !

    Instinctivement il prends connaissance de la situation. La Main Ecarlate est arrivée et le blocus est en train de céder, mais l'un des Interdicteurs se fait la malle. Spencer se tourne vers les officiers en charge des manœuvres.

    Spencer – Si vous ne voulez pas mourir dans d'atroces souffrances, vous allez faire ce que je dis...  Il balaie l'air d'un geste de la main. Vous allez foncer sur le croiseur républicain le plus proche.
    Officiers – Nous allons foncer sur le croiseur républicain le plus proche.

    Les officiers virent de bord et mettent les gaz en direction du 4ème  Interdicteur qui tentait de prendre la fuite, avant que Dark Spencer et Shae Vizla ne les assassinent sommairement, eux et tout le reste de l'équipage du poste de commande. Ensuite, pendant que le Veltraa court vers son destin funeste, ils rejoignent leur Intercepteur et repartent comme ils sont venus, furtivement.

    Spencer – Mission accomplie, on retourne sur la Main.

    Derrière eux le Veltraa rentre en collision avec un de leur croiseur allié ; les deux mastodontes explosent et tombent dans l'atmosphère de Zonama Sekot.

    Ce message a été modifié par Dark-Spencer le mercredi 26 avril 2017 - 18:03

    mercredi 26 avril 2017 - 17:55 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits Modo

    Le calme avant la tempête.
    Notre petit groupe, gravement éprouvé par le combat contre les shaax, profitait d’un repos bien mérité au troisième étage du Temple. Sans Ceno et Keller s’isolant dans leur coin on aurait pu se croire à une soirée feu de camp organisée pour les padawans sur Yavin 4.
    J’étais à bout de forces, et la blessure infligée par la shaax me faisait un mal de chien, me faisant du même coup prendre conscience de tout ce que j’avais perdu pendant vingt ans d’hibernation sans entretien physique. Nous étions allé trop vite. Nous nous étions trop précipités. Ce sauvetage sur Tython avait failli virer à la mission suicide.
    Heureusement nous étions pour l’instant hors de danger. Une exploration des environs avait révélé le pod qui avait transporté nos six shaax et nous avions déterminé qu’il s’était écrasé sur Tython peu après l’arrivée du groupe de Galen. Il y avait peu de chances d’en croiser d’autres dans l’immédiat.
    Tandis que je guettais un signe sur mon comlink de l’arrivée imminente des autres Jedi, plusieurs images me traversaient l’esprit, toutes liées par un thème commun : la guerre. J’avais déjà traversé un conflit galactique majeur, la Guerre du SEZ, que Kinsa, Galen, Eckmül, Reyn même Weedge et nos plus jeunes padawans avaient eu la chance de ne pas connaître. Or voilà que je m’apprêtais à les entraîner dans une nouvelle guerre. En voyant ce soir Kinsa et Galen se rapprocher l’un de l’autre je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir. La Force me demandait beaucoup, et j’en demandais beaucoup à ceux qui me faisait confiance.

    Enfin, après une nuit d’un sommeil pénible, ils arrivèrent. Les Jedi. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer !
    Plusieurs navettes et chasseurs en provenance de la flotte Chu’Unthor remplirent le vaste espace vide devant le Temple de Tython. Parmi les appareils, l’atterrissage de l’Arrow retint particulièrement l’attention de Ceno. J’allai immédiatement accueillir les guérisseuses Ellia Cadav et Shina Ten’shi alors qu’elles débarquaient.

    Moi. - Heureux que vous soyez enfin arrivés ! Comment se sont passés les sorties d’hibernation ?
    Shina. - Globalement bien, tout le monde a survécu à son séjour dans la carbonite. Cependant beaucoup sont encore très faibles, et quelques uns auront des séquelles permanentes, comme la perte de la vue. Comment va Weedge ?
    Moi. - Il reprend petit à petit du poil de la bête. Heureusement Aynor veille sur lui. Comment vont les choses, là-haut ?
    Ellia. - Votre fameux Général Gunnar a envoyé suffisamment d’hommes d’équipage pour remettre en marche toute la flotte. Maître Lyhesh Gi apprend à les diriger et devrait être prête juste à temps pour la bataille.
    Shina. - Ah, et on nous a informés juste avant d’arriver que la Main Écarlate avait commencé son attaque contre le blocus de Zonama Sekot !
    Moi. - Alors la République ne va plus tarder. Le temps presse !… Une dernière chose, Mimi Terrik n’est pas venue avec vous ?
    Shina. - Euh, non. Elle était tellement enragée à son réveil que nous avons dû lui administrer un sédatif et la laisser sur le Mirax Terrik.

