[Concours Fan-Fic] Dépôt des Textes

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  • Avatar boba.fett7

    boba.fett7

    35983 Crédits

    Sur ce topic, seul les créations des fans seront autorisés, tout les messages hors sujet seront sanctionné, je vous rappelle les régles ci-dessous :

    La section Livres & Bd's organise durant le mois d'aout un Concours de Fan-Fictions...Il durera jusqu'au 31 aout à 23h59 ^^
    Passé ce délai cela ne sera plus la peine d'envoyer vos créations..
    Vous pouvez écrire dans 3 catégories différentes :
    - Comédie ( Parodie , etc )
    - Action/Aventure
    - Suspence
    La fics peut etre soit un personnage creer par votre imagination dans l'unviers Star Wars à l'époque que vous le voulez.( entre -5000 et +50) Mais cela doit être réaliste et en cohérence avec l'UE ( votre perso ne pourra pas devenir le maitre de l'univers, tuer Dark Vador etc...)
    Ou bien la fics peut être une suite d'un livre avec les héros habituel à l'époque que vous voulez. ( entre -5000 et +50)

    Les 2 juges seront Boba.fett7 et Sidarks qui noteront vos fiches selon le barème suivant:
    - Scénario : 10 pts
    - Coéherence UE : 5Pts
    - Fautes/Styles d'écriture : 3 Pts
    - Originalité : 2 Pts

    Le Gagnant de chaque catégorie gagnera 200 crédits
    Une fics fais maximum 10 chapitres de 5000 mots chacun ( ou à la fin la fiction ne doit pas dépassé 50 000 mots), pour pas que l'on mette 2 mois à lire chaque fiction.

    INTERDICTION AU PLAGIAT ( prendre la fanction sur un autre site )

    Vous posterez vos créations ici et uniquement vos créations...a partir du 1er septembre le topic sera fermé!

    Vous pouvez également écrire votre fanction en Duo.
    Pour poster voila l'exemple à suivre :

    Nom de(s) Auteur(s) :
    Catégorie : ( Comedie, Action/aventure ou suspense)
    Nom de la Fanction :
    Nombre de chapitres :


    Chapitre 1

    ...

    Chapitre 2

    ...

    mercredi 04 août 2004 - 23:37 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark_Glance

    Dark_Glance

    475 Crédits

    Nom de l’auteur : Dark Glance
    Genre : Action/Aventure
    Nom : Tout A Reconstruire
    Nombre de chapitre : 10

    Tout A Reconstruire


    1

    Un vaisseau venait de décoller sous les yeux d’Anakin , il le regardais s’envoler avec une expression qui en disait long . Soudain il fut surpris par Obi-Wan qui lui demanda de rentrer dans le hangar pour le reste du cours . Le vaisseau avait à son bord le grand maître Jedi Syfo-Dias . Il se dirigeait vers une planète d’un bleu pâle , elle paraissait recouverte d’océan éclairci par beaucoup de nuage . Le vaisseau se posa sur cette planète . Syfo-Dias fut accueilli par un étrange et grande créature . Une peau bleu , une voix envoûtante , cette créature du nom de Kaminiens avait impressionner le maître Jedi . La créature prétendi s’appeler Lama Su . Elle emmena alors le Jedi voir un homme de son espèce , ils discutèrent longtemps sans qu’elle entendit quoi que ce soit . Puis au bout d’un long moment Syfo-Dias revint et repartit vers son vaisseau . Mais là il fut surpris par un homme revêtu d’une armure gris et d’un casque singulier , l’homme à l’armure de métal le tua de quelques coup de blaster que le maître ne put éviter .

    2

    Quelques années avait passé depuis la disparition du maître Syfo-Dias au yeux des Jedis , il ne l’avait jamais retrouvé , Anakin avait seulement dit qu’il l’avait vu décoller avec son vaisseau et que l’on ne l’avait jamais revu . Mais Anakin avait omis de dire qu’il avait vu Syfo-Dias quelques jours avant son départ modifier les archives Jedis . Il n’en dit pas un mot à son maître ni au conseil d’ailleurs . Anakin avait grandi , il n’était plus l’enfant qu’avait découvert Qui-Gon qui manquait à tous et qui était encore dans tout les cœurs , tout étaient à reconstruire pour Obi-Wan maintenant et le conseil avait eu du mal à pouvoir reméditer après la mort d’un tel Jedi . Anakin était maintenant un jeune garçon de treize ans qui était plus qu’insouciant , ce qui ne faisait pas vraiment la fierté d’Obi-Wan . Le jeune garçon n’avait peur de rien .

    3

    Comme une ombre il marchait sur les hauteurs de Coruscant , tenant à la main le sabre de son apprenti mort . Dark Sidious avait échouer son blocus commercial et avait perdu son perdu son apprenti le plus cher . Il marcha alors jusqu’a ses appartements et là y trouva Anakin . Le jeune homme fit surpris de voir quelle carrure avait à ses yeux le grands chancelier Palpatine . Palpatine retira alors sa grande toge de Sith mais Anakin qui n’avait jamais étudié les seigneurs Siths ne sut pas que c’était une toge de seigneurs de l’ombre et que le chancelier Palpatine n’était pas celui qu’il croyait . Il pensé juste que c’était un grand manteau . Le jeune garçon venait souvent rendre visite au chancelier qu’il croyait de bon conseil . Mais Palpatine lui racontait la corruption du Sénat et des Jedis , les failles du système et beaucoup de choses dont Anakin n’aurait jamais du ouïr . Obi-Wan voyait d’un très mauvaise œil cette relation privilégié entre Anakin et Palpatine car il se rappelait ce que son maître lui disait , Qui-Gon lui avait souvent parlé d’un traître au sein du sénat , qu’il ne pouvait lui en dire plus mais qu’il devrait toujours prendre garde à celui dont on croit que l’on peut faire confiance . Obi-Wan ne comprit jamais pourquoi mais savait que son maître savait des choses capitales pour l’avenir . Il se disait si souvent quelles immense perte que se cher et regretté Qui-Gon .

    4

    Nute Gunray était en route à bord de son vaisseau verse une lune déserte avec le seigneur Tyranus . Nute Gunray lui raconta alors la trahison du seigneur Sidious trois ans auparavant et sa volonté de vengeance sur les Naboos et particulièrement sur la Rein Amidala . Ils discutèrent longement et Tyranus lui dit qu’il ne pouvait rien dévoilé de ses plans mais que ses plans étaient sans faille . Le Sith reprit alors son vaisseau et s’envola sous les yeux plus que méfiant de Nute Gunray .

    5

    La reine Amidala était au bord d’un lac , pensive jusqu’à ce que vint le capitaine Panaka , lui faisant signalé qu’il était temps de partir pour la grande conférence sur palais . La reine pris alors le vaisseau l’amenant à la capitale mais elle était préoccupé par des éléments extérieurs , peut-être était-ce parce que cela faisait trois ans depuis le blocus , la mort du Jedi protecteur mais surtout sa rencontre avec un petit garçon surprenant . Mais encore une fois elle fut dérangeait dans ses songes pars l’arrivé . Elle arriva alors dans le grand palais pour une discussion qui avait une importance capitale et historique . La reine était arrivé au bout de son mandat de quatre années de règnes sur Naboo . Le peuple voulait modifié la constitution pour pouvoir lui faire obtenir un deuxième mandat ce qui est interdit . Les débats commencèrent alors sous les yeux toujours aussi songeur de la reine .

    6

    Anakin parti pour l’atelier avec maître Yoda et son maître Obi-Wan . Il rendi alors le sabre laser qu’il avait eu jusqu’a maintenant pour se construire le sien . Il commenca alors sa construction . Puis un moment il bloqua , il entendi alors une voix lui expliquer comment faire il réussi alors puis leva la tête pour remercier son maître qu’il cru que ce fut lui qui lui souffla la réponse , mais Obi-Wan discutait avec Yoda beaucoup plus loin , ce ne pouvait être eux . Il vit alors une lueur étonnante qui lui souri il replongea alors la tête dans sa construction sans réaliser , puis il releva d’un coup la tête mais il n’y avait plus rien . Il fit longtemps perturbait par cette homme au long cheveux qui lui avait souri et qui lui rappelait quelqu’un .

    7

    Yoda et Obi-Wan discutait de l’avenir d’Anakin , Obi-Wan lui racontait l’insouciance du padawan et lui parlait de ses inquiétudes . Qui-Gon aurait été parfait pour former Anakin mais il doutait de ses propres qualités de maître et surtout pour former l’élu . Yoda lui dit alors que ce qui est fait est fait et qu’il faut regarder l’avenir à présent , mais Obi-Wan sentit plus qu’une inquiétudes dans les propos et le regarde de Yoda , il lui demande alors ce qui rendait si inquiets le maître . Il lui répondit simplement qu’ombre et douleur était tout ce que représente l’avenir .

    8

    La discussion avait enfin pris fin et à l’unanimité tous étaient d’accord pour accorder un deuxième mandat à la reine Amidala . Il n’avait pas détourner le regard des vitres , pensive encore . Le capitaine Panaka lui souffla à l’oreille qui lui fallait faire une petite déclaration mais elle lui demande plutôt d’organiser un voyage sur Coruscant . Il lui répondi qu’il avait découvert de l’activité illégal entre la fédération du commerce et des chasseurs de primes sur des lunes désertes et que la menace terroristes pesaient . Ce fut donc une expression triste qui recouvrait son visage lorsqu’elle remercia tous les membres présent de lui accordai ce mandat .

    9

    Le seigneur Tyranus discutait avec Sidious sur les toits de Coruscant , ils parlaient d’un projet à long terme , d’une station spatial gigantesque , d’une époque sombre , de la fin de la république et des Jedis . C’est alors qu’arriva le mystérieux meurtriers du maître Sifo-Dias , Tyranus lui dit que Syfo-Dias avait bien fait son travail et que maintenant c’était à son tour , il acquiesça alors et parti a bord de son vaisseau pour le moins particulier vers l’étrange direction où était parti Sifo-Dyas quelques années auparavant . Un malin sourire sur le visage de Sidious laissa Tyranus interrogeant puis il lui dit que l’heure viendrai où les Jedis s’éteindront et où l’obscurité recouvrirai la galaxie . Sidious parti alors laissant Dooku incompris .

    10

    Anakin et Obi-Wan avait été mandaté par le conseil pour parcourir une des lunes suspectes aux yeux du conseil et où se pourrait se dérouler des activités illégales . Marchant vers la plate-forme Anakin vu Palpatine à la vitre de ses appartements lui souriant mais en tournant la tête de l’autre côté il revu le mystérieux mais si familier homme qui lui avait dit comment faire pour construire son sabre . Anakin avait le choix entre deux directions où regarder , Palpatine et l’ombre ou alors Qui-Gon même s’il ne le savait pas et la lumière . Et c’est vers la lumière qu’il tourna pour le moment son regard souriant lui aussi à Qui-Gon mais dans son coeur il savait que tout cela n’était que temporaire .

    jeudi 05 août 2004 - 11:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Startide

    Startide

    905 Crédits

    Nom de(s) Auteur(s) : Startide
    Catégorie :Action/aventure
    Nom de la Fanction : La planete fantome
    Nombre de chapitres : 2 mais ils sont assez long.


    Jango Fett : La planète fantôme

    Chapitre 1 :


    Jango Fett chasseur de primes hors paire, qui n’as pas d’égale dans la galaxie, et qui explore celle-ci a la recherche de « clients » dans son Slave I. Quand il s’apprêta à aller chercher sa prime chez son employeur, un hutt du nom de Braga the destructor, qui voulait éliminer une personne « gênante » le hutt le contacta :

    -Jango ?
    -Oui que voulez-vous ?
    -Que vous alliez sur Géonosis, voir un vieil ami, qui voudrais vous...
    -Et ma prime je viens d’abord, récupérer ma prime ensuite je vais sur Géonosis.
    -Bien sur venez, donc mon vieil ami voudrait vous confier une mission, acceptez-vous mon offre ?
    -Ca dépend du prix qu’il est près a y mettre.
    -Ne vous inquiétez pas il est très « généreux »…
    -Alors c’est entendu, je viens sur Nall Hutta récupérer ma prime, ensuite je pars pour Géonosis .

    Sur ce, Jango coupa la communication, content d’avoir trouver un client aussi vite, et aussi « généreux » comme l’as dit le hutt.
    Il calcula la trajectoire pour passer en hyperespace, et lorsque que la trajectoire fut calculée, il fit passer le Slave I en hyperespace. Lorsque Jango arriva dans l’atmosphère de Nall Hutta, alla vers les coordonné de livraison de la prime, car le hutt préféré que sa cachette reste secrète.

    Ont lui envoya un vaisseau chargé de donne la prime a Jango, ce-ci fait celui-ci fit route vers Géonosis. Arrivé sur Géonosis, deux escorteurs Géonosiens essayèrent de mettre Jango en joue, même celui-ci avait beau dire qu’il était la pour voir un amis de Braga the destructor, c’est alors qu’il pris la décision de les abattre. Il programma ces missiles a têtes chercheuses, mais renonça, car il est le meilleur chasseur de primes et pilotes de la galaxie.
    Alors il les mit en joue et abattit les deux escorteurs.

    -Enfin débarrassé de ces deux gêneurs …
    -Ici Zoerjh Rirty (parasites) pourquoi avez-vous (parasites) abattu mes (parasites) escorteurs ?
    -Ils m’ont attaqué, alors j’ai parlementé et… comme vous le savez les chasseurs de primes, ne sont pas très doués pour parlementé. Alors j’ai attaqué.
    -C’est vous, le chasseur de primes dont mon ami Braga m’as parlé, très bien, dans ce cas, je ne peux vous en vouloir, allez vous poser sur la plate-forme 36.
    -Compris.

    Jango se dirige vers la plate-forme 36, quand soudain il fut pris d’un frisson il pensa à la fatigue, car c’est vrai qu’il n’a pas dormi depuis pas mal de temps. Comme prévu Zoerjh l’attendait.

    -Bienvenu Jango, c’est un plaisir de vous rencontrer.
    -Merci pour cet « accueil » très divertissant…
    -Veuillez m’excuser pour ce désagrément, allons dans mon palais…
    -Vous étés roi ??? Je comprends pourquoi vous pouvez faire appel a…
    -La n’est pas la question venez suivez-moi.

    C’est alors qu’ils se rendirent au palais sur des moto-jets.

    -Asseyez-vous Jango. Bon voilà, depuis peu, j’ai envoyé des chasseurs et des croiseurs vers le coté est, de la galaxie comme vous le savez ce coté est presque désert, mais aucun n’est revenu. Ca m’inquiète beaucoup car il y avait dans cette expédition mes meilleur pilotes.Nous avons quand même reçu une transmission, disant que… attendez je vais vous la montrer :

    -Capitaine, quelle est cette choses devant nous ???
    -Je ne sais pas, ont dirait une supernova, ou une tempête magnétique mais aucun de nos systèmes sont déréglés.
    -Moi non plus, mais cela s’approche très vite… Ont dirait une planète en gaz (coupure)….

    - Voilà après le reste de la transmission n’est pas décryptable : dit Zoerjh
    -Très bien si vous avez le prix que je demande…
    -Je l’ai, alors allez résoudre ce mystère et vous aurez votre prime.
    -Très bien, je me prépare et je résous votre mystère.

    Sur Ce-ci Jango quitta le palais et alla se préparer.



    Chapitre 2 :

    Quand Jango fut parti, il ressenti encore ce frisson, mais ce ne pouvais plus être la fatigue, car le géonosien lui avait donné une lotion a avaler, qui permet être reposer au maximum. Mais il décida de ne plus y penser, quand il arriva à 5 parcec de la zone ou les vaisseaux géonosiens ont disparu, il fit halte et mis les boucliers déflecteurs au maximum, en pensant, que cela pourrait être le vaisseau d’un malade, qui voulait s’amuser à détruire tous les vaisseaux qui passe par cette zone ou alors, un gardien qui veux protéger quelque chose, ou quelqu’un.
    Il contacta alors Zoerjh :

    -Ici Jango Feet, demande à parler au roi Zoerjh.
    -Bien reçu… je vous mets en contact avec mon seigneur.
    -Oui Jango, qui y a-t-il ?
    -Et bien il n’y a rien au coordonnés que vous m’avez donnée et…
    -Comment ça il n’y a rien ?
    -Il n’y a rien du tout le secteur et désert.
    -Très bien, alors explorer tout l’est de la galaxie…
    -Ce n’est pas convenu dans le prix…
    -Très bien alors je vous rajouterez ce que vous voudrais.
    -Compris, si vous y tenez, je vais explorer l’est de la galaxie.

    Avant d’explorer tout l’est de la galaxie, Jango pensa d’abord a aller équiper son vaisseaux sur sa base, car il pour explorer toutes la galaxie, il devrait booster au maximum le Slave I.
    Il fit alors route vers la planète Endor, la ou était sa base la plus proche.

    Lorsqu’il se posa, il ressenti encore une fois ce mystérieux frisson, cette fois, il avait décider d’aller ce faire analyser par P-G58, son droide médical personnel. Il posa alors sa mais sur un arbre géant(il y en avait beaucoup dans le secteur) sur lequel il avait mis un objet qui se mettait a clignoter d’une lumière rouge, et l’arbre s’ouvrit alors pour laisser place a un ascenseur. Ensuite il tapa un code secret sur la porte qui s’ouvrit, il enleva son armure, puis bu un coup, puis il alla voir P-G58 qui l’examina soigneusement et ne découvrit rien d’anormal.

    Ensuite, Jango prit ses modules les déposas dans une pièce, il abaissa ensuite un mannette qui fit descendre l’endroit ou était poser le Slave I, et ce dernier. Après avoir booster au maximum son vaisseaux, Jango fit le plein remonta la Slave I au-dehors et sorti de sa base en la verrouillant.

    Il parti ensuite explorer le secteur vers Lwhekk, au bout de 10 minutes de voyage, il vit une grosse boule lumineuse qui ressemble exactement a la description de la transmission. mais en s’approchant il découvrit que ce n’était seulement un supernova. Tout d’un coup il fut attaqué par un vaisseau géonosien, un chasseur pour être plus précis, Jango activa le rayon tracteur et captura le chasseur. Après avoir immobiliser le chasseur, il reparti vers Géonosis . Le chasseur tenta en vain de se débattre car Jango lui tira dessus avec son canon a ions pour l’immobiliser un fois pour toutes. Arrivé sur Géonosis il demanda a parler a Zoerjh, ce qui fut accepter cette fois-ci, il atterri sur la plate-forme 36, comme la dernière fois et a son grand étonnement Zoerjh l’attendait. Jango raconta l’histoire du chasseur et Zoerjh lui dit :

    -Très étonnant tout ce-ci, et mystérieux aussi, nous devrions peut-être interroger le pilote du chasseur.
    -Très bonne idée allons-y .

    Jango coupa le rayon tracteur et ouvrit le cockpit, mais il était…

    -Vide? Comment ça vide?
    -Oui, Jango c’est bizarre, car un vaisseau muni d’un cockpit doit obligatoirement avoir un pilote.
    -Allez donnez ce vaisseau a vos techniciens et faites le examiner, ont verra si ce fameux pilote a laissé des indices.
    -Compris, Roestz allez chercher un vaisseau tracteur pour amener ce vaisseaux dans un hangar et examiner-le avec le plus de soins possible : dit-il en s’adressant a un geonosiens grâce a son comlink.

    Mais au bout d’un certain temps, le vaisseau tracteur n’était toujours pas la, alors Zoerjh proposa a Jango d’aller voir ou était Roestz . Mais au hangar personne n’avait vu Roestz depuis la demande de Zoerjh. :bf:

    jeudi 05 août 2004 - 11:52 Modification Admin Permalien

  • Avatar Alix_Jestin

    Alix_Jestin

    251 Crédits

    Nom de l'auteur : Alix Azenstarck (Alix_Jestin)
    Catégorie : Action/Aventure
    Nom de la Fanfiction : Alerte sur Kidania
    Nombre de chapitres : 9



    Ces événements ont lieu 35 ans avant la Bataille de Yavin


    CHAPITRE 1

    Le Nomade, un croiseur spatial républicain de la Corporation d'Ingénierie Corellienne, émergea de l'hyperespace après un trajet de sept heures. Il faisait route depuis Coruscant et s'apprêtait à rejoindre la planète Kidania.
    "Maître Qoji, nous venons juste de quitter l'hyperespace, et nous arriverons sur la planète dans cinq minutes."
    La voix du capitaine Jam Drekish était teintée de consonances électroniques dues au système de communications du vaisseau.
    "Merci, capitaine," répondit d'une voix posée le Maître Jedi Rika Qoji dans l'interphone avant de se tourner vers son apprenti.
    Rika était âgée de trente sept années standard. Il s'agissait d'une femme grande, aux gestes précis et à la démarche assurée. Ses traits étaient fins, ses yeux bridés, et ses longs cheveux bruns tombaient derrière ses épaules, noués par un ruban turquoise. Malgré sa faible expérience, Rika était une Jedi respectée par ses pairs. Elle avait développé un talent de tacticienne hors du commun en se projetant dans l'esprit de son adversaire pour deviner ce qu'il s'apprêtait à faire. Elle agissait alors en conséquence pour le contrer. Elle parvenait ainsi à se maintenir au niveau d'Anoon Bondara, le meilleur duelliste de l'Ordre après Yoda et Mace Windu.
    L'apprenti de Rika, un adolescent de quinze ans, se nommait Atenu Varpei. Comme tous les apprentis Jedi, Atenu avait reçu son titre de Padawan le jour de ses treize ans, et avait été placé sous la tutelle de Rika, nouvellement promue Maître Jedi. Le garçon, d'ordinaire si agité, se tenait droit, assis en tailleur sur l'un des fauteuils du salon capsule du croiseur, les yeux fermés.
    Quelques heures plus tôt, le Haut Conseil avait reçu un message de la présidente de Kidania, qui soupçonnait qu'un coup d'état ne menace son gouvernement, et elle demandait de l'aide aux Jedi. Après avoir délibéré, le Conseil avait décidé d'envoyer Rika et Atenu sur place pour calmer les différents partis.
    Atenu ouvrit les yeux et regarda son Maître. Celle-ci l'encouragea à parler d'un geste du menton. Le jeune homme se concentra sur ce qu'il venait de percevoir à travers la Force. Avant chaque mission, les Padawans se doivent de sonder la Force pour tenter d'obtenir des informations sur les difficultés qu'ils rencontreront. Il s'agissait d'un exercice simple, et qui faisait travailler la méditation.
    "J'ai comme un mauvais pressentiment, Maître," dit finalement l'apprenti, les sourcils froncés. "Ce que j'ai vu était... sombre. Comme si quelque chose m'empêchait de bien discerner ce qui se passait."
    "Qu'as-tu vu ?" demanda calmement Rika.
    "L'explosion d'un bâtiment, je crois... J'ai vu des blessés, des morts... Et j'ai senti aussi un danger omniprésent... Comme si un autre drame pouvait se produire d'ici peu..."
    Rika prit quelques secondes pour assimiler ses paroles. Avant qu'elle ait pu dire quoi que ce soit, Atenu se leva.
    "Je sais ce que vous allez dire. Comme Maître Yoda le dit souvent, sans cesse en mouvement le futur est."
    "Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faut pas prendre garde des visions que tu as, Padawan."
    "Chaque vision que j'ai eue jusqu'à présent ne s'est jamais réalisée. Je les imagine sûrement, où alors je ne sais pas les interpréter..."
    "Le fait qu'aucune de tes visions ne se soit réalisée ne signifie pas que tu les aies mal interprétées. Chaque action que tu produis a des conséquences dans le futur. Peut-être que, sans le savoir, tu as modifié le futur en agissant d'une manière ou d'une autre, empêchant ta vision de se produire. Médite là-dessus, Padawan."
    "Oui, Maître."
    Les deux Jedi quittèrent le salon pour se rendre dans leur cabine et prendre leurs affaires.
    Deux minutes plus tard, le Nomade se posa à la surface de Kidania.

    Rika et Atenu descendirent la passerelle du Nomade et quittèrent le spatioport pour traverser la capitale de Kidania, Gherym. La coutume voulait que les Jedi ne soient pas accueillis à leur arrivée. Ils choisissaient leur chemin pour atteindre le siège du gouvernement, traversant la ville à pied pour capter les émotions des habitants.
    Rika était inquiète quant à la réaction de son apprenti vis à vis de ses visions. Lorsqu'elle avait tenté d'obtenir une vision, elle avait perçue la même obscurité qu'avait décrit Atenu. S'il commençait à douter de ses aptitudes, il pouvait faire une faute grave dans un instant qui aurait nécessité sa totale attention.
    "Quelque chose ne va pas, Maître ?" demanda Atenu, qui avait senti le tourment de Rika.
    "Il faut que je travaille mes défenses," répondit la Jedi avec un sourire. "En vérité, c'est toi qui es à l'origine de ma détresse."
    Atenu ne répondit rien, soudain lui aussi inquiet. Si son Maître doutait de lui...
    "Fais une auto-analyse, Padawan."
    Le jeune homme grimaça. Il détestait ces exercices. Il avait demandé quelques années plus tôt à Maître Yoda pourquoi un Jedi devait pratiquer ce genre d'activités. En cas d'urgence, au lieu de s'élancer au secours d'une personne, le Jedi devait-il toujours s'interroger ? "Attends, est-ce que je ne tirerais pas un intérêt personnel en sauvant cette personne, intérêt auquel je pourrais renoncer ?" Yoda avait prit appui sur sa canne à deux mains, lui faisant face.
    "Nécessaire il est pour aider de s'aider soi-même d'abord," lui avait-il répondu. "Si incapable de t'écouter tu es, mauvaise à coup sûr, ton aide sera."
    Atenu avait décidé de se taire, de peur d'aller trop loin. Plus tard, il avait médité sur ces paroles et les avait approuvées. Depuis, il avait plusieurs fois eu à faire d'autres auto-analyses. Il ne les faisait pas avec plaisir, mais avait compris l'importance de cet exercice, et le pratiquait avec sérieux.
    Atenu se concentra sur ses pensées et ses croyances qu'il partageait avec les dix milles Jedi que comptait la galaxie. Et puis, il découvrit sa faiblesse.
    "Je crois que je commence à douter," dit-il.
    "Douter ?"
    "De moi. De mes capacités."
    "Pourquoi donc ? Tu es un apprenti comme les autres."
    "Il y a... meilleur que moi ?"
    "En quoi est-ce un mal ? Toute personne est plus douée dans un domaine qu'une autre, mais moins douée dans un autre domaine. C'est la diversité des êtres vivants, même au sein d'une espèce. Les choses vont ainsi depuis la nuit des temps, selon la volonté de la Force."
    "Alors pourquoi ne sommes-nous pas tous les mêmes ? Il n'y aurait plus de conflits, puisque tous auraient le même état d'esprit. Nous serions dans un univers de paix absolue..."
    "Ou de guerre absolue... Les choses sont telles qu'elles sont, Atenu, et on ne peut les changer."
    "Alors pourquoi les Jedi existent, si nous ne pouvons pas les changer ?"
    "Quel est le devoir d'un Jedi vis à vis de la Force ?"
    "Maintenir l'équilibre..."
    "L'équilibre, Atenu. Nous ne vivons pas une utopie. Toute chose n'existe que si elle a son contraire. Le Bien ne peut exister sans le Mal. C'est le devoir d'un Chevalier Jedi, quelles que soient ses facultés, de faire en sorte d'empêcher qu'un état d'esprit domine les autres."
    "Je comprends, Maître. Je commençais à penser qu'Al... qu'il y avait meilleur que moi, et je..."
    "Trop tard, Padawan !" rit Rika. "Tu te trahis toi-même... Le problème est encore et toujours la compétition qui existe entre toi et Alix Jestin."
    "Ce n'est pas de ma faute... Alix me pousse toujours au-delà de mes limites."
    "Tu sais que Jestin a sorti la même excuse à son Maître ?"
    "Maître Diral y a cru ?"
    "Pas une seconde. Et moi non plus, d'ailleurs. Je ne sais pas quelle animosité vous anime, mais vous vous refilez les causes de vos erreurs. C'est assez dangereux."
    "Alix et moi sommes pourtant amis. Mais nous sommes concurrents. La plupart des gens trouvent cela paradoxal."
    "A ce point, cela semble l'être. Vous voulez surpasser l'autre dans tous les domaines. Quand parviendrez-vous à comprendre la futilité de ce comportement ?"
    "Cela n'a jamais affecté le développement de nos missions."
    "Qu'est-ce qui te fais croire cela ? Le fait qu'aucune de nos missions nous ait donné l'occasion d'activer nos sabres laser y est sûrement pour quelque chose, tu ne penses pas ?"
    "Probablement," répondit Atenu avec une grimace.
    "J'ai peur que dans l'action, tu veuilles trop bien faire et que tu tentes quelque chose de stupide."
    "Je ne suis pas stupide, Maître."
    Les deux jeunes gens s'arrêtèrent devant l'entrée de l'Hôtel de Ville.
    "Je n'ai jamais dit que tu étais stupide, Atenu," rappela Rika. "Je veux juste te dire de réfléchir avant d'agir."
    "Oui, Maître."
    "Bien. Entrons."

    La Présidente Rinoa Kephted soupira.
    "Quand cela cessera-t-il, conseillers ?" demanda-t-elle aux personnes assises autour de la Table de la Constitution.
    "Pas pour l'instant, en tout cas," répondit Drek Dilm, un Sullustéen. "Les rebelles ont dérobé des caissons entiers de blaster, ce matin. De plus, les services de sécurité de Gherym ont découvert l'existence d'une rebelle au sein même de la police. Ils ont arrêté l'officier en question, mais ne sont pas arrivés, pour l'instant, à lui soutirer le nom de leur leader."
    "Et ils ne l'auront sans doute jamais," intervint Popolo Vigiss, un humain de grande taille. "Le sens du devoir de ces terroristes est leur force. Nous ne connaissons toujours pas le nom de leur leader, et pourtant nous connaissons leur existence depuis près d'un an."
    "Je suis d'accord," reprit Dilm. "Il n'est pas facile de combattre un guerrier invisible... De plus, les Trente Mondes Kidanian commencent à émettre l'idée de s'armer pour contrer cette menace. Alors que Kidania s'était occupée de la sécurité de ces planètes depuis plus de trois siècles, ces terroristes, sans se montrer, ont réussi à esquisser les contours d'une rébellion générale en l'espace de quelques mois..."
    "Si seulement nous pouvions ne serait-ce que tenter des négociations avec eux..." dit Kephted, au bord du désespoir.
    Un droïde de protocole entra dans la salle.
    "Veuillez m'excuser, Madame la Présidente," annonça-t-il, "les Chevaliers Jedi sont arrivés."
    "Faites les entrer," ordonna Kephted.
    Le droïde, une unité 3PO, ressortit pour entrer à nouveau en compagnie de deux humains. La femme, la plus âgée, se tenait un pas devant celui du jeune homme qui l'accompagnait. Les deux Jedi s'inclinèrent en signe de respect.
    D'immenses baies vitrées laissaient la lumière du soleil entrer. Les murs étaient richement décorés, et un holocadre représentant le portrait de la Présidente était fixé juste au-dessus de la chaise occupée par Kephted.
    "Soyez les bienvenus," annonça-t-elle en congédiant le droïde d'un signe de main. "Je suis la Présidente Rinoa Kephted. Et voici mes conseillers."
    "Très honorés, Madame la Présidente. Je suis Rika Qoji, et mon apprenti Atenu Varpei."
    Comme le veut la coutume, Atenu resta stoïque lors de l'entretien. Son Maître tenta d'obtenir de nouvelles informations sur la situation de Kidania, mais, en dehors du contenu du rapport qu'avait fourni la Présidente dans son message, les personnes présentes ne savaient pas grand chose.
    "Avez-vous une idée sur leurs idéaux ?" demanda Rika. "Ont-ils fait des revendications ?"
    "Aucune," répondit Vigiss. "Ils refusent l'autorité de Madame la Présidente, et pour la même raison, ils refusent de commencer des négociations avec elle. Ils estiment ne rien lui devoir."
    D'après le rapport de Kephted, celle-ci avait été élue deux ans auparavant, pour un mandat de quatre ans. Les résultats des élections étaient dans les normes, et la Présidente semblait n'avoir aucun ennemi. Apparemment, aucun parti politique de la planète ne semblait impliqué dans les actes criminels que connaissait Kidania depuis près d'un an.
    "Nous avons arrêté une des leurs," dit enfin Dilm. "Jusqu'à présent, l'officier rebelle n'a pas parlé."
    "Où se trouve-t-elle ?" demanda Rika, intéressée.
    "Au Commissariat Général, au centre ville," répondit Vigiss.
    "Nous voudrions la rencontrer."
    "Je ne pense pas que vous trouverez quoi que ce soit."
    "Nous verrons."
    "Je laisse à votre disposition un speeder," annonça Kephted. "Je contacterai le Commissariat pour qu'ils préparent la salle d'interrogatoire."
    Les deux Jedi s'inclinèrent en signe de respect et sortirent de la salle. Ils furent pris en charge à leur sortie par l'unité 3PO, qui les conduisit à leur speeder.

    Rika s'avança vers le droïde d'accueil du Commissariat Général de Gherym.
    "Nous venons interroger la prisonnière rebelle. Je suis le Maître Jedi Rika Qoji."
    "Signez ce formulaire."
    Atenu se dit qu'il devait y avoir un problème de programmation avec ce droïde. Il avait vu des droïdes de maintenance plus polis que celui-ci.
    "Suivez-moi," dit le droïde en s'avançant dans un couloir.
    Les deux Jedi le suivirent. Tout autour d'eux, des officiers vaquaient à leurs occupations, ne jetant même pas un regard sur les étrangers. Rika sentit une certaine tension chez les personnes l'entourant. Une inquiétude grandissait en eux.
    Le droïde les mena devant une porte avec une fenêtre en transpacier, par laquelle on pouvait voir une Zeltron. Il s'agissait d'une humanoïde dont la pigmentation de la peau très rose contrastait avec le gris de l'uniforme des prisonniers. Le haut de ses vêtements avait été découpé au niveau des épaules pour laisser à l'air libre les délicates excroissances de cette espèce. Elle portait de longs cheveux blonds sans attache.
    Rika se tourna vers le droïde pour lui demander le nom de la prisonnière, mais celui-ci se dirigeait déjà vers la sortie du Commissariat. Il devait avoir reçu un message sur les fréquences de la police. La jeune femme soupira et ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire. Les deux Jedi entrèrent.
    Immédiatement, Atenu ressentit de l'attirance pour la captive. Vue de plus près, il pouvait apercevoir des motifs tatoués sur ses épaules nues. Il se demanda si elle en avait à d'autres endroits sur son corps.
    Rika posa la main sur l'avant-bras de son apprenti, le ramenant de sa rêverie. Atenu ne savait plus où se mettre. Il était un apprenti Jedi. Jamais rien de ceci ne devrait lui arriver... Qu'est-ce qui lui avait pris ?
    "Je me nomme Lanaï", se présenta l'humanoïde.
    "Maître Jedi Rika Qoji. Savez-vous pourquoi l'on vous a arrêté ?"
    "Bien sûr... Malgré toutes les fêtes que nous avons partagées ensemble, mes collègues n'apprécient pas mes idéaux."
    "Vous fomentez un coup d'état contre la Présidente Kephted, la personne que les représentants de l'ordre ont juré de défendre."
    "Fomenter n'est pas le mot que j'emploierais", répondit doucement Lanaï.
    Rika posa à nouveau le bras sur Atenu, qui commençait à tituber.
    "Veux-tu m'attendre à l'extérieur, Atenu ?"
    L'adolescent quitta la pièce, prenant discrètement appui sur le mur. La Zeltron sourit à la Jedi.
    "Vous savez ?" demanda-t-elle.
    "J'ai déjà eu affaire à un représentant de votre espèce", répondit Rika sans s'attarder sur la question. "Quels sont vos idéaux ?"
    "Je n'ai pas à vous les donner."
    "Le fait que vous refusiez de parler à vos anciens collègues, je peux le comprendre. Mais en tant que Jedi, je n'ai de compte à rendre à personne. Je mène une enquête parallèle à celle des forces de police, mais je peux prendre vos idéaux en compte pour éviter des morts tout en arrangeant tout le monde."
    "Nous ne voulons pas de morts", répliqua Lanaï.
    Rika la croyait. Les Zeltrons utilisaient leurs excroissances pour capter et envoyer leurs émotions. Tout ce qu'elle percevait de Lanaï n'était pas à travers la Force, mais était envoyé par l'humanoïde elle-même. Si une personne blessée se trouvait près d'un Zeltron, ce dernier ressentait lui aussi la douleur du blessé. Il n'y avait qu'un seul moyen pour un Zeltron de ne plus ressentir les sentiments des autres : se couper les excroissances. D'après ce qu'elle savait, les Zeltrons trouvaient cet acte barbare et odieux.
    "Je sais que le peuple Zeltron est pacifique. Je vous crois lorsque vous dites ne pas vouloir de morts. Mais vos agissements montrent le contraire. Votre groupe a volé des armes entreposées, pas plus tard que ce matin..."
    "C'est faux !" hurla Lanaï en se levant, faisant tomber son siège. "C'est un coup monté pour avoir une excuse pour nous tuer !"
    "Calmez-vous, Lanaï. (Elle attendit qu'elle ramasse son siège pour s'asseoir.) Qui aurait intérêt à monter ce vol d'armes ?"
    "Je n'en ai aucune idée, je n'ai pas eu le temps de faire des recherches poussées. On m'a arrêté à peine une heure après que l'on se soit rendu compte que des armes avaient été dérobées."
    "Comment les services de sécurité ont-ils découverts que vous faisiez partie des rebelles ?"
    "Là-dessus non plus, je n'en sais rien... Ils me sont tombés dessus sans que je comprenne quoi que se soit..."
    A travers la Force, Rika perçut qu'elle était sincère. Une autre question sans réponse. Quelqu'un tirait les ficelles, caché dans l'ombre. Restait à connaître son identité.
    "Quel est le nom de votre leader ?" demanda Rika.
    Lanaï tourna la tête sur le côté, bien décidée à ne pas répondre à la question.
    "Vous refusez de révéler vos intentions, vos idéaux, le nom de votre leader... Je ne peux absolument rien pour vous si vous ne me donnez rien en échange. Parler ne peut que vous aider à vous en sortir."
    "Je ne peux pas..." murmura Lanaï. "J'ai donné ma parole... Si je dis quoi que se soit, il le saura."
    "Il y a des mouchards dans la pièce ?" demanda Rika sans y croire.
    "Non, pas que je sache. Il... Si je vous le dis, est-ce que vous me promettez que vous n'en parlerez pas au service de police ?"
    "Je l'ai déjà dit : je mène une enquête parallèle."
    Lanaï s'affala sur son siège et ferma les yeux. Elle prit une grande inspiration et fit signe à la Jedi de s'approcher d'elle.
    "Hak Vernom", lui glissa-t-elle à l'oreille.
    Rika se redressa lentement. D'un discret hochement de tête, elle remercia la Zeltron.
    "Nous ne voulons la mort de personne, Maître Jedi."
    Rika hocha à nouveau la tête et sortit retrouver Atenu. Celui-ci était en train de parler à un officier de police. Lorsqu'il sentit la présence de son Maître, il tourna la tête vers elle, puis remercia le policier pour la rejoindre. Rika se dirigea vers l'accueil du Commissariat. Un officier humain s'approcha d'elle.
    "Je peux vous renseigner ?" demanda-t-il.
    "Oui, je suis Rika Qoji. Je voudrais savoir comment vous avez su que Lanaï était une rebelle."
    "Nous avons reçu un appel d'un dénommé Monsieur V. C'est lui qui nous a dit qu'elle était une traîtresse."
    "Monsieur V ?" répéta Rika.
    "Oui. Mais étant donné que soixante-dix pour cent des Kidinians ont un V comme première lettre de nom de famille, on ne le trouvera sans doute jamais..."
    "Bien, merci", conclut Rika en s'éloignant, son apprenti sur les talons.
    "Je..." commença Atenu, sans parvenir à trouver quoi que se soit à dire.
    "Ne t'inquiète pas, Atenu", répondit Rika avec un sourire. "C'est ma faute. J'aurais dû te laisser dehors dès le début. Les Zeltrons lancent des phéromones aux représentants de l'autre sexe lorsqu'ils le veulent."
    Atenu comprenait maintenant ce qui lui était arrivé, mais se sentait toujours aussi...
    "Stupide..." souffla-t-il. "J'aurais dû m'en rendre compte avec la Force. Je percevais très bien ses sentiments, pourtant..."
    "Oui, mais pas à travers la Force", l'informa Rika en marchant vers la sortie. "Les Zeltrons ont aussi la faculté d'envoyer et de recevoir les sentiments des autres. Elle ne faisait que s'amuser avec toi..."
    "Je ne trouve pas ça drôle."
    "Je m'en doute, Padawan !", rit la Jedi.
    "Avec votre permission, Maître, je voudrais ne plus parler de cet incident..."
    "C'est d'accord, Atenu. N'en parlons plus."
    Ils atteignirent la porte du bâtiment et sortirent. Ils commencèrent à descendre les marches qui s'étendaient sur une dizaine de mètres de long pour atteindre la rue.
    "J'ai une piste", annonça Rika. "Il nous faut une connexion sur les archives de Kidania."
    "Cela ne devrait pas poser de problème. Il y a un terminal dans le speeder."
    "Tu seras capable de le contrôler. Presque aussi bien que tes hormones..."
    Atenu s'arrêta, comme s'il avait reçu une gifle.
    "Vous aviez promis, Maître !"
    "Excuse-moi, ça m'a échappé..." plaisanta Rika sans se retourner.
    Atenu leva les yeux au ciel avant de les poser sur leur speeder, garé à vingt mètres de là. C'est alors qu'il vit le droïde d'accueil, posté à côté du speeder. Le droïde plaça un objet sphérique sur le siège et partit dans la direction opposée au Commissariat. Mais que...
    Un frisson parcourut l'échine du jeune homme.
    "Maître !" hurla-t-il, apeuré.
    Le speeder explosa dans un énorme fracas. Les flammes s'étendirent sur plusieurs mètres, faisant exploser les véhicules alentours. La déflagration projeta Rika en arrière, son manteau en feu. Elle atterrit durement au sol et se concentra pour repousser les molécules d'oxygène qui alimentaient le feu. Les flammes disparurent rapidement et Rika se releva, aidée par Atenu.
    "Vous allez bien ?" demanda Atenu, inquiet.
    "Oui, ça va aller."
    Des dizaines d'officiers de police sortirent précipitamment du Commissariat, alertés par l'explosion. Plusieurs corps de passants restaient sans vie au sol, d'autres tentaient de se relever en gémissant, d'autres encore hurlaient de douleur, incapable d'esquisser le moindre geste. Un Rodien était en feu et courait à travers la rue, affolé. Deux officiers le plaquèrent au sol en étouffant les flammes de leurs mains.
    "C'était le droïde d'accueil, Maître... Celui du Commissariat..."
    "Par où est-il parti ?" demanda Rika en fermant son esprit aux vagues d'émotions des blessés.
    Atenu montra la ruelle par laquelle le droïde avait disparu. Rika s'élança, Atenu sur ses talons. Ils amplifiaient leur vitesse grâce à la Force, et ne mirent pas longtemps pour rejoindre le fugitif.
    "Arrêtez !" ordonna Rika.
    Le droïde ne se retourna même pas. Rika fit valser une benne à ordure, posée dix mètres devant le droïde. Celui-ci, ne voyant aucune issue, se retourna pour faire face à ses cibles.
    "Vous allez répondre à certaines questions", affirma Rika. "Tout d'abord..."
    La plaque pectorale du droïde se détacha du reste du corps, laissant apparaître deux canons de blasters, incorporé au droïde. Les canons crachèrent des décharges mortelles, visant les deux humains. Avant qu'Atenu n'ai le temps de faire quoi que se soit, Rika avait déjà son sabre laser activé à la main. Elle renvoya la première décharge sur le cou de son adversaire, dont la tête se détacha. Elle dévia ensuite la deuxième décharge qui était destinée à son apprenti. Rika désactiva son sabre, et la lame d'énergie argentée disparut.
    "Alors là", fit Atenu, toujours surpris," je ne m'y attendais pas, à celle-là."
    "Le danger peut venir de n'importe où, Padawan. Sois constamment sur tes gardes, ici surtout. Il se prépare quelque chose, et c'est pour bientôt..."


    CHAPITRE 2

    Les deux Jedi rejoignirent le Nomade. Rika se connecta à la console de communication, tandis qu'Atenu expliquait à l'équipage que la mission pouvait être plus dangereuse qu'ils ne l'avaient espéré. Rika contacta le Temple Jedi. La réponse lui parvint presque immédiatement. L'image de Mace Windu se matérialisa sur la console, devant la Jedi.
    "Maître Windu, ici Rika Qoji, sur Kidania."
    "Vous avez fait bon voyage ?" demanda poliment Mace.
    "Oui, merci. Je vous contacte pour vous faire part de mes inquiétudes quant à la situation. Un attentat vient juste d'avoir lieu contre mon apprenti et moi-même. Huit personnes sont décédées, et trois autres sont dans un état critique, dans une cuve de bacta."
    Windu fronça les sourcils.
    "Etes-vous sûre que l'attentat était dirigé contre vous ?" demanda-t-il.
    "Absolument. Un droïde assassin a déposé un détonateur thermique dans notre speeder, puis a tenté de nous tuer. Je demande au Conseil de l'aide pour régler ces événements."
    "Des croiseurs partiront dans quelques minutes", répondit Windu. "Maître Piell part pour tenter d'obtenir de l'aide de la part des Judiciaires. Pour le moment, dites-nous ce que vous savez."
    "Cela va malheureusement être rapide... Le groupe de rebelles est, d'après mes sources, dirigé par un certain Hak Vernom. Je n'ai pour l'instant aucune information sur lui, mais je chercherai dans les archives de la planète. Ce matin-même, des armes ont été dérobées. Les autorités prétendent que ce sont les rebelles qui ont volé ces armes. D'après une prisonnière rebelle emprisonnée au Commissariat Général, il s'agirait d'un coup monté. De plus, ce qui est étrange, c'est que la rebelle a été arrêtée sans aucun chef d'accusation. Les forces de police ont reçu un appel anonyme leur annonçant qu'elle était une rebelle. Elle a immédiatement été mise aux arrêts."
    "Aucune idée sur l'identité du samaritain ?" demanda Windu.
    "Aucune", répondit Rika en secouant la tête.
    "Bien. Nous serons sur place dans moins de huit heures. En attendant, restez sur vos gardes, et que la Force soit avec vous."
    "Et avec vous", répondit Rika avant que la transmission ne s'arrête.

    Mace Windu regarda d'un air préoccupé le Maître Jedi debout devant lui. Il s'agissait d'un Firrerreo d'une cinquantaine d'années aux longs cheveux blonds et argents.
    "Puis-je me joindre à votre équipe de secours ?" demanda le Firrerreo.
    "Ce sera avec plaisir, Helan. De plus, votre apprenti aurait voulu aller aider le jeune Varpei", répondit Mace avec un sourire.
    "En effet... Nous vous rejoindrons sur la plate-forme de décollage."
    Helan Diral se retourna et quitta rapidement la salle du Haut Conseil. Il devait trouver Alix et avoir rejoint la plate-forme dans les cinq minutes. Il traversa à grandes enjambées le Temple pour atteindre la salle d'entraînement.
    Helan avait commencé son apprentissage sous la tutelle de Tyvokka, un puissant Maître Wookiee. Il avait été fier d'avoir été choisi par Tyvokka. L'ancien apprenti du Wookiee avait été nommé Chevalier Jedi et il n'avait pas fallu longtemps à Helan pour lui prouver son grand potentiel. Helan sourit en se rappelant de son ancien Maître. Il lui manquait. Tyvokka était tombé lors du Conflit Hyperspatial de Stark, survenu quelques années plus tôt.
    Son ancien Maître ne faisait désormais plus qu'un avec la Force. Un jour lui aussi devra abandonner son existence pour rejoindre la Force aux côtés de tous les Jedi qui ont autrefois vécu dans cette galaxie.
    Helan passa devant la projection holographique indiquant la position des conflits actuels au sein de la République. Il remarqua que le point signalant Kidania brillait plus que lorsqu'il était passé devant quelques minutes plus tôt. Il continua son chemin et arriva enfin dans la salle d'entraînement. Comme il s'en doutait, son apprenti était en train de combattre l'apprentie d'Anoon Bondara, Darsha Assant. Ces deux-là passaient le plus clair de leur temps ensemble à combattre au sabre laser. En secouant la tête, le Firrerreo s'avança vers le Maître d'Assant, un Twi'lek, qui supervisait le combat.

    Alix contra un coup et s'écarta de son adversaire. Il maintint sa garde haute et en arrière afin de contrer toute attaque venant de face. Il était agréablement surpris par Darsha. Agée de sept ans de plus que lui, ils étaient de forces égales au maniement du sabre. Apercevant une ouverture dans la garde de la jeune femme, il tenta de s'y engouffrer en attaquant de la pointe de sa lame... et faillit bien être séparé en deux par la lame jaune de Darsha. Alix sauta par-dessus son adversaire pour éviter le coup, se retrouvant dos à elle.
    D'un balayage rapide de son arme derrière lui, il empêcha Darsha de venir le chatouiller de trop près. Il avait failli se prendre une raclée par la jeune femme au bout de trois minutes de combat. Il régressait. Le tout devant son Maître, qui plus est. Il avait senti sa présence lorsque le Firrerreo était entré dans la salle.
    Je verrai cela plus tard, je suis occupé.
    Fronçant les sourcils, il tourna autour de son adversaire, le sabre levé. Et, sans qu'il comprenne pourquoi, sa jambe refusa de bouger. Il s'étala sur le sol, et lorsqu'il leva les yeux, Darsha riait.
    "Ce serait trop facile", dit-elle.
    Alix ne savait plus où se mettre...
    "Solah..." se rendit-il en se maudissant.
    Helan s'approcha des combattants.
    "Alix", dit-il, " Maître Qoji et son Padawan ont été victimes d'un attentat sur Kidania. Nous allons à leur secours."
    "Comment vont-ils ?" demanda précipitamment le garçon, inquiet.
    "Ils vont bien, mais doutent que leurs agresseurs s'en tiennent là. Nous partons dans cinq minutes."
    "Je serai prêt dans la minute !" répondit Alix en courant dans sa chambre pour préparer ses affaires.
    Il s'arrêta à l'entrée de la salle et se retourna.
    "C'est vous qui avez bloqué ma jambe pour finir le combat plus rapidement ?" demanda-t-il à son Maître.
    Ce dernier lui répondit par un sourire.
    "A charge de revanche, Darsha", soupira Alix en quittant la salle d'entraînement.
    Bondara se tourna vers son apprentie, qui s'apprêtait à poser une question.
    "Oui", dit simplement le Twi'lek.
    Darsha s'élança à son tour dans les couloirs du Temple pour se préparer elle aussi au départ.
    "J'espère atteindre un jour ce degré de compréhension avec mon apprenti", dit Helan, songeur.
    "Vous y arriverez un jour", répondit Anoon, confiant.
    Les deux Jedi sortirent à leur tour de la salle pour rejoindre leurs quartiers.


    CHAPITRE 3

    Tous ses sens en éveil, Rika pénétra dans la Bibliothèque de Gherym. Elle s'approcha du droïde d'accueil et lui demanda un accès à un terminal. Le droïde lui proposa son aide, mais elle refusa. Il la conduisit finalement à un siège où se trouvait un terminal de libre. Rika s'installa et activa le logiciel.
    Elle essaya diverses orthographes pour le nom "Hak Vernom" avant de trouver ce qu'elle cherchait. En parcourant le dossier, elle apprit que Vernom était un Rodien qui avait vécu à Gherym jusqu'à dix ans auparavant. Il avait monté une organisation secrète visant à s'approprier tous les commerces de la ville pour ainsi avoir un moyen de pression sur le gouvernement en place. Il voulait contrôler les compagnies de transports de la ville et le spatioport, mais n'y parvint jamais. Vernom avait réussi à obtenir près de soixante dix pour cent des commerces de Gherym lorsqu'il fut arrêté par la police. Les commerçants qui refusaient de vendre disparaissaient un beau jour en léguant leur boutique au Rodien millionnaire, et le gouvernement avait commencé à avoir quelques doutes. La découverte de dix-sept corps dans son jardin avait largement suffit à l'exiler sur Kessel pendant les quelques années à venir.
    Rika s'appuya sur le dossier de son siège. Alors Hak Vernom serait de retour... Voilà qui nécessitait une rapide vérification de la prison-planète. Elle sélectionna une transmission par voies hyperspaciales et contacta une vieille connaissance qui travaillait comme employé sur Kessel. Au bout de deux minutes, un visage humain à moitié endormi apparu devant elle.
    "Salut, Riel", annonça Rika. "Comment vas-tu ?"
    "Rika ?" fit la voix lentement. "La coutume veut que l'on appelle dans la journée du monde du destinataire..."
    "Excuses-moi, Riel, mais j'ai absolument besoin de ton aide. Il faut que tu vérifie quelque chose pour moi. Il y a dix ans, un Rodien nommé Hak Vernom est arrivé chez vous. Je voudrais savoir s'il est parti depuis."
    Riel bailla avant de pouvoir dire le moindre mot.
    "Bien, maintenant que je suis debout... (Il se tourna de côté.) Comment tu écris le nom de ton flirt ?"
    Elle l'épela. Depuis le temps, elle ne cherchait plus à contredire son ami. Il s'amusait de la voir condamnée à ne pas avoir de vie privée, mais il lui avait un jour avoué qu'il enviait ses pouvoirs de Jedi. Au bout de quelques secondes, Riel eut une réponse.
    "Hak Vernom, Rodien, en provenance de Kidania. A été relâché il y a bientôt cinq mois. Alors, heureuse ?"
    "Pas vraiment... Je comprends de moins en moins ce qu'il se passe ici."
    "Qu'est-ce qui t'arrive ?" demanda Riel en se frottant les yeux.
    "J'ai été envoyée sur Kidania pour protéger le gouvernement de rebelles. Hak Vernom a tenté de faire tomber le Président ici il y a dix ans."
    "Ben alors, ça doit être lui qui reprend les choses là où il les a laissées..."
    "Non. Les rebelles ont commencé leurs activités il y a un an. De plus, Vernom est tout, sauf un idiot. Sortir de prison et replonger immédiatement dans la même panade en tentant de tuer deux Jedi..."
    "Quoi ?" s'écria Riel, parfaitement éveillé.
    "On a tenté de nous tuer, moi et mon apprenti."
    "Et Atenu ?" s'inquiéta l'homme.
    "Il va bien. Je ne sais pas quoi penser de toute cette histoire..."
    "D'ici, je ne peux pas faire grand chose..."
    "Tu en as déjà fait beaucoup. Merci."
    "Fais gaffe à toi, Rika..."
    La jeune femme sourit. Riel avait toujours été comme ça. Il vivait dans une prison, s'occupait de détenus tous plus dangereux les uns que les autres, mais il gardait une attitude protectrice avec elle et avec son apprenti. Elle coupa la communication et se leva de son siège. Elle resta debout quelques secondes, son regard fixé sur l'icône des nouvelles du jour. Elle s'installa de nouveau et lança le programme. Une liste de huit articles apparut à l'écran. Elle appela le septième.
    "Le Conseiller Vigiss a annoncé aujourd'hui l’existence de rebelles dans les services de police de Gherym..."
    Rika leva un sourcil. Voilà qui était étrange. Une nouvelle de cette importance aurait dû être préparée avec soin, et dite par la Présidente. Pourquoi Kephted n'avait-elle pas annoncé elle-même cette information ? L'article semblait décrire Vigiss comme omniprésent dans la vie médiatique de Gherym. En fouillant dans les archives, Rika y découvrit que tout ce qui avait été écrit sur les rebelles depuis leur apparition avait été fait grâce aux annonces de Vigiss.
    En cherchant encore plus loin, elle apprit que Vigiss avait été nommé pour la troisième fois conseiller lorsque Kephted avait été élue. Les mandats des conseillers duraient quatre ans. Il était donc déjà conseiller lors de l'affaire Vernom. Depuis, il s'était présenté deux fois pour le poste de Président, sans succès.
    L'histoire des rebelles le mettait sur le devant de la scène. Il disait au peuple la vérité. Il espérait qu'ils lui soient redevables aux prochaines élections. Rika trouva une photo de Vigiss en parcourant les dossiers. Elle étudia le visage de l'homme pendant plusieurs minutes.
    Y a-t-il réellement des rebelles, Vigiss ? Ou les avez-vous créés ?
    Dans un cas comme dans l'autre, Vigiss semblait certain de devenir Président. Rika ferma les dossiers et sortit du bâtiment.
    Vous êtes sur la corde raide, Conseiller. Un pas mal placé et c'est la chute. Et moi, je ne vous raterai pas comme vous m'avez ratée.

    Atenu arriva aux commandes d'un nouveau speeder au moment même où Rika sortit de la bibliothèque. Elle l'avait envoyé acheter un speeder sans marques distinctives et du type le plus commun aux habitants de la ville. Vu la situation, autant chercher à se fondre dans la masse.
    Rika entra dans le véhicule et Atenu démarra sans attendre. Rika lui annonça que leurs ennuis venaient de Popolo Vigiss.
    "Il semblait pourtant vouloir aider de son mieux la Présidente face à cette crise", remarqua le jeune homme.
    "Il parlait beaucoup, mais ne disait pas grand chose d'intéressant", répondit Rika.
    "C'est un politicien..." dit Atenu.
    "Tu as retenu la leçon, j'en suis heureuse... Mais c'est différent dans ce cas."
    Les Jedi ont toujours eu la politique en horreur. Ce sentiment avait été inculqué de Maître à apprenti depuis des milliers d'années, et les Jedi actuels gardaient la coutume.
    "Je ne suis pas certaine de l'existence des rebelles", dit Rika.
    "En tous cas, Lanaï est arrivée sur Kidania peu de temps avant que les éventuels rebelles ne commencent à se faire connaître."
    "Comment sais-tu cela ?" demanda la jeune femme, réellement surprise.
    "J'ai discuté avec un officier de police lorsque je suis sorti de la salle d'interrogatoire."
    Rika ferma les yeux quelques minutes. Atenu savait par expérience qu'elle se projetait dans l'esprit de quelqu'un. Lanaï, peut-être. Ou alors Vigiss. Ou peut-être même quelqu'un d'autre. Le fait est que Rika lui dirait lorsqu'il aurait besoin de savoir.
    "Gares-toi."
    Atenu fut surpris de l'ordre de son Maître. Rester sur place n'était pas une bonne idée, d'après lui. Il obéit, pourtant, et vit au loin un véhicule de maintenance s'arrêter en plein milieu de la route, à trente mètres devant eux. Deux hommes en sortirent, semblèrent rechercher quelque chose dans la direction des Jedi, puis l'un d'entre eux sortit un comlink et l'activa.
    Atenu s'était garé juste derrière un véhicule familial. Il y avait donc peu de chance que les hommes ne les aient vus. Au bout de quelques secondes, l'homme au comlink appela son partenaire et tous deux remontèrent dans le véhicule, qui démarra et s'éloigna.
    "Les prétendus rebelles ?" proposa Atenu.
    "Apparemment. Tu as remarqué leur façon de bouger et de marcher ? Je pense qu'il s'agit de mercenaires qui sont habitués au combat."
    "Vigiss aurait acheté leurs services pour faire croire à des dissidents dans le peuple de Kidania..."
    "... Il y a un an, oui", acheva Rika.
    D'un signe de main, elle permit à son apprenti de repartir. Atenu mit en route l'appareil et reprit sa trajectoire.
    "Ils ont toujours une avance sur nous", remarqua Atenu, sourcils froncés.
    "Maintenant que je connais leur leader, nous pourrons échapper à leur filet chaque fois qu'ils décideront de nous attraper. Nous sommes en avance sur eux."
    Déjà, l'Hôtel de Ville de Gherym était en vue.

    Popolo Vigiss éteignit son comlink et s'appuya contre le dossier de sa chaise. Les Jedi avaient réussi à lui échapper. Ses hommes les avaient vus s'éloigner de la Bibliothèque vers le sud, et cent mètres plus loin, ils avaient disparus...
    Maudits soient-ils...
    Avoir ordonné à Lanaï de leur donner le nom de Vernom après les avoir mis en confiance lui permettait cependant de rester tranquille encore un peu. Et dire que la Zeltron ne savait presque rien... Il savait qu'il ne pourrait pas duper les Jedi longtemps, mais il n'avait besoin que de quelques heures. A la tombée de la nuit, ses troupes envahiraient Gherym et Kephted lui supplierait de l'aider, car il serait le seul à être préparé à cette situation.
    Il accepterait, bien entendu. Il jouera la comédie, comme il l'avait toujours fait avec elle. Il gagnera encore plus d'influence chez le peuple, et la mort prochaine de Kephted devra provoquer des élections...
    Une dictature élue universellement. C'était assez comique mais très élaboré, comme plan. Vernom avait eu une bonne idée, dix ans plus tôt, mais s'y était mal pris. On ne se sert de la menace qu'une fois bien installé. Près de quatre-vingt pour cent des commerces de Gherym était désormais occupé par des mercenaires. Ils faisaient leur travail avec ennui, mais ils savaient qu'en attendant l'action, ils avaient leur salaire payé par Vigiss plus les rentes de leur magasin. Ils se remplissaient les poches, et Vigiss installait ses bases.
    Tout le monde était content. Son plan était absolument infaillible...
    La porte de son bureau s'ouvrit d'un coup et les deux Jedi entrèrent, suivis de six gardes de Gherym, braquant leurs armes sur lui. Kephted entra à son tour et fixa le conseiller en secouant la tête.
    "Je vous faisais confiance, ex-conseiller Vigiss..." dit-elle.
    Vigiss ne fit pas un geste. Kephted avait dû être avertie par les Jedi dans les minutes qui précédaient. Comment ils l'avaient découvert, il n'en savait rien. Mais ce qu'il devinait facilement, c'était le fait que personne mis à part les individus de cette pièce ne connaissait ses intentions. La Présidente attendrait un peu avant de le mettre au grand jour. Elle tenterait de trouver le moyen qui maintiendrait le calme chez le peuple.
    Tout n'était pas encore perdu...
    Il se leva et affronta le regard du Chef d'Etat. Kephted fit un geste de la main, et les gardes escortèrent le prisonnier à l'extérieur. Kephted se tourna vers les deux Gardiens de la Paix.
    "Merci, à tous les deux", dit-elle. "Jamais je n'aurais pu le soupçonner. Il m'avait toujours aidé dans tous les domaines..."
    "Le pouvoir lui plaisait beaucoup trop pour vouloir se contenter d'un poste de Conseiller", remarqua Rika.
    "Je le vois bien, merci encore."
    "Nous devons parler aux commerçants de cette ville. Nous devons y aller."
    "Bien sûr. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez. Ne vous inquiétez pas pour le speeder. Si vous en voulez un autre..."
    "Non, je vous remercie. Nous avons notre moyen de transport."

