Le Temple Jedi 6 (page 52)

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  • Avatar waren

    waren

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    Bastion, Jardins Paellon

    Le président des colonies indépendantes essaya de se relever mais ses genoux fléchir, son sabre roula vers son ami Echovar, qui le ramassa et alla porter secours à Thore. L'Empereur semblait dire quelque chose mais aucun son ne sortait. Seul un bruit strident résonnait dans les oreilles de l'ancien Jedi, qui se pris la tête entre ses mains, il ne s'entendait plus parler lui même. Un des derniers chevaliers imperiaux encore en vie s'approcha de lui et posa sa main sur son front, une aura l'envloppa.

    Galen : ..scriiouii... inconscient.. scriii.. choc traumatique.. criii.. soigner.. shcrwouiiii.. transporter à l'infirmerie. Présidiiiiiiiouiii...

    Thore Joépa regarda son ami Echovar et tendant sa main, s'évanouit encore.

    vendredi 10 février 2017 - 01:48 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits Modo

    Je ne pensais pas que je plongerai deux fois l’Ordre Jedi dans le marasme au cours de ma carrière !
    La première fois c’était il y a quinze ans, lorsque j’avais officiellement dissout l’Ordre pour contrer les ambitions des sénateurs Lambda et Mohel’ya. À présent je forçais les cent vingt derniers Jedi à tourner le dos au reste de la galaxie tout en se lançant dans un procédé de cryogénisation plus que dangereux. Weedge et Sol’As n’avaient pas manqué de me le rappeler : la congélation carbonite ne suspendait pas les fonctions vitales et pouvait laisser de graves séquelles. Mais avions-nous d’autres choix ? Maintenant que Ange m’avait convaincu de la laisser surveiller notre hibernation à ma place j’étais prêt à mettre ma vie en jeu, vieillir de vingt mois en animation suspendue et risquer de finir aveugle. Mais c’était dur d’en demander autant aux autres.
    Convaincre Sol’As Mordi, le doyen des Jedi survivants, de tenter l’hibernation n’avait pas été de gaieté de cœur. Mais il était un des derniers Maîtres, et je tenais à ce qu’il soit avec nous dans vingt ans. Finalement le vénérable céréen avait cédé, en acceptant qu’on lui facilite le début d’hibernation avec une transe Jedi.
    Pendant l’équivalent d’une journée entière les Jedi, globalement assez déprimés, passèrent entre les mains de Sol’As, Weedge, Shina et Ellia. Je ne les quittais pas et assistait personnellement à chaque congélation en m’efforçant de rassurer le Jedi concerné. Lyhesh Gi avait été la première à passer. Elle avait tenu à montrer l’exemple. Puis tout s’était enchaîné.
    La toute jeune Reyn, peu rassurée, était sur le point d’être congelée à son tour. Galen, qui ne la lâchait pas d’une semelle, avait tenu à l’accompagner jusqu’au bout.

    Galen. - Ne t’en fait pas, Reyn, tu ne sentiras pas le temps passer. Je te promet que je serai là à ton réveil ! (à Weedge) C’est possible, n’est-ce pas ?
    Weedge. - Oui, oui. Je peux m’assurer que tu sois sorti d’hibernation et plus ou moins rétabli avant le réveil de Reyn. Enfin… ça dépendra des éventuelles complications.

    Reyn passa en hibernation sans encombre, bientôt suivie par Galen, puis Kinsa, Mara, et Aynor. Jorus quant à lui était à bord du Mirax Terrik dans une cuve bacta.

    Moi. - Alors, tu as pris une décision ?
    Weedge. - Oui, je vais rester éveillé et surveiller le processus d’hibernation pendant vingt ans. J’en sais encore trop peu sur ma propre physiologie pour tenter le coup.
    Moi. - Tu ne seras donc plus un adulte dans un corps d’ado, quand je te reverrai. J’espère que ces vingt ans de collocation avec Ange vont bien se passer.
    Weedge. - Si tu n’es pas là, qui va raconter des histoires aux padawans ?
    Moi (clin d’œil). - Je compte sur toi. Tu as établi un ordre de réveil ?
    Weedge. - Oui. Je te réveillerai en premier avec l’équipe médicale, à savoir Sol’As, Shina et Ellia. Puis viendront les membres les plus hauts dans la hiérarchie : Aynor, Lyhesh et Doc. Quand tout ce petit groupe sera suffisamment remis on passera ensuite aux autres par phases, en terminant par les plus jeunes. Il faudra procéder lentement.

    C’est ce moment que choisit Ange pour pénétrer dans la chambre de congélation carbonite en traînant un corps. Celui de sa fille Mimi, qu’elle plaça tant bien que mal dans une unité de congélation.

    Moi. - Euuuh, Ange ? Mimi va bien ? Elle était d’accord, pour la congél… ?
    Ange (sinistre). - Pas de questions.

    Et elle ressortit. Nous laissant Weedge et moi nous regarder comme deux pots de faïence.

    Moi. - Eeeeet… Mimi ?
    Weedge. - En dernière ! Je la réveille en dernière !
    Moi. - Bon choix. Elle risque d’être de méchante humeur.

    Mimi fut bientôt évaluée et congelée. Puis ce fut le tour de Shina, puis Ellia, et enfin Sol’As. Il ne restait plus que Ange, Weedge et moi.
    Je laissai ma tunique et mon sabre dans un casier au vestiaire de l’infirmerie et allait prendre place au milieu de la plate-forme ronde de l’unité de congélation. Weedge, surveillant les moniteurs, et Ange étaient là.

    Ange. - Pas trop nerveux ?
    Moi. - Si, quand même. Mais de toute façon, c’est trop tard pour reculer. N'oubliez pas de congeler Jorus dans un mois... Ah, au fait... Vous viendrez me raconter des histoires, pendant que je dors ?
    Weedge. - Des histoires qui font peur, alors.

    Je prenais une profonde respiration. Ce n’est pas tant l’hibernation qui m’effrayait, mais plutôt tout ce que j’allais laisser de côté. Ma sœur Pad allait continuer de vieillir tranquillement sur Phoenix. Mon frère Macematu était quelque part la Force seule savait où. Et Tyria… est-ce qu’elle pourrait m’attendre vingt ans ?

    Moi. - Bon, eh bien… que la Force soit avec vous…

    J’adressai un petit signe de tête à Weedge, qui pressa aussitôt un gros bouton rouge. Ma plate-forme amorça sa lente descente.

    Ange. - Kaarde ! Tu as promis à tout le monde que nous sauverons la galaxie dans vingt ans. Tu le pensais vraiment ?
    Moi. - Je tiens toujours mes promesses.

    Dans un bruit assourdissants les vapeurs de carbonite m’enveloppèrent en un instant.
    Puis ce fut le noir.




