fic : Le Masque du Traître (page 1.8)
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IMPERATRICE
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Je suis là au rdv pour lire la suite, et pas de suite oh que je suis déçue, j'espère que demain on aura 2 épisodes.
samedi 29 mars 2008 - 01:12 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
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Episode 4 :
Elle retira sa main de son épaule, et le regarda droit dans les yeux. Jolee lui rendis son regard, et fis un sourire en signe de remerciement. Une complicité était née entre les deux amis depuis leurs confrontations avec les Sith dans le temple sur Rakata Prime. Un lien étroit, courant entre un maître et son apprenti, que le conseil n’avait d’ailleurs pas tardé à remarquer entre les deux jedi. C’est Vandar lui même, qui proposa à Jolee de prendre Juhani sous son aile pour la former comme il se doit. Elle avait certes l’âge et la dextérité d’un chevalier jedi, mais ses émotions était parfois trop fortes, et elles risquaient un jour ou l’autre de reprendre le dessus. Jolee accepta, il ne se considérait plus comme un jedi, mais sa tendresse pour la jeune Katarr avait fait qu’il ne pouvait la laisse sombrer. Un couple maître-apprenti assez étrange, on les aurait put croire mal assorties en tout point, l’un d’un âge avancé, l’autre jouissant d’une jeunesse éclatante. Le vielle homme est un consulaire, elle suivait la voix des gardiennes. Un cocktail détonnant, mais qui, s’il portait ses fruits, apporterait beaucoup aux deux amis. Juhani était d’un tempérament fougueux. Elevé dans la pauvreté et la brutalité des bas fonds de Taris, son enfance fus plus que tourmentée, orpheline à 7 ans, elle devint rapidement une esclave au service d’un ignoble twilek qui aimait ceux de sa race comme domestiques et objets de plaisir. Sa jeunesse fut donc tout sauf reposante, de même que son apprentissage dans l’ordre. Elle failli même succomber au côté obscur lorsqu’elle était sous la tutelle de la maître d’arme Quattra. Il aura fallu l’intervention d’un jeune novice de la force pour refouler la colère, ne serait-ce qu’un moment…
_ Ca va aller, je te le jure. Tu verras quand tu auras mon âge, jeune fille !
_ Très bien. Dit-elle peut convainque.
_ Et j’ai peut être une piste… Hum… voyons voir… Amiral ? Dites moi, ce terminal, il est en lecture seule ? Isolé du réseau ?
_ Oui, et non, le réseau d’alimentation énergétique est isolé du reste du système : communication, éclairage, pour plus de sécurité et par simple utilité, mais cette securité n’est pas physique… La puissance est simplement partagée par cryptage complexe.
_ Ce système est-il accessible à distance ?
_ Le seul point d’accès et la salle de maintenance, qui est sous haute sécurité, à côté des quartiers de la garde… Je ne vois pas comment l’intrusion s’y serait introduite, de plus, cela ne résout pas le problème n°1, ce terminal n’est pas censé recevoir suffisamment d’énergie, du moins pas assez pour créer une telle instabilité !
_ Pourrais-je voir le système de la maintenance ?
_ Bien sur, suivez moi.
Au même moment, le lieutenant de la garde sénatoriale revint, et fis signe à l’amiral, visiblement anxieuse.
_ Je dois parler à mon lieutenant, vous n’avez qu’a partir devant, vous ne pouvez pas vous perdre, c’est tout droit deux étages plus bas.
Les deux compères prirent la direction de la maintenance. Juhani n’était pas dans son élément, toutes ses intrigues lui était inconnues et la padawan avait horreur de se sentir à l’écart des autres, elle ne l’avait que trop été durant son entrainement chez les jedi de l’académie. Elle profita de ce bref instant de répit pour interroger Jolee sur son malaise. Mais elle n’eut même pas besoin de poser la question, le vieil homme l’avait immédiatement senti.
_ Je suppose que tu veux savoir la raison de mon « absence » de tout à l’heure.
_ Oui ! Pendant un instant, on vous aurait cru dans un état second !
_ Cette scène macabre, elle m’a rappelé un événement de mon passé. Rien de bien important, laisse les vieux avec leurs souvenirs sans importances, et préoccupe toi plutôt de ton avenir.
Sur l’instant, Juhani paru blessé de par la réaction de son maître sur ce ton dur. Mais elle sentie que c’était un sujet qu’il n’aimait pas aborder, après tout, nous avons tous nos petits secrets, et elle respectait cela.
_ Pardonne moi, ma petite, je suis touché que cela te préoccupe, mais je préfère laisser ce genre de souvenir là ou il est, enfouie au plus profond de ma mémoire. Les actes dont on est peu fière restent toujours gravés, et il n’est rien en ce monde qui puisse laver le sang sur tes mains, qu’il soit noir, ou lumineux. Qui sommes nous, nous autres jedi, pour prétendre décider de ce qui est bon ou mauvais et surtout de qui doit mourir et vivre ? Allons, résolvons cette affaire, je suis vieux et je suis las…
Juhani acquiesça tristement, les deux jedi déambulèrent ainsi dans les couloirs, dans un silence pesant, jusqu’à arriver à leur destination. C’était une grande pièce, ou d’énormes ordinateurs, reliés à des câbles de la largeur d’un être humain, ronronnaient sans interruption, cela en était presque assourdissant. Un humain vint les accueillir, il portait un uniforme de la garde civile. Il avait une mine patibulaire, fatiguée et apparemment il donnait l’impression d’avoir été réveillé, ce qui le mettait plutôt de mauvais poil, il s’approcha des deux amis en grognant.
_ Grumbl… Qu’est ce que vous me voulez ! J’étais entrain de rêver de cette créature de rêve du … Oh… vous êtes les jedi qui cherchent des poux là ou il y en a pas… Je suis Talgor, responsable de la maintenance du sénat…
_ Vous dormiez ? Avec ce bruit qui n’en finit pas ?
_ On voit que vous n’avez jamais rencontré ma femme …
_ Si elle a le même sens de l’hospitalité que vous, c’est normal…
_ Allons, Juhani, montre toi plus diplomate avec notre cher ami! Alors, dites moi tout !
_ L’amiral ne vous a-t-elle pas déjà briefé ! C’est tout bonnement impossible que la faute provienne du terminal, cela serait comme faire exploser un rancor avec une allumette ! Le réseau de la maintenance est conçu avec la plus grande sécurité, c’est que nos chères politiques ont des gouts de luxes, jedi…
_ Je vois… Mais, tous les terminaux sont bien reliés à une unité centrale, n’est-ce pas ?