    Vigiss était entouré des six gardes et tous marchaient en direction du sous-sol, où étaient garés les véhicules. Lorsqu'ils atteignirent le dernier couloir, personne n'était en vue. Sans crier garde, deux détonations de blaster se firent entendre à la gauche et à la droite de Vigiss. L'homme se jeta au sol, conscient que son geste était futile.
    "Relevez-vous, Vigiss, c'est gênant..."
    Vigiss tourna la tête et vit un des gardes debout devant lui, sa carabine-blaster encore fumante. Deux gardes étaient allongés au sol, un trou béant dans leur dos. Les trois gardes restant surveillaient les deux extrémités du couloir. Vigiss reconnut enfin l'homme. Il s'appelait Renjpek. Un mercenaire qu'il avait engagé.
    "Huit minutes trente cinq", dit un des gardes.
    "On se replie", ordonna Renjpek.
    Les cinq hommes avancèrent au trot pour rejoindre leur véhicule. Un garde se mit aux commandes et démarra en trombe alors que le dernier garde entrait dans le véhicule de transfert de prisonniers. Ils sortirent du bâtiment et s'éloignèrent rapidement.
    Quelques minutes plus tard, les charges de démolition déposées à tous les étages de l'Hôtel de Ville explosèrent. Les vitres du bâtiment volèrent en éclats, l'onde de choc se propageant sur une centaine de mètres. Des créatures de toute race, de tout sexe, de tout âge furent pulvérisées, au meilleur des cas propulsés sur plusieurs dizaines de mètres, retombant au sol pour ne plus jamais se relever.
    Des pans entiers de mur se détachèrent et s'écrasèrent au sol, parfois sur des passants, parfois sur des speeders. Des flammes s'échappaient des fenêtres du bâtiment. Les survivants titubaient sans savoir où aller, puis l'effondrement de l'édifice les souffla. Un nuage de fumée et de poussière s'élevait vers l'espace, marquant l'attentat le plus meurtrier de toute l'histoire de Kidania.


    CHAPITRE 4

    Darsha, Alix, Anoon, Helan et Mace étaient à bord du Phare II. Cela faisait deux heures qu'ils avaient quitté Coruscant et fonçaient vers Kidania, suivis par un autre vaisseau républicain de Judiciaires. Il restait encore plusieurs heures avant qu'ils ne puissent aider Rika et Atenu. Tous en étaient conscients. Ils espéraient arriver à temps, même s'ils avaient entièrement confiance en Rika pour contrer les attaques dirigées contre eux.
    Mais ce n'était pas elle qui inquiétait Alix, mais son apprenti. La compétition permanente qui les liait pouvait mener l'un d'entre eux à sa perte. Surtout qu'Atenu avait très peu d'expérience dans les environnements hostiles. Maître Qoji avait sans cesse une longueur d'avance sur les personnes voulant causer des problèmes, et tout s'arrêtait avant même de commencer. C'était une diplomate hors pair.
    Maître Diral, lui, n'était... pas aussi bon qu'elle dans ce domaine. Ce n'était pas pour critiquer son Maître, Alix voyait bien qu'il n'y était pour rien, mais il semblait attirer les ennuis comme un trou noir attirait la lumière. Sur la cinquantaine de missions qu'ils avaient effectué ensemble, quarante d'entre elles avaient nécessité une attitude plus... énergique que le politiquement correct.
    La politique n'avait jamais été le fort des Jedi, de toute façon. Les politiciens sont calculateurs, imbus d'eux-mêmes. Chaque fois qu'un politicien devenait une mission Jedi, tous savaient pertinemment que ce ne serait pas simple. Maître Diral et lui avaient une fois été chargés de protéger un sénateur Rodien qui avait reçu des menaces de mort. Il avait demander leur aide aux Jedi, mais refusait qu'il soit escorté lors de ses sorties. Pour quoi passerait-il aux yeux de ses semblables ? Ils étaient tous pareils...
    Alix avait parfois un manque de foi en la République et ses sénateurs. Son mentor lui avait dit que le travail d'un Jedi n'était pas de sauvegarder les sénateurs, mais l'image de la République. De plus en plus de politiciens se voyaient accuser de corruption, à tort ou à raison. Le Secteur Senex, hors de la République, pratiquait toujours l'esclavage et la torture, alors que la République, elle, les a prohibés. Le fait qu'elle soit dirigée par des menteurs et des hypocrites n'était rien en comparaison aux principes qu'elle a apporté, plusieurs milliers d'années auparavant.
    Depuis quelques temps, les tentatives de coups d'Etat avaient incroyablement augmenté, sans que personne ne sache pourquoi. Plusieurs historiens avançaient la théorie selon laquelle le développement de la haute technologie avait amené sur le marché des armes nouvelles et incroyablement destructrices. Plus d'armes, moins de coûts, plus d'acheteurs. Le Département Judiciaire de la République avait découvert plusieurs usines secrètes de fabrication d'armes de tous types, allant du blaster aux droïdes assassins auto-destructibles.
    Et Atenu faisait ses premiers pas dans cet enfer...
    La sonnerie de la porte de la cale retentit. Alix sentit la présence de Darsha. Il lui permit d'entrer. La porte coulissa et la jeune femme entra. Darsha avait toujours été comme cela avec lui. En cas de problème, elle était là pour l'aider, sans qu'il ait besoin de lui demander.
    "Comment vas-tu ?" lui demanda-t-elle.
    C'était une question rhétorique. Darsha voyait très bien, sans même se servir de la Force, que l'adolescent était très inquiet. Alix fixait un point invisible au sol.
    "J'ai peur de découvrir que nous sommes arrivés trop tard..." répondit-il en secouant la tête. "Je ne doute pas de Maître Qoji, mais... Je ne sais pas... J'ai peur d'être indirectement responsable de la mort d'Atenu..."
    "Il n'y a pas de mort, Alix."
    "Oui, c'est vrai... J'avais oublié..."
    Il détacha son sabre de sa ceinture et le regarda attentivement.
    "Il n'est pas aussi expérimenté que moi, Darsha. Et je pense qu'il a hâte de me montrer qu'il peut faire aussi bien que moi. Mais j'ai appris par expérience la grande partie de mes aptitudes au sabre laser."
    "Tu n'es pas tout puissant non plus, Padawan Jestin..."
    Darsha avait employé son titre pour le faire redescendre de ses rêves. Alix était très gentil, mais parfois il se prenait pour l'un des plus grands Jedi que l'Histoire ait connu. Il le sera peut-être, mais pour l'instant, il était juste un apprenti de quinze ans.
    Ses paroles firent mouche. Alix sortit de sa transe et remit son sabre à sa ceinture. Il inspira profondément, fermant les yeux.
    "Je me rends compte que parfois je vais trop loin", dit-il finalement en regardant la jeune femme. "Mais je suis incapable de m'en empêcher."
    Darsha s'assit sur la couchette.
    "Quand j'avais sept ans", annonça-t-elle, "j'idolâtrais un Maître Jedi du nom de Kelly Mibdar. Elle était toujours très calme, avait le visage doux en permanence. J'avais assisté à une conférence qu'elle dirigeait. Même en plein combat, son visage semblait celui d'une personne regardant un coucher de soleil. Elle représentait tout ce que je voulais être en tant que Jedi. Douce, et pourtant énergique au point de dépasser Maître Bondara au sabre."
    Alix écoutait avec intérêt, attendant la suite de son récit.
    "Son seul défaut, c'était qu'elle était un peu arrogante. Elle pensait être invincible..."
    Darsha se tut, perdue dans ses pensées. Alix fronça les sourcils, devinant la suite, et où la jeune femme voulait en venir.
    "Personne n'est invincible, Alix. Pas même Maître Yoda."
    Alix ferma les yeux, essayant de contrôler sa détresse. Il baissa la tête, repensant à Atenu.
    "C'est exactement ce qui me fait peur..."
    "Ne te fais pas de soucis. Maître Qoji sait parfaitement ce qu'elle fait. Elle pourra entrer dans l'esprit de leurs agresseurs pour se faufiler entre les mailles du filet."
    "Et Atenu la suivra sans faire d'histoires ?"
    Il s'agissait d'un argument de poids. Darsha choisit bien ses mots avant de répondre.
    "Le devoir d'un Padawan est d'obéir à son Maître. Atenu est peut-être ambitieux, mais il n'est pas stupide. Il sait quand obéir. Il n'est pas comme toi."
    "Hum... Je me demandais quand tu allais remettre sur le tapis cette vieille histoire..."
    Darsha sourit. Alix avait une fois désobéi volontairement à Helan pour partir à la recherche d'une personne disparue, lors d'une mission. Tout laissait penser que l'homme était décédé, mais Alix le pensait toujours vivant. Helan voulant repartir pour Coruscant, la mission terminée, il a contacté Alix, qui se trouvait à l'autre bout de la ville.
    "Nous partons", lui a-t-il dit.
    Ces deux mots ont été "mal interprétés" par Alix, qui c'était immédiatement lancé à la recherche du disparu. Plus tard, il s'était excusé auprès de son mentor en disant que par "nous partons", il avait compris qu'ils partaient à sa recherche, et que Helan le rejoignait. Alix avait parcouru une cinquantaine de kilomètres à pieds, alors que Helan avait un speeder, et il n'a apparemment pas trouvé cela étrange que son Maître tarde à le rejoindre.
    Il avait été pardonné car il avait ramené le disparu sain et sauf. L'homme s'était caché dans une petite crevasse pour éviter de servir de repas à une bande de carnivores de la planète qui l'avaient attaqué. Sans l'intervention d'Alix, le malheureux serait resté à l'abris des crocs des animaux mais serait mort de faim.
    Cet événement avait donné un peu la grosse tête à Alix, qui s'en était vanté auprès d'Atenu. Atenu l'avait traité alors de dingue pour avoir ainsi désobéi à son mentor. Non, Atenu n'était pas comme lui sur ce plan-là.
    Alix rendit son sourire à Darsha.

    "On a dénombré pour l'instant cent cinquante trois morts rien qu'à l'extérieur du bâtiment, plus soixante blessé dont douze dans un état si catastrophique que le bacta ne pourra rien faire pour eux, et il y a encore une trentaine de disparus sous les décombres, dont on est sans nouvelles. D'après les témoins survivants, plusieurs explosions se seraient produites en même temps à chaque étage de l'Hôtel de Ville, argumentant la thèse de l'attentat, qui n'a pas encore été revendiqué."
    Le vigile du spatioport de Gherym, un Gran nommé Ryo Greece, reporta son attention sur la route en secouant doucement la tête. D'après diverses sources, la Présidente Rinoa Kephted se trouvait dans le bâtiment lorsque celui-ci fut détruit.
    "Nous n'avons plus de chef d'Etat", continua-t-il. "Des élections auront lieu dans quelques mois le temps de tout préparer."
    "Qui dirigera la planète, en attendant ?"
    "Le gouvernement provisoire sera dirigé par un membre survivant du Conseil de la Présidente, le Conseiller Popolo Vigiss. Tous les habitants de Kidania le connaissent, car il faisait souvent des conférences de presse au nom de la Présidente. Cela l'aidera à se faire entendre."
    "En effet..."
    Mya regarda à travers la vitre en transpacier du véhicule la colonne de fumée qui montait depuis la ville.
    "Vous êtes venue drôlement vite", remarqua Greece. "A peine une heure plus tard."
    "Je me trouvais dans les environs."
    "En tous cas, vos collègues ont failli dans leur mission."
    Mya redressa la tête.
    "Quels collègues ? Quelle mission ?" demanda-t-elle.
    "Les deux Jedi qui sont arrivés dans la matinée", répondit le Gran, comme s'il considérait ce fait comme évident. "Les Jedi vous ont envoyée pour les remplacer, non ?"
    "Je n'ai été envoyée ici par personne", répondit Mya. "Je suis venue de moi-même."
    Elle remarqua ensuite un mot qu'avait employé le vigile.
    "Vous avez dit "remplacer" ?"
    "Ils étaient dans l'Hôtel de Ville lorsque... Vous n'étiez pas au courant ?"
    "Non. Quelle était leur mission ?"
    "Un groupe de rebelles terrorise les habitants de Gherym, depuis presque un an. Des bruits couraient selon lesquels un coup d'Etat allait avoir lieu, et la Présidente a demandé aux Jedi de venir la protéger."
    Mya reporta son attention sur la ville, qui occupait de plus en plus d'espace du champ de vision à mesure qu'ils se rapprochaient. Alors, des Jedi étaient sur les lieux lors du drame... Ce devait être l'un d'eux qu'elle avait entendu dans sa vision.
    Mya Bondara était une Twi'lek de trente deux ans, qui avait atteint le titre de Chevalier Jedi quelques années plus tôt. Elle se trouvait sur Obroa-Skaï, à quelques parsecs de Kidania, lorsqu'elle avait reçu une vision d'horreur. Des explosions, des corps qui se consumaient, et une voix qui criait à quelqu'un d'invisible de se concentrer. S'il s'agissait réellement d'un Jedi, il pouvait avoir réussi à survivre, du moins quelques temps.
    "Emmenez-moi rapidement sur place", pressa Mya.

    Ils arrivèrent quelques minutes plus tard devant les ruines de l'Hôtel de Ville. Avant même que Greece n'ai arrêté le speeder, Mya sauta du véhicule et se réceptionna au sol pour courir vers les ruines. Si les Jedi étaient toujours vivants, ils auraient, depuis le temps, sûrement besoin d'aide. Elle invoqua la Force, la sentant couler dans ses veines. Elle projeta une onde sur les ruines, et repéra immédiatement la présence d'un vingtaine de survivants, réunis dans un champ d'énergie créé par la Force. Elle sentit aussi que les deux Jedi étaient toujours vivants, mais à bout de forces.
    Elle devait les sortir de là sur le champ. Elle appela un employé des services des travaux de Gherym, qui vint à sa rencontre.
    "Mya Bondara", se présenta la Jedi.
    "Jil Vgrain", répondit le fonctionnaire en lui serrant la main.
    "Il y a une vingtaine de survivants dans cette zone", indiqua Mya du doigt. "Il faut les sortir immédiatement."
    "On peut retirer les pierres qui recouvrent la zone en question, mais la partie du dessus
    tombera pour reboucher le trou..."
    "Je me charge des autres pierres. Dégagez ces gravats."
    Le fonctionnaire repartit au trot et donna ses ordres immédiatement. Mya prit une profonde inspiration et invoqua à nouveau la Force.
    La taille importe peu, se dit-elle en regardant l'impressionnante montagne de gravats qu'elle avait à déplacer.
    La Twi'lek tendit les bras et lança son esprit sur le haut de la bosse de ferrobéton et commença à dégager rapidement les morceaux en s'arrangeant pour ne pas les faire tomber sur la zone où se trouvaient les survivants. Déjà, Vgrain revenait avec un véhicule de dégagement de terrain. Mya retira un gros morceau de ferrobéton du bas en créant un mur de Force pour protéger les survivants. La chute du morceau de mur en entraîna d'autres, et bientôt la montagne de gravats fut déplacée de quelques mètres.
    Vgrain dégagea les derniers gravats, tandis que Mya aidait les Jedi à maintenir leur champ de protection. Au bout de quelques minutes, la surface fut dégagée. Mya et quelques unités médicales s'approchèrent rapidement.
    Une vingtaine de personne attendaient en bas, éblouis par la lumière du soleil. Les deux Jedi, une femme et un adolescent, étaient à genoux, en sueur. Mya sauta les cinq mètres qui la séparait du sol de la salle et rejoignit les Jedi. Avant qu'elle n'arrive, le garçon s'évanouit, mais la femme eut le temps de remercier Mya d'un faible hochement de tête avant de sombrer dans l'inconscience.

    samedi 14 août 2004 - 14:54 Modification Admin Permalien

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    Alix_Jestin

    251 Crédits

    Alerte sur Kidania (suite) :


    Rika ouvrit lentement les yeux. Elle se trouvait sur un lit d'hôpital. A côté d'elle, un droïde médical de type MD. Le droïde s'approcha d'elle.
    "Restez allongée. Vous avez besoin de reprendre vos forces. Je reviens."
    Le droïde sortit de la petite chambre. Entra alors la Jedi Twi'lek qui l'avait sauvée. Elle lui sourit.
    "Merci", dit-elle en se redressant. "Qui êtes-vous ?"
    "Mya Bondara", répondit la Twi'lek.
    "Bondara... Un lien de parenté avec le Maître Anoon Bondara ?"
    "C'est mon oncle. Comment vous sentez-vous ?"
    "Je vais bien. (Elle s'inquiéta soudain.) Mon apprenti... ?"
    "Il va bien. Il s'est réveillé il y a quelques minutes."
    "Les autres survivants ?"
    "Ils vont bien. Que s'est-il passé ?"
    Rika ferma les yeux un moment, tentant de retrouver des indices sur la cause de l'explosion. Atenu et elle se trouvaient dans le hall d'entrée lorsque l'explosion a eu lieu. Elle avait juste eu le temps de créer un champ de protection de quinze mètres de diamètre avant que le feu ne se propage. Elle avait demandé de l'aide à Atenu pour maintenir le bouclier mental constant, sauvant ainsi les personnes qui se trouvaient dans le hall.
    Elle n'avait malheureusement rien pu faire pour Kephted. Vigiss, lui, devait avoir été écrasé dans le sous-sol. Il ne serait pas regretté. Rika se concentra sur les quelques secondes précédant l'explosion. Elle avait senti que quelque chose clochait, mais n'avait pas compris quoi.
    "C'était prémédité", annonça Rika. "Il y a eu plusieurs explosions au niveau où nous étions. J'ai entendu plusieurs autres explosions dans tout l'immeuble sur un intervalle très court. Il devait s'agir d'explosifs placés à plusieurs endroits à plusieurs niveaux."
    "A tous les niveaux, d'après ce que nous savons", informa Mya. "La ou les personnes qui ont placé ces explosifs ne voulaient pas de survivants dans le bâtiment. Tout le monde accuse les rebelles."
    Atenu entra à ce moment dans la petite chambre. Lorsqu'il vit son mentor, il fut rassuré, même s'il avait déjà senti qu'elle allait bien. Rika lui sourit.
    "Je suis fière de toi, Atenu", lui dit-elle. "Tu as très bien agi."
    "J'en aurais été incapable sans votre aide, Maître."
    "Et moi sans la tienne."
    Atenu s'accorda un sourire. Pendant les minutes qui suivirent, Rika raconta à la Twi'lek leur enquête. Mya eut un discret mouvement de ses lekku lorsqu'elle entendit la femme dire que Popolo Vigiss était le responsable des actes terroristes qu'avait connu Kidania depuis un an.
    "Vous êtes sûre qu'il s'agissait de lui ?" insista Mya.
    "Certaine..." affirma Rika, comprenant enfin ce qui s'était passé. "Sait-il que nous sommes toujours vivants ?"
    Rika se leva du lit et enfila son manteau, posé sur un siège. Sa réponse lui parvint de la rue. Cela commença par une cohue distante qui criait, puis la foule s'est rapprochée, et tous purent entendre ce qui se disait. Les trois Jedi approchèrent de la fenêtre.
    Popolo Vigiss était debout sur une plate-forme antigrav, un comlink à la main.
    "Deux Jedi sont venus sur notre planète aujourd'hui même", dit-il dans le comlink, branché sur un haut-parleur transporté sur une autre plate-forme flottante. "Et c'est en ce jour que Kidania a connu le jour le plus noir de son Histoire ! J'ose croire que vous avez deviné que les Jedi étaient impliqués dans cet attentat. Ils sont avec les rebelles depuis le début ! Ils n'ont sauvé que quelques vies pour ne pas être trop blâmés. Mais ils n'ont pas protégé la Présidente Kephted. Non, ils l'ont assassinée pour que les rebelles prennent le pouvoir ! Nous ne les laisserons pas s'en tirer aussi facilement ! A MORT, LES JEDI !"
    La foule de partisans reprit en cœur la dernière phrase.
    "Pas bon, ça..." souffla Atenu.
    "Partons avant qu'ils n'entrent dans l'hôpital et dérangent les malades", dit Mya en se retournant.
    "On ne tente pas de les raisonner ?" demanda Atenu en suivant les deux femmes.
    "Ce serait une perte de temps. La foule en bas est majoritairement composée de mercenaires qui sont payés pour faire la guerre. Les autres sont beaucoup trop influencés par la tension qui règne autour d'eux pour que l'on puisse les calmer, même en nous servant de la Force."
    Ils pénétrèrent dans le couloir et marchèrent d'un pas décidé vers le turbolift. Lorsqu'ils arrivèrent à dix mètres de celui-ci, les portes s'ouvrirent et cinq hommes armés en sortirent. Ils levèrent leurs armes vers les fuyards.
    "On les a !" hurla l'un d'eux.
    Rika sentit que d'autres rebelles arrivaient dans leur dos. Ouvrant la marche, elle entra en trombe dans la chambre la plus proche. Le patient, un Neimoidien, hurla au meurtre en la voyant débouler dans sa chambre.
    "Les Jedi veulent me tuer !" cria-t-il. "A l'aide !"
    Rika l'ignora et sauta sans plus attendre par la fenêtre, consciente que les mercenaires, dans le couloir, couraient les rejoindre. Atenu et Mya la suivirent moins d'une demi-seconde plus tard, et ils se retrouvèrent face à la foule, qui se fit silencieuse.
    "Pas bon du tout..."
    "Les Jedi !" hurla Vigiss, rouge de colère. "Tuez-les !"
    Les trois fugitifs s'élancèrent le long du bâtiment médical. S'il devait y avoir une bataille, ils devaient s'arranger pour ne pas la faire devant l'hôpital. Les rebelles et les autres partisans de Vigiss les suivirent, aussi vite qu'ils le pouvaient.
    "Trois Jedi contre une planète, qui gagne ?" se demanda Atenu sans ralentir.
    "Ceux qui reçoivent de l'aide..." dit Rika en voyant un croiseur républicain se diriger vers eux.
    "C'est le Nomade !" s'écria Atenu.
    Le Nomade ralentit et se positionna devant les Jedi, à quatre mètres du sol. La rampe déployée, les trois Jedi sautèrent et se réceptionnèrent sans mal. La rampe se releva et le vaisseau s'éloigna rapidement de la foule.
    Rika gagna le poste de pilotage et remercia Drekish.
    "Nous vous devons une fière chandelle, capitaine", lui dit-elle.
    "J'aurais pu arriver plus tard, mais je ne suis pas payé à l'heure. Alors comme je n'avais rien à faire..."
    "Il était au bord de la panique", dit le lieutenant Oidj, la femme installée au poste des communications.
    "Non, ce n'est pas vrai..." tenta Drekish en relevant son appareil.
    Rika sourit en s'agrippant au siège du copilote.
    "Où allons-nous ?" demanda Drekish. "On rentre sur Coruscant ?"
    "Vous êtes payé au nombre de missions ?" railla Rika.
    "Si c'était le cas, je serais sur Bespin, en train de jouer les milliards de crédits que j'aurais amassés pendant toutes ces années..."
    "Emmenez-nous au centre de presse de Gherym."
    "Se faire tuer en direct sur l'holonet... Cela a quelque chose de tentant..."
    "C'est pas si mal", dit le copilote avec un sourire. "On a une prime de risque..."


    CHAPITRE 5

    "Je ne comprends pas, Maître. Qu'allons-nous faire au centre de presse ?"
    "Apporter la voix de la connaissance, Atenu", répondit Rika en regardant par la vitre de transpacier le bâtiment en question qui grossissait à mesure que le Nomade se rapprochait de lui. "Ce qu'il faut que nous fassions est de sortir les gens de leur peur des récents événements. Il faut à tout prix que tous les habitants de Kidania sachent que Vigiss est le responsable de la mort de la Présidente Kephted, ainsi que de toutes les victimes de l'attentat d'aujourd'hui."
    "Mais nous n'avons aucune preuve, Maître... Bien que nous soyons des Jedi, il en faudra plus pour convaincre l'esprit des gens."
    "Ne t'inquiètes pas pour cela. Vigiss viendra nous voir, et c'est lui-même qui nous fournira la preuve qu'il nous faut."
    "On approche", informa Mya en déclenchant l'ouverture de la passerelle de chargement.
    Le Nomade ralentit et se positionna à quelques mètres de l'immeuble. Les trois Jedi sortirent du vaisseau, et celui-ci s'éloigna. Il attendrait à deux kilomètres de là, près à venir les récupérer en cas de problème.
    Les Jedi s'approchèrent rapidement du bâtiment de ferrobéton et de transpacier et pénétrèrent dans le hall. Un droïde d'accueil vint à leur encontre.
    "Puis-je vous être utile ?" demanda-t-il.
    Atenu fut rassuré par le comportement pour le moins normal du droïde.
    "Nous voudrions voir le directeur immédiatement", répondit Rika.
    "Monsieur le directeur est pour le moment occupé. Peut-être voulez-vous l'attendre dans une salle d'attente..."
    "Non. Menez-nous à la personne la plus haute dans la hiérarchie qui est prête à nous recevoir."
    "Tout à fait. Suivez-moi, je vous prie."
    Le droïde se mit en route et prit un couloir, les trois Jedi le suivant de près. Lorsqu'ils passèrent devant un homme d'âge mûr qui semblait pressé, Rika sourit.
    Tout se déroulait comme prévu.

    "Qu'est-ce que vous dites ?" s'exclama Vigiss.
    "Les Jedi sont ici, je vous dis..." répéta dans le comlink la voix du mercenaire infiltré au centre de presse.
    "Nous arrivons. Essayez de les empêcher d'entrer en contact avec le directeur."
    "Comment ?"
    "N'importe comment !" hurla Vigiss dans le comlink. "Je m'en fous, mais empêchez-les de le voir !"
    Sur ce, il jeta l'appareil au sol puis se tourna vers Renjpek, furieux. Celui-ci hocha brièvement la tête et rejoignit le véhicule transporteur à grandes enjambées, Vigiss le suivant difficilement, presque obligé de courir. Si les Jedi parvenaient à parler en directeur de presse, ils lui diraient tout, et son plan tomberait à l'eau.
    Ils entrèrent dans le transporteur avec une dizaine de mercenaires et partirent immédiatement, manquant renverser un ou deux passants qui hurlèrent leur mécontentement.

    "Vous êtes sûre de ce que vous avancez ?" demanda le directeur de presse en traversant à grands pas le couloir qui menait à la salle d'enregistrement.
    "Certaine", répondit Rika, le suivant de près. "Et chaque seconde compte. Vigiss arrivera d'une minute à l'autre. Tout doit être prêt dans les plus brefs délais."
    Le directeur, un Botha nommé Gyzk Vrahj, hocha la tête. Dans d'autres circonstances, il n'aurait rien fait sans qu'on lui fournisse les preuves auparavant. Mais le fait que l'information soit donnée par des Jedi donnait toute la confiance dont il avait besoin. Lorsque le directeur adjoint avait ouvert sa porte à la volée, il avait failli avoir ne crise cardiaque, ainsi que tous les journalistes qui participaient à la réunion. En quelques mots, l'adjoint lui avait expliqué ce qui se passait, et deux secondes plus tard, Vrahj était hors de son bureau et demandait confirmation à la Jedi.
    Vrahj et Rika arrivèrent enfin dans la salle d'enregistrement. Un présentateur parlait de l'attentat devant une holocaméra, et à part lui il n'y avait qu'un homme et quelques droïdes s'occupant du cadre et du son dans la salle. Rika sentit que l'homme dans la salle était nerveux en présence des nouveaux venus. Elle le désigna au directeur d'un signe du menton. Le directeur fit signe à l'homme de venir les voir. L'homme prit son temps mais arriva devant eux.
    "La Jedi ici présente a besoin de passer sur l'holonet le plus tôt possible", lui dit Vrahj. "Le Conseiller Vigiss est responsable de l'attentat d'aujourd'hui..."
    "Impossible..." feint l'homme.
    Rika dut avouer qu'il était très bon comédien, mais les sens d'un Jedi ne peuvent être dupés. L'homme hocha la tête, mais répondit que le présentateur était en direct, et qu'il aurait fini d'ici une minute.
    "Parfait", répondit Rika. "Je vais attendre."
    Elle remercia le directeur, qui hocha la tête avant de sortir de la salle. L'homme repartit vaquer à ses occupations, laissant Rika seule. Utilisant la Force, elle sentit la présence de Vrahj dans la pièce adjacente. Tout était donc en place.
    Il ne manque plus que les invités.
    Son comlink bipa trois fois, comme elle avait demandé à Atenu de le faire dès que Vigiss arriverait. D'un rapide coup d'œil, elle vit que personne n'avait entendu le bruit électronique. Elle avait baissé le volume au minimum pour que seule une personne à moins d'un mètre du comlink puisse l'entendre.
    Rika croisa les mains en un geste de patience, espérant que son plan marcherait.

    "Là", montra Atenu en pointant le doigt vers un speeder qui fonçait vers le bâtiment de la presse.
    "Envoie le code", ordonna Mya en détachant son sabre laser de sa ceinture.
    Atenu obéit en tirant lui aussi son propre sabre. Il inspira à fond. C'était la première fois qu'il devrait utiliser son sabre lors d'une mission. Il avait attendu ce moment depuis des années, buvant les récits des aventures d'Alix, désirant hardiment montrer à son ami qu'il pouvait aussi bien faire que lui. Et maintenant...
    Quoi, maintenant ? Il était prêt. Il était un Padawan entraîné depuis ses premières années en ce monde à faire face à ce moment. Cependant, il ne voulait plus que ce moment vienne. Il avait compris une chose en aidant son Maître à maintenir un bouclier de Force sous les débris de l'Hôtel de Ville. Contrairement à ce qu'il pensait, il n'avait pas été fait dans le même moule que celui d'Alix. Ce dernier était fait pour l'action, pour la contre-attaque. Alors que lui... Il préférait se contenter de la défense. Chacun d'entre eux avait été choisi par son Maître. Maître Diral avait pris Alix car il lui ressemblait, et Maître Qoji l'avait choisi car il était comme elle : un diplomate plutôt qu'un combattant.
    Il était cependant tout à fait apte à sortir vivant de la bataille qui allait se produire. Il aurait simplement voulu l'éviter. Alix aurait couru vers le champ de bataille pour donner son aide, alors que lui serait resté à l'écart, aidant les combattants en utilisant la Force de manière défensive. Alix n'était pas meilleur que lui, comme l'avait dit Maître Qoji. Il réagirait juste différemment.
    "Tu es prêt ?" lui demanda Mya.
    "Montrons-nous", lui répondit-il.
    Les deux Jedi sortirent de l'immeuble et s'arrêtèrent à une dizaine de mètres de l'entrée. Le speeder ne ralentit pas et fonça sur eux. Un frisson parcourut l'échine d'Atenu, et il activa son sabre juste à temps pour dévier un laser tiré depuis le véhicule, encore à une cinquantaine de mètres d'eux. Atenu entendit un bourdonnement derrière lui. La Twi'lek venait elle aussi d'activer son sabre.
    Bientôt, les occupants du speeder tirèrent sur les Jedi, les arrosant d'un feu nourrit. Les lames bleue et verte de Mya et d'Atenu, guidées par la Force, réussirent à dévier les faisceaux d'énergie, tandis que le speeder s'approchait toujours d'eux. A quinze mètres du bâtiment, le véhicule ralentit et finit par s'arrêter. Les blaster se turent un instant avant de reprendre de plus belle dans les mains de cinq mercenaires qui venaient de sortir de l'engin.
    Le speeder repartit aussi sec, faisant le tour de l'immeuble. Comme les Jedi l'avaient prévu, Vigiss avait laissé quelques hommes à l'extérieur de façon à occuper pour un temps la sécurité pour faire taire une fois pour toutes Rika Qoji.
    Que la Force soit avec vous, Maître... lança Atenu à l'intention de Rika.
    Il se reconcentra sur les tirs des mercenaires pour les dévier sans toucher leurs agresseurs. Le sang avait déjà suffisamment coulé.

    Rika patientait depuis presque dix minutes que le présentateur ait fini de parler, mais il semblait toujours avoir quelque chose de plus à ajouter sur un sujet. Elle sentit la présence de Vigiss dans l'immeuble. Il était inquiet, limite désespéré. Tout ce que Rika avait besoin. Un homme désespéré commet des actions très faciles à prévoir pour la Jedi. L'esprit de l'homme était tellement secoué qu'elle pouvait lui faire faire des choses qu'il n'aurait jamais fait en temps normal.
    Comme dire la vérité sur ses intentions et sur ses actes immondes devant une holocaméra...
    Rika entendit le comlink de l'homme qui lui avait parlé plus tôt sonner. Il décrocha discrètement en s'écartant et échangea quelques mots étouffés avec son interlocuteur. Il éteignit son comlink et fit un mouvement précis du poignet à l'intention du présentateur. Celui-ci conclut son compte-rendu et la caméra s'éteignit. Immédiatement après, le présentateur et l'homme au comlink sortirent des blasters de sous leurs vêtements et tirèrent sur les droïdes et tout le matériel électronique que contenait la salle.
    Jouant le jeu, Rika sortit son sabre et l'activa, se tenant prête à dévier toute décharge d'énergie lui étant destinée. Il ne restait que les deux terroristes et Rika lorsque Vigiss et ses hommes entrèrent dans la salle.
    "Lâche ton arme, Jedi !" lança Vigiss en pointant un blaster sur elle.
    "Popolo Vigiss..." fit Rika, impassible. "Vous semblez arriver à temps pour empêcher mon passage sur l'holonet... Félicitations. Pour vous et pour vos hommes, bien sûr, qui ont bloqué le canal en attendant votre arrivée."
    Un terroriste vint prendre des mains l'arme de la Jedi et s'écarta, toujours sur ses gardes. Rika reprit.
    "Je comprends vos motivations, Vigiss. Mais je ne comprends pas comment vous y êtes arrivé. Vous avez repris les idées des autres car vous êtes incapable de faire quoi que ce soit par vous-même. Cela aussi, je peux le comprendre aisément."
    "La ferme ! Hak Vernom était un nul ! Il a monté une conspiration parfaite, et a été
    incapable de la mener à exécution ! Moi oui !"
    "Vous n'avez toujours pas réussi, à ce que je sache..."
    "Bien sûr que si ! Cette idiote de Kephted est aussi plate qu'un visage ithorien, maintenant. Je suis le seul Conseiller rescapé, et le peuple me connaît."
    "Vous n'avez pas idée à quel point", remarqua Rika avec un sourire.
    Vigiss se pétrifia. Ses yeux se posèrent sur la vitre teintée derrière la Jedi.
    Non !
    "Tu es morte !" cria-t-il à Rika.
    Mais celle-ci courait déjà vers la fenêtre. Son sabre abandonna la main du terroriste qui l'avait pris et vint se loger dans le creux de la main de sa propriétaire. D'une légère pression sur la matrice d'activation, Rika fit apparaître la lame argentée et dévia trois décharges de blaster sans se retourner avant de traverser la vitre de transpacier.
    Elle se trouvait au douzième étage, et il ne lui fallut pas longtemps pour atterrir au sol. Elle effectua un roulé-boulé pour amortir sa chute et leva instinctivement son sabre vers le haut de l'immeuble, déviant deux autres décharges. Sans plus attendre, elle courut se mettre contre le mur pour limiter le champ de tir des terroristes. Elle longea l'immeuble et retrouva Atenu et Mya sur un autre côté du bâtiment.
    La voyant saine et sauve, Atenu et Mya n'avaient plus besoin d'occuper les cinq terroristes qui les mitraillaient. En une dizaine de secondes, les deux Jedi renvoyèrent les tirs ennemis sur leurs expéditeurs. Ils désactivèrent leurs sabres.
    "C'est fini ?" demanda Atenu à son Maître.
    "Maintenant tout le monde sait", lui répondit Rika. "Et Vigiss n'aime pas ça."
    Mya s'apprêtait à parler lorsqu'elle sentit la présence d'un grand nombre de terroristes arriver vers eux. Les trois Jedi firent volte-face pour voir près de cinq cents mercenaires marcher vers le bâtiment, à moins d'un kilomètre.
    "J'en ai assez de courir, Maître."
    "Nous n'avons pas d'autre choix, Atenu. Nous sommes trois contre cinq cents."
    Rika sortit son comlink et contacta le Nomade pour un repli immédiat.
    "Désolé", répondit le lieutenant Oidj, "nous sommes pris en chasse par un vaisseau qui nous tire dessus... Nous allons essayer de venir vous..."
    La transmission s'interrompit brusquement, la voix de la femme remplacée par des parasites. Atenu prit peur pour ce qui avait dû se passer, mais Rika le rassura.
    "Je les sens toujours", lui dit-elle. "Ils ont dû perdre leur antenne relais. Il ne nous reste plus qu'à courir."
    Les trois Jedi s'élancèrent dans la direction opposée des mercenaires. Ils ralentirent lorsqu'ils sentirent que deux cents autres mercenaires venaient à leur encontre.
    "Mais comment Vigiss a-t-il pu se payer tous ces mercenaires ?" demanda Atenu, étudiant les positions des deux groupes qui convergeaient sur eux.
    Où qu'ils regardaient, ils ne voyaient aucune issue possible.
    Ils allaient mourir.


    CHAPITRE 6

    Le Phare II et le croiseur des Judiciaires sortirent de l'hyperespace et leurs occupants eurent l'horreur de voir un nuage de poussière s'élever depuis Kidania.
    "Mais que s'est-il passé ?" s'écria le capitaine du vaisseau.
    Mace Windu ressentit immédiatement la détresse des Jedi sur la planète.
    "Rejoignez le plus vite possible cette colonne de fumée. Je vous guiderai arrivés en bas."
    Le pilote, sans demander de plus amples informations, mit immédiatement le cap sur la colonne grise, moteurs subluminiques tournant à plein régime. Lorsqu'il pénétrèrent dans l'atmosphère de Kidania, le Maître Jedi indiqua un point invisible à travers le nuage de poussière. Le capitaine corrigea le cap et traversa le nuage dans la direction indiquée par Mace, utilisant les données de ses appareils pour se guider à travers la fumée.
    "Nous allons sortir du vaisseau", informa Mace. "Contactez les services de police de la ville pour qu'ils viennent sur-le-champ. Il y a un croiseur républicain en difficulté à quelques kilomètres au nord. Allez lui venir en aide."
    Le Calamarien chargé des communications se mit immédiatement au travail. Mace sortit du cockpit et rejoignit les autres Jedi dans le salon-capsule.
    "Ils ont besoin d'aide tout de suite !" s'écria Alix.
    Mace haussa les sourcils, surpris de ce manque de respect.
    "Padawan !" le gronda Helan.
    Alix baissa la tête en inspirant profondément. Son mouvement était rapide, les muscles de sa nuque tendus par l'adrénaline. Il parvint cependant à reprendre son calme.
    "Je vous demande pardon, Maître Windu."
    "Bien. Nous allons sortir du vaisseau. Les Judiciaires iront aider le Nomade, à quelques kilomètres d'ici. Nous devons tenir en attendant leur retour."
    Les cinq Jedi sortirent ensemble du salon et se tinrent devant la passerelle de chargement. Lorsque le Phare II eut baissé suffisamment sa vitesse, un voyant rouge s'illumina à côté de la commande qui contrôlait la passerelle. Mace pressa le bouton et la plaque de métal s'abaissa. Sans plus attendre, il s'élança et sauta dans le vide en contrôlant sa trajectoire à l'aide de la Force, bientôt suivi des autres Jedi, tandis que le croiseur reprenait sa course vers le Nomade en compagnie du croiseur judiciaire.

    Atenu leva les yeux et vit cinq silhouettes sortir du croiseur républicain, à cent mètres au-dessus d'eux. Ils seraient donc huit, mais contre sept cents mercenaires, ils ne pourraient pas résister bien longtemps. Mace Windu atterrit gracieusement à la droite de Rika, et bientôt vinrent le rejoindre les Maîtres Diral et Bondara ainsi que Darsha et Alix. Ce dernier se posta immédiatement aux côtés d'Atenu.
    "Bonjour, mon oncle", fit poliment Mya à Anoon.
    "Merci d'être venus si vite", dit Rika en étudiant les deux troupes qui avançaient vers eux.
    "Nous avons fait le plus vite possible", répondit Mace. "Les services de police viendront nous chercher. Nous devons tenir d'ici là."
    "Combien de temps ?" demanda Rika.
    "Difficile à dire. Peut-être une demi-heure."
    Atenu leva un sourcil.
    Quand même, hein ?
    Derrière eux, il y avait cinq cents mercenaires payés pour les tuer. Devant eux, il n'y en avait que deux cents, mais c'était déjà plus qu'inquiétant. Sur leur gauche, le bâtiment de presse bouchait le passage et les mercenaires des deux groupes avaient commencé à se rejoindre sur la droite, les enfermant.
    Helan regarda le bâtiment. Pas de fenêtre à moins de quinze mètres de hauteur. Beaucoup trop haut pour son apprenti à ce stade de son apprentissage, et il doutait qu'il soit de même pour Darsha et Atenu. Il sonda l'intérieur de l'immeuble. Toutes sortes de meubles où de terminaux informatiques reposaient contre les murs porteurs, mais Helan repéra un mince espace où ils pourraient passer.
    "Couvrez-moi !" s'écria-t-il en courant vers le mur, sabre laser activé.
    Immédiatement, les mercenaires firent feu sur le Firrerreo. Les autres Jedi le suivirent de près pour dévier les tirs qui lui étaient destinés. Helan enfonça la lame émeraude de son arme dans le ferrobéton et commença à dessiner une ellipse, découpant un morceau du mur. Derrière lui, les sept autres Jedi se concentraient pour détourner les lasers qui venaient de tous les côtés et qui étaient de plus en plus précis alors que les mercenaires se rapprochaient d'eux, en hurlant des encouragements à leurs compagnons.
    Helan finit enfin son travail et il se mit de côté pour prendre la place de Rika, qui entra par l'ouverture dans le bâtiment. Resserrant leur cercle de défense, les Jedi passèrent un par un par l'ouverture, Mya fermant la marche, mieux préparée au renvoi de tirs de blasters avec la Forme III de combat au sabre qu'elle avait choisi d'étudier.
    Dès qu'elle fut entrée, Mace déplaça un terminal informatique de façon à le positionner devant l'ouverture. Les autres Jedi ajoutèrent d'autres meubles et terminaux pour ralentir le plus possible l'avancée des mercenaires. Alix se tourna vers Atenu.
    "Nous sommes tombés bien bas", lui dit-il. "Des Jedi qui se cachent..."
    "Les affronter serait suicidaire, Padawan", répondit Helan avant que Mace ne réprimande plus durement son apprenti.
    Helan se rappelait qu'à l'âge d'Alix, jamais il n'aurait ouvert la bouche lors d'une mission avec un membre du Grand Conseil. Qui plus est Maître Windu. Alix avait parfois un manque de respect vis à vis de ces aînés, et Helan avait peur que cela lui attire des problèmes. Une fois sortis de cet enfer, il devrait lui en toucher un mot. Encore une fois.
    "Sortons", ordonna Mace en s'élançant vers la porte de la pièce. "Il n'y a pas de temps à perdre."
    A peine avaient-ils atteint la sortie qu'une explosion retentit derrière eux. Les mercenaires commençaient à se frayer un chemin à travers les obstacles qui bouchaient l'entrée improvisée. Les Jedi pénétrèrent dans le couloir et coururent vers la sortie.
    Toute cette histoire n'en finissait pas... Helan avait beau chercher une solution qui pourrait rétablir les choses sur Kidania, il ne voyait rien... Les mercenaires surpassaient en nombre les services de police de Gherym et la trentaine de Judiciaires qui se trouvait dans l'escorte du Phare II. La seule chose qui pouvait arriver, il en était sûr, était un véritable massacre. La seule chose qu'il espérait pourtant, c'était qu'ils aient la chance d'être encore vivants pour y assister.
    Ils atteignirent le hall principal et coururent jusqu'à la porte. Ils virent à travers le transpacier qu'une partie des mercenaires, menée par Vigiss, avait rebroussé chemin et était maintenant à une dizaine de mètres de l'entrée.
    "Jedi !" appela quelqu'un derrière eux.
    En se retournant, Rika remarqua qu'il s'agissait de Vrahj, le directeur de presse.
    "Je vais vous conduire à mon speeder", dit-il en s'engageant dans un couloir.
    Rika courut à sa suite, ses compagnons derrière elle. Ils avaient enfin leur sortie.

    Ils réussirent à atteindre le sous-sol et s'entassèrent dans le speeder avant que Vrahj ne démarre en trombe. Alix ne savait pas trop qui le Bothan était, mais il semblait relativement aisé ; le speeder pouvait contenir jusqu'à sept passagers, plus le conducteur. La nièce de Maître Bondara se tenait à l'arrière du véhicule, vérifiant que les mercenaires ne les aient pas remarqués.
    "Vous avez réussi ?" demanda Rika au Bothan.
    "Oui. Comme vous me l'avez demandé, j'ai installé une holocam dans la salle adjacente au plateau et ai dirigé la lentille dans votre direction. Lorsque je suis sorti pour retourner dans mon bureau, il n'a pas fallu cinq minutes à Vigiss pour arriver et se trahir devant la caméra. Vous aviez raison..."
    Vrahj se tut, repensant aux centaines de morts, dont la Présidente, pour que Vigiss s'installe au pouvoir. Ils venaient juste d'échapper à une ère de violence...
    "J'ai ensuite lancé la lecture sur l'holonet en feed-back et suis sorti..."
    "Ils nous ont repéré", dit tranquillement Mya.
    Alix se retourna pour voir un transporteur faisant route dans leur direction. Vrahj jura entre ses dents et accéléra. D'un simple coup d'œil, Alix remarqua que leur speeder était bien trop lent. Ils étaient trop lourds pour un speeder de cette taille.
    "Il faudrait libérer du poids", dit-il à Atenu. "Saute."
    "Chiche. Tous les deux."
    Helan posa une main sur le bras de son apprenti. Darsha, elle, sourit. Même dans les situations les plus critiques, où ils risquaient tous de mourir, les deux adolescents continuaient de se lancer des défis. Cependant, elle était inquiète.
    Quand cela finira-t-il ? A la mort de l'un d'eux ?
    Le speeder des mercenaires continuait à se rapprocher, gagnant un mètre par seconde. Mya activa son sabre et renvoya deux décharges de blaster provenant des soldats. L'une d'elle se logea dans la carrosserie du véhicule et détruisit le stabilisateur avant. Toujours propulsé par le moteur, le véhicule avait l'avant qui raclait la route, le faisant ralentir.
    "Comme ça, on garde tout le monde", lança la Twi'lek à Alix.
    Alix baissa les yeux, embêté. Leur speeder reprenait de l'avance, fonçant toujours vers la ville. Si les services de police ne venaient pas à eux, ils iraient aux services de police.
    "Ils s'arrêtent", annonça Mya en désactivant son sabre.
    Tu m'étonnes, qu'ils s'arrêtent... Que peuvent-ils bien faire d'autre ? Sortir et pousser ?
    Alix fut lui-même surpris d'avoir ne serait-ce que penser une chose pareille. Il se souvint de son erreur à bord du Phare II avec Maître Windu.
    Et maintenant ça... Un manque de respect, c'est exactement ça... Calme-toi, ça commence à devenir urgent...
    Utilisant l'un des tout premiers exercices qu'on lui avait enseigné, il se calma rapidement. La Twi'lek était quelque peu agaçante, mais il ne devait pas pour autant avoir des pensées si... humaines. Il était un Jedi. Il était au-dessus de cela.
    Il n'y a pas d'émotion, il n'y a que la paix.
    "Ils vont attaquer Gherym", annonça Rika, les yeux fermés. "Nous avons une demi-heure."
    "Nous devons contacter au plus vite les services de police", dit immédiatement Mace, pleinement confiant des aptitudes de la Jedi.
    Tandis que le speeder continuait sa route vers la ville, Atenu secouait la tête. Cette histoire ne semblait jamais vouloir se finir.

    Alors qu'ils arrivaient devant le Commissariat Général, le comlink de Mace bipa. C'était le capitaine du Phare II.
    "Le Nomade et tout son équipage sont avec nous", annonça-t-il. "A part un problème dans les communications, tout va bien."
    "Parfait", répondit Mace. "Dites aux Judiciaires de venir nous rejoindre immédiatement au Commissariat Général de Gherym."
    "Bien reçu. Ils partent. Terminé."
    Mace attacha son comlink à sa ceinture et tout le groupe entra dans le Commissariat. A l'intérieur, tous les policiers se tenaient debout devant le commissaire, se préparant visiblement pour un combat imminent. Tous portaient un blaster et plusieurs cellules énergétiques de rechange, et le commissaire les briefaient rapidement, formant des équipes de recherche pour débusquer Vigiss.
    "Ne vous donnez pas cette peine", dit Mace en s'avançant vers le commissaire. "Vigiss sera à Gherym d'ici quelques minutes. Il mène une armée de plusieurs centaines de mercenaires armés jusqu'aux dents."
    Le commissaire blêmit. Il ne pensait pas que la situation était si désespérée.
    "Je suis le commissaire Trakti. Que pouvons-nous faire ?" demanda-t-il au Jedi.
    "Avez-vous des véhicules d'assaut ? Des chasseurs ?"
    "Nous avons une vingtaines de chasseurs, mais seulement treize sont chargés en carburant."
    "Rechargez les autres sans perdre de temps."
    Trakti se tourna vers un groupe de cinq policiers.
    "Equipe Bravo, vous vous en occupez", ordonna-t-il.
    Immédiatement, les cinq policiers s'élancèrent vers le turbolift qui les mènerait vers la plate-forme de décollage. Mace ne perdit pas de temps et continua sa discussion.
    "Autre chose ?" demanda-t-il.
    "Cinq transporteurs de troupes armés. Réservoirs pleins."
    "Installez-y le plus d'hommes possible aussi vite que vous le pourrez. Il faut à tout prix empêcher à Vigiss d'atteindre la ville. Il ferait tout détruire. Et lancez les chasseurs dès que vous le pouvez."
    "Nous avons quinze minutes", intervint Rika. "Vingt, tout au plus."
    Le commissaire se tourna vers ses pairs.
    "J'ai besoin de volontaires pour piloter les chasseurs. Avec les Bravo, il ne manque que quinze personnes."
    "Mon apprenti et moi-même sommes volontaires", dit Rika en s'avançant, Atenu sur ses talons.
    Atenu fit un clin d'œil à Alix avant de suivre Rika et les autres policiers volontaires vers le turbolift. Alix sourit. Si Atenu se trouvait bien quelque part, c'était aux commandes d'un véhicule, qu'importe lequel. Et là, il volerait dans un escadron de chasseurs...
    "Nous embarquerons avec les policiers restants dans les véhicules terrestres", dit Mace à Trakti.
    Tous se mirent en route vers les hangars. Une vingtaine d'officiers s'installèrent dans chacun des transporteurs, le reste des policiers se plaçant dans des speeders normaux. Helan, Mya et Alix s'étaient installés dans un transporteur, Mace, Anoon et Darsha dans un autre. Dès qu'un véhicule était prêt, il sortait du hangar en trombe. Lorsque son transporteur sortit du Commissariat, Alix leva les yeux et vit plusieurs chasseurs arborant les couleurs de la police de Kidania s'envoler. Il perçut la présence d'Atenu dans l'un d'eux. Alix sourit en sentant son excitation.
    "Branchez vos comlinks en fréquence générale", ordonna Helan en faisant de même.
    Immédiatement, la voix de Rika sortit des combinés.
    "Je les ai en vue", disait-elle. "A cinq kilomètres de Gherym. A tous les chasseurs, suivez-moi."
    Au-dessus de sa tête, Alix vit le chasseur de tête accélérer et disparaître au-dessus des immeubles de la ville, bientôt suivi par les dix-neuf autres.
    Que la Force soit avec nous... pensa le jeune homme.
    Ils en auraient besoin.

    CHAPITRE 7

    Rika dépassa les derniers édifices de Gherym et fit route droit sur la colonne de mercenaires. Ils possédaient plusieurs dizaines de véhicules d'assaut, ainsi que cinq chasseurs. Rika se demanda comment ils avaient pu faire atterrir autant de véhicules de guerre sur une planète de la République, et une seule réponse lui vint à l'esprit.
    Les pots de vin. La République se désagrège.
    Une transmission audio la sortit de ses pensées.
    "Officiers de police de Gherym, mes salutations les plus distinguées... Je suis..."
    "Laissez tomber, Vigiss", coupa Rika.
    "Maître Qoji... Heureux de vous revoir..."
    Rika haussa un sourcil. Bien qu'il essayait de ne pas le montrer, la Jedi savait très bien à quel point il avait peur.
    "J'aimerais en dire autant, Vigiss. Tous les services de polices de Gherym sont ici. Vous n'avez aucune chance de vous en tirer. Rendez-vous, et il ne vous sera fait aucun mal."
    Elle ne croyait pas une seconde qu'il accepterait, mais elle se devait de lui laisser une chance.
    "Très drôle, Maître Qoji. Je me vois contraint cependant de décliner votre offre."
    "J'en suis désolée. Il n'y a donc pas d'autre possibilité que le combat ?"
    Rika arma ses torpilles à protons.
    "Aucune", répondit Vigiss.
    "Dommage."
    Elle coupa la communication et passa sur la fréquence de l'escadron.
    "A tous les chasseurs. Feu à volonté."
    Rika pressa la commande des torpilles et le projectile fusa vers un transporteur. Celui-ci se transforma en boule de feu et coupa la route, obligeant les autres véhicules à le contourner lentement. Les autres chasseurs tiraient eux aussi sur les cargos, les réduisant en poussière. Rika vit les cinq vaisseaux ennemis foncer vers eux pour détourner leurs tirs.
    "Equipe Deux", appela Rika, "concentrez vos tirs sur les troupes au sol. Equipe Un, avec moi. Vol en paires."
    La moitié des chasseurs virèrent pour affronter les chasseurs des mercenaires, Rika et Atenu en première ligne. Atenu accéléra et plongea pour passer sous le mercenaire de tête en évitant ses tirs. Le jeune homme fit volte-face et rattrapa le mercenaire en corrigeant son assiette. Immédiatement, il canarda le chasseur, Rika faisant de même. Le mercenaire, pris entre deux tirs, voulut virer mais éviter les tirs de deux Jedi n'est pas chose aisée. Son cockpit fut transpercé par les laser du chasseur de Rika et le pilote mourut sur le coup.
    Les autres policiers se chargeaient des quatre chasseurs ennemis. D'un rapide coup d'œil, Rika vit que les mercenaires au sol étaient descendus des transporteurs pour limiter leurs pertes. Ils tiraient à l'aide de roquettes sur les chasseurs de police et sur les speeders qui arrivaient dans la bataille.
    "Je suis touché !" hurla un policier, sa voix retransmise dans tous les comlinks branchés sur la fréquence.
    Son chasseur avait perdu une aile et tournait sur lui-même à une vitesse folle en piquant du nez. Il ne passa que quelques secondes avant qu'il ne heurte le sol en une explosion magistrale.
    "Atenu, on se charge d'un autre chasseur, vite."
    "Je vous suis, Maître."
    Rika vira, sa cible déjà à portée de tir.

    A terre, les transporteurs des forces de polices furent contraints de s'arrêter pour faire descendre les policiers afin d'accroître leur capacité de tir. Immédiatement, les Jedi se tirent en première ligne pour renvoyer le plus de décharges de blaster ennemies possible avant qu'elle n'atteignent les policiers. Des lasers fusaient dans les deux sens, les uns tirés par les mercenaires, d'autres par les policiers, d'autres encore renvoyés par les sabres laser des Jedi.
    Helan vit un mercenaire armé d'un lance-roquette viser un transporteur et tirer. Le projectile fusa vers le véhicule, tandis qu'un autre mercenaire tirait une autre roquette. Helan orienta son sabre de façon à renvoyer une décharge droit sur la première roquette, la faisant exploser avant qu'elle n'atteigne sa cible. Le Jedi se concentra sur la deuxième roquette et la fit dévier de sa course en canalisant la Force sur l'avant-haut du projectile, le faisant heurter le sol.
    La lueur verte de son sabre dansait devant ses yeux, guidé par la Force. A sa gauche, Alix enchaînait les moulinets, passant de garde normale à garde inverse, la lame de son sabre se montrant tantôt vers le haut de son poignet, tantôt vers le bas. Son apprenti avait toujours adoré cette forme de renvoi des lasers. L'avantage de cette technique était qu'il déviait plus de décharges, mais l'inconvénient était qu'il perdait en précision de renvoi. Une partie des lasers se retrouvaient projetée vers le ciel, une autre vers le sol, une petite partie seulement rejoignant le groupe des mercenaires.
    Il protège mieux les policiers, mais ne diminue pas les troupes ennemies. Est-ce une mauvaise chose ?
    Une décharge arriva droit sur lui et il faillit ne pas réussir à la dévier.
    Reste concentré, Helan... se dit-il. Encore un coup comme ça, et Alix se retrouve sans Maître... Il a encore tant à apprendre...
    Un chasseur de la police vint s'écraser près des représentants de l'ordre, projetant des débris et de la terre sur eux. Les mercenaires mirent ce temps à profit pour prendre le temps de viser les policiers qui s'étaient écartés pour échapper aux débris.
    Bon sang ! se dit Helan en essayant vainement de se déplacer pour protéger ceux qui s'étaient écartés.
    "Rika, où en êtes vous ?" hurla le Firrerreo pour couvrir le vacarme incessant des blasters.
    "Il reste un chasseur ennemi", répondit calmement la Jedi dans son comlink. "Ce ne sera plus très... Atenu, à tribord !"
    Une explosion retentit quelque part au-dessus de leurs têtes.
    "Non !" hurla Alix.
    "Je suis touché !" cria Atenu. "L'éjection ne répond pas !"
    "Utilise ton sabre pour sortir du cockpit, dépêches-toi !"
    Helan percevait de la peur dans la voix de Rika. Risquant un regard vers le haut tout en déviant les lasers ennemis, il vit le chasseur d'Atenu en feu.
    "Ca chauffe vachement par ici, Maître. Si j'ouvre le cockpit, je vais cuire..."
    Helan vit que son apprenti renvoyait tous ses tirs vers le dernier chasseur des mercenaires.
    "Alix, ça ne sert à rien, ses boucliers son trop puissants..."
    "Au moins je peux tenter de le détourner d'Atenu !" répondit Alix en continuant.
    "La seule chose que tu vas réussir à faire, c'est d'attirer ses tirs sur nous", répliqua Helan. "Nous n'avons vraiment pas besoin de cela."
    A contrecœur, Alix concentra ses tirs sur les mercenaires au sol, tâchant d'en toucher le plus possible.
    Il a encore changé de technique... Il est vraiment à l'aise avec son sabre, mais il ne réfléchit pas beaucoup...
    "Comme dans l'Hôtel de Ville, Atenu..." pressa Rika. "Maintient un bouclier de Force autour de toi..."
    Le chasseur d'Atenu vira sur l'aile et fonça vers les troupes des mercenaires. Il fonçait vers le sol, en plein milieu des soldats. Trois secondes plus tard, le chasseur percuta le sol et s'enflamma.

    Le crash avait tué ou blessé nombre de mercenaires, mais il en restait pourtant cinq cents, peut-être un peu plus. Alix se concentra sur Atenu.
    "Il est vivant", dit Helan. "A deux cents mètres au sud-est."
    "Il est blessé et inconscient..." fit Alix. "J'y vais !"
    "Alix, non !"
    Le jeune homme fit un pas sur le côté, et Mya le repoussa à sa place. Mais que voulait-elle, à la fin ?
    "C'est mon ami !" s'écria-t-il.
    "C'est du suicide !" répliqua la Twi'lek. "Tu fonces te rapprocher seul de ces soldats tueurs tout seul. Tu crois pouvoir y survivre en traînant un corps inconscient ?"
    "Elle a raison, Alix. Ce que tu fais est irréfléchi."
    Alix contra un tir ennemi, le suivant des yeux jusqu'à ce qu'il percute un Rodien, l'expédiant au sol, raide mort.
    "Je peux le faire", affirma Alix.
    "Pas seul", répliqua Mya. "Quelqu'un doit t'accompagner."
    Le dernier chasseur ennemi tomba non loin de là et explosa. Il restait encore six véhicules d'assaut aux mercenaires. Avec un peu de chance, ils arrêteraient de combattre après leur destruction.
    "La bataille sera terminée dès que les mercenaires n'auront plus de véhicules", dit Alix. "Il ne faudra pas longtemps aux chasseurs pour tous les détruire, mais Atenu pourrait déjà être mort..."
    "Je t'accompagne si ton Maître te donne la permission", annonça Mya.
    Pendant une demi-seconde, Alix se demanda s'il préférait ne pas y aller du tout au lieu d'être accompagné par la jeune femme. Il avait toujours admiré l'espèce des Twi'leks, mais avait de drôles de sentiments pour cette représentante de ce peuple.
    Et c'est la nièce de Maître Bondara... Comme quoi, il n'y a pas que le talent qui saute une génération, mais aussi la faculté d'agacer les gens...
    "Allez-y", accorda Helan.
    "Darsha, vas avec eux", ordonna Anoon. "Et..."
    "... Et j'empêche Alix de faire trop de bêtises."
    La Padawan s'élança à la suite d'Alix et de Mya, renvoyant quelques décharges sans s'arrêter.

    "On a perdu notre dernier chasseur !" hurla Renjpek à Vigiss pour couvrir les détonations.
    Vigiss jura en tirant vers les policiers, pressant la détente aussi vite qu'il le pouvait. Renjpek remarqua un mouvement chez les Jedi. Trois d'entre eux se détachaient du groupe rapidement. C'était leur chance de réussir. La résistance se divisait, ce qui leur permettrait de les détruire plus rapidement.
    "Là-bas", indiqua-t-il à son employeur.
    "J'y vais. Il me faut soixante hommes pour ces trois-là, cela devrait suffire", répondit Vigiss.
    Le mercenaire se mit à couvert pour passer le message sans danger.
    "Sept, au rapport", ordonna-t-il.
    "Reste quarante hommes", reporta le responsable des communications de l'équipe Sept. "Avons perdu leader."
    "Cinq ?" appela Renjpek.
    "Vingt-huit survivants... Vingt-sept. Leader OK."
    "Sept, rejoignez Cinq. Leader Alpha a besoin d'une couverture pour l'interception des trois Jedi."
    "Sept, bien reçu."
    "Cinq, bien reçu."
    Renjpek rechargea son arme et se redressa pour tirer à nouveau. Vigiss s'élança à la suite de la soixantaine d'hommes qui allaient vers les trois résistants.
    D'un rapide coup d'œil, Renjpek le regarda courir. Le voyant manquer trébucher, Renjpek reporta son attention sur ses tirs. Vigiss avait de la chance de bien le payer. Il l'aurait abattu depuis longtemps sans ça. Il aurait fait une bonne action pour la galaxie.
    Ajustant son arme, il tira, sa décharge percutant un policier. Le mercenaire leva les yeux et vit un chasseur de Gherym foncer dans sa direction, crachant des décharges de ses deux canons lasers. L'un des rayons toucha le sol cinq mètres devant lui, entre trois de ses hommes. Le souffle de l'impact les projeta sur les côtés, ainsi que des morceaux de terre. Renjpek dut se mettre à nouveau à couvert pour éviter les gravats.
    "Deux, où vous en êtes ?" demanda-t-il sur la fréquence de son groupe.
    L'équipe Deux s'occupait des canons lasers disposés dans les véhicules lourds et à même le sol, un peu partout au milieu des hommes.
    "Reste huit canons. Avons détruit trois chasseurs."
    "Accélérez, nous ne tiendrons pas longtemps avec ces chasseurs."
    "On essaie..."
    Renjpek n'entendit jamais la suite. Il n'entendit, ni ne vit plus jamais rien. Rien d'autre que, au moment où il s'est relevé, un trait rouge sang qui se logea dans son crâne, annihilant son cerveau.

