Aux Objets Perdus (page 6)

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  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    scarbi :
    Je te l'ai déjà dis, mais je te le redis : c'est tout ton grand art telle que je le connais et j'adore :cli:
    Cet humour décalé est un régale ^^
    Et le coup de google : trop fort
    Bref je vais tout dire ce que j'ai aimé, parce que je frait une "quote" de tout ton texte lol
    et puis merci pour la référence à ma petite histoire sur le Jawa Sandcrawler :craneur:

    Sinon, j'en profite pour mettre à jour l'inventaire, avec deux objets de l'épiosde 5, et un de l'épisode 6, qu'on sais pas ce qu'ils deviennent :

    - la capsule de protection du Droide Sonde Impériale
    - la cuve à Bacta
    - La carcace du Rancor

    bon pour la cuve je me doute (deux options en fait), mais pour la capsule du droïde sonde, là je serais curieux de savoir lol

    Voilà ^^

    -------------------------------------
    In every generation there is a Chosen One.
    He alone will stand against the Jedi, the Aliens and the forces of the Light Side.
    He is the Slayer.

    Ani S... The Jedi Slayer...

    [Ce message a été modifié par: Anakin.S le 11-01-2004 03:00]

    dimanche 11 janvier 2004 - 02:51 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    Bon, après les délires de scarabi, voici (déjà ?) mon dernier en date :
    Laissons donc de côté Anakin Ess et son pote Béhn à leur voyage intersidéral à travers la Galaxie pour rejoindre Géonosis.
    Voici une petite histoire indépendante : pas besoin, donc, de lire les précédentes pour la comprendre, elle se suffit à elle-même ^^ (au passage, elle est courte, ce qui devrait plaire à certains :cli: )
    Par contre, bien que je vous laisse découvrir la teneur de ce nouveau récit, je m’attends au pire concernant vos réactions ^^. Rendez-vous, donc, à la fin de ce poste pour plus d’explication et pour en discuter…
    Sur ce, et malgré tout :

    Bonne lecture à tous ^^
    _____________________________________________________________

    Le Slave 1


    Une nouvelle journée étendait ses rayons matinaux, sur la lointaine planète de Tatooine... La température était de saison – c'est-à-dire infernale – surtout dans cette partie du désert.

    Le sifflement d’un vent léger sur les dunes de sable fut perturbé par un cri de basse aussi attrayant que la créature qui l’émit. Grognon, le Sarlacc avait faim… Mais plus que tout, on sentait dans ses cris une terrible souffrance, presque égale à de l’agonie. Le peu de créatures qu’il avait ingéré ces derniers temps n’avait pas suffit à le rassasier.
    A même le sol, tout autour de la Gorge de Carkoon, c’était des milliers de grains de sable qui virevoltaient au gré des courants d’air. Sur une dune qui la surplombait, un troupeau de Bantha déambulait sans but apparent.
    Près de la gueule du monstre, un Sandcrawler Jawa pliait bagage, et reprenait lentement sa route en direction du sud.

    Dans les entrailles du monstre de fer, au milieu des carcasses usées de droïdes, Boba Fett se redressa. Son heaume était parsemé de rayures plus ou moins profondes et son antenne de visée était légèrement tordue vers l’intérieur. Ses vêtements étaient en lambeaux, et le plastron à moitié déchiqueté : entre autre, une cicatrice béante, et encore fraîche, entamait son flan gauche.
    Le Chasseur de Prime sembla reprendre ses esprits.
    Où était-il ? Depuis combien temps y était-il ? Quelques heures, Quelques jours, Quelques semaines ?
    Plus aucun système électrique de son armure ne fonctionnait…
    Mais ça aurait pu être pire : il aurait pu y rester pour de bon. Au lieu de ça, il s’en était sorti. Et il pouvait remercier l’armure Mandalorienne qu’il portait sur ses épaules, ainsi que… : son père, pour l’entraînement qu’il lui avait prodigué. Bah, c’était du passé tout ça.
    C’était une chance qu’il soit encore en vie : après tout ce qu’il avais traversé…
    Déjà quelque choses n’avait pas été comme il l’avait prévu : dans le Palais de Jabba le Hutt, Han Solo avait été libéré de son bloque de Carbonite par l’autre pimbêche rebelle qu’était Leia Organa. Heureusement, ils furent tout deux prisonnier du seigneur du crime : lui rejoignant son compagnon Wookiee dans les cachots, et elle devenant une de ses esclaves. Mais il avait fallut que Luke Skywalker, ce Jedi de pacotille, vienne tenter de les délivrer. Bien que désarmé, l’adepte de La force était parvenu à terrasser le gentil Rancor de compagnie du Hutt. Jabba avait alors décidé de les punir sévèrement en les livrant, tous autant qu’ils étaient, au Sarlacc. Mais là le Jedi avait fait encore des siennes : son droïde astro-mécano, infiltré à la cours de Jabba, lui avait lancé son Sabre-Laser, grâce auquel il parvint tous à semer la zizanie. Boba avait bien tenté de se mesurer à Skywalker, mais en vainc. Ce nigaud de Coréllien qu’était Solo avait maladroitement actionné son jet-pack, avec il ne savait quel artifice. Boba avait été projeté sur le flanc de la barge à voile du Seigneur Hutt, mais en vainc : le réacteur de son pack-dorsale était H.S., il glissa le long des parois métalliques du véhicule, jusqu’à tomber dans le vide.
    Là, en dessous de lui, le Sarlacc avait ouvert sa gueule béante, attendant sa proie.
    Il hurla à sens faire exploser les poumons.
    Puis, le néant. Le connecteur de sa vision infrarouge devait être endommagé. Aucune communication de l’extérieur dans senseur acoustique. Non, juste les ténèbres silencieuses.
    Soudains, il sentit qu’on le palpait. Puis une douleur lancinante. D’abord dans de bras droit, puis la jambe gauche, les flanc… Et…
    Et il se réveillait là, dans ce qui semblait être un véhicule, avec un horrible mal de crâne, et tous les membres engourdis. Pourtant, il avait l’étrange sensation d’avoir vécu ce réveil... Mais pas ici, dans un autre endrois, au bord de la fosse de Carkoon
    Mais c’était impossible, puisqu’il ne se réveillait que maintenant… Il lui manquait plusieurs heures de sa vie et il ne saurait jamais comment il avait réussi, malgré les toxines que la bestiole avait du lui injecter, à sortir du Sarlacc…
    Malgré cela, tout semblait être allé très vite ; une histoire de dingue pour autant qu’il s’en souvienne : l’enturbanné de service, Dengar, l’avait retrouvé et avait soigné ses blessures. Puis, ils reçus la visite d’une femme étrange, Neelah, un garçon manqué amnésique qu’il avait sauvée d’il ne savait plus trop quoi, ni trop comment d’ailleurs. Il l’avait mise en sécurité au Palais de Jabba… A peine se remettait-il de ses blessures, que la cachette de Dengar était bombardée par un vieil « ami » à lui, Kuat, propriétaires des Chantier Navals de Kuat. Et c’est là que les ennuis commencèrent. Chose impossible : Bossk, le « sac à main » Trandoshan, s’était introduit dans le Slave-1 et l’avait piégé d’explosifs. Fett avait réussi à tous les neutraliser et il osa abandonner son vaisseau pour fuir avec Dengar et Neelah.
    Non. Rien n’était crédible. Le poison avait sûrement dû le plonger dans un cauchemar délirant. Un délire où tous ses fantasmes, toutes ses peurs, ses angoisses, engendrées ces derniers mois, s’étaient libérées. Mais l’heure n’était pas à l’auto-psychanalyse. Non. Il fallait quitter cette endroit au plus vite, et ensuite seulement il essayerai de se rappeler.

    A la question « où était-il » Boba trouva très vite la réponse : un véhicule des sables Jawa. Parfait. Il y avait donc ici, dans l’entrepôt du véhicule, tout ce qu’il lui fallait pour remettre certaines fonctions indispensables de son armure en état. D’abord, commencer par le casque. C’était l’élément primordial à réparer. Et le senseur acoustique était le plus important.
    Alors qu’il s’attelait à la tache, un droïde dont la carcasse dorée s’écaillait, vint lui taper la cosette. Le seul problème c’est que son langage était incompréhensible. Et Boba n’avais surtout pas envie d’être déconcentré… La seul chose qu’il cru comprendre c’est le matricule du robot : RA-7 au début de sa phrase.
    - Dégage ! Grogna le Chasseur de Primes, « gentiment ».
    Le droïde passa alors en mode standard de communication.
    - Hmm, très bien, monsieur parle couramment le standard. Je dois dire que depuis que je suis ici c’est assez rare.
    - Fiches-moi la paix !
    - Hmm, bien entendu, mais laissez-moi me présenter : je suis…
    - RA-7…
    - Oui… heu… Je suis un…
    - Un Droïde de protocole, casse-pieds, bavard, pseudo-intelectuel, qui déblate 10 000 mots à la minutes pour ne rien.
    - En fait, monsieur, je ne sais plus trop bien à quoi je sers.
    - Ca, c’est ton problème.
    Ra-7 sembla vexé :
    - Oh, vous, vous vous en fichez. Vous devez avoir une très bonne citation. Mais moi. Je ne sais même plus depuis combien d’années je suis enfermé là-dedans… Mes seuls compagnons sont ces droïdes plus primitif les uns que les autres. Vous croyez que c’est facile tous les jours ?
    - Mais tu es comme eux. Continua de grommeler Boba.
    - Excusez-moi : je pratique couramment… heu… combien de langue déjà ?... Vous voyez-j’en oublie même mes fonctions principales. Un comble pour un droïde de ma classe.
    - C’est vrai que ça doit être dure !... Ironisa Fett qui commençait à en avoir par-dessus la tête.
    - Vous ne croyez pas si bien dire.
    Le droïde se tu.
    Boba, pensa à un miracle.
    Erreur. RA-7 se lança dans une nouvelle conversation :
    - Hum… Puis-je vous être utile, monsieur ?
    - Si tu pouvait arrêter de parler, ça m’aiderait beaucoup ! Répondit Boba.
    - Je vois, oui. La vie des autres vous indiffère. Et…
    - ‘Doit bien y avoir un fer à souder dans le coin ? L’interrompit Boba.
    - Ah, heu… Oui, il y a bien cette unité WED qui pourrait vous être utile…
    RA-7 désigna une unité de maintenance aux multiples bras qui veillait dans un coin de l’entrepôt.
    - Ca ira. Répondit sèchement le Chasseur de Prime. Dis-lui d’venir.
    - Mais tout de suite, monsieur. Je suis ravi de pouvoir vous être utile.
    Pendant que Boba replongea dans ses circuits – appréciant au passage cet instant de répits silencieux – RA-7 alla chercher le droïde WED Passe-partout.
    - Le voila, monsieur. S’esclaffa le droïde, enfin de retour.
    - Bien, alors au travaille. Ordonna Boba au nouvel arrivant.
    Et pendant que le Chasseur de Primes et le WED collaboraient à la réparation du casque, RA-7 ne se lassait pas de parler, de parler, de parler… Et aussi : de parler…

    Le système électrique remit à neuf, Boba enfila de son casque.
    Quelque chose grésilla alors dans son oreille droite. Son senseur acoustique fonctionnait à la perfection.
    - Monsieur est-il satisfait du travail effectué par notre ami ?
    - Ca se pourrait bien…
    - Parfait. Je dois dire que je n’étais plus trop sur du bon état de fonctionnement de cette unité. Elle est ici depuis bien plus longtemps que moi, vous savez ! Nous sommes fait pour souffrir, voilà notre lot. Mais loin de moi l’idée de me plaindre.
    Boba ignorait à présent les jérémiades du droïde de protocole, se concentrant sur les données que lui fournissaient tous les micro-gadgets implantés dans son casque.
    Mais, alors qu’il s’apprêtait à appeler son vaisseau dans son comlink interne, le Sandcrawler Jawa s’immobilisa.
    Ces petits bons hommes étaient sûrement arrivés à leur étape suivante.
    Dans le crissement, crispant, de ses gonds, la rampe d’accès du véhicule des sables descendit lentement sur le sol. A l’autre extrémité de l’entrepôt, une petite troupe de Jawa vint sélectionner le matériel nécessaire à leur entreprise.
    Avant que les petites créatures à la bure brune n’active leurs rayons paralysant, Boba s’extirpa en dehors du véhicule. Et, Ô, comble de la surprise, il était justement arrivé là où il espérait pouvoir se rendre.

