Le Temple Jedi 6 (page 44)

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    Ordo

    20642 Crédits Modo

     Thème musical

    Le Ghost vrille et virevolte entre les tours du secteur du sénat, poursuivis par trois patrouilleurs des FSC des plus coriaces. Leurs chasseurs sont rapides et pourvus d'armes puissantes, ils n'hésitent pas à tirer sur le monoplace de Cera Ordo. Un rayon vient s'échouer sur son bouclier déflecteur arrière.

    Cera - Haar'shak! Vous ne m'aurez pas!

    L'engin furtif du Mandalorien pourrait disparaître si seulement ils lui laissaient un répit mais les policiers sont prêts à tout pour rattraper le fuyard, ils imitent les manœuvres les plus risquées tentées par le Jedi noir. L'un de leur chasseur s'encastre dans un bâtiment au détour d'une épingle serrée, mais les deux autres semblent être pilotés par d'excellents éléments.

    Cera - J'en ai assez!

    Le Mando n'hésite plus, il largue deux mines protoniques. Le premier chasseur des FSC esquive les charges en volant par dessus, leurs collègues n'ont pas ce réflexe et voient les charges au dernier moment, ils sont pulvérisés aux contact de ces-dernières! L'explosion embrase le ciel noir de la capitale, détournant l'attention de la dernière patrouille, suffisamment pour que le Ghost échappe à leurs radars.

    Flic 1 - Où il est passé?!
    Flic 2 - Attention! Il est là!!

    Le Ghost reparaît derrière eux comme par miracle après un looping parfaitement exécuté. Aussitôt Cera tire deux salves qui viennent endommager les réacteur des FSC. Leur chasseur est très vite détruit, il tombe irrémédiablement vers les étages inférieurs, tandis que Cera active ses systèmes furtifs et dirige son propre chasseur loin de là, vers l'endroit qu'il connait le mieux...

    Aussi rapidement et discrètement que possible, le Ghost avec à son bord l'ancien Sabre des Jedi zigzague dans la ville haute, échappant aux radars, jusqu'à faire le tour du secteur du Temple Jedi...

    Enfin apparaît le bâtiment sacré et ses quatres tours, de la fumée s'en échappe encore. Il y a d'importants dégâts visibles un peu partout. S'ils ont eu le droit au même traitement que sur Rhommamool, il ne doit plus rester beaucoup de Jedi à l'intérieur. Et s'il y avait encore ces monstres? Ou pire encore... Cera décide de se poser au large de l'édifice et de continuer à pieds. Il prends bien soin de cacher le Ghost et d'activer son propre système de camouflage optique pour s'approcher sans être vu.

    Les rues autour du Temple sont froides et bondées de soldats Républicains. L'espion marche très lentement, silencieusement, pour ne pas se faire repérer. À l'angle du cartier, des troupes l'empêchent d'aller plus loin. L'atmosphère est lourde. Il ressent le côté obscur émaner de son ancien foyer... Quelques présences sont perceptibles à l'intérieur. Il décide de continuer malgré la sécurité renforcée, mais pénétrer le Temple ne sera pas chose aisée. Toutes les entrées sont surveillées, le Mandalorien regrette à cet instant de ne pas avoir étudié les plans du Temple, il aurait été utile d'en connaitre les passages secrets. Il s'en retourne dans le cartier voisin pour faire le tour de la zone et s'en remet à la Force pour guider ses pas.

    Sans vraiment savoir où il va, Cera Ordo tombe sur un accès aux étages inférieurs. Les basfonds... Pourquoi pas. Il doit sûrement y avoir un passage menant au Temple depuis les égouts. Il s'y engage après une courte réflexion. L'endroit est putride et pullule de déjections et autres appétissants grumeaux. L'air recyclé du casque n'empêche pas une forte odeur nauséabonde de parvenir à ses narines, heureusement le bras droit de Mandalore a l'estomac bien accroché. Il patauge dans les immondices, il se fie à son instinct pour avancer. La direction semble être la bonne, puis au bout d'un moment, après quelques embranchements, il n'est plus très sûr. Son sens de l'orientation est mis à l'épreuve.

    Tout à coup, il ressent la présence d'un... Non, de deux individus qui s'approchent. Regardant tout autour de lui, le Mando ne trouve aucun interstice assez large pour accueillir sa corpulence. Pas le choix, il faudra affronter cette menace de face. Il dégaine son blaster et se place dans le coin de l'embranchement suivant. Mais il n'a pas le temps de regarder qui se trouve dans le tunnel adjacent que la voix d'une femme s'élève:


    Mara - Qui va là?!


    Ce message a été modifié par Ordo le dimanche 16 octobre 2016 - 20:41

    dimanche 16 octobre 2016 - 20:38 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    Des lors que l’alerte avait été donnée, j’avais filé à l’infirmerie.
    Lors de la première phase pendant laquelle nous avons tenté de fuir à travers l’hyper-espace, sans succès, Shina, Ellia et moi préparions l’infirmerie au pire. Kit de terrains, brancards, tout avait été préparé pour intervenir si la situation devait dégénérer.


    Ce qui ne manqua pas d’arriver. Des lors que les boucliers furent tombés et les hangars envahis par les troupes de la République, je laissai Shina et Ellia et installa un Poste Médical Avancé dans un local de stockage proche des hangars. Et je ne tardais pas à devoir intervenir, directement sur le terrain.
    Armé de mon sabre et de kit d’urgence, j’intervint rapidement pour « patcher » l’épaule d’un padawan blessé par un tir perdu. Je retournai quelques tirs à leurs envoyeurs tout en me dirigeant vers un autre groupe en difficultés plus loin, un autre jeune ayant besoin de soin.
    Derrière moi, un jeune chevalier pris un tir mal redirigé dans la poitrine. Je plonge à son secours, constate qu’il doit être évacué en urgence. Je le saisi tant bien que mal à travers la Force pour l’emmener à mon poste avancé, lui colla un patch de bacta sur la blessure et envoya 2 apprentis venu à mon aide le transporter en urgence à l’infirmerie sur une civière.


    Plus loin, je tombe sur un soldat de l’alliance blessé. Il est crible d’impact, et ne survivra pas longtemps. Je lui injecte un calmant, qui l’aidera à supporter la douleur de ses derniers moments.
    Alors que je m’éloigne, il m’interpelle.
    Soldat : Pourquoi ? Pourquoi m’aidez-vous ?
    Moi : Je suis un guérisseur, je me bats en premier pour la Vie.
    Soldat : Je ne comprends pas… vous nous trahissez, et…
    Moi : Nous ne vous avons pas trahi. Jamais.
    Soldat : Nos Généraux nous ont dit…
    Moi : Vous Généraux sont manipulés. Nous avons tous été manipulé. Jedi, République, Tous.
    Le Soldat ne sait que répondre. Ses forces l’abandonnent. La vie le quitte doucement, mais je le sens paisible.
    Moi, murmurant : Puisse la Force conduire ton âme vers un repos et une paix éternelle, Soldat.  
    Je ferme ses yeux vidés de leur étincelle de vie. Je ne m’attarde pas, prend un nouveau kit d’urgence et retourne à ma besogne.
    La première vague est éliminée. Et je perçois, comme les autres, la nature de cette nouvelle vague.


    Je me redresse, les yeux tournés vers l’Espace.
    Moi : Non, ils n’auraient pas……
    La Force me confirme ce sentiment.
    Je me tourne vers les apprentis.
    Moi : Retournez à l’infirmerie. Emmenez avec vous ces blessés.
    Puis vers le plus âgé d’entre eux :
    Moi : Dis à Ellia d’activer le protocole S-8 Epsilon dès que tout le monde est à l’abri à l’intérieur. Et dis-lui d’inverser la polarité du champ de protection.
    Apprenti : Qu’est-ce que ce protocole ?
    Moi : Quarantaine totale de l’infirmerie. Isolation maximale. Mais pas pour protéger le vaisseau d’un risque contagieux à l’intérieur de l’infirmerie. Plutôt pour protéger l’infirmerie du risque extérieur qui est en train de débarquer.
    Je lui intime d’un geste de se dépêcher.


