Le Temple Jedi 6 (page 41)
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AngeSolo
28876 Crédits
Alors qu’elle s’évertuait à neutraliser les derniers résidus témoignant de son passage dans les égouts de Coruscant, Ange chassait une fois de plus cette pensée qu’avait fait naître Mara une heure plus tôt dans son esprit. Plus elle la chassait, plus elle revenait et elle ne savait, au juste, si c’était le contenu même de cette pensée qui l’irritait ou de prendre conscience qu’elle occupait une place qu’elle n’aurait jamais dû, la forçant presque à se focaliser sur des problématiques toutes aussi désagréables mais, à l’instant précis, un peu moins… floues…
Elle se sentait comme soulagée – oui, c’était bien ce mot aussi désagréable soit-il – d’avoir pu repousser la brume qui enveloppait le Temple Jedi depuis le commencement. Franchir la ligne historique et ne plus se contenter de subir les événements – non, Ces événements – mais faire un choix, c’est-à-dire passer d’un état de conscience active à passive lui permettait non pas d’oublier cette cicatrice à jamais béante qui scindait son âme en deux mais de faire le deuil de cette culpabilité de l’inaction qui la rongeait depuis toutes ces années. Si la petite fille n’accepterait jamais ce qui lui était arrivée, l’adulte pouvait aujourd’hui dissocier la sienne.
Dans le cœur de Solo, une porte venait aujourd’hui de se fermer. Les démons, insatiables, ne cesseraient jamais de toquer mais, au moins, disposait-elle désormais d’un moyen de les contenir un tant soit peu.
Elle soupira, satisfaite de ce constat, oubliant pendant un instant le poids de toutes autres créatures qui n’avaient de cesser de la ronger de l’intérieur quand la pensée rejaillit dans son esprit. Elle frotta davantage son dos, espérant la faire disparaître mais la douleur n’y fit rien. Wes. Gunnar. Tony.
Pourquoi les gens désiraient-ils tant nommer ce qui n’avait pas besoin de l’être ?
Elle sortit de la douche, s’essuyant les cheveux, jetant la serviette au sol et regagna la pièce principale de la cabine. Elle enfila une mini-jupe, prit ses bottes à une main, le reste de ses vêtements dans l’autre et se dirigea vers l’infirmerie. Arrivée, elle posa le tout en vrac et se campa devant la trousse de premier secours. Elle sortit du bacta, une seringue et sans la moindre délicatesse s’enfonça l’aiguille non loin de la blessure qui lui mangeait le dos. Elle avala un hoquet, lâcha un râle et fit la grimace. Elle pensa à Ganner, s’y attarda et la question revint. Ganner. C’est cela, noyer la question, il fallait noyer la question.
Heureusement, Mara entra. Ange se retourna, lui adressa un signe de tête, ne prêtant pas attention au fait qu’elle était si modestement vêtue. Comme tous ceux qui l’avaient côtoyée par le passé le savaient, le mot pudeur ne figurait pas dans le vocabulaire d’Ange Solo.
Ange, indiquant le pantalon : Baisse-moi ça et laisse-toi faire.
Mara resta figée quelques secondes. Ange aussi, se demandant comment elle avait pu faire pour oublier de ranger ce qui lui appartenait encore sur le Fury. Evacuer, ranger. Ses affaires comme la question.
Mara, stupéfaite : Mes fesses vont très bien, merci. Occupe-toi des tiennes.
Ange soupira, prit une seconde seringue, du bacta et l’injecta à même le tissus.
Mara, criant : Mais t’es complètement malade !
Ange, blasée : J’étais pas en train de te faire des avances, même habillée… ou pas… comme ça.
Mara : On ne sait jamais avec toi. Et puis... mon corps... par rapport au tien... je me sens un peu gênée...
Ange se jeta un coup d’œil ne comprenant pas. Elle haussa les épaules et elle lui fit dos à nouveau et se dirigea ensuite vers le petit tas de vêtements, s’apprêtant à s’en revêtir. Elle sentit alors une présence se rapprocher d’elle.
Mara, un peu fébrile : Encore merci d’être venue me chercher… Ton dos…
Ange, souriant : C’est rien, t’en fais pas. J’en ai vu d’autres. Ganner réparera tout ça, comme d’habitude.
Mara, s’emparant déjà de pansements de bacta située à portée de main : C’est le moins que je puisse faire après tout ce que tu as…
Ange, un peu mal à l’aise : C’est bon.
Mara, d’un ton plus autoritaire : Tourne-toi.
La Corellienne lâcha un juron et obtempéra.
Ange, en faisant la grimace alors qu’elle appliquait les bandes : Chiante.
Mara : Il parait que c’est de famille.
Ange : Il paraît.
Mara, suspicieuse et laissant sa patiente retrouver sa liberté : Ca devrait tenir jusqu’à notre arrivée.
Ange : Parfait. Bon boulot.
Elle se leva, enfila le reste de ses vêtements et, son chemisier seulement à moitié fermé, se vautra littéralement sur le sol de l’infirmerie. Elle ravala une grimace de douleur et fit émerger une bouteille de brandy de nulle part. Elle avala une rasade et la tendit à Mara.
Ange : T’es sûre de vouloir venir à la Guilde ?Ce message a été modifié par AngeSolo le mardi 26 juillet 2016 - 12:42lundi 25 juillet 2016 - 23:08 Modification Admin Permalien
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ProjetT
6493 Crédits
Après cette pause et le départ de Marcus Srent, nous nous apprêtons à prendre le chemin du Hall Pollux Horn Terrik.
Moi : Attendez. Peut-on passer en premier par l’infirmerie ?
Kaarde : Que veux-tu y faire ?
Moi : Prendre du matériel. De quoi soigner des blesses si on en trouve, prélever et analyser l’acide de ses monstres… et hélas un stock de sac mortuaires pour protéger les corps.
Aynor : Bonne idée.
Moi, m’adressant à Aynor : Voulez-vous bien m’accompagner, Maitre ?
Aynor : Bien sûr.
Kaarde : Allez-y, et on se retrouve au hall.
Moi : Bien, Maitre.
Kaarde et son groupe se dirige vers le hall par le chemin le plus court, Aynor et moi prenons un autre couloir. Nos pas raisonnaient dans ces longs corridors obscurs et semblaient hantés... De longue minutes passèrent avant que nous arrivions proche de l’infirmerie.
Aynor : Je te sens bien anxieux, Weedge.
Moi : Je…
Aynor : Toujours à t’en vouloir pour ce qu’il s’est passé ?
Moi : Oui.
Aynor : Tu n’y pouvais rien…
Moi : J’aurais dû. J’ai du sang sur les mains, Maitre. Mon incapacité a fait que ces mains ont tuées. Je suis responsable de la mort de la trentaine de Jedi, et j’ai perdu le compte des soldats, civils, que ses mains ont tuées… ces images me hantent…
Aynor : Je te comprends, mon jeune ami. Mais tu ne dois pas laisser ces sentiments négatifs prendre le dessus. Je sais que rien ne pourra l’enlever de ta mémoire. Mais ce que tu as vécu dois seulement amplifier ta détermination à t’améliorer. Pas te freiner.
Moi : Je crains que ça ne prenne longtemps, ainsi qu’une paix galactique durable.
