Formation au sabre laser (page 3)
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Zadyssa
8788 Crédits
Kinsa avait validé mon second exercice, ce qui m'avait donc ravie. D'autant plus qu'elle s'était laissée aller à quelques compliments qui faisait extrêmement plaisir. Par la suite, elle m'avait proposé de le refaire avec elle, un de ces jours, ce que j'avais bien évidemment accepté. À la différence que cette fois, il ne s'agirait plus d'une journée, mais de deux... Comment les tenir ? je n'en avais aucune idée, mais je verrai bien au moment de le faire. Et puis, cette fois, je ne serai pas seule, et comme Kinsa l'avait dit, ce sera plus simple.
Quelques jours après cette validation, je me dirigeai d'un pas tranquille vers le lieu de rendez-vous. En effet, Kinsa avait décidé de donner des cours au corps-à-corps aux autres Jedi et je comptai bien évidemment y participer ! Jusqu'alors, seules Ellyne et moi y bénéficions, l'étendre aux autres était tout ce qu'il y avait de plus intéressant : ça permettrait un cours encore plus vivant et intéressant.
Ainsi donc, je m'étais réveillée suffisamment tôt pour méditer et déjeuner avant, remise de ma nuit blanche. Je me demandais bien les coups et parades qu'elle nous enseignerait aujourd'hui... Pressant le pas, j'arrivai devant la salle en question ; j'étais la première.
Moi : Bon... eh bien, plus qu'à patienter.
Qui se présenterait au cours ? tel était désormais la question que je me posais. J'en profitai pour m'attacher les cheveux et m'échauffer les articulations, comme ça, se serait fait.
Le combat au corps-à-corps pouvait s'avérer plus utile qu'il n'y paraissait, notamment si l'on ne pouvait utiliser le sabre laser, ou alors, ne serait-ce que pour les réflexes qu'il aiguisait de manière différente que l'art du sabre. De plus, il était toujours intéressant d'avoir plus d'une casquette en sa possession. C'était les raisons pour lesquels je m'y présentai, en plus du fait que j'avais envie d'approfondir ce que j'avais déjà appris et que beaucoup de choses m'intéressaient.
samedi 24 juin 2017 - 11:28 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18543 Crédits Modo
C’est un beau jour qui s’annonce sur la quatrième lune de Yavin et je compte bien en profiter.
À vrai dire, j’ai surtout envie de me défouler un peu sur quelque chose, comme si l’entraînement physique de la Forme V me manque presque. Enfin, un entraînement qui m’a procuré de la force musculaire malgré que je suis toujours aussi fin qu’une asperge. C’est pourquoi j’ai envie de me rendre à la classe de combat au sabre-laser. Je fais un rapide tour à la Salle Commune pour donner le petit-déjeuner aux padawans présents puis je file vers la salle en question.
C’est là que je vois que je ne suis pas le premier arrivé. Zadyssa, la jeune humaine de Metellos, est déjà là.
Moi : - Eh ! Salut Zad.
Zadyssa : - Ah, salut Galen. Qu’est-ce qui t’amène ?
Moi : - La même chose que toi je suppose.
Zadyssa : - Kinsa organise un cours de combat au corps-à-corps. Je lui ai dit que je participerais.
Moi : - Un combat de corps-à-corps ? Pourquoi pas.
L’idée de combattre de manière sportive, tel au pugilat, me donne vraiment l’envie d’incruster. Je me demande comment cela va se terminer si Kinsa et moi nous nous battons à mains nues. Ce sera drôle.lundi 26 juin 2017 - 19:11 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Introduction : Cours de combat au corps-à-corps
Le jour et l'heure convenue, je me rendis dans le lieu de rendez-vous, la Salle Blanche. Trois personnes y étaient déjà présentes : Zadyssa, ma padawan, Galen, et une padawan Pantorane de seize ans nommée Ari. Trois participants, un nombre impair... Ce n'avait pas ce que j'avais espéré, je préférais un nombre pair pour les exercices en duo. Enfin, je pouvais toujours servir de partenaire d'entraînement, mais le bénéfice d'un apprentissage mutuel était bien meilleur. Cela allait être un cours assez particulier, car un peu éloigné des techniques de combats Jedi classiques ; toutefois maîtriser le combat rapproché m'avait beaucoup servi en mission, surtout quand mon identité de Jedi ne devait pas être découverte. Dans ces conditions, dégainer un sabre laser pour défendre sa vie était la certitude de griller sa couverture.
J'accueillis mes élèves du jour avec un sourire et les invitai à se débarrasser de leurs sabres laser ou toute autre arme qu'ils auraient sur eux. Puis, je leur demandai de se disposer en ligne, l'un à côté de l'autre. Zadyssa se mit à droite, Ari au milieu et Galen à gauche. L'entraînement commença par une période d'échauffements classiques, comme avant tout effort physique. Le combat au corps à corps demandait à la fois une grande rigueur et de l'endurance, alliées à l'instinct. Pour ces derniers points, il était possible de s'aider de la Force, mais le sérieux de l'esprit devait venir du combattant et uniquement de lui.
Alors que l'échauffement avait débuté depuis dix minutes, je vis Ilan pénétrer dans la Salle Blanche, ne tenant visiblement pas à être vu. D'un air malicieux, je l'interpellai :
Moi : Bonjour Ilan, tu veux te joindre à nous ?
Ilan : Euh..oui, je veux bien !
Moi : Alors viens te mettre, disons...à côté de Galen.
Le padawan s'exécuta et quelques minutes plus tard, j'estimai que l'échauffement était suffisant et que le véritable entraînement pouvait désormais commencer. Contrairement à mon habitude, je ne portais pas mon beskar'gam, mais une simple tunique Jedi, plus propice à ce genre d'activité. Par mesure de précaution, j'avais également demandé aux participants dotés de cheveux longs de les attacher : même si tirer les cheveux lors d'un combat pouvait se révéler très efficace, ce n'était pas le genre de chose que j'allais leur apprendre.
Pendant un instant, je me surpris à ressentir une certaine forme de nostalgie. Il y avait quelques années, c'était moi qui était à la place de ces padawans, c'était à moi qu'on enseignait comment être une Jedi, comment utiliser la Force, comment se battre. Et cette époque me paraissait si lointaine... Mais ainsi était la vie, les élèves finissaient par enseigner à leur tour à d'autres élèves, qui plus tard seraient aussi des professeurs... J'esquissai un sourire.