    L’apprenti file sans demander son reste. Je prends d’autres kits, me tourne vers le hangar du milieu duquel les Jedi se regroupent autour de Kinsa et d’un Pantoran, et me prépare au pire à venir…


    Ce message a été modifié par ProjetT le lundi 24 octobre 2016 - 18:48

    mardi 18 octobre 2016 - 01:36 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits

    La bataille pour le Chu’Unthor ne fait que continuer. Dans l’espace comme à bord du vaisseau, il y a de rudes combats entre des survivants Jedi et une armée de la République. C’est hors de tout ce désordre belliqueux que je cours à travers les corridors du Vaisseau-Académie pour atteindre le pont de commandement. Je suis en cet instant heureux parce que je porte dans ma main un objet qui peut être notre salut à tous : le Codex de Tython. Cet holocron mystique en forme de rhombicuboctaèdre contient de grandes et anciennes connaissances, certaines peuvent s’avérer utiles et voilà pourquoi je dois prévenir les maîtres. R1 à mes côtés, je cours de toutes mes forces et avec le sourire. Soudain…
    Nouvelle secousse. Sur les bords du vaisseau. Comme la première ne me plaisait guère, la seconde ne me plaît encore moins au moment où mon comlink s’allume en mode « information ».

    Kaarde(voix radio):- Kaarde Naberry à tous les Jedi, soyez attentifs ! Nous avons un saboteur à bord ! Je répète, nous avons un saboteur à bord !
    Moi(indirectement): - Un saboteur ? Ça expliquerait la première secousse.
    Kaarde(voix radio) :- À tous les Jedi combattants, gardiens et sentinelles, contenez les cracheurs d’acides. Ceux qui savent piloter, préparez tous les vaisseaux multiplaces à une éventuelle évacuation !
    Moi (indirectement) : - Les cracheurs d’acide ?! (Je suis alors pris d’une frayeur.) Oh non, Reyn !

    Je me relance dans la course, utilisant cette fois la vitesse de Force pour aller plus vite. J’atteins l’un des ascenseurs principaux et l’emprunte, pour ensuite entrer dans l’aile de commandement.
    Je découvre trop tard qu’il n’y a plus personne sur le pont. Les maîtres Jedi ont disparu. Je regarde de partout dans l’aile mais ne voit aucune trace d’eux ; mon angoisse se fait plus grande en ne voyant pas ma petite protégée dans les parages, elle que j’avais laissée impunément seule.

    Moi : - Reyn ! Reyn ! REYN !!

    J’entends un gémissement aigu quelque part vers la plateforme de commandement, semblable à celui que la petite humaine avait fait. Je me dirige lentement et doucement vers la plateforme, pose ma main sur le dossier du fauteuil et me place sur le côté pour regarder. Je découvre ma pauvre petite Reyn crispée derrière ses genoux et en pleurs ; elle me regarde et paraît émue de me revoir malgré ses larmes aux yeux. J’ouvre les bras pour l’accueillir et elle s’y jette sans hésiter, ne demandant rien de plus que du réconfort.

    Moi : - Je suis désolé Reyn. Je n’aurais pas dû te laisser seule ici, j’aurais dû t’emmener à l’abri. Pardonne-moi.

    Reyn reste un moment dans mes bras, le temps que sa peur s’apaise ainsi que sa tristesse. Puis, je la repose au sol pour lui proposer de grimper sur mon dos : il faut que l’on ne reste pas dans cette salle et que l’on empêche l’ennemi de progresser. Reyn est maintenant sur mon dos, ses bras autour de mon cou tandis que les miens porte ses jambes ; je regagne la sortie en courant. L’ascenseur se referme derrière nous et nous descendons de deux étages. Je repense durant la descente au fait que les sales monstres cracheurs d’acide soient arrivés à atteindre le Chu’Unthor alors que nous sommes dans l’espace ; soit ils peuvent se déplacer dans l’espace, soit la République les a aidés. J’opte pour la seconde idée. L’ascenseur arrive finalement au rez-de-chaussée et nous nous engageons dans les corridors. C’est là que je vois R1 qui arrive de manière nerveuse, et je le comprends.

    R1 : - Bwwwiiih bwwih wwih wwih woouh.
    Moi : - Désolé de t’avoir abandonné, mon vieux. Mais c’était urgent. (Je me tourne un peu de profil pour le laisser voir Reyn.) Reyn, je te présente R1-P7, mon droïde astromech coéquipier et co-pilote. R1, je te présente Reyn, une petite pada du Temple que j’ai sauvé et dont j’ai la responsabilité.

    Le droïde et la petite se saluent mutuellement, puis nous allons tous les trois en direction des hangars. Pendant que je cours, avec la petite sur mon dos, je reprends la conversation avec mon camarade à roulettes.

    Moi : - Au fait R1, prends garde autour de toi ! On est abordés par des ennemis autres que ceux de la République. Pour te décrire un peu, ça ressemble à…
    ??? : - SKRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
    Moi : - … ça !

    Je m’arrête net dans ma course et fait face à l’obstacle devant nous. Reyn se met à hurler de peur et R1 émet des bruits semblables à des soupirs d’angoisse. Une créature écailleuse, hexapode et dénuée d’yeux se tient devant nous, la gueule grande ouverte et sa longue queue fouettant lentement l’air. C’est un cracheur d’acide. La bête avait finie de creuser son entrée dans les murs du vaisseau à l’aide de son acide, alors qu’elle était cachée dans une fusée d’abordage. Devant ce monstre, ma première réaction est de reculer et de tendre Reyn à R1.

    Moi : - Fais de ton mieux pour la protéger, R1 ! Je m’occupe de lui !

    Le droïde astromech saisit la petite humaine entre ses deux bras articulés et recule de quelques pas ; Reyn gesticule en gémissant, exprimant son envie de ne pas me quitter. Je la comprends un peu, puisque je suis dorénavant la seule personne qu’elle a. Je me mets en posture de combat et dégaine mon sabre-laser par télékinésie ; la lame bleue azur jaillit et je la place en garde médiane puis me concentre sur ma cible. Le cracheur d’acide sent ma présence malgré sa cécité, visualisant sûrement mon aura dans sa tête. Il se positionne pour attaquer, se prépare à sauter… et bondit sur moi. Je fais une roulade avant et trouve l’opportunité de passer ma lame de sabre sous son ventre écailleux. Le cracheur d’acide atterrit sur le côté mais se relève. Je le l'ai même pas blessé. Je me redresse puis me positionne pour attaquer à mon tour. Le monstre est plus rapide que moi et se retourne pour m’attaquer avec sa queue. Me rappelant ce qui est arrivé à Kinsa la dernière fois, je réalise un grand saut au-dessus de l’énorme fouet qui passait. Les pieds revenus au sol, je l’attaque sur son flanc droit et passe mon sabre sur ses côtes. Je remarque que sa carapace est impénétrable, que je ne laisse que des marques de sabre et qu'il n'a même pas mal. Le cracheur d’acide se défend avec ses pattes mais je les esquive une à une. Enfin, pas toutes. La dernière n’entaille mon bras gauche que peu et une longue griffure. Zut, ça fait un mal de chien. Je continue d’enchaîner les attaques et les parades, je ne laisse aucune nouvelle opportunité à cette grotesque bête à me toucher.
    Je recule de deux pas puis, au moment où le cracheur veut s’élancer, j’utilise une Poussée de Force contre lui. L’explosion d’air est tellement forte qu’il est projeté à une dizaine de mètres de sa position. Il s’écrase violemment contre un mur puis au sol, lourdement.

    Moi : - Ouais ! (Mais la bête se relève.) Oh !

    Le sabre toujours en main, je me concentre dans ma prochaine tentative. Tel un fauve, le cracheur d’acide s’élance vers moi en courant et la gueule ouverte. Lorsque seulement cinq mètres nous sépare, je cours à mon tour puis bondis. Durant cet instant où je plane vers le monstre, je souhaite de tout prix que j’atterrisse sur son encolure. Je demande à la Force, si elle veut bien m’écouter, de m’accorder un tel instant. Et elle le fait.
    Je me retrouve sur son dos, accroché à l’encolure de toutes mes forces. Le cracheur d’acide s’arrête de courir pour bondir de partout, tel un bovin sur qui on fait du rodéo. Sauf que l’animal a des pattes à griffes et une longue queue qui claque. Je me tiens de toutes mes forces sur son dos, pour ne pas tomber ; je sens à un moment trois gros coups de fouet dans le dos mais je supporte de mon mieux la douleur. Je sens que mon pauvre dos va être marqué à vie. Et puis, au bout d’un moment, je brandis mon sabre-laser dans le vide et enfonce directement la lame dans le cou du monstre. Le cracheur d’acide hurle de douleur, son cri étant plus aigu et violent que d’habitude. Pourtant, ma lame n'a pas pu traverser sa carapace et je change de tactique pour plaquer instantanément ma lame de sabre contre la nuque de la bête. Celui-ci commence à perdre le contrôle de ses mouvements et finit par trébucher sur lui-même, tombant sur le côté et la tête en avant. Je me dégage à temps pour ne pas me retrouver coincé. Le cracheur d’acide est écroulé à terre et respire lourdement. Je m’approche de lui et il monte sa tête pour tenter de… me cracher son acide. Plus rapide que lui, je me sers de la poussée de Force pour lui faire ravaler sa salive. Le cracheur d'acide s'étouffe dans son glaire et perd connaissance pour un moment. 

