Le Temple Jedi 6 (page 36)
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DocBeldom
5633 Crédits
[Petit retour en arrière...]
Doc avait été plus qu'étonné par le comportement de Ceno pendant qu'ils s'étaient battus contre les troupes. Seule l'arrivée des deux lieutenants l'avait empêché de s'arrêter pour engueuler le Mandalorien. Rapidement, le combat entre Doc et Carmen avait tourné comme on pouvait s'y attendre. L'ancien Maître d'Arme avait contrôlé la jeune femme sans problème et l'avait désarmée. Alors qu'il pointait son sabre vers Carmen, le Gris s'était soudain senti mal et avait fait quelques pas en arrière. Lui qui se laissait bercer par la Force et qui ressentait le côté clair comme une rivière apaisante se retrouvait soudainement au milieu d'un tourbillon d'émotion et de colère. Comme si la rivière calme était soudainement devenue des rapides violents. Doc mit un genoux à terre, haletant. La douleur qu'il ressentait était en train de lui faire perdre le contrôle.
Carmen : Eh bien ? Est-ce ainsi que se battent les Jedi ? En s'écroulant comme des vieillards ?
Les mots de Carmen tirèrent le Gris du cercle de folie dans lequel il était plongé et le ramenèrent brusquement à la réalité et au présent. Ses années d'entraînement prirent le relais et il fit claquer sa lame pour parer le coup de fouet que l'autre tentait de lui porter. Une roulade pour s'écarter et le combattant se redressa dans un mouvement souple. Se battre sans la Force avait fait parti de son entraînement, mais il n'avait pas pensé qu'il s'en couperait complètement lui même. La lanière du fouet arriva droit sur son visage mais Doc s'écarta d'un pas de côté et fit deux pas en avant, terminant son mouvement par un coup de coude dans l'estomac de son adversaire, enchaîné par une prise rapide sur la main tenant le fouet pour propulser Carmen sur le sol. Cette dernière se laissa aller et fit suivre sa chute d'une roulade pour se relever et porter une nouvelle attaque. Cette fois, Doc mit une lame en opposition, laissant le fouet s'enrouler autour et tirant brusquement. Carmen se retrouva avancée vers le Jedi qui coupa la lame de son autre sabre et la frappa deux fois, une au visage et une autre sur son poignet armé. La jeune femme lâcha son arme et Doc l'envoya au loin d'un mouvement, rallumant sa deuxième lame et la plaçant sous la gorge de la Chevalière Pourpre.
Doc : Il va être temps de cesser tout cela, ne croyez vous pas ?
Soudain, une lame bleue s'abat sur la vaincue. En réflexe, Doc envoie sa lame pour bloquer le coup...
[Retour au présent...]
Les deux Jedi se fixaient dans les yeux tandis que Carmen était en train de ramper pour essayer de rejoindre son vaisseau. Les deux ne bougeaient pas. Doc ne voulait pas lancer ce combat, mais il ne laisserait pas Ceno continuer sur sa lancée. D'ailleurs, qu'en était-il de l'autre ? Son regard s'égara une seconde pour chercher le quatrième combattant puisque la Force n'était plus là pour l'aider. Ses yeux avaient à peine quitté ceux du Mandalorien qu'il se sentit s'envoler et heurter violemment une surface dure. Le Gris retomba sur le sol, se redressant aussitôt et commençant à courir. Ceno venait de se jeter sur la jeune femme abattant son sabre. Dans une longue glissade, Doc se retrouva les deux sabres croisés pour immobiliser la lame bleue du Sabre des Jedi. Son pied jaillit et cueillit les jambes du Mandalorien qui chuta lourdement pendant que Doc retenait un chapelet de juron. Par la Force, sans elle, frapper un homme en armure était douloureux !
Les deux Jedi se redressèrent en même temps et Ceno envoya un coup de sabre vicieux vers Doc. Lui aurait bien esquivé, mais ç’aurait été ouvrir de nouveau le passage sur celle qu'il avait décidé de protéger. Il s'avança donc pour parer, se mettant automatiquement à combattre dans la Forme qui lui était la plus naturelle et qui était la plus adaptée pour le combat sabre contre sabre. Le Makashii était dangereux sans la Force, mais il n'avait pas le choix s'il voulait tenir contre un Ceno décidé à passer. Sa parade au dernier moment lui fit sentir de très près le sabre de Ceno, mais il en profita pour porter une attaque de son deuxième sabre. Le Mandalorien se dégagea en force et se recula pour esquiver. Durant quelques secondes, les deux Jedi échangèrent une série de coups rapides démontrant s'il en était besoin leur maîtrise commune de l'art du combat au sabre laser. Pendant ce temps, Carmen continuait de ramper vers son chasseur.
Soudain, au milieu d'une passe d'arme où Doc s'était mis particulièrement en risque, Ceno prit un shiak sur son armure. Malheureusement pour le Gris, le mouvement ne put percer cette dernière et le Mandalorien profita du fait que le Gris s'attendait à ce qu'il accuse le coup pour lancer un petit engin explosif vers le chasseur de Carmen. Doc fit deux pas en arrière mais se retrouva soufflé par l'explosion et projeté sur Ceno. Il en profita pour tenter de nouveau de passer la garde de son adversaire mais fut arrêté en plein vol par une poigne du Sabre des Jedi qui le maintint en l'air une seconde avant de le projeter non loin de l'endroit où avait atterrit Carmen.Cette fois, le Mandalorien ne voulu pas prendre de risque et ressorti son blaster qu'il pointa sur la tête de Carmen. Sans frémir, il tira deux fois. Le Gris ne pris pas le temps de réfléchir au fait qu'il s'était coupé de la Force et sauta sur la trajectoire, tentant de parer les tirs avec ses lames. L'un d'entre eux fut renvoyé, mais le deuxième le cueilli directement dans l'estomac. Doc se releva aussitôt, laissant un de ses sabres au sol tandis qu'il appuyait de la main sur sa blessure. L'autre se mit à rayonner d'une lumière quasi hypnotique. L'ancien créateur de l'Atelier avait activé son chef d’œuvre.
De nouveau, les deux Jedi se regardèrent les yeux dans les yeux, complètement immobiles. Finalement, Ceno prit la parole :Ceno : Tu n'abandonneras jamais ?
Doc : Je ne te laisserai pas tuer une personne désarmée tant que je serais capable de le faire.
Ceno : Soit. Débrouille toi avec elle. Mais je te conseille de faire vite, bientôt cette île ne sera plus qu'un tas de cendre.Sur ces paroles, le Mandalorien se détourna et s'engouffra dans le complexe. Au passage, il déposa quelque chose à l'entrée que Doc supposa être des explosifs. Le Gris éteignit son sabre, récupéra celui au sol et s'approcha de Carmen, soutenant la jeune femme jusqu'à son chasseur hapien.