_ Oui… Vous y êtes… Mais je vois pas ou vous voulez en venir.
_ Puis-je y accéder ?
_ Bien sur ? Puis-je disposer de votre sabre laser ?
Juhani dégaina sa lame, et la colla sous la gorge de l’officier de maintenance, d’un sourire sournois, elle le fixa droit dans les yeux. L’homme vira à une couleur très pâle, presque cadavérique. Il balbutia alors quelques mots inaudibles, peut être un juron, ou une prière, qui sait. Jolee fut également
surpris de l’attitude de sa padawan, mais n’eut pas le temps de s’interposer.
_ Vous n’avez pas précisé s’il devait être allumé et sous votre gorge d’ivrogne, sac à vin, j’ignore comment la république peut embaucher de tels outres à vinasses, mais nous sommes ici sous ordre du conseil pour régler une affaire de première importance, alors aidez nous, ou écarter vous, mais mon maître et moi n’avons que faire de vos petites remarques inutiles !
_ Très… très bien, l’interface avec l’unité centrale est juste derrière. Mais… Vous n’en tirerez rien.
Juhani rengaina son arme, et pris une bouffée d’air pour se calmée, sous l’œil agacée de Jolee. Toutefois, il se résigna sur le fait de la réprimander tout de suite, et décida de s’occuper en tout premier lieu de l’attentat. Il se dirigea vers la console, et commença à pianoter quelque chose. Quelques minutes passèrent, puis il s’arrêta net, il se redressa tout en continuant de regarder le terminal.
_ Avez-vous trouvé quelque chose, Jolee ?
_ Mais puisque je vous dis qu’il n’y a rien à trouver…
_ En fait, si, il y a quelque chose.
L’officier et Juhani se rapprochèrent du jedi, curieux de voir ce qu’il avait trouvé.
_ Apparemment, quelqu’un à trouver le moyen de dériver de l’énergie en grande quantité pour le redistribuer dans le réseau de la maintenance… au point précis de l’explosion. Dit-il
_ Quoi !? cria Talgorn
_ Voilà qui écarte donc la thèse de l’accident… conclu Juhani
_ Effectivement, mais je n’arrive pas en détecter la source.
_ Mais… mais, c’est impossible… On ne peut rediriger une telle puissance vers un seul terminal, les sécurités sont là pour isoler les différents systèmes et elles …
_ … ont été inefficace, l’auteur de cette manipulation a été très malin apparemment… Il a dévié beaucoup de puissance, certes, mais il l’a fait de manière homogène dans chaque système d’alimentation du sénat : lumière, ect… Ce qui veut dire que votre système de sécurité s’est révélé caduque en pareil occasion.
_ Mais, qui pourrait faire une tel chose ? Le seul point d’accès, c’est ce terminal, et je suis le seul à en avoir l’accès ! Et je n’ai rien fait !
Juhani prit la parole _ Cela, voyez vous, nous allons en juger le temps venu !
Talgorn vira à nouveau pâle et tomba dans les pommes. Juhani le regarda avec dégout, puis se tourna vers Juhani.
_ Je vois mal comment pareil imbécile aurait put imaginer ce genre de plan, et même en tant qu’exécutant, il ne vaudrait pas un clou.
_ Soit le pirate s’y ai pris sur ce terminal, soit il a réussi à prendre le contrôle à partir d’une autre dérivation, ce qui ne m’étonnerais guère. Ce plan est si bien monté que cela serait trop stupide de laisser des traces aussi évidentes…
Au même moment, l’amiral Dodonna entra dans la salle avec quelques gardes en guise d’escorte. Elle s’approcha avec le pas lent et gracieux dont elle a toujours fait preuve et enjamba le corps de l’officier, toujours dans les pommes, et vint proche des deux jedi.
_ Que lui ait-il arrivé ?
_ Et bien, soit ce sont les vapeurs rances de bières s’échappant de son haleine fétide qui ont provoqué son évanouissement, soit il est trop peureux pour avouer son incompétence…
_ Juhani… Amiral, nous sommes certains à présent que ce n’est pas un accident… Quelqu’un à habilement détourné de l’énergie, provoquant une surcharge du terminal…
_ Je vois… J’ai ici le manifeste des victimes de l’acc… de l’attentat. Et… le chancelier est décédé il y a vingt minutes de ses blessures.
Pendant ce temps, quelque par dans un bar de Coruscant...
_ Hey ma mignonne, j’ai pas saisie ton nom…
Ce genre de bar est généralement le repère des brigands et des honnêtes travailleurs cherchant du réconfort après une dur journée de labeur, que ce soit à fracasser des crânes ou à remplir de la paperasserie, tous n’ont qu’un seul objectif, oublier le tumulte de la rue et des crises politiques… Des bars comme celui-ci, il y en a des milliers éparpillés sur toute la surface de la planète, certains sont chics, d’autres ont su manier la sobriété et l’efficace. Celui-ci était l’un de ces bars, des tables imbibées de bières faisant généralement office d’oreillers pour les clients les plus assidus à la bière tarisienne, et des fauteuils pouvant être recyclés en tant que massues et bien sur, il y a les autochtones locales…
_ Cela doit être parce que je ne te l’ai pas donné… J’aimerais boire mon verre tranquillement et profiter de la musique, du balai !
_ Oooh… Mais ce que tu es une vilaine petite fille toi…
L’homme lui mis alors sa main au fesse. La jeune femme, une twilek, se leva d’un bond. Elle lui fit face et le gifla si fort que du sang commençait à s’écouler de sa bouche. C’était une ravissante twilek d’environ 16 ans, peau bleu, vêtement assez sexy avec un haut conçu pour laisser entrevoir ses formes. Elle était là, planté devant cet homme, les poings levés, furieuses de cette « maladresse ».
_ Tu va regretter de m’avoir gifler, gamine !
Il essaya de la frapper, mais sans succès, elle esquiva admirablement son coup. Il essaya alors de la refrapper à nouveau, mais une autre personne venait d’arriver.
_ Frapper une jeune femme, qu’elle manque de tact, et si on dansait tous les deux ?
Elle lui plia le bras si fort que l’on entendit un craquement. L’homme hurla de douleur mais se reprit vite, il prit sa chope pour essayer de la lui fracasser sur le crâne, mais sans succès, cette femme était aussi souple qu’un félin.