    Exténué mais vivant, j’éteins mon sabre-laser et revient vers mon droïde. Reyn, qui était derrière lui, se dirige vers moi en courant et je la prends dans les bras. Elle n’a rien et ça me rassure.

    Moi : - Allez ! Partons d’ici au plus vite ! On doit rejoindre Kinsa et les autres aux hangars. Et si jamais on revoit un cracheur d’acide sur notre chemin, il faudra que je l’affronte. Par-contre, s’il y en a deux… on ne s’arrêtera pas de courir.

    Reyn à nouveau sur mon dos et R1 à mes côtés, nous reprenons notre chemin. Je dois impérativement aider les autres à la défense. Pourvu que nous restons tous sain et sauf, ainsi que le Chu’Unthor.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 19 octobre 2016 - 06:44

    mardi 18 octobre 2016 - 06:36 Modification Admin Permalien

  • Avatar camara

    camara

    3160 Crédits

    Quelques heures auparavant, dans les quartiers du Grand Maitre de l’Ordre.

    Pendant qu’Ange défaisait les liens de Jorus, j’étais allée chercher dans la chambre une couverture et je m’étais précipité sur lui dès qu’elle s’était levée. Pas de temps à perdre, j’inspectais mon patient sous toutes les coutures et après avoir relevé son état et ses plaies visibles, je l’enroulais pour le maintenir au chaud.

    Mara – tenez le coup Jorus, nous sommes là maintenant.

    Je lui adressais un sourire qui se voulait réconfortant et commençais à faire l’inventaire du matériel que je possédais. De mon sac je sortis des petites barres d’encas très riche que je m’étais préparé au cas où je me perdais dans l’espace. Je commençais à les broyer pour qu’elles soient le plus fin possible. J’avais complétais le médikit d’Ange avec le mien. Sur l’une des deux poches à perfusions je coupais le cathéter pour transformer le tube en une longue paille. J’ouvris la poche de solution saline et j’incorporais la chapelure de nourriture que je venais de créer, à l’intérieur. Je la refermais avec soin et en attendant que ma mixture fonde, je lui cherchais une veine. Je devais en trouver une qui ne le gênerait pas ou ne nous gênerait pas pendant nos déplacements. J’estimais que le torse serait un bon endroit. Toutes ses connaissances, je les avais appris sur le tas et j’espérais ne pas me planter. Il fallait l’alimenter et le réhydrater le plus vite possible. Restant calme, sur de moi, je commençais à désinfecter la zone tout en la tapotant pour faire réagir les vaisseaux sanguins.

    Mara – je vais installer une poche à cet endroit, ça risque de piquer.

    Attrapant la seconde perfusion neutre, après une grande inspiration et sans trembler, j’avais réussi à poser le dispositif et laissais le goutte à goutte se faire. Je scotchais la poche de solution sur son torse et le recouvrais pour qu’il n’ait pas froid. La nourriture s’étant complètement dissoute dans la première, j’approchais le tube de sa bouche.

    Mara – et celle-ci, c’est pour manger. Ça risque de ne pas être très bon, désolé. allez-y doucement pour ne pas s’étouffer.

    Il était trop faible pour parler mais au moins il ne perdait pas conscience et me comprenait. Ce qui me facilitait grandement la tâche.
    Alors qu’il sirotait doucement son « festin », je m’occupais à désinfecter et bander toutes les plaies. Il avait des ecchymoses un peu partout sur le corps, il n’avait pas simplement été enfermé, ses ravisseurs s’était donné un malin plaisir à le ruer de coups.
    Après qu’elle ait coupé la communication avec Kaarde, Ange avait disparu de la pièce. Je n’avais pas remarqué son absence jusqu’à ce qu’elle revienne avec un chariot assez grand pour transporter un homme.

    Ange – l’infirmerie a été pillée mais j’ai trouvé ça en route.

    Je terminais les pansements sur les poignets meurtris du maitre Jedi et avec la corellienne, aidées de la couverture, nous hissâmes Jorus sur ce brancard de fortune. Pour ne pas qu’il tombe, elle l’attacha tout en faisant attention de ne pas plus le blesser et vérifiait par la même occasion les maigres soins que j’avais apporté à son ancien apprenti.

    Mara – j’ai fait ce que j’ai pu… Je ne pouvais pas utiliser la Force pour m’aider… ça devrait tenir jusqu’au vaisseau.

    Ange – ça ira comme ça. On y va.

    Chacune d’un côté du blessé, nous commençâmes à le tirer dans le couloir, tout en essayant de faire le moins de bruit possible.

    Mara – Ange, il ne passera jamais avec nous dans les tunnels !
    Ange – je sais, il va falloir faire plus d’espace. Ça prendra le temps qu’il faudra mais nous ne pouvons pas prendre le risque de passer ailleurs.

    Discrètement, nous arrivâmes dans les sanitaires. Solo sorti son sabre et l’alluma. Je fis de même et toutes les deux nous nous mîmes à forer le sol pour que notre protégé puisse emprunter le même trou de secours que nous, sans qu’il quitte son brancard.
    Nous nous relayons chacune notre tour pour éviter de trop nous épuiser. Quand l’une creusait, l’autre trainait petit à petit Jorus, tout en le protégeant des éclaboussures de liquide nauséabonds ou de jets de gravats. Notre descente fut lente, très lente. Nous avons due agrandir les tuyaux de bout en bout. Creuser, encore et toujours, faire avancer Jorus, avec cette angoisse d’être attrapés ou pire, d’être flairés par les immondes créatures. Nous n’en avions pas croisé une seule et c’est ce qui me faisait peur.

    Après des heures d’acharnement, à bout de force, le bruit des écoulements se firent entendre. Encore quelques mètres pour atteindre le grand labyrinthe des canalisations et marcher.
    Ange sauta la première. Elle raccrocha son sabre à sa ceinture et tendit les bras pour attraper le bas du chariot. Derrière son ancien padawan et le tenant fermement je fis glisser doucement le chariot en sa direction. Manœuvre délicate et périlleuse qui aurait été beaucoup plus facile si nous avions pu utiliser mes faibles aptitudes en télékinésie mais le risque était trop grand. De la « boue » dégoulina le long de mon épaule et de ma poitrine. je retenais un haut le cœur pour ne pas vomir sur mon patient. Jorus atterrie en douceur au sol et je les rejoignis rapidement tous les deux.
    Une fois avoir repris mon souffle, je vérifiais que les perfusions n'avaient pas bougé : nous avions réussi la mission impossible de garder notre cher Jorus aussi propre qu'à son entrée dans notre issue de secours.
    Notre progression se faisait lentement dans ces égouts devenus si familier mais moins difficile quand dans notre tunnel creusé. Pourtant, ma tête tournait, j'avais de plus en plus de mal à respirer et froid. Les voix, revenues dans ma tête, me criaient de faire demi-tour. Quelque chose approchait, ça ne pouvait pas être une de ces horreurs terrifiantes car ce qui approchait, empestait le Côté Obscur.
    J'adressais un geste à Ange pour lui signaler que quelque chose n'allait pas. Elle décala le chariot dans l'angle pour le mettre à l'abri, notre convalescent s'arrêta de boire sa « potion ». Elle se mit devant lui, armée de la tête au pied. J'allais voir un peu plus devant, les sens aux augets, blaster dans une main, mon sabre dans l'autre. La lame turquoise et argentée, se reflétait sur les parois gluante des canalisations. L'empreinte obscure de la présence était de plus en plus forte.

    Mara - Qui va là?!

    lundi 24 octobre 2016 - 19:33 Modification Admin Permalien

  • Avatar Aynor

    Aynor

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    J'avais pris la tête d'un petit groupe de Jedi afin de défendre un des hangars d'accès au Chu'Unthor. La lutte était inégale. Pourtant je gardai en moi un optimisme forcené que je tentai de communiquer à tous. Si je cédai j'avais le sentiment que cela les emporterait tous et je ne pouvais m'y résoudre. Peu importe s'il ne restait plus grand-chose de la porte blindée qui avait été déployée dans les tout premiers instants de la bataille créant une ouverture, comme un plaie, laissant les troupes de la République se déverser dans le hangar. Peu importe si nous étions en infériorité manifeste. Peu importe que la Force réponde ou non présente. Peu importe tout ce chaos. 

