Le Temple Jedi 6 (page 17)
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AngeSolo
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Alors que Sarkin et Solo venaient de prendre place dans l’immense salle de réunion du Quartier Général de la Guilde, Wes, délégué des communications et second en chef dès lors où Mimi s’avérait absente, entra à son tour, suivi de près par les Trois M qu’Ange ne remarquait que depuis leur présence sur Taanab. Tous s’installèrent autour de la vaste table ronde tandis qu’une image tridimensionnelle du Leader se matérialisait à la place qui lui revenait de droit.
Mimi, ravie : Salut les soiffards, Mam’s, ça fait plaisir de te voir !
Ange, affichant un sourire sincère : Salut, gamine. Les négociations se passent bien ?
Mimi, faisant la moue : Ca pourrait être mieux, ça pourrait être pire mais je pense qu’on finira par conclure un marché avant que l’odeur de ces limaces ne m’arrache un haut-le-cœur en public. (Elle marque une pause avant se de tourner, surprise, vers l’invitée inattendue) Tatie Tyty ?
Tyria, visiblement ravie d’être – enfin – invitée à parler : Salut, Solo de poche.
Mimi, poursuivant sur sa lancée : Qu’est-ce que tu fous là ? (Elle se tourna vers sa mère.) Le débriefing… Attends… Oh non…
Ange, le regard désolé : Oh si… Voyant que les négociations n’allaient pas aussi vite mais surtout dans le sens qu’elle voulait, Sarkin a tout bonnement décidé de détruire une mine, évacuer le personnel présent contre son gré et d’entériner tout ce qui touche de près au de loin aux lois relatives aux pourparlers.
La Kuati lui jeta un regard noir.
Tyria, irritée : Pas aussi vite que je le voulais ? Nan mais tu veux rire. Elles étaient au point mort, ces négociations ! Ils ont juste eu la délicatesse de ne pas nous dire d’aller nous faire voir…
Wes, ricanant : Là, c’était de la délicatesse… Les connaissant, ils auraient aussi bien pu te montrer en live comment faire…
Ange, atterrée : En même temps, vous étiez convaincus qu’il suffisait d’arriver comme des fleurs, d’agiter le drapeau blanc, de sortir des mouchoirs et pleurer sur tout ce que l’existence à de plus misérable, pour qu’ils libèrent tout le monde la main sur le cœur, l’autre sur les yeux et qu’ils leur paient, en prime, de quoi compenser tous les torts subis sur vingt générations. Faut pas pousser non plus.
Tyria : Ton discours est pétri de mauvaise foi.
Ange : Non. Tu es pétrie de mauvaise de foi. Tu débarques de nulle part, la fleur au blaster en pensant que le monde sera moins pourri dès lors où tu lèves le petit doigt. Les choses peuvent changer mais certaines ne métamorphosent pas du tout au tout en une demi-heure autour d’un caf. Il aurait fallu des semaines mais les choses auraient bougé, seulement pas au rythme que tu voulais imposer.
Mimi, se faisant la voix de la raison : Tu ne négociais pas avec des politicards véreux, Tatie, mais avec des criminels. C’est déjà compliqué quand tu es dans le business de renégocier les termes d’un contrat quand il n'est pas à ton avantage alors à l’échelle d’une planète... voire d’un condiment prisé dans toute la galaxie…
Tyria : Solo, tu sais très bien, tout comme moi, que ces négociations menaient au néant.
Ange, dure : Non. J’ai pas la prétention de le savoir et je crois qu’il serait préférable que tu cesses d’avoir ton mot sur tout pour le bien commun.
Cette réplique fut suivie d’un silence pesant avant que le Leader ne reprenne la parole et encourage sa mère à lui expliquer davantage ce qui s’était passé sur la planète désertique.
La Corellienne résuma, en n’étant pas avare de détails mais en prenant soin de passer sous silence le fait que leur désaccord s’était réglé à coups de sabre-lasers, d’une reconnexion inopinée à la Force et un cours dérapage du côté moins lumineux de la choucroute, leur séjour sur Myrkr et comment s’étaient clôturées les négociations officielles entre les Seigneurs des épices et les délégués de la Coalition Galactique.
Mimi, soupirant : Heureusement que t’as gardé de bons rapports avec Marlon et qu’il est toujours aussi influent sinon je pense que j’aurais dû intervenir en personne pour sortir vos fesses indemnes de là. (Elle marqua une pause et ajouta : ) Et vous sinon ?
Pour toute réponse Solo et Sarkin se turent.
Mimi, se raclant la gorge : Bien. (Elle se tourna vers Hamera.) Hoza ne s’est toujours pas réveillé ?
Wes, désolé : Non. Il est toujours dans le coma mais ses jours ne sont plus en danger. Il va lui falloir du temps maintenant…
Mimi : Très bien. Tiens-moi au courant. Mam’s, Tatie, je dois vous laisser. J’ai encore à m’entretenir de deux ou trois bricoles avec Wes avant de quitter la civilisation pour retrouver la crasse des Hutts. Je vous embrasse.
Intérieurement, Ange remercia sa fille de si bien la connaître et de ne pas avoir abordé ce sujet si douloureux. Puis, les deux femmes saluèrent le Leader et sortirent de la salle de réunion. La porte se verrouilla derrière elles et Sarkin se tourna vers sa compagne.
Tyria, lâchant un soupir : Bon, bah, ça s’est plutôt bien passé, en fait.
Ange, serrant les dents : La ferme, Tyria. Tu te rappelles ce que je t’ai dit en arrivant ici ? Tu ne parles pas. Tu ne bronches pas. Tu ne respires pas. Tu n’existes pas.
Tyria, campant sur ses positions : Très sérieusement, Ange, tu devrais leur dire.
Ange, ses pupilles jetant des lasers : ET leur dire quoi, au juste ? Que, tout comme pour toi, ma vie, ce n’est pas leurs oignons ?
Tyria : Ils ont le droit de savoir pour Tony.
Elle entendit ce nom, ce nom qu’elle jugeait ne plus avoir le droit d’être prononcé, ce nom qui ne désignait plus rien depuis que, par sa faute, elle avait dû quitter l’atmosphère de Borleias pour satisfaire les pulsions idéalistes et chimériques de cette silhouette qui ne s’était intéressée qu’aux vrais problèmes de cette galaxie que depuis qu’elle y avait dû être, bien malgré elle, directement et personnellement confrontés. Elle ne pouvait pas, elle ne devait pas.
Tony.
Exaspérée, elle se tourna une nouvelle fois vers Sarkin qui ne s’était, vraisemblablement, toujours pas rendu compte que l’apport qu’elle prodiguait – c’est du moins ce qu’elle se plaisait à croire - à son amie s’avérait plus néfaste que bénéfique. Solo, comme toutes les fois où la vie la confrontait à la sordide réalité, avait besoin d’espace non pas pour assimiler l’état des faits qui s’imposait à son intellect mais pour se persuader de l’inutilité de nouer des relations humaines. La simple formulation de ce principe qu’elle illustrait nécessairement par la solitude qu’elle prenait à la fois comme preuve causale et consécutive la rassurait.