Aynor : On fera tout ce qu’il faut pour l’obtenir…
On arrive à l’infirmerie du Temple.
Elle était dévastée, comme tout le reste. Les lits était fondu par l’acide de ces choses. Tout le stock était renverse, détruit. Des corps un peu partout, meurtri, défigurés, brulés.
Aynor : Voilà qui ne vas pas arranger ton affaire…
Moi : Peut-être pas. La réserve d’urgence a pu être préservée.
Aynor : Une réserve d’urgence ?
Moi : Suivez-moi.
Je me dirige vers la réserve « normale ». Elle est tout aussi dévastée. Je redresse, aidé par Aynor, deux armoires dont les flacons sont tous brisés. L’odeur est forte, produit chimique mélangés à l’acide. Je me dirige vers le fond de la pièce.
Une « Porte » était visible dans le mur – a peine une rayure dans le mur qui semblait uniforme.
Moi : Il y a normalement un hologramme médical interactif sur ce mur, qui masque à merveille la porte. Évidemment, la…
Je prends mon sabre, et plonge dans son cristal, pour étendre ma perception de la Force quasi réduite a néant.
Moi : Le verrou ne s’active que de l’intérieur, ou par la Force.
Aynor pose sa main sur mon épaule, pour me prêter son énergie. Je ferme les yeux et pose la main sur le mur… Difficilement, je trouve et actionne le verrou, et la porte d’ouvre.
Cette réserve avait été préservée. J’attrapais deux sacs, et pris tout ce que je pouvais de bacta, désinfectants, pansements. Je pris plusieurs kits d’analyse chimique de terrain, ainsi que 2 datapad spécialisés. Et tout ce que les sacs pouvaient contenir de sac mortuaire.
Chaque sac faisait plusieurs kilos.
J’avais pris une dizaine de sac mortuaire en plus sous mes bras. Je pose mon sac et prend le temps d’emballer, et d’étiqueter chaque corps dans l’infirmerie, qu’Aynor m’aida à soigneusement ranger dans un espace que nous avions dégagé. Certains corps étaient déchiquetés, si abimes qu’il était impossible de les identifier. Un sac était dédié a tout ce qui ne pouvait être identifies.
Une fois en place, je scellais les sacs, et appuyais sur le bouton du petit conteneur attaches à chaque. Ceci libera un gaz qui gonflait légèrement le sac, contenant un gaz inerte qui protègerai les corps de la dégradation et l’oxydation naturelle.
Soudainement, un rugissement se fit entendre dans les couloirs. Un rugissement bestial.
Aynor : Viens, ne trainons pas…
A peine le temps de finir, nous attrapons nos sacs et nous dirigeons vers le hall Pollux Horn Terrik, dans cette même direction d’où semblait venir le cri monstrueux qui résonnait encore dans les couloirs….mardi 26 juillet 2016 - 03:04 Modification Admin Permalien
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Bencenovii
14850 Crédits
L'Impérator, 21 heures après l'attaque des Shaaxs.
Devant la baie vitrée de ses appartements, le Mandalorien se tourmente.
*Je n'peux pas...* *Aynor ne comprends rien!* *Comment est-ce arrivé!?* *Je n'sais plus...* *Non!* *Ai-je fais le bon choix?* *Les Jedi sont faibles!* *Pourquoi a-t-elle fait ça?* *Eckmul...* *C'est la faute de Kaarde!!* *Ils ne méritent pas ce pouvoir!* *Maudit sois-tu Talik!* *Ils le paieront... tous!*
Suite à l'attaque des monstres sur Rhomammool, les deux jedi renégats Ben Keller et Cera Ordo s'en sortirent de justesse en laissant un gros cratère derrière eux. Si le Maître a pu se refaire faire son bras gauche -une énième fois-, l’apprenti a subit des blessures mortelles qui l'ont laissé au seuil de la mort. À l'amertume de Cera vient se mêler un fort sentiment de culpabilité. Ces monstres... Ils étaient puissants, rapides, leur salive pouvait entamer le beskar, d'où pouvaient-ils venir? Le Mandalorien cesse de se torturer lorsque Rusaan Fett apparaît dans la pièce.
Rusaan - C'était ouvert.
Cera - ...Keller?
Rusaan - Toujours en soins intensifs. Mandal'ore veut vous voir.
Cera - ...Enfin.
L'ex Maître Jedi fait volte face et sort de la chambre d'un pas pressé, Rusaan le talonne de près.
Rusaan - Je ne sais pas ce qui se passe mais ça a l'air d'être un sacré bordel en hauts lieux.
Cera - Vous croyez?
Le duo traverse les coursives du super star destroyer pour arriver sur le pont. Tout au bout se trouve Mandal'ore assis sur un trône de beskar. Il se lève lorsque Cera arrive à quelques mètres.
Mandal'ore - Mon ami, tout se passe comme prévu.
Cera - Quand partirai-je?
Mandal'ore - Dans 4 heures. Le Ghost t'attend au hangar 2, l'opérateur te fournira les coordonnées de ta cible. Souviens-toi, je prends d'énormes risques avec cette mission sur Coruscant... Nous ne sommes pas encore prêts, si notre position est compromise trop tôt...
Cera - Pas d'inquiétude. Une fois j'ai infiltré le QG de la Guilde sur Myrkr, à côté ce sera du gâteau.
Mandal'ore - . . .
Cera - Davrel, je dois comprendre.
Mandal'ore - . . . Je suis aussi curieux de savoir ce qu'il se trame là-bas, alors soit, mais tu devras mourir plutôt que de trahir la cause.
Cera - Hmf...
Le cyber bras droit de Mandal'ore se tourne à moitié et lance à ce-dernier:
Cera - En ce qui me concerne... Ce ne sera jamais que la troisième fois.
Puis il se dirige vers la sortie du pont afin de rejoindre le hangar dans lequel se trouve un chasseur Ghost, sorte de monoplace de classe Fury modifié disposant de systèmes furtifs, un prototype conçu par Dua Juun. Il quitte le Vaisseau Mère de la flotte Néo-Mandalorienne et entame son voyage en direction de la planète capitale. Quelques heures plus tard, Coruscant est en vue. Cera active ses systèmes furtifs et pique vers l'atmosphère afin d'atteindre le sommet de la plus haute tour du Sénat. Sa cible: le bureau de la Chancellerie. Une fois au dessus du bâtiment, il saute de son appareil et s'élance à l'intérieur dans l'intention d'avoir une petite conversation avec la Chancelière Satsa Cki.mercredi 03 août 2016 - 00:22 Modification Admin Permalien
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waren
16088 Crédits
Lieu : Dubrillion
La flotte était en orbite de la planète minière, tel une araignée étendant sa toile, sur le pont l'Empereur Horn et le Capitaine Konami observait depuis le super croiseur Vaillant que les quadripodes impériaux soit déployés. Les colons avaient tentés de lancer un message de détresse, mais ce dernier avait été bloqué par les radios intercepteur, à trois reprises. Quelques vaisseaux cargos avaient essayés de fuir mais les escadrons de chasseurs Ties empêchaient toutes fuite. Et plusieurs Interdicteurs bloquaient les voies en passages lumières. Au sol, les AT-ST entraient dans la cité, encadrés par des stormtroopers montés sur chars d'assauts. Les gens regardaient ce cortège la mine dépité. Dubrillon était à présent une colonie Impérial.
