fic : Le Masque du Traître
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jedirevan
6954 Crédits
Tout d'abord, bonjour :cli:
Voilà, il se trouve que depuis quelques semaines, je me suis lancé dans l'écriture d'une fan fiction qui se déroule quelques temps après la guerre civile des Jedi (événements relatifs à Kotor)
Je pensais en premier lieu l'envoyer aux administrateurs, mais son format ne s'y prête guère, je n'ai pas tout écrit d'un coup, mais plutôt par "passage".
Tout ça pour en arriver à : est-ce que cela vous intéresse ? Si oui, je la posterai ici au fur et à mesure de son écriture.
Si cela cause d'éventuels problèmes aux modérateurs, j'en suis désolé, nous en discuterons alors ensemble.
J'attends vos réponses, en vous remerciant.
Jedirevanlundi 24 mars 2008 - 20:44 Modification Admin Réaction Permalien
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scal
10959 Crédits
Moi perso ça m'interesse,j'aime bien lire les créations écrites des fans,ça permet de se plonger dans un univers autre que celui des auteurs trop connu et trop cénèbre.Là,on reste dans le simple,mais on apprend toujours beaucoup de chose en lisant les textes "d'amateurs".
lundi 24 mars 2008 - 21:14 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Si vous voulez, je peut poster le début, histoire que vous vous fassiez une idée si cela vous tente bien sur...
Moi cela ne me dérange aucunement :cli: C'est même toujours un plaisir de produire quelque chose et de le partager ensuite.lundi 24 mars 2008 - 21:27 Modification Admin Réaction Permalien
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DARK-VM
1344 Crédits
Ca m'intéresse également, c'est une période que j'aime beaucoup que tu vas traiter :amour:
En plus c'est une bonne idée pour faire vivre le site.
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If so powerful you are why leave ?Ce message a été modifié par: DARK-VM le 24-03-2008 23:56lundi 24 mars 2008 - 22:24 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Je te lirais aussi.
:eplos:lundi 24 mars 2008 - 22:34 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
Idem, je le lirais, et d'ailleurs je vais peut-être suivre ton exemple, car j'ai écrit une fanfic il y a quelques temps déjà, et beaucoup de gens m'ont dis qu'ils allaient la lire, mais devant la tâche à accomplir (lire 75 pages) beaucoup ont renoncé avant d'avoir commencé. La publier sous forme d'épisodes peut fidéliser les lecteurs, car après tout, c'est le but d'un écrit d'être lu.
Bien, balance le premier chapitre et je le lirais, mais en échange... lis la mienne...mardi 25 mars 2008 - 00:03 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Star Wars: Knights of the old Republic
Le Masque du Traître
Un an après la fin de la Guerre Civile des Jedi entre Malak et la République Galactique, la galaxie est au bord du chaos, les ombres sont partout et regarde d’un œil affamé l’ordre Jedi, très affaiblit après plusieurs guerres successives. Le Sénat, qui essaie tant bien que mal de retrouver l’unité qu’il avait avant les guerres Mandaloriennes est divisés entre la corruption et la perfidie de certains de ses mondes. Un peu partout, des mouvements séparatistes se forment, certains ouvertement, d’autres dans le secret… Une fois de plus, le destin de la galaxie va reposer sur les épaules d’un jeune maître de l’ordre, jadis son pire ennemie, qui va se voir investir d’une tâche qu’il s’est confié à lui-même, il y a de très nombreuses années…
Chapitre I, A toute chose, il y a un début…
Partout, les combats avaient cessés, le fracas des vibro-lames et les salves de blasters lourds des vaisseaux amiraux dans l’espace avaient laissé place à un calme glaciale. Il n’y avait aucune brise, l’air était froid, comme ci mille dagues venaient transpercés toutes les parties de la chaire. Plus de cris, la tempête d’acier était terminée, le maître baissa les yeux, regarda le sol, et vis des cadavres empilés comme s’il ne s’agissait que de carcasses de bêtes sauvages laissés là avec négligences. Leurs visages, mutilés, portaient une expression de terreur si bien qu’il fut impossible de reconnaître chaque soldat tombé en ces lieux. On ne se souviendrait d’eux que comme un sacrifice ultime pour sauver une République qui ne le méritait pas. Il avança finalement, escorté d’une petite troupe de jedi, souffrant plus encore que le leader. Ce dernier marchait, d’un pas sur, mais lourd. On aurait dis que tout le poids de ces vies perdues, qu’elles soient mandaloriennes, républicaine ou même jedi, pesaient sur son dos. Ceux qui pouvaient sentir la force, ne la sentait plus, ils n’entendaient toujours que ce déchirement, presque métallique, comme la mort de la force… Alors qu’il marchait au milieu des carcasses fumantes, il vue enfin de ses yeux ce qu’il était venue chercher sur cette planète, outre la défaite de ces barbares. Un grand édifice se tenait là, d’une architecture assez étrange, elle n’était pas hideuse, mais terrifiante. Sur le sol, il y avait une grande dalle rouge, couleurs rubis, qui éclairait de milles feux. La passerelle, traversant un canyon visiblement sans fond, menait à une grande porte close. Le maître s’approcha, l’étudia attentivement, et ne fut pas surpris de voir des inscriptions Sith ornés ce monument.
« Voici mon héritage, apprenti, voici le dernier lieu de pouvoirs, laissés à la lisière de notre empire tout puissant, à l’intention de ceux qui recherche la véritable puissance de la force. Entre, et montre-toi digne de cet héritage, l’héritage du savoir Sith. »
Les jedi qui suivaient le leader, firent un pas en arrière. L’une d’elle s’avança, et interpella le meneur.
_ Écoute, si je comprends bien ce qui est marqué, dans la vielle langue des sith qui plus est, nous ne devrions pas entrer là dedans. On serait plus utile à s’occuper des blessés.
_ Non, Arren… dit il en là regardant droit dans les yeux, il avait repris toute son assurance, comme s’il ne l’avait jamais perdu. On ne peut pas enrayer un blizzard meurtrier avec une simple torche… Je dois entrer, ceux qui veulent me suivre, et changer les choses, qu’ils viennent, quant aux autres, faites ce qui vous semblent juste.
Seuls une poignée de jedi reculèrent et rejoignirent Arren Kae. C’était une chevalière jedi de grande beauté, une echanie apparemment. Grande, cheveux longs et jusqu’aux reins et d’une blancheur incroyable. Elles avaient des formes généreuses et un visage presque angélique, si on faisait abstraction de toutes les douleurs que cette guerre lui infligeait. Cela se ressentait chez elle encore plus fort que sur le maître qui commandait cette troupe. Des yeux de braises, une véritable guerrière en somme, capable de faire chavirer n’importe quel homme normalement constitué de cette galaxie... D’un regard désolé, elle regarda une dernière fois cet homme valeureux, cet amant secret qui lui aura apporté le réconfort que Yusanis l’echani n’aura pas su lui donner, elle versa une larme, puis alla aider les blessés, persuadé que ce jedi qu’elle aimait, allait mourir, d’une façon, ou d’une autre…
D’un geste, il ouvrit la porte, celle-ci se leva péniblement, laissant échapper un flot d’énergie obscur très puissant ainsi que de la poussière. La compagnie du jedi était là, devant cet édifice imposant qui leur tendait les bras. D’une certaine manière, il les appelait. C’était une voix séduisante, elle leur apparaissait comme une douce chaleur dans une marre d’obscurité et de douleur.
Un jedi pris les devant, et vint au côté du maître.
_ Croyez vous que l’on devrait rentrer ? Cette voix, elle est… intrigante, elle nous appelle sans cesse, mais est-ce bien raisonnable ? La guerre est finit, après tout, et…
_ Auriez vous peur de ce qui se trouve à l’intérieur, Alek Squint ? dit le maître avec un léger ton ironique.
_ Pas du tout, je n’ai peur de rien, en tout cas, je me suis sorti de situation beaucoup plus… dérangeante… Mais là…
_ Vous êtes libre de rejoindre Maître Kae dans le sauvetage des dernières victimes du champ anti-gravifique, moi, je vais rentrer, et percer ce mystère.
_ Je ne vous ai encore jamais fait défaut, mon maître, je vous suivrai.
Le maître fit un signe de tête en guise en signe d’accord, puis fit un pas en avant, et entra.
