Fanfiction [JDR] - L'Exil Initiatique (page 2)
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Padme111
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Et oui, on fait l’unanimité pour dire que Ayden est bien jeune pour construire un sabre et avoir une tel syntaxe. Zad parle de 2 ans, je suppose que tu as déjà modifié pour 3 ans 1/2 vu que c'est l'âge actuellement noté dans ton chapitre. Mon neveux à 4 ans et il ne parle pas très bien mais est super en psychomotricité. Faut savoir qu'un enfant ne développe pas toutes les capacité en même temps. Bref, je m'égard.
Mis à part cela, oui c'est un excellent chapitre! Il y a une super petite famille qui espère pouvoir s'installer et coller des jours heureux. C'est vraiment touchant qu'Ayden choisi un sabre pour être plus proche de son papa.
Le lien entre Starkiller et Galen est maintenant plus du tout un mystère!
Continue ainsi, on attend la suite.
dimanche 05 juin 2016 - 21:39 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Beuh les commentaires. Désolé si je n'arrivais pas à adapter l'âge d'Ayden Arek à la période de l'anecdote. Mais bon, passons à autre chose car nous voici pour le septième chapitre de cette fiction. Ce chapitre est divisé en deux parties différentes, et c'est la première partie que je vous livre. Faisant le lien avec le sixième chapitre et l'anecdote, cette première partie porte sur l'épreuve que Satele Shan va donner à Galen pour évaluer son retour dans la voie du Jedi. Et ce moment précis va permettre au padawan de commencer l'ascension de son expérience. Voici la première partie du VIIe chapitre !
Chapitre VII (première partie)
Le noir. Le noir absolu entoure le jeune garçon de Tython, depuis que ses forces sont vidées et qu'il a perdu connaissance. Il n'entend rien, il ne voit rien et il ne sent rien. Il flotte dans l'obscurité de son esprit, incapable de reprendre conscience. Il est fatigué physiquement et son esprit est bloqué dans son enveloppe charnelle. Cependant, il est toujours en vie et la Force ne l'a pas abandonné. Au contraire, elle est présente à ses cotés et lui apporte une aide précieuse. Son état d'inconscience lui fait soudainement voir et entendre des choses du passé. Des images et des sons qu'il n'avait jamais connu depuis son enfance. "La Force. C'est elle qui m'a amenée." "Parfois je sens l'odeur d'une foret qui brule. Le sol tremble. Un vaisseau s'écrase à coté de moi." "...Mon nom de famille, est-ce que je pourrais le modifier ?" "Ce sont les souvenirs d'un disparu." "Vous savez ce que je cherche ?" Tout cela s'enchaine comme un film, présentant des scènes de l'homme en noir, un jeune garçon lui ressemblant et l'avant-dernière scène avec Dark Vador. C'est alors qu'une voix forte et portante surgit dans le vide. "Tu laisserais la galaxie toute seule et en péril pour te retrouver ?!"
Galen se réveille aussitôt et en sursaut, à cette phrase hurlée de nulle part. Son réveil est suivi d'une pression d'air dans les poumons qui l'oblige à respirer à grande bouchée et gravement. On pourrait penser que cela est du à une panique mais il s'agit juste d'une conséquence de son retour dans la réalité. Galen, recouvrant peu à peu la vue, découvre qu'il n'est plus dans le sombre jardin où il avait combattu. Il est allongé sur sa housse de couette, au pied du grand saule-pleureur et dans le carré de bancs. Son campement ! Le jeune garçon se lève et observe chaque coin du lieu, reconnaissant chaque détail de son camp. Il est revenu ici, sain et sauf. Au même moment, une forme lumineuse se matérialise devant lui et l'image de la maitre Jedi apparait.
Galen : - Satele Shan !
Satele : - Bien le bonjour, padawan Arek. Heureuse de te savoir sain et sauf. (Elle s'assoit à coté de lui, sur le sol herbeux.) Galen, je voudrais que tu m'expliques pourquoi tu as décidé de disparaitre sans prévenir.
Galen : - Sans.. sans prévenir ? Depuis combien de temps j'ai été absent ?
Satele : - Deux jours. Lorsque je suis revenu sur Ashla pour poursuivre ta formation, tu n'étais plus là et j'ai trouvé mon ancien sabre à double-lame sur ta couette. J'ai cherché à trouver ta présence par la Force mais tu étais introuvable, alors que je sentais que tu étais vivant et présent sur la lune. Raconte-moi ce qu'il s'est passé.
Le jeune garçon croise le regard de l'esprit Jedi, avec un air déboussolé. Il décide de se remémorer les derniers évènements qu'il a réalisés, à voix haute.
Galen : - Eh bien... tout a commencé quand j'ai fait quelques exercices avec le sabre à double-lame. J'ai fait un mouvement de travers, la seconde lame s'est activée et j'ai failli me faire trouer le pied. C'est à ce moment que vous, ou quelqu'un qui vous ressemble, m'a dit que je n'étais pas capable de redevenir un futur Jedi à cause de cet incident.
Satele : - Ce n'est pas moi alors. Je ne t'aurais jamais lancé ce genre de discours, juste pour un incident comme le tien. Et c'est pour ça que tu as disparu ?
Galen : - Oui. J'étais en colère à ce moment et je voulais m'éloigner du campement pour évacuer. Comme je ne savais où j'allais, je suis tombé dans un grand fossé sans bout. J'étais à bout et je me suis posé sur un rocher pour me calmer. Ensuite, j'ai fais l'étrange rencontre avec un homme qui était sensible à la Force ; bien que je ne l'ai jamais vu auparavant, j'avais l'impression de le connaître. Il est ensuite parti vers une partie du brouillard dans le fossé. Je me suis alors à le poursuivre et il y avait ce sabre- laser qu'il... OH !!
Galen sursaute au moment où il se rappelle un élément le plus important du dernier évènement. Aussitôt, il cherche partout et autour de lui l'objet dont il venait de citer.
Galen : - Le sabre !!! Où il est ?! Où est le sabre ?! Je l'avais encore avec moi quand je me suis évanoui !
Satele : - Tu veux parler de ce sabre ?
Le jeune tythonien tourne la tête et Satele tend sa main devant elle, un objet cylindrique entre ses doigts. Galen reconnait sans hésiter le sabre-laser perdu par l'homme inconnu et dont il s'est servi dans l'étrange lieu où il s'était retrouvé. Le fantôme de la maître Jedi le lui donne et le jeune garçon le prend à cœur joie. Enfin de s'assurer qu'il fonctionne encore, il se lève de sa couette et marche dans l'aire du carré de bancs. Satele se lève à son tour et le questionne.
Satele : - Je voudrais que tu m'en dises un peu plus sur ce sabre. Parce que lorsque je l'ai sondé, il dégageait une forte liaison dans la Force avec toi.
Regardant son mentor par intérim, Galen se concentre ensuite sur l'arme dans sa main directrice et appuie sur l'unique touche. La lame de couleur bleu azur jaillit en vitesse, éclairant la zone d'une lumière douce et puissante en énergie. Il est plutôt ravi de savoir le sabre encore fonctionnel puis il l'éteint.
Galen : - Ce sabre-laser est apparu à mes pieds au moment où je m'apprêtais à poursuivre son propriétaire, l'homme en noir dont je parlais à l'instant. (court silence) Sauf qu'il était en vérité une illusion. Et j'ai dû m'en servir pour me défendre contre neuf assaillants, de frêles lépreux vêtus de noir et armés d'une vibroépée. Je me suis épuisé à les combattre, d'où ma perte de conscience.
La maître Jedi reste silencieuse pendant un long moment, fixant le jeune humain et le sabre tout en méditant sur les propos qu'il vient d'énoncer. Finalement, elle se rapproche de lui et lui pose une main sur l'épaule.
Satele : - L'inconnu dont tu parles, tu dis le connaître sans ne l'avoir jamais vu. Sais-tu à qui appartenait ce sabre-laser, avant qu'il n'arrive entre tes mains ?
Galen (silencieux pendant deux minutes puis) : - Non.
Satele : - Autrefois, à l'époque du premier Empire Galactique, un jeune humain particulièrement doué mais aveuglé par l'enseignement de son maître avait construit ce sabre. Il était d'abord un simple tueur qui élimina de fameux Jedi survivants à l'Ordre 66 puis il se résigna à se rebeller contre son mentor en fondant une célèbre alliance contre l'Empire. Comparé à lui, Luke Skywalker avait un rôle moins important à l'époque. Quant à son nom, il est sûrement gravé dans ton esprit.
Galen, comprenant où son maître veut en venir, fait le vide en lui et interroge les plus infimes parties de son esprit. Il revoit alors les images de son état d'inconscience et la phrase de Vador est la seule qu'il entend. Puis il voit enfin le jeune homme en noir, devant lui, et ils sont tous deux dans le Temple Jedi de Tython. Le jeune homme sourit à Galen et ne prononce qu'une seule phrase.
"On me surnomme le Tueur étoilé."
Starkiller. Galen quitte enfin sa pseudo-méditation et comprend enfin à qui il avait affaire. Ce jeune homme qu'il a vu et rencontrer était l'ancien apprenti de Vador et le leader-fondateur de l'Alliance Rebelle. Même s'il sait à présent de qui il s'agit, il n'en connait pas la raison de son apparition. Pour lui, cela risque de rester un mystère. Il décide de passer à autre chose et regarde le fantôme de Force pour le lui indiquer. Satele comprit déjà et relança la conversation.
Satele : Ta petite balade dans les fin-fonds d'Ashla m'ont permis de te rendre mon verdict. Galen, il est temps pour toi d'affronter le Chemin du Jugement et son épreuve.
Galen prend aussitôt un air paniqué et recule d'un pas devant la parole du maître Jedi.
Galen : - Quoi ? Vous pensez que je suis apte à aller m'aventurer sur le Chemin ? Mais...
Satele : - L'endroit où je t'ai retrouvé quand tu étais inconscient ressemblait à ton jardin mais en plus sombre. Et tu as parlé de neuf assaillants. Tu viens de vivre malgré toi une première épreuve : ces neuf assaillants représentaient les neuf mois que tu as passé sur Ashla et l'environnement sombre symbolisait ta peur. Tu as vaincu ces avatars de ta peur et tu as fait un grand pas vers la voie du Jedi. Cela veut dire pour moi que tu es largement prêt pour aller sur le Chemin du Jugement. Alors Galen, es-tu prêt... à affronter ton destin ?
Galen est à nouveau muet. Lui qui pensait que son parcours auprès du maître Jedi Shan prendrait plus longtemps, voilà qu'il découvre que l'opportunité est arrivée plus tôt qu'il ne le pensait. Et ça, il ne s'en doutait même pas. Il se surprendre à hésiter, à douter de ses capacités et relève la tête pour reprendre confiance. Il a survécu à une première épreuve donc il peut le faire pour une autre.
Galen : - Pourquoi abandonner alors qu'on est au bout du chemin ? Evidemment que je suis prêt.
L'esprit Jedi sourit. Enfin elle retrouve le jeune humain qu'elle avait rencontré (en clair, celui qui était un petit trouillard devenu courageux.) Une heure plus tard, Galen est paré pour sa nouvelle expérience. Après avoir brossé et entretenu une dernière fois ses habits, il accroche le sabre de Starkiller à sa ceinture et se dirige vers son objectif. Il se dirige ensuite vers le début du chemin de sable blanc et de cailloux d'ivoire et s'impose une concentration avant de s'engager. Au loin, le chemin serpente entre une dizaine d'arbres serrés les uns contre les autres, pour se perdre dans l'épaisse brume typique de l'environnement d'Ashla. Galen reste fixé devant le tracé puis tourne sa tête en direction de Satele, placée à sa gauche et assise sur un rocher.
Galen : - Je suppose que vous m'attendez ici.
Satele : - Oui. Il m'est formellement interdit de t'accompagner sur ce chemin. Tu devras te débrouiller seul une fois au bout.
Le jeune humain regarde à nouveau le bout du chemin puis une nouvelle fois l'esprit Jedi.
Galen : - Vous savez ce que je vais trouver là-bas ?
Satele : - Tout ce que je peux te dire, c'est qu'il y ait de fortes chances pour que tu découvres le sens de ta particularité. Vas-y, rends-toi au bout et tu sauras.
Galen remercie la grande maître Jedi d'un signe de tête et se lance. Il foule enfin le sol du Chemin du Jugement et continue d'avancer dessus, suivant le tracé sans dériver ni racourcir. Maintenant, la brume l'enferme une nouvelle fois dans son opacité et seule la Force sait ce qu'il va découvrir et où il sera.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 13 juin 2016 - 15:22lundi 06 juin 2016 - 21:31 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
Petite information : Oui maintenant, j'ai terminé de compléter la première partie de mon septième chapitre. Je tiens à vous annoncer que j'ai eu un certain mal à le finaliser à cause de ma période de révision du BAC. Je tiens aussi à préciser que je metterais du retard pour la deuxième partie pour la même cause et j'espère que mon post précédent vous plait. Sur ce, vous pouvez poster vos commentaires. Si vous voulez (au cas où) savoir la suite avant mon prochain post, n'hésitez pas à me contacter par comlink pour en parler^^
lundi 13 juin 2016 - 15:30 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Et bien même si tu es en révision, cela ne change en rien ta façon d'écrire, je te rassure!^^ LOL.
J'aime bien ce chapitre. Il est clair, les explications logiques et avec une rédaction correcte, comme d'habitude. Je ne connais pas du tout Starkiller car je ne joue avec aucun jeu vidéo (ce n'est pas de ma génération, mdr^^). Donc grâce à toi, je découvre encore une autre partie de l'Univers Étendue. Merci ^^
Continue, et prends ton temps pour écrire la suite. Les études doivent passé avant!
lundi 13 juin 2016 - 18:26 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Toujours un très bon chapitre, où Galen découvre qu'il est lié à Starkiller. Ce qui m'intrigue un peu, c'est que Satele dit qu'elle n'aurait jamais dit ça, alors que...bref, tu fais planer le mystère !