Horn - Excellent, ouvrez un canal avec le gouverneur local, dites lui que l'Empire ne veut pas faire de mal à ses futurs concitoyens. Notez : Aucune taxes ou d’impôts impérial seras demandé. Nous voulons juste reprendre ce système. Pas de recrutement forcé.
lundi 08 août 2016 - 19:04 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits
Le Temple Jedi de Coruscant, qui depuis mon départ était rempli de nombreux êtres, est à présent devenu un lieu de silence et de mort. Le hall est presque vide car il y a quelques corps inertes sur le sol, dispersés un peu partout, dont certains ont des expressions de terreur et de chagrin. Ce bâtiment magistral de notre Ordre plurimillénaire vient de voir pour une nouvelle fois ses résidents périr sous une menace grandissante.
L'ambiance est lugubre dans les couloirs. Oraclem, Eckmül, Kinsa et moi nous avançons dans la plus grande vigilance, à une allure lente, redoutant de se faire surprendre par quelqu’un. Ou quelque chose. J’avance dans ces couloirs dénués de sons et de vie, attentif au moindre mouvement suspect. Cependant, je suis assailli par une série d’interrogations qui tourne dans mon esprit sans s’arrêter : comment ce déchirement de la Force est arrivé ? Qu’arrive-t-il donc à la République ? D’où viennent ces créatures prédatrices et invisibles dans la Force ? Mais surtout, une question galope dans ma tête en surmontant les autres. Y a-t-il quelqu’un derrière tout ça ? Et comme la perte du Côté Clair continue de perdurer, mon doute croît au fur et à mesure que je marche. Oui, il y a sûrement quelqu’un qui manipule tout ceci. Quelqu’un qui veut semer le désordre dans la galaxie. Mais qui ? Qui ?
Kinsa : - Tout va bien ? Tu fais une drôle de tête...
La parole que m’adresse Kinsa me ramène à la réalité. Je secoue la tête, comme pour chasser ces pensées noires, et répond avec un sourire forcé :
Moi : - Je te remercie, Kinsa. Tout va bien.
Eckmül : - Enfin, tout va bien...le terme est mal choisi pour décrire notre situation !
Sur la suite de notre avancée, nous croisons des flaques d’acides et des cadavres rongés ; c’est le signe que ces mêmes créatures sur Rhommamool sont aussi apparues dans le Temple. J’ai encore un mauvais pressentiment. Au tournant d'un couloir, nous apercevons un droïde astromech blanc et rouge paniqué. Je m’approche, me penche et parle un peu avec lui. Ce qu’il me dit est alors intéressant et rassurant. Bien sûr, ne comprenant pas le dialecte droïde, Kinsa m’interroge.
Kinsa : - Alors ?
Moi : - Il a un message de la part de Tyria Sarkin.
Eckmül : - Tyria ? Elle a donc survécu ? Ça, c'est une bonne nouvelle !
Je demande à l'astromech de passer le message, et il s'exécuta, trop content de pouvoir remplir la mission qu'on lui avait confié. Une fois le message passé, je comprends que nous devons emporter le droïde avec nous. Qui s'appelle R2-H3. Nous poursuivons donc notre avancée du Temple, avec R2-H3 sur nos talons.
Le couloir se termine enfin et nous débarquons dans le Réfectoire du Temple, là où se trouvent les dortoirs pour padawans, la grande salle-à-manger et autres locaux d’éducation. C’est malgré tout l’endroit où le nombre d’apprentis décédés est le moins grand ; peu de corps sont présents, sur des chaises, au sol ou sur les lits. Mais le pire… c’est l’air ambiant et puant. La décomposition. Nous nous protégeons le nez avec des foulards improvisés avec du tissu épais. Oraclem et Eckmül vont entre les tables d’un côté de la grande salle, tandis que Kinsa et moi entre celles de l’autre côté. Nous fouillons de partout, comme à la recherche de quelque chose, et nous surveillons les alentours en vu d’un élément louche. Voir tous ces enfants et ces jeunes gens massacrés de manière monstrueuse me donne la nausée. J’essaye de me contenir. J’ai beau passé mon regard de partout, il n’y a rien de suspect.
Le droïde R2-H3 s’arrête au centre de la pièce et se tient immobile. Après notre inspection des lieux, nous nous rassemblons tous les quatre autour du droïde.
Oraclem : - Rien. Il n’y a rien d’intéressant dans cette salle. Tous ces corps… cet air de décomposition… ça me rend malade.
Eckmül : - Et maintenant, où va-t-on ?
Kinsa : - On n’a fait qu’inspecter la salle de restauration à présent. Il nous reste les dortoirs des padawans.
Moi : - Espérons que nous aurons plus de chance là-bas.
Nous nous dirigeons tous vers la salle des dortoirs, un espace aussi grand que la salle précédente. Une quarantaine de lits superposés, encore debout et presque intact, ont leur matelas et les draps renversés et déchirés. L’éclairage est faible, l’air est poussiéreux et très peu de corps inertes sont présents, rongés par l’acide. Je sors mon stylet-torche pour m’éclairer et explorer la salle. En cherchant de tous les recoins, nous ne trouvons rien d’étrange.
Kinsa : - Encore une fois, une salle ravagée et rempli de morts. Pas le moindre signe d’un indice ou d’une personne.
Moi : - Pfff… Si seulement il y avait encore quelqu’un de viv…
Eckmül : - « Quelqu’un de vivant », c’est ça Galen ?
Moi : - Chut ! (Je tends l’oreille pour mieux entendre un bruit suspect.) Des sanglots…
Je m’avance prudemment vers le fond de la salle, en direction du dernier lit superposé à gauche. Le son des sanglots étouffés devient plus clair et plus audible ; je continue d’avancer et passe devant le lit. Je tourne sur ma gauche, éclaire l’endroit et découvre… une enfant. Une petite fille humaine d’environ sept ans qui sanglote de peur. Ses vêtements sont abîmés et elle a de nombreuses blessures sur ses bras et jambes. Je m’approche délicatement d’elle et ôte ma veste pour lui mettre sur les épaules.
Moi : - Eh ! Tout va bien, petite, tout va bien. Je suis là pour t’aider. Je vais te sortir de là saine et sauve. (Elle continue de sangloter et d’angoisser. Je décide de la prendre dans mes bras pour la calmer.) Chut… Calme-toi… calme-toi… tout va bien…
La petite humaine commence peu à peu à cesser de pleurer et à se détendre, bercé par le lent mouvement de mes caresses sur sa tête. Une vieille méthode que ma mère employait pour me consoler.
Kinsa, Eckmül et Oraclem arrivent et la voient.
Kinsa : - Ça alors. Il restait quelqu’un en vie. Une petite fille, en plus. La pauvre !
Eckmül : - Elle est terrorisée, ça se voit. Elle vient de vivre une expérience terrible et elle a échappée au sort de ses camarades.
Kinsa s’approche à son tour de la petite fille et tente à son tour de la réconforter.
