Les trips du Grigri (page 6)

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  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    - ....
    - Bah quoi ?
    - ....
    - Ah , j'oubliais , t'es mort ^^
    - Toi aussi , techniquement ^^
    - ....
    :p

    Enfin bon , allez .... génial comme d'hab :p
    Et .... a quand la suite ? :D

    vendredi 10 mars 2006 - 21:30 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Joruus29

    Joruus29

    30996 Crédits Modo

    Arff il n'y a décidément plus rien à comprendre à ces aventures...
    Mais je suis content, je n'avais jamais réussi à monter un personnage au niveau 30 à AD&D. Je suis enfin un gros bill !! :D
    -------------------------------------
    La Force s'assombrit Anakin,
    Veille à dominer tes sentiments.
    Empereur des Sith.

    jeudi 16 mars 2006 - 21:44 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Il semblerait que notre grigri intergalactique ai disparut, un des effets néfaste du terrible CéPéhEU cours a rattraper, fracture causée par les terribles Céairss ou même emprisonné dans les fin fond d'une cellule de la "Nouvelle" République ????

    En tout les cas je suis moi préssé de retrouver les aventures du plus gentils Sith connus ( Arf!!! l'insulte que je te lance Grinder désolé 8-) )
    Vivement la suite des aventures de cette bande de déluré en puissance...

    Qui sera donc le nouvel Empereur et les esprits de nos héros retrouveront t'ils le chemin materriel de la Force.

    PS: continue comme ça et si par le plus grand des malheurs tu n'a pas suivits les deux derniers épisodes de Naheulbeuk saison 2 maintenant il y a un Paladin (qui ne risque pas de réhausser le niveau du groupe mais je m'égarre)

    Encore bonne continuation

    :roll:
    -------------------------------------
    Jedi gris a la recherche d'un maître pour me guider ( rien contre une maîtresse :) ) [u]

    [Ce message a été modifié par: Padawanjo le 25-04-2006 21:19]

    mardi 25 avril 2006 - 21:17 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    Il n'est pas mort comme certains le croyaient...

    Il ne s'est pas craché dans un soleil...

    Il n'a pas fini gobé par un trou noir...

    Il poursuivait ses études, mais il ne les a pas rattrapées, comme certains le pensaient... (elles courent vite, les bougresses!)

    Il a tout simplement perdu Internet, mais, temporairement, rien que pour vos beaux yeux de fans, voici, en exclusivité AnakinWebienne, la suite des merveilleux, fabuleux, faramineux, et j'en passe-eux, TRIPS DU GRIGRI, Mesdames, mesdemoiselles et messieurs!

    Arrêtez-vous un instant afin de lire la suite de nos malheureux compères, qui, aux dernières nouvelles, étaient morts. Comment s'en sortiront-ils? Vous le saurez en lisant ceci!

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


    Trips du Grigri – Episode 12 : Death Attitude !

    Kardass jubilait. Il sautillait un peu partout en chantonnant des airs populaires joyeux, formant ainsi un net contraste avec la dépression qu’affichait J.R.
    Les spectres, eux, étaient soucieux.
    - Je me demande quand même comment on va ressusciter, fit Grinder.
    - Boarf, on va bien en voir le bout, fit Imy. Quand on avait fusionné, on en était bien sorti, nan ?
    - Ouais, mais grâce à Kardass, et sous la menace, rappela Grinder.
    - Mouais.
    - C’EST PAS BIENTÔT FINI, OUI ? explosèrent en même temps Jojo et Tom.
    Les deux spectres avaient viré au rouge, projetant de meugnonnes petites fumerolles rougeâtres ectoplasmiques. Kardass sautilla encore un peu avant de se tourner, tout sourire, vers Jojo et Tom. Une puissante décharge électrique l’accueillit, l'envoyant contre le mur.
    - C'est pas parce que je suis un spectre que j'ai plus aucun pouvoir, fit Jojo, rageur.
    - Ouais, renchérit Tom. Comme les vieux Sith !
    - Wailleuh, bougonna Kardass.
    - Bien fait ! répondirent Tom et Jojo.
    - Ça nous avance pas, fit Grinder.
    - Quelqu'un a une idée ? demanda PO.
    Tout le monde se mit à cogiter activement. Kardass riait sous cape (enfin… Ce qui s’approchait le plus d’une cape dans un costume de Hamster, quoi), et les ectoplasmes projetaient d’intenses fumerolles ectoplasmiques, témoins de leur concentration.
    - Ah ! fit Imy.
    - Oui ? fit Grinder.
    - Nan, nan nan…
    - Bon.
    - Ah !! fit Tom.
    - Oui ? fit Grinder.
    - Nan, nan nan…
    - Bon.
    - Ah !!! fit Gulfling.
    - Oui ? fit un Grinder de plus en plus foncé.
    - Euh… Nan, nan nan…
    - Bon…
    - Ah !!!! fit Horazon.
    - QUOI, NOM DE DJIOU ? hurla un Grinder noir tellement il avait foncé.
    - Euh, nan, rien, fit timidement Horazon.
    - Le premier qui refait « Ah », je le fume, fulmina Grinder.
    Avant de toussoter bêtement.
    - Enfin, façon de parler, quoi.
    - On va pas avancer comme ça, fit Jojo. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
    - On pourrait commencer par sortir d’ici, nan ? fit un Kardass qui cachait mal sa joie.
    - Ah !!!!! fit pleymo.
    Le bruit que fit Grinder fut passablement comique. On aurait dit une bouilloire laissée trop longtemps sur le feu avec un liquide rigolo dedans, et qui approche du seuil de l’explosion. En gros, quelque chose comme « Pfuiiiiirt ! »
    - J’espère que c’est valable, cette fois, fit Jojo tandis que l’Elfe éloignant prudemment le spectre de Grinder avec un éventail.
    - Bé, je me souvenais de cette histoire d’Empereur ressuscité, fit pleymo timidement en regardant Grinder s’enfoncer inexorablement dans le mur sous l’emprise de l’éventail de l’Elfe, qui semblait y prendre goût.
    - Je suis pas ressuscité, fit froidement Jojo.
    - Mais nan, pas toi, Palpatine !
    - Quoi, l’affaire des clones ? fit Tom.
    - Exactement !
    - C’est pas con, comme idée ! fit PO.
    - Il a fait comment, déjà ? demanda Imy.
    - Bé, il a incarné son esprit dans des clones préalablement fabriqués, fit Grinder, qui revenait peu à peu, en jetant de temps en temps un regard furieux à l’elfe.
    - On a quand même un petit problème, nan ? fit Léthys. Où on les trouve, les clones ?
    - Béééééé… fit Grinder, un brin hésitant.
    - Fastoche, fit Jojo. On prend un morceau de chacun, on bidouille un peu, dans un cylindre Spaarti, et hop ! Clonés !
    - On est mort, fit cyniquement Mercurio. On a pas de corps. Rien à prendre pour bidouiller un peu, tu vois ?
    - Je te rappelle quand même qu’on a laissé tout plein de notre personne sur les murs de la salle, lança Jojo aigrement. On a qu’à aller en récupérer des morceaux – enfin, « on », Kardass, l’Elfe et l’autre psychopathe, on retourne sur l’Asmodée de Grinder, et hop ! On clone.
    Kardass eût un grand sourire.
    - Nan, fit-il.
    « CRASH » fit le mur dans lequel il termina sa course après s’être fait électrocuter par l’intégralité de la population Sith des spectres.
    - D’accord – aille – fit-il en se relevant douloureusement. Les spectres des filles (massacrées elles aussi dans la fureur de J.R.) lui tournèrent résolument le dos.
    - Bon, bé, on y retourne, alors, fit Grinder.

    ~

    Ils retournèrent d’un pas vif (d’un flottement vif en tout cas, pour la plupart) sur la scène du carnage. J.R. se tint à distance des corps, tout en menaçant activement de son maillet Kardass pour qu’il ramasse les bons morceaux de corps, qu’il plaçait dans des boîtes sorties d’on ne sait où. L’Elfe vomit peu pour se donner une contenance… Non, plutôt pour s’en défaire, à vrai dire.
    La scène était quand même assez impressionnante, se dit Grinder. Il ne pensait pas qu’on pouvait enfoncer à ce point des doigts dans un mur avant qu’ils cessent de ressembler à des doigts. Il ajouta soigneusement à son petit bloc-notes mental : « ne plus jamais, au grand jamais, contrarier J.R. » Puis il ajouta discrètement : « au cas où, prévoir de meilleures chevilles, ou carrément un tir de turbolaser direct… »
    Une petite demi-heure plus tard, Kardass enlevait une paire de gants tachés de sang, s’épongea le front du revers de la main, et regarda le tableau. Le patchwork de morceaux de cadavres vaguement dégoulinant et évoquant une odeur de charnier dégoulinait un peu moins. Des doigts avaient été retirés des murs, et trois caisses d’aspect sobre trônaient à côté du Hamster Sith.
    - C’est fait, fit-il en s’épongeant une nouvelle fois le sang.
    - Tant mieux. T’as bien pris tout ce qu’il fallait ? demanda un Grinder menaçant en faisant crépiter dans ses mains une boule de feu bleuté.
    - Ouiouioui, fit précipitamment Kardass, conscient de la menace évanescente des Sith désincarnés, et de celle, beaucoup, beaucoup plus tangible, du maillet de J.R.
    - On y va, alors, fit Jojo. On va transporter les caisses avec la Force Laquelle est la plus lourde, Kardass ? ajouta-t-il innocemment.
    - Celle-ci, indiqua-t-il.
    - Ah, tant mieux, tu pourras t’en charger, alors, je ne me sens pas de taille pour la faire léviter.
    - … n’osa pas répondre l’autoproclamé nouvel Empereur.
    - En route, alors, fit Grinder en se concentrant pour faire léviter la caisse où son corps était… euh… empaqueté.

    ~

    - Euh, on va où, au fait ? fit une toute petite voix. J.R. sortait de son mutisme.
    Les spectres lui envoyèrent un regard mauvais.
    - Sur l’Asmodée, évidemment, fit Jojo avec un mépris évident dans la voix.
    - Bé oui, J.R., fit plus doucement Grinder (il connaissait J.R. depuis plus longtemps, et avait plus de facilité à lui pardonner. D’accord, cet excès là était dur à passer. Mais quand même…)
    - Oui, mais, on sort par où ? fit la petite voix.
    Silence.
    - Elle a pas tort, fit Horazon. La cage d’ascenseur du résidu de Gate$ est détruit, et on sait même pas où mène le tunnel de l’espèce de Hamster, là…
    - Tiens, c’est vrai, ça, fit Imy. Il va jusqu’où, le tunnel, Kardounet ?
    - Kardounet ? répondit froidement ce dernier. Je sais pas, je sais pas, répondit-il précipitamment en essayant d’éteindre son oreille droite de Hamster. Les spectres devenaient un poil chatouilleux sur les éclairs en ce moment.
    - Comment ça, je sais pas ? demanda pleymo.
    - Bé, y a de la roche, moi, je creuse, point barre, ronchonna Kardass en sortant d’on ne sait où une oreille neuve.
    - Hmmm… fit Grinder. L’idéal serait de ressortir par le coin Gate$, nan ?
    - Mais on a regardé, fit Chacha avec un regard mauvais en direction de pleymo, y a PAS de deuxième sortie !
    - Je propose de mieux regarder, fit Grinder. En plus, on a pas si bien fouillé la salle…
    - Pis, j’y pense, remarqua PO, maintenant qu’on est des spectres, on peut passer au travers des murs !
    - Ca pose quand même de sacrés problèmes d’orientation, fit Grinder. Tu traverses, mais tu vois rien quand même, alors…
    - Mouais, mais si on a une idée générale de la direction… fit PO.
    - Ca vaut le coup d’essayer ! fit Imy.
    - Bon, alors, allons-y ! lança Mercurio.
    Les trippeurs flottèrent (pour la plupart) alors en direction de la salle de Bi££ou, s’éclairant de la faible lueur qui se dégageait des spectres.

    ~

    - Bon, bé, ça a pas changé, fit Gulfling. Toujours pareil.
    - Ouais, renchérit Horazon. Le rôti est juste un peu plus cuit, ajouta-t-il en ayant un geste en direction du cadavre de Bi££ Gate$.
    - Oh non, c’est dégueulasse, fit l’Elfe.
    Même J.R. se risqua à un petit regard méchant, avant de se remettre à déprimer sévèrement.
    Les spectres posèrent les caisses au sol, ainsi que Kardass, mais avec passablement plus d’efforts : Jojo avait refusé que ce dernier s’aide de la Force pour la porter. La langue pendant, le Hamster Sith s’appuya le dos à la caisse pendant que les spectres examinaient plus attentivement les alentours.
    - Bon, alors, on a des décombres, commença Horazon, du truc machin informatique fondu, du rôti bien à point, huk huk huk, une fausse porte, un ascenseur tout pérave…
    - Ouais, ça va, fit Tom.
    - Dites, fit Grinder, il faudrait que quelqu’un aille voir en haut ce qui se passe.
    - Pourquoi ? demanda Léthys.
    - Bééééééé… Chaispas, pour voir si le lycée est encore là, si, il y a un espoir de ressortir par l’ascenseur, je sais pas…
    - Je veux bien y aller, fit le spectre de Gulfling. Se carapater dans des tunnels, même pleins, c’est un truc de nains, ça !
    - Hey, j’ai une idée, fit soudainement, et à l’étonnement général, Tom.
    Silence, à part le bruit de la respiration de Kardass.
    - Oui ? demanda poliment Imy.
    - Bé, j’me disais… Nous, vu qu’on est morts, on aura pas de problèmes pour remonter, nan ?
    - Certes, fit Gulfling.
    - Et ben, c’est tout con, alors, on n’a qu’à buter les autres, et à tous ressortir. Point barre.
    Silence. Kardass s’était sensiblement mis en position de défense.
    - Marchera pas, Tom, fit Grinder d’une voix lasse. Les corps. Cloner. Réincarnation. Ca fait pas tilt ?
    - Nan, mais pas tout le monde, poursuivit Tom en arborant un grand sourire. Juste Kardass !
    Ce dernier déglutit de façon très audible en se rapprochant encore d’une éventuelle voie de sortie par le tunnel. Jojo flotta nonchalamment dans cette direction.
    - Mais nan, bordel, râla Grinder. Si il crève, on prend qui, nous, pour tout remonter et appeler l’Asmodée ? Une blonde décérébrée ou une blonde en état de choc ?
    - Béé… Allez, euh ! fit Tom. En plus, il dit que c’est lui l’Empereur, d’abord. Moi je dis, on le tue.
    - Nan !
    - Allez !
    - L’Elfe ? demanda doucereusement Grinder. Tom n’aima tout de suite pas ce ton. Tu pourrais ressortir ton éventail ?
    - Hé, c’est de la… Bonbonbondaccord, fit-il précipitamment, emporté par un courant d’air.
    - Ca ira, l’Elfe, merci, fit Grinder.
    - Pas de problème ! fit-elle avec un grand sourire, qui ne provoqua pas de lueur d’intérêt chez Jojo, vu qu’il était dépourvu des glandes nécessaires à ce processus.
    - Bon, en attendant, j’y vais, moi, fit Gulfling.
    - OK, on t’attend, fit Mercurio (et non, sans la lueur égrillarde dans le regard.)

    ~

    Quelques minutes passèrent. Gulfling revint.
    - Bon, alors ? demandèrent les spectres en cœur.
    - Boarf, rien de spécial, à part des gens qui se sont barrés en courant quand ils m’ont vu. C’est tout. M’ont bien l’air dézombifiés, en tout cas.
    - Tant mieux, soupira Imy.
    - Ouais, renchérit PO, les morsures, ça va bien cinq minutes !
    - Et c’est un type qui se prend pour un vampire qui dit ça ? fit remarquer Tom.
    - Oh, ça va, hein ?
    Les spectres continuèrent de se chamailler pendant encore quelque temps.
    - On a tout vérifié ? demanda Chacha en profitant d’un instant de calme dans la chamaillerie.
    - Bééééé… Je crois, oui, fit Grinder.
    - C’est quoi, ça ? demanda l’Elfe en pointant le deuxième accès factice.
    - Boarf, rien qu’une issue de secours factice, soupira Grinder.
    - Fiu fiu fiu, sifflota pleymo. L’ensemble des trippeurs lui jeta un regard noir, même J.R., l’espace d’un court instant.
    - Ca veut dire quoi, « factice » ? demanda l’Elfe.
    - Bé, que c’est du chiqué, expliqua Jojo.
    - Quoi, c’est une issue de secours crachée ? fit l’Elfe. Je comprends pas vraiment…
    - Mais nan, fit Imy. Chiqué comme truqué. Enfin, du pas vrai. Faux. Une fausse issue, quoi.
    - Euh… D’accord, fit l’Elfe, perplexe. Mais il y a quelque chose derrière la porte ?
    - Va voir par toi-même, ricana Kardass.
    - Oh, il est méchant, ce mur, fit l’Elfe en claquant la porte.
    - Tu sais lire ? fit Jojo, sincèrement surpris.
    - Mais oui !
    - Ah bon, firent les trippeurs, surpris.
    - Et c’est quoi, les grilles dans les murs ? demanda l’Elfe, décidément curieuse de tout.
    - L’aération, fit Tom, blasé.
    - Euh… C’est par là que passe l’air ? demanda l’Elfe, incertaine.
    - Oui, fit Tom.
    - Ah. Et l’air, il vient d’où ? demanda encore l’Elfe.
    - De la surface, je suppose, fit Tom.
    Il était appuyé dans le vide, sa main spectrale tenant son menton immatériel dans un air de profond abattement. Il cligna machinalement deux ou trois fois des yeux, ainsi que l’ensemble des trippeurs.
    - AAAAAAAAAAAAAAH !!!!! firent à l’unisson les trippeurs, à l’exception de l’Elfe, en dehors du coup, et de J.R., qui osa un timide « aaaaaaaaah ? » entre deux phases de dépression.
    - Mais on est trop stupides ! fit Tom.
    - Tu peux le dire, fit Imy, et encore, je trouve le terme bien faible.
    - L’aération. La péripatéticienne d’aération, gémit Grinder en serrant dans ses mains sa tête immatérielle. Pourquoi on y a pas pensé plus tôt, berdel de morde ?
    Les gémissements continuèrent un moment. Kardass s’était approché de l’aération la plus proche. Il activa son sabre, et découpa la grille. Prudemment, il commença à s’engager dans le conduit. Tout le monde entendit très nettement le « tchac » et le bruit doux d’un morceau d’oreille de costume de hamster tombant au sol.
    - Il y a un peu de ventilateurs, fit Kardass, légèrement verdâtre, en retournant dans la pièce.
    Les spectres s’étaient calmés. Grinder s’en alla inspecter le conduit : blindé de ventilateurs tournant à plein régime. Il remonta prudemment le conduit, en restant bien arrimé dans le mur à côté afin d’éviter le souffle meurtrier des ventilateurs. Le conduit restait droit et uni tout du long, et aboutissait dans un obscur placard à balais du bâtiment technique du lycée.
    Grinder redescendit.
    - C’est bon, fit-il, ça remonte. Faudra juste faire gaffe aux ventilateurs, quoi.
    - Dingue qu’on y ait pas pensé plus tôt, fit Mercurio, encore sous le choc.
    - Bah, allez, c’est pas si grave, fit Jojo en se rapprochant de l’Elfe.
    - Ouais, railla pleymo, on est juste morts, hein, J.R. ?
    Cette dernière se fit toute petite et sanglota de plus belle.
    - Euh, dis donc, pleymo, TG, hein ? fit remarquer Tom. Sans tes remarques sur le narrateur…
    Les chamailleries reprirent de plus belle. Grinder voleta vers Kardass, lui intimant de se mettre en route.
    - Je veux bien, lui répondit-il, mais je fais comment pour les ventilateurs ?
    - Boarf, un coup de sabre, ou alors, on se charge de griller les circuits électriques… Les gars ! hurla Grinder en se retournant vers les autres spectres en pleine chamaillerie.
    Pas de réponse.
    - Dis, l’Elfe, fit Grinder avec un sourire très large, tu veux bien me faire flotter tout ça vers le conduit d’aération ?
    Les spectres non Sith s’écartèrent prudemment. Les Sith se chamaillaient toujours, sans se rendre compte qu’ils glissaient tout doucement vers le conduit d’aération.
    - …pas idée d’être aussi… disait Tom.
    - …crétin fini comme… lançait Imy.
    - …de c’t’enfoiré de narrateur, tançait pleymo.
    - M’enfin, on bouge, nan ? fit Jojo. Il s’écarta prudemment.
    - Hey ! firent pleymo, Imy, Tom et PO. Tu fais quoiiiiiiiii…
    Leur cri se perdit dans les profondeurs du conduit d’aération, alors qu’ils étaient aspirés violemment vers l’extérieur. Grinder se mit à rire, avant de se rendre compte qu’il était désormais, avec Jojo, le seul Sith spectre ici présent.
    - Bon, ça va, fit-il sous les quolibets. Viens avec moi, Jojo, on va griller ces ventilateurs !
    Les deux Sith se mirent en place, et se concentrèrent. Une minute plus tard, le conduit était passablement moins rempli de pales tranchantes, et passablement plus rempli de spectres boudeurs revenus du dessus.
    Un quart d’heure plus tard, Kardass, l’Elfe et J.R. se tenaient dans le placard à balais, passablement plus serrés, surtout avec les caisses.
    Une heure plus tard, après des explications embarrassantes avec des agents d’entretien hébétés de trouver dans un placard trois personnes portant des caisses dégoulinantes de sang et accompagnées de quelques spectres, tout le monde était de retour sur l’(italic)Asmodée.
    - Bon, allez, fit Grinder. Tu me balances tout ça aux techniciens, Kardass, j’ai une flopée de cylindres Spaarti dans le quadrant inférieur du vaisseau. Le temps que les clones poussent, et hop ! Nous voilà ressucités.
    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    Mais… Kardass sera-t-il fidèle à sa parole ? Les trippeurs ressusciteront-ils ? Grinder (nan, l’auteur, pas le crétin désincarné…) réussira-t-il à trouver des idées et à publier régulièrement la suite de son histoire ? Vous le saurez en lisant la suite des… TRIPS DU GRIGRI ! (merci à tous mes fans ^^)