Hâte de découvrir le Chemin du Jugement !
mardi 14 juin 2016 - 19:18 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
Merci aux deux principaux commentateurs . Cette première partie du chapitre VII étant faite, je vais vous écrire la deuxième et dernière partie. La deuxième partie mettra donc en scène l'épreuve de Galen sur le chemin du Jugement et son début de voyage pour rentrer vers la quatrième lune de Yavin. J'espère que vous allez bien vous accrocher parce que vous serez confronté dès le début à un environnement sombre et angoissant, genre cauchemar éveillé^^. Bon, je ne vous dis rien de plus et vous laisse lire la suite. Buena lectura !
Chapitre VII (seconde partie)
La lune blanche d'Ashla continue de suivre son parcours autour de l'orbite de la planète Tython et son environnement tempéré, sec et brumeux, ne change pas depuis des jours lointains. Et en ce jour-même, tout est étrangement calme car la brise du vent se tait, les oiseaux ont interrompu leur chant et les animaux terrestres ont cessé leur activité quotidienne. Pourquoi ? La raison est qu'ils ont senti et assisté au foulement nouveau du mystérieux Chemin du Jugement. Tous, cachés entre les arbres et les buissons, voient sur le chemin de sable blanc et de graviers le jeune humain marcher le long du tracé et passer le rideau de brume. Ainsi commence l'épreuve décisive pour Galen Arek.
La traversée de la brume ne dure qu'une seule minute et Galen émerge enfin de l'autre côté. Il se trouve maintenant devant le reste du chemin, serpentant entre une centaine d'arbres nus et regroupés entre eux ; le sol est toujours aussi herbeux et le ciel est grisé par des nuages annonciateurs de vent et de froid. Galen est dans le même environnement lunaire qu'il connait d'Ashla, à la différence des nuages gris présents. Au loin, le chemin se perd dans un léger brouillard. Galen reprend son courage à deux mains et avance sur le chemin sans en sortir. Il est seul dans cette partie de la lune et il doit garder la tête froide s'il ne veut pas se retrouver avec de gros problèmes comme la dernière fois. Mais il est en possession d'un sabre-laser à lame standard, une arme qui lui a permit de survivre lors de sa fugue involontaire. Il va s'en servir pour combattre les différents obstacles du chemin qu'il va rencontrer. Il marche lentement, sans s'arrêter et vigilant : le silence qui règne fait froid dans le dos.
Galen : - Comme dirait mon père, les mêmes causes entraînent toujours les mêmes effets.
Galen marche sur le chemin depuis à présent un quart d'heure. Entre les petits virages du tracé et les arbres qui donnent un aspect presque lugubre, il s'attendait à rencontrer d'éventuels adversaires qui le testerait. Non. Rien, pas même un gros rongeur nuisible. Le jeune humain de Tython avance le long du chemin et regarde devant lui. Il finit enfin par apercevoir quelque chose, un peu comme la fin du chemin. C'est au bout de quelques mètres parcourus qu'il découvre l'identité de l'ombre : c'est une sorte de portique de pierre gris pâle, sculptée à la manière des artistes d'Alderaan mais en moins beau. De forme rectangulaire et haut de trois mètres, ce sont trois blocs de pierre qui entourent une porte. Galen est alors plus intéressé par la porte que par le portique. C'est un grand rectangle lisse, uniforme et épais ; elle est entièrement faite en un métal noir argenté et sans décorations. Il y a cependant une gravure au centre qui représente l'emblème de l'Ancienne République (celle de SWTOR). Galen quitte du regard la porte et voit que le chemin termine son tracé par une boucle autour du portique. Il décide de ne plus se poser de question et pousse délicatement la porte métallique. La porte s'ouvre vers l'avant sans bruit et Galen découvre l'autre côté comme un intérieur de bâtiment plongé dans l'obscurité. Il soupire un bon coup, passe l'entrée et sitôt à l'intérieur la porte se referme lentement d'elle-même.
Galen est maintenant plongé dans la semi-obscurité. Comme il fait sombre pour ses yeux, il allume un stylet-torche de poche mais il fait de plus en plus noir. Il éteint la torche et décide de s'éclairer avec le sabre-laser. La lame bleue jaillit et sa lumière éclaire suffisamment l'endroit pour que Galen s'aperçoit qu'il est... à l'intérieur d'un temple. Mais pas n'importe quel temple, l'ancien temple Jedi de Coruscant. Il se trouve dans le grand hall du bâtiment et le découvre en ruine : les couloirs à balcons du premier étage sont effondrés, les murs et le sols ont perdus leur carrelage coloré et l'entrée principale est bloquée par un immense morceau de parmabéton. Seules trois grandes entrées d'ailes sont restées intactes et accessibles. Tout le reste ne l'est pas...
Galen : - Je vais devoir choisir une direction à prendre. Et si je jouais à arm-stram-gram pour ça...
Le jeune padawan n'a pas le temps pour ça parce qu'il sent soudainement que quelque chose l'attire. Pour lui, cela signifie que la Force est présente et sa signature est plus forte à la grande entrée du fond, devant lui. Galen avance vers l'entrée, d'un pas de marche vigilant, avec le sabre-laser tenu entre ses deux mains. Il passe sous le grand portique de pierre sculptée en arcade et pénètre dans ce-qui-semblerait-être un long et large couloir. Les murs de gauche et de droite sont d'un gris usé, fissuré à quelques endroits et deux rangées de plusieurs hautes statues de Jedi en bure et sabre levé qui donne un aspect solennel à l'endroit. Galen continue d'avancer dans la semi-obscurité du couloir et regarde de tout les côtés pour se rassurer du danger. Mais le danger se manifeste sous la forme d'une légère brume hallucinogène et d'une série de murmures incompréhensibles mais effrayants. Pour lui, cela est comme la manifestation la plus angoissante de la Force. Parce qu'elle inspire ce pourquoi il s'est tant entraîné. Galen avance lentement et remarque que le sol dallé est recouvert de corps sans muscles. Il se dit que ce sont des Jedi à cause de leur tunique commune. Sentant que l'angoisse le saisit, il se concentre sur son courage et continue de marcher. Seulement, à peine a-t-il atteint la moitié du couloir qu'une voix familière mais sinistre l'appelle.
Voix : - Galen...
Galen : - Maître Aynor ?
Voix : - Galen... Tu es faible...
Galen : - Non, pas du tout.
Voix : - Tu as peur... Tu as peur... Tu as peur...
La voix est en train de l'attaquer négativement. Et Galen commence à sentir sa tête tourner à force de l'entendre dire qu'il a peur. Pourtant, Galen s'efforce de rester concentré et s'attaque à son tour à son adversaire invisible.
Galen : - NON ! Parce qu'il n'y a pas de peur mais le courage.
Aussitôt, le silence revient et il n'a plus mal à la tête. Galen est assez content de lui et se met en route pour atteindre le fond du couloir. Eclairé par la lame de son sabre, il avance prudemment et regarde autour de lui les singularités de l'endroit. Les grandes statues se ressemblent sur leur gros socle de pierre, la voûte triangulaire prolonge son arrête sur une vaste distance et le sol dallé de gris pâle est craquelé, froid. En parlant de froid, la température ambiante du couloir se met à diminuer de plus en plus lorsque Galen approche du bout du fond. Il est arrivé devant le mur du fond et y découvre le seul élément particulier dans ce lieu sombre. Devant lui se dresse, dans un large encadrement de pierre grise polie, une grande porte à deux battants, demi-ovale et faite d'une roche sombre, bien taillée et lisse. La hauteur de la porte fait environ cinq voire six bons mètres sur une largeur de quatre. Il n'y a rien sur la porte, ni poignée ni serrure ; les pans de porte ne portent aucun signe. Le jeune humain se rapproche le plus de la porte mais, en jetant un coup d'oeil à l'encadrement, il remarque que quelque chose est gravé dans la pierre. Des signes. Des lettres. Du langage aurabesh. Tout l'encadrement est orné d'une longue phrase en aurabesh ancien. Galen lit l'inscription à voix basse. "Une seule épreuve. Une seule issue. Pour se délivrer de la colère. Pour effacer sa peur. Pour vaincre ses ténèbres. Prends garde, padawan, ton jugement t'attend." Galen, après sa lecture, comprend alors la signification. Il est toujours sur le Chemin du Jugement, et non dans l'ancien Temple de Coruscant. Il s'agit d'une parfaite illusion créée par la Force afin de tester l'initié en épreuve. Et cette porte, c'est l'ultime affrontement.
Galen, conscient de ce qu'il l'attend derrière cette porte, éteint son sabre-laser et se fait le vide en lui. Tandis qu'il est plongé dans la semi-obscurité, il se concentre pour canaliser la Force et ses flux présents dans les alentours. Il voit à travers elle que la porte n'est pas qu'une simple illusion. C'est un portail, créé par les flux ténébreux de la Force. Peu à peu, une énergie bienfaisante vient se loger dans son corps et lui offrir un soutien. Voilà, c'est fait. Galen se reprend et pousse les deux battants de la porte en même temps. Soudain, ceux-ci s'ouvrent d'eux-même, libérant un grand espace de lumière bleue sombre. Galen est involontairement emporté par cette lumière. L'incandescence bleue se dissipe et le jeune humain comprend que l'illusion s'est modifiée. Maintenant, il est arrivé dans une réplique parfaite de la chambre de l'Empereur, de la seconde Etoile Noire. Galen se rend compte que le puits d'ascenseur n'est pas là, remplacé par une simple plateforme. Les barres de sécurité ont laissé leur place à des murets de duracier noir. Le reste n'a pas changé. Galen prend son temps pour admirer la salle. Mais la fatalité le rattrape. Il entend soudainement le vol d'une cape et tourne la tête lentement dans la direction du bruit. Du haut des marches, sur sa plateforme haute, le trône noir est face à la fenêtre circulaire et dos à Galen. Tout à coup, le grand siège pivote sur lui-même dans un bruit ambiant de bloc de pierre qu'on déplace. Galen, apeuré, voit assis dans le siège quelqu'un.
L'adversaire se lève du siège et se montre dans toute sa carrure. C'est vraisemblablement un humanoïde de taille moyenne, enveloppé dans une armure sombre uniformisée qui ressemble étrangement à celle portée par les gardiens du temple ; une épaisse et sobre cape de velours noir recouvre ses épaules et son dos avant de s'arrêter bien avant le niveau des chevilles de ses bottes noires. Quant à sa tête, c'est un maigre casque tout aussi sombre qui la couronne, savant mélange entre la coiffe métallique de Vador et la visière des gardes sénatoriaux.
Galen ne sait pas de qui il s'agit, mais il se doute que c'est un ennemi à vaincre s'il veut survivre à ce cauchemar. L'adversaire reste immobile en haut des marches, regardant le jeune padawan en bas. Silencieux et étrange, il ne reflète ni le côté clair ni le côté obscur. Galen pense le surnommer personnellement "Archétype" pour refléter cette raison. Enfin, l'étrange adversaire semble commencer à lui parler.Archétype : - Je sens que le pouvoir de la Force est présent en toi, Arek. Mais tu n'es pas encore un Jedi.
Galen ne répond pas. Il ne sait pas ce qu'il doit faire. Il tente de rester calme devant cet homme au visage masqué et drapé de sa sombre cape. Galen n'a plus le temps de réfléchir et prend son sabre à la main. Il l'allume dans une garde médiane, la lame bleue l'éclaire et il attend la réaction de l'autre. Archétype, depuis le haut des marches, fait matérialiser dans sa main droite directrice un sabre-laser à lame standard et l'allume en garde courte. Le manche du sabre est entièrement identique à celui que tient Galen et la lame est tout aussi bleue. Galen, surpris par les apparences, est en train de perdre son attention. Archétype place son bras droit le long en arrière et s'apprête à bondir.
Archétype : - Tout est fini pour toi à présent.
Galen : - Non, ça ne fait que continuer.
Archétype : - Dans ce cas... que ton envol soit suprême !
Archétype bondit aussitôt sur le jeune garçon, réalisant une pirouette aérienne au-dessus des marches. Galen se rend compte de sa surprise et son inattention, il bloque au dernier moment la lame bleue adverse qui allait le toucher. Un premier croisement de fer pour débuter le combat. Galen veut empêcher Archétype d'avoir le dessus en poussant sur les muscles de ses bras. Mais l'autre est plus avantagé par sa taille et sa force musculaire. Ce type fait cinquante centimètres de plus que lui et il est coriace. L'échange se brise soudain par un recul d'Archétype. Il attaque rapidement l'épaule gauche de Galen mais le jeune tythonien contre le coup et attaque. Galen tente toutes les attaques rapides qu'il peut, s'acharnant sur l'étrange Forceux, mais Archétype pare naturellement et sans fatigue. Puis il utilisa la Force pour pousser le jeune garçon en arrière. Galen est propulsé contre un muret et se cogne le dos.
Il est assis contre le plastacier et voit son adversaire se diriger vers lui, le sabre levé. Galen se penche sur la gauche et la lame de sabre d'Archétype s'abat violemment sur le muret. Un coup de pied arrive droit dans le ventre de l'homme à capuche, qui recule de trois pas, et Galen se relève pour charger une attaque puissante. Archétype se ressaisit à temps et tente de bloquer ; mais le sabre de Galen passe malgré tout et blesse son flanc droit. Archétype commence à faillir mais il contre-attaque avec une frappe forte. C'est alors qu'un nouveau croisement de fer vient, suivi d'un échange de parades et d'attaques pendant deux minutes. Les deux duellistes se retrouvent encore à croiser leurs lames pour prendre le dessus. Sauf que celui-ci est décisif.
Galen : - Je n'ai pas dit mon dernier mot. Je te vaincrai, qui que tu sois.
Archétype : - Tu penses pouvoir t'en sortir après cette épreuve ? Tu crois que ceux qui t'ont accueilli à l'Académie revoudront de toi ? Tu as fui ton initiation et tes responsabilités. Tu ne pourras pas reprendre ce que tu as laissé.
Galen : - Je ne fuirais pas cette fois, j'affronterais chaque difficulté que m'apporte la vie.
