Le Temple Jedi 6 (page 34)

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    camara

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    Planète Myrkr.

    Je jetais un dernier coup d'oeil au Mandragore, il était toute ma vie et même si j'avais la parole d'Ange, on ne pouvait pas dire que j'étais confiante.
    Je pris une grande inspiration avant d’emboîter son pas. Elle marchait assez vite, je me demandais même si elle ne voulait pas me semer.

    Ange Solo.
    Sur toutes les personnes que j'avais connu, c'était la dernière sur qui je pensais tomber.

    Au moment où elle atteignit le speeder j'avais réussi à la rattraper. Elle me lança de nouveau un regard noir. Prendre note « être ponctuelle et ne jamais traîner les pieds avec Solo ».

    Ange – Monte.

    Tout en s'installant dessus et en commençant à démarrer l'engin, elle m'invita à m'asseoir derrière elle d'un geste de la tête. Ce que je fis sans la faire attendre, elle pourrait partir sans moi.
    Le trajet s'effectua tout en silence. Elle ne voulait pas parler, sa colère ne désemplissait pas et je n'osais rien dire de peur qu'elle m'éjecte en cours de route.
    Tout au long du chemin, je ne pouvais m'empêcher de penser. Pourquoi ? Pourquoi a-t-elle bien voulu m'aider ? Pourquoi en a-t-elle fini avec l'Ordre ? Que c'est-il passé ? Et Pourquoi ne nous faisait-elle pas porter de casque avec la vitesse à laquelle on avance ?
    J'essayais de ne plus penser. Mais plus nous avancions dans la jungle, et moins j'étais rassurée. Nous nous enfoncions de plus en plus, quelques petits yeux curieux nous regardaient à travers la flore local. Voulait-elle me perdre ? Je suis si naïve. Me faire croire qu'elle veut bien m'aider, me ramener personnellement sur Coruscant tout en me certifiant que mon vaisseau et mon astromech sont entre de bonnes mains ! Oh Jiji ! J'ai oublié de le prévenir !
    Je tentais de garder mon équilibre et avec mon comlink, grâce à un petit programme que Greco m'avait installé, je réussi à prévenir l'astrodroid de ne pas s'inquiéter et d'aider au mieux les personnes qui prendraient en charge le vaisseau. « ne t'en fais pas, on se reverra bientôt ». du moins je l'espérais.
    Après un trajet tellement silencieux qu'il me parut interminable, nous arrivâmes enfin à notre première destination. Je n'ai pas réussi à vraiment retenir ce que nous avions parcouru tellement l'endroit était profond dans la jungle et Ange qui nous a fait ballotter à droite et à gauche. Autant dire que j'étais perdue et que toute cette forêt représentée un vrai labyrinthe pour moi.
    Elle s'arrêta devant une grande battisse où la nature commençait à reprendre ses droits dessus. Il y en avait quelques unes plus moins cachés par rapport à celle-ci, toutes étaient faites de pierres et de métal.
    Nous descendions du speeder et elle se dirigea sur le côté de la battisse où une porte y était dissimulé et après avoir tapé un long code, la porte s'ouvrit pour nous laisser voir un long couloir à peine éclairé.

    Ange – Rentre.
    Mara – et si je n'en ai pas envie ?
    Ange – tu peux repartir à pied jusqu'à Coruscant si tu veux.

    Elle me montra l'intérieur de sa main et je m'y lançais.
    Des sigles étaient peint sur les murs. Je les reconnus rapidement.

    Mara – tu fais partie de la guilde désormais ?
    Ange, exaspérée – je suis la guilde, nuance.

    Décidément, il s'en était passé des choses durant mon absence. Ange n'allait pas m'en dire plus, elle ne ralentissait pas la cadence. Je suivais de près Solo pour ne pas me perdre vu comme elle était pressée, ce serait mal vu de devoir me chercher parmi tous ces couloirs. Des portes, des salles, certaines vides, d'autres avec plusieurs machines enregistrant toutes les données à porter...

    Ange – viens avec moi, il faut que je règle de deux, trois trucs avant de partir.

    Je la suivis de nouveau et elle nous fit entrer dans une salle. Une grande baie vitrée se trouvait au fond, de là on pouvait voir le hangar un peu plus bas où « l'Angel's Fury » nous attendait en se faisant bichonner par les ingénieurs.
    Un homme se tenait debout devant des écrans. Un très bel homme si je puis dire, il se retourna vers nous en entendant la porte s'ouvrir.
    En le voyant je me suis tout de suite dit qu'Ange devait se charger personnellement du recrutement.

    Ange- Wes, la révision du Fury est-elle terminée ?
    Wes – il est opérationnel. Pourquoi ?
    Ange - Léger contre-temps, je dois escorter cette... la soeur... enfin, Je dois aller sur Coruscant... Je ferai aussi le point avec le Nova.
    Wes, troublé par la déclaration : Je ne sais pas trop comment...
    Ange - Ca ira.
    Wes - Sûr ?
    Ange - Repose-moi encore une fois cette question...
    Wes, agacé - Si dans trois jours t'es pas de retour au bercail, j'envoie la moitié de la galaxie à tes trousses.
    Ange, narquoise - Tu comptes m'intimider ?
    Wes, avec un sourire - Je sais que je perds toujours à ce jeu-là.

    Vu comment il regardait Solo je me suis dit aussi que je n'aurai aucune chance avec lui. De toute façon, je ne reviendrai sûrement jamais ici.
    Pendant leur échange où je n'étais pas invité, je préférais regarder par la vitre. Tout ce petit monde qui s'activait, « l'antre de la guilde » ressemblait à une vraie fourmilière. Ce lieu était étrangement apaisant. Surement due au fait que depuis que j'avais atterri j'étais coupé de la Force. Mes migraines et vertiges étant passé, je profitais mieux de ce silence dans ma tête.

    Ange – Mara, on y va.

    Pas le temps de rêvasser, à peine arriver que l'on doit déjà repartir.
    J'adressais un sourire et un signe de la main à ce « Wes » avant de partir. D'ailleurs, elle ne nous avait même pas présenté. Il nous sourit avant de retourner devant ses écrans.

    Le décollage se fit rapidement. Ange maîtrisait son vaisseau à la perfection. Il ronronnait comme un chat et après m'être habitué au Mandragore, je fus étonné de la rapidité dont nous étions rentré en vitesse luminique.
    Je tournais en rond dans le « salon ». Ange était restée dans le cockpit. La solitude me pesait. Je me levais d'un coup et décidais de la rejoindre.
    Elle était dans son siège, elle n'avait quasiment pas bougé. Elle regardait filé l'espace à grande vitesse. Ça me donnait légèrement la nausée. Elle était étrangement calme.

    Ange – qu'est ce que tu veux ?
    Mara – je... j'ai beau chercher je ne trouve pas de quoi manger.
    Ange – tu ne touches à rien.

    Bon, apparemment elle n'était toujours pas d'humeur. En arrivant sur Myrkr je m'étais rendue compte à quel point l'univers avait continué à tourner sans moi, ça me faisait de la peine et je voulais savoir certaine chose, même si ça n'allait pas lui plaire.

    Mara – comment va Tyria ?

    Je lui avais lancé ça comme ça, toujours sans trop réfléchir mais elle était ma seule famille, j'avais senti ma sœur en me reconnectant à la Force quelques temps auparavant sur la plage de Corellia, mais je voulais savoir.