    Voilà! En espérant que ça vous aura plu :cli:

    La suite sera écrite sous peu, mais postée dans longtemps, je n'ai qu'un accès sporadique à Internet. En attendant, Enjoy, et merci d'avoir lu jusque là! (les petits tricheurs qui n'ont lu que la fin vont me faire le plaisir de remonter et de tout lire depuis le début. Si! Depuis la page 1! Allez, zou!)

    :cli:

    jeudi 28 décembre 2006 - 00:05 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    ...
    ...
    ...
    ...
    ...
    PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaa !
    ( Bon , numéro deux , je sais ... )
    Je te souhaite un noyeux joel , je te souhaite un joyeux noel , de te souhaite de noyer joel , et de le trépanner ! ... :D

    Content , le P.O. , content ^^
    Enfin , les trips du Grigri sont de retours sur Anakin Web ( TG , P.O. ! )
    Mouarf .
    Donc , en cette bientot nouvelle année , ...
    Happy Trips du Grigri !
    PS. pas besoin de reprendre au début sur le net , puisque je les édites au fur et a mesure pour les consigner dans la réalité sous format bouquin :$ ...
    Aplouche :D

    jeudi 28 décembre 2006 - 10:21 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar TC-14

    TC-14

    959 Crédits

    super marrant et moi qui créer des fan-film trouve que,mis en dialogue,cela ferais un super scénario de fan-film PARODIQUE!!!! :D

    mercredi 03 janvier 2007 - 10:24 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Grigri is Back

    Enfin ke retour de mon "auteur star wars" préféré, enfin dans un style particulier toujour emprunt d'héroic fantasie, enfin bref que du bonheur !!

    Certe je suis en retard de lecture ( bhaaa a un mois près, comment ca plus), mais pour ma défense et a ma grande honte j'ai crus ( nouille que je suis que notre cher Grigri avait disparut hapé par le dangereux "Système scolaire", et la que vois-je un nouveaux chapitre ....

    Bonne continuation petit sith !!

    samedi 24 février 2007 - 20:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    Les Trips du Grigri – Episode 12,5 et demie : Resurrection !

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Trois semaines ont passé… Les trippeurs, désincarnés (morts, quoi :p ^^) suite à la folie meurtrière de J.R., ont récupéré des morceaux de leurs corps, afin de ressusciter, grâce au clonage et à l’antique science de Kardass. Grâce à une extrêmement habile ellipse temporelle de l’auteur, qui nous évite trois semaines narrées d’ennui en attendant la pousse des clones, ainsi que des doléances diverses des trippeurs concernant une éventuelle amélioration de la musculature de leur futur clone. Retrouvons donc, à la veille de leur réincarnation, nos trippeurs, fin prêts…

    ~
    - NON ! hurla Kardass dans la salle principale de recherches scientifiques de l’Asmodée.
    - Allez, quoi, fit pleymo, au désespoir. Les clones sont bientôt prêts, je te demande juste de rajouter quoi, quinze, vingt centimètres, personne n’y verra rien…
    - NAN ! C’est trop tard ! En plus, je vous l’ai déjà expliqué, bidouiller comme ça les corps clonés, c’est un coup à donner des résultats vraiment TRES étranges.
    - Mais…
    - L’ELFE ! cria Kardass.
    L’Elfe, malicieuse, apparut. Elle tenait dans ses mains un éventail dont les proportions n’avaient rien à envier à celles des maillets de J.R.
    - Un problème, Kardounet ? demanda nonchalamment l’Elfe en s’approchant doucement de pleymo. Le spectre commença à reculer, mal à l’aise.
    - Pleymo, encore, soupira Kardass en désignant le spectre du pouce. Tu peux t’en occuper ?
    - Avec, plaisir, Kardounet, fit l’Elfe, un grand sourire un poil sadique collé aux lèvres. Pleymo commença à se sentir mal à l’aise. Allez, allez, on arrête d’embêter le monsieur, et on reste bien sage dans son coin ! chantonna l’Elfe en agitant allègrement son éventail devant pleymo.
    Ce dernier hurla, alors que l’Elfe l’emportait en gambadant vers une autre partie du vaisseau.

    ~
    Dix minutes plus tard, Grinder vint lui aussi dans la salle des recherches, après avoir croisé l’Elfe « transportant » pleymo, ainsi que Imy et Tom quelques minutes après pleymo. Le spectre furieux de Jojo fut le dernier que le fantôme croisa avant d’atteindre la salle. Kardass fumait.
    - Grmbl, maugréait le Hamster Sith, pas ma faut si elle m’appelle « Kardounet », nan ?
    - Un problème ? demanda Grinder.
    - Nan, rien que de l’habituel, fit le Sith fumant. Jojo a fait une petite crise de jalousie, et m’a « éclairé », haha, sur son point de vue concernant les appellations intimes…
    - Je vois, fit Grinder en souriant. Bon, revenons à des sujets plus sérieux : où en est le processus de clonage ?
    - Ben, rien de changé, répondit Kardass. Ils devraient être à maturation demain. Techniquement, ils sont prêts, mais je les surveille encore un peu, afin de voir les réactions aux différents tests, quoi. Jusque là, aucun problème.
    - D’accord. Tiens moi au courant si il y a du changement.
    - Ca marche.
    Le spectre de Grinder flotta par où il était venu. Kardass retourna à ses écrans en soupirant.

    ~

    Le jour fatidique arriva enfin. Tout le monde se rendit dans la vaste salle de recherche, en ronchonnant, pour la plupart. Kardass se mit à expliquer le processus de réincarnation.
    - C’est pas super compliqué, commença-t-il. Enfin, je pense. Les corps sont des clones des vôtres. J’ai un peu bidouillé leur ADN, ce qui leur a permis de grandir aussi vite, mais j’ai ensuite stoppé le processus… Enfin, bref, approchez-vous en, et rentrez dedans… Ca devrait marcher. Chuis jamais mort, donc…
    Silence gêné. Chacun s’approcha doucement de la cuve où flottait le corps nu de son clone en blublutant. P.O. posa une question.
    - Et si jamais ça foire ?
    - C’est-à-dire ?
    - Bé, si la fusion marche pas, si on se retrouve en légume, si on se noie dans la cuve, chaispas, moi !
    - Et bien, si ça ne marche pas, tu pourras toujours réessayer avec un autre clone, j’en ai prévu toute une batterie au cas où des accidents code « J.R. » se reproduisaient (J.R. baissa honteusement les yeux.) Bref, essayez, je sais pas, moi, ça peut marcher ou non ! Le tout, c’est d’essayer !
    - OK…
    Les spectres s’approchèrent encore plus près. Ils prirent une grande inspiration spectrale, et plongèrent vers les clones flottant dans les cylindres Spaarti.

    ~

    Quelques minutes passèrent. Kardass avait regardé anxieusement les formes luminescentes se fondre dans les corps des clones. Rien ne s’était passé depuis lors. Le Sith Hamster s’approcha de ses écrans de contrôle, lorsqu’un bip retentit, correspondant à un mouvement de l’un des clones. Kardass s’approcha. Le clone qui avait bougé était celui de Chacha. Elle avait tapé du pied et tentait de s’extirper du cylindre. Kardass fit signe à son équipe d’assistants de dégager les autres, qui commençaient à donner également des signes de vie, et, animé à moitié par une envie lubrique, il monta l’échelle de service pour accéder au sommet du cylindre et aider Chacha à sortir. Le Sith déverrouilla la fermeture du cylindre, fit coulisser le panneau, et tendit une main à Chacha, l’aidant à poser le pied sur la plate-forme de sortie. Kardass chercha des yeux une serviette, sans succès. Réprimant un sourire, il regarda bien en face Chacha, à qui il trouvait que la cuve avait donné un joli teint rose. Kardass bavait légèrement en admirant la jeune femme, avant de se rendre compte que l’extrême rougeur de sa peau et le fait que le liquide nutritif commence à s’évaporer n’était absolument pas normal.
    - Est-ce que ça… commença Kardass.
    Il fut interrompu par un magistrale droite décochée par Chacha, fulminante. Kardass chût du cylindre et atterrit lourdement au sol. Il se releva, un demi-sourire aux lèvres, en se frottant la joue.
    - Rhô, pas la peine de me frapper, je ne pensais à rien de pervers, fit Kardass. Chacha descendit du cylindre en chancelant légèrement. Elle s’approcha du Sith et lui décocha une deuxième droite. Kardass tomba à nouveau au sol, ne comprenant pas la violence de la jeune femme.
    - Hey, c’est bon, j’arrête, maintenant, et va mettre une serviette !
    - Je m’en fous, que tu me mates ! hurla Chacha. C’est quoi, ce bordel ? poursuivit-elle rageusement. Kardass la regardait sans comprendre, étalé sur le sol. Chacha s’approcha, et posa son pied sur la poitrine de Kardass, lui offrant au passage une vue que la décence refuse de décrire.
    - Que… ? baofuilla Kardass.
    - Pourquoi je suis pas dans mon corps ? hurla la jeune femme.

    ~

    Quelques minutes plus tard, tout le monde fut séché, habillé et réuni dans une salle de briefing de l’Asmodée. Kardass était plaqué dans un siège, une assemblée de trippeurs en colère autour de lui.
    - Explications ! fit P.O.
    - Je sais pas comment ça a pu arriver ! gémit Kardass.
    A ce qu’il semblait, le processus de fusion avait réussi, mais dans une certaine mesure : les trippeurs ne s’étaient pas réincarnés dans leurs corps respectifs… Grinder s’était ainsi retrouvé dans le corps de P.O., P.O. dans celui d’Imy, Imy dans celui de Jojo, Jojo dans celui de Chacha, Chacha dans celui de Pleymo, Pleymo dans celui de Gulfling, Gulfling dans celui de Léthys, Léthys dans celui de Mercurio, Mercurio dans celui d’Horazon, Horazon dans celui de Tom, Tom dans celui de Grinder.
    - T’as intérêt à vite trouver une solution, grogna Chacha-Jojo. L’Empereur des Sith se retrouvait dans un état d’humiliation grave, même s’il appréciait quelque peu les jolies courbes de son corps d’emprunt.
    - T’as vraiment aucune idée de comment ça a pu arriver ? fit doucement Pleymo-Chacha.
    - Euh…
    Dans le fond de la salle, l’Elfe et J.R. étaient prises d’un rire silencieux. P.O.-Grinder explosa :
    - Et arrêtez de rire, créfieu, dans le fond, c’est pas drôle !
    - Moi, hoqueta J.R. entre deux rires, j’ai bien une solution, mais elle va pas vous plaire.
    - C’est-à-dire ? demanda Grinder-Tom. (Lequel Tom appréciait la musculature de son nouveau corps.) Je l’aime bien, moi, ce corps, ça me dérangerait pas de… (regard noir de Grinder)… le rendre à son propriétaire légitime, finit-il précipitamment avec un grand sourire innocent.
    - Et bien, fit J.R. une fois son sérieux retrouvé, comme lorsqu’on était dans le Donjon : quelques coups de maillet, et…
    - NAN ! firent à l’unisson les trippeurs.
    - Rhô, moi, c’que j’en dit…
    Regard noir de la communauté trippeuse.
    - Peut-être qu’avec un désolidariseur de matière… tenta Kardass en exhumant un objet long, fin, tordu et absolument menaçant d’on ne sait trop où. Un seul regard de la population mal incarnée suffit à rejeter l’idée en bloc.
    Le Sith fut à nouveau cloué à son siège. Grinder-Tom, du haut de ses nouveaux muscles grinderiens, enfonça un index menaçant dans le sternum du Hamster.
    - Trouve une solution, vite, pas que ce corps le déplaise, mais bon, je m’y étais fait, au mien.
    - Mais…
    Et chacun y alla de son crédo, dans le fou rire renouvelé de l’Elfe et de J.R.
    - Un bon coup de maillet, j’te dis ! suggéra à nouveau J.R.
    Deuxième vague de regards noirs.
    - Personne n’a de proposition plus intelligente ? demanda à nouveau P.O.-Grinder.
    - Bé… commença Chacha-Jojo.
    - Vi ? Fit P.O.-Grinder.
    - Je pourrais balancer une grosse décharge psychique… Ca éjecterait nos esprits de ces corps, mais le succès est pas assuré.
    - C’est-à-dire ? demanda Tom-Grinder.
    - Disons que ça a une chance de bousiller nos esprits avec…
    Silence consterné. Les trippeurs s’entre-regardèrent, puis regardèrent leurs corps d’emprunt.
    - ON TENTE ! beuglèrent-ils à l’unisson (un peu moins fort, toutefois, pour ceux dont le corps d’emprunt, bé, ils le trouvaient plutôt bien, en fait, mais bon…)
    - C’est vrai, quoi, renchérit Pleymo-Chacha, ça fait tout bizarre cet espèce de… Imy-P.O. rougit, tandis que Chacha-Jojo explosait :
    - Bon, ça va ! Tu crois que ça me fait pas bizarre, à moi ?
    C’était assez impressionnant de voir le corps menu de Chacha exploser de colère et menacer d’un ongle finement manucuré le corps (tout aussi menu ^^) de Pleymo.
    - Le prochain qui fait encore un commentaire, je le crame, renchérit Chacha-Jojo sous les rires.

    ~

    Les trippeurs avaient encore discuté de l’option proposée par Jojo un moment. Il fut convenu que l’opération se passerait dans une salle isolée de l’Asmodée, elle-même encore isolée par la présence d’Ysalamiri, histoire que l’onde de choc psychique de l’Empereur ne dévaste pas par la même tout le vaisseau. Les trippeurs attendirent encore trois semaines, le temps que Kardass remette en culture de nouveaux corps. Pendant ces trois semaines, la cohabitation fut plutôt difficile, entre les trippeurs qui engueulaient ceux qui possédaient leur propre corps et qui faisaient n’importe quoi avec (par exemple, Tom-Grinder s’amusant à défier au bras de fer tout ce qui passait, ou encore Chacha-Jojo qui s’oubliait et se baladait avec des soutiens-gorges, au grand dam de l’Empereur, qui répugnait d’ailleurs à en porter, au grand dam de Pleymo-Chacha, qui craignait une ptose* précoce de son corps.)
    *Ceux qui ne connaissent pas la définition du mot « ptose » devraient éviter de demander sa signification à une quelconque personne de leur entourage, sous peine de railleries pendant au moins un bon bout de temps. Vous voilà prévenus : Internet est votre ami :cli:

    ~

    Les trois semaines passèrent enfin. A bout de nerfs, les trippeurs se rendirent dans la salle spécialement préparée pour leur « expulsion ». Les cuves de clonages avaient été amenées, afin que les esprits puissent les rejoindre sans avoir à résoudre le problématique problème de passer des bestioles qui repoussent la Force alors qu’on est soi-même une projection de Force.
    Chacha-Jojo se plaça au centre de la pièce. Tous les trippeurs formèrent un cercle autour de lui et s’assirent à même le sol. Derrière chaque trippeur était placé une cuve de clonage contenant son corps original. La salle, circulaire, était complètement encerclée d’Ysalamiri, ainsi qu’au niveau des ponts supérieurs et inférieurs du vaisseau. Kardass projeta ses sens via la Force pour vérifier s’il n’y avait aucune faille dans le dispositif. Constatant que la protection était optimale, il se tourna vers les trippeurs :
    - Bon, on y est. La protection a l’air d’être en place. Commencez dès que je serai sorti de la pièce, j’ai pas envie d’être désincarné, moi. Vos clones sont derrière vous. Je vous conseillerai d’y aller un par un, histoire que ça fasse pas le même merdier qu’on a eu la dernière fois. Voilà. Bon courage, les aminches.
    Kardass sortit, refermant soigneusement la porte derrière lui. Chacha-Jojo fit un tour complet sur lui-même, tituba, rétablit son équilibre, et s’adressa aux trippeurs.
    - Bon, on est partis. Je vais balancer la décharge en essayent de contrôler au maximum. Vu que je suis pas dans mon corps, je risque d’avoir du mal à y arriver. Une fois désincarnés, si ça foire pas, allez-y un par un pour reprendre possession de votre corps, et pensez-y de toutes vos forces, chassez de votre esprit toute autre considération. Compris ?
    Parterre d’assentiments à demi-murmurés.
    - OK ! C’est parti, fit Chacha-Jojo. Préparez vous !
    Le Sith se mit en lévitation au centre de la pièce, paupières closes. Tout le monde, sur le sol, fit de même, se concentrant. L’énergie commença à affluer doucement vers Chacha-Jojo, puis de plus en plus vite. Tout d’abord indiscernable, le flux d’énergie devint suffisant pour faire trembler les cuves et faire vaciller l’éclairage. Le corps de Chacha-Jojo se mit à rougeoyer, puis s’enveloppa d’une aura rougeâtre. Enfin, soudainement, Jojo relâcha l’énergie qu’il avait accumulée, la propulsant vers les trippeurs en méditation. La vague d’énergie les enveloppa. Les corps semblèrent résister un instant, puis furent soufflés par la déferlante d’énergie et partirent en arrière. L’esprit des trippeurs fut proprement éjecté, restant dans la même position que le corps naguère occupé. Chaque esprit revint lentement à la conscience. Jojo avait dérivé vers un bord de la salle, un peu plus pâle que la norme acceptable pour les esprits. A sa place, une grande silhouette de deux bons mètres et des poussières développait toute sa grandeur, tenant dans une main osseuse une faux au tranchant impressionnant.
    - ENCORE VOUS ? fit-elle d’une voix d’outre-tombe.
    - Non, mais on ne fait que passer, dit précipitamment Grinder avec un beau sourire un rien forcé.
    - … fit la Mort.
    Silence gêné. La Mort raffermit sa prise sur le manche de sa faux.
    - BON, IL ME SEMBLE QUE CETTE FOIS EST LA BONNE, fit-il. Tous les esprits « reculèrent » précipitamment.
    - Ah, euh, en fait, laissez-nous vous expliquer, fit P.O., affichant le même sourire que Grinder.
    - NON. CETTE FOIS, C’EST LA BONNE. VOUS ÊTES MORTS, ET JE NE VOUS LAISSERAI PAS VOUS EN ALLER UNE FOIS DE PLUS !
    - Mais, euh ! Vous savez, on a eu un petit problème d’intendance quand on s’est réincarnés, tout ça… Du coup, hop ! on se désincarne à nouveau, et on recommence pour être sûrs que ça marche !
    Vague de sourires assurés et de hochements de tête désespérés de la part des trippeurs.
    - BON, ECOUTEZ, fit la Mort, un rien de mélancolie dans sa très pesante voix. VOUS NE POUVEZ PAS TROMPER LA MORT INFINIMENT COMME CA. SUIVEZ MOI, OU J’EMPLOIERAI LA FORCE.
    Ses yeux lancèrent un éclair bleu flamboyant. Les trippeurs maintinrent un instant le gros sourire, qui commençait à se dégrader au niveau des commissures.
    - Vers vos corps ! hurla Grinder.
    Ce fut la ruée générale. Personne ne posa la question, mais tout le monde se demanda si ça allait marcher, cette fois, si tout le monde se ruait sur son corps. La Mort leva sa faux, tranchant au passage des molécules d’air de son fil finement aiguisé. Armant son arme, il fonça sur Horazon, qui, en professionnel de la fuite, ne se retourna pas. Il essaya d’accélérer sa vitesse en se concentrant le plus possible. La Mort gagnait du terrain. Horazon fonça sur sa cuve de clonage, atteignant son corps au même instant que les autres trippeurs…

    ~

    La Mort se tenait seule, silencieuse, dans la salle. Les différentes vagues d’énergie qui avaient balayé la pièce étaient retombées, instaurant un calme surnaturel. Elle regarda attentivement la salle. Quelque chose commença à s’animer. Si elle était capable d’humour, la Mort aurait ricané.
    - ILS N’ONT PAS FINI D’EN BAVER… pensa-t-il.
    Il y eût un claquement et la Mort disparut.

    ~
    Grinder ouvrit les yeux. Il vit quelques bulles lui passer devant les yeux avant de crever à la surface de la cuve de clonage. Le liquide, bleuâtre, l’empêchait de voir ce qui se passait dans la pièce. Le Sith se secoua, et remonta à la surface de la cuve d’une poussée. Le couvercle s’ouvrit, et deux techniciens l’aidèrent à sortir. Flageolant sur ses jambes toutes neuves, le Sith se tâta des pieds à la tête. Sa vision était encore un peu floue, mais tout semblait en ordre et être bien à lui. Grinder tourna la tête quand la porte de la salle s’ouvrit. Kardass entra et se dirigea vers Grigri.
    Une serviette nouée autour de la taille, Grinder descendit au pied de la cuve, en s’appuyant sur un technicien. Tout autour de lui, les autres cuves s’ouvraient, relâchant des corps dont les esprits semblaient être les bons.
    - Ca va ? demanda Kardass.
    - Weurps, fit Grinder, dont la bouche avait encore le goût du fluide nutritif.
    - Mais encore ?
    - Weurps, répéta le Sith.
    Kardass s’éloigna prudemment. Une décharge était si vite arrivée…
    - C’est moi, confirma Grinder en régurgitant une dernière flaque de fluide.
    - Ouf, soupira Kardass. Ca va ?
    - Ouais, ça va, confirma le Sith en titubant un peu sur ses jambes. Tout avait l’air de fonctionner. Jetant un œil autour de lui, Grinder remarqua également les titubages des autres trippeurs. Tout semblait en ordre, pas de titubage frénétique vers Kardass avec de folles envies meurtrières dans les yeux, non plus que de cris horrifiés signalant une absence significative à quelques endroits clés de l’anatomie.
    - Allez, réunion, lança Jojo en se rapprochant de Grinder et de Kardass.
    Tout le monde quitta la salle pour aller se laver et se changer. Personne, en partant, ne remarqua le petit détail qui…

    ~

    Finalement, tout le monde fut changé, et se retrouva dans la salle de débauch… Euh, dans la salle de réunion habituelle et confortable où tout le monde réunionnait confortablement avec tous les autres mondes. Bref.
    - Bon, bé, ça fait plaisir de retrouver son corps, constata Chacha, un peu traumatisée par la case « Mâle ».
    - Ouais, en effet, soupira Jojo, non moins traumatisé par la case « Femelle ». L’Elfe était à nouveau accrochée à son bras.
    - Bon, fit Grinder, est-ce que…
    Il fut coupé par la secousse d’une explosion. La porte s’ouvrit sur le capitaine Chaax, paniqué, talonné par trois enseignes.
    - Que se passe-t-il, Capitaine ? demanda Grinder.
    - Une explosion dans le secteur 4-9-12, monsieur, fit Chaax.
    - Origine ?
    - Inconnue. Il semble qu’une décharge d’énergie ait pulvérisé une partie de la coque interne dans cette zone.
    - Et, mais le secteur 4-9-12 est proche des hangars ! remarqua Tom.
    - Une mutinerie ? demanda Imy.
    - Peu probable, répondit Grinder. On a les rapports des holocaméras ?
    - Pas encore, elles arrivent, monsieur, dit un enseigne après avoir porté la main à son oreillette.
    - Qu’est-ce qui se passe, nom de moi ? fit Grinder.

    ~
    A quelques kilomètres de là, flottant dans le vide de l’espace, la Mort, chevauchant son impressionnant destrier, contemplait la fleur de feu qui commençait à éclore sur un flanc de l’Asmodée. Des pensées trottèrent derrière les orbites vides de ses yeux, puis elle talonna son destrier de ses talons osseux. Le cheval fit volte-face avant de foncer vers le néant, disparaissant rapidement en laissant une traînée de feu vite étouffée par le vide spatial.

    ~

    La deuxième explosion, plus forte, fit vibrer plus distinctement le grand vaisseau. Grinder se rua vers la passerelle, suivi par les autres trippeurs.
    - Que se passe-t-il, bon sang ?
    - Je ne sais pas, monsieur, fit l’officier à qui Grinder s’adressait. Il semble que des gens se soient infiltrés dans le hangar de proue, aient volé des Tie Defender, et aient fait exploser la paroi du hangar avant de s’enfuir. Il y a eu des brèches d’atmosphère, mais les portes anti-explosions ont été abaissées, et on ne compte qu’une centaine de morts.
    - Qui a fait ça ? demanda sombrement le maître de l’Asmodée.
    - Les rapports des caméras viennent d’arriver, monsieur, fit le responsable de la sécurité.
    Grinder demanda à ce que la vidéo passe sur l’écran principal de la baie de navigation. Le silence se fit sur la passerelle. Soudain, Grinder se souvint d’un détail fondamental : lorsqu’ils étaient sortis des cuves de clonage, les corps qu’ils avaient abandonnés n’étaient plus au sol…
    Grinder contemplait sur l’écran son image, horriblement déformée par un rictus inhumain, suivie par celle des autres trippeurs, affichant la même tête…

    lundi 30 avril 2007 - 23:48 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Joruus29

    Joruus29

    30996 Crédits Modo

    Grinder> Décidément tout ça ne va pas en s'arrangeant. Je vais me débrouiller pour avancer la date de ton internement en asile psychiatrique. C'est une action de salut public. :D

    jeudi 31 mai 2007 - 17:42 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    On le croyait perdu dans les limbes du système scolaire, lancé à la poursuite d’études trop rapides pour lui… On le croyait abandonné, loin de tout point de connexion stable et durable à Internet… On aurait même presque cru qu’il était devenu raisonnable et qu’il avait arrêté d’écrire des conneries…


    Et bien…


    On se trompait !


    Car Grinder est de retour, plus inspiré que jamais, pour vous proposer, en exclusivité, ses tous derniers TRIPS DU GRIGRI !


    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Trips du Grigri Next Gen : épisode 1. La créature de l’appartement numéro neuf…

    Un petit bout de temps a passé. Les trippeurs se sont occupés de leurs doubles maléfiques (enfin, encore plus maléfiques que d’habitude, hein, les trippeurs ne sont pas non plus des Bisounours), puis, suite à un chômage technique de l’inspiration de l’auteur (noyée dans le système scolaire, le manque de temps et les soirées étudiantes), les trippeurs se sont dissous, les Forces Galactiques de l’Equilibre Narratif ayant exigé le démantèlement de toute l’infrastructure trippienne (je fais des néologismes si je veux !) si personne n’était là pour raconter ce que faisait un vaisseau de guerre de quinze kilomètres de long en orbite autour de la terre.


    Si vous n’avez pas compris, ce n’est pas grave. En gros, les trippeurs se sont dissous à cause du manque d’inspiration de l’auteur, dû, à…


    Pardon. L’auteur essaye simplement de faire comprendre, maladroitement, certes, qu’il va y avoir une ellipse pour combler le gros bout de temps qui s’est passé depuis la dernière aventure des trippeurs, qui ont été mis au chômage narratif à cause de…


    BREF !


    Quelques années plus tard… (une, en fait, hein, je vais pas faire des ellipses de trente ans non plus, hein… Oh, et pis pourquoi pas ? Soixante ans, même !)





    Quelque part, une maison dans les montagnes, dans les Alpes… La neige tombe doucement, dans un silence feutré, recouvrant lentement la maison et les arbres l’environnant d’une chape blanche.

    Dans la maison, un feu brûle. Trois enfants sont assis en demi-cercle, les yeux brillants, autour d’une personne assise dans un fauteuil roulant. Dans un coin de la maison, on distingue un présentoir, sur lequel des sabres laser sont exposés. Une vieille robe noire typiquement Sith est crânement exposée sur un bustier à côté. Le grand-père dans le fauteuil roulant, un air nostalgique sur le visage, montre des photos aux enfants.

    - …Et là, vous voyez, c’est quand on a massacré les tout premiers zombis, lorsque Bi££ Gate$ a infecté l’Albanais avec son virus…

    L’ancien fit passer les photos aux enfants, lesquelles photos montraient une bande de joyeux déjantés tranchant allègrement dans une masse informe de gens. Sur une photo, on voyait des viscères en gros plan. Les enfants déglutirent en se faisant passer la photo. La petite lueur brillante de leurs yeux n’était pas due à l’admiration ou à l’intéressement à une quelconque histoire, mais reflétaient leur horreur et l’imminence de leurs pleurs face aux histoires horribles de ce vieux croulant à moitié fou qu’ils étaient obligés d’aller voir tous les ans à la même époque.

    - Papa !

    Une voix rugit depuis la cuisine, que l’ancien (Grinder, vous l’aurez compris) ignora. Un grand homme barbu apparut, poussant devant lui une chaise roulante contenant une femme qui autrefois devait être blonde, mais dont les cheveux étaient désormais d’un blanc éclatant. Malgré son âge, elle brandissait ses marteaux avec autant de conviction qu’il y avait soixante ans.

    - Veux-tu laisser ces enfants tranquilles ? glapit J.R. d’une voix que l’âge avait éraillée. Ses marteaux, toujours impressionnants, n’affichaient toutefois plus qu’un poids de quelques kilos.

    - Mais, je dois bien leur montrer ce qu’on a fait quand on était jeunes, si ces petits veulent un jour devenir des vrais Sith, beugla Grinder en agitant une canne au-dessus de sa tête.

    - Pas question ! glapit J.R.

    Elle reposa ses marteaux sur ses genoux, puis, saisissant les roues, commença à rouler tout doucement vers Grinder. L’ancien Sith, voyant venir la menace, pivota sur place pour faire demi-tour et s’enfuir dans la direction du couloir qui menait aux chambres. Les enfants se relevèrent et allèrent se camper à côté de leur père, qui souriait. La fille de J.R. sortit à son tour de la cuisine pour regarder, elle aussi, le spectacle attendrissant des deux trippeurs octogénaires se rouler après dans leurs fauteuils roulants.





    Vous voyez, les grandes ellipses, c’est pas forcément une bonne chose (et les premiers à me demander des trips du Grigri octogénaire se verront gratifiés d’une intense séance de réflexion. J’ai pas tout mon temps à perdre à écrire des conneries, boudu !)

    Opérons donc, depuis la dernière aventure des trippeurs, une simple ellipse d’une petite année, année pendant laquelle les trippeurs, après s’être tournés les pouces pendant un petit bout de temps, sont retournés à des activités moins stupides après avoir quitté l’Asmodée suite aux menaces des différentes coalitions anti-aussi-grosse-puissance-de-feu-non-affiliée-à-AnakinWeb AnakinWebiennes.

    Grinder s’est donc retrouvé à poursuivre ses études (bien qu’elles courent vachement vite !) en compagnie de Mercurio. Les deux trippeurs s’étaient même mis en colocation.

    Malheureusement, et malgré les promesses de bonne volonté faites de part et d’autre, le bordel s’était installé.

    C’était arrive petit à petit. D’abord, les affaires jetées en tas au pied du lit. La vaisselle laissée à l’abandon une journée. Puis deux. D’autres affaires au-dessus des autres. On commença à oublier la couleur du sol. La vaisselle, la nuit, se déplaçait parfois sur des nuages de champignons et d’étranges créatures nées dans le vivier de l’évier, que Mercurio et Grinder avaient décidé de garder pour la science.


    Ce fut par une froide journée ensoleillée, fin octobre, que l’évènement arriva. Grinder et Mercurio rentraient ensemble de la fac, fatigués plus à cause du fait que les chaises des amphis n’étaient pas adaptées à la sieste qu’aux cours distillés dans ces mêmes amphis. Le jour commençait à tomber (personne ne le ramassa, le pauvre), lorsque les deux trippeurs parvinrent à leur résidence. Ils ne remarquèrent pas tout de suite le silence anormal. Ils ne le firent qu’une fois au premier étage, devant les restes de ce qui, manifestement, avait été leur voisine : une cage thoracique immaculée, abandonnée au milieu d’une sorte de mucus verdâtre fluorescent. Grinder et Mercurio échangèrent un regard, devant la porte défoncée des appartements du premier étage. Le leur se situait au deuxième. En cherchant, ils découvrirent les cadavres (les ossements, plutôt) de deux autres voisins. Une quatrième personne avait survécu, mais lorsqu’ils la trouvèrent, elle s’enfuit en hurlant.

    - J’aime pas très beaucoup ça, fit Mercurio alors que s’estompait l’écho de la voisine. Il tentait délibérément d’ignorer la pulsation verdâtre malsaine qui émanait du haut de la cage d’escalier.
    - En effet, fit Grinder, qui de surcroît essayait d’ignorer le bruit de reptation qui provenait de leur appartement.

    Le regard des deux trippeurs se croisa à nouveau. Ils déglutirent, puis se mirent à monter lentement les marches. Grinder prit l’un de ses sabres à une seule lame en main, tandis que Mercurio enroulait ses chaînes cloutées autour de ses poignets.

    Ils arrivèrent enfin sur leur palier. La porte, sur laquelle brillait naguère le chiffre neuf, gisait, défoncée, dans l’encadrement de la fenêtre. L’air froid d’octobre s’insinuait par les carreaux brisés. Le soleil lança un dernier rayon. Quelque chose brillait d’une lueur verdâtre dans l’appartement numéro neuf.

    - Vas-y en premier, fit Grinder. J’te couvre.
    - Si tu n’y vois pas d’inconvénients, j’aimerais mieux que tu passes devant, fit Mercurio nonchalamment.
    - Non, passe devant, insista Grinder.
    - Je me sentirai plus en sécurité si un Grand Maître Sith ouvrait la voie, rétorqua Mercurio.
    - Je ne prote plus ce titre, je te rappelle, siffla Grinder entre ses lèvres. Il activa la lame de son sabre, ajoutant une touche carmin à la lueur verte, qui pulsait de plus en plus rapidement.
    - Et alors ? T’es toujours Sith, que je sache, nan ? fit Mercurio. Les deux trippeurs se faisaient face, à présent, et Mercurio déroulait tout doucement les chaînes de ses poignets.
    - De toute façon, c’est toi qui devait faire la vaisselle la dernière fois, donc c’est toi qui rentre en premier, fit Grinder.
    - N’importe quoi ! On devait la faire ensemble, la vaisselle, d’abord ! fit Mercurio.
    La lueur verte se fit encore plus intense. Les deux trippeurs ne remarquèrent rien.
    - Mais tu m’emmerdes ! beugla Grinder. Vas-y, nom de Dieu, qu’on en finisse ! J’y peux rien si tu vis comme un porc !
    - Moi, je vis comme un porc ? Au moins, je n’obstrue pas la salle de bains avec des masses de cheveux, et je ne laisse pas des miettes de partout !
    - Ah ouais ?
    - Ah ouais !
    - Ah ouais ?
    - Ah…
    - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH ! hurlèrent à l’unisson les deux trippeurs lorsque la chose verdâtre leur sauta dessus.

    Ils étaient coincés sur le petit palier, au sommet de la cage d’escaliers. Mercurio lança ses chaînes, qui se firent dissoudre en moins de deux secondes. Un espèce de tentacule fouetta l’air.

    - J’ai été attaqué par un string ! Bordel, j’ai été attaqué par un string !
    Mercurio se mit à descendre précipitamment les escaliers. Grinder tenta de faire face et faucha avec son sabre. La chose émit un immonde borborygme. Grinder sourit, puis fit un rictus lorsqu’il vit que son coup n’avait rien fait, et avait, de surcroît, désactivé son sabre. Il lança une décharge d’éclairs de Force. La créature émit un autre borborygme, puis bondit en avant. Grinder rengaina son sabre et se jeta par la fenêtre pour éviter le coup. Un tentacule fouetta l’air derrière lui, manquant de peu sa cheville.

    Malgré l’aide de la Force, le Sith atterrit lourdement sur le dos, alors que Mercurio sortait tout juste de la porte d’entrée de la résidence. Une balafre blanchâtre s’épanouissait sur son bras, exhalant une odeur méphitique et un peu de fumée. En haut, il y eût un dernier éclair de lumière verte, un tentacule fouaillant l’air au-dessus des deux trippeurs, puis le bruit et la lumière diminuèrent.

