fic : Le Masque du Traître (page 2)

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    IMPERATRICE

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    Je continue de lire, cela devient passionnant .................................

    mardi 08 avril 2008 - 01:03 Modification Admin Réaction Permalien

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    hypertonyk

    23756 Crédits

    N'a pu?
    (Je viens de remettre un chapitre sur la mienne...)

    Ce message a été modifié par: hypertonyk le 16-04-2008 17:44

    mercredi 16 avril 2008 - 17:43 Modification Admin Réaction Permalien

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    jedirevan

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    Episode 6

    _ Le Chancelier est mort ? s’écria Juhani

    _ Oui, il était grièvement blessé, et ses chances étaient minces. Nos gardes l’ont trouvé, totalement carbonisé sur le lieu du drame. Il fut immédiatement placé en cellule médicale intensive, mais c’était peine perdue… Je pense que même un Jedi guérisseur n’aurait rien put faire. Nous espérions seulement qu’il laisse des instructions, mais il n’en eut ni la force, ni le temps.

    _ Qui est au courant ? demanda Jolee inquiet

    _ Vous, moi, mon lieutenant et une partie de la Garde Sénatoriale. Ces hommes sont l’élites de la République, et ils lui sont fidèles, l’information ne s’échappera pas tant que nous ne l’aurons pas décidé. Mais j’ai peur que la foule qui s’est massée au dehors ne finisse par comprendre ce qui se passe.

    _ Est-ce qu’il y a un suppléant au Chancelier pour ce genre de problème ?

    _ Le cabinet du Chancelier est censé élire un représentant temporaire qui doit sursoir aux tâches administratives le temps qu’un nouveau chancelier soit élu par le Sénat. Ils délibèrent en ce moment même. D’ailleurs, j’ai fait mander tous les effectifs de la Garde Sénatoriale restants pour protéger le palais et l’armée de réserves de la flotte Républicaine va être déployée dans peu de temps pour dissiper la foule. Je vais devoir vous demander de reprendre votre navette pour repartir au temple, vous ne pouvez plus rester ici.

    _ Et pour l’accident ? Et cet officier de maintenance ? demande Jolee

    _ La salle de la maintenance, comme tout le système informatique va être mis sous scellé, l’enquête reprendra son cours après l’élection d’un nouveau chancelier, quant à l’officier…

    L’amiral fis un signe à ses gardes qui s’approchèrent pour ramasser Talgorn, toujours évanouît.

    _..., il va être déplacé en détention provisoire le temps de l’enquête.

    _ Très bien, alors nous allons retourner au temple faire notre rapport.

    _ La République vous remercie de votre soutien, ainsi que de celui du Conseil dans cette affaire, deux de mes gardes vont vous escorter jusqu’à votre navette. Il ne devrait pas y avoir d’embûches, mais on ne sait jamais par les temps qui courent.

    Les deux jedi saluèrent l’Amiral qui en fit de même avant de retourner au poste de commandement. Sur le chemin, les deux amis, suivies des gardes, délibèrent sur les derniers événements. Jolee semblait préoccupé, par la République, mais aussi par son apprenti, qui avait fait preuve d’impatience et de mépris à l’égard de l’officier de maintenance, qui était certes rustre et douteux mais qui ne lui donnait toutefois pas le droit de recourir à ce genre d’intimidation.