    Alix courait comme si sa vie en dépendait. Atenu était comme son frère, et il n'entendait pas le laisser sans défense sur un champ de bataille. Derrière lui, il sentait à travers la Force que Mya Bondara et Darsha le suivaient de près. Alors qu'il ne restait que cinquante mètres avant la forme cabossée du système d'éjection, un frisson parcourut l'échine du jeune homme. Son bras se dressa de lui même, le sabre qu'il tenait déviant immédiatement un laser. Les mercenaires n'avaient pas traîné...
    Alix s'arrêta pour renvoyer deux autres décharges, voyant du coin de l'œil les deux autres Jedi faire pareil. Il devait y avoir plus d'une cinquantaine d'hommes, ce qui était tout de même beaucoup. Alix ne savait pas s'il devait faire marche arrière pour éviter qu'Atenu ne reçoive une décharge ou au contraire s'il devait à tout prix empêcher les mercenaires d'avancer. Mya choisit pour lui.
    La Jedi avança de deux pas tout en renvoyant les lasers qu'elle recevait dans l'amas informe qui se rapprochait. Darsha avança à sa suite, et Alix dut faire pareil. Il était assez surpris du choix de la Twi'lek. Il avait pensé qu'elle aurait immédiatement fait marche arrière pour retourner se réfugier auprès des Maîtres, mais il avait en fait noirci son personnage. Elle était peut-être agaçante, mais elle ne voulait pas l'empêcher de faire ce qu'il considérait comme juste. Enfin, il l'espérait.
    "Leader Un arrive à la rescousse", dit calmement Rika, tandis que son chasseur piquait vers le groupe de mercenaires qui menaçait son apprenti.
    Les canons du chasseur crachèrent des décharges mortelles sur les mercenaires. En un passage, leur effectif n'était qu'aux deux tiers de ce qu'ils étaient auparavant. La voix de Rika se fit entendre sur la fréquence des comlinks des Jedi.
    "Vigiss mène ce groupe", dit-elle. "Il doit répondre à quelques questions."
    "Bien reçu, Leader Un", répondit Mya. "Je l'ai repéré."
    "Je vais concentrer mes tirs sur l'arrière du groupe pour ne pas risquer de toucher le traître."
    Le chasseur refit un passage au-dessus des mercenaires, qui concentraient désormais leurs tirs sur le vaisseau qui les forçait à se replier.
    "Il ne faut pas laisser Vigiss s'échapper", intervint Mya. "Aidez-moi à l'amener par ici..."
    Les trois Jedi tendirent une main vers l'ancien conseiller et utilisèrent la Force pour le faire léviter jusqu'à eux. Vigiss, affolé, commença à tirer dans tous les sens sans cible précise, comme s'il pensait pouvoir rompre les liens qui unissaient tout être vivant avec la Force. Arrivé à un mètre des Jedi, Vigiss fut relâché et s'effondra au sol. Le voyant lever son blaster vers eux, Alix coupa d'un coup précis de son sabre le blaster en deux et, revenant vers son point d'origine, arrêta sa lame à quelques centimètres de la gorge de l'homme.
    "Lâchez cette arme", ordonna Alix.
    Vigiss obéit, sachant éperdument que l'arme n'était plus en état de fonctionner. Mya fit un pas en avant, forçant gentiment Alix à écarter son sabre. La Twi'lek s'accroupit devant le terroriste.
    "Appelez vos hommes", lui ordonna-t-elle calmement. "Vous avez perdu."
    Darsha, à quelques pas derrière eux, rapporta à Rika qu'ils avaient Vigiss. Alix ne savait pas s'il devait rester auprès de Vigiss -de Vigiss, pas de la Twi'lek-, ou aller rejoindre Atenu. Il vit Vigiss sortir un comlink de sa poche et dire à ses mercenaires de se rendre.
    "Nous rendre ?" répéta le responsable des communications de l'Equipe Deux. "Leader Bravo, vous entendez ?"
    "Bravo est mort", répondit un autre mercenaire sur leur fréquence.
    Un silence plana pendant quelques secondes, les lasers qui fusaient entre les deux camps se raréfiant du coté des mercenaires.
    "Ici Deux, à toutes les équipes, cessez le feu..."
    Alix fut soulagé et, d'un coup d'œil, vit Mya lui faire signe d'aller auprès d'Atenu. Il ne se fit pas prier et le rejoignit en quelques secondes après avoir désactivé son sabre. Il s'agenouilla à côté du blessé. Sa toge fumait, mais ne semblait pas prendre feu. Alix retira les ceintures de sécurité qui maintenait le corps inerte dans le siège du cockpit et allongea son ami au sol. Sa peau était brûlée en divers endroits au visage et aux mains.
    "Ici Alix", dit le jeune homme dans son comlink. "Demande aide médicale à deux cent mètres sud-est."
    "Bien reçu, Alix", lui répondit son Maître. "Aide médicale en chemin."
    Darsha et Mya, accompagnées par Vigiss, arrivèrent auprès du jeune homme.
    "Jestin ?"
    "Cela ira, Maître Qoji", répondit Alix. "Il n'est brûlé qu'au deuxième degré. Un petit séjour dans une cuve de bacta et il voudra immédiatement un combat au sabre contre moi."
    "Bien reçu. Leader Un, terminé."


    CHAPITRE 8

    Les mercenaires avaient cessé le feu dès l'ordre annoncé. En tout, un tiers de la police municipale avait été annihilé, ainsi que quatre cent mercenaires. La majorité serait envoyée sur Kessel ou sur d'autres planètes pénitentiaires, mais Vigiss et quelques autres seraient retenus sur Kidania pour répondre aux interrogatoires.
    Le Nomade n'avait pas trop de casse, mais son système de communication était détruit. Il devrait passer un peu de temps au frais avant de pouvoir repartir en mission pour la République.
    Assez de temps pour permettre à Drekish et à son équipage de partir en vacances sur Bespin, pensa Rika avec un sourire.
    Elle se trouvait à bord du Nomade, en compagnie d'Helan et de son apprenti, devant la cuve bacta dans laquelle flottait Atenu. Le jeune homme avait eu la bonne idée de se mettre en transe de guérison sitôt qu'il ait heurté le sol, pendant la bataille, quelques heures auparavant. Il avait très bien contrôlé la Force en s'éjectant du cockpit, ce qui lui avait évité de souffrir de trop multiples brûlures, mais avait négligé son atterrissage, ce qui lui avait coûté une côte cassée. Il garderait la douleur quelques semaines.
    "Je te remercie, Jestin", dit-elle en se tournant vers Alix. "Sans ton intervention, la bataille aurait pu durer jusqu'à la destruction totale d'un des deux camps."
    S'il s'était contenté de rester auprès de son Maître, ils n'auraient pas eu l'occasion de prendre Vigiss avant sa mort. Mais grâce au jeune homme, la police de Gherym allait pouvoir interroger l'ancien conseiller de Kephted pour découvrir d'où il avait trouvé les fonds pour payer une telle armée de mercenaires. Cette histoire prenait fin.

    Vigiss entendit la porte du couloir s'ouvrir et soupira. Cela faisait trois fois qu'ils l'amenaient pour un interrogatoire dans la journée, et il commençait sérieusement à en avoir assez. Il ne leur dirait rien, quoi qu'il arrive. S'il ouvrait sa bouche...
    "Encore ?" demanda-t-il, couché sur la banquette de sa cellule, face au mur.
    N'obtenant aucune réponse, ni aucun bruit, il se retourna lentement... et se figea d'horreur. Il se leva prestement, les jambes flageolantes.
    "Je ne leur ai rien dit, je... je vous le jure !"
    Toujours pas de réponse. Il resta un moment sans bouger, puis une force invisible l'attira contre le champ de force de sa cellule, qui s'abaissa. Vigiss resta immobile, puis demanda :
    "Je suis libre ?"
    Une lame écarlate apparut, illuminant le visage tatoué de l'être maléfique qui lui faisait face.
    "Vous avez échoué", répondit simplement Dark Maul avant d'abattre son sabre sur Vigiss.
    Un cri étouffé se fit entendre derrière le Sith. Se retournant, il vit dans une autre cellule une Zeltron. Celle que Vigiss avait assuré que son ignorance ne pouvait que les aider à duper les Jedi. D'après lui, il avait toujours tout caché à la femme. Désormais, elle en savait trop.
    Tendant la main vers sa gorge, il lui brisa la nuque. La Zeltron s'écroula, sa peau rose contrastant avec le gris du sol. Dark Maul sortit un détonateur thermique de sa ceinture. Il était temps de brouiller les pistes.

    Tous les sondages amenaient Jilo Lemn, un Sullustéen, comme nouveau Président de Kidania. Mais Lemn ne voulait pas de mauvaises surprises et travaillait énormément sur sa campagne. Seul dans son bureau, il révisait son discours. Encore quelques minutes et il rentrerait chez lui pour retrouver sa femme.
    Soudain, la porte s'ouvrit et une silhouette encapuchonnée entra, refermant la porte derrière elle. Il avait un très mauvais pressentiment avec cet homme, mais voulait rester maître de la situation.
    "Qui êtes-vous ? Comment avez-vous pu entrer avec mes gardes du corps ?"
    "Ils font un somme pour quelques heures."
    La silhouette s'approcha, mais son visage restait dans l'ombre de la lampe de son bureau. L'homme s'arrêta à deux mètres du bureau et son visage de diable apparut à Lemn, qui se figea d'horreur.
    "A partir d'aujourd'hui, Lemn, vous ferez ce que nous vous dirons de faire", affirma l'étranger.
    "Et sinon ?" demanda le Sullustéen, peu confiant.
    L'étranger le regarda sans dire un mot, mais ce silence était plus menaçant que tous les mots qui puissent être prononcés. Au bout d'une minute, l'étranger tourna les talons et partit sans se retourner, laissant Lemn retomber sur son fauteuil, ses jambes incapables de le soutenir.



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    samedi 14 août 2004 - 14:55 Modification Admin Permalien

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    Alerte sur Kidania (fin) :


    CHAPITRE 9

    Alix s'entraînait au sabre contre Atenu lorsqu'il sentit la présence de Mya Bondara.
    Alors elle est revenue de son séminaire sur Obroa-skai...
    Alix avait espéré ne jamais avoir à la revoir, mais la Force avait apparemment jugé nécessaire qu'une nouvelle rencontre ait lieu. Il grimaça en contrant une attaque de son ami, pleinement remis de sa côte cassée. Il s'améliorait, mais Alix avait remarqué qu'il avait fait d'énormes progrès sur la défense. Lorsqu'il lui avait dit, Atenu lui avait répondu que sa voie était là, et que celle d'Alix demeurait l'attaque. La compétition allait lui manquer, mais il avait compris à quel point ils étaient différents.
    Et qu'il était le meilleur.
    Feintant à gauche puis à droite, Alix attaqua au centre dans un mouvement de bas vers le haut, touchant Atenu au torse. Celui-ci soupira et désactiva son sabre, imité par Alix, un sourire aux lèvres. Mya traversa la pièce et vint à leur encontre.
    "Bonjour, Chevalier Bondara", s'inclinèrent les deux Padawans.
    "Bonjour."
    "Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier", annonça Atenu. "C'est en partie grâce à vous que je suis toujours vivant."
    "Ce fut un plaisir", répondit Mya en souriant.
    Elle se tourna ensuite vers Alix.
    "C'est en fait pour toi que je suis venue."
    Alix fut surpris. Et inquiet. Avait-elle sentit ses pensées indignes d'un Jedi sur Kidania ?
    "Pour moi ?" répéta-t-il.
    "J'ai remarqué une ou deux choses qui ne vont pas dans tes mouvements au sabre."
    Sûr, elle voulait qu'il la tue. Mais pour qui se prenait-elle ? Il détacha son sabre de sa ceinture et vérifia la faible intensité de la lame. Mya fit de même et entra dans la zone de combat, Alix derrière elle. Ils se postèrent l'un en face de l'autre et activèrent leurs sabres en un salut avant de commencer le combat.
    Atenu resta à l'extérieur, amusé par la tournure des événements. Alix ne pouvait pas supporter la Twi'lek, mais, elle, semblait l'apprécier... Et ne voulait plus le lâcher. Alix était le meilleur duelliste de tous les apprentis de moins de 22 ans, et arrivait à battre un ou deux Chevaliers. Mya Bondara, nièce de Maître Bondara, sera-t-elle la troisième ? Il s'approcha de l'entrée et fit signe à tous les Jedi qu'il voyait de venir admirer le spectacle. Dix minutes plus tard, la salle d'entraînement était entourée de spectateurs, et les couloirs supérieurs ayant vue sur la salle étaient pleins d'apprentis, de Chevaliers et même de Maîtres qui connaissaient la réputation d'Alix et l'identité de la Twi'lek qu'il combattait.
    Les deux duellistes, remarquant qu'ils étaient du même niveau, avait rapidement quitté la zone de combat pour étendre leurs mouvements. Alix ne faisait pas attention à l'agitation qui était concentrée en ce lieu et qui amenait sans cesse de nouveaux spectateurs. Il n'aurait jamais pensé que la Twi'lek fût si douée. Apparemment, il s'était trompé lorsqu'il s'était dit qu'elle n'avait rien à voir avec son oncle. Mais il gagnerait ce combat, de toutes façons.
    Les deux lames ocre et bleue ne cessaient de se frapper et de s'éloigner l'une de l'autre, plusieurs fois par secondes. Cela faisait maintenant une heure et demie qu'ils combattaient, et ils suaient à grosses gouttes, mais aucun des deux ne voulait arrêter le combat. Leurs gestes se ralentissaient, mais restaient tout de même trop rapides pour que l'œil puisse détailler le mouvement.
    Voyant une ouverture dans la garde de la femme, Alix fit mine de s'y engouffrer et attaqua rapidement de l'autre côté. Il s'était fait avoir avec Darsha, il n'allait pas recommencer la même bêtise. Mya contra sans problème et attaqua encore une fois avant de sauter par-dessus son adversaire alors qu'il tentait une pénétration de la pointe de sa lame. Alix perdit l'équilibre et roula sur le côté pour échapper à la lame de la Twi'lek qui vint cogner le sol. Se relevant immédiatement, il tourna en frappant et vit Mya se baisser pour passer sous la lame. Et il comprit qu'il allait perdre.
    La Jedi fit une clé de ses jambes sur les chevilles d'Alix et le fit tomber au sol. Avant même que le jeune homme touche le sol, Mya s'assit et pointa sa lame contre le torse d'Alix. Celui-ci, à bout de souffle, se laissa s'écrouler au sol en se rendant.
    Les plus jeunes spectateurs, tout en retournant à leurs occupations, crièrent leur félicitations aux deux combattants pour ce spectacle inattendu, les plus âgés se contentant de sourire. Les deux duellistes désactivèrent leurs sabres et Mya s'allongea elle aussi pour reprendre son souffle.
    "Tu es trop confiant, Jestin", haleta la Twi'lek. "Tu penses être le meilleur, mais tu n'es que très doué..."
    "Merci", répondit Alix, seulement à moitié amer. "Vous êtes vous aussi très douée. Meilleure que je ne le suis..."
    "Tu as presque vingt ans de moins que moi... Tu seras un très grand duelliste, si tu réussis à vivre assez longtemps."
    "Mon impatience ? Mon tempérament suicidaire ?" dit Alix en s'asseyant.
    "Aussi", répondit Mya en s'asseyant à son tour. "Mais même sans ça, tu ne te rends pas compte des risque que tu cours et que tu fais courir aux autres en ne suivant pas l'exemple des autres Jedi."
    "Quoi ?"
    "Sur Kidania, lorsque nous sommes allés rechercher Atenu..."
    "C'était dangereux, mais nous avons réussi. Et sans ça, la bataille aurait duré plus longtemps car nous n'aurions pas eu Vigiss."
    "Tu as fais quelque chose qui aurait pu tuer Vigiss ainsi qu'Assant, toi et moi lorsque nous étions à côté de lui."
    Alix fronça les sourcils. La seule chose qu'il avait faite, c'était de couper le blaster en deux. En ne suivant pas l'exemple des autres Jedi...
    "J'aurais dû lui trancher la main ?" proposa Alix, ne comprenant pas l'utilité de mutiler un homme lorsqu'on peut le désarmer.
    "Pourquoi coupe-t-on la main au lieu de l'arme ?"
    "Je me le suis toujours demandé."
    "La cellule énergétique, Jestin. Imagine que tu coupes un peu trop loin et que tu détruis la cellule ?"
    "Boom..."
    "Et pas qu'un petit."
    "Mais je contrôle parfaitement mes mouvements."
    "Pas en cas de fatigue. Regarde ce combat", répliqua-t-elle en montrant la salle. "Même si tu frappes juste, Vigiss aurait pu presser la détente s'il n'avait pas compris ce que tu avais fait."
    "Et boom..."
    "Et oui...", fit la Twi'lek avec un sourire.
    Alix lui rendit son sourire, cette fois-ci parfaitement sincère. Il admettait ses erreurs, et ne les referait plus. Il avait mal jugé la Jedi dès le début, et il avait refusé de voir des qualités en elle. Il n'arrivait toujours pas à la cerner, mais il ne serait plus aussi cynique envers elle. Mais cela ne voulait pas dire qu'il voudrait refaire une mission avec elle.
    Les deux combattants se relevèrent et se dirent au revoir. Mya partit, adressant un salut rapide à Atenu, qui rejoignit Alix.
    "Elle t'a eu à l'usure, mais elle t'a eu", sourit Atenu.
    "Je sais", répondit Alix en regardant la Twi'lek s'éloigner. "Mais dans quelques années, je pourrais la battre. Crois-moi. Je vais bosser dur."

    samedi 14 août 2004 - 14:57 Modification Admin Permalien

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    Qui-gon-jinn

    4876 Crédits

    Nom de la Fiction : L'Ordre de la Garde Sénatoriale
    Nom de l'Auteur : Qui-Gon Jinn
    Genre : Suspense
    Nombre de Chapitres : 12

    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    L’Ordre de la Garde Sénatoriale


    Prologue

    17 Avant la Bataille de Yavin

    Depuis toujours l’Ordre de la Garde Sénatoriale protège les citoyens de la Galaxie, représentant la République Galactique, ils sont le symbole de la paix et de la liberté. Mais aujourd’hui, l’Empereur Palpatine a prit le pouvoir et a fait sombrer l’Ancienne République sous la domination d’un Empire.

    Depuis l’aube de l’Empire, les sbires de Palpatine ont exterminés tous les anciens gardiens de la paix et défenseurs de la République : Jedi, Gardes Sénatoriaux, dignitaires ou même médiateurs, pour qu’il ne reste plus aucune opposition à l’Empire et à son expansion …

    Mais tous les membres de l’Ordre de la Garde Sénatoriale ne sont pas mort : un petit groupe d’anciens Gardes Sénatoriaux se regroupe en ces temps de chaos dans les bas quartiers de Coruscant, prêt à tout pour restaurer la République Galactique qui pendant tant d’années avait régit ce monde ; même à le payer de leur vies …


    Chapitre 1 : Les 5 survivants

    Coruscant. La Capitale du nouvel Empire de Palpatine brillait de milles feux. Au loin se distinguait le palais impérial et la Grande Plazza. Les rues étaient bondées, toutes les routes et autres lignes de transports étaient pleines de touristes et d’habitants de la planète mère.

    Plus bas, dans les bas-quartiers de la ville, une lumière se distinguait parmi l’obscurité toujours présente dans ces parties de la planète ; au-dessus des quelques murs qui n’étaient pas encore délabrés par la racaille qui passait en permanence dans ces ruelles s’élevaient des voix, des voix pleines d’assurance et non pas remplies de peur et de terreur, comme la plupart des habitants de la Capitale Impériale …

    Ce n’était pas un appartement, c’était une pièce, une pièce unique servant sûrement d’entrepôt à quelque riche maison des étages supérieurs ; à l’intérieur, sous le faible éclairage diffusé par un droïde luminaire, se trouvait une simple table, entourée de cinq chaises improvisées de cartons ou de planches montées les unes sur les autres. Cinq hommes se trouvaient assis autour de cette table, portant sur leur genoux l’ancienne toge réservée autrefois aux membres de l’Ordre de la Garde Sénatoriale. Les cinq humanoïdes se regardaient, anxieux, mais assurés.

    L’homme situé le plus au bord de la table, près de la porte bloquée par des systèmes de sécurité standards, était un humain ; de taille moyenne, il avait un visage imposant et réfléchi, il semblait pensif, il avait sur le bras la trace d’un violent combat, sûrement un tir de blaster. Ses cheveux mi-longs cachaient ses yeux fermés, l’un d’eux très abîmé, une trace de nombreux coups se distinguait sur son arcade gauche.

    Le second homme, assis par terre contre le mur était aussi un humain, il semblait plus fort que ses autres semblables, ses cheveux courts étaient d’un ton violacé qui renforçaient son expression prépondérante, ses bras étaient couverts de sang, il tenait sur ses plus grandes plaies des médipacks à moitié vides mais encore utilisables.

    Le garde assis sur une caisse en duracier, près de la fenêtre, était un Bothan d’âge mur, il portais à la main un sabre laser, mais son expression désolée disconvint de cette position : il l’avait sûrement trouvé lors d’un combat, il semblait très fatigué ; le symbole tatoué sur son bras gauche indiquait clairement son ancienne obédience au Réseau Bothan.

    Un Wookie velu était assis prêt d’une bibliothèque abîmée et insalubre, son torse et son bras gauche étaient couvert de plaies, mais l’expression que dégageait son visage indiquait clairement sa détermination ; il portait un blaster Impérial E-11 de BlasTech à la ceinture, il semblait réfléchi et énervé par une colère dont on ne pourrait savoir l’origine …

    Le dernier homme était un jeune Zabrack, il portait une capuche sur la tête, qui au dessus de son crane prenait la forme de ses onze cornes. Il semblait en bien meilleur état que les autres survivants, il avait une blessure superficielle au niveau du genoux, où sa toge était percée et cautérisée par un tir de blaster ; il était debout et regardait au loin par l’unique fenêtre de la pièce, méditatif …

    Soudain, l’homme assis près de la porte prit la parole :

    - Cela ne peut plus durer ! dit-t-il. Les gardes rouges nous traquent sans relâche nous ne tiendrons pas longtemps, peu de gens acceptent de nous prêter leurs caves pour une nuit, et ce nombre s’amenuise de jour en jour …
    - On le sait Kimo, dit l’homme assis au sol, nous ne tiendrons pas longtemps …

    Le Bothan se leva et prit la parole :

    - J’ai vu des sbires de Palpatine un peu partout dans la ville, questionnant les gens ; si ça continue, il offrira même des primes pour nos têtes, nous devons partir de Coruscant …
    - Nous ne pouvons pas quitter la planète, nous sommes à des kilomètres de l’astroport le plus proche, tous les vaisseaux de la Garde Sénatoriale ont été détruits par les impériaux, remarqua le second homme …
    - Eh bien je pense que nous devrions trouver un moyen de nous échapper, et vite, fit le Zabrack, puis, sans détourner son regard, il pointa son doigt vers les bas fonds …

    Le Bothan se leva, puis se dirigea hâtivement vers la fenêtre, le Zabrack lui céda la place.

    - Les gardes rouges, des dizaines et des dizaines des gardes Royaux de l’Empereur, souffla le Bothan en se retournant, ils savent où nous sommes. Nous avons été trahis …
    - Peu importe qui nous a trahit dit Kimo. Nous devons fuir, combien il y a-t-il de gardes Melan Fey’Dra ?
    - J’en vois quatorze, mais il doit il y en avoir une bonne vingtaine qui quadrillent le secteur, répondit le Bothan …
    - Ils vont nous encercler, ils viennent de la cité impériale, si nous nous échappons par l’arrière du bâtiment, ils ne nous auront peut-être pas, remarqua l’homme aux cheveux violacés …

    Le Wookie se leva, et aida l’homme à se relever, Kimo ouvrit une porte blindée cachée dans la bibliothèque derrière laquelle se trouvait leurs cinq fusils DC-15 améliorés et optimisés pour le combat, les cinq survivants de l’Ordre de la Garde Sénatoriale vêtirent leur toges bleues, ils laissèrent leur casques, ils n’en auraient plus besoin pour symboliser le Sénat Galactique.

    Kimo en tête de la communauté sorti par la porte, fusil sur le dos ; sa toge bleue se fondant dans la nuit, contrairement au costume symbolique des gardes rouges, leur donnerait sûrement un grand avantage tactique. Le Bothan suivit, puis le Zabrack et enfin le second homme, mal en point à cause de ses blessures, le Wookie les couvrirait comme à son habitude, ses blessures étaient graves, mais sa constitution propre à sa race lui permettrait d’y résister …


    Chapitre 2 : Traqués par les Gardes Rouges

    Kimo, qui était à la tête du détachement, ouvrit la porte de service du bâtiment, le groupe de survivants de l’ancien Ordre de la Garde Sénatoriale s’engouffra dans la nuit glaciale de Coruscant ; bien qu’ils soient situé prêt du pôle Sud de la planète, les sbires impériaux ne lâchaient pas prise, venant les traquer jusqu’au fin fonds de la planète …

    La communauté devait atteindre le hangar de la vieille usine de Sienar Fleet Systems, ils y trouveraient sûrement les anciens modèles de STAP ; bien que lents et encombrants, ils suffiraient à échapper aux gardes Royaux de l’Empereur.

    Kimo menait fièrement la coalition de survivants, bien qu’attaqué par le froid auquel il n’était pas habitué ; Kimo Suuj était un héritier d’une des deux principales familles aristocratiques de Corellia, il s’était engagé très jeune dans la Garde Sénatoriale après le suicide de sa mère et l’assassinat de son père par des chasseurs de primes engagés par des dignitaires Hutt de Nar Shaddaa. Voulant venger ses parents, il s’était engagé dans l’Ordre, laissant son jeune frère à la tête de l’héritage familial. Sa formation et ces nombreuses années passées au service de la République l’avaient endurci mentalement et physiquement, bien que la situation était désespérée, depuis la montée de Palpatine au pouvoir, Kimo n’avait pas baissé les bras, et avait poussé le groupe à se ressouder les nombreuses fois où il menaçait de se briser, l’héritier perdu des Suuj était l’exhausteur des derniers survivants d’un Ordre désormais perdu à jamais …

    Le groupe se déploya lorsqu’ils arrivèrent à l’extérieur de la ruelle, sur la place Keiran Halcyon, un des plus grands Jedi que l’Ancienne République n’ait jamais connue. Les gardes rouges étaient partout, mais il fallait combattre ; faire reculer le combat ne serait qu’une preuve de crainte face à l’Empire, ce que l’Empereur cherchait, et ce qu’ils ne voulaient surtout pas lui donner. Kimo et Melan Fey’Dra traversèrent la place, par les zones d’ombre, finissant leur courses derrière un péristyle de colonnes soutenant un bâtiment de biotopes; Koth Mantar, le Zabrak, fit quelques pas de côté avant de se lancer dans une course à pleines jambes pour ne pas se faire repérer, puis termina finalement sa course dans une alcôve creusée à même le roc d’un bâtiment dont la principale fondation était une colline; puis finalement, Minj Haren, le second homme, celui qui était blessé, et Rak’kesh Ylyythor, le Wookie se plaquèrent contre les murs opposés qui se faisaient face des deux bâtiments qui formaient la petite ruelle depuis laquelle ils venaient d’arriver.

    Après avoir localisé la plupart des gardes royaux, les cinq survivants passèrent finalement à l’action : il y avait deux gardes qui faisaient leur ronde à quelques pas de l’alcôve de Koth, deux autres étaient en position au milieu de la place, un cinquième sbire somnolait en marchant du côté des colonnes où étaient situés Kimo et Melan, puis deux autres marchaient le long des murs des deux bâtiments derrière lesquels étaient cachés Minj et Rak ; ils étaient à cinq contre sept, le coup était jouable … de toutes façons, ils n’avaient pas le choix !

    La reconnaissance des lieux et des forces en présence désormais terminée, le groupe devrait agir très rapidement et sans aucune marge d’erreur, ça se présentait assez serré, mais faisable ... Minj et Rak armèrent leur fusils sur leurs épaules, lunette enclenchée par balayage infrarouge, ils mirent à terre les deux gardes qui circulaient au centre de la place, maintenant, il faudrait être extrêmement rapide. Dès que les deux balles fusèrent et transpercèrent le casque de parade des sbires rouges de l’Empereur, en quelques fractions de secondes, Kimo s’arma son fusil et tira sans attendre sur le garde qui rêvassait dans sa ronde regardant les hautes construction du centre de la planète visibles de là, il s’écroula sans un bruit, la balle lui ayant traversé net le bulbe rachidien ; Melan, lui, se lança dans une course quasiment imperceptible et insonore en disant gros sur la maîtrise des Bothan en manière de déplacement furtif; en quelques instants, il atteint une position suffisamment proche des deux gardes du secteur de Rak pour en abattre un, anticipant la manœuvre, Rak s’était déjà mis en position et abattit le second garde quasiment simultanément que celui abattu par Melan.

    Le plus dur restait néanmoins à venir, Koth était désormais seul, face à deux gardes qui s’étaient finalement rendus compte que leurs acolytes étaient en train de se faire abattre. Il n’avait pas le choix, il fallait tenter le tout pour le tout, il se jeta à terre, hors de l’alcôve qui le protégeait, puis arma son fusil en rafale et d’un geste très précis abattit les deux gardes, trois tirs criblés dans la cage thoracique de chacun d’eux …

    La place était désormais dénudée de ses gardes royaux ; il fallait faire vite, lors de la relève, tout Coruscant serait mit au courrant de la présence de Rebelles dans la capitale galactique, le groupe de survivants serait pourchassé et abattu plus vite que meurt un Rancor dans un océan …

    L’usine de SFS se situait à quelques centaines de mètres de là ; Kimo ne perdit pas de temps en paroles inutiles ; les cinq rescapés partirent en courant sans tarder. Ils empruntèrent un réseau de ruelles passant au milieu des quartiers défavorisés de la planète ; le froid commençait à les gagner, ils s’approchaient peut être trop du pôle extrême de la planète … mais ils ne pouvaient plus faire volte-face.

    A bout de souffle, ils arrivèrent enfin devant le hangar désert de l’usine de vaisseau. Encore gravement blessé, Rak poussa la porte entrouverte de l’entrepôt. Il faisait noir, mais on sentait clairement le froid et l’immensité de la salle. Le Bothan finit finalement par trouver les commandes d’activation de l’éclairage secondaire, au grand bonheur des membres du commando. Des centaines de STAP étaient entreposés, tous classés selon leur fonctionnalités. Sans perdre de temps à chercher ceux qui leur convenait le mieux, chacun des anciens gardes Sénatoriaux empoigna un STAP et l’activa …

    Mais au moment où ils s’apprêtaient à réussir leur échappée ; la porte principale s’ouvrit violemment : la relève avait été faite …


    Chapitre 3 : La Fuite

    Une dizaine de Sentinelles Impériales faisaient désormais face aux rescapés du Sénat, mais heureusement, les Sentinelles n’avaient ni la dextérité ni l’expérience des gardes Souverains. S’attarder sur leur sort ne servait à rien, il fallait trouver quelque chose à faire … et vite !

    Le dépôt était une salle rectangulaire dont la hauteur devait être plafonnée à quelques dizaines de mètres. Une grande allée centrale très évasé dominait la largeur de la pièce, le reste était encombré par de nombreux étages de STAP divisés en colonnes disposées sur toute la hauteur. Cinq des Sentinelles étaient restées en joue face à l’allée centrale, les quatres autres s’étaient éparpillées entre les rayons de STAP : deux entre les rangées de droites, et deux entre celles de gauche.

    Kimo, Melan et Koth étaient déjà montés sur des STAP activés, prêts à partir, mais cette possibilité leur sortit vite de l’esprit quand ils remarquèrent que leurs deux autres compagnons étaient encore pied à terre. Sans même réfléchir à un plan, Rak et Minj se mirent dos à dos, armèrent leur fusil puis tirèrent, chacun sur la rangée de STAP qui lui faisait face, en un bruit sourd, les deux rangées qui bordaient l’allée centrale explosèrent, vaporisant les quatre gardes qui avaient eut la mauvaise idée de se réfugier derrière elles :

    - C’est loupé pour la discrétion, lâcha Rak …

    Melan et Koth foncèrent plein gaz vers les cinq Sentinelles restantes, Kimo, lui, s’éleva dans les airs avec son STAP, ce qui lui ouvrit un angle de vue très supérieur à ceux des gardes en contrebas : il réussit à en abattre deux en quelques secondes.

    Le STAP de Melan heurta de plein fouet la tête d’un des gardes qui était encore debout ; celui du Zabrak fit de même, mais il en profita pour attraper à la gorge le dernier garde, qui se situait non loin de sa première victime, puis mis fin à sa vie en lui brisant les vertèbres cervicales d’un coup d’avant bras sur la nuque …

    Le calme revint dans la pièce, seul le bruit de la dernière Sentinelle, tuée par Koth, s’effondrant sur le sol se fit entendre. Kimo redescendit en vitesse :

    - C’est pas la peine de trainer ici, le bruit de l’explosion a du même réveiller l’Empereur…
    - Filons, dit le Wookie !

    Le groupe s’empara des STAP qui étaient encore en bon état, et foncèrent à travers la porte principale du hangar. A pleine vitesse, les STAP restaient quand même silencieux, Koth, gardant tout son calme prit la tête de la mission :

    - Les gardes de l’Empereur ne vont pas tarder à arriver, profitons de la nuit pour gagner du temps, il y a un astroport près de l’entrée des égouts du centre Sud du pôle, nous pouvons y arriver en quelques minutes …
    - Nous ne trouverons aucun vaisseau en pleine nuit, hurla Minj, pour que sa voix se fasse entendre malgré la vitesse !
    - C’est déjà prévu, il y a un ancien « ami » qui a une dette envers moi, je pense qu’il sera ravi de nous aider, riposta le Zabrak.
    - J’espère, lâcha l’humain baissant d’un ton …

    En quelques minutes le groupe arriva à l’astroport cité par Mantar :

    - Et maintenant, qu’est ce qu’on fait ? demanda Melan

    Un homme sortit de l’ombre, avec un droïde astromech qui le suivait, c’était un sullustéen de taille standard, les yeux globuleux, apercevant notre groupe il paru stupéfait :

    - Koth Mantar ?!?
    - Bonjour, Ruunl, tu vas enfin pouvoir t’acquitter de ta dette …
    - Mais …
    - Nous n’avons pas le temps de discuter, as-tu un vaisseau ?
    - Oui, suivez moi.

    Le Sullustéen donna quelques ordre à son droïde, puis s’engouffra dans un petit chemin menant à l’intérieur de l’astroport. Après quelques minutes de cheminement, guère appréciées du Wookie, le petit groupe déboucha dans un grand hangar à ciel ouvert, où se situait une petite corvette Corelienne de classe YT-1000 quelques peu modifiée …

    - Voici mon vaisseau, le Fléau des Rancors, il est peut etre un peu vieux, mais il marche à merveille, je l’ai modifié de manière à ce que les réacte…
    - Nous n’avons pas le temps d’écouter l’historique de ton vaisseau, coupa Minj, nous sommes pressés …

    Déconcerté, le sullustéen décida finalement de laisser tomber son récit :

    - Bien, que puis je pour vous avec mon vaisseau ?
    - Nous voudrions partir de Coruscant, nous voulons un endroit sûr pour mettre au point le suite de nos plans …
    - Je crois que j’ai ce qu’il vous faut, j’ai une habitation à côté du Lac des Gimraellës, sur Yag’duhl, la planète est inconnue des services de l’Empire …
    - Ca fera l’affaire, dit Koth, peux tu nous y emmener, Ruunl ?
    - Bien sûr, cette dette commençait à m’inquiéter, je serais heureux de m’en acquitter !

    Sur ce, le commando embarqua sur le Fléau des Rancors, qui ne tarda pas à décoller. Bien que rustique, le vaisseau était très spacieux, et les modifications paraissaient de taille, avec un peu de chance, le vaisseau pourrait voler …

    Après avoir aisément évité les contrôles et autres douanes de surveillance, le vaisseau de Ruunl se lança à pleine vitesse dans l’hyperespace :

    - Enfin, on quitte cette planète maudite, dit Melan, soulagé …


    Chapitre 4 : Du Paradis à l’Enfer

    Fusant dans l’Hyperespace, le Fléau des Rancors demeurait en pilote automatique, la salle des commandes demeurait vide, les cinq membres de la cohorte rassemblés avec Ruunl dans la pièce centrale du vaisseau :

    - Alors, vous allez vous décider à me dire qu’est ce qu’il se passe ?!? lâcha le Sullustéen.
    - Non, nous ne… commença Melan
    - Il nous a aidé à nous échapper d’une mort certaine, nous lui devons des explication ! le défendit Koth

    Le regardant d’un air méfiant, Melan fit finalement un geste en signe de dénégation …

    - Nous sommes les cinq derniers survivant de l’Ordre de la Garde Sénatoriale, prologua Kimo.
    - Jamais entendu parler …
    - Autrefois, lors de l’Ancienne République, nous étions les gardiens de la Paix, nous symbolisions la République à travers toute la Galaxie, et nous servions de Gardes du corps aux Sénateurs et autres hautes personnalités, poursuivit le chef de bande, nous étions très respectés et bien vus de tous …

    Rak prit le relais :

    - Mais quand Palpatine a prit le pouvoir, ça a été la catastrophe, nous étions le seul Ordre a être garant de la Paix a travers les mondes libres avec les Jedi, mais les sbires de Palpatine ont exterminé tous les représentant et défenseurs de l’Ancien régime. Nous fûmes tous annihilés, tous les nôtres se battirent jusqu’à la mort, nous aussi aurions du mourir, mais nous savions que cette bataille était d’ores et déjà perdu, c’était peine perdue ; nous avons donc fuit …
    - Maintenant nous sommes traqué par les Impériaux, ils nous ont découvert, et veulent nous éliminer …

    Ruunl paraissait stupéfait par cette histoire, il avait devant lui les derniers survivants d’un Ordre dont l’époque était désormais révolue : les derniers résistants à l’Empire …

    Le vaisseau sortit brusquement de l’hyperespace, les parois de duracier usé par le temps grincèrent et menacèrent de céder, mais tinrent le coup. On pouvait distinguer à travers les hublots la planète rouge. Yag’duhl était une planète très perturbée, les habitants étaient très rares mais certains lieux de la planète étaient tempérés et vivable, le reste était désertique : la très faible couche de croûte terrestre de la planète permettait au magma en fusion de remonter jusqu’à quelques centaines de mètres sous la surface, ce qui rendait le climat invivable et qui donnait cette teinte rouge-violacée à la planète …

    - Nous voilà enfin arrivés, se réjouit Ruunl …
    - Est ce vraiment sûr de venir ici. Les impériaux peuvent nous retrouver facilement, la planète est désertique, s’inquiéta Minj.
    - Il n’y a aucun risque, les Impériaux pensent que cette planète est inerte et que personne ne peut y vivre, ils ne savent pas que certaines zones sont vivables, aucun impérial n’a jamais posé les pieds ici …

    Rassurés, les membres de la communauté se préparèrent à descendre, ils auraient besoin de temps et de repos pour se remettre sur pied et pour planifier la suite …

    Le vaisseau atterrit dans une crypte à la limite entre les zones magmatiques de la planète et la zone tempérée. Kimo et Melan ne tardèrent pas à sortir pour explorer un peu la zone, les trois autres membres prirent leur appartements dans la petite demeure du Sullustéen ; rien de très majestueux, mais c’était convenable, les chambres étaient composées d’un lit et d’une petite table, sans fenêtre, l’éclairage était fourni par un petit droïde luminaire fixé sur une des parois. En dehors de Rak, qui avait besoin de beaucoup de place, les membres rescapés de l’Ordre ne furent pas trop déçus par leurs appartement, la vie d’un Garde Sénatorial n’avait rien de luxueux, et du moment qu’ils étaient à l’abri de l‘Empire, ça ferait l’affaire …

    Les jours passèrent, les membres blessés se rétablissant, et regagnant confiance en eux, tout espoir n’était finalement pas perdu. Ruunl était serviable et honorait loyalement sa dette, quoique des fois récalcitrant face aux idées des rescapés. Le Sullustéen préférait visiblement l’Empire, ses activités sûrement illégales étaient plus rentables sous ce régime …

    Un jour, lors d’un repas frugal dans la salle à manger du domicile de Ruunl, Melan posa une question qui le hantait depuis un certain temps :

    - Au fait Ruunl, j’ai une question, s’avança-t-il … pourquoi avais tu une dette envers Koth ?
    - Hum … je savais que tu poserais cette question, un Bothan est toujours curieux … peut être même trop. C’était il y a quatre ans, Koth n’était pas encore rentré dans l’Ordre, et je n’étais qu’encore qu’un petit trafiquant inconnu ; je faisais une livraison de Ryll sur Borleias, mais quand je suis arrivé, je me suis fait capturer par les trafiquants locaux.
    - Pourquoi t’on ils capturé ? l’interrogea Rak.
    - Ils ne voulaient pas que j’intervienne dans leurs affaires, ils disaient que j’allais m’attirer un profit qui n’était pas le mien. Ils m’ont enfermé pendant des mois dans une cellule avec un Rancor en décomposition. La cellule était face à leur salle commune, ils étaient sept trafiquants, et un jour, alors qu’ils étaient en train de parler d’un gros coup, j’écoutait attentivement la conversation. Un haut dignitaire Hutt les avait chargé de mettre en place un attentat contre le Sénat, qui devait faire des milliers de morts, pour dissuader la République d’envoyer des Jedi voir leurs affaires. Mais il y en avait un qui n’était pas d’accord, il disait que leurs coups n’avaient été que du vol et de la livraison jusqu’à présent, pas du meurtre … c’était un zabrak : Koth. Le désaccord tourna à la bagarre générale, finalement, ils se calmèrent, et renvoyèrent Koth du groupe.

    Koth prit le relais :

    - Cela faisait des années que je traînais avec eux, après cela, j’ai décidé d’empêcher cet attentat et de servir la République, je m’engageai donc dans l’Ordre. Je fus promu au rang de Garde de l’Assemblée après avoir déjoué l’attentat, mais mon ancienne bande avait réussi à s’enfuir. J’en informai mon supérieur, et je lui raconta aussi que je savais où ils étaient planqués, mais il refusa de risquer la vie de ses hommes pour cela ; je lui dit donc qu’il y avait aussi autre chose : un prisonnier. Me faisant finalement confiance, il envoya un commando, et me mit à sa tête. J’arrêtai sans aucune pertes humaines la bande de trafiquants, délivrant du même coup Ruunl, un Sullustéen non ignoré des services de la République. Il allait se faire arrêter pour trafic d’épices illégales, mais pendant la nuit, j’ouvris sa cellule, lui demandant de m’assommer, sans comprendre, il le fit et partit. J’ai évité ma seconde promotion en très peu de temps à cause de cela, mais je savais que cet être avait déjà beaucoup trop souffert pour retourner en prison ailleurs …
    - Et juste avant de l’assommer, je lui rappelai que j’avais une dette envers lui, et que si il avait besoin de moi un jour, je serais au spatioport du pôle Sud de Coruscant. Après la chute de la République, j’aurais cru ne plus jamais te revoir suite aux massacres faits par l’Empereur ; mais c’est peut être mieux ainsi, comme ça, je suis acquitté de ma dette … et tu vas pouvoir mourir !

    Ne comprenant pas tout de suite, le Zabrack lui jeta un regard interrogatif. Rak venait de tout comprendre … mais trop tard, les deux portes de la pièce s’ouvrirent violemment, laissant place à treize gardes Sentinelles Impériaux, et cette fois, ils étaient sans armes, et encerclés …

    Ruunl se recula, puis se retourna pour se fondre dans la protection des gardes ; désormais, ils avaient tous compris, chaque survivant fut empoigné par deux gardes Sentinelles, puis dans un dernier regard, Koth lança :

    - Traître ! J’aurais du te laisser pourrir dans ta cellule avec tes tortionnaires !!!
    - Mais tu ne l’a pas fait, ironisa Ruunl, ricanant …

    Chapitre 5 : Abysses

    Les Sentinelles menaient les cinq rescapés à travers un sombre sous-terrain plongeant dans les profondeurs de Yag’Dul, le tunnel était en fait le seul moyen d’aération du magma en fusion des sous-sols de la planète, ainsi que l’entrée d’un des plus grands centres pénitenciers impériaux, la chaleur y était infernale, et l’air saturé de souffre. Les gardes les menèrent dans un ensemble de cellules encore vide, car trop profondément enfoui et trop ardent pour que la plupart des prisonniers y survive, mais les membres de l’Ordre y survivraient … enfin, un peu …

    Chacun des membres fut placé dans un cachot différent, mais proche, le manque de moyens et de systèmes modernes sur la planète – notamment à cause de la chaleur trop élevée et du fort taux de radiations – leur permettraient de communiquer facilement. Ils étaient au fond d’un tunnel sans issue autre que celle par où ils étaient entrés, les cellules étaient petites et inconfortables : quatre parois grossièrement taillées à même le roc brûlant, le sol était fait de pierre recouvertes de poussière de souffre, l’obscurité était quasiment totale, seuls les filons de magma présent non loin servaient de faible éclairage, l’air était lourd et quasiment irrespirable. Melan gardait son calme légendaire habituel, tout comme Rak, mais les trois autres commençaient, eux, à s’inquiéter fortement :

    - Je ne sais pas combien de temps je tiendrais encore, voilà des heures que nous sommes ici, j’ai été entraîné à des conditions de vie horribles, mais pas à ce point là, lâcha Kimo, commençant à s’énerver. Cette quête était peine perdue avant même que nous la commencions, nous sommes cinq contre la Galaxie toute entière, à quoi bon …
    - Arrête ! riposta Rak, Palpatine ne fait que le mal, et il continuera à la faire tant que personne ne s’y opposera.
    - Nous sommes cinq Melan, cinq, contre des milliards de soldats Impériaux à travers toute la Galaxie, s’énerva le Corellien.
    - Nous ne sommes pas les seuls, à travers la Galaxie d’autres ont du se rendre compte que l’Empire était trop mauvais, à cinq, nous ne le vaincrons pas, mais nous rallierons à nous d’autres groupes de résistants, nous formerons un groupe, une coalition qui deviendra assez imposante un jour pour faire face au régime ! continua Melan, gardant son calme.
    - Nous aurions du mourir avec nos semblables, cette décision était vouée à l’échec, désespéra Minj …

    Bien que blessé et très mal en point, Rak se leva, puis se cola à la grille de sa cellule :

    - Non ! Nous mourrons peut être au combat, mais nous mourrons libres, libres et contre l’Empire et ses idées, l’Ordre à été fondé pour maintenir la paix et la cohésion de la République à travers la Galaxie, si nous sommes là aujourd’hui, c’est que nous continuons à suivre cette idéologie, et nous les suivrons jusqu’à la fin ; si nous mourrons, mourrons au moins pour notre cause, mourrons en faisant savoir aux autres que l’on peut résister face à l’Empire, et nous aurons fait le premier pas, un pas qui marquera le début de la rébellion face au régime oppresseur de Palpatine, à travers toute la Galaxie !

    Rak avait parlé sans pause et avec une conviction plus grande que jamais, Kimo et Koth paraissaient troublés par cette détermination et cet espoir demeurant invaincu dans le cœur du Wookie. Soudain, les yeux de Kimo s’enflammèrent, se remplissant d’une lueur de vie et d'espérance :

    - Tu as raison, Rak, autrefois nous avons défendu les fondements même de la République ; aujourd’hui nous continuerons à défendre ces principes, et nous contribuerons à la chute de l’Empire ; nous survivrons dans ces cellules, nous en sortirons, et nous partirons botter les derrières des Impériaux pour la République !

    La voix de Kimo était désormais pleine d’assurance, il parlait la tête haute, et les points serrés contre les grillages de sa cellule, une lueur d’espoir revenait pour la Galaxie : l’espoir qu’un groupe de survivants incite, partout dans la Galaxie, des êtres vivants à résister face à un régime de terreur …

    Les jours passèrent, difficilement, mais sûrement, tous avaient regagné espoir ; mais aucun ne savait comment sortir de ce mauvais pas …

    Une nuit, alors que tous dormaient, à part Melan, qui se reposait très peux, un garde Impérial vint face aux cinq cellules des dernier représentants de l’Ordre, tous se réveillèrent, sentant une présence étrange … :

    - Je suis Sel’kesh, un garde de sécurité, et, il y a quatre nuits, j’étais de permanence au service de sécurité de la prison …
    - Des services de sécurité ? s’étonna Melan
    - Oui, nous avons des systèmes de sécurité dernier cri, ce qui leur permet de résister dans des chaleurs infernales comme ici …
    - Qui êtes vous, et pourquoi nous racontez vous cela ? s’énerva Minj.
    - J’étais seul aux postes de surveillance ce soir là, et j’ai entendu votre conversation. Mon père et mes frères on été massacrés par les hommes de l’Empire pour le plaisir de Palpatine et de son sbire Vador, depuis je lutte contre ce régime et j’essaie de leur causer le plus de tors possible …
    - Alors pourquoi êtes vous avec eux ? continua Minj.
    - J’essaie de grimper les échelons de la garde Impériale de manière à avoir assez de pouvoir pour retourner une petite force armée contre les autres …
    - Vous … vous êtes un résistant ? s’étonna Koth
    - Oui, mais je pense que je serais plus utile en laissant un groupe de personne plus expérimenté que moi servir de voix à la République dans ce monde d’obscurité …

    Sur ce, Sel’kesh sortit de sa poche un trousseau de clefs magnétiques, qu’il passa dans un boîtier. Les grilles des cinq cellules s’ouvrirent, permettant à Kimo, Minj, Koth, Rak et Melan de sortir, tous aussi étonnés les uns que les autres. Mais tout à coup, un bruit retentit à travers les parois de la prison, puis un micro central s’enclencha, dilapidant la joie des cinq membres de l’Ordre :

    - Alerte maximale, des prisonniers se sont évadés dans le bloc 548.5 bêta au niveau 12 !!!
    - Fuyez, vous n’aurez pas beaucoup de temps, mais courrez jusqu’à la plate-forme d’atterrissage B5, au niveau 1, mon vaisseau vous y attendra, il ne me sert à rien ici …

    Sans perdre de temps, les survivants du Sénat prirent la direction des ascenseurs automatiques extérieurs, des gardes commençaient à se faire entendre de part et d’autre du niveau ; mais Rak, qui couvrait l’arrière marche, s’arrêta, puis se retourna, pour apercevoir encore la petite silhouette de Sel’kesh, dont le regard était un mélange de fierté et d’envie … après une brève réflexion, Rak souffla :

    - Venez !

    Ne sachant que faire, Sel’kesh prit le chemin qui rejoignait le groupe de rebelles, courrant à toutes jambes sur le sol brûlant, il les rattrapa, puis fit un clin d’œil amical en guise de remerciement à Rak.

    Le groupe atteint finalement la plate-forme où se trouvait le vaisseau du nouveau résistant, c’était une navette de classe Lambda modifiée. Les rescapés s’arrêtèrent, se retournant une dernière fois pour apercevoir les gardes qui commençaient à affluer dans les tunnels qui menaient à la plate-forme, puis Melan se tourna vers Sel’kesh, l’interrogeant du regard :

    - Je vous présente le Résistant de l’Obscur, bienvenue à bord, ironisa-t-il …

    Il sortit une télécommande de sa poche, puis appuya sur quelques touches. La porte de la navette Lambda s’ouvrit lentement. Les gardes pénétraient désormais sur la plate-forme ; sans perdre de temps, les nouveaux membres de la rébellion s’engouffrèrent dans la navette, qui ne tarda pas à décoller. Ayant accès aux systèmes de surveillance et aux codes de sécurité, Sel’kesh ouvrit les toits et désactiva les systèmes de défense Sol-Air …

    Quelques secousses firent trembler le vaisseau, les gardes au sol donnaient tout ce qu’il avaient pour essayer d’empêcher le vaisseau de décoller, mais ce n’eut pour effet que de diminuer un peut la puissance des déflecteurs arrières …

    Finalement ils abandonnèrent, laissant la navette qui mettrait peut être un terme à cet Empire décoller. A travers le hublot de la salle principale de la navette, Minj regardait la silhouette rouge de la planète s’éloigner :

    - Tout cela à cause d’un seul homme …


    Chapitre 6 : Guet-Apens

    Le Résistant de l’Obscur venait de pénétrer dans la dimension parallèle de l’Hyperespace, les étoiles et autres astres réfléchissant de la lumière formaient désormais un univers flou et violacé défilant à travers les hublots de la navette …

    Melan était en train de méditer sur un petit tabouret en duracier dans la pièce centrale du vaisseau, Rak regardait les étoiles défiler sous ses yeux, pensifs, alors que Minj et Koth s’étaient alliés contre Kimo dans une partie d’Holojeu Dejarik qui paraissait ne pas ravir le Corellien qui était en mauvaise posture …

    Sel’Kesh apparu dans la pièce, souriant et apparemment content d’avoir trouvé d’autres défenseurs de ses idéaux. Il fit quelques pas à travers la pièce, pour s’asseoir sur un petit canapé ; puis, interrompant leurs activités, les cinq survivants vinrent se placer autour de lui :

    - J’ai entendu parler de vous, commença-t-il, le Gouverneur Tarkin, un dignitaire Impérial nous a informé que cinq membre de l’ancien Ordre de la Garde Sénatoriale avaient échappé au massacre de Coruscant, nous étions chargés de vous retrouvés, quand je me suis aperçu que c’était vous, j’y ai vu ma seule chance de pouvoir me retourner contre l’Empire …

    Le silence se fit, jusqu’à ce que Rak pose une question que tous se posaient depuis leur départ :

    - Où nous emmènes-tu, Sel’Kesh ?
    - Nous allons sur Rodia, la planète n’est pas très accueillante, mais les Rodiens savent se tenir à l’écart de l’Empire et de leurs exigences, j’y ai un petit quartier un sous sol, celui où habitait mon père avant qu’on vienne le traquer pour son or …
    - Votre père était riche ?
    - Oui, il était le sous directeur de BlasTech Corporation pendant l’Ancienne République, mais depuis l’Empire, seuls des hauts dignitaires choisis par l’Empereur ont accès à des postes si haut placés …
    - Et les impériaux ont finalement réussi à reprendre son argent ? interrogea Kimo.
    - En partie oui, mais la plus grande part de son trésor reste dans une cachette dans ce quartier à Rodia, avec un peu de chance, il nous servira à rallier des systèmes entiers à notre égard …
    - Cela m’étonnerait, les impériaux surveillent justement ce genre de manigances où que ce soit, par contre …

    La phrase de Rak fut interrompue par une violente secousse qui propulsa le vaisseau hors de l’hyperespace, sans prendre le temps d’ouvrir la bouche, Sel’Kesh fila vers la salle de commandes, suivit de près par le commando des survivants.

    Arrivés dans la salle de commande, qui était quasiment aussi grande que la pièce centrale, Sel’Kesh diagnostiqua tout l’appareil et lança des systèmes de défense et de camouflage, puis se retourna, apparemment déconcerté et anxieux :

    - Des Impériaux !!! s’élança-t-il. Les nouveaux types de croiseurs Stellaires : des Interdictors !
    - J’en ai entendu parlé, lança Melan ; lorsque j’étais encore dans le réseau Bothan ce vaisseau n’était qu’un fantasme de Sienar Propulsion Systems, il parait qu’il peut faire sortir des vaisseau de l’hyperespace grâce à des générateurs de puits gravitationnels …
    - Oui, c’est bien cela, les forces pénitentiaires de Yag’Dul ont du prévenir Coruscant, ils ont anticipé notre trajectoire …

    Le Croiseur de classe Interdictor dominait désormais la majorité du champ de vision offert par la baie en transparacier de la navette Impériale de Sel’Kesh. Comme les destroyers standards impériaux, le croiseur Interdictor était en forme de pointe de flèche, mais surplombé par quatre énormes sphères incrustées dans le pont principal : les générateurs de puits gravitationnels.

    Les soutes du vaisseau s’ouvrirent, laissant s’échapper un escadrons de chasseurs TIE Interceptors de l’Empire :

    - C’est terminé, dramatisa Sel’Kesh, nous ne pouvons rien faire seul face à un Interceptor et à ses escadrons …
    - Regardez, cria Minj !!!

    Le destroyer impérial était en train de virer de bord, après avoir laché son escadron de chasseur Interceptor, il était en train de repartir !

    - Il n’était là que pour nous arrêter, maintenant nous ne pouvons plus repartir ni sauter dans l’Hyperespace, donc n’ayant plus rien a faire, il s’en va, s’indigna Koth !
    - Grave erreur, j’ai mis en place des modification sur le Résistant de l’Obscur, notamment sur l’armement et les systèmes de défense.

    Kimo, repérant la présence de tourelles aux extrémités du vaisseau, reprit la tête des opérations, laissant Sel’Kesh diriger le navire :

    - Rak et Minj, allez aux tourelles avant, Koth et Melan, prenez celles de l’arrière, je prendrait les tubes lance torpilles Arakyd supérieurs, commanda-t-il, pointant les extrémités du vaisseau !
    - Les Interceptors sont très rapides, mais ils pensent que nous n’avons pas d’armement à l’arrière du vaisseau !

    L’escadron était composé de sept Interceptor ; apparemment les dirigeant de l’Interdictor avaient sous estimé la puissance de la navette Impériale …

    Les TIE adoptèrent une position d’attaque standard, le pilote de tête monta en piqué pour surplomber le vaisseau, les deux second leader descendirent pour bloquer des décrochages éventuels, les avants de l’escadron passèrent derrière les réacteurs de la Navette, puis les deux derniers arrières restèrent face au cockpit du vaisseau …

    - Ne tirez surtout pas, souffla Sel’Kesh à travers l’appareil. Ils vont nous demandez de nous rendre, c’est le moment ou jamais de réfléchir à quelque chose …
    - Ils n’hésiteront pas à nous abattre, cria Melan, si nous n’agissons pas vite, ils n’y manqueront pas !
    - Je peux abattre les deux appareils qui sont dessous, remarqua Kimo, mais j’aurais besoin d’une diversion pour le second, sinon je n’aurais pas le temps de recharger deux torpilles.
    - Je peux te la donner, répondit Sel’Kesh, mais ça risque de secouer un peu …
    - C’est pas grave, il faut que je sois hors de portée des tirs ennemis pendant au moins quatre secondes, précisa Kimo.
    - Je peux descendre l’Interceptor avant gauche, fit comprendre Rak, je pourrais essayer d’avoir aussi le Leader Tête si tu fais une virée tout de suite après le premier tir de Kimo, un peu déviée vers l’arrière.
    - J’essayerais, Rak, mais je ne garanti rien, les deux TIE posté en arrière garde gêneront la manœuvre, dit l’Impérial !
    - Koth et moi s’occupons des arrières Sel’Kesh, cria Melan !
    - Bien, juste après la destruction des deux arrières et de l’avant gauche je lancerais la manœuvre, il faudra être extrêmement rapide à partir de ce moment là, finit Sel’Kesh …

    Instantanément, Kimo détruisit le premier leader secondaire avec une torpilles Arakyd, puis les deux arrières volèrent en éclat suite à deux tirs bien placés dans les réacteurs par Koth et Melan ; Minj et Rak enchaînèrent aussitôt en détruisant les deux avant, mis les deux Interceptors restants avaient déjà commencé à réagir.

    Sel’Kesh lança la manœuvre, boucliers au maximum de la puissance : la navette pivota de 360° sur un axe qui passait obliquement du haut du cockpit aux réacteurs, juste au moment ou le second leader de basse passait à l’attaque sur le lance-torpilles de Kimo, la navette avait commencée à virer, ce qui eut pour effet de permettre aux boucliers arrière, plus puissants, de parer complètement les tirs. Kimo avait fini de recharger, et la Navette Impériale avait fini son cahot : Kimo ne perdit pas de temps pour faire exploser le second leader de basse grâce à une torpille, enchaîné par le tir de Rak dans les systèmes de survie du Leader Tête de l’Escadron : il vola dans une explosion fulgurant et partit en vrille dans l’espace infini …

    La Navette de transport impériale était désormais seule dans les confins de l’espace intergalactique, tous les membres de l’équipages, abandonnant leurs postes de combat, se retrouvèrent dans la salle principale …

    - Bien joué, dit fièrement Sel’Kesh
    - Il n’y a pas de temps à perdre, s’ils ne voient pas leur escadron revenir, ils nous retrouverons …

    Après cette brève remarque de Melan, Sel’Kesh fila dans la salle de contrôle, puis, suite à une accélération d’entrée dans l’hyperespace, régla l’appareil en pilotage automatique, pour revenir avec ses nouveaux compagnons, le temps d’arriver finalement sur Rodia …


    Chapitre 7 : Une révélation inattendue

    Après quelques heures de voyage hyperspatial, le Résistant de l’Obscur atteint finalement l’orbite de Rodia. Une voix impériale retentit dans l’unité de com :

    - Ici centre de contrôle de l’espace aérien Rodien, identifiez vous, lança le garde.
    - Navette Impériale de transports de prisonniers à destination du centre pénitentiaire de Rodia, demande permission d’atterrir …
    - Quel est votre code d’identification et d’accès ?