Moi : Bien ! Vous allez former des duos, et le but de ce premier exercice de sera de faire tomber votre partenaire. Allez-y à l'instinct, mais ne vous faites pas mal, je ne veux pas de blessés dans ce cours. Compris ?lundi 14 août 2017 - 11:16 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
L'échauffement avait débuté depuis dix minutes lorsque Ilan fit sa grande entrée en piste. Peu de temps après, le véritable entraînement put commencer : le but était de faire tomber son adversaire. Je souris. Faire tomber son adversaire, c'était la première chose que Kinsa m'avait demandé de faire la première fois qu'elle m'avait entraînée au corps au corps lors de ma première mission (ça fait beaucoup de première). Autrement dit, j'estimai que je connaissais quelques petits trucs à ce propos, et c'était assez amusant qu'elle nous demande de commencer par cela. Je me souvenais parfaitement des nombreuses fois où j'avais mordu la poussière avant d'enfin parvenir à la faire chuter.
Lorsque je revins de ma petite séance nostalgie, je me rendis compte qu'Ilan s'était plus ou moins jeté sur Galen pour le prendre comme partenaire. Visiblement, il redoutait quelque chose... et j'avais bien ma petite idée sur le sujet.
Moi, malicieuse : Alors Ilan, comme ça, on ne veut pas se mettre avec sa demi-soeur ?
Ilan : Non, pas assez forte pour moi.
Moi : On verra !Je me retrouvais donc avec la Pantorane qui se prénommait Ari et avait seize ans, comme moi. D'un commun accord, nous débutâmes le duel. Elle tenta d'entrer immédiatement en prise avec moi, mais j'esquivai en accélérant grâce à la Vitesse de Force avant de lui sauter par-dessus au moment où elle se retournait pour la prendre par surprise en lui assénant un coup de pied circulaire qu'elle évita en se baissant momentanément comme mû par son instinct.
J'esquissai un sourire, ça risquait d'être intéressant. À son tour, elle passa à l'attaque en essayant de me faucher les jambes, ce que j'esquivai d'un petit bond. Derechef, je me baissai rapidement pour esquiver son jeté circulaire de jambe et accélérer ainsi la descente. N'attendant pas une fois à terre, je pivotai sur mon pied en lui faisant un croche-patte de l'autre. Elle recula soudainement en arrière et je prédis sa prochaine offensive qui se révéla être un coup de poing dans l'épaule au moment où je me relevai. Je le déviai de sa trajectoire et en profitai pour l'agripper et la faire basculer en avant tout en m'en servant pour me relever. Elle tomba à terre (et j'évitai de sauter de joie).
Ari, se relevant : On fait une deuxième manche ?
Moi : Bien sûr !Nous reprîmes, et cette fois, elle fut plus subtile et feinta un accrochage à gauche alors qu'elle le faisait à droite. Grâce au sens du danger, je reculai d'un pas en arrière et assez fluidement, je me propulsai en avait en tournant sur moi-même au moment où j'arrivais sur elle pour la contourner tout en lui agrippant les épaules en espérant l'amener à chuter ensuite.
Ari fit tourner son bassin et roula à terre en échappant à mon emprise. La suite des choses s'accéléra, mais je conservai le rythme, en harmonie avec la Force. Mon souffle était encore calme, j'avais tellement l'habitude de m'entraîner que j'avais désormais une bonne condition physique - surtout après cette journée passée dans la Salle Mandalorienne ! si je m'épuisais maintenant, ça me vexerait un peu. Je tentai de faire le moins de mouvement inutile possible, et je devais bien avouer que pour le moment, ça marchait bien.
Attaque, esquive, attaque, esquive, c'était le quotidien de notre duel. Visiblement, j'avais le dessus : Ari était beaucoup plus épuisée que moi - évidemment, quand on a un maître qui nous entraîne à cela depuis le début... ;) -, mais elle tenait le rythme. À un moment, je la poussai en arrière alors qu'elle était en l'air, et je fus surprise de me faire attraper le bras et tirer en avant. Mais hors de question de perdre ! Volontairement, je roulai à terre en retirant d'un coup mon bras. Je tentai de lui faire un croche-patte, mais elle fit exprès de replier ses jambes alors qu'elle allait atterrir pour esquiver. Le duel continua encore jusqu'à ce que je me retrouve à mon tour en l'air. Elle me gratifia d'un coup de genou dans l'abdomen que je parai à l'aide de mes mains en voulant le retenir pour composer ensuite, mais c'était sans compter une volontaire chute au dernier moment pour me faucher les jambes à mon arrivée.
Mon cerveau carburant à cent à l'heure, l'idée me vint presque instantanément : je me fis léviter comme lors de mon combat contre Kinsa, ce qui ralentit suffisamment ma chute pour l'éviter. Ari roula en arrière, étonnée, mais je ne lui laissai pas le temps d'être surprise. Rapidement, je vins sur elle et plaquai mon bras droit sous son cou et juste sous ses épaules et l'amenai à tomber en plaçant ma jambe droite derrière ses pieds. Elle bascula et je retins sa chute pour éviter qu'elle ne se blesse d'une quelconque manière.
Ari : Je crois que c'est bon là. Tu as déjà été entraînée au combat au corps à corps, n'est-ce pas ?
Moi : Exact.Je me tournai vers Kinsa qui nous observait et la dévisageai d'un regard qui signifiait "qu'est-ce que tu en as pensé ?".
mercredi 16 août 2017 - 19:47 Modification Admin Réaction Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Shii-Cho: Sphères d'entrainement
Suite à la validation du premier exercice, Kinsa s'en va chercher un drone pour le second entrainement. Zokuron profite de ce temps pour se reposer, car il ne s'est pas ménagé contre PROXY. Lorsque la Twi'lek revient, Zokuron reconnait la sphère technologique qui l'accompagne, pour y avoir déjà fait face avec Zadyssa lors d'un entrainement à la Force.
Kinsa: Tiens, prend ce sabre.
Zokuron attrape le tube cylindrique que lui envoie la chevalier et repose son sabre en bois. Il observe le tube métallique avec un mélange de curiosité et d'admiration dans le regard, puis, instinctivement, il finit par appuyer sur le bouton d'allumage. Une lame très pâle, variant entre le jaune et le blanc, apparaît d'un coup. Zokuron a un bref mouvement de recul à ce moment, mais il s'estompe bien vite, ses yeux analysant la lame de lumière.
Ces armes sont d'une beauté qu'il n'aurait jamais pu imaginer dans son existence sur Shili. Cette brillance, cette énergie, ce chant sourd et vibrant....C'est comme si une âme habitait cette arme, qui par sa simple existence anoblit son porteur, lui conférant prestance et force.