Doc : Prévenez vos amis d'évacuer et de l'esquiver. Il a complètement perdu le contrôle.
Carmen : Pourquoi m'avoir sauvé, Jedi ?
Doc : Parce que c'est ainsi que les Jedi devraient être. Des protecteurs et non des soldats. Maintenant, prévenez vos amis. Je vais vous sortir de là.
Carmen : Pour me livrer à la République ? Plutôt mourir !
Doc : C'est ce qui vous serait arrivé si je ne m'étais pas interposé. Quant à ce qui va vous arriver, je ne suis pas un membre de l'Ordre et je ne me suis pas encore décidé. Mais si vous continuez, je pourrais vous laisser ici. Après tout, je ne suis pas un Jedi, moi.La jeune femme regarda Doc, choquée. Mais elle attrapa un comlink à sa ceinture et prévint la base. Prudemment, Doc tenta de faire appel à la Force. Elle était toujours agitée mais il n'avait pas besoin de grand chose. Carmen se mit à léviter doucement et il la déposa à la place du droïde. Toujours en se tenant l'estomac, il l'aida à s'attacher puis pris la place du pilote. Quelques minutes plus tard, il s'éloignait de la base, rejoignant les coordonnées où son YT allait l'attendre. Il aurait bien besoin de l'infirmerie de son transport Corellien. Au vu de la douleur qu'il ressentait, il avait probablement plusieurs côtes cassées en plus de la blessure de blaster.
Ce message a été modifié par DocBeldom le samedi 23 avril 2016 - 01:53vendredi 22 avril 2016 - 16:16 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
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Je combats toujours mon père, les yeux dans les yeux, et je faiblis de coup en coup. Après celui-ci, je ne pense pas pouvoir tenir un autre combat. Cela fait depuis combien de temps que je me bats sans cesse ? Une heure, peut-être plus ? Mon corps n'est pas habitué à un tel effort physique. Mon père, lui, est en pleine forme. Je me rabats automatiquement en forme III, Soresu, pour me concentrer sur ma défense et ne pas gaspiller d'énergie. Je ne suis plus dans l'optique de gagner ce combat, mais de ne pas le perdre. Par chance, il n'arrive pas à percer ma défense, et c'est plutôt réconfortant.
Nous arrivons sur une plateforme et faisons une pause, nous écartant l'un de l'autre et décrivant un cercle sans se quitter du regard. Subitement, je désactive mon sabre, néanmoins toujours en alerte, et déclare d'une voix triste :
Moi : Qui aurait pu le croire ? J'ai le souvenir d'un père aimant...et voilà que je vois un Death Watch !
Kinsan : Le passé est le passé.
Moi : Un passé fait partie de nous, même si on fait tout pour le réfuter. Un jour, tu m'as dit que je ferai toujours les bons choix... Est-ce que tu le dis toujours, à présent ?
Kinsan : Je me souviens de ce jour...
Une très jeune Twi'lek vient de rentrer de l'école. À huit ans, ses yeux sont déjà sérieux et son pas lourd. Elle est lasse, fatiguée, les Watchers ne ménagent même pas la discipline des plus jeunes. Et aujourd'hui a été une journée particulièrement dure pour elle, certains hauts-gradés ont inspecté les classes pour repérer les futurs Death Watch. Bien évidemment, Kinsa, avec ses réflexions idéalistes qu'elle s'efforce pourtant de limiter, n'a rien d'une recrue modèle. Les instructeurs l'ont même à l'oeil, ce qui lui a valu les remontrances de ses parents : même si elle n'est pas d'accord, elle doit se taire, pour l'instant. Ce "pour l'instant" l'a toujours intrigué, mais elle sait qu'il ne sert à rien de poser plus de questions.
D'un pas de loup, elle rejoint le perron de sa maison et toque timidement à la porte, sans avoir de réponse immédiate. Elle ne s'en inquiète pas : son père est probablement à la forge, avec tonton Miru et tonton Ejar. Elle sait que tonton Ejar, c'est un secret, parce que les Death Watch ne l'aiment pas – et ça, en plus du fait que ce soit un ami de son père, ça le rend sympathique. Elle entre rapidement dans la maison et entend ses parents parler dans le salon. Car elle n'ose pas les déranger, elle s'approche doucement et écoute discrètement la conversation, quand elle s'aperçoit qu'ils parlent d'elle.
Sya : Kinsa devrait bientôt rentrer, n'est-ce pas ?
Kinsan : Tu t'inquiètes toujours trop pour elle. Elle sait se débrouiller, c'est une Mandalorienne. Tu ne lui fais pas confiance ?
Sya : Elle est différente des autres enfants, tu t'en es rendu compte.
Kinsan : C'est vrai...elle n'est pas résignée. C'est une idéaliste, comme toi. Alors que les autres acceptent ce qui leur arrive, Kinsa croit qu'il y a un espoir que ça change.
Sya : Elle deviendra une personne exceptionnelle, j'en suis sûre. Je sais que tous les parents disent ça, mais...
Kinsan : Non, tu as raison (il s'interrompt). Kinsa ! Je te vois ! Viens nous dire bonjour !
La petite fille sort de sa cachette et va se jeter dans les bras de ses parents. Chaque journée passée est une victoire, en un sens. Un pas de plus vers une vie meilleure, elle y croit. Kinsa demande :
Kinsa : C'est vrai que je suis différente des autres ?
Son père soupire et l'invite à s'asseoir sur un des poufs qui servent d'assises à la petite famille et la fixe droit dans les yeux. Il lui parle comme il le ferait avec un adulte, car il sait que, malgré son jeune âge, Kinsa peut comprendre, comme elle comprend déjà beaucoup de choses.
Kinsan : Oui, tu es différente. Mais, ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Par exemple, tu es différente de ces Death Watch qui torturent et tuent.
Kinsa : Comment tu le sais ?
Kinsan : Parce que je le sens. Parce que nous le sentons, ta mère et moi. Et cette différence peut t'amener, dans le futur, à faire des choix difficiles, mais toujours bons. Des choix qui paraissent absurdes aux yeux des autres. Mais nous comprendrons toujours ce que tu fais. Si on peut, on te soutiendra.
Kinsa : D'accord. Je ferai les bons choix, je te le promets !
Kinsan : J'en suis certain. Et c'est à mon tour de te faire une promesse. Celle de ne jamais te faire souffrir par mes actes. Parce que...ça me ferait trop mal, aussi.
