Le Temple Jedi 6 (page 32)

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  • Avatar DocBeldom

    DocBeldom

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    Doc avait acquiescé à la demande de Tyria, restait maintenant à trouver une solution pour retrouver Weedge et Kaarde. Première étape, rejoindre son vaisseau et décoller, le tout avant la flotte. Histoire ne pas perdre de temps, le Gris se ne repassa pas par les quartiers qu'on lui avait attribué. De toute manière il n'y avait laissé que des vêtements, rien de bien important. Ses sabres étaient à sa ceinture et le reste de ses créations n'avaient pas quitté son vaisseau.
    Un quart d'heure après sa discussion avec Tyria, l'YT de Doc était en vol. Il aurait du mal à prendre de vitesse le contingent Jedi mais avait un avantage sur eux : lui savait que les deux fugitifs étaient sur Osarian. Quand le Jedi s'approcha du bouclier de Coruscant et déclina son identité, on lui accorda le passage sans discuter. Doc passa le bouclier planétaire et se mit en orbite. Au vu des derniers évènements il était plus que probable que Jorus ait déjà parlé de son cas. Qu'on le laisse passer comme ça était plus que suspect. A tous les coups, quelqu'un était en ce moment même en train de garder un œil sur lui. Mouchard ? Opération de surveillance de ses communications ? Il fallait s'en assurer avant de rejoindre les autres ou il risquait d'apporter avec lui tout le contingent de la République. Un peu l'opposé de son objectif.
    Ace contempla son tableau de bord un moment, calculant les distances. Un sourire vint se glisser sur son visage. Le système Osarian était sur la Route Corellienne... Et il avait encore des amis sur Corellia. En y faisant une halte il pourrait s'assurer que son vaisseau ne serait pas un virus pour ses amis. En espérant que Kaarde et Weedge n'aient pas quitté Osarian avant qu'il n'arrive. Le calcul du trajet fut rapide, comme le trajet lui même. Esquivant les autorité en suivant des routes que lui avaient appris son père et sa sœur, le Jedi se posa sur une officine de la Guilde et se dirigea d'un pas rapide vers le boss du lieu, un sélonien nommé Malik qu'il avait déjà rencontré une ou deux fois.

    Doc : Bonjour Malik.
    Malik : Maître Terrik, je ne sais pas si je dois me montrer heureux ou inquiet...
    Doc : Ca dépend. Lxz'it est toujours dans le coin ?
    Malik : Si vous pouvez payer, je peux le trouver.
    Doc : Je peux, mais je ne veux pas que ce soit tracé. J'ai quelques cristaux que tu pourrais revendre sans problème.
    Malik : Et pourquoi pas des dataris pendant que vous y êtes ?

    Quelques minutes de négociation plus tard et Lxz'it s'approchait du vaisseau de Doc. Les deux discutèrent rapidement et le verpine se plongea dans une vérification en règle. Plusieurs heures s'écoulèrent que le Jedi passa avec un verre de brandy corellien. Lxz'it finit par ressortir de l'YT et rejoignit Doc.

    Lxz'it : Tu avais raison Jedi. Mouchard dans le programme de communication et le calculateur hyperdrive. Aussi sur l'antenne et sur le vaisseau lui même. J'ai tout nettoyé et j'ai mis une fausse identité.
    Doc : Merci Lxz'it. Tu sais que tu ferais fortune du bon côté de la loi ?
    Lxz'it : Ca serait beaucoup moins drôle. Tu le sais bien pas vrai ? J'ai vu les modifications que tu as faites pour rentrer ton Miy'til.

    Ace se contenta de sourire et monta dans son vaisseau qu'il fit décoller dans la foulée. Cette fois, c'est sur Osarian qu'il mit le cap hyperdrive. A la sortie, il eu une mauvaise surprise. Sa halte nécessaire sur Corellia lui avait fait perdre trop de temps. Le contingent était déjà arrivé. Pas question de transmettre tout azimut, ni même juste sur Nema. Pour peu que tout soit scanné et il mettrait une cible directement sur la tête de son frère. Il faudrait tenter les ondes courtes et donc passer sur la planète. Heureusement, le nouveau Vagabond était dans sa soute, comme l'avait si bien remarqué Lxz'it. Ca ne serait pas de tout repos mais ça ne serait pas la première fois.
    Doc fit plonger son vaisseau vers la planète sans se préoccuper des appels venant d'Osa-Prime. Pendant la descente, il finit de programmer le reste du vol du cargo et couru sauter dans son chasseur Miy'til. Au moment où l'YT était au plus près du sol, il activa l'ouverture de la porte spéciale de la soute, laissant son chasseur tomber vers le sol. Avec lui chutèrent plusieurs caisses de nourriture pour occuper les autorités. Aussitôt, le cargo repris son envol en direction de la lune de la planète. Il y resterait en orbite tant qu'il le faudrait.
    Le Jedi repris le contrôle du chasseur et se mit en vol en rase-motte pour s'éloigner au plus vite de la capitale. Il activa en ondes courtes la fréquence que Weedge ne manquerait pas d'écouter et y envoya un message cryptique, en espérant que son frère comprendrait :
    J'envoie un enfant de Tenel ka avec la lame. Donnez lui un couloir et faites lui signe en passant.

    La précaution était peut être de trop mais il n'était pas impossible que Jorus aie envoyé des troupes sur Osarian au cas où. Et si quelqu'un tombait par hasard sur la fréquence, peu probable qu'il y soupçonne autre chose qu'une action de contrebandier. Au cas où son frère ne lui enverrait qu'un clic pour lui donner une direction, il activa les senseurs. Le remplacement de son X-Wing par un Miy'til avait été un choix douloureux pour le Gris qui en avait vécu de belles avec le Vagabond premier du nom. Mais les chasseurs d'Hapes avaient été conçus pour la traque de pirates et étaient donc beaucoup plus adaptés au genre de mission que Doc finissait toujours par accepter.

    Ce message a été modifié par DocBeldom le mercredi 30 mars 2016 - 00:20

    mercredi 30 mars 2016 - 00:16 Modification Admin Permalien

  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

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    Un incident au spatioport avait bloqué le trafic pendant de longues heures. J'étais en train de consulter les dernier rapports, totalement atterrée par ce que je lisais. Kaarde évadé de prison et en cavale, la poudrière de Rhomamool et le contingent gigantesque de Jedi qui s’apprêtait à partir là bas... 