Elle était de nouveau toute seule depuis qu’il était parti et la présence de la Kuati n’était là que pour invalider la conjecture qu’Ange s’était faite du monde et qu’elle édifiait en véritable philosophie.
Ange, à bout de nerfs : Sarkin, pour la dernière fois, tu n’as pas autre chose à faire que de ne me suivre comme mon ombre ? Fous le camp. Je ne sais pas… aider des petits copains jedi…
Tyria, de bonne foi : Ange…
C’en était trop. Trop. Une fois encore, Solo tenta de puiser dans cette ressource inépuisable qu’était la Force et y rencontra du vide. Ne plus pouvoir lester ces sombres pensées dans son courant lui avait toujours manqué et, malgré l’assurance qu’elle apportait quant à un réel et total bien-être – mais surtout constant – tiré d’un univers dépouillé de cette aura mystique, elle n’avait jamais su comment combler ce néant devenu quotidien depuis presque deux décennies.
Elle repensait au spectre livide de la boîte qui la regardait fixement, familier et inconnu. Jamais ces lèvres n’avaient parues si tranquilles. Tony ne l’avait jamais dévisagée ainsi. Aujourd’hui, c’était chose faite et ce regard que le mort avait porté sur le sien resterait, à jamais, gravé dans sa mémoire.
Elle sentait qu’elle devait parler. Elle voyait ces deux hémisphères, closes, se dessiner distinctement, se soulever et se refermer sans un son et une boule se former dans son propre estomac. Elle la ravala, l’ignora, mais, inexorablement, doucement, patiemment, elle la sentait remonter jusqu’aux parois de son œsophage. Ses mains se crispèrent et son esprit tombait dans la confusion.
Ange, froidement : Arrête. Ecoute, Sarkin, je n’ai pas besoin de toi ici. Tu ne comprends rien. T’as jamais rien compris. J’ai besoin… j’ai besoin… je ne sais pas de ce dont j’ai besoin mais ce n’est très certainement pas toi, ici, et maintenant, qui peut me l’apporter. On n’est pas tous comme toi. Il me faut du vide, de l’espace, de l’air, du vide et du temps ! Depuis toutes ces années, tu n’as donc rien appris ! Tout s’est effondré ! Encore une fois, tout ce que j’ai bâti, regarde, tout est là, à mes pieds ! Il ne me reste plus que de la poussière mais crois bien que ce n’est pas, une nouvelle fois, ce qui va m’empêcher d’avancer. Mais, regarde-toi ! J’ai l’impression que tu te mires dans mon état ! Que tu te vois quinze ans en arrière à contempler celle qui a à peine regardé le cadavre de son mari lorsqu’il est tombé et qui s’est nourrie de la rancœur qu’elle avait pour son père pour justifier tous ces actes qu’elle allait commettre. Non, je ne m’aveugle pas. J’ai accepté sa mort. Tony est mort. Mort. Mort. Mort. Il ne vivra plus, il ne reviendra pas. Il sera rongé par les vers et son cadavre pourrira sans que ni toi, ni moi, n’y puissions quoique ce soit. Ton tour viendra. Le mien. Et je ne vais pas partir dans une quelconque quête illusoire et immatérielle afin de trouver je ne sais quelle révélation grandiloquente qui m’amènerait à réendosser le masque de la gentille jedi traînant dernière elle ces miasmes de cadavres tombés en guise de pseudo-divine punition infligée par mes soins symbolisant ma haine, ma culpabilité et je ne sais quelle connerie que tu as pu inventer pour, ne serait-ce qu’un instant, justifier ce que tu as fait à la seconde où tu passais à l’acte ! On n’est pas tous comme toi. Je ne vais pas me mettre à parcourir la galaxie, à la persécuter et la Force que sais-je encore ! J’ai les mains sales. Tu vois ? Regarde-les ! C’est le sang de Tony, celui de Gunnar, de ma famille, de mes parents et tous ceux qui sont passés sous la lame de l’Empereur ! Quand j’étais jedi, j’ai fui, je les ai regardés mourir et j’ai tué, sous l’Empire, quand j’étais encore cadet ! Et l’Alliance, tu crois que j’ai fait bien mieux quand j’ai servi à leurs côtés ? La Guilde et, là, Tony. Mais par la Force, ouvre les yeux ! J’ai encore cru une fois que je pouvais duper la mort, j’ai encore fait une promesse que je n’allais pas tenir parce qu’il était sous ma responsabilité. Je n’ai pas vu, non, je n’ai pas voulu voir qu’il était en danger ! Ma culpabilité et mes erreurs ne me voileront pas la face et si tu veux t’assurer qu’il n’y aura pas une seconde Black Baccara, contente-toi de me croire sur parole et cesse de t’accoler à mes pas, à mon existence, à moi !
Elle marqua une pause et plongea ses deux iris dans le blanc de ses yeux, ses poings plus crispés que quelques secondes auparavant.
Ange, amère : … et surtout, Sarkin, tu m’as menti ! Tu m’as menti ! Jamais de cachoteries, que tu disais ! Jamais de mensonges ! Mais, bordel, quand vas-tu enfin comprendre que la fin ne justifie pas les moyens ! J’sais même plus comment qualifier notre amitié ! NOTRE AMITIE ! ce qui nous unit, ce lien, ce truc, j’sais même plus comment le considérer ! T’as tout fichu en l’air, Sarkin, t’as tout foutu en l’air ! Tu m’as trahie, t’as trahi notre amitié, tu as trahi, t’as tout brisé au nom d’une ***censuré*** d’idée à la con, pour de mauvaises raisons, pour rien ! A aucun moment tu t’es posée la question de savoir s’il y avait des choses auxquelles il ne fallait pas toucher ! Tu nous as trahies, menties ! Comment veux-tu que je confie ma vie à quelqu’un qui sacrifie sa famille pour une lubie à la con ! Si ça tenait qu’à moi, Sarkin, si ça tenait qu’à moi et si j’avais le droit de mon côté, crois-moi bien, j’ferais tout pour pas que tu ne fiches pas en l’air la vie de ta gosse, de Sam, comme tu as décidé de passer à la trappe tous ces années, tout ce qu’on a construit, pour quelques heures de jouissance et de toute puissance ! Qu’est-ce qui me dit que c’est pas la vie de ta fille que tu sacrifieras la prochaine fois sur un coup de tête ? Qu’est-ce qui me le garantit, Sarkin ?! Rien ! RIEN ! Ton père a au moins eu la décence de s’en tenir à une ligne droite et de jouer cartes sur table ! Toi, on en sait rien ! On ne sait pas quand tu nous planteras un couteau dans le dos en agitant la bannière des bonnes intentions et que tu contempleras nos cadavres d’un air satisfait en te disant que tout ça n’a pas servi à rien ! T’es pas digne de confiance ! Tu ferais mieux de foutre le camp, de disparaître, de te terrer au fin fond de la galaxie et d’éviter de blesser les gens qui sont suffisamment stupides pour penser que des mots comme amour ou amitié ont une réelle signification !