Ce souvenir est vivace dans ma mémoire, il m'a toujours accompagné. Tu es différente. Je n'ai jamais autant compris le sens que ces mots ont qu'aujourd'hui, en combattant celui qui les a prononcés. Mais ce qui m'a marqué plus encore, c'est cette promesse, de mon père.
Moi : Tu n'as pas tenu ta promesse !
Kinsan : Tu crois que j'avais le choix ? Si je n'avais pas espionné la Résistance pour les Death Watch, tu ne serais pas là pour me combattre !
Moi (déstabilisée) : Comment ça ?
Kinsan : Ils ont menacé de vous tuer, Sya et toi, si je ne leur donnais pas les infos sur la Résistance ! Et puis, j'ai compris pourquoi ils faisaient ça à la population ! Si les Mandaloriens ne se durcissent pas, ils deviennent faibles ! Comment crois-tu que nous avons réchappé de l'assaut du palais du Seigneur Death Watch, selon toi ?
Moi (furieuse) : Quand ? Quand est-ce que tu as commencé à pourrir de l'intérieur ?
Non. Je ne me dois pas me mettre en colère. Céder au côté obscur n'est que plus facile maintenant. Je dois rester calme, sereine, et faire abstraction de mes émotions. Il est vain de se laisser guider par elles.
Kinsan : L'année de tes onze ans.
Moi : Alors j'ai passé deux ans à côtoyer un traître sans même le savoir.Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le vendredi 12 avril 2019 - 15:46vendredi 22 avril 2016 - 20:53 Modification Admin Permalien
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Kaarde
17496 Crédits Modo
Je ne sais ce qui fut le plus douloureux, entre le déchirement de la Force et le crash du Contre-Attaque IV, mais le pire était encore à venir.
Weedge avait perdu conscience et Bloli et moi le traînions péniblement hors du vaisseau accidenté. Le choc passé il demeurait un terrible malaise, comme une oppression constante du Côté Obscur. La panique générale qui se propageait au sein des milliers de Jedi présents sur Rhommamool n'aidait pas. Pire, les pouvoirs associés côté lumineux de la Force étaient complètement inefficaces. Ni Bloli ni moi n'avions réussi à employer le moindre pouvoir de guérison sur les blessures que le crash nous avait infligées.
Weedge. - Je ne vais... pas pouvoir... le retenir... plus... longtemps... empêchez... moi... de ... faire... quoi... que... ce... soit... Viiiite.....
Bloli. - Qu'est-ce qu'il ... ?
Moi. - Mille vornskrs, la programmation de Baaaaaaal, j'avais complètement oublié ! Il perd le contrôle !
Les plaintes de Weedge se changèrent en rire dément alors qu'il nous repoussait violemment, visiblement euphorisé par la montée en puissance du Côté Obscur.
Weedge. - Muhahahaha, je savais que vous ne pourriez pas me retenir éternellement ! Je suis liiibre !
Bloli. - Oh, la paix !
PAF !
Et, d'une bonne droite, la guérisseuse envoya le zabrak sombrer dans l'inconscience. Visiblement ses nerfs étaient à bout.
Bloli. - Et voilà, anesthésie générale.
Moi. - Du calme, Bloli, ne laisse pas tes émotions te submerger. Surtout pas maintenant. Nous sommes sur le fil.
Bloli. - Mais comment fais-tu pour te maîtriser dans un moment pareil ?
???. - Maître Naberry ! Bloli !
Une petite escouade de trois Jedi et d'une dizaine de soldats de la République fit irruption. Les trois Jedi semblaient aussi éprouvés que nous. L'un d'eux était soutenu par deux soldats. Un autre, celui qui nous avait hélés, était le rodien Reegi Ppork qui avait travaillé plusieurs années avec Bloli au Bureau Jedi de Coruscant.
Reegi. - Quelle chance de vous trouver ici. Maître Naberry, savez-vous ce qui est en train d'arriver à la Force ? Que devons-nous faire ?
Chance ? Maître ?
Les trois Jedi étaient visiblement rassurés de nous voir, en dépit de la réputation d'assassin qui était désormais la mienne. Peut-être que la présence de Bloli à mes côtés me donnait du crédit, mais j'étais tout de même désarçonné de bénéficier encore d’une telle confiance.
Moi. - Eh bien, euh… De toute évidence nous sommes tombés dans un piège de grande ampleur. Il nous faut à tout prix nous regrouper et reprendre contact avec le Temple de Coruscant. Capitaine, est-ce faisable ?
Capitaine (levant son fusil). - Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous. Officiellement vous êtes toujours accusé du meurtre de l’ex-Chancelier Mahan.
Reegi. - Laissez Capitaine, je me porte garant de Maître Naberry. Faites ce qu’il suggère.
Capitaine. - Humpf ! Si vous y tenez.
Le soldat s’écarta en portant la main à son casque pour contacter son QG.
Moi. - Reegi, est-ce que vous savez où sont Aynor et Jorus ?
Reegi. - Lui est au QG terrestre pour coordonner les forces Jedi. Quant à Maître Lask, aux dernières nouvelles elle était à l’écart en plein combat contre les Death Watch avec les padawans de Maître Ordo.
Capitaine (à l’écart, parlant au haut commandement). - Que nous… ? Mais pourq… Ah… les salaud. Oui, ce sera fait.
Moi. - Je suis étonné que vous me fassiez encore confiance, Reegi.
Reegi. - A vrai dire peu de Jedi pensent que vous ayez pu tuer Gaïus Mahan. Et avec vous dans le coin je suis sûr que nous pourrons nous sortir de cette situation, même si Baaaaaaal se poin…
PEW !
Le front de Reegi Ppork fut percé d’un trou fumant. Le corps du rodien s’effondra lourdement en avant, révélant derrière lui les canons levés des soldats de la République.
Bloli. - REEGI !!!
Capitaine. - Traîtres.
Il bondit sur l’équipier de Reegi encore debout et lui asséna un coup de crosse. Le Jedi, déstabilisé, fut aussitôt abattu par les hommes du capitaine. Les deux qui soutenaient le troisième Jedi affaibli laissèrent celui-ci choir et criblèrent son dos de décharges.
Bloli et moi eûmes tout juste le temps d’allumer nos sabres laser, ce qui incita les soldats à la prudence.
Moi. - Pourquoi ? Pourquoi faire ça ?
Capitaine. - Vous nous faciliteriez considérablement la tâche si vous vouliez bien abaisser ces sabres laser. C’est fini pour vous, de toute façon.
L’effet était presque aussi terrible que le déchirement du Côté Lumineux. Partout autour de nous, dans la capitale rhommamoolienne, les Jedi mourraient par vagues, par centaines. J’eus toutes les peines de la galaxie à garder mon sabre laser dressé. Les Jedi, tous ces Jedi que j’avais personnellement guidés pendant des années, dont je connaissais presque tous les noms, ils étaient en train de mourir les uns après les autres sous le feu des armes de la République.