_ Oh ? Tu es blessé ? Alors je t’en pris, laisse moi conduire…
Elle lui mit un coup de genou dans les parties intimes, puis, se tordant de douleur, elle en profita pour le refrapper aux visages. Il se releva, tant bien que mal, le visage ensanglanté, tentant d’apercevoir malgré tout le sang qui coulait le visage de cette folle. Son corps était magnifiquement sculpté, de longues jambes, un bassin et une poitrine de rêve, oui, cette femme était d’une pure beauté, mais aussi d’une sauvagerie sans faille dès qu’on la provoquait.
_ Rrrr… Très bien ma mignonne, tu veux jouer à ça…
Il sortit un couteau de sa ceinture, et se mis en garde. Un rire sinistre vint alors de cette farouche combattante, qui lui tendais les bras, toujours en train de le provoquer devant les hués de la foules hystériques de voir un gros bras se faire malmener par une femme. Il se précipita d’un bond vers elle avec toute la force qui lui restait, erreur… Elle esquiva son coup en pliant les jambes, et se retrouva derrière lui d’un saut agile. Désorienté, il se retourna, elle lui fit une entaille au bras portant la dague, qu’il lâcha immédiatement, hurlant de douleur, mais ce n’était pas finis, d’un coup rapide, elle frappa son visage de sa lame, pas assez pour le tuer, mais pour laisser sa marque, telle une prédatrice.
_ J’ai été enchanté de faire ta connaissance, si tu veux savoir mon nom, il est sur ta figure, maintenant par, avant que je ne laisse d’autres entailles plus handicapantes encore sur ton corps.
Il ne fallait pas le lui dire deux fois, il se releva, et couru vers la sortie en hurlant qu’il finirait par se venger de cette trainé. Partout dans le bar, on entendait des cries de joies et des gens acclamer la gagnante tout en amassant l’argent fait dans les paries. Cette femme, à la beauté et l’agilité époustouflante se dirigea vers la twilek avec un grand sourire.
_ J’aurais put me défendre et lui faire la peau à cette espèce de raclure tu sais !
_ Oui je le sais très bien, Mission, mais il y a longtemps que je n’avais eut pareil danse !
_ Qui suis-je pour voler la proie de la redoutable Lisa ?
Les deux amies retournèrent au bar en riant de plus belle et reprirent toute deux un verre bien mérité…
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Voilà si vous avez des questions, critiques ou commentaires n'hésitez pas :cli:
hypertonyk > entendu j'essaierai de passer la lire ce soir 8-)samedi 29 mars 2008 - 19:42 Modification Admin Réaction Permalien
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scal
10959 Crédits
Bon,j'ai pris un peu de retard,mais ce fut avec joie que je commença à lire la suite de cette fan fiction,mais avec dégout que je dus m' arreter car il n'y avait pas la suite :D
En tout cas,je trouve cette fan fiction superbe,vraiment bien écrite et l'action reste vraiment bien détaillé.On est tout de suite pris dans l'action,on a tout de suite envie de lire la suite...C'est vraiment super,j'ai hate de lire la suite de la suite^^jeudi 03 avril 2008 - 20:05 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Bonsoir,
Ton histoire me plaît beaucoup ,que se passe-t-il???Maintenant ous avons d'en savoir plus et encore.
Sommes impatients.
Que la force soit avec toi.samedi 05 avril 2008 - 02:17 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Episode 5
Revan était en train de méditer dans l’une des salles du temple prévues à cet effet. Accroupi, et dans un état de stase profonde, il tentait de trouver une réponse logique à ce qui lui était arrivé. Ce qui n’était tout d’abord rien de plus qu’un rêve s’est révélé être en fin de compte beaucoup plus que cela. Il n’oublierait jamais cette intense douleur qu’il avait alors ressentie… Cette lame froide, si froide, on aurait dit qu’elle lui transperçait le cœur. Il avait beau sonder la force du mieux qu’il le pouvait, chercher et chercher encore au plus profond de son être, il n’y avait rien. Peut était-ce finit ? Surement pas, la force est imprévisible et traverse le temps comme une lame de sabre laser, si ces visions avaient un but, elles se manifesteraient une nouvelle fois, ça, il en était persuadé. Tout d’un coup, une voix émergeant de la salle le tira de sa méditation, apparemment, c’était une toute petite fille. Revan ouvra les yeux et la dévisagea pendant une dizaine de secondes. C’était une jeune humaine, cheveux tressés, petite natte, signe qu’elle était probablement une jeune novice. Vêtue d’un apparat sobre et d’un joli minois, cette gamine avait une petite bouille attendrissante. Revan lui sourit, elle le lui rendis, puis il dit d’une voix douce et calme.
_ Que fais-tu ici ? Tu t’es perdu ?
_ Je ne trouve pas mon ami… Je vous ai vue a travers la porte, vous aviez l’air gentil, vous ne voulez pas être mon ami ?
_ Les personnes comme moi n’ont pas d’ami…
_ Pourquoi ? Ma maman elle me disait que je me ferais des amis, que comme ça, je serai moins triste, elle me manque ma maman…
_ La mienne aussi me manque…
La jeune fille lui sourie, et tout en se blottissant dans ses bras, elle continuait de parler. Revan l’accueillit, hésitant, se demandant s’il devait la laissé faire, mais finalement, il se décrispa, rendant à la novice son affectuosité. Celle-ci rompit le silence.
_ Tu te souviens de ta maman, toi ?
_ Oui… et non, elle est morte quand j’étais encore un tout petit enfant, mais je la vois parfois dans mes rêves.
_ Comment elle était ?
_ Très belle, un tempérament de feu, une volonté inébranlable.
Il s’interrompit, regardant sa réaction, visiblement, elle ne comprenait pas. Il sourit, et continua.
_ Elle a… donné sa vie pour moi, elle s’est sacrifiée, pour me sauver…
_ Tu l’as laissé mourir ?
Il se tut, visiblement surpris de la remarque de la jeune novice.
_ Elle est morte… par ta faute… C’est comme si son sang était sur tes mains, tu n’étais pas assez fort…
Il se dégagea de l’étreinte, et sauta de son fauteuil, horrifié, ce n’était plus la petite gamine attendrissante, elle était recouverte de sang et de plaies. Revan recula, tandis qu’elle s’approchait, les mains levées comme si elle lui demandait quelque chose, et elle répétait sans cesse…
_ Tu m’as laissé mourir, pourquoi ne m’as-tu pas sauvé ? Tout est ta faute, ta faute… ta faute…
_ Noooon !
Et le silence revenue, la petite fille, qui en fait était encore dans ses bras, se dégagea en sanglotant, courant vers la sortie pour finalement se retrouver dans les bras de Bastila qui venait d’entrer, alarmée par le cri de Revan. Elle le fixa d’abord, surprise, puis elle se mit à genou, prenant la fille dans ses bras tout en lui caressant les cheveux. Elle lui sécha ses larmes et la réconforta.