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Leader de la Guilde à la retraite
Ministre de la Perversité et maît... euh... Secrétaire du Président
"Vous désirez ? Un soda ? Un coca ? Moi ?"Ce message a été modifié par: AngeSolo le 18-08-2015 00:59dimanche 16 août 2015 - 23:57 Modification Admin Permalien
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waren
16088 Crédits
Lieu : Jakku
Et tandis que le Cathar et le Mandalorien s'affrontaient une nouvelle fois, fesant tourner leurs sabres sous les yeux de la chasseuse de primes et des autres Jedis, les autres undeads affontaient leurs adversaires. Darkh Nilh était excité comme une puce, il sautillait tel un cabris, avec son sabre laser rouge. Sa langue répugante tournait autour de sa bouche maquillé, ce qui lui donnait un aspect gothique, il riait comme un fou. La jeune togruta aux sabres blancs, quand à elle, se tenait au dessus de sa proie étalé au sol. Elle lui brulait le dos..
Inconnue : Ecoute attentivement ce que je vais te dire..
Shae Vizla, depuis sa position aérienne, sourcilla. Pourquoi ne lui donnait t'elle pas le coup de grâçe ? Elle fit un zoom, via son casque, afin de comprendre pourquoi sa complice s'éternisait. Elle vit que cette derniére murmurait quelque chose. La mandalorienne activa la fonction audio et écouta. Par les lunes miniéres de Sharna VI, cette petite peste fournissait des renseignements au camp adverse !! La chasseuse de primes tira une roquette contenant une charge électrique. La togruta vit cette derniére, s'interposa entre elle et le Jedi, puis reçut le coup. Et pendant que la non humaine souffrait, elle tourna la tête légérement et dit..
Inconnue : Et maintenant fuyez tous, avant que.. Han ! Je perde le contrôle de mon esprit, que je redevienne l'Ashoka agressive et soumise mais surtout préviens le reste de la Galaxie de la menace Und.. Aaaarg.. Dépêche.. Gnn Toi.. aaaarg !!Ce message a été modifié par: waren le 23-08-2015 19:35dimanche 23 août 2015 - 19:28 Modification Admin Permalien
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baaaaaaal
8033 Crédits
Je revivrai presque. Une bouteille de Brandy à la main, une des rares personnes de la galaxie en qui j'ai confiance comme compagnon. La vie reprend, j'ai même l'impression de revivre de vieilles années ou je parcourais la galaxie sans véritable but.
Mais j'en ai un, et il est grand temps d'atteindre la première étape, même si c'est un endroit où je déteste aller.
Le Sith reposa la bouteille de brandy et sorti de sa cabine en direction du cockpit, le verre à la main.
Baaaaaaal : Alors Vieille canaille, on a enfin décollé.
Kaarrr : Effectivement, on est en orbite maintenant, je n'attendais que toi pour nous dire où aller. Tu es resté mystérieux sur ce que tu voulais faire avec mon vaisseau.
Haru'n : C'est vrai que je ne vois pas où aller.
Tout l'équipage le fusilla du regard.
Baaaaaaal : J'ai un long voyage à faire, et des étapes que tu pourrais ne pas apprécier. Notamment la première que nous détestons tout deux. Myrkrr.
Kaarrr : Myrkr.... Tu sais que ça fait longtemps que je n'y suis pas aller, et que moins je vois la Guilde et mieux je me porte. Les Francs coureurs ne font plus merveilles comme à l'époque Rebelle.
Baaaaaaal : Je me doute bien. Mais j'ai laissé des affaires là bas. Et j'ai besoin d'elles pour commencer ma quête.
Kaarrr : Un quête maintenant... Décidément, tu m'emmènera toujours dans les pires endroit.... Allez, commençons par Myrkrr. Haru'n, en avant.
Baaaaaaal : Parce que c'est le Myraluka qui pilote ?
Haru'n : Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas.
Le Sith et le Whipid quittère le cockpit sans même un regard vers le Miraluka.
Kaarrr : Allez, allons nous rappeler le bon vieux temps autour d'un bon verre pendant qu'on arrive là bas.
Baaaaaaal : Tu as toujours su me prendre par les sentiments.
Les deux compagnons ne regagnèrent le cockpit qu'une fois à destination.
Kaarrr : Bon, maintenant Haru'n tu nous fait une belle rentré dans l’atmosphère, en volant l'air décontracté.
Le Miraluka eu soudain l'air paniqué à ces mots.
Haru'n : euh.... Chef, J'aimerais bien mais je ne vois pas.
Kaarrr : Arrête un peu et concentre toi, je n'ai pas envie de m'écraser.
Haru'n : Mais je ne rigole pas chef, je ne sais pas, je ne vois vraiment plus rien, je suis aveugle.
La détresse se ressentait clairement dans sa voie.
Salut à tout les fans qui ne l'ont pas vu venir. :xlundi 24 août 2015 - 22:00 Modification Admin Permalien
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AngeSolo
28876 Crédits
Le pas lourd et exténué, Ange se dirigeait vers la salle des communications. Ce dernier échange l’avait épuisée et il lui semblait que la fatigue de ces dernières semaines lui lacérait, tout d’un coup, davantage le visage, laissant une empreinte toujours plus creusée. Ce nœud qui lui taraudait l’estomac croissait, elle le sentait, et se superposait à ce lot d’angoisses et de tourments survenus depuis ces quelques heures précédant son arrivée sur Borleias.
Elle avait besoin de sommeil, elle le savait, mais elle savait aussi qu’il ne viendrait pas. A défaut, respirer un air autre que celui, étouffant, de ses responsabilités et touchant – de trop près – à sa vie privée, demeurait envisageable. Elle redoutait son effet mais, elle en était persuadée, elle ne pouvait pas y couper. Solo sentait qu’elle s’approchait dangereusement du point de non-retour et, elle devait bien se l’avouer, cela commençait à lui faire très peur.
Rapidement, en pénétrant dans l’immense pièce où grouillaient hommes et femmes de toutes espèces confondues, elle repéra le Corellien en train de lancer des chiffres à tout va devant la mine défraichie d’une jeune recrue.
Ange, lui posant la main sur l’épaule : Je peux te parler trente secondes ?