    Ce message a été modifié par Kaarde le vendredi 10 février 2017 - 13:10

    vendredi 10 février 2017 - 13:09 Modification Admin Permalien

  • Avatar baaaaaaal

    baaaaaaal

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    "Je suis… le Seigneur Noir des Sith ! J’ai été formé il y a longtemps par Dark Tyranus lui-même, et je serai encore là longtemps, tapis dans l’ombre ! Ne m’oubliez pas !… Je… suis… Baaaaaaal ! Muhahahahaha… !"
    Ces mots, prononcés sur toutes les chaînes de l’Holonet, avaient marqué ma victoire dans la Guerre du SEZ et définitivement assuré ma postérité. Trois ans plus tard, trop sûr de ma force, j’allai me faire tuer au Temple Jedi. Et à présent Sovereign profitait du vide laissé par ma disparition. Pire, il a même profité du déséquilibre que j’avais moi-même provoqué pour altérer la Force. Quelle lâcheté ! Même pas le courage d’affronter les Jedi en face !
    Il est grand temps que je reprenne du service. Et cette fois-ci j’utiliserai ta propre arme, l’anonymat, contre toi, Sovereign !



    Baaaaaaal, Kaarr et ses hommes progressaient à pas de loups.
    Cela faisait une bonne heure qu’il évoluaient de couloirs en couloirs, désactivaient des systèmes de surveillance, évitaient des patrouilles. L’ex-maître Sith aurait bien sûr pu utiliser son sabre et son pouvoir pour se frayer un chemin facilement et éliminer tout le monde sur son passage. Mais la discrétion avait un prix. Plus question de signer chacun de ses méfaits.
    Ils arrivèrent enfin devant l’objectif. Une lourde porte blindée. Cette fois-ci Baaaaaaal s’autorisa l’usage de la Force et fit s’écarter lentement les deux pans. Les hommes de Kaarr n’attendirent pas pour tirer à travers l’ouverture et abattre toute âme qui vive de l’autre côté.

    Kaarr. - C’est bon, nous sommes maîtres de la salle de contrôle. Mais il reste des centaines de personnes autour de nous.
    Baaaaaaal. - Isolez hermétiquement cette salle.

    Le whipid et ses hommes s’exécutèrent aussitôt. Baaaaaaal ferma les yeux et fronça les sourcils en plongeant dans une intense concentration.
    Psssht ! Psssht ! Psssht !
    Sur son ordre, toutes les écoutilles donnant sur le vide spatial venaient de s’ouvrir. Il ne fallut pas plus de quinze secondes pour que toutes les personnes à bord de l’immense vaisseau soient jetées dans le vide de l’espace.
    Baaaaaaal était à nouveau maître de la Main Écarlate.

    Kaarr. - Ahurissant ! Il t’a fallu à peine plus d’une heure pour t’emparer du plus puissant croiseur de la galaxie ! Je te reconnais bien là.
    Baaaaaaal. - C’est tout de même une chance que la République l’ait volé à l’Empire et l’ai mis ici en cale sèche pour réparations, à notre portée, dans les chantiers navals de Coruscant. Grâce à ça l’effectif à bord était suffisamment réduit... Comment va mon vaisseau ?
    Un homme (penché sur un moniteur). - Ils n’ont pas encore eut le temps de retaper complètement les boucliers et l’armement, mais la Main Écarlate peut toujours voler.
    Baaaaaaal. - Bien.
    Kaarr. - Où allons-nous cacher ce tas de ferraille, maintenant ? Donne-nous un cap.
    Baaaaaaal. - Oh, mais pour l’instant nous n’allons pas nous cacher…. j’ai envie de rejouer avec mon vaisseau. Active le reste de tes hommes, et cap vers le Sénat Galactique !
    Kaarr. - Euh, mais la Main Écarlate n’est pas adaptée au vol atmosphérique ! Et la flotte de la République va nous…
    Baaaaaaal. - Les flottes de la République sont éparpillées dans la galaxie pour punir la Coalition ! Quant à celle qui défend Coruscant, nous nous trouvons déjà entre elle et la planète ! Il ne nous tireront pas dessus tant qu’il y aura la ville en-dessous de nous. Maintenant fais ce que je te dis !

    Et il reprit place, bien droit, dans son bon vieux fauteuil de commandement.
    Sous la poussée de ses gigantesques réacteurs subluminiques, et aidée par les pouvoirs de Baaaaaaal, la Main Écarlate brisa ses entraves et lança sa masse vers l’atmosphère de Coruscant, provoquant une immense panique dans le trafic spatial. Au fur et à mesure de la descente plusieurs appareils de l’organisation de Roujonma Kaarr dissimulés dans la circulation venaient se poser à bord, grossir l’équipage et soulager petit à petit Baaaaaaal du contrôle qu’il exerçait sur les systèmes du vaisseau avec la Force.

    Kaarr. - Ça y est, nous survolons la place du Sénat. Elle est noire de monde. Quoi que tu aies en tête, je pense que la République s’en souviendra longtemps !

    L’ombre implacable de la Main Écarlate plongeait maintenant le Sénat Galactique et ses alentours dans la nuit. Son immenses masse et la puissance de ses répulseurs faisaient vaciller les immeubles proches et menaçaient gravement l’intégrité de la Place du Sénat.
    Nul doute que l’exécution publique qui devait y avoir lieu au même moment était gâchée. D’ailleurs des mouvements de panique incontrôlables s’y déclenchaient.

    Baaaaaaal. - C’est le moment, active tes commandos au sol !

    Sortis de la foule et des bas-fonds de Coruscant, des centaines de mercenaires à la solde de Kaarr se jetèrent sur le site de l’exécution publique à pieds et en airspeeders. Ils ne faisaient pas le poids contre les soldats et la garde bien entraînés de la République, mais la panique causée par la Main Écarlate leur donnait un immense avantage.

    Baaaaaaal. - Trouvez une batterie de turbolasers encore en état de marche et tirez une salve sur le Sénat. Ça divisera leurs forces.

    De son côté Baaaaaaal s’efforçait d’aider son vaisseau à se maintenir en l’air avec la Force de façon discrète. Il était habile pour dissimuler sa présence dans la Force, mais moins Sovereign se douterait de quelque chose, mieux ce serait.
    Enfin les commandos de Kaarr, malgré de très lourdes pertes, annoncèrent avoir rallié le vaisseau avec les cinq condamnés à mort exfiltrés.

    Baaaaaaal. - Parfait, dépêchez-vous de donner une assistance respiratoire au mandalorien… Kaarr, partons d’ici, vieille fripouille. Pleine puissance !
    Kaarr. - Je reçois une demande de communication de… c’est curieux… de l’Empereur Horn en personne !
    Baaaaaaal. - Montre-moi ça.

    Une image holo grandeur nature de l’Empereur Waren Horn se matérialisa devant eux. Celui-ci essayait de prendre contact avec la Main Écarlate comme s’il avait su que Baaaaaaal s’y trouverait et allait la subtiliser.