    Dans l'urgence nous avions formé une barricade en une sorte d'arc de cercle devant le sas qui séparait le hangar du reste du vaisseau. La plupart d'entre nous équipés de fusil ou pistolets blaster nous tentions de tenir à distance le déferlement de troupes. Il nous fallait gagner du temps.

    Matel Elmiqi – Je les trouve bien timorés dans leurs assauts. Nous ne sommes qu'une petite douzaine et ils pourraient nous submerger aisément.

    Je pesai les propos de l'expérimenté Chevalier Jedi par rapport à la situation. Ce n'était pas infondé. Ils auraient pu agir beaucoup plus rapidement.


    Kinsa (comlink) – Ici hangar principal, nous avons repoussé la première vague d'assaut mais je sens un danger plus grand …

    Aynor (comlink) – Ici Aynor. Oui, moi aussi je pense qu'ils nous réservent quelque chose.

    Lyhesh (comlink) – Vaisseaux d'abordage en approche !

    C'était donc ça. Une nouvelle vague. Il fallait donc encore tenir, inlassablement et laisser le temps à nos pilotes, là-bas dans l'espace, de trouver un moyen de percer les défenses de l'interdictor. Alors Kaarde pourrait nous faire bondir en hyperespace. Par chance les chasseurs et autres vaisseaux du hangar, ou parfois leurs carcasses, offraient autant d'obstacles entre eux et nous. Aussi progressaient-ils lentement, d'autant plus qu'ils ne pouvaient pas débarquer en trop grand nombre à la fois. Mais ils progressaient tout de même. Ils finirent inévitablement par installer des batteries lourdes pour nous canarder et il ne fut bientôt plus possible de tenir notre position.

    Aynor – Laissez les s'approcher encore un peu !

    Je dégainai mon sabre et me concentrai au maximum. J'aurai voulu m'immerger dans la Force mais je ne trouvai en réponse à mes appels qu'une voix distante. Mes parades n'étaient pas très assurées. Quelques tirs renvoyés tout de même. Quelques secondes gagnées. A un moment donné l'espoir envahit notre groupe car le Chu'Unthor sembla s'éveiller de sa torpeur. On ne pouvait guère l'entendre bien sûr car nos tympans étaient assourdis par le fracas de la bataille. C'est de le sentir vibrer sous nos pieds qui insuffla en nous une énergie nouvelle. 

    Matel Elmiqi – On dirait que les moteurs hyperdrive se mettent en route.

    Il devait avoir raison, oui, les moteurs hyperdrive avaient démarrés et cela signifiait que les nôtres avaient, d'une manière ou d'une autre, incapacité l'interdicteur. L'hyperespace s'offrait à nous. Les républicains aussi avaient du le sentir car les tirs s'estompèrent. Puis il y eu une terrible explosion accompagnée d'une secousse. Nos espoirs furent douchés.

    Aynor – On se replie derrière le sas et on le scelle !

    Mon sabre fit barrage aux derniers tirs et derrière moi la porte du sas se referma d'un coup sec. 

    Aynor – Hey ! J'ai fallis y laisser un bout de lekku !

    Matel – On a rien touché, les écoutilles se sont fermées toute seule.

    Hauts-Parleurs – Kaarde Naberry à tous les Jedi, soyez attentifs ! Nous avons un saboteur à bord ! Je répète, nous avons un saboteur à bord !

    Je pris en main mon comlink, attendis quelques instants avant d'engager la communication.

    Aynor (comlink) – Alors il devait être caché dans no rangs bien avant l'attaque. Kaarde, tu penses à ce que je pense ?

    Kaarde (comlink) – Oui, et ça ne me plaît pas. 

    Hauts-Parleurs – A tous les Jedi combattants, guerriers et sentinelles, contenez les cracheurs d'acides. Ceux qui savent piloter, préparez tous les vaisseaux multiplaces à une éventuelle évacuation ! Les Maîtres, retrouvez-vous moi en salle des moteurs !

    Aynor – Matel je vous confie le groupe. Obstruez autant que possible l'accès. Je dois filer rejoindre Kaarde.

    Matel – Tu peux compter sur nous.

    Ambiance ambiance

    Je filai à toute vitesse à travers les coursives. Mon pouls tambourinait mes tempes et mon crâne aussi sûrement que les assauts de la République secouant sans ménagement le Chu'Unthor tout entier. Chaque intersection appelait la plus grande des vigilances car à présent je m’attendais à voir surgir à tout moment l'une de ces bêtes de cauchemar. Parfois durant quelques secondes le silence s'abattait, angoissant, tout autour de moi. Je percevais les échos des affrontements lointains. Des explosions, des cris. Rien de réjouissant. Puis la musique lancinante de l'alarme reprenait de plus belle. 

    * Un présence dans la Force *

    Je connaissais cette aura ! Et ne tardai pas à me retrouver nez-à-nez avec celui dont elle émanait.

    Galen – Ca va pas tarder à grouiller de cracheur d'acide, faut pas traîner !

    Aynor – Contente de te savoir en vie en tout cas… - mon regard se tourna vers la jeune humaine qu'il portait sur le dos - … ainsi que la petite Reyn.

    R1 – Bwiiih wuuuu.

    Aynor – Toi aussi R1, toi aussi.

    Nous fîmes très brièvement le point sur la situation. Ainsi donc nous devions à l'escadron de nos chasseurs une belle victoire, bien que de courte durée.  Il nous fallait du soutien, c'était plus qu'évident, mais comment en trouver ?

    Aynor – Je peux utiliser R1 ?

    Galen – Euh … ça dépend pour quoi ...

    Aynor – Envoyer un message. De manière la plus rapide et sécurisée qu'il soit possible.

    L'enthousiasme de mon Padawan à me décrire les fonctionnalités innovantes de cryptographie pourvue par le nouveau module crypto de R1 était certes communicatif et instructif mais je du l'interrompre car le temps pressait. Je me penchai vers le droïde et lui demandai de commencer à enregistrer.

    Aynor – Bonjour Cenovii. Je serai brève. Je te fais parvenir les coordonnées du Chu'Unthor à bord duquel nous nous trouvons ainsi que l'essentiel des données tactiques dont nous disposons à propos de la flotte Républicaine qui nous assaille. Je te laisse décider quoi en faire. Terminé.

    R1 coupa l'enregistrement et je lui confiai un datapad afin qu'il transmette en même temps que le message toutes les données utiles.

    Galen – Et c'est ça votre super plan ? Faire appelle à lui … il nous a abandonné et il a juré allégeance aux mandaloriens. Pourquoi nous viendrait-il en aide ?! 

    Aynor – Rien ne dit qu'il le fera. Mais s'il vient, et quel que puisse en être le motif, ça pourrait être l'élément qui tranchera entre notre survie précaire ou notre extinction. C'est une carte qu'il faut jouer … Je dois rejoindre Kaarde à présent. Ou que tu ailles, fais attention à toi … et à elle. Que la Force soit avec vous.

    Quelques minutes plus tard j'approchai enfin de la salle des machines. Une fumée épaisse s'y dégageait encore. Le sol était trempé du à l'activation des dispositifs anti-incendie. Je me demandai comment il serait possible de réparer quoi que ce soit. Il ne devait plus rester grand-chose du moteur hyperdrive. Je pénétrai d'un pas peu assuré, et avec précaution, dans l'antre de la salle des machines. Alors que la fumée se dissipait quelque peu je distinguai plusieurs silhouettes. Les Maîtres avaient répondus à l'appel. Parmi eux je reconnu Kaarde, sabre laser allumé et positionné devant lui. Face à lui je vis la silhouette de Jorus, sabre éteint en main.


    Ce message a été modifié par Aynor le jeudi 27 octobre 2016 - 11:06
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    mardi 25 octobre 2016 - 13:08 Modification Admin Permalien

  • PSW
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    AngeSolo

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    Elle n’avait rien entendu mais Ange avait observé le brusquement changement d’attitude chez Mara. Elle s’était redressée et avait défocalisé son regard du malade qui gisait sous son regard attentif. La Corellienne qui n’avait rien senti se tenait, quant à elle, sur ses gardes. Son ouïe, plus aiguisée que la moyenne de par son ancienne profession de cambrioleuse dont la renommée n’était plus à faire, avait avoué son impuissance. La conclusion qu’il fallait en tirer était d’une simplicité éloquente. Mara n’avait pas perçu quelqu’un ou quelque chose mais l’avait senti.

    Instinctivement, elle avait allumé son sabre-laser – Ange avait fait de même - hélé l’intrus et s’était ensuite adressée à Solo, l’air terriblement soucieux.