Wes, un peu surpris tant par l’attitude de Solo que par l’expression maladive de son visage : Sans problème. (Il héla un Duro pour prendre sa place tout en lui faisant signe qu’il prenait sa pause, qu’il le remerciait et faisait au plus vite : ) Viens, on sera plus tranquille dans mon bureau.
Solo s’exécuta, marchant dans les pas du Guildeur qui referma la porte une fois qu’il s’était assuré qu’ils ne seraient pas dérangés par une tierce personne.
Wes, ne sachant comment entamer la conversation : Sarkin est plus avec toi ?
Ange, regardant son comlink : Elle doit être en train de demander ses autorisations pour décoller à l’heure qu’il est.
Wes, l’air dubitatif : Ok.
Ange, enchainant : C’est pas pour ça que je suis venue te voir. Je vais prendre quelques jours.
Wes, ouvrant la bouche après un long silence : C’est… Je ne vais pas dire inattendu parce que… vu les circonstances… Tony… Je veux dire, je comprends… C’est juste… Inattendu de ta part.
Ange, en pesant ses mots : Je sais. Je reste sur Myrkr, si jamais y avait du nouveau ou je ne sais quoi, je suis là… J’ai juste besoin…
Wes : C’est bon, Solo, t’as pas à te justifier. (Il marqua une pause.) Si t’as besoin de quelque chose, quoique ce soit, quand tu veux, fais-moi signe : je serais là.
Ange, souriant : Merci, Wes. J’oublierai pas.
Elle déposa un baiser sur sa pommette et disparut.
Errer pendant plusieurs heures, en tâchant de ne penser à rien, dans les rues d’Hilliard City fut un soulagement bien plus grand qu’Ange ne l’avait espéré. Ne plus croiser au détour d’un couloir tous ses regards qui la fixaient, elle, Leader à la retraite mais dont la charge symbolique restait, dans l’esprit de tous, plus ou moins active, lui permit momentanément de faire une croix sur cette existence où vie publique et vie privée ne formaient qu’un amas uniforme aux contours plus ou moins flous.
Perdue dans la félicité d’une vie anonyme qu’elle n’avait que trop peu l’occasion de côtoyer, Solo n’eut pas le temps de voir le speeder arriver sur sa droite. Elle eut tout juste celui de sentir le violent contact de la carrosserie contre son corps, sa tête heurter brutalement le sol ; le reste n’était que douleurs et contusions. Le temps semblait s’être arrêté. Elle voyait des sons flotter au-dessus des yeux mais elle ne les entendait pas. Elle avait affreusement mal à la tête, ses cheveux, trempés, semblaient ne plus vouloir se détacher de la surface sur laquelle ils reposaient.
Elle se sentait étrangement bien.
Cela fait près d’un mois qu’elle n’avait pas pris le temps de s’accorder quelques secondes pour ne songer qu’à elle, à ce qu’elle ressentait, à cette douleur qui lui s’étirait de plus en plus le long de sa colonne vertébrale. Pourquoi ce sol. Elle tenta de se relever, en vain. Elle était si fatiguée.
Elle entendit une voix et un visage se pencher au-dessus du sien. Elle voulut lever son bras. La lumière du jour lui brûlait les yeux. Elle le reposait avant d’avoir pu le soulever. Elle eut envie de dormir. La silhouette se dessina par contraste à mesure où elle s’interposait entre les rayons du soleil et sa peau qui se réchauffait. La chaleur s’écoulait au gré des martèlements qui appuyaient avec insistance contre ses tempes. Elle avait froid. Et l’image se stabilisa.
Son esprit vacilla.
Elle ne savait quoi éprouver, quoi penser ou identifier le flux d’informations qui affluaient plus vite qu’elle ne pouvait les interpréter. Ses membres refusaient de lui obéir. La vue lui manquait. Les lèvres continuaient de s’articuler mais elle ne saisissait pas le sens du vent qui s’en échappait. Elle restait là, inerte, à contempler ces traits qui appartenaient au passé.
Les contours de la figure se concentraient en un point de fuite plus défini à mesure où ils disparaissaient. Sa main, tremblante, s’étira vers ce visage, comme pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Le contact de ses doigts glacés avec la chair, tendre et tiède, lui confirma sa présence. Un frisson électrique lui mordit l’échine. Elle ne comprenait pas.
Chaque son, paralysé dans sa bouche, mourrait avant de pouvoir en sortir. Ils étaient suspendus à son âme qui ne voulait pas les modeler et leur donner un semblant de réalité. Ils auraient trahi l’idée, trahi ce qui déferlait sur elle à cet instant précis.
Le visage de Gunnar, penché au dessus du sien, n’avait pas bougé, n’avait pas changé depuis ces trente dernières années. C’étaient toujours ces deux iris qui l’avaient contemplée, qui l’avaient aimée et qui l’avaient abandonnée en dépit de leurs deux volontés. C’étaient toujours ces deux pupilles qui avaient criées son nom au moment où ce flash lumineux l’avait emportée. Combien contempler aujourd’hui ces deux yeux pouvait être…
Les sons se bousculaient dans sa tête. Elle aurait aimé lui parler, elle avait tout à lui dire, à lui raconter ce qu’elle avait fait durant tout ce temps perdu, son voyage, sa fille… La culpabilité ou le choc noua cette gorge qui croulait déjà sous un trop grand flot d’émotions. Comme toutes ces fois où elle s’était jurée d’avancer, elle se sentit coupable d’avoir vécu et de ne pas l’avoir attendu. Maintenant que Gunnar la dévisageait, c’était comme si le poids acculé de toutes années, de son passé, rejaillissait à la surface. Elle aurait voulu lui dire qu’elle était désolée mais, là encore, son corps refusait de l’exécuter.
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Leader de la Guilde à la retraite
Ministre de la Perversité et maît... euh... Secrétaire du Président
"Vous désirez ? Un soda ? Un coca ? Moi ?"Ce message a été modifié par: AngeSolo le 25-08-2015 23:34mardi 25 août 2015 - 22:24 Modification Admin Permalien
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DocBeldom
5633 Crédits
Doc était installé dans le Terrik Fantasy, silencieux. Il n'avait pas prononcé un mot depuis son réveil au milieu de la jungle, cherchant encore quoi dire. Il était de nouveau entré en transe dans le vaisseau. Mais il fallait régler le problème avant d'arriver sur Coruscant.
Pas qu'il n'avait pas confiance dans le Conseil, mais s'ils n'avaient pas encore compris qu'il y avait un problème avec Mirax, ce n'était pas lui qui allait cafter. Et cela ne le rassurait pas sur l'état des Jedi.
Une autre solution serait de mettre sa mère dans les pattes d'Ange. Elle était déjà au courant et arriverait sûrement mieux que lui à comprendre. L'âge apporte cela parfois. Mais il ne savait pas où était la Guildeuse et l'holonet était coupé.