Tout d’un coup, il se leva en sursaut, ce n’était qu’un cauchemar. Il regardait tout autour de lui, cherchant des points de repères connus. Il était dans une chambre du temple jedi. Il pouvait aisément la reconnaitre, elles se ressemblent toutes. Elles sont faites pour le repos, la méditation, et le tout sans aucunes fioritures. Il se leva de son lit, se dirigea vers sa salle de bain, et pris une douche, pour se détendre. C’est comme si tout ses muscles étaient crispés… Ce rêves lui paraissait si réel, cela le mettait mal à l’aise. Après dix bonnes minutes passées sous de l’eau chaude, il s’habilla d’une bure simple de jedi, et se dirigea vers le balcon. C’était un bel homme, d’environ 1m80, un corps d’athlète un visage visiblement pas rasé depuis quelques jours mais qui malgré toutes les épreuves qu’il avait traversé gardait un calme exemplaire. De là, la vue du levé de soleil de Coruscant était un spectacle magnifique. Il pouvait voir le Sénat et les nombreux grattes ciels qui recouvraient presque intégralement la planète. Il ferma les yeux, tentant d’explorer les souvenirs qu’il avait gardés de son rêve. Au même moment, à des dizaines de kilomètres de là, une grande explosion vint tirés tous les habitants de leurs sommeils. Revan ouvrit les yeux, et vit de la fumée s’échapper du Sénat.
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Voilà pour le début, j'attend vos commentaires avec impatience. Je préfere quant à moi effectivement le format type épisode, cela permet de prendre goût à la lecture, sans s'infliger plus de 200 pages ...
Ce début vous paraîtra effectivement court, mais ce n'est que mon premier épisode et j'avais déjà prit pas mal d'avance. Je ne poste que cela, prenez cela comme un échantillon avant la suite.
C'était mon tout premier episode en somme, la suite s'est vue être de bien meilleur qualité, à mon sens
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« Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
Darth TrayaCe message a été modifié par: jedirevan le 25-03-2008 17:47mardi 25 mars 2008 - 17:11 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
C'est très prometteur ! Tu as un style agréable, un vrai talent de conteur, et tu sais ménager ton suspense. Le fait de révéler le nom du héros à la dernière ligne, le "flash-back" sous forme de cauchemar, tout ça est très bien trouvé. D'autres auront peut-être reconnu des personnages du jeu KOTOR, non? (moi je ne sais pas, je ne connais que le 2ème opus, mais j'ai quand même entendu parler de certains persos). Tes personnages ont une personnalité super bien décrite, bref, j'attends la suite avec impatience...
Par contre, tu fais beaucoup de fautes d'orthographes, tu devrais t'attacher les services d'un correcteur. Si tu veux je peux y jeter un oeil...
(Tu as lu la mienne?)mardi 25 mars 2008 - 17:28 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
C'est très prometteur ! Tu as un style agréable, un vrai talent de conteur, et tu sais ménager ton suspense. Le fait de révéler le nom du héros à la dernière ligne, le "flash-back" sous forme de cauchemar, tout ça est très bien trouvé. D'autres auront peut-être reconnu des personnages du jeu KOTOR, non? (moi je ne sais pas, je ne connais que le 2ème opus, mais j'ai quand même entendu parler de certains persos). Tes personnages ont une personnalité super bien décrite, bref, j'attends la suite avec impatience...
Merci ! Comme je l'ai dit plus haut, il ne s'agissait que de mon tout premier episode, les autres sont de bien meilleurs qualités je pense, forcément, avec le temps on s'améliore. Oui, il y a beaucoup de personnages de Kotor, Alek Squint, notamment, est en fait Malak (pour ceux qui ont lu les BD relatifs aux évenements de Kotor, ils le reconnaitront.
Par contre, tu fais beaucoup de fautes d'orthographes, tu devrais t'attacher les services d'un correcteur. Si tu veux je peux y jeter un oeil...
Alors, ce premier post fut écrit via word pad, qui ne corrige pas les imperfections orthographiques, mais la suite étant rédigé sur word 2007, cela devrait aller merci ^^(Tu as lu la mienne?)
J'y vais tout de suite ^^
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« Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
Darth TrayaCe message a été modifié par: jedirevan le 25-03-2008 17:41mardi 25 mars 2008 - 17:33 Modification Admin Réaction Permalien
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scal
10959 Crédits
Alors voilà,je rentre de cours,et voilà que le premier épisode est posté et me permet d'oublier la plus horible des journées de cours passées dans ce lycée^^
Bon,d'accord,je reste sérieuse et je dis ce que j'en pense.^^
Et bien j'ai vraiment bien aimé ce premier épisode,et j'attend les autres avec impatience.J'aime beaucoup ton style d'écriture,car on pense vraiment être plonger dns l'action,et puis on se rend compte qu'en faite ce n'est qu'un rêve,et que l'histoire début beaucoup plus tard qu'on ne le pense.
J'ai vraiment hate de lire la suite car j'ai vraiment adoré ce premier épisode.De plus,tu dis que les suivants sont encore mieux écris?Et bien déjà que celui là est vraiment super,je suis encore plus impatiente de voir la suite.mardi 25 mars 2008 - 19:35 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Merci beaucoup, j'essaierai de poster la suite demain si j'ai le temps :cli: En attendant, aux autres, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
mardi 25 mars 2008 - 20:58 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
J'aime beaucoup ce début, j'attends la suite avec impatience, car c'est une écriture très viril, cela change. C'est plutôt bien de nous mettre une page tous les jours, pour le suspense.
Que la force soit avec toi.
:eplos:mercredi 26 mars 2008 - 00:28 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Et voici la suite comme convenue ! :cli:
Episode 2
Il regarda la scène de sa chambre, impassible, comme s’il n’était pas surpris. Dans le ciel, les vaisseaux pompiers aux abois hurlaient leurs sirènes stridentes tandis que la garde civile maintenait les curieux à distance du désastre. La fumée avait maintenant atteint la haute atmosphère et recouvrait une bonne partie du ciel. L’horizon était obscurcit, noir, comme dans ce rêve. Revan eut tout d’un coup une douleur à la poitrine, comme si une lame de sabre laser glacée lui transperça le cœur. Il ferma les yeux, tentant de reprendre son calme. Un jedi normalement constitué aurait fait appel aux codes pour tenter de se réconforter mais il n’était pas de cela. Le code n’est que fadaises et fariboles dénués de sens qu’un fou à un jour émis pour voir combien d’imbéciles le suivraient. La force est là, tout autour de nous, elle est en nous, il suffit de la plier à notre volonté, d’en faire un instrument, un cœur alimentant une machine. Cela, les maîtres jedi ne l’on jamais comprit, malgré les tentatives sanglantes des jedi noires quand il servait encore sous ses ordres. Malak, lui n’était qu’une brute, avec un potentielle gâché, mais peu importe. Cette douleur était de plus en plus terrible, et quand il tomba à genoux, il ouvra soudain les yeux, son visage déformé par la souffrance. Chose étrange, il n’était plus dans ses appartements de Coruscant, mais à nouveau dans cet édifice étrange, dont le nom lui échappait encore. Mais cette fois ci, ce n’était plus un rêve, c’est comme s’il y était vraiment. Il était sur une grande stèle rouge, au bord d’un gouffre visiblement sans fond. Il se souvint alors de son rêve, ce maître jedi, cette compagnie, ce monde cimetière… Et cette voix, cette voix qui ne cessait de l’appeler… Il se releva, regardant tout autour de lui. Il vit un homme s’approcher, une silhouette familière… C’était lui, le Revan des guerres Mandaloriennes, vêtues de tout son apparat, le masque rouge cuivré et noir, assorties à son armure à laquelle était fixée par le biais de deux anneaux striés une cape noire flottante lui donnant une aura démoniaque. Ce n’était pas la première fois qu’il rêvait de lui à la troisième personne, en étant présent, mais pas vraiment là, mais ce rêve ci était différent du précédent. C’était plus vrai, était-ce parce qu’il était conscient ? Peu importe, il assistait à la scène comme un enfant curieux. Cet avatar se tenait au milieu de la pièce, se mettant à genou, il se mit à psalmodier quelque chose à voix basse, cependant, Revan put l’entendre, c’était un vieux dialecte Sith, plus utilisé depuis la grande guerre de l’hyper espace de Naga Sadow. Cependant, cela restait tout de même vide de sens. Puis, l’avatar se releva, enleva son masque, ses yeux était teintés d’une lueur jaune orangés, chose qui le rendait encore plus sinistre. Puis alors, la terre se mis à trembler, des roches du canyon tombèrent dans le gouffre béant du cimetière planétaire, et les séismes étaient de plus en en plus fort jusqu’à ce qu’une lueur verte d’une intensité incroyable se mis à briller loin en bas. Revan n’avait beau ne pas être matériellement présent, il sentait tout de même une incroyable aura obscure, la voix séduisantes avaient laissés la place à des milliers de voix qui hurlaient toutes en même temps. Revan tomba à genoux, assourdies par cette multitude de voix et de souffrances, et il ressentit alors la même douleur, la même lame glacée lui transperçant le cœur. Puis, un grand silence, il rouvrit les yeux, mais il n’était plus dans son appartements, il reconnaissait l’infirmerie du temple, et une odeur de kolto.