_ Voilà, c’est finit… Ca va maintenant ?
Elle balbutia quelques mots, entre deux sanglots…
_ … Il… il est méchant…
Et elle se remit à pleurer de plus belle, se blottissant de toutes ses forces sur l’épaule de la jedi, qui regardait Revan avec inquiétude. Ce dernier, visiblement troublé, se retourna et regarda ses mains, elles étaient… pleines de sang.
_ C’est… c’est impossible…
Et le sang disparu, comme par magie, était-ce illusion ? Probablement, l’enfant n’avait rien, et lui non plus…
Il sortit de la pièce, laissant la jeune fille terrorisée se calmer. Il marcha, marcha encore dans les couloirs du temple. Il le faisait vite, ce qui attirait l’attention sur lui, chose qu’un ancien seigneur sith aurait préférer éviter en pareil lieu… Il arriva finalement sur une des terrasses du temple, ou il prit une grande bouffée d’air frais. Il resta là, seul, quelques minutes, regardant l’horizon en étant presque dans un état végétatif lorsque Bastila vint le rejoindre. Elle vint discrètement derrière lui, se retenant de passer ses bras autour de son torse. Elle voulait lui demander, lui poser des questions, elle voulait l’aider, partager son fardeau. Elle eut tout d’abord l’idée, suite au silence pesant, de sonder son esprit par le biais de leur lien, mais sans succès, l’accès lui était verrouillé par sa trop forte volonté. Ce fut finalement lui qui parla le premier.
_ Comment va-t-elle, je ne voulais pas l’effrayer… Ce n’est qu’une enfant.
_ Elle va bien, plus de peur que de mal, son maître est passé la chercher, visiblement contrarié… Et si tu avais vue sa tête quand elle a sue que toi, tu en étais à l’origine.
_ J’imagine bien…
_ Mais que t’es t’il arrivé.
_ Rien, de la fatigue, ces derniers mois ont été éprouvants.
Ces mots avaient vraisemblablement laissés Bastila incrédule.
_ Ne te ferme pas, laisse-moi t’aider, comme tu m’as aidé sur … sur la forge stellaire… Lorsque tu t’es ouvert à moi, quand tu m’as donné de ta force…
Il se retourna, son visage était redevenu calme et terriblement impassible. Il la fixa un long moment dans les yeux. Il voulait lui parler, la remercier, l’embrasser… Mais il ne pouvait pas, il était trop tôt, lui-même ne comprenait pas la signification de tout ceci, alors comment voulait-il le lui expliquer. Il la dévora littéralement du regard, il partageait tant avec cette femme, il trouvait cela… divertissant et le fait d’être avec elle, même pendant un cour moment, cela allégeait son cœur de la peine, de la souffrance et des milliers de cris raisonnants toujours au plus profond de son âme. Elle était si belle, ses cheveux, autrefois ordonnées de deux queues (coiffure récurrente chez les padawan), étaient maintenant laissés au vent. Des cheveux longs et brun, fins et arrivant au niveau des épaules, et leurs parfums… Une senteur de fleur d’été des plaines verdoyantes d’Alderaan. Un corps parfait, un buste taillé que tout homme envierait, de longues jambes… Il était toujours surpris de voir à quel point il se perdait dans ses pensés les plus inavouables quand il la regardait. Le lien qu’il partageait avec elle était beaucoup plus fort, et ne cessait de grandir. Ils étaient devenus très intimes, elle était toujours là pour lui. La seul autre femme, dans cette galaxie qui le connaissait autant, c’était son ancien mentor : Kreïa.
Bastila voyant bien que Revan là dévorait du regard, rougi pendant un moment, puis elle le regarda droit dans les yeux.
_ Les padawan d’aujourd’hui regardent t’elles donc toujours leurs maîtres de la sorte ?
_ Et les maîtres jedi profitent-ils toujours ainsi des jeunes jedi sans défenses ?
Revan émit un rictus, cette femme lui plaisait décidément beaucoup.
_ Trêve de paroles, montre-moi ce que tu as appris, en garde !
Revan fis un salto en arrière et se retrouva à quelques mètres de Bastila, celle-ci dégaina son sabre à double lame et se mis en garde en position d’Ataru, une forme éprouvante, demandant une grande endurance et de grandes qualités de bretteur mais qui, si elle est correctement maîtrisée, est capable d’infliger de lourds dégâts. Revan resta de marbre et lui fis signe d’attaquer. La jeune femme ne comprenait pas, son sabre était toujours éteint bien que dans sa main droite, c'était un sabre avec une tête de dragon Krayt, son favoris, il ne le lâchait jamais. Ne comptait-il pas se défendre ? Elle hésita quelques secondes, puis fis un saut de force jusqu’à son adversaire, celui-ci esquiva au dernier moment pour se retrouver derrière elle, et d’une main, il la projeta contre le mur extérieur du temple. Elle se releva, difficilement, mais courageuse, et il fallait l’être lors de ses entraînements, elle ré activa son sabre en s’apercevant que celui de Revan était toujours éteint. Tout en gardant la forme Ataru, elle s’approcha plus doucement, puis, à quelques mètres, elle accéléra et leva sa lame, mais encore une fois sans succès, Revan fis un bond et passa au dessus d’elle avant de l’a soulevé d’une main, tout en maintenant la strangulation. Celle-ci étouffait, et au bout de quelques secondes, il l’a relâcha et elle vint s’écraser durement sur le sol. Elle mit plus de peine à se relever, et cette fois, n’activant plus qu’un sabre, elle adopta la forme shien, une technique que Vrook lui avait enseignée, une technique qu’elle employa d’ailleurs lors de son tout premier combat contre Revan, quand il était Seigneur Noir.
_ Bien… tu as compris qu’en l’occurrence, la force brute ne servirait à rien, allons… attaque !
Elle s’exécuta, elle essaya de lui porter une attaque tranchante au niveau du thorax mais à l’aide de la force, il bloqua la lame et avec une agilité incroyable il activa enfin son sabre et frappa bastila au niveau de la cuisse et du bras. Celle-ci s’écroula finalement, vaincu.
_ Co… Comment as-tu fait cela…
_ C’est une technique que tes maîtres ne t’apprendront pas ici… Le Tàkata est une forme réservé à ceux qui comme moi, savent maîtrisés de manière très particulière la force qui coule en eux. Le sabre est maintenu éteint, la force te sert de bouclier, de leurre, l’ennemi te croit sans défense, attaque brutalement et lorsqu’il est à ta portée, à cet instant, et seulement à cet instant précis tu brandis ta lame pour le frapper sur l’un de ses points moteurs. Il est alors à terre, ou mort, c’est selon…
_ Peut on contrer cette technique ?