    Espérant que ses codes prioritaires n’aient pas encore été annulés, Sel’Kesh se lança dans une série de manipulations informatiques sur son tableau de bord pour finir sur un écran de sécurité contenant tous les codes d’accès prioritaires dont il avait accès :

    - Navette 256894.04C demande permission d’atterrir, autorisation prioritaire numéro 787/2214 de la prison de Yag’Dul …

    Après quelques minutes de silence où seul le bruit de l’Impérial pianotant sur son clavier se faisait entendre, l’Impérial reprit la parole :

    - Autorisation acceptée, veuillez suivre les coordonnées d’atterrissage vers le spatioport principal, plate-forme 75-C delta. Terminé.

    Soulagé, Sel’Kesh entama la procédure d’atterrissage, mais il se doutait que l’Impérial allait demander une vérification, les impériaux ne tarderaient pas à être sur place. Il se dirigea vers la salle principale, où ses compagnons se préparaient pour avoir l’air de prisonniers et d’impériaux.

    - Il y a deux uniformes de gardes impériaux dans la soute secondaire, ainsi que des fusil BlasTech E-11 et des menottes. Les Impériaux ne resteront pas dupes longtemps de notre fourberie, dès que nous serons hors de vue, nous devrons nous dépêcher et atteindre les quartiers Nord de la ville, enchaîna Sel’Kesh.
    - Rien que l’idée de me mettre ça sur le dos me donne des frissons, dit Koth, dégoûté de l’uniforme impérial que Rak lui avait donné …

    La navette atterrit finalement dans l’astroport central, puis le sas s’ouvrit sur la clarté du jour qui venait de se lever sur Rodia. Koth et Sel’Kesh sortirent en tête du cortège, portant des uniformes impériaux, suivit de Rak, Melan et Minj, menottes au poignet. Kimo était en arrière garde, vêtu de son uniforme blanc, tenant les trois prisonniers en joue avec son arme.

    Un garde impérial s’approcha, puis se mit face à Sel’Kesh :

    - Nous n’avons été prévenus de l’arrivée d’aucun prisonnier dans la semaine. Qui êtes vous ? lâcha-t-il de son ton froid.
    - Ce sont les prisonniers de l’évasion du centre pénitencier de Yag’Dul, nous les avons capturé après l’intervention du Destroyer Interdictor dans le Secteur du Corridor d’Ison.
    - Bien … passez ; trois de mes hommes vous escorterons jusqu’au centre de détention pour votre sécurité, dit-il avec un mauvais rictus.

    Ca s’annonçait plus mal que prévu, mais ils n’avaient pas le choix, les trois gardes se mirent à l’avant, entre Rak et Koth, et à l’arrière du cortège, avec Kimo. Sel’kesh prit la tête du détachement, se dirigeant vers les bas-quartiers de la ville. Au bout de quelques dizaines de minutes de marches, Sel’Kesh commençait à les mener trop à l’écart de la prison ; le garde qui était derrière lui mit la main sur l’épaule, puis le retourna pour être face à lui :

    - Nous n’allons pas vers la prison, où nous emmenez vous ? dit-il en levant son arme.
    - Vous, nulle part, dit Sel’Kesh …

    A cet instant précis, Rak attrapa l’impérial qui était devant lui entre ses bras, puis l’étrangla grâce à ses menottes, Kimo cribla trois tirs de blaster dans la tête de son acolyte impérial, alors que Koth et Sel’Kesh assommèrent celui de l’avant garde avec la crosse de leur E-11.

    - Mieux vaut ne pas s’attarder ici, constata Melan, d’autres impériaux ne tarderont pas lorsqu’il s’apercevront que leurs hommes ne sont pas revenus.
    - Suivez moi, souffla Sel’Kesh, prenant une petite ruelle entre deux bâtiments mal famés.

    Le groupe s’engouffra à travers un réseau de ruelles sombres et pleines d’embuscades, pour finalement arriver devant un mur de duracier assez haut et large pour retenir un Rancor adulte.

    - Et maintenant ? demanda Minj, s’inquiétant.

    Sans tourner la tête, Sel’Kesh mis sa main à deux endroits précis du mur, puis prononça un code ; une dalle au sol se détacha finalement, permettant l’accès à un escalier …

    Sel’Kesh resta en tête du cortège, suivit de prêt par Rak et Melan. Après une bonne demi-heure de montés et descentes dans un dédale de marches très mal éclairé, le groupe arriva dans une salle circulaire, de quelques dizaines de mètres de diamètre. Il posa sa main sur un plateau d’analyse d’emprunte digitale, puis prononça une phrase en Rodien ; une voix mécanique s’éleva alors des murs :

    - Emprunte vocale acceptée, bienvenue à vous, Sel’Kesh.

    Une porte s’ouvrit dans le fond de la salle, d’où jaillissait une vive lumière qui éblouit tout le groupe après ces heures passées dans l’obscurité. Sel’Kesh fit signe aux autres d’entrer, il ferma la porte dès que tous furent à l’intérieur …

    C’était un immense appartement sous terrain, des centaines de mètres carrés d’espace de vie … mais tout était détruit et en désordre, à la vue de ce massacre, Sel’Kesh paru troublé, il frappa du point sur le mur proférant des menaces inaudibles, pour enfin se tourner vers Kimo et le reste du groupe :

    - Voici l’œuvre des impériaux, quand ils sont venu chercher mon père, ils on tout détruit, mais ils ne l’ont pas trouvé …
    - Les Impériaux connaissent donc cet endroit ? s’étonna Melan.
    - Non, c’était un commando de garde rouge de l’Empereur qui est venu, et lorsqu’il sont sortis de l’appartement, ils se sont fait massacrés par mon père et ses hommes … mais cela n’a servit à rien, il a été retrouvé un jour lorsqu’il était sur Coruscant, tout ce que je sais, c’est que son trésor le plus précieux est caché dans un coffre situé au fond de la maison. Lorsque l’Empereur Palpatine a prit le pouvoir, il m’a dit que j’y trouverait les réponses que je cherche quand il ne serait plus là. Aujourd’hui, c’est le moment de regarder le contenu de ce coffre …

    Sel’Kesh avança lentement parmi les décombre des affaires de son père, restes d’archives, projecteurs holographiques et autres objets personnels n’étaient plus que débris. Au fond de la maison ; dans la salle du bureau informatique de du défunt père de Sel’Kesh se trouvait un coffre encastré dans le mur, très discret, il ne fonctionnait qu’à emprunte vocale, digitale et sanguine.

    Sel’Kesh passa tous les test de vérification, puis finalement, le coffre s’ouvrit, lentement, pour dévoiler une petite chambre forte de quelques dizaines de centimètre carrés standards, faite de duracier et d’alliage de ferromagnésium.

    Tous les anciens membres de l’Ordre restèrent en arrière, laissant Sel’Kesh découvrir le trésor que lui avait laissé son père. Après avoir regardé l’intérieur du coffre, Sel’Kesh en tira un objet cylindrique, lentement, il retira de l’objet le voile noir qui le protégeait. Après quelques minutes de silence, Sel’Kesh contemplant l’objet que son géniteur lui avait laissé comme souvenir, il tomba genoux à terre, tête baissée, comme stupéfait d’une découverte inattendue.

    Balbutiant quelques paroles incompréhensibles et au bord des larmes, Sel’Kesh eut le souffle de prononcer quelques paroles :

    - Mon … mon père n’a jamais été le sous directeur de BlasTech Corporation …

    Etonnés par cette déclaration, Melan et Rak avancèrent en premier, suivis du reste du groupe ; avançant doucement, ils découvrirent finalement la raison du trouble de Sel’Kesh : à travers les cheveux tombant de l’Impérial déchu, on pouvait distinguer la forme d’un sabre laser dans sa main … le sabre laser de son père …

    Quasiment en larmes, Sel’Kesh s’efforçait de se contrôler pour pouvoir prononcer quelques paroles :

    - C’était un Jedi … un Jedi …

    Melan s’avança et tire un objet sphérique du coffre : un projecteur holographique. Sans perdre de temps, il le posa à terre puis l’activa, laissant apparaître l’image bleutée d’un homme vêtu d’une toge Jedi. Il était de grand et mince, par son expression on distinguait une grande sagesse ; mais il reflétait aussi une angoisse …

    - Bonjour, Sel’Kesh, dit l’hologramme. Si tu entend cet enregistrement, c’est sûrement que je ne suis plus là désormais ; toute ta vie je t’ai menti, quand ta mère est morte je me suis dit que te révéler mon secret serait trop de poids à porter. La République est mourante, et ne tiendra plus longtemps, apparemment le Chancelier Palpatine veut prendre le pouvoir …

    Après un bref regard vers le sol, le Jedi releva la tête :

    - Je suis un Maître Jedi, Sel’Kesh, je n’ai jamais été le sous directeur de BlasTech Corporation ; je défendrait la république et mes idéaux jusqu’à mon dernier souffle, et si la République tombe, je n’aurais qu’une chose à te demander : ne tombe pas avec elle, et continue à te battre pour la paix qu’on a connu …

    L’hologramme se désactiva, laissant le fils du Jedi seul face à son destin …

    Un silence de mort tomba dans la maison du défunt tuteur de Sel’Kesh … mais au bout de quelques minutes de silences, une violente explosion fit trembler le sol : la porte de la maison venait d’exploser, les impériaux avaient découvert l’imposture …


    Chapitre 8 : Échappée de justesse

    Douze gardes Sentinelles venaient de pénétrer à l’intérieur de la maison de Sel’Kesh, et prenaient position à travers toute la demeure. Par instinct, chaque membre du groupe saisit son arme et se mit en position de combat : Rak sortit du bureau et se dirigea vers l’autre extrémité de l’habitation, écrasant au passage un des gardes sur le mur. Suivit de près par Koth, qui prit la première intersection à gauche, en direction du hall d’entrée ; Melan et Minj furent pendre place à l’intersection au centre de la demeure, couvrant tous les accès aux pièces secondaires de la maison, alors que Kimo resta dans le bureau avec Sel’Kesh …

    Deux Sentinelles venaient d’arriver arme au poing dans le fond du domicile, à l’endroit où se trouvait Rak, qui ne tarda pas à les mettre à terre, deux balles criblées dans la tête de chacun. Une sentinelle réussit à tirer une balle en direction de Sel’Kesh, toujours au sol, qui le rata de peu, mais n’eut pas l’occasion de recommencer : Kimo se chargea de lui envoyer un tabouret en duracier sur la figure, ce qui eut pour effet de lui fissurer la tête en deux …

    Trois gardes arrivèrent du côté Sud-Ouest de la maison, passant par l’intersection centrale de l’habitation, ils furent arrêtés par un tir de barrage copieusement nourrit par les fusil à répétition de Melan et Minj. Deux gardes, qui étaient resté en tant que guets à l’extérieur de la demeure, arrivèrent dans le hall d’entrée, où Koth les tua après quelques mouvements rapides pour esquiver leur tirs, mais avant qu’il n’eut le temps de se reprendre, il sentit une présence derrière lui …

    Se retournant, il aperçu la main d’un garde prête à appuyer sur la détente, mais en une fraction imperceptible de seconde, et d’un geste extrêmement rapide, la lame verte d’un sabre laser trancha le cou du Sentinelle ; dès que le corps s’écroula au sol, il aperçu le visage de Sel’Kesh, apparemment encore troublé par sa découverte :

    - Fais plus attention la prochaine fois, dit-il en faisant un clin d’œil amical …

    Les deux derniers gardes arrivèrent dans l’encastelure de la porte du bureau, où se trouvait Kimo, désormais seul. En un geste en disant fort sur la dextérité du Corellien, le premier garde fut abattu, une balle logée dans le cortex ; puis, quasiment instantanément, le second tomba à terre, le trou encore fumant d’un tir de blaster criblé dans le bulbe rachidien … Au fond du couloir, Kimo aperçu Rak, qui venait d’abattre le second homme, puis lui fit un geste de bras amical …

    Tous regardèrent Sel’Kesh, apparemment stupéfaits de l’avoir vu se servir d’un sabre laser, mais constatant leurs regard, il désactiva l’arme de son père, puis empoigna son blaster BlasTech E-11. Melan, bien que calme, arriva en courrant dans la salle centrale, où se trouvaient les autres membres du commando :

    - Dépêchez vous, des dizaines d’autres gardes sont en train d’arriver par l’issue principale, dit-il, réfléchissant …
    - Venez, il y a une issue de secours dans le bureau de mon père, il l’a faite installée quand l’Empereur a prit le pouvoir, il se sentait menacé …

    Il partit vers le bureau où se trouvait l’holoprojecteur, encore actif, jettant un dernier regard à l’image de son père, il activa une commande cachée sous le bureau, puis un tube à ascension rapide se fit apercevoir quand la paroi du mur latéral coulissa. Le groupe s’engouffra à l’intérieur, puis lancèrent le cylindre à pleine vitesse : en quelques secondes ils se retrouvèrent à la surface, les gardes devaient être en train d’arriver dans la demeure de Sel’Kesh, désormais vide …

    Melan s’avança de quelques pas très rapides et discret, puis revint en quelques secondes :

    - Des gardes abondent de partout, ils sont à notre recherche, dit-il …
    - Nous ne pouvons pas nous séparer, ce serait trop dangereux, il faut atteindre l’astroport le plus vite possible, dit Minj regardant en direction de leur point d’arrivée …

    Tous se regardèrent, puis empoignèrent leurs armes, ensemble :

    - Bon, ben c’est parti alors ! lâcha Kimo.

    Tout le groupe se lança dans une course folle à travers les rues de la cité mère de Rodia, rester discret leur ferait perdre trop de temps, les gardes restaient dispersés, c’était le moment d’en tirer profit …

    Rak et Kimo, qui étaient en tête de groupe, abattirent deux gardes qui venaient de se rendre compte que c’était eux qu’ils recherchaient ; Melan et Sel’Kesh restaient en arrière-garde, et couvraient le reste du groupe tirant quelques coups à l’aveuglette sur des dizaines de gardes qui étaient désormais à leurs trousses, mais qui demeuraient encore à assez grande distance.

    Minj tira une grenade à gaz de barrage, que les gardes sénatoriaux utilisaient autrefois lors des émeutes dans la cité-mère, par dessus Melan et Sel’Kesh, qui étaient derrière lui. Quelques secondes plus tard les gardes qui les pourchassaient furent obligés de se disperser, augmentant l’intervalle présent entre eux et les rebelles …

    Au bout de quelques minutes de course affolée à travers la ville, le groupe aperçut finalement l’astroport où se trouvait le Résistant de l’Obscur de Sel’Kesh … mais il restait un problème, la plupart des gardes restant dans le périmètre s’étaient rassemblés et agglomérés autour de l’astroport, bloquant les entrées principales …

    Le groupe ralentit l’allure, s’apercevant que cette fois ils ne forceraient pas le barrage aussi facilement. Réfléchissant à pleine vitesse, chaque membre de l’équipe essayait désormais de trouver une solution rapide pour pouvoir rejoindre le vaisseau …

    Soudain, Rak aperçut un complexe scientifique des usines de Incom Corporation fabriquant des réacteurs à fusion directe pour des hyperdrive. A l’écart de l’usine, et non loin de l’entrée secondaire de service de l’astroport, il y avait quelques générateurs empilés sur un droïde ouvrier, sûrement destinés à la casse pour quelconque défectuosité …

    Minj comprit tout de suite le plan de Rak, puis après un bref regard avec leurs camarades, chaque membre vida sa cellule énergétique sur les réacteurs empilés. Sans interruption les tirs fusèrent vers les réacteurs ; au bout de quelques secondes, un bruit sourd se fit entendre, le réacteur qui était au centre de la pile venait d’exploser en une mini nova dévastatrice, en quelques instants, la plupart des gardes qui étaient aux extrémités de l’astroport furent projetés au sol. Juste avant l’explosion, la communauté avait eut le temps de se mettre à l’abris dans une petite ruelle non loin de l’astroport, ce qui leur permit de ne pas ressentir les effets dévastateurs de l’explosions …

    Dès que l’explosion fut passée, le groupe de rebelles se rua hors de l’alcôve dans laquelle ils étaient puis fonça vers l’astroport. Courrant à toutes jambes, ils avaient encore un espoir d’arriver à y pénétrer, les gardes étaient encore choqués par ce qui venait de se passer, et la plupart demeuraient à terre. Tirant aveuglément, Rak, suivit du reste du groupe réussit à rentrer dans l’enceinte de l’astroport …

    Arrivé dans le couloir d’accès aux plate-formes, Melan et Rak mirent à terre deux gardes. Progressant lentement dans le couloir, la communauté était presque arrivée à la navette. Koth et Kimo couvraient les arrières, la plupart des gardes s’étant désormais repris, étaient à leur trousses …

    Minj ouvrit une porte de service bloquée donnant accès à la plate-forme du Résistant de l’Obscur. Les gardes bloquaient les deux issues du couloir, et commençaient à affluer sur la plate-forme, ça allait être serré …

    Sel’Kesh ouvrit la porte du sas de la Navette impériale, permettant au reste du groupe de s’engouffrer dans le vaisseau. Rak et Kimo étaient restés pour couvrir les derniers membres de l’équipe qui embarquaient. Le Corellien s’engouffra en dernier dans le transporteur, avant la fermeture du sas.

    Sel’Kesh venait d’activer les boucliers du vaisseau à la puissance maximale, on entendait des rafales de tirs se heurter contre les déflecteurs du transport. Armements opérationnels, le Résistant commença à mitrailler sur 360° les gardes qui entravaient le décollage.

    La plupart des gardes se mirent à l’abris dans les tunnels de service pour éviter de faire face aux batteries de laser du vaisseau de Sel’Kesh. Profitant de ce moment, l’Impérial fixa la puissance des boucliers à 50% et dirigea toute la puissance restante sur les répulseurs du vaisseau …

    Finalement, le Résistant s’éleva du sol, subissant encore quelques instants les tirs des Sentinelles, qui abandonnèrent peu de temps après. S’élevant dans les airs, le vaisseau de transport Impérial quitta l’atmosphère de Rodia, laissant derrière lui la demeure d’un Jedi qui a combattu toute sa vie pour la République, et a péri en continuant à la défendre …


    [Ce message a été modifié par: Qui-gon-jinn le 19-08-2004 14:34]

    jeudi 19 août 2004 - 14:32 Modification Admin Permalien

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    Chapitre 9 : La Rébellion dévoillée

    La planète à la teinte bleutée diminuait petit à petit à travers le hublot de la pièce principale du Résistant de l’Obscur, puis disparu complètement transformée en une vague traînée d’énergie lumineuse lorsque le vaisseau effectua un bond dans l’hyperespace. Dans le Cockpit du transport, Sel’Kesh, encore troublé par la découverte qu’il venait de faire, rêvassait éperdument …

    A l’intérieur de la pièce principale, Melan soignait une petite blessure superficielle qu’il s’était fait lors de l’explosion ; Rak regardait l’espace défiler à travers la petite baie de transparacier qu’offrait le hublot, et les trois autres membres de l’Ancien Ordre de la Garde Sénatoriale étaient assis devant le centre vide de la salle, réfléchissant à ces dernières journées …

    Sel’Kesh pénétra dans la pièce, toujours abattu par les récents événements, tous se retournèrent vers lui lorsqu’il s’assit face à Koth, conscients du trouble dont il était victime après de si percutantes découvertes. Puis Melan, maintenant un médipack sur sa blessure, ouvrit la conversation avec une question à laquelle il voulait une réponse :

    - Je suis désolé de ce que tu as appris aujourd’hui, Sel’Kesh, mais j’aimerais savoir, commença le Bothan, pourquoi pendant le combat, juste après que nous sommes remontés du bureau de ton père, tu as …
    - Pourquoi je ne me suis pas servit de mon sabre laser ? anticipa-t-il.
    - Oui, répondit Melan, tu es le fils d’un Jedi, bien que tu ne sois pas formé pour, tu as les capacités d’un être réceptif à la Force, tu aurais pu combattre avec l’arme de ton père …
    - Non, l’interrompit l’homme, je n’aurais pas pu …

    Intrigué de cette réponse, tous l’interrogèrent du regard.

    - Ce n’était pas mon vrai père. Je n’ai jamais connu mon père biologique, il est mort avant ma naissance, lors d’un attentat sur Coruscant ; à cette époque, Nim Elanar, l’homme à qui appartenais cette arme, dit-il en désignant du regard le sabre laser accroché à sa ceinture, était un ami très proche de ma mère ; quand il a apprit la mort de son mari, il la réconforta, et ils tombèrent finalement sous le charme l’un de l’autre, et se marièrent ; mais à ce moment là ma mère était déjà enceinte … quand je suis né, Nim m’éleva comme un véritable fils ; mais malheureusement, ma mère est morte peu après, d’une maladie peu courante, Nim m’éleva donc seul ; et quand je fus en âge de comprendre, il m’avoua qu’il n’était pas mon géniteur. Au début j’étais troublé, mais je me suis vite abitué à cette situation, Elanar m’aimait comme son propre fils, et m’avait toujours dit qu’il était le sous-directeur des usines BlasTech, justifiant ainsi de longues absences où il me laissait en compagnie de son frère, Nistel, qui s’occupait de moi …
    - Et tu ne t’es jamais douté de sa véritable fonction, l’interrogea l’ancien affilié au réseau Bothan.
    - Non, ce qu’il me racontait collait avec la vérité, il avait beaucoup d’argent, et devait souvent partir pour des … inspections d’usines, comme il disait … mais maintenant je sais la vérité, et c’est peut-être mieux comme ça, au moins, je sais qu’il est tombé pour la cause que maintenant je défend …

    Sel’Kesh disait ces mots avec une grande fierté, son angoisse et sa déception s’étaient transformées en reconnaissance envers son tuteur …

    - Où allons nous, maintenant que nous sommes traqués à travers toute la Galaxie, demanda Minj ?
    - Chez des amis de mon père, sur Umgul, répondit-il, désormais reprit des récentes découvertes, la planète n’est pas contrôlée par les impériaux, de nombreuses races s’y côtoient et la surveillance y est très peu élevée …
    - Est tu sûr que nous n’avons aucun risque en nous y rendant, nous avons vu que certaines personnes peuvent nous faire défaut, dit Kimo, regardant Koth qui évita son regard …
    - Oui, mon père m’avait dit qu’en cas de problèmes, ce seraient les seules personnes en qui je pourrais avoir confiance, commença-t-il. Au début je ne comprenait pas pourquoi mon père avait commencé à me donner toutes ces indications en cas de « problèmes », mais maintenant je sais … il savait que ça allait mal tourner, et que la République était près de la chute …
    - Ton père était un homme bon, comme tous les Jedi, le rassura Minj, il a passé sa vie à servir aux côtés de la République et de ses principes ; et s’il est mort, il est mort pour honorer cette allégeance et jusqu’à la fin il a combattu le mal et ses représentants, ce sont avec des gens comme cela que nous vaincrons Palpatine er son Empire …

    Sel’Kesh fut rassuré par les paroles de l’homme, il lui fit un clin d’œil amical en signe de reconnaissance. Le silence était désormais total dans la pièce de duracier de la Navette, puis Sel’Kesh reprit la parole, encore plus sûr de lui qu’avant : il venait de regagner toute confiance en lui …

    - Umgull n’est qu’à deux parsecs et demi de Rodia, nous y seront d’ici quelques minutes, préparez vous à descendre, en espérant que cette fois il n’y ait pas de problèmes, lança-t-il …

    Le vaisseau de l’Impérial sortit de l’hyperespace, faisant craquer les cloisons de duracier. A travers le hublot on distinguait la petite planète sombre : seul une petite étoile se trouvait à proximité de la planète, qui semblait perdue dans les fin fonds de l’espace …

    Comme l’avait fait entendre Sel’Kesh, le planète était très peu sécurisée, le vaisseau ne passa aucun contrôle d’identification ou de destination. Atterrissant sur une plate-forme de Ferromagnésium renforcé au titane, la navette de classe Lambda fut recouverte d’un coque, qui était apparemment installée sur toutes les plate-formes de la cité-mère de la planète ; intrigué comme à son habitude, Melan ne put s’empêcher de demander à quoi elles étaient destinées :

    - A quoi servent ces coques, Sel’Kesh, interrogea le Bothan ?
    - Elles servent à protéger les coques des vaisseaux, l’atmosphère Umgullienne est composée d’une substance qui s’attaque au duracier …

    Satisfait de savoir désormais à quoi servaient les enveloppes métalliques autour du vaisseau , Melan retourna dans l’arrière-salle du vaisseau pour se préparer à débarquer du Résistant …

    Le sas de la navette s’ouvrit lentement, puis laissa s’échapper les six résistants en fuite, qui ne tardèrent pas à se fondre dans la foule constante qui circulait autour du Blobodrome de la cité mère …

    Sel’Kesh les mena vers les quartiers résidentiels Est de la ville, leur expliquant sur le chemin les bases de la civilisation Umgulienne :

    - Umgull est une planète très appréciée pour ses jeux, bien que très souple en matière de sécurité, il y a une exception pour les compétition sportives : le peuple de la planète est très rigoureux en ce qui concerne les règles, les tricheurs écopent le plus fréquemment de la peine de mort …
    - Quels types de jeux se déroulent ici ? demanda Kimo, curieux de les comparer aux jeux traditionnels de Corellia.
    - Principalement la course de Blob Umguliens, ce sont des créatures gélatineuse qui sont rondes et difformes, leur aspects se modifie pour prendre la forme du terrain sur lequel ils sont, un peu comme les liquides. Les courses se déroulent dans des Blobodromes, comme celui que vous voyez derrière vous, qui est le plus grand et le plus majestueux de toute la Galaxie, fit-il en montrant d’un signe de tête l’énorme structure qui marquait le centre de la cité. Lors des compétitions, les Blobs, portants des numéros, doivent traverser un parcours souvent composés d’obstacles comme des montées et des descentes et d’autres épreuves difficultant leur déplacement. C’est un sport très réputé ici, la population toute entière vit au rythme des saisons sportives de courses de Blobs ; et les paris misés sur les Blobs dépassent largement ceux qu’on peut trouver lors des courses de Podracers …

    Le petit groupe était déjà loin de la foule et avait atteint les immenses bâtiments servants de logements aux habitants de la planète. Sel’Kesh les mena face à un grand immeuble, où, après avoir composé un code à six chiffres sur un boîtier près de l’entrée, s’ouvrit une porte leur donnant accès à l’ascenseur à répulseurs.

    Après quelques secondes de voyage à pleine vitesse à l’intérieur du tube élévateur, le groupe atteint le 87e étage. Suite à un long dédale de couloirs, le groupe finit sa marche face à une porte en duracier, un haut-parleur était placé près d’elle, pour l’identification des visiteurs. Sel’Kesh activa l’unité de com, après quelques secondes, une voix rauque répondit :

    - Qui est-ce ?
    - Je suis Sel’Kesh, le fils de Nim Elanar, répondit l’Impérial sans frémir …
    - Kesh ? Toi, ici ?

    Une porte s’ouvrit, laissant apercevoir un homme de taille moyenne, aux cheveux bruns coupés courts agrémentés d’une mèche sur le côté de la tempe. Il paraissait surprit et rassuré à la fois. Invitant les six visiteurs à entrer, il fixa chacun des membres de l’équipe dans les yeux, comme une sorte de vérification.

    La demeure de l’homme était grande et sobre, bien équipée, mais rien d’extravagant. L’humain mena le petit groupe dans le salon, où se trouvait un second homme, assis sur un canapé blanc, apparemment troublé de l’arrivée de Sel’Kesh :

    - Sel’Kesh ? Mais … que fais-tu ici ? demanda-t-il, étonné … bonjour, se reprit-il, apercevant le reste du groupe …
    - Voici mes nouveaux compagnons, ce sont des anciens membres de la Garde Sénatoriale : voici Kimo, la tête de groupe, Melan, l’ancien espion Bothan, Minj, vaillant guerrier, Koth, un rude Zabrak, et Rak le Wookie, sage du groupe …

    Toujours surpris, les deux hommes se reprirent quelques secondes après la présentation du groupe :

    - Bonjour à vous, je suis Kannan Illara, dit l’homme qui leur avait ouvert la porte, serrant la main de chaque membre du groupe.
    - Moi c’est Relon, je suis le frère de Kannan, dit le second, faisant de même que son frère.

    Après les brèves présentations, Kannan invita le groupe à s’asseoir, puis les débarassa de leurs affaires, pour finalement revenir s’asseoir face à eux. Le regard interrogatif, il interrogea finalement le groupe :

    - Que venez vous faire ici ? demanda-t-il simplement.
    - Nous venons combattre l’Empire Kannan, dit Sel’Kesh, se levant, et vous nous aiderez …


    Chapitre 10 : La Voie de la Liberté

    Le soir tombait sur Umgull, la foule continuait à s’agiter, et au loin on pouvait distinguer les cris de fureur du public du Blobodrome, supportant la bête sur laquelle ils avaient parié …

    Une lueur se distinguait encore dans l’obscurité des blocs résidentiels. Dans le salon, Sel’Kesh venait de se lever, annonçant clairement la raison de sa venue ici ; se rasseyant, il laissa la parole à Kannan :

    - Ainsi tu as choisit de suivre la voie de ton père, constata Relon, apparemment fier de la décision de Kesh …
    - Vous le saviez ? demanda Sel’Kesh.
    - Oui, depuis longtemps, répondit Kannan, quand nous nous sommes connus, ton père venait de devenir Chevalier Jedi, c’était sa première mission avec un padawan. A l’époque nous habitions sur Talus, le climat y était frai et bon pour une vie tranquille, mais nous étions recherchés par les forces de la République …
    - Pourquoi cela, questionna Rak ?
    - Nous avions appris sans le vouloir le noms de plusieurs sénateurs importants tenus secret par le Sénat, pour la sécurité de leurs preuves contre une organisation de terroristes secrète. Pour préserver leurs noms et leur localité, le Sénat avait ordonné notre arrestation et un effacement total de notre mémoire, poursuivit Relon …
    - Ce fut Nim et son padawan, un certain Jax Pavan je crois, qui furent envoyés à notre recherche, et bien évidemment, ils nous trouvèrent sans aucune difficulté. Ils étaient décidés à nous remmener et à nous faire effacer la mémoire, mais nous avions passés des semaines ensembles suite à un problème : les deux Jedi avaient du faire un détour pour résoudre un problème sur Chandrilla, nous les avions aidé lors de cette quête, et nous avons sympathisés avec Nim, continua Kannan. De retour sur Coruscant, par peine de ses nouveaux amis, Nim usa de la Force pour persuader les chirurgien chargés de l’opération qu’ils venaient de faire l’effacement de mémoire. Un rapport fut donc rédigé par les chirurgien comme quoi les deux individus avaient subis un effacement de mémoire, puis envoyés au Sénat.
    - Nous promîmes alors à Nim de ne pas révéler le secret, ce que nous n’avons pas fait, reprit Relon. Il nous amena alors ici, sur Umgull, où il nous assura que nous ne serions pas trouvé par les forces Républicaines, c’était il y a cinq années de cela. Depuis, nous restions en contact avec le Jedi et nous nous voyions de temps en temps, et ce jusqu’à sa mort, il y a quelques mois. Depuis ce jour, nous nous attendions à ta venue …

    Les deux frères se turent un instant, puis Kannan reprit, interrogeant à son tour les nouveaux venus :

    - Parlez nous de vous, qui êtes vous, et comment vous êtes vous retrouvés avec Sel’Kesh ?
    - Nous sommes les cinq derniers survivants de la Garde Sénatoriale de Coruscant, s’avança Melan.
    - Les Gardes Bleus ? s’étonna Relon, mais nous les croyions tous tombé pendant la purge Impériale sur Coruscant …
    - Oui, la majorité de l’Ordre y est resté, poursuivit Kimo, mais nous savions que nous n’en sortirions pas, les forces de Palpatine nous étaient trop supérieures en nombres, nous avons donc décidé de fuir pendant qu’il en est encore temps …
    - Ils ont été faits prisonniers sur Yag’Dul, reprit Sel’Kesh, je travaillais au centre de surveillance de la prison sur place. Un soir j’ai écouté leur conversation, ils avaient l’intention de créer une sorte de résistance, je me suis donc joint à eux, voyant là ma seule chance de quitter l’Empire et de servir les principes que j’honore … tout comme mon père …

    Voyant la douleur que Sel’Kesh ressentait à l’égard de la nouvelle récemment apprise au sujet de son tuteur, Kannan vint se placer près de lui :

    - Nim était un homme bon, il a servit ses principes jusqu’à la fin, même contre une force qu’il ne pouvait vaincre ; tu honoreras sa mémoire en faisant ce que tu fais, pense à cela, dit l’homme …
    - Sel’Kesh nous a donc aidé a nous échapper de la prison de Yag’Dul, continua Rak, puis nous a emmenés dans la demeure de son père sur Rodia, d’où nous avons difficilement échappé …
    - Vous êtes des hommes courageux, dit Relon, et vous honorerez l’Ancienne République en agissant de la sorte, nous vous soutiendrons, vous et vos idéaux …
    - Nous ne pouvons faire face à la puissance de Palpatine seuls, s’avança Minj, nous sommes six, alors que l’Empire compte des milliards d’hommes à travers toute la Galaxie …

    A ces mots Relon sembla chercher une réponse dans sa tête, puis il releva son regard vers Sel’Kesh et le reste du groupe, apparemment satisfait :

    - J’ai entendu parler d’un réseau de résistance qui se formait à travers la Galaxie … la Rébellion, je crois que c’est comme cela qu’il se nomment, débuta Relon …

    Le groupe sembla abasourdi face à cette nouvelle ; ne sachant quoi dire, ils continuèrent à interroger du regard les deux hommes, puis Kannan intervint comme s’il venait de se souvenir de quelque chose :

    - Oui, la Rébellion, poursuivit Kannan … le sénateur Bail Organa est à l’origine de ce mouvement je crois, il paraît que des milliers de déviant au régime rejoignent leurs combats, et que de jours en jours leur force grandit …
    - C’est l’occasion pour vous de faire valoir vos idéaux, reprit Relon, rejoignez les, et combattez ensemble l’Empire …
    - Où se trouvent ces résistants, demanda Melan ?
    - J’ai eut vent d’une base sur une des lunes de Yavin, où ils rassemblent leurs troupes ; si vous y allez, vous serez bien accueilli dans leurs rangs ...
    - Si c’est le cas nous ne devons pas perdre de temps, les Impériaux ne tarderont sûrement pas à nous trouver, commença à s’inquiéter Minj !
    - Hum …votre vaisseau est trop facilement repérable : quand je l’ai vu atterrir j’ai tout de suite attiré mon attention sur lui, c’est un vaisseau de transport Impérial, on n’en voit que rarement loin des bases ennemies, commença Kannan. Suivez moi.

    L’homme se leva, ne donnant pas plus d’explication au groupe. Sans poser de question, les six membres de l’équipe le suivirent à travers la demeure, pour arriver devant un tube à répulseurs. Prenant place à l’intérieur, le groupe se demandait où Kannan allait les mener. Au bout de quelques dizaines de secondes de descentes, le tube s’arrêta dans un des sous-sols du bâtiment.

    Kannan resta à la tête du cortège, après l’ouverture du tube à répulsion, le groupe sortit dans une sorte de cave faite de roc où l’obscurité régnait ; Kannan se dirigea vers un boîtier de commande, puis y activa quelques systèmes. Instantanément la salle s’éclaira de tout côté, révélant en son centre une plate-forme d’atterrissage soutenant un vaisseau de type Infiltrator de Sienar Fleet Systems, ce qui surprit tous les membres de la communauté :

    - Un Infiltrator ? s’étonna Melan, ces vaisseaux sont extrêmement puissants, mais l’entreprise a été prise par l’Empire, elle ne produit plus que pour les forces de Palpatine …
    - Oui, mais lorsque Nim nous a fait part de ses inquiétudes, nous avons … un peu tout prévu : voici le Glaive de la Justice, il est a vous, il sera sûrement plus utile entre vos mains qu’ici sur cette plate-forme …
    - Nous vous en remercions, s’avança Rak. Nous ferons tout notre possible pour honorer les principes de la République, et si nous ne pouvons pas vaincre les forces de Palpatine, nous combattrons jusqu’à la fin sous la même bannière …
    - Je n’en doute pas, répondit Relon. Maintenant, dépêchez vous, foncez vers le système de Yavin et rejoignez la Rébellion …

    Relon confia à Rak le boîtier de commande à distance du Glaive de la Justice. Sans perdre de temps, il activa les commandes d’ouverture du sas, et, dès qu’il fut ouvert, le groupe s’engouffra à l’intérieur du manteau de duracier de l’appareil, se retournant une dernière fois pour apercevoir les deux amis d’un Jedi qui aura à jamais honoré son allégeance …

    - Bonne chance, soufflèrent Kannan et Relon d’une même voix …

    Le toit de la cave s’ouvrit, laissant la place à l’Infiltrator de décoller. C’était loupé pour la discrétion : l’ilfiltrator venait de s’élever dans les airs à la vue de tous les spectateurs du Blobodrome ; mais ils étaient libres, poussant les répulseurs à fond, ils atteignirent en quelques minutes l’orbite de la petite planète des jeux.

    En un dernier regard, le groupe dit adieu à la planète qui leur avait enfin permit de trouver leur chemin à travers cet Empire parsemé de traquenards et de leurres …


    Chapitre 11 : Dernier voyage

    Le Glaive de la Justice venait de faire un saut en hyperespace ; Minj était au commandes avec Sel’Kesh, car le vaisseau nécessitait au moins deux pilotes, mais donnait un avantage hors du commun au combat.

    - Nous devrons fait un saut hors de l’hyperespace dans un parsec et demi, le vaisseau n’est plus habitué à voler, il faut donc y aller en douceur pour éviter la surchauffe des cristaux de Stygnum, lança Sel’Kesh à l’égard de Minj.
    - Bien, avec un saut hors de l’hyperespace de quelques dizaines de minutes, nous pourrons atteindre Yavin d’ici trois bonnes heures, dit le copilote …

    Melan faisait une partie folle d’Holojeu Dejarik avec Rak, Kimo et Koth regardaient attentivement ; les coups étaient serrés et l’issue de la partie incertaine, les deux joueurs gardaient cependant tout leur calme …

    Lorsque la navette fut réglée sur le pilote automatique, Minj rejoint ses camarades devant la table d’holojeu ; puis, quelques instants plus tard, Sel’Kesh les rejoint, et s’assit sur un petit canapé de soie Neimoidienne. Après quelques minutes d’admiration face à la rude partie que menaient le Bothan et le Wookie, Sel’Kesh se tourna vers les joueurs et le reste du groupe, puis prit la parole :

    - Au fait, voici déjà quelques temps que je suis avec vous, commença-t-il, mais je ne sais pas grand choses sur vos anciennes vies … comment êtes vous arrivés là, et que faisiez vous avant de vous engager dans la garde Sénatoriale ?

    Intrigués par cette demande, les membres de l’équipe restèrent silencieux un instant, regardant Sel’Kesh, mais finalement, Minj prit la parole :

    - Je suis né sur Coruscant, débuta l’homme, mes parents travaillaient dans la restauration de grands restaurants de la planète ; au début je voulais être politicien, mais découvrant les problèmes qui régnaient dans la Galaxie, je me suis décidé à me lancer dans la sécurité de ces personnes qui avaient l’avenir de la République entre leurs mains …

    Voyant la confiance que Minj avait accordée à Kesh, les autres membres de l’équipent parurent rassurés et se présentèrent à leur tour :

    - Je viens de Kashyyyk, lança Rak, mon père travaillait sur Alaris Prime en tant que diplomate. Un jour, lors d’un conflit sur la planète, il rencontra deux Jedi du nom de Qui-Gon Jinn et de Obi-Wan Kenobi, oui, je crois que c’était ça. Je suis partit sur Coruscant avec mon père après que le problème soit réglé, il devait présider une audience spéciale au Sénat. J’attendais dans les couloirs du Temple, et il y a eut un problème : un homme armé a prit en otage un garçon, alors que son père était sénateur, sa mère s’était mise à crier. En quelques secondes deux gardes de l’Ordre arrivèrent, je n’ai pas vu ce qui s’était passé, j’avais fermé les yeux ; mais tout ce que je sais, c’est qu’après la fusillade, l’homme était au sol … et un des deux gardes bleus aussi. J’étais encore très jeune, mais je me souviens de son visage mourrant ; avant de fermer les yeux pour l’éternité, il m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : « La République est le trésor le plus grand qu’on ne nous ait jamais donné … protège la jusqu’à ta mort, et honore ses principes … ». Après ceci, je n’ai plus jamais oublié cette journée, et je ne l’oublierais jamais ; et pour honorer la mémoire de cet homme qui est mort pour sauver un enfant qu’il ne connaissait même pas, j’ai décidé de m’engager dans l’Ordre le plus tôt possible …
    - Je suis né sur Bothawui, dit Melan, mon père et ma mère étaient tout deux espions affiliés au Réseau Bothan, mon père me racontait souvent ses mission. Un jour, il m’a raconté qu’il était chargé de protéger un groupe de sénateurs sur Coruscant, et il a faillit se faire tuer … à partir de ce jour je me suis décidé à m’engager dans l’Ordre pour éviter que ce genre de choses ce reproduise …

    Sel’Kesh écoutait attentivement le récit de la vie de chacun de ses compagnons, puis il se tourna vers Koth et Kimo, qui n’avaient pas encore parlé de leur jeunesse … finalement, Koth prit son élan et commença son récit :

    - Je suis né sur Iridonia ; mon père était le directeur du centre de recherches scientifiques Zabrak sur la planète, et ma mère était ingénieur sur Coruscant et travaillait pour Incom Corporation, dans la programmation de droïdes, observa Koth. Je suis devenu contrebandier très jeune, j’ai quitté ma planète et ma famille. Jusqu’au jour où j’ai une altercation avec mes « collègues » au sujet d’un de nos prisonnier, puis j’ai été banni de l’équipe. Fou de rage j’ai rejoint les Gardes Sénatoriaux en espérant pouvoir me venger, ce que je fit ; mais ensuite j’ai prit goût à cette vie et je n’ai plis jamais regretté ce choix …

    Bien qu’un peu découragé de raconter son histoire, Kimo se lança dans son histoire, n’ayant pas trop le choix suite à la collaboration de ses autres compagnons face à Sel’Kesh :

    - Je suis Corellien, mes parents étaient les représentant d’une des deux familles régnantes du système planétaire, les Suuj. Mais quand je n’avais encore qu’une quinzaine d’années, mon père fut assassiné par des tueurs à gages qui étaient sous le coup de nombreux Hutt qui voulaient s’emparer des biens familiaux. Suite à se drame, ma mère n’a pas tenu le coup et s’est donnée la mort ; pour venger mes parents, je décida de tout faire pour retrouver ces Hutt, et je me suis engagé dans la Garde Sénatoriale. Après avoir appris les règles de bases et avoir vu le désastre que causaient l’envie de vengeance à travers la Galaxie, j’abandonna l’idée de venger mes parents, mais je continuai à servir fièrement dans l’Ordre …

    Les incertitudes de l’ancien impérial étaient désormais effacées. Voulant dire quelque chose, Sel’Kesh prit son élan, mais juste à ce moment là, le vaisseau sortit de l’hyperespace, et un violent choc se fit ressentir à travers la coque de l’Infiltrator …

    Tous coururent dans la salle de contrôle, Sel’Kesh et Minj menant la course. Arrivés devant le hublot, Sel’Kesh et le copilotes s’arrêtèrent, suivis du reste du groupe, ébahis par ce qui se trouvait devant eux : trois escadrons de six chasseurs TIE standards les encerclaient !

    Sans perdre de temps, Sel’Kesh se jeta au commandes, suivit de Minj qui prit la place du copilote, Rak et Melan s’emparèrent des deux panneaux de contrôle de l’armement, et finalement Kimo attrapa les commandes des systèmes de défenses du Glaive, laissant Kimo se servir du scanner langue portée pour guider le reste du groupe, ce qu’il ne tarda pas à faire avec la plus grande précision :

    - Un escadron complet nous fait face en position offensive neutre, commença-t-il, leurs systèmes de visée sont verrouillés sur nous ; deux TIE se sont placés en arrière garde, les quatre autres de l’escadrons se trouvent équilibrés sur nos deux flancs ; trois chasseurs sont au dessus de l’appareil, en position de repos offensive, et finalement les trois derniers se trouvent sur les flancs bas et neutres …
    - Ils cherchent à nous encercler pour éviter toute fuite et nous capturer vivants, remarqua Melan, ils ne tireront pas avant d’être sûr de notre refus à coopérer, nous pouvons utilise recela à notre avantage, mais nous devront agir vite pour faire le plus de dégâts possibles …

    L’unité de com sonna, regardants ses compagnons, qui lui donnèrent un signe de tête approbatif, Sel’Kesh activa le haut parleur :

    - Ici Leader Tête 1, vous êtes encerclés, rendez vous ou vous mourrez.
    - Ici Glaive de l’Eternité, nous sommes disposés à coopérer à quelques conditions …

    Profitants de la diversion offerte par l’ancien gardien impérial, le reste du groupe s’était réunit et mettait au point un plan d’attaque …

    - Nous refuserons toute exigence, rendez vous immédiatement.
    - Mais nous ne voulons de mal à personne, nous voulons juste rejoindre les lunes de Yavin …
    - Ne jouez pas avec nous, pilote, désactivez votre armement …

    Le temps que le pilote de chasse Impérial ait fait ses dernières sommations, le groupe avait déjà reprit position, prêt à appliquer le plan qu’ils venaient d’établir, voyant cela, Sel’Kesh consulat rapidement Rak pour savoir comment se déroulerait l’attaque, pendant que Kimo prit le relais à l’unité de com :

    - Je suis désolé, impérial, mais nous sommes dans l’impossibilité de répondre à votre demande, retournez vernir la coque de vos vaisseaux avant qu’elle ne s’abîme trop, lança le Corellien, ironisant …

    A ce moment là, Kesh reprit les commandes laissant Kimo repartir à sa place. En quelques fractions de secondes, l’Infiltrator décrocha de 180° bâbord pour se retrouver face aux trois vaisseaux qui étaient en faction sous le vaisseau, là où les boucliers étaient les plus faibles. Rak abattit d’un tir très précis le premier chasseur ; deux rayons rouges fusèrent du Glaive vers le second chasseur des bas flancs, l’atteignant en pleins dans l’aile tribord, le TIE partit en vrille, puis quelques secondes après, se heurta de plein fouet avec son coéquipier …

    - C’est terminé pour ceux d’en dessous, ironisa Sel’Kesh, restabilisant le vaisseau.

    L’escadron de face commença à avancer pour atteindre la portée minimale pour un taux d’échec nul. Deux rayons verts venant des vaisseaux se trouvant au dessus atteignirent le déflecteur supérieur, le faisant crépiter, mais il tint le coup ; L’infiltrator décrocha sur le flanc tribords de l’escadron face, faisant perdre leur possibilité de tir aux chasseurs se trouvant à l’arrière et au dessus. Un tir fusa du dessus, atteignant presque le déflecteur flanc gauche, mais rata le navire puis se perdit dans l’espace. Finissant sa course, suite au décrochage, sur un demi flanc tribord de l’escadron principal, Rak tira une torpille Arakyd modifiée sur le Leader Second, ne sachant que faire, le second avant décrocha, comme l’avait prédit Rak : le missile heurta alors de face l’avant gauche qui se trouvait juste derrière le leader second, le faisant exploser en une boule de feu qui entraîna avec elle le leader second qui avait décroché à proximité et l’arrière gauche …

    Les trois vaisseaux qui s’étaient placés au dessus de l’appareil revinrent à portée de tir du Glaive de la Justice, crachant sans pitié des salves de lasers verts. Kimo fit basculer toute la puissance des déflecteurs flans sur l’arrière du vaisseau juste à temps : les nombreux rayons verdâtres se heurtèrent au boucliers arrière de l’Infiltrator, le faisant exploser en une boule de feu moindre, endommageant gravement le blindage arrière du vaisseau.

    Sel’Kesh effectua un looping arrière magistral, puis fini ses acrobaties derrière les trois chasseurs impériaux qui venaient de les faire perdre les déflecteurs arrières. Sans perdre de temps, le Wookie tira une salve de rayons rouges qui ne tardèrent pas à faire exploser les deux chasseurs bâbord, puis le troisième ne tarda pas à suivre suite au tir du Bothan qui l’atteignit en plein sur la baie en transparacier du cockpit, faisant l’appareil se vider de son oxygène en un nuage blanc s’évaporant dans l’espace.

    Sel’Kesh ne perdit pas de temps, effectuant un décrochage majestueux pour éviter les deux chasseurs qui se trouvaient à l’origine derrière eux, il redescendit en vrille pour faire une formidable remontée en piquée et finir ses acrobaties juste derrière les deux vaisseaux impériaux. Rak ne perdit pas de temps : décrochant un double tir de missiles Arakyd, il fit exploser un des TIE, ce qui endommagea gravement son coéquipier. Ne pouvant plus effectuer de manœuvre, le TIE se trouvait désormais sans défenses – car son armement avait aussi été endommagé par l’explosion – face au Glaive de la Justice. Alors que Melan s’apprêtait à lui donner un coup fatal, Rak lui attrapa le bras et l’éloigna de la commande de tir :

    - Cet homme ne nous fera plus aucun mal, il ne fait que son boulot après tout. Et il y a déjà eut bien assez de morts comme ça …

    Le regardant dans les yeux, Melan réalisa qu’il avait raison, et se résilia à l’abattre. Mais maintenant, les trois vaisseaux restants – le Leader Tête, l’Avant droit et l’Arrière Droit – du premier escadron fonçaient à pleine vitesse sur l’Infiltrator. Avec un geste d’une dextérité exceptionnelle, Kesh effectua une vrille au dernier moment, ce qui fit un des vaisseaux décrocher de sa position : sans tarder Rak l’abattit, un rayon rouge heurtant le vaisseau au niveau des systèmes de survie …

    Les deux vaisseaux revenaient finalement à la charge, décidés à faire tomber ce vaisseau qui leur avait causé tant de pertes. Melan se chargea d’abattre les deux vaisseaux d’un formidable doublé de rayons rouges qui les atteignit chacun au niveau des réacteurs à Ionisation …

    La dernière trace du combat – l’explosion des deux vaisseaux venant d’être détruits – s’effaçait peu à peu de l’espace. Se félicitant du regard, chaque membre de l’équipe paraissait extrêmement satisfait de leur compétences lors de cet affront.

    Sans perdre de temps, le Glaive de la Justice bondit pour une dernière fois en hyperespace. Les étoiles et les restes fumants d’une bataille encore récente se transformant en une vague traînée scintillante …

    - En route pour Yavin, lança Minj !!!


    Chapitre 12 : Là où tout à commencé

    Yavin. La géante gazeuse à la teinte rouge brillait dans la nuit. Autour, trois satellites naturels en orbite, principalement la petite lune forestière de Yavin IV, où se trouvait plus de choses que l’on ne pensait …

    Soudain une fenêtre hyperspatiale s’ouvrit dans l’espace infini ; puis, de ses fluctuations violacées sortit un Infiltrator des usines de SFS. Activant ses réacteur subluminiques, le Glaive de la Justice se mit en position entre Yavin VIII et Yavin IV, espérant recevoir un signal s’un des deux planètes … mais en vain : au bout d’une dizaine de minutes, aucun signe de vie ne s’était fait ressentir. Déçus, les membres de l’équipe décidèrent de repartir, pour chercher les traces des rebelles ; mais lorsque Minj activa les réacteur, l’unité de com sonna. Kesh désactiva les répulseurs et activa la communication :

    - Ici contrôle de la base de Yavin IV, lança une voix apparemment troublée par l’arrivée de visiteurs. Déclinez votre indenté.
    - Ici le Glaive de la Justice, nous sommes venu en espérant vous trouvez. Nous souhaitons rejoindre l’Alliance Rebelle …

    Un silence s’installa dans le vaisseau, apparemment le garde au sol était en train de discuter avec ses collègues …

    - Pourquoi désirez vous vous joindre à nous ? demanda-t-il.
    - Nous sommes cinq rescapés de l’Ordre de la Garde Sénatoriale, lança Rak, et un garde Impérial qui s’est joint à notre groupe. Nous pensons que la seule manière de continuer d’honorer l’Ancienne République est de nous joindre à vous …
    - Tous les membres de la Garde su Sénat sont morts lors de la purge Impériale sur Coruscant, lança-t-il, apparemment de plus en plus troublés. Déclinez vos identités et vos codes d’identification au sein de l’Ordre.
    - Ici Kimo Suuj, Melan Fey’Dra, Minj Haren, Koth Mantar et Rak’kesh Ylyythor. Nos codes d’identification sont respectivement 023158648/JHUT454, 251006984/HUAZ558, 220387451/JPIO176, 845700365/LOYZ121 et 458743295/MLOD598.

    Pendant quelques minutes l’unité de com ne transmit que le son du Rebelle tapant sur un clavier d’ordinateur, puis, après quelques minutes, il reprit la parole :

    - Vous n’avez effectivement pas été archivé dans les bases de données Impériales concernant les morts lors de la purge, dit le Rebelle. Autorisation accordée, veuillez atterrir dans l’aire qui fait face au temple dont nous vous transmettons. Terminé.

    Soulagés d’avoir trouvé les Rebelles et de savoir où atterrir, les membres du groupe se préparèrent à descendre de l’appareil qui était en train de se poser après quelques minutes de descente dans l’atmosphère de la planète …

    Le Glaive de la Justice ayant enfin touché terre, le sas s’ouvrit sur le monde de Yavin IV. Rak descendit en tête, suivit du reste du groupe ; une dizaine de gardes armés les attendait, avec à leur tête une femme de taille moyenne, d’une quarantaine d’années. Elle était rousse et paraissait déterminée et ferme ; mais voyant les dernier représentant du Sénat arriver vêtus de leur toge bleue traditionnelle, elle s’avança vers eux, un sourire naissant sur ses lèvres. Elle s’arrêta devant Rak, puis fit signe aux hommes de baisser leurs armes :

    - Bienvenue à l’Alliance, lança-t-elle, je suis Mon Mothma. Suivez moi ; ce voyage a du vous épuiser, nous vous avons préparé une chambre pour vous six dans le grand temple …

    Sans ajouter quoi que se soit, Mon Mothma se retourna et se dirigea vers un Temple Massassi immense qui se trouvait à quelques centaines de mètres. Après une courte marche durant laquelle les membre de l’équipe se familiarisèrent avec l’environnement de la lune – les denses forêts d’arbres en tout genre, aucune technologie apparente, l’air y était frais et le seul bruit présent était ceux des animaux grouillants de toutes part dans la forêt -, les rescapés arrivèrent devant le Grand Temple …

    La construction était splendide : la hauteur dépassait tout ce qu’avait jamais imaginé Melan au sujet des récits sur cette lune ; la structure du bâtiment était composée de degrés recouverts de la végétation envahissante de la planète …

    Après observation des lieux, le groupe s’engouffra à l’intérieur de l’atmosphère rafraîchissante du Temple. Gravissant les hautes marches en pierre froide, Rak pensait que tout était fini, plus besoin de fuir et de se cacher, ils combattraient contre l’Empire et feraient face avec leurs semblables …

    Leur chambre était immense, une bonne centaine de mètres carrés standards où étaient disposés six lits et des rangements variés. Une large ouverture dans le mur faisait office de fenêtre, elle donnait une vue magnifique sur la végétation luxuriante de Yavin IV et sur les autres Temples construits autrefois par les Massassis, asservis par le seigneur noir de Sith Exar Kun …

    Le soir venu, des centaines et des centaines de résistants en tout genre – Bothans, Wookies, Zabrak, Humains, Calamariens, Quarren, Rodien, Kel Dor et même quelques Anx – accueillirent les nouveaux venus devant un festin incroyable. Sous le ciel étoilé, dans le Grand Temple, qui hébergeait sûrement la seule menace de taille pour Palpatine, Mon Mothma se leva et prit la parole, s’adressant aux nouveaux arrivés :

    - Aujourd’hui vous six êtes arrivés ici, sur Yavin IV, lança-t-elle. Après avoir survécu à la purge Impériale et à tant de périples, vous avez réussit à rejoindre d’autres défenseurs de la République. Espérons désormais que nous resterons unis sous la même bannière de cette Alliance Rebelle, et qu’ensemble nous vaincrons le régime de Palpatine et de Dark Vador …

    Sur ce elle leva son verre vers les six nouveaux venus, qui, à leur tour, hissèrent le leur vers le plafond de la grande salle. Puis, Kimo se leva, représentant le groupe, il prit la parole :

    - Nous avons vécu de nombreux combats et de nombreux dangers depuis notre départ de Coruscant, commença-t-il, mais je pense que cet effort est aujourd’hui récompensé ; maintenant nous savons que nous ne sommes plus seuls, et nous nous battrons jusqu’au bout ; et même si c’est pour le payer de nos vies, nous vengerons la mémoire de tout ceux qui sont morts en honorant jusqu’à la fin leur allégeance à la République …

    Après avoir tenu ce discours, Kimo se rassit, faisant un clin d’œil au reste du groupe, qui approuva ses propos …

    A la fin du repas, le groupe, épuisé, monta vers le sommet du Grand Temple avant d’aller rejoindre leur chambre. Arrivés au point culminant de l’édifice, les six membres de la communauté se tinrent la main, levant la tête vers une étoile brillant plus que les autres : Coruscant. Et d’une même voix venant du cœur de chacun, ils pensèrent …

    « Tu as fait la première erreur, Palptine : tu nous as laissé fuir. Loin de tous tes soupçons, une coalition se forme contre ton Empire. Bientôt, cet Empire qui as causé tant de perte et de douleur tombera, et tu tomberas avec lui. Et ce jour, nous seront là … »

    jeudi 19 août 2004 - 14:41 Modification Admin Permalien

  • Avatar Jango001

    Jango001

    1966 Crédits

    Noms des auteurs : P.tibogvader et Jango001
    Catégorie : Action/aventure.
    Nom de la Fan-Fiction : Désastre sur Yuuzhan’tar !
    Nombre de chapitres : 5 chapitres et un épilogue.

    Désastre sur Yuuzhan’tar !

    Chapitre premier : Le crash.

    Vers l’an +50 après Yavin, un vaisseau dérivait dans les mondes du noyau avec son équipage de 15 hommes d’équipage, 2 droïdes mécaniciens, 1 droïde médical,2 droïdes d’entretien, 2 droïdes de sécurité sur chenilles ainsi que 4 Jedi partis de l’académie de Yavin plus une 5 mercenaires(3 rodiens et 2 duros) sans oublier les véhicules qui sont : 2 speeders 4 places et 6 motos. Alors qu’ils étaient près de Coruscant, une nuée de chasseurs vivants Yuuzhan vongs ainsi qu’une énorme flotte arriva.
    L’équipage, surpris d’une attaque comme celle là, se précipita sur les canons laser afin de se défendre un maximum. C‘ est alors que d’un autre côté surgit une grande flotte de la Nouvelle République. L’équipage du vaisseau qui se nomme le Vigilance était affolé car des canons laser étaient pointés sur eux sans que l’un des groupes ne s’en aperçoivent.
    Les canons laser allaient tirer et les Yuuzhan Vongs allaient attaquer.
    Le dirigeant du Vigilance qui se nommait Commandant San Rainhîr dit : - Réglez les boucliers déflecteurs au maximum lieutenant Angbess, nous ne devons pas être détruits dans une bataille qui n’est pas la nôtre. Activez les réacteurs à pleine puissance c’est une question de vie ou de mort. Sergent Sicop dîtes aux canonniers de viser les Yuuzhan Vongs. Nous ne devons absolument pas toucher des vaisseaux de la nouvelle République qui est maintenant notre allié vu qu’ils ne nous ont pas encore tirés dessus.
    - Bien Commandant !
    - Mais pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur nous tout ça

    Alertés par les tirs sur le vaisseau les jedi se réveillèrent. Ils regardèrent par les hublots et découvrirent la bataille qui s’ouvrait à leurs yeux. Les mercenaires découvrirent aussi la bataille et s’affolèrent. Les jedi se rendirent eux immédiatement sur le pont et aidèrent l’équipage à régler les paramètres pour essayer de se maintenir en vie durant cette bataille.
    Tout à coup Un énorme tremblement dans le vaisseau arriva. L’équipage constata avec regret que le générateur d’hyperdrive était touché et qu’ils ne pourraient pas partir en hyperespace.
    La puissance des boucliers diminuait sans cesse et la coque commença à se fendiller.
    C’est alors qu’une fuite dans le générateur de propulsion arriva. Et le Vigilance partit vers la planète la plus proche pour échapper à ce massacre. Le Vigilance fonça à une vitesse phénoménale et arriva dans l’atmosphère de la planète. Vu la taille et le vitesse de l’engin, le vaisseau fonça en piqué vers le sol planétaire. Et il s’écrasa tuant de nombreuses personnes.

    Fin du premier chapitre.


    Chapitre second : A la découverte de la planète.


    Le crash causa de nombreuses pertes à tous. Il ne restait plus que 3 jedi, 7 membres d’équipage, 4 mercenaires, 1 droïde de sécurité, 1 droïde mécanicien, 1 speeder et 4 motos ainsi que le droïde médical qui était sérieusement endommagé. Ils avaient réussi cependant à sauver des armes : 6 fusils blaster DC-15 10 pistolets blaster DH-17 des explosifs et un détonateur thermique. Mais le vrai problème demeurait : Ils ne savaient pas où aller et l’ordinateur de bord du vaisseau étant détruits, ils ne pourraient en aucun cas savoir où se diriger. Ils décidèrent donc d’aller explorer les lieux afin de trouver quelques personnes pouvant les aider. Ils étaient en pleine ville détruite lors du crash et durent chercher partout en restant groupés pour trouver enfin la sortie. A la sortie ils découvrirent une cité remplie de Yuuzhan Vongs qui y habitaient et l’équipage ou plutôt ce qu’il en reste dût trouver un stratagème pour pénétrer dans la cité sans se faire remarquer et ainsi découvrir un moyen de partir et de savoir où ils étaient. Ils conclurent qu’ils attendraient la nuit. Là un petit groupe de 5 personnes devait entrer dans la ville et chercher des informations. S’ils ne revenaient pas à l’aube, les autres lèveraient le camp et s’en iraient sans les attendre.
    A la nuit tombée le groupe des 5 composés de 1 jedi 2 mercenaires Duros, 1 membre d’équipage et le Commandant San Rainhîr entraient dans la cité des Vongs. Pratiquement toute la population dormait et les seuls qui ne dormaient pas étaient chez eux. Ils arrivèrent au ventre de la ville où se situait une grande place. Là, il y avait la caserne Vong qui était gardée par deux individus. Plus loin se situait un centre de recherche Yuuzhan Vong et Au centre de la place se trouvait une grande statue de Yun-Yuzzhan. Le reste de la place étant vide ils ne pourraient pas circuler en toute liberté car les gardes les verraient. Ils décidèrent donc de contourner pour ne pas se faire repérer. Ils trouvèrent un vieux astroport abandonné et décidèrent de l’explorer. Arrivés au niveau de l’astroport ils virent un grand vaisseau cargo. Endommagé certes mais ils pourraient décoller et s’enfuir. Ils venaient de quitter l’astroport lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec une patrouille Yuuzhan Vong. Les soldats des deux camps ouvrirent le feu mais le groupe des 5 personnes était trop peu nombreux et ils durent battre en retraite. Malheureusement d’autres Yuuzhan vongs les attendaient derrière et les capturèrent.
    Cependant 1 mercenaire duros mourut en brave. Après cela le groupe restant fut emmené à la caserne afin qu’ils ne s’échappent pas.