    L’ancien monastère des Moines B’ommar semblait désert.
    Bien entendu : son ancien propriétaire avait passé l’arme à gauche quelques jours plus tôt. Et comme on pouvait aisément l’imaginer, nombreux furent les contrebandiers, les malfrats, et autres vermines pullulant sur cette boulle de sable, à c’en être fais l’écho. Tous avaient voulut se partager l’héritage d’un empire criminel sans empereur. Mais en vainc. N’étaient pas Jabba, qui le voulait ! Alors tout ce qui put être pillé, le fût… Et le Palais de Jabba fut abandonné, vouée à n’être plus qu’une vieille bâtisse abandonnée, à la merci du premier véhicule des sables Jawa qui croiserait dans le secteur…
    Et justement un Sandcrawler Jawa venait tout juste de stationner devant l’entrer du palais.
    En moins de temps que ne fallut pour le dire, le véhicule des sable avait vomit tout ce qui le peuplait : Jawa et autres droïdes utilitaires… Tout ce petit monde s’afférait à vouloir récupérer ce qui pouvait bien rester à récupérer.
    Pendant qu’un petit groupe investit l’imposante bâtisse, un autre se dirigea vers l’air d’atterrissage presque vide. Presque, car un seul vaisseau, à la forme plutôt étrange, y était posée.
    Certains Jawa reconnurent l’engin appartenant à un Chasseur de Prime, travaillant régulièrement pour feu Jabba le Hutt. Ils hésitèrent un instant à toucher à l’appareil, mais l’appât technologique, et donc du gain, fût plus fort que toutes leurs craintes. C’est ainsi que ces Jawa commencèrent à vouloir démembrer le vaisseau.
    Ils eurent pourtant à peine le temps de poser leurs mains dessus :
    - Dégagez de là immédiatement ! Fit une vois grognon derrière eux.
    Se retournant, les Jawa pillèrent dans leur langue. Ils avaient reconnu l’individue : Boba Fet, Chasseur de Prime travaillant essentiellement pour Jabba.
    - C’est mon vaisseau, il n’est pas à vendre, pas à donner, et le premier qui y touche finira carbonisé à ces pieds ! C’est clair ?
    Les Jawa ne demandèrent pas leur reste, et se disparaître, à la recherche de nouveau trésors.

    Boba était – enfin – à bord de son vaisseau. Sa combinaison étant dans un bien triste état – même plus bonne pour être donnée à une œuvre de charité – il en revêtit un autre.
    Enfin à l’aise dans ses basket, le Chasseur de prime, pris place dans le cockpit.
    Il avait besoin de repos, de se soigner, et surtout de revoir ses stratégies et sa technologie.
    Depuis quatres années standard il avait établie son repère sur une petite planète à quelque parsec de Tatooine, Ce lui serait parfait : envahit par les impériaux, son peuple avait été décimé jusqu’au dernier, puis la planète laissée à l’abandon, n’offrant aucune ressource utile à l’Empereur, ou quelque grand Moff que se soit.
    Le Slave-1 décola du palais de Jabba, et disparut dans le ciel azure de Tatooine…


    F I N

    A suivre dans : L'armure Mandalorienne de Jango Fett (lien supprimé car non accessible)
    _____________________________________________________________

    Comment démolir un mythe en quelques ( ??? lol) lignes par Anakin S.
    Comme l’auront remarqué ceux qui on lu (et je n’en fait pas parti) La Guerre des Chasseurs de Primes, je suis en totale contradiction avec ce qui y est révélé concernant Boba et le Slave 1.
    Pourtant il existe un BD (officielle) qui est, elle aussi en totale contradiction avec cette trilogie de roman… D’où mon partie de n’en faire qu’à ma tête (GL le fait bien lui lol).



    PS : Pour ceux que ça intéresse ^^, le prochain Objet Perdus sera posté en milieu de semaine prochaine... (et oui si vite... lol) :
    Au passage : se sera la plus longue de toutes mes histoires (je préfère prévenir au cas où :D )

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    He alone will stand against the Jedi, the Aliens and the forces of the Light Side.
    He is the Slayer.

    Ani S... The Jedi Slayer...

    [Ce message a été modifié par: Anakin.S le 10-03-2004 23:44]

    lundi 12 janvier 2004 - 14:12 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Bah moi je peux pas te dire que ton histoire ne me plaît pas puisque je ne connais pas l'originale. mais en tout cas je trouve que ce que tu as décrit est tout a fait dans l'esprit des films, avec cette petite touche qu'on tes histoires. De toutes façon, je vois pas pourquoi on crierai au scandale, après tout, comme tu le dis, l'histoire de boba fett est différente selon les sources. Continue comme ça, j'en redemande lol. Tous le monde va croire que je suis payé par anakin.s, pour dire du bien de ses histoires, mais je tiens à démentir, je les lis pas à l'insu de mon plein gré 8)

    lundi 12 janvier 2004 - 20:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar generalwedge

    generalwedge

    4597 Crédits

    lol Ani.sc vraiment court lol mais c vrai que vu celle qui arrivent..... (pour ceux qui veulent des imfos, c 3000 vredit lol ) sinon, je doit avouer que j'aime bien cet version la de l'histoire de boba, a par que ya pas assez de jawas mort a mon gout lol

    sinon encore bravo!

    lundi 12 janvier 2004 - 21:07 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    starkiller :
    Va falloir que j'organise des scéances de dédicaces à se tarif là (mdr : j'ai plus un seul flacon de ce fameux baume pour les chevilles que J29 me refilait :D )

    gégé :
    J'ai déjà fait tuer un Ewok et je m'en suis jamais totalement remis...
    Alors exterminer du Jawa, je crois que je serais tombé dans une spirale dépréssionnaire affollante... Alors j'en reste là, et vive les Jawa vivant lol

    En tout cas merci à tout les deux :cli:



    PS (pour gégé) : ne vends pas les informations que tu n'as pas :p En plus les fans se ruineraient puisque les seuls info que tu possèdes et qu'ils semblent ne pas avoirs sont facilement trouvable dans le message d'accueil :p

    mardi 13 janvier 2004 - 07:25 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar obionescarabi

    obionescarabi

    7758 Crédits

    lol si ton histoire est courte les miennes sont des micro histoires mdr :D
    En tout cas elle était bien cool, meme si j'ai lu la guerre des chasseurs de primes, le fait que ce soit différent me dérange pas trop. C'est meme super marrant. Je hais déjà RA-7 !
    Je sens que je vais le réutiliser dans une histoire celui là.
    C'est vrai qu'il n'y a pas assez de JAwas morts mais ca fait rien ... bon en fait ca aurait été encore mieux ! Et meme encore mieux mieux si boba tué RA-7 mdr !!!
    Mais pourquoi vouloir améliorer un histoire qui est déjà bien :D
    En tout cas la prochaine si elle est vraiment longue je vais la lire à 3h00 hein ? :cli:

    mercredi 14 janvier 2004 - 12:13 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Anakin.s : Dès que tu publie quelque chose (je pense notamment à tes dessins) je te promets que je te demanderais une dédicasse 8) . Vivement que tout le monde puisse voir à quoi ressemble un monster moeunsh ou le futur mentalo (que j'attends toujours de voir apparaître dans une histoire lol)

    mercredi 14 janvier 2004 - 21:56 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    starkiller :
    Juste pour la petite info, le dessin du Monstre Moeunch a été publé ici :

    Interlude (lien supprimé car non accessible)

    (mince, personne l'a vu :ple: )

    Quand à l'Amanhtalo...... suspence, suspence..... Se sera pour.... dans pas longtemps :p (je ne vais pas tout révéler avant l'heure quand même :D )

    mercredi 14 janvier 2004 - 22:08 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Magnifique le dessin. Je l'avais pas (re)vu en effet, je sais pas comment j'ai pu loupé ca, surtout que tu indiquais le lien hypertexte... j'avais du trop fêter noêl... Ou alors le nouvel an un peu en avance... Bon bah maintenant j'attends l'autographe 8)
    Quelques dessins en plus et on pourra visiter ta galerie, et y acheter tes oeuvres. Pour l'amanthalo, (j'avais pas la bonne orthographe dsolé), je suis encore un privilégié alors j'en profite pour frimer un peu(ca m'arrive tellement rarement qu'il faut pas m'en vouloir lol)

    mercredi 14 janvier 2004 - 22:17 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar frank_skywalker

    frank_skywalker

    1061 Crédits

    super se monstre jespere que tu en na dotre :woo:

    mercredi 14 janvier 2004 - 22:22 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Mr.rapper

    Mr.rapper

    439 Crédits

    Voyons nous le moeunch dans la saga starwars (dans les film si vous preferer)?

    jeudi 15 janvier 2004 - 01:24 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    Mr.rapper :
    En fait le Moeunsh est une pure invention de ma part : désolé ^^
    Mais pour s'en rendre compte je crois qu'ils faut lire toutes les âneries que j'ai put écrire dans ce topic. Et je crois que le monstre Moeunsh de Balz'Hèn est ce que j'ai pu oser de pire en la matière lol

    starkiller :
    je vais peut-être me mettre à illustrer mes histoires finalement... C'est une idée à creuser... Maisd que va demander VACHEMENT plus de taff :ple:
    Donc faut pas s'attendre à une production graphique étoffée en matière d'Objets Perdu.

    PS : t'as toujours pas la bonne orthographe ;p


    frank_skywalker :
    Je n'ai pas d'autre monstre en réserve, mais un vaisseau, qui est comme l'Arlésienne : on en entend vachement parlé, mais on ne l'a toujours pas vu lol
    Seule 3 personnes sur ce site on eut le privilège de le voir lors de la sortie au Utopiales en novembre 2003.

    scarabi :
    Mais vas-y, tu as carte blanche pour palier à ce manque :D (extérmination de Jawa lol)

    De toute façon je pense que vous comprendrez pourquoi je n'ai fai tuer aucun Jawa, ni même fait abatre RA-7, lorsque vous lirez la prochaine histoire : elles ont été écrites en même temps, donc tout est une question d'ambiance...

    jeudi 15 janvier 2004 - 17:22 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    L'amanhtalo... C ca? ouf, j'espère ne pas mettre trompé cette fois, faut dire que tu choisis des noms très très simple à écrire ptdr ^^

    J'attends impatiemment de savoir ce qui va arriver à ce droide de protocole qui me rappelle un autre droide très connu lol.

    jeudi 15 janvier 2004 - 18:37 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar lecontrebandier

    lecontrebandier

    6622 Crédits

    je l'ai enfin lus et je n'ai qu'1 chose à dire
    MDR, j'adore vraiment les super noms que tu trouves ça fait complètement déjenté
    et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite
    et pis biento j'aurai de nouveau du temps pour mon histoire donc je devrai essayer de rattraper le temps perdu
    -------------------------------------
    Guildeur dans l'âme, sénateur de Tatooïne Mari de la belle Leia2, père de KypDurron,DarkSolo,CelikaSolo et obi_wan_kenobi; grand père de Mace-Windu, Obi-wan190,OBI-WAN7, Padme Antilles et Looping.


    [Ce message a été modifié par: lecontrebandier le 20-01-2004 10:17]

    mardi 20 janvier 2004 - 10:16 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    Le Mandalorien :
    * un … deux … trois *

    (les lumières s’allument)

    * SURPRIIIIIIIIIIIIIIIISE :D *

    (gros silence)

    ba, où c’est qu’ils sont tous passé ??
    On dirait que j’suis tout seul là… (qui c’est qu’a dit que c’était parce que je me levais avec les poules ????) Tant pis, ils viendront plus tard :cli:

    Bon, je ne sais pas si tu as vu où tu était tombé, mais si tu as bien cliqué sur le cadeau, ceci est pour toi
    J’espère que tu prendras autant de plaisir à lire ce récit que j’en ai pris à rédiger ce délayage :p .

    Bonne lecture ^^

    (STP : ne soit pas trop regardant sur les fautes lol)
    _____________________________________________________________

    L’armure Mandalorienne de Jango Fett

    ou

    Destins Croisés




    Une nouvelle journée étendait ses rayons matinaux, sur le joyau de la galaxie : Coruscant… A l’autre bout de la voie lactée, dans le vide spatial, la température ne semblait pas fluctuer d’une unité thermique standard (ce dont la population locale se contrefiche, et pour cause…).