    Ange, répondant froidement - tu lui demanderas quand tu la verras.
    Mara- et... est ce que durant mon absence... (ne savant pas trop comment bien formuler sa demande)... est ce que des personnes que je connais sont... ont disparus ?"
    Ange - t'as des noms en tête ?
    Mara - la famille Terrik... Maitre Kaarde... l'Ordre en général même, on était tellement nombreux...
    Ange - A part Wedge qui ne survit que sous la forme d'un duplicata, tout le monde se porte bien.
    Mara – Wedge ? Un duplicata ?!
    Ange - Tu demanderas à maman Terrik. Ces histoires de clones, je ne m'en mêle ni de près, ni de loin.

    Des histoires de clones ? Wedge ? Je comprenais rapidement qu'Ange ne me dirait rien de plus et qu'elle n'avait que faire de mes questions.Je retournais donc à l'arrière et me posais sur la banquette, en essayant de me reposer. J'en avais besoin pour affronter tout ceux que j'avais laissé derrière moi.

    J'étais en route pour Coruscant. Tyria était vivante, Doc était vivant.
    Je m'endormis rapidement en pensant à eux, après de nombreuses nuits d'insomnie.

    Ce message a été modifié par camara le vendredi 08 avril 2016 - 20:34

    vendredi 08 avril 2016 - 20:31 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

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    Plus les parsecs qui la séparaient de Coruscant s’amenuisaient, plus Solo sentait cette boule invisible grandir dans son estomac. Mara, bien plus calme qu’elle ne s’y était attenue, s’était comportée le mieux du monde dans une pareille situation et, hormis les deux ou trois questions d’usages qui sciaient à tout être séparé des siens depuis des lustres, cette dernière avait parfaitement respecté les limites de ce qu’elle estimait être celles de la courtoisie. Elle s’était tue pendant la quasi-totalité du voyage sans envahir et violer son espace vital. Qu’elle l’ignore ou non, Mara venait de gagner quelques galons dans l’estime d’Ange Solo.

    Un voyant rouge se mit à clignoter, indiquant à la Corellienne que leur trajet touchait à sa fin. L’Angel’s sortit de l’hyperespace sans le moindre soubresaut. Les moteurs subluminiques se mirent à ronronner tranquillement tandis que le vaisseau se dirigeait avec une grâce féline vers le centre de la galaxie. Solo envoya une série de faux codes d’identités au contrôle spatial et, sans la moindre encombre, prit la direction du Temple Jedi. Mara avait de nouveau pris place dans le cockpit sur le siège non pas du copilote mais du navigateur, délicatesse qu’Ange apprécia tout particulièrement.

    Même coupée de la Force, Solo pouvait sentir l’excitation de la jeune femme irradier de son corps à mesure où elle se rapprochait du terme de son périple. Ange, quant à elle, était gagnée par un sentiment plus sombre et diffus, redoutant – ou plutôt se doutant – du comité d’accueil qui l’attendait dans la zone d’atterrissage du Temple. Cette situation la rendait, sans qu’elle ne prenne vraiment le temps de se demander pourquoi, anxieuse. Pendant une fraction de seconde, l’idée-même de retrouver le Nova lui parut moins douloureuse mais le souvenir des affaires entassées pêle-mêle de Tony dans leurs appartements du club la suppléa bien vite.

    Solo transcrit ses vieux codes d’identification afin de signaler sa venue et, tandis qu’elle osait son docile YT, fut saisie d’une discrète inquiétude à l’idée de laisser Mara entre les mains… entre les mains…

    Elle déglutit.

    Des silhouettes trop bien connues s’étaient avancées durant la manœuvre et le volume sonore des moteurs demeurait bien amoindri.

    Ange, attrapant Mara par la manche : Ecoute, ça, c’est ma fréquence personnelle. (Ecrite, elle la lui tendit.) Si jamais tu as un problème, quel qu’il soit…
    Mara, interloquée : Je te plais, c’est ça ou il n’y a plus de personne de dispo sur Myrkr ?
    Ange : T’emballe pas, je me contente juste de veiller sur ton cul de la manière plus chaste qui soit. Le reste ne m'intéresse absolument pas alors ravale tes hormones et, du reste, n’en fais pas une affaire d'Etat et prends ça.
    Mara : Tu t’inquiètes vraiment pour moi ?

    Pour toute réponse, Ange émit un ricanement sonore qui eut non seulement le mérite d’esquiver une réponse mais aussi – et pour son plus grand bonheur – de couper court à la conversation. Mara eut alors la décence de prendre ce qu’on lui offrait et la direction de la sortie. Après un long soupir et des yeux fermés pendant des secondes qui lui parurent interminables, elle se dirigea à son tour vers la rampe d’accès et, tout en laissant le soin de laisser largement deviner sa présence, se garda bien de trop s’exposer aux regards.

    A ce qu’elle estimait être une bonne distance, elle vit la sœur de Mara la prendre à bout de bras après quelques instants d’hésitation et croisa le regard de Mirax, elle aussi venue pour accueillir l’ancienne Padawan. Elles n’eurent pas besoin d’en dire plus. Le frêle sourire que dessina Solo et le léger hochement de tête que lui répondit son amie suffirent. Elle ôta le bras sur lequel elle s’appuyait et, après avoir donné une tape amicale à son vaisseau, s’apprêta à mettre les voiles que ses yeux rencontrèrent ceux de la jeune femme. Elle articula un discret merci et ses lèvres s’étirèrent chaleureusement. Solo lui offrit en retour un geste nonchalant de la main, s’engouffra ce qui se rapprochait le plus pour elle d’une maison et disparut.


    Quand elle poussa la porte du Nova et qu’elle huma l’atmosphère suave qui y réglait, Ange eut l’illusion que rien n’avait changé depuis qu’elle avait quitté Coruscant quelques mois auparavant. Si à cette heure de la journée, le club était désert, une présence semblait pourtant avoir investi les lieux. Elle envahissait chaque recoin obscur qui n’était pas éclairé par les zébrures langoureuses des différents néons qui peuplaient les lieux. Des tâches volatiles luminescentes semblaient couvrir les pas de la Corellienne à mesure où elle avançait et se volatilisaient sans qu’on ne puisse déterminer la direction qu’elles avaient prise.

    Avertie aussi bien par les caméras que les armoires à glace qui gardaient l’entrée, Deena vint à la rencontre du maître des lieux, la salua chaleureusement et l’invita à s’asseoir près d’elle sur un des nombreux canapés.

    Deena : Tu as l’air fatigué.
    Ange : Je sais. Mon absence n’a pas été de tout repos.
    Deena, esquissant un sourire : Tony n’est pas avec toi ?
    Ange, baissant les yeux : Tony ne reviendra pas.

    La jeune femme lassa un son éloquent s’échapper de ses lèvres et, après une longue pause qui ne masquait en rien ce qu’elle ressent en cet instant, elle reprit :

    Deena, la voix tremblante : Je suis désolée… Est-ce que ça va ?
    Ange : La vie continue. (Elle soupira.) Comment ont marché les affaires ?
    Deena, surprise : Oh, bien, très bien même.
    Ange : Des nouvelles de notre poisson ?
    Deena : Oui et non. Ca va bien faire trois semaines qu’on ne l’a plus vu. Comme ça, du jour au lendemain. Il est rentré sur Corellia.
    Ange, levant un sourcil : Des raisons ?
    Deena, haussant les épaules : Pas vraiment, enfin, je n’ai pu récolter aucune information à ce sujet.
    Ange : Très bien.
    Deena : En revanche, j’ai collecté quelques informations plutôt juteuses qui devraient te faire plaisir.