    Grinder se releva et regarda Mercurio, dont les yeux approchaient le record mondial question diamètre. Il regardait sa balafre, l’air hagard.

    - Bordel, j’ai été attaqué par un string ! balbutia-t-il.
    - Je t’avais bien dit que tu gardais n’importe quoi dans tes placards !
    - Le string était pas à moi. Je te l’avais offert l’an dernier.
    - J’l’ai jamais mis !
    - Mouais, c’est ce qu’on dit !
    - Mais, euh ! protesta Grinder.
    Il y eût un bruit de métal que l’on plie très doucement alors qu’il est en train de fondre. Mercurio et Grinder échangèrent un regard.
    - On s’engueulera ailleurs, fit Grinder.
    - D’accord.

    Les deux colocataires, désormais chassés de leur logis, se mirent en route. La blessure de Mercurio avait cessé de fumer, mais présentait un aspect inquiétant.

    - Et ***censuré***uh, pesta Mercurio. Je fais quoi, moi, avec ce truc ? Pis d’abord, c’est quoi, le machin qui nous a attaqué ?
    - A vue de nez, fit Grinder, je dirais qu’ils ‘agirait d’un amalgame entre nos différentes couches de bordel, animées par les espèces de machins qui poussaient en douce sous les casseroles, il y a deux semaines. Tu sais, l’espèce de machin verdâtre qui commençait à développer une carapace autour de sa casserole.

    Mercurio resta un instant sans voix.

    - Je pense qu’on est tout les deux un petit peu responsables, non ? fit-il.
    - Ouais, t’as raison, fit Grinder en baissant la tête. Bon, maintenant, l’important, c’est de faire quelque chose pour ton bras.
    Une lueur malsaine commença à poindre dans les yeux du Sith, en même temps qu’un petit sourire.
    - J’aime pas ce regard, fit un Mercurio inquiet.
    - Ne t’inquiète pas, j’ai une super technique. Le Sith alluma son sabre laser. Mercurio recula précipitamment.
    - Tu fous quoi ?
    - T’inquiète pas ! Méthode Sith : pour éviter le mal de se propager, on coupe le bras ! c’est radical et sans surprises ! En plus, comme le sabre laser cautérise, pas de problèmes d’hémorragie ou de quoi que ce soit !
    - Je crois que je vais garder mon bras comme ça, hein ?
    Grinder se rapprocha encore un peu de Mercurio. Mercurio se mit à courir, tenant son bras blessé.
    - Reviens ! criait Grinder en faisant tournoyer son sabre au-dessus de sa tête.
    - Qu’est-ce que vous… commença un gardien de la paix qui croisait leur chemin.

    Il y eût un mouvement flou de la part de Grinder, et les vêtements du policier tombèrent au sol en un petit tas, tranchés net par le sabre de Grinder. Le policier partit se chercher une feuille de vigne.

    - Reviens, Mercurio ! Je t’assure que ça marche !
    Mercurio courait de moins en moins vite, handicapé par sa blessure et la fatigue de la bataille. Grinder finit par le rattraper alors qu’il trébuchait et tombait au sol. Utilisant la Force, le Sith écarta les deux bras de Mercurio, puis il leva son sabre et porta son coup.

    Il y eût un claquement sec, et la lame écarlate de Grinder rencontra une lame de sabre laser couleur de jade. Grinder regarda avec dédain le porteur du sabre vert : une jeune femme blonde en tenue de Jedi.

    - Grinder ! hurla-t-elle. Qu’est-ce que tu fous, encore ?
    - Ca te regarde pas, espèce de Jedi à deux balles ! répliqua vertement Grinder.
    - Quoi ? s’outragea la Jedi blonde.
    Elle se mit à attaquer furieusement Grinder d’une déferlante de coups de sa lame verte. Grinder ne se laissa pas démonter et se défendit. Le combat était équilibré. Momentanément oublié, Mercurio rampait tout doucement vers un autre coin de la rue. Soudain, on entendit un grand « BUNK ! ». Grinder s’affaissa tout doucement au sol, son sabre se désactivant en tombant par terre. La Jedi blonde rengaina son sabre et regarda la nouvelle arrivante.
    - C’est pas possible, ça ! On part six mois à Paris, et voilà que tu essayes encore de tuer des gens ! Décidément, tu changeras jamais, soupira J.R. en rengainant son marteau.
    Au sol, Grinder gémit en se tenant la tête. Une bosse plutôt monstrueuse commençait à se former sur la tête du Sith.
    - Mééééé, euh, se plaignit Grinder, elle voulait m’empêcher de soigner Mercurio.
    - Le soigner ? fit la Jedi blonde, incrédule. Le soigner à coups de sabre laser ?
    - Technique Sith ! rayonna Grinder. On coupe tout ce qui va pas!
    Il y eût un double « Bunk ! », occasionné par un marteau et un manche de sabre laser. La Jedi blonde rengaina et s’approcha de Mercurio, qui s’était planqué derrière une boîte aux lettres.
    - Jabineeeeeette ! geignit-il. Il voulait me couper le bras !
    - T’inquiète pas, Mercurio, je suis là, fit Jabinette. Je vais m’occuper de toi.
    Une lueur de méfiance subsistait néanmoins dans le regarde de Mercurio.
    - Allons, tu sais bien que je suis une excellente guérisseuse Jedi, fit-elle.
    Elle prit doucement le bras de Mercurio dans ses mains, et elle commença à l’examiner.
    - Ouhlà, fit-elle en voyant la blessure. Qu’est-ce qui a fait ça ?
    - Un string… murmura Mercurio.
    - Un quoi ?
    - Un string, répéta-t-il un peu plus fort.

    Un spasme de rire secoua Jabinette. Elle se ressaisit et demanda à Mercurio ce qui s’était passé. Pendant que le trippeur lui contait leur mésaventure, J.R. se campait devant Grinder, attendant qu’il finisse de compter les petits oiseaux.

    - Il se passe quoi ? demanda-t-elle lorsque le Sith eût cessé de regarder dans deux directions en même temps.
    - Viens, on va chez Jabinette. Je vais t’expliquer.


    La petite troupe se dirigea chez Jabinette, non loin de la résidence où les deux trippeurs avaient emménagé.

    Là, alors que Mercurio se faisait soigner, Grinder expliqua ce qui s’était passé.
    - Mais c’est horrible ! fit J.R. Comment vous faîtes pour vivre dans un merdier pareil ?
    Jabinette sifflota tout doucement en appliquant un pansement sur le bras de Mercurio, tout en évitant de jeter un regard trop prononcé à son évier.
    - Enfin, bon, depuis le temps que je vous connais, ça devrait pas me surprendre. Maintenant, je suppose qu’on va devoir se débarrasser de ce machin ?
    - Ouais, fit Grinder.
    - Ca y est ! fit Jabinette. Ton bras est soigné, Mercurio.
    - Merci, fit ce dernier.
    - Bon, il va falloir que l’on s’occupe de cette horreur, soupira Grinder.
    Une lueur s’alluma dans les yeux de J.R. et de Mercurio.
    - Comme au bon vieux temps ! fit joyeusement J.R.
    - Ouaiiiiiiiis ! s’exclama Mercurio.
    - Bon, Jabinette, fit Grinder, bien que tu sois une Jedi… (une lueur de défit apparut dans les yeux de la jeune femme blonde, et sa main se rapprocha imperceptiblement du manche de son sabre laser), j’ai le plaisir de te compter désormais au nombre des trippeurs !
    - Quoi, comme ça ? fit Jabinette.
    - Oui ! Tu peux être fière ! fit Grinder, mains sur les hanches, le torse bombé.
    - Et si je veux pas ?
    Il y eût un instant de flottement. Grinder, les yeux fermés, s’était figé dans sa pose. Jabinette eût pitié de lui et soupira :
    - Bon, d’accord, je veux bien vous aider…
    - OUAIIIIIIIS ! s’écrièrent les trois autres trippeurs.
    - MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA© ! ricana Grinder.
    - HIHEUHIHEUHA ! (il s’agit du cri de guerre de Mercurio, un rire hystérique suraigu.)
    - Euh… Powaaa ? tenta timidement J.R.
    - A POIIIIIIIL ! hurla Jabinette, les bras levés au ciel. Il y eût un autre instant de flottement.
    - OUAIIIIIIIIS ! hurla Grinder en se jetant sur Jabinette et J.R.
    - BUNK ! fit le maillet « spicy » de J.R.
    - C’est pas bientôt fini, ces conneries, oui ? fit le voisin du dessous de Jabinette, visible par le trou du plancher par lequel Grinder venait d’être propulsé.

    Quelques minutes plus tard, une fois le trou réparé et le voisin enfermé à double tour quelque part, les trippeurs décidèrent d’un plan d’action.

    - Bon, commença Jabinette, d’abord, qu’est-ce que c’est que ce truc qui est chez vous ?
    - Une espèce de créature née du bordel et de la crasse, fit Mercurio. J.R. tapota son maillet, l’air furieux.
    - Bah, oui, fit piteusement Grinder. On se disait toujours qu’on allait le faire le lendemain, pis apparemment, les tas de vieilles fringues ont fusionné avec les créatures de l’évier, et ça a fait cette espèce de machin radioactif.
    - Bon. Vous dites que cette bestiole dissout le métal et absorbe les éclairs, et qu’en plus les sabres laser lui font rien ? demanda J.R.
    - Ouais, confirma Mercurio.
    Jabinette soupira.
    - Je m’étais parée à cette éventualité, fit-elle en évitant soigneusement du regard son évier. J’ai quelques armes que je gardais pour ce genre de cas…
    Elle se leva et se dirigea vers une porte, les trippeurs la suivant des yeux. Elle ouvrit la porte.
    - Oh, non… firent Grinder et Mercurio.


    - Vous êtes prêts ? demanda Mercurio.
    - C’est bon, fit Grinder après avoir interrogé J.R. et Jabinette du regard.

    Les quatre trippeurs se tenaient au pied de la résidence dans laquelle se trouvait l’appartement de Grinder et de Mercurio. Une lueur verdâtre malsaine provenait de la fenêtre du deuxième étage. Tous tenaient fermement en main les objets que Jabinette leur avait confiés. Partout autour d’eux, des trous dans le béton dans lesquels quelques traces de mucus traînaient encore. On notait également des débris divers venant de la résidence ravagée.

    - Allons-y, fit doucement Grinder.

    Tout doucement, les trippeurs approchèrent de la porte menant à la cage d’escaliers. Elle était défoncée, et quelques marches manquaient, révélant un vide béant qui pouvait se révéler traître. Grinder s’engagea en premier, suivi de Jabinette. J.R. et Mercurio suivaient, côte à côte. Arrivés au premier étage, ils entendirent un rugissement dans lequel s’entendait de nombreux gargouillis. Les trippeurs se figèrent. Ils échangèrent un regard, puis ils continuèrent à monter les marches avec une lenteur délibérée. Ils arrivèrent enfin au deuxième étage. La porte de l’appartement numéro neuf était toujours encastrée dans la fenêtre. La lueur verdâtre pulsait toujours, mais avec plus d’intensité. Déglutissant ostensiblement, les trippeurs pénétrèrent à pas de loup dans l’appartement.

    - Putain, elle est où, cette saleté ? chuchota Grinder. Je vois rien !
    Ils entrèrent plus avant dans la logement, toujours aussi près les uns des autres.
    - Je sais pas ! fit Mercurio.
    - Y a une lueur verte, pourtant, fit J.R.
    - Ouais, mais elle semble moins forte depuis qu’on est rentré…
    Ils étaient arrivés dans la pièce principale de l’appartement. Aucun signe de la chose, même si leurs chaussures commençaient à coller au plancher à cause de la couche de mucus.
    - Beh, ça colle, fit J.R.
    - Ouais, ça me rappelle sac de N.D., tiens, fit Grinder, un léger sourire apparaissant sur ses lèvres.
    - Oui, mais la bestiasse est pas là, fit Jabinette, anxieuse
    - GREUH !

    Quelque chose venait d’éructer, et le son provenait de derrière les trippeurs. D’un seul bloc, ils se retournèrent, le teint soudain aussi vert que celui de la chose qui se tenait devant eux. La chose était là : elle s’était cachée en se collant au plafond pour laisser entrer les trippeurs et les piéger en bouchant la seule sortie.

    - Merde ! fit Grinder.
    - On n’a pas le choix, fit Jabinette. Mais qu’est-ce que c’est moche !

    La chose qui se tenait devant eux était difficilement descriptible : un amalgame de piles de vêtements dans un sale (c’est le cas de le dire) état, de casseroles et aliments dans un état de décomposition avancé, le tout parcouru par ce qui ressemblait à de la mousse vert-grise qui rentrait de sortait de la chose de façon aléatoire. Le tout n’était pas stable et était en constant mouvement, les vêtements passant sur les casseroles, etc.

    - GREUH ! fit à nouveau la créature en lançant un tentacule composé de chaussettes et de fourchettes vers J.R.
    J.R. hurla et leva son arme : un balais. Elle parvint à détourner le coup de la créature, qui alla infliger une balafre sombre au mur sur la droite des trippeurs.
    - Ca marche ! jubila Grinder en brandissant sa serpillère. Cette chose craint les produits ménagers !
    - A l’assaut ! hurla Mercurio en agitant son arme, un pulvérisateur de produit pour laver la salle de bains.

    Jabinette, pour sa part, s’était équipée de petites boîtes renfermant des blocs de javelle. La joie des trippeurs retomba lorsque la chose, incroyablement vive, fouetta l’air d’un tentacule au bout duquel se devinait un caleçon et arracha le balais des mains de J.R. Celle-ci, furieuse, sortit son maillet « spicy » et commença à marteler la créature, également assaillie par les pastilles de javel de Jabinette. Les coups de marteau rebondirent sur la créature, mais lorsqu’elle se fit toucher par les blocs de Javel, elle siffla, alors que sa peau commençait à bouillonner aux endroits où elle avait été touchée. La créature fouetta l’air de nombreux tentacules, par douleur ou par colère. J.R., énervée de voir que ses coups de marteau ne fonctionnaient pas, s’acharna de plus belle : un de ses coups défonça le sol, et tous tombèrent à l’étage inférieur. Grinder se releva en hurlant :

    - A l’assaut ! On va pas laisser tout le beau rôle aux blondes !
    - Tatayoyo ! hurla Mercurio.

    Ils foncèrent sur la chose. Mercurio l’aspergeait avec le produit nettoyant, puis Grinder fouaillait la plaie ainsi crée avec sa serpillère, faisant ainsi hurler et siffler la créature. Soudain, la créature ramassa tous ses tentacules, et les lança tous ensemble dans la direction des trippeurs. Jabinette et Grinder, invoquant la Force, créèrent un mur contre lequel les tentacules rebondirent, mais le contrecoup du choc les envoya voler, ainsi que Mercurio et J.R., par la fenêtre. Ils atterrirent tant bien que mal dans la cour, la chose les suivant en dégoulinant le long du mur.

    - Merde, fit Mercurio, je crois qu’elle se régénère.
    - Fais chier ! jura Grinder en raffermissant sa prise sur sa serpillère.
    La chose grogna à nouveau, et commença à faire tournoyer ses tentacules en l’air…

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Les trippeurs allaient-ils réussir à venir à bout de la chose de saleté de l’appartement numéro neuf ?

    Vous le saurez en lisant la suite des…

    TRIPS DU GRIGRI !

    (merci à tous mes fans :D

    dimanche 23 décembre 2007 - 22:24 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Mercuri0

    Mercuri0

    64 Crédits

    Je m'incline devant tant de talent ! :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D Je suis encore en train de pleurer de rires, et d'essuyer mes larmes avec un mouchoir JETABLE moi ! XD

    A quand l'apparition de mon chéri ^^

    mardi 25 décembre 2007 - 23:03 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Le retour du grigri, que du bonheur

    :roll:

    mercredi 26 décembre 2007 - 22:23 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    Salut à tous mes fans! Vous avez de la chance, j'ai de l'inspiration, en ce moment. Profitez-en, je sais pas si ça va durer ^^

    En espérant, j'espère que vous apprécierez cet épisode! Enjoy ;-)


    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


    Trips du Grigri Next Gen : Episode 1 et demie : On court ! Et vite !


    Les quatre trippeurs se tenaient face à la créature de l’appartement numéro neuf, sur le parking devant la résidence de Grinder et Mercurio.
    Grinder fit tournoyer sa serpillère au-dessus de sa tête, tandis que Jabinette préparait une pluie de pastilles de Javel.

    - Elle se régénère, déplora Mercurio en brandissant son nettoyant en spray. Qu’est-ce qu’on fait ?
    - Je sais pas, grimaça J.R., qui avait perdu son balais. Une attaque massive, peut-être ?
    - Avec quoi ? demanda Jabinette avant de sauter lestement pour éviter un coup de tentacule. Ce machin se régénère trop vite pour nous, et je crois pas qu’on ait assez de matos pour la nettoyer d’un coup !
    - Et meeeeeerde ! jura Grinder.

    Ils continuèrent à lutter tant bien que mal, en esquivant les coups de tentacules de la créature, tranchant sans conviction de-ci, de-là. Les réserves de Javel s’amenuisaient.

    - C’est pas normal qu’un truc pareil puisse exister, fit Jabinette, hors d’haleine. Vous êtes vraiment dégueulasses, les mecs !
    - Tu veux qu’on reparle de ton évier ? tança Grinder.
    - Screugneugneu, fit Jabinette.
    - On devrait appeler des renforts, grimaça Mercurio.
    - Mais qui ? fit Grinder. P.O. est loin, je te parle pas de Imy et de Tom… Tout le monde est trop loin pour nous !
    - Je sais ! fit J.R.

    Elle se contentait, depuis la perte de son balais, d’esquiver les coups de la créature.

    - Qui ? demanda Jabinette ?
    - Je reviens ! cria J.R. alors qu’elle partait en courant.
    Un instant, les trippeurs restèrent médusés, bras ballants et bouche bée. La créature se rappela à leur bon souvenir en désintégrant une autre portion de béton sous leurs pieds.

    - Putain, j’aurais jamais pensé que J.R. se barrerait un jour en plein combat, tiens, fit Grinder, amer.
    - C’est clair, ajouta Mercurio.

    La bataille devenait désespérée. La créature gagnait peu à peu du terrain, acculant les trippeurs contre un mur, alors que Jabinette lançait ses dernières pastilles et que Mercurio jetait par terre sa bouteille de spray, vide.
    Seul, Grinder fit face à la chose, couvrant ses amis. Il paraît tant bien que mal les nombreuses attaques de la créature. Soudain, la serpillère fut arrachée des mains du Sith. Il mobilisa la Force pour une dernière tentative…
    - GREUH ! fit la créature.
    - Hé, les gars ! fit la voix de J.R., bientôt suivie par J.R. elle-même.

    Elle tenait par le bras un jeune homme assez grand et très maigre, qui avait autant l’air d’être là que Grinder de se retrouver en partiel de grammaire.

    - C’est qui ? demanda Grinder.

    Il regarda mieux.

    - Putain, Zombi ? c’est toi ?
    - Euh, non, non, il y a erreur sur…
    - Mais si, c’est lui, fit vigoureusement J.R. en hochant la tête.

    Dans le mouvement, elle secoua le pauvre Zombi de haut en bas, l’enfonçant quelque peu dans le béton.
    Il y eût un instant de silence.