_ C’est plus une passe qu’une forme de combat à proprement parler, elle fatigue l’ennemi et te permet de le prendre par surprise. Mais comme je l’ai dit, elle n’est pas adaptée à ceux chez qui la force n’est pas très puissante. Elle t’enseigne surtout à ne jamais sous estimer ton ennemi, et à rester vigilants quant à la portée de son sabre.
Il se baissa à côté d’elle, regardant ses blessures.
_ Ce n’est que superficielle, je n’ai pas frappé fort.
_ Pourtant cela fait mal…
Il lui sourit, et elle lui rendit son sourire. Elle voulait l’embrasser, là, maintenant, elle voulait tant oublier les jedi, et avoir un peu de répit avec cet homme qu’elle aimait… Il l’aida à se relever, et appuyée sur son épaule, ils allèrent ensemble à l’infirmerie.
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Voilà j'attend vos commentaires :cli:
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« Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
Darth TrayaCe message a été modifié par: jedirevan le 05-04-2008 14:20samedi 05 avril 2008 - 14:16 Modification Admin Réaction Permalien
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IMPERATRICE
953 Crédits
Je continue de lire, cela devient passionnant .................................
mardi 08 avril 2008 - 01:03 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
N'a pu?
(Je viens de remettre un chapitre sur la mienne...)Ce message a été modifié par: hypertonyk le 16-04-2008 17:44mercredi 16 avril 2008 - 17:43 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Episode 6
_ Le Chancelier est mort ? s’écria Juhani
_ Oui, il était grièvement blessé, et ses chances étaient minces. Nos gardes l’ont trouvé, totalement carbonisé sur le lieu du drame. Il fut immédiatement placé en cellule médicale intensive, mais c’était peine perdue… Je pense que même un Jedi guérisseur n’aurait rien put faire. Nous espérions seulement qu’il laisse des instructions, mais il n’en eut ni la force, ni le temps.
_ Qui est au courant ? demanda Jolee inquiet
_ Vous, moi, mon lieutenant et une partie de la Garde Sénatoriale. Ces hommes sont l’élites de la République, et ils lui sont fidèles, l’information ne s’échappera pas tant que nous ne l’aurons pas décidé. Mais j’ai peur que la foule qui s’est massée au dehors ne finisse par comprendre ce qui se passe.
_ Est-ce qu’il y a un suppléant au Chancelier pour ce genre de problème ?
_ Le cabinet du Chancelier est censé élire un représentant temporaire qui doit sursoir aux tâches administratives le temps qu’un nouveau chancelier soit élu par le Sénat. Ils délibèrent en ce moment même. D’ailleurs, j’ai fait mander tous les effectifs de la Garde Sénatoriale restants pour protéger le palais et l’armée de réserves de la flotte Républicaine va être déployée dans peu de temps pour dissiper la foule. Je vais devoir vous demander de reprendre votre navette pour repartir au temple, vous ne pouvez plus rester ici.
_ Et pour l’accident ? Et cet officier de maintenance ? demande Jolee
_ La salle de la maintenance, comme tout le système informatique va être mis sous scellé, l’enquête reprendra son cours après l’élection d’un nouveau chancelier, quant à l’officier…
L’amiral fis un signe à ses gardes qui s’approchèrent pour ramasser Talgorn, toujours évanouît.
_..., il va être déplacé en détention provisoire le temps de l’enquête.
_ Très bien, alors nous allons retourner au temple faire notre rapport.
_ La République vous remercie de votre soutien, ainsi que de celui du Conseil dans cette affaire, deux de mes gardes vont vous escorter jusqu’à votre navette. Il ne devrait pas y avoir d’embûches, mais on ne sait jamais par les temps qui courent.
Les deux jedi saluèrent l’Amiral qui en fit de même avant de retourner au poste de commandement. Sur le chemin, les deux amis, suivies des gardes, délibèrent sur les derniers événements. Jolee semblait préoccupé, par la République, mais aussi par son apprenti, qui avait fait preuve d’impatience et de mépris à l’égard de l’officier de maintenance, qui était certes rustre et douteux mais qui ne lui donnait toutefois pas le droit de recourir à ce genre d’intimidation.
_ Juhani, j’aimerais te parler de ce qui s’est passé tout à l’heure…
_ Je suis désolé, Jolee, j’ai perdu mon sang froid. Mais j’ai du mal à accepter tout cela. Nous nous sommes battues, des millions, des milliards de victimes, dans chaque camp, et malgré la prétendue fin du conflit, la liste continue de s’allonger…
_ Je te comprends, mais tu dois tout de même faire preuve de patience, et d’humilité. Tu va dire que je radote, mais utiliser ton pouvoir, ta force pour faire accélérer les choses ou les amener là ou tu en as envie n’apporte jamais rien de bon, au contraire. Tu y prends non seulement goût, mais tu t’y enfonce, si bien que tu seras obligé d’y recourir de plus en plus. Cette haine, cette colère est un poison qui fait bouillir ton sang. Ne te laisse pas faire, il faut que tu battes, contre tes instincts, contre toi-même. Que l’on soit maître, chevalier ou apprenti, la loi s’applique à tous, sans distinction, la seule chose qui les distingues, c’est leurs capacités à résister, à se battre. Cette discussion que nous avons tout deux, elle a été tenue des milliers de fois, par des milliers de maître à leurs apprentis, et l’histoire nous a montré que ce ne fut pas toujours suffisant… Exar Kun, Revan, les centaines de jedi qui les suivirent… dont ma femme…
_ Je le sais, Jolee, cela fait des années que je me bas contre cette rage, mais j’essaierai d’y faire obstacle quand je sentirai qu’elle gagne du terrain. Mais je ferai toujours ce qui me semble juste.
_ Quelqu’en soit le prix ?
_ Je… je ne sais pas…
Jolee ferma les yeux et tout en continuant de parler.