    La jeune femme se leva et invita Ange à la suivre dans le bureau qu’elle occupait depuis son départ pour Myrkr. Laissant la place qui revenait de droit à sa patronne, elle s’assit sur l’autre et, sortit son datapad d’un tiroir dérobé. Elle pianota une série de codes d’accès qui décryptèrent l’objet, fouilla dans quelques dossiers dématérialisés et afficha une série de clichés sur l’écran qu’elle tendit à Ange.

    Ange, intriguée : Ca n’a pas l’air d’être du joli-joli, tout ça…
    Deena : Je pense qu’on tient quelques choses. J’ai déjà comparé cette femelle… (Elle fit un zoom sur la tête d’une Devaronienne.)… aux fichiers de la Guilde. Ca doit faire une sept ou huit ans qu’on n’avait plus de nouvelles d’elle. Sanya Sonell. Elle était à la tête d’un trafic…
    Ange, poursuivant sa phrase : … d’esclaves sexuels dont des enfants. Je me souviens de cette ordure.
    Deena : Je ne l’ai pas connu mais ce que j’ai appris m’a retourné l’estomac.
    Ange : Tu l’as fait suivre ?
    Deena : Bien évidemment. On ne sait pas précisément où elle vit. Elle s’est engouffrée dans un bloc d’immeubles, plus bas, à la limite des bas-fonds.
    Ange : Très bien. Compile-moi les données, j’irai voir ça de plus près.


    mardi 12 avril 2016 - 22:41 Modification Admin Permalien

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    ProjetT

    6493 Crédits

    Doc avait entrainé avec lui à peu près l’essentiel des troupes au sol, et de fait la zone était vide.
    J’avais pu lui indiquer rapidement la direction ou était Kaarde – et donc après avoir attiré à lui tous les gardes de la zone, il était donc parti à l’opposé. J’attendis que le son des nombreux tirs de blasters et de sabres soit assez lointain, pour observer si la voie était libre.
    Je saute du chasseur et me faufile discrètement entre les vaisseaux, les caisses pour me diriger vers le bâtiment ou Kaarde est. Utilisant mon cristal pour focaliser la Force, je pus repérer les quelques gardes restant et les assommer discrètement.
    J’entre dans le bâtiment. Je prends un moment pour m’arrêter, repérer les patrouilles, et la position de Kaarde. Mon traceur était peu précis – mais m’indiquait que Kaarde se déplaçait. Dans ma direction. Mais assez lentement.
    Aucune patrouille. Je ne prends pas de précaution et file dans le couloir aussi vite et discrètement que possible, pour contourner Kaarde et sa garde, afin de les prendre à revers. A tel point que j’oubliais de surveiller trop les alentours. Je ne senti donc pas les 2 Jedi entrant par le toit.
    J’arrive derrière Kaarde et son escorte et sans m’annoncer, assomme le premier, l’envoi sur le second, et fini le travail avant qu’il ait eu le temps de dire ouf.
    Kaarde : Eh bien, en voilà des manières…
    Moi : Tu peux parler… Heureusement que Doc n’était pas loin, j’aurais pu finir au fond de l’océan… Y’avais quelques prédateurs peu recommandables pas loin…
    Kaarde : C’était donc Doc…
    Moi : Et il est plutôt en rogne contre toi pour ça. Estime toi heureux qu’il soit en train de se passer les nerfs sur les Pourpres pour le moment.
    Kaarde : Nous ne sommes pas seul…
    Ceno : Effectivement !
    Bloli : Kaarde!
    Moi : Maitres Bloli et Cenovii.
    Kaarde : Décidément y’a du monde ici…
    Ceno : On n’est pas là pour les mondanités. Je suis là pour te remettre là où tu aurais dû rester, Kaarde. Ou devrais-je dire Dar…
    Bloli le coupe.
    Bloli : Ceno, ce n’est pas le moment, ni l’endroit. Il faudrait d’abord sortir de la en une seule pièce…
    Doc me contacte à ce moment-là…
    Doc : Ils sont un peu nombreux, j’ai la cavalerie au c*l !
    Moi : Hum.. Les ennuis arrivent… Doc y a été un peu fort…
    Ceno : Doc?
    Bloli : Kaarde, on doit te ramener à la Flotte et devant le conseil.
    Moi : J’ai mon vaisseau gare pas loin, à condition que l’on nettoie le chemin…
    Bloli : Ça fera l’affaire. Ceno, auriez-vous l’obligeance de nous ouvrir la route ?
    Ceno grommela, mais pris les devants et parti dans le couloir vers la sortie, dans la direction du vaisseau – et de Doc…
    Bloli : Kaarde, dis-moi que tu es innocent….
    Kaarde : Bloli…
    Moi : ça dépend pour quoi… maltraitance sur padawan, il est coupable. Pour Mahan, hélas, aussi. Mais j’ai des preuves qu’il a été manipulé. Je pense qu’il est temps que je me rende aussi au Conseil pour présenter ses éléments, même si je risque l’exclusion…


    mercredi 13 avril 2016 - 02:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar obiwan87

    obiwan87

    9801 Crédits

    Je n'en crois pas mes yeux, je vois là un mandalorien qui ressemble énormément à Cenovii. Comment est-ce possible. En plus c’est un mandalorien qui tue et tire sur nos alliés, je me rapproche un peu de la zone de conflit, et là je vois Kinsa, Galen et Aynor qui s’oppose fortement au sosie.


    Kinsa : (criant en se battant) C’est le frère de Cenovii, il a rejoint les Deaths Watch c’est un traitre !

    Le problème se pose qu’ils sont beaucoup trop dessus et que je ne pourrais intervenir, je décide donc de les couvrir pour qu’aucun autre combattant ne viennent les déranger pendant leur combat. Oraclem vient me rejoindre et m’aide beaucoup. Depuis l’histoire de Grillamen, nous n’avons jamais vraiment eu l’occasion de discuter.

    Je me sers d’une projection de force pour pouvoir écarter quelques ennemis puis j’en tue quelques-uns au sabre laser. Les ennemis arrivent en masse par vague. Quand soudain, le frère de Ceno, Ejar s’enfuit sur les toits de la villes, Kinsa, Galen et Aynor s’empressent de le poursuivre, nous les suivons avec Oraclem.

    jeudi 14 avril 2016 - 17:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar DocBeldom

    DocBeldom

    5633 Crédits

    Doc avait sauté du chasseur en activant ses deux lames argentées et en se mettant tout de suite à courir vers les tirs qui avaient accueilli leur arrivé dans la base. Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, mais cela n'avait aucune importance. Son objectif était d'assurer à Weedge le temps de retrouver Kaarde et de le ramener. Et puis cela faisait un moment que l'ancien Maître d'Arme de l'Ordre ne s'était pas retrouvé dans une véritable bataille. Au bout de la plate-forme se trouvaient les quatre soldats en armure qui étaient en train de l'arroser. Et derrière eux, deux autres étaient en train de retourner un canon sur trépied. Doc ne réfléchit pas plus et se laissa porter par la Force. La Grâce de la Force était un talent que les Maîtres guerriers de l'Ordre maîtrisaient tous et ses années à vivre seul au milieu de la jungle avaient permis au Gris de développer des capacités accrues dans le domaine. Ses bras allongés derrière lui, le Jedi courrait en esquivant les tirs au dernier moment, d'un bond ou d'une torsion du corps. Il ne lui fallut que quelques secondes pour arriver au niveau du premier groupe de soldat mais il ne s'arrêta pas, sautant directement sur le canon. Un coup de sabre trancha l'arme lourde en deux et le Jedi agrippa un des servants du canon par la Force pour le lancer sur ses camarades. Son coup suivant fut porté après avoir éteint sa lame gauche pour assommer le deuxième servant.