    J'hésitais un instant à mettre de cap par là bas, mais cela me parut déraisonnable. Non seulement parce que je vis que Bloli était sur la liste du contingent de Rhomamool et qu'il faudrait quelqu'un pour tenir l'infirmerie sur Coruscant, mais en plus parce qu'une vieille Jedi, incapable d'utiliser la Force ne servirait pas à grand chose dans une telle bataille.

    Entre temps la situation s'était débloquée et j'avais enfin eue l'autorisation de quitter la planète. Une fois en orbite haute, alors que j'étais en train de calculer les coordonnées du saut hyperspatial vers Coruscant, ce fût comme si une toute petite bougie s'était allumée dans une obscurité très profonde. Une flamme si minuscule et si faible... Mais bien présente ! En quittant l'influence des Ysalamiri, la Force avait décidée d'enfin me faire un signe! Comme si la mécanique grippée se remettait en mouvement !

    Mirax : Marmotte, prends les commandes.

    En essayant de conserver mon calme, je me dirigeais vers la chambre de médiation du Terrik's Fantasy. Il fallait battre le fer tant qu'il était chaud. J'ignorais ce qui avait débloqué ma connexion avec la Force mais je craignais que si je m'attardais trop sur la question, elle me fuirait à nouveau.

    Assise en tailleur, j'invoquais la Force. Cette action qui avait été vaine depuis des mois, rencontra enfin un écho. Je tâtonnais comme une Padawan, mais les vieux réflexes revenaient vite. Je me rendis rapidement compte que le problème ne venait pas que de moi. Comme l'avait décrit mes amis le Coté Clair de la Force était terriblement affaibli... Dés que j'essayais d'étendre mes perceptions, non seulement ma capacité faible et erratique à utiliser la Force donnait peu de résultats, et l'affaiblissement du Coté Clair venait parachever le travail : Je ne sentais rien ! Je commençais à envisager la possibilité que mes doutes et mes angoisses n'étaient pas forcément la seule raison de mon incapacité à faire appel à mes pouvoirs de Jedi.

    Alors que se passait-il ? Pourquoi maintenant ? Ce baiser échangé avec Baaaaaaal m'avait -il donné suffisamment confiance en moi à nouveau pour aiguiser mes perceptions? J'écartais vite cette idée, ça n'étais pas le moment de penser à ça.


    Au milieu de tout ce chaos, quelque-chose se dessina cependant : Colère, peine... Quelqu'un de proche était sous le coup de sentiments violents. J'allais jusqu'au bout de ma concentration pour essayer de comprendre. C'est Tyria ! Elle souffre....

    Je fus brutalement expulsée de ma méditation. C'est le souffle court et avec une migraine terrible que je regagnais le cockpit de mon vaisseau pour ordonner à Marmotte de pousser les moteurs à fond.

    Une certitude qui me réchauffais le cœur m'habitais à nouveau : La Force était toujours avec moi !

    Quelques heures plus tard, le Terrik's Fantasy se posait dans le hangar du Temple. Assez tôt je l'espérais pour que Tyria n'ai pas encore fait de bêtises...


    mercredi 30 mars 2016 - 22:31 Modification Admin Permalien

  • Avatar obiwan87

    obiwan87

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    Le vaisseau de débarquement arrive sur Rhommamool, un groupe se faisant appelé les chevaliers pourpres pose beaucoup trop de problème ces derniers temps, de plus, ils se sont alliés avec les Deaths Watch et il est devenu essentiel d’intervenir, du moins c’est ce qu’a décidé l’ordre. Les chevaliers pourpres ne se sont pas encore réellement manifester mais il est certain qu’allié aux Deaths Watch, il représente une menace sérieuse.


    Les deux planètes de Rhommamool et Osaria sont deux planètes du même système qui ont une orbite proche, ce qui explique les nombreux conflits politiques qui ont agité les deux planètes durant toutes leurs histoires.


    Lorsque les deux planètes sont au plus proches, les marées sont tellement énormes que 20% des mers n’existent plus et les champs de bataille, n’en sont que plus étendues, ce qui fait qu’à chaque sortie de conflit, toute la terre entière et dévasté et même sous les mers et les océans les obus ont fait des ravages. Heureusement les périodes de révolution autour des étoiles sont très longues et les planètes sont très éloignés pendant près de deux ans, ce qui sert de trêve, en général dans l’histoire.


    Nous atterrirons à la ville principale Kehalt. Là-bas, un contingent de soldat de l’armée locale nous attendra, il s’agit d’une planète minière, les soldats sont tous des anciens mineurs, qui pour la plupart n’ont jamais touché une arme de pauvres minier à qui on a promis une gloire et une meilleure paye s’il rejoignait l’armée.


    Aynor, Galen ainsi que 8 autres jedis sont à bord d’une navette avec moi. Parmi les jedis dans le contingent, il y a là la miraluka Oraclem, celle qui avait prédit, que je tuerai mon père et épouserai ma mère, la première partie de la prophétie avait eu lieu lors de la bataille de Grillamen, j’en avait était très perturbé. Je me posais souvent la question de ce qu’il adviendrait de la seconde partie. Enfin, ce n’était pas trop le sujet de cette mission aujourd’hui et je devais plutôt me concentrer sur la mission.


    Quand nous atterrissons sur le tarmac, des soldats bougent de partout, des groupes s’entrainent avec de la course à pied, des sauts d’obstacles et divers exercices quotidien à et habituel à n’importe quelle armée. Nous descendons tous lorsque la rampe est descendue et Aynor va s’adresser au chef du camp.


    Aynor : Bonjour, nous avons un nombre important de contingent qui attends en orbite autour de la planète et nous allons vous prêter main forte, si vous voulez bien me signaler quel est le point sur la situation ?


    Chef militaire : Bien, eh, bah nous ne savons pas encore grand-chose, nous savons évidemment que les Deaths Watch se sont alliés aux chevaliers pourpres et qu’ils représentent maintenant une grande menace, je peux vous assurer que nous avons déployer tous les moyens nécessaires pour éviter un quelconque attentat terroriste contre un bâtiment officiel, par exemple.