Archétype : - Ton affinité dans la Force n'est dûe qu'à des fragments de l'héritage de Starkiller. Plus tu avanceras dans le chemin de Jedi et plus tu sentiras le pouvoir de ton aëul te consumer. Te sens-tu digne de le maîtriser ? Ou penses-tu qu'il viendra naturellement à toi, comme un miracle à ta portée ?
Alors qu'il continue de croiser le fer avec l'autre, Galen réfléchit un instant sur la dernière parole qu'il vient d'entendre. Il a déjà fait l'expérience du pouvoir caché en lui, retenu par une cage qui ne peut s'ouvrir que s'il est un utilisateur de la Force accompli. Galen se demande si un jour il pourra maîtriser ce pouvoir, le manipuler pour servir une noble cause. Il le peut. Il est peut-être un simple padawan actuellement mais une fois devenu chevalier, il choisira d'attendre que l'héritage de Starkiller lui vienne par lui-même. Galen regarde Archétype droit dans les yeux. Il voit le reflet de sa propre détermination. Son assurance est de retour. D'un élan de détermination, il s'élance contre son adversaire.
Galen : - Que la Force soit avec moi !!!
Il hurle de tout son cœur et pousse Archétype en arrière, avec son sabre. Ce dernier bascule en arrière, propulsé par la force soudaine du jeune garçon, et voit venir... un coup de sabre se planter dans sa poitrine. Galen a profité du basculement d'Archétype pour lui porter le coup fatal. Le juge de l'épreuve qu'est Archétype s'écroule par-terre, vaincu. Galen éteint son sabre et s'approche de son adversaire. Archétype le regarde de face et semble sourire derrière son masque noir.
Archétype : - Bien joué, Arek. Tu as réussi l'épreuve. Tu peux être fier de tes progrès parce que tu as l'âme d'un vrai Jedi. Tu peux revenir vers la réalité qui t'attend.
Galen : - J'ai une question avant de partir : est-ce que je te connais ?
Archétype : - Oh oui, c'est sûr. (Il retire délicatement son casque de plastacier sombre.) Je te connais bien plus que tu ne le crois.
Galen sursaute de peur. L'homme à terre, qu'il a vaincu, c'est lui-même. Vieux de vingt ans et la peau légèrement brûlée. Galen ne peut plus parler, il se sent emporté en arrière par une puissante force d'attraction. Le portail l'aspire violemment et le voilà engouffré dans dans un couloir blanc à vitesse-lumière. Tout est blanc autour de lui puis des images se forment devant ses yeux. Un ciel gris et brumeux, des arbres aux branches nues et la sensation d'être allongé sur un sol herbeux. Galen commence à mieux percevoir l'environnement où il se trouve et se lève. Il voit autour de lui l'entrée du chemin du Jugement et l'aire de son camp de fortune. Il voit l'esprit de Satele Shan venir à sa rencontre. Il aura peut-être des choses à lui raconter mais pas pour l'instant. Galen veut maintenant se reposer, méditer sur sa dernière épreuve sur Ashla. Dans sa main droite, le sabre de Starkiller est toujours là et il compte l'emporter pour son retour à l'Académie. Oui, il se dit, son futur est proche.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le mardi 21 juin 2016 - 21:58Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 21 mai 2018 - 14:48samedi 18 juin 2016 - 12:29 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Un chapitre génial, qui narre l'affrontement entre Galen et son double plus âgé ! En tout cas, cette épreuve est bien réussie, et la qualité de rédaction est toujours là.
Continue comme ça !
J'ADORE !mardi 21 juin 2016 - 22:14 Modification Admin Réaction Permalien
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darkknight
2931 Crédits
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, Galen a une grande force morale ce qui lui permet de résister face à son double plus âgé.
La suite!!
mercredi 22 juin 2016 - 08:33 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Sans conteste, c'est un excellent chapitre! Je ne suis pas une fans des visions, ou épreuves mystiques dans ce genre (même dans la saga), mais j'avoue que j'aime énormément la façon dont tu l'as rédigée. Un face à face avec son futur, c'est donner un vrai choix à Galen. Bravo!
Scène d'action ou dialogue, je me suis régalée à te lire. Super!
mercredi 22 juin 2016 - 18:41 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
Merci pour vos commentaires^^. Ce septième chapitre était si long que je me devais de le séparer en deux. Nous en sommes au huitième chapitre de cette fiction, qui marque une suite des évènements un peu étrange pour le jeune padawan. Je tiens donc à vous informer qu'il reste encore sept chapitres avant la fin et ceux-ci ne se passeront pas sur Ashla mais sur une autre planète. Donc le retour à l'Académie sera dans très bientôt alors accrochez-vous bien. Ce huitième chapitre met en scène le départ de Galen avec le chasseur et son immersion dans une nouvelle expérience...
Chapitre VIII
L'espace bleu et incandescent du Noyau Profond s'annonce particulièrement éclatant en raison de l'extrême intensité lumineuse de la grande étoile bleue dominante, au milieu du système stellaire de Tython. La planète Tython accueille avec fierté le nouvel éclat de son soleil et ses deux lunes sont aussi dans l'axe à la recevoir. La lune blanchâtre Ashla commence peu à peu à reprendre son environnement d'antan.
Cela fait maintenant deux ans et trois mois que Galen Arek, padawan en exil, est arrivé sur la lune pour se réfugier puis en quête de rédemption. Il s'exerça à divers entraînements donnés par la maître Jedi Satele Shan (son esprit) et se confronta à deux épreuves aussi angoissantes que redoutables. Et en ce jour, après avoir passé sa dernière épreuve entre les illusions d'Ashla, Galen eut droit à un jour complet de repos où il dormit profondément pendant dix heures. C'est au lendemain que les choses deviennent plus intéressantes. Le carré de bancs de pierre n'est plus habité par son camp de fortune et tout a été soigneusement rangé dans la soute du vieux chasseur Aile-X. Galen passe en revue tout le vaisseau par précaution, vérifie que rien n'est défectueux et qu'il n'a rien oublié. Le chasseur est opérationnel et en état de voler jusqu'au système Yavin. Le jeune garçon enfile la combinaison de pilote (uniforme Impérial), laisse un peu ouvert un pli du haut et rajuste le bas à sa taille. Tout est fin prêt. Il se dit qu'il devrait partir maintenant mais il doit encore ses adieux à son mentor par intérim. En se retournant, il aperçoit la silhouette blanche et auréolée de l'humaine assise sur un des bancs de pierre grise ; elle le regarde avec un sourire venir à elle.
Galen : - Bon. Je suppose que c'est le moment de dire "au revoir".
Satele : - C'est cela. Tu as accompli ce pourquoi tu étais ici, sur Ashla, et maintenant il est temps de reprendre le vrai chemin de padawan, aux côtés de ton maître. Ce fut un plaisir de t'avoir comme disciple.
Galen : - Et moi, de vous avoir comme maître temporaire.
La remarque du jeune tythonien émut l'esprit Jedi. Après cela, Galen ne sait plus quoi dire d'autre ; prolonger la conversation est difficile dans cette situation. Il se contente alors de saluer dignement la maître Jedi et s'en va pour grimper dans le chasseur. Tandis qu'il commence à monter l'échelle, l'esprit Jedi se lève et s'approche pour dire autre chose.
Satele : - Malgré cela, j'aurais aimé que tu me racontes l'intégralité de ton épreuve sur le chemin.
Galen s'arrête au milieu de l'échelle et semble pensif. C'est vrai, il n'a pas tout raconter au sujet de son épreuve sur le chemin du Jugement. Dès qu'il fut revenu dans la réalité et après un peu de repos, il avait raconté sa traversée du chemin, la première porte, l'ancien Temple de Coruscant et son combat. Mais... il avait choisi de ne pas mentionner l'identité de son adversaire. Satele avait voulu le connaître pour évaluer l'importance de l'épreuve mais Galen resta muet. Alors qu'il est encore accroché à l'échelle, Galen hésite à lui révéler le reste. Ce qu'il a vu le concernait personnellement. Il tourne sa tête vers l'esprit Jedi et lui lance une réponse.
Galen : - Vous savez, Satele, il y a des choses que je dois moi-même évaluer. Je regrette aussi de n'avoir pas parlé de mon adversaire, mais c'est mon choix.
Satele : - Je te comprends. La Force t'a mis sur un parcours difficile et il est normal que tu veuilles comprendre par toi-même la raison. Je te souhaite bon voyage, Galen Arek. Que la Force soit avec toi.
Galen : - Et qu'elle vous guide aussi, maître Shan.
Sur ces mots, Galen grimpe les dernières marches de l'échelle, monte à bord du cockpit et prépare son décollage. Une fois le sas fermé et verrouillé, il manœuvre le chasseur pour qu'il quitte le sol et monte haut dans les airs. Le chasseur Aile-X monte haut, tournant en direction du ciel. Au sol, Satele Shan assiste au départ du jeune tythonien, en compagnie de la faune et de la flore qui regarde le vaisseau quitter l'environnement primitif de la lune. L'esprit Jedi exprime sa pensée à travers la Force.
"Nous nous revenons sûrement, Galen Arek. Si la Force est omniprésente, je le serais aussi aux moments où tu t'y attendras le moins. Tu ne le sais peut-être pas, mais ton retour dans l'Ordre Jedi d'aujourd'hui changera bien des choses. Prends garde, mon cher apprenti, l'avenir est traître à celui qui croit à la destinée. C'est à toi de forger ton futur, quelque soit l'issue de l'univers."
Enfin, le vieux chasseur Aile-X piloté par Galen sort de l'attraction de la lune blanchâtre d'Ashla et s'engage dans l'espace. Le jeune tythonien fait un geste de la main pour dire "au revoir" à sa planète natale puis reprend le pilotage du vaisseau, attentif à son voyage. Il s'enfonce dans le vide sidéral de la galaxie, allant tout droit vers la quatrième lune de Yavin. Ainsi commence son voyage de retour.
***
L'espace du Noyau Profond a laissé la place à celui d'une région appelée la Bordure Extérieure : cela ressemble à une immense toile noire pointillé de ronds lumineux, sans couleurs réfléchissant à travers ce noir dominant. C'est donc à travers les astres de la Bordure Extérieure que le vieux chasseur Aile-X de Galen navigue pour rejoindre le système de Yavin. Il vient tout juste de quitter l'hyperespace, passer de près la frontière de la Bordure Médiane et il entre dans la partie majeure de la galaxie. Malheureusement pour le jeune garçon, un grand problème arrive.
Galen continue de piloter le chasseur tandis qu'il essaye de régler correctement le radar d'astro-navigation, qui apparemment va bientôt lâcher prise. Toutefois, il continue de le régler correctement afin de garder le trajet à prendre pour Yavin ; ce maudit appareil l'a envoyé en dehors de la Route Hydienne.
Galen : - Oh, c'est pas vrai. (Il tape plusieurs fois sur le radar.) Tu fonctionnais correctement lors du départ, tu vas pas griller maintenant ! Flûte !
L'appareil ne répond pas de suite puis l'image de la carte galactique revient, un peu décolorée. Galen soupire pour décompresser et consulte sur son datapad la liste du ravitaillement du chasseur. Bien que la majeure partie de la nourriture avait été consommée durant son exil sur Ashla, il en restait pour le déroulé du voyage. Seulement, il s'était arrêté sur plusieurs endroits (des lunes plus particulièrement) pour se nourrir et dormir. Cela fait trois mois qu'il voyage et ses provisions ont beaucoup diminuées.
Galen : - Il va falloir que je fasse une halte sur une planète habitée pour acheter du ravitaillement. (Il range le datapad et consulte le radar.) Voyons voir la planète la plus proche d'ici... Ah... Taris. Taris, un monde-cité surnommé la "Coruscant de la Bordure Extérieure". Je pense qu'aller là-bas ne me ferra aucun mal. Va pour Taris.
Aussitôt, Galen manœuvre son vaisseau avec les coordonnées de Taris et lance l'hyperespace. Les moteurs démarrent, la vitesse-lumière s'enclenche et le chasseur entre dans un nouveau couloir de lumière. Le voilà parti pour la planète Taris. La traversée du couloir hyperespace ne dure que trois minutes et le chasseur en sort sans souci, atteignant la limite du champ gravitationnel de la planète. Galen entre dans l'atmosphère de Taris, plongeant dans le ciel nuageux et crépusculaire. Son vaisseau se redresse et traverse le ciel en direction de la ville. La jeune padawan se rend compte de la véracité sur l'appellation de Taris comme une planète "écumenopolis". Sa surface est entièrement recouverte par une seule et gigantesque ville, construite sur les mêmes tons architecturaux que la Cité des Nuages sur Bespin ; plusieurs niveaux de districts sont superposés les uns sur les autres, révélant une inégalité sociale. Taris est bien une planète-ville semblable à Coruscant.
Alors qu'il pilote son chasseur pour entrer dans la ville, Galen remarque qu'aucun vaisseau de patrouille ne lui a demandé son identification ni l'a interpellé tout court. Il décide de continuer et vient atterrir dans le spatioport le plus proche. Ce spatioport est de forme circulaire et de nombreux petits cargos se sont installés dedans ; des habitants et voyageurs de toutes espèces pullulent dans le complexe. Le vieux chasseur se pose enfin et Galen peut descendre pour se mêler à la foule. Il se dévêt de sa combinaison de pilote : le voilà à présent habillé d'un haut de tissu synthétique gris clair aux manches et épaules noir sombre, d'un pantalon moulant bleu sombre et de bottes noires. De ses mains gantés de mitaines bleues, il range la combinaison dans le coffre du vaisseau. Il se rend compte qu'il a drôlement changé physiquement car il a bien muri et grandi en taille, contrairement à sa silhouette finement musclée. Galen verrouille le coffre et laisse son chasseur au spatioport. Il se dirige vers la sortie, afin de trouver des informations nécessaires à ses courses.