    Déchirant les ténèbres constellées d’étoiles, un vortex hyperspatial cracha le chasseur biplace qui l’avait généré, puis se referma juste derrière lui.
    Les larges ailes du chasseur évoquaient ces créatures, au corps aplati, qui peuples les eaux de nombreuses planètes aquatiques. Sa coque, d’un bleu gris électrique métallisé, était cernée de bandes d’un noir profond : la première, surplombant le cockpit, traversait le vaisseau dans toute son envergure, longeant le bord postérieur des ailes ; la seconde croisait la première reliant la proue à la poupe. Enfin, deux bandes, reliant les flancs du cockpit à une partit des bords antérieurs de chaque aile, disposaient d’un système d’échelons rétractables, permettant l’accès au cockpit. La proue, en double pointe, dissimulait tout un arsenal : deux canons laser, autant de canons ioniques, ainsi qu’un ensemble de lance-torpilles sous chaque flan. La poupe, dont la pointe effilée rappelait le design de chasseurs monoplaces nubiens de l’Ancienne République, protégeait, quant à elle, le bloque moteur – de type : cc-905 DSP – ainsi que les réacteurs.
    Face à un point rougeâtre, finement cerclé de noir, qui s’avançait de plus en plus rapidement, Giibéé Oyskiqola, jeune pilote en herbe d’un peu plus vingtaine d’année, enclencha la procédure d’approche de son chasseur.

    C’est par le plus grand des hasards que Giibéé avait découverts les restes de cet ancien cargo spatial, écrasé sur Kontoar dans la vallée isolée de Koctell, depuis bien avant qu’il ne vienne au monde. Il était d’ailleurs surprenant que personne ne s’en soit intéressé. Un vaisseau qui s’écrase ne passe pas inaperçu… Et pourtant… La nature avait recouvert la carcasse d’une épaisse couche de mousses et de racines sans que personne ne s’en soucie.…
    Giibéé avait réussi à remettre le système de navigation en état, et avait pu en consulter les registres.
    Il avait alors récupéré tous les éléments du cargo, et entreprit la conception d’un vaisseau, à la fois élégant, maniable, et disposant d’un équipement indispensable pour parer à toutes éventualités. Ainsi était-il fier de son fabuleux chasseur, l’Amanhtalo.

    L’Empire venait de tomber lorsque Giibéé quitta Kontoar. Plus rien ne l’y retenait. Rester n’aurait sûrement servit à rien – c’est ce qui le rassurerait de penser en tout cas. De toutes les options qui s’étaient offertes à lui, partir était, certes, la plus facile, mais aussi la moins triste.
    De toutes celles présentes dans la base de donnée, cette petite planète, aux couleurs flamboyantes, était l’une des rares à avoir retenue son attention.

    Au fur et à mesure que l’Amanhtalo descendait, Giibéé avait l’étrange sensation que quelque chose clochait sur cette planète. Il ne pouvait se l’expliquer, mais il lui sembla que cette planète était inhabitée… Cela le rassura. Pourtant, paradoxalement, il aurait juré qu’elle l’avait été par le passé…
    L’apaisement devint vite une bouffé de stresse lorsque, en sortant de la couche nuageuse, de gigantesques stalagmites surgirent devant lui, envahissant la ligne d’horizon. Mais tout en se rapprochant des cathédrales rocailleuses, Giibéé eut de plus en plus la certitude que les lieux étaient vide de toute vie.
    Des données sur la géographie du terrain apparurent sur son moniteur principal, lui indiquant l’endroit le plus propice à un atterrissage. Suivant l’itinéraire indiqué sur son écran principal, Giibéé posa son vaisseau dans ce qui s’emblait être une arène où le peuple de ce monde devait organiser des divertissements en tous genres…
    Le sang de Giibéé se glaça.
    Tout autour du chasseur, un épais duvet d’exosquelettes, en pleine décomposition, de Drones insectoïdes – les cathédrales étaient donc probablement des ruches – tapissait le parterre du stade. Les responsables de ce massacre n’avaient pas pris le temps de brûler les cadavres. Au milieu des carcasses, Giibéé remarqua quelques armures blanches, rosées de poussière – ou de sang séché. Des armures blanches. La fierté de toute une institution. L’Empire. Les Drones avaient essayé, tant bien que mal, d’opposer une résistance… Mais en vainc.
    Pourquoi cela ne le surprit guère ? Bien sure. Il n’y avait que l’Empire pour pouvoir exécuter tout un peuple.

    Etait-ce le Seigneur Vader lui-même qui avait organisé ce génocide ? Probablement pas. Il était bien rare que le bras de droit de l’Empereur s’implique dans les affaires de la Bordure Extérieure.
    La tache avait due être confiée au Grand Moff de ce secteur… Ou a un Amiral un peut trop zélé… Qui sais… ?

    La sensation que le sol se dérobait sous son pied, qu’il venait à peine de poser à terre, le tira de ses songes…
    Ce concentrant sur l’instant présent, Giibéé constata que sa jambe droite glissait lentement dans une crevasse. Il fut soudainement surpris lorsque son pied stoppa sa lente chute en heurtant, selon toute vraisemblance, un objet métallique.
    Giibéé extirpa sa jambe de ce faux piège, puis se mit à creuser afin de déterrer la chose insolite qui attisait sa curiosité. Couvert de la poussière rosâtre laissé par le temps passé sous terre, l’objet, gris métallisé, apparu enfin dans son intégralité.
    Giibéé était de plus en plus intrigué. Dans le cargo qu’il avait découvert sur Kontoar, il avait déjà eut l’occasion de voir un objet similaire. Un casque. Mais pas n’importe quel casque. Ce que lui évoquait sa visière en forme de « T », cernée de d’un bleu, salit et usé par le temps et l’ensevelissement, était tout aussi puissant, sinon plus, que de trouver la carapace immaculé d’un Stormtrooper isolé sur une planète de la Bordure Extérieure.
    A la fois fasciné et terrorisé par cette découverte, Giibéé plongea sa main dans son col et en extirpa, attaché autour de son cou, une chaîne argentée. En guise de médaillon, taillé dans un métal précieux de Kontoar : le crâne stylisé, allongé et fendu, d’une créature mystérieuse aux défenses latérales proéminentes.

    Mal à l’aise, Giibéé n’osa prendre le casque. Il préféra continuer sa fouille, curieux de savoir si le casque était solitaire.
    C’est finalement tout un corps qu’il parvint à exhumer des entrailles de l’arène.

    Sa chaîne au creux des mains, son regard fixé sur elle, Giibéé restait assis sur le rebord de la fosse où reposait le cadavre du gars en armure qu’il venait de découvrir. Une armure Mandalorienne. Usée par le temps, certes, mais complète.
    Giibéé se laissa tomber légèrement dans la cavité funéraire. A genoux, surplombant le cadavre déguisé, le jeune homme tremblait à l’idée de retirer le casque bombé du défunt. Après une longue inspiration, il retint son souffle, attrapa l’objet de sa fascination et le souleva vers lui…
    Vide.
    Giibéé expira. Il c’était attendu à voir tomber du casque un crâne décharné, mais mis à part le sable et la poussière qui venait de s’en déverser, le casque était vide. Le corps était-il sans tête, ou est-ce qu’il était déjà redevenu poussière ? Cette dernière hypothèse était peu vraisemblable : on déterrait des squelettes plus ancien que ce corps et très peux décomposé… Non, ce Mandalorien là avait littéralement perdu la tête, mais celui qui l’avait enterré là avait pris soin de retrouver son casque… D’ailleurs, il en allait de même pour l’avant bras droit : il ne restait pas un seul os pour remplir le gant et tout l’attirail de gadgets qui se devait de le garnir.
    Etrange… Mais pour l’heure, cela n’avait aucune importance.
    La question qui taraudait l’esprit du jeune Kontoarien concernait le sort à réserver à ce corps et à cette armure ?
    La tentation était forte. Mais avait-il le droit de profaner la tombe de ce guerrier ? D’un autre côté, si personne n’était passé ici depuis un bail, personne ne remarquerait la disparition du corps et de l’armure.

    Le jeune Kontoarien pris soin de remettre les ossement en place dans la tombe, et de les recouvrir de sable.
    Il n’avait pu résister à la tentation. Vêtu de l’armure du mercenaire, Giibéé eut l’étrange sensation de devenir un autre… Mais Il ne restait plus qu’un élément à revêtir…
    Le casque.
    Giibéé se sentit à nouveau mal à l’aise en regardant son visage se refléter dans la visière noire, aussi profonde que les ténèbres. Son cœur battait de plus en plus fort. Sa vision se troubla légèrement…

    La force lui vint enfin de poser ce casque emblématique sur sa tête.
    La métamorphose était enfin achevée… Il aurait aimé pouvoir admirer le résultat dans un miroir… Sans doute ne se reconnaîtrait-il pas… ? Son cœur reprit son rythme de pulsation habituel. Il avait l’impression d’être devenu quelqu’un d’autre… D’avoir la Galaxie à porté de blasters…

    Giibéé laissa l’arène derrière lui et se dirigea vers la ruche la plus proche. Le spectacle était le même que dans l’arène : un charnier, œuvre de l’Empire.
    L’Empire…Kontoar aussi avait subit un assaut des Impériaux… Pourtant, la planète est elle aussi à la limite des régions connues de la Bordure Extérieure. Qu’est-ce qui pouvait donc bien différencier cette planète de Kontoar au point que l’Empire en épargne une, mais pas l’autre ?
    La civilisation, la culture, son peuple : des colons, humains pour la plupart, partageant pacifiquement les terres avec des indigènes, les Dmiprécions.
    Dans leurs propres intérêts, et par crainte, les membres humains du gouvernement avaient prêtés allégeance à l’Empire, vendant les Dmiprecions à l’Amiral à la peau bleue, et aux yeux de braises, responsable de l’invasion. Les Stormtroopers de L’Amiral avaient alors traqué tous les Dmiprécions de Kontoar. Beaucoup furent massacrés, certain furent parqués dans des camps pour, ensuite, être conduit, par navettes entières, à bord de Destroyers en orbite autour de la planète. Les Dmiprecions et les Drones de cette planète avaient subits un sort similaire… Il semblait, toute fois, qu’aucun Drone de cette planète n’avaient été déportés.
    Tout en revoyant ces scènes de massacres défiler dans son esprit, Giibéé continuait de remonter les grandes avenues sinueuses, creusées dans la roche par le temps, le vent et les intempéries.

    Le devant de l’imposante architecture qu’était la ruche principale, sculptée par les Drones eux-mêmes, était une grande place pouvant accueillir toute la population de la ville. Et hors mis ceux qui dormaient d’un sommeil éternel dans l’arène, et dans les rues de la ville, tous étaient bien là. Allongés eux aussi, ils habillaient le lieu d’un sinistre drap mortuaire…
    Giibéé hésita : inspecter le bâtiment qui se dressait devant lui était-il nécessaire ? Qu’est-ce que cette planète pouvait bien avoir d’attirant à ce stade ? Rien… Les corridors de la ruche seraient probablement recouverts du même spectacle macabre. Revenir sur ses pas, et visiter une autre planète, était sûrement ce qu’il lui restait de mieux à faire.
    Mais sa curiosité fut la plus forte, et il pénétra dans la ruche. Comme il s’y était préparé, le sol était jonché de cadavres.

    Après avoir contemplé l’architecture intérieure et les gravures de la salle du trône, Giibéé redescendit les escaliers. Il fit escale par une étrange pièce circulaire. En son centre, un étrange table noire bordée de douze sièges. Il fut brièvement distrait par une étrange armoire placée à droite de l'entrée principale de cette salle de conférence. Que faisait-elle là ? Curieux, il alla pour l'ouvrir lorsque quelque chose grésilla dans son oreille droite.
    Avec un peut de chance quelque chose fonctionnait encore dans l’électronique de son casquer. Le senseur acoustique ? C’était trop beau.

    Soudain, il fut prix d’un pincement au cœur.
    Ayant du mal à respirer, il s’agenouillât.
    Puis la douleur passa. Giibéé avait un mauvais pressentiment.
    Non. Il n’osait imaginer ce qu’il pensait, mais c’était sa première intuition. Lui faisant confiance, il s’élança dans les corridors et les escaliers de la ruche, puis traversa à grandes enjambées tout le canyon qui menait à l’arène. Il avait vu juste mais n’ayant pas pris assez de précautions, il était trop tard pour se cacher. Au pied de son vaisseau, un individu affublé d’une armure presque identique à celle qu’il venait de revêtir le tenait en joue.