    Mara, en remontant la couverture sur Jorus : Ange… On a de la visite. Il… (Elle marqua une pause.) Le Côté Obscur…

    La Corellienne lâcha un juron intérieur. Il ne leur manquait plus que cela pour peaufiner le tableau catastrophique de la situation dans laquelle elles se trouvaient et elle n’eut aucun mal à extrapoler leur position à l’échelle galactique. Sa lame argentée, plus révélatrice que le lichen phosphorescent qui grimait les égouts, leur dévoila une ombre massive, blaster au poing. Elle resta quelques instants à les fixer et se ravisa tout en s’approchant d’eux.

    Alors, elle reconnut le Mandalorien.
    Cette rencontre ne lui plaisait guère.
    Elle désactiva son arme mais la garda à portée.
    Mara l’imita.

    Ceno : On dirait bien que vous m’avez devancé.
    Ange, méfiante : Qu'est-ce que tu fous là, Boite de Conserve ?
    Ceno, en rengainant son blaster : Je venais inspecter le Temple, à la recherche des responsables du massacre de Rhomammool.

    L’homme en armure s’approcha alors de Jorus. Sa tête pivota lentement, indiquant aux femmes qu’il évaluait très certainement son état.

    Mara, en s’interposant violemment : Son état est stable.

    Ceno interrompit son avancée, toisa celle qui venait d’intervenir et maintient toutefois sa position. Malgré elle, l’instinct aussi conservateur que maternel de Solo s’éveilla. Ses phalanges se mirent à blanchir. Si elle n’avait aucune raison de croire ce qui semblait être l’ancien Jedi comme menaçant, les circonstances de cette rencontre la rendaient scrupuleusement méfiante.

    Ceno : Je ne suis pas une menace. J'ai des informations importantes à transmettre aux Jedi. Jorus est-il le seul survivant ?

    Le temps manquait.
    Elle préféra ainsi jouer carte sur table.

    Ange, en ricanant : Le Côté Obscur est aux petits soins du Grand Maître de l'Ordre. J'ai un peu de mal à comprendre. Je ne te laisserai pas approcher Jorus, Ceno.
    Ceno, le ton grave : Ne me réduisez pas à l'état de simple esclave du Côté Obscur. Tout ce qui m'intéresse est d'éliminer la menace qui plane sur nous tous et pas seulement sur les Jedi. (Il enchaîna après une brève pause.) Qu’y a-t-il dans le Temple ?
    Ange, sur ses gardes : Rien. Tout a été... aseptisé. Il n'y a plus rien à chercher en haut.

    La Corellienne l’aperçut alors relever le casque vers la surface, sans rien dire.

    Mara, à Solo : Ange…
    Ange : Je sais. (A Ceno : ) On ne tient pas à s’éterniser. On emmène Jorus en lieu sûr et vite.
    Ceno : Laissez-moi vous aider.

    La remarque eut pour effet de jeter un nouveau froid dans cette conversation.

    Ceno, n’obtenant aucune réponse poursuivit : Jorus sait peut-être quelque chose.
    Ange, fronçant les sourcils : Je le sais. Kaarde le sait. J'pense que tu peux comprendre aisément que vu l'urgence de la situation, je suis comme qui dirait peu emballée à l'idée de collaborer avec une Boite de Conserve dont l'étiquette suinte la jolie mention "L'obscurité, c'est la santé !" Une bonne raison. Il me faut une bonne raison où je te jure que ceci (Elle tapota son sabre-laser.) fera office d'ouvre-boite.
    Ceno : Je sais que la Chancelière Sät’sa Cki n'a rien à voir avec tout ça, elle n'est qu'un pion ! On doit échanger nos informations. Inutile de perdre du temps, allons-y, je vais ouvrir la marche.

    N’attendant aucune réponse des deux femmes, il leur emboita le peu vers la sortie des égouts.
    Mara adressa une œillade interrogatrice à Solo, ne sachant quelle démarche suivre et s’en remettant ainsi à elle. D’un mouvement mesuré de la tête, elle lui fit de le suivre. La proposition ne lui plaisait guère mais les autres alternatives ne dégraderaient leur position qu'à vitesse subluminique.

    Ange, sur le qui-vive : Et qu'est-ce que tu sais d'autre, au juste ?

    Le Mandalorien ne répondit pas de suite, avançant lourdement en inspectant chaque angle avant d’avancer et vérifier chaque nouveau tunnel qu’ils empruntaient. Quand il estimait la voie sûre, il leur faisait un geste, geste qui agaçait prodigieusement la Corellienne qui réprimait son envie de fustiger la masculinité machiste de leur escorte.

    Ceno : L'attention de la Chancelière a été détournée pendant l'attaque de Rhomammool par un certain Bommbassa qui crée des problèmes dans ton secteur.

    A la mention de cette raclure galactique, Solo laissa fuser une vingtaine de jurons les uns plus fleuris que les autres dans une dizaine de langues. Tôt ou tard, elle aurait la peau de ce fumier.

    Ceno, avec un dégout non-dissimulé : Elle semble ne rien contrôler du tout... D'autres agissent dans l'ombre et tirent les ficelles de la République. Ceux-là même qui ont facilité son accession à la chancellerie, la sachant faible et manipulable. Quelle pitié que Kaarde et Tyria n’aient rien vu venir. Je ne peux pas affirmer à 100% que la Chancelière était sincère mais sa faiblesse, elle, est bien réelle.

    Ange digérait toujours ces allégations et s’assombrissait à mesure où elle spéculait sur les zones d’ombre qui lui restaient encore à découvrir. Sans émettre le moindre son, elle s’était rapprochée de Jorus et passait de nouveau une main dans ses cheveux. Mara, quant à elle, n’ajouta rien, préférant enregistrer chaque parole de cet échange toujours aussi tendu.

    Ceno, poursuivit alors, la voix laissant filtrer remords ou résignation : Je… J’ai quitté l’Ordre. Lorsque le Côté Obscur s'est déchainé, j'ai constaté l'impuissance des Jedi. J'aurai plus de moyens d'agir aux côté de Mandal'ore.
    Ange, d'une voix neutre : Je ne suis pas là pour juger ce départ. J'suis sûrement la moins bien placée pour le faire même si... mes convictions... disons, philosophiques, condamnent la voie que tu es en train de suivre. (Elle marqua une pause et devint encore plus sombre.) L'heure n'est pas à agir mais à préserver. L'Ordre, notamment.

    Ses yeux se perdirent alors dans le vide.

    Ange : J’ai la certitude que tout ceci n’est qu’un début.
    Ceno : Je ne sais pas ce qu'il est advenu des survivants. Je leur ai laissé mon vaisseau pour qu'ils s'échappent. Ils ont dû rejoindre une enclave secrète sur une planète perdue. Mais nos ennemis semblent bien renseignés. Où qu'ils soient, ils les trouveront.
    Ange, après quelques secondes d’hésitation et se fiant à son instinct : Kaarde est dans de sales draps.
    Ceno, se retourna brusquement alors qu’il continuait à avancer : Tu sais quelque chose ? Si tu sais quoique ce soir, tu dois me le dire.
    Ange, évinçant la question : Quand as-tu vu Jorus pour la dernière fois ?


    Ce message a été modifié par AngeSolo le jeudi 27 octobre 2016 - 19:15

    mercredi 26 octobre 2016 - 22:10 Modification Admin Permalien

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    waren

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    Lieu : Corruscant, Saphir palace

    Voici six ans que le Bothan œuvre pour le bien de l'Empire, de part son statut de sénateur, il informait déjà Fel des manœuvres politique au sein du sénat. A présent, c'est au tour de l'Empereur Horn de recevoir ses rapports, par l’intermédiaire de la directrice Nishta Rance. Assis dans son appartement face à son assistant, la créature as du mal à garder son calme, sa gorge est sèche. Le non humain regarde à droite, il avale son médicament avec une gorgée de soda, une petite gélule verte. Il tousse et regarde son homologue.

    "La république fait la chasse aux chevaliers Jedis, j'ai entendu dire que ces derniers étaient des traîtres, la neuvième flotte à été mobilisé.
    Ce n'est pas très clair mais le sénateur de Chandrilla as suggérer qu'ils ont tentés de prendre le pouvoir."

    "L'attaque de Mahan serait lié à eux ? J'ai des doutes..
    Et si c'était un coup de ces soiffards de la Guilde ? Tout est possible..
    Je me demande ce que les autres factions de la coalition en pensent"

    Le Bothan regarde par la vitre et boit une nouvelle gorgée, au loin se trouve le Temple Jedi encore fumant, les quatres tourelles entourées de brouillard acre. Les services de la république y ont bloqués la zone. Il y a la vitre en transparcier mais le Bothan se rappelle l'odeur sinistre des bâtiments en feu, quand son monde as été attaqué pendant la guerre du SEZ, les corps déchiquetés. Il se passe la patte sur le front. Il prend  une autre de ses gélules. Il regarde la boite, c'est la dernière, par la Force ! Il serre les dents et pense en son fort interieur.