    Jorus et moi lançâmes aussitôt les préparatifs pour le rituel et l’évacuation rapide qui allaient suivre. Tout le monde était fébrile, et pas seulement parce que nous étions tous menacés. La perspective de restaurer la Force, de cesser d’être des victimes, et de répliquer ENFIN à Sovereign et Dark Vicious était palpable.
    Au bout d’une heure nos cent vingt Jedi étaient finalement réunis dans une des plus grandes salles de méditation du Temple, assis en tailleurs les uns à côté des autres, sur plusieurs cercles. J’avais revêtu ma tunique  et ma bure de Maître Jedi rendues par le Général Gunnar et retrouvé par là même une petite dose de confiance dont j’avais grandement besoin.
    J’allai me placer debout entre Jorus et Aynor au centre de l’assemblée. Weedge était près de la belle twi’lek, serrant le sabre de la défunte Mirax. Assis devant nous au premier rang des Jedi en méditation, Galen tenait le Codex.

    Moi. - Ça y est, nous y sommes... Pour la majorité d’entre nous la catastrophe remonte à hier, mais vous découvrirez que la galaxie à souffert pendant ces deux décennies et qu’elle a besoin des Jedi, plus que jamais. Il est temps que ça change…

    Je haussai progressivement le ton.

    Moi. - Aujourd’hui, nous n’allons pas seulement restaurer la Force ! Nous n’allons pas seulement ressusciter l’Ordre Jedi ! Nous n’allons pas seulement faire notre devoir ! Nous allons envoyer un MESSAGE ! Un message à nos persécuteurs ! Un message qu’ils ne pourront pas ignorer ! Un message leur disant : C’EST FINI !
    Les Jedi, en chœur. - C’EST… FINI !
    Moi. - À votre tour de trembler ! (à Jorus) Nous pouvons commencer.
    Jorus. - Ouvrez-vous tous à la Force, laissez-la couler en vous.
    Moi. - Si ce rituel est la dernière chose que nous accomplissons, sachez que je suis extrêmement fier d’avoir servi la Force avec vous.

    Les cent vingt Jedi réunis abaissèrent leurs paupières simultanément.

    Jorus. - Galen, à toi.

    Galen opina du chef et activa le précieux holocron dans lequel Jorus avait déjà puisé quelques idées pour l’organisation du rituel. Son énergie bienfaitrice aida les esprits des Jedi à s’harmoniser et à agir comme un seul. J’avais déjà l’impression de ressentir la Force comme avant, ce qui allait sans doute bientôt devenir permanent.
    Aynor poussa aimablement Weedge au centre des énergies canalisées par les Jedi.

    Aynor. - Libère l’héritage de Mirax, à présent, Weedge. S’il-te-plaît.

    Le jeune zabrak fit léviter le sabre entre ses deux paumes. L’arme de Mirax Terrik se sépara en une petite nébuleuse de pièces mécaniques autour d'un cristal au centre de laquelle brillait une minuscule étincelle de lumière.

    Jorus. - Mirax Terrik nous a légué un vestige de la Lumière. Ressentez-la ! Alimentez-la avec tout ce que vous avez de meilleur en vous ! Tout ce qui fait de vous d’authentiques Jedi !