Kinsa, de son côté, observe Zokuron durant son premier contact avec un sabre laser. Elle sait qu'il s'agit là d'une version amoindrie d'un véritable sabre, incapable d'infliger plus que des brûlures superficielles, mais elle sait aussi que le premier contact n'est jamais anodin.
Kinsa: Zokuron, maintenant tu vas devoir utiliser le sabre pour te protéger des tirs de ce drone.
A ce moment, la chevalier twi'lek active le drone en question.
Kinsa: C'est ton second exercice. Bon courage !
Tandis que le padawan lève l'arme pour se préparer, la chevalier s'éloigne de la future zone d'affrontement.
Kinsa: Et au fait, cet exercice ne requiert pas le "Sens du danger", d'accord ?
Zokuron répond à l'affirmative d'un signe de tête, quand une décharge fuse juste au dessus de son épaule. Déstabilisé, il fait quelques pas sur le côté, comme pour s'éloigner instinctivement du danger.
Il se replace ensuite et tente de se souvenir de la vision qu'il avait reçue sur Mirial. Son intuition le prévient d'une attaque imminente, si bien qu'il réagit en bondissant sur le côté pour esquiver. Cela lui laisse le temps de réfléchir, de se souvenir comment le jedi de sa vision faisait pour se protéger. Les mouvements, les déplacements, la synchronisation exacte entre sabre et blaster.
Une nouvelle décharge le cible, mais il esquive une nouvelle fois par un saut assisté par la Force. Mais cette fois, l'appareil technologique suit le déplacement et tire une autre décharge dès que le padawan se réceptionne au sol, le prenant de court. Dans un mouvement de réflexe, Zokuron tend sa main libre devant lui, sur la trajectoire de la décharge, et utilise la dissipation d'énergie.
Miracle ! Il bloque l'agression par la Force dans un flash de lumière. Il doit néanmoins secouer sa main ensuite, sa paume le chauffant fortement. Mais avant tout, il se rend compte qu'il a été capable de sentir la trajectoire de l'attaque. S'il est capable de se protéger d'une main, alors il doit être capable de faire de même avec son sabre.
De son côté, Kinsa s'impatiente un peu:
Kinsa: Dis donc, Zokuron, ici on n'est pas à la PDF ! Sers-toi de ton sabre, allez.
Retrouvant sa concentration, le togruta place la lame pâlotte devant lui, pointe vers le drone. Il inspire profondément, plongeant son regard sur le minuscule canon qui s’apprête à faire feu. Ptiou-vooom-aïe ! Ptiou-vooom-aïe ! Ptiou-vooom-pti ! Eurêka.
Les gestes du padawan sont saccadés et manquent cruellement d'élégance, mais certains atteignent leur objectif. Kinsa laisse Zokuron à son entrainement, quittant la pièce à son insu. Elle revient une heure plus tard, un casque à la main, qu'elle dépose sur le sol. Zokuron semble plus à l'aise, faisant face au drone avec assurance. La chevalier remarque qu'il place son arme avec un temps d'avance satisfaisant par rapport aux décharges. Pourtant, malgré cela, il se voit encore parfois touché. Constatant cela, Kinsa ressort de la pièce sans un mot.
Une heure supplémentaire passe avant que la twi'lek ne repasse devant la salle d'entrainement. Elle observe Zokuron par les vitres afin de juger de sa progression. Il s'améliore, c'est certain. Ses mouvements sont plus fluides, son anticipation correcte, et les décharges qui atteignent leur cible plus que rares.
C'est pourquoi elle entre dans la pièce et intime une pause au padawan. Ce n'est pas sans un certain soulagement que Zokuron éteint son sabre, heureux de pouvoir souffler un petit moment.
Kinsa: Tiens, attrape !
La chevalier lui envoie le casque qu'elle avait apportée plus tôt. Zokuron observe l'objet quelques instants, avant de le placer sur sa tête. Le padawan est étonné, car l'intérieur du casque est confortable, et l'objet entier conçu de sorte à ne pas provoquer de gène avec les montrals. L'autre surprise est la visière opaque qui descend devant ses yeux.
Zokuron: Mais...je ne vois plus rien !
Kinsa: C'est l'idée. Pour un jedi, la vision est superflue et peut s'avérer trompeuse. Avec ce casque, tu vas devoir te fier uniquement qu'à la Force.
Zokuron a un temps d'immobilité, la lèvre inférieure pendante. Mais il se résout dans un sourire retrouvé, allumant son sabre avec conviction avant de se replacer en direction du drone. Il inspire profondément, ouvrant son lien autant que possible, laissant la Force couler en lui. Quand Kinsa ressort de la salle, plusieurs décharges assaillent le padawan qui s'aperçoit de la difficulté de ce nouvel exercice. Il faudra plusieurs nouvelles rondes à la chevalier avant de juger des nouveaux progrès de Zokuron. De plus, l'heure commence à se faire tardive, si bien qu'elle décide de mettre fin à l'entrainement....
Ce message a été modifié par Zokuron le lundi 04 septembre 2017 - 14:24lundi 04 septembre 2017 - 14:00 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Zadyssa - Intro
Un peu plus d'une semaine s'était passée depuis mon adoubement et ma mission, et j'avais suffisamment récupéré pour m'atteler à ma formation au sabre. En tenue d'entraînement, je fis mon entrée dans une pièce vide de monde, et j'y attendis Kinsa que j'avais prévenue, en profitant pour réfléchir à la forme que j'allais prendre.
En réalité, je ne savais pas laquelle je choisirai. J'avais déjà appris le Shii-Cho et le Soresu, il fallait donc que j'en prenne une plus offensive, mais je n'arrivais pas à me décider. Il y avait le Makashii et l'Ataru, et avec deux sabres, le Jar'Kai et le Zez'Kai, qui pourraient être intéressants, mais j'ignorai laquelle me convenait le mieux. Bien sûr, il y en avait d'autres, mais le Djem So n'était certainement pas pour moi, et encore moins le Vaapaad. Et le Niman ne m'intéressait pas spécialement.
Et j'étais assez soulagée : je n'avais pas eu de visions depuis mes deux dernières. Si elles pouvaient être utiles, elles n'en demeuraient pas moins éprouvantes, et ça ne m'arrangerait pas d'en avoir souvent. Quelques fois suffisaient amplement.
Allumant mon sabre, je fis quelques mouvements de base, admirant la vrombissement de ma lame violette et sa rapidité à fendre l'air. J'avais noté que mon lien avec mon cristal s'était renforcé depuis ma mission, et je n'en étais que plus ravie.