    _ Juhani, j’aimerais te parler de ce qui s’est passé tout à l’heure…

    _ Je suis désolé, Jolee, j’ai perdu mon sang froid. Mais j’ai du mal à accepter tout cela. Nous nous sommes battues, des millions, des milliards de victimes, dans chaque camp, et malgré la prétendue fin du conflit, la liste continue de s’allonger…

    _ Je te comprends, mais tu dois tout de même faire preuve de patience, et d’humilité. Tu va dire que je radote, mais utiliser ton pouvoir, ta force pour faire accélérer les choses ou les amener là ou tu en as envie n’apporte jamais rien de bon, au contraire. Tu y prends non seulement goût, mais tu t’y enfonce, si bien que tu seras obligé d’y recourir de plus en plus. Cette haine, cette colère est un poison qui fait bouillir ton sang. Ne te laisse pas faire, il faut que tu battes, contre tes instincts, contre toi-même. Que l’on soit maître, chevalier ou apprenti, la loi s’applique à tous, sans distinction, la seule chose qui les distingues, c’est leurs capacités à résister, à se battre. Cette discussion que nous avons tout deux, elle a été tenue des milliers de fois, par des milliers de maître à leurs apprentis, et l’histoire nous a montré que ce ne fut pas toujours suffisant… Exar Kun, Revan, les centaines de jedi qui les suivirent… dont ma femme…

    _ Je le sais, Jolee, cela fait des années que je me bas contre cette rage, mais j’essaierai d’y faire obstacle quand je sentirai qu’elle gagne du terrain. Mais je ferai toujours ce qui me semble juste.

    _ Quelqu’en soit le prix ?

    _ Je… je ne sais pas…

    Jolee ferma les yeux et tout en continuant de parler.

    _ Un jour, tu seras face à ce choix… Et de ton choix dépendra beaucoup…

    Un silence s’installa, mais ils avaient tellement parlé qu’ils étaient déjà arrivés à leurs navettes. Ils montèrent ensemble, laissant derrière eux un immense chaos mélangé à de la peur, de la colère et du désespoir. La navette s’éloigna, la foule en dessous d’elle était de plus en plus massive, et surtout violente. Les silhouettes rougeâtres des forces armées de la République servaient de barrière physique entre les badauds et les portes du Sénat, barricadés par la Garde bleue. La République n’imaginait alors toujours pas l’ampleur du désastre qui l’avait frappé… L’ordre fragile instauré depuis la chute de la Forge Stellaire et de la cohésion de l’empire Sith était anéantie, laissant à la place un grand chaos…

    Quelques temps plus tard, au temple jedi, Revan était allongé dans son lit, se reposant après son entraînement avec Bastila et ses derniers maux, qu’ils ne pouvaient plus ignorer. C’est une faiblesse, une plaie dans sa volonté qui, s’il l’a laisse s’agrandir, finira par causer sa perte. Il doit en trouver l’origine, et la signification et ce, le plus rapidement possible. Il essaya de se redresser, mais son bras fut saisi par une main, elle était douce, sensuelle. Il s’agissait de Bastila. Revan la regarda droit dans les yeux, elle ne voulait pas le lâcher de son étreinte, et lui ne le voulait pas non plus. Il se rallongea tout en commençant à l’embrasser. Tout d’abord la bouche, puis le cou, il arriva ensuite à son buste splendide qu’il s’empressa de dévêtir. Bastila était heureuse, elle s’agrippait tant bien que mal à Revan qui en demandait toujours plus. Et tandis qu’il effectuait des mouvements de bassins de plus en plus forts, elle commença à faiblir, dégoulinante de sueur… Mais une sonnerie vint les déranger, c’était un appel du Conseil. Revan n’en était toutefois pas membre, l’ordre ne le permettrait pas, seul Vandar, Zhar et Yuya lui faisait vraiment confiance. S’il était appelé, alors c’était que la situation était urgente. Il embrassa une dernière fois Bastila qui était épuisée. Il enfila sa bure, remis ses bottes et se dirigea vers la sortie tout en lançant un dernier coup d’œil rapide sur elle. Et tout en lui murmurant _ A bientôt… Il prit la direction de la chambre du conseil Jedi.

    _ La situations nous échappe, maîtres… L’armée résiste tant bien que mal mais la foule est de plus en plus violente et je crains des effusions de sang sous peut.