    Eckmül : (A Galen, sans que le chef militaire entende) On en est donc arrivé là, à privé de liberté la population d’une planète entière pour nôtre bonheur et nôtre paix trop fragile ?

    mercredi 30 mars 2016 - 23:14 Modification Admin Permalien

  • Avatar Aynor

    Aynor

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    Quelques heures plus tôt à bord du superdestroyer Taris II.

    Le projecteur holographique de la salle de commandement tactique, désertée de tous à l'exception de Jorus et moi-même, diffusa en grandeur réelle le buste de Cenovii, visage non casqué marqué par de trop nombreuses batailles. Nous nous saluâmes tous les trois sans plus de cérémonies.

    Ceno – Que signifie toute cette armada ?!
    Jorus – Que nous sommes sur des charbons ardents. La République craint un conflit armé entre Rhommamool et Osarian. Ce qui ne tardera pas à embraser toute la galaxie comme une trainée de poudre. Les services secrets de la République suspectent qu'un groupe d'osarian qui se fait appeler les Chevaliers Vengeurs Pourpres est partie lié avec la Death Watch. Or, nous savons que tu as suivis la piste de ces derniers.
    Ceno – A ce propos …
    Aynor – Nous ne te demandons pas de te justifier. Pas pour le moment.
    Jorus – Nous aimerions savoir ce que tu as appris. Sur les Death Watch et sur toute chose pertinente sur ce qui se passe ici.

    Cenovii leur fit part de tout ce qu'il avait à dire au sujet des Death Watch.

    Ceno – Je vous ai tout dit, à vous maintenant. Vraiment tout. Car il y a plus n'est-ce pas ?

    Jorus se tourna vers moi cherchant mon approbation avant d'aller plus loin.

    Jorus – Bien.
    Aynor - Es-tu seul ?

    Il acquiesca d'un hochement de la tête.

    Aynor – Kaarde s'est évadé.
    Ceno, stoïque – Je mentirais si je vous disais que ça me déplaît.
    Jorus – Néanmoins il y a matière à s'inquiéter. Il a vraisemblablement bénéficié d'une aide extérieure dont nous ignorons tout. Plus troublant encore, Kaarde a été localisé sur Osarian.

    Jorus, je le savais, faisait référence au message envoyé par mon Padawan Weedge via la fréquence Nema.

    Ceno – Un peu gros comme coincidence en effet. Et c'est donc là le véritable but de cette mission. Retrouver Kaarde. Mais que se passera t-il ensuite ? Je ne fais plus confiance aux autorités de la République.
    Jorus – Nous partageons tes doutes. Mais une plus grande question se pose.
    Aynor – Pouvons nous encore avoir confiance en Kaarde ?

    Un silence pesant plana de longues secondes. Nous prenions tous conscience des implications induites par cette conversation. C'était douloureux. De sombres souvenirs refaisaient surfaces que nous pensions à jamais derrière nous.

    Ceno – Je vois … ce serait si grave que cela … vous pensez que Dark Hyllyard est de retour.
    Jorus – Nous pensons que le risque est trop grand de ne pas l'envisager.
    Ceno – Et donc quel est le plan ?
    Jorus – Je vais rester ici pour coordonner l'ensemble des opérations. Appelez moi dès que c'est nécessaire, à toute heure du jour ou de la nuit.
    Aynor – Je dois débarquer dans quelques heures sur Rhommamool et m'entretenir avec les autorités afin, je l'espère, d'éviter le pire et dans tous les cas de mettre en lien nos forces.
    Jorus – Quant à toi Maître Ordo, tu dois partir toute affaire cessante à la rencontre de Kaarde. Nous allons te faire parvenir les coordonnés du dernier signalement connu. Préviens nous dès que tu as retrouvé sa trace.
    Aynor – Soit prudent. Puisse la Force être encore avec nous ...


    jeudi 31 mars 2016 - 00:11 Modification Admin Permalien

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    ProjetT

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    Dans le cockpit, je consulte l’ordinateur... une flotte entière de la République. Mais pas directement à proximité, elle n’était pas sur les senseurs. Seule la flotte des Chevaliers Vengeurs Pourpres, même si pas directement au-dessus de nous, la flotte se déplaçant pour rester masquée par la planète.

    Je constate par contre des échanges entre le sol et la flotte. Si l’on veut découvrir ce qui se passe, ça sera un bon point de départ. Alors que je prépare le vaisseau à prendre son envol, je reçois un message étrange.
    J'envoie un enfant de Tenel ka avec la lame. Donnez-lui un couloir et faites-lui signe en passant.
    Le message est sur la Fréquence Nema… mais ne vient pas du relai hyperspatial. Il est en onde courte. De fait, il est local. Vu la teneur du message, je dirai Doc. La référence a Tenel Ka ne peut venir que de lui.
    Je n’ose répondre, compte tenu de la Flotte proche. Je devais donc trouver un moyen de lui signaler ma position... discrètement, et rapidement, avant que Kaarde ne se pointe dans le cockpit.
    Je décide de répondre par de simples clics court ou long sur la même fréquence, avec un message court, dans un vieux langage simple qu’il devrait comprendre.
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    Je fini à peine que j’entends Kaarde arriver.
    Kaarde : Ou vas-t-on ? Pourquoi décoller ?
    Moi : Il semble que le flotte là-haut ravitaille ou quelque chose du genre. Si l’on veut savoir comment les Chevaliers Pourpre vengeurs ont pu trouver une flotte comme ça…
    Kaarde : Bien vu. Mais reste bas.
    Moi : Je peux faire assez près pour que tu te baigne les pieds pendant le trajet. Accroche-toi.
    Et nous nous déplaçons vers cet avant-poste d’où vont et viennent pas mal de navette, si près de la surface de l’océan que les vagues éclaboussait la coque…


    jeudi 31 mars 2016 - 03:01 Modification Admin Permalien

  • PSW
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    galen-starkyler

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    Rhommamool - camp de milice de Kehalt

    Je découvre Rhommamool tel que je ne l'aurais pensé. Descendu par la rampe d'accès de la navette-cannonière qui nous a amené sur le sol de la planète, j'avais écarquillé les yeux en voyant son environnement presque désertique : de vastes étendues de sables rouges à perte devue, quelques arbres tempérés et collines rocheuses, sans oublier une petite mer située à quelques pas de Kehalt. Puis devant ses hommes qui semblent faire la guerre pour la première fois de leur vie, des pères et des frères et des fils, mineurs de surcroît, j'ai de la peine pour cette population qui a vécu loin des précédentes invasions Osarians (que l'on m'a raconté).