    Fin du second chapitre.

    Chapitre troisième : La Grande Evasion.


    Le Commandant San Rainhîr venait de se réveiller. Il venait d’être capturé, lui et ses collègues puis emmenés à la caserne et depuis il ne savait plus rien.
    Il savait juste qu’il allait faire jour bientôt et q’uils devraient trouver un moyen pour avertir les autres. Il s’adressa au jedi Kel’Dor qui l’avait accompagné et qui se prénommait Ellon Faer:
    - Il faut que nous allions prévenir les autres. Savez vous où sont nos armes ?
    - Oui. Elles sont à l’entrée de la caserne 1ère porte à gauche.
    - Bien. Au juste que nous est-il arrivé ?
    - Et bien ils nous ont assommés puis nous ont jetés dans cette sorte de cave.
    - Donc si nous tentons de nous échapper nous ne passerons pas inaperçus.
    - Je peux utiliser la Force pour prévenir mon collègue et leur dire que nous les rattraperons.
    - Cependant les yuuzhan vongs sont des tueurs ils n’hésiteront pas à nous fracasser le crâne bientôt si nous ne partons pas.
    - Mais sans arme nous ne pouvons rien faire.
    - La Force est avec nous.
    - Alors sortez nous de là.

    Sur ces mots le jedi provoqua une onde de force qui ouvrit la porte et ils sortirent tous. Le jedi les défendit du mieux qu’il le put des yuuzhan vongs affluents mais vu le nombre par rapport au petit groupe de 4 ils ne pouvaient rien faire. Le jedi se lança alors à la poursuite de tous les Yuuzhan vongs qui les poursuivaient pour donner une chance au petit groupe de se sortir de là.
    La Force afflua dans tous les sens en lui et projeta des éclairs sur tous les yuuzhan vongs. Ils le repoussa avec la Force et utilisa sa vitesse éclair pour les empêcher de passer.
    Le Duros l’homme d’équipage et San prirent leurs armes ainsi que les explosifs qu’ils avaient emportés où cas où et les posèrent tout autour de la caserne.
    San après avoir posé les explosifs alla dans la caserne.
    Le Duros cria : « NON ! Ne rentrez pas vous allez mourir ne Faîtes pas ça. Trop de sang a déjà coulé inutile de gaspiller une vie de plus ! »
    Mais le commandant n’écouta pas ce que le mercenaire disait et rentra en courant dans la caserne. Le jedi était grièvement blessé mais combattait toujours avec Bravoure et hardiesse.
    Les Yuuzhan Vongs étaient étonné voir même surpris qu’un tel être se débat avec un tel acharnement. Alors que tout était perdu pour le jedi , San lança le sabre-laser qu’il avait repris et il en profita pour lancer un détonateur thermique. Ellon le vit et s’en alla aussitôt pour ne pas mourir.
    Les explosifs allaient faire exploser la caserne (normal pour des explosifs posés sur une caserne) et les yuuzhan vongs n’avaient rien vu mais cependant ils allaient sortir pour tuer leur proie. Ils lançaient des cris comme :
    Ils ne savaient pas ce qui les attendaient. C’est alors que la caserne explosa dans un torrent de feu et les yuuzhan vongs avec.
    Les autres habitants de la vile alertés par l’explosion se rendirent sur les lieux du crime mais les responsables de cette manigance avaient déjà quitté le lieu.
    Ellon était grièvement blessé mais la trousse de soins qu’ils avaient récupéré dans le vaisseau lors du crash lui guérirait ses blessures.
    Pendant ce temps le Commandant Rainhîr parlait aux autres et leur disait :
    - Il y a un vieil astroport abandonné avec un cargo à l’intérieur. Il est endommagé certes mais nous pouvons partir avec. Il suffit d’attendre cette nuit le temps que tout se calme dans la ville et nous pourrons partir. Le plus rapidement sera le mieux. En attendant des patrouilles se dirigent vers nous. Nous devons lever le camp. Prenez vos speeders-bike ainsi que le speeder et partons plus loin. Ils ne doivent pas nous trouver.
    - Bien mais au juste qu’est ce qui vous as retardés et pourquoi cette explosion dans la ville et ces patrouilles ?
    - Je vous raconterais quand nous serons plus loin lieutenant Jane Angbess. Maintenant il nous faut y aller. C’est une longue histoire……..

    Fin du troisième chapitre

    Chapitre quatrième : La fuite de Yuuzhan’tar.


    Beaucoup plus loin de la cité le groupe de rescapés avait établi son camp et n’allait pas tarder à rejoindre le vaisseau. Les évadés de la caserne racontaient la meilleure tactique à suivre pour rejoindre l’astroport :
    - donc à l’entrée de la ville nous abandonnerons les speeders inutile de nous accaparer de ces choses là. Nous devrons prendre tout l’armement possible. Nous irons vers le Sud, Sud-Est et nous prendrons la sixième rue à droite quand nous rentrerons dans la ville. Je compte sur 2 volontaires pour tuer les 2 gardes qui gardent l’entrée de la ville. Ils devront être discret. Ou si un jedi veut bien s’en occuper.
    Alors un jedi zabrak se leva et dit : « je pourrais utiliser un de mes pouvoirs pour vous permettre de passer
    - Bien après nous nous déploierons en deux groupes un qui sera dirigé par moi et l’autre par le lieutenant Angbess, expliquait San. Si je venais à mourir ce sera au sergent Sicop qui prendra les commandes du cargo si toutefois nous parvenons à l’atteindre. Vous avez tous compris ?
    - Oui chef !, répondirent les rescapés en chœur.

    Et lorsqu’ils arrivèrent dans la ville ils trouvèrent des patrouilles de nuit Yuuzhan Vong qui observaient chaque rue et chaque ruelle afin de voir s’il n’y avait pas ces maudits ennemis tels qu’ils le disent. Ils durent donc passer inaperçus pour ne pas se faire prendre. Arrivée dans la rue de l’astroport ils virent qu’un groupe de 10 Yuuzhan Vongs gardaient le cargo.
    Ils n’eurent donc guère le choix que de se préparer à combattre et d’un coup ils tirèrent tous et les jedi sautèrent sur les ennemis. Ils les tuèrent ne causant que des dégâts minimes sur un ou deux soldats. Cependant les autres patrouilles furent alertés par les bruits et arrivèrent. Les soldats et les jedi rentrèrent peu à peu dans le cargo et les droïdes aussi peu à peu. A la fin, seuls le Commandant Rainhîr était restait avec un droïde de sécurité de matricule HK-29.
    C’est alors que le sergent Sicop lui dit de venir. Mais le commandant refusa et leur donna l’ordre de décoller. Le droïde et le commandant décidèrent qu’il valait mieux mourir pour les faire partir plutôt que de monter et que le vaisseau ne parvienne pas à partir. Le vaisseau décolla. A 2 mètres de hauteur la porte du vaisseau s’ouvrit et le lieutenant Angbess apparut. Elle tendit la main vers le commandant et son droïde et décidèrent donc de monter. Le droïde voulait lui détruire les Yuuzhan Vongs et ne monta pas avec lui.
    Le vaisseau partit donc sans lui rendant hommage à ses circuits.

    Fin du quatrième chapitre

    Chapitre cinquième : La bataille spatiale.


    Le vaisseau venait de partir de la planète et allait passe en vitesse luminique lorsqu’un bruit fit secouer le vaisseau :
    - Arf ils nous ont rattrapés !
    - Qu’est ce que c ‘est ?
    - Selon mes connaissances de Yuuzhan vongs cela doit être des Coraux Skipper.
    On va devoir les détruire. Ils sont dangereux et nous ne pouvons pas nous permettre d’être détruits après tout ce que nous avons faits jusque-là.
    Canonniers mettez-vous en position et détruisez moi ces sept vaisseaux.

    C’est alors que commença une grande bataille parmi les étoiles. Le cargo encaissait les chocs convenablement et les chasseurs ennemis diminuait que très peu car leur vitesse était très grande tandis que celle du cargo était beaucoup moins bonne.
    Tandis que les canonniers réglaient leur compte aux chasseurs. Les autres réglaient les paramètres nécessaires pour partir en vitesse luminique ainsi les programmes de destination. Ils décidèrent de mettre le cap sur Corellia afin de trouver un endroit où s’abriter et se tenir à l’écart des Yuuzhan Vongs. Il restait encore 3 chasseurs vongs et l’ennemi allait s’en prendre au générateur principal quand soudain une corvette Corellienne suivit d’une petite flotte appartenant à ma Nouvelle République sans doute arriva. Elle détruisit les trois coraux et demanda à parler au commandant :

    « Ici le commandant Rainhîr dirigeant du vaisseau. Moi et mon équipage nous sommes échoués sur Yuuzhan’tar mais nous avons réussi à nous en sortir en prenant un cargo. Bien que nous avons perdu une partie de l’équipage, nous pouvons toujours naviguer et nous allons vers Corellia.
    - Je suis le colonel Thalion Alfirin dirigeant de la 20ème flotte de protection de la Nouvelle république. Nous avions détecté une bataille dans le coin et somme venu vous aider.
    - Merci mais je suppose qu’une flotte entière n’est pas venue ici pour nous sauver.
    - Non, Venez dans mon vaisseau et je vous expliquerais tout. Bien sûr vous m’expliquerez comment vous êtes vous échouer sur Yuuzhan’tar et comment vous êtes arrivés à vous en sortir. Ca relève de l’impossible ce que vous venez de faire.
    - Vous croyez ? Ne bougez pas nous allons nous poser chez vous.

    Ils se posèrent dans le vaisseau et rejoignirent le colonel qui les attendaient dans un salon. Ils racontèrent alors leur histoire du début à la fin.

    Fin du cinquième chapitre.

    Chapitre sixième : Défaite pour les yuuzhan Vongs.

    Après avoir raconter leur histoire le colonel prit la parole :
    - si j’ai bien compris vous avez pris un cargo après avoir fait explosé une caserne en plein centre de la ville ? Mais vous êtes des héros alors !
    - Non voyons nous nous sommes juste sortis d’une situation délicate !
    - Vous êtes trop modestes. La Nouvelle république pourrait vous gradé encore plus haut que vous l’êtes après ce que vous avez fait et cela vaut pour tout le monde !
    - Bon arrêtons de parler de ça et dites moi ce que vous faites ici.
    - Il parait que les Yuuzhan vongs veulent installer une base sur la planète Khomm dans le noyau. Nous allions nous y rendre quand nous avons vu sur les radars et les senseurs un cargo en danger alors nous sommes arrivés. Vous êtes tous des fins stratèges et j’ai besoin d’hommes comme vous pour mener cette bataille. Les Yuuzhan vongs sont arrivés là-bas il n’y a pas longtemps et n’ont pas encore eu le temps de déployer leurs navettes pour aller dessus. Nous devons les stopper avant qu’ils ne parviennent sur la planète.
    - Quels sont les forces ennemies ?
    - Un Kor chokk et trois croiseurs Matalok.
    - Et notre flotte si je puis me permettre ?
    - Elle est composée d’un croiseur Mon calamari MC90, de deux Frégates d’assaut rebelles et de deux croiseurs Bothan. Vous avez des idées sur la stratégie commandant ?
    - Oui. Nous allons mettre le Mon calamari MC90 au centre les croiseurs Bothan à l’avant et les frégates d’assaut rebelles à l’arrière qui surveilleront cette corvette corellienne dans laquelle nous sommes. Ainsi des directives seront donnés plus facilement et le croiseur Mon Calamari MC 90 qui est la plus grande force d’attaque disposera d’une couverture par les croiseurs bothan. Nous devons viser le Kor Chokk car il doit s’agir du vaisseau amiral mais avant il faudra lancer les X-Wings et les E-Wings sur les coraux Skippers pour les détruire. Le lieutenant Angbess et le Sergent Sicop iront dans le cargo et donneront les directives aux chasseurs s’ils rencontrent un problème. Mais avant toute chose la défense de la planète. Après il faudra attaquer les croiseurs Matalok et tout sera terminé. Si tout se passe bien dans deux heures nous aurons terminé.
    - Bien Passage en vitesse luminique. Dès la sortie Activez les boucliers. Canonniers viser le kor chokk dès qu’il sera à portée de vue.

    Les vaisseaux partirent tous et arrivèrent à destination comme prévu. La bataille se déroulait parfaitement bien lorsqu’un un second Kor Chokk arriva.

    Les croiseurs mataloks étaient détruits les chasseurs arrivaient tout droits vers le nouveau Kor Chokk et l’autre Kor Chokk n’avait plus de bouclier.
    Toutefois un croiseur Bothan n’avait plus de bouclier non plus et la frégate d’assaut rebelle avait été endommagée à la coque. Les vaisseaux principaux n’avaient rien heureusement.
    C’est alors que le commandant se leva et dit : « ça n’était pas prévu dans le plan ! Mais que font les chasseurs ils faut à tout prix qu’ils restent concentrés sur le Kor chokk affaibli si nous n’arrivons pas à les détruire tous les deux il faut au moins en détruire un.
    La bataille penchait maintenant pour les Yuuzhan vongs qui avec deux Kor Chokk pourraient risquer de s’attaquer à la corvette corellienne, ce qui aurait pour but de déstabiliser la flotte.
    C’est alors que San eut une idée. Qui pourrait être contraignante certes mais cette idée pouvait marcher.
    Il demanda une transmission au croiseur bothan endommagé :
    « Je demande à ce que tout le monde sorte du vaisseau. Seul une personne sachant diriger l’appareil doit rester à bord. Je demande quelqu’un de courageux. »
    Au bout d’une heure il restait deux personnes dans le croiseur.
    « Bien. Vôtre tâche sera difficile. Elle consistera à vous percuter sur Kor Chokk afin de le détruire. C’est très risqué. Et cela implique un courage exceptionnel………….Voulez vous le faire ?
    - oui mon commandant ! Nous le ferons.
    - Merci vous sauvez peut-être une petite flotte de la république mais vous sauvez plus d’un millier de gens et repoussez les yuuzhan vongs. Vous recevrez un titre honorifique à titre posthume. Merci.
    - Bien Commandant ! »

    Et ils foncèrent droit vers le vaisseau ennemi.
    Les Yuuzhan Vongs, impressionnés par tant de bravoure et de courage n’eurent pas le temps de réagir. Ils furent tous détruits par l’explosion.
    Un peu plus tard le second Kor chokk qui était déjà sévèrement endommagé venait d’exploser. Ce fut une victoire pour la Nouvelle République.

    Fin du sixième chapitre

    Epilogue
    Les hommes d’équipage furent réengagés dans le Nouvelle République et reçurent un titre honorifique. Le lieutenant Angbess devint Comandant et le Commandant Rainhîr général.
    Ces deux derniers se marièrent et eurent un enfant : Ellon Rainhîr.
    Les jedi revinrent à l’académie de Yavin suivrent plus de cours.
    Quand au sergent Sicop. Il reçut un titre honorifique et fut nommé Lieutenant ainsi que chef d’escadron. Il mourut un an plus tard lors d’une bataille contre les Yuuzhan Vongs.
    Les droïdes servirent à la Nouvelle République et furent des bons alliés.
    Cependant ils restèrent tous liés d’amitié, ce lien si fort qui unit plusieurs êtres vivants dans la joie et le bonheur. Cette histoire raconte comment une poignée d’êtres vivants ont réussi à s’échapper alors qu’ils étaient sur le point de mourir.

    Fin

    samedi 28 août 2004 - 18:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Bakara

    Bakara

    2656 Crédits

    Nom de l’auteur : Bakara
    Catégorie : Action/aventure
    Nom de la fan fiction : La vie d’Heras Rossy (tome I)
    Nombre de chapitres : 3



    Chapitre 1


    L’odeur était aussi forte que celle de la femme de Class King, le meilleur ami de Ras. Les débris semblaient être normal après quelques heures marchées dans ce chao. Ras Rossy était un habitant de Corellia. Pendant l’attaque d’un ennemi inconnu, il avait perdu sa femme. Le gouverneur n’avait toujours pas contacté son peuple. On ne savait même pas qui bombardait la planète. Tout ce qu’on savait c’est qu’ils étaient drôlement forts. Ras avait réussi a sauver son bébé qui venait tout juste de naître : Heras ! Il avait un peu plus d’un mois et criait fort. Pendant tout le trajet pour ce sauver des bombardements il avait crié. Ras aurai bien aimé faire la même chose. Sa femme était morte et il ne résisterai pas bien longtemps. Il était dans une campagne. Même ici ils y avaient eux des bombardements violents. Mais l’ennemie était partie pour les grandes villes. Ras courut avec son bébé dans les bras sur les gravas. L’odeur devait être des bêtes mortes. Quoi qu’il en soit elle ne plaisait pas à Heras. Heras ! Son prénom avait été choisi pour sa signification : Meilleur que Ras ! Malheureusement le jeune homme avec son bébé devenait pitoyable et il était facile de devenir meilleur que lui. Pitoyable ? Non… Car Ras avait caché un blaster dans la couverture du bébé. Il pourrait se défendre ! Dans ce chao, on ne voyait rien et, à mesure que Ras avançait, on voyait de moins en moins. Une épaisse fumée se tenait autours d’une grande forêt. Ras se dit que c’était le meilleur endroit pour se cacher. Il commença à trottiner sur les débris d’une ferme à ce qu’il voyait. Arrivés à la forêt, le jeune papa et son bébé soufflèrent en même temps. Puis Ras posa Heras à terre


    _Mon petit bébé sois calme maman reviendras. Je te le promets. Nous la vengerons, dit il en baissant la voix.

    Puis il s’assis contre un arbre et dormit a moitié.



    Il se vengera de maître Yoda quand il rentrera. Dooku croyait qu’il aurai juste a trouvé un enfant qui avait des pouvoirs de la force. Mais il se trouvait en pleine bataille. Dans son cockpit de son chasseur jedi, Dooku appela le conseil jedi


    _Je suis en pleine bataille ! Corellia est attaqué !
    _Paniquez tu ne dois pas. Rentrez dans la planète tu dois.
    _Mais ça va pas ! Ils vont me tuer
    _A la force grâce tu y arriveras
    _Ok mais c’est tout de même dangereux
    _Jeune chevalier, obéir tu dois !
    _D’accord Maître, a dieu !
    _Que la force soit avec toi, jeune jedi !


    Dooku accéléra vers la planète. Des milliers de chasseurs inconnus le bombardèrent.


    _R5 c’est quoi c’est truc ?
    _Tululilu !


    Même R5 ne savais pas ce que c’était ! Dooku perdit patiente et explosa un chasseur devant lui


    _R5 c’est qui le meilleur ?


    Un message apparut sur la console « R5 : C’est moi ! ». Un robot frimait ! C’était la meilleur ! Les robots étaient programmés pour ne pas comprendre l’ironie donc c’était normal qui répondes ça. Le jeune jedi regarda son moniteur et vit que un de ses moteurs étaient touchés. Une flamme jaillit ce qui brûla R5


    _Plus de robots pour réparer ! Mince !


    Il tourna dans tout les sens, faisant peur aux chasseurs. Arrivé dans la planète, Dooku déduit rapidement que le vaisseau allait s’écraser. Il s’éjecta du vaisseau et sauta sur un arbre. Il vit son chasseur jedi s’écraser. Il avait réussi a rentrer sur Corellia. Mais comment en sortir ?




    Un insecte arriva sur une bosse blanche gigantesque pour lui. Heras se réveilla et écrasa l’insecte contre la bosse qui s’avérait être son nez. Heras avait frappé trop tard et l’insecte l’avait piqué. Un petit bouton rouge apparut sur le nez blanc du bébé. Un autre insecte similaire a celui qui l’avais piqué attaqua Heras le bébé gigota dans tout les sens tellement vite qu’il attira l’attention d’un bantha échappé d’une ferme. Heras cria et le bantha s’énerva, il l’attrapa par la couche et le lança sur son dos. Heras criait très fort à présent. Ras se réveilla ce qui énerva le bantha. Il se sauva avec Heras. Le bébé paniqua quand le bantha sorti de la forêt. La bête s’énerva et accéléra. Jamais Heras n’avais vu ça. Des soldats par milliers attaquaient la grande ville. Des vaisseaux tiraient sur les tours de la planète. Des personnes se sauvaient. Puis Heras se retourna d’un signe instinctif et vit un homme sur un arbre. L’homme sauta de l’arbre quand il vit le bébé. Il commença a courir. Quand Heras put le voir de plus près, il remarqua que l’homme ressemblait beaucoup a son père. L’homme lança son sabre laser dans la cuisse du bantha et la bête tomba a terre. Heras glissa et l’homme le fit léviter pour qu’il évite de tomber. Puis il le prit dans ses bras.


    _Je suis Dooku, chevalier jedi. Le métier que tu feras plus tard.





    Ras courait dans la forêt. Son fils allait se faire manger par un bantha ! Il monta en haut d’un arbre et regarda les environs. Le bantha était mort ! Sûrement tué par un soldat qui avait tué le bébé en même temps. Il allait les venger ! Ras courai dans la campagne. Il n’y avait pas de gravas de ce côté. Puis il vit deux soldats au loin. Il en tua un avec son blaster. L’autre se sauva et sortit son comlink pour appeler du renfort. Dix soldats arrivèrent et l’entourèrent


    _Alors c’est vous ! Hommes comme moi. Je n’aurai jamais cru ! Comment avez-vous fait un tel massacre ? On est des hommes et on s’entretue
    _C’est ça la guerre mec ! Dit un soldat. Y a des morts de tous les côtés ! Même dans mon côté ! Alors fait pas chier !
    _Ah bon. J’imagine ta femme, ton gosse, en train de se prélasser dans une baraque de malades
    _On a pas de temps a perde. Ta tué un soldat on va te tuer
    _Vous savez où est ma femme ? Et mon gosse ? Et mes amis ? Ils sont partis. Ils reviendront jamais !
    _Bon ! Cri un soldat. Laissez le ! Il est fou ! Il va nous buter
    _Non je vais pas le faire ! Je vais les rejoindre ! Oui chérie j’arrive ! Oui bébé j’arrive !


    Il pointa son blaster sur lui et se tua. Les soldats le portèrent vers la grande ville. Heras regarda des soldats porter quelque chose. Un homme…





    Dooku était en train de se sauver dans la ville. Il connaissait une dame sympathique qui pourrai garder Heras le temps de la bataille. Car Dooku avait décidé de rester la le temps de la guerre. Puis, il repartira avec un vaisseau neuf. Mais il devait aider Corellia avant. Cette idée de sauver la planète lui était venu juste après d’avoir trouvé Heras. Avec de la chance la bataille ne durera pas longtemps et il pourrait rentrer au temple rapidement. Arrivé devant la maison de la femme. Il déposa le bébé avec un simple mot. Puis il cria et se sauva se cacher. Il vit la femme le prendre et lire le message. Puis elle leva les yeux au ciel et ramena le bébé dans sa maison. Dooku partit du quartier et arriva au centre ville. Son objectif était d’atteindre le bureau du gouvernement pour savoir ce qui se passait. Les soldats bloquaient le bureau ce qui faisait penser que des négociations avaient lieux. Le jeune jedi monta tout en haut d’une tour pour regarder de plus près. Un soldat partait son poste pour ce placer à côté de ses amis. Un soldat venait se placer la ou il était. Dooku déduit que si tous les soldats faisaient ça, il pourrait passer facilement. Le soldat se retourna pour voir d’autres amis et Dooku en profita. Il sauta de l’immeuble et utilisa la force pour courir très vite. Il resauta pour passer derrière une poubelle et les soldats ne l’avaient pas vu. Le seul problème c’est que d’autres soldats se tenaient à la porte. Dooku fit léviter la poubelle et la lança sur les soldats. Puis il sauta en l’air et s’accrocha a un bord d’une fenêtre. Les soldats allèrent vers l’endroit ou la poubelle était placée. Dooku sauta vers la porte et sortit son sabre laser. Il l’alluma et détruit la porte.



    La vieille dame était chez elle en train de nourrir le nommé Heras. Une petite bouille bien mignonne. Il avait un don dans la force d’après le jeune Dooku. La vieille dame se dénommait Calcio. Le jeune Dooku était très impulsif. La dernière fois qu’elle l’avait vu, c’était avec son maître et une troupe de jedi. Ils étaient venus chercher sa fille. Maintenant ça faisait plus de 10 ans. Calcio remarqua que le petit Heras avait un don dans la force. Il gigotait de la même façon que sa fille. Calcio lui fit un sourire puis alla a la fenêtre. La guerre battait a son plein. Des soldats rentraient dans chaque maison en cassant la porte. De peur qu’il ne fasse pareil avec la sienne Calcio sortit.


    _Il n’y a personne ici. A part la vieille dame que je suis
    _On veux fouiller votre maison ! Cria un soldat. Et vite !
    _Vous perdez votre temps, répondit Calcio. Il n’y a rien chez moi.
    _On s’en fout !


    Ils poussèrent Calcio à terre et rentrèrent dans la maison. Ils attrapèrent Heras par la couche


    _C’est quoi ça ? Dit le général en montrant Heras
    _C’est le bébé de mon fils, répondit la vieille femme, qui est mort pendant votre première attaque.
    _On l’embarque !


    Heras en avait marre de se faire tenir comme ça ! Mais l’homme qui le tenait était très puissant. Heras se concentrait sur le couteau de la cuisine. Si seulement quelqu’un pouvait le prendre pour tuer l’homme. Soudain le couteau se leva et voltigea vers Heras. Non ! Il avait peur ! Il commençais a pleurer. Heras tomba à terre et vit l’homme avec un couteau au milieu du front. Calcio se pressa de le porter quand les autres soldats arrivèrent.


    _Eh elle a tué le général !
    _On va la tuer !


    Ils tirèrent sur Calcio. Deux coups aurait suffit pour que la vieille dame tombe sur Heras. Le sang giclait de son dos. Heras ne pleurait même plus comme si il était habitué. Un soldat le porta et le mis sur une motojet.


    _Allez les gars ! Cria le soldat. On dépose le bébé puant au QG !
    _Ou est le QG ? Répondirent les autres soldats
    _Dans l’ancien QG du gouvernement Corelliens



    Il aurait fallu à Dooku une carte pour ne pas se perdre. Des droides de protocoles sortaient de multitudes de pièces. Dooku vit une grande porte au fond. Logiquement ça devrai être la. Il courut en bousculant des droides au passage. La porte était scellée par un code. Le jedi sortit son sabre et cassa la fermeture. La porte s’ouvrit et Dooku vit plusieurs soldats et des otages.


    _Il me manquait plus qu’un jedi pour combler ma collection d’otages, dit un homme avec une cagoule
    _Pouvez vous présentez ? Dit Dooku
    _Appelez moi Capitaine Hurlikarememinosalikops
    _Je vous appellerai juste Captain’ Hurli, dit Dooku
    _Vous n’aurez pas le temps de m’appeler avant d’être mort.


    Hurli fit un signe et tous ses soldats tirèrent sur Dooku. Ce dernier renvoya tous les tirs ennemis vers eux. Puis il sauta sur le mur et lança son sabre laser pour couper la tête a un autre soldat. Il délivra les otages qui sortirent aussitôt leur blasters. La bataille commençait à être dangereuse depuis qu’un soldat avait sonné l’alarme. En plus Dooku avait ressentit un trouble dans la force. Calcio ! Elle venait de mourir ce qui déconcentra Dooku. Sa mission était de prendre le bébé et il était la à faire la guerre. Dooku détecta Heras dans la force. Il n’était pas loin. Le jedi se sauva discrètement jusqu'à l’endroit ou le bébé devait être. Il vit un soldat sur une motojet attendant sûrement ses amis. Le bébé était juste derrière lui sur la moto.


    _Tu me donneras ta motojet et tu me montreras ou se trouvent vos vaisseaux

    Dooku prononça cette phrase en levant sa main en l’air. Il usait de ses pouvoirs jedi pour faire ce qu’il voulait avec les personnes faibles


    _Je vais vous donnez ma motojet et je vous montrerai ou se trouvent nos vaisseaux.


    Il fit une place a Dooku et le jeune jedi se plaça derrière. Puis le soldat démarra sa moto et ramena ses deux passagers vers un petit vaisseau.



    Heras tenait le soldat très fort de ses petites mains. Le jedi tenait le bébé pour éviter qu’il ne tombe. Les petits cheveux blonds d’Heras voletaient dans tout les sens avec la vitesse. Le soldat dit


    _On arrive bientôt a la limite de la ville ! Mais il faut passer les gardes. Ils sont trois. J’en tue un et vous vous occupez des autres.


    Le jedi fit un signe de tête. Heras se tourna vers lui. De la malice et de la haine se tenait dans ses yeux. Le bébé avait commencé a aimer le jedi. Après quelques mois passés ensemble le bébé était habitué a ses yeux de malices mais pas de haine. Heras avait grandi de plusieurs mois. Chez la dame, il avait appris à s’asseoir. La guerre ne l’empêchait pas de grandir. Le jedi n’arrêtait pas de lui parler des jedis. Après plusieurs heures de trajet pour arriver au vaisseau le bébé se retourna de nouveau vers Dooku


    _Jiday !
    _Quoi ?
    _Jidayeuh !
    _Jedi ?
    _Jeedaye


    Heras avait prononcé un mot : jedi ! Le jedi le regardait amusé puis regarda plus haut. Heras regarda les trois soldats. Le jedi enleva quelque chose de sa ceinture : Son sabre laser ! Heras se doutait de ce qui allait se passer et commença à pleurer très fort. Les soldats se retournèrent et virent que le soldat sur la motojet leur tirait dessus. Il en toucha un et Dooku lança son sabre pour tuer les deux autres. Puis le soldat accéléra vers la campagne. Le bébé pleurait autant que quand il est partit. Le jedi l’avait retourné et lui apprenait à parler

    _Doooooookuuuuuuu, disait il
    _Reuh, dit Heras, gobouuuuuuuuu
    _Bon laisse tomber. YooooDaaaaa
    _ Yoda ! Cria le bébé


    Le jedi laissa tomber et porta le bébé dans ses bras. Ce qui faisait que Heras voyait mieux que jamais le paysage. Un espèce de tas de gravas de ferme avec une porte se tenait devant eux. Celui qui avait construit cette maison était idiot ! Elle ne tiendrait pas longtemps. Le soldat ralentissait et descendait de la motojet. Le jedi fit de même et porta le bébé d’une façon très confortable. Dooku rentra a la suite du soldat dans la maison en ruine. Heras vit un petit vaisseau


    _Voila ma mission s’arrête la, dit le soldat, rentrez dans le vaisseau et partez tant que la voie est libre. Il n’y a plus de bataille en vaisseau depuis deux mois
    _Merci et que la force soit avec toi
    _Eh mais vous êtes un jedi !
    _Jidaye ! Cria Heras


    Dooku sauta dans le vaisseau et attacha la ceinture du bébé. Le soldat chargeait son blaster



    _Je vais tuer un jedi pour la première fois de ma vie !
    _Au revoir soldat, dit Dooku.


    Il démarra et s’envola en cassant la maison au passage. Des tirs de blasters se faisaient sur la coque du vaisseau. Puis une alerte sonna sur la planète. Des vaisseaux jaillissaient de tous les côtés pendant que Dooku quittait la planète. Dans l’espace, un escadron les attendait. Ils tiraient sur le vaisseau de Dooku. Mais ce dernier passa en hyperespace avant qu’il n’ait de gros dégâts. Heras vit les étoiles défilé a toutes vitesse pendant qu’il pensait a son avenir. A son avenir de jedi !






    Chapitre 2



    _Imprégnez doit la force dans votre esprit.


    Maître Yoda se tenait à sa canne devant tous les élèves. Ils l’écoutaient attentivement, sachant que c’était le plus grand maître jedi. Ils étaient assis dans la salle d’entraînement et méditait. Yoda se tenait au milieu d’eux et marchait en leur donnant des indications complexes. Yoda passait à côté de Shock Ventra, le pire élève de l’académie. Il riait en se moquant de la façon de comment parlait Yoda. Mais il était tellement jeune. Toute la classe riait à ses bêtises sauf Heras, un élève très compétent. Il était placé à côté de Shock et était tellement concentré.

    _Partir voir Radis Karius tu dois Shock.


    Shock fit une tête de mort. Radis était le concierge du temple et le jedi le plus sévère. Le petit padawan se leva et alla vers le bureau du concierge. Heras était totalement concentré. Malgré les cris des amis de Shock et des rires des autres padawans, lui était concentré.


    _Heras, Arrêter de méditer tu dois. Mais nous entraîner au pouvoir de la force nous allons.


    Heras se leva en silence. Comme si il n’entendait pas le chahut de ses camarades. Comme si il ne les voyait pas. Yoda était impressionné par ce garçon mais déçu. Il n’avait pas d’amis depuis qu’il était rentré au temple. Un humain de 8 ans doit avoir de la compagnie ! Mais tout ce que les autres aimaient, il n’aimait pas. Il était nul en course et en saut. Mais il renvoyait des tirs superbement bien et faisait léviter des objets comme personne a son age. Mais léviter les objets lui servait a se défendre. Il avait souvent été agressé par ses camarades et même par des plus grands. Un jour le padawan de Kro Bludi avait attaqué Heras avec son sabre laser. Mais Heras avait gardé son calme et avait fait léviter un objet qui était tombé sur la tête du padawan. Ou un autre jour, Shock l’avait suspendu à la fenêtre du temple. Il avait failli tomber mais avait fait léviter un vaisseau et était tombé dessus. Yoda avait pleine confiance en son meilleur élève. Sa matière préférée était étude de la diplomatie. Il était tellement intéressé que un jour, Yoda lui avait fait rencontré le Chancelier Kristovus. Avec lui, Heras avait été au sénat. C’était sa récompense pour avoir sauvé la vie de Dooku, un jour ou ce dernier était tombé dans le trou d’aération du temple. Yoda les ramena devant un parcours et dit


    _L’épreuve première est de courir avec la force. Ne pas oublier que utiliser la force vous devez. Sauter par-dessus ce mur vous devrez ensuite. Puis lever ces blocs de datablocs il faudra. Puis passez en dessous rapidement vous devrez. Arrivé devant les blasters, renvoyer les tirs sur les boucliers avec la force il faudra. Quand les boucliers serons touchés, s’arrêterons les tirs feront. Puis passez dans la porte de la classe vous devrez.
    _D’accord, dirent les élèves.


    Ils se mirent en rangs et Yoda dit les noms


    _Heras Rossy !



    Heras se retourna d’un air déprimé vers le maître jedi. Pourquoi fallait il que ça soit lui le premier. Il allait être ridicule ! Il courut mais pas très rapidement. Plus rapide que quelqu’un de normal mais très lent par rapport aux jedis. Les amis de Shock riaient aux éclats. Heras se déconcentra et tomba par terre


    Ne fait pas attention aux autres ! C’est comme ça qu’on bat ces imbéciles !


    Des fois, Heras avait des phrases qui apparaissaient dans sa tête. Mais il ne sait pas d’où elles venaient. Des leçons qui lui faisait faire des choses incroyables. Heras se releva et chercha dans sa tête pour savoir d’où cette phrase venait. Il commençait à courir en réfléchissant. Son esprit était ailleurs. Il était léger comme l’air. Son esprit flottait et il sentait que ses jambes accéléraient. Il vit de moins en moins bien la salle d’entraînement. Mais il vit quand même le mur en béton devant lui. Son esprit était tellement léger qu’il passait facilement au dessus de la barrière de béton. Heras entendit du bruit. Sûrement les rires des amis de Shock. Mais non ! C’était des applaudissements ! Heras passa facilement en dessous des blocs de datablocs. Puis le blaster automatique lui tira dessus. Heras fit un champ de force autours de lui et les tirs se renvoyèrent sur le bouclier. Les tirs s’arrêtèrent et Heras rentra dans la salle de classe. Il avait du être ridicule ! Mais pourquoi ces applaudissements ? Pourquoi cette sympathie envers Heras, élève depuis pas mal de temps. Heras s’asseya sur la première table en attendant les autres. Quelques secondes plus tard, il entendit des tirs de blasters. Une charmante fille rentra dans la pièce. Ses cheveux bruns cascadaient sur son visage rond. Ses yeux allongés étaient verts. Elle s’appelait Kaïna Kristy. C’était une humaine et elle avait 7 ans. Heras se dit que si les jedis se mariaient, il aurait voulu se marier avec elle. Mais cette fille timide n’avait jamais parlé à Heras. Elle n’était pas au temple depuis longtemps. Maximum 3 ans. Heras détourna sa tête mais Kaïna posa sa main sur son épaule


    _Bravo ! Tu as été très rapide. Maître Yoda est impressionné !


    Heras sentit son cœur battre à 1 000 à la seconde. Il avait été rapide ! Elle lui avait parlé ! Yoda était fier de lui !


    _Merci, répondit-il timidement.


    Elle alla s’asseoir tranquillement derrière Heras. Il rêvassa et ne remarqua même pas l’entrée de 3 élèves. Les amis de Shock ! D’habitude, ils se seraient moqués d’Heras. Mais les 3 s’asseyent côte à côte sans un bruit. Puis vint le tour d’une copine de Kaïna. Elle adressa un clin d’œil à Heras et partit s’asseoir à côté de son ami. Vint le tour des padawans de Yoda qui étudiait avec les élèves sans maître : Ring, Clong et Beng. C’était des frères venant de Caamas.


    _Bravo, dit Clong en allant serrer la main à Heras
    _Superbe, reprit Ring en faisant de même
    _Incroyable, fini Beng en tapotant l’épaule d’Heras



    Puis Beng s’assis juste à la gauche d’Heras. Clong à sa droite. Et Ring à la gauche de Beng. Ils avaient chacun un sabre ce qui épatait Heras. Il regarda Ring qui lui fit un clin d’œil.


    _J’ai été bien ? Demanda Heras à Beng.
    _Mieux que bien ! Personne n’a réussis à faire mieux après toi. Pourtant il y a eu les acolytes de Shock. Les meilleurs en saut et ils n’ont pas réussis un saut comme le tien. Il y a eu Kaïna et Chelsea, les plus rapide de la classe. Mais leurs temps ont dépassé de beaucoup le tien. Et il y a eu nous, les meilleurs en tout. Mais on a échoué et Maître Yoda a du nous aider pour toutes les épreuves.
    _Ok !


    Heras regarda le nouvel arrivant. Un garçon qui lui fit un signe de la main. Heras lui répondit d’un sourire


    _Tu es célèbre mec ! Dit Clong.


    Heras ne fit plus attention aux nouveaux arrivants. Il méditait quand il reçut un petit coup de coude venant de sa gauche. Il se retourna vers Beng qui lui montra la porte du doigt. Yoda arrivait tout doucement. Un écran apparut devant Heras. Il se retourna et vit que toute la classe en avait. Sur chaque écran apparurent les mots :


    « RESULTAT DU PARCOUR :

    Première place : Heras Rossy, 2 mn 28
    Deuxième place : Kaïna Kristy, 5 mn 42
    Troisième place : Chelsea Bengargi, 5 mn 57
    Quatrième place : Egfa Indakliss, 6 mn 26
    Cinquième place : Rock Bok, 6 mn 48
    Sixième place : Indar Mara, 7 mn 02 »


    Heras détacha son regard de l’écran. Il avait été premier avec beaucoup d’écart. Il apprit que Ring, Beng et Clong n’avait pas été classé. Au moment où tous les élèves partaient, Yoda appela Heras.


    _Rester tu dois quelques minutes
    _Beng, Ring et Clong peuvent rester


    Yoda réfléchit quelques instants. Heras semblait cette fait amis avec ses padawans. Ils avaient deux ans de plus que lui mais ils avaient l’air de bien s’entendre

    _Ils le peuvent.


    Ring et Clong décidèrent de partir faire leurs devoirs. Beng resta avec Heras.


    _Te trouver un maître tu dois. Mieux est le plus tôt.
    _Conseillez moi maître. Je ne sais pas lequel choisir.
    _C’est facile, dit Beng, tu n’as cas demander à maître Yoda
    _Former je ne peux, ce jeune padawan. Trop de padawans j’ai.
    _Je trouverai Maître. Mais Beng peux m’aidez ?
    _Si ton souhait est. Ainsi qu’il en soit


    Heras partit à la suite de Beng, chercher un maître.







    Dooku était assis à côté de son padawan. Le jeune padawan dénommé Qui Gon avait maintenant 18 ans. Dooku l’avait pris en revenant de Corellia. Il avait beaucoup appris et Dooku ne savais pas quoi lui apprendre de plus. Bientôt Qui Gon se débrouillera seul. C’est un age encore très tôt mais le conseil savait de quoi Qui Gon était capable. Le padawan se leva et sortit son sabre.


    _Maître ! Je veux m’entraîner contre les robots au renvoi de tirs. Depuis plusieurs mois nous faisons que nous asseoir.
    _Le silence est mieux que le discours quelquefois. Pendant ces longs moment de blanc, n’a tu pas penser a-t-on avenir ?
    _Si mais je dois vivre dans le présent. Tel est la science jedi.
    _Oui mais moi j’ai méditer sur ton avenir
    _Et ?
    _Et je pense que si le conseil est d’accord tu seras bientôt chevalier.
    _La force en décidera. Maintenant maître il se fait tard. Bonne nuit
    _Bonne nuit padawan.


    Qui Gon partit mais Dooku restait. Il ne voulait pas partir tout de suite. Le jedi médita quand il vit Heras sortir de la salle de classe de Yoda. Ce petit garçon était souvent seul et Dooku aimait parler avec lui. Quelques fois, le jedi se demandait si il n’aurait pas mieux fait de laisser Heras sur Corellia. Car 1 semaine après leur départ de la planète, la guerre avait cessé. Plus aucune trace de cette guerre. Dans la galaxie on disait même qu’elle n’avait jamais existé. Quel que soit la raison de cette disparition, Dooku savait qu’il y avait eu de l’argent en jeu. Cette fois Heras était suivit d’un des padawans de Yoda : Beng. Dooku trouvait ça bizarre. Beng était célèbre dans le temple. Alors que personne ne parlait à Heras. Pourquoi ces deux la étaient-ils amis ? Heras s’approcha et serra la main à Dooku. Puis il alla s’asseoir juste à côté du maître jedi. Beng fit de même et dit


    _Chevalier Dooku, ancien padawan de Yoda, enchantée !
    _Le compliment revient à toi, dit Dooku, j’ai toujours rêvé de voir un Caamas
    _Dooku comment s’est passée votre journée ? Demanda Heras
    _Ah ! Des hauts et des bas, répondit Dooku, j’ai l’impression que je ne sers plus à mon padawan
    _Arrêter sa formation, dit Beng, en plus Heras cherche un maître donc !


    Dooku fit une tête ébahie. Puis il se retourna comme choquer et dit.


    _Tu es surdoués ! Je ne connais personne qui prend un maître à 8 ans


    Beng lui raconta la journée et Dooku ria


    _Les leçons que je t’ai donner quand nous étions encore sur Corellia ont marcher en dirait
    _Hein ? Dit Heras
    _Tu ne te rappelles pas ? Ne fait pas attention aux autres ! C’est comme ça qu’on bat ces imbéciles !
    _C’était vous ! Cria Heras
    _Je sens que je suis un intrus dans le tableau, commenta Beng
    _Mais non reste, dit Dooku, donc tu cherches un maître
    _Oui ! Quand vous aurez fini la formation de Qui Gon pourriez vous me prendre ?
    _Si la force le veut… Mais je crois avoir une meilleure idée









    Qui Gon Jiin se leva très tôt le matin. Une semaine après que Dooku lui avait dit qu’il n’avait plus rien à lui apprendre, le jedi l’avait convoqué à la bibliothèque. Qui Gon prit son sabre et s’habilla de sa tunique jedi. Le temps était pluvieux sur la belle planète de Coruscant. Le trafique routier était perturbé par des grands cargos arrivant au temple. Sûrement la nourriture de la cantine. Le padawan partit vers la bibliothèque. Il fût surpris de voir le petit Heras dans les couloirs. Il devait avoir une idée en tête. Jamais il ne se levait si tôt. Qui Gon alla vers la bibliothèque. Il vit Dooku assis à une table avec Yoda. Le padawan fût heureux de voir ce dernier. Si il était la c’était pour annoncer une bonne nouvelle. Qui Gon fit un signe de tête et attendit


    _Qui Gon si nous sommes réunis tu dois de douter pourquoi ?
    _Oui, répondit Qui Gon à son maître
    _Confiance j’ai en Qui Gon, commenta Yoda, mais un dernier test accomplir tu devras
    _Lequel ? Demanda le padawan
    _Une mission solo, répondit Dooku, sur Coruscant. Tu devras attraper le chef d’un réseau de trafique de bâton de la mort.
    _Et je pars quand ?
    _Tout de suite, répondit Yoda, prendre ton petit déjeuner tu pourras
    _Merci maîtres, que la force soit avec vous, dit Qui Gon


    Détruire un réseau de trafiquants de drogues. Rien de plus facile ! En plus sur Coruscant ! Il prit son petit déjeuner en silence et alla se préparer. Pas besoin de grand-chose, il en avait pour la journée seulement. Le padawan partit tranquillement et prit un landspeeder rouge. Il accéléra et alla dans un bar malsain. Il avait arrêté de pleuvoir sur Coruscant. Mais un temps de bantha régnait sur la planète. Il trouva un bar : Le petit nez rouge. Qui Gon se stationna et entra. Des Twi’leks dansaient devant un homme qui riait. Une fille nue était attachée à une barre. En haut de cette barre il y avait marqué.


    « Pour vous une Corellienne à 20 crédits républicains »


    Il y avait un homme au comptoir qui était complètement bourré. Et un homme avec une longue cape et un capuchon qui tombait à sa bouche. Qui Gon s’approcha du barman et dit.


    _Je voudrais un lait bleu de Bothawui.
    _Ok, dit le barman, Je vous ramène ça
    _J’ai fumé toute la nuit et je suis en forme ! Cria l’homme bourré


    Puis il monta sur le comptoir et se mit à danser. Le barman le regarda de travers et donna le lait bleu au padawan.


    _De la drogue ? Dit Qui Gon, sa m’intéresse !
    _Tu veux de la marchandise ? Demanda l’homme à la capuche
    _Non, répondit Qui Gon, je veux…faire des affaires !




    Heras se leva discrètement. Normalement il aurait du réveillé Beng pour faire ce coup. Mais il préférait le faire seul. Il parcourût tout le temple et rencontra Qui Gon, songeur. Puis il vit une femme à grande allure passer à côté de lui. Dès que cette femme ne le vit plus, il se mit à courir. Il arriva dans la cantine. Quelques personnes déjeunaient en silence. Heras se laissa aller et accéléra tellement vite que les gens ne le voyaient pas. Puis il arriva dans la réserve de la cantine et vit les cargos. Son plan était de monter dans un de ses cargos et faire le tour de Coruscant. Puis revenir le lendemain. Dès que les deux hommes eurent fini de décharger, Heras courut vite et se faufila pour rentrer dans le cargo en cachette. Il se cacha derrière une boîte de bière de Naboo, sûrement pour un bar. Quand il reprit son souffle il remarqua que quelqu’un était tout prêt de lui. Cette personne sauta sur lui.


    _Ahaaaaaaaaaaaaaaa ! Cria Beng
    _Beng c’est toi, dit Heras
    _ Je t’ai fait peur hein?
    _Bien sur mais que fait tu la ?
    _La même chose que toi, répondit Beng, la ils vont dans un bar. On aura qu’à descendre boire un truc. J’ai ramené de l’argent !
    _Ok, dit Heras, c’est super qu’on soit la tout les deux.


    Puis il médita avec Beng le temps du trajet.


    _ Beng réveille toi, ils rouvrent le cargo.
    _On pars tout de suite, dit Beng


    Dès que le cargo fût ouvert, les deux hommes virent deux éclairs frôler leurs épaules


    _C’était quoi Max ? Dit le plus petit des hommes
    _Oh sûrement le rayon du soleil, répondit le dénommé Max.


    Heras et Beng ouvrirent la porte du bar et virent la tête de Qui Gon partir au loin avec un autre homme dans les bureaux du bar

    _Pourquoi il est la ? Demanda Beng
    _J’en sais rien. Asseyons nous sur le fauteuil



    Qui Gon partit avec le vendeur de drogue. Le padawan avait demandé au vendeur de le ramener jusqu'à son chef. En effet Qui Gon était un fils d’un haut dignitaire de N5 qui voulait avoir de la drogue pour la revendre sur N5. Et la drogue de cet homme semblait la meilleure. Le trafiquant ouvrit la porte d’un bureau et Qui Gon vit un homme obèse derrière un bureau. Le trafiquant lui raconta toute l’histoire et l’homme fit asseoir Qui Gon près de lui.


    _Mon père est prêt à payer 100 000 crédits tout les mois pour 50 kilos de bâton de la mort.
    _C’est intéressant, dit l’homme, je suis prêt a rencontrer ton père. Ou habite il ?
    _Au temple jedi, répondit Qui Gon, et toi en prison


    Qui Gon sortit son sabre et contra le tir du trafiquant de drogue qui revint directement vers lui. Puis il pointa sa lame vers l’homme obèse et dit


    _Suis moi !



    Qui Gon et l’homme avancèrent dans le couloir du bar pour en arriver au bar. Qui Gon vit Heras et Beng et cria

    _Dégagez d’ici !
    _Patron ! Cria le barman


    Il sortit son blaster et tira sur Qui Gon. Celui-ci renvoya les tirs de blasters et le barman se cacha. Les Twi’Leks sortirent des blasters de leur maillots de bain et commencèrent à tirer. Qui Gon renvoya et les tirs allèrent sur les menottes de la Corellienne. Les menottes explosèrent et elle se sauva


    _Merci, dit elle


    Puis Beng sortit son sabre et sa lame orange coupa les têtes des Twi’Leks.


    _EH ! Cria l’homme qui était prêt d’eux. Je l’ai avaient payés ! Vous n’avez pas le droit de faire ça


    Il sortit son blaster mais en vain car Heras fit léviter des bouteilles d’alcool sur sa tête.

    _Tant de bouteilles gâchées, cria l’homme bourré

    Puis il sauta à la gorge d’Heras mais Qui Gon lança son sabre et lui coupa la tête. Le barman ressortit de sa cachette et tira sur Qui Gon. Le padawan n’avait plus de sabre mais il renvoya les tirs avec la force. Puis il partit avec l’homme obèse et les deux enfants.





    Dooku écoutait le discours de Qui Gon en silence. Heras et lui avaient formés une belle équipe. Yoda était à côté de lui et mâchait son bâton.


    _Padawan tu n’es plus Qui Gon Jiin.
    _Merci, dit Qui Gon
    _Maintenant, continua Dooku, je te propose quelque chose
    _Quoi ? Questionna Qui Gon
    _Prendre Heras Rossy comme padawan, répondit Dooku, si tu ne le fait pas je le ferai


    Qui Gon réfléchis longuement et répondit

    _Heras sera, si il veut mon padawan.






    Chapitre 3 :






    Heras se prépara soigneusement et partit dans la salle d’entraînement. La l’attendait Qui Gon. Après quelques échauffements, il s’asseya à terre et attendit le programme de son maître. Ils faisaient cette méthode depuis plus d’un an. Dans quelques jours, il aurait 10 ans. Qui Gon tourna autours de son padawan et commença à dire.


    _Bon tu connais le code jedi par cœur, tu connais toutes les méthodes de combats au sabre laser. On va seulement méditer aujourd’hui, ok ?
    _Comme vous voulez maître


    Heras commença à méditer. Il vit un homme mort porté par une dizaine de soldats


    _Non ! Cria Heras.


    Une force apaisante vint dans sa méditation et Heras vit le jeune visage de Qui Gon Jiin. Le visage songeur de son maître lui fit signe de se taire. Puis Qui Gon ré attacha ses longs cheveux châtains et chassa avec un signe de main les soldats de la tête d’Heras. Puis Heras vit une femme morte et des soldats par dizaines rentrer dans une pièce.


    _Stop ! Cria la voix de Qui Gon, tu n’es pas concentré ! Ne pense pas au passé ni à l’avenir. Aujourd’hui je change de programme, nous allons étudier à la bibliothèque.


    Le padawan se leva tristement. Qui sont ces gens qui défilent dans sa tête ? Il ne pouvait ni se confier à Dooku ni aux padawans de Yoda. Ils étaient tous partit en mission. Et Maître Jiin ne voulait pas en entendre parler. Qui Gon partit et Heras le suivit. Ils arrivèrent devant la bibliothèque et entrèrent calmement. Des milliers de jedis étudiaient devant les yeux d’Heras. Ils étaient plus ou moins âgés. Les plus petits étaient passionnés par des images de jedis combattant des siths. Ceux qui avaient l’age d’Heras avaient pour la plupart le parchemin du code jedi ou un holocron leur montrant les formes de combats aux sabres lasers. Ceux qui étaient plus vieux qu’Heras regardait un holocron ou un vieux livre pour connaître l’histoire des jedis. Les jedis les plus expérimenté regardait des cartes galactiques et un s’intéressait de prêt aux régions inconnues. Heras avait entendu parler de ces régions par le Maître Yoda. A ce qui paraît, peux de gens la connaissaient. Qui Gon prit un holocron et l’ouvrit. Puis il étudia l’age d’or des siths et leur méthode de combat. Heras prit un gros livre et lut sa couverture : «Comment tuer un sith ? ». Non trop violent pour Heras. Il prit une autre livre et tomba sur : « Bothawui et compagnie : Les secrets d’une espèce ». Heras s’assis sur une chaise et commença à lire. Les bothans ne mesuraient pas plus d’un mètre 50. Heras faisait un mètre 40. Il faisait donc à peu près la taille des bothans. Les bothans vivaient sur dans tout l’espace Both. Mais aussi dans tout le reste de la galaxie. Ce sont des très bons soldats qui peuvent se battrent, si ils sont a plusieurs, contre un jedi sans problème. Ils sont séparés en clan. Ainsi chaque clan à un représentant politique qui défend leur intérêt au conseil bothan.
    Ce sujet était passionnant et pendant que Qui Gon en apprenait de plus en plus sur les siths, son padawan lisait, lisait et lisait…




    Beng était assis sur un fauteuil. Le voyage dans le vaisseau du conseil se passait bien. Tout le conseil et leur padawan était la. Dooku, qui était dans le conseil pour un an, était assis à côté de Beng. Leur mission était de faire un cessez le feu à la guerre entre toute la galaxie Hutt et Bespin. Toute cette histoire était arrivée à cause d’une histoire de contrebandiers qui avait arnaqué les Hutts. Sorak Le Hutt avait fait emprisonnés tout les contrebandiers. Bespin n’a pas été content et l’a montré au Hutt. Le sénateur de Bespin envoya un escadron pour tuer Sorak Le Hutt. Ces confrères n’avaient pas appréciés car Sorak était le Hutt le plus puissant de la galaxie Hutt. Sorak réussi à s’en sortir et envoya des troupes attaquer Bespin. Maintenant une bataille se jouait aux frontières de l’espace Both. Mais le groupe n’allait pas vers l’espace Both. Le conseil disait que si ils arrivèrent à arrêter les Hutt dans leur galaxie, Bespin arrêterai la guerre. Et quand Maître Yoda disait quelque chose, c’était souvent vrai. Dooku lisait le rapport de la guerre fait par un espion bothan. Il avait réussi à s’infiltrer dans l’espace Hutt et demander à quelques Hutts de lui faire un résumé. Yoda avait été généreux avec cet espion mais Dooku le traitait d’arnaqueur. Cependant après avoir lu ce dossier, il comprenait pourquoi Yoda avait mis autant d’argents. Il n’arrêtait pas de faire des commentaires positifs. « Bien trouvé ! » ou « Alors ça c’est la meilleur ! » était souvent dit aujourd’hui. On laissait parler Dooku seul dans son coin à marmonner des paroles impossibles à traduire. Les frères de Beng étaient en pleine méditation. Le padawan de Yoda chercha un endroit ou s’occuper. Mais malheureusement tout les jedis du conseil méditaient. Tous sauf Yoda. En dirait qu’il attendait son padawan. Le maître se leva de son siège et prit sa canne. Puis il marcha jusqu'à la place où se tenait habituellement un Amiral qui dirige ses troupes navales de loin. Une barrière faisait toute la fenêtre. L’Amiral devait s’y tenir quand il perdait ou que son vaisseau était touché. Maître Yoda se tenait des deux mains sur la barrière. Sa canne volait dans les airs toute seule jusqu'à à arriver sur le fauteuil ou était assis Yoda auparavant.



    _La galaxie ne change jamais, dit Yoda
    _Quoi maître ? La galaxie bouge tout le temps
    _Elle bouge mais jamais elle ne change
    _Oui maître.


    Beng réfléchis a ce que dit Yoda. C’est vrai ! La galaxie est toujours pareil. Une étendue d’étoiles. Les étoiles défilaient tellement vite que Beng en avait mal à la tête. Depuis sûrement une heure que Beng regarda les étoiles en silence. Puis les étoiles s’arrêtèrent. Comme si le temps c’était stoppé. Beng sentit une peur dans la force. Le vaisseau tomba aussitôt. Beng revit les étoiles bouger mais de bas en haut. Très rapidement ! Ensuite, le vaisseau se stoppa et des cris retentirent dans le vaisseau. Yoda se lâcha pour regarder son padawan. Puis le vaisseau était comme rejeté de l’hyperespace. Le vaisseau bougea dans tout les sens et Yoda s’envola du sol. Beng l’attrapa au vol et retomba sur le sol. Il vit Yaddle faire faire presque pareil mais un jedi l’attrapa avant. C’était vrai que c’était dur de rester sur le sol. Alors avec le poids de Yoda ou de Yaddle ! Beng regarda d’un œil l’espace et il vit qu’un escadron entourait le vaisseau. Au premier coup d’œil c’était un escadron Hutt. Quand le vaisseau trouva sa stabilité et qu’il releva Yoda, il traversa le vaisseau avec son maître. Le conseil était à terre, évanoui, presque mort. Yaddle était protégé par un vieux jedi qui était évanoui. Yaddle fermait juste les yeux. Pour elle, il y avait plus eu de peur que de mal.


    _Yaddle, Maître Gni, réveillez vous devez.


    Le dénommé Gni se leva et redressa sa tunique jedi. Puis il aida Yaddle à se lever.


    _Un escadron Hutt a dû nous tirer dessus, commenta Beng
    _Mairo Gni, levez les autres du conseils nous devons
    _Je vais vous aidez, dit Yaddle


    Beng réveilla Dooku. Il sursauta et pris directement les documents éparpillés autours de lui. Puis Yaddle réveilla Oros Calma, un bothan. Celui-ci réveilla Rayley Tawi, une Twi’Lek bleue. Mairo Gni réveilla un humain du nom de Bradley Bou. Yoda réveilla Clos et Bes Carin, des jumeaux Céréen. Dooku réveilla celle qui était à côté de lui, Baka Bala, une qui vient de Froz, la planète paradisiaque. Beng courut réveiller une Lordienne qui était toujours évanouie, Bindu Kru. Yoda réveilla un Nautolan, Bilie Karchi.


    _Nous réveillons les padawans ? Demanda Bes
    _Non, répondit Yoda, les laissez dormir nous devons



    Beng courut dans la salle ou était le pilote. Ce dernier était complètement déboussolé.


    _Nous ne venons pas de Bespin ! Cria t’il dans son comlink
    _Je ne suis qu’un simple droide de protocole. Je vous traduit juste ce que Amiral Vronna le Hutt me dit
    _Eh bah dit lui de se faire…



    Le pilote prononça tellement de jurons que le droide en était choqué. Puis on entendit le droide parler au Hutt


    _Itb Hynta, Rayloo Kooka


    Le droide avait dit au Hutt les conseils que le pilote lui avait conseillés. On entendit un bruit de blaster et Dooku arriva. Il prit le comlink pendant que le pilote disait que le droide avait passé un sale quart d’heure.


    _Oor Lucuy Karaka Boggi Jeday, dit Dooku

    Il savait parler Hutt! C’était sûrement le plus grand secret qu’il avait...







    Heras avait fini son livre depuis plusieurs heures quand son maître se leva. Qui Gon prit son holocron et alla le ranger. Puis dit à Heras.


    _On va aller dans mon appartement je vais te montrer quelque chose


    Heras suivit Qui Gon jusqu'à la chambre 20024. Son maître ouvrit la porte et ils rentrèrent dans la chambre. Qui Gon fit signe à son padawan de s’asseoir sur le lit. Puis il chercha dans ses affaires et en retira un casque. Il le donna à Heras. Celui-ci le mit.


    _C’est normal que je vois rien ?
    _Tout a fait normal. Maintenant je vais lancer une espèce de petit vaisseau télécommandé qui va te lancer des petites décharges. Tu devras les bloquer grâce à la force (même exercice que dans Un nouvel espoir)
    _Mais comment faire je ne vois pas !
    _Suis la force, conseilla Maître Jiin




    Qui Gon lança le vaisseau et tourna autour d’Heras. Heras suivait avec le son du vaisseau. Qui Gon appuya sur le bouton tirer. Heras avait entendu le bruit du tir et avait mit un bouclier de force autour de lui. Peu de padawans de son age arrive à faire ce bouclier de force. Il fallait avoir une forte aura pour faire ce champ de force. Mais Heras en était capable. Même si il n’était pas encore tout à fait discipliné et que les tirs partaient dans tout les sens, il impressionnait Qui Gon Jiin. Le maître prit le casque d’Heras et l’enleva. Puis il prit deux bouchons et lui boucha les oreilles.


    _Ahaa ! Cria Heras, pourquoi je n’entends rien !


    Heras parlait énormément fort. Ce qui disait qu’il n’entendait rien. Puis Qui Gon remit le casque à Heras. Le padawan titubait dans tout les sens. Qui Gon lui donna les instructions pas truchements de la force.