Kinsa : - Tout va bien, petite. Tu es en sécurité, avec nous. (Puis elle me regarde.) Tu as l’air de maîtriser la situation. Elle est presque apaisée.
Moi : - Je me suis dit qu’un peu de tendresse pouvait la soulager. Ma mère me prenait dans ses bras quand j’avais du chagrin ou que j’avais peur.
R2-H3 : - Bwiih bwiip-bwiip-bwiip !
Eckmül : - Que dit le droïde ?
Moi : - Il voudrait que l’on ne reste pas trop dans les parages. Les créatures pourraient revenir.
Kinsa : - D’accord. Prenons avec nous cette petite et filons d’ici.
Je desserre mon emprise sur la petite humaine et lui propose de grimper sur mon dos, pour que je la porte. Une fois qu’elle est dessus, je me lève et prend le chemin de la sortie. Nous quittons sans plus tarder le Réfectoire et nous nous engageons à nouveau dans les couloirs.
Cette fois, nous décidons de monter à l’étage supérieur. Nous prenons un des escaliers, traversons un large couloir à balcon et nous scrutons de partout, à la recherche de nouveaux signes. Les lieux sont déserts, chaque salle abritent des corps meurtris par l’acide et il n’y a pas d’autres survivants visibles. Nous nous mettons d’accord pour continuer encore un peu notre exploration, avant de revenir à l’entrée du Temple et attendre que Weedge, Aynor et Kaarde reviennent.
C’est alors qu’un cri monstrueux résonne depuis les couloirs du rez-de-chaussée. Celui de ces monstres sur Rhommamool. Tandis que je frissonne un peu à entendre ce cri, la petite fille se remet à trembler de peur. Je la rassure une nouvelle fois puis regarde mes camarades.
Moi : - Il y en a encore! Au rez-de-chaussée.
Kinsa : - C’est sûrement dans le Hall Polux Horn Terrik, là où Kaarde, Aynor et Weedge se trouvent. Nous devons les rejoindre.
Eckmül : - Attends Kinsa ! Tu n’espères quand même pas aller au Hall ?! Avec ces créatures dangereuses ?! Sans oublier que nous avons quelqu’un de plus fragile avec nous ?!
Moi : - C’est vrai, cette petite fille peut se faire tuer. Seulement, la laisser seule dans un coin n’est pas une option envisageable pour qu’elle survive. Je vais la garder auprès de moi, on reste ensemble et on part évaluer la situation.
Kinsa est d’accord avec ma proposition, Oraclem ne fait pas d’objection et Eckmül décide de suivre malgré lui. Nous revenons donc sur nos pas, traversons le hall d’entrée du temple et marchons activement vers la direction d’où Kaarde et les autres sont allés. Mais alors que nous nous marchons côte-à-côte, je ralentis soudainement ma marche pour finalement m’arrêter. Kinsa, un mètre devant moi, s’arrête à son tour et se retourne vers moi. Elle s’aperçoit que j’ai l’air absent.
Kinsa : - Galen ? Que se passe-t-il ?
Je reste comme pensif pendant une minute puis relève la tête en direction de l’entrée principale du bâtiment, mon regard porté vers l’horizon de la ville en dehors. Je ramène mon regard vers la jeune twi’lek et reprend un air assuré.
Moi : - Rien. J'étais pensif, c'est tout.
En m’écoutant, Kinsa prend d’abord un air douteux et incompréhensif avant de se changer en un sourire amical et qu'elle reprenne sa marche. De mon côté, j'avais senti quelque chose d'anormal. Une sensation que je n'ai pas eu, depuis que j'ai mystérieusement disparu pour la première fois. Je décide de me ressaisir et de rattraper mon groupe.Allons aider Kaarde, Weedge et Aynor.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 10 août 2016 - 09:03mardi 09 août 2016 - 22:29 Modification Admin Permalien
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Bencenovii
14850 Crédits
Par une nuit noire que les lumières de la ville peinent étrangement à éclairer, Cera Ordo saute du Ghost et investit le bâtiment du Sénat. Celui-ci étant sous haute surveillance, le cyborg Mandalorien et ex-Jedi passe par la fenêtre d'un appartement privé après avoir circulairement découper la vitre du dit appartement grâce à son laser digital. Il scanne la pièce et ne détecte aucun système de sécurité mis à part l'alarme située prêt de la porte d'entrée. Il pénètre dans le salon, l'appartement est aussi paisible que luxueux. La chambre est proche, peut-être des sénateurs y dorment-ils, alors Cera se fait aussi discret que possible, ce qui s'avère compliqué compte tenu de son pas lourd. Arrivé devant l'entrée, il cherche le capteur d'ouverture en tâtant les bordures de la porte, le trouve et le neutralise, puis il sort discrètement. Le couloir est désert mais cela ne durera pas. La cible du Mando se trouve plusieurs étages au dessus, une seule solution pour y accéder sans heurt: prendre l'apparence du Capitaine Grenn.
La matrice de changement d'apparence fait son effet et Cera est enveloppé de l'image du gradé Républicain. Malgré les améliorations de son beskar'gam, le temps lui est maintenant compté, il se dirige d'un pas pressé vers les turbolifts. Très vite, il repère une patrouille de gardes au détour d'un couloir. L'intru se planque dans l'angle opposé. Il se concentre un instant puis s'engage dans le couloir, les mains dans le dos, avec une posture de soldat, chose qu'il n'a absolument aucun mal à imiter puisque c'est dans ses habitudes. Toutefois, il sait que le moins de contact possible sera le mieux. Pour cette fois le subterfuge fonctionne à merveille, les deux gardes saluent Cera en le prenant pour leur boss et le laissent accéder aux turbolifts sans poser de question. Les portes du turbolift principal se referment et il se met en route. Coincé dans son armure, le Mandalorien transpire comme un boma, sa nervosité augmente au fur et à mesure qu'il se rapproche de la vérité. Le turbolift s'arrête à l'étage de la Chancellerie, les portes s'ouvrent et le faux Capitaine Grenn s'avance dans le grand hall.
Il n'y a pas moins de cinq gardes royaux de chaque côté du tapis, postés entre les colonnes, plus deux devant le bureau de la Chancelière. Cera avance d'un pas assuré, rien ne pourra l'arrêter maintenant. Les deux gardes royaux postés devant le bureau sont les seuls à s'interposer.
Garde 1 - Capitaine Grenn, la Chancelière se repose, veuillez repasser ultérieurement.
Cera/Grenn - J'ai des informations de la plus haute importance à transmettre à la Chancelière Cki, laissez-moi passer.
Garde 2 - Nous avons nos ordres Capitaine.
Cera/Grenn - Vous ne comprenez pas, c'est très urgent!
Les gardes ne bronchent pas. Négocier, cela n'a jamais été le fort de Cenovii même lorsqu'il était encore Jedi. Ces dernières années, c'était souvent Kinsa ou Eckmül qui désamorçaient ce genre de situation. Mais ils ne sont pas là. Le Mandalorien s'apprête donc à faire la seule chose qu'il sait vraiment faire: se battre. Et tanpis si des innocents sont tués. Puisque la République a trahit, personne n'est innocent ici.