Le grand hall où il se trouve est rempli d'une multitude de personnes faisant des aller-retour, du petit commerce ou bien d'autres activités. Il y a autant de biths, cathars, duros, niktos, ithoriens, rodiens et weequays que d'humains différents. Galen ne sait pas si ce sont tous des voyageurs ou de simples passants mais ils ressemblent tous à des civils. Le jeune tythonien cherche partout un office de renseignement dans le hall, levant haut la tête au-dessus des épaules, et il trouve enfin un kiosque central pour l'office. Ce kiosque circulaire, entouré d'un panneau holographique avec le nom de l'office, est tenu par des droïdes protocolaires RQ couleur métalliques derrière un comptoir. Galen s'approche de celui devant lui et lui demande.
Galen : - Bonjour. Je voudrais un renseignement : les endroits où il y aurait des galeries marchandes dans la ville, vous pouvez me les indiquer s'il-vous-plaît ?
Droïde : - De quelle catégorie sociale êtes-vous ?
Galen est perturbé par la question posée par le droïde protocolaire et ne la comprends pas.
Galen : - Je vous demande pardon ?
Droïde : - Il existe plusieurs galeries marchandes dans Taris mais sont toutes différentes selon la catégorie sociale des gens. Les galeries marchandes pour personnes aisées sont pour les personnes aisées, celles pour personnes moins aisées sont pour les moins aisées, celles pour la catégorie mineure pour la catégorie mineure, etc. Chaque galerie est réservée pour une catégorie. Où vous situez-vous ?
Galen : - Euh... Moins aisé.
Droïde : - Dans ce cas, vous êtes bien actuellement dans le district moins aisé de Taris. Il vous suffit de sortir du spatioport, de contiuer l'avenue pendant cinq minutes puis prenez la deuxième rue à votre droite, avancez quelques mètres et vous verrez un panneau holographique indicateur.
Galen remercie poliment le droïde protocolaire et se dirige vers la sortie du spatioport. Une fois à l'extérieur, il découvre Taris comme il ne le pensait. La ville est divisée en plusieurs grandes zones habitable qui se mélangent entre gratte-ciels blancs et immeubles standard aux tons sable. Le district de catégorie moins-aisée est bien construit. Galen suit les indications qu'il a eu et s'enfonce dans la diversité d'une planète-ville incroyable.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 29 juin 2016 - 09:25Ce message a été modifié par galen-starkyler le jeudi 07 juillet 2016 - 19:29samedi 25 juin 2016 - 21:49 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
Petite information : Ce huitième chapitre est le début du second acte de ma fan-fiction. Dans ce second acte, j'ai l'intention de mettre mon personnage dans une périlleuse situation, dans laquelle il rencontrerra des criminels à combattre, un Hutt friand de raffineries ou encore un allié involontairement rival. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir construit la suite autour de Taris, qui est une étape intriguante de l'Exil Initiatique. Sinon, bonne lecture^^ (ha ha ha ha ha).
mercredi 29 juin 2016 - 09:38 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Ce chapitre change de décors et c'est tant mieux. Pas que Ashla fut ennuyeuse, loin de là! J'ai appréciée les entraînements et les épreuves. Mais ici, sur Taris, je ne doute pas que Galen vivra des aventures.
J'aime toujours autant ton écriture. Tu vas droit au but et les détails sont là uniquement si c'est important pour l'histoire. On te lis très facilement et le parcours de ton personnage prend une autre dimension. C'est vraiment super!
Juste une petite chose, je n'ai pas pris le temps de rechercher l'époque à laquelle se situe l'histoire. Dans la mesure où ce ne te dérange pas, merci de le préciser, svp.
J'ai toujours hâte de lire la suite!
mercredi 29 juin 2016 - 17:20 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Un changement de planète, et ceci après avoir passé deux ans à s'entraîner sur Ashla ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça^^.
Taris a l'air de ressembler un peu à Coruscant, d'après la description que tu en fais, non ?
En tout cas, continue !mercredi 06 juillet 2016 - 09:21 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
J'apprécie vos commentaires . Et particulièrement celui de Pad qui demande l'époque à laquelle se déroule ce nouvel acte. La réponse est que Galen Arek était arrivé sur la lune d'Ashla en +170, il la quitta deux ans et trois plus tard pour ensuite aller s'échouer sur Taris : cela se passe donc en +172. Précédemment, je vous ai révélé quelques détails sur ce qu'il va se dérouler dans les chapitres suivants. Ce chapitre-là nous emmène dans une période difficile de la planète Taris, à laquelle le jeune Galen Arek va être embarqué et va devoir se battre aux côtés d'une curieuse chevalière.
Chapitre IX
Le district Deux de la planète Taris est un grand quartier d'habitations et de commerce où s'étend la première plus grande partie de la population citoyenne : c'est un grand champ d'immeubles de parmabéton haut de cent mètres, répartis en grille autour d'une grande place faisant office de carrefour de quatre grandes avenues vides. Chacun vit dans un appartement, seul ou avec sa famille, situé dans un des nombreux immeubles singuliers du district ; des boutiques de divers commerces sont installés le long des grandes avenues, au pied des bâtiments et en rangée ; la circulation est principalement piétonne mais il y a souvent des véhicules de transport qui parcourent le district par relais. On y trouve parmi les résidents une majorité d'humains, de proche-humains et autres. Tous appartiennent à la catégorie moyenne, celle où l'on est socialement égalitaires. Et c'est dans ce fameux district Deux que nous retrouvons notre petit héros...
Bien après avoir suivi les indications d'un droïde du service de renseignement, le jeune Galen Arek se retrouve dans la grande avenue Ouest, en quête de ravitaillement pour son voyage. Il débarque enfin dans ce qui semble être une grande boutique générale et entre à l'intérieur ; l'endroit est aussi grand qu'un hangar mais moins haut, les rayons et étagères se fondent dans la couleur sable des murs et du sol dallé. Il regarde chaque rayon et chaque étagère, puis il pioche quelques aliments pour les mettre dans son sac : biscuits, pain déshydraté, viande sèche, fruits, eau. Il passe cinq minutes à récupérer ce qu'il lui faut puis se rend devant le comptoir de la caisse. Celle-ci est tenue par un ithorien qui est d'humeur enjoué et ne parle que dans sa langue maternelle.
Caissier : - Bonjour. En quoi puis-je vous aider ?
Galen : - Je désirais vous acheter tout ceci. (Il sort ses courses du sac.) C'est des provisions pour la route car je suis actuellement en voyage.
Caissier : - Très bien voyons voir. trois boîtes de biscuits, cinq sachets de pain déshydraté, quatre boîtes de pavés de viande sèche, quatre meilooruns, un baril d'eau et un flacon de limonade. Au total, ça fera 220 crédits, s'il-vous-plaît.
Galen ouvre à nouveau son sac et en sort une bourse de cuir noir fait main, contenant tout son argent. Il remet son sac à l'épaule et ouvre la bourse pour chercher 220 crédits ; il découvre alors qu'il lui reste pas moins de 300 crédits. Avec la moue au visage, il prend les crédits et les donne à l'ithorien qui les accepte et remercie le jeune humain pour ces achats. Galen range ses nouvelles provisions dans son sac et sort du magasin. Une fois dehors, il regarde de gauche à droite l'avenue, presque remplie de foule dont le trafic ne s'arrête guère. Il ne peut pas continuer à voyager dans l'espace avec quatre-vingt crédits en poche, il faut qu'il trouve un moyen de se faire des sous légalement. Sans attendre, il marche le long de l'avenue en direction de l'unique place centrale. C'est là que se trouve un panneau d'information interactif, où diverses annonces passent. Durant chacun de ses pas, il se demande intérieurement quel petit travail il va bien pouvoir prendre. Il marche pendant un quart d'heure, passe sur un pont suspendu et monte des marches pour arriver enfin sur la place. Cet endroit est une immense plateforme circulaire, suspendue par un champ anti-gravitationnel, où quelques haies et arbustes ont été aménagés dans des pots à côté de bancs en plastacier solide. Le jeune humain trace une corde vers le panneau et s'y arrête.
Galen : - Alors, cherchons la catégorie "petites annonces et petits boulots"...
Le jeune tythonien appuie sur le sommaire et sur le bouton concerné. Sur l'écran, plusieurs affiches de format A4 se placent en rectangle de six (soit trois pages sur deux). Galen les consulte les unes après les autres : "location d'appartement ou de studio", "commerçant cherche garçon de course", animaux perdus ou portés disparus", "travaux de bénévolat"... Au fur et à mesure, Galen ne sait quoi prendre. Il passe aux autres six affiches et les consulte, ce qui revient au même type d'annonce. Sauf... la dernière. Intrigué par la dernière annonce, Galen la sélectionne et l'affiche s'agrandit. Il s'agit d'un avis de recherche lancé par les Forces Impériales, indiquant clairement ceci : "Recherché vivant. Gengis Spaar, yevetha masculin, criminel hautement recherché, accusé de nombreux détournements de fonds, de vols et de meurtres. Sujet dangereux, aperçu dernièrement dans les bas-fonds de Taris. Pour sa capture, une récompense de 100 000 crédits standard dès présentation du sujet à un Chevalier Impérial." Galen lit et relit l'avis de recherche puis regarde attentivement le visage de Gengis Spaar.
Galen : - Un criminel recherché présent sur Taris. Je pourrais me lancer à sa poursui...
BOOUM !!!
Une énorme détonation se fait entendre et empêche Galen de terminer sa phrase. Le jeune padawan bascule sur le côté sous l'impulsion d'un choc puis se relève, en voyant plusieurs citoyens sur la place gémir de stupeur. Il tourne sa tête dans la direction des regards et assiste à une colonne de fumée qui s'élève en bordure de la grande avenue Nord. Sans se poser de questions, Galen s'élance à toute vitesse vers l'endroit où a eu lieu la détonation ; il court sans s'arrêter sur la passerelle puis sur le sol de l'avenue. Un premier obstacle devant lui est une foule serrée qui l'empêche de voir la scène. Alors il s'apprête à faire un saut de Force pour passer, mais se retient pour ne pas se compromettre. Il se faufile brutalement entre les personnes, en disant des "Pardon !" ou "Excusez-moi !". Il passe enfin la foule et découvre la raison de la détonation. C'est l'un des bâtiments des finances du district Deux dont l'intérieur est envahi par les flammes d'un incendie. Un bâtiment sécurisé où sont stockés des milliers de comptes bancaires de la ville. C'est sûrement une attaque terroriste. Devant l'entrée, il y a un grand espace vide dont la foule en est à la bordure. Pas de forces de police, car elles n'arrivent pas de suite, ni les pompiers. Soudain, des formes apparaissent et sortent de la fumée. Ces weequays sont armés de blasters d'assaut et leur combinaison d'armure leur donne un air menaçant. Ils sont huit et ils menacent la foule de leurs armes.
Weequay n°1 : - Tout le monde en arrière !!!
Weequay n°2 : - Dégagez le passage !!!
Les gens présents devant l'entrée s'exécutent, criant de panique, et ils prennent leur jambes à leur cou. Le deuxième weequay n'hésite pas à tirer au sol pour faire avancer certains qui doutent. Alors qu'il pensent que tout ce beau monde est parti, il en reste un. Galen, encore immobile, assiste à un gros braquage fait par ces weequays voleurs. Ils ont tous la même tenue, ce qui les englobe sûrement dans un gang. Quatre des huit bandits sortent du bâtiment un grand caisson et le dépose au sol. C'est à ce moment que le jeune humain décide de ne pas les laisser faire. Au moment où le weequay le plus proche parle aux autres comme s'il était le chef, Galen sort son blaster de poing DC-17 et tire sur lui. Le weequay est gravement touché à l'épaule, hurle un coup mais se retourne pour voir son agresseur. Le temps qu'ils réagissent, déjà deux des autres weequays ont reçu un coup de blaster dans les côtes. Galen se planque derrière un muret de bord de route et continue de tirer sur les weequays pour les mettre hors d'état de nuire.
Weequay n°1 : - Il y en a un qui nous attaque ! Tirez !
Les cinq autres weequays arment leurs blasters et tirent dans la direction du jeune tythonien, mais ils n'arrivent pas à le toucher. Aucun des deux côtés n'arrivent à avoir l'un sur l'autre. Galen commence à se demander si ses efforts servent mais il tire quand même, afin de gagner du temps. Tout à coup, le vent tombe. Les tirs ont cessés et le chef des weequays lance un avertissement au jeune garçon.
Weequay n°1 : - Eh toi là-bas ! Je sais que tu es planqué derrière le muret. Rends-toi sans faire d'histoire, tu es tout seul et on est huit ! Tu ne fais pas le poids !
Galen : - J'ai pas l'intention de vous laisser faire ! Je vais vous combattre jusqu'à ce que la cavalerie arrive !
Weequay n°3 : - Et qu'est-ce que tu y gagneras ? Tu te mets en péril pour rien puisque tu n'as rien à voir avec la police.
Galen : - Peut-être. Mais au moins, j'aurais accompli un acte de bravoure et rendu service...
Il se lève de sa cachette et pointe son arme dans leur direction... en découvrant que le chef weequay en avait profité pour s'approcher et pointer lui aussi son blaster sur le jeune padawan.
Weequay n°1 : - Baisse ton arme, petit. Ou meurs.
Galen : - Si vous appuyez sur la détente, j'appuie aussi. Donc vous mourrez aussi.
Weequay n°1 : - Héhéhé ! Cela m'est égal. Personne ne se soucie de toi ici et personne ne viendra te sauver.
Aussitôt, une ombre plane au-dessus de nous et atterit derrière le weequay, avant de passer sa côte droite à la lame de sabre. Le chef weequay s'écroule et dévoile devant le jeune garçon... une nouvelle arrivante. L'humaine brandit dans sa main droite un sabre-laser standardisé à lame argent et porte une armure intermédiaire en phrik pourpre. Elle s'élance vers les autres weequays, en parant les tirs de blasters et en taillant le canon des armes. Les bandits sont désarmés. Ensuite, des soldats de police en armure blanche arrivent et pointent leurs blasters sur les huit bandits et les mettent en état d'arrestation. Seul le plus gradé des soldats vient à la rencontre de la jeune femme.
Officier : - Tout est en ordre, Chevalière. Les bandits sont tous mis aux arrêts et l'argent est en sûreté. Merci de votre intervention.
Elle : - Je n'ai agi que par devoir, capitaine.
