Le Temple Jedi 6 (page 19)

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  • Avatar Kaarde

    Kaarde

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    Lorsque Mirax fit irruption devant ma cellule, je ne sus comment réagir dans un premier temps. Puis les souvenirs de mon affrontement contre Mahan refirent brusquement surface. Je reculais autant que le champ de force de ma cellule le permettait, tel une bête acculée.

    Mirax. - Mon imitatrice était donc si crédible ?

    Moi. - Tu es la vraie ?

    Mirax. - Souviens-toi, au mariage de Tyria et de Polux, je t'avais dit quelque chose qui ressemble aujourd'hui à une belle connerie, avec le recul.

    Moi. - Oui... "c'est le moment d'inscrire..."

    Mirax. - … le mot "FIN", voilà !

    Moi. - Où étais-tu passée ?

    Mirax. - En mission sur Dathomir avec Doc, tu sais bien. Mais nous nous sommes fait pourchasser des jours dans la jungle par une bande de kaleesh en joie. Je n'ai même pas eu le temps de rapporter ça au Temple, tiens.

    Moi. - Inutile, il s'agissait de clones de l'apprenti de Dark Spencer. Il y a eu d'autres attaques similaires. Aynor et Ceno ont remonté la piste et sont en train de s'occuper de son cas, normalement.

    Mirax. - Ce qui nous laisse quand même avec d'autres problèmes sérieux sur les bras... Kaarde, c'est bien toi que j'ai vu à l'Holonet ?

    Je plongeai mes yeux dans ceux de mon amie de toujours. D'aussi loin que je me souvienne nous avions toujours veillé l'un sur l'autre, elle en tant que maître guérisseuse et moi en tant que "patron". Je ne pouvais donc pas lui mentir, mais la vérité était quand même pénible à dire.

    Moi. - J'ai tué Mahan. Je... je suis désolé, Mirax... mais on ne pourra jamais prouver le contraire. J'ai bel et bien tué notre ami de mes mains. Celui ou celle qui a pris ton apparence a réussi à me pousser au meurtre d'une simple suggestion mentale.

    Mirax. - Avec une simple suggestion de Force ?! Sur toi ?

    Moi. - Le Côté Lumineux de la Force est en train de s'affaiblir dangereusement.

    Mirax. - Comment vont mes garçons ?

    Moi. - Aux dernières nouvelles que Tyria m'a rapportées ils avaient pris la fuite et se cachaient des autorités. À ce propos, je tiens à te dire que je suis désolé. Lorsque j'étais sous influence j'ai porté un coup de sabre laser à Weedge.

    Mirax (serrant le poing). - C'est plutôt mon usurpatrice qui a intérêt à implorer mon pardon. Aucune idée de qui ou quoi ça peut être ?

    Moi. - Pas la moindre... Peut-être un autre clone perdu de Baaaaaaal ? Mais son imitation était trop parfaite.

    Mirax. - Tu as songé à un ou une clawdite ?

    Je réfléchissais un instant à cette idée, et à ses immenses répercussions.

    Moi. - Mirax, tu es consciente de ce que cela implique comme danger ? Un clawdite, ennemi, maîtrisant la Force ! De plus si c'est vrai cela voudrait dire qu'il t'aurait observée et étudiée pendant des mois pour t'imiter à un tel degré de perfection.

    Mirax. - De toute façon je pense que ceux qui ont destitué Mahan et t'ont mené dans cette cellule planifient leur coup depuis longtemps. La nouvelle chancelière, elle est fiable ?

    Moi. - Sät'sa ? Oui, c'est une vieille connaissance. À ce propos, comment vont les choses, dehors ?

    Elle me conta le peu qu'elle savait, ou plutôt le peu que Tyria puis les enquêteurs lui avaient laissé le temps d'apprendre.

    Mirax. - Tu serais fier de ton ancienne apprentie, si tu voyais dans quel état elle se met pour toi.

    Moi. - Je serais déjà comblé si je pouvais la voir tout court... Mirax... promets-moi de veiller sur elle, comme sur un de tes fils !

    Mirax. - Ça va de soi. Y a-t-il autre chose que je peux faire, à part mettre la main sur celui qui t'a poussé au meurtre ?

    Moi. - Oui, tu peux m'expliquer pourquoi tu as perdu ta connexion avec la Force.

    Mirax. - Que... tu savais ?!

    Moi. - Jusqu'à présent, non. Mais j'ai été étonné qu'il te faille des jours pour repousser les kaleeshs de Dark Spencer et que tu ne te sois pas rendu compte de l'affaiblissement du Côté Lumineux... Alors ?

    vendredi 25 septembre 2015 - 19:55 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28975 Crédits

    Il serait sans doute juste de dire que Solo avait bu chacune des paroles que Gunnar lui avait adressées, ne perdant pas une goutte de ce temps qui s’était enfui loin d’elle, loin de lui, loin du passé, loin de tous ses souvenirs qu’elle croyait condamnés à n’être jamais évoqués par une bouche qui ne serait pas la sienne. Néanmoins, l’attention qu’elle lui avait apportée relevait plus de la distraction que d’une véritable posture attentive. Ange était concentrée à non pas mesure la cohérence de l’ensemble du récit qu’il venait de lui conter mais à s’appesantir sur chacune des mimiques qu’elle savait appartenir à Gunnar et que l’être qui se trouvait en face d’elle paraissait avoir lui aussi. Superposant ces deux images du temps, le flot d’incertitudes qui enveloppait cette pièce fondait comme neige au soleil à son grand désarroi.

    Gunnar n’était pas mort.
    Ce constat eut le même effet sur elle que le jour où elle s’était persuadée du contraire, ce jour où elle avait appris qu’elle s’était retrouvée projetée dans la jungle de Xagobah une centaine d’années plus tard et que tout ce qui était antérieur à cette époque n’était plus qu’une série de caractères durement inscrits dans les archives d’Holonet.

    Décidément, la Force a vraiment un drôle de sens de l’humour…

    Le glas du comlink avait brusquement ramené la Corellienne à cette si étrange réalité.
    Myrkr, on était sur Myrkr.
    Elle avait disparu depuis la Force sait quand.
    Six appels en absence.
    Quoiqu’il se passe, la situation devait être suffisamment sérieuse pour...
    Sept.
    Le comlink s’activait de nouveau.