    "Je dois contacter l'Empereur."


    jeudi 27 octobre 2016 - 18:54 Modification Admin Permalien

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    Ordo

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    Dans les canalisations, le Mandalorien tombe sur Ange Solo, accompagnée d'une Jedi qu'il ne connait pas et de Maître Jorus. Voir l'un de ses premiers mentors dans un tel état ne peut le laisser indifférent. Même s'il doit coopérer avec la Guilde qu'il ne porte pas dans son cœur, si c'est pour sauver Jorus, il le fera. Bien que la méfiance légitime d'Ange lui complique la tâche, tous deux parviennent à échanger leurs informations et tandis qu'ils dialoguent tout en avançant vers la sortie du tunnel, elle pose d'étranges questions en prenant soin d'évincer celles de l'ex-Jedi. De son côté la dénommée Mara écoute attentivement mais s'occupe surtout de surveiller l’état stationnaire de Jorus.

    Ange - Quand as-tu vu Jorus pour la dernière fois?
    Cera - ... Hmm. Je crois que c'était juste avant de partir en mission pour Mandal'ore... À la recherche des Death Watchs... C'était... Environ une journée avant l'attaque de Rhomammool.


    Se remémorant les circonstances de son départ, Cera est de nouveau pris d'une certaine forme de regret. Il avait embarqué ses padawans dans une mission personnelle en occultant l'autorité du Grand Maître de l'Ordre, jusqu'à défier Ka-Tu-Un en personne sur le tarmac du hangar. Puis il repense à nouveau à ce qui a suivis, à leur inaction, et à ce qui se serait passé s'il n'avait pas pris l'initiative d'agir dans le dos du Conseil. Comme pour se justifier il lance:

    Cera - J'ai agis sans son accord... Mais si je n'avais pas fait ça , ta fille serait morte aujourd'hui.
    Ange agressive - Laisse ma fille en dehors de cette histoire. Tu l'as trouvé comment, Jorus, à ce moment-là ?
    Cera - Jorus était prêt. Prêt à embrasser son rôle de Grand Maître : il était le mieux placé pour ça, on était tous d'accord là-dessus... Je me souviens lui avoir fait une petite démonstration avec Keller pour lui prouver qu'il y avait un déséquilibre grandissant dans la Force. Cela n'eut pas l'air de l'inquiéter plus que ça, mais connaissant son grand calme, je savais qu'il allait se pencher dessus.
    Ange adressant un regard à son corps presque inanimé - Pendant le Conclave, il ne m'a pas jeté un regard.

    Le Mando'ade ne saisit pas bien où elle veut en venir. Il regarde Jorus puis redresse son casque sur Ange, en restant interdit.


    Cera - Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
    Ange - Rien. Aucune interaction. Je n'étais pas.... présente physiquement mais c'est comme si je n'avais pas été là... Jorus m'a tout simplement ignoré. J'ai cru à ce moment-là que c'était pas parce qu'il avait deviné ma position sur le sujet et qu'il savait que si j'avais été présente, il se serait pris l'engueulade de la décennie. J'ai toutes les raisons de croire que Jorus n'était plus Jorus au moins à ce moment-là. Pour ce qui est d'avant... Je ne saurais le dire.

    Réflexion de courte durée, Cenovii n'a jamais été un grand manipulateur, se faire duper est une chose qu'il exècre au point d'entrer dans une réaction de dénis total lorsqu'il peut en être question, omettant toute possibilité de ce type. De plus, il a été proche de Jorus lui aussi et il le connait bien, pourtant rien ne lui a parut suspect. Il ne comprends donc toujours pas, alors il rétorque:

    Cera - Qu'est-ce que tu racontes ?! S'il avait été différent, je l'aurais senti !

    Il commence à s'impatienter et à s'agacer. Il entrevoit bien quelques hypothèses mais toutes lui semblent farfelues. Il se dirige vers Ange d'un pas légèrement brute mais celle-ci ne cille pas le moins du monde.

    Cera - Arrête de tourner autour du pot maintenant et dis-moi ce que tu as en tête. Je vous ai dit tout ce que je savais, alors dis-moi ce qu’il se passe !
    Ange sur la défensive - Tu vas baisser d'un ton avec moi, Boite de Conserve. Je te suis en train de t'expliquer. Pas de ma faute si t'es pas capable de comprendre tout seul. Le Change-peau qui a pris la forme de Mirax, il a aussi pris celle de Jorus. Ce fils de Hutt est en ce moment avec Kaarde. Le Chu'Unthor est pris au piège par la République. Voilà ce qui se passe. Et avant que tu t'excites, oui, Kaarde est au courant, comme il est courant que je ramène Jorus sur Myrkr.

    Là, Ceno recule. Voilà ce qu'il devait entendre. Il fait dos au duo féminin, pendant un instant il parait désemparé. D'une part parce-que si cette théorie est juste, alors oui, il s'est fait berné comme tous les autres par le clawdite, auquel il n'avait pas pensé une seconde. Une faute impardonnable... Qui a coûté la vie à de nombreux Jedi. D'autre part parce-qu'il sait l'Ordre des Jedi est condamné à disparaître, le Chu'Unthor ne pourra pas résister longtemps aux vaisseaux de la République. Les images de Kaarde, d'Aynor, d'Eckmül et de Kinsa se succèdent dans sa tête. Ils vont tous mourir si personne ne leur vient en aide. Il faut agir, le sang Républicain va couler. Concentrant sa frustration et sa rage dans sa détermination, il se reprends et bombe le torse.

    Cera - . . . Vaut mieux qu'on dégage en vitesse.

    Après cela il se renferme sur lui-même et ne dit plus un mot, s'attelant à sa tâche d'éclaireur. Il veut presser le pas mais Mara le rappelle à l'ordre.
     
    Mara qui s'était tue jusque-là - On ne peut pas aller plus vite qu'il ne le peut.

    Et ils continuent leur avancée sans rien ajouter quand un cri terriblement strident se fait entendre. Ceno se fige, alerte, tout en se retournant encore une fois promptement. Il parait analyser ce qui se trouve derrière le groupe. Ils sont encore loin mais faut pas trainer dans les parages. Aussitôt après il demande aux filles de se dépêcher et tan pis si Jorus est secoué, toutefois il attends Mara qui est devenue livide, et Ange, qui se retourne vivement vers Mara, elle qui n'avait pourtant laissé paraître aucune émotion jusqu'alors :

    Ange d’un ton autoritaire - Tu fonces au vaisseau. Elle lui tends un databloc sur lequel elle vient de pianoter. Les codes d’entrée et d’identification sont dessus. La priorité, c’est Jorus. Contacte Wes sur le canal d’urgence. Tu rentres sur Myrkr et tu fais le nécessaire.
    Mara élevant la voix - Je refuse catégoriquement de te laisser ici ! Ange, pas là, pas avec ces monstres, tu ne sais pas de quoi ils sont capables !
    Ange sur un ton qui ne laisse pas de place à la protestation - Je n’ai pas vraiment eu le choix de t’emmener avec moi dans cette expédition. Maintenant, tu ne discutes pas et tu fais ce que je te dis. TU ramènes Jorus sur Myrkr, JE tâche de vous faire gagner du temps et je me démerde pour rentrer. Boite de Conserve t’escortera.
    Mara protestant à nouveau - Ange…
    Ange - Si une fois dans ta vie, tu dois fermer le gouffre qui te sert de bouche, c’est le moment. Tu te tais et tu obéis, ça marche comme ça et pas autrement. Tu as la vie de Jorus entre tes mains et celle de l’avenir de l’autre alors, fais pas de conneries. Puis elle se tourna vers le Mandalorien. Sois gentil, ne me force pas à me répéter.

    L'homme en armure reste immobile un instant, lequel est bien trop long pour qu'ils ne se le permettent. Il hésite sincèrement... Ange Solo est sûrement le premier et l'unique membre de la Guilde qui lui inspire du respect. La laisser derrière, cela ne ressemble pas à Ceno. Malgré tout, son regard va d'Ange à Mara et Jorus, puis revient sur Ange. Pour lui c'est clair, la sauvegarde du Grand Maître et de son Ordre importe plus que celle de l'ancien Leader. Elle regarde ensuite le Mandalorien droit là où se trouvent ses yeux sous son casque sans rien dire comme si ses yeux lui signifiaient que s’il ne les sauvait pas, c’était la fin... Décidé, ce-dernier accompagne ses premiers pas en retrait d'un hochement de casque qui veut sûrement dire "bonne chance", puis il agrippe Jorus et Mara pour les sortir de là. Ange leur adresse un petit sourire qui, si elle avait parlé, aurait sûrement signifié qu’elle ne savait pas si elle reviendrait, puis elle allume son sabre. Le tunnel s’effondre...