    - Mais, tu veux que ce type nous serve à quoi ? fit Grinder. Il sait pas se battre ! C’est juste un zombi !
    - Oui, tout à fait, je peux rentrer chez moi… commença Zombi avant d’être coupé par J.R. :
    - Allez, c’est mieux que rien ! Il peut nous aider à réfléchir sur la façon de combattre cette chose. Et tu parles pas comme ça de mon petit ami, renchérit J.R. en secouant encore plus fort le pauvre Zombi.
    - GREUH ! fit la chose.
    - Elle a dit « greuh », la chose, je crois que je ferais bien d’y aller…
    - Non, tu restes là, Zombi, maintenant que tu es là… ajouta Jabinette.
    - Personne n’a d’idée ? demanda désespérément Mercurio.
    - Si, j’ai une idée Sith ! fit un Grinder rayonnant.

    Jabinette lui lança un regard noir. Un nouveau « GREUH ! » de a chose enleva de son visage toute trace de regard noir et la fit écouter attentivement le Sith.

    - C’est quoi ? demanda Mercurio. Si tu veux encore me trancher le bras…
    - Non, non, rien d’aussi extrême, fit Grinder. Enfin…

    Une lueur jaunâtre typiquement Sith naquit dans son regard.

    - Je pensais qu’on pourrait utiliser Zombi et J.R. comme appât pour détourner la créature de nous !

    Il y eût un instant de silence, et même la poigne, pourtant phénoménale, de J.R. eût de la peine à retenir un Zombi devenu encore plus blafard.

    - D’accord, je veux bien vous aider, mais vous lancez pas cette chose à mes trousses ! hurla Zombi.
    - Super ! se réjouit Grinder.
    - GREUH !
    - Ouais, bon, ça va ! fit Mercurio.
    - GREUH !

    Mercurio se tut. Il leur restait un problème : Mercurio, Grinder et Jabinette étaient coincés contre le mur par la créature, et J.R. et Zombi étaient de l’autre côté. Heureusement pour eux, la narration leur avait permis de discuter sans être importunés par la créature, mais ce temps semblait désormais révolu. La chose recommença à darder ses tentacules.

    - Bon… Plan B ! hurla Grinder.
    - C’est quoi… commença à demander Jabinette.

    Elle n’eût pas le temps de finir. D’une poussée de Force, Grinder la balança sur le côté, l’envoyant bouler par terre, loin de la créature. Dans le même mouvement, le Sith s’était propulsé de l’autre côté. La créature sembla perdue un instant, puis reporta son attention sur le pauvre Mercurio, resté seul au centre. Trois tentacules se levèrent avec une lenteur délibérée, avant de fondre vers la tête du malheureux colocataire devenu aussi blême que Zombi. Les tentacules fouettèrent le vide : Grinder venait d’attirer à lui, grâce à la Force, son ami.

    - MAIS T’ES MALADE ! hurlèrent en même temps Jabinette et Mercurio.
    - Plus tard les remontrances ! Et de rien, fit Grinder en prenant Mercurio sous le bras et en commençant à courir.

    Jabinette ne tarda pas à les rejoindre.

    - GREUH !
    - On fait quoi, maintenant ? demanda J.R.
    - Technique Jedi : fit Grinder. ON SE BARRE !
    - Excellente technique, approuva Zombi.

    Jabinette eût un nouveau regard noir, à nouveau balayé par un joli « GREUH ! ».

    Les cinq trippeurs se mirent à fuir, la créature rampant mollement à leurs trousses. Des cris horrifiés se firent entendre dans la rue, alors que les passants se rendaient compte de ce qui dégageait une si nauséabonde odeur.

    - On va pas pouvoir fuir éternellement, fit J.R. en haletant. (La course n’avait jamais été son fort.)
    - Je sais, fit Grinder. Peut-être qu’on aura une idée en cours de route ! Zombi, des suggestions ?
    - Je sais pas, moi, choper une bagnole et se barrer loin d’ici ? suggéra-t-il.
    - Et on laisse tous les Chambériens se faire bouffer par ce machin ? vitupéra Jabinette. Ca va pas, non ?
    - Ben, je sais pas, moi, on peut la combattre avec quoi ?
    - C’est un amas des saletés de Grinder et de Mercurio.
    - Surtout de Mercurio ! fit Grinder.
    - Surtout de Grinder ! fit Mercurio.
    - Vos gueules ! fit J.R., menaçante, en sortant deux maillets. Les deux trippeurs se turent.
    - Apparemment, continua Jabinette, les instruments ménagers la blessent, mais elle se régénère trop vite.
    - Ben, faut la laver en une seule fois ! fit Zombi.

    On n’entendit plus que le bruit de la course et les hurlements désespérés des passants (ainsi que, de temps en temps, un rot écœurant signifiant que la créature venait d’avaler quelqu’un.)

    - Bonne idée ! fit Grinder, qui reprenait du poil de la bête. Et on lave avec quoi ?
    - Ben, c’est un mélange de vieilles fringues sales et de vaisselle pas faite, non ? fit J.R.
    - Alors, il nous faudrait un lave-vaisselle géant ! fit Grinder.
    - Ouais, et aussi un lave-linge, ajouta Mercurio.

    Il y eût un nouvel instant de silence.

    - AAAAAAAH ! ON EST FOUTUS ! hurla Mercurio. OU ON VA TROUVER UN LAVE-LINGE QUI FAIT LA VAISSELLE GEANT ?
    - Du calme, Mercurio, un Sith garde toujours son calme, sauf quand il s’énerve, fit Grinder avec sérieux.
    - CHUIS PAS SITH, MOI ! hurla Mercurio.
    - Ah, ouais, tiens, remarqua Grinder.
    - Zombi ! fit J.R.
    - Oui ? répondit l’intéressé.
    - Tu pourrais pas nous bricoler un machin du genre ?
    - Moi ?
    - Ben, oui, toi ! T’as pas des profs qui ont inventé la plaque à induction ?
    - Ben, si, mais à ton avis, pourquoi est-ce que je continue à suivre des cours ?
    - On s’en fout ! explosa Grinder. Si t’es là, tu peux servir !
    - En quel honneur ?
    - Licence poétique ! cracha le Sith.
    - Bon, O.K., je veux bien essayer… Mais ça va prendre du temps. La créature est loin ?
    - Je crois qu’on l’a semée, fit Jabinette, hors d’haleine.
    - GREUH ! fit la créature, depuis une certaine distance, toutefois.
    - On court encore un peu, fit un Zombi décidé.

    ~

    Les trippeurs coururent encore un bon moment, jusqu’à arriver tout juste au bord de la portée des cris de frayeur et de douleur des Chambériens qui se faisaient dévorer. Ils se trouvaient dans le centre-ville de Chambéry. Quelques voitures de police passèrent, toutes sirènes hurlantes. Les trippeurs, eux, cherchaient un magasin d’électroménager.

    - Rhâ, mais pourquoi y a jamais rien à Chambé ? demanda rageusement Jabinette aux trois pigeons qui passaient devant eux.
    - Rouh ! firent-ils.
    - Vos gueule, fit un Grinder maussade.

    Pas la moindre enseigne d’électroménager.

    - Zombi, fit Mercurio, tu sais pas où il peut y avoir un magasin où ils vendent des machines à laver et des lave-linges ?
    - Ben, je sais bien, mais ils sont en-dehors de la ville, dans les zones industrielles…
    - D’accord. Il faut qu’on se rende là-bas, décida J.R.
    - Minute, tempéra Grinder. Je suppose qu’une fois bricolé, ton machin sera pas des masses transportable, pas vrai ?
    - Effectivement, reconnut Zombi. Et en plus, il faudra une arrivée d’eau.
    - Merdeuh, fit Mercurio.
    - Voilà ce qu’on va faire, fit Grinder. Zombi, Mercurio et J.R., vous allez aller dans le grand magasin le plus proche pour bricoler le machin. J.R., je compte sur tes marteaux en cas de non-coopération.
    - D’accord, fit J.R. en arborant un sourire sadique, son fameux maillet rose portant la mention « spicy » à la main.
    - Jabinette et moi, poursuivit Grinder, on va appâter la chose. On reste en liaison par comlink.

    Le Sith fit passer les petits appareils à tout le monde.

    - Question, fit Zombi. Comment on va aux magasins ?
    - Piquez une bagnole, répondit Grinder.
    - Ca va pas, non ? explosa Jabinette. C’est mal, de voler…
    - T’as une autre idée ? sifflota Grinder en se regardant les ongles.
    - Sale Sith, grommela Jabinette.
    - Merci, fit Grinder en souriant.
    - Mais je sais pas conduire, moi, fit Zombi.
    - J’ai pas le permis, déplora Mercurio.
    - Ben, je l’ai, moi, fit J.R., rayonnante.

    Zombi et Mercurio prirent la même expression que si la créature venait de se reproduire devant eux. Ils perdirent également dix centimètres quand J.R. leur asséna un coup de maillet.

    - Zombi, fulmina-t-elle, tu me voles cette voiture, fit-elle en pointant un New Beetle du doigt. On fonce !

    Les trois trippeurs partirent, laissant Grinder et Jabinette seuls dans Chambéry. Les « GREUH ! » de la chose se rapprochaient. Autour d’eux, le chaos commençait à s’instaurer, à mesure que les gens se rendaient compte de ce qui leur arrivait dessus. Grinder et Jabinette étaient en plein centre de Chambéry, au croisement entre la rue de Boigne et la Place St. Léger. Grinder regarda Jabinette.

    - A ton avis, ils sont partis vers Bassens ou Chamnord ?
    - Je sais pas, fit Jabinette en sortant son comlink.

    En face d’eux, la créature tourna au coin de la rue, en-dessous du château, digéra la statue de Joseph de Maistre, et avança dans leur direction. Grinder en Jabinette se mirent à marcher à reculons. Le comlink de Jabinette crachota quelque chose que Grinder ne saisit pas.

    - Il vont à Bassens, fit Jabinette.
    - On va devoir marcher un moment, fit Grinder, l’air sombre.

    La créature leur faisait face. Avançant dans la rue de Boigne, Grinder fonça dans le Monoprix qui s’y trouvait, attrapa une poignée de balais, de produits nettoyants et de blocs de Javelle, et il retourna dans la rue. Les deux trippeurs étaient prêts : Grinder avait une serpillère dans chaque main, des balayettes passées dans la ceinture et une bandoulière de bouteilles de liquide vaisselle et de doses pour lave-linge. Jabinette faisait tournoyer un balai et un balai brosse, et avait rempli un sac à dos de pastilles de Javel.
    La créature accéléra, défonçant au passage quelques colonnes propres à l’avenue. Grinder et Jabinette se mirent à courir en direction des Quatre Sans cul.

    - GREUH !
    - MOUHAHAHAHAHAHAHA !
    - A POIIIIIIIIIIIIIIIL !!

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Grinder et Jabinette arriveront-ils à appâter la créature de l’appartement numéro neuf ? Mercurio, Zombi et J.R. parviendront-ils à construire une machine à lave-linge ?

    Toutes les réponses à ces palpitantes questions dans les prochains… TRIPS DU GRIGRI ! (coming soon)

    Joyeux Noël à tous mes fans :)

    mercredi 26 décembre 2007 - 23:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Un nouveaux chapitre en moin de 3 jours... t'a mangé quoi Grinder, je voudrai tbien le même.
    Encore une aventure déjantée de nos trippeurs préférés, surtout continu comme ça et ne change pas trop de trucs ( peut être un genre de padawan raté issus dela Bretagne....microfantasme perso 8_) )

    Bonne continuation



    :roll:
    -------------------------------------
    Désesperement a la recherche d'une maitresse Jedi

    Ce message a été modifié par: Padawanjo le 27-12-2007 07:05


    Ce message a été modifié par: Padawanjo le 27-12-2007 07:06

    jeudi 27 décembre 2007 - 07:04 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    Et oui, vous ne rêvez pas, cher fan (je me permet de mettre au singulier? Quoi? Je suis vexant? Bon, d'accord, pluriel ^^), chers fans, donc, mais je poste encore un nouvel épidose! J'ai la pêche en ce moment, autant en profiter (je ne peux pas garantir que cette inspiration prolifique durera ad vitam)

    En attendant, enjouaillez!

    @Padawanjo: niveau nourriture, quest-ce que j'ai mangé ces derniers temps... Du foie gras aux poires, du foie gras poëlé, du chevreuil, du sanglier, du gratin de patates, des haricots, des pommes au four, du saucisson cuit avec des lentilles, des cailles, du saumon, des noix de St. Jacques... Vivent les fêtes, quoi ^^
    Et qui me dit que tu ne feras pas une apparition, un de ces quatre? Mais laisse-moi déjà le temps de réintroduire tout le monde... :cli:

    Voici donc les tous derniers Trips du Grigri!

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Trips du Grigri Next Gen – Episode 1, final : Wash up !

    - AAAAAAAAAAAAAH ! hurlaient en cœur Mercurio et Zombi.

    Ils étaient installés à l’arrière de la New Beetle, cramponnés l’un à l’autre. Devant eux, J.R. semblait d’une fureur noire.

    - Ca va ! explosa-t-elle. J’y peux rien, moi, si ce… ce… ce trente-huit tonnes d’imbécile m’a doublé par la droite !
    - T’étais pas obligé de lui balancer un coup de maillet, non plus, fit Zombi, les yeux exorbités.

    J.R. ne répondit rien, crispée sur le volant. Derrière eux montait une épaisse fumée ainsi que les hululements des sirènes. J.R. plaqua l’accélérateur au plancher et la Volkswagen fit une embardée, alors que J.R. se mettait à slalomer entre les véhicules devant elle. Zombi et Mercurio jugèrent plus prudent de fermer les yeux. Il y eût des bruits de tôle froissée, et les sirènes s’arrêtèrent brutalement. J.R. eût un petit sourire satisfait, alors qu’elle tourna le volant à gauche à toute vitesse. La New Beetle passa sur deux roues, s’engageant sur la gauche entre les deux files de voitures. Elle retomba sur ses quatre roues après avoir évité de justesse une compression en sandwich entre un minibus et une dépanneuse d’âge respectable. Les cris de protestations des deux conducteurs, qui avaient pilés, s’arrêtèrent brusquement lorsqu’ils se rendirent compte que le ciel était noir de maillets leur fonçant dessus.

    Quelques minutes plus tard, ils finirent par arriver au grand magasin. Un vigile, qui avait remarqué leur entrée plus que discrète, dit quelque chose dans son communicateur et s’approcha d’eux tandis que J.R. et les deux autres trippeurs tétanisés sortaient de la voiture.

    - Excusez-moi, messieurs-dames, commença l’homme, qui devait bien mesurer un mètre quatre-vingt dix, est-ce que…
    - La barbe ! cria J.R. en sortant son maillet « spicy ».

    Le pauvre agent de sécurité retomba dans le caddie d’une personne âgée, qui se mit à houspiller et à tabasser le pauvre vigile de grands coups de sa canne.

    - Vous faites pareil pour tous les vigiles qui arrivent, fit sombrement J.R., que l’épisode conduite couplé à celui terreur injustifiée (selon elle, en tout cas) de Zombi et Mercurio avaient rendu d’humeur massacrante.
    A peine avait-elle terminé sa phrase qu’une armée de vigiles sortait du grand magasin, chassant devant elle les clients. Les stores métalliques s’abaissèrent, bloquant l’entrée. J.R. vira rouge pivoine et elle sortit une batterie impressionnante de maillets. Les vigiles prirent des poses de pratiquants d’arts-martiaux. Soupirant, Mercurio sortit des chaînes cloutées d’on ne sait trop où, tandis que Zombi sortait, avec une certaine satisfaction, un énorme pistolet du devant de son pantalon.

    - Vous ne passerez pas ! fit le vigile de tête, s’avançant.
    - Ouais, on l’a déjà entendu, celle-là, fit Mercurio avec un sourire sadique, sa chaîne claquant dans les airs.

    ~

    Grinder et Jabinette, hors d’haleine, s’aplatirent contre le mur dans la traboule qu’ils venaient d’emprunter. Autour d’eux, le silence régnait, entrecoupé de temps à autre par un « GREUH » malsain. Jabinette regarda Grinder.

    - C’est plus dur que j’aurais cru, fit-elle. Grinder eût un rictus méprisant.
    - Evidemment, pour les Jedi, dès qu’on fait un truc un peu physique, ça se plaint.
    - De quoi ? fit Jabinette, sa main se portant machinalement à sa ceinture.
    - Ah, attention, fit Grinder, son rictus s’élargissant. On ne cède pas à la colère, tout le baratin habituel…
    - Espèce de…

    La Jedi blonde n’eût pas le temps de finir sa phrase. Le mur venait d’exploser, accompagné d’un « GREUH ! ».

    Grinder et Jabinette se remirent à courir, en lançant en aveugle derrière eux pastilles de Javel et cocktails Môssieurproprotoff.

    - Il faut qu’on se magne d’arriver à Bassens, fit Jabinette en allongeant la foulée.
    - Pas trop vite quand même, faut leur laisser le temps de monter la machine.
    - Et ça va leur prendre longtemps, à ton avis ?
    - Chaispas. Demande leur, je retiens la bestiole un instant.

    Jabinette poursuivit sa course tandis que Grinder faisait volte-face, ses serpillères traçant un sillon mouillé dans l’air.

    - GREUH ! éructa la créature.
    - Ouais, ouais, GREUH ! fit Grinder d’un ton désabusé. Viens voir par là, espèce de saloperie industrielle…

    La créature fit fouetter ses tentacules, et Grinder para de ses serpillères avant de lancer une contre-attaque. Jabinette, elle, s’était arrêtée quelques dizaines de mètres plus loin, et commençait à sortir son comlink.


    ~

    « Tibidi ! » fit le comlink à la ceinture de J.R.

    - C’est pas vrai ! fit-elle. Un de ses maillets écrasa le pied d’un vigile dans un petit craquement mouillé.
    - Réponds, c’est peut-être important, fit Zombi, qui alignait allègrement les vigiles.

    Il reculait de trente bons centimètres à chaque coup, évitant ainsi le plus gros des attaques des hommes en costard.

    - Couvrez-moi pendant que je réponds, fit J.R. C’est Jabinette.
    - O.K. !

    Les deux jeunes hommes se mirent de part et d’autre de la blonde. Mercurio, se ses chaînes, renversait quiconque s’approchait d’un peu trop près, tandis que Zombi, une lueur de folie dans son visage pâle, tirait sur tout ce qui bougeait.

    - J.R. ! fit la voix de Jabinette par le comlink. Vous en êtes où avec la machine ?
    - Ben, euh… On a quelques petits problèmes avec la sécurité.
    - C’est-à-dire ?
    - Ben, ils veulent pas nous laisser rentrer, là, et on est un peu débordés…
    - Bordel ! jura la Jedi blonde.

    ~

    - Ben, ils veulent pas nous laisser rentrer, là, et on est un peu débordés… fit la voix de J.R. par le comlink de Jabinette.
    - Bordel ! Grinder, on a un problème !
    - De quoi ? fit le Sith qui combattait toujours la créature.

    De nombreux tentacules jonchaient le sol, mais au fur et à mesure de sa progression, la créature les réabsorbait et ils repartaient à l’attaque.

    - On a un problème, je dis ! hurla Jabinette.
    - Viens me remplacer, et file-moi ton comlink, fit Grinder en envoyant une salve de pastilles de Javel sur la créature.