    Pourtant, ce ne fut pas la voix de la raison qui s’immisça dans son esprit et lui dicta sa conduite à venir. Solo n’aurait pour rien au monde voulu, en cet instant, fuir ce passé nouvellement retrouvé. Si elle ne saisissait pas, au juste, ce que signifiait vraiment ce retour de Gunnar d’entre les morts, une partie d’elle – celle non-consciente, dirons-nous – le pressentit et décida pour le reste. Elle n’avait jamais été du genre à fuir ses responsabilités mais avoir, en quelque sorte, la possibilité de revenir – sa gorge se noua – soixante-dix ans en arrière…

    Au contact de sa main et du nouveau retentissement du comlink, Ange sentit l’adrénaline et ce fort afflux sanguin pulser significativement dans ses veines : la situation qui se profilait à l’horizon lui rappelant nombreuses de celles qu’elle – non – qu’ils avaient jadis vécues par le passé. Empoignant ce pan de col qui se situait désormais à seulement quelques centimètres de son visage, elle le supplia à la faire sortir d’ici, espérant prolonger cet entretien qui, par la force des choses, se réduisait visiblement comme peau de chagrin.


    Ange, entre ses dents : Aide-moi ! Sors-moi de là ! (Elle se hissa de son lit et vacilla. Le choc avait vraiment dû être spectaculaire. Elle grimaça de douleur.) On n’a pas beaucoup de temps.
    Gunnar, lui proposant son bras : Tout de suite, mon ange.

    S’en suivit une série de jurons les uns plus fleuris que les autres.
    Si Ange n’avait douté ne serait-ce qu’un instant de l’identité de l’homme qui l’aidait à sortir douloureusement de ce lit, cette dernière réplique, ce sourire ravageur et ce clin d’œil amusé, avaient désormais tout dissipé.

    Ange, pointant du doigt le maigre tas de ses effets personnels : Tu peux m’apporter…

    Gunnar s’exécuta, lui ramenant d’un air dubitatif ce qui avait pu être sauvé : son comlink qui s’agitait toujours aussi frénétiquement et ses armes réduites au nombre de quelques couteaux, blasters et sabres-lasers. Solo vérifia la fréquence qui s’agitait. Wes. Il fallait se dépêcher.

    Ange, lui coupant cette parole qu’il s’apprêtait à prendre : Pas de vêtements ?
    Gunnar, lui offrant son plus beau sourire : Les médecins ne sont limités à sauver ta vie, pas celles de tes fringues.
    Ange, vociférant : T’aurais pas pu faire attention !
    Gunnar, lui adressant un clin d’œil : Mais c’est quand même pas ma faute si tu m’attires toujours aussi violemment.
    Ange : Parce que maintenant, c’est peut-être de la mienne !
    Gunnar : Ca l’a été depuis le premier jour.

    Il fit quelques pas, s’approcha d’elle et l’embrassa sur le front, laissant Ange dans un état de perplexité extrême et ne sachant comment mettre sous-silence près de trente d’années d’aigreur au placard. Ravalant une réplique cinglante se rapprochant d’un automatisme plus qu’une véritable pensée sciemment formulée, elle resta pantoise quelques secondes avant de se reprendre.

    Ange : Bon… Très bien… Tu pourrais aller me dégoter quelque chose à me mettre sur le dos. (Elle marqua un temps.) S’il te plait.
    Gunnar, amusé par le désarroi de la Corellienne et en profitant : A une autre époque, ça ne t’aurait pas vraiment dérangé…
    Ange, reprenant ses esprits : Maintenant ! Dans la chambre d’à côté, va voir !

    Son serviteur s’éclipsa durant de trop longues minutes, estima la Corellienne, mais qui lui laissèrent néanmoins le temps de reprendre un tant soit peu ses esprits et évaluer à vue d’œil les potentielles séquelles que sa chute avait occasionnées. L’absence de cicatrices apparentes lui révéla un séjour dans une cuve à bacta. Néanmoins la douleur qu’elle commençait à ressentir un peu partout l’invita à prendre conscience que d’autres seraient certainement les bienvenues. Cependant, le temps pressait.

    Gunnar choisit ce moment pour faire irruption dans la chambre, rendant sa fructueuse recherche qui fut accueillie – comme il s’y attendait sûrement – mais un nouvel élan d’insatisfaction.

    Ange, se mordant les lèvres : T’aurais dû prendre encore plus ton temps…
    Gunnar, lui lançant les vêtements : Crois-moi, c’était nécessaire. La dernière fois que je me suis trompée d’une taille, je m’en souviens encore ! Enlacer l’Empereur m’avait paru moins douloureux.
    Ange, grimaçant : Très drôle. (Ses yeux s’arrondirent d’horreur.) T’aurais pu trouver mieux…
    Gunnar, enjôleur : Mais tout te va tellement si bien…. C’est ta taille, estime-toi heureuse.
    Ange, bougonnant : Estime-toi heureuse….

    Galamment, il se tourna, laissant Ange lancer jurons sur jurons à mesure où elle enfilait l’horrible tunique d’un blanc douteux qui lui couvrait la totalité des bras et du cou et un pantalon à fleurs beaucoup trop fluide à son goût. Tout en enfilant ses bottes et sa ceinture qui, par bonheur, avaient été – partiellement ! - sauvées du massacre, la Corellienne indiqua à son ancien amant de se retourner.

    Comme il fallait s’y attendre, l’homme éclata de rire, ravi de voir que la tenue qu’il s’était donnée autant de mal à trouver jurait à merveille avec ce que la Corellienne avait l’habitude de porter.

    Ange, de mauvaise foi : Très drôle, vraiment très drôle. (Elle alluma une vibrolame et dégagea ses bras, une partie de son cou et ses jambes.) A mourir de rire.

    Il sortit la tête par la porte et fit signe que tout était dégagé.