    * * *

    Les bras croisés, adossé à un train d’atterrissage d’un vaisseau à la forme pour le moins étrange, son fusil-blaster dans sa main droite, Boba Fett refusa de ne pas en croire ses yeux. Déboulant dans l’arène en courant, le type qui se tenait, apeuré, devant lu, avait osé profaner l’armure de son père.
    Rien ne pouvait donc le retenir : il allait tuer cette imposteur sur le champ.
    - Pour qui espères-tu te prendre ? Grogna-t-il.
    - Pour… Pour personne... Répondit Giibéé, qui suait à grosses gouttes sous son armure.
    - Un gamin !? S’esclaffât le Mandalorien en entendant la voie, pourtant déformé par le micro du casque.
    - Je ne suis pas un gam…
    - Peu importe !! L’interrompit Boba. Donne moi une seule bonne raison de ne pas t’envoyer rejoindre celui dont tu tiens cette armure !
    - Je…
    Giibéé ne savais pas quoi répondre. Il n’avait aucune raison valable. Et il savait, de bonne source, qu’il ne valait mieux pas contrarier un Mandalorien. D’ailleurs, les Mandaloriens n’étaient-ils pas sensés avoir été exterminé par les Jedi des années plus tôt ? Giibéé fût surprit d’arriver encore à réfléchir dans un moment pareil. Mais peut-être que l’autre aussi était un imposteur, après tout ?
    - Alors ? S’impatienta Boba. Aucune réponse ? Très bien !
    L’arme du mercenaire tira une salve dont l’écho de la détonation donna l’impression que l’arène venait de frissonner.
    Mais cette fois si, Boba s’autorisa à ne pas en croire ses yeux : une violente décharge lui engourdi la main et le désarmât. Un blaster à la main, le gamin s’était baissé, un genou posé sur le sable de l’arène. A travers la visière du casque de son père, Boba Fett devinait le regard du jeune homme braqué sur lui.
    - Qu’espères-tu réellement pouvoir faire, gam…
    - JE NE SUIS PAS UN GAMIN ! Lui hurla Giibéé.
    Prit d’un sentiment de rage, Le Mandalorien en herbe tira une salves en direction du mercenaire.
    Boba n’eut pas le temps de plonger pour l’éviter, qu’une douleur le lança au poignet : le tire avait fait mouche, détruisant partiellement son fusil-blaster, et le désarmant.
    Giibéé, profita de l’effet de surprise pour enchaîner une série de salve de lasers.
    En plongeant, faisant trois tonneaux au sol, Boba parvint à en éviter quelques unes. Mais le bougre était rapide. Trop rapide à son goût. Afin de pouvoir prendre du recule – par les airs – et tout en évitant autant qu’il pouvait les lasers ennemis, Boba actionna les fusées de son jet pack dorsal… Mais l’action n’eut pour seul effet que de produire une gerbe d’étincelles qui l’aurait sûrement brûlé si il n’avait porté son casque.
    Giibéé cessa de tirer et tint en joue son adversaire. Imperturbable, Fett arma son poignet gauche en direction de Giibéé. Le gadget qu’y portait Boba cracha une gerbe de feu infernale.
    Encore une fois, son adversaire fit preuve d’une anticipation impressionnante : Giibéé esquivait le coup en réalisant un salto arrière. Une fois qu’il fut bien réceptionné de son acrobatie, Giibéé recommença à tirer de plus belle sur le Chasseur de Primes.

    En temps normal, tous les moyens auraient été bons pour venir à bout de son adversaire. Mais sa dernière expérience au combat avait épuisé son corps ainsi que ses réflexes. Une retraite, provisoire, était donc la meilleure option pour Boba : il eut tout juste le temps de se réfugier dans son patrouilleur, le Slave-1, posé juste derrière l’Amanhtalo.
    Etait-ce encore un de ces mauvais rêves, résidus de son séjour dans les entrailles du Sarlacc ? Il ne savait plus trop quoi penser. Lui, le Chasseur de Prime considéré comme les meilleurs de sa génération, était mit en déroute par un gosse aux fausses allures de Mandalorien. Un comble !

    Sur le sable de l’arène, des cadavres de Drones et de quelques soldats Impériaux étaient en flammes.
    A travers l’écran de fumée qu’il venait de faire se soulever de l’arène en tirant, Giibéé, constatant un peut tardivement que son opposant avait trouvé un lieu où se planquer, cessa de tirer dans le vide.
    Son instinct le poussa alors à prendre les jambes à son coup dans les plus brefs délais, et à rejoindre le cockpit de l’Amanhtalo. Il ne savais pas pourquoi, mais une force lui disait de décamper en vitesse.

    Fett fit pivoter le Slave-1 sur lui-même. Il pointât l’appendice horizontal du véhicule sur l’Amanhtalo, visant le vaisseau de ses deux canons-blasters. Ce gamin n’allait pas lui échapper comme ça !
    Trop tard.
    Le drôle de vaisseau avait réussi à décoller avant que Boba n’aie pu appuyer sur une quelconque gâchette.
    Le Chasseur de Prime frappa son tableau de bord d’un grand coup de rage.
    Mais ce n’était pas fini. Il fit décoller le Slave-1 et se lança à la poursuite du fugitif…

    Ses moteurs poussés au maximum, l’Amanhtalo fendit le ciel, légèrement voilé, de la planète.
    Dans le cockpit, un voyant rouge clignotant indiquait à Giibéé qu’il venait d’être pris en chasse. En effet le Slave-1 apparut sur son moniteur principal. Un autre voyant rouge s’alluma : on lui tirait dessus. Il fit volte fasse pour redressant son appareil à la vertical du sol. Puis, exécutant une vrille dorsale, il redressa l’engin de façon à pouvoir regagner l’espace dans les meilleures conditions.

    Boba venait – une fois encore – d’être pris au dépourvu. Etait-ce réellement à cause des toxines qu’il avait absorbées dans le ventre du Sarlacc, ou est-ce que ce gosse avait réellement quelque chose de spécial ? Car ce gamin avait de sacrés réflexes… Des réflexes de… De Jedi !...
    Impossible. Ils avaient tous été exterminés par Darth Vader. Tous ? Non ! Un irréductible adepte de La Force résistait encore et toujours aux Impériaux. C’était ce Jedi qui était responsable de sa chute dans la Gorge de Carkoon – et il aurait sa vengeance, ça il l’avait juré. Mais si un Jedi avait survécu. D’autre l’aurait pu tout aussi bien. D’autres encore aurait pu naître depuis… ?
    « C’est bien ma vienne, tiens ! » Marmonna-t-il à travers son casque.
    Le vaisseau de son adversaire avait prit une longueur d’avance, assez pour ne plus être a porté de ses canons-blasters.

    L’Amanhtalo quittait l’atmosphère pour rejoindre le vide sidéral.
    Avec tout ce qu’il venait de vivre en à peine quelques heures, Giibéé eut le courage de vouloir, et la prétention de pouvoir, semer son poursuivant dans la ceinture d’astéroïde de la planète.
    Avec un vaisseau de cette envergure c’était pratiquement impossible pour quelqu’un d’aussi peu expérimenté. Pourtant Il se sentit capable de réaliser un tel exploit.

    « Ce type est dingue, mais il a du cran ! » Pensa Boba en examinant la tactique de sa proie.
    Si il voulait jouer à ça, le gamin ne savait pas à qui il avait à faire !...
    En poussant les moteurs du Slave-1, Boba commençait à ronger la distance qui le séparait de l’Amanhtalo. L’engin étant de nouveau à porter de tire, si il pouvait éviter d’avoir à jouer à cache-cache à travers cette ceinture de cailloux, c’était le moment ou jamais de cracher le maximum de laser sur son adversaire.

    Non sans une certaine déception de s’être fait rattrapé, Giibéé entrepris une manœuvre de piqué afin d’éviter les lasers qui fondaient sur son vaisseau…
    Dommage pour le champ d’astéroïde.
    Il poussa alors les réacteurs au-delà de la tolérance imposée par les normes… Il avait donc encore une certaine marge de manœuvre mais la situation commençait à devenir de plus en plus tendu. La planète rouge s’éloignait de plus en plus, alors que le patrouilleur récupérait de la distance et déchargeait tout ses blasters.
    Certes, Giibéé parvenait à en éviter un bon nombre mais quelques uns commençais à entamer ses déflecteurs arrière. La seule solution à son problème était de passer en hyperespace.
    Mais à peine eut-il entamé la procédure d’entré, que soudain les senseurs signalèrent la sortie hyperspatiale d’un autre vaisseau, loin sur sa gauche. Il détournât brièvement son regard, sortant brièvement de sa concentration.
    Il perçu, juste à temps, ce énième tire de laser qui allait le percuter de plein fouet à l’arrière.
    Il redressât l’Amanhtalo et l’évita de justesse. Mais son manque de concentration sur le moment, ne lui fit pas anticiper le coup qui percuta brutalement la pointe gauche de la proue.
    Impossible de passer en hyperespace dans ces conditions.

    Derrière la visière de son casque, Boba Fett esquissa un large sourire. La fiesta était enfin terminée. Il n’avait plus qu’à l’achever…


    * * *

    Le vortex hyperespace se referma aussi brusquement qu’il s’était ouvert.
    Géonosis.
    Enfin, ils étaient arrivés à destination.
    A bord du chasseur Moeunsh, tout en essayant de se concentrer sur ses manœuvres, Anakin Ess tentait désespérément de satisfaire la curiosité, intarissable, du Prince Béhn assis sur le siège arrière.
    Le jeune Prince découvrait les joies des voyages spatiaux et avait donc de quoi se poser tout un tas de question. Pour Anakin les réponses paraissaient, bien sur, évidentes, logique, mais il oubliait de se mettre dans la peau d’un ignorant. Ca l’irritait, mais il prenait sur lui. Quelque part, il appréciait tout autant : les interventions du Prince lui avait permit de briser la monotonie du voyage en hyperespace.
    Mais là, la situation demandait un minimum de concentration – et il attira justement son ami sur ce point.
    Alors qu’il se rapprochait de plus en plus de la planète, l’ordinateur de bord modélisa deux vaisseaux qui semblaient se poursuivre sur l’écran.
    Le premier vaisseau avait subit une avarie en proue : sa course risquait de se terminer d’un instant à l’autre.
    Anakin cru reconnaître le second vaisseau.
    Il n’avais pas eux l’occasion de le voir beaucoup, mais si c’était bien celui auquel il pensait, alors son adversaire était cuit – et peut-être pas aussi mauvais au point de finir carbonisé, en orbite autour de cette planète.
    Anakin entra alors en transe afin de trouver, à travers La Force, les réponses à ses questions.
    - Hé, mais qu’est-ce que tu fais ? S’angoissa le Prince. C’est pas le moment de dormir ! Regarde ou tu v…
    - Tait-toi et regarde, s’il te plais. L’interrompit calmement Anakin.
    En effet Béhn pu constater qu’Anakin n’avais pas dévié sa course d’un chouïa. Leur cape restait le même.
    Anakin rouvrit soudain les yeux, transféra le maximum d’énergie vers les moteurs principaux, et piqua droit sur la bataille.

    Giibéé tentait désespérément de se dépatouiller de son poursuivant. En vainc. En plus d’être blessé à l’avant, l’Amanhtalo venait de perdre ses boucliers déflecteurs. Le patrouilleur qui le prenait en chasse n’avait plus que quelques tires de lasers à donner pour qu’il finisse en satellites inertes de cette planète.
    Le moniteur principal indiqua soudain que le chasseur triangulaire, au cockpit si singulier et facilement reconnaissable, qui venait de sortir de l’hyperespace fonçait droit sur eux. Avec un peut de chance le mercenaire aurait reçut la même information : ce qui permettrait à l’inévitable d’être retardé de quelques minutes.
    Et en effet, les blasters du patrouilleur ralentirent leur débit.
    Mais pour un temps seulement. Le Slave-1 recommença à canarder de plus belle.
    Et pendant que la coque de l’Amanhtalo commençait à subir de légers dommages, le mystérieux chasseur s’abattit sur le patrouilleur, déversant des langues de feux qui faisaient mouche à chaque coup.
    Son adversaire abandonnait la partie, tentant d’échapper à son nouveau rival.
    D’abord surpris par ce revirement de situation, Giibéé s’autorisa un « ouf » de soulagement. La providence était avec lui aujourd’hui.

    Boba Fett n’en revenait toujours pas. Il avait fallut que l’étrange chasseur triangulaire tire seulement deux coups pour mettre les canons-blasters du Slave-1 totalement hors service. Et maintenant, le prédateur était devenu la proie.
    Sous son casque, Boba enrageait.

    Ayant pris en chasse le patrouilleur, Anakin devait maintenant s’assurer que celui qu’il venait de sauver aurait le temps, et les moyens, de se mettre à l’abri sur Géonosis.
    Anakin commença à entrer en transe. Ce qui ne manqua pas d’interloquer le Prince Béhn :
    - Encore ??? Tu te moques de…
    - J’ai une tête à me moquer de toi ? Répondit-il en détournant légèrement son regard vers son ami.
    Béhn s’enfonça dans son siège, abasourdi par autant de confiance en soit de la part de son ami.
    - T’inquiète. Reprit Anakin, les yeux mi-clos. Si La Force est avec nous, ça ne durera pas longtemps et on devrait s’en sortir.
    Bien qu’étant mort de trouille, le Prince Béhn, pas optimiste pour deux sous, se résigna à se taire et à laisser faire le Jedi.
    Entre temps, Anakin était entré une nouvelle fois en transe. Mais cette fois ce n’était pas pour une méditation passive. Il s’était mis dans la tête de persuader son ennemi de mettre les voiles dans la ceinture d’astéroïdes.