    Sans ralentir, le Gris planta son sabre encore allumé dans la porte et commença à s'y découper un passage. Du coin de l'oeil, il surveillait les soldats en train de se relever. Alors qu'il avait découpé la moitié de son passage, le premier soldat se remis sur ses pieds et commença à tirer. Doc ralluma sa lame et renvoya les tirs tout en continuant à s'ouvrir un passage. Sa lame plantée dans la porte continuait à se mouvoir doucement tandis que l'autre tournoyait de plus en plus vite, renvoyant les tirs dans toutes les directions. Depuis plusieurs endroits de la plate-forme, plusieurs soldats étaient en train d'arriver, probablement attirés par les tirs. Visiblement, la diversion fonctionnait comme prévu et Weedge allait pouvoir se déplacer tranquillement. Il était temps d’accélérer le mouvement pour lui. D'une pensée, le Jedi changea le cristal de sa lame figée dans la porte pour passer sur son multicristal. Il augmenta en même temps la puissance de la lame et le reste de la découpe se passa comme s'il était en train de couper un steack de bantha fondant. D'un geste, le cercle de métal qu'il avait découpé parti droit sur les soldat derrière lui et le Gris entra dans la base. Derrière lui, les soldats s'approchèrent prudemment de la porte mais Doc avait déjà commencé à avancer et il furent obligés d’accélérer pour le suivre. Tant qu'il ne s'arrêtait pas pour les combattre, ils n'auraient pas le temps de réfléchir et seraient obligé de réagir à ses mouvements. Première intersection, le Jedi prit dans la direction opposée à Kaarde, vers la partie principale de la base. Quelques couloirs plus tard et Doc pila brusquement.

    L'objectif était clairement rempli vu le nombre de pas derrière lui. Probablement un peu trop vu la trentaine de personnes devant lui en position de tir et les bruits indiquant que d'autres arrivaient. Bon, il était temps de s'y mettre. En espérant que Weedge aie mit la main sur Kaarde. Le temps d'occuper de ce groupe et il serait temps de retourner au vaisseau...

    Soldat : Rendez-vous Jedi ! Vous êtes cerné !
    Doc : Me rendre ? Mais je n'ai pas encore eu le temps de m'amuser !
    Soldat : Nous sommes au courant de vos tours Jedi. Et nous sommes entraînés, vous n'avez aucune chance.
    Doc : Hum... Vous avez peut-être raison.

    Avec un sourire, le Gris éteignit ses deux sabres et les laissa tomber. Avant qu'ils n'ait touchés le sol, Doc s'était mis en mouvement en utilisant la vitesse de Force, attrapant entre chacun de ses doigts des couteaux lasers de sa conceptions qu'il lança vers ses adversaires. Le Maître d'Arme accompagna le mouvement en se baissant et récupéra ses deux sabres avant qu'ils ne touchent le sol. Pendant ce temps, les couteaux avaient atteint leur cible. Comme ceux qu'il avait prêté il y a un moment à Anjel il y avait un moment, les couteaux explosèrent au choc et produisirent une grande lumière et renversèrent la plupart des troupes. Foncant dans le tas en Forme VII, Doc laissa libre cours à son envie de combattre, enchaînant une série de coups rapides, imprévisibles et vicieux pour tracer son chemin à travers ses ennemis. Cependant, loin du Jedi qu'il avait été, le Gris s'assura à chaque fois que si ces coups incapaciteraient ses victimes, aucun ne serait mortel. Même si cette fois, il frappait à tout va, il contrôlait plus que jamais ses mouvements. Doc lança alors un message mental pour prévenir Weedge qu'il commençait à battre en retraite et se dirigea vers la plate-forme. Sur le chemin, il fit pleuvoir ses sabres, neutralisant une bonne partie des troupes ennemies. Un couloir juste avant la plateforme le fit s'arrêter une seconde. Quelque chose de violent s'était passé juste à côté. Le Gris hésita une seconde à aller voir mais une grenade arrivant derrière lui l'obligea à se remettre en mouvement vers la plate-forme. Finalement, il arriva là où il avait posé son vaisseau. Un coup de sabre bloqua la porte, mais arrivé au milieu de la place, Doc compris que les autres n'étaient pas encore arrivés. Et au vu du nombre de soldats en train d'apparaître un peu partout, il devait y avoir plus d'une porte... Cette fois, le combattant allait devoir utiliser les autres armes laser à sa disposition s'il voulait s'en sortir... Et un peu d'aide serait vraiment la bienvenue...

    Ce message a été modifié par DocBeldom le mardi 19 avril 2016 - 00:58

    mardi 19 avril 2016 - 00:56 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Bencenovii

    Bencenovii

    14850 Crédits

    Sur la passerelle d'un super destroyer, un opérateur murmure à une silhouette cachée dans l'ombre.

    Opérateur - Sortie d'hyperespace dans trois... Deux... Un...

    Alors que l'armée de la République organise la défense de Rhomammool, la flotte Néo-Mandalorienne surgit en son orbite, derrière les lignes de vaisseaux Républicains. C'est une flotte gigantesque, bien plus grande que les dernières estimations faite sur les forces Néo-Mandies. En effet, grâce à la miraculeuse résurrection de Mandal Motors, Dua Juun l'ingénieur fou a crée de nouveaux appareils et produit des croiseurs en masse pour le compte de Mandalore.

    Opérateur - On nous contacte.
    Silhouette - Passez la transmission sur l'holo central.

    L'image d'un type bardé de médailles et avec un air grave apparaît:

    Haut gradé - Ici l'Amiral Drallon de la flotte de la République. Attention, vous entrez en zone de guerre. Quelles sont vos intentions?

    La silhouette s'avance et sort de l'ombre. Mandal'ore en personne prends la parole.

    Mandal'ore - La Flotte Néo-Mandalorienne vient apporter son soutien à la noble République.
    Drallon - . . . Veuillez patienter s'il vous plait.
    Mandal'ore - Je ne vais pas patienter, Amiral. Mes croiseurs et mes chasseurs vont apporter leur aide à vos troupes. Laissez passer mes transporteurs pour l'attaque au sol.
    Drallon - Une minute! Ce conflit n'a rien à voir avec les...
    Mandal'ore - Rien à voir? Nous savons que nos ennemis sont ici. Je répète. Veuillez laisser passer mes transporteurs.
    Drallon - . . .

    Le Grand Amiral est complètement prit au dépourvu et affiche clairement son embarras. Il ne peut pas établir une liaison immédiate avec Coruscant et qui sait quelle serait la réaction de son interlocuteur  s'il tentait de s'interposer entre sa cible et lui? La situation est urgente et délicate mais il se reprends, conscient que le sort de la bataille peut reposer sur cette décision.

    Drallon - ...Nous allons vous laisser un passage.
    Mandal'ore - Bien Amiral, soyez assurés de notre gratitude.

    Un geste de Mandal'ore et la communication est brusquement coupée.

    Mandal'ore - Escortez nos transporteurs. Qu'une pluie de dragons inonde le ciel de cette pathétique planète.