    Eckmül (À voix basse à moi, sans que le chef militaire n'entende) : - On en est donc arrivé là, à priver de liberté la population d'une planète entière pour notre bonheur et notre paix trop fragile ?

    Mon camarde Bith a raison. Non seulement ces gens sont ignorants de la guerre mais on les forcent dans un sens à la faire pour empêcher un conflit planétaire de briser la paix Républicaine. Ces hommes de Rhommamool sont obligés de troquer leur vie de mineur pour un métier de soldat, subissant le plus commun des entraînements militaires et n'ayant aucune connaissance dans l'art du combat. Comparé à nos soldats, ces gens sont, en quelque sorte... des bleus.

    Aynor (En répondant au chef militaire) : - Je vois. Bien. Vous pouvez continuer les entraînements de vos hommes, Rhommamoolien. Nous allons de notre côté établir notre base d'opération dans Kehalt et faire débarquer le reste de notre contingent. Nous vous préviendrons du rassemblement lorsque la bataille aura lieu. Vous pouvez disposer.

    Le chef militaire salua poliment mon maître puis tourna les talons pour retourner au déroulement de la formation de ses "soldats". L'escouade de soldats Républicains, qui nous accompagnait , avança en direction d'un endroit désigné et elle commença à installer notre campement de bataille. Dès qu'Aynor avait terminé la conversation avec le Rhommamoolien, Eckmül et moi allons vers elle pour faire part de notre pensée.

    Moi : - Aynor, je crois que la présence des habitants de Rhommamool dans ce conflit est peine perdue. Ils ne connaissent pas "la guerre".

    Eckmül : - La population de Kehalt vit, selon ce que j'ai vu, dans le métier des mines depuis des générations. Ils savent manier des outils de travail comme la pioche ou la perceuse, mais une arme leur est complètement nouveau ; sans parler de la méthode d'entraînement qu'ils exécutent, elle est de ce qu'il y a de plus banal et commun à une armée en formation. Et là, on parle de l'entraînement...

    Moi : - ... Mais sur un vrai champ de bataille, lorsqu'ils iront réelment au combat, ce sera différent. Ils auront peur. Peur de risquer sa vie en armes, de voir mourir des gens et peur de voir une bataille sur leur propre monde. Aynor, ces gens n'ont aucune expérience ! Il faut des années pour devenir un vrai soldat.

    Aynor : - Je sais tout cela, jeunes padawans. Ces générations actuelles de Rhommamooliens n'ont peut-être aucune de ce qu'est la guerre, mais ils aprennent comme vous. Pour qu'il puissent se défendre contre leur antique ennemi, il fallait leur forcer la main pour les voir se préparer au combat, même si ce sont des mineurs. Lorsque ce conflit viendra, il faudra que cette milice soit prête pour se battre pour leur liberté. Notre liberté aussi. Et aussi la paix, menacée par les Death Watch. Alors, ils seront soldats malgré eux. (Court silence.) Vous comprenez à présent ?

    Je regarda Eckmül un moment, voyant la même expression de serénité que moi, et fit un signe de tête en guise de réponse à mon maître.

    Aynor : - Bien. Nous allons pouvoir commencer notre mission. (Elle scruta l'entrée de la ville puis nous regarda de nouveau.) Galen, Eckmül, vous allez partir dans Kehalt pour patrouiller les alentours et repérer le moindre incident suspect. Il se peut que nos ennemis ont envoyés des éclaireurs et nous devons les stopper dans leur mission. Je compte sur vous.

    Après un "oui" derechef, Aynor nous quitta pour rejoindre les autres Jedi. De notre côté, le jeune Bith et moi entrons dans les rues de Kehalt, marchant côte à côte. Nous avançons entre les bâtiments d'habitation, des immeubles de six étages faits en grès couleur sable, et parmi la foule locale, composé de femmes, d'enfants et d'hommes invalides. La plupart d'entre eux nous regardent passer avec crainte et curiosité puis font mine de nous ignorer. Se promener dans une ville me posait aucun problème, surtout pour du repérage. Comme nous étions silencieux, je lance la causette.

    Moi : - Dire que Rhommamool est une planète de sable. On dirait Tatooïne ou Jakku, mais plus civilisé ; sauf dans le cas du self-défense de sa population.

    Eckmül : - Les Rhommamooliens sont des personnes monotones, ils ne vivent que de leurs propres habitudes et affaires. Nous voir débarquer pour défendre leur monde, tout en les insitant à se battre, c'est un peu bousculer toute leur vie. D'ailleurs, les Osarians l'ont déjà fait auparavant.

    Moi : - Je pense qu'ils seront quand même content qu'on les protègent d'une menace. Après tout, la République est là pour ça. Tout de même... cette intervention cache quelque chose d'autre. J'ai le pressentiment que l'on aide Rhommamool que "officieusement".

    Eckmül : - Comment ? Tu insinues que la défense de Rhommamool, contre les Chevaliers Pourpres Vengeurs et les Death Watch, n'est pas la vraie raison de notre venue ? Galen, mon ami, serais-tu en train de contredire la volonté de la République ?

    Moi : - Non, Eckmül. J'affirme simplement que cette mission cache quelque ch...

    Je n'eus pas le temps de finir ma phrase car je percuta involontairement quelqu'un devant moi. Tombé au sol sur le derrière, la poitrine douleureuse, je jettes un regard sur l'autre personne. En ouvrant grand les yeux, tout comme Eckmül à ma gauche, le jeune garçon qui se tenait là, sonné et assis, m'était familier. Aussitôt, mon camarade Bith et moi le reconnaîssons.

    Eckmül + Moi : - Keller !


    jeudi 31 mars 2016 - 21:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar camara

    camara

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    Spatioport de la planète Myrkr

    Ah ben Bravo ! Je venais de m’attirer les foudres de cette maudite planète. Qu’est ce qui m’avait pris ? Mes pensées tournaient en rond dans ma tête. J’aurai dû les laisser m’emmener sans faire d’histoires, ça se serait réglé avec quelques papiers,vérification d’identité, tout ça tout ça... Non il a fallu que je fasse mon intéressante.