_ Il va s’en sortir, Maître ?
_ Oui, il n’y a pas de blessures physiques à proprement parler, mais la douleur qu’il a ressentie à du être très forte pour qu’il soit dans un tel état… Heureusement que vous l’avez trouvé à temps, ou il aurait tout aussi bien pu mourir.
_ Je ne m’éloigne jamais beaucoup de lui…
Cette voix, Revan, même dans cette cuve de kolto, l’avait entendu. Une voix aussi douce et chaleureuse que la brise de Dantooïne au petit matin. Il ouvrit les yeux, et vis une des plus belles créatures qu’il avait jamais vue, elle avait des formes généreuses et un visage chaleureux. Des cheveux bruns laissés volontairement tombés sur les épaules. Et cette femme se déplaçait avec la grâce d’un félin, bien qu’elle semblait visiblement inquiète, elle se rapprocha de la cuve.
_ Arren ?
Bastila s’offusqua, elle fis un pas en arrière et se retourna en face de Yuya qui était visiblement surprise de revoir ce nom surgir d’outre tombe…
_ Je… Je crois qu’il a dit Arren…
_ Arren ? Arren Kae ? Il ne m’en a que brièvement parler, je crois que vous la connaissiez, tout comme Jolee, mais vous vous êtes toujours montré avare de paroles à son sujet.
_ C’est… c’est parce qu’elle est morte, Bastila. Il l’a tué, peu de temps après les Guerres mandaloriennes.
_ Mais pourquoi m’a-t-il appelé Arren ?
_ Je pense ne pas être la bonne personne pour en parler, en tout cas, ni ici, ni maintenant, c’est avec lui que vous devez avoir cette conversation.
Yuya dit ceci avec l’autorité dont elle a toujours réussi à faire preuve. Cette femme qui, pourtant haïssait tant cet homme responsable de la mort de la femme qu’elle considérait comme sa sœur… Yuya, comme toutes les echanis, était une grande femme, un visage autoritaire mais qui contrairement à d’autres membres de sa race comme Atris, savait faire preuves de gentillesse et de compassion.
_ Je dois vous laisser, les affaires du Conseils m’attendent, et cette attaque au Sénat ne me laisse que peu de répit.
Elle prie la main de Bastila, et tout en regardant la cuve avec pitié, dit d’une voix douce.
_ Occupez vous de lui, il est fort, certes, mais le petit garçon que j’ai connu est toujours en lui, et…
_ Ne vous inquiétez pas, je ne suis jamais très loin de lui…
Yuya sortie de la pièce, les laissant seul. Bastila s’approcha de la cuve, et posa une main sur la vitre. Revan s’était à nouveau endormie, mais elle sentait par le biais de son lien que quelque chose n’allait pas, c’était évident. Il est… différent, comme si une sorte d’écho était remonté en lui, créant un grand remous…
Pendant ce temps, dans la salle du conseil des jedi, les maîtres de l’ordre était assis en cercle comme à leur habitude, Yuya venait de les rejoindre. Il y avait Kavar, le jedi gardien, Lonna Vash, Vrook, Zez kaï ell, Atris l’historienne, Zhar Lhestin et Vandar Tokaré, le grand maître de l’ordre.
_ Pardonnez mon retard, Maîtres, mais un amis était dans le besoin et …
_ Vous êtes toute pardonné, mon enfant. Fit Vandar d’un ton chaleureux. Quel est son état ?
_ Il va s’en remettre. Je pense que ce n’est pas un problème physique mais plutôt…
_ Évidemment, ce n’est pas étonnant avec tous les morts sur sa conscience…
_ Calmez vos ardeurs Vrook, il a prouvé qu’il était à nouveau digne de confiance, il n’est plus celui qu’il était.
_ Les années passent, mais le problème reste, Vandar, je n’aime pas avoir un Seigneur Sith qui se balade dans notre temple. De nombreux Sénateurs réclament sa tête et je serais tenté de leur offrir !
_ Nous sommes des jedi, Vrook, ne l’oubliez pas. Jeter cet homme en pâture à une foule en colère ne résoudra pas nos problèmes, et encore moins les leurs. Nous avons besoin d’âmes fortes en ses temps troublés.
_ Je ne l’oublie pas, Kavar, mais vous devez admettre que cette personne est un danger. Ce sont peut êtres deux personnes différentes, mais elles endossent le même masque !
_ Nous verrons, mais dans l’immédiat, le problème reste le Sénat. Interrompit Vash.
_ En effet, le chancelier est blessé et l’armée est sur le point de déclarer la loi martiale. J’ignore qui sont nos ennemis, et s’ils sont organisés, mais la situation nous échappe, une fois de plus.
_ De plus en plus de mondes menacent de faire sécession, comme les Ondéroniens par exemples… intervient Yuya. Nous risquons une nouvelle guerre civile, j’en ai peur. Nous sommes trop peu de jedi pour garantir la paix dans tout l’espace Républicain.
Et au même moment, quelque part dans une ruelle sombre de Coruscant. Un homme louche se déplaçait d’un pas discret, vêtue d’une armure apparemment bon marché et d’une arme de point datant d’au moins 10 ans vint s’arrêter prêt d’un coin sombre…
_ C'est fait ?
_ Oui, j ' lui ai collé un laser dans la poitrine, s’il n’est pas liquidé, c’est qu’une question d’heures. J’dois bien avouer que votre plan était infaillible…
_ Personne ne vous a suivis ?
_ Je sais me faire discret quand la situation l’exige, vous avez mes crédits ? Avec tout ce que vous m’avez promis, je fuirai si loin qu’ils ne me retrouveront pas, ça j’vous le promets !
_ Pour sur…
Un laser sortie de l’ombre de la ruelle, et vint percuter le mercenaire de plein fouet, ce dernier mourut après quelques secondes d’agonies, juste assez pour voir son assassin partir d’un pas calme et lent dans la direction opposé. Il mourut là, seul, dans le froid, et dans l’oubli…
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Voilà, j'attends vos commentaires et impressions, ou questions en ce qui concerne ce nouvel épisode. Bonne lecture :cli:mercredi 26 mars 2008 - 14:10 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
Aaargh, là je commence à m'en vouloir de ne pas avoir joué à KOTOR 1, parce que je sens bien qu'il y a des trucs que je devrais savoir pour apprécier encore plus cette fanfic (que j'apprécie déjà beaucoup je te rassure).
mercredi 26 mars 2008 - 14:18 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Merci :cli: Kotor est par ailleurs un jeu que je recommande à tous même si cette fic s'en éloigne tout de même beaucoup, elle a pour ambition de lui offrir une suite directe, entre kotor et kotor 2. En tout cas, j'espère qu'elle plaira à tous et à toutes.
mercredi 26 mars 2008 - 20:34 Modification Admin Réaction Permalien
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scal
10959 Crédits
Et ba...J'aime bien.Vraiment,l'histoire est bien écrite(enfin,cet épisode comme celui d'avant^^).Ne connaissant que très très peu KOTOR(j'ai du y jouer une fois si ma méoire est bonne)j'ai l'impression de voir des personnages de Star Wars tout juste dévoilés,et vivant déjà une grande aventure.C'est vraiment très bien écris,et j'adore vraiment passer du temps à lire ces épisodes,que je toruve vraiment très bien.En attendant la suite avec impatience... :cli:
mercredi 26 mars 2008 - 21:21 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
Ah bah je serai moins perdu à la fin alors, parce que je connais mieux KOTOR2...
mercredi 26 mars 2008 - 23:24 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Je ne connais pas Kotor,cela me permet de ne pas avoir de références, donc j'apprécie pleinement cette fiction.