    Jabinette fit un saut périlleux avant, et para une attaque de son balai brosse. Elle lança le comlink à Grinder, qui le rattrapa avec la Force et sauta hors de protée de la créature.

    - Il se passe quoi ? demanda Grinder dans le petit appareil.


    ~


    - Il se passe quoi ? fit la voix de Grinder dans le petit comlink.
    - Rhâ, fit J.R., Zombi, attrape !

    La blonde balança le petit appareil à son petit ami et elle prit sa place, marteaux en main. Les vigiles reculèrent imperceptiblement.

    - Zombi ? demanda Grinder. Qu’est-ce qui se passe, bordel ?
    - On est retenus par une armée de vigiles, répondit Zombi. Vous serez là dans combien de temps ?
    - Une demi-heure, je dirais, répondit le Sith. C’est épuisant de devoir combattre ce machin tout en s’enfuyant !
    - Merde, on n’aura jamais le temps de monter la machine, si ça continue comme ça ! jura Zombi.
    - Vous arrivez pas à éliminer les vigiles ?
    - Ben, ils sont costauds : quand on tape, ils se relèvent, et apparemment, ils ont des gilets pare-balles.
    - Merde… jura Grinder. Dis, Zombi, tu penses en avoir pour combien de temps, pour monter ta machine ?
    - Je sais pas, répondit-il. Il faut que je voie ce que j’ai sur place, que je trouve du matos, une arrivée d’eau… Une bonne heure, je dirais.
    - Putain… Bon, écoute ce qu’on va faire, fit Grinder.


    ~

    Une demi-heure plus tard, Grinder et Jabinette débarquaient, la chose aux trousses. Les deux arpenteurs des Voies de la Force étaient en sueur, et leurs réserves de produits ménagers étaient sensiblement entamées. La créature les suivait, digérant quelques voitures de-ci, de-là.

    - PLAN B ! beugla Grinder en arrivant.

    J.R., qui était noyée au centre d’une marée de vigiles mal en point mais toujours alerte, secondes d’un Zombi qui peinait à trouver des cartouches et d’un Mercurio faiblissant, sortit ses plus gros maillets et commença à shooter violemment les vigiles en direction de la créature. Jabinette, se servant de la Force, fit de même pour projeter en masse des types en costard, non sans une pointe de regret. Grinder fonça vers la grille en fer qui barrait l’entrée du magasin, en lançant à Zombi et Mercurio ses munitions de propreté. Le Sith sortit son sabre laser, et rapidement, la lame écarlate se mit à découper la grille. Il n’y eût bientôt plus de vigiles dans un périmètre immédiat ; tous avaient été projetés vers la créature, et s’égaillaient en hurlant. Ravie de cette diversion, la chose lançait ses tentacules de façon presque dansante, poussant de temps à autre un « GREUH ! » enjoué.

    - On y est, fit Grinder. Tout le monde commençait à reprendre espoit. Zombi et J.R., vous allez dans le magasin bricoler la machine à lave-linge. Jab et Mercurio, foncez dans le magasin dénicher un maximum de produits vaisselle. Moi, je vais chercher des pulvérisateurs. On se retrouve dans un quart d’heure ici. Go !

    Tout le monde se dispersa dans le magasin. Grinder trouva rapidement trois pulvérisateurs dorsaux, qu’il amena dans un bar de la galerie marchande du magasin, où il les remplit presque à ras-bord d’eau. Jabinette et Mercurio ne tardèrent pas à le rejoindre, poussant un caddie rempli à ras-bord de produits ménager. Les pulvérisateurs se virent bientôt remplis d’une quantité honorable de produits nettoyants. Chacun des trois trippeurs s’en sangla un sur le dos, et ils sortirent du magasin.

    Dehors, la créature continuait à s’amuser avec les vigiles, mais il n’en restait pas beaucoup.

    - ON FONCE ! cria Grinder.

    Les trois trippeurs se séparèrent, chacun prenant une direction différente en pulvérisant la substance ménagère au sol. Ils eurent tôt fait de faire le tour du magasin. Alors qu’ils se regroupaient dans l’entrée, Grinder alluma son comlink.

    - J.R., ici Grinder, fit le Sith dans le petit appareil.
    - Ca va bien, dehors ? demanda la blonde.
    - Pour l’instant, la créature joue avec les vigiles. Elle a pas encore essayé de passer le cordon sanitaire, répondit Grinder.
    - O.K. Zombi travaille sur la machine, mais il faudra la déplacer, vu qu’il n’y a pas d’eau dans le magasin lui-même.
    - Estimation du temps restant ?
    - Trois bon gros quarts d’heure, répondit J.R. en coupant la communication.

    Grinder rangea le comlink dans sa poche et se retourna vers l’extérieur. La créature venait d’engloutir le dernier vigile, qui hurlait alors que des restes de cages thoraciques immaculées se devinaient derrière la créature. La chose reporta son attention vers le trio.

    - J’espère que le cordon sanitaire la retiendra un moment, fit Jabinette en actionnant la pompe de son pulvérisateur.
    - On va le savoir dans trente secondes… fit Mercurio.

    La créature avança, puis posa un pseudopode sur le petit ruisseau qui serpentait autour du magasin. Il y eût un sifflement bouillonnant, et la chose rampa en arrière en sifflant, ses tentacules s’agitant en l’air. Grinder, Jabinette et Mercurio sautèrent de joie.

    ~

    Pendant une demi-heure, la créature renouvela ses tentatives de pénétration (du magasin, bande de pervers !), avec à chaque fois le même résultat. A chaque fois, les trippeurs rajoutaient du liquide sanitaire là où le passage de la créature laissait de grandes traces verdâtres. Quelque chose semblait toutefois préoccuper Grinder. Il sortit son comlink.

    - J.R. ? fit-il.
    - Oui ? répondit la blonde.
    - Vous en avez encore pour longtemps ?
    - GREUH !
    - Une vingtaine de minutes. Zombi est comme un dingue, là… (on entendit le bruit d’une boîte de clous renversés, un petit cri, et une voix demandant une clé de douze.) Vous avez des problèmes, de votre côté ?
    - Ben, j’ai l’impression que la bestiole commence à développer une sorte de résistance…

    Grinder coupa brusquement la communication. La créature pénétra le cercle une fois de plus, mais au lieu de reculer en sifflant, elle continua à avancer, ses tentacules fouettant l’air en signe de douleur. Le trio recula imperceptiblement.

    - On l’asperge ! cria Jabinette, joignant le geste à la parole.

    La créature siffla de plus belle, puis recula. Mercurio soupira de soulagement. Pas longtemps, toutefois : la créature, à l’extérieur du cordon sanitaire, venait de ramasser l’ensemble de ses tentacules sous elle, puis, les faisant claquer contre le béton du parking, elle sauta en l’air, atterrissant derrière le trio de trippeurs. Grinder se saisit immédiatement de son comlink.

    - J.R. ! Faites gaffe ! La créature vient de rentrer ! On va essayer de la retenir, mais va chercher de quoi te défendre ! Essaye aussi de trouver un moyen d’alimenter la machine sur place ! On pourra pas la déplacer avec cette chose en liberté dans le magasin !

    J.R. accusa réception et coupa la communication. La créature eût un « GREUH ! » de joie, puis recommença à attaquer, tout en reculant dans le magasin.

    - Merde ! jura Mercurio. Si elle atteint la machine pendant que Zombi travaille dessus, on est foutus…

    Les trois trippeurs se précipitèrent à la suite de la créature, se séparant pour essayer de lui barrer le chemin. Mais la chose déracina des caisses, et les balança vers les trois trippeurs. Mercurio fut touché de plein fouet et glissa, sonné, au pied d’un mur.

    - Mercurio ! cria Jabinette en faisant mine de se diriger vers son ami.
    - Plus tard, coupa Grinder, une trace de dureté dans la voix. La priorité est de retenir cette chose.

    Les deux trippeurs sortirent leurs sabres, dont ils se servirent pour couper les objets que la créature leur envoyait. Dans le lointain se faisait entendre les « Clang ! » terrifiés des marteaux de Zombi en pleine action.
    A court de munition, la créature recommença avec ses tentacules et des projections de mucus. Grinder et Jabinette rengainèrent les sabres pour repasser aux serpillères et balais. Toujours impossible, toutefois, pour les deux trippeurs de contourner la créature, qui continuait, inexorablement, à avancer.
    La scène dura encore pendant cinq bonnes minutes, lorsqu’une espèce de gros tuyau passa par-dessus la créature pour atterrir aux pieds de Jabinette. La créature siffla de douleur lorsque le tuyau la toucha.

    - Branchez ça sur une conduite d’eau, fit la voix de J.R. de derrière la créature. Je l’ai enduit d’eau pour empêcher la bestiole de l’attaquer.
    - Compris ! fit Jabinette en s’emparant du tuyau. Grigri, tu me couvres !
    - Ca marche, fit le Sith en approchant de la créature.
    Grinder para quelques coups de la chose, lorsque la voix de Zombi, atténuée par la relative distance, parvint aux oreilles de Grinder :

    - C’est bon, c’est fini ! cria-t-il. Ouvrez l’eau !
    - Ouvre la flotte, Jab ! relaya le Sith.

    Le tuyau se gonfla soudainement, cinglant la créature.

    - Attirez-la, maintenant, poursuivit Zombi.
    - C’est parti… fit Grinder.

    Appelant la Force autour de lui, il effectua un magnifique saut périlleux au-dessus de la bête, manquant s’écraser la tête au plafond. La créature tenta de se saisir des chevilles du Sith, mais J.R. intercepta les tentacules de salves bien placées de pastilles de Javel. En reculant le Sith parait les coups, tandis que J.R. donnait de grands coups de maillet imprégné d’eau propre.
    Ils finirent par arriver là où Zombi avait construit la machine à lave-linge : une espèce d’emberlificotement improbable de tuyaux et de câbles, encadrant, au centre, un caisson de lavage d’un volume assez impressionnant. La créature hulula à cette vue.

    - Balancez-la dedans, fit Zombi, qui tenait à la main un boîtier de contrôle.
    - Prête, J.R. ? demanda Grinder.
    - Prête à qu… commença la blonde.

    Elle n’eût pas le temps de finir : le Sith lui avait saisi la main, et avait à nouveau sauté par-dessus la chose, trop effrayée par ce qu’elle regardait (on ne savait trop comment) pour essayer de les attraper.
    Grinder et J.R. atterrirent sans encombre, même si Grinder faillit se manger un coup de maillet « spicy ». Jabinette les rejoint.

    - A trois, on pousse, et toi, tu shootes, commanda Grinder. 1… 2… 3 !

    La créature eût un hululement pitoyable en dressant ses tentacules. J.R. balança un formidable coup de maillet, appuyé par une poussée de Force combinée de Grinder et de Jabinette. La chose vola droit dans le tambour de la machine à lave-linge, fouettant inutilement l’air de ses tentacules. Zombi referma la porte en toute hâte, et appuya sur un bouton de son boîtier de contrôle.
    L’eau commença à se déverser dans le tambour, noyant la chose, qui frappa la porte vitrée de ses tentacules. Pas longtemps, toutefois : un jet de lessive et de liquide vaisselle arriva par un autre tuyau, jet qui commença à dissoudre la créature. Il y eût une plainte pitoyable, qui se réduisit progressivement. Soudain, un grand flash de lumière verte illumina la salle, puis plus rien. La vapeur masquait l’intérieur de la machine à lave-linge.

    Tout le monde s’approcha prudemment, même un Mercurio sonné qui zigzaguait sans trop de conviction. Zombi ouvrit précautionneusement la porte, envoyant une bouffée de vapeur et une agréable odeur de fleur d’oranger (obtenue grâce à GrigriWash©, la lessive des Sith qui veulent une tunique plus noire que noire !) A l’intérieur de la machine, on pouvait apercevoir une rangée de linge propre, plié et repassé (oui, oui, dans l’ordre !), ainsi que des couverts et casseroles qui étincelaient sous l’éclairage cru des néons.

    Tout le monde soupira et applaudit copieusement l’œuvre de Zombi, qui s’inclina sous les hourras.

    Grinder et Mercurio, toutefois, tressaillirent lorsque J.R. dit :

    - Bon, maintenant, faut aller ranger tout ça…

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Et voilà :cli: Je vais essayer de trouver le temps d'écrire la suite (de préférence, pas à deux heures et demie du matin, comme maitenant), en cette période troublée de révisions pré-partiels... (Brrr...)

    Bonne année à tous!

    vendredi 28 décembre 2007 - 02:23 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Sacré Grinder il tient la forme malgré son régime ultra riche et les partiels qui approchent a grand pas...
    " Vous ne passerez pas" !! génial j'ai adoré celle-çi.

    Continu comme cela camarade Sith...

    :roll:
    -------------------------------------
    Désesperement a la recherche d'une maitresse Jedi

    Ce message a été modifié par: Padawanjo le 28-12-2007 13:51

    vendredi 28 décembre 2007 - 13:50 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Mercuri0

    Mercuri0

    64 Crédits

    On devrai créer des monstre verdatre plus souvent...
    Bon d'accord les dégats se chiffrent a plusieurs miliers d'euro sans compter les pertes humaines, mais au moin mon linge est propre ^^

    Bravo Axel, c'est encore une superbe histoire ^^

    mercredi 02 janvier 2008 - 14:49 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits


    Malheureusement cher trippeur, je rencontre le même type de soucis ( pas de monstre verdatre, du moins pas encore) en ce qui concerne la zone dangereuse de mon appart a savoir l'évier-vaisselle, sorte de no man's land igiénique, bizzarement je m'en sort a peut près pour ce qui est des fringues.
    Enfin bref, le calvaire de tout étudiant qui se respecte ( sinon nous avons à faire à une èspèce très rare d'individu )

    Bon courage a tous en ce début d'année !!

    :roll:

    mercredi 02 janvier 2008 - 19:33 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    @ Padawanjo: Mon régime n'est pas ultra-riche, d'abord! Gnagnagna ^^

    @ Mercurio: Je suis plutôt pour (Irl, cela va de soi ^^) un peu de ménage régulièrement, histoire que ça colle pas sous les pieds quand on marche? (oui, je sais que t'es quasiment jamais à l'appart, mais quand même :p )

    Bref! Laissons là ces considérations qui euuuuh... (j'arrive pas à trouver d'adjectif) que vous en avez rien à considérer, hein? et je vous laisse donc aborder ces tous derniers trips du Grigri!

    Merci de me lire, et je m'excuse si mon rythme de publication (bwahahaha) se ralentit, mais les partiels arrivent lundi et durent deux dures semaines...

    En espérant que cet épisode vous plaira!


    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


    Trips du Grigri – Intermède 1 (Face the police)


    Les trippeurs se tenaient dans l’entrée du grand magasin ; Mercurio était parti chercher un chariot sur le parking dévasté, afin de ranger les affaires (enfin) propres, et il était revenu en courant, de larges pans de ses grands habits déchirés par des tirs de balles. Les forces de l’ordre avaient encerclé le bâtiment et tiraient à vue.
    Grinder évalua les forces en présence : une vingtaine de voitures de police, sept cars de CRS, cinq tanks, et trois hélicoptères. Une bonne centaine de policiers, armés de pistolets, fusils à pompes et lance-roquettes tenaient en joue les trippeurs.

    - Bordel, c’est quoi, tout ça ? fit Grinder, ébahi.
    - Rendez-vous sans résistance, fit une voix amplifiée par mégaphone.
    - Non mais ça va pas ? vociféra Grinder en agitant les bras. En plus, vous avez tiré sur mon pote, poursuivit le Sith en désignant un Mercurio blanc comme linge.
    - Il nous menace ! fit la voix au mégaphone. FEU !

    L’ordre fut répercuté alors que le visage des trippeurs se décomposait. Une pluie de balles et d’obus s’abattit sur la façade du magasin tandis que les trippeurs battaient précipitamment en retraire. Grinder crut même distinguer un policier complètement fêlé (il en arborait en tout cas le sourire), cigarette à la bouche, avec un lance-flammes en mains.
    Usant de la Force, Jabinette et Grinder poussèrent J.R., Mercurio et Zombi devant, tout en esquivant tant bien que mal les balles ; les portes en verre faisaient une bien piètre protection contre un assaut en règle.

    - Mais ils sont malades ! hurla Jabinette alors que les balles ricochaient un peu partout.

    Un obus explosa au plafond, arrachant un glapissement à J.R. Elle devint rouge de fureur sous la pluie de débris, et il fallut toute la maîtrise de la Force de Jabinette et de Grinder pour contenir la force monstrueuse de la blonde et la pousser à s’abriter.

    - Il faut savoir pourquoi ils nous tirent dessus, fit Zombi, une fois tout le monde à l’abri près de la machine à lave-linge.
    - Oui, je me demande bien pour quelle raison ils pourraient nous tirer dessus, après ce qu’on a fait à la ville, fit Mercurio avec sarcasme.
    - Il a raison, fit Jabinette. Allons chercher une télé.

    Les trippeurs se remirent en route lorsque la voix au mégaphone se manifesta à nouveau. Tout le monde se figea pour écouter.

    - Aux terroristes réfugiés dans le grand magasin : rendez-vous, et il ne vous sera fait aucun mal ! Le bâtiment est encerclé, et vous n’avez aucune issue ! Nous vous donnons une heure pour vous rendre, après quoi, nous donnerons l’assaut.

    La voix s’éteint brutalement. Les trippeurs restèrent cois, puis repartirent en quête d’une télé. Grinder souriait légèrement à la mention du mot « terroriste », mais une petite veine battait dangereusement à la tempe de J.R.
    Ils arrivèrent enfin au rayon télé et mirent en marche un écran sur la chaîne d’informations : un reportage exclusif montrait justement le magasin dans lequel les trippeurs avaient vaincu la chose de l’appartement numéro neuf.

    - …et c’est ici que se terrent les terroristes qui ont dévasté la moitié de la ville de Chambéry cet après-midi, fit une journaliste rousse. Selon un témoin, une espèce de créature organique se serait manifestée vers l’hôpital, détruisant une résidence étudiante et massacrant les passants.
    Il y eût de courtes vidéos montrant la rue où se trouvait la résidence de Grinder et Mercurio. Le reportage passa alors au témoin, la voisine laissée en vie par le monstre et qui avait détalé juste avant la première confrontation entre les colocataires et la créature. La jeune femme expliquait comment la résidence avait été dévastée, puis comment ses deux voisins étaient revenus, satisfaits, pour prendre le contrôle de la créature. (Spéciale dédicace Gniouf bwahahahaha)

    - Mais c’est pas vrai ! s’exclama Mercurio. Je savais bien que nos voisins étaient pas des flèches, mais à ce point là !
    - Chht ! intima Jabinette.

    Le reportage continua, présentant également le témoignage de l’agent de police dévêtu par Grinder alors qu’il poursuivait Mercurio. L’agent décrivait le Sith comme un dangereux psychopathe à l’allure maléfique. Grinder se rengorgea, et le reportage continua alors que J.R. soupirait de la réaction du Sith.
    Le reportage précisa ensuite que grâce au témoignage de la voisine et du policier, Grinder et Mercurio avaient été identifiés.