    Le voyage m’avait épuisée et sans la Force, je ne pourrai m’en sortir sans aggraver mon cas ou me blesser. Il ne manquerait plus que je me coupe un bras…

    Tous avaient le regard attiré par la lame de mon sabre. Tous ses yeux braqués sur moi me mettaient mal à l’aise, je perdais confiance en moi. Le vaisseau sur ma droite avait réussi à décoller, je l’observais s’envoler au-dessus de nous dans un brouhaha… Sur les deux femmes présentes devant la rampe un peu plus tôt, une seule était montée à bord. La deuxième, elle aussi attirée par mon entrée fracassante, s’approcha de ma plateforme en même temps que les renforts. Elle était désormais assez proche et Il me fallut peu de temps pour la reconnaitre. Il ne manquait plus que ça ! Je l’imaginais toujours en train de divaguer dans les couloirs du temple à flirter et draguer tout ce qui bouge. Sur Myrkr c’était vraiment le dernier endroit où je m’attendais à la voir… Mais cette tête connue était surement mon dernier espoir pour tenter quelque chose et m’en sortir.

    Mara– ANGE SOLO !!

    Ce cri d’appel à l’aide était plus un hurlement qu’autre chose mais je voulais qu’elle m’entende. Elle se retourna vers moi et me fixa à son tour. Il ne lui fallut pas longtemps non plus pour me reconnaitre. Elle n’avait pas changé, elle paraissait toujours étrangement jeune.

    Elle s’avança vers moi d’une marche rapide. Sans se soucier des personnes qui m’entouraient elle fonça sur moi et me pointa du doigt, elle avait l’air en colère.

    Mara– Ange…?

    Ange– TOI! Qu’est-ce que tu fiches ici ?! T’étais pas censé être morte?!

    Mara– Sympa! C’est une longue histoire je…

    Ce moment d’égarement permit aux gardes de se jeter sur moi sans que je m’en aperçoive. Je fus plaquée au sol. Par la même occasion,Ils me désarmèrent, mon sabre roula jusqu’au pied d’une Solo exaspérée. Elle se massa les tempes à la vue de la scène.

    Garde– individu maitrisé, Leader Solo. Nous nous chargeons d’elle.

    Ange– je ne suis pas…

    Elle marqua une courte pause et soupira, tout en continuant à se frotter le visage

    Ange- laissez tomber. Laissez-la, elle est avec moi

    Garde– Mais,elle dit s’appeler Sarkin !

    Ange– aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, il existe hélas plusieurs Sarkin dans la galaxie… 

    Garde– Elle vient de détruire l’un de nos droides !

    Ange tourna la tête vers les débris fumants qu’était devenu mon attaquant puis pencha la tête vers moi d’un air désespérée.

    Ange– Pourquoi tu as fait ça ?

    Elle leva les yeux au ciel tout en prononçant un nombre incalculable de mots. Je soupçonnais qu'elle n'était pas vraiment ravie de revoir la sœur "disparue" de Tyria ici. Pour la plus part je ne connaissais pas leur signification mais vu son intonation je compris vite qu'il s'agissait de jurons. Certaines personnes autour de nous avaient l’air habitué de l’entendre parler comme cela, pour d’autres, ils furent choquer en en reconnaissant quelques-uns.

    Pendant qu’elle cherchait l’inspiration pour une nouvelle tirade, je tentais de me dégager légèrement pour pouvoir parler normalement,le poids des personnes sur moi me coupait le souffle.

    Mara– je ne sais pas, j’ai agis sous le coup d’une impulsion, sans trop réfléchir...

    Je levais la tête vers elle en arborant un sourire crispé. je lui montrais d'un regard les personnes et droïdes sur moi ainsi que leurs armes.

    Mara– au secours Obiwan Kenobi, vous êtes mon seul espoir ?

    Elle s'arrêta net de pester et je vis son regard changer du tout au tout, se perdre dans le vide,comme si ma phrase avait eu l’effet d’un coup de blaster. Je doutais d’avoir bien fait de citer cet enregistrement rebelle,vieux de presque 200 ans.

    Après ce cours instant d’absence, elle retrouva ses esprits. Ses yeux avaient changé, elle avait l’air si triste… qu’est-ce que j’avais encore fait ? Ange ramassa mon sabre et après un effort surhumain de sa part pour ne pas m’étriper sur place, elle fit un geste à ceux sur moi pour qu’ils me lâchent.

    Ange– Sarkin… (Après un long soupir, elle avait l’air épuisée elle aussi, elle enchaina) Relachez-la, je m’en occupe.

    Garde – Mais…

    Ange– C’est un ordre ! Ou vous voulez connaitre le dessous de ma botte ? Elle remboursera pour les dommages, plus des intérêts, ne vous inquiétez pas.

    Mara- quoi ?! Mais je…

    Ange– n’aggrave pas ton cas, je te sauve déjà assez la mise comme ça ! (en s’adressant au reste du groupe) Circulez tout le monde, il n’y a plus rien à voir ici !

    Ils me lâchèrent enfin et la pression redescendit. Ils repartirent tous à leur poste sans discuter. Je pus enfin respirer normalement sans suffoquer. Je m’époussetais les vêtements en me relevant. Et ben dis donc, quand Ange Solo parle, on l’écoute. Je me demandais ce qu’elle allait me réserver comme surprise. Je lui refis mon plus beau sourire pour tenter de l’apaiser même si je savais que cela l’agaçait plus qu’autre chose.

    Mara– merci…ça fait tellement longtemps ! Je ne m'attendais pas à te voir ici...

    Elle me rendit mon sabre tout en restant froide et fermée. Elle soupira de nouveau et s’était remise à jurer à voix haute.

    Ange– qu’est-ce que tu fous dans mon secteur ? (elle inspecta le vaisseau juste derrière nous) ne me dis pas que cette poubelle vole ?

    Mara– c’est marrant que tu poses la question car jusqu’à présent il volait parfaitement bien, j’étais en route pour le temple. J’ai reçu comme un appel ou je ne sais quoi. J’espérais revoir Tyria et…

    Ange– Tais-toi, tu me fatigues.