    Le cristal et sa petite étincelle de lumière prirent de la hauteur, et cette dernière du volume alors que Weedge ré-assemblait le sabre laser de sa mère. Difficile de dire si elle avait une réelle existence physique ou n’était que la projection de nos esprit.
    En l’état des choses, et après tout ce qui nous était arrivé, se focaliser sur des pensées lumineuses et des préceptes du Code Jedi aurait été chose impossible. Impossible sans l’aide du Codex, qui nous maintenait unis et nous abreuvait de savoir Jedi. Ainsi les images de guerre qui envahissaient mon esprit la veille semblaient loin, à cette heure.
    Au bout de trente minutes d’intense méditation nous avions donné à la sphère de lumière un volume emplissant entièrement le Temple et nous englobant en son sein.

    Jorus. - Je crois que c’est bon. La Lumière a retrouvé toute sa force et ne demande plus qu’à illuminer à nouveau la galaxie. Laissez-la aller !

    La concentration des cent vingt personnes réunies se brisa d’un coup. Le cristal du sabre de Mirax éclata. Ce fut comme si la sphère de lumière explosait en silence et répandait un vaccin sur la galaxie entière en voyageant plus vite que la pensée.
    La Force revenait ! Aussi forte et bienveillante qu’avant ! Je me sentais plus fort et galvanisé que jamais.
    J’en avais les larmes aux yeux.

    Moi. - Nous avons… réussi ?!

    Malgré lui Cole vint interrompre ce moment d’extase. Le Gotal était resté en poste dans une des navettes pour scruter le système et nous alerter pendant le rituel en cas de problème.

    Cole. - La République est là ! Une flotte entière !

    Mille vornskrs ! Dur rappel à la réalité. Il était temps de sauter à pieds joints dans la guerre, hélas.

    Moi. - Regagnez tous les vaisseaux. Évacuation immédiate de Tython ! Nous allons dans le système Myrkr.




    Ce message a été modifié par Kaarde le mercredi 26 avril 2017 - 22:29

    mercredi 26 avril 2017 - 21:00 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Walter – Et que te dit D.A.P ?
    DW – Je l’active attend.

    Walter connaissait depuis un long moment le Besalisk et il y avait fort bien longtemps qu’il ne l’avait pas vue aussi remplie de joie et d’espoir. A soixante et un an, le Bothan est l’une des rares personnes à connaitre l’existence de l’I.A. nommée D.A.P qui réside dans la prothèse artificiel oculaire du jeune Besalisk.

    DM – Activation vocale D.A.P.
    « Activation D.A.P. »
    DM – Un remous dans la Force.
    « Possible ! Il existe toujours des possibilités. Mission prioritaire. »
    DM – Oui, D.A.P. Mais Walter voudrait ton avis.
    « Walter. Dernière demande remonte à … »
    Walter – Laisse tomber D.A.P. Le petit Twi'lek est sur Phoenix en sécurité et il veut retourner dans le noyau. Soyons sérieux et dit lui d’être raisonnable. 
    « Mission prioritaire » 
    DM – Tu vois, elle est d’accord avec moi ! J’ai une chance de retrouver des Jedi là où la Force…
    « La foi n'est pas une affaire de choix, mais de conviction. »(1)

    Encore une fois, DM ferme les yeux en entendant la voix électronique de D.A.P dans sa tête. L’I.A. avait l’habitude de réciter des maximes ou des citations Jedi encodés par son programmeur. Le Besalisk essaye de se connecter avec la Force. A sa plus grande surprise, elle semble être un point lumineux dans l’espace. DM se focalise sur ce point mentalement et réalise que la Force grandit puis il perçoit comme une explosion et la Force déferle dans la galaxie ! Telle une onde de choc, l’ex-rebelle est percuté par la vague de Force provenant du noyau de la galaxie. DM n’avait plus ressentie cette énergie aussi puissante depuis plus de vingt ans. Il se sent revigorer !

    DM – D.A.P est-ce que je rêve ?
    « Il ne faut jamais douter d'un cœur fidèle. »(2)
    DM – Mon maître avait raison en définitive.
    « Si tu ignores le passé, tu compromets l'avenir. » (3)
    DM – Arrête D.A.P, j’en ai plus qu’assez de tes citations. Ne gâche pas ce moment. 
    Walter – Des ennuies avec l’I.A. ?
    DM – Pas plus que d’habitude mon ami. Tu l’entends comme moi, elle est en mode citation. 
    Walter – Tu veux que je la révise ?
    DM – Non. Tu voulais savoir ce qui se passe ? Une chose merveilleuse !
    Walter – Je ne t’ai plus entendu aussi positif et joyeux depuis bien fort longtemps.
    DM – Elle est de retour !