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    Profitant de la diversion crée par le Chasseur Hapien, Ceno et Bloli s'enfoncent un peu plus dans la base des Vengeurs Pourpres, jusqu'à sentir la présence de Weedges, désormais tout proche de Kaarde. Ils tombent sur le clone de Click et le maître Jedi au détour d'un couloir. Amère, le Mandalorien ne mâche pas ses mots et s'en prends à son vieux mentor sans ménagement mais Bloli coupe court à toute querelle. Un appel de Doc vient les interrompre, il est décidé de ne pas perdre une seconde de plus et de quitter la place au plus vite.

    Bloli - Ça fera l’affaire. Ceno, auriez-vous l’obligeance de nous ouvrir la route ?

    On ne peut pas le voir sous la visière de son casque mais le visage de l'homme désigné est sombre. L’œil noir, il prends les devants en activant tous les systèmes de son beskar'gam. Très vite, il croise quelques gardes. La plupart semblent n'être que de vulgaires mercenaires, des pirates ou des petites frappes. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, le Sabre des Jedi commence à éliminer tous ceux qu'il croise sans faire la moindre disctinction. Hors de vue des autres Jedi, il laisse éclater toute sa frustration accumulée depuis qu'il a retrouvé son frère. Les gardes ne peuvent rien faire contre cette furieuse tornade de beskar qui traverse le garage en reflétant chaque tir de blaster. Les gardes sont jetés contre les murs, leurs organes internes sont broyés, c'est un effroyable carnage...
    Ceno arrive enfin sur la place du spatioport où Doc affronte une ribambelle d'ennemis. Le Mando utilise son jet-pack pour survoler la zone, il balance une salve sur la deuxième ligne d'assaillant qui fonçait sur Doc, puis atterrit aux côtés de celui-ci. Les deux Jedi sont dos à dos, entourés par une vingtaine de gardes nerveux.

    Ceno - Besoin d'un coup d'main?
    Doc - Faisons ça rapidement.

    Malgré le fait qu'ils n'aient jamais combattu ensemble ni même fait connaissance, Doc et Ceno s'élancent au combat avec une certaine synchronisation. Le guerrier en armure écorche vif un pauvre garde d'un balayage de sabre sur sa droite, il prolonge son mouvement en vrille tout en se baissant et en dégainant un blaster afin d'aligner un nouvel individu, tandis que Doc repousse son adversaire direct d'un coup de pieds dans le plexus et lance une dague laser par dessus son collègue qui fait mouche sur son prochain vis-à-vis, le désarmant proprement sans le tuer. Le surnombre est évident mais les deux Jedi sortent chacun leurs meilleures cartes pour les éliminer un à un, alternant coups de sabre, armes de jets et coups de blaster. Puis Ceno s'exclame:

    Ceno - Ecarte-toi!

    Doc n'hésite pas et se met à couvert, c'est alors que Ceno tends ses deux bras en avant et lance deux volées d'éclairs qui foudroient tous les pirates! Ils tombent comme des mouches, électrocutés. Doc a un drôle de regard. Ceno peut-il utiliser la foudre Sith? Non... Ce devait être autre chose... Mais il n'a pas le temps de penser à cela. Un chasseur biplace a atterrit près d'eux au moment où le Mando portait son attaque. En sort deux silhouettes bien différentes. La première est celle d'une jeune fille svelte, humaine. Elle a un air arrogant, de longs cheveux couleur rouge foncés et elle porte un genre de lassos à la ceinture, ou un fouet. La seconde, celle d'un robuste gaillard. Son visage à moitié recouvert de longs cheveux noirs graissés est entièrement parcouru de veines violettes qui soulèvent la question de ses origines, il porte en plus une épée ondulée très massive dans le dos, une sorte de flamberge. Tous deux ont pour point commun leur combinaison noire et pourpre.

    Fille louche - Tu vois, Lila, je t'avais dit qu'on l'aurait notre combat.
    Lila - Oui Carmen, on va pouvoir s'amuser...
    Carmen - ...Et montrer que nous sommes supérieurs aux Jedi.
    Doc - Comptez pas trop là-dessus.
    Ceno - On a pas de temps à perdre avec vous.  Doc, Il faut couvrir les autres, je m'occupe du gros lard.



    Ce message a été modifié par Bencenovii le mardi 19 avril 2016 - 01:40

    mardi 19 avril 2016 - 01:35 Modification Admin Permalien

  • Avatar baaaaaaal

    baaaaaaal

    8033 Crédits

    Je crois que je n'avais jamais eu peur de mourir, avant que Mirax et Kaarde me passent un sabre laser en travers du corps. Et aujourd'hui cela se reproduit.
    Pour savoir si je peux devenir fort, si je veux redevenir le Seigneur Noir des Sith, je dois me tourner vers les esprits anciens que j'ai tellement méprisés, voir détesté, du haut de mon arrogance. Des esprits que j'ai tenté d'annihiler.
    Certains d'entre eux n'étaient que l'ombre du Sith que j'ai été,  et je n'ai collecté leurs holocrons que pour éviter à d'autres de les avoir, mais ils n'ont fait qu'un qu'un avec le Côté Obscur et ainsi gagné le droit de me juger. Je ne m'attends pas à ce qu'un seul d'entre eux soit de mon côté. Une terrible épreuve m'attends.
    Face à moi, invoqués par ma voix, par leurs holocrons, et par le pouvoir du lieu, se matérialisent les fantômes instables de dix anciens Seigneur Sith allant de Marka Ragnos, pour le plus ancien, à la falleen Dark Timoros, dont j'ai jadis contemplé la chute et possédé la fille. Entre eux se tiennent l'ambitieux Naga Sadow, le rutilant Exar Kun, le controversé Dark Revan, le mystérieux Dark Nihilus, la honnie Dark Traya, l'arrogant réformateur Dark Bane, le pathétique Dark Krayt et surtout, en retrait des autres, celui que j'ai le plus haï mais dont la voix aura le plus de poid : Dark Sidious, alias Sheev Palpatine.
    Comme je regrette l'absence de mon maître, Dark Tyranus, à cette assemblée ! Mais il est mort en reniant les Sith dans ses derniers instants, tout comme Dark Vador.
    Les choses sérieuses commencent.


    Sur Korriban, au fond d'un antique temple Sith, Baaaaaaal, torse nu et à genoux, faisait face aux spectres de dix anciens Seigneurs Sith ramenés artificiellement de la Force. Tous le toisaient de haut, tous savait qui il était et le connaissaient intimement.

    Dark Bane. - Ha ! Qui l'eut cru ? Le traître daigne enfin s'intéresser à nos enseignements.
    Dark Krayt. - Qu'il passe son che...
    Baaaaaaal. - Moi un traître, Seigneur Bane ?
    Dark Bane. - Oui, un traître ! Et c'est en ce nom qu'on se souviendra de toi : Baaaaaaal le traître ! Toi qui n'a jamais respecté la Règle des Deux que j'avais établie !
    Baaaaaaal. - Qu'importe la Règle des deux, quand j'ai fait perdurer l'Ordre des Sith.
    Dark Revan. - Vraiment ? Tu prétends te soucier de l'Ordre Sith, pourtant tu n'as jamais porté le titre de Dark que j'avais imposé.
    Dark Krayt. - Quant à ma règle du Sith Unique tu l'as pervertie en...
    Naga Sadow. - Au diable la Règle des Deux et les titres ! Les anciens Sith ne s'embarrassaient pas de telles choses et ont pourtant failli dominer la galaxie sous mon règne.
    Marka Ragnos. - En effet, il faut reconnaître que Baaaaaaal a indéniablement fait craindre le nom des Sith dans la galaxie entière...