Le chagrin m’accablait trop. Je ne parvenais pas à contrôler le débit de mes larmes. Mon sabre s’échappa de ma main et je tombai à genoux, exposé aux tirs. Bloli s’interposa.
Bloli. - Soyez raisonnables, je ne veux pas avoir à vous tuer !
Weedge. - Moi par contre JE VOUS TUERAI TOUS !!!
Bondissant tel un diable, Weedge fondit sur le capitaine et le trancha en deux. Ses hommes tentèrent de réagir mais le zabrak programmé par Baaaaaaal était déjà contre eux. Bloli profita de la confusion pour se joindre à la mêlée. Moi j’étais bien trop occupé à gérer le flux des morts Jedi dans mon esprit pour faire quoi que ce soit. Je ne voyais ni ne ressentais plus rien, comme si j’étais dans le noir.
Lorsque je repris un peu mes esprits toute l’escouade était abattue et Weedge avait fuit sans demander son reste. Bloli s’effondra à côté de moi.
Bloli. - Kaarde… qu’est-ce que nous allons faire…
Moi. - La seule chose... que nous pouvons faire…
A grand peine je me relevais sur mes jambes. Lentement.
Moi. - Je n’ai pas l’ombre d’un plan… ni de vue d’ensemble… mais j’ai une terrible responsabilité.
Bloli. - Sauver l’Ordre Jedi ?
Moi. - Non, plus dur… garder espoir, et le transmettre.
Bloli. - Quoi, tout ça par sens du devoir ?
Moi. - Et... parce qu'il y a des personnes que je veux revoir.
Tyria. A présent je comprenais que celle qui m’avait tiré de prison était aussi fausse que la Mirax qui m’avait poussé au meurtre, et mon ressentiment face à cette situation n’en était que décuplé. Si la République entière se retournait contre nous, alors elle était en grand danger. Je devais à tout prix la protéger, au moins elle, quitte à y laisser ma peau.
Moi. - Co… commençons par sauver autant de Jedi que… que possible. Bloli,... tu vas essayer de regrouper autant de Jedi survivants que tu pourras. Plus… plus nous serons nombreux,... mieux nous… nous résisterons. De mon côté je vais tenter de retrouver Aynor, Jorus... et Weedge.
Le nombre de Jedi encore debout diminuait toujours de façon dramatique, je peinais à garder les idées claires. L’entité lumineuse que formaient les Jedi était littéralement dévorée à petit feu par les ténèbres. J’avais beau faire bonne contenance en face de Bloli, je n’étais plus sûr de rien. Je devais lutter de toutes mes forces pour ne pas jeter mon sabre laser au loin et abandonner la lutte. Quel que soit cet ennemi, il m’avait frappé plus durement que Baaaaaaal lui-même l’avait jamais fait. Il m’arrachait une part de mon âme à chaque Jedi tué.
Nous faisions face au plus terrible événement de notre ère.
Bloli. - Entendu. Que la Force soit avec toi.
Moi. - Ou ce qu’il en reste...Ce message a été modifié par Kaarde le samedi 23 avril 2016 - 09:50vendredi 22 avril 2016 - 21:01 Modification Admin Permalien
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obiwan87
9801 Crédits
Lieu : Rhomammool, champ de bataille
Nous venons de rencontrer Ejar et Kinsan, les deux membres éminents des Deaths Watchs, Kinsan espère faire rallier Kinsa à la cause des D.W. C’est pour ça qu’il a empêché Ejar de tuer sa fille. Mais maintenant kinsa et son père s’affronte dans une espèce de duel au sommet, nous sommes restés en arrière avec Aynor et Oraclem.
Eckmül : (aux deux maitres jedis) Il faut couvrir Kinsa de façon, à ce qu’elle ne se fasse pas attaquer, Maitre Aynor couvrait le flanc nord, Oraclem s’occupe du Sud-est, je m’occupe du sud-ouest, avec ce triangle que nous formerons nous pourrons couvrir de façon optimale Kinsa.
Aynor : Cela me paraît une bonne idée.
Des ennemis arrivent en grande vague et c’est une bataille très lourde de toute façon les pertes seront très lourdes. Il y a au sommet d’un building, une tourelle qui pilonne les alliès, il faudrait que je m’en occupe.
Je grimpe de fenêtre en fenêtre, mais je ne sais pourquoi chaque saut de force me demande de plus en plus d’effort, J’ai l’impression de ne plus que compter sur la force physique. Quand j’arrive enfin en haut, il y a plein de gardes qui siège autour de cette tourelle. Je me concentre de façon à essayer dans éliminer quelques-uns, mais je me rends compte qu’ils ne sont pas tous visible dans la force, j’ai l’impression d’en oublier.
Je touche un premier watcher à l’abdomen et il tombe par terre, un second, mais d’un coup, je reçois un violent coup de crosse dans la tête. J’ai la tête qui tourne, mes yeux se ferme petit à petit, je vois flou, je tombe, mais j’entends quand même des bribes de paroles de watcher.
Watcher : C’était facile… aucune opposition… quand même deux hommes… un régiment entier.
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Oraclem n'avait pas encore remarquer l'absence d'Eckmül, mais elle s'en inquiéta quand même un peu lorsqu'elle vu son commandant cessé le combat pour recevoir une transmission, elle voulu se diriger vers le building où Eckmül s'était dirigé mais elle reçu un premier coup de blaster dans le dos, elle se retourna et entendit son capitaine.
Capitaine : Abattez-là, après nous nous occuperons d'Aynor !
Elle reçu un deuxième tir de Blaster et tomba du building qu'elle avait réussi à atteindre jusque là.
Capitaine : Laissez-tomber, personne ne résiste à une chute pareille !
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Je me réveille dans une cellule toute crasseuse, il y a une flaque par terre et des rats cours entre mes jambes, je suis encore en tenue de jedis mais mon comlik et mon sabre m’on était retiré…
Il faut que je voie si je peux bouger les barreaux avec de la télékinésie. Je me concentre, pas moyen, c’est encore ce problème avec la force, je pose mes mains sur les barreaux mais je suis projeté violemment contre le mur.
Aïe, il y a un champ de force qui protège tout ça. Alors je commence à Hurler, mais il n’y a aucune réponse, il y a pourtant un escalier qui monte sur la gauche, ça à l’air d’ailleurs d’être la seule issue. Je ne vois absolument pas comment je vais pouvoir m’en sortir.
Oh Frel !