    Le Besalisk ouvre les yeux. Il avait déjà décidé de partir demain, mais en ressentant cette puissance, il décide de partir immédiatement pour l’inconnue. Il est décidé à répondre à l’appel de la Force qu’il attendait depuis près de quinze ans. 

    Walter – Qui ? 
    DM – Je dois partir !
    Walter – De qui parles-tu ? Qui est de retour ?
    DM – La Force !

    Le Bothan est surpris et recule d’un pas. Jamais il n’avait imaginé qu’un jour, il puisse entendre parler du retour de la Force. Dexter est déterminer, Walter pouvait le lire dans son regard. 

    Walter – Tu en es certain ?
    « Restauration de la Force confirmé »
    DM – Autant que D.A.P est dans ma tête. Elle confirme le retour de la Force, elle aussi. 
    Walter – C’est de plus en plus dangereux dans la Galaxie. Reste, s’il te plait. Tu as déjà tellement donné. 
    DM – Walter, tu ne comprends pas. Je vais probablement pouvoir remplir ma mission prioritaire !

    Walter en posant ses mains sur les épaules de son cadet

    – Ce n’est pas la première fois que tu me dis cela. Dexter, les Jedi ne sont plus. 
    DW – C’est faux, sans eux, la Force n’aurait pas pu être restaurée ! Je le sais, je le sens ! J’avais déjà ressenti un remous sur Balmorra, mais j’ai pensé que ce n’était du qu’à la présence de l’enfant Twi’lek. Mais non, non, c’est plus que cela. 
    Walter – Tu ne devrais pas mon ami. Les Jedi ont abandonné le combat, la résistance est divisé, tu me l’as dit toi-même. 
    DM – Je m’en fiche de la Galaxie Waly ! J’ai une promesse à tenir et je le tiendrais !
    Walter – Dexter, tu n’es pas raisonnable ! Regardes toi ! C’est cette mission, cette stupide promesse qui t’a mis dans cet état ! 

    Le Besalisk réalise alors combien son ami à peur pour lui. DM comprend que Walter a déjà cru le perdre plusieurs fois et crains encore pour sa vie. S’il était humain et pas Bothan, des larmes lui monteraient. Dexter essaye de reprendre son calme et choisi ses mots avec précisions. 

    Dexter – Non, ce n’est pas ma promesse qui m’a mutilé ainsi. C’est à chaque fois que je n’ai pas écouté soit mon maître, soit D.A.P., soit toi. Je sais, je suis certain que vous êtes mes seuls alliés. Mais pour l’heure, je dois partir. 
    « Confirmation. Décollage de Phoenix programmé dans trois heures. Contacter autorité. Demande enregistrer. Autorisation accordé. Plein du MIII01-DMW déjà effectuer sur ordre de l’amiral Pirolus »
    Walter – Pourquoi cet amiral t’aide, Dexter ? Pourquoi veux-tu qu’il se jet dans l’entre du monstre D.A.P ?
    « La Force »
    Walter – Ce n’est pas une réponse digne d’une I.A. Soit rationnel !
    « La connexion entre Dexter et la Force est plus intense. Mission prioritaire »
    Walter – Tais-toi D.A.P, il va finir par ce faire tuer !
    Dexter – Calme toi mon ami. Plus personne ne mourra. L’amiral Pirolus m’aide car son nom de jeune fille est Brûle. 
    Walter – Félicity !? La sœur de Vyvacy ?
    Dexter – Oui. Garde bien cela secret. Merci pour tout Walter, je n’oublie pas ce que je te dois. Je reviendrai. 
    Walter – Reste, soit raisonnable. 
    « Je ne l’ai jamais été »
    DW – Je ne l’ai jamais été. 