    Le seul vivant de la pièce qu'était Baaaaaaal arqua un sourcil. Il ne s'était pas attendu à avoir le soutien d'un seul Seigneur Noir. Mais deux ? Et en l’occurrence les plus anciens ?

    Marka Ragnos. - ... mais il ne faut pas non plus oublier que ce scélérat à tenté d'effacer toute trace de nous dans la Force et d'annihiler tout ce que nous avions mis des millénaires à bâtir !
    Exar Kun. - Oui, Baaaaaaal ! Tu pensais que nous aurions oublié ton maudit superlaser ? Ta tentative de détruire Korriban ? Et il a fallu que ce soit les Jedi qui nous préservent de ce désastre. Maudit sois-tu !

    Les spectres avaient beau n'être que des projections d'holocrons, ils avaient néanmoins quelques pouvoirs en ce lieu. Baaaaaaal fut mis à terre par une volée de foudre Sith et cria de douleur entre ses dents.

    Naga Sadow. - Je ne sais pas si tu es soit brave soit fou à lier d'avoir eu le culot de te présenter à nous après ça.
    Dark Nihilus. - Grumblblblgrmbr.
    Dark Traya. - Hahahahaha ! Pour moi ce petit est prometteur ! Il ne s'embarrasse guère de vos pesants héritages, de vos règles, et sème le chaos autour de lui. J'aurais aimé le former.

    Il y avait au moins une personne de son côté, en fin de compte ! Mais Baaaaaaal n'était pas certain qu'avoir sa défense assurée par la démente Dark Traya était un avantage.

    Dark Bane. - Dois-je rappeler, Traya, que tu étais au moins aussi folle que le traître ? Ton projet de détruire la Force ne valait pas mieux que son ignoble machine de destruction !
    Dark Timoros. - Il est comme la folle, il ne se soucie que de sa propre personne ! En joignant sa force à la mienne il aurait pu assurer l'emprise des Sith sur la galaxie, mais il m'a laissée mourir pour mieux ménager ses forces. Pire, il a fini par sacrifier tous ses fidèles !
    Dark Krayt. - Il n'a pas non plus bougé le petit doigt lorsque j'ai...
    Baaaaaaal. - Se trahir entre Sith et abandonner les plus faibles à leur sort, n'est-ce pas ce nous avons toujours fait ? Ce que vous avez tous fait ? Seigneur Bane, vous avez précipité les Sith à leur perte sur Ruusan juste pour imposer la Règle des Deux ! Seigneur Kun, vous avez trahi tous vos fidèles, vous aussi, pour servir vos plans ! Seigneur Nihilus, vous formiez un triumvirat avec Traya et Sion que vous n'avez pas hésité à briser ! Et Palpatine, le grand Palpatine, n'a-t-il pas utilisé et trahi Maul puis mon maître Dooku ?
    Dark Krayt. - Moi je n'ai jamais...
    Baaaaaaal. - Que vous le vouliez ou non, j'ai été LE Seigneur Noir des Sith ! J'ai patiemment maîtrisé le Côté Obscur de la Force et grandit en puissance en attendant mon heure, j'ai manigancé, j'ai manipulé les Jedi, j'ai détruit leur Temple ! Peu d'entre vous peuvent s'en vanter !
    Naga Sadow. - Mais peu d'entre nous sont devenus alliés avec les Jedi.
    Dark Bane. - Tes prétendus actes de gloires sont pathétiques et couvrent de honte le nom des Sith. Tu as détruit un bâtiment, et après ? Les Jedi en sont sortis renforcés et ont fini par t'humilier ! Il fallait les détruire !
    Baaaaaaal. - Je me suis servi d'eux dans mon propre intérêt ! Ils m'ont servi à combattre le virus anti-forceux du Soleil Noir. Pendant la Guerre du SEZ, ils n'ont été qu'un instrument entre mes mains que j'ai utilisé pour écraser mes ennemis et répandre la peur dans la galaxie.
    Dark Timoros. - Parlons-en, de tes ennemis ! Le chef du SEZ, Thadéus, était un de tes élèves avant de devenir ton adversaire. La liste est longue, de ces apprentis que tu as été incapable de tenir en laisse : Thadéus, Lambda, ma propre fille Ruby,... Tu n'es pas capable de garder ton camp uni !
    Dark Krayt. - Alors que moi, j'ai...
    Baaaaaaal. - Peu m'importent mes apprentis et les Jedi ! Au final ils ont tous servi mes intérêts ! Je suis Baaaaaaal, et mon nom est synonyme de menace dans toute la galaxie ! J'ai semé la peur et la destruction autour de moi ! J'ai fait plier l'Ordre Jedi ! J'ai acquis une puissance et un renom qu'aucun d'entre vous n'a jamais atteint, hormis Dark Vador !

    Les spectres ne rétorquèrent pas. À la mention du terrible Seigneur Vador ils s'étaient cachés derrière un masque de mépris, ce qui était très mauvais signe. Ce n'était pas très malin de les provoquer en énonçant la vérité que qu'ils préféraient ignorer : tous étaient inférieurs à Dark Vador, celui-là même qui avait permit la gloire puis la perte des Sith.
    Ils s'apprêtaient tous à le bombarder d'éclairs. Mais Baaaaaaal n'avait rien à perdre.

    Baaaaaaal. - Vous pouvez me mépriser tant que voulez, je n'en ai que faire. Si vous tenez tant à me détruire, faites-le, mais vous condamnerez alors les Sith ! Si vous voulez voir perdurer notre Ordre, vous devez m'aider à retrouver ma puissance !
    Dark Sidious. - Qui a dit que tu étais la seule chance de survie des Sith ?

    Palpatine s'était tu jusque là. Au son de sa voix traînante l'atmosphère s'était soudainement gelée. Les neuf autres spectres s'écartèrent pour laisser le vieillard encapuchonné s'avancer lentement au-devant du vivant.
    De tous les Seigneurs des Sith, Palpatine était celui que Baaaaaaal haïssait le plus. Il avait causé la perte du Comte Dooku, provoqué la purge qui avait fait de Baaaaaaal un fugitif puis un rebelle, et était à l'origine de la séparation tragique d'Ange et Gunnar.

    Dark Sidious. - Pauvre fou. Tu te leurres, si tu penses être le dernier des Sith et encore le meilleur. D'autres forces sont à l’œuvre dans la galaxie. Là, un antique Seigneur ressuscite les morts au profit du nouvel Empereur et de ton dernier apprenti, et ailleurs...

    Un sourire narquois naquit sur le visage ridé de Sidious ce qui, en soit, était bien plus inquiétant que la menace de la foudre Sith.
    Tous les spectres s'assemblèrent en cercle autour de Baaaaaaal, comme répondant à un ordre silencieux de Palpatine.

    Dark Sidious. - ... il vaut mieux que tu constates de tes propres yeux. Alors nous verrons si tu te sens encore la force de fanfaronner sur tes exploits passés. Reçois ta punition, Baaaaaaal le traître.

    Les dix spectre levèrent les paumes. Alors qu'il s'attendait à brûler vif, Baaaaaaal vit une image se former devant ses yeux. Un lieu ailleurs dans la galaxie au même moment.

    Baaaaaaal. - C'est... le Temple Jedi ?



    Salut à tous les fans de grandes réunions !


    mardi 19 avril 2016 - 10:32 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits

    L’armée de ces maudits Mandaloriens terroristes est de nouveau en action et elle s’avance dans Kehalt. Les troupes de la République sont à présent en égalité avec les Watchers et continue de tirer, charger et d’abattre une dizaine de nos ennemis toutes les deux minutes. Malgré cela, les Death Watch ont encore des soldats de renfort qui viennent porter secours. Mais j’ai bon espoir car il y a de moins en moins de soldats dans leur camp.