    Waren (holo). - crrr… ci l’Empereur Horn qui vous prrrr… arle ! Les ordres ont changé. Je répète, les ordres ont changé ! Vous allez suivre une nouvelle trajectoire de fuite.
    Kaarr. - Je ne comprend pas.
    Baaaaaaal. - Moi si… Ce n’est PAS Waren Horn. Mieux que ça, c’est cette saleté de changeforme qui s’imagine que nous sommes un commando impérial et tente de nous attirer dans un piège… Accepte la communication, mais je veux qu’il ne reçoive que ma voix brouillée. Pas d’image.
    Kaarr. - C’est bon, tu es en communication avec le faux Empereur Horn.
    Waren (holo). - Ah, enfin ! Tout d’abord je tiens à vous dire que je suis très fier de vous, l’exploit que vous venez de…
    Baaaaaaal. - Fermes-la, sale copie ! Misérable lâche.
    Waren (holo). - Comment ? Soldat, je ne tolérerai aucune autre…
    Baaaaaaal. - C’est donc toi, le changeforme ? Le minable qui a usurpé publiquement l’identité et l’apparence de Mirax Terrik ?
    Waren (holo). - … Écoutez, je ne compr…
    Baaaaaaal. - Dis à Sovereign que j’aurai sa peau.
    Waren (holo). - …

    À l’expression de stupeur qu’adopta le faux Waren Horn, Baaaaaaal sut qu’il avait touché juste. Il venait de démasquer le changeforme, et celui-ci connaissait Sovereign.

    Dark Vicious (holo). - Mais qui es-tu ?
    Baaaaaaal (coupant la transmission). - Nous nous retrouverons.

    Sous le tir nourri mais tardif de la flotte républicaine, la Main Écarlate quitta le système de Coruscant.
    Il restait une chose à faire à Baaaaaaal. Il activa un nouvel holo qui lui montrait réunis dans la même salle les cinq condamnés à mort qu’il venait de sauver : Sieg Taishakuten, Shae Vizla, Keller, Dark Spencer, et Cera Ordo. Ce dernier venait juste de recevoir une assistance respiratoire.
    Il pressa une touche et s’adressa à eux comme avec le changeforme, avec une voix brouillée.

    Baaaaaaal. - Bienvenue à bord. Comment vous sentez-vous ?
    Ordo. - Nous sommes vivants, c’est… inattendu.
    Shae. - Bof.
    Spencer. - Grrrr… encore le vaisseau du maître ! Comment oses-tu, misérable !
    Baaaaaaal. - Toutes mes excuses, Seigneur Spencer. Je ne l’ai fait que pour vous sauver, et pour envoyer un message clair à cette République corrompue.
    Ordo. - Pourquoi avoir fait ça ? Vous êtes au service de Waren ?
    Baaaaaaal. - Je vous ai sauvé parce que j’ai besoin de vous, que les restes de la CG ont besoin de vous, et que vous aurez sans doute besoin de mon aide dans la guerre qui nous attend. Une longue guerre contre un ennemi invisible qui contrôle la République de l’intérieur et a causé la perte des Jedi… Et non, je ne suis pas un impérial.
    Ordo. - Qui êtes-vous, alors ?
    Baaaaaaal. - Je suis un rebelle. Quelqu’un qui souhaite unifier les Mandaloriens, l’Empire, les Yuuzhan Vong, la Guilde, les colonies indépendantes et même les Sith contre notre ennemi commun, contre Sovereign.

    Désormais la machine était lancée. Baaaaaaal savait qu’il ne pourrait plus faire machine arrière et qu’il s’engageait sur une voie inédite dans sa déjà longue existence : Sith et Rebelle.

    Baaaaaaal. - Je suis le Général Gunnar.


    Salut à tous les fans d’ellipses !



    FIN
    de la première partie de
    LE TEMPLE JEDI 6 : le Crépuscule de la Force



    samedi 11 février 2017 - 23:39 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28876 Crédits

    Vingt ans viennent de s’écouler dans cette galaxie lointaine, très lointaine.

    Tandis que les reliquats de l’Ordre Jedi hibernent loin de tout à bord du Tarentule II, vaisseau amiral de la flotte perdue de Dark Maléfica, la vie suit son cours dans le reste de l’univers : l’extermination des êtres sensibles à la Force perdure et la situation politique s’enlise dans d’interminables conflits où se font notamment face la République et ce qu’il reste de la Coalition Galactique

    Mais, il y a toujours de l’espoir…



    Restant volontairement dans le flou afin que les différents protagonistes n’ayant pas subi cette ellipse exposent ce que nos chers forceux n’ont pu apprendre durant leur sommeil, je vous souhaite à tous un bon jeu et une bonne reprise !



    Que la deuxième partie de la SAISON 6 du TEMPLE JEDI commence !



    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 05 mars 2017 - 20:00

    dimanche 05 mars 2017 - 19:58 Modification Admin Permalien

  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

    7045 Crédits

    Regarder le tapis, ne jamais lever les yeux. Rester concentrer sur cette tâche abrutissante et surtout ne pas trop penser.


    Ce poste de travail était un des moins pénibles... J'avais dû graisser la pâte de pas moins de 3 Gardiens pour m'y retrouver affectée de manière définitive. Il suffisait de surveiller le tapis roulant sur lequel passait des pierres réduites en gravier fin par les autres prisonniers et de renvoyer aux postes précédents les pierres restées trop grosses. C'était abrutissant, fatiguant, mais c'était toujours mieux de de casser des cailloux ou de se retrouver dans la chaleur etouffante des hauts fourneaux voisins.


    Je n'étais qu'une coquille vide, un numéro parmis tant d'autre prisonniers, qu'on abrutissait de travail et qu'on nourrissait à peine. Pourtant parfois, entre deux cailloux, des souvenirs resurgissaient. J'aurais voulu que cela s'arrête mais c'était incontrolable. Le souvenir de ce jour fatidique... J'avais 5 ans lorsque mes parents avaient décidés d'organiser une manifestation pacifique en soutiens aux Jedi suites aux événnements survenus sur Rhommamool. Les soldats de la Républiques avaient violemment réprimés cette démarche pourtant non violente et mes parents se firent embarquer et moi avec eux...


    Cela avait duré des heures, peut être des jours... La notion du temps c'est compliqué quand on est si petit... Pendant que mes parents étaient interrogés sans relâche l'on m'avait laissé dans un coin avec à peine un peu d'eau... Puis on nous avait jeté dans un vaisseau et nous avions atterrit là... Dans cette prison ou j'ai grandi.


    Mes parents n'ont jamais perdu espoir. Le soir, même harrassés par les longues heures de travail pénible, ils m'avaient appris à lire, écrire compter, et ils me racontaient des histoires sur les Jedi dans le plus grand secret... Si nos geoliers l'avaient découverts.... Nous aurions eu de graves ennuis.


    Mais des années de privation et la dureté du travail finirent par avoir raison de mes pauvres parents... Ils périrent 15 ans aprés notre incarcération, et depuis 5 ans j'ai dû apprendre à me débrouille seule... Aprés leur disparition je nourrissais un temps l'espoir d'être libérée... Mais peine perdue.... Qui s'interressait encore au sort de la pauvre Kiara qui avait commis pour seule crime d'être la fille d'opposants pacifiques ? Personne...