Galen ne sait pas quoi faire et assiste tranquillement à la scène d'arrestation. Néanmoins, un soldat regarde dans sa direction et sursaute en le voyant avec un blaster en main.
Soldat : - Là ! Il en reste encore un !
Il s'élance avec trois autres soldats vers Galen. Le jeune garçon, conscient de la situation, range en vitesse son blaster et s'enfuit en courant vers les ruelles étroites du district. En entendant l'exclamation du soldat, la jeune femme regarde ce qui se passe et repère le jeune humain auquel quatre subordonnés de ploice sont en poursuite. Galen continue de courir, les quatre soldats à ses trousses. Il s'enfonce entre les rues du quartier Nord-Ouest et les parcourent de gauche à droite pour tenter de semer ses poursuivants. Les quatre soldats vont bientôt le rattrapper mais il décide de redoubler d'effort et accélère sa course. Le voilà en train de devancer les soldats et il s'éloigne de cinq mètres. C'est alors qu'il tourne en vitesse dans une rue sur sa gauche, court quelques pas puis va se cacher dans une ruelle, derrière une gros poubelle. Assis contre le mur, il reprend sa repiration avec saccadence et attend que les soldats s'éloignent ; ceux- ci passent à côté de la ruelle sans s'arrêter et continuent tout droit dans la rue. Ils sont loins, c'est bon.
Galen, incertain que les soldats sont loin, quitte sa cachette temporaire et marche dans la ruelle où il se trouve. Au bout de quatre mètres parcourus, il arrive dans une cour intérieure, entre quatre bâtiments et donnant sur trois autres ruelles. Galen s'arrête pour se reposer plus longtemps et réfléchir à ce qu'il va faire à présent. Il vient d'affronter des bandits weequays, il est poursuivi par des soldats de police et il avait l'intention de partir à la recherche du yevetha Gengis Spaar. Après avoir repris son souffle et son calme, il sent soudain que quelqu'un l'observe et entend des bruits de pas sur de la pierre. Il regarde de tous côtès, à l'affût, mais il ne voit rien. Finalement, un bruit de derrière le surprend et il se retourne précipitamment, le blaster en main. C'est là qu'il découvre la jeune femme de tout-à-l'heure, pointant son sabre éteint vers lui. Galen tient droit son blaster vers elle et la relooke : elle est aussi grande que lui, fine, légèrement musclée aux bras ; sa chevelure blonde et lisse est coupée au niveau des épaules avec une frange sur la droite, son visage angélique est d'un doux rose et ses yeux bleus électrisants ; son armure complète de phrik poli recouvre son buste, ses épaules et ses avant-bras d'un pourpre miroitant, sans parler des bottes de combat et de sa cape noire. Galen se demande si c'est une personne digne de confiance.
Galen : - Vous... vous me suiviez depuis quand ?
Elle : - Eh bien... Peu après avoir quitté le commando de police. J'ai simplement suivi la trace laissé par les soldats qui te poursuivaient. Et puis la tienne. (Elle range son sabre à sa ceinture.) Sache que je ne te veux aucun mal. Je sais que tu es innocent et que tu as retenu les bandits le temps que les soldats arrivent.
Galen : - D'accord. (Il range son blaster.) J'ai simplement voulu agir pour la bonne cause. L'incident était sur ma route alors j'ai décidé d'intervenir, ça fait parti des particularités que j'ai acquis au cours de ma vie. Vous êtes une Chevalière de l'Empire, c'est ça ?
La jeune femme s'approche et lui réponds "J'en suis une oui. Et toi, est-ce que tu serais... un Jedi ?" Galen réfléchit à sa question et lui réponds qu'il est seulement un padawan.
Elle : - Que fait un padawan seul sur Taris ?
Galen : - C'est assez compliqué à expliquer. Je suis venu sur Taris pour acheter des vivres pour mon voyage jusqu'au système de Yavin, j'en ai acheté et j'avais encore besoin d'argent pour continuer. Et puis j'ai vu cette avis de recherche sur Gengis Spaar...
Elle : - Attends ! Tu insinues que tu comptes trouver Gengis Spaar seul, avec ton niveau ? Non, je suis navrée mais ce n'est pas possible. L'homme auquel tu veux te confronter est un être cruel et dangereux, un guerrier sans-bornes. Un padawan ne peut s'en sortir face à lui. Et puis... Je suis moi-même sur la trace de Spaar. C'est une affaire qui concerne les Chevaliers Impériaux, pas les Jedi.
Galen : - Je comprends, mais voyez-vous j'ai besoin de récupérer de l'argent et la capture de Gengis Spaar est la seule opportunité. Et ce n'est pas seulement pour l'argent, je veux aussi me confronter à des injustices à réparer pour la sauvegarde de la liberté. Mettre hors d'état de nuire ce yevetha en est un exemple. Nous voulons tous deux arrêter Gengis Spaar, alors travaillons ensemble.
La jeune chevalière le regarde avec réflexion et peine, mais elle reprend son visage radieux et réponds.
Elle : - D'accord, travaillons ensemble. J'espère que tu es solide parce que je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience.
Galen : - Je ne vais pas y laisser ma vie, je vous le promets, j'ai suivi un entraînement particulier. Je m'appelle Galen Arek, humain de Tython et padawan. Ravi de vous rencontrer mademoiselle...
Galen tends la main à la jeune femme, qui semble hésitante puis la serre.
Elle : - Astrid Draco. Je m'appelle Astrid Draco.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 09 juillet 2016 - 16:19Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 21 mai 2018 - 15:02jeudi 07 juillet 2016 - 22:06 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits
Très bon chapitre, qui introduit Astrid Draco (serais-ce un personnage important de la partie 2 ?). C'est cool d'avoir de "l'action" à proprement parler. J'ai hâte de savoir comment tu développeras les nouveaux personnages.
La suite !
samedi 09 juillet 2016 - 16:48 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Tout d'abord, merci pour ta réponse Galen. Taris ayant fait l'objet d'une dure bataille contre le S.E.Z dans le TJ4, nous sommes en parallèle avec le début du TJ5. Et j'irai encore plus loin en disant que Dexter est encore à l'école, lol. Oups, je m'égare.
Ce que j'aime de ce chapitre c'est de voir l'aspect financier qui est une dur réalité de la vie. C'est aussi, les crédits qui ont un place plus qu'important dans la Guilde et rarement, voir jamais chez les Jedi. Hors de l'Ordre Jedi, l'évidence de cette réalité est palpable. Magnifique retour à la réalité! Et pas seulement pour les crédits, mais pour l'acte terroriste.
Revenons à Galen, je le trouve très sur de lui d'affronté 8 weequay seul! Même s'il comptait sur les renfort, c'est très téméraire de sa part.
J'avoue que j'ai lu peu de livre qui parlait de l'empire ou de ses chevaliers de l'Empire. J'espère en découvrir plus sur Astrid Draco dans le prochain chapitre. D'après une mini recherche sur le net, ce nom existe sur des sites anglais et pourrait être un personnage dans Harry Potter... OK JE SORS, MDR
lundi 11 juillet 2016 - 21:02 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Merci pour vos commentaires. Ainsi commence la chasse-au-criminel dans laquelle se lance le jeune Galen Arek avec l'aide d'une jeune Chevalière Impériale, pour ce dixième chapitre. Le jeune padawan, dans le précédent chapitre, a seulement pris par surprise les weequays et deux d'entre eux ont été assomés par des tirs de son blaster. Il se battait contre six weequays et non huit (enfin cinq parce que le chef ne pouvait pas encore tirer). Pour ce chapitre, nous allez comprendre la raison de l'attaque des bandits weequays et connaître la vie d'Astrid en tant que chevalier.
Chapitre X
"L'attaque du bâtiment des finances du quartier Nord, dans le district Deux, est réglée rapidement par les forces de police de Taris. Une bande de voleurs weequays armés aurait pris d'assaut avec discrétion le bâtiment et aurait piraté plus de cent-cinquante comptes placés. L'explosion tua deux banquiers et blessa gravement une dizaine d'employés et de clients. L'incident attira beaucoup de monde mais les weequays dispersèrent la foule afin de pouvoir s'échapper sans souci. L'intervention d'un Chevalier Impérial présent sur les lieux permit aux soldats de police de mettre la main sur ces bandits et de mettre fin à leur braquague. Certains témoins affirmeraient même qu'une autre personne, déja présente, aurait agi pour retenir les bandits. Selon eux, c'est un jeune garçon humain étranger." Cela fait maintenant deux heures que l'incident du braquage est passé et que le calme est rétabli dans le quartier environnant. Les gens continuent d'en parler entre eux, notamment sur les témoignages de certains sur ce qui s'est passé et l'article du moment qui en parle. Le quotidien de la ville reprend peu à peu son cours mais lentement. C'est dans ce moment où le cours des choses reprend que vient le plus intéressant.
Galen Arek accompagna les forces de police avec Astrid Draco, chevalière de l'Empire en mission. Elle lui expliqua, durant le trajet jusqu'à l'hôtel de police, sa vie et sa formation. L'organisation des Chevaliers Impériaux est un ordre de chevaliers sensibles à la Force qui a jugé allégeance à l'Empereur, qu'ils servent et protègent jusqu'à la mort. La formation pour devenir chevalier est intensive car la discipline militaire leur permettait d'utiliser la Force sans basculer dans le côté obscur, et l'entraînement sur plusieurs années permet d'être polyvalent sur le terrain. Au fur et à mesure qu'il écoutait Astrid décrire ses années de formation, Galen ressentit presque de l'admiration pour elle. Mais l'entendre dire que la Force est un outil et non un guide ne lui plaît guère. Il préférait de loin la philosophie Jedi qui considérait la Force comme une énergie universelle et vivante. Ils arrivent enfin à destination et l'interrogatoire peut enfin commencer. Le jeune tythonien se demande s'il est vraiment en sécurité parmi ces policiers et s'il peut avoir confiance en Astrid encore longtemps. Pendant que les soldats conduisent les weequays en cellule, en attendant d'être interrogés, les deux utilisateurs de la Force sont conduits par un officier subordonné vers le bureau du commandant de police. Galen en profite pour parler à voix basse à la jeune femme.
Galen : - Astrid. J'ai une demande à vous formuler.
Astrid (voix basse aussi) : - Bien sûr, je t'écoute.
Galen : - Je souhaite que personne ne sache que je suis un membre de l'Ordre Jedi, par sécurité, alors je voudrais que vous promettez de ne pas dévoiler ce détail.
Astrid : - Entendu.
Nous entrons dans un bureau bien amenagé et un humain de moyenne taille, habillé d'un uniforme vert-de-gris de militaire, se lève de son siège pour venir saluer de la main la chevalière. En voyant les gallons sur son uniforme, Galen comprend qu'il s'agit du responsable du complexe.
Cdt : - Cher chevalier, je vous remercie de votre aide dans l'arrestation de ces braqueurs. Grâce à votre intervention, l'économie de notre district est sauvé et nous avons évité une catastrophe financière.
Astrid : - Ce n'est rien commandant. Je n'ai fait que mon devoir en passant au bon moment et au bon endroit. Je suis uniquement venu sur Taris afin de retrouver le criminel yevetha Gengis Spaar.
Cdt : - Ah oui, "Gengis Spaar". En effet, ce dangereux scélérat a été vu dernièrement sur notre planète. Il est lié à toute une série d'attentats dans ce district et à divers actes de contrebande dans les derniers district. Les weequays que vous avez permis d'arrêter sont quelques-uns de ses hommes sur Taris.
Galen : - Gengis Spaar a un réseau sur Taris ?
Le commandant de police sursaute en remarquant la présence de Galen puis l'observe de la tête aux pieds, avec un oeil dédaigneux et suspicieux. Il finit par lâcher un "Puis-je savoir, jeune homme, qui vous-êtes ?", puis Astrid le rattrappe en présentant avec assurance et éloquence le jeune garçon sous une fausse identité : celle d'un jeune apprenti à la formation de chevalier, qui l'accompagne. Le commandant fait mine de comprendre et souhaite à Galen bien du courage pour devenir chevalier Impérial. Le jeune garçon remercie l'officier d'un signe de tête, même s'il n'est pas tant intéressé par ce métier. Le commandant revient aussitôt sur la conversation.
Cdt : C'est en effet, oui, que ce sournois yevetha s'est constitué un réseau de bandits et de mercenaires qui viennent du District 4, là où le seuil de pauvreté apporte le crime et la dépravation. Les lois de Taris sont peu respectées là-bas, remplacées par celles des criminels les plus influents.
Astrid : - Commandant, pour revenir au but de ma mission, je voudrais interroger moi-même les weequays pour leur soutirer des informations. Accompagnée de mon apprenti, bien sûr.
Le commandant s'excuse et ordonne à ses subordonnés de préparer l'interrogatoire pour la chevalière et son disciple. Un quart d'heure plus tard, Galen Arek est une salle insonorisée aux murs gris clair avec pour seul meuble une table avec deux chaises. La première chaise, du côté de la porte, est occupée par Astrid. La seconde, de l'autre côté de la table, est occupée par le chef weequay. Le jeune padawan assiste pour la première fois de sa vie à un interrogatoire et se dit que le chef weequay est interrogé en premier parce qu'il sait plus de choses que ses camarades. Astrid, d'humeur calme et concentrée, croise ses doigts devant son cou et relance la conversation débutée il y a peu.
Astrid : - Reprenons. Vous avez attaqué un bâtiment des finances et volé cent-cinquante comptes. Votre bande et vous n'êtes que des bandits engagés par un autre criminel et on a trouvé sur vous un contrat témoignant votre accord avec cette personne : le yevetha Gengis Spaar, puisque sa signature est présente. Vous travaillez pour lui, nest-ce pas ?
Chef weequay : - Monsieur Gengis cherchait des hommes valides et dignes de confiance pour frapper un grand coup, qui rapporterait gros. Je me suis engagé auprès de lui et il nous a fourni le matériel nécessaire pour ce braquage. Outre le vol, il a clairement demandé un grand service.
Galen : - Un piratage de compte ? (Galen se rend compte qu'il a dit ça sans se demander pourquoi ou si c'était une raison valable.)