Soudain, avant qu'il n'ait le temps de réellement songer à son attaque, sa matrice d'apparence le lâche! Déjà plus de jus? Non c'est un dysfonctionnement! Comme poursuivi par la malchance, le Jedi Noir reprends son apparence de Mandalorien. Les gardes le mettent aussitôt en joue, les dix autres qui étaient derrière se ramènent.
Garde 1 - Qui es-tu traitre?! Un espion de Mandal'ore!?
Garde 2 - Regardez! Un sabre laser!
Garde 1 - Quoi? Chien de Jedi! Tu croyais pouvoir nous tendre un piège?!
Les carottes sont cuites pour Cera. Il désactive son casque qui se rétracte et révèle son crâne chauve marqué de cicatrices, un teins pâle et un regard menaçant, un visage sombre semblable à celui d'un sith. Il porte aussitôt la main à son sabrolaser pour faire taire ces mécréants.
Cera - Je ne suis pas aussi doux que les Jedi, vous feriez mieux de vous écarter si vous ne voulez pas que je vous envoie tous au cimetière!
Un massacre est prévisible, quand tout à coup et à la surprise de tous, les portes du bureau de la Chancellerie s'ouvrent et Satsa Cki apparaît.Ce message a été modifié par Bencenovii le lundi 29 août 2016 - 16:55lundi 29 août 2016 - 15:13 Modification Admin Permalien
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Kaarde
17496 Crédits Modo
L’instant était solennel. Aynor, Weedge et moi nous tenions silencieusement au milieu du Hall Polux Horn Terrik dévasté. Plus aucun corps, ni de Jedi ni de créature, n’était resté. Sans doute les dernières bestioles s’étaient-elles appliquées à ne laisser aucun reste. Mais l’emplacement exact depuis lequel Mirax Terrik avait entamé son dernier voyage était pourtant évident.
Hasard ? Ma vieille amie avait rejoint la Force en laissant derrière elle son sabre laser et une tunique vide à l’endroit exact où elle s’était déjà trouvée étendue après la mort de Baaaaaaal. Weedge était à genoux au-dessus de ladite tunique et pleurait à chaudes larmes tandis que Aynor nous tenions respectueusement en retrait.
Aynor. - Alors Mirax aussi… Avant d’arriver ici je ne voulais pas y croire.
Moi. - Moi non plus. J’espère que…
Aynor. - Rassure-toi, je suis sûre que Tyria s’en est sortie. Nous l’aurions senti.
Moi. - C’est dur de voir tant de nos amis tomber.
Aynor. - Heureusement la nouvelle génération est là.
Comme pour appuyer le propos d’Aynor, Kinsa, Galen, Eckmül et Oraclem firent leur entrée dans le hall. Et ils ne sont pas seuls. Un droïde astromech du Temple roule près d’eux, et Galen transporte une petite fille apeurée dans ses bras. D’ailleurs eux-même sont assez nerveux.
Moi. - Qu’est-ce que ça donne ?
Kinsa (grave). - Pas le moindre survivant, à part cette gamine. Visiblement le Temple a été envahi par des créatures semblables à celles de Rhommamool.
Galen. - Beaucoup de créatures.
Moi (triste). - Je vois…
Eckmül. - En revanche nous avons trouvé ce droïde, R2-H3. Il porte un message de Maître Sarkin.
Moi. - Tyria ?! Vite, passe-moi ce message.
Galen. - Euh, ce peut-être pas le moment...
Je me mettais à genoux devant l’astromech alors qu’il projetai une petite reproduction holo de Tyria.
Tyria (holo). - Kaarde, j’espère que ce message finira par te parvenir... et je dis ça en partant du principe que Bloli et Mirax ont vu juste et que tu n’as jamais été un Seigneur Sith, hein !… Mais bref, si ce message parvient à tout autre Jedi, c’est aussi bien. Je… je viens de voir mourir mon amie… Mirax… elle s’est sacrifiée pour nous protéger, Sasha Theron et moi, et a emporté plusieurs de ces bestioles cracheuses d’acide avec elle, dont une qui semble être une reine. La mort de cette reine semble avoir temporairement désorganisé les saletés, je vais en profiter pour m’échapper du Temple. Je crois être la seule survivante avec Sasha… Kaarde, si c’est toi qui écoute… Je suis désolée, mais… je ne prendrai pas part à ce combat… Avec l’attaque du Temple, ce qui se passe sur Rhommamool, tout le complot qui t’entoure depuis la mort de Mahan, j’ai compris qu’aucun forceux dans la galaxie n’était en sécurité. Sitôt sortie d’ici je vais laisser Sasha aux bons soins de Marcus Srent, puis récupérer Sam et Lara et les emmener loin de tout... Je suis navrée… En revanche je vous laisse un petit atout, au cas où. J’ai laissé dans la mémoire de ce droïde des informations qui pourraient vous être utiles et, pour être certaine qu’elles ne parviennent qu’aux Jedi, je me suis arrangée pour que seule Lyhesh Gi puisse les décrypter sur le Chu’Unthor. Voilà… Je… J’espère que ça vous aidera… Que la Force soit avec vous. Et toi, Kaarde… j’espère qu’on se reverra, vraiment. Sarkin, terminé.
L’image holo s’évanouit. J’étais à la fois rassuré de savoir que Tyria s’en était sortie et désespéré de l’imaginer si loin de nous.
Eckmül. - Qui est Lynesh Gi ?
Moi. - Une humaine chevalier Jedi, très fiable. Je lui ai confié le commandement du Chu’Unthor il y a quelques mois.
Aynor. - Il y a donc de fortes chances qu’elle fasse partie des derniers Jedi encore vivants dans la galaxie.
Kinsa. - Il faut amener R2-H3 à bord du Chu’Unthor ! D’ailleurs ça me semble la seule chose censée à faire.
Aynor. - Vous n’avez pas exploré les niveaux inférieurs ?
Galen. - Ben justement, j’allais vous prévenir que les sous-sol étaient sûrement…
???. - SKRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Galen. - … occupés.
Le même cri que le monstre de Rhommamool ! Venant de sous nos pieds. Trop prêt à mon goût.
Galen. - Voilà, nous étions venus vous avertir que certaines de ces bêtes se trouvaient sans doute dans le rez-de-chaussée et les niveaux inférieurs du Temple.
Kinsa. - À ce stade, je crois qu’on a nettement dépassé le stade de la supposition !
Moi. - Il faut regagner l’Arrow au plus vite ! Galen, tu arriveras à porter la petite en courant ?
Galen. - Ça ira.
Aynor. - Weedge, tu es prêt ?
Le jeune zabrak s’était enfin détourné de la tunique vide de Mirax. Il accrocha à sa ceinture le sabre abandonné de sa défunte mère et essuya ses dernières larmes d’un revers de manche, armé d’une nouvelle détermination.
Weedge. - Oui. Partons d’ici !lundi 29 août 2016 - 22:18 Modification Admin Permalien
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camara
3160 Crédits
[HJ: correction et mise en page en cours ;)]
Dans l'Angel's Fury, toujours en direction de Myrkr.
J’attrapais volontiers la bouteille que la corellienne me tendait et bu à mon tour. Cette sensation de chaleur que le liquide procurait, était très agréable. Je m’enfilais une seconde rasade avant de la lui rendre.