Ce qui perturbait plus le Gris était l'absence d'émotion : il était plongé dans sa méditation et il n'avait rien ressenti de sa mère quand elle avait agit. Même si leur lien était affaibli, il était inconcevable qu'il n'ai pas senti les sentiments de sa mère quand elle avait tiré. C'est alors que vint une réponse dans son esprit. Et si elle n'avait rien ressenti ?
Il ne pouvait pas attendre d'arriver à Coruscant pour essayer de régler le problème.
Il se dirigea vers la porte de Mirax, sentant qu'elle était réveillée. Devant la porte, il eu une longue hésitation. Derrière cette porte ne se trouvait pas une padawan qu'il pouvait guider ou une enfant perdue. Mirax était une Jedi accomplie, sa mère et son Maître. Comment pouvait-il penser qu'il pourrait vraiment l'aider ?
Il frappa pourtant, pour les mêmes raisons qui le faisaient douter. Il était son padawan et son fils. Qui d'autre que lui pouvait réussir à se faire entendre ?
Doc : Maman ? Je peux entrer ?
Mirax : Ai-je le choix ?
Doc : Oui. Tu peux me dire d'aller voir ailleurs si tu y es. Je ne suis plus membre de l'Ordre et tu es ma mère. Je ne dirais rien et j'attendrais que tu changes d'avis. J'ai tout mon temps.
Mirax : Entre...
Doc passa la porte et s'installa par terre, en position de méditation. Il regarda sa mère et eu un léger sourire.
Doc : Je me croirais il y a des années en arrière. C'est amusant comme les choses semblent parfois se répéter ou ne jamais changer.
Mirax : Il y en a qui changent. Tu as changé Ace.
Doc : Il est vrai que je n'aime plus vraiment les gens et que je préfère la solitude. Loin de celui que j'étais... Mais je suis toujours ton fils, un imbécile qui joue avec des sabres et qui sait mieux se battre que réfléchir. J'ai pensé à te dire des choses que tu m'avais dites. "A chaque fois que tu actives ton sabrelaser, ne pense pas à qui tu vas tuer... Mais à qui tu vas laisser la vie." Ce qui en partie m'a calmé... Mais ces choses là, tu les sais déjà. C'est juste que tu ne les ressens plus. La paix n'est pas le vide ou la mélancolie... Je ne ressens rien d'autre de toi 'man. Pas de joie, pas d'envie. Et ce depuis que je suis rentré. Depuis combien de temps n'as-tu pas ri ?
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Ace "Doc" Beldom Terrik.
Maître d'Arme Jedi. Il parait.Ce message a été modifié par: DocBeldom le 26-08-2015 00:47mercredi 26 août 2015 - 00:38 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Pendant que Ceno affronte Spencer, nous nous battons contre les Sith immortels. Inutile de dire que je n'ai pas un très bon pressentiment... Je suis en train de combattre une theelin au double sabre laser qui m'inquiète un peu trop. Je me baisse pour éviter un coup et je recule. Elle me toise avec dédain et repart à l'attaque. Elle abat son sabre par dessus ma tête et je pare in extremis. Mon ennemie tente de forcer mes défenses. Au bout d'un moment, je ne peux plus résister à sa force et j'éteins mon sabre juste avant de faire un pas de plus en arrière. Elle en est déséquilibrée et j'en profite pour lui enfoncer mon sabre dans le thorax. J'ai un petit sourire satisfait avant de me souvenir qu'elle est immortelle. Mon sourire se transforme en grimace . Bon, au moins, j'ai eu...cinq secondes de pause, à tout casser ? C'est déjà ça. Du coin de l'oeil, je vois Eckmül se battre contre une Togruta. Il ne semble pas très à l'aise.
La theelin me saute dessus. J'esquive, mais elle arrive à me toucher à l'épaule. Heureusement pour moi, mon armure absorbe le coup. Mais oui ! C'est ça ! Mon armure ! J'ai un jetpack ! Aussitôt, je m'élève dans les airs, maladroitement certes mais j'ai maintenant l'avantage de la hauteur. Je dégaine mon blaster et tire à plusieurs reprises sur des pierres qui semblent prêtes à se détacher. Au bout de plusieurs tirs, les pierres se détachent et tombent sur la theelin. Je me pose et regarde autour de moi. Mais presque immédiatement, je me retrouve avec un sabre laser un peu trop près de ma gorge. Je m'immobilise. Comment a t-elle fait ?
Je tente une manoeuvre risquée. Je mets tout mon poids contre mon adversaire qui est déséquilibrée. Je me libère aussitôt et me remets en garde. Nos regards se croisent. Je n'y lis que de la froideur, une absence d'émotions qui m'effraie. Elle attaque trop rapidement pour moi. Je tombe. Je la vois se pencher vers moi et elle me soulève grâce à la Force, tout en m'étranglant lentement. Je porte la main à mon cou. Une poigne invisible m'empêche de respirer. Je tente de me débattre, en vain.
Theelin : Ton père aurait eu honte de toi.
Ce sont les derniers mots que j'entends avant de m'évanouir. La theelin me laisse tomber.mercredi 26 août 2015 - 16:34 Modification Admin Permalien
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Bencenovii
14850 Crédits
La lame rouge de Spencer s'entrechoque avec la bleue de Ceno. Au corps-à-corps le Cathar a un avantage indéniable, son Jedi d'adversaire ne dispose pas d'une puissance brute aussi grande malgré ses implants d'augmentation. La férocité de Spencer n'a d'égale que ses progrès, comme le constate le Mando. Ce-dernier peine à contrer les coups puissants et rapides du Sith sauvage, son nouvel organisme cybernétique ne lui permet pas d'utiliser l'Ataru et sa technique au sabre laser en pâtit énormément, comme le lui avait fait remarquer Zatila lors d'un entraînement quelques mois plus tôt. Il est contraint de puiser dans la Force plus que de raison pour utiliser le prothéisme et rivaliser avec les capacités physiques extraordinaires de son ennemi.
Une tempête se lève au loin, menaçant ce secteur de Jakku, mais les différents protagonistes de la bataille sont trop concentrés pour la voir arriver.
Ceno prends de la distance et s'éloigne du fauve d'un saut assisté par la Force, il atterrit sur un réacteur qui sort du sable, dégaine deux pistolets blasters automatiques mandaloriens et tire en rafales de trois salves. Le monstre obscur fonce sans même se protéger, Shae intervient et encaisse les tirs avant qu'ils n'atteignent son Maître, il poursuit sa course et bondit par dessus Shae devant un Ceno prit de court. Celui-ci, blasters en mains, n'a pas de solution de défense, il saute à nouveau en arrière pour esquiver de justesse, Spencer frappe avec son sabre, traversant l'épave de réacteur sur toute la longueur. Le Jedi atterrit deux mètres plus loin, se rapprochant de la butte où se tenait le groupe de Sith, aussitôt il rengaine et envoie un filin paralysant depuis son gantelet sur Spencer qui est déjà en mouvement. Le Cathar balance un coup de sabre qui sectionne le filin et fond sur Cenovii avec rage.