    Ange, boitillant jusqu’à lui : Tu connais un endroit sur Myrkr suffisamment calfeutré pour ne pas être trouvé par la Guilde dans les quelques heures à venir ?
    Gunnar, indiquant ses sabres : Un rapport avec ça ou t’as encore trouvé le moyen de te foutre des emm*rdes jusqu’au cou ?
    Ange, lui emboitant le pas dans le couloir : Rien de tout ça. La Guilde, c’est moi.
    Gunnar, la regardant : Pardon ?
    Ange, rectifiant : Enfin, c’était moi… J’ai démissionné du leadership il y a quelques années maintenant. Et me regarde pas comme ça ! Si tu ne m’avais pas laissé tomber…

    Alors qu’il arrivait non loin de la sortie, Solo l’attira alors violemment contre elle, l’entrainant dans un couloir perpendiculaire à leur position.

    Gunnar, reprenant son souffle : Laissé tomber ? Mais, dis, tu m’écoutais quand je t’ai ardemment expliqué que j’avais bourlingué à travers la galaxie avec ton frangin sur les talons prêt à me faire bouffer chacune des pièces de mon vaisseau une à…
    Ange, lui mettant un doigt sur la bouche : Parle moins fort. Tu as remarqué le type, là, le grand brun… (Voyant le regard impatient de son compagnon, elle passa à l’essentiel.) C’est Hamera. Le type qui me harcèle sur mon comlink.
    Gunnar, aventurant un œil là où ils étaient précédemment : Toujours en train de parler avec l’hôtesse. Elle doit être en train de lui indiquer ta chambre.
    Ange : Fais-moi plaisir, me dit pas que t’as été assez bête pour donner mes vrais noms et prénoms ?
    Gunnar, ricanant : Excuse-moi du peu mais te voir réapparaitre sur mon capot après tant d’années, je ne pensais pas que donner le nom de ce que je pensais être un cadavre poserait autant de problème.
    Ange, un rictus sur les lèvres : J’vois que toi non plus, t’as pas vraiment changé. Ca se bouscule toujours pas là-haut, n’est-ce pas ?
    Gunnar, malicieux : Que veux-tu, on ne devient pas tous Génie du Crime.

    Pour toute réponse, Solo lui adressa une moue qui en disait bien long sur le plaisir qu’elle prenait à exhumer son passé.

    samedi 26 septembre 2015 - 00:06 Modification Admin Permalien

  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    ~~ Hyperespace, à bord d'un vaisseau de ligne ~~


    Fran-Kyle Xyphor n'avait pas eu trop de mal à convaincre Maly de l'accompagner. Il avait été beaucoup plus difficile, par contre, de faire passer leurs armes à bord. Frankie n'avait encore jamais du
    planquer son blaster auparavant, évoluant généralement aux côtés des mercenaires de son père. Néanmoins, il était parvenu à attacher son couteau contre son ventre et à dissimuler son blaster dans le double-fond de son sac. Il avait, bien sûr, préalablement fait trafiquer les scanners de la porte d'embarquement, croisant les doigts pour ne pas être obligé de changer de porte au dernier moment. Il avait finalement réussi et dégustait une tasse de thé joru en contemplant un holoenregistrement d'une course de modules, confortablement installé dans le vaisseau de ligne qui le conduisait à Coruscant, un trajet direct en aller-simple.

    Mesdames et messieurs, nous venons de sortir de l'hyperespace et nous poserons sur Coruscant d'ici deux heures.

    Fran sourit : enfin ! Restait à débarquer avec ses armes, à se trouver un logement temporaire, puis de se mettre au travail. Il ne connaissait pas encore sa proie, mais il la remerciait d'avance.
    L'holoenregistrement prit fin et un flash info démarra. Fran-Kyle resta interdit, écoutant avec un intérêt croissant les nouvelles de l'Ordre Jedi et de l'assassinat de Mahan.


    Fran-Kyle : On arrive en pleine guerre civile, Maly...

    L'exagération est le propre de l'adolescence. L'étourderie aussi. Arrivé à Coruscant, il y avait bien sûr d'autres portiques de sécurité, que Fran n'avait pas pu saboter, cette fois. Peut-être était-ce du à l'assassinat de Mahan ? Toujours est-il que l'alarme d'un portique entraîna une fouille corporelle, à laquelle Fran eût toutefois la présence d'esprit de ne pas résister. Un bataillon de gardes de l'Alliance galactique plus tard, Maly et Fran se retrouvèrent en prison.

    Xyphor junior : Passez par la case départ, ne touchez pas les crédits...
    Maly : Puis-je te faire remarquer que t'as été un petit peu con, sur ce coup là, Franky ?

    -------------------------------------
    Le repos éternel, c'est très surfait

    Ce message a été modifié par: Edoras le 26-09-2015 13:37

    samedi 26 septembre 2015 - 11:22 Modification Admin Permalien

  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

    7045 Crédits

    Comment avais-je pu penser une seconde que j'arriverais longtemps à cacher à Kaarde la perte de mon lien avec la Force... Cependant il allait falloir que je sois plus prudente... Trop de personnes commençaient à être au courant.

    Mirax : Trop de pertes, de doutes... Mais j'y travaille.

    Je ne voulais pas trop m'étendre... Notre conversation était certainement sur écoute. Mon vieil ami dût comprendre mes craintes et accepta que je glisse sur le sujet assez rapidement.

    Mirax : On va te faire sortir de là le plus rapidement possible. Mon témoignage va apporter de nouveaux éléments, une fois le conclave terminé, nous essaierons de t'obtenir une liberté surveiller pour que tu puisse au moins retourner au Temple. Pour tes beaux yeux de Patron je suis même prête à affronter les journalistes en conférence de presse pour réaffirmer que quelqu'un à usurpé mon identité pour te pousser au meurtre, et que c'est cette personne le véritable meurtrier de Gaius Mahan.

    Kaarde : Mais n'est ce pas dangereux de révéler à la Galaxie entière que notre capacité à utiliser la Force est diminué? Des ennemis tapis pourraient en profiter...

    Mirax : J'ai bien peur que la Galaxie entière soit déjà au courant de nos difficultés... La priorité pour que l'Ordre se relève et de te faire sortir de ce trou. En plus cela enhardira peut-être nos ennemis et s'ils sont trop sur d'eux, ils feront peut être un faux pas...

    Kaarde : Hum... I have a bad feeling about this...