Mara - Je saurai m'endurcir si c'est ma fragilité qui te fait peur
Ange - C'est pas de ta fragilité dont il est question. Quand on réussit à se sortir indemne de ce qui m'a tout l'air d'être un nouveau génocide et qu'on rampe sans rechigner dans la m*rde des égouts, j'appelle pas ça de la fragilité. Tes motivations. La Guilde. C'est l'Ombre, l'autre côté. Tu passes la ligne et tu ne revois plus la lumière. C'est pas une décision à la légère.
Mara - Si je décide d'y rentrer, ce ne sera pas sur un coup de tête.
Ange - Vaut mieux. Sortir est plus difficile et pas sans dommages collatéraux.
Elle coupa court à la conversation et quitta l’infirmerie. Je restais un moment figée à regarder le sol de la pièce. Dommages collatéraux… j’en avais déjà assez subi, au point où j’en étais, j’avais déjà connu l’Ombre, ça ne me faisait plus peur.
Je tournais en rond dans le vaisseau, impossible de rester tranquille ou de m’endormir quelques temps, le visage de Shoshana et Mirax passait en boucle dès que je fermais les yeux. Les voix dans ma tête diminuèrent à mesure que la distance qui nous séparait de Myrkr rétrécissait. Les cris s’arrêtèrent complètement quand nous sortîmes de l’hyperespace, la planète en visuel.
J’avais rejoint Solo dans le cockpit et m’étais assise sur mon siège habituel. Ma douleur dans la poitrine était toujours présente et quelques nausées l’accompagnèrent à notre traversée de l’atmosphère.
Ange commença la manœuvre d’atterrissage, nous étions silencieuse toutes les deux. L’édifice était tellement bien enfoui dans la jungle que j’avais l’impression que nous foncions tout droit dans les arbres. La plateforme apparue en même temps qu’un Wes complètement abattu.
L’appareil posé et les machines éteintes, nous le rejoignîmes. Les traits tirés, il avait perdu ce sourire charmeur que la vision d’une Ange Solo lui procurait.
Wes – Ange, je…
Ange – Je te l’ai déjà dit, ce n’est pas ta faute ! Inutile d’insister.
Alors qu’il allait protester, des bips furieux se firent entendre et s’intensifièrent. Une unité R4 surgit de nulle part en trombes devant moi.
Mara – Jijy ! Calme toi je suis là !
Ange – cet astromech est à toi ?
Mara – affirmatif ! Un problème ?
Ange – il est juste assorti à ta poub… ton vaisseau.
Wes – oui et il est très curieux. TROP curieux. Bien que serviable il n’a pas arrêté de sillonner les bâtiments à la recherche d’une âme à embêter. (il lança un regard meurtrier en direction du droid) Il connait les couloirs par cœur désormais.
Ange – parfait, il va pouvoir t’emmener voir Ganner à l’infirmerie.
Mara – oui mais toi ?
Ange – ne t’en fais pas pour moi, avec ce que tu m’as fait je vais pouvoir tenir le temps que je règle certaines choses. Wes, ne traînons pas, tu m’expliqueras tout en chemin.
Mara – mais…
Ange – c’est un ordre ! Ne t’inquiète pas, tu seras entre de bonnes mains. Fais juste attention à ne pas laisser trainer les tiennes si tu veux les garder.
Elle partit de son côté avec Wes, tout en faisant attention de ne pas croiser son regard. Apparemment ce que je lui avais dit quelques heures plus tôt dans les égouts la travaillait.
Mara – bon ben nous, en route pour aller voir ce Ganner !
J4 fit quelques bip angoissés avant de se mettre à rouler. Surement due à la remarque de ne pas laisser traîner mes mains si je voulais les garder. Dans quel guêpier m’avait-elle envoyé ?
Arrivée devant l’infirmerie, j’entendais de la pièce du fond quelques bruits qui ne me rassuraient pas du tout et qui n’avaient pas lieu d’être dans ce genre d’endroit.
Jijy s’annonça assez bruyamment et je le suivie de près.
Mara – ya quelqu’un ?
Les bruits mécaniques s’arrêtèrent et un homme surgit devant nous. Sa vision renforça mon idée qu’Ange Solo devait surement faire passer des castings « beauté » aux prétendants masculins bien avant d’évaluer leurs compétences pour leur entrée dans la guilde. Dans tous les cas, elle savait très bien s’entourer car mise à part sa cicatrice sur la joue droite et sa prothèse en guise de bras gauche, il avait réussi à me faire oublier l’envie de réconforter Wes.
Ganner, avec un sourire charmeur – Salut ma jolie. C est donc toi la nouvelle copine de Solo ?
Il s’avança vers moi et dans une petite révérence sortie d'une autre époque, se pencha pour prendre ma main et l'embrasser. il remonta ensuite jusqu'à mon avant-bras, souleva ma manche et le regarda fixement.
Ganner – hmmmm… belles veines… un peu profondes mais bien situées et avec un bon potentiel, assez robustes… oui oui…
J’arrachais délicatement mon bras de son emprise tout en essayant de ne pas paraître mal à l’aise. Surtout, ne pas fermer les yeux si je voulais rester entière.
Mara – Mara, Mara Sarkin. Nous revenons des bas-fonds de Coruscant. Ange m’a administré une injection de Bacta il y a quelques heures, mais je sens comme si mon épaule droite chauffait et ça me re-démange.
Ganner – on va examiner ça, installe-toi et enlève ton haut. (Il se tourna vers J4) Toi tu restes dehors, je te boude car tu n’as pas voulu que j’améliore ta carcasse. Et on ne sait jamais ce que tu filmes avec ta lentille rayée !
Jijy n’eut pas le temps de râler qu’il lui ferma la porte au nez. Je me retrouvais seule avec ce bel homme qui aimait mes veines.
J’enlevais la chemise qu’Ange m’avait prêtée, non sans gênes, pour le laisser observer mon bras, même si je voyais bien qu'il n'observait pas que ça de moi. De son côté il avait préparé ses compresses imbibées de produits désinfectants et ses seringues de Sérum. La plaie qui s’était formée n’était vraiment pas belle, comment avais-je fait pour ne pas avoir mal jusqu’à présent ?
Ganner – hélas, ce n’est que superficiel, tu ne perdras pas l’usage de ton membre. C’est fort dommage, tu pourrais avoir tellement mieux qu’un simple bras !
Malgré cette remarque quelque peu flippante, Il fut d’une incroyable douceur avec moi, les injections furent beaucoup moins douloureuse qu’avec « bourrin Solo ». Il se permit de m’ausculter de la tête au pied en nettoyant chaque égratignures qu’elles soient profondes ou non, toujours en continuant à me proposer différentes modifications et améliorations qu’il pourrait effectuer sur mon corps s’il en avait le droit. je surveillais chaque outils qu'il approchait de ma peau.
Plus les minutes défilaient en sa compagnie et plus je me disais qu’il pourrait faire partie de ses petites raisons "en plus" qui me pousserait à rentrer dans la guilde.