    Ce message a été modifié par Ordo le jeudi 27 octobre 2016 - 20:29

    jeudi 27 octobre 2016 - 20:24 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits

    Je dois impérativement aider les autres à la défense des hangars à vaisseaux. Il est nécessaire que nous restons tous sain et sauf, entre les attaques successives de soldats et de cracheurs d’acide ou encore le fait que le Chu’Unthor est dans une mauvaise phase. Je cours sans m’arrêter dans les couloirs du grand vaisseau ; j’ai parcouru une bonne moitié de mon parcours et je tombe nez à nez avec Aynor. Celle est contente de nous voir tous les trois sains et sauf puis m’emprunte R1 pour faire passer un message… à Cera Ordo. Le simple fait de comprendre l’identité du destinataire me rend ébahi et stupéfait. La grande twi’lek Jedi a terminé son envoi et je lui lance ma remarque, avec une attitude calme mais douteuse.

    Moi : - Et c'est ça ton super plan ?! Faire appel à lui … il a tourné le dos à son statut Jedi et il sert dorénavant la cause mandalorienne. Pourquoi nous viendrait-il en aide ?
    Aynor : - Rien ne dit qu'il le fera. Mais s'il vient, et quelque puisse en être le motif, ça pourrait être l'élément qui tranchera entre notre survie précaire ou notre extinction. C'est une carte qu'il faut jouer … Je dois rejoindre Kaarde à présent. Où que tu ailles, fais attention à toi … et à elle. Que la Force soit avec vous.

    Je la salue à mon tour puis elle continue son chemin, vers l’aile du vaisseau où se situent les machineries. Je m’élance dans la direction opposée, Reyn sur mon dos et R1 à ma gauche, pour atteindre les hangars. Le couloir est encore long à traverser, approximativement une vingtaine de mètres, et je fonce sans fléchir à cause de la menace qui pèse. La pauvre petite fille s’accroche désespérément à moi et tremble d’angoisse, R1 roule aussi vite qu’il peut pour rester à mon niveau, tandis que moi je garde mon sang-froid malgré ma panique de retomber sur un de ces monstres. Notre course s’achève enfin et nous sommes enfin arrivés au hangar principal, celui où se trouve les navettes de transport et autres vaisseaux moyens à plusieurs places, là où une bataille continue.
    Beaucoup de chevaliers Jedi défendent leurs positions face à une nouvelle vague de soldats Républicains ; si les uns sont armés de sabre-lasers et de pistoblasters, les autres sont armés de blasters d’assaut et d’armes lourdes. Au beau milieu du regroupement des Jedi, j’aperçois mes trois camarades Eckmül, Weedge et Kinsa : seuls la jeune twi’lek mandalorienne et le jeune bith semblent participer au combat, accompagnés d’un Pantoran. Les soldats tirent à volonté sur leurs adversaires, les Jedi dévient les tirs et certains sont renvoyés sur les soldats, qui tombent un à un.
    Je décide de rejoindre le groupe Jedi : je traverse le hangar en courant, saute sur deux caisses empilées puis exécute un saut de Force au-dessus des têtes ennemies. Heureusement, aucun soldat ne prête attention à moi et je passe sans problème. J’atterris doucement derrière la première barricade et parmi mes camarades, en m’accroupissant sur mes pieds et en plaçant Reyn de mon dos à sous mon bras gauche. R1, qui ne pouvait pas se risquer à sauter, a pris un autre chemin pour nous rejoindre discrètement. Nous nous relevons à moitié et je lève ma tête à temps pour voir qu’une certaine alien bleue en armure vient vers moi, paniqué.

    Kinsa : - Galen ?! Tu es vivant !
    Moi : - Euh… salut Kinsa.
    Kinsa : - Et Reyn aussi. Mais… comment tu as… ?
    Moi : - Je t’expliquerais plus tard. Je vais mettre Reyn en lieu sûr et je vous aide dans la bataille.

    Kinsa m’aide à passer entre les autres chevaliers à la défense et nous arrivons derrière les secondes barricades où Weedge, Eckmül et Oraclem se trouvent pour soigner les blessés. Le jeune zabrak, en plein travail, tourne un peu sa tête pour me saluer. Le jeune bith en fait de même.

    Weedge : - Galen ! Tu t’en es sorti !
    Moi : - Dis-moi qu’il n’y a pas beaucoup de blessés.
    Weedge : - Difficile à dire. La plupart des combattants sont costauds mais ils vont s’épuiser. On en est à seulement trois blessés.
    Eckmül : - Cette nouvelle vague de soldats est plus imposante que la précédente. On risque de perdre à nouveau des nôtres si ça continue.
    Kinsa : - On va quand même tenir nos positions. Il ne faut pas que la République prenne le dessus.
    Moi : - Ou que les cracheurs d’acide nous dévorent. (Je change de sujet) Weedge, Eckmül, je vous confie un moment Reyn. Je vais aider Kinsa et les autres.

    Je laisse la petite padawan à leurs soins avec R1 puis revient dans le groupe de chevaliers, le sabre en main. Kinsa est avec le Pantoran tandis que je m’avance à proximité de la barricade. Je regarde devant moi : environ cent soldats en armure blanche nous attaquent, leur barricade se situe proche de leurs navettes de combat atterries et ils ont un stock de batteries de recharge pour leurs armes. Je réfléchis longuement à une tactique ; la plupart des soldats sont préoccupés à nous tirer dessus tandis qu’une infime partie reste à l’arrière pour fournir en recharges leurs camarades. Je me dis alors que sans batteries de recharges, les soldats devront battre en retraite. Le mieux, c’est de faire exploser ce stock. Je me tourne vers ma camarade.

    Moi : - Kinsa, tu as bien des compétences en explosifs ?
    Kinsa : - Évidemment. Une Mandalorienne est censé maîtriser l’utilisation d’explosifs dans son art du combat, c’est essentiel… Pourquoi ?
    Moi : - Si ça ne te dérange pas, je voudrais que tu m’accompagnes pour faire sauter les ressources du camp adverse. Plus de batteries, plus de combat.
    Kinsa (avec le sourire) : - Je vois où tu veux en venir… (puis grimaçant) mais il nous faut d’abord atteindre l’autre côté sans se faire toucher.
    Jedi pantoran : - Je pense que je peux vous aider. Avec quelques-uns d’entre nous, je fais faire diversion pour les distraire.
    Kinsa + Moi : - Merci !

    Kinsa, habituellement coiffée de son casque, prend sur elle quelques détonateurs puis je rejoins sur un bord droit de notre barricade. Nous attendons le signal, parés à traverser la moitié de la plateforme en courant. Le Jedi pantoran et d’autres chevaliers se sont postés sur la gauche et se relèvent pour simuler une charge vers les soldats. Dix contre une cinquantaine aurait été peine perdue si les Jedi n’avaient profité de l’effet de surprise pour courir vers les soldats et en toucher une bonne quinzaine. Les soldats sont déstabilisés pendant un moment puis se reprennent, tirant adroitement. Le Pantoran et les autres retournent vers leur barricade, leur tâche terminée.
    Pendant le désordre crée par la charge surprise des Jedi sur les soldats, Kinsa et moi avons profité de l’occasion pour courir discrètement vers un tas de caisses pour nous cacher pendant un moment. Nous regardons un moment pour voir l’issue de la diversion : aucun soldat ne nous a surpris. La voie est toujours libre et nous avançons encore vers un autre tas de caisses. Celui-ci est tout près des barricades des soldats. Bien planqués derrière les caisses et un muret de la barricade, j’entends que l’ami pantoran de Kinsa et les autres sont repartis derrière les protections du camp Jedi. C’est à nous de jouer. Le stock de batteries de recharge est entouré par une dizaine de soldats, armés de blasters d’assaut simples. Je respire un bon coup, me concentre et consulte ma camarade.

    Moi : - Prête ?
    Kinsa : - Prête !