Chef weequay : - C'est ça. Un compte important vu la somme dedans. Un de mes hommes, un pro dans l'informatique, a travaillé sur le datapad du banquier et a transféré cet argent sur un compte privé appartenant à monsieur Gengis. Vous voulez le nom du précédent compte ? Dan Jelavan, un ricain d'Industrial Automaton.
Astrid : - Pirater le compte bancaire d'un haut commerçant est défendu sous peine d'une condamnation à la prison à perpétuité. Vous avez pris des risques pour voler dans le district 2 et vous allez en payer les conséquences, pour avoir provoqué un attentat et non un braquage. (Elle se rapprocha de la table au point de presque s'allonger dessus.) Seulement, il vous ai possible de ne faire que quelques années de prison si vous me dites où se cache Gengis Spaar.
Le weequay prend un temps de réflexion en regardant la chevalière. Il finit par dessiner sur son propre visage une expression moqueuse. "Je ne vous dirais rien", dit-il. "Gengis Spaar vous a demandé de faire le sale boulot, répond Astrid. Mais c'est lui qui prendra le plus cher et non vous. Alors autant révèler sa position." Le weequay se met alors à ricaner comme un dément, Galen se doute alors que cet imbécile prend la jeune femme pour une idiote. Le jeune garçon respire lentement pour décompresser et ne pas laisser sa colère l'envahir. Le bandit cesse enfin de ricaner et reprend.
Chef weequay : - Vous pensez pouvoir mettre m'sieur Gengis aussi facilement derrière les barreaux ? Ce yevetha est plus malin et plus ressourcé que vous et votre Empire. Ici, il fait partie de la caste des plus craints et des plus influents parmi la racaille de Taris. Il ne craint personne. Et sachez que pour l'attraper, il faudra d'adord que vous allez pattoger dans la crasse du district d'où je viens. Et puis aussi, devancer l'autre qui le poursuit.
Galen est surpris par la dernière phrase prononcée par le weequay. Il vient à l'instant de citer malgré lui un élément important à la capture du yevetha. Le jeune padawan s'avance vers l'alien et prend un air inquisiteur pour sa prochaine question.
Galen : - L'autre qui le poursuit, vous dites. Qui-est-ce ?
Le weequay, qui n'arrêtait pas de sourire avec moquerie, le ravale soudainement à la question du jeune humain. Son visage devient plus marqué par l'angoisse et le doute, ses yeux reflètent une peur plus grande que celle pour le yevetha. Il détourne la tête et se renferme.
Chef weequay : - Je... J'ai pas envie de vous le dire.
Astrid : - Si cette personne pourchasse Gengis, nous devons savoir de qui il s'agit et où nous pouvons le trouver. Dites-le nous.
Chef weequay (paniqué) : - Non ! Non non non. Je ne dirais rien... je ne prononcerais pas son nom. Il porte malheur à ce qu'on raconte.
Galen : - Vous êtes supersticieux ?
Chef weequay (à Galen) : - Pas du tout, mais je préfère qu'il ne m'arrive pas des crosses, si vous voyez ce que j'veux dire.
Galen : - Vraiment.
Aussitôt, le jeune tythonien pousse violemment le weequay qui bascule sur le côté de sa chaise, se retrouve allongé au sol et le jeune garçon appuyant sa main gauche contre son épaule. Galen sort son blaster et le pointe en direction de la tête de l'alien, réglé sur "paralysant" au cas où le bandit tenterait quelque chose. Bien que désirant garder son calme, Galen se montre agressif pour forcer le weequay à parler. "Galen ! Arrête !", demande Astrid dans son dos.
Galen : - J'espère que maintenant vous allez nous répondre clairement. Dites-nous ce que vous savez de cet "autre" qui traque Gengis Spaar.
Chef weequay (paniqué) : - Je ne veux pas avoir des crosses, vous dis-je. Il a passé les gorges au fil de sa lame ceux qui ont prononcé son nom avec mépris et stupidité. Je veux pas mourir...
Galen : - Je vous rappelle que vous êtes une salle d'un hôtel de police, avec un Chevalier Impérial présent. Et que si vous ne répondez pas, je vous électrocute par mon arme. Alors répondez. Quel est son nom ?!
Le weequay hurle de douleur avant de lâcher un nom à faire pâlir un rancor.
Chef weequay : - ALTAÏR SHEELAL !!!
Galen, sans raison précise et le regard dans le vide, lâche le weequay au sol et se relève délicatement sur ses jambes. Une fois debout, il continue de regarder dans le vide, pendant qu'Astrid relève le bandit et le replace sur la chaise. "Altaïr Sheelal", répète-t-il en murmurant. Ce nom lui semble étrangement familier et il ne connait pourtant pas cette personne. Galen reste coincé dans ses pensées à force de se répéter mentalement ce nom en cherchant une réponse. Le weequay est finalement reconduit en cellule et l'interrogatoire est terminé. Astrid et Galen sortent en dernier de la salle car la jeune femme veut se concerter avec le jeune humain. Sur son comportement et la réponse du bandit.
Astrid : - Ce que tu as fait est dangereux, Galen. On n'use pas de violence avec un blaster sur un interrogé pour obtenir des réponses, nous ne sommes pas des tortionnaires. Tu aurais pu le blesser.
Galen : - Je vous demande pardon Astrid. Je voulais juste le convaincre par un geste et j'en ai oublié le reste. Je dois réfléchir avant d'agir la prochaine fois, désolé je ne le referrais plus. (Une minute de silence puis) Altaïr Sheelal. Cela vous dit quelque chose ?
Astrid : - Malheureusement non. Je ne vois pas ce nom apparaître dans les dossiers de l'Empire. Et puis je me vois mal aller demander à la République s'il ont ce nom dans leurs dossiers.
Galen : - Dans ce cas, il ne vois plus qu'une dernière solution. Se rendre dans le district 4 et y chercher des réponses.
La chevalière Impérial lui répond que ce n'est un lieu que l'on peut fréquenté comme ça. Comme l'avait dit le commandant, le crime et la dépravation règne dans ce district. Seuls les contrebandiers en voyage ou en cavale sont les bienvenus, ce qui leur complique la tâche. Sauf pour Galen. Qui peut se faire passer facilement pour un contrebandier.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 18 juillet 2016 - 11:28jeudi 14 juillet 2016 - 15:40 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
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Alors, je dois dire que je suis surprise par ce chapitre, et pas forcément dans le bon sens. Je n'imaginais vraiment pas Galen agir ainsi, enfin dans l'idée que je me fais du perso. Il ne se comporte pas en Jedi, là.
Sinon, je suis bien curieuse de découvrir qui est cet Altaïr Sheelal !mercredi 20 juillet 2016 - 10:38 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
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L'histoire avance bien dans ce chapitre, même si je n'ai pas compris toutes les raisons que Galen a de ne pas dire qu'il est Jedi. Même si je comprends que parfois il faut se montrer menaçant pour obtenir des informations avec des criminels, Galen m'a semblé perdre de son sang froid. Mais bon, pas toujours simple d'être maître de ses émotions.
Par contre, je suis intrigué et veut découvrir qui est Altaïr Sheelal!
La suite!!!
lundi 25 juillet 2016 - 10:58 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Galen Arek ne voulait pas, dans sa tentative de forcer la main au weequay, se montrer violent. Il cherchait à se montrer convainquant mais il en a juste oublié de se modérer dans sa violence. Pour te répondre, Pad, Galen cherche à cacher son identité par mesure de sécurité, rester incognito afin de survivre dans une Taris menacée par la pègre et surveillée par la justice de l'Empire. Savoir qu'un Jedi est mêlé à une affaire Impériale ne ferait pas bon ménage. Ce chapitre onze va se dérouler dans une autre zone de Taris, celle où la pègre vit. Galen va se retrouver dans une situation où certains bandits vont l'empêcher de continuer sa recherche du yevetha, et d'autres vont lui offrir de l'aide. Par exemple, ce mystérieux Altaïr Sheelal...
Chapitre XI
Le District Quatre est l'avant-dernier district de la planète-ville Taris et la zone de refuge de sa pègre. Toute sa zone ressemble à l'environnement de Nar Shadda, que ce soit la structure architecturale des bâtiments, les activités présentes ou le nombre de personnes issues de la contrebande et des mercenaires qui y vivent. Contrairement aux précédents districts, où la loi du gouvernement règne, ce district-là est constamment tenu par les règles de gangs et de clans puissants, vivant dans la rivalité et la compétition. C'est le genre d'endroit où la loi du plus fort est présente, la justice est presque absente et tous font chacun pour soi. Le seul bon point, c'est que la plupart des habitants de ce district participent plus aux guerres de gangs qu'aux raids vers les précédents districts.
C'est donc dans les rues semi-insalubres du District Quatre que le jeune tythonien s'est rendu, afin de dénicher de précieuses informations. Galen Arek s'aventure dans un endroit dangereux car plus de deux tiers des résidents sont voleurs, escrocs et autres filous en tout genre. Il observe tout, au fur et à mesure qu'il marche dans ces rues pleines de criminels et de dépravés ; personne ne prête vraiment attention à lui, ni à son acolyte. Astrid Draco, la chevalière Impériale, a décidé d'accompagner le jeune padawan dans son excursion risquée et dût changer son habit de chevalier pour porter ses vêtements de civil. Excepté son sabre-laser qu'elle garde toujours, elle porte un haut de coton synthétique vert-de-gris aux manches moyennes et un pantalon de cuir noir, accompagnés de bottines brunes et d'un court et léger manteau gris. Sa chevelure blonde est tenue en une queue-de-cheval avec deux grandes mèches sur les côtés de son visage. Astrid est nerveuse, parce qu’elle ne s’attendait pas à se rendre dans ce district pour sa mission. Chaque pas parmi ses gens la rend nerveuse. Galen, lui, tente de rester calme. Ses habits ne peuvent pas le trahir parce qu’il ne porte pas la bure de padawan et il ne l’a jamais aimé. Quant à son sabre, il est bien caché dans sa veste. Il peut s’estimer confiant.
Alors qu’ils avancent dans ces rues malfamées, à la recherche d’un endroit où ils peuvent se renseigner comme une cantina, Galen se tourne vers Astrid pour lui demander un rappel.
Galen : - Selon le weequay, le lieu où l’on peut se renseigner le mieux, ce serait la Cantina du Haut quartier ?
Astrid : - La Cantina du Haut quartier est la seule cantina du quartier Nord de ce district, d’où son nom, et c’est le lieu où les contrebandiers voyageurs se rendent pour faire leurs activités de loisir. Selon lui, il y a plus de chance que l’on connaisse le nom de notre homme et celui de son poursuivant. Cependant…
Galen : - Laissez-moi deviner. On se dirige dans un guêpier ?
Astrid : - On peut dire ça. D’après le commandant de police, la Cantina est une propriété appartenant au gang majeur du quartier, le Néo-Clan Hutt, qui serait issu des cendres de l’empire criminel du Hutt Jabba. Ce lieu si fréquenté est leur quartier général, ou plus exactement le lieu d’affaires de leur chef, un Hutt.
Galen : - Ben voyons, je me disais bien qu’il y aurait un Hutt dans cette histoire.
Astrid : - Ce Hutt-là est entouré de bandits et de mercenaires compétents. Il est presque aussi intouchable que puissant.
Galen comprit qu’il ne doit pas s’attirer d’ennuis là-bas s’il veut pouvoir survivre. Tous deux continuent de marcher le long de la rue mais en silence. Le jeune garçon remarque peu après qu’ils approchent de leur destination. Il s’agit d’un grand bâtiment de forme ovale avec une grande entrée, aux murs lisses et peints de gris clair tandis que son toit est bombé ; au-dessus de l’entrée, un panneau néon où est inscrit en alphabet aurabesh « Cantina du Haut quartier ». Le jeune padawan sourit à l’apparition de la cantina devant lui.
Galen : - Nous y sommes.
Astrid : - Restons prudents, Galen ! Une cantina est un lieu malfamé malgré son lot d’informations passagères. Cela ne m’étonnerais pas que la pègre de Taris soit protégé par la Guilde, et l’Empire ne veut pas de soucis avec la Guilde.
Galen : - Au fait… Je me souviens que mon Ordre a aussi des contacts et amis à la Guilde. Bon, allons-y.
Galen marche en direction de l’entrée, suivi par la chevalière Impériale, et inspire un bon coup pour gagner en assurance. Il arrive sur le seuil de l’entrée et s’arrête pour découvrir devant lui un curieux spectacle : une immense salle ovale aux murs gris clair et au sol pourpré, éclairée par des lampes néons circulaires et bronze ; une trentaine de tables circulaires sont éparpillées dans le centre de la salle, entouré par des bords surélevés par des marches où se trouvent d’autres tables. Toutes ces tables sont occupées par trois à quatre personnes, soit pour boire soit pour jouer. Sur une estrade dans le côté droit de la salle, des musiciens Bith jouent des symphonies divertissantes pour mettre l’ambiance. C’est alors que Galen aperçoit le bar au fond de la salle, dont le comptoir en arc de cercle est illuminé par des néons mauve. Le jeune padawan fait signe à Astrid et tous deux se dirigent vers le bar, passant entre les tables. Lorsqu’ils arrivent devant le comptoir, une jeune zeltronne en tablier et à la coiffure lisse et tombante se retourne avec deux verres lavés.
Barmaid zeltronne : - Qu’est-ce-que je vous sers ?
Galen prend une des chaises haute du bar et s’assoit dessus, avant de commencer à discuter. Les deux mains croisées sur le comptoir, il se lance.
Galen : - Je suis venu ici pour collecter quelques informations utiles. J’espère que vous pourrez me renseigner.
Barmaid zeltronne : - Cette cantina a la particularité de fournir des infos utiles aux contrebandiers de passage, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de Taris. Mais ce n’est pas gratuit.
Galen : - Combien ?
Barmaid zeltronne : - Une information coûte vingt crédits standards.