Je sentis soudain que Kinsa approchait. Rangeant mon sabre, je l'accueillis d'un grand sourire qu'elle me rendit.
Kinsa : Salut Zad' ! Tu veux commencer à apprendre une nouvelle forme, je présume ?
Moi : Bien sûr !
Kinsa : Laquelle as-tu choisie ?Je marquai un temps d'arrêt, réfléchissant toujours. Le Soresu s'était imposé simplement : c'était la seule qui enseignait une défense plus avancée que les autres. Mais il y avait tellement de formes offensives de style différents que je ne savais laquelle prendre, et je n'avais pas envie de faire une erreur de choix.
Moi : Eh bien... c'est là le problème, justement. Je ne sais pas encore... En fait, je ne sais pas laquelle me convient le mieux... Tu aurais quelque chose à me conseiller ?
dimanche 17 septembre 2017 - 13:32 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Correction Zokuron : Shii Cho ; sphères d'entraînement
J'avais laissé Zokuron s'entraîner face aux sphères d'entraînement, et c'était plus qu'évident qu'il avait bien travaillé en pouvoirs de la Force. L'utilisation du Tutamini pour parer un rayon de la sphère télékinétique me fit sourire : c'était inventif, mais peu stratégique. Quand il mit le casque, sa réaction me fit sourire. En fait, Zokuron était un padawan particulier, très peu habitué à la technologie et enfantin dans ses réactions face à elle. Souvent, c'était attendrissant, parfois, un peu irritant.
Une autre de ses caractéristiques était de se tuer à l'entraînement. J'appréciais son dévouement, mais il ne savait pas s'arrêter, et ça c'était mauvais.
Moi : C'est bon, c'est bon ! Stop ! On arrête !
Presque immédiatement, Zokuron enleva le casque et se tourna vers moi.
Zokuron : Je le fais mal ?
Moi : Non, tu le fais très bien, mais c'est assez pour aujourd'hui. Ça fait plusieurs heures que tu travailles là-dessus, et tu ne t'entraîneras pas bien en étant fatigué.
Zokuron : Bien maître Talik.
Moi : Quant à ton entraînement en lui-même... Il est très bien. Tu as compris comment utiliser la Force pour affûter tes réflexes, et en ça je te félicite. L'idée d'utiliser le Tutamini était intéressante, mais en situation réelle tu n'auras pas de temps ni d'énergie à perdre pour utiliser un tel pouvoir. Souviens-toi.
Zokuron : Me permettez-vous une question ?
Moi : Bien sûr. Je suis là pour y répondre, après tout.
Je suis assez curieuse. Les questions du Togruta sont, en général, pleines de bon sens et souvent entraînent une réflexion.
Zokuron : Pourquoi ramenez-vous toujours tout à la situation sur le terrain ?
Moi : Je suis une Jedi de terrain, tu le sais, et en cette qualité je prévois toujours les applications des entraînements en situation réelle. Car, après tout, pourquoi nous entraînons-nous, sinon pour nous préparer au terrain ? Je pense que tous les Jedi, même les Consulaires et les futurs Consulaires devraient réfléchir à ce qu'ils feraient face au danger.
Zokuron : Je comprends.
Moi : Je t'encourage à t'entraîner encore régulièrement sur cet exercice, mais pas au point de t'épuiser. Et maintenant, va te reposer.
Le padawan s'exécuta et quitta la salle. Le lendemain, je reçus la visite de Zadyssa en Salle Blanche. Ma padawan – non, ex-padawan – désirait apprendre une autre forme de combat au sabre laser, mais ne savait pas laquelle choisir et sollicitait mon aide pour cela.
Moi : Je ne peux pas vraiment t'influencer sur ce choix. Chaque manière de combattre est unique. Quelle serait la forme qui t'intéresse le plus, ou que tu penses qui apportera le plus à ton style.
Zadyssa : Je ne sais pas... L'Ataru paraît passionnant, mais...
Moi : Mais quoi ?
Zadyssa : Tout ceux que je connais ont choisi cette forme...
Moi : Quelle importance ? Si tu veux faire Ataru, alors fais-le, ne te laisse pas influencer par le choix des autres.
Zadyssa : Tu as raison. Alors, je commence par quoi ?
Moi : Pour l'Ataru, il faut avoir une bonne endurance. Passe une semaine à la travailler en courant. Tu peux commencer aujourd'hui.dimanche 17 septembre 2017 - 19:54 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Zadyssa, Ataru - Exercice 1 : Endurance
Mon choix s'était finalement porté sur l'Ataru, et encouragée par Kinsa, je débutai dès aujourd'hui les entraînements. Passer une semaine à travailler mon endurance en courant, ça devrait aller. La laissant à ses responsabilités, je partis donc courir autour de l'Académie.
Bien sûr, je m'échauffai un peu avant de commencer, notamment les articulations des chevilles et des genoux, puis débutai mon entraînement par des petites foulées. Mieux valait augmenter la barre petit à petit que de me fixer un objectif trop haut. Pour le moment. Ce moment ne dura d'ailleurs qu'une heure durant laquelle je travaillai surtout mon souffle que j'harmonisai avec le rythme de ma course et sur le déroulement de mes chevilles pour que chaque petit mouvement ait son importance et me pousse toujours plus loin avec le moins d'efforts possible, bien que je mis un certain temps avant de trouver la bonne façon de le faire.
Passé cette heure que j'avais consacrée à l'apprentissage d'une meilleure façon de courir, je restai une demie-heure supplémentaire sur le même principe, tout en réfléchissant aux différentes manières d'aller encore plus loin dans cet apprentissage. Pour l'instant, je ne courais pas très vite, et je tenais bien.
Tentant de ne pas m'essouffler, j'accélérais la cadence en grimaçant un peu du changement de vitesse et de l'effort musculaire que cela imposait. Oui, décidément, si j'avais acquis une certaine condition physique, elle n'était pas assez élevée, bien que ce que j'avais ressenti était dans une moindre mesure.
J'allongeai mes foulées en ne remontant pas les genoux trop haut car ce seraient de la dépense inutile, et fis tout mon possible pour les allonger au maximum, plus que ce que j'avais déjà fait auparavant. J'en étais capable, je le savais. Courir bien était tellement plus compliqué que ce à quoi je m'étais attendue... Je mis bien deux bonnes heures avant de trouver un rythme correct sans avoir une course saccadée, et encore, ça pouvait largement être mieux. Je n'arrivais pas encore à me servir de mes orteils pour avoir une meilleure impulsion, et sans ça, il était difficile de faire ce que je voulais entreprendre. Bien évidemment, je m'en servais un minimum, mais pas autant que je ne le pourrai.