    Mirax : Tu préfères rester pourrir là ? Je t'ai promis de veiller sur Tyty comme sur ma propre fille et j'honorerais ma promesse. Mais le seul qui ait un tant soit peu de contrôle sur elle, c'est toi. D’où l'importance de te faire sortir de là rapidement.

    Un des geôliers de ami s'approcha pour m'informer que mon temps de visite était terminé. Je promis à mon vieil ami de vite revenir et entrepris de retourner au Temple.

    Sur le chemin je reçus un message codé de Doc laissant entendre qu'il s'était mit en quête de ses deux frères... Cela me faisait ça de moins à faire. J’espérais que la blessure de Weedge n'était pas trop grave, mais j'avais confiance en ses capacités de guérisseur.

    Une fois de retour au Temple, il était temps de se mettre au travail. Je devais aider Tyria à préparer le conclave, en me mettant à sa disposition et en profiter pour tenir la promesse faite à Kaarde, et j'avais une conférence de presse à préparer... J'aurais presque préférer devoir aller tirer les oreilles d'un Gundark...
    -------------------------------------
    Jabinette.
    "A Chaque fois que tu actives ton sabrelaser, considère non pas qui tu vas tuer... Mais qui tu vas laisser en vie!"
    Que la Force des FF soit avec toi.


    Ce message a été modifié par: Mirax_Terrik le 02-10-2015 22:35

    mercredi 30 septembre 2015 - 23:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    ~~ Coruscant, commissariat de police d'un quartier quelconque ~~


    Le flic regardait l'adolescent avec une perplexité grandissante. Depuis trois heures que cet interrogatoire avait démarré, il avait de plus en plus la désagréable impression que c'était l'inculpé qui menait la discussion.


    Sergent Roland : Résumons. Euh...
    Fran-Kyle : Ces blasters sont ma propriété légale. J'ai d'ailleurs un permis délivré par les autorité de Thyferra. La loi locale fixe le port d'armes à 7 ans pour les armes de chasse et à 14 ans pour les armes de poing, sous réserve d'un garant majeur. Il ne m'a pas été demandé de les déclarer au départ de la navette, manquement dont seule la compagnie peut être tenue responsable, puisque je suis parti d'une station privée, a laquelle la compagnie a loué le dock. Je ne peut être tenu pour responsable du fait que personne ne m'ait demandé de les déclarer, sous prétexte de mon âge. Par ailleurs, j'admet avoir été en infraction du code de la compagnie de transport en portant cette arme sur moi à bord, mais il se trouve que je n'étais plus sous la juridiction de cette société lorsque les faits ont été constatés : ils sont donc nuls, puisqu'une autorité ne peut juger rétroactivement des faits dépendants d'une autre autorité. Par conséquent, la seule infraction qui me semble valable est le port d'une arme non déclarée dans l'enceinte de l'astroport, à Coruscant. Mais pour la suite, je possède bien le permis adéquat et, si le règlement local m'interdit de porter sur moi une arme en tant que mineur, il ne m'interdit pourtant pas la jouissance de mes biens. Je demande donc qu'on me rende mes biens une fois l'amende payée. Sans quoi, j'invoquerai mon droit de citoyen de la Coalition à me faire aider par l'ambassade de mon monde. Je vous ai déjà parlé de mon père, le sénateur ?...
    :roll:
    Une heure plus tard, Fran-Kyle se retrouvait dehors avec Maly. Le compte de Fran avait été bien malmené par l'amende de 500 crédits, mais leurs armes allaient être envoyées à l'ambassade de Thyferra. Maugréant, Franky se laissa tomber sur une banquette, au fond d'un bar.

    Maly : Moralité : il aurait été plus simple de se faire envoyer les armes. Elles auraient voyagé légalement et ça t'aurait coûté moins cher. On est sans défenses dans un quartier glauque, sans pognon. Ca craint.
    Fran : Ouais. Coruscant, ça craint. 'Faudra planquer nos armes sous nos fringues. J'ai plus assez pour nous payer l'hôtel... 'va falloir se trouve un contrat, vite.
    Maly : Franchement, t'es... tu m'saoules avec tes plans foireux. Toujours à vouloir jouer le chef, mais t'es nul comme chef ! Je vais à l'ambassade de Thyferra demander de l'aide et récupérer mon blaster et mon couteau.
    Fran : Je croyais que le plan c'était de se débrouiller seuls ? T'as la trouille ?
    Maly : Tu veux te la jouer loup solitaire, mais là-bas je parie que le nom d'Edoras peut nous aider ! Et puis, tu as quand même fait appel à son souvenir, chez les flics ! T'es solitaire quand ça t'arrange, quoi. Ben moi j'en ai marre, débrouille-toi !

    Maly planta là son frère. Fran soupira : Maly avait raison, il avait vraiment été stupide. Mais hors de question de le reconnaitre !
    Un bruit soudain le tira de son aigre rêverie : un Rodien courait, sous les cris d'un Mon Calamari : "Mon sac ! Au voleur !"
    Sur Rakata et Thyferra, son père avait appris à Fran à chasser des oiseaux et des lézards avec des pierres. Comme dans un rêve, il lança son verre de toutes ses forces, d'un geste précis. Le Rodien s'effondra sur le pas de la porte et, lorsqu'il voulut se relever, le poing fermé de Fran-Kyle Xyphor s'écrasa sur l'un de ses énormes yeux à facette. Sa tête heurta le sol avec un bruit sourd.
    Sans trop savoir comment, il se retrouva dehors avec dans l'estomac le verre offert par le MonCal et, sous sa chemise, coincé par sa ceinture, le couteau du Rodien.

    mercredi 30 septembre 2015 - 23:29 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    Nous étions revenu a notre “planque” avec bien peu de choses. Aucune nouvelle information, et rien qui puise aider notre cause.

    Je m'installe sur mon lit de fortune, prend mon cristal, et commence a canaliser la Force a travers lui pour continuer la guérison de mon épaule toujours douloureuse.

    Mais je n'arrivait a rien. Et Po fouillait dans nos maigres affaires, il semblait avoir une idée en tête.

    J'abandonnais mon idée.