    Le Bothan le regarde monter sur le Varactyl et s’éloigner vers l’hangar 2. Il sait qu’il ne peut rien empêcher, ni D.A.P, ni Dexter ont une nature raisonnable, pourquoi cela changerai-t-il ?

    Walter – Que la Force soit avec vous. 

    ---------------------------------------------------------------------------------------------

    (1) TCW S1E2
    (2) TCW S2E4
    (3) TCW S2E12

    Ce message a été modifié par Padme111 le mercredi 26 avril 2017 - 23:23

    mercredi 26 avril 2017 - 23:18 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    Sauvé des griffes des Shaax, et en attendant l’arrivée de la Flotte Jedi, Aynor avait travaillée avec son padawan. Travaillé sa concentration, lui faire reprendre les bonnes habitudes du Jedi qu’il était. Elle devrait travailler avec lui aussi le combat au sabre.

    Mais le clone était revitalisé depuis le combat et le fait qu’Aynor en ai appelé à ses souvenirs de sa mère.  Il répondait mieux, et parfois même avec des mots simples. Le maître et le padawan sortait d’une longue séance de méditation grâce à laquelle Aynor avait pu obtenir un bien meilleur résultat que lors de l’attaque des Shaax. Il arrivait à focaliser son esprit de façon plus profonde, même s’il y avait encore du travail.

    Les Jedi, désormais tous sorti de carbonite, débarquaient sur Tython pour la cérémonie. Certains avait besoin d’aide, n’ayant pas recouvré la vue. Tout le monde se regroupa autours des Maîtres. Seul Galen et Weedge, détenteurs des artefacts nécessaires, étaient avec les Maîtres au centre de la cérémonie.

    Galen activa le Codex. Weedge fit léviter le sabre de Mirax au centre, qui se démonta de lui-même, et son cristal continua sa route alors que le reste retourna dans les mains du clone qui le remonta rapidement. Il rejoint alors les autres et focalisa son esprit sur le cristal qui brillait d’une intense lueur.
    De longues minutes plus tard, Jorus nous intima de cesser et de laisser se rependre cette lumière brillante et chaude.
    L’énergie de dispersa, la Force revenait. Le cristal de Mirax avait explosé. Il n’en restait rien, pas même du sable. Malgré le retour de la Force, si les autres pleurait de joie, Weedge pleurait de tristesse. La disparition du cristal de Mirax, le leg qu’elle a remis aux Jedi, était un peu pour lui comme si sa mère mourrait une seconde fois.

    Aynor s’en rendit compte et approcha de lui pour le rassurer, non sans entendre le clone prononcer à haute voix, et ce malgré sa voix encore rauque, la plus longue phrase qu’il eut prononcé depuis le début du grand réveil.

    Moi: Pardonne-moi, m’man.
    Aynor : Tu n’as rien à te faire pardonner, Weedge. Mirax serai fier de toi. Ton courage et ton dévouement honore sa mémoire et l’enseignement qu’elle t’a légué.

    Le clone ne put répondre, et se contenta de pleurer dans les bras de son Maitre.

    Cole : La République est là ! Une flotte entière !
    Kaarde : Regagnez tous les vaisseaux. Évacuation immédiate de Tython ! Nous allons dans le système Myrkr.

    Tout le monde commence à se mouvoir.

    Aynor : Weedge, va aider ceux qui ne peuvent encore voir. On se retrouve là-haut.


    Le clone acquiesça de la tête et parti aider Shina et Ellia, malgré les larmes troublant encore ses yeux.

    jeudi 27 avril 2017 - 00:15 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