    Les Gardiens faisaient tout pour que les prisonniers ne communiques pas entre eux, mais ces derniers mois des rumeurs s'étaient répandues comme des trainées de poudre. Il était question d'une Rebellion qui prennait de l'ampleur... Certains prisonniers s'étaient même mis à relever la tête... Mais j'étais là depuis suffisament longtemps pour savoir qu'ils le regretteraient sous peu.... J'avais déja assistée à 3 mutineries qui s'étaient à chaque fois terminées dans le sang...


    Un coup de matraque qu creux des reins me tire brutalement de mes pensées.


    Gardien : Solemn ! Travaille ou sinon je divise ta ration par deux !!


    Sans répondre, je baisse la tête et me remets au travail. Les larmes qui coulent sur mon visage poussiéreux me piquent les yeux. De toute façon je ne me donne pas longtemps avant de rejoindre mes pauvres parents... La Rebellion n'arrivera jamais jusqu'ici. Et à quoi bon vivre pour triller des cailloux ?...

    dimanche 05 mars 2017 - 19:59 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28876 Crédits

    Les mains crispés sur le manche à balai, Ange serrait les dents.

    Elle donna un violent coup sur la droite et l’assiette du vaisseau se cabra selon ses désirs. Virant de quatre-vingt-dix degrés, elle n’offrait à son adversaire que son plus mince flanc. Elle se mordit l’intérieur de la joue au moment où elle enchaîna avec une soudaine ascension alors que le vaisseau virait à nouveau pour se replacer à l’horizontal. Elle vit passer une salve de lasers à l’endroit où elle se trouvait quelques secondes auparavant. Elle avait eu chaud. La goutte de sueur qui perla le long de sa tempe le lui confirma.

    Elle vérifia ses instruments, les deux TIEs restants étaient toujours à ses basques. Le premier la suivait, le second gardait une distance raisonnable mais elle manœuvrait suffisamment rapidement pour éviter que ses instruments ne se verrouillent sur elle.

    Elle jura intérieurement. Ces deux fils de salaud étaient décidément coriaces.

    Elle grogna à nouveau et, quand d’un rapide coup d’œil sur les instruments elle constata qu’elle se trouvait à mi-chemin de la boucle qu’elle avait entamée, elle inversa la poussée. La tête en bas, elle rompit son looping et son engin tomba sensiblement. Le TIE, lui, continuait sa course. Elle sourit. Elle n’eut pas besoin de verrouiller sa cible. Elle connaissait la manœuvre par cœur. La trajectoire empruntée par le TIE, elle l’avait parfaitement calculée. Il ne restait plus qu’à actionner le canon arrière et son compte était réglé.

    Mange-toi ça, fils de l’Empereur !

    Elle appuya sur le bouton…
    … et tout devint noir…
    … et une alarme se mit à rugir.

    Ange se mit à hurler à voix haute. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui venait de se passer, trop persuadée qu’elle était par le fait de s’être sûrement fait descendre par le second TIE, négligé à tort pendant durant son acrobatie. Elle arracha le casque du simulateur qu’elle envoya valdinguer tandis que son poing s’abattait sur la console dont le visuel n’avait rien à envier à son véritable vaisseau. Des fils pendaient de ça, de là, des tubes métalliques ou en matière plus souple semblaient, quant à eux, sortir du néant et avoir conquis dans une cacophonie la plus totale ce qui s’apparentait à avoir été jadis une véritable console de vol. Des boutons de grosseur et de forme différentes avaient poussé un peu partout afin de simuler le cockpit du vaisseau que Solo ne pilotait plus depuis presque deux décennies désormais mais auquel elle n’avait toutefois jamais renoncé. Avec un peu de patience, son savoir-faire et celui des unités T qui déambulaient dans le vaisseau-mère, elle était parvenue à reconstituer ce simulacre de cockpit à partir d’un antique simulateur dans lequel elle passait plusieurs heures par jour.

    Les sirènes couvrirent alors ses pensées, lui faisaient ainsi comprendre que la fin de la simulation n’avait pas été causée par une erreur commise par ses soins mais par un élément extérieur à sa propre volonté. Elle y trouva de la satisfaction et, après l’avoir savourée subrepticement, sauta hors de son siège. Elle s’étira et lissa l’ensemble de ses vêtements, habitude de jadis qui s’était mue en un rituel maladif. Elle commença par les épaulettes de la veste d’Amirale qu’elle avait trouvée dans les appartements qui étaient désormais les siens dès les premières journées de cette interminable veille, ses galons qu’elle lustra avec une attention toute particulière et le reste du tissu d’un blanc impeccable qu’elle n’avait que partiellement boutonné. Elle s’attaqua ensuite au vieux short qu’elle portait et dont le noir avait, depuis longtemps à force de lavage, viré au gris. Enfin, ce fut au tour des rangers noires qu’elle avait trouvées dans les anciens quartiers des officiers et qu’elle s’évertuait à cirer mécaniquement chaque matin.

    Elle se redressa et extirpa de sa poche droite un menu comlink qui avait connu de meilleurs jours.

    Ange, de mauvaise humeur : T4, c’est quoi encore ce bordel ?
    T4, de sa voix de droïde : Un problème dans le générateur principal. Impossible de détecter l’origine de la panne.

    Ange s’enchaîna une infinité de jurons.

    Ce vaisseau semblait se décomposer un peu plus à mesure que le temps passait. Faute de pouvoir se procurer du matériel neuf, ce dernier subsistait à coups de réparations et de bricolages de fortune. Certains quartiers avaient même été volontairement laissés à l’abandon afin d’assurer une maintenance un tant soit peu viable de ceux indispensables au bon fonctionnement du Tarentule II.

    Ange, se dirigeant vers ledit générateur : J’suis la première à répondre ?
    T4 : Affirmatif.
    Ange : Préviens Kinsa et Galen que je m’en occupe.
    T4 : Entendu, Amirale.

    Et elle raccrocha.

    Solo bouillonnait intérieurement. Elle avait définitivement en horreur ces absurdes changements de dernière minute. Toute sa journée, mais également celles à venir, allaient connaître un profond bouleversement et modifier sensiblement son emploi du temps qu’elle s’était évertuée à régler comme du papier à musique. Cela ne lui plaisait pas, cela ne lui plaisait vraiment pas. Encore une fois, elle lissa frénétiquement ses vêtements et installa sur les plis récalcitrants comme pour se débarrasser de cette panne qu’elle venait d’apprendre. Toujours dans le même ordre, une nouvelle fois.

    Elle partit ensuite au pas de course dans la direction du générateur endommagé, empruntant les différents couloirs et dédales qu’elle ne connaissait désormais que trop bien et se trouva en un temps record devant son but. Elle ouvrit la porte et manqua d’étouffer quand les lourdes vapeurs qui émanaient de l’intérieur lui agressèrent les poumons. Elle toussa mécaniquement et s’aventura sur sa droite en direction du système de communication.