Ce message a été modifié par obiwan87 le dimanche 24 avril 2016 - 22:26dimanche 24 avril 2016 - 19:36 Modification Admin Permalien
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ProjetT
6493 Crédits
Enfin libre ! Après avoir tué le capitaine et son escouade, j’avais filé sans demander mon reste dans les rues de la capitale Rhomammoolienne, armé de mon sabre – dont la puissance de la lame semblait faible en comparaison de ce qu’il devait être, et un blaster de la république pris au capitaine au moment où il s’est rendu compte que sa moitié supérieure n’était plus solidaire de sa moitié inférieure.
Je me délectais du chaos ambiant, ou la mort sévissait partout, et faisait taire cette minuscule voix au fond de moi, celle de l’autre Weedge, tentant désespérément de s’accrocher…
Mon maitre m’avait demandé de tuer des Jedi. J’allais profiter de la situation. Une confusion totale planait, entre les Death Watch et les pourpres, les Néo-Mandaloriens qui s’occupait de leurs affaires, les soldats de la république qui se retournait contre les Jedi, et les Jedi privé de leur pouvoir.
Bref, une situation parfaite.
J’avais le temps. Tout mon temps. J’allais massacrer le plus de monde ici avant de voler un vaisseau et de fuir et tenter de retrouver mon maitre ou n’importe qui d’autre qui lui était associé, aux coordonnées gravées dans ma mémoire.
Une blessure à la tempe, héritée du crash, me faisait souffrir, et je me nourrissais de cette douleur pour amplifier ma puissance dans le côté Obscur de la Force, qu’on pouvait juste appeler la Force, maintenant que le coté lumineux était détruit. J’ignorais qui avait pu réussir un tel exploit – en dehors de mon maitre évidemment, le seul assez puissant pour cela. Ça ne pouvait être que lui, et cette pensée satisfaisante amplifiait encore ma puissance.
J’arrive dans le dos d’un commando de la République alors aux prises avec un groupe de 4 jeunes chevaliers Jedi.
Je vis dans les yeux de ces chevaliers, pris au dépourvu, de l’espoir de voir du renfort, tout padawan soit-il. Je leur donnais raison un instant, et a coup de blaster et de sabre, tuait de sang-froid le commando, dans le dos. Alors que les Jedi, sauf, baissait leur garde pour venir me remercier, je prends un malin plaisir à enfoncer la lame de mon sabre dans le cœur du plus âgé, face aux autre Jedi qui furent pris de panique…
Je bondis alors sur eux, usant du côté obscur pour les rattraper sans difficulté, eux qui, pathétique Jedi, était sans pouvoir et sans défense, tel des moutons affolés devant un loup affamé. Je garde le dernier en vie, voulant l’interroger, lui demander où se trouve le QG et les autres Jedi présent.
J’use d’éclairs de Force pour le faire souffrir, lui brulant la peau sur tout le corps, sans obtenir de réponses. Imbécile. Il mourut dans la douleur alors que, la main pose sur son cœur, je lui balançais une salve d’éclair qui eurent raison de lui.
Je repris ma route, écoutant mon instinct et mes sens pour prendre la meilleure direction pour tuer le plus possible de Jedi. Je me dirige vers le Nord de la ville, ou je sentais une zone qui semblait bien gardée…
Pendant ce temps, au fond de l’esprit de ce clone, dans une pièce sombre emplit de ténèbres obscures, une faible lumière, comme une chandelle dont la flamme est agitée par le vent, et menaçant de s’éteindre à tout moment, était l’âme du jeune Weedge, qui tentait désespérément de ne survivre, l’âme meurtrie par les gestes dont il a été le témoin direct et impuissant….Note: Les techniques du Cote obscur utilisée ont été programmée par Baaaaaaal dans mon clone. Il était censé être un tueur de Jedi, après tout. Mais ces technique font parti de l’âme programmée et seront toujours inaccessible a mon moi lumineux.Ce message a été modifié par ProjetT le lundi 25 avril 2016 - 18:04dimanche 24 avril 2016 - 21:07 Modification Admin Permalien
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Bencenovii
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Cenovii n'a pas réfléchit lorsqu'il s'en est prit physiquement à Doc Beldom. La Force l'a poussé à agir ainsi. Il avait pourtant toujours admiré ce-dernier. Le récit des padawans de son époque qui ont construit leur sabre sous l'égide de Doc étaient dithyrambiques sur le prédécesseur de Ceno à l'atelier et le Mandalorien avait toujours voulu le rencontrer, apprendre de son savoir. Il ne s'était jamais douté que sa première véritable rencontre avec lui se ferait dans une telle situation. En plusieurs points Doc et Ceno se ressemblent. Mais si l'un a assumé son statut de Jedi Gris, l'autre a toujours été tiraillé entre côté lumineux et côté obscur. Et en cette heure sombre, le destin de Cera Ordo, évoqué plusieurs années plus tôt par Baaaaaaal lui-même, est en marche.
Le Mando-Jedi décide de ne pas faire perdurer ce combat inutile. Pour lui, si Doc veut protéger les faibles et les criminels de guerre, qu'il en soit ainsi, alors il prends la tangente et se dirige vers l'intérieur du complexe des Vengeurs Pourpres. De sa ceinture s'extirpe plusieurs bombes protoniques, à utiliser avec d'extrême précautions. Il en dépose une à la sortie du spatioport, une autre sur le plus gros vaisseau du garage, puis il éparpille d'autres bombes dans tous les coins de la base. Il croise quelques gardes oubliés. Ne leur laissant aucune chance, il les paralyse avec la Force et les tranche en deux de sa lame bleue.
Un autre mec habillé de noir et de pourpre et portant un turban lui entourant la tête fait alors son apparition dans le couloir principal. Le Vengeur Pourpre dégaine deux magnifiques vibro-sabres, il commence à faire la démonstration de ses talents, gesticulant dans tous les sens en faisant tournoyer ses lames aussi bien que le feraient les meilleurs maîtres d'arme de la Chevallerie Impériale. Ceno n'est pas impressionné, il dégaine son pistolet blaster plus vite que son ombre et en termine rapidement avec cet ennemi présomptueux d'un tir en plein thorax. Il continue son chemin jusqu'à arriver dans une salle de contrôle. Un grand type se tient devant la baie vitrée de la salle. Dos à lui.
Artanga - Vous jouez bien votre rôle, Maître Ordo. Je suis là pour m'assurer que vous le jouerez jusqu'au bout.
Ceno - Ton attaque s'arrête ici.
Artanga - Non... Non... Vous comprendrez bientôt qu'elle ne fait que commencer.
Le boss des Chevaliers Pourpres se retourne et fait quelques pas vers Ceno qui le braque avec son pistolet blaster. Il s'arrête à bonne distance et continue de plus belle.