_ Un jour, tu seras face à ce choix… Et de ton choix dépendra beaucoup…
Un silence s’installa, mais ils avaient tellement parlé qu’ils étaient déjà arrivés à leurs navettes. Ils montèrent ensemble, laissant derrière eux un immense chaos mélangé à de la peur, de la colère et du désespoir. La navette s’éloigna, la foule en dessous d’elle était de plus en plus massive, et surtout violente. Les silhouettes rougeâtres des forces armées de la République servaient de barrière physique entre les badauds et les portes du Sénat, barricadés par la Garde bleue. La République n’imaginait alors toujours pas l’ampleur du désastre qui l’avait frappé… L’ordre fragile instauré depuis la chute de la Forge Stellaire et de la cohésion de l’empire Sith était anéantie, laissant à la place un grand chaos…
Quelques temps plus tard, au temple jedi, Revan était allongé dans son lit, se reposant après son entraînement avec Bastila et ses derniers maux, qu’ils ne pouvaient plus ignorer. C’est une faiblesse, une plaie dans sa volonté qui, s’il l’a laisse s’agrandir, finira par causer sa perte. Il doit en trouver l’origine, et la signification et ce, le plus rapidement possible. Il essaya de se redresser, mais son bras fut saisi par une main, elle était douce, sensuelle. Il s’agissait de Bastila. Revan la regarda droit dans les yeux, elle ne voulait pas le lâcher de son étreinte, et lui ne le voulait pas non plus. Il se rallongea tout en commençant à l’embrasser. Tout d’abord la bouche, puis le cou, il arriva ensuite à son buste splendide qu’il s’empressa de dévêtir. Bastila était heureuse, elle s’agrippait tant bien que mal à Revan qui en demandait toujours plus. Et tandis qu’il effectuait des mouvements de bassins de plus en plus forts, elle commença à faiblir, dégoulinante de sueur… Mais une sonnerie vint les déranger, c’était un appel du Conseil. Revan n’en était toutefois pas membre, l’ordre ne le permettrait pas, seul Vandar, Zhar et Yuya lui faisait vraiment confiance. S’il était appelé, alors c’était que la situation était urgente. Il embrassa une dernière fois Bastila qui était épuisée. Il enfila sa bure, remis ses bottes et se dirigea vers la sortie tout en lançant un dernier coup d’œil rapide sur elle. Et tout en lui murmurant _ A bientôt… Il prit la direction de la chambre du conseil Jedi.
_ La situations nous échappe, maîtres… L’armée résiste tant bien que mal mais la foule est de plus en plus violente et je crains des effusions de sang sous peut.
La silhouette bleue de l’Amiral transparaissait à travers l’émetteur holographique du temple. Tout le conseil était réuni, il y avait aussi Jolee et Juhani, qui venait à l’instant de terminer leurs rapport. C’est alors que la porte d’entrée s’ouvra, un homme venait d’entrer, c’était Revan, d’un pas lent, tête haute, faisant toujours preuve de son charisme incroyable. Il salua tout d’abord Jolee et Juhani avec un sourire, puis se tournant vers le reste de l’assemblé, l’amiral y compris, il s’inclina très légèrement en signe de respect.
_ Veuillez m’excuser, j’étais retenu ailleurs. Mais… C’est toujours un plaisir que d’être inviter à une cession du Conseil…
_ Cela vous amuse, nous sommes toujours heureux de satisfaire
votre sens de l’humour… rouspéta Vrook.
_ Du calme, Vrook… Asseyez-vous Maître Revan, nous étions en pleine discussion avec l’Amiral Dodonna.
Vandar avait l’air gêné de la grande animosité qui s’était installé entre une grande partie du conseil et Revan. Sa prétendue rédemption ne les avait pas convaincu, et bien que tous reconnaissent son rôle dans la dernière bataille de la Guerre Civile, ils n’en spéculent pas moins sur ses véritables intentions à long terme. Revan est un puissant manipulateur et cela ne surprendrait pas Vrook que tout soit prévue pour lui depuis voilà déjà très longtemps.
_ Merci, Maîtres…
Revan vint prendre place aux côtés d’Atris, inutile de préciser que l’ambiance entre ses deux maîtres était glacée. Atris était mal à l’aise, elle ne tenait pas en place malgré son statut de maître. Elle pouvait aisément là dissimulée au conseil avec des sentiments anodins mais à lui, elle ne le pouvait pas. Il était amusé, si bien qu’il tourna la tête vers elle, et alors qu’elle fit de même, il lui fit un clin d’œil. Ses poings se serrèrent, et elle invita les autres membres à poursuivre la conversation.
_ Que peut le conseil des jedi pour vous aider, amiral ? Nous ne pouvons intervenir auprès de la foule, la haine que les gens du communs ont envers nous est trop forte depuis la Guerre civile… Le peuple ne fait plus confiance au jedi. Expliqua Vandar
Les autres membres hochèrent de la tête en signe d’accord. L’amiral était visiblement contrarié.
_ Je ne peux détacher plus de troupes à la protection du Sénat, toute notre flotte est dispersée sur notre territoire pour y conserver un semblant de sécurité auprès des mondes affiliés!
Au même moment, une seconde silhouette apparut alors. C’était un homme, la trentaine apparemment. Fort de ses 1m90, une carrure de soldat, yeux bruns, coupe de cheveux militaire et vêtu d’un uniforme d’officier de l’armée de la République, cet homme salua les membres du conseil.
_ Bienvenue, Colonel Onasi... Ou en sont les defenses ? demanda Dodonna
_ Maîtres… Amiral… Les défenses extérieures ont cédés… Les troupes se sont recluses aux portes et contiennent les manifestants tant bien que mal. Nous n’allons plus pouvoir tenir très longtemps… Il faut faire quelque chose !
_ Nous devons les aider.
Ce fut une voix forte qui laissa ses mots s’échapper. Revan regarda une nouvelle fois l’ensemble des participants pour s’assurer de leur attention et continua sur sa lancé.
_ Nous ne pouvons pas reculer devant des manifestants ! S’ils réussissent à pénétrer à l’intérieur du Sénat, notre position, celle de la République, seras grandement compromise. Vos ennemis se multiplierons, les ombres se feront plus nombreuses et se jetterons sur la République, comme sur l’ordre, tels des bêtes sauvages sur un animal blessé. Il faut résister !
_ Je suis d’accord avec Revan. Fit Yuya
_ Nous n’en avons pas le droit !
_ Atris… Si vous sortiez quelque fois de la salle du conseil et de vos archives, vous découvririez que le monde n’est ni blanc ni noir…
_ Comment osez vous m’insulter, Seigneur Sith !
_ Contrôlez vous Atris ! s'écria Kavar
_ Que proposez vous, Maître Revan ? demanda Dodonna, qui visiblement en attendait plus de son ancien ennemi que du Conseil.