    Je perdis mon sourire. J’inspirais profondément. Je n’avais plus le choix.

    Mara- …je ne voulais pas en arriver là, sachant que je vais surement devoir payer encore plus de ma poche, ou de ma personne te connaissant mais, j’ai besoin d’aide, ma poubelle est en panne… je dois retourner au temple mais je n’arrive pas toute seule. J’ai besoin de toi.

    Ce message a été modifié par camara le mardi 05 avril 2016 - 23:20

    jeudi 31 mars 2016 - 23:14 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits Modo

    Le Contre-Attaque IV tremblait comme jamais, et je n'aurais pas cru la chose possible auparavant. Mais malgré l'état de délabrement avancé du rafiot, j'étais beaucoup plus préoccupé par l'ampleur de la situation. Des terroristes surarmés ? Le groupe de Ceno plus une flotte de comptant des milliers de Jedi ? Et tout ça pile au moment où ma position et celle de l'Ordre sont compromises, où le Côté Lumineux de la Force est affaibli ?
    Non décidément quelque chose n'allait pas, et cette situation ne devait rien au hasard. J'en étais mort de peur.

    Moi. - J'ai comme un  mauvais pressentiment...
    Weedge. -  Mais non, tout va b...

    BANG !

    Weedge. - On est repérés. Mince, ils ont des unités navales !
    Moi. - Mille vornskrs ! Il faut absolument qu'on atteigne cet avant-poste !
    Weedge. - Moi je veux bien mais ils nous pilonnent !
    Moi. - On n'y arrivera pas ?
    Weedge. - Si, mais le Contre-Attaque IV ne s'en remettra pas !
    Moi. - Il nous sera donc impossible de faire le voyage retour.
    Weedge. - Si ! Rassure-toi, nous ne sommes pas seuls !

    Visiblement Weedge savait des choses que j'ignorais et avait encore un tour dans sa manche. Un tour portant certainement comme lui le nom de Terrik, je m'en doutais. Ce qui me donnait une idée.
    Notre vaisseau slalomait comme il pouvait entre les salves à ras de l'eau.

    Moi. - Je crois savoir quoi faire. Mais ça ne vas pas te plaire.
    Weedge. - Au point où on en est, je suis quand même preneur !
    Moi. - Bon, puisque tu es d'accord...

    D'une bonne manchette dans la nuque je fis perdre connaissance à Weedge.

    Moi. - À mon tour, d'être imprévisible. Désolé Weedge, mais vu que je ne sais pas ce qui m'attends, je préfère t'épargner le même sors que moi. Tes frères te retrouveront facilement.

    Il ne fallait pas perdre un instant. Laissant le pilote automatique faire des esquives aléatoires, je traînai le jeune zabrak au sas d'embarquement, l'équipai rapidement d'un gilet de sauvetage, et le balançai dans l'océan. Étant donné que nous volions à ras de l'eau, les osariens ne remarqueraient certainement pas sa chute.
    De nouveau aux commandes, je m'efforçais d'attirer mes assaillants le plus loin possible du point de chute de Weedge tout en m'approchant du poste avancé. Enfin, quand je me jugeai suffisamment proche...

    Moi (aux osariens). - Contre-Attaque IV aux Chevaliers Pourpres Vengeurs, je me rends. Je répète, je me rend. Mon vaisseau n'est plus en mesure de vous échapper ni de se défendre.
    Osariens. - Préparez-vous à être détruit !
    Moi. - Au fait, je suis Kaarde Naberry.
    Osariens. - ... Préparez-vous à être abordé.

    Le Contre-Attaque IV fut bientôt pris dans un rayon tracteur et posé de force dans l'avant-poste que je souhaitais tant atteindre. Sans aucun ménagement, on me passa une paire de solides menottes et on me conduisit au centre de la structure, dans ce qui semblait être une vaste salle de contrôle où des dizaine d'osariens s'affairaient sur leurs terminaux autours d'une très large représentation holo des planètes Rhommamool et Osarian. Sur cet holo la flotte de la République se détachait distinctement en rouge.
    On me conduisit auprès de ce qui semblait être un Chevalier Pourpre gradé.

    Le type. - Chien de Jedi ! Je ne sais pas comment tu as fait pour débusquer notre flotte, mais avant de mourir tu nous diras tout des plans de la flotte Républicaine !
    Moi. - Puisque c'est si gentiment demandé... Mais si j'étais vous je guetterais plutôt l'arrivée d'autres flottes de la Coalition Galactique. Vous feriez mieux de vous ren...
     ???. - Moi si j'étais vous, Commandant, je n'accorderais pas trop de crédits aux paroles de ce Jedi. Ou plutôt cet ex-Jedi.

    Un autre osarien paré d'une cape venait de faire son entrée. À sa vue les autres cessèrent toute activité et le saluèrent. J'avais certainement en face de moi un dirigeant des Chevaliers Pourpre, si ce n'était LE dirigeant.

    Le Commandant. - Général Artanga... comment être sûr qu'il ne détient aucune information utile ?
    Artanga. - Parce que Kaarde Naberry ici présent a été déchu de son titre de Grand Maître des Jedi, il n'est plus qu'un prisonnier en cavale et par conséquent sans lien avec la flotte qui vient envahir notre système. D'autre part je sais de source sûre que la République agit seule sur ce coup, sans aucune aide de la Coalition. Nous n'avons rien à craindre, Commandant.
    Moi. - Vous semblez bien renseigné. Vos "sources sûres" ne seraient-elle pas aussi des mécènes ? Aux dernières nouvelles les Chevaliers Pourpres n'avaient pas les moyens d'armer une flotte d'invasion. Et malgré elle je doute que vous soyez de taille face à la République et aux Jedi.
    Artanga. - Et vous, vous me semblez bien bravache pour un prisonnier qui n'a aucune valeur.

    Je me retins de répondre. Il avait raison. En tant que Jedi déchu, prisonnier en cavale, assassin de Mahan je n'étais clairement pas affilié au camp d'en face. Et vu leur moyens je ne pensais pas qu'ils auraient besoin de m'échanger contre une prime au risque de se faire repérer par la République.
    Devant mon mutisme le Général Artanga eut un sourire satisfait et alla s'asseoir dans son fauteuil de commandement.