Après une heure de plus, j'allais me reposer : pour une première journée, cinq heures de cours non-stop, c'était déjà bien, même si je n'avais pas couru au maximum de ce que je pouvais.
Je passai le jour suivant à optimiser ce que j'avais appris la fois dernière, donc allonger mes foulées, aller jusqu'au bout de l'impulsion et conserver un rythme cardiaque en harmonie avec ma course, me concentrer sur les battements de mon cœur pour qu'il ne s'emballe pas trop vite. Je notai d'ailleurs une accélération de ma vitesse à la quatrième heure, et je compris que je commençai à saisir le principe, ce qui me tira un grand sourire. Cette fois-ci, j'augmentai le temps de course de deux heures supplémentaire, mais en gardant la même allure. Ce qui ne m'empêcha pas de finir l'entraînement harassée et ne demandant qu'à être transportée jusque dans mes quartiers (et il a pourtant fallu que je le fasse toute seule, c'est dur la vie de Chevalier).
Ce ne fut qu'à partir du troisième jour que je parvins à réellement maîtriser le concept de la course avec foulées allongées, respiration harmonieuse et bonne impulsion. À la quatrième heure, je rajoutai le travail des bras par-dessus celui des jambes : en coordination avec ces dernières, j'augmentai ma poussée en marquant leur balancé d'avant en arrière, poings serrés. Pour cela, j'eus moins de mal et je compris et effectuai plus rapidement le principe, constant rapidement une nette amélioration de ma vitesse et de l'efficacité de mes foulées. Bien sûr, cela m'obligea a contrario à adapter mon rythme cardiaque et à me concentrer plus dessus, avant de revenir sur le travail des bras, et ainsi de suite, ce qui retarda un peu l'automatisme de ce geste, au point que je dus continuer de l'apprendre sur le jour suivant. Mais il rentra assez vite ensuite, et j'eus la satisfaction de remarquer que je courrais plus vite, avec moins d'efforts, et en m'épuisant moins facilement, à force de courir plusieurs heures tous les jours.
Il était maintenant temps de me servir de la Force pour mettre un peu de piment dans cet entraînement. Après avoir couru trois bonnes heures, je me fondis dans cette dernière, et m'en servis comme booste. Courir m'avait déjà rendue plus harmonique avec mon corps : ma respiration et mon rythme de course se superposaient, il m'avait simplement suffit d'y ajouter la Force pour accélérer tout ce petit monde. Sa présence supplémentaire ne déstabilisa en rien l'harmonie établie : je courais plus vite et me dépensais donc plus vite, d'autant plus qu'elle puisait dans mes ressources autant que je puisais dans la sienne pour empêcher mon souffle de lâcher le rythme et m'obliger à m'arrêter. Je continuai donc à essayer d'aller toujours plus vite et de tenir toujours plus longtemps. En me servant de la Force pour me booster, je me fatiguai beaucoup plus vite : après quatre heure trente, je n'en pouvais déjà plus. Mais je n'abandonnai pas pour autant, me forçant à continuer encore plus longtemps, parce que ça n'en serait que bénéfique. Il s'agissait surtout d'une question de volonté, de détermination. Tenter d'aller au-delà de ses limites étaient le but de cet exercice, mais il n'était pas des plus simples à atteindre. Ma volonté de ne pas m'arrêter ne tenait qu'à un fil, qu'à une pensée défaitiste de trop. Je pouvais continuer, mais mon esprit si opposait farouchement, préférant m'imposer un repos immédiat. Cependant, je n'étais pas prête à relâcher mes efforts maintenant. Et si d'un point de vue extérieur, je courais normalement quoique fatiguée, d'un point de vue intérieur je menais un véritable combat.
Combat qui prit fin lorsque je trébuchai et roulai lamentablement à terre, épuisée. Je restai longuement sur le dos, étendue, jusqu'à ce qu'une voix ne me tire de mon repos :
Kinsa : Réflexe !
Surprise, j'ouvris un œil... et vis toute une salve de tirs me foncer dessus, arrivant par le haut. Je roulai à terre et dégainai mon sabre laser en parant une partie des tirs et en ayant esquivé l'autre.
Moi : Hé mais ! Ne me tire pas dessus comme ça !
Je m'approchai d'un pas et tentai discrètement de la mettre par terre à l'aide d'une prise qu'elle m'avait apprise, mais ça se retourna contre moi et je mordis la poussière. Finalement, je me traînai avec elle à la salle commune et dînai avec les autres padawans et Galen dans un repas très animé.
Le jour suivant, je partis courir dans la forêt dans l'optique de me frotter aux petits obstacles tels que des branches et des racines, et continuai à me servir de la Force pour booster mon métabolisme et rester en harmonie. Je la ponctuai même de quelques passages sur de solides branches ou je m'efforçai à garder mon équilibre et à courir vite tout en regardant droit devant moi au lieu de conserver un œil sur mes pieds. Encore une fois, c'était plus dur qu'il n'y paraissait, et je dégringolai plus d'une fois, devant prendre les devants pour que cela ne me stoppe pas.
J'avais mes sens en alerte, ma prescience, mon sens du danger et de la vie, et bien sûr, mon lien avec la Force bien entretenu. Je n'oubliais pas mes précédents entraînements, gardant la même façon de courir et l'adaptant du mieux que je le pouvais aux reliefs, ce qui impliquait donc prévoir ces derniers pour prévoir mes futurs mouvements d'adaptation. Je compris assez rapidement le principe, et me frottai plus tard à des roches ou lianes en gardant le même rythme. Tout était dans l'impulsion et le calme : si je me précipitais, ça ne fonctionnerait pas, si je n'allais pas assez vite, ça ne fonctionnerait pas. Il fallait trouver le juste milieu, l'équilibre entre les deux, et ne pas pencher d'un côté ou de l'autre.
Ma seconde journée dans la jungle se fit sans trop d'anicroches. Mon rythme cardiaque ne s'emballa pas énormément, et je me sentais beaucoup moins fatiguée qu'il y avait deux jours. Je l'étais toujours un peu, bien sûr, mais il faudrait simplement que je continue à la travailler plus encore. D'ailleurs, à ce propos, je devais passer deux jours dans la Salle Mandalorienne avec Kinsa... ce serait l'occasion de travailler ma condition physique et d'accentuer celui sur la gestion de la fatigue. En tout cas, j'avais même pu tenter quelques saltos avant peu gracieux et quelques autres figures sorties tout droit de mon imagination, comme un saut retombé en toupie offensive qui me fit heurter un arbre ou une soudaine éjection vers le haut avec ma version ratée de la poussée de Force qui me ne m'envoya pas du tout vers le haut mais me fit dégringoler une pente. Bref, des essais peu brillants.