:eplos:mercredi 26 mars 2008 - 23:30 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Episode 3
Partout sur Coruscant, la stupéfaction était présente. Une attaque sur le Sénat, cela paraissait invraisemblable. Même durant la guerre civile des Jedi, les Sith n’ont pas réussi à atteindre de cette manière l’un des piliers de la République. Il était donc difficile de concevoir une telle chose pour les habitants. Certains parlaient d’un groupe criminel organisé, d’autres de mondes voyous, des rumeurs circulaient même sur une fuite du réseau de refroidissement des générateurs d’énergies. La seule chose qui avait été rendu public, c’était que l’explosion s’était produite non loin du bureau du chancelier suprême et qu’il y avait des victimes. Le Chancelier était un vielle homme, une taille moyenne et d’une corpulence assez forte. Il avait été nommé un peu après la fin de la guerre civile, et ses actions, ou inactions l’ont conduit à une grande perte de popularité dans tous les mondes affiliés à la République. On l’appelait même « l’épouvantail de la République », un homme sans grande conviction qui se laissait facilement abuser par la couleur des crédits. Le Sénat était sous clé, le temps de l’enquête, personne, si ce n’est gardes sénatoriales ou jedi envoyés n’avaient le droits de pénétrer dans l’enceinte. Et, à l’intérieur du complexe, une femme, bien campé sur la quarantaine, portant l’uniforme d’un gradé de l’armée de la République parlait à l’homme qui était très vraisemblablement le responsable de la sécurité du sénat.
_ Je pense qu’il ne s’agit que d’un accident, amiral… Notre système de sécurité est infaillible, et nul n’aurait pu amener une bombe ou quelques dispositifs explosifs que ce soit dans ce bâtiment.
_ Aucune sécurité n’est infaillible, lieutenant…
_ En effet !
L’homme à l’origine de ses paroles étaient encapuchonné et il s’approcha de l’amiral d’un pas sur, accompagné d’un autre jedi, visiblement sa padawan.
_C’est le conseil qui vous envoi ?
_ Oui, effectivement, ils ont finalement accepté le faites qu’un vieillard comme moi puisse servir à quelque chose !
L’homme étrange retira sa capuche et laissa paraître un visage de couleur noir, agrémenté d’une barbe argenté et d’un crâne chauve qui lui donnait un certain charme et une certaine sagesse apparente. Il avait toujours ce sourire en coin, comme si chaque situation avait pour lui quelque chose d’ironique. Celle qui l’accompagnait suivi les mouvements de son maître, c’était une femme, une Katar visiblement, avec un corps incroyablement musclé mais qui donnait tout de même l’impression d’être étonnamment adroit et leste, ses déplacements étaient tels une ombre portée par le vent. Une longue tresse tombait sur sa nuque, signe de son rang dans l’ordre, et des archétypes de sa race.
_ Ce que Jolee veut vous dire, c’est que nous sommes là pour aider la République dans son enquête.
_ Allons Juhani, cette officier est assez intelligent pour avoir traduit le sens de mes paroles, n’est ce pas ? dit-il en se tournant vers l’amiral, apparemment surprise de l’attitude du vieil homme.
_ Heu… oui, venez… Lieutenant, j’aimerais le manifeste des victimes… Et… l’état de votre patient… dit-elle d’un ton plus bas
Jolee se tourna vers Juhani en lui faisant un clin d’œil puis les deux amis suivirent l’amiral jusqu’à un autre couloir du bâtiment. Il y avait là une architecture assez chargé, des fresques sur les murs traduisant l’âge et l’histoire de la République. Tout était imprégné d’une couleur bleu roi. Mais ce spectacle pour les yeux laissa vite place à la consternation, des dizaines de cadavres, méconnaissables et carbonisés, pour la plupart, gisait là, encore à même le sol. L’air frais de Coruscant au petit matin avait laissé place à une odeur de chaires et de carbones brulées. La fumée, ne s’étant pas encore totalement dissipée, donnait à la scène une image encore plus macabre. Les deux jedi, bien qu’habituer à un tel carnage, ne purent que fermer les yeux devant pareil spectacles. L’amiral, faisant quelques pas de plus avant de se retourner face aux deux jedi rompu le silence qui devenait pesant.
_ Il s’agissait de quelques membres de la commission Républicaine sur les exportations dans la bordure extérieure et de leurs gardes respectives.
Juhani fronça les sourcils, puis ajouta _ Vraiment ? C’est une cible assez étrange je trouve, le chancelier était-il avec eux ? Et s’il s’agit d’un accident, assez étrange pour qu’il survienne au petit matin dans la seule salle en activité dans le Sénat…
_ Oui, il devait négocier la taxe des transporteurs en partances pour Dantooïne, et heu… désolé, je ne m’y connais pas beaucoup en matière d’économie, mais d’après les rapports, ils parlaient aussi de rouvrir la vieille voie commerciale entre Ondéron, Ithor, Katarr et les mondes du noyau. Je ne vois pas qui a intérêt à assassiner ce genre de comité…
_ Vous faites toujours des conclusions rapides, vous autres les jeunes. Il faut voir les choses dans son ensemble.
_ Ce que mon ami veut dire, amiral, c’est que les apparences peuvent être trompeuses et que …
_ Hum… Intéressant …
Dodonna et Juhani se tournèrent toute deux vers Jolee, apparemment surprise de le voir se rapprocher d’un terminal de sécurité, apparemment la source de la surcharge responsable de la déflagration.
_ Selon les preuves en notre possession, c’est ce terminal qui est à l’origine de la l’accident… Mais la sécurité du complexe dément en prétextant que ce genre de terminale de maintenance ne reçoit pas suffisamment d’énergie pour créer une telle anomalie. En tout cas, cela ne pourrait être provoquée, seul un disfonctionnement majeur du réseau d’alimentation pourrait créer un tel accident, et dans ce cas, le courant est coupé dans tout le secteur automatiquement, hors la maintenance assure qu’il n’y a pas eu un tel court circuit... Il a tout simplement… explosé.
Jolee frotta sa barbe argenté et balaya la salle du regard à la recherche d’indices susceptibles de le faire avancer, il ne croyait pas à la thèse de l’accident, cela reposait sur trop d’incertitudes. Il n’était pas un jedi méfiant par nature, mais l’âge, et l’expérience qui va avec lui ont appris la patience et la sagesse de prendre la situation dans tout son ensemble pour finalement en tirer la conclusion la plus évidente. Cependant, ce talent de vision lucide l’avait tout de même plusieurs fois trahi… Il y eut le Sunry, sur Manaan l’année dernière, accusé de meurtre, et biensur sa femme qui rejoignit le camps d’Exar Kun pendant la guerre, cette femme qu’il avait tant aimé, qu’il a prit en secret comme padawan suite au refus du conseil devant l’âge trop avancé de la jeune femme pour son intégration à l’ordre, et au lien visiblement fort qu’elle entretenait avec le jedi consulaire. Mais voilà, Jolee n’a jamais réussi à se coller aux principes les plus fondamentaux de l’ordre, l’une des raisons qui ont fait que le Conseil le voyait d’un mauvais œil, ce qui ne le dérangeait pas plus que cela. Il entraîna cette femme, il l’aima, de tout son cœur, il lui donna tout... Il s’en rappel encore comme si c’était hier…
Il était accroupi, dans un champ sur Ithor. Le ciel était bleu azur, c’était la saison des récoltes, à cette époque de l’année, l’étoile du système Ithorien était en révolution elliptique, la température en était que plus agréable. Les oiseaux dansaient dans le ciel, les mâles faisant leurs parades aux femelles, chantant des mélodies qui venaient bercer le jeune homme en pleine méditation. Il avait une trentaine d’année à l’époque. C’était encore un padawan, mais un padawan très doué qui aurait du être chevalier s’il n’avait pas ouvertement fait part de ses divergences de point de vue avec le conseil des jedi. La douce brise venait lui caresser le visage, lui amenant de bonnes odeurs de blés moissonnés. Et il sentit une odeur familière s’approché, la femme de sa vie. Il l’avait rencontré comme milicienne sur une planète ou il s’était écrasé suite à une mission de contrebande pour approvisionner un peuple tyrannisé par son gouvernement. Il ouvrit les yeux, et la vit. Elle était belle, une peau cuivrée, des jambes longiligne et gracieuse, des cheveux noirs bouclés et des yeux de la même couleur.