    Ange, transpirant fortement : T4 ?
    T4 : Je vous écoute, Amirale.
    Ange : Surchauffe dans la pièce. Pas d’infos supplémentaires à me donner ?
    T4 : Non.
    Ange, jurant : Rappelle-moi ton utilité ?
    T4 : Je suis programm…
    Ange, l’interrompant : … fais-moi penser à intégrer le sarcasme à ta programmation.
    T4 : Vous y aviez déjà renoncé, Amirale. La première fois qu’elle avait été faite, j’avais fini dans le broyeur à ordures, la deuxième entre les deux portes de l’ascenseur du niveau 42, la troisième contre la vitre de…
    Ange : … on a compris. Je vais faire un diagnostic manuel.

    La Corellienne se pencha sur la console non loin de là. Au moment où elle se mit à pianoter, elle retira violemment la main : la pulpe de ses doigts n’avait pas apprécié la hausse des températures. Elle maugréa, retira sa veste, enroula une des manches en guise de protection et lança la procédure. Le résultat s’afficha.

    Ange, essoufflée : Le conduit de refroidissement a l’air obstrué. Tu m’expliques pourquoi on ne le sait que maintenant ?
    T4 : Je vous rappelle, Amirale, que l’unité de diagnostic à distance ne fonctionne plus depuis des semaines.
    Ange : Quel est le crétin qui aurait dû s’en occuper et qui ne l’a pas fait ?
    T4 : Vous.

    Le droïde marqua une pause qu’Ange estima avoir été calculée et se jura d’ôter tout paramètre d’humour quand sa route recroiserait la sienne.

    T4 : Les pièces nécessaires ne sont plus disponibles et nous n’avons trouvé à ce jour aucun moyen pour les remplacer.
    Ange : Tu peux m’indiquer où se trouve le conduit ?
    T4 : Levez les yeux.

    La Corellienne s’exécuta.

    T4 : Les panneaux se terminant par RF8.
    Ange : A plusieurs mètres du sol ?
    T4 : C’est exact.

    Et sans aucune autre forme de procès, elle raccrocha.

    Maudissant une fois de plus cette fin de journée, Solo rebroussa chemin, sortir de la pièce et rentra dans celle qui se trouvait quelques mètres plus loin et dans laquelle elle avait entassé une partie du matériel dont elle avait constamment besoin ces derniers temps dès lors où elle s’aventurait dans cette partie du vaisseau. Elle remit sa veste qu’elle lustra à nouveau, enfila des gants, un baudrier et harnacha à ce dernier et à ses différentes parties du corps les outils qui lui seraient utiles. Elle replongea ensuite dans cette atmosphère étouffante et dirigea son grappin vers le ciel.

    ***


    Il était impossible de mesurer le temps qu’elle avait passé dans cette pièce. Tout ce dont elle était certaine concernait son état de fatigue actuelle, les brûlures qui lui couvraient le corps et cette soif de plus en plus obsédante. Cette énième plaque qu’elle avait démontée avait été la bonne. Après avoir demandé à T4 de couper les fonctions relatives aux conduits du liquide de refroidissement afin d’éviter tout désagrément, elle avait entamé la réparation qui, bien que modeste, avait eu des conséquences désastreuses. Elle marqua ensuite le tuyau d’une bombe de couleur orangée, revissa la plaque, répéta son opération et informa T4 qu’elle avait terminé. Le nécessaire rangé, elle vérifia les cordages et s’apprêta regagner la terre ferme. Elle se remit en position : ses pieds fermement ancrés contre les différentes barres métalliques, sur les murs du plafond, prévues à cet effet et le corps parfaitement parallèle au sol.

    Toutefois, tout ne se passa pas comme prévu.

    Tandis qu’elle revenait sur ses pas, un des barreaux, abîmé par manque d’entretien et pas cette chaleur trop importante, se rompit. Déséquilibrée, Ange bascula dans le vide. Elle chuta d’un bon mètre. La course se stoppa violemment, retenue quelle était par la sécurité de son baudrier et le point d’ancrage précédent. Elle n’eut pas le temps de reprendre son souffle que l’opération se répéta encore et encore jusqu’à ce qu’une douleur d’une intensité intolérable ne s’emparât de l’arrière de son crâne.

    Et là, ce fut ne noir total.


    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 05 mars 2017 - 23:08

    dimanche 05 mars 2017 - 20:03 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2653 Crédits

    Myrkr, 195 ABY


       Cole buvait à une table de la cantina presque déserte du QG de la Guilde.
       Cela faisait vingt ans. Vingt ans qu’Ange Solo et sa fille avaient disparu.

       Deux décennies plus tôt, se sentant redevable envers elle, le Gotal avait enquêté sur Borleïas pour découvrir l’identité de l’assassin de Tony, garde du corps et compagnon de l’ancien Leader de la Guilde. Après quelques semaines à se déguiser et à sonder les sentiments de la pègre locale, le chasseur de primes avait retrouvé sa proie. Une brute Aqualish nommée Tor Gudo.  Du moins l'avait-il cru...
       Cole l’avait livré à Hamera. Mais après une semaine de privations de nourriture et de sommeil, le prétendu meurtrier avait craqué. L'Aqualish n'avait laissé courir la rumeur comme quoi il était l'assassin que pour grandir son propre prestige. La brute ne savait rien. Et la piste s’était arrêtée là. Il avait été impossible de découvrir le nom du vrai tueur et encore moins de son commanditaire. Cole était retourné sur Borleïas des mois de plus, en vain. Celui qui avait piégé Raj, Hoza et Tony restait un inconnu. Mais beaucoup pensaient qu’il ne faisait qu’un avec le responsable de la faillite de la Guilde : le Courtier de l’Ombre.

       Ebranlé par ce semi-échec, Cole avait voulu consulter son ami Jedi Kel Dor, Scy’ar Tal au Temple de Yavin IV.    Il n’avait découvert qu’un champs de ruines. Certains prétendaient que les Siths avaient attaqué l’enclave. D’autres que de monstrueuses créatures étaient à l’origine du massacre.
       Et le Gotal n’avait pu enquêter, les lieux ayant été interdits d’accès par la République, qui avait soudainement déclaré tous les chevaliers hors-la-loi. Pr’Col ignorait tout du sort de son meilleur ami et ce retournement des autorités n’avait pas lassé de le surprendre et de l’inquiéter.

       Sans les Jedis, la galaxie perdait de son éclat.

       Cole s’était ensuite rendu sur Antar IV. Il n’aurait pas dû être surpris, mais les Rangers étaient étroitement surveillés et contrôlés par la République. Leurs accointances avec les Jedis les avaient rendus éminemment suspects. Privations de libertés, parodies de jugements... avaient été au programme. Réintégrer les Rangers n’avait plus été une option pour le Gotal.