    16088 Crédits

    Les choses avaient été clarifier entre le général Gunnar et le seigneur Horn. Il n’était plus nécessaire de traîner autour de Scarif, le Main écarlate commençait déjà à chauffer ses moteurs, quand la navette Tydirium décolla. Elle survola la planète qui s’était calmé un peu, le gros de la tempête s’étant dissipé au nord-ouest des installations militaires, puis le vaisseau rejoignit le hangar du navire Eclipse. Une fois à bord du vaisseau Capital, l’empereur pris place dans la salle de commandement, pour donner le signal de départ de la flotte pour Bastion. En une fraction de seconde, la planète sur fond étoilés bascula en une myriade de strilles bleue. La route allait être longue. Waren déboucha une bouteille de Brandy et entra un code sur son gantelet en cortosis rouge, des écrans holographique s'allumèrent sur les murs, la situation en temps réel dans la galaxie lui parvint. La république poursuivait sa sinistre œuvre, les chiss repoussait une offensive sur Niruaan, les Mandaloriens combattaient en divers endroits et les Vongs avaient fort à faire sur Sekot. Le grand moff Musselier entra dans la pièce quand le Corellien se servit un verre. Il reconnu les effluves d'un Vistulo cuvée 48, un excellent cru, ainsi qu'un léger parfum de Carubaa. L'officier toussota pour attirer l'attention de son maître. Ce dernier se retourna, leva son verre comme pour inviter son second, mais ce dernier refusa poliment la proposition. Waren se dirigea vers un un fauteuil au centre, puis s'assit pour regarder une formation de triangle jaune censé représenter une des factions.

    Musselier - Alors votre discussion avec le général Gunnar s’est avéré bonne ? Nos plans restent toujours inchangés.

    Waren - Oui, nous allons laisser le gros de la flotte défendre Bastion, puis ensuite nous mettrons le cap sur.. Oh..

    Il esquissa un sourire. Son garde du corps avait eu un léger malaise, ce comportement ne le trompa pas, la Force était revenu.

    // Salut à tous les hérissons de la Force. //

    Ce message a été modifié par waren le jeudi 27 avril 2017 - 10:33

    jeudi 27 avril 2017 - 10:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28876 Crédits

    La tête dans le cirage, Solo fit fonctionner sa mémoire afin de s’orienter ce qui, selon les dires de Wes, n’avait cessé d’être ses quartiers, à elle. Outre la gigantesque terrasse qui dominait la jungle, le reste demeurait pour le moins flou dans l’esprit de la Corellienne qui se cogna à plusieurs reprises, jurons à l’appui, pour gagner la salle de bain et en sortir bien plus tard. Une fois habillée avec des vêtements propres – délicatesse du Corellien qui la fit sourire – elle tâtonna jusqu’à la sortie et se rétama lamentablement dans une cacophonie de bips.

    Ange, hurlant à plein poumons : Tu peux pas stationner ailleurs, Fusibles au rabais !
    *Bips affolés de protestation*
    Ange, se relevant tant bien que mal en lissant sa jupe : Je ne parle pas le droïde. Alors, je te prierai… (Elle se fit plus menaçante.) de foutre le camp avant que je ne te donne l’ultime court-circuit de ta vie.

    Mais… ce qui lui semblait être un astromech s’agita à nouveau et, faute de se faire comprendre par la jeune femme qui s’écoutait pas, ce dernier s’obstina à lui rentrer dedans, avançant et reculant, tel un animal se désespérant de l’incompréhension de son maître.

    Ange, avec lassitude : Très bien, j’ai compris, tu veux que je te suive.
    *Bips affirmatifs*
    Ange, après une rapide réflexion : Attends… Attends… Me dis pas que c’est ce foutu Hamera qui…

    Pour toute réponse le droïde se tut et se plaça à proximité de sa main.

    Ange, exaspérée : Je vais le tuer. C’est ça. Le tuer, tout simplement, proprement…

    Les couloirs qu’ils traversèrent emportèrent la diatribe colorée de Solo, se guidant à la fois à l’oreille mais également au toucher. L’astromech suivait vraisemblablement les consignes qu’on lui avait données et restait à porter de main. Elle saluait les bruits de pas qui la saluaient mécaniquement jusqu’à la pièce où elle s’attendait trouver l’auteur de sa mauvaise humeur matinale. Enfin, elle rentra dans une pièce bourdonnant d’activité. La salle de réunion ? de communication ? ou… peut-être…

    Elle n’eut pas le temps de nourrir d’autres spéculations qu’elle se sentit assailli par un bras lui enserrant la taille et l’attirant contre un corps dont elle reconnaissait contours et odeurs.
    Un fougueux baiser.
    Elle fit mine de ne pas le rendre, se dégagea, arma son bras et administra la gifle la plus magistrale qu’il avait été donnée à voir et à entendre depuis au moins ces vingt dernières années.