Ce message a été modifié par camara le mercredi 31 août 2016 - 12:34mardi 30 août 2016 - 16:56 Modification Admin Permalien
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AngeSolo
28876 Crédits
L’avancée vers la salle du Conseil de la Guilde se faisait dans un silence pensant que seule la résonance de leur pas brisait. Solo ne savait, au sujet, quelle attitude adoptée vis-à-vis de Wes. Réconforter. Lui redonner confiance. Le dédouaner. Les relations humaines – et non-humaines – n’avaient jamais été son domaine de prédilection. On pouvait même dire sans trop se mouiller que ses aptitudes en la manière frôlaient l’inexistence.
Lui dire quelque chose de gentil avec le ton qu’il fallait ? Pas crédible.
Lui tapoter dans le dos ? Ridicule.
Le prendre par la taille ? La bonne blague.
Le prendre dans ses bras ? Encore mieux.
Elle soupira intérieurement. La seule personne qu’elle était à même de réconforter était sa fille et se comporter avec lui comme avec Mimi lui paraissait aussi inconvenant que risible.
Wes, démoralisé : Je me sens minable. Y avait un truc important à faire et j’ai même pas été fichu d’y parvenir.
Ange : Wes…
Wes, lui jetant un regard en biais : Joue pas la comédie, Solo. Même toi, t’es pas capable de me regarder dans les yeux.
Touché.
Cette dernière réplique eut pour effet de générer une bouffée de culpabilité à la Corellienne. Bien sûr, Wes ne pouvait pas se douter de ce qu’avait réveillé chez elle la conversation avec Mara dans le Fury. Le temps manquait pour ce genre de question. Verbaliser. Il fallait verbaliser. Elle n’en avait pas envie – très certainement par peur de ce qu’elle pouvait trouver – et ce manque de temps l’arrangeait bien, en définitif. Toutefois, elle aimait bien Wes et le voir dans cet état la plongeait dans une position indescriptible.
Elle prit sur elle : elle tourna ses deux iris bleus dans sa direction et mit maladroitement sa main sur son bras.
Ange, mal à l’aise : On va pas se mentir tous les deux. Tu me donnais assez pour savoir que… Je ne sais même pas comment dire ça… Tu sais… dès que ça touche… (Elle tapota son bras encore plus maladroitement.) Ca...
Wes, volant au secours de Solo : Je vois.
Ange : Merci. A par jouer à qui criera le plus fort, je ne sais pas quoi te dire de plus… On peut toujours s’amuser à trouver quelqu’un qui se sentira responsable. Ma fille pourrait s’en vouloir de ne pas avoir eu l’œil sur ce problème ou s’en douter, ton assistante se dire qu’elle aurait dû mieux relire les manips ou effectuer une vingtième analyse dans la journée, nos banquiers qui n’ont pas pris la peine d’avoir un meilleur système face à l’intrusion, celui qui t’a apporté un caf et qui t’a distrait trente secondes, ton voisin qui t’a fait une blague salace à un moment donné, moi qui t’ai envoyé sur les roses pour un motif tout à fait obscur… C’est comme ça. T’as toujours fait ce qu’il fallait et personne ira te blâmer mais la culpabilité… (Elle marqua une pause.) Je sais. C’est toujours plus facile à dire qu’à faire et je suis un très - mais un très - mauvais exemple à ce sujet mais si t’étais un peu plus futé que moi – et franchement, j’en doute – (Il se mit à sourire et elle aussi.) Tu ferais mieux de garder ton énergie pour trouver le vrai coupable. On trouvera toujours un temps pour boire et oublier jusqu’à nos prénoms respectifs quand tout ça sera fini.
Elle posa sa main sur la sienne en guise de remerciement, fait qui eut pour effet de plonger Ange dans un désarroi plus grand encore. Elle se concentra sur la douleur qu’elle éprouvait toujours dans le dos. Se rassurer, ne pas penser. Sortir Hamera de sa tête.
Heureusement pour elle, ils arrivaient devant la porte du Conseil. Hoza, sorti fraîchement de l’infirmerie, l’interpella, sauvant Solo d’une situation qu’elle estimait déraper de plus en plus. La vue du malade lui noua l’estomac.
Culpabilité, c’est pour toi.
Elle se glissa alors autour de la grande table ronde au côté des différents responsables des professions de la Guilde. Les Trois M couraient en tous sens. Puis, Hoza entra et Wes derrière lui. La porte se ferma et la réunit pu commencer.
Wes, commençant à parler en adressant un regard tendu à la Corellienne : Bonjour tout le monde. Le Leader n’étant pas encore arrivée sur Myrkr, cette dernière m’a demandé de présider cette séance exceptionnelle voire exceptionnellement dramatique afin de faire face au plus vite. (Il inspira bruyamment.) Comme vous le savez tous, les comptes communs, c’est-à-dire les comptes de réserve, ont tous été… littéralement vidés…
Quelques murmures fusèrent dans l’assemblée.
La tension, lourde et pesante, déjà palpable quand la porte s’était refermée, enceint davantage la cage thoracique de la Corellienne comme celle de tous ceux assis à ses côtés.
Wes agita un bras et des données défilèrent sur l’écran. Il les commenta en précisant pour tous les différents lieux où se trouvait l’argent disséminé à travers la galaxie.
Wes, ravalant douloureusement sa salive : Depuis ce – très honnêtement, je ne sais pas comment nommer ce qui s’est passé – ce pillage… Nous avons effectué plusieurs recherches afin de tracer l’argent et trouver d’entité physique à l’origine mais nous n’avons rien trouvé. C’est comme si l’argent s’était volatilisé.
Hoza, horrifié : Qu’est-ce que tu veux dire par volatiliser ? L’argent ne peut pas avoir foutu le camp comme ça, c’est pas possible !
Wes, ennuyé : J’ai bien peur que si. Je vais tâcher d’être le plus clair possible. (Il afficha un holo vierge et prit un stylet.) Sur chaque compte se trouvait une quantité de crédits – que l’on va appeler C0. C0 ont subitement été transférés vers plusieurs banques simultanément.
Il traça alors différents traits horizontaux à la suite de C0.
Wes : On les appellera ainsi C1, C1’, C1’’ etc. Je pense que vous avez compris l’idée. Aussitôt, C1 ont été eux-mêmes transférés vers d’autres comptes bancaires qu’on appellera C12, C12’’… Il en va de même pour C1’ avec C1’2, C1’2’’, C1’’…
L’homme continua son schéma de manière effrénée.
Wes : Et ça se répète et ça se répète. On n’en voit toujours pas le bout.
Le malaise grandissait d’une manière exponentiellement effrayante.
Une main se leva mais Wes lui signe qu’il n’avait pas fini.
Wes : A chaque fois qu’une somme C se démultiplie, nous avons également observé qu’une partie de l’argent transféré était retirée en liquide à la seconde même où il arrivait et, juste après, nouveau transfert. Je n’ai jamais vu ça.
Un Devaronien, se raclant la gorge : Tu veux dire qu’en plus de vaquer de banques en banques, un gang suffisamment organisé retire à des fractions de secondes près l’argent dans des banques situées aux quatre coins de la galaxie…
Wes : Oui.
Ange claqua violemment son poing sur la table, choc qui eut pour effet de raviver une douleur dans son épaule.
Wes : Pas de traçabilité. L’argent se dissémine dans la nature à une vitesse alarmante.