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Et voilà
:cli:
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« Je n’ai besoin, ni de votre condescendance, ni de votre pitié »
Darth TrayaCe message a été modifié par: jedirevan le 19-04-2008 13:54samedi 19 avril 2008 - 13:53 Modification Admin Réaction Permalien
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jedirevan
6954 Crédits
Voilà la suite même si je constate que cela n'intéresse pas grand monde :cli:
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Episode 7
Le Sénat, centre de la République, berceau de la démocratie, havre de paix. Il portait autrefois bien des noms dans beaucoup de langues différentes, mais toutes voulaient dire la même chose : l’unification, sous une seul bannière des mondes civilisés. Une puissance commerciale, un protectorat militaire, la seule puissance qui pouvait rivaliser avec les cartels Hutt, à l’époque, seuls grandes puissances de la galaxie. A l’image de la République, le Sénat fut construit avec une architecture harmonieuse et somptueuse, de grandes colonnades, des dalles sculptés à la main par les plus grands artisans … Jouxtant le secteur commercial de Coruscant, et faisant face au temple jedi, le Sénat est légitimement à la vue de tous, bâtisse imposante que les rayons dorés du soleil viennent réchauffés de l’aurore jusqu’au crépuscule. A l’intérieur, il y a des quartiers magnifiques pour les invités de marques, des salles de conférences, des salons de discussion, des couloirs sans fin s’enroulant autour de la salle principale : la chambre du Sénat. C’est une pièce gigantesque, à la manière d’une ruche et de ses alvéoles, une pour chaque délégation sénatoriale. Muni d’un générateur anti-gravifique, elles sont capables de léviter sur commande, allant alors au centre, pour que tous puissent écouter. Tout le monde a le droit à la parole. Et au centre, une grande colonne, avec à sa tête, une alvéole plus imposante, plus grande et ornée des symboles de la République. Lorsqu’un sénateur est élu Chancelier Suprême, tout affiliation avec son monde d’origine est officiellement supprimé, il ne vie plus que pour le sénat. Mais le Chancelier n’était pas seul dans sa tâche d’arbitre. Il n’y a pas de Vice-Chancellerie, pour éviter les conflits liés aux campagnes politiques, mais un « consortium » de trois membres élus par le Sénat. Si jamais un chancelier ne pouvait plus pour une raison ou une autre, assurer ses fonctions, c’était donc au bureau du chancelier d’assurer une transition pacifique si possible, vers une nouvelle investiture…
_ Je refuse !
_ Allons, Illuma, ne dites pas de bêtises, vous savez comme notre ami Neurik que j’ai raison.
_ Ne parle pas en mon nom, langue de serpent.
Oui, ces trois personnages sont les trois membres du bureau de chancelier, et en ce temps de crise, après le meurtre de ce dernier, c’est à eux d’assurer la sauvegarde de la République. Mais sans une voix unique, même si elle est fébrile, pour les maintenir uni, ils se déchirent entre eux pour le pouvoir, tel des chiens Kath sur une carcasse d’animal. Illuma Nadaj était une corrélienne, ex-sénatrice de son monde natale, elle s’était fait élire après sa brillante intervention en faveur du désarmement forcé des forces paramilitaires d’un clan politique extrémiste sur une planète perdue en bordure de l’espace médian. Agé de 42 ans, c’est une femme sévère, qui ne laisse jamais paraître un sourire, même forcé, elle est dévoué corps et âmes à son rang dans la République, elle était aussi une ami… proche, disait on du chancelier. Neurik Sandral, est un homme nouveau à la République, mais qui a rapidement su faire preuve d’autorité et d’habileté dans les négociations, son travail fut apprécié pendant ses quelques mois d’assistants administratifs, puis de délégué représentant du Conseil Jedi pour les affaires concertants la petite colonie Dantarii. Et le dernier, Arval Black, quarantaine d’année lui aussi, il était autrefois représentant de la chambre du commerce sénatoriale avant d’être destitué pour fraude. Inculpé de haute trahison et de divulgation de secrets classés confidentiels, il fut arrêté par les militaires. Il profita toutefois de son statut et se fis passé pour une victime et réussi à plaider un non lieu devant la cour suprême Galactique. Ami proche de l’ex-chancelier, et d’un talent certain pour la persuasion, il réussit à briguer un poste au bureau quelques mois après la chute de l’empire Sith.
_ Allons, Neurik, ne dis pas de sottises… Le Chancelier est mort, et il faut maintenir la paix déjà fragile avant, mais encore plus menacé aujourd’hui… Le fait est que la foule réclame du sang… Il faut un homme fort pour diriger nos citoyens en ces temps troublés…
_ Un homme comme toi, je suppose…
_ Ma cher Illuma, tu nous éblouis toujours de ta perspicacité. Mais tu as raison, en effet. Je pense avoir les compétences nécessaires.
_ Il ne te manque plus que l’intégrité, tu devrais pouvoir en acheter à un Hutt, tu en connais pas mal il me semble ! Vocifera Neurik
_ Voilà pourquoi tu ne pourras pas remplir ce rôle, Neurik. Il faut être calme, et l’intégrité ne fait pas tout. Non, je pense que je suis le meilleur candidat, du moins temporairement. J’ai besoin de vous deux pour appuyer mon vote au sénat. Nous seront le Triumvirat dirigeant de la République.
_ Je ne le permettrai pas…
_ Toujours aussi froide à ce que je vois… Nous n’avons pas vraiment le choix de toute façon, allons-y, le sénat s’est réunis, toute la République nous regarde.
Arval marcha devant, d’un pas fier, suivit d’Illuma et de Neurik, apparemment en grandes colères. Ils arrivèrent dans l’alcôve présidentielle, puis, d’un geste aux gardes bleus, ceux-ci actionnèrent un bouton qui fit monter les trois protagonistes en plein dans la chambre du Sénat. Tous les Sénateurs s’étaient réunis en session extraordinaire. Les caméras volantes parcouraient toutes la salle, retransmettant en direct aux antennes de diffusions de Coruscant, qui elles même retransmettent dans l’espace et qui, relais après relais, arrivent finalement avec une grande prouesse technologique à tous les mondes affiliés en à peine une heure.
_ Vous êtes stressé ?
_ Un peu, on ne fait pas cela tous les jours…
_ Ne vous inquiétez pas, je suis là si le besoin s’en fait, juste à côté de vous.
_ Il est étrange que vous ayez insisté pour m’accompagner. Je ne sais toujours pas ce que je dois ressentir à côté de vous : de la peur, ou du réconfort. Mais je pense que c’est un mélange de tout cela.