    _Ne ne panique pas ! Fit toi à ton intuition. Fit toi à la force



    Qui Gon conduit le petit vaisseau devant le nez de son padawan. Heras ne vit pas le vaisseau cette fois. Qui Gon lui tira tout doucement. Heras eut une petite pression sur le ventre. Il se concentra de nouveau et lança des ondes de force partout. Le vaisseau se dérégla et tira dans tout les sens. Qui Gon savait qu’Heras le faisait exprès pour embêter son maître. Mais il avait trouvé la faille et Qui Gon savait qu’Heras était fier de lui. Le padawan arrivait à voir les tirs voltiger dans la pièce. Un tir arriva vers lui et il le renvoya. Heras avait compris que la force était tout ce qu’il l’entourait et qu’il voyait la pièce dans sa tête. Il vit Qui Gon qui lui criait dessus


    _Stop ! Ordonna t’il


    Heras l’avait entendu ! Il entendait même son maître grâce à la force. Il enleva son casque et secoua ses cheveux blonds. Sa natte de padawans faisait maintenant 10 cm à peu près. Il renvoya tous les tirs de blasters vers la fenêtre. Puis il enleva les bouchons de ses oreilles


    _C’était bien mais tu as été un peu trop heureux.
    _Ah bon ?
    _Oui c’est pour ça que les tirs se sont envolés dans toute la pièce. Mais c’est pas mal pour ton age.
    _Et maintenant ? Demanda le jeune padawan
    _Je pense que tu es prêt. On va sur Ilium
    _Quoi ?
    _Te construire un sabre laser.
    _Quand ?
    _Maintenant !







    Dooku avait donc été pris pour ça ! Il savait parfaitement parler le Hutt. Beng se demandait comment il faisait. Le padawan avait été s’asseoir dans la salle des passagers. Il y avait Bilie Karchi


    _Si je vous dérange, dit Beng, je peux partir
    _Non tu peux rester !
    _Merci Maître Karchi
    _Tu peux m’appeler Bilie je suis encore jeune.
    _Ok Bilie
    _Tu sais combattre au sabre laser ? Demanda le Nautolan.
    _Un peu… Mais dans l’esprit de ma planète c’est grave de se battre.
    _Tu veux faire un combat ?
    _Avec toi ?
    _Oui mais je n’irai pas fort
    _D’accord.


    Beng attrapa son sabre laser. Il se leva et se mit devant la fenêtre ou il était tout à l’heure. Le Nautolan prit son sabre et l’alluma. Une lame jaune sortit de la manche du sabre. Beng alluma son sabre vert. Bilie sauta sur le padawan et Beng sauta sur le canapé. Beng sauta en l’air et monta sur les épaules du Nautolan. Le jedi sauta et lança son sabre. Beng leva son bras et la manche se déchira par le sabre. Bilie reprit son sabre et attaqua directement. Le padawan contra mais le sabre voltigea. Le Nautolan semblait comme figé.


    _Bilie Karchi ! Dit Yoda qui venait d’arriver. Attaquez mon padawan tu as fait ! Grave erreur tu as commis. Discuterai avec toi de ça, je ferai quand j’en aurai le temps.



    Dooku arriva avec tout les jedis du conseil.


    _Réveillez les padawans, demanda Dooku, nous devons partir du vaisseau. Quelques jedis atterrissent chez les Hutt, pendant que les autres vont calmer Bespin. Ceux qui n’auront pas de mission iront dans la bataille qui se tient dans l’espace Both.
    _4 jedis seront nécessaires pour les Hutt, dit Yoda, plus 2 padawan
    _Si sa ne vous dérange pas, dit Bilie Karchi, je voudrais aller chez les Hutt avec les frères Carin et Dooku. Et les padawans des frères.
    _L’équipe est faite, dit Yoda, Maître Dooku sera votre guide. De nombreuses fois il a été chez les Hutt
    _Pour Bespin 5 jedis seront nécessaire. Plus 4 padawans, dit Yoda
    _Ce n’est pas logique ! Commenta Yaddle. De nombreux dangers sont présents chez les Hutt. Plus que à Bespin !
    _Si Yoda le dit ! Cria Mairo Gni, Moi en tout cas je propose que je vais avec Yoda et Yaddle. Qui veut venir ?
    _Moi je veux bien, dit Rayley Tawi, et Bradley Bou aussi
    _Oui je suis de la partie !
    _Et nous prenons les padawans de Yoda et mon padawan, dit Maître Gni


    Après quelques heures, l’équipe de Dooku atterrit sur une planète Hutt. Le vaisseau continua loin, très loin… Beng s’endormit un peu. Yoda était content car il croyait que les jedis auraient besoin de la force de tout le monde. Il se réveilla quelques jours plus tard. Quand ils étaient presque arrivés à Bespin. Quand ils rentrèrent dans la surface de Bespin, ils furent surpris de voir qu’il n’y avait personne…




    FIN






    MOT DE L’AUTEUR :


    Ca faisait trop long donc j’ai décidé de faire en plusieurs tomes. Si vous voulez la suite des aventures d’Heras y a qu’a demandé.

    dimanche 29 août 2004 - 01:37 Modification Admin Permalien

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    Anakin.S

    13643 Crédits

    Nom de l’Auteur : Anakin.S (WISNIEWSKI Vincent)
    Catégorie : Action/aventure
    Nom de la Fanction : Les Prisonniers des Ténèbres
    Période : Clone Wars -- 23ème mois
    Nombre de chapitres : 1 prologue + 7 chapitres + 1 épilogue
    Nombre de mots : 13494

    Il y a bien longtemps dans une Galaxie lointaine, très Lointaine…

    STAR WARS

    Les Prisonniers des Ténèbres


    C’est l’état de guerre au sein de la République. Sous l’influence du Comte Dooku, de plus en plus de systèmes se rallient aux idéaux des Séparatistes.

    Sur la lointaine planète Etrury, le Sénat a perdu de son autorité. La Princesse Sirsé et son peuple ont quitté la République et proclamé leur indépendance.

    Suspectant la Confédération des Systèmes Indépendant, le Chancelier Suprême a dépêché un groupe de Jedi à la tête d’une puissante force d’intervention préventive sur la planète afin de couper court à cette insurrection.



    -- Prologue --


    Survolant Etrury en orbite stationnaire, les trois Transporteurs d’Assaut des forces Républicaines, Le Protecteur, Le Pacificateur, Le Salvateur, suivaient la trajectoire du Vaisseau Amiral, Le Libérateur.
    - A quoi rêves-tu ? demanda Obi-Wan Kenobi à son Padawan.
    Anakin Skywalker avait le regard fixé au-delà de la verrière de la passerelle de commandement du Libérateur. Et vue de l’espace, la planète était d’apparence presque banal : des étendues d’eau parsemée de continents aux éclats ocres et verdoyant, au dessus desquels flottaient des strates nuageuses diverses et variées. Par certains aspects, Etrury lui rappelait Naboo... Il songea alors à la femme qu’il avait épousée en secret. Sa femme…. Padmé.
    - Je ne rêve pas, Maître ! affirma le jeune Jedi dont l’intonation de la voix trahissait le contraire. Je méditais ! jugea-t-il bon de corriger fièrement.
    Obi-Wan n’était pas dupe. Bien avant la guerre, son élève, fier, prétentieux, impétueux, était déjà peu enclin à s’ouvrir et à se laisser aller aux confidences. Et depuis leur retrouvaille quelques mois plus tôt, ce fossé s’était élargit entre eux deux.
    - Tous se passera bien. Ne laisse pas les évènements de Jabiim troubler ta concentration... Focalises-toi sur notre mission.
    Qu’en savait-il ? pensa Anakin, énervé par la perspicacité de son Maître. Car bien que ses songes soient portés ailleurs et que plusieurs mois se soit écoulés depuis, il dû admettre que la débâcle sur Jabiim le hantait. Il avait du faire des choix. Abandonner ses amis, ses frères d’armes, sur le champ de bataille. Evacuer l’Armée des Clones plutôt que les Loyaliste Jabiimi. Mais pour Anakin, le pire avait été de perdre son Maître… et de le croire mort. Il se demanda alors si leur mission sur Etrury tournerait au désastre ?
    - Oui Maître ! Mais… (Il hésita, sachant ce qu’il lui en coûtait de remettre les ordres en cause…) Mais pourquoi envoyer autant de Jedi pour une simple mission diplomatique ? Nous n’avons rien remarqué qui impliquerait la Confédération.
    - Simple précaution du Conseil…
    - Avec une telle force d’attaque, dissuader les Etruryiens serait un jeu d’enfant.
    Obi-Wan observa son Padawan qui ne décollait pas son regard du vide sidéral. L’expression d’Anakin était soudainement devenue agressive. Obi-Wan était coutumier de ces sautes d’humeur. Et comme à chaque fois, il se devait de modérer l’ardeur de son Elève.
    - Nous ne sommes pas ici pour effrayer qui que se soit, fit Obi-Wan avec fermeté.
    - Je sais Maître, mais…
    Anakin ravala son insistance. Il savait que c’était peine perdue…
    Obi-Wan regarda une dernière fois le jeune Jedi, puis se retourna vers la fosse de la passerelle où quelques Clones s’afféraient au consoles :
    - Général, fit l’un d’entre eux, nous recevons une holocom de la Princesse Sirsé.
    Enfin ! se dit le Maître Jedi. Cela faisait plusieurs heures qu’il attendait se moment, mais pour une raison inconnu la Princesse n’avait pas encore répondu à leur requête.
    - Bien, passez-là sur le projecteur principal.
    Le Clone pianota sur sa console, et l’hologramme de taille réelle se matérialisa alors au centre de la passerelle.
    - Votre Altesse, fit Obi-Wan en s’inclinant pour la saluer. Je suis ravi de vous revoir.
    Cela faisait plus d’une trentaine d’années standard que Sirsé avait été couronné Princesse d’Etrury. Et malgré son âge avancé, la femme avait gardé l’élégance, la grâce et la majesté qui faisait sa notoriété.
    - Moi de même, Maître Kenobi, lui répondit la souveraine. Bien que j’eux préféré que se soit en d’autres circonstances. (Elle marqua une légère pause) Vous m’excuserez, poursuivit-elle, mais les affaires d’état ne m’ont pas permis de vous répondre plus tôt.
    - Je comprends, Votre Altesse.
    - Je me doute des raisons de votre présence ici, mais puis-je savoir pourquoi déployer autant de vaisseaux ?
    Anakin qui regardait et écoutait la scène avec attention ne pu réprimer un sourire narquois destiné à son Maître. Ce dernier lui fit comprendre du regard que c’était mal venu.
    - Nous craignons une intervention de la Confédération, répondit Kenobi.
    - Je comprends. Mais cela me parait, tout de même, exagéré.
    - Nous accorderez-vous une audience, Madame ? demanda le Jedi. Nous pourrions en discuter plus facilement.
    Elle esquissa un sourire sincère.
    - Vous êtes toujours le bienvenu, Maître Kenobi, lui répondit-elle de son plus charmant sourire.
    - Mon Padawan et moi-même serons au Palais dés que possible.
    - Dans ce cas, je ne vous retiendrais pas plus longtemps. A bientôt, cher Maître.
    - Votre Altesse, fit Kenobi en s’inclinant.
    L’hologramme disparut.
    - Allons-y, fit Obi-Wan à Anakin en se dirigeant vers le couloir des turbo-élévateurs…



    -- Chapitre 1 -- Négociations --


    - Et vos cités sont radieuses, ajouta-il de sa voix tonitruante.
    Le poignet d’une main dans la paume de l’autre derrière son dos, le Comte Dooku contemplait l’évidence même de son affirmation à travers la baie vitrée de la salle d’audience du Palais Princier. Pourtant son visage barbé de blanc ne trahissait aucune émotion. Derrière lui, Sirsé, la souveraine des Etruryiens, ne cachait pas son enthousiasme.
    - Il aurait été dommage, continua le Comte, qu’elles se dégradent avec le temps.
    - C’est pour ça, fit Sirsé la mine réjouit, que nous faisons appelle à vos services, cher Comte. Notre voix au Sénat n’est plus entendue. Nous détenons plus de soixante trois pour cent des richesses de cette planète, et pourtant notre peuple meurt de faim… Tandis que les humains de cette planète…
    Dooku se retourna, regarda son hôte, et commença une marche à travers la grande salle.
    - La République est corrompue. Les Jedi ferment les yeux sur les agissements du Chancelier. Mais n’ayez crainte, tout cela sera bientôt terminé.
    Sirsé en était pleinement persuadé. Elle venait de couper toute relation avec le Sénat et avait rappelé ses Sénateurs. Si la République ne revoyait pas sa condition, alors l’indépendance de son peuple était la seule alternative. Une décision impossible à prendre ces dernières années, mais que les évènements récents avaient grandement encouragé. Autant dire que cette annonce avait fait jaser dans l’hémicycle. Et le Chancelier pourrait bien envoyer toutes les troupes qu’il voudrait pour mater cette insurrection, elles arriveraient indéniablement trop tard.
    - En effet, Comte. Vos mercenaires font des merveilles. Ils ont investi presque toutes les villes occupées en majorité par les humains. Bien sur, il reste encore quelques foyers de résistance, mais ce n’est plus qu’une question de jours.
    Le Compte Dooku se rapprocha à nouveau de la baie vitrée. Un sourire cynique effleura ses lèvres. Une question de jours, pensa-t-il, vous ne croyez pas si bien dire. Aux confins de la Bordure Extérieure, Etrury n’était pour lui qu’un point stratégique secondaire, situé à proximité de la Route Commerciale de Perlemia. Sur cette route la Confédération avait perdu la Bataille de Llanna et l’insurrection de Shogar Tok sur Brentaal IV avait échoué. Qu’importait. Le sort qu’il réservait à Etrury déstabiliserait les Jedi et la République pendant longtemps.
    - Sachez que nous vous en serons éternellement reconnaissant, s’empressa d’ajouter la Princesse.
    - Je n’en doute pas un seul instant.
    Le Comte relâcha son sourire.
    Derrière lui, Sirsé gesticulait en continuant de débiter des inepties concernant l’avenir de sa planète et celui de la Galaxie. Mais le Comte ne l’écoutait déjà plus. Son esprit était focalisé sur les champs de batailles de la planète. A l’Est, les troupes du Général Jedi, Ferdi Merq’Uri, s’étaient réfugiées dans les montagnes. Des conditions peu confortables en cette saison hivernale. D’ici quelques heures, les hommes qu’il avait engagé l’aurait débusqué… et tué. Lui, sa Padawan, et ses troupes. Et ce n’était pas les quatre Vaisseau Républicains, actuellement en orbites qui y changeraient quelque chose.
    Dooku retrouva son sourire.
    - Altesse, fit-il. Si vous voulez bien m’excuser, vos invités ne vont pas tarder à arriver, je vais donc me retirer.
    - Bien, Seigneur Dooku.
    L’homme se dirigea vers la sortie. Tout ce déroulerait comme lui et son Maître l’avaient prévu.



    Leurs pas résonnaient à travers l’immense galerie qui précédait la Grande Salle du Trône.
    - Maître, intervint Anakin, quelque chose ne va pas. Je ressens une légère perturbation à travers La Force.
    Tout en continuant d’avancer, Obi-Wan se concentra pour en juger par lui-même.
    - C’est curieux que je ne la sente pas, répondit-il enfin. Je me demande parfois si tes impressions dans ce domaine son clair ?
    - Elles le sont Maître, lui répondit Anakin agacé. Et sauf votre respect, je suis l’Elu de tous les Jedi, ne devriez-vous pas avoir plus confiance en mon jugement ?
    - Ce n’est ni le lieu, ni le moment pour en discuter !
    Ils venaient d’arriver devant une grande porte en duracier. Le garde qui les précédait activa un bouton sur le bracelet qu’il portait au poignet, et la porte s’ouvrit à la verticale. Sans franchir le seuil, le garde invita les hôtes de Sa Majesté à pénétrer dans la Grande Salle du Trône, puis referma la porte derrière eux.
    La Princesse Sirsé se leva de son fauteuil.
    - Avancez Obi-Wan, l’invitât-elle.
    - C’est un honneur d’être reçu par Votre Altesse, dit le Maître Jedi en s’exécutant.
    - S’il vous plait, fit-elle presque vexée. Obi-Wan, n’usez pas de tant de formalité avec moi. Qui-Gon était un grand ami. Venez-en au fait, je vous prie.
    - Très bien Altesse, lança-t-il surpris. Je vous présente mon Padawan : Anakin Skywalker.
    Le jeune Jedi s’inclina en guise de salut.
    - Enchanté, fit la Princesse en lui offrant sont sourire le plus séduisant.
    - Le Conseil, enchaîna Obi-Wan, m’envoie pour empêcher de commettre une erreur.
    L’expression si douce de la Princesse, se métamorphosa subitement, pour laisser place à celle d’une politicienne inflexible.
    - Une erreur ? fit-elle révoltée, Maître Yoda est bien prétentieux pour savoir ce qui est bon, ou non, pour mon peuple.
    - En d’autre temps, nous n’aurions pas mis votre décision en question. Mais nous craignons que le Comte Dooku…
    Elle le coupa net :
    - Laissez le Comte Dooku où il est, Maître Kenobi. Si nous quittons la République ce n’est pas pour rejoindre un autre parti.
    - Pourtant, la Confédération ne laissera pas passer une chance de récupérer votre Système.
    - Il n’y a aucune chance, répondit Sirsé sûre d’elle.
    - Si vous refusez, rétorqua Obi-Wan, ils n’hésiteront pas à vous menacer, et à ce moment là, la République ne pourra pas vous protéger.
    - J’en aie pleinement conscience, Obi-Wan. Cependant… (Elle hésita, préoccupée.)
    - Cependant ? demanda Anakin…
    - Cependant, se reprit-elle, je croie que nous n’avons rien à craindre de Confédération. Nous disposons de notre propre force de défense.
    - Je crains que cela ne suffise pas à repousser leurs armées de Droïdes.
    - Je crois, au contraire, que le désintérêt de la République à notre égard ne nous ait été profitable à cet égard.
    - Maître, intervint Anakin dont le regard interrogateur dévisageait la Princesse avec insolence, elle nous cache quelque chose.
    Sirsé ravala l’explosion d’indignation qui montait brutalement en elle.
    - Votre Elève est bien insolent, fit-elle seulement remarquer
    - Anakin, s’offusqua Obi-Wan, la Princesse Sirsé a longtemps été la un grand soutient pour les intérêts Républicains, et…
    - Et, de toute façon, répliqua-t-elle offensée, les affaires d’Etrury ne sont plus celles du Sénat. Nous avons proclamé notre indépendance ! Palpatine n’oserait tout de même pas la reprendre par la force ? demanda-t-elle avec toute la force de son ironie.
    - En effet, concédât-il en maîtrisant parfaitement ses émotions. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que votre conseillé, Maître Merq’Uri, ainsi que ses troupes, suive les ordre du Grand Conseil et retourne sur Coruscant !?
    - Je n’en voix aucun, en effet, répondit-elle. A ceci près que je l’ai congédié le jour même de mon annonce officielle devant le Chancelier et le Sénat.
    Cette remarque surpris Obi-Wan d’autant plus que Maître Merq’Uri n’avait pas fait son rapport devant le Conseil. Cela faisait donc plus d’une semaine que le Maître Jedi avait disparu. Voila qui était bien étrange.
    - Maître !? insista Anakin qui suspectait de plus en plus quelque chose.
    - Il n’est pourtant pas reparu devant nous, fit Obi-Wan en ignorant sciemment son Padawan.
    - Vous m’en voyez très peinée, fit-elle.
    La Princesse avait l’air soudainement bouleversée, et peinée.
    Quelle bonne actrice, pensa Anakin.
    - Je vois, fit Obi-Wan. Dans ce cas je ne vais pas abuser inutilement de votre temps. Si vous le permettez, nous allons nous retirer.
    - Je vous en pris, Maître Kenobi, j’espère sincèrement, et ce malgré les divergences politiques qui se sont immiscées entre nous, que nous garderons un bon contacte… En mémoire de Maître Jinn.
    - Je l’espère aussi répondit le Maître Jedi. (Il s’inclinât pour la saluer) Majesté. (Puis se tourna vers son Apprenti) Anakin, fît-il en l’invitant à le suivre et en se dirigeant vers la sortie.
    Du regard, Obi-Wan suggéra à son Padawan de garder le silence jusqu’à ce que les mures du Palais ne puisse plus avoir d’oreilles…



    -- Chapitre 2 -- Perceptions, Jugements et Décisions --


    Obi-Wan Kenobi pénétra d’un pas alerte sur la passerelle du Libérateur. Anakin Skywalker était sur ses tallons.
    - Lieutenant, ordonna Kenobi, à mon ordre préparez vous à passer en vitesse lumière. Cap sur Belderone.
    Le Clone pianota sur sa console
    - Maître, fit Anakin…
    - Oui, répondit Obi-Wan perturbé, je l’ai senti moi aussi.
    - Maître Merq’Uri est toujours sur Etrury.
    Obi-Wan s’adressa à l’officier chargé des communications :
    - Sergent, passez moi Le Pacificateur.
    - Oui, Général.
    Le Sergent pianota sur sa console.
    - Il est en ligne, Monsieur.
    Obi-Wan releva légèrement la tête.
    - Maître Nijram ? demanda-t-il.
    La voix de ce dernier retentie à travers toute la passerelle.
    - Oui, Maître Kenobi.
    - Maître Merq’Uri a disparut.
    - Comment est-ce possible ? demanda Nijram
    - C’est ce que j’aimerai savoir. Vous êtes notre meilleur télépathe. Voyez si vous pouvez entrer en contacte avec lui sur la planète.
    - Entendu.
    Pendant que le Maître Jedi s’exécutait, Obi-Wan et Anakin retenaient leur souffle.
    - Si il est toujours ici, demanda Anakin, qu’allons nous faire ?
    Obi-Wan n’eut pas le temps de répondre.
    - Obi-Wan ? intervint Nijram, Maître Merq’Uri est bien sur Etrury.
    - Vous avez pu le localiser ?
    - Il est à l’Est de la capitale. Lui et ses troupes se cachent dans les montagnes.
    - Bien, alors préparez vos troupes, et partez immédiatement à sa recherche. Que la Force soit avec vous.
    - Merci, répondit Nijram.
    Obi-Wan se tourna et interpella à nouveau le Sergent
    - Passez-moi Le Protecteur. (il attendit quelque seconde. Le Sergent lui fit signe qu’il pouvait parler) Maître Zee Ra ? appela-t-il
    Cette fois, ce fut une voix douce et féminine qui lui répondit.
    - Oui, Obi-Wan ?
    - Je vous confie le commandement de la flotte.
    - Et vous ? demanda-t-elle surprise.
    - Je retourne sur Belderone. J’ai un mauvais pressentiment. Comme si vous alliez avoir besoins de renforts.
    - Je comprends. Que La Force soit avec vous, Obi-Wan.
    - Et avec vous, répondit-il. Obi-Wan, terminé.
    Le Sergent coupa les communications
    - Maître, fit Anakin, je ne comprends pas. Pourquoi prévoir des renforts alors que les affaires d’Etrury ne nous regardent plus ?
    - En effets, mais nous avons un Maître Jedi à secourir.
    - Nous pourrions restez ici, et envoyer Maître Ra à notre place ! se vexa-t-il.
    - Fie-toi à moi, Anakin. Nous devons y aller.
    Obi-Wan donna alors l’ordre au Lieutenant de passer en vitesse lumière. Depuis la fosse, ce dernier confirma l’exécution de l’ordre donné…
    - Maître ! s’écria soudain Anakin.
    Les alarmes se mirent alors à hurler.
    - Général ! aboya un Clone. Des vaisseaux inconnus sortent de l’hyperespace dans le secteur dix-huit.
    Droit devant eux…





    Sa chevelure de branches ébène retombait délicieusement sur ses épaules. Au milieu de la passerelle du Transporteur d’Assaut Le Protecteur, les bras croisés à l’intérieur des manches de sa bure, Maître Zee Ra restait impassible. Elle s’avança. L’ironie du sort avait voulu qu’ils essuient un assaut inattendu des Séparatistes au moment où leur flotte se retrouvait divisée.
    Tout l’équipage du Protecteur était sur le pied de guerre. Les Canonnières étaient prêtes à fondre sur Etrury, les Chasseurs Torrent V-19 ainsi que les Delta 7 à assurer leur couverture, et les trois sortes de Transports Tous-Terrains -- TX-TT, RT-TT, TB-TT --, parés à être déployés.
    Une vague de Chasseur Droïdes fondait sur eux.
    - Boucliers déflecteurs au maximum ! ordonna-t-elle calmement. Faites décoller les Chasseur.
    Quelques secondes plus tard les hangars des trois Transporteurs d’Assaut vomirent leurs escadrons de Chasseurs V-19 et de Delta 7. Et pendant que ceux-ci engageaient le combat contre une déferlante de Chasseurs Droïdes, les Canonnières du Pacificateur amorçaient leur descente sur Etrury.
    A travers La Force elle tentait de calmer les esprits de ses subordonnés dont les armures, habituellement d’une blancheur immaculée, scintillaient des reflets multicolores qui émanaient des consoles.
    Par la verrière elle voyait, tel un Reek chargeant sur sa proie, Le Libérateur du Général Kenobi accélérer sous le feu nourri des Cargos, et des Chasseurs Droïdes que ces monstres de métal avaient déversés dans l’espace...
    La procédure d’entrée en hyperespace du Libérateur était déjà bien avancée. Sa trajectoire allait percuter les Cargos de Combats de la Fédération du Commerce de plein fouet et rien ne pouvait désormais freiner sa course.
    Zee Ra se mordit la lèvre inférieure de ne pouvoir intervenir. Il ne lui restait plus qu’à prier La Force pour que le vortex s’ouvre avant l’impact. Non. Elle le savait. Elle n’en doutait pas. Obi-Wan s’en sortirait vivant.
    Elle décela toute fois une légère explosion en poupe, à l’emplacement du générateur d’hyper-propultion.
    A ses côtés, Siwle Iksen sursauta. Elle ressentait l’angoisse de son Padawan tout aussi impuissant qu’elle. Elle posa alors une main rassurante sur l’épaule tendue de son Elève. Et lorsque, soudain, Le Libérateur disparut de leur vision, elle sentit l’épaule, sur laquelle reposait sa main, se décontracter.
    - Je suis fier de toi, laissa-t-elle échapper doucement.
    Par le reflet sur la vitre, elle cru voir le jeune homme se laisser aller à sourire. Expression qu’il ravala aussitôt.
    Il y a encore quelque mois, Siwle n’aurait pas hésité à se lancer à travers les coursives dans le but de rejoindre le hangar, sauter dans le premier vaisseau venu, et se jeter tête baissée dans une bataille perdue d’avance. Elle exagérait, sans doute... Malgré tout, elle discernait beaucoup de points communs entre son Padawan et celui d’Obi-Wan. Beaucoup trop ? se demanda-t-elle. C’était peut-être pour cette raison que Iksen et Skywalker s’entendait si bien.
    Mais aujourd’hui quelque chose avait changé. Siwle s’était retenu et n’avais pas agis inconsidérément.
    Elle se retourna vers la fosse.
    - Lieutenant, demanda-t-elle, faites-moi un rapport sur les dégâts matériels.
    - Aucun dégât signalé, Général ! répondit le Clone.
    Evidemment, pensa-t-elle. La majorité des Chasseurs s’étaient acharnés en vain sur Le Libérateur. S’en était-il sortit ? se demanda-t-elle. La Force dissipa ses doutes. Soulagée, elle pouvait à présent se focaliser sur leur mission.
    - Maître !? S’écria soudain Siwle derrière elle.
    Brutale et brève à la fois. Une perturbation à travers La Force.
    Un mauvais pressentiment s’empara d’elle.
    - Oui. Je l’ai ressenti moi aussi.
    - Anakin ! confirma le jeune homme. Il est arrivé quelque chose au Libérateur.
    Quelle imbécile elle faisait. Pourquoi n’avait-elle pas été assez attentive à La Force.
    - Ca tu n’en sais rien, fît-elle en fronçant les sourcils pour l’inciter à se calmer. (Puis ses traits se firent plus doux) Mais quelque soit ce qui leur est arrivé, nous ne pouvons rien faire.
    La colère du garçon s’apaisa. Son ami était en danger et il voulait agir par n’importe quel moyen, mais la voix de son Maître était celle de la raison. Il ne subsista alors plus qu’un nœud à son estomac, signe d’une angoisse qui lui fallait affronter, et étouffer.



    - Vous sous-estimez les pouvoirs des Jedi, Princesse ! lança le Comte Dooku.
    La Princesse Sirsé était assise, accoudée à son fauteuil, retenant son front avec sa main. Le désespoir qu’elle ressentait en ce moment même avait déteint sur son visage ridé.
    - Vous deviez retenir Kenobi ici, lui rappela-t-il.
    - Par la force ? ironisa-t-elle avec effroi. Comme vous l’avez vous-même dit : ce sont des Jedi.
    - La diplomate que vous êtes aurait trouvé un terrain d’entente. Ils n’auraient jamais dû s’échapper !… A moins que… (Il marqua une lourde et déstabilisante pause) A moins que vous n’ayez eut de la compassion pour l’Elève de Maître Qui-Gon… ?
    - Je ne vous permets pas ! lui lança-t-elle en le foudroyant du regard.
    Elle eut soudain une sensation étrange. Comme si l’air de la salle se raréfiait. Pourtant, le Comte n’en semblait pas affecté. Elle sentit brusquement sa gorge se sérer petit à petit.
    Devant elle, le Comte Dooku avait brandi un point crispé, à moitié fermé.
    - Vous n’êtes pas en position de me permettre, ou non, quoi que se soit... Altesse !
    - Qu… Qu’allez-vous… faire… de moi ? suffoquât-elle
    Dooku relâcha son étreinte télékinésique.
    Sirsé s’effondra sur son trône, reprenant douloureusement son souffle.
    - Ceci n’est qu’un avertissement, fit le Comte en aparté. Je ne ferais rien de spécial, en ce qui me concerne ! Vous ne m’êtes plus d’aucune utilité, répondit-il. Quelque soit le vainqueur, votre souveraineté est révolue.
    Il se dirigea vers la grande porte.
    - Non, gronda-t-elle avec toute la force de son désespoir.
    Le Comte s’arrêta et tourna légèrement la tête.
    - J’ai bien peur que si, Madame. Mes Mercenaires feront leur travail. Quant à la République et aux Jedi, vous les avez trahi. Je doute qu’ils vous accordent à nouveau leur crédit.
    La peur lui nouant l’estomac, Sirsé regarda le Comte Dooku s’éloigner. Derrière lui, la porte se referma violement sur le sol.
    Elle fondit en larme.

    ***

    mardi 07 septembre 2004 - 00:24 Modification Admin Permalien

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    -- Chapitre 3 -- La Bataille d’Etrury --


    Calme, paix, sérénité, concentration.
    Trois principes que son Maître et lui avaient passé des heures à méditer pendant leur voyage depuis Belderone...
    Mais malgré tout, Siwle n’arrivait pas à oublier l’effroyable sensation qu’il avait ressentit juste après que Le Libérateur n’ait passé la barre de l’Hyperespace. Le voile du danger entourait son ami Anakin Skywalker et il n’espérait qu’une chose : que Le Libérateur soit arrivé sur Belderone.
    Mais il ne devait pas se laisser perturber par ses sentiments. Il devait se focaliser sur sa mission. Uniquement sur sa mission. A tout moment, son Maître pouvait avoir besoin de lui.
    Quelque soit la direction dans laquelle il jetait son regard, ce n’était que Cargos de la Fédération du Commerce, Croiseur de la Guilde Marchande, et des Transports Hardcell du Clan Banquaire qui déversaient leurs chasseurs sur eux, Le Pacificateur et Le Salvateur. Ils étaient cernés et le combat devenait inévitable. Les pertes seraient nombreuses. Et la victoire… très incertaine.
    Zee Ra se retourna et remarqua son Padawan près de la verrière. Elle donna ses ordres aux Officiers, et alla le rejoindre.
    - Je sais ce qui te tracasse, lui fît-elle doucement. Mais la Force est toujours en mouvement. Elle nous donne des bribes d’informations. Libre à chacun de nous de les interpréter à notre manière. Ne laisse pas ton interprétation occulter toutes les éventualités. Parfois elle nous montre ce que nous voulons voir.
    - Et que vous a appris La Force sur cette mission ?
    - Que le résultat serait celui que nous y apporterons.
    - Je ne comprends pas. N’avez-vous pas eu une vision ?
    - Bien sur que si. La Force m’a montré plusieurs possibilités, résultants des choix de chacun.
    - Alors comment savoir si la mission sera une réussite ou un échec ?
    - En faisant les bons choix. Ceux qui nous semblent les plus justes. (Elle adopta une expression qu’elle voulut la plus rassurante possible.) Et pour le moment tout ce passe plutôt bien, non ?
    Peut-être, pensa-t-il, mais comment savoir si les choix que nous faisons sont les bons ? Siwle ravala cette autre question. Il connaissait la réponse : il fallait rester serin, calme, en paix et se laisser porter par La Force. Ne pas perdre la fois était primordiale.
    Soudain elle vit son élève chanceler, et sentit un grave perturbation de La Force
    - Siwle ? demanda-t-elle inquiète, que ce passe-t-il ?
    - Anakin, répondit-il la voix tremblante, Maître, il faut les sauver.
    - Général, fit le Sergent, le Capitaine Pellaeon sur une fréquence codée.
    - Maître Ra ! insista Siwle.
    Elle garda son calme -- chaque chose en leur temps --, elle se tourna vers la fosse.
    - Passez-le moi, Sergent.
    L’Officier chargé des communications s’exécuta.
    La voix à la fois grave et calme du Capitaine vibra dans les haut-parleurs de la passerelle.
    - Général Ra, Ici le Capitaine Pellaeon.
    - Oui, Capitaine ?
    - Nous ne pourrons pas les retenir longtemps.
    - Je sais, Capitaine. Mais nous devons tenir bon jusqu’à ce que Maître Kenobi revienne avec des renforts.
    - Mais c’est de la folie.
    - Au moins jusqu’à ce que Maître Nijram et ses troupes aient secouru Maître Merq’Uri.
    - Sauf votre respect, Maître Ra, …
    - Maintenez vos positions, Capitaine ! le coupa-t-elle brutalement. C’est un ordre.

    Siwle sentit son corps faiblir brièvement…
    Un vision insoutenable, là, dans sa tête, que la Force voulait qu’il voit. Telle une torche déchirant les ténèbres, un Transport d’Assaut s’écrasait sur un monde inconnu. Le libérateur. Cela ne faisait aucun doute dans son esprit. Puis, Anakin. Son ami, entouré de ténèbres, gisant ses habits de Jedi déchiquetés et brûlés…
    - Maître, insistât-il trahissant ainsi la colère et l’impuissance qui commençaient à affluer en lui, nous devons faire quelque chose !
    Mais Zee Ra ne semblait pas préoccupée par le sort du Libérateur et continuait à superviser la bataille.
    - Nous ne pouvons rien faire. Lui lança-t-elle entre deux ordres. Nous ne savons pas où ils sont ni même si ils sont toujours vivants. Ressaisis-toi, et concentre toi sur la bataille. Seule la victoire compte en cet instant.
    Comment pouvez-vous décider d’une chose pareille ? se retint-il de demander.
    Il essaya de se contenir.
    - Au contraire. Ils sont vivants ! Je le sais. Je l’ai vu !
    - Les voix de La Force sont impénétrables, lui rétorqua-t-elle imperturbable. La Force a voulu qu’ils suivent un autre chemin que le notre. Si ils doivent mourir, si tel est leur destin, alors qu’il en soit ainsi. En tant que Jedi nous avons une mission à accomplir, et nous devons nous en acquitter.
    Des paroles terribles dans l’esprit du jeune Jedi. Son visage commença à s’empourprer.
    - Ce n’est pas notre guerre, osa-t-il prétendre. Elle…
    La gifle fut violente. Pourtant il ne ressentit qu’une surprenante sérénité se dégager de l’aura de son Maître. Instinctivement il posa sa main sur sa joue endolorie.
    Un vent glacial sembla soudain envahir la passerelle de commandement.
    Mais il prenait goût au défi.
    - Vous perdez votre sang froid, Maître.
    Zee Ra sentit un frisson lui parcourir l’échine. Quelque chose venait de changer. Quelque chose qu’elle devait contrôler au plus vite. Mais elle avait une bataille à mener. Telle était sa priorité.
    - C’est toi, qui perds le contrôle, dit-elle en soutenant son regard.
    La vague d’agressivité qui s’empara du cœur du Padawan n’était cependant pas assez forte pour relever ce défi, et il se retourna vers la verrière.
    - l’incident est clos, fît-elle en revenant au centre de la passerelle.
    - Général, lui annonça le Sergent, un rapport du Général Nijram. Ses troupes ont atteint la Cordillère des Garubba.
    - Bien, passez le moi. (L’Officier s’exécuta.) Nijram ? Ici Zee Ra. Quelle est votre position ?
    - Nous survolons actuellement les contreforts des Garubba. J’ai perdu le contact télépathique avec Maître Merq’Uri. Les conditions météo ne nous facilitent pas les recherches.
    - Les Séparatistes ?
    - Aucune trace, Maître. C’est à croire que Maître Merq’Uri n’était pas poursuivit.
    - Nous ne devons écarter aucune éventualité.
    - Je suis entièrement d’accord, acquiesça-t-il. Que suggérez-vous ?
    - Débarquer vos troupes sur les contreforts, et continuer au sol. Si effectivement il y a des ennemis, ils auront plus de mal à vous repérer. Nous vous enverrons des renf…
    - Nous n’enverrons aucun renfort, Maître, corrigea Siwle en projetant une Onde de Force sur son propre Maître.
    Zee Ra tomba brutalement quelques mètres plus loin.
    Spontanément, chaque Soldat-Clone présent sur le pont dégaina son Blaster et le pointa sur le Jedi.
    - Ne tirez pas ! leur ordonna Zee Ra.
    La voix du Général Nijram résonna à travers la passerelle.
    - Maître Ra !? Que se passe-t-il ? (Il n’obtint aucune réponse, et récidiva.) Maître Ra ??
    - Siwle ?! Lâcha Zee Ra avec surprise en se retournant vers son Padawan.
    Instinctivement elle redressa sa bure dans l’espoir d’attraper son Sabre-laser, lorsqu’une nouvelle Onde de Force la frappa de plein fouet. Une troisième Onde de Force lui extirpa son Sabre des mains. Après en avoir activé la lame émeraude, Swile la tint en joug.
    Un flot de sentiments contradictoires bouillonnait dans son esprit. Le doute commençait à l’effleurer. Et si son Maître avait raison ? Non. Il devait chasser ses doutes. Il ne pouvait plus revenir en arrière.
    - Maître Nijram, dit-il enfin la voix hésitante, ici Siwle. Vous prenez la direction des opérations au sol. Le Capitaine Pellaeon et Le Salvateur prendront le commandement de la de la flotte.
    Une seconde voix, offusqué, retentit dans les haut-parleurs :
    - Qu’est-ce que ça veut dire ? beugla Pellaeon. Général Ra !?
    Siwle foudroya Zee Ra du regard.
    - Que je parts secourir Le Libérateur avec Le Protecteur et son équipage.
    - Mais vous ne pouvez pas faire ça !? Grogna-t-il d’étonnement. Je veux parler au Général Ra. Immédiatement !
    - Que la Force soit avec vous. Siwle, terminé !
    - SIWLE !!! hurla Pelaeon, Je veux p…
    Le jeune Jedi leva la main droite, et d’un geste de la Force bascula l’interrupteur de communication.
    Un silence de mort envahit la passerelle. Une dizaine de Blasters avaient leur canon pointé sur lui. Mais Siwle n’avait pas de temps à perdre.
    - Je prends le commandement de ce vaisseau, dit-il avec flegme.
    - Vous prenez le commandement de ce vaisseau, répétèrent en chœurs tous les Clones
    - Baissez vos armes.
    Des esprits bien faibles, se dit-il en se délectant du spectacle de tout un régiment obéissant au doigt et à l’œil au moindre de ses ordres.
    - Paré à passer en vitesse lumière. Direction Belderone.
    - Procédure enclenché, annonça un Officier.
    Les batteries de turbolasers ne cessaient de faire feu sur l’ennemi pour que Le Protecteur puisse se dégager du champ de bataille
    - Tu… Tu ne peux pas faire ça, Fit Zee Ra. Sacrifier un vaisseau… Et son équipage.
    - Si cela nous permet de remporter la victoire : oui ! répondit-il, la fatalité dans la voix.
    - Alors… Alors la bataille est inévitablement perdue.
    - Bien au contraire : sans Obi-Wan et Anakin cette bataille sera un échec ! Sinon, pourquoi le Conseil leur aurait-il confié cette flotte plutôt qu’a nous ? En attendant, Maître Nijram et le Capitaine Pellaeon sont les hommes de la situation.
    - Je n’ai pas confiance en Pellaeon…
    Et Zee Ra avait ses raisons. A l’instar de la Bataille de Jabiim, celle de Merson fut un réel fiasco. Un guet-apens. Les troupes au sol étaient sous la direction de son jeune ami, le Général Jedi Ronhar Kim, et s’étaient retrouvés encerclés par les bataillons de Droïdes de l’Armée Séparatiste qui les attendaient. Ronhar avait demandé l’assistance de la flotte, alors sous le commandement du Capitaine Pelleaon, mais celui-ci affrontant le même cauchemar dans le champ d’astéroïde de la planète, ordonna la retraite immédiate de sa flotte.
    A bord de son chasseur Delta 7 Tap-Nar-Pal, le Padawan de Ronhar, avait désobéit aux ordres du Capitaine et de son Maître, et improvisa une opération de sauvetage. Il fut abattu en plein air… Et quelques minutes plus tard, le même sort frappait Ronhar Kim en plein cœur. Pellaeon ordonna alors la retraite de la flotte, abandonnant à leur triste sort des centaines de Soldats-Clones sur Merson.
    - La ferme ! Lui cracha Siwle froidement.
    Zee Ra sursauta. Un flot de colère s’éleva de son Padawan.
    Au même instant, Le Protecteur quittait le champ de bataille et amorçait sa phase d’accélération.
    Aussitôt la colère du Jedi se dissipa, et à la surprise de Zee Ra, Siwle éteignit la lame qui la menaçait.
    - Le destin est scellé, Maître, dit-il avec une profonde mélancolie. Vous n’avez rien fait, et agir maintenant ne servirait absolument à rien.
    Il lui tendit une main pour la relever. Zee Ra hésita. Au fond d’elle-même, elle savait que Siwle avait raison sur un point : il était trop tard pour arrêter cette folie. Elle accepta la main qui lui était tendue.
    - En effet, dit-elle énigmatique, le destin est scellé…
    Siwle la redressa et regarda au-delà de la verrière de la passerelle. Son opération de sauvetage serait un succès.
    Les étoiles devinrent de fins rayons blancs et Le Protecteur plongea dans l’hyperespace…



    -- Chapitre 4 -- Après la Tempête --


    Un déluge.
    La nuit et d’épais nuages s’étaient mariés pour étendre leur voile de ténèbres au-dessus de la plaine.
    L’eau ruisselait sur leurs nouvelles armures blanches. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’ils marchaient dans la boue, à travers la végétation luxuriante d’une savane sur laquelle s’abattait une pluie torrentielle, et qui ralentissait considérablement leur progression…
    Privé de son Général Jedi et perdu sur une planète inconnue, le Soldat-ARC (Clone de Reconnaissance Avancé) A-17 avait dû improviser. Il menait une troupe composée de deux cent Soldat-Clones à pied dans cet environnement hostile, comme il en avait traversé de nombreux auparavant : des marrais d’Ohma d’Un contaminés par un virus mortel, au monde pluvieux de Jabiim, en passant par les geôles de Rattatak où le Général Obi-Wan Kénobi et lui étaient retenus prisonniers par la Jedi Noire, Asajj Ventress.
    A-17 était dans son élément.
    Une ligne parasite balaya sa visière. Il leva alors le poing et ses hommes cessèrent brusquement tout mouvement.
    Un nouvel éclair déchira le ciel.
    Chacun resta sur ses gardes, la lumière pouvant révéler la présence de créatures embusquées.
    L’atmosphère électrique perturbait les capteurs implantés dans leur casque, et la vision infrarouge était le seul avantage qui leur permettait d’avancer.
    Le tonnerre gronda.
    Il baissa son bras, et ils se remirent en marche vers le sud. Selon son estimation c’était dans cette région que leur Transporteur d’Assaut, Le Libérateur, c’était crashé.
    Une avarie causé au générateur hyper-propultion les avait contraint à sortir de l’hyperespace quelques minutes après y être entré. Par chance, la sortie se fit proche d’une géante gazeuse, et son unique lune offrait les conditions parfaites pour s’écraser. Avant la sortie, le Général Kenobi avait alors ordonné de préparer l’évacuation. La majorité des Canonnières avait quitté le Navire Amiral. Il en était allé de même pour les capsules de sauvetage … mais quelques une n’eurent pas cette chance. Quelque chose avait empêché Kenobi et Skywalker de quitter le vaisseau. Le Libérateur avait plongé dans l’épaisse couche de nuages noirs, tandis que les Canonnières allaient trouver un site propice à un atterrissage.
    Depuis, il n’avait toujours pas réussi à établir un contact radio avec Le Libérateur. Peut-être était ils tous mort ? Peut-être avait-il été détruit ? Il devait s’en rendre compte par lui-même pour pouvoir évaluer pleinement la situation et les options qui s’offraient à eux.
    S’était ainsi, sans véhicule spatial pour rejoindre une planète de la République, qu’A-17 se retrouvait avec près de deux milliers d’hommes sous ses ordres.
    Très vite le site d’atterrissage avait été converti en Quartier Général et baptisé Base-0.
    Cela lui paru étrange, peut-être une empreinte résiduelle hérité du comportement de la souche d’origine, mais A-17 n’eut confiance qu’en lui-même. Il n’avait donc pas eut trop le choix, et avait préféré confier la Base au Commandant Gagth, récemment sorti des chaînes de production de Kamino, se réservant le commandement de la mission de reconnaissance qu’il prévoyait d’organiser afin de porter secours à d’éventuels survivants du crash.
    Les conditions météorologiques extrêmes qui les frappaient le contraignirent à laisser les Canonnière autant que les véhicules Tout-Terrains à la Base. Facteur qui freinerait considérablement leur progression d’autant qu’il n’avait qu’une vague idée de l’emplacement du site du crash.
    Ils continuèrent leur progression vers le sud pendant près de trois heures, lorsque la foudre se révéla providentielle. A quelques kilomètres de leur position un panache de fumé s’élevait au-dessus d’une colline escarpée.
    Et une heure et demi plus tard :
    - Base-0, fit-il dans le comlink incorporé de son casque, ici Alpha. Me recevez-vous ?
    Il y eut un bref instant de silence.
    Si A-17 était sa désignation en tant que Soldat-Clone assigné aux ordres du Général Kenobi, Alpha était le nom que lui avait donné le Jedi Anakin Skywalker.
    - Alpha, ici le Commandant Gagth, nous vous recevons cinq sur cinq. Où en êtes vous ?
    - Nous avons atteint le site du crash. Nous avons sécurisé le périmètre et allons inspecter l’épave du Libérateur.
    - Avez-vous trouvé des survivants ?
    - Aucun pour le moment. Je vous tiens au courant dés que possible. Alpha, terminé.
    Sans perdre une seule seconde, Alpha établit un campement de fortune, et organisa des groupes de reconnaissances. Malgré la pluie diluvienne qui continuait de tomber inlassablement, des flammes jaillissait encore des entrailles du Transport d’Assaut. Se serait un miracle qu’il y ait des survivants. Mais il voulait en avoir le cœur net. Après tout ce qu’ils avaient traversé, plus que de simples supérieurs hiérarchiques, Obi Wan et Anakin étaient devenus des amis.
    Pendant les mois où il les avait accompagné dans cette guerre contre les Séparatistes, Alpha avait vu les Jedi accomplir de véritables exploits. Il y avait donc de grande chance pour qu’un autre vienne s’ajouter à la liste.
    Lui et ses homme pénétrèrent la carcasse encore fumante du Libérateur



    - Maître ? demanda Siwle. Etes-vous toujours Pessimiste ?
    A deux pas de lui, Zee Ra admirait le vortex d’hyperespace et ses teintes azurées.
    - En effet, lui répondit-elle posément.
    - Pourtant vous m’avez laissé agir, alors que vous auriez pu me désarmer facilement.
    Elle se retourna, et le défia du regard.
    - Et d’après toi, pourquoi n’aurai-je rien fait ?
    La question le surpris. Il avait eut tout le temps du voyage pour retourner la question dans son esprit, et si les hypothèses les plus plausibles, comme les plus farfelues, s’étaient succédés, aucune ne lui convenait réellement. Avait-elle eut peur, effrayée par sa soudaine démonstration de force, ou… ?
    - Parce que je suis votre Padawan (il baissa la tête et rougit) et que...
    Elle lui sourit.
    - Et ? Et que je tiens à toi ?
    Le silence de son Padawan lui indiqua qu’elle avait vu juste.
    - Effectivement, ajouta-t-elle, mais d’un certain point de vue.
    - Que voulez-vous dire ?
    - Tu es mon Padawan, il est donc normal que je m’inquiète pour toi. Mais l’une des raisons est toute autre. Agir serait revenu à t’attaquer. Et c’est contraire aux principes d’un Jedi.
    - Je comprends, mais ce n’est pas la seule raison.
    - En effet. Je suis ton Maître, et je dois t’empêcher de commettre des erreurs. Pourtant, c’est parfois en faisant des erreurs qu’on apprend, et qu’on évolue.
    Siwle dû faire un effort surhumain pour ravaler la bouffée de colère qu’il sentait monter en lui. Il aurait voulu lui répondre, mais il avait plus urgent à faire.
    - Lieutenant, aboya-t-il en se retournant vers la fosse de la passerelle, préparez-vous à sortir de l’hyperespace à mon ordre.
    - Bien Monsieur, répondit l’Officier.
    Il alla s’asseoir en tailleur au centre de la passerelle, et ferma les yeux. Il devait se concentrer. Il savait à quel moment Le Libérateur avait quitté l’hyperespace. Il connaissait l’avance que possédait sur eux Le Libérateur à ce moment là. A travers La Force, il ne lui restait plus qu’à retrouver le point exacte où Le Libérateur avait quitté l’Hyperespace.
    Zee Ra restait dubitative. Mais le doute s’installa : se pouvait-il que son élève y parvienne réellement ?
    - Maintenant ! Ordonna Siwle.
    Il avait tout prévu. Le temps que l’Officier pianote sur sa console, ils atteindraient le point souhaité.
    Le Protecteur sorti du puis de verre hyperspatial pour pénétrer dans l’espace réel.
    Siwle ouvrit les yeux, et examina l’espace qui s’étendait au-delà de la passerelle.
    Son cœur se mit à battre à tout rompre.
    Le néant. Pas l’ombre d’une planète en vue. Se pouvait-il qu’il se soit trompé ? Non ! C’était impossible.
    Il chercha son Maître du regard. Mais celle-ci le fuit, désolée qu’il ait échoué.
    - Commandant, intervint soudain le lieutenant, nos détecteur on repéré une planète au point 2-8-5.
    Siwle et Zee Ra lui offrirent tout leur étonnement.
    - Mais il n’y a rien ! rétorqua Siwle.
    - Elle est juste en dessous, Commandant.
    Il accusa le coup en soupirant de soulagement. Et après avoir repris ses esprits, il pris à nouveau le commandement des opérations.Pendant plusieurs minutes ils envoyèrent des messages à l’intention du Libérateur, du Général Kenobi, ou d’éventuels survivants…
    Sans réponses.
    Dans sa détermination, Siwle ordonna alors qu’on mette le cap sur l’unique lune de la planète…



    -- Chapitre 5 -- La Guerre d’un Jedi --


    Alpha leva la tête. Ses hommes l’imitèrent.
    A l’instar du déluge infernal qu’ils avaient essuyé quelques heures auparavant, la lumière du soleil de cette planète inondait à présent les plaines de la vallée. Juste au-dessus de leur campement, se dessinait une souhaite familière.
    Lorsque l’orage c’était dissipé, il avait reçu un message provenant de Base-0. Le Commandant Gagth lui annonçait que Le Protecteur était en route pour les sauver. Gagth avait fait son rapport au Commandant Siwle, et lui avait indiqué la position du Libérateur.
    Alpha devrait donc en référer à un Padawan. Il eut un pressentiment. Ni bon, ni mauvais. Juste le pressentiment que quelque chose avait changé.
    Il suivait le vaisseau et le regarda amorcer son atterrissage à moins d’un kilomètre du lieu du crash. Une Canonnière avait quitté le hangar et vint se poser à quelque mètre de lui.
    Quelques minutes plus tard, il faisait son rapport au Commandant Siwle. Il remarqua cependant, que le Maître qui accompagnait l’Elève restait étrangement en retrait. Tentant en vain de feindre son malaise, le Jedi l’informa que le Général Zee Ra était exceptionnellement sous ses ordres pour cette mission.
    A l’insu du Padawan, Zee Ra confirma au Clone d’un hochement de tête.
    Alpha accepta sans se poser de question.
    - Comme vous pouvez le constater, disait Alpha, le vaisseau s’est écrasé sur son flanc bâbord. J’en ai conclut que l’équipage avait risqué un atterrissage forcé. Le fait que nous trouvions une épave montre que Les répulseurs ont fonctionné.
    - Des survivant ? demanda Siwle, soucieux.
    - Aucun pour le moment. Mais les flammes nous empêchent d’atteindre la passerelle. Pourtant…
    - Oui ?
    - Nous avons retrouvé des cadavres de Soldat-Clones…
    - Inévitablement, fit Silwe avec un sourire crispé.
    - Ceux-ci été décapités, Commandant.
    Alpha remarqua que les deux Jedi ne purent réprimer un frisson.
    - Aucune trace du Général Kenobi ou du Commandant Skywalker ? demanda Zee Ra.
    - Aucune trace, Madame.
    Siwle se retourna vers son Maître. Elle affichait une mine à la fois résigné et désolée.
    - Ils sont vivants, Maître, fit-il en fronçant les sourcils. Je le sens, pourquoi pas vous ?
    - Je le sens aussi, répondit-elle.
    Alors pourquoi affichait-elle cet air pessimiste ? se demanda-t-il.
    - Alors vous devez savoir que nous devons lancer des recherches, lui-fit-il.
    - Que proposez-vous ? demanda Alpha.
    - Nous avons repéré plusieurs concentrations de formes vivantes depuis l’espace, l’informa Siwle. Et je ressens la présence d’une forme de vie intelligente. Mais étrangement aucune trace de villes ou de villages.
    - Ils ont du sûrement apprivoiser les sous-sols, suggéra Alpha. Un bombardement orbital devrait régler le problème.
    - Non. Objecta Siwle. Si Anakin et Obi-Wan sont bel et bien en vie, nous risquerions de les tuer.
    - Qu’est-ce que vous suggérez ?
    - Maître ? Nous pourrions entrer en contact avec eux.
    - C’est possible en effet, répondit-elle.
    - Alors ne perdons pas de temps.
    Le Maître et le Padawan Jedi s’éloignèrent du camp afin de s’isoler de l’agitation qui y régnait.
    Contrairement à son Maître, Siwle était confiant. Il ne pouvait pas s’être trompé. Il avait confiance en La Force. Les yeux mi-clos, il se concentra sur la vallée et laissa La Force filtrer à travers lui, comme Zee Ra et Maître Yoda le lui avaient enseigné. Il devait communier avec La Force, ne faire plus qu’un avec elle. A présent il pouvait anticiper chaque mouvement du vent, ressentir chaque être vivant de cette vallée. La faune, la flore. Puis il focalisa son esprit sur le sol. Les racines, les insectes, et soudain… De la peine. De la souffrance… la mort même. La mort se rapprochait.
    - Anakin ! s’écria-t-il terrorisé. (Il sortit de sa transe et se tourna vers son Maître.) Je l’ai vu.
    Zee Ra ouvrit brusquement les yeux et se retourna.
    - Obi-Wan ? fit-elle agréablement surprise.
    Siwle se retourna à son tour. Il ne cacha pas sa joie de voir Obi-Wan vivant, accompagné de plusieurs Soldats-Clones. Mais le Maître Jedi avait certainement connu de meilleures situations : ses vêtements de Jedi commençaient à tomber en lambeaux, et son visage présentait de nombreuses ecchymoses.
    - Votre Padawan est très doué, Maître Zee Ra.
    - En effet, lança-t-elle en foudroyant celui-ci du regard.
    Obi-Wan sentit une légère tension entre les deux compagnons.
    - Mais je m’étonne de vous trouver ici. Ne devriez-vous pas être sur Etrury ?
    - Je… commença-elle.
    - Nous vous expliquerons plus tard, la coupa Siwle, nous devons sauver Anakin !
    - Je l’ai sentit aussi, dit Obi-Wan, toutefois intrigué.
    - Alors allons-y ! lança le garçon qui, s’apprêtait à rejoindre le camp au pas de course.
    La détermination, et surtout l’empressement du jeune homme, surprirent le Maître. Et le mutisme de Zee Ra, encore plus.
    - Oh là, jeune Jedi ! l’interrompit Kenobi en le retenant par le bras. Pas de précipitation.
    - Mais il va mourir, fulmina le Padawan.
    - Tu n’en sais toujours rien, intervint enfin Zee Ra.
    Très bien, se dit-il. Elle veut garder la face devant Obi-Wan.
    - Ceci est à vous, je crois ? dit-il en la défiant du regard, et en lui tendant son Sabre-Laser dont il s’était emparé à bord du Protecteur.
    Elle attrapa l’arme en le remerciant cyniquement. Curieux, Siwle observa la réaction d’Obi-Wan. Le visage impassible du Maître Jedi le stupéfia. Maître Zee Ra avait perdu toute autorité sur son Padawan, et ça ne le surprenait pas ? s’étonna-t-il.
    - Nous n’avons trouvé aucune entré, lui fit remarquer Obi-Wan qui ne voulait pas rentrer dans le jeu du Padawan. Mais nous n’avions pas les moyens d’intervenir.
    - Maintenant nous les avons, rétorqua Siwle.
    - En effet. Utilisons Le Protecteur pour…
    - Non ! Objecta le jeune homme au grand étonnement d’Obi-Wan. Nous perdrions trop de temps.
    Il sortit un comlink d’une des sacoches de sa ceinture et la porta devant sa bouche :
    - A-17, ici Siwle. Formez un bataillon, et rejoignez-nous avec une Canonnière.
    - A vos ordres, Commandant, lui répondit Alpha.
    Cette fois Obi-Wan ne pu pas se retenir.
    - Qu’est-ce que ça veut dire ? explosa-t-il. Maître Ra ?
    - Ce Jedi n’est plus sous mon autorité, répondit-elle.
    - Quoi ? C’est une blague ? lança-t-il éberlué en se retournant vers le jeune Jedi. Alpha et ses hommes sont sous ma responsabilité.
    - Je vous l’emprunte pour cette mission, railla Siwle, amer. Je vous le rends après, c’est promis !
    Zee Ra n’en revenait pas elle-même : d’où son Padawan tirait-il cette soudaine assurance effrontée.
    Soulevant un nuage de poussière, la Canonnière vint flotter devant eut et le Soldat-ARC Alpha en descendit.
    - Général Kenobi, fit-il, je suis ravi de vous revoir vivant.
    - Moi aussi, Alpha.
    - Ces retrouvailles sont touchantes, les interrompit Siwle, mais nous avons un Padawan à sauver !
    Anakin était peut-être arrogant, pensa Obi-Wan, mais quand même pas à ce point… Il se surprit pourtant à en douter.
    - Nous ne pouvons pas te laisser prendre les décisions tout seul …
    - Au contraire, objecta Zee Ra anticipant la remarque de Kenobi, si il doit affronter son destin, alors qu’il le fasse !... (Elle marqua une courte pause pendant la quelle elle regarda Swile, retenant les larmes de toutes ses forces.)… Seul.
    Siwle frémit. Son Maître savait quelque chose. Une chose qu’elle avait apprit de La Force et qu’elles lui cachaient, toutes les deux. Allait-il mourir ? Si tel était son destin. Qu’importait sa vie, si il pouvait mener à bien sa mission. Si il pouvait sauver son ami.
    Sans un mot, sans se retourner, talonné par Alpha, Siwle pris place à bord de la Canonnière et donna ses ordres au pilote. Le véhicule décolla, et s’éloigna au dessus des plaines…
    - Que La Force soit avec toi, murmura Zee Ra.
    Le remord effleura alors Obi-Wan…
    - Nous devrions quand même assurer ses arrières.
    Zee Ra acquiesça. Ils s’apprêtèrent à retourner au camp lorsque les échos de plusieurs détonations successives résonnèrent dans toute la vallée. La Canonnière avait tiré ses missile en un point déterminé par Siwle, offrant ainsi une ouverture sur le vaste réseau de tunnels qui s’étendait sous terre.
    Ils virent la Canonnière se poser à l’endroit de la déflagration et la troupes de Soldats-Clones investir les sous terrains.

