Les histoires de Melk'aris'tion

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  Melkaristion

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  Salut à tous ! Moi c'est Melk'aris'tion, Karist pour les intimes. J'aime bien écrire, mais c'est la première fois que je publie un de mes textes en ligne, alors j'attends vos avis avec impatience ! :)

  J'aime beaucoup la trilogie Thrawn de Zahn, le jeu Empire At War, mais j'ai aussi d'autres expériences de la saga. Les films, bien sûr, mais aussi Republic Commando, que mon frère m'a passé l'an dernier et que j'ai adoré malgré ses graphismes pourraves ! L'histoire ci-dessous en est inspirée, c'est une nouvelle courte, j'espère que vous aimerez :)

  
  

  Prosecutor

  Il n’y avait pas de cycle solaire sur un vaisseau en transit dans l’hyperespace. Pas de jour ni de nuit bien déterminés. On pouvait facilement perdre tous ses repères, et accumuler beaucoup de fatigue. 
  

  Heureusement, l’entraînement prodigué par les kaminoens était suffisant pour apprendre la rigueur à n’importe quel clone. 
  

  - Quay, tu as des nouvelles du front ? demanda CT-6020/5089, alias « Rev ».
  

  - Non, répondit le dénommé Quay, matricule CT-6020/2034. Rien de neuf pour l’heure. Ah, si, il paraît qu’une compagnie de bâtards va prendre pied sur Ord Mantell. 
  

  - Ils feraient mieux de nous y déployer, au lieu de nous laisser macérer ici.
  

  - Va le dire à Stinnet. Il aime sa routine. 
  

  - Et il nous ennuie…
  

  Ils marchaient dans l’une des artères du vaisseau de guerre, leurs fusils en main et leurs casques sur la tête. De l’extérieur, ils semblaient être deux soldats clones parmi tant d’autres, mais de l’intérieur…
  

  Deux êtres totalement différents. 
  

  Rev était un taciturne. Déployé au sol sur Géonosis, il avait participé aux affrontements les plus rudes et en avait réchappé de justesse, en y laissant un œil. Retiré du front depuis lors, il mûrissait sa revanche contre les séparatistes. Quay, en revanche, était plus jovial, mais il ne se faisait pas d’illusion : son caractère était ainsi parce qu’il n’avait jamais connu le feu de l’action.
  

  Ils marchaient ainsi dans les couloirs du Prosecutor. C’était un beau vaisseau, à la coque de métal sombre, qui fendait l’espace lors de ses interminables patrouilles interstellaires. Aujourd’hui, ils croisaient dans le système de Corbantia, à l’écart de la « Guerre des Clones »… Ce qui ne les dérangeait pas vraiment, en fait. Ils préféraient être là plutôt qu’à d’autres endroits. Aux dernières nouvelles, sur Christophsis, la situation était très tendue. 
  

  Soudain, ils sentirent une forte vibration : le croiseur Acclamator venait d’émerger de l’hyperespace. Rev, toujours au fait des dernières nouvelles, contacta immédiatement l’un de ses camarades vétérans au moyen de son casque. 
  

  - Ouais, tu sais ce qui se passe ? entendit Quay. Ouais, c’est ça… Ah… D’acc, je vois. A plus. 
  

  - Alors ? 
  

  - Les scanners ont repéré une navette cargo abandonnée et sont sortis de vitesse lumière pour la récupérer… J’te tiendrais au courant si tu veux. 
  

  - Ouais, ça serait bien ! dit Quay, intrigué, avant de rejoindre sa cabine. 

  ___________________________________________________________________________________________________________________________

  Il n’y avait pas de cycle solaire sur un vaisseau en transit dans l’hyperespace. Pourtant, c’est bien en pleine nuit que Quay se trouva soudain réveillé par de légers tapotements. 
  

  Maudissant les mynocks, il se tourna sur le côté et tenta de se rendormir. 
  

  Mais un gros coup arracha une dalle au plafond, et, en l’espace d’un instant, trois trandoshans surgirent dans le dortoir et se mirent à égorger tous les clones à leur portée. 
  

  Horrifié, il se leva sans prendre le temps de ramasser son arme et courut vers la porte. Il appuya sur le bouton et l’ouvrit. 
  

  Un corps semblable au sien s’écroula sur lui. Les yeux fixés sur le visage, il vit l’œil crevé ; c’était Rev. Il était mort, lui aussi, abattu dans le dos par les lézards alors qu’il venait les avertir. 
  

  - Non ! s’exclama alors Quay, sans se rendre compte de l’erreur qu’il commettait. 
  

  Les trandoshans se rendirent compte de son existence et levèrent leurs blasters à répétition. « La navette… Ils sont venus par la navette… C’était un piège… »
  

  Ce furent ses dernières pensées. 
  

  
  

  J'attends vos avis ! :)

  
  

  
  

  mardi 03 janvier 2017 - 22:04 Modification Admin Réaction Permalien

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