    Avec toute les avaries que l’Amanhtalo venait de subir, un passage en hyperespace n’est peut-être pas très indiqué… Constatant que le Mercenaire l’avait oublié, ne serait-ce que pour un temps, Giibéé rejoignit Géonosis.

    Boba était bien trop concentré sur ses commandes et le tableau de bord pour penser à autre chose. Il devait, par tous les moyens, parvenir à renverser la balance et redevenir le prédateur. Mais dans ces conditions la tache serait ardue.
    Il pensa soudain que la ceinture d’astéroïdes de Géonosis était sa seule échappatoire.
    Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ?
    Boba changea donc subitement la trajectoire du Slave-1 et alla plonger directement dans le champ d’astéroïde.

    Anakin rouvrit les yeux.
    A priori, sa manoeuvre était un succès.
    - Tu vois ! Y’avais pas de quoi s’inquiéter !
    - Qu’est-ce que t’as fait au juste ?
    Anakin n’eut pas le temps de répondre qu’une forte explosion surgie au cœur de la ceinture d’astéroïdes…
    - Tu as ta réponse. Lança Anakin dans un élan de fierté.
    Le Jedi dévia la trajectoire du chasseur Moeunsh et fit route vers Géonosis.


    * * *

    Son chasseur ayant rattrapé l’Amanhtalo, Anakin ouvrit alors une fréquence de communication.
    - Vaisseau… heu… Bizarre, ici Anakin Ess, pilote du Moeunsh, est-ce que tout va bien ?
    « Espérons que ça marche. » Marmonna-t-il…
    Une voix métallique sortie du communicateur :
    - Ici… (Giibéé hésita à révéler son vrai nom)… Le Mandalorien, Pilote de l’Amanhtalo. En ce qui me concerne ça va, mais mon vaisseau a besoin de quelques réparations.
    - Très bien, heu… Le Mandalorien. Je vous transfère les coordonnés, suivez-moi, je sais où vous pourrez réparer tout ça.
    - Entendu.
    Ainsi, les deux vaisseaux plongèrent dans l’atmosphère de Géonosis.
    Il survolèrent le désert d’E’Y-Akh, puis le plateau accidenté de N’G’Zi et atteignirent la vallée de N’Ge’U et le hangar où Anakin et son Maître Pat Ric avaient passé le plus claire de leur temps, entre apprentissage et maîtrise de La Force, et la mécanique.

    Les immenses portes métalliques s’ouvrirent sur le hangar gigantesque que Pat Ric avait fait aménager à la place de l’ancienne usine désaffectée. Le Chasseur Moeunsh y pénétra en premier et alla se poser au fond de la caverne.
    Le hangar avait beau être grand, il n’aurait pas fallut que l’Amanhtalo mesure quelques centimètres de plus d’envergure. C’est non sans une certaine angoisse qu’Anakin assista à la pose, en douceur, de l’appareil.
    Pendant que Béhn s’émerveillait devant tant de nouveauté et de merveilles, Anakin attendait de pouvoir enfin voir qui était l’homme qu’il venait de sauver. Mais la vue de l’individu, vêtu de cette armure qui lui était familière, lui fit dégainer son Sabre-Laser sans réfléchir ; Ce qui sortie Béhn de son émerveillement.
    Surpris, Giibéé fit quelques pas en arrière et dégaina son blaster. Mais, dans sa tête, un étrange murmure le déconcentra quelques instants :
    « Man-da-lo-riens… Bo-ba-Fett… Kon-toar… Je-di.»
    Giibéé chancela. Etait-ce des avertissements ?
    En transe, comme si son doigt était engourdi, le Kontoarien appuya longuement sur la gâchette de son arme. Les lasers qu’elle déversa se dirigèrent, au hasard, au fond de la pièce. Giibéé ne s’en rendait pas compte mes Anakin Ess en était, involontairement, la cible.
    Ce dernier ne comprenait pas du tout ce qu’il se passait. En phase avec La Force, magnant son Sabre-Laser avec dextérité, Anakin parvint à stopper bon nombre de raies de feu, tandis qu’il esquivait les autres.

    Giibéé reprit soudainement ses esprits mettant fin à ce déluge infernal.
    Devant lui Anakin était encore sous le choque de l’effet de surprise et reprenait son souffle. Le jeune Jedi pensa alors à son ami. Se retournant en direction de son chasseur, il s’écria :
    - Béhn, est-ce que ça va ?
    Il y eut un bref silence qui parut une éternité pour Anakin.
    - Béhn ? S’inquiétât-il.
    - C’est bon. Je vais bien… Enfin je crois.
    - Comment ça « tu crois » ?
    Giibéé voulut s’élancer pour voir si il n’était pas responsable de quelconques malheurs…
    - Vous, vous restez où vous êtes ! L’avertit Anakin en pointant énergiquement son Sabre vers le type en armure.
    Giibéé n’y vit aucun inconvénient et rengaina son blaster.
    Anakin éteignit la lame bleutée de son sabre et contourna son chasseur. Pendant la fusillade Béhn avait eu la bonne idée de trouver refuge derrière le véhicule. Mais peut-être le jeune Prince de Balz'hèn avait-il pris cette initiative un peu tard : sur le vêtement qui habillait son torse, trois points insolites, d’un rouge éclatant, grossissaient à vu d’œil. Anakin était sous le choque. Réalisant ce qu’il se passait, le Jedi s’agenouilla avec émotion près de son ami :
    - Non tu ne vas pas bien.
    Un spasme crispa le dos de Béhn qui esquissa un léger rictus de souffrance. Le Prince jeta un regard sur son buste et remarqua les taches rouges qui commençaient à remplacer les broderies de son costume.
    - Je crois bien…
    Il voulut se relever.
    - Ne bouge pas. Lui dit Anakin en prenant son ami dans ses bras.
    - Mais ça va aller…
    - Oui, je sais. Mais évites les mouvements brusques. Je vais te ramener sur Balz’hén. On va te soigner.
    Ayant échappé à la vigilance d’Anakin, le Kontoarien s’était rapproché pour constater son œuvre.
    - Il va mourir. Affirma Giibéé avec une pointe de remords dans la voix.
    - NON. Il ne mourra pas ! Lui répondit le Jedi, agressif. Je frais tout pour qu’il ne meurt pas !
    - Anakin… Murmura Béhn. Ma soeur… Prend soins de… Nuts. Elle… elle… t’aime. Le royaume… Elle va avoir besoin de… de quelqu’un à ses côtés… pour le diriger… à … à ma place.
    - Mais qu’est-ce que tu racontes !? Lui demanda Anakin qui faisait de son mieux pour contenir ses larmes
    - Epouse-là.
    - Mais je ne peux pas !...
    Il hésita :
    - C’est toi que…
    - Je sais. L’interrompit le Prince, dont le sourire ne parvenait pas à masquer sa douleur. Mais c’est mon dernier… vœu… Fait le pour elle… Pour moi….
    Une larme coula sur sa joue gauche et son visage se figea alors sur ces mots.
    Anakin ne parvint pas à retenir ses larmes plus longtemps, et tout en serrant son ami contre lui, il pleura sa mort prématurée.

    Giibéé osa briser cet instant :
    - Je suis désolé.
    Anakin ne répondit rien. Ses pensées furent perturbées par un long murmure devenu familier :
    « A-na-kin… ».
    Tout son bras droit s’engourdit alors brièvement depuis l’index de sa main mécanique…
    Il relâcha son étreinte et posa délicatement le corps de Béhn sur le sol.
    - Donnez-moi une seule bonne raison de ne pas vous faire subir le même sort ! Lança-t-il au Mandalorien.
    C’était la deuxième fois qu’on lui posait la question dans la journée, et, sous son armure, Giibéé ne savait toujours pas que répondre.
    - Ca ne ramènera pas ton ami.
    Sentant une vague de colère l’envahir, Anakin se redressa et ralluma la lame bleue de son Sabre-Laser.
    - C’est Vrai… Mais ça me soulagera peut-être. Répondit le Jedi, tout en prenant la crosse de son arme à deux mains et en se mettant en garde.
    - Je ne veux pas me battre !
    - Ca, c’est ton problème !
    Son Sabre bien encrée dans ses deux mains, le Jedi s’élança. Mais, sans comprendre pourquoi, au moment où sa lame allait frapper la nuque de son adversaire, il interrompit son mouvement.
    Le Mandalorien n’avais pas bougé une seule seconde. Il n’avait même pas essayé d’esquiver. Il posa délicatement sa main droite sur le bras gauche, tremblant, qui était tendu vers lui.
    - Cela ne servirait à rien. Fit-il remarquer à Anakin.
    Celui-ci tremblait à la foi de surprise et de rage. Il ne savait plus quoi penser ni quoi faire. Il commença à rabaisser son arme, à se calmer. Mais dans un ultime bourdonnement et une traînée d’un bleu éclatant, sa lame fondit l’air, avant de s’éteindre aussitôt le long de son corps.

    Giibéé hurla de douleur. Par réflexes il attrapa sont avant bras droit.
    Sa main droite venait de tomber au sol.
    Dans un geste vif de la main droite – qui ne toucha, ni n’effleura son adversaire – Anakin envoya valser Giibéé à contre le mur d’en face.
    - Au moins tu n’es pas mort, et moi, je suis soulagé ! Lui lança Anakin d’un ton glacé et amer.
    Ignorant ses propres gestes, ainsi que Le Mandalorien, Anakin retourna auprès du cadavre du Prince Béhn.
    Lors de leur escale sur une planète de la Bordure Extérieure, Anakin et Béhn s’étaient procurés un kit de survit assez complet en cas de besoin.
    Anakin rapporta, de la soute de son chasseur, un bandage de Bacta, ainsi qu’un long drap. Après avoir enroulé le bandage autour du torse du Prince, le Jedi recouvrit son ami avec le drap et plaça le corps à la place du copilote.
    Anakin resta à fixer le cadavre drapé. Son Maître – La Force donc – avait voulut qu’il quitte Balz’hèn, mais la fatalité voulait qu’il y retourne… Les voix de La Force lui semblèrent soudainement impénétrables.
    Se retournant vers Le Mandalorien toujours soufrant de s’être fait sectionné un avant bras :
    - Toi, tu quittes cet endroit immédiatement.
    - Avec une… une main en moins ? Objecta Giibéé. Et un vaisseau qui ne résisterait pas à un saut en hyperespace ?
    - Ca, c’est ton problème, pas le mien !


    * * *

    Chancelante, des faits de la blessure de son pilote, l’Amanhtalo quitta le hangar, et s’en éloigna jusqu’à ne devenir qu’un point lumineux dans le ciel ocre de Géonosis, et disparaître sous la couche nuageuse.
    Giibéé aurait donné n’importe quoi pour quitter cette planète, mais pouvait-il prendre le risque d’un saut hyperspatial ?
    Il enclencha donc le pilote automatique. Le moniteur principal afficha soudain un nouveau lieu sur la carte : au Nord, en plein cœur des collines escarpées d’Im’G’Twe, un hangar offrait l’abri le plus propice en attendant de trouver une solution.
    Giibéé fit alors route vers ce lieu de prédilection et y posa son appareil.

    A premier vu le hangar semblait désert… Mais une fois descendu de son chasseur, le Kontoarien remarqua des indices laissant à penser que quelqu’un avait occupé les lieux bien après le passage des impériaux sur cette planète. C’était risqué, mais il n’avais pas le choix : c’était ça ou l’hyperespace.
    Dans le ciel, un rugissement de vaisseau sortit Giibéé de ses réflexions : le chasseur Moeunsh quittait la planète et ne reviendrait sans doute jamais.
    Giibéé se sentit soulagé : plus de Mandalorien à ces trousses, plus de Jedi caractériel… plus, non plus, de retour possible au bercail… Le soulagement se mêla alors à un sentiment de solitude…
    Mais se sentiment s’évapora aussi vite qu’il était apparu : un second ronflement de réacteur envahit le hangar. Le patrouilleur du Mandalorien vint se poser à côté de son Amanhtalo.