    ***

    mardi 07 septembre 2004 - 00:26 Modification Admin Permalien

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    -- Chapitre 6 -- Le Voile des Ténèbres --


    La peur.
    Un sentiment encré profondément dans le cœur d’Anakin Skywalker. Mais subtilement c’était moins la peur d’aller au combat que celle de perdre ceux qu’il aimait qui le hantait. Et aujourd’hui, c’était lui qui était perdu aux yeux de ses proches. Peut-être ne reverrait-il jamais Obi-Wan… Il pensa alors à Padmé. Depuis leur mariage secrètement célébré sur Naboo, ils ne s’étaient revus que très peu.
    Les murs étaient d’un noir profond, et l’atmosphère, saturée en humidité.
    Assis au fond d’un cachot faiblement éclairé par les quelque torches qui jalonnaient le couloirs des cellules, menotté au mur par de courtes chaîne, Anakin leva la tête et constata une fois encore l’étendue du désastre. Une dizaine de Soldat-Clones, démunis de leurs armures ainsi que de leur armement, étaient parqués comme du bétail dans une prison apparemment souterraine et dans des conditions de vie plus que précaires.
    Tout cela, par sa seule faute, pensait-il. Si au moins, pour une fois, il avait écouté Obi-Wan, ceux-ci seraient en sécurité. Mais au lieu de ça, il avait fallut que son orgueil le pousse à monter une expédition pour récupérer des vivres dans l’épave du Libérateur, avant que celles-ci ne partent en fumées. Obi-Wan s’y était opposé : la forêt où ils avaient trouvé refuge leur assurait une protection et un vivier suffisant pour ne pas risquer des vies inutilement ; l’épave était en feu, de nombreux Soldat survivants avaient mystérieusement disparu, et d’étranges créatures rodaient autour du lieu du crash.
    Sans en référer à son Maître, et abusant de ses pouvoirs de Jedi, Anakin avait réussi à manipuler quelque Clones.
    A présent, ceux-ci devaient vouloir sa mort.
    Lorsque sous une pluie battante et un orage violent ils eurent atteint l’épave, ils découvrirent un sol jonché de cadavres de Soldats-Clones décapités. Il en avait déduit que les créatures avaient quittés les lieux et ils commencèrent leur opération.
    C’est sur le chemin du retour que les choses se compliquèrent. Trop confiant envers son jugement, pas assez focalisé sur le présent ni disposé à se laisser influencer par les avertissements de La Force, Anakin ne remarqua pas les créatures qui les encerclaient. Elles avaient l’apparence d’insectes anthropoïdes disposant de deux paires de grosses pattes velues et d’une paire de bras en exosquelette. Leur tête simiesque, étrangement maquillée, était cerclée d’une épaisse crinière. Ces « monstres » étaient armés de glaives forgés, dont son Sabre-Laser aurait facilement pu venir à bout si sa lame ne s’était pas éteinte à son contacte. Anakin pensa immédiatement à de la cortosis. Surpris par ce nouveau facteur, il ne vit pas qu’une de ces bestioles venait l’assommer par derrière. Lui qui était sensé être l’Elu de tous les Jedi, s’était fait prendre aussi bêtement qu’un Jawa dans un raid d’Hommes des Sables.
    Anakin se leva et s’avança jusqu’aux grilles en cortosis de sa cellule. La rage lui montait jusqu’au visage. Ces créatures… Des animaux. Il n’hésiterait pas à les massacrer si il en avait l’occasion.
    Combien d’heures s’était écoulé depuis ? Il ne le savait pas. Il avait essayé d’entrer en contact télépathique avec son Maître, mais il n’avait obtenu pour seule réponse, la confirmation que celui-ci était toujours vivant. Et quelque minute plus tôt il avait cru percevoir un esprit providentiel. Dans cette situation, où il imaginait que ces compagnons et lui serviraient de repas à ces créatures, cela représentait une note d’espoir.
    - Ne vous inquiétez pas, lança-t-il confiant aux autres prisonniers. Faites moi confiance. Je suis un Jedi, je vais vous sortir de là.
    - Un vrai Jedi, lui rétorqua un Soldat de la cellule d’en face, ne nous aurait pas conduit dans ce pétrin. Le Général avait raison.
    Intérieurement, Anakin fulmina mais essaya de ravaler son arrogance.
    - Peut-être auriez-vous préféré mourir dans la crash, lui renvoya-t-il.
    Certes très lointaine, une violente déflagration fit trembler les parois de leur prison. Puis une seconde. Et une troisième. Au son, cela ressemblait étrangement aux détonateurs utilisés par les Soldats-Clones. On venait donc les sauver.
    Si il pouvait communiquer avec lui à travers La Force, la tache de son Maître n’en serait que plus facile. Il se concentra donc et laissa son esprit glisser sur les vagues de La Force à la recherche de leur sauveur.
    - Siwle !? se surprit-il à s’écrier.
    Loin de le rendre enthousiaste, cette nouvelle le préoccupa. Qu’est-ce que « le gamin » -- comme il le surnommait pour le railler--, pouvait bien faire ici ? se demanda-t-il. Le délivrer, cela ne faisait aucun doute. Mais pourquoi lui ? Pourquoi pas Obi-Wan ? L’idée qu’il puisse à nouveau avoir perdu son Maître lui fit comme l’effet d’une lame qu’on plantait dans le cœur.
    Une nouvelle explosion, plus proche cette fois, retentit. Deux créatures pénétrèrent alors dans le corridor, émettant des sons stridents s’appartenant à un langage, mais dont personne ne saisissait réellement le sens de la conversation. De la pointe de leurs armes, ils invitaient les prisonniers à reculer dans le fond de leur cellule. Son tour venant, au lieu de s’exécuter sagement, Anakin menaça la créature de son plus effroyable regard. Mais celle-ci ne se laissa pas impressionner et lui planta sa lame dans le flanc gauche. La souffrance que ressentit le Jedi se traduisit par un hurlement presque inhumain. Il mit un certain temps avant de se calmer. Il se décontracta, essoufflé.
    Aargonar.
    Un souvenir encore proche dans l’esprit d’Anakin Skywalker.
    Peu après la Bataille de Jabiim, il s’était retrouvé isolé du reste des troupes de Maître Ki-Adi-Mundi, et avait dû traverser le désert en compagnie du Jedi Tusken, A’Sharad Hett. Psychologiquement, leur excursion avait été des plus rudes. Et à la fin le Maître Jedi avait mis le doigt sur un point sensible du jeune Elève : les Tuskens était responsable de la mort de sa mère. De ce fait, Anakin les considérait comme des animaux, et dans son cœur, il avait la conviction qu’ils méritaient de mourir. Mais avait-il le droit de les tuer, comme il l’avait fait sur Tatooine quelques mois plus tôt ? Serait-il prêt à le refaire ? lui-avait demandé A’Sharad. Des questions auxquels Anakin se garda bien de donner des réponses au Maître Jedi -- qui n’en attendait d’ailleurs pas --, mais celle-ci étaient parfaitement claires dans son esprit : oui, il s'arrogeait le droit de les tuer, et oui, il le referait volontiers si l’occasion s’en présentait.
    Et d’un certain point de vu, il en avait maintenant l’occasion.
    Une Vague de colère s’empara alors de lui. Bien qu’attaché, il leva son poing encore ouvert devant la créature. Celle-ci le regarda, déconcertée.
    Anakin referma brusquement son poing. La nuque brisée, « L’animal » tomba sans vie sur le sol.
    Une rafale azurée traversa alors le couloir, et dans un fracas assourdissant, la seconde créature s’affala, mortes, sur la glèbe. A l’opposé, deux Soldats-Clones, dont un Soldat-ARC, avançait vers eux.
    - Vous voyez, lança Anakin au Clone pessimiste qui sortait de sa cellule, je vous l’avais bien dit.
    Celui-ci rumina, mais se retint de dire quoi que se soit.
    - Ravit de vous revoir vivant, Commandant Skywalker, lui lança l’ARC.
    - Et moi donc, Alpha, lui répondit Anakin.
    Le second Clone retira son casque.
    - Bon sang Siwle, qu’est-ce que tu fiches ici ? s’emporta Anakin.
    - Moi aussi, ça me fait plaisir de te revoir, lui répondit son ami.
    Siwle jeta un regard furtif sur la créature morte avant leur arrivé. Il recula de quelque centimètre.
    - Tu vas rester planté là ? lui-demanda Anakin impatient de se dégourdir hors de sa prison.
    Le visage enthousiaste d’Iksen se mua en un mélange d’incompréhension, une pointe de frayeur lui fit l’effet d’un pincement au cœur. Il s’adressa au Soldat-ARC
    - A17, libère les autres (Alpha s’éxécuta. Siwle se retourna vers Anakin) C’est… C’est toi qui a fait ça ? demanda-t-il incrédule.
    Anakin commença à s’impatienter.
    - Tu veux que j’te montre ? fit-il avec cynisme.
    Sans attendre de réponse, il leva sa main gantée de noir devant lui, et commença à la fermer… lentement…
    Siwle balbutia quelques mots incompréhensibles. Il sentait sa gorge se sérer lentement. Plus Anakin refermait son poing, plus il sentait sa gorge se sérer.
    - A… Arrête, réussi-t-il à laisser échapper de sa bouche.
    Anakin relâcha son étreinte. Siwle reprit son souffle.
    Un hochement de tête marqua un nouveau stade dans l’impatience de Skywalker.
    - Tu vas me libérer maintenant ?
    Siwle fixa son ami. Il était venu pour le libérer, mais maintenant qu’il se retrouvait face à lui le doute commença à s’installer. Une haine sans borne, tapis au profond du cœur de son ami commençait à faire surface. Je suis pareil, se dit-il.
    - Je sui désolé, répondit-il la voix tremblante, mais… mais non.
    Anakin lâcha un peut plus la bride de sa colère.
    - Tu vas me libérer, oui !?
    - Commandant Iksen ? interrogea Alpha, surpris.
    Siwle était comme pétrifié. La colère qu’il percevait le tétanisait.
    - Libère-moi ! hurla Anakin en accompagnant ses mots d’un violent geste de la main qui souffla la grille de sa prison, avant d’envoyer valser Siwle contre la grille de la geôle d’en face.



    - Allez-vous m’expliquer, Maître Ra ? demanda Obi-Wan.
    La carcasse fumante du Libérateur présentant des risques d’explosion, le Général Kenobi avait ordonné l’évacuation de la zone, et un repli vers Le Protecteur. Dans le même temps il avait donné l’ordre au Commandant Gagth de lever le camp de la Base-0 et de revenir aux coordonnées qu’il lui communiquait.
    - Siwle a toujours été un Padawan difficile, fit Zee Ra.
    Son regard, vide, voyait défiler les troupes du Libérateur qui commençaient à embarquer à bord du Protecteur, sans pour autant y prêter attention.
    - Anakin aussi, lui confia Obi-Wan accompagnant ses paroles d’un léger soupir.
    - Pourtant, continua-t-elle, depuis quelques semaines je le sentait plus en phase avec La Force, avec lui-même… avec moi.
    L’évidence lui sauta soudain aux yeux. La réponse était là, devant elle depuis ces quelques semaines, depuis qu’elle et Maître Kenobi avaient été affectés à l’avant poste de Belderone.
    Après l’attaque des Mandaloriens contre New Holstice, la République avait laissé quelques installations et quelques troupes leurres sur la planète, et avait secrètement transféré le gros de son armée sur Belderone. Et lorsque les Soldats-ARC furent revenus de Kamino avec la nouvelle génération de Soldat-Clones, le Conseil confia la flotte de Belderone aux Généraux Kenobi, Koon et Rancisis. Zee Ra et son Padawan avaient alors rejoints les troupes d’Obi-Wan Kenobi.
    - Etrange en effet, fit ce dernier, perplexe.
    - C’est Anakin, fit-elle alors en se retournant vers Obi-Wan.
    - Quoi ?
    - Son comportement, développa-t-elle. Tout est lié à votre Padawan.
    - Je ne comprends pas. Vous voulez dire que…
    - Oui, confirma-t-elle. Il est très attaché à lui…. Trop. Il savait qu’il pourrait le sauver, c’est pour ça qu’il est resté calme lorsque vous êtes passé en hyperespace. Mais je lui ai mis des bâton des les roue, perturbant ses plans. Voila pourquoi il s’est braqué, se laissant aller aux… aux Côté Obscur.
    Obi-Wan tressaillit.
    Le visage de Zee Ra exprima alors un semblant de terreur.
    - Obi-Wan ?...
    - Oui… Je ne perçois plus rien non plus.
    Il fronça les sourcilles. Le Côté Obscur avait subitement envahi la plaine, les rendants aveugles à la lumière…



    Siwle reprit ses esprits.
    - Co… (il toussa) Comment ?
    - Il y a plus d’un an et demi, raconta Anakin, j’ai rencontré le spectre d’un ancien Jedi sur Rhen Var. Dooku c’était emparé d’une Moissonneuse de Force et cherchait un dispositif Sith appelée Faucheuse des Ténèbres. Ce Jedi m’a donné les moyens de résister à la Moissonneuse grâce à La Force, et j’ai pu détruire la Faucheuse.
    - Je… je ne comprends pas…
    - C’est pourtant très simple, expliqua Anakin. J’ai acquis plus de connaissances que Maître Windu, ou encore, que Maître Yoda n’en détiennent… Et cette guerre m’a permis de développer des techniques radicales pour vaincre mes adversaires.
    Il savait qu’Anakin était comme lui : un funambule avançant sur le file d’un rasoir, et qu’il pouvant basculer à tout moment dans le Côté Obscur de la Force.
    - Je ne peux pas croire que tu te sois laissé tenter par le Côté Obscur, dit-il.
    A ces paroles, le visage d’Anakin se fit plus dur.
    - Je n’ai pas basculé du Côté Obscur ! Toi, par contre.
    Anakin dégaina son Sabre-Laser, et en activa la lame. Sa lumière bleue inonda le corridor. Il braqua sa lame devant la jugulaire d’un Siwle transpirant d’effroi...
    - Je suis l’Elu, ajouta Anakin. Je ne peux pas basculer du Côté Obscur. (Il regarda les Clones) Soldats, leur ordonna-t-il, ce Padawan a trahit les Jedi et la République. Retournez au près de Maître Kenobi, je m’occupe de lui.
    - A vos ordres, Commandant, répondit Alpha.
    N’était-ce pas aux Maîtres de décider du sort de ce Padawan ? Alpha chassa ces questions de son esprit. Son devoir était d’obéir aux ordres des Jedi. Sans poser de questions. Il tourna donc les talons… avec regret.
    - Allons-y, ordonna-t-il alors à ses congénères.
    Siwle les regarda disparaître dans l’embrasure de l’escalier...
    - Tu ne peux pas faire ça, fit-il à Anakin. Nous…
    - Tu croyais que nous étions amis ? Je sais qui tu es, ce que tu es. Comment. Tes sentiments sont ta faiblesse.
    A nouveau Siwle ne su que répondre. Anakin avait raison
    - Par ta faute, continua Skywalker, de nombreux Clones sont mort sur Etrury.
    - Non !
    - Tu t’es laissé aveugler par tes sentiments pour venir me chercher, sans te soucier du reste. Tu n’as pas su écouter les avertissements de la Force.
    - Je savais que je pouvais te sauver.
    - Et les autres ? s’énerva Anakin. Maître Merq’Uri, Maître Nijram. Ne méritaient-ils pas d’être sauvé ?
    - Je…
    Siwlé senti monter les ténèbres en Anakin. Mais il ne voulait pas mourir. Pas maintenant. Pas après tout ce qu’il avait entrepris. Il dégaina son sabre et fit volte face. Anakin exécuta un semblant d’attaque. Leurs lames s’entrechoquèrent…



    - C’est presque fini, accepta-t-elle.
    Le trémolo dans la voix de Maître Zee Ra trahissait sa tristesse. Elle sentait l’aura de son Elève s’éteindre progressivement. Elle son Padawan s’éloigner, et elle avait été incapable de l’empêcher.
    Une larme perla sur sa joue droite.
    Une bise fraîche lui caressa le visage. Elle sentit une main amicale se poser sur son épaule.
    - Vous ne pouviez rien faire, dit Obi-Wan avec douceur. Tel était son destin, vous l’avez vous-même dit. Et même Anakin n’a rien pu faire.
    Elle ferma les yeux, et baissa la tête, résignée.
    - Je sais… (Elle releva soudainement la tête) Malgré l’Obscurité je sens toujours la présence de votre Apprenti... Et le mien.
    - Je le sens aussi, acquiesça tristement Obi-Wan.
    - Le destin de mon Padawan n’est donc pas totalement accomplit…



    -- Chapitre 7 -- Le Poids du Destin --


    Alpha stoppa brièvement son ascension.
    - Continuez, ordonna-t-il à ses frères d’armes.
    En bas, il entendait les crépitements, ainsi que les chocs, d’un violent combat aux Sabre-Lasers. Les deux Jedi, les deux amis, s’affrontaient dans un duel qui conduirait inévitablement à la mort de l’un d’eux…
    Ne pas se poser de question, pensa-t-il.
    Il reprit la monté des marches, sortie dans la cours, pour finalement rejoindre le reste de son armée.



    Tenu à deux mains, la lame de son adversaire était sur le point de le décapiter.
    Siwle esquiva le coup en se baissant de justesse, et riposta d’une Onde de Force. Anakin bondi. Une aubaine pour Siwle qui roula sous le Jedi. Anakin retomba sur le sol et effectua un revers de son Sabre. Les deux lames azurs entrèrent en collision. Chacun des deux adversaires maintenait la pression avec toute la force de sa volonté.
    Tandis que Siwle libérait sa main gauche de son Sabre, Anakin en fit autant de sa main droite. Les deux Ondes de Force qu’ils se portèrent, se percutèrent alors, les expédiant chacun à un bout du couloir.
    Ils se relevèrent, et se mirent en garde.
    - Tu en sais trop, menaça Anakin. Et tu n’es pas aussi sage que Maître A’Sharad Hett.
    - Et je devrais mourir pour ça ?
    - Je ne peux pas prendre de risque.
    Les deux adversaires s’étudiaient, cherchant une faille dans la défense de l’autre.
    - Tu ne peux pas gagner, le provoqua Anakin.
    - Tu es trop sur de toi, rétorqua Siwle.
    D’un certain point de vu, Anakin avait raison : il ne faisait pas le poids. Mais son ancien ami ignorait une chose…
    Siwle sentait comme une présence derrière lui. Son Maître. Zee Ra. Zee Ra était là pour le guider dans son combat, pour l’aider à accomplir son destin. C’est alors qu’il comprit. Son destin était de mourir, ici… mais pas de la main de son ami.
    - Je ne te laisserai pas remporter cette victoire. Tu continueras à vivre avec ta prétention et ton arrogance, mais sans réellement savoir…
    - Savoir quoi ? demanda Anakin qui se retint de rire…
    - Pourquoi je meurs !... éluda Siwle
    Anakin, eut un rictus de contentement.
    - Si tel est ton destin.
    Il arma son bras, et frappa violemment Siwlé sur le flanc droit.
    Mais alors qu’il cru que sa lame allait couper son ami en deux, celle-ci s’éteignit.
    Elle venait de frapper une plaque de métal. Siwle avait réussi à attirer vers lui un morceau de l’armure de la créature qui était étendue morte sur le sol.
    Siwle éteignit la lame de son Sabre et assainit alors un violent coup pied dans l’abdomen d’Anakin qui alla s’écrouler quelque mètres plus loin.
    Un sourire angélique illumina le visage du Jedi encore debout.
    - Adieux, dit-il alors. Que La Force soit avec toi…
    Skywalker comprit, mais trop tard où son ami voulait en venir. Siwle venait de porter la garde de son Sabre contre son torse, et l’actionna une dernière fois…
    - Non ! hurla-t-il la rage au ventre.
    Siwle chancela avant de tomber de tout son long sur le sol, son cœur transpercé par la lame bleu de son Sabre-Laser.
    Presque inaudible, il l’entendit s’éteindre.

    Ses yeux voyaient encore… Plus pour très longtemps, pensa-t-il.
    Siwle vit le visage d’Anakin penché sur lui, mais il n’entendait pas ce qu’il lui disait. Siwle ne saurait sans doute jamais si son ami assumerait ce qu’il était, ce que lui avait vu au fond de son âme. Mais il savait qu’un jour, son geste changerait beaucoup de chose quant au destin d’Anakin.
    Il sentit que ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, et que son esprit commençait à divaguer…C’était un rêve qui revenait sauvant depuis qu’il avait rencontré Anakin au Temple.
    Dans une course folle, son Sabre au poing, il gravissait les marches d’un gratte-ciel désaffecté de Coruscant. Une ascension interminable et épuisante. Il avait l’impression d’avoir monté mille étages et qu’il lui en restait autant à franchir avant d’arriver au dernier. Il avait peur. Poursuivit par une entité dissimulée à ses yeux. Il était sur d’une chose : « elle » était la cause de sa souffrance. Il avait peur. Peur que l’entité le rattrape.
    Enfin il atteignait le sommet. Un étage dévasté par le temps et le manque d’entretiens.
    Le vent s’engouffrait violement par les ouvertures laissés par de gigantesques baies dont les vitres s’étaient sûrement écrasées en contrebas, et un mur entier en permabéton armé qui s’était effondré. Instinctivement Siwle plaçait son bras devant son visage agressé. La chose(/i) se rapprochait. Il avait peur. Il hésitait, se mettre en garde et l’affronter, ou…
    Il s’approchait alors du bord. La douce lumière d’un soleil couchant l’aveuglait légèrement.
    Son prédateur, un être revêtu d’une bure de Jedi dont la capuche ombrageait son visage et armé lui aussi d’un Sabre-Laser, fondait sur lui. Siwle engageait alors le combat. Le clash était terrible, et il parvenait à repousser son adversaire. Malheureusement, celui-ci parvenait à le blesser mortellement.
    A bout de force, et voulant échapper à la mort, il se jetait dans le vide en espérant pouvoir s’envoler, et fuir… Mais en vain. Il chutait dans les abîmes sans fin et se réveillait en age.
    Aujourd’hui, aux portes de la mort, il était à nouveau perché sur cette corniche. Mais le rêve était différent. L’entité et la souffrance qu’il avait toujours ressentie étaient là, mais invisibles, tapie au plus profond d’une ombre physiquement inexistante. Mais l’œil ne voit que la surface des choses, et Siwle savait qu’il ne fallait pas s’y fier.
    Il comprit. Ce qui le poursuivait, n’était autre que lui-même, ce qu’il était et qu’il refusait d’accepter.
    Un Jedi ne devait connaître ni la haine, ni l’amour… C’était seulement là, à la fin, qu’il commençait à comprendre. Ces deux notions avaient causé sa perte. Pendant toute cette mission il avait fait preuve d’un manque considérable de discernement, mais contrairement à Anakin, il l’assumait. Il acceptait de mourir en emportant avec lui le poids de ce fardeau. Il regarda le vide qui se perdait dans des ténèbres infinies. Devant lui, la lumière s’étendait à perte de vue… « Ce n’est que le début d’un long voyage » s’entendit-il penser au loin. Une voix douce -- ni masculine, ni féminine ; la sienne sans l’être -- qui venait de très loin, et qu’il devait atteindre. Qu’il [i]voulait
    atteindre.
    Les paroles de Maître Yoda se reflétèrent alors dans son esprit. « Fait-le, ou ne le fait pas. Mais essayer ne veut rien dire ! » Siwle n’avait jamais vraiment saisit le sens de cette philosophie.
    Il n’y avait pas de peur, se rappela-t-il alors.
    Seulement La Force. « Fait-le, … »
    Il n’y avait pas de souffrance.
    Seulement La Force. « Ou ne le fait pas. »
    Il n’y avait pas de mort.
    Seulement La Force. « Mais essayer ne veut rien dire ! »
    Etait-ce un appelle de La Force ? se demanda-t-il. C’est en tout cas ce qu’il se plut à penser.
    Il s’élança dans le vide…

    Anakin ne tenait plus qu’une bure de Jedi entre ses mains.
    La guerre s’éternisait depuis bientôt deux ans et, même bien avant -- depuis les funérailles de Maître Quin-Gon Jin sur Naboo, autant qu’il s’en souvenait -- c’était un phénomène auquel il n’avait encore jamais assisté. Tous ses frères Jedi morts au combat avaient été inhumé comme le voulait la tradition, et leur corps avait subit le rituel du bûché pour ne faire qu’un avec La Force.
    A présent, Siwle aussi ne faisait plus qu’un avec La Force. Mais son corps c’était volatilisé, comme s’il s’était fondu dans l’air…
    Une mort bien inutile, pensa-t-il. A ses yeux, Siwle avait toujours était un faible. Il ajoutait désormais la lâcheté à liste des tares de son ami défunt. Et selon lui, l’ordre Jedi n’avait que faire des faibles et des lâches. Il aurait donné n’importe quoi pour le tuer de ses propres mains.
    Il s’empara du sabre de Siwle et sorti de la forteresse de pierres noirs.



    Le voile des ténèbres s’était dissipé.
    La passerelle du Protecteur semblait empreinte d’une grande solennité. Maître Zee Ra était seule face à la verrière. Obi-Wan resta en retrait, n’osant perturber sa méditation. Elle paraissait soulagée. Pourtant son Padawan était mort, et il ne ressentait en elle que de la compassion.
    Il alla pour retourner auprès des Clones…
    - Maître Kenobi !? le sollicitât-elle. Vous pouvez rester…
    Il stoppa ses pas.
    Elle poussa un profond soupir, comme pour évacuer le poids qui pesait sur la question qu’elle s’apprêtait à lui poser.
    - Croyez-vous que notre cause soit juste ? demanda-t-elle enfin.
    - En douteriez-vous ?
    - Siwle en doutait, tenta-t-elle d’éluder.
    - De nombreux Jedi le croient aussi, précisa Obi-Wan.
    - Peut-être que ce sont eux qui ont raison, se hasarda-t-elle à penser à haute voix.
    Cette remise en question surprit le Maître Jedi.
    - Notre mission est d’éviter que la Galaxie ne sombre dans le chaos, fit-il.
    - N’est-ce pas déjà le cas ? renchérit-elle. Cette guerre ne plonge-t-elle pas la Galaxie dans ce chaos que nous devons empêcher ?
    - Peut-être, mais la République est menacée, et cela nous ne pouvons l’accepter.
    - Je sais, soupira-t-elle. Siwle pensait que c’était la guerre du Sénat, pas celle des Jedi… Et je crois que, d’un certain point de vu, il n’avait pas tort.
    - Comment ça ?
    - Et bien, voyez-vous, je crois que cette guerre est faite pour nous éloigner de la véritable menace… (elle lui lança un regard mystérieux) Je crois savoir que vous êtes mieux placé que nous autres pour le savoir.
    - Vous faites référence aux paroles de Dooku…
    - En effet. Je crois qu’on essaye de nous éloigner du Sénat et de Coruscant.
    - Vous croyez réellement que les Seigneurs Sith tirent les ficelles depuis le Sénat ?
    - Je ne sais pas. Mais je n’exclu aucune éventualité. Ne trouvez-vous pas étrange qu’au sein même du Temple, sur Coruscant, Maître Yoda reste troublé par le Côté Obscur ?
    - C’est étrange en effet. Mais si nous ne menons pas les Clones au combat, qui le fera ?
    Elle ne trouva pas de réponse…
    - Ne vous tracassez pas. La rassura Obi-Wan. Nous avons des agents infiltrés au sein de l’entourage de Dooku.
    - Maître Quinlan Vos, je présume ? On dit qu’il s’est laissé séduire par le Côté Obscur. Mace Windu et Yoda semblent pessimistes quand à son avenir et au succès de sa mission.
    Un Clone pénétra alors sur la passerelle.
    - Général Kenobi, (Les deux Maîtres Jedi se retournèrent) le Commandant Skywalker et Alpha sont de retour.
    Le Clone s’écarta de l’entrer, effectua un quart de tour, et se mit au garde à vous. Les deux annoncés pénétrèrent alors sur la passerelle de commandement.
    - Anakin, fit Obi-Wan en retenant ses émotion du mieux qu’il le pouvait, La Force soit louée, tu es vivant.
    - Maître, lui répondit Anakin refusant retenir son soulagement, moi aussi j’ai cru que je vous avais perdu encore une fois.
    - Tu m’aurais écouté rien de tout cela ne serait arrivé, le réprimanda Obi-Wan jouant les professeurs sévère.
    - Qu’en savait-vous ? lui rétorqua le jeune homme, un sourire malicieux et provocateur au coin des lèvres.
    - Avec toi, c’est toujours comme ça que ça se passe, répliqua le Maître en lui renvoyant le même sourire.
    Maître Zee Ra apparu alors derrière Obi-Wan. L’expression d’Anakin devint plus austère.
    - Maître, lui dit-il en tendant le Sabre-Laser de Siwle, il aurait aimé que je vous le donne.
    Elle le remercia avec sincérité. Cependant un doute persistait dans son esprit. Elle savait que son Padawan s’était aventuré sur le chemin du Côté Obscur, pourtant elle ne pu s’empêcher de sonder le cœur du jeune Skywalker. Mais elle ne trouva pas ce qu’elle y cherchait. Le Padawan avait certes levé une barrière psychique autour de ses pensées, mais rien ne ressemblait au voile de ténèbres qu’elle avait ressenti quelques heures plus tôt. Elle se résigna enfin à accepter que son élève se soit laissé envahir par le Côté Obscur et le destin que La Force lui avait tracé.
    Le peu de troupes qui avaient survécu au crash du Libérateur avait pris place tant bien que mal à bord du Protecteur qui décolla quelques minutes plus tard pour rejoindre Belderone…



    -- Epilogue --


    Telle un monolithe insolite, la citadelle érigée au milieu d’une jungle foisonnante et marécageuse -- et donc hostile --, semblait tout droit sortie des ténèbres. Une coupole recouvrait le bâtiment principal. Soutenues par des arcs-boutants, cinq flèches agressives, finement crénelée et de différentes tailles, était adossée en son pourtour, et s’élançant vers le ciel comme pour repousser d’hypothétiques prédateurs.
    Sous un ciel chargé, lourd et orageux, un puissant blizzard sifflait à au sommet de la flèche principale qui surplombait le reste de l’édifice. Son ogive abritait la salle des trophées du Comte Dooku. A travers une des hautes fenêtres lancéolées qui donnait sur l’extérieur, le Comte était plus absorbé par ses pensé que le paysage qui s’étendait en contrebas. Il se retourna enfin.
    En son centre, la haute salle circulaire donnait sur un vide dominé par une passerelle croisée. A l’extrémité d’un des bras, le projecteur holographique afficha la silhouette d’un homme dont le visage se perdait dans l’ombre de la capuche de son long et sombre manteau.
    - Seigneur Tyranus, fit l’individu.
    - Maître Sidious, répondit le Comte.
    - Qu’elles sont les nouvelles d’Etrury ?
    - Elles sont positives, Mon Maître. Bien que les renforts que nous avions prévu aient tardés, la planète est redevenue Républicaine. Les Jedi croient avoir déjoué une invasion de la Confédération, et la Princesse Sirsé a été déchue de ses pouvoirs.
    - Bien, le Chancelier n’a plus qu’à imposer un nouveau gouvernement sur la planète.
    - Il n’aura pas l’aval du Sénat, Mon Maître… Ni même des Jedi.
    - Les Sénateurs sont bien trop occupés à préserver leurs intérêts dans cette guerre, et les Jedi bien trop dépassés, pour se soucier d’une planète si éloignée…
    - Et pour la Confédération, Maître ?
    - Que vos troupes se préparent à intervenir sur Rendili. Je vous fournirais plus de renseignement dans quelques jours.
    - Bien, Mon Maître.
    Sidious aurait pu interrompre la communication s’il n’avait pas pris le temps d’observer attentivement son disciple.
    - Quelque chose ne va pas, mon ami ? demanda-t-il, suspicieux.
    - En effet. Les Mandaloriens ont fait ce qu’il fallait sur Etrury, mais… Mais ils ont réussi à soutirer quelques information à Maître Merq’Uri avant de le tuer.
    - Quel genre d’informations ?
    - Ils savent désormais que l’avant poste de l’Armée Républicaine se trouve sur Belderone.
    - Hum… Initiative très fâcheuse, en effet. Ils vont sûrement vouloir attaquer comme on les a laissé le faire sur New Holstice.
    - Nous pourrons les affaiblir en temps voulut, mon Maître, proposa Dooku.
    - Oui… (Sidious sembla éprit d’une profonde réflexion…) Oui, nous les livrerons aux Jedi lorsque nous n’aurons plus besoin d’eux.



    L’hiver commençait à étendre un fin manteau blanc sur l’hémisphère nord de Belderone. Et avec lui son cortège d’aurores boréales dansant au-dessus des régions les plus polaires.
    Au pied des installations militaires de la République, Maître Zee Ra contemplait le spectacle avec une certaine sérénité. Une vielle croyance racontait que les courant solaire était des vaisseaux pour les âmes des défunts. Et lorsqu’ils frappaient une planète les âmes se reflétaient dans l’atmosphère en un panache coloré et lumineux. On racontait aussi que pour expier leurs fautes, les âmes se retrouvaient prisonnières sur la planète et devait ainsi se réincarner.
    Au fond elle-même, Maître Zee Ra voulait croire en ce folcklore. Et elle priait pour que, quelque part dans la Galaxie, l’âme de Siwle Iknes chevauche un courant solaire et La Force, pour renaître à nouveau…
    Une main se posa sur son épaule, la sortant de ses songes. L’heure du débriefing approchait, et sans dire un mot, Obi-Wan était venu la chercher. Elle lui sourit.
    Ensemble, ils rejoignirent le campement.



    F I N

    mardi 07 septembre 2004 - 00:27 Modification Admin Permalien

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    starseb

    39155 Crédits

    Nom de l'Auteur : starseb (Galano Sébastien)
    Catégorie : Suspens (enfin je pense)
    Nom de la Fan Fiction : Requiem for an Empire
    Nombre de chapitres :10


    Avant de lire : Les chapitres en Noir sont raconté du point de vue de Marvin Kol (un jeune pilote Rebelle) et les chapitres en Bleu sont racontés par Artus Tarkin le fils du Grand Moff Tarkin

    CHAPITRE I


    Alors que l’Empire les harcèle, la Rébellion doit sans cesse changer de planète pour installer son QG. Dantooine n’étant plus sure les Rebelles et moi même prenons la direction de Yavin IV pour s’installer dans un ancien Temple Massassi.
    Comme tous les autres escadrons, j’escorte avec l’Escadron Sentinelle un transporteur de troupe.
    Mon Escadron ne comporte que de jeunes pilotes par rapport aux autres escadrons et chacun d’eux avait un passé bien différent…

    On trouve tout d’abord Jak Malak, le leader. Ses parents étaient d’anciens espions rebelles…jusqu'à ce que quelqu’un les dénonce. On les avait assassiné devant ses yeux pour le persuader de ne pas rejoindre la Rébellion plus tard…un échec ! Jak était plus que jamais prêt à se venger !

    On retrouve ensuite Jon Dreis, le neveu du célèbre Garven Dreis : Leader du prestigieux Escadron Rouge de X-Wings ! Grand passionné de pilotage, Jon rêvait d’avoir la même carrière que son oncle, c’est d’ailleurs ce dernier qui le pistonna pour entrer dans l’Escadron Sentinelle malgré son jeune âge.

    Moi, je suis Marvin Kol, dernière recrue en date de l’escadron. Très proche de mon frère contrebandier je rêvais de faire une carrière de pilote dans le monde de la contrebande. Un jour je partit avec lui pour une mission consistant à livrer du matériel à la Rébellion…mais suite à une tempête atmosphérique le vaisseau se crasha et mon frère mourut sur le coup. N’ayant nulle part où aller je me joignit aux Rebelles qui étaient sur place. Après tout mon frère travaillait pour eux, il aurait préféré que je me joigne à la Rébellion qu’a l’Empire…

    Le voyage de Dantooine à Yavin IV se passe sans problèmes. Notre escadron se sépare enfin du transporteur que l’on avait escorté et nous nous posons enfin à l’endroit qui nous est attribué. Un mot d’ordre avait était diffusé juste avant le départ de Dantooine : Tout le monde devait se réunir dans la plus grande salle du Temple que l’on trouverai pour une mise au point du Général Jan Dodonna.
    Jak saute à terre depuis le cockpit de son X-Wing,
    _ « Oula ! Ca m’fait vraiment bizarre de marcher de nouveau !
    _Tu m’étonne, ça fait plusieurs jours qu’on a les fesses bloquées sur notre fauteuil de pilote lui rétorqua Jon. Aaaaaaaaaah (il baille) ! Je vais tomber par terre moi ! Réveillez moi quand une danseuse Twil’ek sera prêtre à me sauter dessus !
    _Tu rêve mon pauvre vieux lui dit-je alors que je viens à peine de me poser. Attend plutôt le discours du vieux barbu pour dormir ! On vient de passer je ne sais pas combien de temps dans un cockpit ! Moi je préfère aller boire un bon verre de Bière Corellienne ! C’est une boissons d’homme ça ! »

    Sur place chaque type d’unité possède ses propres quartiers une cantina improvisée est établie dans chacun d’eux. Dans la « cantina » réservée aux pilotes on retrouve autour d’une table Garven Dreis et Dutch Vanders, respectivement les leaders de l’escadron Rouge et Jaune, les deux meilleurs et plus importants escadrons de l’Alliance.
    Jak, Jon et moi même entrons alors dans la cantina et nous nous regroupons avec le reste de l’escadron pour se changer les idées….du moins c’est ce que l’on crois…

    Garven Dreis monte alors sur la table et nous demande le silence :
    _ « Bon pour les Bleus qui viennent de nous rejoindre, je suis Garven Dreis, leader de l’Escadron Rouge ! Vous avez tous fait du bon boulot pendant le trajet….bon faut dire aussi que ces ordures d’Impériaux sont pas venu avec leur clic de TIE ! On a eut du bol sur ce coup là ! Bien, pour le reste je vais pas y aller par quatre chemins. Le général Dodonna a réuni tous les officier supérieurs dont moi-même et Dutch. Nos sources d’informations se faisant de plus en plus rare nous devons passer au degré supérieur ! Dodonna souhaite que l’un d’entre nous infiltre l’académie impériale. Je veux un pilote jeune et TRES doué ! Le but étant que notre taupe infiltre un escadron de TIE assez prestigieux pour nous fournir des informations sur les toutes dernières et futures tactiques. En effet nous avons impérativement besoin d’améliorer notre défense aérienne et mieux connaître ces chiens ne nous sera que bénéfique ! Alors des volontaires ? »
    L’idée m’emballe de suite ! Piloter autre chose que ces vieux X-Wings, infiltrer l’ennemi…tout cela mettrait un peu de piment dans ma routine quotidienne en ce moment ! Mais avant de me porter volontaire je veux d’abord voir qui aura le cran de se proposer ! Après plusieurs minutes de silence personne ne se propose. Je suis tenté de dire que JE VEUX être cette taupe mais j’ai apprit à être patient ! Mieux vaut le faire au bon moment….lors du discours du vieux barbu…devant toutes les troupes Rebelles ! Je ne pourrai être considéré que comme un héros…ou un fou !


    CHAPITRE II

    Dans l’Empire il y a deux sortes d’officiers : Ceux qui montent les échelons grâce à leur talent et ceux qui montent les échelons grâce à leur nom. Mais que fait t’on des gens comme moi ayant du talent et un nom crains de tous ?
    Je me prénomme Artus Tarkin, fils du célèbre Grand Moff Tarkin. Non pas que cela me gène…mais avec un père comme le mien, difficile de sortir de son ombre…


    Aujourd’hui je viens d’être promu Capitaine. On m’a confié le commandement de l’Oblitérator, un Destroyer de classe 1 n’ayant encore jamais servi. Comme à chaque promotion je me noie dans le doute. Pourquoi ai-je été promu ? Est-ce grâce à mes compétences ? Est-ce pour graisser la patte de mon père ? Je ne le saurai sans doute jamais…Les officiers ne se disent que rarement ce qu’ils pensent les uns des autres en face ici.


    L’Oblitérator se trouve actuellement dans le système de Carida. C’est ici que ce trouve l’Académie Impériale et il nous faut encore des pilotes et techniciens pour combler le manque de personnel. Les cadets de l’Empire feront une excellente main d’œuvre et certains feront leurs marques en tant que pilote. En attendant que le Destroyer soi prêt à partir je me doit de rester ici, m’assurer du bon fonctionnement des troupes, bref la routine, rien de bien intéressant. Inutile de dire que je préfèrerai risquer ma vie sur le front à combattre ces terroristes rebelles. Quand nous les auront écraser l’ordre régnera à nouveau dans la galaxie et nous ne seront plus inutilement perturbés.


    Alors que je fait les cent pas sur le pont un officier m’averti que mon père est en communication holographique dans mon bureau. Ce n’est pas souvent que j’ai l’occasion de lui parler, c’est pour cela que je ne me fais pas attendre. Avoir un père avec de telles responsabilités implique de ne pouvoir le voir dans le cadre privé qu’une ou deux fois par an.
    J’ai toujours eut de bonnes relations avec lui, c’est l’homme que je respecte le plus dans cette galaxie et il croit sincèrement en mes compétences d’officier.
    Lorsque j’arrive à mon bureau, son hologramme à la taille réelle me fait déjà face.
    « _Bonjour Artus. Comment va mon cher fils ?
    _Bonjours père. Je suppose que vous avez apprit la nouvelle.
    _Oui, j’ai de bons contacts tu dois le savoir. En tout cas félicitation pour ta promotion, tu le mérites amplement. Tu es un homme d’ordre.
    _Merci père. Mais à quoi dois-je cette promotion ? A une intervention de votre part ? A un officier souhaitant votre sympathie ou à mes compétence ?
    _Je ne suis pas intervenu. Je suis certain que tu dois ton grade de capitaine à tes compétences ! Tu n’es pas mon fils pour rien. Saches que si j’apprend que l’on t’a nommé capitaine pour obtenir quoi que ce soi de moi, je ferai exécuter le responsable sur le champ.
    _Merci père ! Vous m’ôtez quelques mauvais doutes de la tête.
    _Ce n’est rien Artus. Bon je regrette de devoir te quitter si tôt ton oncle l’amiral Motti m’attend en réunion pour régler quelques détails concernant l’Etoile Noire. Bonne chance mon fils. »

    L’hologramme disparaît et moi, je me retrouve à nouveau à inspecter mes troupes…On m’a assuré que le vaisseau serai prêt d’ici une semaine, j’espère que c’est le cas. Toute cette inactivité me donne plus que tout envi de rayer de la carte quelques Rebelles.
    Lorsque le destroyer sera prêt nous partirons pour le système de Corellia afin d’évincer quelques cellules Rebelles qui harcèle les forces impériales en présence. Rien de bien difficile mais une victoire rapide motivera très rapidement l’équipage...


    CHAPITRE III

    Je sais pas pourquoi mais je stresse ! Pourtant c’est moi qui me suis porté volontaire on m’a pas forcé ! Mais bon de toute façon il est trop tard pour faire machine arrière, de quoi j’aurai l’aire sinon ! Et puis c’est pas en fuyant mes responsabilités qu’on parlera de moi en héros plus tard !
    Hé oui ça ne va même pas faire un jour de cela que je me suis officiellement porter volontaire pour la mission suicide d’infiltration ! Vous auriez vu la tête de Jak et de Jon ! Et puis ce vieux barbu de Dodonna m’a fait un de ces discours patriotique qui me saoule bien ! Menfin…le point fort dans tout ça c’est que tout le monde sans exception parle de moi sur Yavin IV ! Je me demande combien de crédits je vais amasser quand j’aurai fini cette mission…si j’en reviens vivant bien sur ! Mais ça, c’est une toute autre histoire !

    Le plan est simple, j’infiltre l’académie impériale pour devenir un simple cadet de la marine pour ensuite intégrer un escadron et gravir les échelons. C’est pour cela qu’il leur fallait un pilote très jeune, talentueux ayant un minimum d’expérience, ils n’y auraient aucun soupçon. N’étant pas fiché par l’Empire je préfère garder ma véritable identité, mais pour des questions de crédibilité on m’a inventé un passé. Ainsi je viens de Kuat, mes parents étaient de riches commerçants favorables au régime impérial jusqu'à ce que des Rebelles les tuent « sans le vouloir » lors d’une mission d’espionnage ! C’est soi disant pour cela que je veux intégrer l’académie. Dodonna et toute sa clic m’ont crée un faux compte pour prouver mes origines bourgeoise de Kuat et je suis actuellement en train d’essayer la tenue que je devrai porter lorsque je me présenterai aux impériaux.
    _ « Quel élégance ! Me dit Jak en entrant dans mes quartiers privés !
    Avec sa tenue de pilote orange souillée de carburant et moi déguisé en jeune bourgeois personne n’aurait pu dire que l’on appartenait à la même classe sociale et au même escadron !
    _Oh toi te moques pas, dis-je ! C’est pas toi qui part en mission suicide déguisé en je-ne-sais-quoi !
    _Mais tu t’es porté volontaire mon cher ! A toi d’assumer !
    _Hé bien ne t’inquiète pas pour cela Jak j’assume très bien !
    _En tout cas tu va nous manquer dans l’escadron…
    _Qui est le jeunot qui me remplace ?
    _...Malek Huiss…ne dit rien je sais ce que tu penses ! Si il survit à son premier combat il aura de la chance ce petit !
    _ Vous inquiétez pas, quand je reviendrai vous aurez un héros dans l’Escadron Sentinelle !
    _Ouai je m’inquiète pas pour ça ! Par contre promet moi un truc !
    _Quoi ?
    _Fait leur bouffer les ailes de leurs chasseurs à ces ordures !
    _C’était déjà prévu !
    _Merci…Bon je doit y allé, j’vai devoir briefer l’autre jeunot qui te remplace !
    _Bonne chance ! Avec un mec comme lui t’en aura besoin ! »
    Jak Malak quitte alors mes quartiers après un dernier clin d’œil ! Il va me manquer celui là ! Me voila ne nouveau seul à essayer ce fichu costume et dans une heure je doit quitter Yavin IV pour l’académie Impériale à bord d’une navette Kuati utilisé par la Rébellion pour transporter des armes…C’est alors que Jon Dreis entre dans ma chambre de façon très précipitée.
    _ « Oula toi t’as du piquer un springt ! Qu’est ce qui t’arrive mon vieux ? On cour pour dire au revoir au futur grand héros de l’Alliance ?
    _Très drôle Marvin ! Bon mon oncle te cherche partout, ton départ est avancé !
    _Et en quel honneur ?
    _Demande lui !
    _Ok je vois ! Bon… c’est l’heure d’aller botter les fesses des Impériaux ! »


    J’arrive au hangar où m’attendent Garven Dreis et ses deux lieutenants : Wedge Antilles et Jek Porkins. Garven me briefe une dernière fois. Wedge m’explique ensuite que je ne devrai prendre contact qu’avec eux lors de mes congés à l’abri de tous les regards. Je devrai m’envoler pour Tatooine et y rencontrer Jek Porkins pour lui divulguer les infos que j’aurai récolté. Bref j’aurai pas de vacances avant un bon bout de temps…
    Le départ se fait devant le petit comité…dommage j’aurai préféré décollé devant la foule délire !

    Quelques jours plus tard :
    L’alarme vient de me réveiller, je fonce vers le cockpit : Carida est vue. Une fois sur place je pourrai m’engager à l’académie impériale ! Bon je dois m’habiller en digne bourgeois de Kuat avant d’atterrir…quel costume ridicule quand même…menfin j’aurai bientôt un bel uniforme noir ! Ca va me changer du orange flashie de mon ancienne combinaison !
    J’espère que l’accueil sera convivial, ils m’ont bien l’air coincés ces tas d’ordures… je verrai bien sur place…Ca tombe j’vai être surpris !


    Bon je viens de me poser, tout va bien pour le moment ! Maintenant il faut que j’trouve ce fichu poste de recrutement…Menfin, ça ne devrait pas être si compliqué que ça ! Après je vais devoir leur sortir mon numéro de jeune bourgeois qui déteste les Rebelles ! J’aperçois un jeune dans la rue, il a l’air d’être du coin…


    _ « Heu, bonjours, je m’appelle Marvin Kol, j’voulais juste savoir où se situer le centre de…
    _…de recrutement pour l’académie ?
    _Bien joué c’est ça ! Mais comment vous le saviez ?
    _Ben c’est que moi aussi je le cherche, je viens de Coruscant et je m’appelle Kell Mundo !
    _On va bien s’entendre Kell… »


    CHAPITRE IV (Quatre mois plus tard)

    La galaxie…C’est étrange de le terroriser tout ceux qui l’habitent à la seule prononciation de mon nom de famille…C’est là que je me rend compte que mon père a un rôle important dans le contexte actuel ! Dire qu’un jour je pourrai peu être la gouverner…Palpatine reste cloîtrer sur Coruscant à donner des ordre et attendant que l’on cède à ses caprices. Je suis sur que mon père ferai un meilleur empereur que lui, il le pense aussi et il a raison…il faut être ambitieux dans la vie. Sans ambitions le monde n’avance pas !
    Les Rebelles sont aussi ambitieux lors de leurs attaques…mais ce sont des fous contrairement à nous. Lorsque mon père les aurra retrouvé ils ne seront plus rien pour personne.

    _ « Capitaine, la Colonel Dovan Jorak demande à vous faire son rapport »

    C’était mon second, Karl Gorender…je déteste lorsqu’il me sort de mes pensées…
    _ « Faites la entrée…
    _Bien monsieur !
    _Merci Gorender… »
    Dovan Jorak entre alors dans mes bureaux à l’instant où Gorender le quitte.
    Dovan était une grande femme blonde, les cheveux blond et long, une petite cicatrice en dessous l’œil droit mais qui n’altéré en rien sa beauté. Inutile de vous dire qu’elle a était à plusieurs reprises ma maîtresse…J’apprécie beaucoup Dovan, la seule Colonel à bord à me parler franchement. Aux commandes d’un chasseur TIE c’est une véritable meurtrière sans aucune pitié pour l’ennemi. Elle avait déjà abattu une cinquantaine de chasseur à elle seule. J’ai spécialement crée l’escadron Pearl pour elle, elle le mérite.


    « _Dovan…vous êtes toujours aussi belle que meurtrière…
    _Merci capitaine ! Puis-je faire mon rapport ou souhaitez vous encore me complimenter sur mon physique ?
    _De l’ironie… j’aime ça ! Au rapport soldat, puis ce que vous le souhaitez tellement !
    _De l’ironie ? J’adore ça aussi…Mais bon laissons nos relations de côté voici mon rapport.
    Nous avons retrouvé le petit contingent de Rebelles organisant un réseau sur Ryloth.
    _Depuis le temps qu vous les cherchiez…
    _L’attente Artus ! Plus elle est longue plus vous savouré ce que vous attendiez le moment venu ! C’est Marvin Kol qui a retrouvé leur trace. Nous l’avons rejoins sur place pour une attaque surprise. Les rebelles étaient si mal organisés que notre Escadron à lui seul en est venu bout ! Marvin Kol s’est encore fait remarquer en sauvant la vie d’un de mes pilotes. Par contre. Hélas Huber McLives n’a pas eut cette chance…
    _La victoire ne s’obtient jamais sans sacrifice Dovan. Je suis désolé pour votre pilote, il aura les funérailles qu’il mérite.
    _Je vous remercie pour lui capitaine.
    _Mes hommes ont le droit à l’honneur jusqu'à leur mort Dovan. Maintenant parlez moi de ce Marvin Kol. Vous le mentionnez dans tous vos rapports ces temps ci. Ce jeune à beaucoup de talent et un potentiel énorme d’après ce que j’entends.
    _Il en a monsieur ! C’est un jeune bourgeois de Kuat, ses parents on été assassinés par les Rebelles. Depuis il jure des les venger et a intégrer nos rangs pour faire payer les Rebelles.
    _La haine est un atout puissant…Lorsqu’elle coule en nous on se sens invincible lors des combats et à force on le devient ! Je vais m’entretenir avec lui quand j’en aurai l’occasion… »

    Alors que je viens à peine de finir ma phrase je m’aperçois que cet imbécile de Gorender vient de passer une transmission holographique à mon bureau. Il sait pertinemment que je ne souhaite être déranger sous aucun prétexte lorsque je suis avec Dovan…
    «_Excusez moi Dovan, je viens de recevoir une transmission urgente. Restez ici je suis à vous dans trente secondes.
    _Mais faites donc capitaine ! »
    J’active la transmission et j’aperçois avec étonnement le visage de mon père. Il m’adresse directement la parole via son hologramme :
    _ « Bonjours Artus !
    _Bonjours père, avez vous des nouvelles à m’annoncer ?
    _Oui et du premier ordre ! L’Etoile Noire est enfin opérationnelle. J’ai besoin d’hommes, des meilleurs hommes de tout l’Empire ! J’ai donné l’ordre à tous les meilleurs capitaines de Destroyer de transférer leurs deux meilleurs Escadrons sur la station. Les Rebelles vont tenter une attaque à un moment j’en suis certain…même si cela sera suicidaire !
    _Je vous envoie mes deux meilleurs Escadrons immédiatement père !
    _Bien…j’aimerai aussi que tu soie du voyage. Cela fait longtemps que je n’ai pas vu mon fils, j’ai beau être Grand Moff je suis avant tout ton père. »
    L’hologramme disparaît. Je regarde Dovan qui a assister la conversation :
    « _Tu sais ce qu’il te reste à dire à tes pilotes…
    _Quand est ce que nous partons ?
    _Dans six heures, ne perd pas de temps ! »


    CHAPITRE V

    Ca va faire quelques mois que je suis parti en mission…et étrangement la Rébellion de me manque pas…Je me suis fait de nouveau amis, notamment Kell Mundo que j’ai rencontré quelques minutes avant d’intégrer l’académie. On a rapidement fait nos classes et nous sommes maintenant affecté à l’escadron Pearl de TIE Fighters. J’ai retrouvé la même ambiance que chez les rebelles, les cadets et les pilotes sont de vrais fêtards quand ils le veulent ! Par contre durant le boulot ça rigole plus, la discipline est reine …mais je m’y suis vite habitué. Depuis le début de ma mission j’ai pu apprendre quelques tactiques que j’ai retransmit à la Rébellion via Jek Porkins le plus rapidement possible durant mes courts congés. Mais cela m’embête de plus en plus de devoir faire cela, je trahi mes nouveaux amis…

    Notre escadron est affecté à l’Oblitérator, un Star Destroyer de classe l . Ce dernier est commandé par le fils du Grand Moff Tarkin : Artus Tarkin. C’est un honneur pour les membres de mon escadron, moi je ne n’arrive pas encore à me sentir honoré, les Rebelles dépeignent quand même Tarkin pour comme un tyran avec pas mal de sang sur les mains…Il me faisait peur…jusqu'à ce que je rencontre son fils Artus. En effet à la suite d’une mission parfaitement réussite Artus Tarkin à souhaiter nous félicité personnellement lors de notre prochain briefing. Il m’a paru honnête et sincère, je n’ai pas senti le mal en lui.


    Aujourd’hui je suis monté en grade suite au décès d’un membre de l’escadron, pauvre Huber… descendu par un X-Wing en vole de routine… Je suis un officier maintenant, je vais avoir accès à de nouvelles informations qui seront utiles à l’Alliance Rebelle…Mais est ce que je voudrai leur donner à présent…Depuis que je suis ici je m’aperçoit que les Impériaux ne sont pas si mauvais que cela, ils ont aussi un idéal. Ils me racontent certaines anecdotes qui font passer les rebelles pour des criminels…Les membres de mon nouvel escadron me sont plus chers que ceux que j’avais dans l’Alliance Rebelle. En effet je n’étais entré dans la Rébellion qu’un mois auparavant avant de partir en mission ici ! Je connais mieux mes amis Impériaux que mes amis Rebelles…De plus la doctrine impériale n’est si mauvaise et injuste que cela…elle veut l’ordre dans la galaxie et c’est une bonne chose ! Alors que les Rebelles veulent surtout renverser l’Empire…
    C’est décidé, à partir de maintenant je ne me considère plus comme Rebelle, je pense qu’avec le temps je me ferai à l’idée d’être un Impérial à par entière! C’est une question de temps… Lors de mes prochains congés je donnerai de fausses informations à Porkins puis je ne viendrai plus aux rendez vous, ils me croirons morts !

    Alors que je suis dans la salle de détente de attribuée à l’Escadron, Dovan, la leader de notre escadron entre pour nous faire une annonce, elle à l’air heureuse ! Une bonne nouvelle donc !
    _ « Bon vous êtes tous ici ? L’Etoile Noire étant enfin opérationnelle, le grand Moff Tarkin a demandé que les meilleurs escadrons soient affectés à la défense de la station et le notre fait partit de la tête de liste ! Le capitaine Artus Tarkin nous convoque dans dix minutes ! Préparez vos bagages !»

    Artus est devant nous dans la salle de conférence du destroyer. Nous sommes convoqués avec un second escadron. Artus prend la parole, j’espère que ça ne sera pas aussi barbant que les discours de Dodonna !


    _ « Bonjours les Hommes. Bon vous savez tous pourquoi vous êtes ici donc je vous épargne le long discour…Mon père le Grand Moff Wilhuff Tarkin a demandé à tous les meilleurs capitaines de destroyers de transférer leurs deux meilleurs escadron sur l’Etoile Noire. C’est pour cela que je vous ai choisi vous ! Pour des raisons personnelles j’irai avec vous sur la station. Faites moi honneur ! Rompez ! »
    Hé bien je suis agréablement surpris : bref , net et précis ! Je commence à apprécier de plus en plus le capitaine ! Alors qu’avec Kell je commence à sortir de la salle, le capitaine Artus Tarkin me fait signe. Je demande à Kell qu’il m’attende, mais je me demande surtout ce que me veut le capitaine…
    _ « Monsieur.
    _Repos lieutenant.
    _Merci ! Vous désirez me parler en privé ?
    _Oui, je suis avec grand intérêt vos exploits. Dovan me parle souvent de vous lors de ses rapports…et je dois dire que je suis impressionné ! J’ai rarement vu un pilote aussi jeune évoluer aussi vite au sein de l’Empire.
    _Vous m’honorez capitaine !
    _Vous méritez mieux que votre grade de Lieutenant, c’est pour cela que je vous nomme As. Je suis sur qu’ensuite vous montrez rapidement les échelons !
    _C’est trop d’honneur Monsieur ! Je ne vous décevrai pas ! »

    Je n’en reviens toujours pas, je suis « As » ! Voila qui me motive encore plus dans le fait de renier les rebelles ! Les impériaux EUX me jugent à ma juste valeur ! Je sens que je vais faire un carnage lors du prochain combat…


    CHAPITRE VI

    Le voyage s’est passé sans encombres comme prévu. J’ai du laissé à contrecoeur le commandement de l’Oblitérator à Gorender. J’espère qu’il ne causera pas trop de dégâts durant mon absence… Je déteste laisser ce qui m’appartient dans les mains d’une autre personne…surtout quand elle se nomme Gorender !
    Je suis en train de quitter la navette, les membres des deux escadrons sélectionnés me suivent. J’imagine déjà mon père en train de m’attendre devant la navette. Cela va faire neuf mois que je ne l’ai pas vu…

    Je descends la rampe de la navette et comme je l’avais prévu mon père m’attend. Il est en compagnie de mon oncle, l’Amiral Motti et de ses amis Yularen et Bast. Un bien beau panel de personnes respectables et respectées.



    Mon père s’avance :
    « _Bienvenu parmi nous Artus ! Heureux de te voir, tout comme ton oncle ! dit-il en se tournant vers Motti.
    _Ton père a raison, dit ce dernier, j’avais hâte de revoir notre tout nouveau capitaine !
    _Vous savez mon oncle, dis-je, mon destroyer n’est rien comparé à l’Etoile Noire ! C’est l’arme ultime !
    _Si seulement tout le monde pensait la même chose ici….
    _Comment cela ? »
    Mon oncle se tourna vers mon père l’air résigné. Mon père prit la parole :
    « _Palpatine a envoyé Darth Vader nous surveiller, pour voir si nous n’abusons pas du pouvoir que représente cette station.
    _Vader…je n’aime pas cet homme…
    _Il a étranglé ton oncle en voulant lui prouver que l’Etoile Noire n’était qu’un jouet par rapport à la Force…Heureusement je suis intervenu.
    _Ce Darth Vader n’est que le lèche botte de Palpatine, ce n’est qu’un fou croyant à l’ancienne religion des Jedi.
    _C’est pour cela que je ne resterai pas souvent avec toi ici. Vader me surveille constamment…Mais tu n’es pas informé de la nouvelle la plus importante !
    _Laquelle père ?
    _Alderaan n’est plus. J’ai testé la puissance du super-laser de la station sur la planète, le tout devant les yeux de la princesse Leia.
    _Leia Organa ? Que fait elle ici ? N’est elle pas membre du sénat impérial ?
    _J’ai bien peur que non. Tout d’abord le sénat n’est plus : Palpatine l’a dissout pendant ton voyage. Ensuite Organa a volé les plans de la station, nous l’avons capturé mais impossible de remettre la main sur les plans. Les Rebelles vont pouvoir tenter une attaque si nous ne retrouvons pas leur base !
    _ J’étais sur que c’était un traître. Son père complotait contre nous avec la Rébellion. Mais même si les Rebelles nous attaquent ils perdront toute leur flotte en moins de dix minutes.
    _La station n’est défendue que par des turbolasers à courte portée et il nous faut plus que de simples TIE pour la défendre contre une flotte. C’est pour cela que l’Oblitérator ainsi que deux autres destroyers sont en route pour stationner autour de l’Etoile Noire.
    _En reprendrai-je le commandement ?
    _Si tu le souhaites, tu es libre de rester. Mais avant de continuer à discuter restaurons nous veux-tu ?
    _Bien sur père. Mais avant j’aimerai vous présenter mes deux meilleurs pilotes : Dovan Jorak et Marvin Kol. A eux deux ils ont abattus plus de Rebelles qu’un escadron standard.
    _Ravi de vous rencontrer. J’ai confiance en mon fils, s’ils vous complimente ainsi c’est parce que vous le méritez. Si les Rebelles tentent une attaque vous aurez le privilège de décoller avec les premiers escadrons pour prouver vos talents. Je vous fais confiance. »

    Mon père salua les deux pilotes et se retourna. Je fis signe à Dovan et à Marvin de rejoindre leur groupe et d’aller se restaurer dans l’endroit qui leur est attribué. Mon père veut les faire combattre en première ligne, c’est un honneur pour eux et pour moi…Mais je risque de perdre mes deux meilleurs éléments. Les Rebelles sont peut être fous, ils ont de bons pilotes !


    Le lendemain :
    Une journée passionnante m’attend ! Mon père a demandé à Bast de me faire une visite complète de la station. D’ailleur le voila qui frappe à la porte de mes quartier.

    _ « Bonjours Bast !
    _Bonjours Artus ! Es-tu prêt à visiter cette gigantesque sphère ?
    _ Et comment ! Je n’attendais que ça quand j’ai appris la création de la station !
    _Alors suis moi un mini speeder nous attend.
    _Un mini speeder ?
    _Oui, vu la taille de la station les officiers ne peuvent pas se permettre de se déplacer à pieds. Aller en route ! Tu vas découvrir l’arme ultime de tes propres yeux ! »

    Bast sais rendre les descriptions des systèmes techniques intéressants. Nous sommes partis il y a deux heures et je peux vraiment constater l’ampleur de la chose ! Quel arme parfaite ! Nous passons par les quartiers de détention pour accéder aux différents hangars. J’aperçois de loin un Wookie menotté par deux Stormtroopers qui ont l’air bien maladroits… Etrange…les Wookies ne sont ils pas réduit en esclavage sur Kashyyyk ? Il faut se dire que la vie est faite d’exceptions !
    Les heures passent…La visite est stupéfiante ! C’est alors que Bast reçoit un appel prioritaire sur son comlink. Il me regarde, stupéfait :
    « _Leia Organa s’est enfuit de sa cellule ! Il y a eut une fusillade entre des Rebelles et des Stormtroopers…
    _Comment est-ce possible ?
    _Je n’en sais rien ! Je te ramène à tes quartiers ton père me demande. »

    Une fois dans mes quartiers, il me semble voir quelque chose à travers les hublots qui me servent de fenêtre : un vieux cargo corellien poursuivi pas tout un escadron de TIE.
    C’est alors que mon oncle entre dans mes quartiers, essoufflé:
    « _Leia Organa s’est échappée de la station, ton père a fait installer un mouchard dans le cargos qui lui a permit de prendre la fuite.
    _Cela nous mènera à la base des Rebelles !
    _Exact ! Mais ils riposteront quand ils nous aurons repérés. Il faut se préparer au combat ! »



    CHAPITRE VII

    Je suis sur cette station depuis seulement quelques jours et je me sens déjà mal à l’aise. J’étais plutôt excité de venir ici mais quand j’ai appris que le grand Moff Tarkin avait fait détruire Alderaan je ne me sens pas bien. J’avais bien raison de le craindre…cet homme me parait dangereux, calculateur, mauvais…il n’est pas comme son fils…Bref j’ai un mauvais pressentiment.
    Les Rebelles luttent contre ce genre d’acte…Soi cela va rallier des mondes à leur cause soi cela fera le contraire…Suis-je vraiment à ma place ici ? Vais-je combattre pour une puissance qui détruit des planètes mais qui me voie comme un héros ou dois je retourner parmi les Rebelles que j’ai trahi mais qui empêcherai de tels actes… Je ne suis plus sur de rien... le doute m’envahi…Que dois je faire ? Je n’en sais rien…

    C’est alors que l’alerte rouge retentie ! Dovan entre en catastrophe dans mes quartiers :
    _ « Les Rebelles nous attaquent ! Ils ont déjà détruits pas mal de turbolasers ! Darth Vader ordonne à la chasse de décoller ! Préviens Kell, met ta combinaison et fonce dans le hangar ! »
    J’enfile directement ma combinaison et je réveille Kell.
    « _Aller réveilles toi mon gars ! On nous attaque !
    _Cool ! C’est notre jour de gloire Marvin ! Allons mater ces Rebelles !
    _Cris pas victoire si vite… »



    Vingt minutes plus tard :

    Je suis dans mon cockpit, moi et l’Escadron Pearl sommes chargés d’intercepter l’Escadron Bleu des Rebelles pendant que l’Escadron Noir de TIE s’occupe des escadron Jaune et Rouges Rebelles. Je vole en trio avec Dovan et Kell. Dovan s’occupe de prendre en chasse un X-Wing ou un Y-Wing pendant que Kell et moi la couvrons.