    - D’après les fichiers de la police, ils ‘agirait de deux dangereux criminels, déjà soupçonnés du meurtre de Bi££ Gate$ et l’affaire de l’incident de l’Albanais, ainsi que dans de nombreuses autres affaires. A l’aide d’alliés, les deux criminels auraient ensuite guidé la créature démoniaque dans la ville afin de faire le plus de ravages possibles. D’autres témoins, les vigiles du grand magasin de Bassens, déclarent avoir détruit la créature et enfermé les terroristes dans le grand magasin avant d’appeler les forces de l’ordre à la rescousse.
    - Les enfoirés, grogna Zombi.
    - Les terroristes, au nombre de cinq, sont maintenant coincés à l’intérieur du magasin, et ont une heure pour se rendre avant que les forces de l’ordre ne donnent l’assaut. Nous restons en direct pour suivre cette affaire.

    Grinder éteignit la télévision et se tourna vers ses amis.

    - Bon, on fait quoi, maintenant ? demanda Zombi.
    - Vous pouvez être fiers de vous, râla Jabinette. Moi, une terroriste, on aura tout vu…
    - Ouais, ben surveille ton évier, avant qu’il ne t’arrive la même chose, rétorqua Mercurio d’un ton acide.
    - Quoi ? fit la Jedi blonde et portant la main à sa ceinture.
    - Bunk ! fit le marteau de J.R. sur le pied de Mercurio.
    - Merci, fit Jabinette en souriant à J.R. alors que Mercurio sautait partout en tenant son pied dans ses mains.
    - Bon, arrêtez vos conneries, fit Grinder. Le fait d’être recherché me dérange pas, mais là, bien que j’aie du mal à l’admettre, il faut reconnaître qu’ils sont trop nombreux.
    - On fonce pas dans le tas pour tout défoncer, alors ? fit J.R. d’une petite voix en serrant son maillet « spicy »contre son cœur, les yeux humides.
    - Et non, je crois pas qu’on aurait une chance, fit Mercurio une fois calmé.
    - Si seulement on était aussi nombreux qu’avant… soupira le Sith.
    - M’en parle pas, fit Jabinette, l’air moqueur. J’aurais jamais intégré une équipe pareille, avec autant de Sith.
    - Boarf, on est pas aussi méchants qu’on en a l’air, fit Grinder en souriant un peu. D’ailleurs, j’me souviens quand…

    Le moment nostalgie fut interrompu par une explosion provenant du plafond vitré. Une quinzaine d’hommes du GIGN descendirent en rappel, armes à la main. Tout le monde brandit ses armes : le crépitement des sabres laser emplit le magasin, suivi du cliquetis des chaînes, du bruit sourd des maillets de J.R. et du claquement de la culasse du pistolet de Zombi.

    - Rendez-vous ! intima celui qui semblait être le chef en braquant un FAMAS sur les trippeurs.
    - MOUHAHAHAHAHAHAHA© ! répondit Grinder.
    - POILPOILPOIL ! hurla Mercurio (nouveau cri de guerre officiel)
    - TERRIK POWAAAAAA ! hurla Jabinette (cri de guerre officiel)
    - GREUH ! hurla un Zombi sans originalité.
    - Euuuuuh… Baston ? tenta timidement J.R.
    - Feu ! fit le chef des gars du GIGN, paniqué.

    Les trippeurs foncèrent entre les réfrigérateurs et les télévisions, armes en main, vers les agents qui se mirent à tirer à tout va. Grinder et Jabinette, en tête, firent un premier passage à vitesse éclair et tranchèrent net les fusils des soldats. Alors que les pauvres dégainaient leurs couteaux, les trois autres trippeurs chargèrent : J.R. poursuivit joyeusement deux policiers en faisant trembler le bâtiment alors que ses marteaux s’abattaient. Mercurio, de ses chaînes, cinglait tous ceux qui s’approchaient d’un peu trop près, et Zombi faisait un carton, étourdissant les pauvres diables qui avaient heureusement un gilet pare-balle.
    Grinder et Jabinette se séparèrent et firent demi-tour, acculant les soldats au centre du cercle formé par les cinq trippeurs. De la poussière, résultat du combat contre la chose et les tirs d’artillerie, commença à se lever et à former un épais brouillard. Il y eût des hurlements et les bruits caractéristiques des armes des trippeurs.
    Puis plus rien. Un casque, pour souligner l’effet théâtral, roula doucement au pied de la télé dont les trippeurs s’étaient servis pour regarder les informations. Le nuage se dissipa, révélant cinq trippeurs satisfaits et un tas de petits morceaux de policiers perforés, tranchés, aplatis et écorchés.
    Grinder retourna allumer la télé.

    - ...décidé de surprendre les terroristes en lançant un commando du GIGN investir le bâtiment, fit la journaliste rousse. Il y a eu un grand bruit, puis plus rien. Le commandant ne parvient plus à rejoindre ses troupes. Il va lancer un nouvel appel…

    La caméra fit un zoom, révélant un homme de forte stature qui dépassait d’une tourelle de char. Il prit un mégaphone en main et beugla, faisant tressauter sa petite moustache poivre et sel :

    - Aux terroristes : rendez-vous ! Ceci sera mon dernier avertissement ! Il ne vous reste plus que quarante-cinq minutes !
    - Je vais lui parler, moi, à ce commandant de mes deux, grommela Grinder. Restez là, j’en ai pas pour longtemps.

    Le Sith partit dans le magasin tandis que les autres suivaient l’action sur la télévision. Rapidement, ils virent paraître Grinder à l’entrée du magasin, un manche à balais en main au bout duquel un torchon blanc était accroché. La journaliste surexcitée faisait commentaire sur commentaire, alors que la caméra zoomait sur la figure peu amène du Sith. Une petite veine rouge battait sur la tempe de Grinder.

    - Je veux juste discuter, fit le Sith en amplifiant sa voix avec la Force. Nous ne sommes pas responsables de la destruction de la ville. Le créature est, euh… (il rougit) « apparue » dans notre appartement, mais nous avons fait notre possible pour la détruire, ce que nous avons fini par faire il y a quelques heures.
    - Pourquoi ne vous rendez-vous donc pas ? vociféra le commandant dans son mégaphone.
    - Vous auriez pu nous laisser le temps de nous expliquer ! beugla le Sith en brandissant son drapeau blanc de fortune. Vous avez tiré sans sommation !
    - Foutaises ! rétorqua le commandant. Pas de pitié pour les terroristes.
    - Et cet assaut du commando, hein ? Pas très fidèle à votre parole, caporal, fit le Sith en insistant sur le « caporal ».

    Le commandant devint rouge et de la fumée commença à lui sortir des oreilles.

    - Fumez-moi ce saligaud ! brailla-t-il.

    Les canons se braquèrent sur Grinder, qui se mit alors à agiter son drapeau blanc frénétiquement.

    - Ouimaisnonsjenevoulaispasdirecelapardonexcusezmoimonsieurlegénéraljenelereferaiplusetsiondevenaitdesamisje…

    Grinder fut interrompu pas un obus, qui explosa juste à côté de lui. Le taré au lance-flamme s’avança vers le Sith et commença à mettre le feu au bâtiment. Grinder, aidé de la Force, sautillait un peu partout, esquivant les tirs de justesse.

    - Merde, faut aller l’aider ! s’exclama Mercurio.
    - Ils sont trop nombreux, fit Jabinette, toute pâle. Je suis sûr qu’il a un plan, il serait pas parti comme ça…

    Sur l’écran, malgré le nuage de poussière qui commençait à se lever, on pouvait toujours distinguer la silhouette de Grinder sautillant de-ci de-là. Puis il n’y eût soudain plus un seul mouvement. La caméra dézooma alors que le commandant ordonnait un cessez-le-feu. La journaliste faisait des commentaires frénétiques alors que la poussière retombait doucement. Grinder se tenait au centre du cratère creusé par un impact d’obus, visiblement indemne. Il tenait en main une télécommande étrange. La caméra zooma.

    - Hé, je la reconnais, fit J.R. en pointant l’écran du doigt. C’est son databloc de commande à distance de l’Asmodée
    - Mais il peut plus s’en servie ? fit Jabinette, surprise.

    A l’écran, Grinder se mit à parler.


    ~

    Grinder toussa faiblement au fond du cratère d’obus. La poussière commença à retomber à mesure que les tirs cessaient. Sa cape était brulée, mais il n’avait aucune blessure à part quelques égratignures. Le Sith soupira, puis, après avoir réfléchi quelques secondes, sortit son vieux databloc de sa poche avant de se redresser lentement en levant les mains. Il vit la caméra se braquer sur lui.

    - Ecoutez, commença le Sith en amplifiant à nouveau sa voix. Les évènements d’aujourd’hui étaient dus à un regrettable accident. Je regrette d’avoir dû en arriver là et je vous demande de ne pas envenimer les choses. Maintenant, si vous voulez bien m’écouter, nous pourrons…
    - Ne l’écoutez pas, feu ! brailla à nouveau le commandant psychopathe.
    - Et ***censuré*** ! jura Grinder alors que les tirs reprenaient.

    Grinder usa d’une antique technique Sith, camouflant sa présence aux yeux des autres et laissant une illusion de Force sautiller un peu partout pour tromper les tireurs, avant de se replier vers le grand magasin, qui ressemblait de plus en plus à une maternelle après une erreur de frappe américaine en Irak.
    Essoufflé, le Sith rejoignit rapidement les autres.

    - Grinder ! Ca va ? demanda J.R. en courant vers lui.
    - Ouais, ça va, fit le Sith en reprenant son souffle. Mais je sais pas comment en sortir… Ils sont trop nombreux…
    - T’as pas d’idée ? fit Zombi, anxieux.

    Grinder ne répondit rien et montra son vieux databloc à tout le monde.

    - Je pourrais rappeler l’Asmodée et mes anciennes forces d’intervention, fit le Sith.
    - Mais je croyais que les Forces Galactiques de l’Equilibre Narratif avaient exigé son démantèlement ? fit Jabinette, incrédule. Ca avait fait la une du Blaster Mag pendant au moins… Euh, ça aurait fait la une du Blaster Mag pendant au moins deux numéros, si ç’avait été un quotidien et qu’il était encore publié, en tout cas.
    - Je l’ai pas démantelé, en fait, fit Grinder. Je l’ai planqué sur la Lune au cas où. Je peux le rappeler maintenant, il sera là dans approximativement une heure.
    - Aille ! fit Mercurio. Mais on n’a pas le choix !
    - Effectivement… Il faudra tenir, soupira Grinder.
    - Tu risques pas de problèmes avec les Forces Galactiques de l’Equilibre Narratif (que nous appellerons FGEN pour faire plus court et emmerder les puristes NdA) ? demanda Jabinette.
    - On verra ça en temps voulu, fit Grinder. Je lance l’ordre.

    Le Sith appuya sur une série de boutons. Le signal partit, ricocha sur un satellite en orbite de la Terre, ricocha sur un deuxième satellite planqué derrière la Lune, puis il prit un verre au bar avant de réactiver complètement la gigantesque base secrète cachée sur la face cachée (sic !) de la Lune. Aussitôt, des centaines de soldats et d’officiers se mirent en branle, réactivant le navire qui n’avait plus fonctionné depuis un moment.

    - On n’a plus qu’à attendre, fit Grinder en rangeant son databloc. On va se planquer dans le magasin…

    ~

    L’auteur va ici faire une ellipse d’une heure. Le premier qui me redemande un trip du Grigri octogénaire, ben, euh… J’y pense, j’y pense ^^

    ~

    Les hommes du commandant pénétraient dans le magasin, armes au poing. De leur cachette, les trippeurs en comptèrent au moins deux cent. J.R. déglutit :

    - T’es sûre que c’est une bonne idée ?
    - Mais oui, fit Mercurio, enthousiaste.

    Quarante-cinq minutes avaient passé. Les trippeurs étaient planqués dans une tente au rayon enfants, derrière un Cheyenne (à moins que ce ne soit un Comanche) en plastique.

    - Mouais, fit un Grinder peu enthousiaste.

    Le Sith consulta son databloc : l’Asmodée se dégageait de l’orbite lunaire et ne tarderait pas à larguer ses barges d’assaut.

    - Il ne nous reste que quelques minutes à tenir, poursuivit-il en rangeant le databloc.

    Mercurio se préparait à dire quelque chose mais il se tut brusquement lorsqu’une dizaine de pieds bottés passa devant la tente. Il reprit son souffle et parla lorsque les hommes furent passés :

    - A votre avis, il reste combien d’hommes, dehors ?
    - Je sais pas, juste de quoi protéger les journalistes et manier les tanks, fit Zombi.
    - Tu pensais à quoi ? demanda J.R.
    - Ben… On pourrait se faufiler discrètement dehors pendant qu’ils nous cherchent dedans, nan ? De toute façon, les barges de débarquement sont verrouillées sur ton databloc, Grinder, non ?
    - Ouais, effectivement. On va essayer de sortir, ce sera plus facile pour les Stormtroopers de venir nous récupérer.

    Grinder jeta discrètement un œil dehors : la patrouille de commandos du GIGN la plus proche était à trois rayons de là, et la plupart des hommes se regroupaient au rayon boucherie, là où le commandant se sentait le mieux. Le Sith fit signe à ses amis, et tout le monde sortit de la mini-tente Apache (ou Cheyenne) le plus discrètement possible. Un groupe de cinq commandos passa à proximité ; les trippeurs se planquèrent derrière un congélateur, puis reprirent leur route vers la sortie.
    Malheureusement pour eux, un cordon de policiers faisait écran entre le grand magasin et le reste de la galerie.

    - Merde ! jura silencieusement Jabinette, cachée derrière un présentoir de DVDs Comment on fait ?
    - Technique Sith, fit Grinder en souriant. Attendez-moi là.

    Le Sith s’en fut silencieusement. Il y eût une explosion à l’autre bout du magasin, au rayon vins. Tout le monde se dirigea par là-bas, et les policiers abandonnèrent la surveillance de la sortie pour aller en renforts. Toujours planqués dans les rayons, les trippeurs virent revenir Grinder, rayonnant.

    - Qu’est-ce que t’as fait ? demanda Jabinette.
    - Technique Sith ! Faire exploser les bouteilles de whisky.
    - Intéressant, comme technique, commenta Mercurio.
    - Ouais ! C’est Jojo qui m’a appris, fit fièrement Grinder.
    - Bon, on filoche ! fit Zombi en se relevant.

    Tout le monde se mit à courir vers la sortie. Ils avaient presque franchi les portes dévastées, lorsqu’une lame de couteau se ficha dans le mur juste à côté de la tête de Mercurio, qui blêmit. Le commandant les avait vu, et braillait des phrases incohérentes à leur encontre en leur lançant des couteaux de combat. Les trippeurs se ruèrent dehors, poursuivis par une horde de commandos du GIGN. Le commandant caracolait en tête, en fendant l’air comme un dément avec ses couteaux. Les trippeurs sortirent, pour se retrouver face aux gueules amicales des tanks. Les trippeurs pilèrent net, avant de se faire encercler par les commandos sortis du magasin.
    Le commandant, bave aux lèvres, s’avança, accompagné par le taré au lance-flammes.

    - Merdeuh… chuchota Jabinette.

    J.R. serrait les manches de ses maillets à s’en faire blanchir les phalanges. Zombi était plus blanc que blanc (grâce à Omo Terreur), et Jabinette tentait désespérément d’attirer l’attention d’un soldat pour lui signifier que elle était du côté des gentils, en fait, même si c’était pas évident au premier coup d’œil…
    Le commandant se campa devant les trippeurs, triomphant. Il aiguisait son plus beau couteau sur un fusil trouvé dans le magasin.

    - Hahaha, ricana le militaire. Vous êtes cuits et recuits ! Mains en l’air ! aboya-t-il soudainement. Sergent ! Apportez les menottes !

    L’homme au lance-flamme, ricanant, accrocha le canon de son arme à son épaule, puis se saisit de cinq paires de menottes avant d’avancer vers les trippeurs.
    Il y eût un petit bruit ténu, et Grinder tendit l’oreille…

    …Avant de la rabattre aussitôt : le bruit caractéristique d’un canon laser en train de tirer venait de retentir, et un rayon vert vaporisa le sergent, faisant sauter sa réserve de carburant. Les trippeurs furent projetés au petit bonheur la chance, Grinder retombant malheureusement sur le commandant, qui lui servit de coussin.
    Alors que le Sith esquivait tant bien que mal les assauts du militaire, une nuée de navettes de classe Sentinelle passa en rase-mottes au-dessus du parking, mitraillant à tout va les forces de police. Des Darktroopers débarquèrent et sécurisèrent la zone, anéantissant les tanks restants à coups de PLX-2m.

    Grinder se releva, non sans avoir fait des petits morceaux du monsieur aux couteaux. Le bruit des blasters se calma, tandis que les dernières navettes dégorgeaient leurs soldats qui finirent de sécuriser la zone. Un Darktrooper se mit au garde à vous devant Grinder, salua, et prit la parole.

    - C’est un plaisir de vous revoir, monsieur, fit le Sergent Kyton.
    - Plaisir partagé, sergent, fit Grinder en souriant. Bon, nettoyez-moi toute cette zone, soudoyez la journaliste pour qu’elle ne parle plus, et envoyez des équipes de nettoyage pour rafistoler le plus gros des dégâts.
    - Bien, monsieur, fit le Darktrooper.
    - Exécution ! fit Grinder, et le soldat se mit alors à donner des ordres.

    Tout le monde s’organisa, et les trippeurs se regroupèrent. A part quelques sourcils brûlés et une dignité froissée suite à un mauvais atterrissage, tout le monde se portait bien. Grinder en tête, les trippeurs embarquèrent dans la navette Sentinelle la plus proche, qui décolla pour rapidement quitter l’atmosphère et rallier l’Asmodée.

    Rapidement, les trippeurs furent à nouveau sur la passerelle de commandement, se rappelant des souvenirs (pour Grinder, J.R. et Mercurio), bavant sur les postes de tir des turbolasers et du superlaser (pour Zombi) et critiquant à tout va le clinquant impérial (pour Jabinette.)
    Grinder s’assit avec contentement dans son fauteuil de commandement, avant de remarquer des échos bizarres sur ses écrans. Un officier s’approcha de lui, salua rapidement et tendit un document en filmsiplast au Sith.

    - Au rapport, monsieur, fit l’officier. Nous avons détecté une étrange flotte de bâtiments sortant de l’hyperespace quelques minutes après notre intervention sur Terre.
    - Origine ? demanda le Sith.
    - Ils battent pavillon FGEN, monsieur, répondit l’officier.

    Grinder se crispa imperceptiblement alors que tout le monde se réunissait autour de lui.

    - Il se passe quoi, là ? demanda un Zombi inquiet en pointant les écrans des scanners du doigt.
    - Je… commença Grinder.

    Il n’eût pas le temps de terminer. L’holoécran de la passerelle s’alluma, dévoilant un personnage noyé dans l’ombre dans le plus pur style du grand méchant énigmatique. Grinder se mit à gémir en se prenant la tête entre les mains.

    - Trippeur Grinder, fit la voix, métallique et asexuée. Vous avez rompu les règles auxquelles la FGEN vous avait subi. En vertu de quoi, selon la charte de notre organisation, vous devrez être détruits dans les plus brefs délais. Nous vous donnons une semaine pour vous constituer prisonniers, après quoi nous userons de toute notre force pour vous anéantir.

    La communication fut brusquement coupée. Grinder redressa la tête pour voir le visage consterné des autres trippeurs.