    Wes, portant sa main à sa joue : Mais t’es complètement malade !
    Ange, criant à son tour : Moi, je suis complètement malade ? On a déjà eu cette discussion !
    Wes, sur la défensive : Mais t’es pas obligée de…
    Ange, lui coupant la parole : T’es pas obligé d’avoir la mémoire aussi courte qu’un bantha ! Y a trente-cinq ans, Hamera ! On a eu cette conversation, y a trente-cinq ans !
    Wes : Ça va, ça va, je m’excuse !

    Il marqua une pause et elle entendit des bruits de mâchoires.

    Wes, ronchonna : Je suis sûr que tu m’as déplacé un truc…
    Ange, faisant la moue : T’avais qu’à pas violer mon espace vital de bon matin…
    Wes, boudant : Il est midi passé…
    Ange : Ah.
    Wes : Ouais, ah.

    Nouveaux bruits de mastication.

    Wes : Merci, Jiji de m’avoir rapporté le Nexu…
    *bips en continue*
    Ange : Tu sais ce qu’il te dit le Nexu…

    Elle le sentit s’approcher d’elle et lui saisir la main. Elle se débattit à coups de petites tapes sur l’intruse et abandonna la partie au moment où ses deux poignets s’étaient retrouvés bloqués contre ses côtés et son dos contre le torse et le bras en écharpe du Corellien.

    Wes, soupirant : Si tu pouvais te comporter comme une adulte responsable de temps à autre…
    Ange, narquoise : C’est vrai : j’avais oublié à quel point tu avais eu le temps de mûrir en vingt ans… On est passé à la coloration pour masquer les reliquats d’une chevelure châtain ou… ?
    Wes, du tac-o-tac : Je te répondrais bien mais je ne suis pas certain que tu saches encore différencier les couleurs.
    Ange, souriant à demi : Mon talon est à deux doigts de te faire une vasectomie de détente…
    Wes : Et moi à révéler des confidences faites sur l’oreiller.

    Il eut un silence.

    Wes, calme : On arrête ?
    Ange : On arrête.

    Il défit son étreinte.
    Elle n’ajouta rien : un poids se formait déjà dans sa poitrine.
    Outre l’apparente agressivité de cet échange, il lui semblait que rien n’avait véritablement changé, comme si tout s’était figé et que le temps s’était mis à repartir une fois le pied posé hors de cette prison de ferrobéton. Il lui avait manqué. Elle ne pouvait pas le nier ni même le cacher. Tython, Hier soir et aujourd’hui… Il n’y avait besoin d’en dire plus.
    Démasquée, elle s’était faite démasquée.

    Elle se racla la gorge.
    Lui aussi.
    Voilà.
    La situation gênante.

    Wes : Tiens. (Il lui tendit un objet.) On t’a reconfiguré ton comlink avec Hoza.
    Ange : Hoza est…
    Hoza : Juste à ta droite…
    Ange : Je…
    Hoza, apparemment gêné comme l’attesta le léger flux de phéromones qu’il laissa s’échapper : Oui… J’ai tout vu…
    Ange, mal à l’aise : Merci pour…
    Hoza : Je t’en prie.

    Ce fut à ce moment-là que le petit engin se mit à s’agiter dans la paume de la Corellienne.

    Wes, lui effleurant prudemment la main : Si tu maintiens appuyé le bouton… Oui, celui-là, une petite voix t’indique qui t’appelle… On a rien changé à ton classement de fréquences, ni au fonctionnement général de l’appareil.
    *Comlink* : KN.

    Elle décrocha.