    La silhouette bleue de l’Amiral transparaissait à travers l’émetteur holographique du temple. Tout le conseil était réuni, il y avait aussi Jolee et Juhani, qui venait à l’instant de terminer leurs rapport. C’est alors que la porte d’entrée s’ouvra, un homme venait d’entrer, c’était Revan, d’un pas lent, tête haute, faisant toujours preuve de son charisme incroyable. Il salua tout d’abord Jolee et Juhani avec un sourire, puis se tournant vers le reste de l’assemblé, l’amiral y compris, il s’inclina très légèrement en signe de respect.

    _ Veuillez m’excuser, j’étais retenu ailleurs. Mais… C’est toujours un plaisir que d’être inviter à une cession du Conseil…

    _ Cela vous amuse, nous sommes toujours heureux de satisfaire
    votre sens de l’humour… rouspéta Vrook.

    _ Du calme, Vrook… Asseyez-vous Maître Revan, nous étions en pleine discussion avec l’Amiral Dodonna.

    Vandar avait l’air gêné de la grande animosité qui s’était installé entre une grande partie du conseil et Revan. Sa prétendue rédemption ne les avait pas convaincu, et bien que tous reconnaissent son rôle dans la dernière bataille de la Guerre Civile, ils n’en spéculent pas moins sur ses véritables intentions à long terme. Revan est un puissant manipulateur et cela ne surprendrait pas Vrook que tout soit prévue pour lui depuis voilà déjà très longtemps.

    _ Merci, Maîtres…

    Revan vint prendre place aux côtés d’Atris, inutile de préciser que l’ambiance entre ses deux maîtres était glacée. Atris était mal à l’aise, elle ne tenait pas en place malgré son statut de maître. Elle pouvait aisément là dissimulée au conseil avec des sentiments anodins mais à lui, elle ne le pouvait pas. Il était amusé, si bien qu’il tourna la tête vers elle, et alors qu’elle fit de même, il lui fit un clin d’œil. Ses poings se serrèrent, et elle invita les autres membres à poursuivre la conversation.

    _ Que peut le conseil des jedi pour vous aider, amiral ? Nous ne pouvons intervenir auprès de la foule, la haine que les gens du communs ont envers nous est trop forte depuis la Guerre civile… Le peuple ne fait plus confiance au jedi. Expliqua Vandar

    Les autres membres hochèrent de la tête en signe d’accord. L’amiral était visiblement contrarié.

    _ Je ne peux détacher plus de troupes à la protection du Sénat, toute notre flotte est dispersée sur notre territoire pour y conserver un semblant de sécurité auprès des mondes affiliés!

    Au même moment, une seconde silhouette apparut alors. C’était un homme, la trentaine apparemment. Fort de ses 1m90, une carrure de soldat, yeux bruns, coupe de cheveux militaire et vêtu d’un uniforme d’officier de l’armée de la République, cet homme salua les membres du conseil.

    _ Bienvenue, Colonel Onasi... Ou en sont les defenses ? demanda Dodonna

    _ Maîtres… Amiral… Les défenses extérieures ont cédés… Les troupes se sont recluses aux portes et contiennent les manifestants tant bien que mal. Nous n’allons plus pouvoir tenir très longtemps… Il faut faire quelque chose !

    _ Nous devons les aider.

    Ce fut une voix forte qui laissa ses mots s’échapper. Revan regarda une nouvelle fois l’ensemble des participants pour s’assurer de leur attention et continua sur sa lancé.

    _ Nous ne pouvons pas reculer devant des manifestants ! S’ils réussissent à pénétrer à l’intérieur du Sénat, notre position, celle de la République, seras grandement compromise. Vos ennemis se multiplierons, les ombres se feront plus nombreuses et se jetterons sur la République, comme sur l’ordre, tels des bêtes sauvages sur un animal blessé. Il faut résister !

    _ Je suis d’accord avec Revan. Fit Yuya

    _ Nous n’en avons pas le droit !