_ Bonjour mon amour, à ce que je vois, tu es encore en train de dormir au soleil !
_ Que veux-tu, je ne suis qu’un padawan feignant et comblé qui s’offre quelques jours de vacances au soleil loin du tumulte de la guerre.
_ A ce propos, mon amour, je pars sur le front.
_ La république t’a recruté comme soldat ? Ils ne savent pas que tu as reçu une formation de jedi au moins ? Le Conseil pourrait mal le prendre, quoique cela ne me dérangerait pas outre mesure…
_ Pas exactement… elle hésita puis enchaîna. Je pars sur le front, avec l’armée d'Exar Kun. Cette cause me semble plus juste que celle de l’ordre jedi…
_ Tania, que racontes-tu ? Tu ne peux pas être sérieuse ! Je t’ai raconté, je t’ai montré toutes les horreurs des sith et tout le malheur qu’ils ont apporté à la galaxie !
_ Oui, mon amour, tu m’a tout appris, tu m’as montré la voix du consulaire jedi, la force m’est désormais familière, ainsi que le savoir. Crois-moi quand je te dis que lorsque je sonde le cœur du jedi, je ne vois que le mépris. Ils nous ont méprisés, Jolee ! Ils m’ont rejeté, je voulais les rejoindre, sauver des vies, apprendre la force, et eux… ils m’ont rejeté comme on rejette un mendiant demandant quelques crédits, et cela je ne l’ai jamais oublié, je ne l’oublierai jamais ! Kun, c’est l’avenir, nous sommes pareil Jolee, tu n’es pas non plus un jedi, rejoins moi, ensemble Jolee, ensemble…
_ Tania, non… je vois plus de gris que de blanc, c’est vrai, mais jamais je ne servirai le côté obscur parce que les jedi sont étroits d’esprits ! Je te connais, je t’aime, et je sais que tu va revenir.
_ Non, Jolee, pas cette fois, je ne peu pas ne pas écouter mon cœur…
_ Et moi je ne peux te laisser partir en sachant que tu feras du mal, même si ce n’est que par ignorance !
_ Tu me tuerais ?
_ Oui, et même si cela me répugne, même si cela me fend le cœur, je ne peux te laisser causer du mal à cause de mon égoïsme et de mes sentiments!
Il dégaina son sabre vert, et cette arme était différente des autres sabres, construite dans une méditation de consulaire. C’était une belle lame, d’une lueur plus forte que les traditionnels faisceaux lasers. Construite avec des reliques du temple d’Ossus, que son maître lui avait naguère offert. Le manche, lui, était d’une sobriété déconcertante, il n’y avait rien, hormis une simple crosse en acier, même pas de bouton, ce qui laissait présager que la lame en question devait être activé par la pensé de celui qui la porte. Cette sobriété, mélangé à une lame éclatante, rappelait à l’adversaire que même l’homme le plus inoffensif peut se changer en une terrible bête féroce. Il adopta la forme du Niman. Sa compagne le regarda d’un air désolé, et brandi elle aussi sa lame en position de Makashi, elle l’avait toujours surpassé en cette forme, et fut surprise que son conjoint adopte la forme Niman, réputé trop peu puissante.
_ Ne ménage pas tes coups, mon amour, je n’en ferai pas autant. Je me battrai !
_ Moi aussi, Tania, moi aussi.
Le duel débuta, les lame s’entrechoquèrent produisant des étincelles qui illuminait tout l’horizon, Tania semblait dominer le combat, le makashi étant beaucoup plus adapté au duel que la forme VI. Toutefois, Jolee tenait bon, il perdait du terrain sans cesse, ce qui donnait à Tania une grande assurance. Elle lui mit un coup de pied dans le torse, ce qui le plia de douleur, puis elle le frappa au visage avec la crosse de son sabre. Il était maintenant au sol.
_ Vas-y, tue moi, tu te dis Sith, alors fait ce que tu as à faire, n’hésite pas, sois sans pitié. Si tu ne peux me tuer, tu ne pourras jamais exécuter les basses besognes qu’on te demandera de faire ! Tue-moi !
Elle était là, en joug, hésitante, mais finalement, elle fronça les sourcils, et avec un air résolu et une larme qui lui coulait sur la joue, elle leva son sabre, se préparant à frapper. Au même moment, Jolee bougea a une vitesse impressionnante pour se retrouver derrière en a peine une fraction de seconde. Il prit son sabre, et lui transperça le cœur. Elle mourut sur le coup, dans ses bras, avec un ultime sourire, et lui, il était seul, abandonné de tous, hurlant de douleur.
_ Jolee ? Jolee ! Est-ce que ça va ?
Juhani était en train de le secouer, puis, quand il revenait à lui, visiblement déboussoler, il était toujours dans la salle dévasté du Sénat, devant une Juhani visiblement inquiète, et un amiral qui ne comprend pas ce qui se passe.
_ Oui… j’étais perdu dans mes pensés, désolé…
.jeudi 27 mars 2008 - 19:53 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
Ouais, ça commence bien dark comme j'aime :cops: !
J'aime bien ton utilisation des flash backs, dont je suis très friand, et que j'utilise volontiers, dans ma fanfic , dont j'ai mis aujourd'hui en ligne le 2ème chapitre.
(n'hésite pas à indiquer sur mon topic, au fait, quand tu as mis en ligne la suite, pour que je sois au courant).vendredi 28 mars 2008 - 12:50 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Je suis là au rdv pour lire la suite, et pas de suite oh que je suis déçue, j'espère que demain on aura 2 épisodes.
samedi 29 mars 2008 - 01:12 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Episode 4 :
Elle retira sa main de son épaule, et le regarda droit dans les yeux. Jolee lui rendis son regard, et fis un sourire en signe de remerciement. Une complicité était née entre les deux amis depuis leurs confrontations avec les Sith dans le temple sur Rakata Prime. Un lien étroit, courant entre un maître et son apprenti, que le conseil n’avait d’ailleurs pas tardé à remarquer entre les deux jedi. C’est Vandar lui même, qui proposa à Jolee de prendre Juhani sous son aile pour la former comme il se doit. Elle avait certes l’âge et la dextérité d’un chevalier jedi, mais ses émotions était parfois trop fortes, et elles risquaient un jour ou l’autre de reprendre le dessus. Jolee accepta, il ne se considérait plus comme un jedi, mais sa tendresse pour la jeune Katarr avait fait qu’il ne pouvait la laisse sombrer. Un couple maître-apprenti assez étrange, on les aurait put croire mal assorties en tout point, l’un d’un âge avancé, l’autre jouissant d’une jeunesse éclatante. Le vielle homme est un consulaire, elle suivait la voix des gardiennes. Un cocktail détonnant, mais qui, s’il portait ses fruits, apporterait beaucoup aux deux amis. Juhani était d’un tempérament fougueux. Elevé dans la pauvreté et la brutalité des bas fonds de Taris, son enfance fus plus que tourmentée, orpheline à 7 ans, elle devint rapidement une esclave au service d’un ignoble twilek qui aimait ceux de sa race comme domestiques et objets de plaisir. Sa jeunesse fut donc tout sauf reposante, de même que son apprentissage dans l’ordre. Elle failli même succomber au côté obscur lorsqu’elle était sous la tutelle de la maître d’arme Quattra. Il aura fallu l’intervention d’un jeune novice de la force pour refouler la colère, ne serait-ce qu’un moment…
_ Ca va aller, je te le jure. Tu verras quand tu auras mon âge, jeune fille !
_ Très bien. Dit-elle peut convainque.
_ Et j’ai peut être une piste… Hum… voyons voir… Amiral ? Dites moi, ce terminal, il est en lecture seule ? Isolé du réseau ?
_ Oui, et non, le réseau d’alimentation énergétique est isolé du reste du système : communication, éclairage, pour plus de sécurité et par simple utilité, mais cette securité n’est pas physique… La puissance est simplement partagée par cryptage complexe.