    Ejar Ordo vient de nous filer entre les doigts après s’être reçu une horrible brûlure au visage, causée par ses propres flammes que j’ai retourné contre lui. Nous l’avons vu ensuite décoller avec son jet-pack et atterrir sur la passerelle d’une navette de combat, qui tente de nous canarder de ses tirs-lasers. Nous nous réfugions un moment puis nous sortons pour vaincre quelques Watchers. Il nous faut rattraper Ejar Ordo. Aynor, Eckmül, Keller, une certaine Oraclem, Kinsa et moi sautons sur un mur d’immeuble et courons dessus grâce à la Force. Une fois sur les toits, j’aperçois la navette au loin qui avance sans se presser.

    Moi : - La navette se déplace à vitesse lente. On doit pouvoir la rattraper sans problèmes.

    Au même moment, le holo-communicateur d’Aynor sonne. Mon maître le prend et l’allume pour décrocher l’appel ; l’image holographique d’un officier Républicain apparaît.

    Amiral Drallon : - Maître Alask ! Pardonnez-moi de vous déranger. Je voulais vous prévenir d’un souci que nous rencontrons actuellement.
    Aynor : - Que se passe-t-il exactement, amiral ? Vous semblez paniqué.
    Amiral Drallon : - Nous recevons à l’instant la venue d’une grande flotte Mandalorienne qui prétend vouloir nous venir en aide.
    Kinsa : - Mand’alore !!!
    Moi : - Les Néo-Mandaloriens veulent aider la République maintenant. C’est un canular, ou quoi ?
    Kinsa (fâchée) : - Pas vraiment. L’armée Néo-Mandalorienne commandée par Mand’alore en personne vient porter assistance à votre contingent uniquement parce que nous combattons le même ennemi. Je le sais parce que j’étais là lorsque Ceno a discuté avec lui (je parle de Mand’alore). Ce dernier a décidé de participer à la défense de Rhommamool et… (Je sens qu’elle est en colère à l’idée de parler de ce sujet.) Il veut que tous ses sujets lui soit loyaux.
    Moi : - Génial, il manquait plus que ça. Le complexe de la loyauté. Je ne comprendrais jamais les Mandaloriens.
    Eckmül : - Alors on va se battre avec des Néo-Mandaloriens ? Comment les reconnaître ?
    Kinsa : - Les Néo-Mandos et les Watchers n’ont pas la même couleur d’armure. Voilà ce qui permet à nos troupes de les distinguer.
    Aynor : - Amiral ! Continuez la supervision du débarquement des troupes et laissez la flotte de Mand’alore passer. Maître Jorus s’en occupera.

    La communication se coupa à la fin. Je porte mon regard vers la navette que nous suivions et remarque qu’elle est de plus en plus loin.

    Moi : - Je ne voudrais pas vous brusquer, les amis, mais la navette nous échappe. Je pars devant pour la rattraper !

    Aussitôt, je m’élance dans une nouvelle course vers le vaisseau en fuite, sous les étonnements de mes camarades qui me voient me précipiter. Kinsa et Eckmül s’élancent à leur tour et tentent de me rattraper, mais je suis déjà loin devant. Grâce à la vitesse de Force, j’arrive à me rapprocher peu à peu de la navette, puis suffisamment pour sortir un objet de ma poche avec ma main gauche.

    Moi : - Heureusement que ce petit joujou va m’aider.

    Je tends le bras, appuie sur le bouton tactile et un long grappin se propulse à grande vitesse vers la cuirasse du vaisseau pour s’accrocher. Je ré-appuie sur le bouton, saute du sol et me voilà emporté dans les airs par le câble du grappin qui s’enroule automatiquement. Kinsa et Eckmül me regardent partir tout droit vers le vaisseau, tiré par le grappin. Je me retrouve collé à la navette, sur le bord de la délimitation du portail de la passerelle, fermé. Je m’attache correctement avec ma ceinture à mon grappin collé à la carrosserie et, une fois en sécurité, allume mon sabre-laser pour découper un grand rectangle pour pouvoir entrer.

    Moi : - Tant que ce n’est pas du beskar, je peux tout découper.

    Une entrée improvisée avec mon sabre apparaît, je frappe du pied le morceau de métal découpé et me jette à l’intérieur de la navette en détachant mon grappin. Je constate que je suis bien sur une passerelle d’entrée et cherche le panneau de commande pour ouvrir la porte. Pas de Watchers dans les parages, j’avance dans le tableau et pianote les touches du cadran avec instinct. Un son de validation retentit bas et je vois le grand pan de métal s’abaisser pour s’ouvrir et me permettre de voir que mes deux amis sont encore en course. Je me place au bord de la passerelle et, avec une corde prise au camp, la lance pour faire monter Kinsa et Eckmül. Le jeune Bith saisit direct le bout de la corde et, avec Kinsa, se hisse jusqu’en haut. De mon côté, je tire de toutes mes forces la corde pour les aider à monter. Kinsa est la première à s’accrocher au bord de la plateforme et tente de grimper. Soudain, je vois derrière moi deux Watchers qui arrivent vers nous.

    Moi : - Vite, Kinsa ! Ça urge !

    mardi 19 avril 2016 - 13:53 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Les Néo-Mandies sont arrivés en orbite de Rhommamool et s'apprêtent à débarquer leurs troupes à terre. Je ne sais si je dois m'en réjouir ou m'en désoler, après mon léger "accrochage" avec Mand'alore. Heureusement, je n'aurai pas à lui faire face tout de suite, et le cas échéant, je sais que je peux compter sur le soutien de Galen et Eckmül. Pour l'heure, nous nous concentrons sur un problème plus immédiat : Ejar Ordo, qui après s'être fait à moitié cramer le visage, a décidé de s'enfuir sans demander son reste. Le voir dans le camp des Death Watch m'a perturbé, mais je crois que je dois mettre mes émotions de côté, ici sur Rhommamool, pour ne pas risquer d'exploser.

    À l'instant présent, je suis en train de gracieusement me balancer sur une corde tenue par mon camarade Galen, sur la plateforme de la navette qui abrite le frère de Ceno. Deux Watchers s'approchent de lui, prêts à tirer.

    Galen : Vite, Kinsa ! Ça urge !

    Grâce à un Saut de Force plus ou moins contrôlé, j'atterris à mon tour sur la plateforme, dégaine mon blaster et lâche aussi sec deux salves de tirs paralysants, qui atteignent les Death Watch menaçants. Nous profitons de cette brève pause pour remonter Eckmül, dernier de notre trio. À trois, nous avons plus de chances d'arrêter Ejar, même si je me demande si nous n'aurions pas dû attendre les renforts Néo-Mandies. À ce moment-là, la voix contrariée d'Aynor résonne dans le comlink de Galen.

    Aynor (com) : Laissez tomber Ejar Ordo, on a besoin de vous ici !
    Galen : Je suis désolé, maître, mais là on ne peut pas trop faire marche arrière...
    Moi : On a pas le temps de papoter, plus vite on chopera ce traître, plus vite on retournera sur le champ de bataille !