    - C’était bien la peine de m’embarquer dans tes conneries pour en arriver là, râla Jabinette.
    - Putain, qu’est-ce qu’on va faire ? demanda Mercurio, le visage grave.
    - On n’a pas le choix, fit Grinder en se levant. Pour espérer les contrer, et peut-être faire valoir l’intervention d’aujourd’hui, il va falloir réunir l’équipe des grands jours…


    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Et voilà! Bon courage à tous ceux qui ont des exams, et à la prochaine :cli:

    vendredi 04 janvier 2008 - 21:01 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Oouai !!!!! vas-y Grinder poutrage de geule du FGEN, pas de pitié pour l'autorité....
    Non sans déconner continue comme cela, mais surtout, dans un soucis de préservation de notre auteur sith préféré, révise bien et concentre toi sur les partiel, il parait que les éxaminateurs sont des Jedi et tu ne pourras donc pas tricher ou les influençer!!!

    :pens: A part ça continue a manger " richement" comme ça nous assisterons peut être a la naissance du premier Sith Hutt ( ynark ynark ynark !!)

    A la prochaine aventure Grinder !!


    :roll:

    -------------------------------------
    Désesperement a la recherche d'une maitresse Jedi

    Ce message a été modifié par: Padawanjo le 05-01-2008 14:33

    samedi 05 janvier 2008 - 14:33 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Grinder

    Grinder

    4762 Crédits

    On le croyait perdu dans les limbes du système scolaire (encore)...
    On croyait qu'il ne pourrait plus taper à l'ordi à cause de ses doigts boudinés qui frappaient trois touches en même temps (raté, j'ai perdu trois kilos ^^)
    On le croyait mort de faim au fond d'une grotte en Azerbaïdjan...
    On aurait pu croire qu'il avait une copine et plus de temps pour toutes ces conneries...


    QUE NENNI!

    Grinder est toujours vivant, et poste encore et toujours (et envers et contre tous ^^) la suite de ses fameux Trips! Enjouaillez =D

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


    Trips du Grigri – Episode 2 : Reunification




    Grinder disposait d’une semaine pour se préparer à l’assaut contre les forces de la FGEN. Le Sith, dans sa salle de commandement secrète, sortit un databloc rouge très cliché et pressa une série de touches…

    ~

    En France, dans divers endroits, d’autres datablocs se mirent à sonner. Tom fut le premier à répondre, débarquant sur l’Asmodée à bord d’un Tie/def qu’il avait réussi à planquer aux yeux de la FGEN ; il était venu en échange de la promesse qu’on lui fasse rencontrer des filles. Imy sortit de l’atmosphère en surfant sur son légendaire « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ». Il fut récupéré d’urgence par une navette de sauvetage, parce que crier dans le vide de l’espace, ça marche pas trop, et que c’est difficile de respirer, surtout sans combinaison. Pleymo planait bien trop haut pour entendre son databloc sonner, Kardass grommela quelque chose au sujet de l’Empire Sith et retourna bouder quelque part. Les rôlistes étaient perdus dans un donjon en Angleterre, Chacha refusa catégoriquement de revenir, et P.O. demeurait résolument injoignable. Joruus29 fut le dernier à débarquer (en retard, sans doute dans une optique du meilleur pour la fin), l’Elfe à son bras, reconstituant ainsi le noyau dur des trippeurs d’antan (rhâ, c’est beau !)

    Tout le monde se réunit dans la traditionnelle salle de briefing. Zombi et Jab se tenaient, super sérieux t un brin nerveux, dans un coin de la salle et regardaient anxieusement (on l’aura compris) ce qui se passait. Grinder, pour fêter dignement les retrouvailles, avait sorti un caisse d’alcool grand format, et Jojo s’était joint au mouvement avec un choix non négligeable de whiskys waylandais et corelliens. Les alcooliques (tout le monde, sauf Jab, J.R. et Zombi) se jetèrent dessus et commencèrent une monumentale beuverie dans un joyeux bordel. Zombi, verre d’eau à la main, tenta timidement d’interpeller une J.R. super contente et rouge de colère qui courait après un Tom hilare qui titubait tant bien que mal hors du chemin du marteau de la blonde. Jab, une menthe à l’eau à la main, tentait difficilement de repousser une Elfe entreprenante tandis que l’ex (mais néanmoins super balaize) Empereur des Sith, à son grand dam, la regardait d’un mauvais œil.
    Imy et Mercurio tentaient une danse cosaque titubante, tandis que Grinder roulait par terre, écroulé de rire, et que J.R. atteignait enfin le pied de Tom avec un rictus de satisfaction et un petit craquement mouillé.

    - Dites… tenta Jab.
    - Ooooooooh… Ca te gène pas si je me tiens à toi ? articula laborieusement l’Elfe.
    - BUUUUUUUUURPS ! fit hargneusement Jojo en essayant de toiser l’une des trois Jabinettes qui dansaient dans son champ de vision.

    La beuverie se poursuivit. Grinder fit une mauvaise blague en montrant la flotte de la FGEN, créant un instant de panique (vu que tout le monde voyait au minimum triple.) Complètement imbibé, le Sith partit alors courir tout nu dans les couloirs de l’Asmodée, oursuivit par une Elfe intéressée et une J.R. bouillonnante de rage qui fonçait à l’aveuglette pour « ne pas voir ça », maillet « spicy » brandi et agité sauvagement en tous sens.
    Jojo, qui ne voyait pas la chose d’un très bon œil, tenta de foudroyer le trippeur. Sa décharge se perdit, allant frapper la caisse d’alcool. La salle de briefing, de surcroît emplie de vapeurs éthyliques, implosa, envoyant balader des trippeurs ivres morts de rire sur les officiers médusés de la passerelle, tandis que les sobres, un rien verdâtres, tentaient de se faire encore plus petits contre le mur, regrettant leurs sourcils, et ignorant nonchalamment les éclats de verre et autres débris qui s’étaient plantés en vrombissant dans le duracier à quelques centimètres de leur tête.
    Les officiers emmenèrent les trippeurs à l’infirmerie (enfin, ceux qui ne furent pas rendus ivres par l’haleine, en tout cas), suivis un peu plus tard par une J.R. furibarde et écarlate, qui traînait un Grinder nu comme un ver et affublé d’une jolie série de bosses dans une main, et qui portait l’Elfe sur son épaule de l’autre main, laquelle Elfe faisait remarquer à tout va la présence d’escargots sur les murs, tout en retenant de temps à autre un hoquet vomitif.

    Il fallut quatre jours pour réparer les dégâts de l’explosion, et pour soigner les trippeurs éthyliquement comateux et/ou victimes de la frénésie marteleuse de J.R.

    Pendant ce temps, la flotte de la FGEN se renforçait de jour en jour, atteignant rapidement la centaine de vaisseaux. Tous étaient de modèle inconnu pour les trippeurs, et leur taille allait du forceur de blocus corellien à l’analogue de destroyer. Les trippeurs, eux, se préparaient tant bien que mal : une cellule psychologique avait été mise en place pour soutenir les Stormtroopers victimes de la nudité de Grinder ; les Storms non affectés s’occupaient de la mise sur le branle bas de combat du navire de guerre. Les trippeurs, quand à eux, traînaient nonchalamment vers les issues de secours, les capsules de survie, et posaient d’innocentes questions sur les possibilités de survie et les manœuvres standard d’évacuation. Du temps passa encore.


    ~

    - Tu as un plan ? demanda pâteusement un Tom à peu près soigné à Grinder.
    Tout le monde était sur la passerelle, et il ne restait plus qu’une journée avant la fin de l’ultimatum.
    - Ben, on les poutre ! fit Grinder en affichant un sourire confiant.
    - Ils sont nombreux, quand même, remarqua Jab.
    - Ouais, et on sait pas de quoi ils sont capables, renchérit Zombi.
    - On s’en fout, on a un Sovereign, fit Grinder.
    - Mais ils sont au moins une centaine, fit imy.
    - On s’en fout, on a un Sovereign, répéta Grinder. Il arborait un sourire un peu craquelé, et une lueur de démence brillait dans son regard.
    - Je ne sais pas, mais ils ont l’air bien plus nombreux, fit l’Elfe de sa voix fluette.
    - Elle a pas *buuuuuuurps* tort, fit Jojo, une main sur son épaule.
    - On s’en fout ! beugla Grinder. On a un Sovereign ! Un vaisseau de quinze bornes de long avec mille batteries d’artillerie, et soixante-douze escadrons de chasseurs ! Ils ont quoi, eux ? Une minable flotte d’une centaine de vaisseaux ? Mais on va le spulvériser !

    Les trippeurs ne dirent rien et regardèrent Grinder, vaguement inquiets.

    - Tu… Tu as un plan ? demanda Jabinette.
    - ON FONCE DANS LE TAS ET ON LES EXPLOSE ! vociféra Grinder en agitant le poing.
    - Aaaaah… fit faiblement Zombi.
    - Niahaha… ricana le trippeur en chef (et ouais ^^). En plus, avec nos talents supérieurs de héros de l’histoire, on fera toute la différence dans un chasseur !
    - Ah, passqu’on va piloter, en plus ? demanda Mercurio.
    - Bien sûr ! Et on partira à l’abordage des vaisseaux ennemis et on les retournera contre leurs potes ! Niahahahahahahaha ! Demoniak ! MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!©

    Les trippeurs n’eurent pas le temps de répondre. Un officier survint.

    - Monsieur ! Une communication de la FGEN !
    - Passez le sur la console holo centrale, enseigne, fit Grinder avec dans la voix des trémolos inquiétants annonciateurs d’une petite folie douce. Jabinette commença à sortir discrètement seringues et pilules d’une de ses poches.
    - Trippeur Grinder, fit la silhouette sombre habituelle de sa voix mécanique. Il ne vous reste qu’une journée avant la fin du délai qui vous a été octroyé. Constituez vous prisonniers, vous et vos comparses. (les comparses en question se raclèrent discrètement la gorge et regardèrent ailleurs en sifflotant.) Ceci est notre dernier avertissement avant attaque demain à midi. Quelle est votre réponse ?
    - TU SAIS OU TU PEUX T’LA METTRE, TA REPONSE ??? beugla Grinder en agitant le poing.
    - J’en déduis que vous préférez la destruction, fit la voix de son ton froid et impersonnel. A demain,trippeurs.

    La communication fut interrompue. Zombi se frappa violemment le front de la main.

    - Merde ! Maintenant que j’y repense ! J’ai un truc urgent à faire sur Chambé ! Chuis désolé, Grigri, mais tu pourrais te démerder sans moi ?
    - Oh, comme c’est bizarre, moi aussi, fit Tom en se grattant la tête. Tu sais, pour les filles, ben, j’me débrouillerai bien tout seul, hein…

    Derrière Grinder, Jab avançait en mode furtif, chiffon imprégné de chloroforme et seringue à la main, tandis que Zombi et Tom se dirigeaient vers la sortie, entraînant un mouvement brownien général vers la porte.

    - Vous restez ici, fit très calmement Grinder en imprimant sa volonté dans la Force.

    Une onde de Force violente parcourut la salle. La porte se ferma, et Jabinette, trébuchant sous la puissance de l’onde du Sith, se planta la seringue dans le bras.
    La folie de Grinder avait refroidi, et s’était cristallisée, devenant un poil plus vachement plus, en fait, dangereuse.

    - J’ai un plan, poursuivit le Sith alors que tout le monde se faisait tout p’tit contre le mur (même Jojo, quoiqu’avec réticence, vexé par la patate qu’il avait senti dans l’onde de choc de Grinder). Entrez, commandant ! intima-t-il.

    La porte s’ouvrit. Incrédules, les trippeurs virent entrer deux silhouettes. Les regards se tournèrent, assez haut, vers la première silhouette, puis ils se braquèrent sur la deuxième silhouette, beaucoup plus près du sol. Grinder eût un sourire malsain. Jabinette, perdue dans les brumes de sa piqure, tituba vers la grande silhouette qui venait d’entrer.

    - NOUNOURS ! hurla-t-elle en se jetant (en tombant, pardon) dans ses bras.

    Nounours sourit en enserrant Jabinette. Son sourire rappelait celui de Grinder. Le commandant, à côté de Nounours, poussa un hurlement. Les trippeurs entendirent les derniers morceaux de santé mentale de Grinder partir en morceaux lorsqu’il répondit au hurlement du mystérieux personnage. Tom croisa le regard de Nounours, y vit une lueur, et serra les fesses.

    ~

    Le lendemain arriva trop vite, et les trippeurs avaient passé une nuit trop courte, angoissés par Grinder. A 7 heures, tous se réunirent dans la salle de briefing (réparée.) Grinder les-y attendait, le regard fou, accompagné par Nounours et le commandant mystérieux des forces alliées. Celui-ci était équipé d’un casque adapté à sa bizarre morphologie et d’une étrange arme. Tous s’installèrent.

    - Bon, tout le monde est là, constata Grinder. On va pouvoir passer au plan d’attaque. On a chargé le superlaser, il devrait pouvoir tirer une bonne vingtaine de coups avant de tomber à court d’énergie. On visera les plus gros vaisseaux. La flotte de nos alliés arrivera en temps voulu, après les premières salves (le commandant hocha la tête, tandis que Nounours continuait à arborer son sourire de grand dingue). Les chasseurs décolleront dès l’arrivée de nos alliés. Tom, tu commanderas l’ensemble des escadrons. Jojo, tu dirigeras les navettes d’assaut. Tous les autres iront avec toi. Tom, tu les rejoindras une fois que la chasse ennemie ne représentera plus une menace.
    - Et toi, *buuuuuuuurps* tu fais quoi ? éructa l’ex-Empereur. (Bon, allez, on va dire l’Empereur, même à titre honorifique, ça lui fait tellement plaisir ^^ Pas griller, pas griller !)
    - Je coordonne l’assaut ! répondit joyeusement l’intéressé en fixant Jojo avec le genre de regard qui donne envie d’appeler de gentils messieurs habillés tout de blanc.

    Jojo ne répondit rien en voyant les yeux de Grinder. Ce dernier frappa joyeusement dans ses mains et annonça qu’on n’avait plus qu’à attendre midi.


    ~


    Midi arriva très vite. Trop vite. Les trippeurs n’avaient pas réussi à trouver le chemin des capsules de sauvetage, et ils n’avaient pas réussi à obtenir une autorisation de décoller avant l’heure malgré tous leurs efforts. Une demi-heure avant l’heure prévue de l’assaut, tout le monde était à son poste. Tom déglutissait nerveusement, installé dans son chasseur qui serait le premier à être largué dans la bataille. Les autres trippeurs, répartis dans diverses barges d’assaut, affichait un teint à peu près aussi flamboyant que celui d’une armure standard de Stormtrooper. Grinder était sur la passerelle de l’Asmodée, avec un bon gros sourire de dingue sur son visage. Nounours se tenait à côté de lui avec un casque ridicule vissé sur sa tête. Le minuscule commandant bizarroïde (vous voulez savoir ce que c’est, hein ? Et ben vous saurez PAS ! ^^) poussait des hurlements de manière sporadique suivant l’éclairage des panneaux de contrôle de la passerelle. Tous deux s’apprêtaient à coordonner l’assaut des mystérieux renforts de Grinder.
    A midi moins dix, la silhouette habituelle de la FGEN apparut sur la console holo centrale. Voyant cela, Grinder s’installa nonchalamment dans son fauteuil de commandement, pieds posés sur sa console, mains derrière la tête.

    - Trippeur Grinder, fit la voix mécanique encore une fois atone. Il est temps. Vous rendez-vous ?
    - Enseigne, fit Grinder, ignorant royalement l’hologramme, localisez-moi l’origine de cette communication.
    - Bien, monsieur.

    Grinder se cura nonchalamment le nez, bien en face de l’hologramme, qui répétait inlassablement la même phrase. Par la verrière, le trippeur en chef put voir l’Asmodée pivoter lentement.

    - Nous l’avons, monsieur, fit l’enseigne alors que la silhouette répétait sa phrase pour la trente-septième fois et que l’horloge de bord affichait midi moins trois. L’Asmodée est dans l’axe de tir direct.
    - Très bien, enseigne. Superlaser : feu !
    - A vos ordres, monsieur !

    Grinder se tourna vers l’hologramme avec un grand sourire :

    - Non ! :-)
    - Alors, vous serez…

    L’Asmodée trembla. Une intense lueur verte illumina l’espace à une quinzaine de kilomètres de là, de l’hologramme fut remplacé par un flot de parasites. La lueur verte disparut, et une fleur de feu s’épanouit dans l’espace. Les vaisseaux proches du bâtiment détruit, un analogue de destroyer, s’égaillèrent pour éviter les shrapnels. Tous n’y parvinrent pas, et les bâtiments les plus petits enregistrèrent de sérieux dégâts. La flotte fut toutefois prompte à se ressaisir : les vaisseaux ennemis se mirent en position d’attaque et larguèrent leurs chasseurs. L’enfer se déchaîna subitement autour de l’Asmodée lorsque les vaisseaux ennemis attaquèrent. Grinder, sourire tendu sur les lèvres, donna l’ordre aux batteries de répliquer. L’espace s’illumina, et les écrans de contrôle devinrent illisibles, tant le nombre de vaisseaux ennemis était grand. Le commandant allié se mit à sautiller partout en hurlant, excité par l’appel du combat.


    Comment les trippeurs allaient-ils faire pour se sortir de ce mauvais pas ? Vous le saurez en lisant la suite des… TRIPS DU GRIGRI !

    mercredi 12 mars 2008 - 19:31 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    Tu te rends compte, espece de pile survoltée a la Force , que tu me fais sortir d'une torpeur de quasi un an et demi pour poster un commentaire ?

    Je te jure sur le peu d'honneur de P.O. qu'il me reste, que si tu me files pas une suite rapidement a ces trips et que je me fais harranguer une fois de plus pour rejoindre une caste anakinwebienne , je te ... je te ....

    En tout cas , je te somme de continuer a écrire .
    Continues comme ca , G.A.G.Taré

    mercredi 12 mars 2008 - 20:32 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits

    ;) Aargl ! (gné ? quel hipopotame ?) Ca faisant bien longtemps que je n'avais plus consulté ce topic. Avec un retard monstre j'ai dû me farcir plus de dix pages d'affilée... Mon bide et mes zygomatiques en souffrent encore et réclament vengeance !

    GRIGRI ! Tu m'as fais exploser le bide, je t'exploserai donc les chevilles ! Toi, le grand, le beau, le fort et invincible maître de l'humour sur AW qui préside par ses Trips aux destinées de chacun d'entre nous et dont le charme...
    PAF !
    Muhahaha ! La suite, vite !

    mercredi 12 mars 2008 - 23:23 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

    7045 Crédits

    Ah mon Grigri!

    Il y avait bien longtemps que je n'avais plus ri comme ça! Et tu sais comme en ce moment j'en ai besoin!^^

    Vivement la suite même si j'ai une vague idée de ce que tu nous reserve!^^

    A croire que te cotoyer tous les jours rend ton humour contagieux! Non pas les éclairs! Non non!! Hey! Je t'ai payé un McDo hier soir!!!

    jeudi 13 mars 2008 - 10:17 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padawanjo

    Padawanjo

    5198 Crédits

    Sacré Grinder, tu nous fera toujours rire,
    Encore une très belle histoire, plein de finesse de philosophie et d'introspection........
    Heuu!! je raconte que des conneries moi, c'est bourrin ,c'est agressif, c'est plein d'alcool... que demander de mieux !!!!
    -------------------------------------
    Désesperement a la recherche d'une maitresse Jedi

    Ce message a été modifié par: Padawanjo le 13-03-2008 16:54

    jeudi 13 mars 2008 - 16:53 Modification Admin Réaction Permalien

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