Artanga - Les Jedi sont affaiblis, ils sont désormais pris entre deux feux. Osaria et les Death Watchs d'un côté, la République de l'autre.
Ceno - Qu'est-ce que ça veut dire?
Artanga - La République s'est retournée contre les Jedi. Et pour couronner le tout, Mandal'ore est présent. Tous tes amis vont mourir...
Artanga a changé de ton. La nouvelle est effarante. Ceno ne sait pas bien s'il doit y croire ou si c'est du bluff, une ruse pour le déstabiliser. Il se focalise sur le présent. La Force continue d'affluer. Elle le submerge.
Ceno - Je vais en terminer maintenant.
Il se saisit de la gorge d'Artanga par la Force et lui compresse si fortement que le Général s'étouffe en quelques secondes. Il n'a même pas résisté, il a affronté sa mort en face. Ceno toise son cadavre avant de constater sur les différents écrans le chaos qui règne sur Rhomammool. Pas de temps à perdre, il fonce vers la sortie de la base par laquelle Bloli et lui sont arrivés, grimpe dans l'Arrow et décolle dans la minute qui suit. L'YT-1930 prends de l'altitude, Ceno sort un détonateur et fait sauter la base des Chevaliers Pourpres Vengeurs.
L'Arrow passe en mode furtif et se dirige vers le point d'orbite commune, au coeur de la bataille. Il esquive les différents vaisseaux, des chasseurs aux croiseurs qui virevoltent dans tous les sens, longe un destroyer républicain et s'aperçoit avec horreur qu'il vise les chasseurs Jedi alentours.
Ceno - Non! R8!! Contacte le Taris 2 immédiatement!
La rage du Mandalorien s'intensifie. Il entre dans la stratosphère, aucune réponse ne lui parvient. Il survole Kehalt en proie aux flammes et aux explosions. Il tente une nouvelle communication, cette fois avec l'Impérator. Mandal'ore lui réponds.
Mandal'ore - Cera, les Jedi ont été ciblés par la République.
Ceno - Mais pourquoi?!
Mandal'ore - Ton mentor Jedi est l'ennemi numéro un.
Ceno - Cela ne justifie pas cet acte de trahison! Raisonnez-les!
Mandal'ore - Notre position ne peut être neutre. Je me suis donc engager officiellement à les aider à arrêter les Jedi.
Ceno - Vous avez perdu la tête?! Allez-vous m'arrêter moi aussi?!
Mandal'ore - Du calme, Cera. Souviens-toi à qui tu t'adresses. Officieusement, mes hommes ne tireront pas sur tes amis sauf s'ils y sont contraints. Notre priorité, c'est Kinsan!
L'Arrow passe juste au dessus du spatioport de Kehalt, Ceno reconnait Kinsa, aux prises avec Ejar et Kinsan. Il file vers le tarmac.
Ceno - Je me charge de lui! Vous devriez retirer les troupes du spatioport!
Mandal'ore - Alors que nous sommes si prêts du but? Nous devons éliminer les Death Watchs une bonne fois pour toute.
Ceno - J'ai dis que je m'en chargeais! Vos hommes risquent de me gêner! Eloignez-les!
Mandal'ore - . . . Hmm, dans ce cas, je vais te faire confiance. Qu'il en soit ainsi. Les hommes vont se retirer, mais Rusaan Fett restera et t'aidera si nécessaire.
Ceno - Bien reçu.
Le Mandalorien paraît soulagé, rien ne doit se mettre en travers du chemin qui le sépare d'Ejar. Ni la République, ni les Néo-Mandies, ni même les Jedi. Plus rien d'autre ne compte à présent. Il se concentre dans la Force, stimulant ce qui lui reste d'organique, et active le mode "dernier recours" de son Beskar'gam. Au même moment, l'Arrow se pose sur le spatioport de Kehalt. Ceno descend la rampe d'un pas lent, prêt à tout. Kinsa vient immédiatement à sa rencontre avec un sourire sincère.
Kinsa - Maître ! Où étiez-vous ? Vous avez survécu aux soldats de la République !
Ceno - Kinsa, écarte-toi.
Kinsa - ...mardi 26 avril 2016 - 16:05 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
J'ai encaissé la nouvelle de l'ancienneté de la trahison de mon père un peu mieux que j'aurais pu le penser. Il me dévisage, à présent, comme stupéfait que je l'ai appelé "traître" alors que c'est la pure vérité... Pendant un moment, je reste sans mots en me rendant compte qu'en réalité, il a toujours voulu me protéger, quelles que soient les circonstances, indépendamment du sort des autres. Cette pensée me trouble. Une bonne action envers une seule personne n'efface pas des actes criminels ! Pourtant...je ne sais pas quoi faire. Mon objectif, arrêter mon père, semble s'éloigner peu à peu. Est-ce que Ceno avait raison de vouloir me tenir en dehors de cette affaire ? Est-ce qu'il avait peur que je flanche ? Une masse de questions arrive telle un ouragan, des questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Kinsan : Ne me juge pas trop hâtivement.
Avant que j'aie pu répondre quoi que ce soit, j'entends la voix de Freyler derrière moi qui s'exclame :
Freyler : Kinsa ! Tu es là ! Tu es vivante !
Je me retourne vivement et découvre un Freyler paniqué et au bord des larmes. Je ne l'ai jamais vu dans cet état, et cela n'est pas pour me rassurer. Mon père semble interloqué. Il s'est placé plus en retrait et n'a pas l'air de vouloir se battre.
Moi : Pourquoi je ne serais pas vivante ?
Freyler : C'est...c'est les soldats de la République ! Ils tirent sur les Jedi ! Kinsa, c'est un vrai massacre !
Moi : Quoi ? La Rép... Freyler, c'est pas le moment de faire des blagues !
Freyler : Mais c'est vrai ! Ils ne sont pas encore venus ici parce que c'est éloigné du coeur de la bataille, mais...
Moi : Ok, ok. J'ai compris. Enfin, non, j'ai pas compris ! Pourquoi ils font ça ?
Kinsan (en s'avançant) : Ahem... La République et les Jedi ne sont plus alliés ?
Moi (sans faire attention à mon père) : Je hais cette journée...
La nouvelle m'a plus bouleversée que je veux bien laisser voir. Je la ressens comme un coup de poignard dans le coeur. La République... mais qu'est-ce qui se passe ? D'abord le déchirement du côté clair, ensuite ça... J'ai la désagréable impression de quelque chose qui me dépasse vraiment...