    _ Atris… Si vous sortiez quelque fois de la salle du conseil et de vos archives, vous découvririez que le monde n’est ni blanc ni noir…

    _ Comment osez vous m’insulter, Seigneur Sith !

    _ Contrôlez vous Atris ! s'écria Kavar

    _ Que proposez vous, Maître Revan ? demanda Dodonna, qui visiblement en attendait plus de son ancien ennemi que du Conseil.

    *******************************************************************************

    Et voilà
    :cli:
    -------------------------------------
    « Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
    Darth Traya


    Ce message a été modifié par: jedirevan le 19-04-2008 13:54

    samedi 19 avril 2008 - 13:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar jedirevan

    jedirevan

    6954 Crédits

    Voilà la suite même si je constate que cela n'intéresse pas grand monde :cli:

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    Episode 7

    Le Sénat, centre de la République, berceau de la démocratie, havre de paix. Il portait autrefois bien des noms dans beaucoup de langues différentes, mais toutes voulaient dire la même chose : l’unification, sous une seul bannière des mondes civilisés. Une puissance commerciale, un protectorat militaire, la seule puissance qui pouvait rivaliser avec les cartels Hutt, à l’époque, seuls grandes puissances de la galaxie. A l’image de la République, le Sénat fut construit avec une architecture harmonieuse et somptueuse, de grandes colonnades, des dalles sculptés à la main par les plus grands artisans … Jouxtant le secteur commercial de Coruscant, et faisant face au temple jedi, le Sénat est légitimement à la vue de tous, bâtisse imposante que les rayons dorés du soleil viennent réchauffés de l’aurore jusqu’au crépuscule. A l’intérieur, il y a des quartiers magnifiques pour les invités de marques, des salles de conférences, des salons de discussion, des couloirs sans fin s’enroulant autour de la salle principale : la chambre du Sénat. C’est une pièce gigantesque, à la manière d’une ruche et de ses alvéoles, une pour chaque délégation sénatoriale. Muni d’un générateur anti-gravifique, elles sont capables de léviter sur commande, allant alors au centre, pour que tous puissent écouter. Tout le monde a le droit à la parole. Et au centre, une grande colonne, avec à sa tête, une alvéole plus imposante, plus grande et ornée des symboles de la République. Lorsqu’un sénateur est élu Chancelier Suprême, tout affiliation avec son monde d’origine est officiellement supprimé, il ne vie plus que pour le sénat. Mais le Chancelier n’était pas seul dans sa tâche d’arbitre. Il n’y a pas de Vice-Chancellerie, pour éviter les conflits liés aux campagnes politiques, mais un « consortium » de trois membres élus par le Sénat. Si jamais un chancelier ne pouvait plus pour une raison ou une autre, assurer ses fonctions, c’était donc au bureau du chancelier d’assurer une transition pacifique si possible, vers une nouvelle investiture…
    _ Je refuse !
    _ Allons, Illuma, ne dites pas de bêtises, vous savez comme notre ami Neurik que j’ai raison.
    _ Ne parle pas en mon nom, langue de serpent.
    Oui, ces trois personnages sont les trois membres du bureau de chancelier, et en ce temps de crise, après le meurtre de ce dernier, c’est à eux d’assurer la sauvegarde de la République. Mais sans une voix unique, même si elle est fébrile, pour les maintenir uni, ils se déchirent entre eux pour le pouvoir, tel des chiens Kath sur une carcasse d’animal. Illuma Nadaj était une corrélienne, ex-sénatrice de son monde natale, elle s’était fait élire après sa brillante intervention en faveur du désarmement forcé des forces paramilitaires d’un clan politique extrémiste sur une planète perdue en bordure de l’espace médian. Agé de 42 ans, c’est une femme sévère, qui ne laisse jamais paraître un sourire, même forcé, elle est dévoué corps et âmes à son rang dans la République, elle était aussi une ami… proche, disait on du chancelier. Neurik Sandral, est un homme nouveau à la République, mais qui a rapidement su faire preuve d’autorité et d’habileté dans les négociations, son travail fut apprécié pendant ses quelques mois d’assistants administratifs, puis de délégué représentant du Conseil Jedi pour les affaires concertants la petite colonie Dantarii. Et le dernier, Arval Black, quarantaine d’année lui aussi, il était autrefois représentant de la chambre du commerce sénatoriale avant d’être destitué pour fraude. Inculpé de haute trahison et de divulgation de secrets classés confidentiels, il fut arrêté par les militaires. Il profita toutefois de son statut et se fis passé pour une victime et réussi à plaider un non lieu devant la cour suprême Galactique. Ami proche de l’ex-chancelier, et d’un talent certain pour la persuasion, il réussit à briguer un poste au bureau quelques mois après la chute de l’empire Sith.