Un brouhaha envahit ainsi la salle du Conseil de la Guilde, chacun y allant de son timide commentaire.
L’effarement se lisait sur chaque visage, sur chaque timbre de leur voix.
Wes : En dehors de nos fortunes personnelles. Nous n’avons plus rien. Plus de fonds communs, plus un seul crédit. Nous subissons un véritable état de crise…
Ange, après un silence : La Guilde. C’est donc maintenant de ça dont il est question.
Un humain : Va-t-elle vivre ou mourir ? Je ne suis pas certain que nous tiendrons longtemps sans fonds. Si on ne peut stocker d’argent nulle part… Comment pouvoir continuer à assurer tous les Guildeurs…
Hoza, en faisant la grimace : Passer l’argent de main en main…
Wes : Je suis d’accord. Ce n’est pas un moyen sûr et viable, pas à l’échelle galactique.
Un Devaronien : Le pouvoir. Comment rester crédible quand ça va se savoir ? Que faire des indemnités et des salaires que nous n’allons pas pouvoir payer !
Une Twi’lek : Je suis d’accord. Panique. Désorganisation. On va droit dans le mur. Si la Guilde ne peut pas payer… Elle va se disloquer à vue d’œil.
Les discussions recommencèrent de plus belles pendant de très longues minutes. Les mines abattues, la gravité dans les yeux, personne ne savait que faire ou que penser.
Hoza, se levant brusquement : S’il faut engager nos fortunes personnelles pour continuer à survivre, j’en suis ! Sans votre aide… Je ne sais même pas si je serai encore en vie aujourd’hui !
Des voix reprirent en chœur la proposition d’Hoza, aussi enthousiastes que désespérées. On pensa à l’avenir. Il fallait penser à l’avenir. L’assistante de Wes fit alors irruption dans la salle et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Il se figea. Elle hocha la tête et disparut.
Wes, se raclant la gorge : S’il vous plaît…
Les voix se turent.
Wes, continuant : On vient de me confirmer qu’il y avait bel et bien une sorte d’anomalie… disons une sorte de signature… discrète mais pas suffisamment cachée pour qu’elle ne soit pas repérée… couplée à chaque transfert d’argent vers un autre compte…
Il afficha en gros sur série de lettres et de chiffres sur le gigantesque hologramme situé au centre de la table.
Et ils se mirent à changer.
Changer.
Changer.
Tout défilait.
Se transformait.
Et ils le virent.
Lui.
L’auteur.LE COURTIER DE L’OMBRE
jeudi 01 septembre 2016 - 22:15 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Quitter Coruscant n'a pas causé de difficultés ; pour une fois, le contrôle aérien s'est tu. Si certains qualifient ça de chance, moi j'appelle ça de la négligeance. De la négligeance qui nous profite... Aussitôt sortis de l'atmosphère, Galen entre les coordonnées du Chu'Unthor indiquées par Kaarde et Aynor, et nous passons en hyperespace. La traînée bleue si familière signale le début du voyage, qui sera plutôt long, d'après l'ex-Grand Maître.
Ainsi, nous tâchons de nous occuper pour ne pas nous ennuyer, ce qui a tendance à arriver lorsqu'on parcourt de longues distances. Pour ma part, je m'isole dans ma cabine : heureusement que j'en ai une pour moi toute seule ! Eckmül partage la sienne avec Galen, Aynor et Oraclem se sont installées dans celle de Keller, tandis que Kaarde occupe celle de Ceno en compagnie de Weedge. En résumé, je suis la seule dans ce vaisseau à pouvoir avoir un peu de privacité quand il m'en prend l'envie.
Je fouille dans ma besace et constate que tout y est à sa place, comme si rien ne s'était passé. Assise sur ma couchette, je me rends compte à quel point ce qui se passe est absurde. Le côté lumineux déchiré, la République qui se retourne contre nous, une hécatombe Jedi... J'aurais préféré que cela n'aie pas à se passer de mon temps. Tout cela appartient aux histoires qu'on raconte aux jeunes padawans, pas à la réalité ! Enfin, c'est toutefois ce que je pensais avant ce jour-là.
Tomber sur mon vieux holocommunicateur me fait tout bizarre. Il faut dire que je l'ai depuis Mandalore, c'est une sorte d'antiquité que je trimballais déjà lorsque j'étais jeune résistante. Avec surprise, je constate que tous mon "carnet d'adresse" est encore complet. En balayant tous les noms, je tombe fatalement sur un des premiers noms de la liste : "Papa". C'est si simple, en fait, et je ne m'étonne même pas de ne pas l'avoir effacé. Sans doute n'y ai-je même pas pensé.
D'un geste distrait, et doutant que ça marche, je sélectionne : "appeler". Quelques secondes passent avant qu'un hologramme de Twi'lek ne s'affiche. J'avoue que je suis assez surprise.
Kinsan : Kinsa ? Tu vas bien ?
Moi : Non, ça va pas, mais ça c'est pas une nouveauté. Pour te donner une idée, je suis encore plus dans la panade que le jour où les Death Watch ont failli découvrir que je bossais pour la Résistance.
Kinsan : J'imagine que c'est grave.
Moi : Je n'ai pas envie d'en parler. Où es-tu, toi ? Je ne t'ai pas sauvé la vie pour rien, j'espère.
Je m'exprime d'un ton sec et légèrement militaire pour ne pas laisser transparaître mes émotions. Je suis une Jedi, censée être au dessus de tout ça. Mon père semble surpris de mon attitude, mais ne fait aucun commentaire, heureusement.
Kinsan : Je suis sur Mandalore, dans les souterrains que tu connais bien. Pour l'instant, tout va bien. Je vais essayer de faire profil bas pour les temps à venir. Mais toi ? Je m'inquiète pour toi. Il se dit que les Jedi sont à présent des ennemis publics.
Moi : écoute...je n'ai plus trois ans. Je peux me débrouiller seule sans que tu me couves (j'entends quelqu'un toquer à la porte). Il faut que j'y aille.
Sans perdre du temps, j'interrompts la communication et range avec précipitation l'holoprojecteur tandis que je crie : "Entrez !". C'est Eckmül.
Eckmül : Salut Kinsa !
Moi : Salut Eckmül. Tout va bien ?
Eckmül : Dans la mesure du possible, oui. Kaarde dit qu'on arrivera dans deux heures.
Moi : Je me demande combien d'autres Jedi ont survécu...et qu'est-ce qu'on fera une fois arrivés. Je dois avouer que je nage dans l'incertitude en ce qui concerne l'avenir.
Galen (arrivant) : Comme tous d'entre nous...
Nous passons les deux heures suivantes à discuter le plus normalement possible lorsqu'on était dans notre situation. Il était vrai que nous n'avons aucune idée de ce qui allait se passer, et c'est assez perturbant d'être dans l'expectative de quelque chose dont on ne sait pas l'issue.
Enfin, nous sortons de l'hyperespace, juste en vue du Chu'Unthor. Alors que nous sommes tous rassemblés dans le cockpit, nous déclinons notre identité et avons l'autorisation d'atterrir. Sur le pont, l'ambiance est morose. Je comprends que les survivants sont très peu nombreux...dimanche 04 septembre 2016 - 12:36 Modification Admin Permalien
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