    Moi : Que bricoles tu ?
    Po : Tu crois peut être que je serai revenu les mains vide ?
    Moi : C'est a dire ?

    Po sors un disque de données.

    Moi : Qu'as tu pris ?
    Po : Rien… a part les accès a distance du réseau de l'usine.
    Moi : Et t'aurais pas pu le dire ?
    Po : J'aurais pu… mais vu ta tête, ça aurait idiot de rater ça.
    Moi : Mouais…

    Po trouva un comlink et l’interfaça avec notre tablette de piratage, puis mis le disque de données. Grâce aux données du Lepi, il entra dans le réseau de l'usine, et lança un scan pour trouver l’accès au système de sécurité. Du fait de l’enquête en cours, la suppression des archives devait être bloquée.

    Les données du Lepi permis a Po d'entrer dans le système de sécurité. Le temps de voir la logique des cameras, leur position, Po entreprit de télécharger les archives des cameras en commençant par les plus pertinentes.

    Nous ne pouvions maintenir cette connexion trop longtemps si nous ne voulions pas être repéré. Po déconnecta rapidement, non sans avoir enregistrer tout ce que la camera principale ai pu voir, ainsi que tout ce qu'il fallait pour se connecter rapidement.

    Po : Je vais reprendre notre surveillance, et je vais me déplacer pour en télécharger un peu plus. Pendant ce temps la, regarde ça.

    Il me lance un disque dans lequel il a copie les images.

    Po parti plusieurs heures. Tout ce que je pu tirer des images ne fit que peu de sens.

    Je vis au début Dropi entrer, transportant Mahan. Et Kaarde sortir. Puis Dropa rentre. Puis Kaarde sors encore. Il sortait alors qu'il n’était pas entré. Bref, ça faisait ni queue ni tête. La seule chose que je remarquais, c'est que tout ces Jedi portait la même ceinture – et ce n’était pas la leur, j'en était sur. Elle était semblable – assez pour tromper n'importe qui, mais ce n’était pas exactement la bonne. De par la position des éléments. Et position qui était la même tant chez Kaarde, Dropi et Dropa. Ça clochait.

    Je remontais jusqu'au moment ou c'est Mirax qui sortit, toujours la même ceinture.

    C'est a ce moment que Po rentra de sa surveillance.

    vendredi 02 octobre 2015 - 03:28 Modification Admin Permalien

  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    ~~ Coruscant, dans les niveaux intermédiaires ~~

    Le Bith remua la tête de droite à gauche avec une moue explicite.

    - Désolé petit, j'ai rien pour un indépendant. Je ne travaille qu'avec la Guilde.
    - Pas grave, merci quand même.
    - Tu devrais t'inscrire, tu sais ? Tu dois laisser un pourcentage de tes primes, mais les contrats disponibles sont bien plus nombreux, tu n'manqueras jamais de boulot. Tu pourras même choisir !


    Fran-Kyle s'éloigna sans répondre. Partout, la même rengaine : en signant un contrat d'exclusivité avec la Guilde, les annonceurs étaient certains que les contrats seraient remplis dans les plus brefs délais. Il n'y a guère que dans la Bordure extérieure que les indépendants trouvent facilement du travail.
    Franky allait prendre le turboélevateur pour rentrer au motel quand un Zabrak lui fit signe.


    - T'es chasseur de primes, c'est ça ?

    L'adolescent ne répondit rien. Le type portait entre les doigts les ecchymoses caractéristiques d'un drogué. Ses cernes ressemblaient à des flaques d'huile de vidange.
    - J'ai un truc pour toi. Mon partenaire m'a roulé. Je voudrais bien le corriger moi-même... mais il est trop méfiant. Tu pourrais t'en charger, si je te donne son adresse ?
    - Quelle est la prime ?
    - J'ai pas grand chose... cinquante cred'. Attend ! Sa tête est mise à prix, il est recherché par les flics. Son nom c'est Kreg Dustmind. Il crèche six étages plus bas, chez sa maîtresse. Une sale poufiasse qui prend tout le monde de haut.


    Le langage corporel du Zabrak était expressif : il avait probablement fait des avances à la maîtresse de son fournisseur, laquelle l'avait rembarré. Mais si la tête du dealer était effectivement mise à prix, ça pouvait valoir le déplacement.
    Fran-Kyle pianota sur le datapad qu'il portait au poignet. Dustmind était effectivement recherché pour trafic d'épices. Récompense : 250 crédits. Presque du bénévolat, à ce tarif là. Mais ça paierait le logement.

    - L'adresse ?

    La "poufiasse" avait le cheveu gras parsemé de pellicules et les nichons tombants, mal logés dans un peignoir trop large. Deux gamins braillards s'accrochaient à ses jambes velues. Tant pis pour eux s'ils étaient nourris par les épices du mec, chacun ses problèmes.
    Les lekkus de Fran tressaillirent sitôt la porte ouverte. D'un mouvement vif, il neutralisa la rombière en lui frappant la trachée du bout des doigts. Elle se saisit la gorge à deux mains et tomba sur les genoux. Enjambant les gamins pleurant de plus belle, il pénétra dans le salon en soliloquant :

    - Merci de votre aide madame. Où se trouve le compteur d'eau ?

    Le type ne se releva pas de son fauteuil et coula un regard mou vers le couloir. Fran-Kyle fit un pas. La cible se releva soudainement, comme si un ressort lui avait piqué les fesses, et bondit vers la cuisine. Sans doute avait-il réalisé qu'un employé des eaux sans autre outil qu'un couteau était suspect.
    "Compris, il y a une sortie de secours. Ou une arme. Ou les deux. Tant pis pour lui."
    Le couteau volé au Rodien fendit l'air et se ficha dans le mollet du revendeur d'épices, arrachant un éclat d'os au passage. La cible s'écroula avec un hurlement. En deux bonds, Franky fut sur lui. De simples liens de plastoïde, prévus pour lier des caisses, suffirent à nouer les poignets de la cible.

    - Rien de personnel contre toi, je fais juste mon job. Ne bouge pas et je te livrerai aux flics. Résiste et tu souffriras. Casse-moi les gonades et je ne livrerai à la police que tes parties vitales. Lève-toi et marche.