    _ Allons, Neurik, ne dis pas de sottises… Le Chancelier est mort, et il faut maintenir la paix déjà fragile avant, mais encore plus menacé aujourd’hui… Le fait est que la foule réclame du sang… Il faut un homme fort pour diriger nos citoyens en ces temps troublés…
    _ Un homme comme toi, je suppose…
    _ Ma cher Illuma, tu nous éblouis toujours de ta perspicacité. Mais tu as raison, en effet. Je pense avoir les compétences nécessaires.
    _ Il ne te manque plus que l’intégrité, tu devrais pouvoir en acheter à un Hutt, tu en connais pas mal il me semble ! Vocifera Neurik
    _ Voilà pourquoi tu ne pourras pas remplir ce rôle, Neurik. Il faut être calme, et l’intégrité ne fait pas tout. Non, je pense que je suis le meilleur candidat, du moins temporairement. J’ai besoin de vous deux pour appuyer mon vote au sénat. Nous seront le Triumvirat dirigeant de la République.
    _ Je ne le permettrai pas…
    _ Toujours aussi froide à ce que je vois… Nous n’avons pas vraiment le choix de toute façon, allons-y, le sénat s’est réunis, toute la République nous regarde.
    Arval marcha devant, d’un pas fier, suivit d’Illuma et de Neurik, apparemment en grandes colères. Ils arrivèrent dans l’alcôve présidentielle, puis, d’un geste aux gardes bleus, ceux-ci actionnèrent un bouton qui fit monter les trois protagonistes en plein dans la chambre du Sénat. Tous les Sénateurs s’étaient réunis en session extraordinaire. Les caméras volantes parcouraient toutes la salle, retransmettant en direct aux antennes de diffusions de Coruscant, qui elles même retransmettent dans l’espace et qui, relais après relais, arrivent finalement avec une grande prouesse technologique à tous les mondes affiliés en à peine une heure.
    _ Vous êtes stressé ?
    _ Un peu, on ne fait pas cela tous les jours…
    _ Ne vous inquiétez pas, je suis là si le besoin s’en fait, juste à côté de vous.
    _ Il est étrange que vous ayez insisté pour m’accompagner. Je ne sais toujours pas ce que je dois ressentir à côté de vous : de la peur, ou du réconfort. Mais je pense que c’est un mélange de tout cela.
    _ J’ai l’habitude, vous savez. Ma présence est… nécessaire, pour vous rassurer, et la présence d’un « Jedi » inspirera au Sénat la justesse de vos mots…
    _ J’en doute, je n’ai jamais été doué pour les discours…
    _ Il va bien falloir… Savez-vous ce que le bureau du Chancelier a décidé ?
    _ Rien de bon je pense, je n’ai aucune confiance en cet Arval, pas beaucoup plus en Illuma, seul Neurik me semble avoir une once d’intégrité.
    _ Neurik Sandral… Si vous l’aviez vue à l’époque, prêt à noyer tout une planète dans le sang juste pour retrouver son fils…
    Revan regarda Dodonna, elle était pétrifiée. Elle tourna sa tête vers lui, comme pour chercher un peu de réconfort. Il lui fit un sourie, et le lui rendis, avant de se retourner devant la chambre du Sénat. Le Triumvirat avait enfin atteint le point le plus haut de la colonne, Revan mis sa capuche, il n’était pas encore judicieux de montrer son visage à tout ces sénateurs, d’autant plus que la moitié voulait sa tête… Arval débuta la session.
    _ Mes très chers sénateurs, mes amis… En ce jour, j’ai la grande tristesse de vous annoncer que notre bien aimé chancelier… est mort.
    Le Sénat commença à s’agiter, tous les sénateurs parlaient, criaient… Certains hurlaient et demandaient la guerre, même sans savoir d’où venait le meurtre. Les caméras virevoltaient de toute part, faisant des gros plans sur les visages graves des sénateurs du triumvirat, comme pour marque cette tragédie…
    _ Il a été lâchement exécuté, ce matin, dans un attentat. Mais soyez sur que nous mettrons en place des moyens colossaux pour remonter à l’origine de ce crime odieux, et les coupables seront châtiés, sévèrement !