    Nous nous élançons tous les deux par-dessus le muret, le sabre à la main, et nous passons à l’attaque. Les soldats se tournent vers nous et paniquent. J’ai déjà allumé mon sabre, passant ma lame bleue sur les pauvres soldats et déviant leurs tirs. Kinsa n’a aucun mal à se débarrasser de ses assaillants avec ses gadgets et son sabre. Une dizaine de soldats sont déjà tombés, cinq de plus sont touchés par le beskar’gam de Kinsa et d’autres sont projetés par ma poussée de Force contre un mur.
    Le champ est libre pour placer des charges explosives. Plus experte à ça, Kinsa en place autour de la grande caisse de plastacier. Comme je monte la garde, je l’alerte en voyant d’autres soldats venir vers nous. Nous avons terminé de poser les charges et nous retournons derrière le muret et les caisses, nous cacher. Kinsa appuie sur le détonateur. Les charges clignotent et bipent avant d’exploser, libérant un champ d’impact de cinq mètres autour. Les cinquante soldats au combat cessent de tirer, voient ce qui vient de se passer, et battent en retraite vers leurs navettes de combat. Kinsa et moi sortons de notre cachette pour voir les cinquante soldats restants partir se réfugier.

    Kinsa : - Ils battent en retraite !
    Moi : - Oui. (Je sens soudain que quelque chose arrive.) … Euh, on a un souci.


    Au loin, sortant de l’ombre d’une aile de navette Républicaine, une chose hexapode, écailleuse et monstrueuse avance furtivement avant de s’élancer vers nous en hurlant.

    Kinsa : - Haar’chak !
    Moi : - Courons !

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 30 octobre 2016 - 13:29

    vendredi 28 octobre 2016 - 11:40 Modification Admin Permalien

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    yanfzoul

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    L’infiltration a été longue et ennuyeuse, mais qu’est-ce que ça en valait la peine !
    "Le Conclave Jedi est terminé. Comme prévu ils ont choisi Jorus Beku’n comme représentant auprès du Sénat" m’avait dit mon maître, après que j’eus fait s’évader Kaarde, ma victime préférée, "Il va bientôt  arriver sur Coruscant. Tu sais ce qu’il te reste à faire. Mène les Jedi à leur perte." Ooooh oui !
    Intercepter le Maître Jedi à son arrivée dans le système n’avait pas été une mince affaire… par contre le séquestrer , le torturer leeeeeeentement et lui soutirer des informations… tous ses petits secrets afin de jouer son rôle à la perfection… ça, ça avait été une vraie partie de plaisir !
    Les mois passés sur Ondéron à observer Jorus pour préparer cette infiltration, la plus longue de ma carrière, se sont avérés payants. Les Jedi n’y ont vu que du feu ! Le plus dur aura été de dissimuler, l’affaiblissement de la Force aidant, le vrai Jorus dans le Temple afin de venir régulièrement le torturer.

    C’est fou tout ce qu’un Maître Jedi peut révéler lorsqu’il est abandonné par la Force et qu’on trouve son point de rupture ! Là, en plein dans les quartiers privés du Grand Maître de l’Ordre, ce cher Jorus m’a quasiment tout dit. Tout ! Jusqu’au plus intime !… Son amour passé pour une certaine Dark Lana… la fréquence Nema... et, cerise sur le gâteau venant confirmer les soupçons de mon maître… que Kaardounet avait autrefois porté le doux nom de Dark Hyllyard ! Quel petit cachottier ! Une aubaine, du pain béni ! Rien de tel pour semer le doute dans les esprits de ses amis Jedi, surtout sa jolie Tyria !
    Dès lors, toujours en jouant le dévoué Maître Jedi souhaitant ce qu’il y a de mieux pour les Jedi comme pour la République, il m’avait été facile de leur faire accepter de former un contingent Jedi et  de le mener sur Rhommamool droit dans le piège de mon maître ! Héhéhé !

    Bien sûr j’y suis allé moi aussi, sur Rhommamool, en abandonnant mon prisonnier dans le Temple Jedi, et je me suis retrouvé pris pour cible par les soldats de la République. Mais les Jedi se sont tellement démenés pour me sauver la peau ! J’en aurais ri !
    Et me voilà à bord du Chu’Unthor, le dernier bastion des Jedi, avec les derniers survivants, au courant de tous leurs possibles plans ! Mieux encore, le petit zabrak, Weedge, est venue de lui-même me donner le sabre laser de sa pauvre maman morte ! A moi, Dark Vicious, il a donné en toute bonne foi le dernier vestige de Force pure de la galaxie ! Muhahahahahaha ! Mon maître va apprécier.

    Kaarde. - Que tout le monde gagne son chasseur ou son poste ! Préparez-vous pour la bataille ! Cette fois nous ne pourrons pas éviter le combat.
    Vicious Jorus. - Je file au hangar tribord !

    Grâce à moi la flotte de la République est sur le point d’annihiler les derniers Jedi et de conclure tous nos efforts. Mais elle va avoir besoin d’un petit coup de pouce, maintenant que Kaardounet à trouvé mon mouchard.
    Tout en faisant mine d’aller défendre le hangar tribord, je bifurque vers la réserve d’armement de l’immense vaisseau. Plusieurs Jedi y sont affairés pour la bataille et aucun ne se surprend outre mesure de voir le maître Jorus Beku’n se prendre deux sacs de détonateurs thermiques. Maintenant, direction la salle des machines !
    Et quinze minute plus tard, nouveau feu d’artifice !

    BRAOOUUUM !
    Voiiiiiilà ! Maintenant les Jedi sont condamnés et je détiens leur dernier espoir de restaurer un jour la Force ! Il ne me reste plus qu’à décamper avant que l’endroit grouille de shaax. Pourtant je reste sur ma faim.

    Kaarde (comlink). - À tous les Jedi combattants, gardiens et sentinelles, contenez les cracheurs d’acides. Ceux qui savent piloter, préparez tous les vaisseaux multiplaces à une éventuelle évacuation ! Les maîtres, retrouvez-moi en salle des moteurs !

    Ouiiiiii ! Je crois qu’il y a encore moyen de s’amuser un peu !

    Vicious Jorus. - Ici Jorus, je suis à la salle des moteurs dans deux minutes !

    Je n’ai plus qu’à aller auprès de l’hyperdrive bousillée et faire mine d’en être affecté. Ce cher Kaarde m’y rejoint bien vite.

    Kaarde. - Alors ?
    Vicious Jorus. - Vois par toi-même, l’hyperdrive est foutue !
    Kaarde. - Alors nous sommes condamnés…

    Tu ne crois pas si bien dire, mon cher ! Si tu voyais la tête que tu fais !

    Vicious Jorus. - Quel est le plan, maintenant ? On abandonne le vaisseau ? Et pour aller où ?
    Kaarde. - Justement, c’est ce que… attends une minute, mon comlink vibre.

    Il s’isole et je ne peux entendre sa conversation. Nul doute qu’il doit recevoir des nouvelles affreuses, à voir sa mine déconfite ! Pour donner le change je fais mine de m’intéresser aux dégâts de l’hyperdrive, qui est irrécupérable.

    Kaarde. -… Avec toi aussi, Ange.
    Vicious Jorus. - Tiens, c’était mon ancien maître ? Qu’est-ce qu’elle dev… ?

    Le regard de Kaarde à mon égard n’est plus du tout sympathique. Il me surprend en arrachant de mon cou avec la Force le crédit corellien fétiche du vrai Jorus et pointe son sabre laser bleu vers moi. Heureusement qu’il n’a pas pensé à me reprendre le sabre de Mirax, tiens. Je ne me laisserai plus surprendre.

    Vicious Jorus. - Kaarde, qu’est-ce qui te prend ?
    Kaarde. - Qui es-tu ?
    Vicious Jorus. - Mais enfin, je suis Jorus ! Je suis…
    Kaarde. - Tu ne m’auras pas une troisième fois, ordure ! Le VRAI Jorus est sur Coruscant, dans un sale état à cause de toi !

    Alors il sait ? Il aura été long à la détente, le bougre. Mais je peux enfin lui adresser mon plus beau sourire de "Viciouserie", que je réprime depuis des semaines.

    Vicious Jorus. - Oh… alors il a survécu ?
    Kaarde. - QUI ES-TU ?
    Vicious Jorus. - En général je ne laisse personne se souvenir de moi… mais toi,… mon lapin… tu peux m’appeler Dark Vicious. (clin d’œil)

    Un pas léger et prudent résonne dans la salle, et voilà qu’apparaît… Aynor, la jolie twi’lek ! Je ne pouvais espérer meilleure aubaine !

    Vicous Jorus. - Aynor, fais attention ! Kaarde est devenu fou, il me prend pour un Seigneur Sith !


    Ce message a été modifié par yanfzoul le vendredi 28 octobre 2016 - 14:17

    vendredi 28 octobre 2016 - 14:12 Modification Admin Permalien

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