Vingt crédits ! Galen se souvient qu’il n’a plus que quatre-vingt crédits sur lui et qu’il risque de se faire plumer. Il réfléchit à ce qu’il va faire, consulte sa bourse et expire. Il en tire vingt pièces (25 mm de diamètre) en laiton et les donnent à la zeltronne. Celle-ci le remercie, les met dans sa poche puis elle se rapproche du jeune garçon, avec le sourire.
Barmaid zeltronne : - Qu’est-ce que vous voulez savoir ?
Galen : - Eh bien voilà, je cherche un homme particulièrement redoutable qui se serait établi sur Taris il y a quelques temps, et dont j’ai été appelé pour une collaboration. Un certain Gengis Spaar.
Barmaid zeltronne : - Gengis Spaar est partout et nulle part à la fois, dans ce district. Ce yevetha est devenu tellement influent par ici que beaucoup voudraient lui servir d’homme de main. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il est difficile de savoir où trouver Spaar. Sinon, vous pouvez toujours interroger la bande de devaroniens à cette table. (Elle montre du doigt la table derrière la chaise de Galen.) Ce sont des hommes de Spaar.
Astrid regarde les quatre devaroniens à la peau brunie qui jouent aux cartes, les évaluent puis fait savoir mentalement à Galen qu’il doit continuer à récupérer des informations. Le jeune tythonien reprend sa discussion avec la zeltronne.
Galen : - Autre chose encore. J’ai entendu des rumeurs disant que Gengis Spaar était… pourchassé.
Barmaid zeltronne : - Les rumeurs ne font pas bon ménage. Beaucoup d’en haut souhaitent mettre la main sur ce yevetha. Si vous cherchez une personne en particulier, l’info coûte encore vingt crédits.
Alors que Galen va encore piocher dans sa bourse de quoi payer, la main de la chevalière de l’Empire passe devant lui et dépose une vingtaine de pièces rondes en laiton. La zeltronne les ramasse et se prépare à écouter le jeune humain.
Galen : - Je voudrais savoir où puis-je trouver le dénommé « Altaïr Sheelal ».rn
Aussitôt, la musique s’arrête brusquement et tous regardent en direction du bar, une expression de stupeur. Touché ! À voir la panique inscrite sur le visage de la zeltronne et les pièces qui tombent de sa main, le nom évoqué fait plus de stupeur que celui du dangereux yevetha. Astrid décide de se mettre en position de self-défense tandis que Galen ne bouge pas d’un cil de sa chaise. La jeune zeltronne se rapproche pour lui parler à voix basse.
Barmaid zeltronne : - Vous n’auriez pas dû parler de Sheelal en ces lieux. Tous ici ont une dent contre lui, et vous allez avoir des ennuis.rn
??? : - Alors, comme ça, tu cherches Altaïr Sheelal ?
Galen se retourne de sa chaise et voit l’un des quatre devaroniens se lever, le plus costaud à sa carrure, et prend une posture de combat. La tonalité de sa voix montre qu’il fait preuve de nervosité et de moquerie. Il s’avance lentement vers le jeune padawan.
Bandit devaronien : - J’espère pour toi, gamin, que tu ne fais pas partie de ses amis. (Il dégaine son blaster et le pointe vers Galen.) Parce que tu risques de recevoir des dommages à payer !
Galen descend de sa chaise et se tient debout, bien droit, face au devaronien, et reste immobile. Astrid hésite à dégainer son sabre pour se défendre car elle risque de griller sa couverture. Comprenant que la situation doit être retournée à leur avantage, elle décide de parler à la place du padawan.
Astrid : - Vous semblez connaître ce Sheelal pour agir de la sorte. Ce jeune garçon et moi n’avons jamais rencontré cet homme. Peut-être pouvez-vous éclairer notre lanterne à son sujet.
Bandit devaronien : - Mais bien sûr. Altaïr Sheelal est une ordure de la pire espèce : ce guerrier solitaire et charognard n’a que pour seul passe-temps de nous traquer, nous voler et nous éliminer. À cause de lui, j’ai perdu une précieuse cargaison d’épices rares et une dizaine de mes hommes. Mais le pire, c’est qu’il pourchasse sans arrêt Gengis Spaar, mon patron ; on aura beau le dissuader par les armes ou même tenter de l’abattre, il traque sa proie continuellement et la harcèle.
Galen : - Je suppose qu’il a des comptes à régler avec Spaar. Et ça gêne ce dernier dans ses projets.
Bandit devaronien : - On peut dire ça. Et vu que vous vous intéressez à Sheelal, j’en déduis que vous voulez chercher des crosses à mon patron… à ce que j’ai compris.
Galen : - Puisqu’on en parle… où est Gengis Spaar en ce moment ?
Soudain, la moitié des clients se lève de leurs tables et braque leurs blasters dans notre direction. Galen se dit que, de toute façon, il était dans la crasse depuis qu’il est entré dans cette cantina. Le devaronien s’avance de deux pas tout en pointant son arme vers le jeune humain.
Bandit devaronien : - Tu poses trop de questions, gamin. Et j’aime pas les curieux. (Il charge son blaster.) Une dernière volonté ?
Galen commence à paniquer et se dit que sortir son sabre lui permettrait de survivre, ce que pense aussi la jeune chevalière Impériale. Tout doucement, Galen descend sa main droite vers la niveau de sa ceinture pour tenter de saisir son arme. Toutefois…
??? : - Il n’y aura pas de dernière volonté, Clyd !
Un objet tombe soudain du plafond et roule au sol, devant les pieds du devaronien. Une grenade prête à exploser ! Le bandit cornu n’a pas le temps de réagir que la grenade explose, libérant un grand nuage de fumée très opaque dans toute la salle. Galen profite de l’effet de surprise pour se mettre contre le sol tandis qu’Astrid se déplace vers le côté du bar pour se mettre à couvert. C’est alors la panique génarale car des tirs de blasters volent au-dessus des têtes et partout.rnrnGalen reste couché au sol et réfléchit à un moyen de sortir de ce guêpier, sans se faire blesser ou écraser. Soudain, il sent un bras musclé le prendre au niveau du ventre et le soulever. Galen se retrouve plaqué contre un corps inconnu et se fait emporter hors de la salle, voire du bâtiment.
L’inconnu semble connaître l’accès à la sortie malgré l’épais écran de fumée, il passe par une porte coulissante et se retrouve dans une ruelle derrière la cantina. Galen se débat de toutes ses forces et l’inconnu finit par le lâcher au bout de deux minutes.
Galen recule et évalue la personne devant lui : il s’agit vraisemblablement d’un homme, un humanoïde d’apparence reptilienne, habillé d’un vieux surcot sans-manches en épais cuir couleur sable et aux bras de protections d’armure en duranium. Mis-à-part un pantalon de cuir noir et d’autres protections en duranium au niveau des tibias, l’homme ne porte pas de bottes et ses pieds écailleux ont des griffes au bout de leurs cinq orteils. Une grande cape grise à intérieur rouge le couvre tandis qu’un masque osseux recouvre sa tête coiffée d’un foulard en bonnet. Une tête aux oreilles pointues et aux yeux jaunes, avec deux protubérances de sa mâchoire supérieure et de longs cheveux bruns. Quant à sa peau, elle se situe entre l’orange et le beige. L’inconnu (lien supprimé car non accessible)est immobile un court instant devant Galen, qui se décide à demander la question qui lui trottine dans la tête.
Galen : - Je peux savoir qui vous êtes ?
??? : - J’ai entendu dire que tu me cherchais, jed’haï.
Galen : - Vous êtes Altaïr Sheelal ?! Attendez… vous… vous êtes un Kaleesh !
Altaïr Sheelal : - Cela te surprend, n’est-ce-pas ? Les Kaleesh sont autant d’exceptionnels guerriers que de bons chasseurs de primes. Dans mon cas, ma vie de nomade se résume à une quantité d’actions bienfaisantes sous la forme de primes et de proies mises sous les barreaux. J’espère que tu ne m’as pas demandé pour rien, jed’haï.
Galen : - Comment savez-vous que je suis un… « jed’haï » ?
Altaïr Sheelal : - Un de mes ancêtres, un grand seigneur, m’a donné le don de reconnaître ceux qui utilisent la Force. Ça ne fait pourtant pas de moi un jed’haï.
Galen : - Ce n’est pas si grave pour moi. Altaïr, je voudrais que vous m’aidiez à…
La porte arrière de la cantina s’ouvre brutalement et Astrid Draco sort précipitamment dans la ruelle, courant vers les deux hommes. Altaïr la voit sortir son sabre, il dégaine en un éclair une vibroépée longue et droite au moment où Astrid allume son sabre.
Astrid : - Laissez ce jeune garçon partir ! Ou je vous roserais, Kaleesh !
Altaïr Sheelal : - Vous prenez à cœur votre devoir, Chevalière de l’Empire. (Il rengaine son arme.) Nous ne devons pas rester ici, jed’haï. Les hommes de Spaar sont à vos trousses.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 28 août 2016 - 16:35dimanche 28 août 2016 - 16:22 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
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J'aime toujours autant tes scènes d'actions! Plein de rebondissement, ce chapitre fait vraiment avancer l'histoire. Les descriptions de la cantina sont très simple et à la fois complète, ce qui permet de nous imaginer les décors.
Merci pour la précision du chapitre précédent et oui je comprends mieux l'attitude de Galen. Fais attention, qu'il reste des "rn" dans ce dernier chapitre.
Faut continuer comme cela! Je suis ravis que les vacances se terminent juste pour le retour des écrivains, lol. Ça m'a manquer.
lundi 29 août 2016 - 08:39 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Merci à toi Pad pour ton commentaire^^. Moi aussi je suis content que les vacances se terminent avec le retour des écrivains. Alors, pour ce douzième chapitre, je pense que je vais faire avancer un peu le personnage de Galen dans sa rencontre avec celui d’Altaïr Sheelal. Je vais donc vous livrer des informations sur ce guerrier kaleesh qui tient le rôle du chasseur dans cette traque de Gengis Spaar, non seulement sur son histoire personnelle mais aussi sur les raisons qui l’auront poussé à devenir chasseur de primes et à traquer le criminel yevetha. Bien sûr, il y aura une avancée dans l’histoire juste après.
Chapitre XII
Astrid : - C’est hors de question !
Galen est en pleine conversation avec la jeune Chevalière Impériale, à l’intérieur d’un ancien complexe militaire en ruine dans la bordure du District Quatre, là où aucun habitant de ce district ne vient souvent. Bien avant de se retrouver dans cet instant, ils venaient d’être secourus par leur mystérieux allié, Altaïr Sheelal. Ce Kaleesh mercenaire les sauva d’une fusillade dans la cantina du Haut quartier et les guida à travers le tortueux labyrinthe de rues du district. Une course-poursuite dont leurs agresseurs étaient des bandits dévaroniens au service de Spaar, les attaquant de leur blaster ; seulement, le Kaleesh avait plus d’un tour dans son sac et réussit à semer les poursuivants. Une heure après, le jeune tythonien et l’Impériale étaient conduits à la planque de Sheelal, le temps que la tension actuelle s’atténue.
Et en ce moment, Galen fait face à l’opposition de la chevalière concernant sa proposition.
Galen : - Pourquoi ? Il n’y a aucun mal à lui demander de nous aider à capturer le yevetha.
Astrid : - Que les choses soient claires, Galen Arek ; je ne travaillerais pas avec cet Altaïr Sheelal. Tout comme l’Empire, je n’accorde aucune confiance envers les Kaleesh.
Galen : - Aucune confiance ?! Leur philosophie guerrière est particulière, et alors ?
Astrid : - Les Kaleesh ont fait partie, il y a longtemps, de l’armée du précédent Seigneur des Sith, Dark Krayt, et l’ont aidé à prendre le contrôle de l’Empire et de la galaxie. Pour eux, la guerre est un motif très fort pour s’allier avec les êtres les plus malfaisants qui existe, et cela continuera encore. On ne peut pas lui faire confiance.
Galen : - Personne n’a dit que les Kaleesh étaient uniquement un peuple belligérant et mauvais.
Astrid décide d’aller dans le coin réservé au camp de fortune, où de vieux lits simples se trouvent, et semble vouloir se reposer. Entretemps, elle tente de conclure la discussion.
Astrid : - L’Empire, si. Et tu devrais t’y faire aussi, si tu veux survivre.
Galen ne comprendra jamais la jeune femme et décide de la laisser seule, sur ce lit où elle s’allonge confortablement pour dormir. Son instinct de Jedi lui dit qu’il faut qu’il en sache plus sur son hôte. Le bâtiment ne possède que deux étages au sol à moitié détruit, au-dessus d’un rez-de-chaussée plongé dans l’obscurité à cause de stores éternellement clos. Le jeune garçon grimpe sur les premières marches de la moitié inférieure d’escalier puis saute pour grimper à un câble noir servant de corde d’accès. Il atteint enfin le dernier étage, celui qui a le plus de fenêtres libres sur l’extérieur. Le mur nord-ouest donne sur le district et possède une balustrade de métal, cachée derrière deux établi en plastacier gris intégral l’un face à l’autre et perpendiculaire au mur. Galen aperçoit la silhouette du guerrier entre les établis, le regard tourné vers la ville. En se rapprochant, il voit qu’il est assis sur un fauteuil de cuir fait main. Le jeune garçon se lance pendant que le Kaleesh fait le garde sur son siège.
Galen : - Hé Altaïr ! Je… je veux te remercier de nous avoir aidés.
Altaïr Sheelal : - Il est un peu tôt pour me remercier. Mieux vaut le faire quand nous aurons capturé Gengis Spaar.
Galen : - D’accord… Je tiens à t’informer que je suis ravi que tu veuilles travailler avec nous, mais ce n’est pas le cas pour Astrid Draco. Elle a une dent contre les tiens.
Altaïr Sheelal : - Je comprends. C’est un soldat, lié à l’honneur de son État et à son histoire. (Il reste muet un court moment avant de reprendre.) Les miens n’ont pas tous soutenu le jen’ari krayt durant la guerre Sitho-Impériale, seule une poignée de renégats à notre code d’honneur et nos ancêtres l’ont rejoint. Aujourd’hui, le peuple kaleesh vit libre et indépendant, sans plus jamais se lever contre les justes grandes puissances de la galaxie.