    La silhouette du mercenaire Mandalorien se détachât dans l’embrasure de la baie d’embarquement du Slave-1. Le guerrier s’avança, droit et fier, un blaster dans chaque main pointé sur Giibéé.
    - On ne se débarrasse pas de mois aussi facilement. Grogna le Chasseur de Primes.
    Le Kontoarien osa porter la main au côté pour dégainer son arme :
    - Pas de geste inconsidéré, gamin ! L’avertit Boba.
    - Je ne suis pas un gam…
    - Ca se pourrait bien, en effet ! Mais j’ai pour habitude de me débarrasser des gêneurs.
    - Mais je ne suis pas un…
    - Ca se pourrait bien, aussi. Donne moi une seule bonne raison de na pas te tuer.
    Et de trois. La question ne surpris même plus Giibéé. Caché sous son casque, il estima qu’il pouvait se permettre d’être cynique :
    - Vous n’êtes pas parvenue à me tuer la première fois, je ne pense pas que vous y parviendrez la seconde fois !
    - La route tourne. Répondit Boba, sur de lui. Et la première fois tu étais en entier. Continua-t-il en visant, de son arme, le bras droit de Giibéé.
    - Je pourrais vous être utile.
    Boba resta silencieux, s’attendant à ce que sa victime argumente.
    - Je connais beaucoup de chose sur les Mandaloriens, leurs motivations, leurs méthodes.
    - Tu n’es même pas formé.
    - Mais vous savez de quoi je suis capable.
    - En effet, mais ton bras droit ne te sert plus à rien ! Tu crois vraiment pouvoir t’en sortir dans un état pareil ?
    Pour Giibéé c’était la colle.
    - Ca se pourrait bien ! Rétorqua-t-il enfin.
    Pour la première fois depuis leur première altercation, Boba observa Giibéé avec respect.
    Ce gam… Ce gars là en voulait : il le formerait ou le descendrait. C’était tout l’un, ou tout l’autre. Pas de compromit.
    - Je peux t’aider. Reprit Boba…


    F I N

    A suivre dans :
    Le premier Sabre-Laser d'Anakin (Première Partie)

    (A Le Mandalorien, merci pour tout -- et Bon Anniversaire -- :cli: )
    _____________________________________________________________

    Hé bien, se fut long… (pas trop quand même, si ? lol Désolé lecontrebandier…) Et j’espère que le principal intéressé a apprécié ^^
    Désolé pour le caractère tragique de l’histoire mais c venu tout seul… allez savoir pourquoi ?

    Et pour tous ceux qui lisent mes blablas de fins de récits, voici un petit bonus. En double, mais avec UNE différence au niveau du cockpit. Vous préférez quelle version ?

    Un croquis de l’Amanhtalo
    Un autre croquis de l’Amanhtalo

    Et enfin, voici la couverture du comics – L’Empire des Ténèbres – dont je me suis très fortement (un peu trop ?) inspiré pour le dessin d’intro :
    -------------------------------------
    In every generation there is a Chosen One.
    He alone will stand against the Jedi, the Aliens and the forces of the Light Side.
    He is the Slayer.

    Ani S... The Jedi Slayer...

    [Ce message a été modifié par: Anakin.S le 29-03-2005 15:49]

    mercredi 21 janvier 2004 - 06:50 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Le_Mandalorien

    Le_Mandalorien

    5250 Crédits

    Woaw, quelle histoire. Merci de m'avoir inventé un tel perso, c'est marrant mais certains points me rappellent un peu une certaine histoire s'appelant L'épopée spatiale (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est et ils doivent être nombreux, il s'agit d'une Fanfic que j'écris mais bien trop incohérente avec le SW que nous connaisson). Par contre quelle idée de me coller un tel vaisseau, il peut être élégant sans être aussi immense, :pens: comme le Phényx par exemple (cele là il n'y en a q'un qui la comprendra lol).
    -------------------------------------
    Survivant de l'armée mandalorienne, il ne m'en reste aujourd'hui que l'armure.
    petit frère de MysNiyi, Jade, Calista, Darth_Sihn et Boba Fett.

    "Un bibliothécaire", nous sommes de retour!!

    [Ce message a été modifié par: Le_Mandalorien le 22-01-2004 09:20]

    mercredi 21 janvier 2004 - 17:25 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    STANDING OVATION!!!!!

    C'est merveilleux, fantastique et magnifique. J'attends encore la suite, parce que t'es fort pour couper au moment ou on voudrait que ca continue lol. Pour l'amanhtalo, je crois que je trouve la version 01 originale, car y a pas beaucoup de cockpit comme ca dans starwars. Sinon c'est une super bonne idée de mettre des membres d'aw dans tes histoires, et je trouve que le perso de Le Mandalorien est super charismatique : note 19/20 (jmet pas 20, il faut bien un peu de marge lol)

    dimanche 25 janvier 2004 - 20:03 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Alors je met juste ce petit message pour vous indiquer que je viens juste de retrouver mon histoire sur les objets perdus que j'avais commencé. Je l'ai pas tout à fait terminer... en fait j'en suis à la moitié à peu près, et je devrais peut être attendre avant de la poster parce qu'elle est pas du niveau de celles de anakin.s lol ^^ (elle en est même très très loin re : lol)
    Mais ca avance 8-)

    mardi 27 janvier 2004 - 18:35 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    Le Mandalorien :
    ravit que ça t'aies plu ^^ (oui, bon, je sais, cette réponse ne sert à rien : depuis le temps lol)

    starkiller,
    merci beaucoup ^^

    Par contre :
    Je ne sais pas ce que tu as l'intention d'attendre, parce que si c'est ma prochaine histoire, je pense que t'aurai tout le temps d'en poster un bon paquet de ton côté ^^ (en gros : (même si j'ai pas mal d'idées) c'est pas pour tout de suite :D ).
    Pi, j'aime pas ces histoire de "niveau"....
    Quand elle sera terminé n'hésite pas à poster ton histoire. Je le répète : je n'ai pas le monopole de ce topic. Il m'inspire, certes, mais ça s'arrête là 8-)

    Sinon, pour plus de Mandalorien, faut contacter directement un certains Le Mandalorien, il se fera un plaisir de te faire découvrir sa fameuse Epopée Spatiale...

    mardi 27 janvier 2004 - 19:46 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Anakin.s : Lol t'inquiètes pa, je fais pas de complexe, mais honnêtement elle est très très euh... spéciale lol j'ai déja fait mieux. Mais je continue à l'écrire et je la posterais quand même.

    jeudi 29 janvier 2004 - 19:45 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar obionescarabi

    obionescarabi

    7758 Crédits

    WOA AHHHH
    SUPER !
    Bravo ! L'histoire est super, les noms excellents et ... "donne moi une seule bonne raison de ne pas te tuer !"
    mdr :D
    Continue comme ca elles sont super tes histoires !

    samedi 31 janvier 2004 - 19:27 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Anakin.S

    Anakin.S

    13643 Crédits

    Et une nouvelle Trilo, une ^^
    Bah voui, j’ai pas pu m’empêcher. Je voulais faire pareille avec la précédente, mais vu les circonstances, j’ai préféré poster l’histoire dans son intégralité. (je connais une personne qui va pas me croire :D, mais ça m’a obligé à raccourcir le récit au stricte nécessaire (les flash-back était beaucoup plus long et détaillés) le rendant postable en un seul morceau)
    Par contre, là, j’ai décidé de prendre mon temps, d’aller au fond des choses (tout en évitant les délayages intempestifs :cli: c pas gagné mais je fait de mon mieux).
    J’avais pas mal d’idées qui se bousculaient alors voila ^^

    Et puisque je poste le jour de l’anniv’ d’obiwanscarabi, j’en profite pour lui dédier cette histoire (même si il n’y apparaît pas (j’essaierais de rattraper le coche une prochaine fois :D))

    Bonne lecture à tous ^^
    _____________________________________________________________

    Le premier Sabre-Laser d'Anakin (première partie)


    -- Prologue --

    Une nouvelle journée étendait ses rayons matinaux au dessus de l’épais manteau nuageux qui surplombait les plaines de la très lointaine planète : Balz'Hèn... En dessous, la température était stable, et un vent de quart Nord-Est déviait la trajectoire de la pluie.

    Tous moteurs rugissant, le Chasseur Moeunsh, perça la nué de son nez pointu.
    Le ciel était triste, et aux commandes de l’appareil, Anakin Ess avait un mauvais pressentiment. La solitude l’envahi…
    Les ténèbres avaient fait escales sur la planète laissant une trace à jamais indélébile. Il venait déjà de perdre un ami, SON ami… Son Prince... Bhén. Que pouvait-il arriver de pire ?
    D’un geste vif -- pour ne pas perdre le contrôle de son vaisseau -- du bras gauche, le Jedi essuya ses yeux qui commençaient à se voiler de chagrin.
    Plus il s’approchait de la cité de Kurlii, plus son rythme cardiaque s’accélérait, plus son ventre se nouait, engoissé à l’idée qu’une tragédie n’arrive jamais seul.

    Les parois du grand canyon s’écartèrent, s’ouvrant sur la vallée de Kurlii.
    Sous les rafales de vent, même battus par ces pluies torrentielles, les feux qui ravageaient la ville peinaient à mourir. La cité, sensée être furtive, était dévastée, détruite, comme pilonnée par un bombardement orbital… Les deux fines citadelles, qui faisaient la fierté du Palais Royal, n’étaient plus qu’amas de gravats…
    Un instant, ne pouvant croire le spectacle qui s’offrait à lui, Anakin perdit le contrôle de son appareil -- qu’il redressa aussi sec de peur de faire partie intégrante du carnage.
    Il posa son Chasseur Jedi modifié au cœur de la cité où rien, ni personne, ne semblait avoir été épargné.
    Anakin avait passé quatre années standard avec ce peuple, loin de toute civilisation. Il avait apprit à les connaître, à les aimer, et à ce faire aimer d’eux. Pourquoi fallait-il, justement, que les personnes qu’il aimait s’en aille avant qu’il aie pu le leur dire ? Pourquoi avait-il quitté cette planète en cet instant précis ? Pourquoi son Maître lui avait-il dit que rester aurait causé la disparition de ce peuple ? Pourquoi la Force en avait-elle voulut ainsi ?
    Devant ces questions sans réponses, des larmes vinrent se mêler au ruissellement de la pluie sur son visage… Ne se souciant guère des conditions climatiques et de leur influence sur l’état du sol, Anakin se laissa tomber sur les genoux et hurla son désespoir, son incompréhension, sa haine mêlée d’une terrible envie oppressante de vengeance.
    Un vertige le frappa soudain. Son bras droit s’engourdit alors. Depuis les quelques jours qu’il possédait sa main bionique, cela n’annonçait généralement rien de bon. Luke Skywalker était-il sur de la main mécanique qu’il lui avait greffé ? Et cet engourdissement n’apparaissait généralement jamais seul ; puis il y eut cette voix, ce murmure venu d’outre-tombe, devenu familier :
    « A-na-kin… Balz-z’Hèn… Mo-eun-sh… Gi-i-béé »
    Le Jedi reprit ses esprits, comme sortie brutalement d’un Cauchemar interminable.
    - Mais qu’est-ce que c’est à la fin ? S’écria-t-il tout aussi énervé que résigné…
    Comme il s’en doutait : aucune réponse ne vint l’illuminer.
    Il ressentit alors une perturbation à travers la Force… Quelque chose -- ou quelqu’un ? -- par delà les montagnes, venait dans sa direction.
    Il se redressa. Son front se plissa comme pour accentuer la perception de chacun de ses sens… Il se mit en garde.
    Au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest… La chose était là, derrière les crêtes, progressant sans relâche. On aurait dit une vague… Une vague de noirceur prête à fondre sur les lieux et à tout engloutir -- Bien qu’il ne restait plus grand chose à ravager -- sur son passage.
    Tout en gardant sa pose, Anakin dégaina son Sabre-Laser…



    -- Chapitre premier -- Survivre pour Combattre

    Une journée de plus étendait ses rayons crépusculaires sur Im’G’Twe, champ de collines escarpées de la lointaine planète : Géonosis... Une légère brize de soirée se levait. La température était de saison… C'est-à-dire : toujours aussi étouffantes.