    Artanga. - Bien. Je tirerai au clair les raisons de votre présence sur Osarian plus tard. En attendant vous allez voir, Naberry, que nous ne sommes pas seuls, contrairement à vos anciens amis. Commandant, mettez-moi en relation avec Kinsan Talik.

    Kinsan Talik ?
    Un instant plus tard une voix émise depuis Rhommamool par une transmission codée retentit dans toute la salle.

    Kinsan. - Ici Kinsan. Qu'y a-t-il ?
    Artanga. - Le moment est venu, Talik.
    Kinsan. - Ah, enfin ! Ça commence à grouiller de Jedi, ici !
    Artanga. - On nous avait avertis que ça arriverait. Vous savez quoi faire. Faites sautez vos bombes dans les villes rhommamooliennes ! Déployez vos Death Watchs contre les troupes de la République ! Faites-les saigner. Pendant qu'ils seront occupés avec vous, nous déploierons notre flotte pour prendre la leur à revers.
    Kinsan. - Mes hommes sont prêts. Explosion des bombes dans dix secondes. Talik, terminé.

    Ils étaient prêts à recevoir l'armée et les Jedi ?!
    C'était déjà trop tard mais, de désespoir, je hurlais un message d'alerte dans la Force. Il fallait absolument que quelqu'un m'entende !



    vendredi 01 avril 2016 - 00:53 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Dans la base des Death Watch

    Kinsan est pensif. Sa rencontre avec sa fille l'a plus bouleversé qu'il n'aurait pu le penser. Malgré tout, son opinion n'en est que confortée : cette petite se trompe sur le vrai ennemi, et sur la nature des Mandaloriens. Après avoir soupiré une bonne dizaine de fois en se perdant dans ses souvenirs, il décide de rejoindre son second et ami : Ejar Ordo. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, et l'un a déjà sauvé l'autre. Le chef de la Death Watch le trouve assis dans le recoin d'une grotte. Ejar se lève pour le saluer.

    Ejar : Salut vieux frère ! Tu as l'air secoué.
    Kinsan : Sans aucun doute. Kinsa a eu la mauvaise idée de se montrer. Elle est affreusement entêtée.
    Ejar : Elle tient de son père. Et de son maître, aussi...

    Le ton soucieux de son ami inquiète le Twi'lek qui demande :

    Kinsan : Ne me dis pas que tu as vu ton frère aussi ! On a assez d'ennuis comme ça.
    Ejar : Si. Mais quelle stupidité ! On ne croirait pas entendre un Ordo.
    Kinsan : Les problèmes familiaux, je connais, tu le sais. Mais tu te rappelles de Kinsa quand elle était petite ?
    Ejar : Bien sûr ! Elle était très mignonne, et volontaire. Ça a changé, je suppose ?
    Kinsan : Bien moins sympathique, maintenant, je peux te l'assurer.

    Ejar a un sourire difficilement déchiffrable. Après être parti de Nar Shadaa, il était retourné sur Mandalore. Malheureusement, les Death Watch l'avaient attrapé quand il avait à peine mis le pied sur la planète. Il avait alors subi toutes sortes de tortures cruelles pour le faire fléchir. Il ne devait la vie sauve qu'à l'intervention de Kinsan qui conduisait un raid sur son lieu de détention. Les deux hommes étaient alors devenus amis et Ejar avait rejoint la Résistance de Mandalore, avec la demande de ne pas révéler son nom de famille. Dix ans plus tard, il avait assisté à la naissance de Kinsa.

    Kinsan : Ne ressassons pas le passé. Nous avons une attaque à préparer.
    Ejar : Tu penses que les Jedi poseront problème ?
    Kinsan : Vaut mieux prendre nos précautions. Ce ne sont pas des enfants de choeur.

    Ejar hoche la tête et ils se dirigent vers le point de réunion. Soudain, Kinsan reçoit un appel d'Artanga, le leader des Chevaliers Pourpres Vengeurs.

    Kinsan.  Ici Kinsan. Qu'y a-t-il ?
    Artanga. - Le moment est venu, Talik.
    Kinsan. - Ah, enfin ! Ça commence à grouiller de Jedi, ici !
    Artanga. - On nous avait avertis que ça arriverait. Vous savez quoi faire. Faites sautez vos bombes dans les villes rhommamooliennes ! Déployez vos Death Watchs contre les troupes de la République ! Faites-les saigner. Pendant qu'ils seront occupés avec vous, nous déploierons notre flotte pour prendre la leur à revers.
    Kinsan. - Mes hommes sont prêts. Explosion des bombes dans dix secondes. Talik, terminé.

    ______________________________________________________

    Après avoir vu Ceno sortir, je décide d'aller prendre un peu l'air et d'aller patrouiller dans Kehalt en suivant l'exemple de Keller, histoire de me rendre utile. Je déambule dans les rues de la ville, et aperçois enfin mon camarade. Mais ce n'est pas la seule personne que je reconnais. Il y a Galen et Eckmül également ! Je les observe se heurter puis approche d'un pas élastique.

    Galen : Et Kinsa aussi !
    Eckmül : Est-ce que Ceno est là aussi ?
    Keller : Il est resté dans l'Arrow.
    Galen : Je commençais à m'inquiéter pour vous. Vous n'aviez pas donné de nouvelles depuis que vous êtes partis ! Qu'est-ce qui s'est passé ?
    Moi : C'est compliqué... Je vous expliquerai plus tard. Mais je la sens pas très bien, cette histoire...
    Eckmül : Et moi donc ! Qu'est-ce qu'on doit penser quand on réquisitionne presque tous les Jedi de l'Ordre ?

    Je reste bouche bée. Ainsi, c'était à ce point là... Effectivement, la situation devait être grave pour que la quasi-totalité des Jedi soient réquésitionnés. J'entraîne mes amis dans un coin de rue pour leur donner une idée de la situation sur la planète quand soudain...une déflagration retentit. J'ai le réflexe de mettre immédiatement mon casque pour me protéger. Aucun doute : c'est l'oeuvre des Death Watch ou de leurs alliés : les Chevaliers Pourpres Vengeurs. Mon intuition n'en est que confirmée quand je vois ces pseudo-Mandies débarquer en fusillant à tout va.