    Ange : Solo.
    La voix de Kaarde : Ange ? Tout va bien ?
    Ange : Sur Myrkr, sur le pied de guerre.
    La voix de Kaarde : Et Wes ?
    Ange : Comme un charme, la dextérité de son bras droit en moins. (Elle entendit le Corellien jurer.) Et vous ?
    La voix de Kaarde : Tout le monde est vivant. On s’apprête à décoller. On a fini ce qui devait être fait sur Tython. Wes est avec toi ?
    Ange, appuyant sur le haut-parleur : Il t’écoute.
    La voix de Kaarde : Les vaisseaux de la République sont ici. On fait le bon vers Myrkr. Prêts ?
    Wes : Nous sommes prêts. On se retrouve là-haut.
    La voix de Kaarde : Parfait. Naberry, terminé.

    L’appareil se tut et se logea sur la ceinture de la Corellienne.

    Wes, se tournant vers Hoza : J’ai fini le transfert des données du QG dans les bases secondaires. Tu prépares la navette ? On décolle pour la Lame dans quelques secondes.
    Hoza : Entendu. (Il posa une main sur l’épaule de la Corellienne.) A plus tard, Solo.

    Elle lui rendit son salut et se focalisa sur l’homme qui lui avait offert l’un des deux colliers qui ne la quittaient plus.

    Ange : J’espère que j’ai fait tout ce qui était nécessaire pendant que…
    Wes, rassurant : Comme un Leader.
    Ange, esquissant un sourire : Bon. Je ne suis donc pas encore tout à fait rouillée…
    Wes, taquin : Tu te débrouilles bien pour ton âge…
    Ange, menaçante : Ne commence pas…
    Wes, après un petit rire : Ashar et Yub nous attendent là-haut. (Il fit une pause.) Tu es sûre que tu veux rester ici ?
    Ange : Pour te voler ton heure de gloire ? (Elle ricana.) Nan. Tu deviendrais insupportable. Je préfère rester ici et superviser les éventuelles conneries que tu feras !
    Wes : Très bien. (Elle l’entendit se tourner :) Mira ! Je vais filer ! Comme on a dit, tu seras les yeux de Solo. (S’adressant de nouveau à elle : ) Elle devrait te plaire. Une jolie blonde aux yeux noisette, trente ans…

    Pour toute réponse, elle lui donna un coup de coude dans l’estomac.
    Un baiser se posa de nouveau dans son cou.
    Et des pas se mirent à s’éloigner au pas de course.

    Ange, criant à pleins poumons : HAMERA ! Recommence encore une seule fois ! Tu m’entends ! Une seule fois ! Je te jure que je t’éviscère avec TES PROPRES DENTS !


    jeudi 27 avril 2017 - 17:22 Modification Admin Permalien

  • PSW


Merci de vous connecter grâce au formulaire ci-dessous ou de vous inscrire afin de participer aux discussions...


Evénements

Encyclopédie

  • Il-Raz Ishin, Grand Amiral --- Complètement fanatique, Ishin faisait partie du Cercle des Douze Grand Amiraux. N’étant pas le plus compétent, il se rattrapait cependant de par sa fidélité aux préceptes de l’Ordre Nouveau. Il aida Palpatine à fonder le COMPNOR, et prônait les répressions sanglantes et les règles pro-humaines (Personnages - Empire)
  • Clones Pilotes --- Dès leur naissance, certains clones recoivent un entraînement spécialisé dans le pilotage. (Organisations - Troupes)
  • Urr Odan --- Odan-Urr était un Jedi au pelage gris, qui vécu durant la période de la Guerre de l’hyper espace, née en 5020 av BY. (Personnages - Jedi)
  • BB-8 --- BB-8 était un droïde astromécano affilié à la Résistance. (Droïdes & Transports - Droïdes Astromech)
  • Golan I --- La station de défense orbitale Golan I est le premier modèle construit par Golan Arms pour la défense de petites installations et avants postes comme des chantiers navals civils et des planètes-colonies impériales. (Vaisseaux - Stations Spatiales)

PSW v8 - Mentions Légales - Vos choix de cookies - Contact - Rejoignez-nous !
© 1999-2024 STEREDENN / AW / PSW
© & ™ Lucasfilm Ltd. © Disney


Aide