Galen se rapproche encore un peu et passe au-dessus de la première table pour s’asseoir dessus. Tout comme le guerrier, il prend le temps de scruter le paysage urbain qui a conservé ses lueurs vertes, jaunes et blanches entre les bâtiments identiques en forme et en matière. Le jeune garçon reste un instant comme ça, sans rien dire, puis il se remémore la raison de pourquoi il était venu ici. Son visage se porte à nouveau sur le Kaleesh.
Galen : - J’aimerais que tu me racontes ton histoire personnelle.
Altaïr tourne lentement sa tête rouge coiffée de son masque osseux, plongeant ses yeux reptiliens dans ceux du jeune humain. Galen reste calme et remarque que le masque d’Altaïr possède une forme particulière, comme si c’était le visage de quelqu’un de connu. Le Kaleesh respire normalement, l’air détendu.
Altaïr : - Je suis né, comme tous ceux de mon espèce, sur Kalee. Mon père était un chef de clan et l’un des meilleurs guerriers de sa génération, tandis que ma mère était une prêtresse. Le jour de ma naissance, mon père revenait d’une grande chasse car la proie était un vieux dragon-krayt, et il apportait comme trophée le cœur de la bête. En tant que son premier fils né, il me donna ce cœur en guise de nourriture. Ma mère m’a raconté que je l’avais dévoré avec appétit. Ma jeunesse parmi les miens se caractérisait par des jeux de combat et de sport, sans oublier les jours d’apprentissage de nos traditions et de notre passé. Si j’étais un bon lutteur dans mon enfance, j’égalisais mon père dans l’art de la traque. Je fus formé par mon géniteur qui m’enseigna tout son savoir ; contrairement à lui, qui était spécialiste du fusil-lance, je préférais exceller dans le maniement de l’épée. Bretteur puis fine-lame, je devins au terme de mon adolescence un chasseur d’élite et amassais autant de proies que de butins, pris chez les autres clans rivaux. C’est lors de mon passage à l’âge adulte qu’un étrange évènement eut lieu. J’étais parti dans le grand désert, avec en ma compagnie Alysah qel Fangh. Cette jeune femelle de mon clan était différente des autres par sa minceur et sa silhouette de déesse, et elle aimait me servir d’acolyte durant mes aventures au-delà de notre terre. Elle était là, à mes côtés, lorsque ma poursuite d’un Karabba me mena involontairement dans le canyon où se trouvait Abesmi, le monolithe sacré. J’ai vaincu la créature et lui ai retiré son crâne pour m’en faire mon masque de guerrier. Mais entre-temps, je fus comme absent pendant ce qui m’avait semblé une éternité : je regardais le ciel en constatant que je regardais l’espace et les étoiles. Cette vision m’a donné alors l’envie de voyager à travers la galaxie. Une fois revenu, j’ai annoncé à mes parents que je voulais prendre la route pour les étoiles. Mon père m’a dit que j’étais comme mon grand-père, un homme en quête de bienfaisance universelle, et il m’a confié le masque karabba de mon plus glorieux ancêtre. Le général mi-kaleesh, mi-cyborg.
Galen : - Quoi ?! Tu descends de…
Altaïr : - Qymaen jai Sheelal, plus connu sous le nom de Grievous. Ce seigneur kaleesh est dans notre culture une déité au même rang que Shrupak, le plus saint des dieux. Aujourd’hui encore, c’est son masque de guerrier que je porte en souvenir de ma famille et de mon héritage.
Galen : - Donc tu portes une puissante relique. Ça doit être un très grand honneur.
Altaïr se met alors à balancer sa tête pour exprimer un « non », ce qui met un peu Galen mal à l’aise. Au moment où le jeune padawan veut l’interroger sur ce non, le kaleesh continue son récit.
Altaïr : - Tu te trompes, jed’haï. Mon masque n’a rien d’une relique. Le véritable « masque de Grievous » est celui en duranium pur qu’il portait en tant que cyborg, lors de sa mort sur Utapau. Un membre lointain de ma famille avait réussi à le récupérer et de nombreux prêtres l’ont sanctifié afin qu’il conserve éternellement la force et la magnificence de Grievous. Ce masque est devenu un trésor de famille. Ce qui m’amène à poursuivre. Mon passage d’adulte entamé, je pris Alysah comme compagne et nous avons quitté Kalee pour trouver notre voie. Notre vaisseau s’est diriger vers Corellia, où nous avons travaillé comme mercenaires pour la Guilde. Mes aptitudes de guerrier m’ont permis de sauver bien des personnes que des ressources. Mon expérience de la contrebande me permit ensuite de me tourner dans le métier de chasseur de primes. Alysah toujours à mes côtés, j’ai traqué, poursuivit et arrêter tant de gens malhonnêtes dans la galaxie et le respect que j’inspirais aux honnêtes gens était aussi grand que les primes que je récoltais. Et puis un jour…
Galen : - Tu as croisé le chemin de Gengis Spaar.
Altaïr : - C’est cela. J’ai rencontré Gengis Spaar et ses hommes sur Nar Shadda, durant une partie de sabaac. J’étais fort à ce jeu mais ma chance n’était pas là face à ce yevetha. Gengis m’a proposé ensuite de le rejoindre dans sa bande, car il lui manquait un talentueux chasseur de primes et ma réputation était parvenue à ses oreilles. J’ai accepté à condition qu’Alysah m’accompagne. Durant plusieurs années, je l’ai aidé à maintenir sa réputation, en faisant office de traqueur et de bourreau à ceux qui n’avaient pas payé leur dette envers lui ou qui avaient osé le contester. Alysah me répéta souvent que Spaar était dangereux. Je me demandais surtout jusqu’où ce partenariat allait s’achever. Gengis me faisait confiance parce que je faisais comme convenu et sans erreur mon travail. Mais cela changea vite. Un jour, nous avons fait étape sur Dubrillon pour voler une précieuse cargaison ; notre contact était un grand officier de l’Empire. Au moment où l’on avait récupéré la cargaison, nous avons été attaqués par des soldats. Gengis me demanda de rester pendant que les autres mettaient à l’abri la cargaison volée. Nous avons pu échapper aux soldats mais les hommes du yevetha avaient été assommés et la cargaison avait disparue. Gengis fut furieux et il imposa que l’on retrouve la cargaison et son voleur. Notre traque se termina dans un entrepôt Impérial, où je compris que c’était Alysah qui avait rendue la cargaison volée aux Impériaux. Gengis déclara qu’elle l’avait doublé et trahit puis me demanda de l’éliminer. Et… j’ai refusé. Il y avait une limite à tuer qui que ce soit, et Alysah n’avait fait que ce qui était juste. Gengis m’a traité de sale traître et essaya de nous éliminer. Mais Alysah et moi étions des as de l’esquive et nous avons abandonné les lieux après avoir lâché une bombe à écran-de-fumée. Alysah et moi sommes retournés sur Kalee afin de fonder une famille. Nous étions heureux. Mais Gengis nous avait retrouvés. Il tua ma compagne et… me vola le masque de Grievous. Voilà la double erreur qu’il a commise et pourquoi je le pourchasse sans répit.
Galen est resté silencieux tout au long de ce récit. Il avait écouté jusqu’au bout et, maintenant que la fin est arrivé, il comprend que ce guerrier-chasseur ne poursuit pas le dangereux yevetha pour la prime au-dessus de sa tête. Mais pour se venger. « La vengeance est un met à la saveur amère et sèche », lui disait sa mère à ce sujet, car on n’obtient plus de mal que de bien. Galen regarde ce Kaleesh si sérieux et si grave après avoir parlé de sa vie, vie gâchée par un être cruel.
Galen : - Qu’est-ce que tu veux faire exactement à Gengis ?
Altaïr : - Je n’en sais rien. Parce qu’il a détruit ma vie et mon honneur, je veux lui infliger au centuple ce qu’il a infligé à Alysah. Mais… l’Empire le recherche aussi pour des crimes aussi grands qu’à moi et je devrais le livrer vivant.
Galen : - Je comprends parfaitement que tu veuilles te venger de Gengis. Je voudrais faire la même chose si ma famille était la victime. Cependant, toute ma colère que j’ai ressentie une fois contre cet injuste univers m’a fait comprendre une chose : il ne faut jamais laisser ses émotions les plus fortes dicter notre raison.
Altaïr : - Expliques-toi clairement, jed’haï Galen.
Galen : - Normalement, mon maître devrait prononcer ces phrases à ma place parce qu’elle est plus sage. Mais voilà : si tu décides de laisser ta colère, voire ta haine, envers Gengis Spaar agir sur tes actes, non seulement tu as autant de mal que ton ennemi ne l’a fait, Alysah serait décédée en vain parce que Gengis ne sera jamais jugé pour ses crimes, mais surtout… tu auras mauvaise conscience pour le reste de ta vie.
Altaïr prend aussitôt un regard menaçant : les paroles du jeune tythonien ont plutôt l’effet de le rendre plus nerveux et orgueilleux. À voir la profondeur de ses deux orbes reptiliennes, il exprime une rancœur étouffée envers lui. Galen reste immobile et prudent, il ne veut pas avoir cet homme comme ennemi. Puis, le guerrier Kaleesh semble s’attendrir et reprend son calme.
Altaïr : - La sagesse des jed’haï. Mon grand-père me disait souvent que cette philosophie pouvait conduire le plus dur de nous en un être sain doué de raison. C’était ainsi qu’il vivait, sans vraiment avoir rejoint leurs rangs. Tes paroles auraient pu me blesser, padawan. Mais elles ont une part de vérité et elles me rappellent tout ce que m’a enseigné mon grand-père. Cet homme était un grand sage pour moi.
Galen : - La Force ou les dieux étaient avec lui.
Altaïr : - Oui.
C’est alors qu’un bruit de raclement de parmabéton se fait entendre derrière Galen. Il se retourne avec précipitation et s’aperçoit que ce n’est heureusement que la jeune Chevalière Impériale qui vient de se hisser de la corde pour les rejoindre. Astrid s’approcha tranquillement du carré de tables, avec une mine détendue et presque honteuse.
Astrid : - Désolé de vous déranger Altaïr, mais… je… je tiens à vous présenter quelques petites excuses. Je ne vous faisais pas confiance au départ à cause de ce que l’on m’a enseigné à l’Académie Impériale et j’y croyais. Et puis, en bas, je vous ai entendu raconter ce qui me semblait votre vie, et une tragédie.
Altaïr : - Mon passé et mes raisons de trouver Gengis Spaar.
Astrid : - Je vois… Et puis, je me suis demandé ce que c’était de perdre quelqu’un de très cher. Je me suis dit que vous vouliez vous venger. Puis, j’ai cru comprendre que vous aviez un parent plein de sagesse.
Galen : - Son grand-père. Paternel, c’est ça ? (Altaïr répond à l’affirmative.)
Astrid : - Alors voilà. Je suis venue pour ça et vous faire savoir que… vous pouvez compter sur mon aide pour arrêter Gengis et le juger pour le meurtre de votre femme.
Un long silence se passe pendant qu’Astrid et Galen attendent une réaction. Le Kaleesh médite sur les paroles de la chevalière puis donne sa réponse.
Altaïr : - Merci, chevalière Draco. Votre aide sera précieuse, autant pour moi… (Il regarde le jeune garçon) que pour lui.
Galen : - Bien. C’est décidé. Que faisons-nous maintenant ? Astrid, vous avez un plan ? Ou Altaïr ?
Astrid : - Si je peux me permettre, continuer de chercher Spaar dans cette tenue risque de me rendre vulnérable. Il nous faudra remonter au District supérieur pour que je récupère mon armure.
Altaïr : - Ce sale et dangereux yevetha est quelqu’un de malin. Il est du genre à se cacher là où l’on si attend le moins. Mais où, je ne sais pas.
Galen : - Il a sûrement des contacts ou alliés sur Taris ! J’en suis sûr !
Altaïr : - Il y a en effet… un contact de Spaar. À qui on pourrait demander des renseignements de qualité.
Astrid : - Qui donc ?
Altaïr se lève et se dirige vers le bord du balcon, où une longue vibrolame en cortosis se repose. Il l’a prend par la poignée, fait quelques moulinets de la main droite puis la rengaine dans son dos.
Altaïr : - Voici ma réponse. Allons faire jacasser du Hutt !lundi 26 septembre 2016 - 19:27 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Contente de lire un nouveau chapitre! Comme d'habitude, j'aime! Très bien écrit et effectivement on en apprend plus sur les personnages.
Par contre, je n'ai pas trop bien suivi un point. Comme Altaïr Sheelal est petit fils de Qymaen jai Sheelal alias Grievous, pourquoi Altaïr ne hait pas les Jedi?
mercredi 28 septembre 2016 - 09:51 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18432 Crédits
Petite information : À tous ceux qui continuent de lire cette fanfiction, je tiens à vous mettre au courant d'un projet que je vais faire prochainement. Je comptes écrire une autre fanfiction qui aura pour personnage principal une personne dont j'aimerais raconter sa vie : Talon Darita. Je me suis dit que je pouvais faire une histoire qui débuterait après sa visite à l'Académie Jedi, sa vie sur la planète où elle s'est réfugiée et ailleurs puisqu'elle fera aussi des missions personnelles. Sans oublier des chapitres un peu flash-back qui peuvent relater son passé.Seulement, je veux d'abord savoir si un tel projet vous intéresse et si vous aimeriez découvrir ce personnage féminin que j'aimerais faire intervenir dans le prochain topic "Temple Jedi". Si vous voyez ce post, je voudrais votre réponse par post (à la suite de celui-ci) s'il-vous-plaît.Merci de votre compréhension.samedi 01 octobre 2016 - 17:19 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Alors, oui, je serais intéressée par une fan-fiction sur Talon ! Je me suis souvent demandée ce qui lui était arrivé et ce qui l'avait poussée à devenir apprentis Sith. De plus, j'aimerai bien savoir ce qu'il advient d'elle depuis sa dernière venue sur YavinIV :D
samedi 01 octobre 2016 - 17:50 Modification Admin Réaction Permalien
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