    Les flics regardèrent à deux fois le permis de chasse du jeune Xyphor, mais durent reconnaître qu'il était en règle (payé par maman, il y a déjà longtemps). Une fois sortit du poste, Fran-Kyle ne fut pas surpris de constater que le Zabrak ne se présenta pas au rendez-vous. Il lui devait cinquante crédits. À charge de revanche...
    Ayant profité de sa présence au commissariat pour obtenir une liste de personnes recherchées, Fran-Kyle se dirigea vers le bar de l'astroport.

    lundi 05 octobre 2015 - 01:21 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28975 Crédits

    Alors que Wes disparaissait du champ de vision de nos deux protagonistes, à pas feutrés, Gunnar et Solo prenaient la direction de la sortie en prenant soin de se faire remarquer le moins qu’ils pouvaient. Pourtant, deux ou trois regards plus qu’insistants rappelèrent à la Corellienne que garder son identité incognito sur Myrkr relevaient – est-il nécessaire de le souligner ? – de l’utopie.

    Ange, attrapant Gunnar par la manche : Attends, j’suis pas sûre que sortir, comme ça, par la grande porte soit l’idée de la décennie. Je suis prête à parier que la moitié de la population de cette planète serait en mesure de m’identifier dans la rue. Faut que je trouve quelque chose à me mettre sur la tête ; un fichu, un casque n’importe quoi…
    Gunnar, acquiesçant : Tes désirs sont des ordres, mon ange. Je m’en occupe.

    Au moment où l’homme achevait sa phrase, une Mon Calamarienne richement vêtue passa non loin de sa main qui s’égara sur un des voiles qui ornaient négligemment un sac à main tout aussi luxueux. L’ancien rebelle s’en saisit et le tendit à sa compagne tout en pressant le pas. Elle le remercia et l’ajusta pour recouvrir ses cheveux et une partie de son visage en quittant l’hôpital. A peine un pied dehors, Gunnar s’empressa de sortir son comlink :

    Gunnar, pressant : Kaarrr, si tu as fini j'ai besoin d'une extraction à ta façon.
    Kaarrr : A ma façon ? Tu es sûr ? Et j'arrive, ils n'ont pas besoin de moi pour sortir le colis. Où est ce que je te récupère ?
    Ange, à l’adresse de Gunnar : A six cents mètres d’ici, 4ème à droite, derrière l’hôpital, Le Vornsk furieux. Une cantina. Il n’peut pas la louper.
    Gunnar : Le Vornsk machin près de l'hôpital, tu ne devrais pas le rater. À tout de suite.

    Et il rangea l’engin de communication dans sa veste.
    Ange s’engagea alors dans le réseau de petites ruelles, espérant ainsi optimiser leurs chances de ne pas se faire repérer par Hamera ou tout autre consort bien décidé à lui mettre la main dessus. L’euphorie qui l’avait gagnée quelques instants auparavant se dissipait peu à peu et une douleur lancinante contaminait progressivement son corps et son esprit. Ses perceptions diminuaient en intensité dont sa vue qui brouillait. Solo trébucha et le bras préventif de Gunnar s’enroula autour de sa taille.

    Gunnar, visiblement inquiet : Oula, là, ça ne doit pas aller. La dernière fois que je t’ai percuté, tu t’en étais mieux remis. Ca doit être vraiment grave.
    Ange, encore plus mal à l’idée de ne pas paraître tel un colosse inébranlable : J’en sais rien, ça va aller, j’ai connu pire. Je suis juste encore un peu… secouée…

    La dernière fois, j’avais aussi trente ans de mois, ajouta-t-elle mentalement.

    Gunnar : C'est ce qui m'inquiète : ce n'est pas parce que tu as connu pire que le moindre ne fait pas mal…
    Ange, indifférente : T'façon, on n’a pas trop le choix. Ca devra attendre que les choses se tassent.

    L’aspect miteux du Vornsk aurait sans doute laissé tout individu normalement constitué un tant soit peu circonspect mais aucun des deux vétérans du conflit armé contre l’Empire ne parut interloqué de l’état douteux des lieux. Au contraire, ils s’installèrent de part et d’autre d’une table située à une position stratégique de la cantina : dans un coin peu éclairé et non-loin de la sortie, endroit qui leur assurait à la fois sécurité et discrétion.

    Gunnar jeta un coup d’œil plus attentif aux murs de la pièce et sourit.

    Gunnar : Ca ne vaut pas l’auberge sur Naboo comme nid d’amour mais tu nous avais déjà trouvé pire. Tu te rappelles sur Dantooine ?

    La remarque prit de court Solo. Abasourdie par la désinvolture de cette référence au passé ou, plutôt, à ce passé commun, si intime et si privé, elle fut tétanisée. C’était comme si ces trente dernières années ne s’étaient jamais écoulées et qu’ils s’étaient quittés seulement quelques heures auparavant avant de se retrouver autour d’un verre à parler des banalités qui faisaient leur quotidien : eux et l’Alliance, l’Alliance et eux, et l’Empire aussi.

    Ange était paralysée par tant de pourquoi, ces pourquoi qui se bousculaient dans tête. Elle ne savait plus quel statut donner à ce passé. L’actualiser ? Sa culpabilité l’en empêchait mais rester indifférente à ce nouveau revenant paraissait également impossible. Ces informations contradictoires se heurtaient entre elles et elle ignorait absolument comment les traiter.

    Ange, tâchant de masquer son malaise : Ouais, j’ai toujours eu le chic pour trouver les meilleures ou les pires adresses de la galaxie. Au moins, on devrait être tranquille pour les vingt prochaines minutes à venir. (Elle marqua une pause aussi gênée qu’ignorante de ce qu’elle pouvait ajouter sans paraître ridicule.) Tu veux boire quelque chose, je ne sais pas…
    Gunnar : Un brandy pour moi, ça reste mon passe-temps.

    Solo héla un serveur et passa leurs commandes. Elle voulut poursuivre mais questions et déclarations se bousculaient dans son esprit sans cohérence. Elle les renvoyait tour à tour, les jugeant toujours plus risibles les unes que les autres.

    Gunnar, brisant le silence : Et sinon, tu deviens quoi ?