       L’arrière-arrière grand-père du chasseur de primes avait vécu les conséquences de l’Ordre 66 aux prémices de l’Empire Galactique. Il en avait fait le récit à Dam’raa qui lui même l’avait transmis à son petit fils, Cole. Pr’Col ne pouvait s’empêcher d’y voir un parallèle. Bien que plus subtile, plus douce dans son avancée, la République avait peu à envier à Palpatine en matière de prise de contrôle des populations et des institutions.

       Un peu à contre coeur, Cole était retourné vers la Guilde. Mais là encore, la situation n’était guère enthousiasmante et cela n’avait fait qu’empirer par la suite.
       Quelques mois avant la disparition de Solo, la confrérie de hors-la-loi avait vu tous ses comptes piratés par le fameux Courtier de l’Ombre, dont l’identité restait encore aujourd’hui un mystère.
       Malgré l’investissement sur leur fortune personnelle des plus hauts gradés de la Guilde pour amortir l’hémorragie de fonds, l’organisation n’avait plus eu les ressources nécessaires pour conserver sa puissance.
       A la fuite de capitaux s’était bientôt ajoutée la fuite des personnels. Bien qu’une certaine éthique et une certaine solidarité avaient uni les membres de la Guilde, les crédits et la sécurité financière avaient toujours représentés le véritable ciment de l’organisation. Sans cette garantie de revenus, et en dépit des efforts de Wes Hamera et Hoza pour tenir la barre, nombreux étaient les membres à avoir déserté. Sous le Leadership d’Edoras et des Solo, les indépendants avaient été une exception. Ils représentaient désormais la règle.

       Wes Hamera avait demandé -presque supplié- Cole de retrouver Ange. Le chasseur n’avait été que trop heureux de se lancer dans cette entreprise. Mais plus de quinze ans de recherches à arpenter désespérément la galaxie d’un bout à l’autre n’avaient rien donné. Elle avait disparu aussi irrémédiablement que les Jedis. Et Pr’Col avait la désagréable impression d’être condamné à l’échec.

       Pourtant, il était resté. Car quelque chose d’autre se tramait au sein de la Guilde. Son activité, qui avait beaucoup souffert de la main mise toujours plus importante de la République sur les échanges et le commerce, reprenait subtilement en adoptant des  aspects inédits. Les relations avec les autres membres de la Coalition Galactique ne faisaient que s’intensifier. Les activités préjudiciables à la République étaient encouragées.
       Cole était resté car quelque chose allait bientôt se déclencher. Quelque chose qui donnerait un sens nouveau à sa vie.

       Cole ne buvait habituellement pas. Il n’aimait pas ça et l’alcool entrait en conflit avec son cocktail de jouvence. Mais une fois par an, depuis vingt ans, il faisait une exception.

       Il leva son verre de rhum corellien et déclara :
       _ A ta santé, Solo, où que tu sois….

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 05 mars 2017 - 21:10
    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le vendredi 10 mars 2017 - 21:44

    dimanche 05 mars 2017 - 21:09 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    20 ans.

    20 ans à préparer ce jour. Les années avaient passé pour le (plus si) jeune clone mais celui-ci ne s’en rendait plus compte. La solitude l’avait rendu presque fou. Sa tenue était en lambeaux, les cheveux poussant sur la couronne entre les deux oreilles sous les cornes du Zabrak étaient long, sales et emmêlés.

    Rejeté par Ange sans autre forme de procès, n’ayant eu pour tâche que de veiller sur tous les Jedi « stocké » dans un hangar, ainsi que sur le Force en méditant comme Jorus le lui avait appris avant d’aller lui-même en hibernation, le jeune clone avait perdu le sens du temps, des relation sociales, voir même de sa propre existence.

    Lui qui n’était conscient que depuis à peine 2 ans au moment de commencer l’hibernation, son esprit n’avait que peu supporte la solitude avec ces plaques de Carbonite pour unique compagnie. De fait, il n’agissait plus comme un Robot. Terre quelque part dans le vaisseau le plus clair de son temps, il ne sortait de son trou que pour le contrôle des signe vitaux de tous les Jedi ici. Son esprit avait oublié les noms. Il n’y avait plus que des numéros, des graphes, et indicateurs.


    Kinsa et Galen avaient bien tenté de communiquer avec le clone, il ne répondait plus. Il avait fui, gardant avec lui le précieux objet qui lui avait été confié, le sabre de sa défunte mère adoptive dont le nom avait été donne au vaisseau médical de la flotte. Il ne le quittait pas et fuyait devant toute personne tentant de s’approcher, de peur que quelqu’un lui vole. C’est peut-être cet objet qui avait empêché le clone de vraiment devenir fou, cet objet étant son dernier lien avec la réalité. Ces deux derniers étaient absent à ce moment, parti à la recherche d’Ange qui ne sonnait pas signe de vie depuis qu’elle était parti suite à la dernière panne.

    Il avait installé un droïde MD récupéré sur le « Mirax Terrik » pour l’assister. Il avait préparé tous les scenarios possibles. Les avaient répétés un nombre incalculable de fois pour ce jour qui arrivait enfin. Le terminal clignotait dans la pièce. « Exécuter procédure de réveil pour les hibernant 1 à 7 ». Dans l’ordre, Kaarde, Jorus, Aynor, Doc, Shina, Ellia, Sol’As.

    A l’aide d’un droïde T, il déplaça la première plaque sur la table proche a cote du droïde MD. Il lança la procédure. Cette même procédure qu’il avait dû lancer 8 ans et 4 ans plus tôt quand une anomalie avait touché les capsules d’hibernation de Kinsa puis de Galen, obligeant à les réveiller plus tôt pour éviter qu’ils ne suffoquent. Le signal vert sur la plaque se mit à clignoter plus vite, signe du début du réveil. La Carbonite se mit à se désagréger, et Kaarde commença à se mouvoir.


    MD : Ne bougez pas, Maitre Kaarde. Vous venez de vous réveiller après 7302 jours en congélation carbonite. Restez tranquille pendant que votre état de santé est évalué.
    Après de longue seconde, Kaarde s’exprima non sans mal
    Kaarde : Qui.. qui.. est.. la..?.. Ange? Weedge?
    MD : Je suis MD-B7ALBALLS, Droïde Medical a votre service. L’Amiral Solo n’est pas disponible pour le moment. Maitre Weedge s’occupe actuellement de vérifier vos signes vitaux.
    Kaarde devait à peine sentir les instruments sur sa peau dans son état.
    Kaarde : Weedge… est-ce... que… tout... va… bien?
    Le clone ne répondit évidemment pas. Il installa des sondes sur le torse de Kaarde et l’emporta un peu plus loin, dans un coin aménagé pour le réveil, une zone chaude, confortable. Le clone installa une perfusion pour injecter un concentre pour aider le corps a se ré-énergiser. Kaarde pourrait bouger d’ici quelques heures. Sa vue reviendrait normalement d’ici plusieurs jours, une semaine tout au plus.
    Le clone recommença la procédure pour Jorus, puis Aynor.
    Celle-ci, une fois assez réveillée, comprenant que quelque chose clochait. Elle tenta de sonder son padawan avec la Force, au travers de ce lien unique entre un Maitre et son Padawan.
    Aynor : Mon pauvre Weedge…
    Kaarde : Qu’est-ce qu’il y a?
    Aynor : Il semble que cette longue solitude ait eu raison de son esprit. Il est là mais… fermé. Mais à la fois tumultueux, agité, perturbé. Difficile à expliquer.
    Jorus : Comme une bête sauvage blessée?
    Aynor : Oui, on peut dire ça…
    Le clone amena alors Doc qui sortait tout juste de la procédure. Puis ce fut le tour de Shina et Ellia.