    Mes deux camarades m'approuvent et nous avançons encore un peu dans la navette. Rien. J'ai la main posée sur le manche de mon sabre laser, prête à faire jaillir la lame orange. J'ai mis mon casque et balaie le vaisseau avec ma vision thermique. D'habitude, je ne suis pas trop fan de ce genre de gadgets, mais ils sont parfois bien utiles. Je repère deux êtres vivants dans le cockpit. Sans doute Ejar et le pilote. Je l'indique à Galen et Eckmül et nous nous ruons dans le cockpit, sabre au clair.

    Mes pressentiments se révèlent exacts. Il y a Ejar, qui a mis son casque, sans doute pour masquer la débâcle de son visage, et un Watcher aux commandes. L'ancien résistants se lève avec fierté et nous toise. Je croise les bras et commence :

    Moi : Tu pensais nous échapper aussi facilement ?
    Ejar : On ne sait jamais...les padawans sont si imbéciles.
    Eckmül : Je ne vous permets pas de nous parler de ce ton !
    Ejar : Je me moque de ce que tu me permets ou pas, petit Bith.
    Moi (chuchotant) : Je l'ai connu plus sympa, vous savez. Incroyable, mais vrai.
    Ejar : Grrrr... Et moi je t'ai connue plus loyale à ton peuple !

    Une secousse ébranle alors la navette, et nous sommes obligés de nous tenir aux murs pour rester debout. Je me demande ce que c'est... Une deuxième secousse nous jette à terre et une partie du mur où nous étions appuyés vole en éclats. Troisième secousse. Le pilote panique.

    Pilote : Les moteurs sont touchés ! On va se crasher !
    Ejar : Il va falloir remettre ce combat à plus tard, chers petits...

    Il active son jetpack et s'envole par le trou béant. J'aperçois des droïdes Basiliks au sol. C'est les troupes Néo-Mandaloriennes ! Eckmül aussi semble les avoir reconnus tandis que Galen est interloqué, mais pas le temps de lui expliquer, la navette est en train de se crasher ! Je balaie rapidement le cockpit du regard et inspire un grand coup.

    Moi : Bon...moi aussi j'ai un jetpack. Mais je peux porter qu'une personne.
    Galen : Je pense qu'il y a moyen d'atterrir sur ce toit, là...
    Moi : Sans vous casser les jambes ? Parfait. Go !

    Juste avant que la navette ne touche le sol, nous en sautons et les garçons atterrissent avec une roulade pour amortir le choc, tandis que je touche pied à terre plus délicatement. Nous sommes entiers, et c'est tant mieux. Je reprends en main mon sabre laser que j'avais mis à ma ceinture et Galen tourne la tête vers moi. Un peu hésitant, il demande :

    Galen : C'est peut-être pas le moment, mais...qu'est-ce qui s'est passé avec Mand'alore ?

    En entendant cette question, mon visage se ferme sous mon casque et je réponds brusquement :

    Moi : C'est vrai, c'est pas le moment (en prenant conscience que j'ai été un peu trop brutale). C'est des affaires de Mandos, tu ne comprendrais pas.
    Galen : Alors explique-moi ! Explique-nous !
    Moi (soupirant) : Les Mandaloriens doivent obéissance absolue à leur chef. On ne discute pas les ordres de Mand'alore, c'est notre devoir d'obéir, sans poser de questions dans l'idéal. Il se peut que j'aie eu...un "petit désaccord" avec Mand'alore et que j'aie donné mon opinion. Non plus, quand on te traite de soldat et qu'on se méfie de toi, c'est dur de rester zen. Quoi qu'il en soit, je ferai tout pour ne pas être influencée plus que de raison par Mand'alore.
    Néo-Mandie derrière moi : C'est de l'insubordination !
    Moi (sans me retourner) : Ne'johaa ! Je t'ai causé, peut-être ?

    Choqué, le Néo-Mandie s'éloigne et va batailler ailleurs. Reste calme, Kinsa... Respire à fond et retrouve ta sérénité, tu en as besoin dans cette bataille... C'est cette voix, ma conscience, qui m'avertit que je suis sur le point de m'énerver. Je n'ai pas le temps de m'excuser pour ce petit dérapage auprès de mes camarades qu'une voix grinçante nous interrompt. Elle appartient à un homme de taille moyenne masqué, accompagné d'une jeune femme aux longs cheveux tressés. Ils dégagent une aura malveillante, je m'en méfie immédiatement. Ils sont vêtus d'une combinaison noire et pourpre. Je dégaine mon sabre laser.

    Moi : Qui êtes-vous ?
    Rubis : Votre perte !

    Et le combat commence.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le mardi 19 avril 2016 - 19:02

    mardi 19 avril 2016 - 17:07 Modification Admin Permalien

  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

    7045 Crédits

    La réapparition de Mara Sarkin, la sœur de Tyria et mon ex belle fille était comme une espoir au milieu de cet océan de mauvaise nouvelle. J'avais fait attribuer des quartier à la jeune fille et l'avait enjointe à aller se rafraichir un peu après son long voyage.

    J'étais ensuite retourné dans la salle du Conseil. Je lisais un rapport affligeant de la situation sur Rhommamool... Et depuis que je parvenais à nouveau à vaguement sentir la Force mon sens du danger ne cessait de me titiller au fond de mon esprit. Je levais les yeux de mon databloc pour contempler la nuit qui était en train de tomber sur Coruscant. Le ciel était nimbé de rouge par le soleil couchant  donnant une couleur sanglante à la Salle du Conseil... Un présage ? Je me remémorais les cours des Histoires et Contes Jedi qui dataient de mon apprentissage : On racontait qu'Anakin Skywalker s'était tenu dans la salle du Conseil dans un décor semblable peu avant de céder au Coté Obscur. Est ce que l'avenir serait si sombre qu'à l'époque ? Je le redoutais....


    Je fermais les yeux et inspirais et expirais lentement à plusieurs reprises. Si je voulais être efficace dans les combats à venir, je devais être le plus possible en phase avec la Force. C'est à cet instant que cela se produisit : Une déchirure ! Même si je ne ressentais que partiellement la Force, cela me laissa chancelante ! Je lâchais le databloc que je tenais toujours et qui alla se briser sur le sol. Je sentis mes jambes se dérober tant la violence du ressenti m'avait frappé de plein fouet! Il s'était passé quelque chose : La Force cette énergie, si constante, qui nous entoure et nous relie... C'était comme si quelque chose l'avait déchiré.... Et par la déchirure s'infiltrait la noirceur : Le Coté Obscur !

    Je n'avais jamais rien ressenti de pareil. La description de la sensation vêcue me rappelait encore une fois douloureusement mes cours en tant que Padawan : La déchirure du Voile du Coté Clair décrite dans  l'Holocron d'un Maître Jedi dont j'avais oublié le nom.... Les choses étaient encore plus grave que prévu.

    J'allais saisir mon comlink pour appeler Tyria, mais ce dernier me devança et se mit à sonner.

    Mirax : Maître Terrik ?
    PNJ dont on se fou du nom : Maître Terrik, deux Chevaliers Jedi qui étaient de garde dans les sous sol du Temple ne répondent plus...
    Mirax : V'là autre chose... Je m'en charge.

    mardi 19 avril 2016 - 22:42 Modification Admin Permalien

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  • Gracus Bor --- Cet homme fut un Sénateur de la planète Sluis Van, pendant l'ère de la Bataille de Naboo. (Personnages - Ancienne République)
  • Dx-9s Delta --- Le Transport Delta Dx-9s, aussi appelé « Stormtrooper Transport II » (le Stormtrooper Transport I étant le DX-9) représente la seconde génération des transports légers de troupes/vaisseaux d’assaut de la Telgorn Corporation. (Vaisseaux - Transports)

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