*********************************
Kinsan aussi passait une mauvaise journée. Une très mauvaise journée. Tout d'abord, les pertes Death Watch étaient énormes, malgré la vaillance de ses guerriers. Pourquoi Artanga n'envoyait-il pas davantage de troupes sur Rhommamool ? De toute manière, ce qui se passait sur Rhommamool était aux antipodes de ce qu'il imaginait au départ, car bien sûr la République et les Jedi avaient jugé bon de s'incruster dans leurs affaires, et de surplus, les Néo-Mandies, menés par ce Mand'alore arrogant, s'étaient rajoutés.
Mais bien sûr, le pire ne se situait pas au niveau militaire, mais bien sur le plan personnel. Le hasard avait voulu qu'il surprenne Kinsa en train d'espionner leur camp. Cette rencontre l'avait plus touché qu'il ne l'admettait. Ensuite, dans la bataille, ils s'étaient un peu battus, "pour les formalités", jugeait-il, puis elle avait évoqué ce vieux souvenir. Kinsa ne devait pas se douter de l'effet que chacune de ses paroles avait sur son père. Elle était la seule personne qui pourrait le faire flancher, douter de ses convictions, et elle était sur le point de réussir. Ça le faisait rager. En face d'elle, il se sentait faible, un sentiment qu'il haïssait. Elle avait le don de faire ressortir ce qu'il y avait de compatissant en lui.
Il reprit contenance quand Ejar arriva, légèrement essouflé, et posa un regard interrogateur sur Kinsa et Freyler. La jeune Twi'lek se prépara à dégainer son blaster et souffla à son ami :
Kinsa : Va t-en ! Je ne veux pas te mêler à ça !
Freyler : Mais...
Kinsa : Il n'y a pas de "mais" qui tienne ! Tu dégages de la zone immédiatement !
Pour parler à un ami de la sorte, elle doit vraiment être stressée, songea Kinsan. Aussi, il ne fut pas surpris de voir le Nautolan déguerpir en jetant un dernier regard en arrière. Il s'avança vers l'aîné des Ordo et les deux hommes échangèrent une amicale poignée de main sous le regard prudent d'une Kinsa sur le qui-vive.
Ejar : Je vois. L'arrogance des Jedi, de croire qu'ils peuvent se mesurer au chef et au second de la Death Watch.
Kinsa : Ce n'est pas de l'arrogance. C'est la volonté de protéger les autres.
Ejar : Comme c'est touchant... Mais ton altruisme ne te protégera pas, toi. En te tuant, je vais rendre un service à la République !
Kinsan : Je compte m'en occuper moi-même, Ejar.
À ce moment précis, un vaisseau, un YT, s'approcha d'une plateforme d'atterrisage et se posa. Une silhouette imposante en sortit. Kinsa poussa un cri de joie et s'avança vers la silhouette, un grand sourire aux lèvres. Elle a l'air véritablement heureuse de le voir.
Kinsa : L'Arrow ! Maître ! Où étiez-vous ? Vous avez survécu aux soldats de la République !
Ceno : Kinsa, écarte-toi.
Kinsa : ...mardi 26 avril 2016 - 16:11 Modification Admin Permalien
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AngeSolo
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Les cris continuaient d’affluer dans sa tête, toujours, toujours plus nombreux, et dans cette masse indistincte, elle reconnaissait des gens. Leur étincelle brûlait et réapparaissait de l’autre côté, comme pour signaler avec douleur à la jeune fille que c’étaient bien eux qui avaient trépassé. La situation prenait une telle ampleur qu’elle ne maîtrisait en rien sa connexion avec la Force. Elle ne pouvait même plus lutter : sa propre force lui échappait, happée par toutes ces sensations qui se heurtaient à son esprit, la martelaient et l’empêchaient de prendre une quelconque distance avec cette vague de mort qui la submergeait. Elle ne pouvait pas lever la tête, elle se sentait tirer vers le fond, les reflux de cet océan macabre lui faisaient perdre peu à peu pied avec la réalité.
Et puis, une nouvelle détonation et une autre, encore une autre, un peu partout. La toile lumineuse à laquelle elle appartenait, à laquelle il appartenait tous s’effilochait. Lentement, rapidement, le temps se mesurait autrement.
Le Noir.
L’obscurité.
Et l’abandon.
Tous, ils apparaissaient et brillaient de cette nouvelle lueur plus terne et plus pure à la fois.
Une main se posa sur son épaule et chanta son prénom. Elle se rapprochait et la survolait. Elle levait les yeux et aperçut ce visage si doux et familier qu’elle ne voyait plus qu’ici depuis près d’une année. Il lui sourit et l’image de son ancien maître s’envola.
Maître It’Kla, dans un murmure : Ciel d’Orage, il faut partir.
Les pupilles de la gamine, reflets du vide qui l’envahissait, rencontrèrent ce regard si serein. Elle s’y fixa et tenta de nager à contre-courant. L’esprit du Caamasi enveloppa le sien de son aura apaisante lui permettant un répit et une bouffée d’air frais.
Le Temple. Les Jedi.
Sa bouche s’était ouverte mais les mots refusaient de s’articuler .
Il comprenait.
Maître It’Kla : Il faut partir, quitter Corellia, aller sur Caamas et se cacher.
Ange ne comprenait pas. Elle le regardait de ses grands yeux hagards, toujours ailleurs, à se battre contre cette marée humaine qui hurlait son désespoir.
Le Temple. Les Jedi.
Maître It’Kla, en l’aidant à se relever : Il est trop tard. Il faut partir. Maintenant.
Docilement, la fillette à peine âgée d’une dizaine d’années le suivit ou flottait derrière lui.
Le désespoir la submergeait.
L’abandon.
L’obscurité.
Quelques coups de lasers. Des clones. Des cris.
Ils se mirent à courir, courir vers le spaciport.
Elle ne savait pas où elle était.
Fuir.
Fuir, il fallait fuir.
Il fallait courir, se cacher et partir.
Son speeder filait à toute allure vers la Western Sea. Elle dansait à milieu des véhicules, les évitait, se faufilait. Elle était dans un état second, se focalisant uniquement sur sa destination. Parmi ces voix qui lui couvraient les oreilles et qui s’amplifiaient dans sa tête, des étoiles implosaient et disparaissaient.
Le Noir.
L’obscurité.
Et l’abandon.
Tout s’opacifiait.
Le Temple. Les Jedi.
Il fallait partir et se cacher.
Elle gara le speeder sur une plateforme d’atterrissage privée qui ne se trouvait qu’à quelques mètres de là et elle se mit à courir ou à flotter. Elle sentit des obstacles à son avancée. Des cris. Sa carte magnétique sortie, elle rentra dans l’immeuble, à bout de souffle. Les escaliers. Le dernier étage. Son appartement. La porte verrouillée.