    Plusieurs jours s’étaient déjà écoulés depuis que Boba Fett et Giibéé Oyskiqola avaient passé leur accord de « partenariat ». Mais une collaboration entre deux mercenaires est une autre paire de manches que celle entre deux directeurs de centres administratifs. Et si Boba Fett pouvait se targuer d’être le meilleurs Chasseur de Primes de toute la Galaxie, il n’en allait pas autant de Giibéé. Il devait se faire un nom, une réputation, prouver sa valeur et de quoi il était capable.
    Dans les entrailles de la falaise, sous cet ancien centre de commandement, creusée dans la roche la salle était immense. C’est clandestinement, dans cette caverne naturelle -- qui offrait un décors tout à fait approprié à ce genre de choses -- que Boba avait fait aménager ce vaste complexe d’entraînement, largement inspiré de ceux qui servirent à entraîner les Soldats-Clones sur la proche Kamino. Éclairée juste ce qu’il fallait pour que l’obscurité ne rendent pas aveugle ceux qui s’y trouvait.
    Il ne comprenait pas : son adversaire commençait à s’épuiser. C’était mauvais signe, aussi bien pour celui-ci que pour la suite des évènements. Profitant de cet accès soudain d’anémie chez son rival, Boba enchaîna un uppercut à l’estomac et crochet du gauche à la mâchoire.
    Son jeune « élève » tomba violemment sur le sol. De douleur, celui-ci recroquevilla instinctivement sur lui-même.
    Giibéé, lui non plus, ne comprenait pas. Et il ne savait pas comment réagir : rester à se tordre de douleur en attendant que la souffrance physique s’apaise ? Ou tenter de se relever, la rage au ventre, et continuer l’entraînement ?
    Il pris sur lui de se relever… Mais eut toutes les peines de la Galaxie à se redresser.
    - Je n’y arriverait pas !... Se permit-il d’affirmer, à mi-parcourt.
    Réaction de cause à effet : le Kontoarien reçu un second crochet, du droit ce coup-ci, en pleine mâchoire. Il s’affala sur le sol, vidé de toute énergie. Jusque là, Boba avait été concilient pendant ces séances d’autodéfenses -- comme dans toutes les autres discipline d’ailleurs -- mais aujourd’hui il l’avais prévenu : se serai différent. Et ça l’était. Cette fois-ci Fett ne retenait plus ses coups. Il y allait à font, comme si il avait un véritable adversaire devant lui. Etait-ce une réaction tardive du à son échec face à un « gamin » quelques jours plus tôt ? Giibéé ne le saurait sans doute jamais…
    - Combien de temps crois-tu pouvoir survivre dans cet univers ? Lui demanda Boba d’un ton glacial.
    Giibéé aurait pu se justifier -- cette soudaine, et brève, perte de vitalité n’était pas normale -- mais cela aurait été vain. Il ne sut donc que répondre, et Boba le savait que trop bien.
    L’apprenti mercenaire tenta de se relever à nouveau, tenant sa mâchoire dans sa main droite gantée de noir. Le visage crispé par la douleur causé par le coup, le jeune homme se risqua à soutenir le regard du Mandalorien. Ce dernier le dénigra et tourna les talons, rejoignant l’élévateur qui conduisait aux étages supérieurs.
    Dans quoi Giibéé s’était-il embarqué ? Que cherchait-il réellement ? Qu’avait-il à prouver en proposant ses services à un Chasseur de Primes ?
    - Attend ! Cria le Kontoirien.
    Fett eut à peine eut le temps de se retourner que son apprenti s’était déjà lancé sur lui.
    Stupide. Boba eut largement le temps de se mettre en garde, paré à toutes éventualités. Mais serait-ce suffisant cette fois-ci ?
    Boba esquiva l’uppercut, agrippa le bras droit menaçant de Giibéé, et amorça un coup du genou gauche dans l’estomac du jeune homme. Judicieux, certes, mais classique : Giibéé exécutait déjà un revers du coude gauche, obligeant son professeur à anticiper. Esquivant tout en lâchant sa prise, Boba s’accroupi et engagea un tacle du pied gauche. Inutile : Giibéé effectuait déjà un salto avant.
    Le jeune mercenaire se récupéra impeccablement sur ses jambes, épuisé certes, mais motivé à défaire son mentor.
    Boba avait su dés le premier jour que le garçon était différent, qu’il avait certains dons. Mais il s’était bien gardé d’en faire allusion. Il fallait que Giibéé usent de ses facultés de façons instinctives ; et non de façons calculées. C’était sa seul garantit de garder un certain contrôle sur lui, tout en disposant d’une arme redoutable.
    - C’est tout pour aujourd’hui ! Ordonna froidement Boba.
    - Quoi ? Mais je commençais à peine à m’amuser ?
    - Justement ! C’est tout sauf un jeu !... Un conseil : plus que les mouvements de tes adversaires, anticipes leurs intentions.
    Giibéé acquiesça sans mot dire. Encore un principes qu’il allait devoir méditer : la nuit s’annonçait difficile -- comme toutes les autres d’ailleurs…
    - Bon, au lieu de rêvasser, tu viens dîner ?
    - T’es pas drôle, tu sais ?
    - C’est peut-être justement l’effet recherché !
    - Vraiment, pas drôle !

    Pour Giibéé, Boba ne devait pas avoir plus de 40 ans. 35, … 38, tout au plus…Mais comment le savoir ? Le bougre était avare de confidences… Avare de discutions… Et bien que généralement limités au minimum pour maintenir en forme, et en bonne santé, un athlète de haut niveau, les repas semblaient à chaque fois s’éterniser des heures.
    Boba termina sa ration -- Giibéé le suivait de très près -- et sans attendre que son disciple en fasse autant, il se leva :
    - Bon, je dois y aller. Ne m’attend pas. Y’a tout ce qu’il faut pour trois semaine, et…
    - Trois semaines ?
    - Grosse mission : pas dangereuse -- quoi que -- mais longue, très longue. Tu as tout ce qu’il te faut en datacarte pour continuer de t’entraîner.
    - Et pourquoi je ne viens pas ?
    - Tu n’es pas encore prêt !
    - Mais tu as dis que ce ne serait pas dangereux.
    - « Pas dangereux » ne veux pas dire que les risques sont nuls. Et ton vaisseau n’est pas encore prêt.
    - De la faute à qui ? J’ai pas demandé à ce que tu lui découpes les ailes à la tronçonneuse-laser !
    - Elles étaient inutiles !
    - Elles étaient jolies !
    - C’est bien ce que je dis : inutiles !
    - …
    - Si t’as vraiment besoin de quelque chose : termine ton vaisseau et fait un saut sur Nar Shaddaa.
    - Très drôle. Répondit Giibéé, que l’agacement rendit cynique.
    - Ah, oui, j’oubliais : tu pourras toujours compter sur Alph Redd.
    - Alph Redd ?
    Boba sortit une petite télécommande de sa poche et la dirigea vers le sas d’entré de la cuisine. La porte coulissa, laissant passer un droïde mono-roue à priori ravis d’être ici :
    - Bonjour. Commença-t-il de son ton précieux. Je suis Alph Redd, Droïde Majord…
    - Bon. Le coupa Boba, en jouant du pouce sur la télécommande. Il aura besoin de quelques petits réglages, mais il devrait faire amplement l’affaire.
    Tandis que le Droïde restait sans voix, l’apprenti mercenaire resta perplexe…
    - Mais je n’ai pas besoin d’une nounou ! Objecta-t-il en fin
    - Vois ça comme tu veux. Mais il nous sera très utile : à toi, comme à moi.
    Tout en finissant sa réponse, Boba appuya à nouveau sur la télécommande, qu’il posa sur la table :
    - Sur ce, le devoir m’appelle. Amusez-vous bien.
    - Pardonnez-moi, Maîtres ? Demanda le Droïde, visiblement perturbé. Mais qu’entendiez-vous par « quelques petits réglages » ?
    Ignorant le droïde, Boba sortit de la pièce. Pensant pouvoir retenir sont Mentor encore quelques minutes, Giibéé commença à se lever, mais il savait que ça ne servirait à rien. Il se rassit et regarda longuement son assiette, qu’il fini par repousser.
    - Monsieur a-t-il fini son plat ? Demanda le Droïde Majordome. Puis-je débarrasser ?


    -- Chapitre second -- Perdre tous ses repères

    Le déluge qui semblait frapper Balz’Hèn était toujours aussi violent, et Anakin avait peur.
    Peur de savoir contre quoi il allait devoir faire face.
    Rien ni personne, à part lui, ne protégeait plus la citée. Certes, elle était entièrement détruite, mais la vallée, elle, était presque intacte. L’esprit d’Anakin s’éclaircit alors.
    Au fil des milliers d’années qui avaient égrainées son évolution, le peuple de Balz’Hèn avait réussi à se rendre invisible aux yeux de La Force ; il était même possible que ces gens soient parvenus, inconsciemment, à ériger une Barrière de Force. Et la raison en était logique. Un prédateur avait, quand à lui, réussi à développer ses sens, ses instincts innées pour la chasse, justement, à travers La Force. Les Balz’Hèniens devaient donc s’en protéger par tous les moyen. Cela expliquait pourquoi les Monstre Moeunsh de Balz’Hèn n’avaient jamais souillés le sol de la vallée de Kurlii.
    Mais aujourd’hui, la Barrière de Force n’était plus. Anéantie par une force inconnue, créant ainsi une perturbation assez puissante à travers l’entité mystique pour briser tous les repères de ces monstres.
    Et ils étaient là, hurlant tout en dévalant les flancs escarpés de la chaîne montagneuse qui encerclait la vallée, telle une marrée de ténèbres, déboussolée et focalisée sur sa destination.
    Anakin resserra un peu plus l’étreinte de son Sabre. Son cœur battait à tout rompre ; ce qu’il allait devoir affronter était pire que tout ce contre quoi il avait déjà lutté.
    La pluie redoubla de violence.

    La meute était maintenant plongée au cœur de la vallée, et pourtant, formant un cercle concentrique autour d’Anakin, sa course n’avait de cesse de progresser… Bientôt la troupe de Moeunsh fut à porté de Sabre, se ruant sauvagement sur lui. Le Sabre-Laser à la parade, incliné vers l’intérieur au dessus de sa tête, la main gauche tendue droit devant lui, Anakin effectua un tour complet sur lui-même, repoussant de La Force le premier flot de monstres ; écorchant vif, de sa lame, la seconde. Le temps de se remettre en pose, près à parer la prochaine attaque, une troisième vague était déjà lancée. Et il fut vite submergé par le flot incessant des monstres, qui tout en grognant, le griffaient, le lacéraient, le mordaient… Bien sur, il en repoussa certain en jouant tant bien que mal de sa lame, mais trop peu en fonction du nombre d’assaillant. Son sabre lui échappa bientôt des mains… Et La Force n’y pouvait plus rien. Les créatures le plaquèrent au sol.
    A travers sa tunique, le Jedi commença à sentir les crocs de ces monstres effleurer la chair de ses flancs, de ses mollets, de ses bras… Instinctivement son oeil droit se ferma : une patte aux griffes acérées lui ravala le côté droit de son visage. Il hurla à la mort.
    « A-na-kin » murmura une voix dans la vallée, que lui seul semblait percevoir.
    Mécaniquement, la main crispée, Anakin, banda son bras droit au-dessus de lui, à travers l’impitoyable. Et sans pouvoir en déterminer la source véritable, ses doigts déchargèrent, sur le troupeau, un déluge d’éclairs d’un bleu éclatant, mutilant et envoyant voler au loin les créatures qui l’assaillaient. La tornade électrique se répandit, frappant l’ensemble des monstres, qui s’écroulèrent dans une chorale cacophonique de hurlements tout aussi félins et bestiaux qu’agonisants, déformés par la vague d’énergie pure qui les transperçait.
    Anakin était libéré du poids et des lacérations des monstres sur son corps.
    Et ce fut par un redoutable et épuisant effort de concentration, qu’il parvint à mettre fin à l’ouragan électrique qu’il déchaînait. Puis il resta un moment, allongé, comme vidé de toute son énergie vitale, attendant que celle-ci revienne.