Spencer - Graaa! Tes tours de lâche ne marcheront pas deux fois sur moi!!!
Le Sabre des Jedi ressort son arme et effectue une parade difficile, Spencer enchaîne les attaques horizontales, une fois de plus Ceno défend sans trouver d'ouvertures pour contre-attaquer et recule jusqu'à tomber en contrebas de la butte. Il ne fait que subir depuis le début, ne comprenant pas comment Spencer a pu devenir un adversaire de cette pointure. Kaarde l'avait pourtant prévenu. Le Sith le surplombe maintenant, le vent de plus en plus fort balaye sa crinière et fait virevolter sa cape.
Spencer - Gnrrr, ta fin est proche!
Le Mando-Jedi se relève et reprends une posture de combat. Cette fois il ne compte pas se laisser dominer comme ça.
Ceno - Au contraire, ce combat ne fait que commencer. Passons aux choses sérieuses.
Spencer - Ne comprends-tu pas? Regarde mieux autour de toi...
D'abord intrigué, Cenovii tourne la tête sur sa droite. Aynor et Ka-Tu-Un sont aux prises avec la femme en blanc. C'est incroyable, l'inconnue fait jeu égal avec deux Maîtres Jedi en même temps, on dirait même qu'ils commencent à fatiguer. Puis Ceno regarde à gauche. Là il voit Keller en train d'affronter le Nagai Darth Nihl. Il est blessé, ses attaques sont de plus en plus faibles, Nihl combat inexorablement sans craindre d'être touché, acculant le jeune humain contre la paroi de la falaise. Derrière le Mandalorien, Eckmül et Kinsa sont au sol. La Theelin qui affrontait la padawan Twi'lek s'apprête à l'achever, alors que la Togruta qui affrontait le petit Bith commence à péter les plombs.
Togruta - Et maintenant fuyez tous, avant que.. Han ! ...je perde le contrôle de mon esprit, que je redevienne l'Ashoka agressive et soumise mais surtout préviens le reste de la Galaxie de la menace Und.. Aaaarg.. dépêche.. Gnn, toi.. Haaaarg !!
On dirait qu'elle se débat contre elle-même, très vite elle change de regard et reprends une attitude agressive. Ces types sont bels et bien contrôlés par une puissance supérieure, voyant cette Ashoka brandir son sabre pour exécuter Eckmül, Ceno lance un poussée de Force sur Spencer qui trébuche de son monticule rocheux, et se précipite sur la Togruta en utilisant son pouvoir de vitesse. Il part in extremis le coup fatal, repousse la zombie et envoie un coup de pieds haut qu'elle esquive d'un salto arrière. Immédiatement, de sa position Cenovii tend les bras vers un rocher et s'en empare par télékinésie, il le décroche de la falaise et le lance sur la Theelin, l'empêchant de se rapprocher plus de Kinsa. Les deux Sith se regroupent sous la butte d'où Dark Spencer reparaît, rejoins par la femme en blanc et Darth Nihl, puis de la chasseuse de prime. Aynor et Ka-Tu-Un se repositionnent face à eux, visiblement ils ont soufferts de leur combat, quand à Keller, il est laissé pour mort dans les rochers accolant la falaise.
Spencer - Ce petit sursis ne fait que retarder votre mort, gnrrr hinhin!
Aynor - Ce n'est pas très sport quand même.
Difficile de détendre l'atmosphère, même pour Aynor. En effet la lutte est vaine, ces types sont sans pitié et la situation est vraiment désespérée. Ceno enrage, le Maître Céréen l'avait prédit, ils auraient peut-être mieux fait de se replier car la Coalition ne sera pas là avant un moment, et il n'y a plus que trois Jedi blessés contre un groupe de Sith littéralement increvables. C'est à croire que Spencer bénéficie du soutien de la Force tant les auras de Ka-Tu-Un, Aynor et Ceno sont amoindries, et tant ses acolytes sont puissants. Les Maîtres Jedi se positionnent pour protéger les padawans, le combat est sur le point de reprendre, ils savent pourtant qu'ils ne peuvent pas le gagner.
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Cyber-Mando-JediCe message a été modifié par: Bencenovii le 26-08-2015 21:06mercredi 26 août 2015 - 20:49 Modification Admin Permalien
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ProjetT
6493 Crédits
Po et moi nous relayons pour surveiller le site de l'usine, mais celle ci était gardée. La Sécurité de Coruscant tenait le site sous étroite surveillance.
Et étant recherché, il était impossible d'approcher sans attirer de soupçons. Même avec nos marquages clanique modifiés, des ados Zabracks, dans un quartier industriel, ça ne courrait pas les rues.
Nous cherchions alors a repérer les mouvements d'aller et venue du propriétaire de l'usine, afin de l'interroger.
C'est alors que je le repère, pendant mon tour de surveillance. Je signale a mon frère par un signal simple convenu a l'avance entre nos comlinks – de crainte que nos fréquences soient sous surveillance.
Alors que je commence a prendre le Lepi en filature, Po me répond par un code similaire qu'il arrive. Je lui signale de la même façon ma direction. Nous ne devions pas le perdre de vue – jusqu’à savoir comment il se déplaçait.
Il semblait se diriger vers la ligne de speeder-bus. Malgré notre taille, nous arrivions a passer pour des travailleurs – nous avions pu dénicher des tenues appropriées. Nous montons dans le même bus que lui, en prenant soin de ne jamais montrer notre visage dans sa direction.
Le speeder-bus décolle...samedi 29 août 2015 - 03:27 Modification Admin Permalien
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Kaarde
17496 Crédits Modo
(post écrit en collaboration avec Tyria)
C'est quand vous êtes en prison pour meurtre et que votre écervelée d'ancienne padawan vous apprends qu'elle a été à "ça" de redevenir la plus dangereuse Jedi Noire de la galaxie que vous comprenez à quel point la Force va mal.
Moi. - Tu as fait quoi ?!
Je n'avais pas l'usage de la Force ici, mais il me suffit de regarder Tyria pour sentir qu'elle se retranche et se prépare à affronter une tempête.
Tyria. - Ça n'aurait jamais dû se produire, hein ! C'était un petit épisode, j'ai vite repris le contrôle.
Moi. - Pourtant ça s'est produit !
Tyria. - Ben faut dire que Ange a manqué de me tuer pour de bon !
Moi. - Ange, te tuer ?!
Tyria. - Oui, genre définitivement.
Moi. - Mais pourquoi ?
Tyria. - Parce qu'elle ne voulait pas que je libère les esclaves de la mine.