À la fin de la journée, je rejoignis donc Kinsa qui m'attendait comme convenue dans la Salle Blanche pour un bilan de ma semaine. Et même si elle avait tenté de se camoufler, j'étais certaine qu'elle m'avait observée, surtout quand j'étais dans la jungle. Je bus toute ma bouteille d'eau sur le chemin, et pénétrant, lançai un "salut !" enthousiaste, prête à recevoir mes corrections et à pouvoir passer à la suite ! Même si courir s'était révélé plus intéressant que ce que je pensais, ce n'était pas ce que je préférai.
Puis, lorsque je m'approchai, la pièce se mit à clignoter, comme si je passais rapidement d'une image à l'autre. Quelques secondes plus tard, ça cessait. Kinsa - à qui j'avais parlé de mes visions et de la manière dont elles se présentaient souvent - m'avait déjà assise, inquiète.
Moi : Je vais bien, je vais bien.
Kinsa : Tu as encore eu une vision ?Je fronçai les sourcils. En réalité, je ne savais pas s'il s'agissait d'une manifestation de ma mémoire, ou de la Force... Sûrement les deux, encore une fois.
Moi : Je... je ne sais pas... la pièce s'est soudainement mise à clignoter, et... c'est tout.
Kinsa marqua un temps de réflexion, et ce fut ce moment que choisis mon esprit pour recommencer. Plus fort, cette fois. Et plus douloureux, aussi. Je me sentis franchir un invisible palier, et je me retrouvai rapidement entre quatre murs blanc. Brusquement, ces quatre murs explosèrent puis cette explosion se stoppa avant de faire marche arrière, et ce plusieurs fois. Pourquoi ? Je n'avais jamais eu des visions comme ça, pourtant. En plus, c'était frustrant, très frustrant.
Après plusieurs situations similaires, je me sentis sombrer plus profondément, encore, puis les quatre murs se reformèrent, à la différence prêt que cette fois, j'entendais des bribes de paroles, de doux murmures inintelligibles que je ne parvenais donc pas à identifier. Au moment où je me disais que j'allais découvrir autre chose, la même explosion se reproduit, coupant court aux murmures également. Et la destruction du rêve me causa une violente migraine qui diminua ensuite, ce qui ne m'empêcha pas pour autant de gémir. Qu'est-ce qu'il se passait ? Je ne cherchai pourtant pas à stopper ma vision...
Encore plus profond, toujours les quatre murs, mais avec une baie vitrée sur l'un d'eux, cette fois. En revanche, impossible de voir ce qu'il y avait derrière. Les murmures recommencèrent et je pus en saisir un plus fort et distinct que les autres : "On va aller dans l'espace !" Le timbre enfantin de cette voix me fit sourire. Il s'agissait sans aucun doute de celle de Xavier, et je me rappelai très bien l'événement dont il faisait référence.
Tout à coup, les murs explosèrent à nouveau et la douleur me fit hurler. Pourquoi j'avais mal, d'abord ? Ce n'était rien d'autre qu'une explosion, étrange, mais une explosion, pourquoi ça me concernait directement ? parce que cela se passait dans mon esprit ? Ils se reconstruisirent puis explosèrent presque aussitôt, et je finis à genoux, la tête entre mes mains. Au contraire des fois précédentes, rien ne se remit en place, et je me sentis remonter petit à petit à la surface. Juste avant de me réveiller, j'entendis une voix qui m'était plus que familière :
Keira : C'est fini, maintenant... je suis désolée, ma chérie.
Je me redressai brusquement, le souffle court, clignant des yeux le temps de me réhabituer à la luminosité, quelque peu hébétée. Je portai sur Kinsa un regard encore plus hébété, ne comprenant strictement rien à ce qu'elle me disait. Et de toute façon, ma bouche refusait de s'ouvrir. Je me mis donc à me masser les tempes, histoire d'effacer le brouillard qui entourait mon esprit. Je ne saisissais pas le sens de la phrase qu'avait dit ma mère... comment devais-le l'interpréter ?
Et j'avais d'autres occupations, aussi, comme connaître le verdict de ma semaine d'entraînement, ou rappeler à Kinsa que l'on devait en faire un dans la Salle Mandalorienne.
mercredi 20 septembre 2017 - 19:03 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Correction Zadyssa ; Ataru, exercice 1 : Endurance
Alors que Zadyssa venait de pénétrer dans la salle d'entraînement, elle avait presque immédiatement eu une vision. Je connaissais très bien les "sursauts de mémoire" qu'avait mon ancienne padawan. Je savais aussi que je ne pouvais rien faire, mis à part attendre et être là quand elle retrouverait sa pleine conscience, et ce fut exactement ce que je fis.
Moi : Allez, Zad... Ce n'est qu'une petite vision de rien du tout, relève toi. Voilà. Ça va mieux ?
Zad : Je...oui, ça va. Alors, qu'est-ce que tu as pensé de ma semaine d'entraînement ?
Moi : C'était parfait. Tu as bien pris soin de travailler tout ce qui devait être travaillé, toutefois tu devrais être plus prudente quand tu vas dans la jungle. Elle est dangereuse. Enfin, pas plus que certaines missions où je t'ai emmenée, mais... Au final, c'est une bonne chose de côtoyer le danger, même en entraînement, ça t'habitue à la vie de Gardienne que tu vas mener.
Zad : C'est vrai... Mais je serai quand même prudente !
J'adressai un sourire amusé à la jeune fille. Une Mandalorienne qui recommandait la prudence...on aurait tout vu !
Moi : Tu as réussi à combiner des techniques purement physiques pour ensuite les améliorer avec des techniques de Force. Je reconnais bien là ta marque ! Et c'est toujours une excellente idée ! Continue comme ça pour le prochain entraînement, qui servira à développer ta souplesse et ton agilité. J'ai d'ailleurs quelques programmes dans la Salle aux Mille Aspects pour m'exercer, tu peux les mettre si tu veux.
Zadyssa : Parfait !jeudi 05 octobre 2017 - 19:17 Modification Admin Réaction Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Shii-Cho: Dulons
Durant la semaine qui suit, Kinsa a la surprise renouvelée de jour en jour de voir Zokuron venir s'entrainer quotidiennement. Il fait preuve de modération à chaque fois, comme cela lui avait été demandé plusieurs fois déjà, et chaque session ne dépasse pas quelques heures.