    Moi : Les civils ! Il faut évacuer les civils !

    Je me tourne vers un Death Watch et lui assène en grand coup de pied dans un des défauts de l'armure, puis dégaine mon sabre laser et pare un tir de derrière. Mes camarades Jedi se sont eux aussi mis en garde et débutent le combat. Entre deux attaques, j'essaie d'exhorter les civils à déserter la zone. Pour l'instant, nous sommes seuls pour toute une cohorte de Death Watch. Je me rends compte qu'il s'agit d'une attaque de grande ampleur et que nous allons devoir nous débrouiller seuls.

    Galen : Kinsa ! Comment on fait pour abîmer ces armures ?
    Moi : Si c'est du beskar, n'essaie pas, ça ne sert à rien ! Mais si c'en est pas...tu peux les transpercer. Essayez de pas les tuer, quand même !
    Galen : Pour qui tu nous prends ?

    Je jette un regard gêné en biais à Keller qui ne le remarque pas le moins du monde, trop occupé à ferrailler. Pour l'heure, la priorité est d'empêcher ces Death Watch de sortir de la zone.

    vendredi 01 avril 2016 - 19:33 Modification Admin Permalien

  • Avatar DocBeldom

    DocBeldom

    5633 Crédits

    Lorsque la fréquence enchaîna une série de bip long et courts, Doc sut tout de suite ce qu'il avait à comprendre et dirigea son vaisseau vers le sud du secteur Gamma de la planète. La fin du message était particulièrement claire aussi le Gris colla son vaisseau le plus au ras des flots. Plongé dans la Force, il guidait son vaisseau à moins d'un mètre de l'eau, laissant ses mains agir seules pour contrôler le vaisseau et lui éviter un plongeon fatal. Quelque chose au fond de lui le poussait à accélérer encore et encore et il ne savait pas s'il devait regretter l'absence d'un droïde astromech. Le pilotage aurait été peut être plus aisé, mais il n'aurait probablement pas pu être suffisamment concentré si quelqu'un lui avait parlé.
    Au bout de quelques minutes, ses mouvements se firent plus fluides encore tandis que la Force le guidait de plus en plus, que la Grâce prenait le contrôle et que son sens du danger s'affutait encore et encore. Quand il s'en rendit compte, le Gris compris que le danger évoqué par son frère allait plus que répondre à l'appel. Son exil avait changé la manière dont le Jedi fonctionnait avec la Force. Désormais, il ne faisait plus autant appel à elle de manière consciente mais se laissait immerger. Il avait remarqué que plus il s'y prenait ainsi, plus la Force réagissait puissamment quand il en avait besoin, au point même de l'aider avant même que le danger ne soit présent. Un moyen de savoir qu'il allait se passer quelque chose. Toute la difficulté était alors de se retenir d'essayer de contrôler ce qui se passait.
    Soudain quelque chose s'attaqua à son esprit, quelque chose qui venait de la gauche. Il sentait une présence qui tentait d'entrer en communication avec lui, mais impossible de comprendre ce qu'elle pouvait bien vouloir dire. Basculant sur le côté, il se dirigea vers la zone tout en lançant un balayage de ses scanners sur une portée réduite. Une forme humanoïde était présente dans l'eau à un clic de là. Un forceux à coup sûr. Comment était-ce possible ? Weedge et Kaarde étaient les seuls sur la planète et il n'y avait qu'une personne. Quelques secondes plus tard, il survolait la présence et remarquait le jeune zabrak dans l'eau. Kaarde allait entendre parler du pays !
    Doc fit un tour rapide, augmenta la portée de ses scanner et se colla à l'eau pour que Weedge puisse monter sur l'aile de son chasseur. Finalement, l'absence d'un droïde était vraiment un avantage. Ouvrant le cockpit, il sortit pour aller aider son frère.

    Doc : Tu penses que c'est le moment de faire trempette Weedge ?
    Weedge : Kaarde l'a pensé en tout cas, moi j'avoue que j'aurais préféré éviter.
    Doc : Grumbl. Me semblait avoir vu passer un message te demandant de le surveiller...
    Weedge : Hé ! Je ne suis pas Clickman moi, je ne suis pas au niveau contre l'ancien Maître de l'Ordre !
    Doc : Un point pour toi. Bon, tu as une idée d'où il a pu filer ?
    Weedge : On se dirigeait vers une base des Chevaliers Pourpres... Ils ont une flotte en orbite. Mais on a été repéré, ils ont des unités navales... Mais ensuite, c'est le trou noir. Je me suis réveillé dans l'eau.
    Doc : Jeté dedans par Kaarde probablement. Tu as du dériver donc pour le retrouver on est...

    Le Jedi s’interrompit brusquement, même lui avait senti que quelque chose venait de se passer. Une espèce de cri de Force.

    Weedge : Kaarde ! Il y a des bombes dans les villes !
    Doc : Mille vornsks !

    Les deux se regardèrent un instant en silence.

    Weedge : Il faut prévenir les autres des bombes.
    Doc : Je suis certain qu'ils ont entendu, mais ils doivent être avertis de la présence de cette flotte. Appelle les toi, ils ne doivent pas savoir que je suis là. Pendant ce temps là, je vais chercher un moyen de retrouver Kaarde.
    Weedge : Il a un traceur. Je peux nous diriger vers lui. Mais les troupes ? Et où je m'installe ?
    Doc : Les troupes, j'en fais mon affaire. Pour la place...

    Avec un sourire mélange d'amusement et d'excuser, Doc désigna la place du droïde astromech. Son frère se mit à blanchir mais s'installa comme il put. Doc l'aida à se fixer de manière à ce qu'il ne puisse plus bouger et lui passa un comlink que le zabrak pourrait utiliser avec le système de communication du chasseur. Lui s'installa à sa place et orienta le vaisseau dans la direction du traceur, armant les missiles à concussion et préparant ses sabres. Si les Chevaliers Pourpres voulaient l'empêcher de rejoindre Kaarde, ils avaient intérêt à l'arrêter avant qu'il ne pose le Vagabond dans leur base. Parce qu'après, ils allaient voir ce que l'ancien Maître d'Arme de l'Ordre pouvait faire quand il était déterminé.

    samedi 02 avril 2016 - 03:17 Modification Admin Permalien

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