_ Ce système est-il accessible à distance ?
_ Le seul point d’accès et la salle de maintenance, qui est sous haute sécurité, à côté des quartiers de la garde… Je ne vois pas comment l’intrusion s’y serait introduite, de plus, cela ne résout pas le problème n°1, ce terminal n’est pas censé recevoir suffisamment d’énergie, du moins pas assez pour créer une telle instabilité !
_ Pourrais-je voir le système de la maintenance ?
_ Bien sur, suivez moi.
Au même moment, le lieutenant de la garde sénatoriale revint, et fis signe à l’amiral, visiblement anxieuse.
_ Je dois parler à mon lieutenant, vous n’avez qu’a partir devant, vous ne pouvez pas vous perdre, c’est tout droit deux étages plus bas.
Les deux compères prirent la direction de la maintenance. Juhani n’était pas dans son élément, toutes ses intrigues lui était inconnues et la padawan avait horreur de se sentir à l’écart des autres, elle ne l’avait que trop été durant son entrainement chez les jedi de l’académie. Elle profita de ce bref instant de répit pour interroger Jolee sur son malaise. Mais elle n’eut même pas besoin de poser la question, le vieil homme l’avait immédiatement senti.
_ Je suppose que tu veux savoir la raison de mon « absence » de tout à l’heure.
_ Oui ! Pendant un instant, on vous aurait cru dans un état second !
_ Cette scène macabre, elle m’a rappelé un événement de mon passé. Rien de bien important, laisse les vieux avec leurs souvenirs sans importances, et préoccupe toi plutôt de ton avenir.
Sur l’instant, Juhani paru blessé de par la réaction de son maître sur ce ton dur. Mais elle sentie que c’était un sujet qu’il n’aimait pas aborder, après tout, nous avons tous nos petits secrets, et elle respectait cela.
_ Pardonne moi, ma petite, je suis touché que cela te préoccupe, mais je préfère laisser ce genre de souvenir là ou il est, enfouie au plus profond de ma mémoire. Les actes dont on est peu fière restent toujours gravés, et il n’est rien en ce monde qui puisse laver le sang sur tes mains, qu’il soit noir, ou lumineux. Qui sommes nous, nous autres jedi, pour prétendre décider de ce qui est bon ou mauvais et surtout de qui doit mourir et vivre ? Allons, résolvons cette affaire, je suis vieux et je suis las…
Juhani acquiesça tristement, les deux jedi déambulèrent ainsi dans les couloirs, dans un silence pesant, jusqu’à arriver à leur destination. C’était une grande pièce, ou d’énormes ordinateurs, reliés à des câbles de la largeur d’un être humain, ronronnaient sans interruption, cela en était presque assourdissant. Un humain vint les accueillir, il portait un uniforme de la garde civile. Il avait une mine patibulaire, fatiguée et apparemment il donnait l’impression d’avoir été réveillé, ce qui le mettait plutôt de mauvais poil, il s’approcha des deux amis en grognant.
_ Grumbl… Qu’est ce que vous me voulez ! J’étais entrain de rêver de cette créature de rêve du … Oh… vous êtes les jedi qui cherchent des poux là ou il y en a pas… Je suis Talgor, responsable de la maintenance du sénat…
_ Vous dormiez ? Avec ce bruit qui n’en finit pas ?
_ On voit que vous n’avez jamais rencontré ma femme …
_ Si elle a le même sens de l’hospitalité que vous, c’est normal…
_ Allons, Juhani, montre toi plus diplomate avec notre cher ami! Alors, dites moi tout !
_ L’amiral ne vous a-t-elle pas déjà briefé ! C’est tout bonnement impossible que la faute provienne du terminal, cela serait comme faire exploser un rancor avec une allumette ! Le réseau de la maintenance est conçu avec la plus grande sécurité, c’est que nos chères politiques ont des gouts de luxes, jedi…
_ Je vois… Mais, tous les terminaux sont bien reliés à une unité centrale, n’est-ce pas ?
_ Oui… Vous y êtes… Mais je vois pas ou vous voulez en venir.
_ Puis-je y accéder ?
_ Bien sur ? Puis-je disposer de votre sabre laser ?
Juhani dégaina sa lame, et la colla sous la gorge de l’officier de maintenance, d’un sourire sournois, elle le fixa droit dans les yeux. L’homme vira à une couleur très pâle, presque cadavérique. Il balbutia alors quelques mots inaudibles, peut être un juron, ou une prière, qui sait. Jolee fut également
surpris de l’attitude de sa padawan, mais n’eut pas le temps de s’interposer.
_ Vous n’avez pas précisé s’il devait être allumé et sous votre gorge d’ivrogne, sac à vin, j’ignore comment la république peut embaucher de tels outres à vinasses, mais nous sommes ici sous ordre du conseil pour régler une affaire de première importance, alors aidez nous, ou écarter vous, mais mon maître et moi n’avons que faire de vos petites remarques inutiles !
_ Très… très bien, l’interface avec l’unité centrale est juste derrière. Mais… Vous n’en tirerez rien.
Juhani rengaina son arme, et pris une bouffée d’air pour se calmée, sous l’œil agacée de Jolee. Toutefois, il se résigna sur le fait de la réprimander tout de suite, et décida de s’occuper en tout premier lieu de l’attentat. Il se dirigea vers la console, et commença à pianoter quelque chose. Quelques minutes passèrent, puis il s’arrêta net, il se redressa tout en continuant de regarder le terminal.
_ Avez-vous trouvé quelque chose, Jolee ?
_ Mais puisque je vous dis qu’il n’y a rien à trouver…
_ En fait, si, il y a quelque chose.
L’officier et Juhani se rapprochèrent du jedi, curieux de voir ce qu’il avait trouvé.
_ Apparemment, quelqu’un à trouver le moyen de dériver de l’énergie en grande quantité pour le redistribuer dans le réseau de la maintenance… au point précis de l’explosion. Dit-il
_ Quoi !? cria Talgorn
_ Voilà qui écarte donc la thèse de l’accident… conclu Juhani
_ Effectivement, mais je n’arrive pas en détecter la source.
_ Mais… mais, c’est impossible… On ne peut rediriger une telle puissance vers un seul terminal, les sécurités sont là pour isoler les différents systèmes et elles …
_ … ont été inefficace, l’auteur de cette manipulation a été très malin apparemment… Il a dévié beaucoup de puissance, certes, mais il l’a fait de manière homogène dans chaque système d’alimentation du sénat : lumière, ect… Ce qui veut dire que votre système de sécurité s’est révélé caduque en pareil occasion.
_ Mais, qui pourrait faire une tel chose ? Le seul point d’accès, c’est ce terminal, et je suis le seul à en avoir l’accès ! Et je n’ai rien fait !
Juhani prit la parole _ Cela, voyez vous, nous allons en juger le temps venu !
Talgorn vira à nouveau pâle et tomba dans les pommes. Juhani le regarda avec dégout, puis se tourna vers Juhani.
_ Je vois mal comment pareil imbécile aurait put imaginer ce genre de plan, et même en tant qu’exécutant, il ne vaudrait pas un clou.
_ Soit le pirate s’y ai pris sur ce terminal, soit il a réussi à prendre le contrôle à partir d’une autre dérivation, ce qui ne m’étonnerais guère. Ce plan est si bien monté que cela serait trop stupide de laisser des traces aussi évidentes…
Au même moment, l’amiral Dodonna entra dans la salle avec quelques gardes en guise d’escorte. Elle s’approcha avec le pas lent et gracieux dont elle a toujours fait preuve et enjamba le corps de l’officier, toujours dans les pommes, et vint proche des deux jedi.
_ Que lui ait-il arrivé ?
_ Et bien, soit ce sont les vapeurs rances de bières s’échappant de son haleine fétide qui ont provoqué son évanouissement, soit il est trop peureux pour avouer son incompétence…
_ Juhani… Amiral, nous sommes certains à présent que ce n’est pas un accident… Quelqu’un à habilement détourné de l’énergie, provoquant une surcharge du terminal…
_ Je vois… J’ai ici le manifeste des victimes de l’acc… de l’attentat. Et… le chancelier est décédé il y a vingt minutes de ses blessures.