    De nouveau, Solo se sentit sur ma défensive. Que lui dire ? Qu’elle avait continué à vire, qu’elle ne l’avait pas attendu, qu’elle s’en voulait, que pour toutes ces choses, il se devait de la détester…

    Ange, à court de réflexion et regrettant presque aussitôt ce qu’elle répondit : J’ai une fille (Elle se tut un instant et reprit : ) Elle s’appelle Mimi. Elle vient d’avoir vingt-sept ans.

    Enfonce-toi, Solo, et, surtout, offre-lui la pelle, se descendit-elle mentalement.

    Gunnar, confus : Félicitations.

    Silence.

    Ange : Merci.

    Il avala son verre d’une traite et en commanda un deuxième. Solo, elle, n’avait pas touché au sien.

    Ange : Ecoute, je ne suis pas sûre que ça soit le meilleur moment pour parler de tout ça. Enfin, je n’en sais trop rien et, pour être honnête, je me vois très mal parer de la pluie et du beau temps avec toi, ici, là, maintenant. (Elle marqua une pause.) En vérité, si je m’étais un jour douté qu’on serait là, tous les deux, dans ce bar miteux à parler autour d’un verre…
    Gunnar : Oui, il va falloir qu’on parle, mais pas comme ça. On va te sortir de là puis se trouver un moment.

    Et il avait pris ses mains.
    Et Solo s’était figée. Sa gorge et ses mains s’étaient nouées.
    Heureusement ou malheureusement pour elle, son comlink semit à biper frénétiquement. La fréquence de Sam.

    Ange, à Gunnar : Excuse-moi, il faut vraiment que je réponde.
    Gunnar : Je t’en prie.
    Ange : Salut, Princesse. Co….
    Tyria, en hurlant : SOLO ! TU VAS ME FAIRE LE PLAISIR DE DECROCHER TON P*TAIN DE COMLINK ET D'ARRETER DE FAIRE CHIER ALORS QUE DES GENS ESSAYENT DE TE CONTACTER.

    Et la communication cessa brutalement.
    Solo soupira. Recomposant la fréquence en vain, elle jugea qu’il était préférable, en se souvenant de leur dernière entrevue, de passer sur la fréquence de la mère de la fillette.

    Ange, lasse : Qu’est-ce que tu veux, Sarkin ?
    Tyria, plus sèchement tu meurs : Kaarde et la chancelière ont eu la lumineuse idée de réunir les anciens membres du Conseil Jedi. J'ai été chargé de te faire savoir que ta présence y est requise.
    Ange : Ecoute, j'suis pas sûre que le moment soit propice pour ce genre de choses. Les circonstances sont contre moi. Et si je refuse ?
    Tyria : Alors félicitations. Tu auras bien fait honneur au statut que tu as eu jadis en étant la seule à te débiner.
    Ange, soupirant : Tu sais que tu sais être garce, quand tu veux ? (Face au silence, elle ajouta : ) Je ne pourrais pas me déplacer jusqu'à Coruscant avant un moment. C'est physiquement impossible.
    Tyria : Un holoprojecteur suffira.

    La Corellienne se tourna vers Gunnar qui acquiesça.

    Ange : Quand ?
    Tyria : Dans une heure et tâche d’être à l’heure.

    Et elle raccrocha.

    Ange, marmonnant suffisamment fort pour que Gunnar l’entende : Si cette abrutie ne se décide pas à comprendre que le côté obscur est pavé de bonnes intentions, au train où elle va, papounet pourra se faire du mouron quant au statut du plus bel enfoiré de la galaxie. Quant à sa fille… Faut vraiment que je fasse quelque chose…

    -------------------------------------
    Leader de la Guilde à la retraite
    Ministre de la Perversité et maît... euh... Secrétaire du Président

    "Vous désirez ? Un soda ? Un coca ? Moi ?"

    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 11 octobre 2015 - 19:59

    mardi 06 octobre 2015 - 22:46 Modification Admin Permalien

  • Avatar Bencenovii

    Bencenovii

    14850 Crédits

    Coruscant


    Dans une salle d'interrogatoire de la caserne Républicaine, près de la Chancellerie, Cenovii, assis sur une chaise depuis deux heures, excédé et inquiet, subit les questions du Capitaine Grenn de la République.

    Ceno - Pour la dixième fois... Nous étions en mission sur Jakku afin de capturer Dark Spencer... Nous avons découvert les images de l'assassinat seulement à notre retour... Vous me connaissez, nous avons servi ensemble sur le Vaisseau-Monde, tout comme j'ai servi auprès de Mahan lorsqu'il était Amiral, pendant la guerre du SEZ, je n'aurais jamais pu cautionner un tel acte et Kaarde non plus, je pense qu'il a été manipulé.
    Cpt. Grenn - Vous me voyez désolé Maître Ordo mais c'est la procédure standard. Si vos déclarations se recoupent avec nos informations vous n'aurez aucun problème. Vous pensez à une manipulation et vous n'êtes pas le seul, mais ni vos paroles ni celles de Maître Terrik ne sauraient constituer une preuve.
    Ceno - Faites votre enquête, Capitaine, laissez-moi rejoindre le Temple et mes padawans. Nous avons essuyé des pertes importantes lors de notre dernière mission, beaucoup de Jedi sont morts, et mon rapport doit être remis dans les plus brefs délais au Conseil.
    Cpt. Grenn - J'en ai finis... Pour l'instant. L'accès à la salle de détention vous est autorisée, vous avez le droit à cinq minutes de visite.
    Ceno - Aussi peu? N'est-ce pas exagéré?
    Cpt. Grenn - Je tiens mes ordres de la Chancellerie, Maître Naberry ne doit pas avoir de traitement de faveur.