Elle poussa la succession de canapés contre la porte avec fracas. Eux aussi criaient. Des éclats tombèrent sur le sol avec la rapidité d’un tir de laser. Elle suffoquait. Courir, courir vers ces immenses baies vitrées. Le blindage.
Les yeux de l’appartement venaient eux de se fermer.
Le Noir.
L’obscurité.
Et l’abandon.Ce message a été modifié par AngeSolo le mardi 26 avril 2016 - 21:22mardi 26 avril 2016 - 21:13 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits
Un noir pressentiment me dit que le pire est en train d’arriver. Je tente de revenir en arrière vers le milieu de la capitale pour retrouver Aynor, au cas où elle aurait besoin de moi. Je traverse en courant et sautant sur les toits d’immeubles puis j’aperçois au loin la grande twi'lek rutian, qui me voit revenir et s’arrête en même temps que moi sur un toit.
Aynor : - Galen ! Enfin je te retrouve. Tu as suivi Kinsa sans m’attendre… et où est Ejar ?
Moi : - Ejar est parti. J'arrête de le poursuivre, il n'en vaut plus la peine. Quant à Kinsa, j'espère qu'elle va s'en sortir. (Je tourne la tête autour moi et remarque quelque chose de suspect.) Je ne vois pas Eckmül avec toi.
Aynor : - Eckmül est parti par le sud-ouest de la ville pour apporter son aide à Kinsa, en cas de difficulté. Son amie Oraclem s’occupe du sud-est. Tandis que moi, j’ai suivi le parcours que tu avais tracé en suivant les deux Talik et Ejar.
Compter sur Eckmül pour aider mon amie la twi’lek mandalorienne me donne le sourire. Cependant il s’estompe rapidement lorsque je ressens de nouveau une pression dans mon instinct de Jedi. Aynor me voit avec une mine douteuse et m’interroge.
Aynor : - Qu’y-a-t-il, Galen ?
Moi : - J’ai… un mauvais pressentiment.
Aussitôt, je vois surgir d’une délimitation du toit une escouade de sept soldats Républicains en jet-pack, le fusil-blaster qui commence à être pointé… sur nous. Mon sens du danger est en alerte et je me précipite sur Aynor pour la faire tomber au sol, juste au moment où les tirs arrivent. Une fois accroupis, je me redresse devant l’escouade et allume mon sabre pour me défendre. Mon maître se remet sur ses jambes lors d’un saut léger et hurle sur nos adversaires.
Aynor : - Capitaine, je peux savoir ce qui vous prends !!!
Cpt Turge : - Veuillez nous excuser, maître Alask. Nous avons reçu nos ordres à exécuter sans faire d’histoire. Les Jedi nous ont trahit et nous devons les abattre.
Moi : - Mais ça va pas la tête ?! Vous voulez commettre la même erreur que l’Ordre 66 ?!
Cpt Turge : - Il n’y aura pas d’erreur cette fois !
Le capitaine Turge arme de nouveau son blaster, ainsi que le reste de l’escouade, et s’apprête à nous tirer dessus en rafale. Mon maître allume rapidement son sabre et se poste en défense.
Moi : - À couvert ?
Aynor : - Avec moi Galen !
La fusillade recommence et nous voilà en train de nous défendre face à nos propres unités. Tandis qu’Aynor dévie les tirs de blasters sur les côtés avec son sabre, je pare ceux qui viennent vers moi et reste calme et concentré tout le long. J’espère au fond de moi que nous allons tenir longtemps et que leur batterie de blaster va rapidement se décharger.
Les tirs cessent soudain et je vois les soldats sortent en vitesse une batterie de secours pour remplacer l’autre, vide. Je m’efforce de m’approcher en vitesse pour en blesser un ou deux pendant, mais la distance n’est pas assez courte et les soldats trop rapides. Alors qu’ils vont tirer une troisième fois, une silhouette en bure passe à grande vitesse devant nous et réalise une poussée de Force sur l’escouade, qui est projetée violemment contre le mur de derrière puis tombent de haut. La silhouette se retourne et apparaît comme celle d’un maître Jedi que je connais bien.
Moi : - Kaarde !
Aynor : - Kaarde ? Mais qu’est-ce que tu fiches ici ?
Kaarde : - Bonjour quand même Aynor. Salut Galen. La raison pour laquelle je suis venu à vous est la suivante : nous devons rassembler les Jedi survivants à cette crise.mardi 26 avril 2016 - 21:16 Modification Admin Permalien
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waren
16088 Crédits
Lieu : Corruscant
Lunae Sienar regardait l'image holographique de ses confrères ingénieurs depuis son bureau sur Corruscant, expliquant les nouvelles idées qui lui étaient venues au cours du mois, tout les cinq l'écoutait avec intérêt leurs président directeur général. La célèbre entreprise, dont la jeune humaine était à la tête, produisait bons nombre de vaisseaux et possédait de multiples filiales tels que Santhe Desing Systémes ou la Starship Transport. Son parc disposait de 42 centres de constructions dans la galaxie dont 17 gros chantiers et couvrait raisonnablement une zone de fous..
Linae - Messieurs.. Les amortissements financiers de nos budgets de recherche, qui avaient été décidés sous les beaux jours de notre ancien Empereur, grévent encore lourdement sur nos bilans. Mais la perspective de la gamme des transporteurs Jericho à long rayon d'action sont extrêmement encourageant. Là ou nous devons investir, c'est les destinations autour de la voie Hydienne, ou les nouvelles lignes vers les secteur Oradrim et Valcrum. L'Empereur Horn devrait être fier des prochains résultats. Je vais aussi tenter de négocier une ligne spatial avec les systèmes Chiss via le Noyau.
mercredi 27 avril 2016 - 19:29 Modification Admin Permalien
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Planète Star Wars, anciennement AnakinWeb est un Fan Club Star Wars sur les films de George Lucas et de Disney depuis 1999. De l'Episode I, La Menace Fantôme à l'Episode VII Le Réveil de la Force en passant par l'Episode II l'Attaque des Clones, l'Episode III La Revanche des Sith, l'Episode VI Un Nouvel Espoir, l'Episode V L'Empire Contre Attaque, l'Episode VI Le Retour du Jedi, vous y trouverez toutes les infos sur la saga d'Anakin Skywalker, Luke, Leia, Han Solo mais aussi Dark Vador, Kylo Ren, C3PO, R2D2 et BB-8 et tout univers qui gravite autour comme les jouets, jeux, Lego, etc... Les séries télé Clone Wars, les expositions, les événements, mais aussi toutes les infos sur Rogue One - A Star Wars Story. Enfin place à l'avenir avec les nouveaux films Star Wars Episode VIII Les Derniers Jedi et l'Episode IX !
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