Pendant ce temps, quelque par dans un bar de Coruscant...
_ Hey ma mignonne, j’ai pas saisie ton nom…
Ce genre de bar est généralement le repère des brigands et des honnêtes travailleurs cherchant du réconfort après une dur journée de labeur, que ce soit à fracasser des crânes ou à remplir de la paperasserie, tous n’ont qu’un seul objectif, oublier le tumulte de la rue et des crises politiques… Des bars comme celui-ci, il y en a des milliers éparpillés sur toute la surface de la planète, certains sont chics, d’autres ont su manier la sobriété et l’efficace. Celui-ci était l’un de ces bars, des tables imbibées de bières faisant généralement office d’oreillers pour les clients les plus assidus à la bière tarisienne, et des fauteuils pouvant être recyclés en tant que massues et bien sur, il y a les autochtones locales…
_ Cela doit être parce que je ne te l’ai pas donné… J’aimerais boire mon verre tranquillement et profiter de la musique, du balai !
_ Oooh… Mais ce que tu es une vilaine petite fille toi…
L’homme lui mis alors sa main au fesse. La jeune femme, une twilek, se leva d’un bond. Elle lui fit face et le gifla si fort que du sang commençait à s’écouler de sa bouche. C’était une ravissante twilek d’environ 16 ans, peau bleu, vêtement assez sexy avec un haut conçu pour laisser entrevoir ses formes. Elle était là, planté devant cet homme, les poings levés, furieuses de cette « maladresse ».
_ Tu va regretter de m’avoir gifler, gamine !
Il essaya de la frapper, mais sans succès, elle esquiva admirablement son coup. Il essaya alors de la refrapper à nouveau, mais une autre personne venait d’arriver.
_ Frapper une jeune femme, qu’elle manque de tact, et si on dansait tous les deux ?
Elle lui plia le bras si fort que l’on entendit un craquement. L’homme hurla de douleur mais se reprit vite, il prit sa chope pour essayer de la lui fracasser sur le crâne, mais sans succès, cette femme était aussi souple qu’un félin.
_ Oh ? Tu es blessé ? Alors je t’en pris, laisse moi conduire…
Elle lui mit un coup de genou dans les parties intimes, puis, se tordant de douleur, elle en profita pour le refrapper aux visages. Il se releva, tant bien que mal, le visage ensanglanté, tentant d’apercevoir malgré tout le sang qui coulait le visage de cette folle. Son corps était magnifiquement sculpté, de longues jambes, un bassin et une poitrine de rêve, oui, cette femme était d’une pure beauté, mais aussi d’une sauvagerie sans faille dès qu’on la provoquait.
_ Rrrr… Très bien ma mignonne, tu veux jouer à ça…
Il sortit un couteau de sa ceinture, et se mis en garde. Un rire sinistre vint alors de cette farouche combattante, qui lui tendais les bras, toujours en train de le provoquer devant les hués de la foules hystériques de voir un gros bras se faire malmener par une femme. Il se précipita d’un bond vers elle avec toute la force qui lui restait, erreur… Elle esquiva son coup en pliant les jambes, et se retrouva derrière lui d’un saut agile. Désorienté, il se retourna, elle lui fit une entaille au bras portant la dague, qu’il lâcha immédiatement, hurlant de douleur, mais ce n’était pas finis, d’un coup rapide, elle frappa son visage de sa lame, pas assez pour le tuer, mais pour laisser sa marque, telle une prédatrice.
_ J’ai été enchanté de faire ta connaissance, si tu veux savoir mon nom, il est sur ta figure, maintenant par, avant que je ne laisse d’autres entailles plus handicapantes encore sur ton corps.
Il ne fallait pas le lui dire deux fois, il se releva, et couru vers la sortie en hurlant qu’il finirait par se venger de cette trainé. Partout dans le bar, on entendait des cries de joies et des gens acclamer la gagnante tout en amassant l’argent fait dans les paries. Cette femme, à la beauté et l’agilité époustouflante se dirigea vers la twilek avec un grand sourire.
_ J’aurais put me défendre et lui faire la peau à cette espèce de raclure tu sais !
_ Oui je le sais très bien, Mission, mais il y a longtemps que je n’avais eut pareil danse !
_ Qui suis-je pour voler la proie de la redoutable Lisa ?
Les deux amies retournèrent au bar en riant de plus belle et reprirent toute deux un verre bien mérité…
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Voilà si vous avez des questions, critiques ou commentaires n'hésitez pas :cli:
hypertonyk > entendu j'essaierai de passer la lire ce soir 8-)samedi 29 mars 2008 - 19:42 Modification Admin Réaction Permalien
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scal
10959 Crédits
Bon,j'ai pris un peu de retard,mais ce fut avec joie que je commença à lire la suite de cette fan fiction,mais avec dégout que je dus m' arreter car il n'y avait pas la suite :D
En tout cas,je trouve cette fan fiction superbe,vraiment bien écrite et l'action reste vraiment bien détaillé.On est tout de suite pris dans l'action,on a tout de suite envie de lire la suite...C'est vraiment super,j'ai hate de lire la suite de la suite^^jeudi 03 avril 2008 - 20:05 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Bonsoir,
Ton histoire me plaît beaucoup ,que se passe-t-il???Maintenant ous avons d'en savoir plus et encore.
Sommes impatients.
Que la force soit avec toi.samedi 05 avril 2008 - 02:17 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Episode 5
Revan était en train de méditer dans l’une des salles du temple prévues à cet effet. Accroupi, et dans un état de stase profonde, il tentait de trouver une réponse logique à ce qui lui était arrivé. Ce qui n’était tout d’abord rien de plus qu’un rêve s’est révélé être en fin de compte beaucoup plus que cela. Il n’oublierait jamais cette intense douleur qu’il avait alors ressentie… Cette lame froide, si froide, on aurait dit qu’elle lui transperçait le cœur. Il avait beau sonder la force du mieux qu’il le pouvait, chercher et chercher encore au plus profond de son être, il n’y avait rien. Peut était-ce finit ? Surement pas, la force est imprévisible et traverse le temps comme une lame de sabre laser, si ces visions avaient un but, elles se manifesteraient une nouvelle fois, ça, il en était persuadé. Tout d’un coup, une voix émergeant de la salle le tira de sa méditation, apparemment, c’était une toute petite fille. Revan ouvra les yeux et la dévisagea pendant une dizaine de secondes. C’était une jeune humaine, cheveux tressés, petite natte, signe qu’elle était probablement une jeune novice. Vêtue d’un apparat sobre et d’un joli minois, cette gamine avait une petite bouille attendrissante. Revan lui sourit, elle le lui rendis, puis il dit d’une voix douce et calme.
_ Que fais-tu ici ? Tu t’es perdu ?
_ Je ne trouve pas mon ami… Je vous ai vue a travers la porte, vous aviez l’air gentil, vous ne voulez pas être mon ami ?
_ Les personnes comme moi n’ont pas d’ami…
_ Pourquoi ? Ma maman elle me disait que je me ferais des amis, que comme ça, je serai moins triste, elle me manque ma maman…
_ La mienne aussi me manque…
La jeune fille lui sourie, et tout en se blottissant dans ses bras, elle continuait de parler. Revan l’accueillit, hésitant, se demandant s’il devait la laissé faire, mais finalement, il se décrispa, rendant à la novice son affectuosité. Celle-ci rompit le silence.
_ Tu te souviens de ta maman, toi ?
_ Oui… et non, elle est morte quand j’étais encore un tout petit enfant, mais je la vois parfois dans mes rêves.
_ Comment elle était ?
_ Très belle, un tempérament de feu, une volonté inébranlable.
Il s’interrompit, regardant sa réaction, visiblement, elle ne comprenait pas. Il sourit, et continua.
_ Elle a… donné sa vie pour moi, elle s’est sacrifiée, pour me sauver…
_ Tu l’as laissé mourir ?
Il se tut, visiblement surpris de la remarque de la jeune novice.
_ Elle est morte… par ta faute… C’est comme si son sang était sur tes mains, tu n’étais pas assez fort…
Il se dégagea de l’étreinte, et sauta de son fauteuil, horrifié, ce n’était plus la petite gamine attendrissante, elle était recouverte de sang et de plaies. Revan recula, tandis qu’elle s’approchait, les mains levées comme si elle lui demandait quelque chose, et elle répétait sans cesse…
_ Tu m’as laissé mourir, pourquoi ne m’as-tu pas sauvé ? Tout est ta faute, ta faute… ta faute…
_ Noooon !