Moi. - Les Seigneurs de l’Épice étaient d'accord ?
Tyria. - Ben non, c'était censé être une opération discrète.
Moi. - Mais tu étais censée négocier !
Tyria. - Négocier ? Ils n'ont jamais voulu négocier. Ils sont allés jusqu'à demander que la Coalition Galactique paye pour la construction d'un zoo !
Moi. - Et bien sûr tu n'en a fait qu'à ta tête ! Après on s'étonne que Black Baccara manque de refaire surface !
J'étais en train de m'emporter, de perdre mon calme. J'avais bataillé dur pour que Tyria soit réintégrée à l'Ordre malgré ses fautes passées, et voilà qu'elle menaçait de ruiner toutes ses chances.
Moi. - Mais qu’ai-je fait ? Comment ai-je pu croire que tu avais suffisamment mûri pour que tu prennes conscience de tes actes ? Malgré tout, tu continues d’être impulsive. Tu avais plus d’une façon de réagir mais tu as choisis une nouvelle fois la facilité sans prendre la mesure de la conséquence de tes actes. Pense à l’Ordre ! Tu aurais pu gâcher toutes les négociations ou pire encore, te faire tuer. Tu n’es pas fiable.
Tyria. - Si tu voulais quelqu’un réagissant de manière conventionnelle, j’étais la dernière personne à envoyer sur Servacos. Je comprends que mon comportement puisse ne pas convenir aux Jedi. Et si tel est le cas, tu n’as qu’un mot à dire pour que je quitte l’Ordre. Je suis impulsive. Mais… Bon sang, Kaarde ! Tu ne vois pas que c’est précisément là-dessus que tu peux me faire confiance. Je ne serai jamais là où on m’attend. C’est d’ailleurs la seule chose que je puisse te promettre toujours.
Moi. - De ne pas être fiable ? Plutôt incongrue, comme promesse.
Tyria. - Je serai toujours là, Kaarde. Certainement pas comme tu l’entends mais je serai là.
Un silence pesant s'installa entre nous, elle fermement campée sur ses positions et moi rongé d'inquiétude. Nous n'étions pas en colère l'un après l'autre, bien au contraire.
Moi. - Pourtant tu dis être prête à quitter l’Ordre.
Tyria. - SI tu en fais la demande. Et je n’ai pas besoin d’être un Jedi pour tenir cette promesse.
Moi. - Ce n'est pas une question d'être ou non un Jedi. Ce n'est même pas d'une Jedi dont j'ai besoin. Seulement nous marchons sur des œufs, en ce moment. Et de là où je suis je ne pourrai pas t'aider.
Tyria. - Tu négliges que mon inconscience est livrée avec une chance insolente. C'est à mon tour de t'aider.
Elle fit volte-face et prit le chemin de la sortie.
Tyria. - Au fait, pour ta gouverne. J'ai été esclave dans cette mine, après avoir fui mon père.
Moi. - Je... j'ignorais.
Tyria. - Je vais voir Sät'sa.
Moi. - Reviens vite.
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I've a baaad feeling about this !
Consultez l'ENCYCLO JDR du site !Ce message a été modifié par: Kaarde le 29-08-2015 19:24samedi 29 août 2015 - 19:05 Modification Admin Permalien
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Kiad
603 Crédits
HRP: Bonjour a tous, je poste à la demande de Cenovi pour sortir les jedi de ce merdier ^^ Voir avec lui pour toute demande de modif de mon poste, merci ^^
Les jedi en peine se préparent à donner leurs dernières forces contre le groupe de sith, qui lui ne semble pas souffrir. La tension monte, devient palpable, et masque avec la tempête qui s'approche, le bruit d'un réacteur qui vrombit au loin. Le bruit se fait rapidement plus présent, et lorsque les opposants lèvent la tête (s'ils le font), ils voient un YT-2000 fondre à la verticale droit sur eux.
L'instant d'après, plusieurs décharges rouges viennent frapper le sol entre les jedi et les sith, les tirs s'éloignant à chaque nouvel impact des guerriers de la lumière pour finalement viser expressément l'emplacement des combattants obscurs. Le vaisseau se redresse ensuite au dernier moment au dessus des sith, laissant s'échapper une sombre aura dont le corps est caché par des nuages tourbillonnants de poussière. Cette nouvelle présence dans la Force a de quoi effrayer le groupe de jedi, émanant des émotions négatives et brutales sans retenue. Les sith auraient peut-être pu croire à l'un des leurs, s'ils ne s'étaient pas fait chasser l'instant d'avant....
Alors que l'YT fait un tour pour revenir, la poussière retombe lentement, mais un nuage d'une dizaine de mètres de diamètre et de plusieurs mètres de haut se fige, suspendu comme si la gravité n'avait plus d'effet à cet endroit. Une voix retentit alors de l'intérieur, une voix que seuls Aynor et Cenovi peuvent entendre car elle n'est présente que dans leur tête, qui leur intime avec fermeté:
*Jedi, montez dans le vaisseau. Dépêchez-vous.*
Les sith se rassemblent à l'opposé, l'air contrarié par cette intervention. Pendant ce temps, le vaisseau vient se placer le plus bas possible au dessus des jedi sans pour autant se poser. La passerelle se déploie ensuite pour accueillir les rescapés.
Etant donné l'état des blessés, Kiad sait qu'ils vont avoir besoin d'un peu de temps pour évacuer. Il se concentre dans la Force pour maintenir le nuage de sable dans lequel il est caché contre les répulseurs de son vaisseau, afin de dissimuler physiquement les jedi aux yeux des sith.
De l'autre côté, il laisse échapper des vagues agressives envers les sith, comme le ferait une bête acculée dans un coin qui jappe en avertissement à une morsure imminente. Il joue sur son apparition mystérieuse pour bluffer et retarder l'attaque adverse le plus possible. Il se fait grand et puissant afin d'impressionner le plus longtemps possible. Mais il sait que son petit tour sera bientôt percé, si bien qu'il érige une dernière barrière d'intimidation en déclarant de vive voix:
-Que ceux qui souhaitent mourir, approchent.
Kiad laisse monter la pression, donnant aux jedi encore quelques instants pour s'échapper. Puis, lorsque le point de rupture se faire sentir, une excitation malsaine monte en lui, une excitation d'autant plus grande qu'il n'a pu la ressentir depuis des années...L'entrechoquement de deux sabres lasers lui manque bien malgré lui, et en cet instant le désir balaie tout le reste.