Mais le nouvel exercice auquel il s'attache demande du temps. Du temps pour apprendre l'éventail de mouvements, de parades et d'attaques qui existe dans le combat au sabre-laser, même à un niveau basique. Du temps pour comprendre les enchainements adéquats entre deux instants, ainsi que ceux qui ne le sont pas. Et encore du temps, en suivant le conseil de Kinsa, pour se rendre compte des mouvements efficaces en combat de ceux qui, aussi intimidants et impressionnants soient-ils, sont fantaisistes.
Le reste, c'est surtout de la répétition. Faire les gestes tant de fois qu'ils deviennent un automatisme, et jusqu'à ce que l'arme se place avec précision et vélocité à l'endroit exact voulu. Le corps aussi, dans un second temps, lorsqu'il s'est attaqué aux mouvements acrobatiques comme les Jung su ma et les Ton su ma. Puis, dans les derniers jours, le padawan s'est penché sur l'élaboration de son propre dulon, comme le veut la consigne.
Il doit s'imaginer en train de combattre quelqu'un. Quelqu'un, mais qui ? Un autre padawan ou jedi ? Bof, il ne connait pas assez bien le style des autres jedi pour tenter de les reproduire, alors en plus trouver un contre-style...c'est irréaliste. Le droide, PROXY, vient à l'esprit du togruta. Lui, Zokuron s'est déjà battu contre, il pourrait facilement imaginer quelque chose de concret. Le problème, c'est que PROXY n'avait déployé qu'un petit pourcentage de ses facultés, et Zokuron craint le manque de diversité s'il ne se base que sur son expérience avec le droïde.
Naturellement, Zokuron s'est arrêté pour réfléchir. Kinsa, qui passait par là en faisant sa ronde, constate ce fait pour le moins inhabituel. Amusée, elle rentre dans la salle en s'exclamant:
Kinsa: Eh bien, c'est un jour à marquer d'une pierre blanche ! Pour une fois que je ne te trouve pas à te surmener....
L'arrivée de la chevalière sort Zokuron de ses pensées. Il affiche un sourire, s'approche d'elle et la salue, avant de répondre:
Zokuron: Ho, ça viendra bien assez tôt. Pour le moment je travaille sur la création de mon dulon, mais après viendra la phase où il faudra le mémoriser...
Le padawan effectue quelques mouvements dans le vide, comme s'il se battait au sabre, afin d'illustrer son propos. Cela a le mérite de faire sourire Kinsa, qui demande sur un ton léger:
Kinsa: Je ne comprends pas, pourquoi est-ce que tu t'acharnes autant à t'épuiser à chaque entrainement ?
Zokuron est étonné de la question, quoi qu'il s'étonne aussi d'être étonné en vérité. Les récents commentaires de ses supérieurs à son sujet menaient, en toute évidence, vers la question de la chevalière. L'instant de surprise passé, le togruta affiche un air pensif alors qu'il réfléchit. Puis:
Zokuron: Je ne sais pas, ça me paraît normal. Je suis ici pour m'entrainer, non ?
Kinsa: Comme tous les autres padawan, mais toi tu ne peux pas t'empêcher de te tuer à la tâche. Et je me demande bien pourquoi ?
Zokuron voit son sourire s'élargir jusqu'à arborer une expression réjouie et espiègle. Il est à la fois touché et amusé de l'attention que lui porte Kinsa.
Zokuron: Je suis pas sûr qu'il y ai qu'une raison, tu sais....répond-il avec bienveillance.
Il laisse volontairement un petit blanc, se donnant le temps de réfléchir aux diverses raisons évoquées.
Zokuron: C'est difficile à expliquer, c'est comme s'il y avait plusieurs personnes en moi, ou plusieurs voix. La première, la plus ancienne, me dit que c'est l'habitude. Que c'est normal. La deuxième, un peu moins ancienne, avec laquelle tu seras d'accord puisque tu m'en as parlé il y a peu, dit que l'entrainement sert à préparer au terrain. Donc qu'il faut se donner. Et la petite dernière, assez récente, dit qu'elle aime ça. Ah, et il y en a une toute petite dernière, qui me murmure parfois que si je ne me surpasse pas maintenant, alors je ne le ferais pas étant vieux. Tu comprends ?
Kinsa: Je vois. Mais ne t'emmure pas là-dedans Zokuron, ça n'amène jamais rien de bon. Profite de moments de détente, comme les autres padawan. On en a besoin pour se sentir bien et équilibré.
Zokuron: Je comprends, et ne t'en fais pas. Je n'arrête pas de vivre pour autant. Depuis que je suis ici, j'ai eu le temps de fabriquer un tambour, de l'essayer, de l'ajuster et d'apprendre à en jouer en me servant de la Force, et j'ai taillé trois cors et plusieurs colliers à montrals. J'ai même trouvé un coin dans la jungle qui irait bien pour construire une cabane !
Kinsa, déstabilisée: U-une cabane ?
Zokuron: Oui, mais c'est pas important. Et cet après-midi, après avoir fini ma session ici, j'ai prévu d'aller découper un arbre pour commencer à sculpter un didgeridoo, aussi.
Kinsa: Eh bien, au moins tu t'occupes, c'est indéniable....Je ne savais pas que tu apprécies la musique ?
Zokuron: Très. Il y a de la musique chez ton peuple ? Parce que j'ai l'impression que les jedi, eux, ne s'en soucient pas beaucoup.
Kinsa: Oui, on en a. On l'appelle "Chant mandalorien", c'est...
La chevalière lève un peu la tête en travers, comme si un souvenir venait de lui revenir en mémoire.
Kinsa: C'est aussi beaucoup à base de tambours, ça pourrait te plaire. Tiens, attends moi là cinq minutes.
Là dessus, la twi'lek virevolte et rejoint la sortie. Près de la porte, elle pianote sur la console d'un appareil électronique, bidouille, branche et débranche d'autres appareils plus petits. Après un petit moment, la salle s'emplit subitement de son par le biais de hauts-parleurs installés dans les coins supérieurs. Un chant guerrier, à la musique très rythmée sur base de tambours, aux paroles saccadées et agressives. Après un sursaut théâtral, le togruta éprouve une joie intense devant le miracle de la technologie, capable de stocker et de transporter ainsi la musique, de même qu'à l'écoute de la musique elle-même. Il aime le rythme, il aime les voix, il aime la sensation que cela fait monter en lui.
Kinsa, en revenant: Ca te plait ?
Zokuron, sautillant sur place d'excitation: Ah oui ! Ca fait du bien d'entendre ça.