Et le silence revenue, la petite fille, qui en fait était encore dans ses bras, se dégagea en sanglotant, courant vers la sortie pour finalement se retrouver dans les bras de Bastila qui venait d’entrer, alarmée par le cri de Revan. Elle le fixa d’abord, surprise, puis elle se mit à genou, prenant la fille dans ses bras tout en lui caressant les cheveux. Elle lui sécha ses larmes et la réconforta.
_ Voilà, c’est finit… Ca va maintenant ?
Elle balbutia quelques mots, entre deux sanglots…
_ … Il… il est méchant…
Et elle se remit à pleurer de plus belle, se blottissant de toutes ses forces sur l’épaule de la jedi, qui regardait Revan avec inquiétude. Ce dernier, visiblement troublé, se retourna et regarda ses mains, elles étaient… pleines de sang.
_ C’est… c’est impossible…
Et le sang disparu, comme par magie, était-ce illusion ? Probablement, l’enfant n’avait rien, et lui non plus…
Il sortit de la pièce, laissant la jeune fille terrorisée se calmer. Il marcha, marcha encore dans les couloirs du temple. Il le faisait vite, ce qui attirait l’attention sur lui, chose qu’un ancien seigneur sith aurait préférer éviter en pareil lieu… Il arriva finalement sur une des terrasses du temple, ou il prit une grande bouffée d’air frais. Il resta là, seul, quelques minutes, regardant l’horizon en étant presque dans un état végétatif lorsque Bastila vint le rejoindre. Elle vint discrètement derrière lui, se retenant de passer ses bras autour de son torse. Elle voulait lui demander, lui poser des questions, elle voulait l’aider, partager son fardeau. Elle eut tout d’abord l’idée, suite au silence pesant, de sonder son esprit par le biais de leur lien, mais sans succès, l’accès lui était verrouillé par sa trop forte volonté. Ce fut finalement lui qui parla le premier.
_ Comment va-t-elle, je ne voulais pas l’effrayer… Ce n’est qu’une enfant.
_ Elle va bien, plus de peur que de mal, son maître est passé la chercher, visiblement contrarié… Et si tu avais vue sa tête quand elle a sue que toi, tu en étais à l’origine.
_ J’imagine bien…
_ Mais que t’es t’il arrivé.
_ Rien, de la fatigue, ces derniers mois ont été éprouvants.
Ces mots avaient vraisemblablement laissés Bastila incrédule.
_ Ne te ferme pas, laisse-moi t’aider, comme tu m’as aidé sur … sur la forge stellaire… Lorsque tu t’es ouvert à moi, quand tu m’as donné de ta force…
Il se retourna, son visage était redevenu calme et terriblement impassible. Il la fixa un long moment dans les yeux. Il voulait lui parler, la remercier, l’embrasser… Mais il ne pouvait pas, il était trop tôt, lui-même ne comprenait pas la signification de tout ceci, alors comment voulait-il le lui expliquer. Il la dévora littéralement du regard, il partageait tant avec cette femme, il trouvait cela… divertissant et le fait d’être avec elle, même pendant un cour moment, cela allégeait son cœur de la peine, de la souffrance et des milliers de cris raisonnants toujours au plus profond de son âme. Elle était si belle, ses cheveux, autrefois ordonnées de deux queues (coiffure récurrente chez les padawan), étaient maintenant laissés au vent. Des cheveux longs et brun, fins et arrivant au niveau des épaules, et leurs parfums… Une senteur de fleur d’été des plaines verdoyantes d’Alderaan. Un corps parfait, un buste taillé que tout homme envierait, de longues jambes… Il était toujours surpris de voir à quel point il se perdait dans ses pensés les plus inavouables quand il la regardait. Le lien qu’il partageait avec elle était beaucoup plus fort, et ne cessait de grandir. Ils étaient devenus très intimes, elle était toujours là pour lui. La seul autre femme, dans cette galaxie qui le connaissait autant, c’était son ancien mentor : Kreïa.
Bastila voyant bien que Revan là dévorait du regard, rougi pendant un moment, puis elle le regarda droit dans les yeux.
_ Les padawan d’aujourd’hui regardent t’elles donc toujours leurs maîtres de la sorte ?
_ Et les maîtres jedi profitent-ils toujours ainsi des jeunes jedi sans défenses ?
Revan émit un rictus, cette femme lui plaisait décidément beaucoup.
_ Trêve de paroles, montre-moi ce que tu as appris, en garde !
Revan fis un salto en arrière et se retrouva à quelques mètres de Bastila, celle-ci dégaina son sabre à double lame et se mis en garde en position d’Ataru, une forme éprouvante, demandant une grande endurance et de grandes qualités de bretteur mais qui, si elle est correctement maîtrisée, est capable d’infliger de lourds dégâts. Revan resta de marbre et lui fis signe d’attaquer. La jeune femme ne comprenait pas, son sabre était toujours éteint bien que dans sa main droite, c'était un sabre avec une tête de dragon Krayt, son favoris, il ne le lâchait jamais. Ne comptait-il pas se défendre ? Elle hésita quelques secondes, puis fis un saut de force jusqu’à son adversaire, celui-ci esquiva au dernier moment pour se retrouver derrière elle, et d’une main, il la projeta contre le mur extérieur du temple. Elle se releva, difficilement, mais courageuse, et il fallait l’être lors de ses entraînements, elle ré activa son sabre en s’apercevant que celui de Revan était toujours éteint. Tout en gardant la forme Ataru, elle s’approcha plus doucement, puis, à quelques mètres, elle accéléra et leva sa lame, mais encore une fois sans succès, Revan fis un bond et passa au dessus d’elle avant de l’a soulevé d’une main, tout en maintenant la strangulation. Celle-ci étouffait, et au bout de quelques secondes, il l’a relâcha et elle vint s’écraser durement sur le sol. Elle mit plus de peine à se relever, et cette fois, n’activant plus qu’un sabre, elle adopta la forme shien, une technique que Vrook lui avait enseignée, une technique qu’elle employa d’ailleurs lors de son tout premier combat contre Revan, quand il était Seigneur Noir.
_ Bien… tu as compris qu’en l’occurrence, la force brute ne servirait à rien, allons… attaque !
Elle s’exécuta, elle essaya de lui porter une attaque tranchante au niveau du thorax mais à l’aide de la force, il bloqua la lame et avec une agilité incroyable il activa enfin son sabre et frappa bastila au niveau de la cuisse et du bras. Celle-ci s’écroula finalement, vaincu.
_ Co… Comment as-tu fait cela…
_ C’est une technique que tes maîtres ne t’apprendront pas ici… Le Tàkata est une forme réservé à ceux qui comme moi, savent maîtrisés de manière très particulière la force qui coule en eux. Le sabre est maintenu éteint, la force te sert de bouclier, de leurre, l’ennemi te croit sans défense, attaque brutalement et lorsqu’il est à ta portée, à cet instant, et seulement à cet instant précis tu brandis ta lame pour le frapper sur l’un de ses points moteurs. Il est alors à terre, ou mort, c’est selon…
_ Peut on contrer cette technique ?
_ C’est plus une passe qu’une forme de combat à proprement parler, elle fatigue l’ennemi et te permet de le prendre par surprise. Mais comme je l’ai dit, elle n’est pas adaptée à ceux chez qui la force n’est pas très puissante. Elle t’enseigne surtout à ne jamais sous estimer ton ennemi, et à rester vigilants quant à la portée de son sabre.
Il se baissa à côté d’elle, regardant ses blessures.
_ Ce n’est que superficielle, je n’ai pas frappé fort.
_ Pourtant cela fait mal…
Il lui sourit, et elle lui rendit son sourire. Elle voulait l’embrasser, là, maintenant, elle voulait tant oublier les jedi, et avoir un peu de répit avec cet homme qu’elle aimait… Il l’aida à se relever, et appuyée sur son épaule, ils allèrent ensemble à l’infirmerie.
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« Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
Darth TrayaCe message a été modifié par: jedirevan le 05-04-2008 14:20samedi 05 avril 2008 - 14:16 Modification Admin Réaction Permalien
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