    Le contrecoup passé, reprenant leurs esprits, la majorité des créatures, tout comme Anakin, se redressa.
    La horde hésita.
    Les yeux à moitié fermés, laissant échapper un grognement tinté d’un léger miaulement, le chef de la meute, qui avait été repoussé avec la première vague, s’avançât. Il semblait perplexe face à son « adversaire », comme si il ne comprenait pas ce qui c’était passé…
    Anakin en profita pour focaliser son esprit à travers La Force afin d’atteindre celui de la bête. Le chef de horde, tout comme le reste de ses semblables, était tiraillé entre une certaine agressivité, certes instinctive, mais déconcertante. Il semblait prendre conscience que rien ne motivait réellement toute cette folie furieuse.
    Projetant une Onde de Force, qui vint s’ajouter au ton doux de sa voix, Anakin apaisa l’animal, qui ronronna. Constatant que le subterfuge fonctionnait, le Jedi se concentra et projeta une Onde bien plus puissante à travers toute la vallée, cajolant ainsi les milliers de créatures désemparées.
    Anakin s’avança, s’accroupit près du chef des Moeunsh, et le pris dans ses bras. Il senti que, ronronnant toujours, la créature -- tout comme lui était désolé d’avoir fait subir un châtiment qu’il ne comprenait pas lui-même -- était apeuré par ce que ses émotions avaient engendrées.
    - Là, c’est bien, tout va bien. Continua de le rassurer Anakin.
    En réponse, le Moeunsh miaula sa satisfaction. Il regarda alors l’individu et ils se fixèrent du regard, donnant le sentiment de se comprendre.
    Mais la douleur s’empara du côté droit du visage du Jedi. Ressentant sa douleur, la créature approcha son museau de la blessure et la lui lécha affectueusement. En réponse, Anakin caressa dans le sens des écailles, le flanc de la créature. Mais, tout en continuant, et en se laissant soigner, Anakin se plongea dans les évènements survenus ses derniers jours. Pourquoi tant de mélancolie, de tristesse, de peur, de colère, de haine… de souffrance ? Pendant les quatre années qui avaient suivi la mort de son Maître, Pat Ric, la vie avait été paisible sur Balz’Hèn… Mais depuis que ce Jedi, ce Luke Skywalker, avait débarqué avec ses amis, cette tranquillité avait été brisée. Il avait d’abord perdu une main, puis le Prince Bhén, et enfin tout le peuple avec lequel il avait vécu. Que lui restait il ? Une horde de créatures sauvages, ainsi que La Force, sa meilleure alliée.
    Soudain, interrompant son rituel guérisseur, le Moeunsh recula sa tête. Les yeux mi-clos, il fronça les sourcils et sa nageoire dorsale de la créature se raidit de tout son long. Il émit un léger grognement interogateur.
    « Nar-Sha-ddaa… Sky-wal-ker… »
    Encore ce murmure dérangeant, écho semblant surgir d’outre tombe, ainsi que de nouveaux noms : Des indices ? Des avertissements ? Comment le savoir ?
    Mais la simple évocation de Skywalker emplit son cœur de haine. Son bras droit s’engourdit alors.
    L’engourdissement se transforma en une légère douleur continue, puis son bras le lança violement, pour finalement s’estomper. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait… Y avait-il un défaut dans sa main mécanique ?
    Il retira alors le gant noir qui recouvrait cette main et en contempla sa paume. Il découvrit alors, à son index, un étrange anneau doré. Anakin voulu toucher l’objet de son autre index, mais à peine l’eut-il effleuré que son esprit lui renvoya la vision d’un grand œil ardant, dépourvu de toute paupière…
    « Sky-wal-ker… » Répéta alors le murmure…
    (Le Moeunsh tressaillit)
    Encore lui ? Encore ce Jedi… Le seul et unique responsable de ses malheurs.
    Anakin avait besoin d’un bouc émissaire ; cela prendrait le temps qu’il faudrait, mais cette affaire serait réglée d’une façon ou d’un autre…
    Il caressa la créature, remit son gant, se releva, et, d’un geste de la main, invita l’animal à le suivre.
    Après s’être apposé un pansement au Bacta sur la partie droite de son visage, Anakin et son compagnons montèrent dans le chasseur Moeunsh et quittèrent Balz’Hèn.


    -- Chapitre troisième – Cuisine et bricolage

    Cela faisait déjà une semaine et demi que Boba avait quitté Géonosis pour cette fameuse mission, et Giibéé n’avait pas chômé.
    Entre deux séances d’entraînement, dans le hangar de sa nouvelle demeure, le Kontoarien s’afférait aux derniers réglages de la version « diminuée » de son chasseur : l’Amanhtalo. Boba avait jugé bon -- sans en aviser le propriétaire du vaisseau -- de soustraire les deux extensions latérales qui lui servaient d’ailes.
    Bon, certes, ces parties étaient plus décoratives qu’autre chose. Certes aussi, elles restreignaient considérablement les manœuvres en atmosphère. Certes enfin, Boba avait entièrement raison : « Elles étaient inutiles ! ».
    Mais ce n’était pas une raison pour ne pas lui en avoir fait part en temps voulut. En ce qui concernait les parties techniques et mécaniques, Giibéé avait donc été obligé de repenser entièrement le concept de son vaisseau.
    Il était flambant neuf. Et Finalement il ressemblait encore plus à une créature aquatique, que la version précédente. De plus, les essais de ces derniers jours à travers les canyons, ou encore en orbite, de la planète avaient été assez concluants. Il ne restait plus qu’à lui trouver une planète, ou ne serait-ce qu’un lieu, à aller visiter.

    Remontant vers le Nord, traversant Im’G’Twe, l’Amanhtalo vint se poser sur la place surplombée par la Ruche Mère. Entre son entraînement avec Boba, et les réparations à effectuer sur son vaisseau, Giibéé n’avait pas eut le temps de se souvenir qu’une chose l’avait interpellé lors de sa première visite de la ruche : une armoire, dans une pièce s’apparentant à une salle de conférence.
    Elle était donc là, close… Mais Anakin remarqua que la serrure avait été changée ; qu’importe : Boba lui avait refourgué tout un tas de gadgets, d’apparence inutiles, mais dont il prétendait qu’ils pouvaient se révéler très pratiques en certaines occasions. Et parmi ceux-ci, un démagnétiseur -- tombé d’un cargo ? -- implanté dans sa main mécanique. Devait-il pour autant en remercier ce Jedi, cet Anakin ?
    Le Kontoarien regarda longuement la paume de sa main gantée… Ses lèvres esquissèrent un léger sourire. Il se tint alors fier et droit devant la porte. Un air faussement sérieux, jouant une certaine fierté toute aussi cynique qu’arrogante, se dessina su son visage. Au fond de lui Giibéé avait envi d’éclater de rire : il passa sa main droite rapidement devant la porte, au niveau de la serrure magnétique qui la tenait fermée.
    La porte coulissa. Et pour un peut, on aurait pu croire qu’un Jedi était responsable de ce miracle : Giibéé esquissa à nouveau un sourire retenu.
    Dans l’armoire, accrochés à des cintres, une toge en laine, assez courte, et d'un blanc immaculé, prenait la poussière !... Sous ce manteau, dans une caisse, parmi des objets d'une utilité toute relative, Giibéé trouva deux morceaux d’un Sabre-Laser. Mais qu’est-ce qu’une arme telle que celle-ci pouvait bien faire à traîner ici, et dans cet état ?
    La crosse était grise métallisée, sur laquelle était fixé une poignée noire. L’autre morceau, le canal d’alimentation de la lame, était taillé en biseau à son extrémité.
    Giibéé imagina les yeux que ferait Boba si il parvenait à réparer le Sabre. Cela en ferait, à coup sur, une arme redoutable et un atout non négligeable dans des missions plus que périlleuse.

    - Maître Giibéé veut-il prendre sa collation de onze heures ? Demanda, Alph Red, guilleret, en pénétrant dans l’atelier du hangar.
    - Non merci, Al’. Répondit machinalement Giibéé, plus concentré à réparer se fichu Sabre qu’à l’appelle de son estomac…
    - Comme le Maître voudra.
    - Je t’ai déjà dit que tu pouvais m’appeler Giibéé.
    - Bien Maître Giibéé.
    - Giibéé tout court.
    - Oui Maitre Giibéé Tout Court.
    Devant l’aspect navrant de la situation, le Kontoarien ne daigna même plus répondre en corrigeant une nouvelle fois le Droïde Majordome.
    - Puis-je vous être utile à quelque chose ?
    - Tu sais réparer un générateur de champ cyclique à l’échelle d’un Sabre-Laser ? Demanda Giibéé sans quitter son ouvrage une seule seconde.
    - J’ai bien peur que non, Monsieur. Et vous m’en voyez navré. Je suis programmé pour le service. Pas pour la mécanique. Mais si je puis me permettre…
    - Oui ?
    - Pourquoi s’acharner à réparer quelque chose qui peut sûrement être remplacée ?
    - Parce que, justement, tu n’y connais rien. Répondit Giibéé, en haussant juste assez le ton pour faire comprendre au droïde qu’il voulait resté concentré.
    - Je disais ça comme ça, pour aider.
    - Et je t’en remerci.
    - Sur ce, je retourne à la cuisine.
    - Très bonne idée.
    Et le droïde quitta la pièce retournant à ses fourneaux.
    Giibéé releva alors la tête, perplexe, et s’enfonça dans son siège. Alph Red venait de soulever un point cruciale. Remplacer la pièce n’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça… Mais ce n’était pas ici, sur Géonosis, qu’il pourrait trouver un générateur de champs cyclique adapter à la forme et à l’utilisation d’un Sabre-Laser… Non, il allait falloir quitter la planète et trouver un revendeur, quelque part dans la Bordure Extérieure.
    Giibéé sortie alors de sa poche la télécommande que lui avait laissé Boba et, d’une simple pression du pouce, rappela le Droïde Majordome.
    - Monsieur me demande ?
    - D’après-toi ? Rétorqua Giibéé, qui regretta déjà d’avoir posé cette question :
    - Selon toute probabilité, je dirais qu’on n’appelle pas un droïde sans raison. En fait il y a une chance sur un million deux cent cinquante sept mille trois cent vingt quatre virgule trois mille huit cent douze, pour que la réponse soit « oui ».
    - Très bien. Donc en effet : je part pour un petit bout de temps.
    - Et où Monsieur se rend-il ?
    - Si on te le demande, tu réponds que tu ne sais pas. Il répondit le Kontoirien avec un sourire presque moqueur.
    - Bien, Monsieur. Comme il vous plaira. Mais c’est dommage, j’était justement en train de préparer votre plat préféré : des nouilles. (comme si il réfléchissait à vois haute, la voix du droïde se fit moins clair : ) Avec ou sans gruyère ?…Gratinés, ou non gratinés ? Je ne sais jamais… je manque à tous mes devoirs…
    - Ca n’a pas d’importance. Mets-les au congel’, et on verra ça à mon retour.
    - Très bien, Monsieur.
    - Mais, et si Maître Boba venait à rentrer avant votre retour, que devrais-je lui dire ?
    - Que je suis en mission d’extrême urgence, et que je reviens bientôt. Ca devrait suffire.
    - Bien Monsieur.
    Giibéé s’attendait à une énième question de la par du droïde, mais étrangement, et à son soulagement, il n’en fut rien.

    L’Amanhtalo, nouvellement modifiée, quitta le hangar pour rejoindre l’orbite haute de la planète. Sur son pupitre, à sa droite, Giibéé poussa la manette qui enclencha le passage en vitesse lumière. Les étoiles devinrent des rayes de lumière, un vortex hyperspatial se forma droit devant le vaisseau qui s’y engouffra…

    - j’aurais du en profiter pour lui refiler une liste de courses. Se dit à haute voix Alph Redd en rangeant le plat de nouille dans le congélateur.


    A suivre dans :
    Le premier Sabre-Laser d'Anakin (deuxième partie)

    (A obiwanscarabi, Bon Anniversaire :cli: )

    _____________________________________________________________

    Allez, et en cadeau, je me suis amusé à vous dessiner (à partir de l’originale) la vision Made in Fett de l’Amanhtalo :cli:

    L’Amanhtalo V.2
    -------------------------------------
    In every generation there is a Chosen One.
    He alone will stand against the Jedi, the Aliens and the forces of the Light Side.
    He is the Slayer.

    Ani S... The Jedi Slayer...
    (Membre du fan club de Le Mandalorien)

    [Ce message a été modifié par: Anakin.S le 11-03-2004 17:28]

    lundi 16 février 2004 - 21:56 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar lecontrebandier

    lecontrebandier

    6622 Crédits

    lol j'ai bien apprécie surtout Alfred enfin Alph Redd plutot il est marrant mais bizarrement il mer rappele un autree droid très connu dans cette galaxie :cli:
    Bref j'ai hâte de lire la suite
    PS : c'est pas engouasse mais angoisse lol

    mardi 17 février 2004 - 12:41 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar hwinoree

    hwinoree

    994 Crédits

    Mais c est très bien engouasse !! Thrawn , mais qu'elle magnifique inspiration Alice ma d'où ça vient???... Ouah ca va changer ma vision de l'histoire et mes cauchmars maintenant elle aura un sabre laser ! Alors j attends le méchant actuel de mes rêves ... :perso2: :x

    mardi 17 février 2004 - 19:33 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar starkiller

    starkiller

    10486 Crédits

    Alors le verdict du Fanclub anakin.s :
    J'en ai marre de toujours dire que tes histoires sont grandioses, faudrait que t'en écrive une qu'est nulle pour que je puisse la descendre et gagner un peu en crédibilité lol. Si on la compare à ta précédente, alors je lui donnerais 19.25/20, bah oui ta dernière était déja terrible, celle là l'est tout autant. Je lui met 0.25 en plus pour Alph red qui a gagner en charisme lol, C'est normal qu'il rappelle C3P0, ils appartenaient à la même personne si je me souviens bien ^^ :-a :o . Continue comme ca, mais à mon avis ta prochaine histoire va être encore mieux, c'est mon ptit doigt qui me l'a dit lol

    jeudi 19 février 2004 - 12:47 Modification Admin Réaction Permalien

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