Le nuage autour de lui se met subitement en mouvement, tournant tel une tornade sur lui-même. Des cailloux et des petits rochers au sol sont soulevés pour se joindre à la masse tournante, avant que tout ne soit projeté sur le groupe de sith avec force. Une seconde plus tard, on entend un sabre-laser s'allumer et tournoyer dans les airs. Certains sith bondissent sur les côtés pour éviter la vague de sable et de cailloux, mais celle que Kiad vise reste immobile. La lame verte de l'ex-jedi frappe et rencontre une lame d'un bleu clair, mais la femme en blanc est obligée de s'écarter devant les tournoiements rapides et dangereux que Kiad réalise ensuite, se serant d'un art martial alien peu répandu pour créer une effet de surprise.
Cet art, le Sholân Kha, que le gris a apprit chez le peuple des Sylphes, ressemble beaucoup à l'Ataru mais pour des non-forceux. Kiad n'a eu de cesse de mélanger les deux techniques et tire aujourd'hui profit de cet avantage.
La dame blanche réplique avec habileté et précision, mais l'ex-jedi, malgré sa large stature, est fluide comme de l'eau et dévie ou esquive les attaques adverses en bougeant sans s'arrêter ni se ménager. A un moment, le Nagaï tente de s'emmêler mais il est repoussé d'une vague de Force. Le vaisseau, après avoir remplit sa mission de sauvetage, a effectué un nouveau tour et revient sur la zone de combat, lâchant plusieurs salves autour des duellistes afin de tenir les autres sith à distance.
Le combat devient plus sérieux pour Kiad. Les premiers échanges ont permit aux deux adversaires de se jauger, et maintenant le duel prend une autre tournure. Kiad est en extase, se lançant joyeusement dans le combat, se sentant léger et capable de tout. Il bondit, tourne, frappe, roule au sol sans discontinuer, alternant entre des phases de combat larges et reposantes et des phases serrées et intenses. Il apprécie ce moment de lutte, retrouvant d'anciennes sensations qu'il chérit plus qu'il ne le pense.
Toutefois, malgré ses efforts, il finit par reculer. La femme blanche s'est habituée à son style et l'anticipe de mieux en mieux, coupant court à la fureur joyeuse du gris. Elle prend le dessus, se rapproche très près pour engager un échange intense, dans lequel Kiad n'a aucune opportunité de s'échapper sans se prendre un coup. Mais il tient bon. Il apprécie même de voir le visage de la femme se crisper et s'endurcir à mesure qu'il lui tient tête, même s'il sait qu'il ne peut pas continuer ainsi longtemps.
Autour d'eux, les autres sith se sont rassemblés, mais ils attendent de voir le dénouement de cet échange avant d'intervenir. La rupture vient finalement de la femme, qui après une série de frappes bien ajustées utilise une poussée de Force pour envoyer valser Kiad.
C'est le moment où les guerriers obscurs passent à l'attaque, s'élançant tous sur le gris. Il réagit alors aussitôt après sa réception difficile, en sautant une nouvelle fois en l'air pour atterrir avec force, envoyant une vague de Force dans le sol. Cela déstabilise les attaquants, que ce soit par le bref tremblement que par le nuage de sable qui en résulte. A ce moment, de nouvelles salves rouges viennent semer le chaos autour des ennemis, sans vraiment viser qui que ce soit cette fois.
Cette diversion permet à Kiad d'avoir le temps de rassembler ses forces et son esprit, et de se concentrer sur le moment opportun pour sauter sur le vaisseau. Il lâche un rapide "Ciao les loosers !", et s'échappe, atterrissant sur le dos de l'YT.
Malheureusement, il est suivit. C'est la femme en blanc, qui se tient sur la poupe du vaisseau. Kiad intime aussitôt par télépathie au pilote de ne pas accélérer et de faire un minimum de manœuvres audacieuses, ainsi que de verrouiller la trappe supérieure qui mène vers l'intérieur du vaisseau. Puis, alors que l'YT vole lentement dans la direction opposée à la tempête, en ligne droite sans prendre ni perdre de hauteur, le combat reprend.
-Ce n'est pas fini ! Lâche la femme peu avant de s'élancer sabre armé.
Kiad, limité dans ses mouvements par la taille du vaisseau, ne peut exploiter l'Ataru dans son intégralité, et les enchainements serrés se multiplient. Au bout d'une petite minute de combat, la fatigue de l'intense effort fournit plus tôt se fait sentir, et Kiad commence à ressentir une petite peur de se faire déborder. Il se dégage alors de son étreinte avec la femme, qui le laisse étrangement respirer quelques secondes avant de lui fondre à nouveau dessus.
Il profite de ce moment de sérénité pour parler à l'esprit du pilote, et lui demande d'effectuer un tonneau sur 180° dans dix secondes. Le combat reprend aussitôt après, avec des coups axés davantage sur la force que sur l'adresse, puissants et brutaux. Un "bras de fer" s'engage après quelques échanges, dans lequel Kiad se sert du protéisme de Force pour tenir bon. Les lames sont en croix devant leurs bustes, les bras coincés contre leurs corps tant ils sont proches l'un de l'autre et ils grimacent sous l'effort.
Kiad a alors un petit sourire et déclare:
-Désolé, mais il faudra qu'on remette notre danse à plus tard. Ciao !
Il a juste le temps de poser ses lèvres sur celles de la femme avant de la repousser et de sauter droit en l'air, que le vaisseau se retourne et envoie l'ennemie vers le sol sans qu'elle n'ait eu le temps de réagir.
*Ah ! J'ai toujours rêvé de faire ça !*
Le gris retombe sur le ventre du vaisseau, exposé vers le ciel, puis rentre à l'intérieur sans autre forme cérémonie. Une fois à l'intérieur, l'appareil retrouve sa position d'origine, s'élève en direction de l'espace et prend en vitesse.
L'appareil est équipé de plusieurs droïdes, un pour chaque tâche en fait, a savoir un protocolaire, un astromec et un médecin. Kiad sait que les blessés sont déjà pris en charge par l'infirmerie du vaisseau, même si une seule personne peut profiter du bac à bacta à la fois. Le droïde médecin doit sûrement être en train de s'occuper des blessures plus bénignes, et le protocolaire doit être en train d'accompagner tout ce petit monde.
C'est parfait, Kiad se dirige donc vers le cockpit pour assister la pilote. qu'il félicite au passage. Ils rejoignent rapidement l'espace, et le gris reste à son siège, autant parce qu'il craint une attaque que pour éviter encore un peu Cenovi et Aynor. Car s'il ne craint plus les sith, il a par contre peur de la réaction de ses anciens amis, rapport à la manière dont ils se sont quittés à l'époque.
Mais lorsqu'il voit que la voie est dégagée, il ne peut se résoudre à les ignorer plus longtemps. Il prend sur lui, se lève et rejoint la partie centrale du vaisseau afin de reprendre contact.
Ce message a été modifié par: Kiad le 31-08-2015 18:39Ce message a été modifié par: Kiad le 31-08-2015 18:39lundi 31 août 2015 - 18:38 Modification Admin Permalien
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