    Sol’As fut quant à lui plus compliqué. Et c’est pour cela qu’il avait été mis en dernier de cette première vague.

    Comme ils l’avaient craint au départ, l’âge plus avancé de Sol’As – pour un Céréen, dont l’espérance de vie avoisinait seulement 65 ans - avait rendu son corps plus fragile. Ses deux cœurs repartirent mal, se désynchronisèrent, causant des spasmes chez le Céréen. Le clone agit vite, injectant directement a même les deux cœurs une solutions grâce a de longues seringues. Il dû batailler pendant plusieurs minutes avec le support du droïde MD avant de stabiliser le Maitre Guérisseur. Celui-ci fut endormi avec un sédatif afin de laisser son corps se rentabiliser. Compte tenu de sa condition, le clone laissa Sol’As sous la surveillance directe de MD, alors que les autres étaient suivi avec les sondes.

    Le clone fit une dernière vérification auprès de ses patients. Ceci terminé, le clone disparu de la pièce, suivant leurs signaux à distance grâce à un datapad. Il laissa les 7 Jedi fraîchement réveillés seul avec leurs questions et personne pour y répondre…


    Ce message a été modifié par ProjetT le dimanche 05 mars 2017 - 21:49

    dimanche 05 mars 2017 - 21:47 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

    16088 Crédits

    Lieu : Bastion, capitale de l’Empire..

    Au centre de commandement, c’était la grande effervescence, les officiers hurlaient les ordres comme sur le marché au bestiaux de Dantoinne. Au plafond se trouvait une carte holographique d’une galaxie en pleine guerre. Et chaque point rouge clignotant signalait que la fourbe république galactique attaquait un monde de la coalition, tandis que les lueurs bleues représentaient les flottes de l’Empire, en vert les navires des fiers guerriers Yuzuuhans Vongs et en orange les nobles combattants Mandaloriens. Le grand Moff Musselier regardait cet organigramme en temps réel, debout sur la passerelle, les yeux rivés sur un monde connu sous le nom de Riuka. Selon la directrice Rance, cette planète membre de la république abritait une garnison pleine de x-wings, elle proposait de les bombarder mais la présidente Chiss présente en hologramme sur la passerelle n'appréciait guère cette idée. Cela donnerait un motif supplémentaire à la chancelière Sästki d’attaquer la coalition galactique.

    Ocom - Nous venons de reprendre la planète Munuulist ! La troisième flotte de la république bat en retraite, commandant, mais je capte une transmission du commandant Tæranik. Leurs navires vong sont attaqués et ils demmandent de l’aide.

    Musselier - Est ce que les codes identifiants figurent dans la transcription ?

    Ocom - Cristal treize quinze huit saphir.. Oui tout est bon, mais c’est étrange, ce code date de la bataille du Chu’Unthor. Vous pensez que c’est un piège ?

    Assurément, les républicains usait de toutes sortes de stratagèmes, il y a deux mois sur Poderis un sénateur avait contacté Joepa pour lui demander de l’aide. Le président des colonies indépendantes était tombé sur un commando des forces spéciales de la république en guise d’accueil, heureusement, ses assistants étaient des chevaliers impériaux déguisés en scribes. En deux minutes, les deux hommes mirent fin aux tirs des vingt soldats, et le sénateur du s’expliquer à genoux face à son vieil ami. La république avait menaçé son monde de prendre ses enfants de force pour les enrôler dans leurs armées. Le pauvre homme pleurait et demmanda le pardon.

    Musselier - Ne faites rien. N'envoyez pas de vaisseaux..

    Pendant ce temps, Warren se tenait droit dans une des salles d'entraînement, observant ses enfants se battre avec des épées en bois. Arwen attaquait son frère Erwan en utilisant des piques, comme quoi il était faible, qu’il ne ferait pas de mal à un jawa. Ce qui provoqua un accès de colère chez ce dernier qui envoya son sabre vers elle. Mais la jeune fille leva la main et stoppa en plein vol la course du jouet.

    Waren - Arwen ! Ça suffit, cesse de faire ta petite sith, de plus je t’ai interdit d’utiliser la Force il me semble. Maître Galen Taris t’as pourtant expliquer que.. 

    Soudain, le comlink bippa, le Corellien décrocha et la voix d’un officier lui annonça qu’un convoi médical avait été attaqué par la république. L’Empereur fronça les sourcils. Deux jours plus tard, la chancelière Satskï recevait la tête du commandant de la garnison de Riuka, dans une boite avec des macarons au chocolat et à la pistache. Une lettre tachée de sang l'accompagnait.

    Avec les amitiés de la Coalition, bon appétit. 

    lundi 06 mars 2017 - 03:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18427 Crédits

    Le silence. L’obscurité. La perte de sensations physiques et matérielles. Un sommeil interminable où seule la pensée continue d’exister. Car c’est ainsi que je ressens la congélation carbonique. Un aperçu de ce que peut être la mort sans l’être véritablement. Toutefois, je ne suis pas vraiment censé ressentir quelque chose car tout mon corps est éteint et mon cerveau aussi. Alors pourquoi je rêve ? Pourquoi je continue de penser ? Je suis plongé dans le vide absolu, froid et silencieux de la fin et pourtant je continue d’exister. Je ne ressens plus que ça. Le silence, la perte des sens et le noir. Le noir total. Vide et froid.
    Soudain, je distingue comme une minuscule et faible lueur dans ces ténèbres impénétrables. Une lueur devant moi qui ne cesse de grandir ou d’avancer vers moi. Une lumière, enfin. Elle s’approche. Elle vient vers moi, elle m’apporte de la chaleur et du réconfort. Le temps n’existait pas dans ces ténèbres où je suis prisonnier et je n’ai aucune idée depuis combien de temps je suis plongé en sommeil cryogénique. Mais la lumière, devant moi, me donne un espoir. L’espoir que le voyage est fini, que le sommeil s’achève enfin. La lumière est là. Je… je veux tendre le bras. Je… sens à nouveau mes membres. Je peux à nouveau bouger mes doigts. Je veux tendre le bras. Pour saisir la lumière si chaleureuse. Je… Je… Je…
    Je tombe.