Kinsa: J'ai d'autres morceaux si tu es intéressé. Ho, et j'y pense, puisque tu sembles avoir trop de temps libre, tu seras le bienvenu aux cours de combat à mains nues que je vais bientôt mettre en place.
Zokuron: Ah ? Oui, bien sur ! Avec plaisir, j'y serais. Dis, quand je reprendrai l'entrainement, je pourrais garder la musique ?
Kinsa: Hmm oui, mais ne mets pas plus fort que ça, après c'est dérangeant pour les autres. Tu en es où avec ton dulon ?
Zokuron: Je n'ai encore rien décidé, je n'ai pas vraiment d'exemple sur lequel m'appuyer.
Kinsa: Il me semble que tu m'avais parlé d'une vision à propos d'un jedi et d'un sith, à ton arrivée, non ?
Les yeux de Zokuron s'écarquillent sensiblement au moment où le souvenir de cette vision lui revient. Il revoit le duel entre les lames bleue et rouge, les mouvements, les gestes...certains lui apparaissent même plus clairs, maintenant qu'il a commencé son apprentissage. Finalement, il acquiesce en répondant:
Zokuron: C'est une bonne idée, je vais voir, merci.
Kinsa: Bien, dans ce cas, je te laisse t'entrainer. Dis moi quand tu seras prêt à présenter ton dulon.Le padawan répond par l'affirmative, puis les deux jedi se séparent. Zokuron ramasse ensuite le sabre factice et se concentre sur sa vision. Mais ce n'est pas aussi facile qu'il le pensait de prime abord, car la musique mandalorienne fait son effet. Elle lui rentre sous la peau, le faisant sautiller contre son gré comme un ressort, ses bras tressaillants sous l'envie des mains de battre le cuir.
L'excitation monte, mais le morceau s'arrête aussi brutalement qu'il avait commencé. Il est remplacé par son suivant, lui aussi empreint d'un rythme militaire, mais moins marqué et couvert par un chœur au chant plus lent. Plus ample et puissant, aussi.
BAAAL KOTEEE, DARASUM KOTEEE, JORSO'RAAAN, KANDO A TOMEEE....
Le togruta retrouve un semblant de calme pour rediriger sa concentration sur sa mémoire. La musique l'aide même, cette fois, car elle exhorte son côté épique et non plus son côté frénétique. Hors, le duel comme il se le rappelle, était épique. D'abord, des tirs de blasters qui frappent de n'importe où, sans angle précis. Puis le sith qui apparait, et il faut réagir en une fraction de seconde. Ensuite vient le moment du duel, à proprement parler. La lame rouge est agressive et frappe avec force. En face, la lame bleue s'interpose fermement. Les échanges varient selon la situation, parfois ils sont proches, saccadés contre le corps et en moulinets à l'extérieur pour récupérer d'un dégagement, et parfois ils sont distants, composés d'estocs, de sauts acrobatiques et de frappes puissantes.
Zokuron imite le jedi tout en visualisant le sith comme s'il se tenait en face de lui. Tout en pratiquant, les techniques jedi commencent à s'imprégner en lui, à avoir un sens. Il perçoit les tentatives de Sun Djem du jedi, les fois où il tente différents Cho, tout comme les régulières frappes Sai Tok précédées d'un Jung Su Ma.
Le padawan s'entraine ainsi le reste de la matinée, au rythme de la musique mandalorienne qu'il trouve particulièrement stimulante. La coïncidence fait que l'appareil relance le tout premier morceau lorsque Zokuron va pour l'arrêter. Le padawan, à qui ce morceau a particulièrement plu, lit sur la face avant: Dha Verda Werda. Un nom qu'il compte bien retenir. Ceci fait, seule une douche importe désormais !
Le lendemain matin sert à terminer cette phase du dulon. Zokuron achève son entrainement de la journée en répétant plusieurs fois la phase dans son intégralité, de sorte à la connaître avec un minimum de défauts. Il est conscient que cette partie semble vraiment académique, car sa vision n'a pas laissé transparaître d'identité particulière. Seuls des coups précis, parfaitement exécutés, tel un ballet.
Bien sur, ce serait trop facile si la vision avait eu une fin nette. Hors ce n'est pas le cas, et Zokuron se rappelle les deux adversaires continuer à combattre avec acharnement tout en s'évanouissant. A lui donc de trouver une fin. La dernière phase du dulon.
Toutefois, c'est le lendemain que se produit son élaboration. Zokuron imagine un dégagement qui garde les deux adversaires éloignés pendant plusieurs secondes. Suffisamment longtemps pour qu'ils prennent le temps de souffler un peu, et de se remettre correctement en garde. Zokuron choisit une garde basse arrière gauche, tenant son sabre des deux mains. Il se campe solidement sur ses jambes, fléchissant les genoux dans une position stable et prompte à l'action. Puis, subitement, il s'élance.
Il parcourt quelques mètres en course rapide avant de frapper d'un grand arc horizontal devant lui, s’immobilisant et gardant la position quelques secondes une fois le coup aboutit. Puis il se retourne et frappe simultanément en ramenant l'arme en un Mou Kei aux jambes, avant d'effectuer une parade haute pour protéger sa tête. S'ensuit une série de mouvements doubles composés d'une parade aussitôt suivit d'une frappe ou d'un dégagement. En cas de dégagement, Zokuron enchaîne avec une attaque plus forte qui vise directement l'adversaire.
Finalement, il enclenche un bras de fer, sabre contre son torse. Après quelques secondes, il simule son échec, bondissant en arrière, ceci pour mieux revenir en glissant à côté de l'adversaire imaginaire, sabre au niveau de sa tête pour se protéger. Zokuron passe ainsi derrière lui, saute aussitôt à la manière d'un Sai pour éviter le retour de la lame adverse, puis frappe lors de sa retombée mettant ainsi fin au combat. Que l'arme ait décapitée un bras ou l'autre, ou bien qu'elle ait fendue la tête de l'adversaire jusqu'au torse, importe peu. Le duel est terminé.
Ces mouvements, Zokuron passera une heure ou deux à les répéter pour les retenir. Puis il passera le reste de la matinée à répéter le dulon dans son intégralité. La première phase, avec des tirs de blasters, la seconde à l'instar de sa vision, et la dernière qu'il a inventé. Lorsqu'il se sent prêt, il trouve Kinsa afin de lui soumettre l'exercice....
Ce message a été modifié par Zokuron le mardi 10 octobre 2017 - 18:19mardi 10 octobre 2017 - 17:49 Modification Admin Réaction Permalien
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