    Renfrogné, le Mando-Jedi quitte la salle d'interrogatoire et se dirige vers les salles de détention. Plus tard, Aynor le rejoint dans les couloirs de la caserne. L'atmosphère n'est guère au beau fixe, les soldats guettent les Jedi légèrement de travers. IIs entrent dans une cellule hautement sécurisée, Maître Kaarde Naberry est là, en position de méditation. Il se relève à leur approche et tout trois se saluent chaleureusement avant qu'Aynor n'entre dans le vif du sujet de façon assez abrupte.


    dimanche 11 octobre 2015 - 04:03 Modification Admin Permalien

  • Avatar baaaaaaal

    baaaaaaal

    8033 Crédits

    Espèce de crétin, tu t'attendais à quoi. Tu es LE grand seigneur noir des Siths, tu as ravagé la galaxie plusieurs fois et tu vas surement recommencé, et tu pensais être de retour à l'époque de la Rébellion. La galaxie et la Force te haïssent, et c'est bien parce que tu es coupé de la Force que tu as eu un brin de chance. Crétin de Papounet, ou Grand Papounet on dirais.

    Grand père.... ça doit bien être la première fois que quelque chose comme ça m'arrive, jamais eu le temps avant, jamais reçu le temps avant. J'espère pour elle que je ne vais pas ravager sa vie, mais j'en doute. Elle partagera ma malédiction.

    Et Ange une Jedi... Et la mère de Mimi... Encore un mauvais tour de la Force, ça va être très compliqué si elle apprend qui je suis.

    Profitons du peu que je peu avoir tant que je peu l'avoir, on vas voir ce qui vas se passer.


    Le Sith pris une longue gorgé de brandy et reposa son verre. Un ange décomposé passa.

    Et Ange, un peu décomposé, avança le bras, au prix de ce qui semblait être un grand effort, pour le poser sur l'épaule de Gunnar.


    Ange : Gunnar, je suis sincèrement désolée. Je ne voulais pas te l'apprendre comme ça, surtout pas dans la bouche de quelqu un d'autre...

    Gunnar : (jouant avec son verre de Brandy) Ne t'en fais pas, c'est juste que... J'ai eu l'impression d'être de retour à la belle époque, mais tellement de choses on changé, on a tout les deux vécu tellement de chose...


    L'ancien rebelle lâcha son brandy et pris la main d'Ange dans la sienne, et la senti fébrile, elle commençait à s'affaisser sur la table.


    Gunnar : Qu'est ce qui se passe ?

    Ange : Un contre coup....Ne t'inquiète pas.... Je gère....

    Gunnar : Y'a t'il quelque chose que je puisse faire ?

    Ange : Si tu as du Carsunuum je suis preneur.

    Gunnar : (d'un ton qui ne souffrait pas la réplique) Hors de question que je te laisse prendre ça, quand Kaarrr arrivera on trouvera un substitut, mais pas de ça.


    Le visage d'Ange semblait se décomposer et ses forces l'abandonner. Gunnar la retenait du mieux qu'il pouvait pour qu'elle ne s'effondre pas sur la table, ce qui aurait renverser les verres et perdre le brandy. Alors qu'il luttais pour la maintenir à flot, Ange s'évertuait à dire que tout allait bien, qu'elle gérait. Il regardait partout dans la salle à la recherche d'une idée quand son regard croisa celui de Kaarrr qui venait de rentrer discrètement par derrière.

    Gunnar lui fit signe de s'approcher et le laissa commencer à partir emmener Ange qui tenais à peine sur ses pieds, il vida les brandy d'une traite tout en posant leur dû sur la table et parti aider Kaarrr.

    Une fois en route dans le speeder, Ange allongé à l'arrière, clamant sans énergie sa bonne santé.


    Gunnar : Merci mon ami, on vas la jouer comme la fois sur Kessel. Et si tu avais un expédiant au Carsunuum je suis preneur

    Kaarrr: (regardant son compère avec suspicion) Je me demande bien dans quoi tu nous as fourré.  Et oui, il y avait du bacta dans ce que tu avais laissé à la planque, ça devrais faire l'affaire je pense.


    La route se fit sans encombre. Une route qui devenait un chemin paisible traversant la forêt pour déboucher sur une petit clairière au bord d'un lac au sein d'une vallée paisible, un décor idyllique.  Au bord du lac, une petite maison simple, une jeté avec une barque, quelques pierres tombale délabré et un énorme trou que des gens était entrain de combler. L'humeur du rebelle avait semblé s'obscurcir à l'approche de l'endroit.


    Gunnar : (Se tournant vers Ange) On est arrivé, ça va bientôt aller mieux.

    Kaarrr : Tu as le chic pour te trouver des endroits classe quand même, raclure.

    Gunnar : Je me passerai de tes commentaires.


    Une fois à l'arrêt, Gunnar pris Ange dans ses bras, malgré ses plaintes qu'elle pouvait marcher toute seule alors qu'elle n'arrivait même pas à se redresser dans son siège. Il la porta à l'étage de la maison et la posa sur un grand lit, un peu poussiéreux.


    Gunnar : Repose toi Ange, quand tu sera prête, il y a un holoprojecteur dans la pièce d'à coté, il n'a pas servi depuis un moment mais il fera l'affaire. Je vais te laisser au bon soin des hommes de Kaarrr.


    L'un d'eux rentra à ce moment là avec du Bacta et commença à s'occuper d'Ange, tandis que Gunnar sortait de la pièce pour ressortir de la maison. Il se fit interrompre par son ami Whipiid


    Kaarrr : Bon, maintenant tu vas me dire de quoi il retourne, et pourquoi je ne devais pas dire ton nom.

    Gunnar : Pour elle je suis Gunnar, je ne pouvais pas te le dire à haute voix.

    Kaarrr : Gunnar ? mais on ne t'a plus appelé comme ça depuis la rébellion. Comment elle te connais ?

    Gunnar : C'est une longue histoire, et compliqué, pas sur de l'avoir encore comprise. Je te la raconterais plus tard. Tu as sorti le coffre ?

    Kaarrr : Oui, et il est déjà à bord du vaisseau, je ne chôme pas.

    Gunnar : Parfait, maintenant laisse moi un moment, j'ai besoin de calme.

    Kaarrr : (l'air gênée) Oui.... Je comprend... ça doit faire longtemps que tu n'es pas revenu.

    Gunnar : Jamais assez.


    Et il repris sa route, taciturne, vers les vieilles tombes anonymes.



    Salut à tout les fans des vieux cimetières






    Ce message a été modifié par baaaaaaal le dimanche 11 octobre 2015 - 17:25

    dimanche 11 octobre 2015 - 17:23 Modification Admin Permalien

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