    Le cercueil de congélation carbonique où je me trouvais est ouvert et je tombe. Je me retrouve allongé sur un sol dur et froid, sensation que je retrouve petit à petit en même temps que je sens mes bras et mes jambes ; je pourrais les remuer pour me dégourdir un peu mais je ne peux pas. Mon cerveau est encore embrumé par la carbonite et je veux attendre que mes sens reviennent tous. Y compris ceux du Jedi. Mais en y pensant, vais-je devoir tout réapprendre ? J’espère que non.
    Je sens soudain que quelqu’un me prend et me soulève de ce sol dur et froid, pour me retourner sur le dos et me toucher la poitrine. Je n’arrive à distinguer les sons que lentement, mes oreilles sifflent et je perçois de légers brouhahas. Je fais fonctionner mes neurones décongelés et commence à entendre.
    Sous mes paupières, je sais que c’est le noir mais il me semble sentir l’éclat puissant d’une lumière au travers de la peau. J’ouvre mes paupières et je… ne vois que des formes extrêmement floues. Une forme à ma gauche me tient presque allongé pour m’appliquer quelque chose sur mes organes ou mes muscles, je ne sais pas. Des sensations étranges me parcourent le corps et je ressens à nouveau de la douleur. La souffrance de la vie. Je veux m’asseoir et j’ai du mal. La forme à ma droite commence à me parler, avec une voix rauque et métallique.

    MD : - Détendez-vous, jeune humain. Vous êtes à présent libéré de la congélation carbonique. Vous êtes encore sous l’influence du mal de l’hibernation.

    Je lève mon bras droit et le regarde. Ma main me semble presque invisible, sa forme modifiée selon ma vision actuelle. C’est la première fois que je fais l’expérience d’une sortie de sommeil cryogénique.

    Moi : - Je ne vois pas très bien. Tout est flou, déformé.
    MD : - Votre vue reviendra en temps voulu. Tout comme l’intégralité de votre système corporel.
    Moi : - J’ai une… envie… de bouger. Je ne… peux… pas rester… longtemps assis, j’ai mal… partout.
    MD : - Restez assis. Vous devez laisser le produit que l’on vous a injecté faire le nécessaire pour que vous n’ayez aucune crainte de perdre vos forces accidentellement. Soyez patient. Tout n’est qu’une question de temps.

    En parlant de temps, j’ai un vif besoin de connaître celui passé en-dehors de la congélation carbonique.

    Moi : - J’ai une question très importante pour moi à poser.
    MD : - Je vous écoute.
    Moi : - En quelle année sommes-nous ?
    MD : - En 191 après la Bataille de Yavin.

    Je commence à être étonné, surpris et interrogatif sur la réponse que vient de me donner le droïde, si c’en est un, et je panique peu à peu.

    Moi : - 191 ?! Mais… je… je me suis réveillé quatre ans plus tôt !
    MD : - En effet. Maître Weedge s’en est rendu compte en remarquant le voyant vert de votre sas et il a préféré vous sortir de là plutôt que vous laissez suffoquer dedans.
    Moi : - Weedge ? Weedge Terrik ! Où est-il ? Est-ce qu’il va bien ?
    MD : - Oui oui, il va bien. Enfin, peut-être…

    Je ne comprenais pas ce que voulait dire le droïde et note à moi-même de voir comment se porte le jeune zabrak qui est mon camarade, et qui est chargé de surveiller les Jedi congelés pendant ces 20 années. Je commence enfin à recouvrir nettement la vue et à distinguer les formes autour de moi, comme le droïde médical qui me tenait encore dans ses bras mécaniques (un certain MD-B7ALBALLS), et je remarque que je suis uniquement couvert d’un haut bleu délavé aux manches courtes et d’un pantalon noir moulant. Il faut que je récupère mes affaires. Je me lève sur mes jambes et regarde autour de moi où sont les casiers à affaires. C’est en baladant mon regard que je vois le jeune zabrak au sol, assis et recroquevillé dans un coin. Je vais de suite le voir.

    Moi : - Weedge ! Je suis content de te revoir. Tout s’est bien passé ? (Pas de réponse) Weedge ? Weedge, qu’est-ce qu’il y a ? (Je passe ma main devant ses yeux mais ceux-ci ne réagissent pas) Weedge ! Tu m’entends ? C’est moi, Galen. Galen Arek. Tu te souviens ? Weedge !

    Weedge ne me répond toujours pas et semble serrer plus que tout entre ses mains le sabre-laser appartenant à sa mère, Mirax Terrik. Je comprends au final qu’il est complètement déconnecté à cause de la solitude et des 16 années passées à veiller sur ces Jedi en sommeil. Le pauvre. Je me redresse pour le laisser et jette un dernier coup d’œil aux autres sas de congélation. C’est alors qu’un détail attire mon attention. Un autre sas est ouvert. Je m’approche et remarque qu’il n’y a personne. Je consulte le couvercle et trouve le numéro. Je me rends ensuite aux casiers pour voir qui d’autre est réveillé plus tôt que prévu. Je récupère mes affaires et regarde le casier du numéro-mystère quand soudain…
    Une voix singulière derrière moi m’interpelle.

    Kinsa : - Galen ?!

    ***
    Nous parcourons depuis un long moment les salles des machineries du Tarentule II et nous ne trouvons encore aucune trace d’Ange. Savoir que la Corellienne est resté quelque part, seule, dans cet endroit ne me plaît guère. Même si j’ai gardé une certaine rancune à son comportement, le jour après mon réveil où Ange s’est mise à jurer un bon millier de fois en me voyant sorti plus tôt que les autres. À mes côtés, Kinsa paraît différente de la jeune twi’lek mandalorienne que j’ai connu. Plus grande, toujours aussi fine, elle dégage à présent une sensualité plus forte due à son espèce. Je ne suis pas censé la regarder de travers comme ça mais son changement me bouleverse encore intérieurement. Et je ressens différemment l’empathie que j’ai pour elle. Zut, je me perds dans mes pensées.
    Finalement, nous trouvons l’endroit où l’ex Leader de la Guilde s’est rendue pour dépanner et… nous trouvons au sol son corps, immobile. Après s’être jeté au sol pour l’entourer, nous découvrons qu’elle est encore en vie mais blessée. Je décide de m’envelopper de mon manteau noir, me retrouvant en simple haut uniforme gris-de-bleu aux manches moyennes et pantalon noir (sans préciser mes bottes noires et mes mitaines à brassards), pour ensuite la soulever et l’emmener aux secours.

    lundi 06 mars 2017 - 09:02 Modification Admin Permalien

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  • Destroyer stellaire République --- Conçu par Walex Blissex, créateur du destroyer Victory, le destroyer République est un vaisseau capital destiné à renforcer la flotte de la Nouvelle République. (Vaisseaux - Vaisseaux capitaux)
  • Corvette Marauder --- Vaisseau de combat léger utilisé par tous les groupes militaires de la galaxie. (Vaisseaux - Vaisseaux auxiliaires)
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