    Tout le sénat applaudissais, Revan posa une main sur l’épaule de l’Amiral, puis…
    _ Ce n’est pas bon, nous ne devons pas le laisser gagner la foule par de belles paroles, laissés le finir, puis entrer en action.
    _ Que me conseillez-vous ?
    _ Offrez leurs ce qu’ils veulent tous… La sécurité, l’ordre, la justice. Soyez ferme, n’hésitez pas à bien montrer que vous êtes un Soldat, une patriote. Il vous faut galvaniser la foule, vous êtes sur un champ de bataille, et cet imbécile là haut, c’est le général ennemi. Privé le de son armée, et vous gagnez…
    Dodonna hocha la tête, convainque, tandis qu’Arval continuait de jouir de ses talents d’orateur…
    _ Nous devons réagir ! Les délégués ici présent, et moi, vous demandons de voter pour que plein pouvoir me soit donner, à moi, Arval Black, comme chancelier temporaire le temps que cette crise se termine et que …
    _ Maintenant, amiral… maintenant.
    L’Amiral appuya sur le bouton du cadran juste en face d’elle. Son alcôve se détacha du reste de la ruche et vint léviter autour de la colonne centrale. Elle prit son allure de militaire, à nouveau gonflée d’assurance, et prit la parole. Revan était toujours encapuchonné.
    _ Très cher Sénateurs, ne vous laissez pas abuser par de belles paroles ! Je refuse de voir cette République se retrouver entre les mains d’un politique corrompue qui, à mainte reprise fut accusé de haute trahison et de complot contre l’état.
    _ Ah… Amiral Dodonna, grand Amiral de l’armée Républicaine, celle qui a vaincue la flotte sith lors de la bataille de Rakata Prime. Votre présence nous honore tous, mais éviter de proférer de tels accusations en ce lieu consacré à la vérité et à la démocratie.
    _ Vos paroles sont du poison, je ne peux le laisser couler dans les veines de la République. Je ne me suis pas battue, des millions de soldats et de civils ne sont pas mort dans la Guerre civile de Malak pour voir un autre tyran s’élevé, issue de ses propres rangs. Je ne suis pas là pour débattre du sujet avec vous, Sénateur Black, je suis juste là en tant que membre de la république. Nous sommes victimes d’une attaque, et vous, vous ne pensez qu’à votre propre pouvoir.
    _ Amiral, j’adore nos joutes verbales, mais voyez vous, nous n’avons pas le temps pour vos petits jeux…
    _ Vous voyez, Sénateurs ? Il commence déjà a privé les citoyens de leurs droits. Il faut nous unir, sous une bannière, nous devons être la lumière qui illuminera les ténèbres qui se sont installés. Nous devons nous battre ! Nous devons nous battre, pour notre survie, l’ennemi n’aura aucune pitié contre nous ! Il vient de l’ombre, il nous frappera dans le dos, nous montant les uns contre les autres. Et nous, que faisons nous ? Nous perdons du temps à nous demander si oui ou non nous devons nous enfoncer dans la boue ! Continuons ainsi, et l’ennemi n’aura même plus besoin de frapper, nous nous détruirons mutuellement !
    _ Ah oui ? Et qui êtes vous pour prétendre cela ? Vous êtes soldats, et vous êtes seuls.
    _ Non… Elle n’est pas seul…
    _ Et vous, qui êtes vous ? Encore une ombre ? Un jedi, un nouveau porteur de guerre ou de faux espoirs, tous nos malheurs, c’est à vous autre qu’on les doit ! La voix du Conseil des jedi a perdu beaucoup de sa valeur aux yeux du Sénat.
    Toute la salle était subjuguée par le combat entre Dodonna, Revan et le Sénateur. Le silence était glaciale, on n’entendait seulement que ces trois voix, se battant pour des chemins différents, des destins différents…
    _ Et nous n’avons que faire de l’avis d’un petit jedi, il prenne la situation tellement au sérieux qu’il ne prenne même pas la peine d’envoyer un représentant comme Maître Vandar ou maître Kavar… Pourquoi restez-vous anonyme, qui êtes vous ?
    Revan émis un petit rictus, puis doucement, il passa ses mains sur son visage pour enlever sa capuche. Il l’a retira doucement, les caméras était fixé sur son visage. Une fois celui-ci à découvert, tout le Sénat rentra en activité, une nouvelle fois, les hurlements étaient revenus. Arval, apparemment surpris et intimidé par la présence de cet ancien Seigneur Sith à laquelle il ne s’attendait pas, resta pendant quelque secondes sans voix. C’est finalement Illuma et Neurik qui firent revenirent le silence dans la salle.