_ J’ai l’habitude, vous savez. Ma présence est… nécessaire, pour vous rassurer, et la présence d’un « Jedi » inspirera au Sénat la justesse de vos mots…
_ J’en doute, je n’ai jamais été doué pour les discours…
_ Il va bien falloir… Savez-vous ce que le bureau du Chancelier a décidé ?
_ Rien de bon je pense, je n’ai aucune confiance en cet Arval, pas beaucoup plus en Illuma, seul Neurik me semble avoir une once d’intégrité.
_ Neurik Sandral… Si vous l’aviez vue à l’époque, prêt à noyer tout une planète dans le sang juste pour retrouver son fils…
Revan regarda Dodonna, elle était pétrifiée. Elle tourna sa tête vers lui, comme pour chercher un peu de réconfort. Il lui fit un sourie, et le lui rendis, avant de se retourner devant la chambre du Sénat. Le Triumvirat avait enfin atteint le point le plus haut de la colonne, Revan mis sa capuche, il n’était pas encore judicieux de montrer son visage à tout ces sénateurs, d’autant plus que la moitié voulait sa tête… Arval débuta la session.
_ Mes très chers sénateurs, mes amis… En ce jour, j’ai la grande tristesse de vous annoncer que notre bien aimé chancelier… est mort.
Le Sénat commença à s’agiter, tous les sénateurs parlaient, criaient… Certains hurlaient et demandaient la guerre, même sans savoir d’où venait le meurtre. Les caméras virevoltaient de toute part, faisant des gros plans sur les visages graves des sénateurs du triumvirat, comme pour marque cette tragédie…
_ Il a été lâchement exécuté, ce matin, dans un attentat. Mais soyez sur que nous mettrons en place des moyens colossaux pour remonter à l’origine de ce crime odieux, et les coupables seront châtiés, sévèrement !
Tout le sénat applaudissais, Revan posa une main sur l’épaule de l’Amiral, puis…
_ Ce n’est pas bon, nous ne devons pas le laisser gagner la foule par de belles paroles, laissés le finir, puis entrer en action.
_ Que me conseillez-vous ?
_ Offrez leurs ce qu’ils veulent tous… La sécurité, l’ordre, la justice. Soyez ferme, n’hésitez pas à bien montrer que vous êtes un Soldat, une patriote. Il vous faut galvaniser la foule, vous êtes sur un champ de bataille, et cet imbécile là haut, c’est le général ennemi. Privé le de son armée, et vous gagnez…
Dodonna hocha la tête, convainque, tandis qu’Arval continuait de jouir de ses talents d’orateur…
_ Nous devons réagir ! Les délégués ici présent, et moi, vous demandons de voter pour que plein pouvoir me soit donner, à moi, Arval Black, comme chancelier temporaire le temps que cette crise se termine et que …
_ Maintenant, amiral… maintenant.
L’Amiral appuya sur le bouton du cadran juste en face d’elle. Son alcôve se détacha du reste de la ruche et vint léviter autour de la colonne centrale. Elle prit son allure de militaire, à nouveau gonflée d’assurance, et prit la parole. Revan était toujours encapuchonné.
_ Très cher Sénateurs, ne vous laissez pas abuser par de belles paroles ! Je refuse de voir cette République se retrouver entre les mains d’un politique corrompue qui, à mainte reprise fut accusé de haute trahison et de complot contre l’état.
_ Ah… Amiral Dodonna, grand Amiral de l’armée Républicaine, celle qui a vaincue la flotte sith lors de la bataille de Rakata Prime. Votre présence nous honore tous, mais éviter de proférer de tels accusations en ce lieu consacré à la vérité et à la démocratie.
_ Vos paroles sont du poison, je ne peux le laisser couler dans les veines de la République. Je ne me suis pas battue, des millions de soldats et de civils ne sont pas mort dans la Guerre civile de Malak pour voir un autre tyran s’élevé, issue de ses propres rangs. Je ne suis pas là pour débattre du sujet avec vous, Sénateur Black, je suis juste là en tant que membre de la république. Nous sommes victimes d’une attaque, et vous, vous ne pensez qu’à votre propre pouvoir.
_ Amiral, j’adore nos joutes verbales, mais voyez vous, nous n’avons pas le temps pour vos petits jeux…
_ Vous voyez, Sénateurs ? Il commence déjà a privé les citoyens de leurs droits. Il faut nous unir, sous une bannière, nous devons être la lumière qui illuminera les ténèbres qui se sont installés. Nous devons nous battre ! Nous devons nous battre, pour notre survie, l’ennemi n’aura aucune pitié contre nous ! Il vient de l’ombre, il nous frappera dans le dos, nous montant les uns contre les autres. Et nous, que faisons nous ? Nous perdons du temps à nous demander si oui ou non nous devons nous enfoncer dans la boue ! Continuons ainsi, et l’ennemi n’aura même plus besoin de frapper, nous nous détruirons mutuellement !
_ Ah oui ? Et qui êtes vous pour prétendre cela ? Vous êtes soldats, et vous êtes seuls.
_ Non… Elle n’est pas seul…
_ Et vous, qui êtes vous ? Encore une ombre ? Un jedi, un nouveau porteur de guerre ou de faux espoirs, tous nos malheurs, c’est à vous autre qu’on les doit ! La voix du Conseil des jedi a perdu beaucoup de sa valeur aux yeux du Sénat.
Toute la salle était subjuguée par le combat entre Dodonna, Revan et le Sénateur. Le silence était glaciale, on n’entendait seulement que ces trois voix, se battant pour des chemins différents, des destins différents…
_ Et nous n’avons que faire de l’avis d’un petit jedi, il prenne la situation tellement au sérieux qu’il ne prenne même pas la peine d’envoyer un représentant comme Maître Vandar ou maître Kavar… Pourquoi restez-vous anonyme, qui êtes vous ?
Revan émis un petit rictus, puis doucement, il passa ses mains sur son visage pour enlever sa capuche. Il l’a retira doucement, les caméras était fixé sur son visage. Une fois celui-ci à découvert, tout le Sénat rentra en activité, une nouvelle fois, les hurlements étaient revenus. Arval, apparemment surpris et intimidé par la présence de cet ancien Seigneur Sith à laquelle il ne s’attendait pas, resta pendant quelque secondes sans voix. C’est finalement Illuma et Neurik qui firent revenirent le silence dans la salle.
mardi 06 mai 2008 - 21:44 Modification Admin Réaction Permalien
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hypertonyk
23756 Crédits
Si si moi je continue de te lire.
Tiens je vais d'ailleurs remettre un chapitre sur la mienne, j'y pensais plus...mercredi 07 mai 2008 - 17:28 Modification Admin Réaction Permalien
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