    mardi 06 mai 2008 - 21:44 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar hypertonyk

    hypertonyk

    23756 Crédits

    Si si moi je continue de te lire.
    Tiens je vais d'ailleurs remettre un chapitre sur la mienne, j'y pensais plus...

    mercredi 07 mai 2008 - 17:28 Modification Admin Réaction Permalien

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Encyclopédie

  • Projecteur Holographique --- La plupart des projecteurs holographiques comprennent à la fois un projecteur et un enregistreur. Lorsqu’un enregistrement holographique est effectué, les enregistreurs balayent l’objet grâce à deux imageurs synchronisés. (Armements & Technologies - Technologies)
  • Mon Ephant --- Au départ, ce Chevin était connu pour son intelligence. Il travaillait alors comme mercenaire indépendant, il fit alors la connaissance de Jabba le Hutt. (Personnages - Mercenaires)
  • Wyn Aubrie --- Jeune femme aux talents prometteurs, Aubrie Wyn faisait partie des meilleures guérisseuses parmi les padawans. A tel point qu’elle avait attiré l’attention de Mace Windu en personne : elle fut sélectionnée pour être entraîner par le maître originaire d’Haruun Kal la faisant changer de son professeur actuel, Sirrus. Sur la route de Coruscant, Maître Sirrus décida de s’arrêter sur Jabiim pour des raisons inconnues. Ils étaient dans un camp loin de la Base Refuge avec Obi-Wan Kenobi quand Alto Stratus les attaqua soudainement. (Personnages - Jedi)
  • Butter newt --- Le Butter newt était une petite salamandre extrêmement primitive qu’on trouvait sur Bakura, et qui possèdait un système nerveux limité. (Espèces & Civilisations - Animaux)
  • Nu Jocasta --- Le Maitre Jedi Jocasta Nu était la Responsable du centre des Archives Jedi et Gardienne du savoir de l’ordre sous l’ancienne République . Maitre Nu jouissait d’une grande renommée dans la galaxie et nombre d’érudits convoitaient ses connaissances. (Personnages - Jedi)

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