    Nous prenons un premier X-Wing en chasse, et là…il ne me faut que quelques seconde pour identifier la peinture du chasseur. Il appartient à l’Escadron Sentinelle, c’est le chasseur de Jak Malak, mon ancien leader lorsque j’étais Rebelle. Jak est prit au piège…La simple vision de son chasseur me rappelle pourquoi je me suis engager chez les Rebelles, pourquoi il s’est engagé chez les Rebelles…C’est alors que Dovan me sort de mes pensées :
    « _Marvin ! Qu’est ce que tu fout ! Un deuxième chasseur nous colle aux trousses! Occupes toi en avec Kell pendant que je fini de canarder celui-ci !


    Le temps de réagir et le chasseur de Jak par en fumée sous les tirs de Dovan…Un ami s’est fait tuer par une amie…Si Jak avait su que j’étais à bord de ce cockpit…Je ne tire plus, je ne me dirige plus, j’ère dans l’espace…seul avec mes pensées…J’entend dans mon communicateur Kell hurler de joie après avoir détruit un Y-Wing, Dovan le félicite…Je me dégoûte…Comment en suis-je arrivé là ? A voir mes amis massacrer mes autres amis sans rien faire… Impérial ou Rebelle, je dois combattre des amis…je suis prit au piège…
    C’est alors que le chasseur de Dovan me dépasse, elle prend en chasse un deuxième X-Wing…celui de Jon Dreis, mon meilleur ami lorsque j’étais chez les Rebelles d’après la peinture du chasseur. Dovan se met à hurler dans mon communicateur :
    « _Putain mais qu’est-ce que tu fous Marvin! C’est le carnage ici et toi tu restes sans rien faire ! Ressaisis toi vite ! Couvre mois tout de suite sinon je pourrai abattre ce fichu X-Wing ! Kell fait son boulot fait le tiens ! »

    Dovan commence à tirer sur le chasseur de Jon…et là je ne sais pas ce qu’il me prend, je ne me contrôle plus…j’active mon ordinateur de visée et je tire deux salves simultanées sur le TIE de Dovan qui explose sur le coup. Je viens de tuer une amie pour en sauver un autre… L’un méritait ‘il de vire plus longtemps que l’autre ? Je n’en sais encore une fois rien…je suis plongé dans le doute dans un état semi comateux. C’est un miracle que mon chasseur ne se soi pas encore fait descendre.
    « _NOOOOOOOOOOOOON ! Hurle Kell dans le communicateur. Pourquoi t’as fait ça ! Espèce de traître ! Tu vas le payer ordure de Rebelle ! »
    J’ai senti la rage et les pleurs de Kell sans ses paroles. Il est rempli de haine à mon égard désormais…un pilote plein de haine se croit invincible, et à force de le croire il le devient vraiment…
    Il dirige instantanément son TIE vers le mien, c’est alors qu’il se prend une salve de X-Wing de plein fouet et part en vrille vers moi. La collision est inévitable mais il ne me reste qu’un dixième de seconde avant le choc fatal.

    Le néant…suis-je en train de rêver ? Suis-je inconscient ? Suis-je mort ? Je ne vois qu’une lumière blanche et je me sens étrangement bien.


    CHAPITRE VIII

    Les Rebelles nous attaquent mais nous sommes à quelques minutes de leur extermination. Bientôt Yavin IV sera à portée de tir et il ne restera plus rien de ces misérables terroristes !
    Darth Vader est partit lui-même au combat. Mettre sa vie en danger alors que la victoire est proche et certaine…c’est courageux mais stupide ! Mon père est devant l’écran de visée de la station pour être aux première loge lors de l’écrasement total des Rebelles. Mon père avait voulu que je me joigne à lui mais je préfère assister au spectacle depuis mon Destroyer, à bord de MON vaisseau.
    Je vais féliciter mon père pour son futur triomphe avant de partir et j’irai ensuite dans une navette qui m’emmènera à l’Oblitérator. La salle où se situe mon père est à quelques mètres je tape mon code d’accès et j’entre :
    _ « Artus ? Tu ne pars plus sur l’Oblitérator ?
    _Si père. Je viens juste pour vous féliciter ! Votre doctrine et votre acharnement ont payé aujourd’hui ! Demain vous serez un héros pour tout l’Empire !
    _Merci Artus ! Mais dépêches toi si tu veux assister au spectacle, la station est à porté dans quinze minutes.
    _Au revoir père ! Je suis si fier de vous !
    _Au revoir Artus. »

    Alors que je quitte la salle je croise Bast :
    « _Attend moi s’il te plaît Artus. » me dit ‘il.
    Il entra dans la salle sans que je puisse lui répondre. Deux minutes plus tard il en sort deux minutes plus tard :
    « _Merci de m’avoir attendu Artus.
    _Ce n’est rien, mais que vouliez vous me dire ?
    _J’ai analysé la tactique des Rebelles et il se pourrait qu’il y ai un danger ! Il faut partir vite !
    _Comment ça ? Et mon père ?
    _ Leurs chasseurs visent une bouche d’aération. Si une seule torpille tombe à l’intérieur toute la station explosera ! Ton père est sur de sa victoire, il vient de s’enfermer pour savourer son triomphe sans que personne ne le dérange. Je préfère rester prudent, je servirai mieux l’Empire vivant que mort. Puis-je monter à bord de l’Oblitérator avec toi ?
    _Je n’y vois pas d’inconvénient Bast ! Mais à mon avis vous vous faites du mauvais sang pour rien. La chasse a décollé et va exterminer ces pilotes en peu de temps ! J’ai confiance en mon père, je ne m’inquiète pas pour lui. »

    Nous atteignons le hangar de ma navette en quelques minutes grâce au mini-speeder. Le pilote est déjà prêt et n’attend plus que nous. Je lui demande de décoller sur le champ. L’Oblitérator se trouve à un micro saut hyperspatial d’un centième de seconde.

    J’ordonne au pilote de calculer le saut le plus rapidement possible, chose qu’il fait immédiatement. Le saut est tellement furtif qu’on ne s’en rend même pas compte. Une fois sur place Yavin IV est aussi grande qu’un ballon et l’Etoile Noire aussi petite qu’une bille. Mais il manque quelque chose : l’Oblitérator ! Nous devrions le voir depuis notre position…mais rien :
    « _Pilote ! Où est l’Oblitérator !
    _Je n’en sais rien capitaine.
    _Vous avez bien calculé le saut ?
    _J’en suis sur capitaine, j’ai vérifié deux fois !
    _Bien…Maudit Gorender ! »
    J’appelle immédiatement Gorender sur mon comlink :
    « _Gorender au rapport capitaine !
    _Gorender où êtes vous ? L’Oblitérator n’est plus à sa position initiale !
    _Je sais capitaine. Le Seigneur Vader m’a ordonné d’amener l’Oblitérator derrière l’Etoile Noire pour embusquer tout Rebelle tentant de s’enfuir. Nous faisons de notre mieux, seul un chasseur nous a échapper il juste avant votre appel. Je reviens à la posi… »

    La communication a coupée net. Je regarde l’heure, Yavin IV aurait du être détruite à cet instant précis. Je relève ma tête et à ma grande surprise la petite lune est toujours au même endroit…et j’aperçois avec horreur qu’a la place de l’Etoile Noire…une immense explosion à lieue…

    C’est impossible ! Les larmes me montent, mon père, son rêve, tout…tout a été anéanti par les Rebelles en une seconde…Bast avait raison…Il me regarda dépité après être resté bouche bée comme moi pendant une longue minute.
    _ « Artus…il n’est peu être pas mort. Je vais me renseigner immédiatement pour savoir s’il a prit une navette. Je suis sur qu’il reste une chance…
    _Non Bast. Je connais mon père…Cette bataille était l’accomplissement de toute son existence. Il ne serait jamais partit pour assister à son plus grand moment de gloire. Les Rebelles lui ont volé sa victoire… »

    Les larmes coulent sur mes jouent, je serre mes poing avec rage et je regarde, impuissant, les éclats qui volent au loin…


    CHAPITRE IX

    Je suis toujours dans cette lumière blanche où je me sens étrangement à l’aise…c’est alors que je me sens comme aspiré de l’intérieur violement…

    Je me réveille, une femme en uniforme blanc est devant moi, je tourne la tête et je vois Kell dans un fauteuil anti-gravité, les jambes amputées, me regardant avec les yeux pleins de haine.
    Mais tout ceci est flou, très flou…Je me rend compte alors que je suis dans une cuve de Bacta, j’essai de plier mes bras mais je ne sens rien du côté droit. Je tourne la tête et rien…je n’ai plus de bras droit.
    Je réalise à peine ce qui m’arrive qu’on commence à me sortir de la cuve. Deux droids me prennent et me dépose sur un lit. Je me sens à moitié comateux. La femme en blanc, l’infirmière très certainement s’approche avec une seringue à la main. Je me rendors immédiatement…

    Lorsque je me réveille à nouveau je me sens beaucoup mieux, j’ai toute ma présence d’esprit, du moins je crois. Mes bandages ont disparus, je suis dans une combinaison noire standard impériale. La manche droite « flotte » vu que mon bras a été amputé. Je me pose tellement de questions…Où suis-je ? Pourquoi m’a-t-on amputé ? Qu’est ‘il arrivé à Kell ? Où est Artus ? Comment s’est finie la bataille ? Jon Dreis est-il encore en vie ? Yavin IV a-t-elle explosée ? Dans quel camp dois-je me rallier ? Dans les deux cas je devrai affronter mes amis et je serai rongé par le remord…
    L’infirmière entre alors dans ma chambre :
    « _Vous êtes réveillé. Tant mieux.
    _Où suis-je ? Que s’es-il passé ?
    _Je vais laisser le capitaine Artus Tarkin répondre à vos questions. Capitaine vous pouvez entrer ! Il est conscient. »
    L’infirmière avait une tonalité sadique dans ses paroles…je n’aime pas çà… Le capitaine Artus Tarkin entre alors dans ma chambre, il fait signe à l’infirmière de se retirer, me regarde droit dans les yeux et prend la parole :

    « _Marvin…Marvin Kol…la bataille commençait plutôt bien pour vous, mais il a fallu que vous descendiez sans raison ma meilleure pilote et la femme que j’aimais…Par la suite Kell Mundo a héroïquement foncé sur vous pour stopper votre folie meurtrière. Hélas son TIE s’est fait percuter par une salve venant du X-Wing que Dovan allait détruire…Kell Mundo perdit le control de son appareil et entra en collision avec le votre. Par chance pour lui les deux TIE n’explosèrent pas mais « s’emboîtèrent » l’un dans l’autre. Les réacteurs de Kell étant toujours en fonctionnement, vos deux chasseurs dérivèrent vers l’espace s’éloignant de l’Etoile Noire.
    Deux minutes plus tard les Rebelles faisaient exploser la station causant ainsi la mort de mon père, de mon oncle, celle de quelques milliers de personnes et la destruction de l’Oblitérator.
    Il nous a fallu une semaine pour retrouver les très rares survivants. Nous avons retrouvé votre TIE et celui de Kell deux jours après la catastrophe. Vous étiez grièvement blesser, si bien que Kell a eut les jambes amputées et vous par chance n’avez eut que le bras droit. Nous vous avons emmené dans le centre médical du Keldaure, le Destroyer personnel de Bast. Kell a reprit conscience deux jours avant vous et nous a expliqué votre trahison. Votre sentence est déjà prévue mais avant…je souhaite savoir pourquoi vous avez fait cela ! »
    Quoi qu’il arrive mon destin était désormais scellé, ne pouvant pas tomber plus bas, n’ayant plus rien à perdre je décide de tout avouer au capitaine. Je suis un homme mort de toute façon…

    « _Je ne suis pas un jeune bourgeois de Kuat et mes parents n’ont pas été assassinés par les Rebelles. Je suis un Rebelle, j’ai accepté une mission d’espionnage consistant à infiltrer vos rangs. J’avais des préjugés sur les Impériaux mais au fil du temps j’ai adhéré à vos idéaux jusqu'à en renier les Rebelles et leur donner de fausses informations. Je vous ai beaucoup apprécié capitaine, ainsi que Kell et Dovan.
    Mais lorsque j’ai apprit que votre père a donné l’ordre de détruire Alderaan tout s’est bouleversé en moi. Lors du combat j’étais encore sous le choc. C’est alors que je me suis rendu compte que les pilotes que Dovan, Kell et moi-même abattions étaient mes anciens frères d’arme. Après la mort de l’un d’entre eux je ne sais plus que ce que je faisais. Si bien que sans me contrôler j’ai froidement abattu Dovan. Vous connaissez la suite…
    _Bien. Je vous remercie pour vos aveux je connais maintenant la vérité. Dommage que cela se finisse comme ça Marvin, vous auriez fait carrière, j’en suis certain. Cela étant dit vous êtes condamné à la peine capitale prévu par le code pénal interne de l’Empire. Vous serez largué vivant dans le vide spatial demain à la première heure.
    Au revoir Marvin Kol.
    _Au revoir capitaine Artus Tarkin. »

    Le capitaine sort de ma chambre. Je m’allonge dans mon lit et me met en position fœtale. Je suis heureux et à la fois déprimé. Demain je ne me poserai plus ces questions qui me torturent l’esprit, la mort soulagera mes douleurs mentales. D’un côté c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
    D’un autre côté je suis malheureux. Qu’aurai-je fait de ma vie ? J’ai trahi mes amis qu’ils soient Rebelles où Impériaux. La plupart d’entre eux sont morts et quelques fois par ma faute. Les seuls qui ont survécu me crois mort ou me haïssent. Je ne serai jamais devenu un héros, je ne serai jamais rien devenu en fait. Rien...Qu’aurait dit mon frère…je n’en sais rien et de doute façon il est trop tard pour moi de me poser la question.
    Je serre mes jambes contre mon ventre et m’endort…demain tout ira mieux.


    CHAPITRE X

    Je vais très rarement ici : la salle des exécutions capitale. C’est seulement la seconde fois que j’y vais. Je ne suis jamais vraiment heureux de voir un homme se faire tuer ainsi contrairement à certains qui s’en font une pure joie. Je ne suis pas un sadique, le sadisme dans ce contexte c’est manquer de respect au condamné.
    Deux Stormtroopers conduisent Marvin Kol dans la salle d’exécution. Ils scellent la porte et repartent. Marvin me regarde, il sourit mélancoliquement. C’est alors que la porte derrière lui s’ouvre sur le vide spatial. J’ai a peine le temps de voir la peau de Marvin geler qu’il se fait brusquement aspiré dans le néant glacial de l’espace.
    J’entends un officier dire « Salopard de Rebelle ». Bast qui est de l’autre côté de la salle le regarde avec une noirceur indescriptible. Je déteste ce genre de propos lors de la mort d’une personne même si je haie les Rebelles. Pour moi la haine n’implique pas l’irrespect.
    Même si Marvin a fait ce qu’il a fait je ne lui en veux pas. Il a fait son travail de soldat mais s’est lui-même engouffré dans un piège
    Bast me rejoind sans dire un mot, nous commençons à errer dans les couloir du Destroyer…

    Je n’aime pas ces longs silences gênés. Je décide alors de prendre la parole bien que je ne soie pas d’humeur à discuter.
    « _Qu’allez vous faire maintenant Bast ?
    _Hé bien je vais avant tout me concentrer sur le commandement du Keldaure, après je suivrai les ordres. C’est aussi simple que cela. La guerre est loin d’être finie mais je compte bien être là pour en voir la fin…Et toi Artus que vas-tu faire ?
    _Je n’en sais rien, peut être attendre mon affectation sur un autre destroyer…ou quelque chose d’autre…Je vais aller dans mes quartiers…j’ai besoin de réfléchir.
    _D’accord. Dit moi si tu à besoin de quelque chose. N’hésite pas !
    _Bast…
    _Oui Artus…
    _Au revoir. Merci de m’avoir sauver la vie sur la station….au revoir. »
    Avant qu’il ait le temps de répondre quelque chose je ferme la porte et la verrouille.

    Je m’assois devant mon bureau, le regard dans le vide. Mon père est mort, mon oncle est mort, la femme que j’aime est morte, mon vaisseau est détruit, tout mon équipage est mort, mes meilleurs pilotes sont morts ou invalides…L’Empire est désormais dirigé par un empereur capricieux et son fanatique serviteur. Pourquoi continuer à servir un Empire dont je déteste les leaders ? Pourquoi continuer à être alors que tous ceux que j’aime son mort ? Je n’ai plus aucun objectif, plus aucune motivation, plus aucun prétexte pour continuer…Je ne vois plus qu’une seule sage solution.
    J’ouvre alors mon tiroir en sort mon blaster.

    FIN

    -------------------------------------
    Heureux mari de la superbe senatrice.padme et frere de corde !
    "Quand il ne te reste plus rien à espérer il te reste l'espoir"
    Fan Numero 1 de Plo Koon

    [Ce message a été modifié par: starseb le 10-09-2004 00:28]

    jeudi 09 septembre 2004 - 22:44 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

    28881 Crédits

    Nom des auteurs : AngeSolo & Tyria alias les Koala Girls
    Genre : Aventure/Action
    Caractères : 47 633 (espaces non compris mais ce n’était pas précisé avec ou sans les espaces…)

    Titre : TATOO'S STORY


    Tyria Sarkin, une jeune femme Jedi se promenait tranquillement (Oui, ça arrive !) avec sa filleule, la fille de sa meilleure amie Ange Solo. Elles se dirigeaient vers un restaurant.
    Chemin faisant, elle racontait à Florane quelques anecdotes marrantes sur sa mère. Soudain un type se jeta à ses pieds.
    _ Sauvez le système Corellien !
    _ Tyty ? C'est quoi ça ? Un fan ? Interrogea Florane.
    _ Manquerait plus que ça ! Euh… Monsieur ? Je peux vous aider ?
    _ Accomplissez votre mission ! Poursuivit l'homme.
    _ Maman avait raison…
    _ Et elle a dit quoi, ta mère ? Non, laisse tomber. C'est quoi ma mission ?
    _ Sauver le système Corellien !
    Tyria l'aida à se lever.
    _ C'est ça… Je vais sauver le système Corellien.
    _ Vous ne comprenez pas !
    _ Sans déconner ? ironisa Sarkin. Florane, je crois qu'on se fera un restau un autre jour. Rentre chez toi, ça vaut mieux.
    _ Mais… bêla la gamine, contrariée en lançant un regard noir à sa marraine qui en disait bien long.
    _ Pas de mais qui tienne ! Raconte cette histoire à ta mère et prends la en photo.
    _ Euh…
    _ Allons ! File ! Ange va me tuer si je t'entraîne dans cette histoire.
    _ Tu vas vraiment le suivre ? la questionna-t-elle.
    _ Oui, répondit Tyria en lui adressant un clin d'œil.
    Septique, Florane hésita et cavala dans les rues à toute allure.
    _ Alors ? Qu'est-ce qui se passe dans le système Corellien ? soupira Sarkin d'un air las.
    _ Il est en danger ! s'énerva l'homme.
    _ Merci, j'avais compris. Si vous voulez, je peux vous emmener dans un endroit où on vous écoutera. (genre l'asile)
    _ Venez !
    Il la prit par le bras et l'entraîna dans les ruelles de coruscant.

    _ Ange, tu m’as l’air bien rêveuse.
    _ Excuse-moi, répondit-elle en secouant la tête tout en passant une main dans ses cheveux courts. J’ai la tête ailleurs depuis quelques temps. Luke Skywalker me causait hier et je ne lui racontais que des âneries !
    Elle s'interrompit songeant au voyage qu'elle devait faire avec le célèbre Han Solo, un ami d'enfance qu'elle avait connu alors que ses parents l'avaient abandonnée. Du coup, Han Solo s'étant lié d'amitié avec elle, lui avait donné son nom afin d'éviter des problèmes de bureaucratie vu que la jolie Corellienne Ange ignorait le sien. Il était lui et son ami Wookie comme des frères pour elle.
    Elle lâcha son verre remplit de Gizer qui tomba en morceaux sur le sol, dû à une violente douleur dans le dos, ledit lieu de son passé douloureux. Une brûlure plus forte que d’ordinaire la força à se plier en deux et la coupa de la Force pendant quelques secondes qui furent interminables. Sa vue se brouilla et ses sens faiblirent le temps que le mal se dissipe.
    _ Ange, réponds-moi ! Par la Force, dit quelque chose !
    _ C’est passé, la rassura-t-elle après avoir retrouvé ses esprits.
    _ Tu plaisantes ? C’est la cinquième fois en trois jours !
    _ Je sais, je sais… Personne ne sait pourquoi ni comment ! Les savants disent que c’est psychologique.
    _ Ils ignorent tout simplement ! la contra Amy. L’autre jour, Faran était tout accablé quand tu t’es affaissée dans ses bras et que tu n’es revenues qu’à toi après plusieurs minutes.
    _ Écoute, Amy, c’est juste passager, y’a pas à en faire tout un plat !
    _ Fais ce que tu veux ma petite Ange, mais c’est pas bon de ne rien faire. Tu nous mets tous en alerte à être dans cet état.
    C’est alors que Florane arriva haletante comme un bantha, affolée comme si des Sith étaient à ses trousses. Elle attrapa la main de sa mère.
    _ Maman, Maman, je crois que Tyty a des ennuis.

    Tyria suivait toujours l'homme qui l'entraînait toujours plus loin des rues les plus fréquentées.
    _ Vous ne comprenez pas… Vous devez protéger la sphère… Vous et la seconde…
    La beauté sévère de la native de Kuat se figea.
    _ La seconde ?
    _ La seconde protectrice ! Ils veulent la sphère…
    _ Où elle est cette sphère ? fit Tyria espérant trouver un moyen d'emmener l'homme à l'hôpital le plus proche.
    _ Elle saura la trouver. Si vous ne faites pas cela le système Corellien sera…
    Il ne put finir sa phrase car une sorte de scie ronde aux reflets d'or le décapita. Son corps tomba par terre et une gigantesque flaque de sang se forma aux pieds de la Jedi.
    _ Ne bougez pas ! ordonna une voix
    Elle regarda dans la direction d'où provenait la voix. Deus hommes lui faisaient face et l'avaient mis en joue avec de drôles d'armes.
    L'un d'entre eux sourit.
    _ Ca a été dur de vous retrouver, protectrice.
    _ Vous pourriez m'expliquer ce délire que tout le monde a ? ironisa Sarkin gardant son calme.
    Il ne se soucia pas de la question.
    _ Vous allez nous suivre bien gentiment.
    _ Et pourquoi ça ?
    L'homme qui paraissait être la chef se reprocha d'elle, il faisait au moins une bonne tête de plus que la jeune femme.
    _ Parce que votre vie en dépend. Vous n'êtes pas indispensable, vous savez ? la mit-il en garde.
    _ Indispensable à quoi ?
    _ Vous le saurez bientôt.
    _ Je vais finir comme lui ? demanda-t-elle en désignant le macchabée.
    Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, un des hommes fit "feu" et un des projectiles se ficha profondément dans son épaule droite (!). Sous l'impact, elle tombai à la renverse… Dans la flaque de sang.
    Le chef poursuivit comme si de rien n'était :
    _ Vous voyez que non.
    _ Je suis grave rassurée sur ce coup là !
    _ Avancez et pas de bêtises.
    Il la poussa en avant ce qui la fit trébucher sur le sol où elle se ramassa.
    Tout en se relevant, elle usa la Force pour supprimer la douleur qui se propageait dans son cou et dans son bras. Ils l'entraînèrent quelques rues plus bas, là où les attendait un speeder. Les yeux de la Jedi se posèrent sur son pantalon qui était couvert de sang ! Muy bien ! Elle détourna le regard, ne préférant pas voir son épaule.
    _ Hum… J'ai le droit de poser une question ?
    _ Si vous êtes prête à en subir les conséquences…
    _ Ah… Faites comme si j'avais rien dit.
    Elle vit au loin un bus. Les brigands allaient passer au-dessus et d'après ce que Sarkin pouvait voir, il ne devait pas y avoir plus de 20 mètres de haut.
    J'en connais une qui va me traiter de cinglée quand elle apprendra ce que j'aurais fait, songea-t-elle.
    Quand le speeder arriva au niveau du bus, elle donna un violent coup de pied à son geôlier et passa à travers la fenêtre.

    Ange avait embarqué dans son speeder bien qu'elle avait toujours la nausée dû à un mal mystérieux. Respirant à fond, elle chercha la présence de Tyria à l’aide de la Force. Les fluctuations de celle-ci lui indiquèrent qu'elle descendait je-ne-sais-où très rapidement. Trop rapidement. Solo fonça dans sa direction aussi vite que possible. Elle accéléra.
    Un grand "PLASH" indiqua que Sarkin avait bel et bien imitée la crêpe qui touchait la poêle après avoir été retournée. Ange l'aida comme possible à monter dans son bébé (pas la gosse, le vaisseau) vu qu'elle était assez amochée.
    _ Merci ! Ca fait plaisir de te voir ! J’étais en train de me dire qu’il allait falloir que je me fasse pousser des ailes ! railla Sarkin.
    _ Et si au lieu de ça, tu évitais de sauter dans le vide ? ricana Solo.
    _ J’essayerais d’y penser la prochaine fois, soupira-t-elle.
    _ Et qu’est ce qu’il t’est arrivée pour que tu saignes autant, l’interrogea la Corellienne constatant le fait.
    _ C’est compliqué…
    Ange souleva un sourcil. Une truc métallique - la scie des tarés - se planta dan son vaisseau ce qui fit débiter à la conductrice une myriade de jurons.
    _ C’est quoi ce truc ?
    _ Mes poursuivants…
    Elle donna un grand coup sur l'accélérateur.
    _ Mais comment as-tu fait ton compte Tyria, hurla-t-elle pour qu’elle l’entende pendant qu'elle regardait avec mépris le truc en or qui s'était planté dans son engin.
    - J’en sais rien. Tu pourrais nous débarrasser de ces crétins, s’il te plait ?
    _ C’est demandé si poliment… Accroche-toi !
    Toujours avide de montrer sa divine façon de piloter, Ange appuya sur la manette à gaz.
    Regardant dans le rétroviseur, elle vit une main jaillir de la fenêtre et à tirer avec leur drôle de lance-scies en métal de la mort qui tue.
    Sarkin poussa un cri et baissa la tête quand Solo passa en trombe sous une motobike. Le vaisseau zigzagua au milieu du trafic évitant avec soin les autres véhicules, plongea soudainement et vira à droite. Ange accéléra à fond, braqua à gauche et releva le nez de l’engin avant d’effectuer une vrille. Les autres avaient perdu un peu de distance.
    Mais où avaient-ils eu un speeder aussi rapide ? se demanda Solo.
    Son vaisseau traversa un peloton de véhicules sous les jurons de Rodiens avant que leurs "amis" tirèrent à nouveau.
    Elle passa dans un espèce de tunnel qui déboucha en plein sur un train puis elle se mit à la vitesse de celui-ci et se cacha derrière avant de raser un immeuble diplomatique.
    Semés... Direction Sidarks’ home.

    _ Aller Tyria, explique cette histoire de sauver Corellia.
    _ Le système corellien. Je ne sais pas. Un allumé s'est jeté à mes pieds et s'est mis à délirer là-dessus.
    Sarkin s'arrêta devant la porte de son appartement.
    _ Et ?
    _ Après que j'ai dit à Flo de rentrer, le type s'est fait décapiter.
    _ Rien que ça ?
    _ Euh… Oui. Je me suis fait tirer dessus et après ils ont voulu m'emmener avec eux.
    _ Et tu leur as faussé compagnie en cours de route, ricana Ange.
    _ Oui… Bon, faut que je me charge de mon épaule.
    _ T'as une poisse d'enfer, tu sais ?
    _ Et ça ne s'est pas arrangé lorsque je t'ai connu.
    Ange souleva un sourcils.
    _ Blast ! Tyria, t'as un de ces trucs dans l'épaule.
    _ Sans déconner ? C'est pour ça que ça saigne ! J'ai pas eu le temps de le virer.
    Tyria enleva son blouson et regarda son épaule. Elle déglutit.
    _ Tyria ?
    _ J'ai besoin de m'asseoir. Quelle poisse !
    _ Tu veux de l'aide ? questionna Solo.
    _ Oui… Au point où j'en suis.
    _ A 3. 1…2…
    Alors qu'Ange s'apprêtait à tirer sur la scie la porte s'ouvrit révélant le mari de Tyria qui faisait partit de l'armée de la Nouvelle République.
    _ Sidarks !
    _ …3 !
    Solo tira de toutes ses forces et tomba en arrière avec la scie dans les mains.
    _ Tyria !!
    Sidarks se précipita vers sa chérie et l'attrapa avant qu'elle ne tombe par terre.
    _ ***censuré*** ! Je me suis coupée !
    Solo se releva et posa la scie sur la table. Elle prit une compresse qu'elle pressa contre sa paume.
    _ Mais qu'est-ce qui vous est arrivé à toutes les deux ? demanda l'homme.
    _ Demande à ta femme, ordonna Ange.
    _ C'est compliqué, maugréa son amie alors que les regards convergeaient vers elle.
    _ Tu es pleine de sang. Je vais te soigner.
    _ Merveilleuse idée, mon chéri ! se réjouit Tyria.
    Alors que les deux tourtereaux commençaient à se bécoter, Solo jugea bon de s'éclipser. Elle quitta la charmante demeure pour reprendre son speeder - du moins ce qu'il en restait - et alla tout droit vers la demeure de Leia Organa la nouvelle présidente de la Nouvelle République, espérant qu’elle puisse lui donner un passe pour ne pas payer les réparations.
    Son comlink bipa.
    _ Sœurette, tu te ramènes au Faucon.
    _ Par tout seul avec Chewie, j'ai des problèmes à régler, ronchonna Ange qui n'était pas choquée que Han la prenne pour sa sœur.
    _ Tu ne peux pas user de tes talents de Jedi mystiques ?
    _ Je ne crains que ça soit plus compliqué…
    _ Tant pis…(Sa voix changea.) Comment ça plus compliqué ?
    _ J'amène mon speeder dans votre résidence, tu vas vite comprendre !
    _ Ok. Solo, terminé.


    Les quartiers dit chics de Coruscant étaient un véritable plaisir. Le jeu préféré de la sublime Jedi étant de slalomer entre les véhicules provoquant l'irritation des autres conducteurs - voire des accidents - ce qui je vous l'accorde n'était pas très Jedi comme comportement. Ange espérait seulement que Leia n'était pas en réunion.
    Après s'être garée devant le bâtiment, elle salua par-ci, par-là des connaissances quand elle tomba nez à nez avec Monsieur Tête de Poisson.
    _ Ange, quel plaisir de vous revoir.
    _ Bonjour Amiral, ce plaisir est partagé. Savez-vous si la présidente est actuellement en train de se farcir un de ses politiciens véreux ?
    Il esquissa un "sourire". L'Amiral Ackbar était une des personnes qu'elle connaissait grâce à sa pseudo famille.
    _ J'aime beaucoup votre façon de percevoir la politique, surtout venant de quelqu'un qui doit être pacifique et garder son opinion pour soit.
    _ Je suis avant tout Corellienne, répliqua Solo avec un haussement d'épaule.
    _ Possédant un don dans l'armée…
    _ Inutile d'essayer à nouveau. Je ne rentrerai plus dans ce milieu, j'en ai trop souffert, mais si vous avez besoin d'un coup de pouce pour former les jeunes ou vous aider à commander une flottille en temps de guerre, je suis votre homme ! Euh… Votre femme !
    C-3PO apparut quelques instants après que l'Amiral Ackbar prit la poudre d'escampette.
    _ Maîtresse Ange, quelle bonne surprise. Si seulement Maîtresse Leia m'avait…
    Je fronçai les sourcils et lui fit signe de se taire.
    _ Dans son bureau, voulez-vous que je vous y conduise ?
    _ C'est bon Bâton d'Or, je connais la maison.

    Après son entrevue Ange sortit du complexe pour se rendre dans le garage top secret, là où Han l'attendait. En apercevant la carrosserie noire de l'engin cabossée, tailladée et mutilée, celui-ci tira une tronche que cela fit sourire la Jedi : Son Vaisseau.
    _ Par les os noirs de l'Empereur !
    Réaction dirons-nous qui résumait correctement la situation problématique dans laquelle Tyria et elle s'était encore fourrée.

    La console de communication bipa. Sarkin alluma et l'image tridimensionnelle de Solo apparut.
    _ Salut Ange !
    _ Enfin réveillée, lui fit-elle remarquer
    _ Non, là je dors. Je me suis levée pour manger un morceau.
    _ Tu as quelque chose d'intéressant à me dire ? interrogea-t-elle.
    _ J'ai plus mal à mes dents de sagesse.
    _ Je…
    Ange s'arrêta, la tête lui tournait affreusement. Ses yeux se fermèrent et elle tomba à la renverse. Elle disparut du "champ de visions" de son amie.
    _ Solo ?
    Elle ne répondit pas.
    _ SOLO ???
    La communication coupa. Tyria se leva d'un bond alors que son mari entrait dans le salon.
    _ Tyria, que se passe-t-il ?
    _ Il faut aller chez Ange, elle nous fait encore un malaise !
    Il hocha la tête et ils prirent leur speeder pour filer à la 4ème vitesse chez Faran, le mari de leur amie.
    En arrivant, Sidarks et sa femme entrèrent et découvrirent Ange inconsciente et par terre. Tyria la fit léviter sur son lit.
    _ On attend qu'elle reprenne conscience.
    _ Ange, grosse feignasse, tu te réveilles enfin ?
    _ Mon crâne.
    Si je ne m'inquiétais pas pour elle, je supputerais qu'elle vient de découvrir qu'elle possédait un crâne, pensa Tyria heureuse qu'elle soit revenue à ses esprits.
    _ Tu es encore tombée dans les pommes, fit Sidarks. Je me demande vraiment ce que l'on pourrait faire…
    _ 'Sais pas. J'ai envie de comater un peu, dit Ange en baillant.
    _ Pas question !
    Un bip bip résonna indiquant au soldat qu'il fallait qu'il retourne sauver la veuve et l'orphelin. Bisous à sa poule et partit.
    _ C'est quand même étrange que ton tatouage te crame la peau en ce moment, constata Tyria.
    _ Rassure-toi. C'est toujours plus agréable que l'haleine de Veers le matin.
    _ Tu m'aurais dit le contraire que…Sacrée Folle Intergalactique, va !
    _ File-moi une tablette de Crunch, demanda Solo en scrutant la pièce d'un regard vide.
    Elle alla lui chercher deux tablettes.
    _ Merci.
    _ Ah !!! Ton dos ! ***censuré***, Solo ! hurla Sarkin en observant le dos de son amie après qu'elle eut ôté son tee-shirt taché de sang.
    Ange regarda son dos pour voir apparaître son tatouage qu'elle possédait depuis sa naissance qui avait changé de taille et qui désormais lui recouvrait le bas du dos.
    _ Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
    _ Ange ! Arrête tes conneries ! ordonna Tyria voyant qu'Ange commençait à se taillader le dos.
    Au comble du désespoir, la peau se régénéra de suite comme si de rien n'était.
    _ Tyria, je crois que j'ai vraiment un problème.
    _ T'inquiète pas, on va trouver une solution mais avant mets un T-Shirt car si son mari débarque et te trouve dans cette tenue, je suis sure de passer par la fenêtre.
    Ce qui pourrait être une bonne chose si ça pourrait stopper ma poisse habituelle et les missions plus ou moins bizarres qui arrivaient de plus en plus, dit Ange pour elle-même.
    _ Tu dis n'importe quoi ! Il est dans le secteur de Tatoo.
    _ Peut-être, mais je le sens pas ce coup là.
    Elle secoua la tête et attrapa le premier truc qui lui venait sous la main.
    _ Merci. Comme ça je vais peut-être réussir à ne pas faire de cauchemars. Je suis quand même sensible.
    _ Tais-toi un peu, dit-elle en lui donnant un violent coup de poing dans l'épaule.
    _ Tu veux mon avis ?
    _ Je m'en passerai.
    _ Entre toi et ton histoire de tatouage démoniaque plus moi et ces golmons qui sont persuadés que je dois sauver le système Corellien car je suis la gardienne de je-ne-sais-quoi, nous formons le duo catastrophe de cette galaxie, insista-t-elle.
    _ Pour une fois je suis d'accord avec toi. Et pas de nouveaux problèmes avec ces fous furieux ?
    _ Aucun et je ne m'en plains pas. Mais je ne suis pas vraiment sortie cette semaine. En tout cas, tu as l'air d'aller un peu mieux, non ?
    _ Mouais…, fit Ange qui repensait à une histoire songeant qu'il fallait mieux être positive si elle voulait éviter que Miss Tyria ne fasse la nounou.
    _ Plus ça va et plus elles sont fréquentes.
    _ Et plus douloureuses.
    _ Tu es as parlé à Mirax ?
    _ Bien entendu. Elle n'a même fait voir les meilleurs médecins de Coruscant. Et ils n'ont rien trouvé.
    _ Si tu veux, je jetai un œil dans les archives de Coruscant où je demande à Maître Skywalker s'il a quelque chose qui traite ça sur les archives de Yavin ?
    _ Merci.
    Ange essaya de se relever et elle vacilla de nouveau ce qui commença à faire monter la colère en elle.
    _ Écoute Tyria, ça va aller. Je n'ai pas besoin d'une baby sitter. Ne te fais pas autant de soucis pour moi : comme je te l'avais expliqué mon tatouage me fait mal pendant certaines périodes et puis ça se calme. Il ne m'arrivera rien, tu peux me laisser seule.
    _ Mais…
    _ Pas de mais qui tienne.
    _ Je jurerais que tu me parles comme à ta fille.
    _ On en est pas loin.
    _ Elle a 8 ans !
    _ Ton âge mental…, ricana Ange.
    _ Ok… Mais promets-moi qu'au moindre problème, tu m'appelles.
    _ Si ça peut te rassurer.
    Tyria prit la poudre d'escampette laissant Ange qui vaquait déjà vers la cuisine.
    Elle ouvrit le bar.
    Non, plus d'alcool.
    Trop c'est trop !
    La colère s'empara d'elle, ses pupilles changèrent et d'un coup de télékinésie elle balança le bar à l'autre bout de la pièce avec une facilité qui lui était inconnue. Les verres posés sur la table explosèrent l'arrosant d'éclats de différentes tailles.
    Elle respira à fond et se calma.
    Qu'est-ce que j'avais encore fait ?
    Mais la douleur n'était plus.

    Quelques jours plus tard où Ange amenait Tyria chez elle. La façon de piloter de Solo rappelait étrangement à Tyria sa façon de piloter. Autrement dit, Sarkin flippait à mort et priait le bon dieu pour arriver vivante et en un seul morceau chez elle.
    _ Solo ? T'es sûre que ça va aller ?
    La Corellienne sourit et laissa son regard dérivé sur son épaule.
    _ Si tu entends par là que je te laisser conduire le speeder, tu te mets le doigts dans l'œil répliqua-t-elle.
    _ Ange, je suis sérieuse… Arrête toi, on va prendre un taxi.
    Elle posa sa main sur son épaule en signe de compassion. Ange la repoussa aussitôt.
    _ Tyria, je ne laisserai pas mon speeder tout seul avec tous les tarjes qui traînent dans le coin… Et puis, on est presque arrivé !
    Le véhicule se mit à pencher dangereusement vers la droite.
    Mon Dieu ! Ca y est !! Elle pilote encore plus mal que moi !!! pensa Tyria.
    _ Bordel Solo ! C'est pas le moment de tomber dans les pommes !! Va vraiment falloir qu'on trouve un médecin…
    Ange regarda autre part avec un air coupable. Tyria savait bien que les seuls moments où son amie ne répondait rien étaient déjà rares et souvent inquiétants.
    _ Toi, tu me caches quelque chose.
    Son air angélique ne fit que confirmer son impression.
    _ Moi ?
    _ A ton avis ?? Tu vois quelqu'un d'autre dans ce speeder à part nous , persifla Tyria.
    Elle sembla hésiter un instant.
    _ Bah… Disons qu'un problème cornélien s'offre à moi… J'ai trouvé un moyen de ne plus tomber dans les vapes.
    Une bonne nouvelle ?
    _ C'est vrai ?
    _ Oui.
    Ange ne semblait pas plus emballée que ça…
    _ Mais ?
    Solo se racla la gorge.
    _ La solution est peut-être pire que le mal. Je souffre plus du moins. J'ai trouvé la clef par inadvertance en faite. J'étais énervée hier et... J'ai usé du Coté Obscur, qui, curieusement a soulagé tous mes maux.
    L'expression qui s'imposa sur le visage de Tyria était suffisamment explicite. Elle était horrifiée.
    _ Tu as quoi ?
    _ Pas de panique ! Juste quelques secondes de colère, rien de plus... Mais je pense que j'avais plus le choix... Je devrais de temps en temps me régénérer avec, comme une drogue. Et je te le dis, l'idée me déplait énormément. Ca sera de plus en plus souvent et risqué mais ça évitera que je perde connaissance à tout bout de champ...
    _ Et si tu bascules ?
    Ange baisse le ton :
    _ Tu sais ce qu'il te reste à faire.
    _ Te tuer ? Espèce de Folle Intergalactique, explosa Tyria. Ca n'va pas la tête !!! T'es complètement jetée ! Je ne pourrais jamais faire ça...
    _ Je ne te demande pas de savoir ce que tu pourras faire mais ce que tu devras faire ! Ca ne sera plus l'Ange que tu connais. (Elle ria.) Plus la tête brûlée à ego démesuré, non ! Si tu es mon amie, je te demande de faire ça en gage d'affection.
    _ T'es marrante !
    _ Écoute, Gamine, tu n'auras pas vraiment le choix car cette fois je te taillerai vraiment en pièce !
    _ Très bien, c'est d'accord... Comment saurai-je aussi quand tu auras été remplacée par une mégère assoiffée de pouvoir ?
    _ Tu sauras facilement quand je serai une Palpatine en herbe... Mes pupilles deviennent noires et s'enflamment. Aussi quand quelque chose me contrariera, je léviterai involontairement à quelques centimètres du sol...
    _ Je ne promets rien mais je ferai en sorte de faire ce que tu me demandes...
    Les deux Jedi arrivèrent à l'immeuble où habitait Tyria. Solo gara son speeder quelques peu amoché par les ploucs qui se prenaient pour Dieu. Elles allèrent jusqu'à l'appartement que Tyria partageait avec son époux.
    Dans un des couloirs, Ange réprima un frisson et s'arrêta pour scruter les alentours. Tyria s'arrêta à son tour se demandant pourquoi la Corellienne jouait encore les parano...
    _ Solo ?
    Ne trouvant rien de suspect, elle reprit son chemin suivit de près par la Kuati.
    Quand la porte s'ouvrit, Ange perçut une tension émanant de l'appartement et ceux malgré la migraine qui lui rongeait le cerveau. Ainsi elle posa instinctivement sa main sur son holster.
    _ Attention, un truc cloche.
    Elle entra doucement dans le salon, se servant au maximum de la Force pour découvrir ce qui la rendait aussi mal à l'aise. Elle parcoura une partie de la maison. Et perçut soudain quelque chose ou non... Un présence... Tyria !
    Ange rebroussa chemin, quittant la chambre dans laquelle elle se trouvait. Un homme se trouvait en plein milieu du salon. Il ressemblait énormément à la description que Tyria avait fait de ses agresseurs. Elle sortit son vieux DL- 44 et mis en joue l'homme qui lui faisait face.
    _ Je savais bien que quelque chose clochait ! Ne bougez pas et dites moi où est Tyria Sarkin ?
    Il ne bougea pas d'un poil et parla d'une voix grave qui ne laissa pas Ange de marbre :
    _ Qui êtes vous ?
    _ Je ne crois pas que vous êtes en mesure de poser des questions, ricana Solo.
    _ Oh que si, dit une autre voix.
    L'homme qui venait de parler se plaça dans son champ de vision. C'était un humain au visage blême et dénuée d'expression. Il devait avoir une bonne tête de plus qu'Ange et possédait aussi une carrure impressionnante.
    _ Où est Tyria ?
    Un sourire carnassier apparut sur le visage du premier fanatique.
    _ Oui la jeune gardienne... Ici, dit il en s'écartant pour laisser entrevoir le corps inanimé de la jeune femme qui gisait sur le sol.
    _ Espèce de monstre ! Je vais vous faire payer ça !
    Le ton de sa voix était haineux. Solo réfléchit tout de même deux secondes. Même si ce n'était pas dans son habitude avant un combat. Elle ne pouvais user de la Force dans cet état à moins de se servir du Coté Obscur mais si elle sombrait dans le Coté Obscur, Tyria serait bel et bien perdu. Dans un élan herculéen, la Corellienne s'élança vers la fenêtre qu'elle brisa à coup de blaster.
    Les hommes présent dans la pièce firent feu et Ange bien trop affaiblit pour les éviter fut frappée de plein fouet. Sa chute l'amocha un peu plus et elle utilisa le peu de force qui lui restait pour prendre courir afin de se cacher dans une sombre ruelle. Solo constata avec horreur que ses plaies étaient déjà soignées.
    Bordel !!! Qu'est ce que ce tatouage de fous furieux ( FFFPOWAA ! ) ?!?
    Elle sombra dans l'inconscience sur cette dernière pensée...

    Tyria fut finalement réveillé par un coup de botte bien senti.
    _ Debout, gardienne !
    L'homme qui s'était adressé à elle la saisit sans ménagement pour la mettre sur pied.
    Sympathique, ces bonhommes, pensa-t-elle
    La salle dans laquelle elle se trouvait était vide. Rien qui ne puisse l'aider. Trois des hommes lui faisaient face avec de vilaines lueurs dans les yeux.
    _ Dire que nous pensions que vous faisiez tout pour nous compliquer la vie.
    La Kuati se souvenant des conséquences de sa dernière remarque préféra garder le silence. L'homme poursuivit :
    _ Vous connaissiez depuis le départ l'identité de la seconde gardienne. Vous êtes parfaitement au courant de cette histoire ! Cessez de nier les faits !! Vous allez nous dire le nom de votre amie.
    _ Mais qu'est ce que vous me baragouiner ??? Ange ? Une gardienne ?
    La réponse ne lui plut guère : il accola la jeune femme contre le mur et lui chuchota à l'oreille :
    _ Vous ne voudriez pas que nous la retrouvions nous même et que nous nous vengions sur elle.
    _ Mais qu'est-ce qui vous fait dire que c'est une gardienne.
    L'homme lui répondit d'abord par une gifle qui la propulsa au sol.
    _ Son tatouage ! C'est la preuve de son statut ! C'est le signe même de la mission qui vous a été confiée !
    Tyria commença à faire le rapprochement entre les deux affaires. Un sourire naquit sur les lèvres de son interlocuteur. Cela le rendit encore plus malfaisant.
    _ Vous commencez à comprendre, n'est ce pas ? Vous comprenez qu'il n'y a qu'un moyen de calmer sa douleur. Qu’elle soit menée auprès de la sphère. Elle ne tiendra pas longtemps à ce rythme... Que préférez-vous ? Votre mort et la sienne ? Ou bien...
    C'est vrai que c'était une solution. Tyria l'avait compris. Cela faisait un moment qu'Ange souffrait et si son amie pouvait faire cesser ça, elle s'était jurée de faire tout ce qu'il y avait dans son pouvoir pour aider son amie. Elle détourna la tête.
    _ Bien. Je vais vous amener chez elle...

    TYRIA !!!!!!
    Solo se réveilla en sueur là où elle s'était évanouie. La nuit était tombée depuis un moment déjà et une fine pluie tombait. Ange était donc seule, trempée, souffrant à cause d'un tatouage devenu fou. Très encourageant tout ça... Mais elle ne pouvait rester ici. Ange puisa donc dans la Force afin de se ressourcer. Elle essaya ensuite de repérer la présence de Tyria. Rien. Celle-ci restait désespérément introuvable. Par contre, la Force indiqua une sorte de chemin qui mena à une plaque d'égout.
    Tyria ? Est-elle là dedans, se questionna la Corellienne. Il n'y a qu'un seul moyen de le vérifier !
    Elle s'élança dans l'obscurité et dans la puanteur des égouts de la planète-ville. L'instinct d'Ange qui lui avait tant de fois sauvé la vie la supplia de ne pas allumer son sabre. Ce fut donc à tâtons qu'elle poursuivit sa recherche. A certains endroits, des lichens brillaient suffisamment pour que l'avancée soit plus simple mais elle ne pouvait toujours pas distinguer son environnement clairement.
    Des bruits de pas résonnèrent dans le tunnel. Ange se plaqua contre la paroi. Quelque chose rampait dans sa direction... Son pouls s'accéléra et elle sortit son blaster, prête à agir. La chose... Non. La personne s'approcha et sa silhouette apparut plus clairement à la lueur des lichens.
    _ Tyria !
    _ Ange ???
    _ Mais qu'est ce que tu fiches ici ?
    _ J'ai filé comme la crème et ces guignols sont partis dans la direction opposée. Ca, j'en suis sûre.
    En aidant Tyria à se relever, Ange constata que ses vêtements est couvert de plusieurs auréoles sombres.
    _ Tu es blessée ?
    _ Oui mais, rien de grave. Ce n'est que superficiel. Et toi ? Tu à l'air d'avoir mauvaise mine.
    _ Non. Ce truc qui me colle à la peau me soigne tout le temps.
    _ Délire... En tout cas, faut que je te raconte ce que ces fous m'ont raconté !
    _ Tu sais que si leurs neurones se battent entre eux dans leurs têtes, on est pas si sûres justement qu'ils aient toutes leurs têtes !
    Tyria râla en faisant un pas, appuyée sur l'épaule de son amie et porta sa main juste en dessous de ses côtes.
    _ Ils croient que tu es aussi une Gardienne... Laisse moi t'expliquer ce qu'ils pensent de ton tatouage... Et pourquoi ils ont conclus ça !
    _ Tu plaisantes ?!?
    _ Non pas le moins du monde. Mais avant, on pourrait pas trouver un endroit où se reposer, demanda Tyria d'un air las.
    _ Nous planquer n'est peut-être pas la meilleure idée...
    _ Quoi ? protesta Tyria.
    _ Ecoute-moi avant de râler ! Je te propose qu'on parte sur Corellia car c'est le système corellien qui est en jeu !
    _ Mais tu es complètement targe, Ange ! Autant se jeter dans la gueule du loup !!!!!
    _ Justement Gamine ! Ils ne penseront jamais qu'on est parti là bas.
    _ C'est stupide !
    _ C'est pour ça que ça nous va laisser un peu de répit ! Et c'est pas la peine de protester, Tyria !
    Tyria regarda Ange étonnée par le ton prise par son amie. Un ton qu'elle avait rarement entendu si ce n'est lors de leur rencontre où leur relation avait été pour le moins tendue. Sarkin préféra se taire plutôt que de mettre en colère Solo : celle avait déjà suffisamment de difficulté en ce moment.
    _ D'accord, allons-y.

    Après un long voyage, le vaisseau d la Corellienne, se posa dans le spacioport de Coronet sous une fausse immatriculation.
    _ … pour ça, continua Tyria en sortant du vaisseau le récit qu’elle contait depuis un moment, qu’ils m’ont à moitié droguée dans les égouts… Je pouvais lire leurs pensées mais pas de la même façon qu’avec la Force. C’est beaucoup plus puissant.
    _ Donc, si je comprends bien, acquiesça Solo, tu sais ce que je pense là ?
    Sarkin ne répondit pas de suite, le temps que le contrôleur les laisser passer.
    _ Non. En fait, je pense que c’est parce que tu es aussi une Gardienne que je ne peux pas lire tes pensées. Mais par contre, le jeune homme là bas. (Elle tendit la main dans sa direction.) Il trouve que j’ai une jolie paire de fesses !
    Ange éclata de rire.
    _ Et que tu as de jolies… continua la Kuati.
    _ C’est bon, j’ai compris…
    _ Non, non, sacrée libidineuse ! Il trouve que tu as de beaux yeux… se rattrapa Tyria un sourire sur les lèvres avant d’enchaîner sur un autre sujet de conversation sachant que Solo ne lâcherait pas prise si on poursuivait la conversation. Et ils disaient aussi que je trouverait l’emplacement exact si je me fiais à mon instinct… Donc si je…
    Tyria s’interrompit et observa les alentours, les sens en alerte.
    _ Quoi ?
    _ Tu n’as pas entendu ? Quelqu’un a dit qu’il est prêt.
    _ Prêt à quoi ? demanda Ange.
    _ Je ne sais pas….
    Un bruit strident se fit entendre avant qu’une scie perfore le bras d’Ange à une vitesse ahurissante. Celle-ci poussa un cri de douleur.
    _ Ils nous ont retrouvés, s’exclama Tyria en aidant Solo à se relever. Ils ne nous restent que la course. Ecoute-moi et fait ce que je te dis…
    _ J’ai pas trop le choix, maugréa la Corellienne. Il faut que je me fis aux nouveaux pouvoirs so fashion de ma Kuati favorite !
    Elles prirent leurs jambes à leur cou. Sarkin se fiait à son instinct et sachant télépathiquement ce que les gogols faisaient. Elle anticipait les actions, Ange sur ses talons.
    Elle invoqua la Force et sauta par-dessus un mur. Ange fit de même grâce au Côté Obscur malgré elle.
    Les deux Jedi passèrent en trombe devant un terrasse de café à toute allure, renversant au passage un serveur qui ne les avait pas vu et qui poussa une série de jurons en voyant que les boissons se renversaient sur la tête des clients.
    Ange qui ne puisait pas dans la Force contrairement à Tyria afin de pas être tentée de succomber du Coté Obscur commençait à être très épuisée, cela fait déjà près d'une bonne quinzaine de minutes qu'elles galopaient ainsi. La nausée entreprit d'envahir à nouveau Solo. Elle ravala sa salive et continua de courir.
    Il faut que nous nous arrêtions quelque part, lui signala Sarkin.
    Son amie hocha la tête vivement mais Tyria n'en avait guère besoin, le lien qu'elle partageait avec elle était très fort et puissant. Elles n'étaient pas sœurs, ni de la même famille, seulement deux amies très proches qui avaient lien beaucoup plus fort que celui-ci que partageaient un maître et un padawan par exemple.
    La Kuati projeta la Force vers leurs adversaires. Ils étaient très loin à présent mais mieux vallait ne pas prendre de risques inutiles.
    S'enfonçant dans des rues de plus en plus étroites, elles atteignirent un "QG" de péripatéticiennes…
    _ Tyty, souffla Ange, tu ne vas quand même pas me faire entrer là dedans ?
    _ Laisse-moi réfléchir… Si.
    Ella l'attrapa par le bras et l'entraîna à l'intérieur du dit lieu des plaisirs et luxures. Sans mal - c'est-à-dire avec la Force - Sarkin convainquit la gérante de les laisser rester ici le temps que les choses se calment.
    Ange, qui avait été épuisée demanda à se doucher et changer de vêtements vu que les siens étaient imprégnés de sang séché dû à une scie qui lui avait perforée la chair avant que son bras s'auto-cicatrice grâce à son tatouage qui maintenant ornait ses deux bras entièrement. Elle devait donc mettre de longs gants afin de ne pas porter l'attention sur elle.

    Revêtit d'une longue robe en soie noire et de longs gantelets noirs de la même matière, Solo se dirigea vers l'alcôve où elle devait rejoindre Tyria. La tête lui tournait et des taches noires lui dansaient devant les yeux.
    Une main la happa et l'entraîna dans une suite.
    _ Viens ici, ma belle depuis le temps que j'attends quelqu'un…
    Le son de la voix était familier à la jeune femme. Elle ne reconnut pas son propriétaire mais sa vue revenait petit à petit. Il l'attira à lui et lui donna un long baiser sans qu'Ange ne puisse protester. Il se fit avec plus en plus de passion comme si l'homme connaissait déjà le goût fruité des lèvres de la Jedi. Il l'éloigna de lui et la regarda des pieds à la tête.
    Ange retrouva ses esprits après un bref moment de colère qui la fit décoller du sol quelques instants.
    _ Dash ? Interrogea-t-elle. Ne me dit pas que…
    Baissant les yeux vers le bas, elle constata que son ex-fiancé n'avait rien sur le dos.
    _ Solo ? Par tous les Saints, j'étais sur que c'était toi vu comme tu m'embrassais… Tu es toujours aussi séduisante ! ricana-t-il en l'attira contre elle.
    _ Enlève tes sales pattes de là, vieux pervers ! En plus de 12 ans que je te connais tu n'as toujours pas changé ! le contra Solo.
    _ Et c'est ce qui t'a attiré chez moi, mon cœur !
    Elle attrapa un pantalon qu'elle lui lança au visage :
    _ Bien que j'ai vu ton joli postérieur il y a quelques années - pendant lesquelles d'ailleurs où tu m'as fait croire à ta mort - fais-moi plaisir, remet ton pantalon !
    _ Comme ça, je t'ai manqué ?
    Il s'habilla d'un simple pantalon (Et d'un caleçon, je précise !) et s'expliqua avec son ancienne amie pendant un long moment. Jusqu'à ce que la conversation déplaise à celle-ci.
    _ … parce que Monsieur était trop occupé à traîner avec des catins pour se préoccuper de sa future femme ! hurla Ange.
    _ Tu n'as pas compris ma chérie, fit-il en lui attrapant la main, j'étais recherché et si j'avais donné des nouvelles : tu auras pu en souffrir. L'Empereur…
    _ … est mort depuis belle lurette ! Lâche-moi Dash, tu ne fais plus parti de ma vie !
    _ Ange, je t'aime, tu…
    _ Lâche-moi ! cria Solo.
    Sa voix alerta Tyria à travers la Force. Elle coura dans les couloirs et ouvrit d'un coup de télékinésie la porte de la chambre, sabre dans la main.
    _ Tu as un problèm…
    Elle s'interrompit et écarquilla les yeux en voyant le célèbre et séduisant contrebandier Dash Rendar qu'elle croyait mort, se souvenant des nuits où elle avait consolée Ange.
    _ Tu n'es… Tu es…
    _ … en vie ! Je sais, tu n'es pas la seule à le remarquer ! dit-il un peu gêné.
    _ Je te conseille de lâcher Ange, l'avertit-elle en s'apprêtant à activer la lame de son sabre.
    _ Laisse Tyria…
    Elle comprit qu'il ne valait mieux pas qu'elle insiste, la Force lui montrant la tristesse de son amie.
    _ Pourquoi es-tu ici ? demanda Sarkin.
    _ Je suis venue pour me détendre et passer du bon temps.
    Ange lui envoya un coup sur son torse nu au niveau des cotes qui le força à se plier en deux.
    __ Espèce de… râla Ange jusqu'à ce que Rendar lui coupe la parole.
    _ Je sais qui sont ses types… déclara-t-il sérieux.
    _ Super maintenant nous avons l'avis d'un mort ! On nage en plein délire ! s'exclama Ange.
    Ils la regardèrent stupéfait.
    _ Quoi ?
    Dash et Tyria se regardèrent.
    _ Tu as parlé dans une autre langue, ma douce…
    _ Je sais très bien que je peux parler toutes les langues qui me chantent mais je ne le fais qu'en présence de la race intéressée, lui répondit-elle levant les yeux au ciel.
    Tyria prit la parole :
    _ Là, tu as dit qu'on nageait en plein ébilock !
    _ Ca ne va la feult !
    Elle mit une main sur sa bouche.
    _ Je crois que j'ai vraiment un autre grand problème !

    Les deux jeunes femmes racontèrent leur "aventure". Dash les écoutait sans trop poser de questions si ce n'était pour avoir par moment certaines précisions. Solo dut faire plusieurs immersions de plus en plus longues vers le Côté Obscur afin de tenir le coup.
    Le récit achevé, il se tourna vers son ancienne amante.
    _ Je peux voir ton tatouage ?
    Aucun sous-entendus dans la question. Il paraissait vraiment inquiet.
    D'un gens doux, il enleva le buste de la robe d'Ange et inspecta les symboles en touchant par moment le dos de la belle femme lui donnant de longs frissons. Il ne souriait pas.
    _ Tu as trouvé quelque chose, questionna Tyria.
    _ Je crois savoir ce que c'est en effet.
    Ange tourna la tête vers Dash.
    _ Et du temps où on était ensemble ? dit-elle la voix tremblante.
    _ Non, désolé. Ces symboles sont très rares… Ils font penser à Centerpoint.
    _ Centerpoint ! s'époumonèrent les filles.
    _ Je crois que c'est du Columi… C'est la rare qui a construit le système Corellien, s'empressa-t-il de continuer en voyant le regard de la gente féminine. D'ailleurs on ne sait pas grand chose de l'utilité de Centerpoint mais les symboles sont de même configuration. Cette race était très puissante. Ce que tu as sur le dos est peut-être un signe d'avertissement te prévenant qu'il y a un danger d'après ce que vos "amis" disaient.
    _ Un danger ?
    Il sourit.
    _ J'adore quand tu me lances ce regard charmeur, ma douce… Oui, où une chose de ce style. Les hommes qui vous poursuivent - pour plus de précisions je les avais entendu un soir dans une ruelle sombre et j'ai voulu en savoir plus… Je disais donc, ces hommes ne sont pas à leur propre compte, ils travaillent pour quelqu'un d'important mais je n'en sais pas plus. Ils pensent que ton tatouage est une sorte de carte…
    _ On le sait, l'interrompit Tyria. Mais ce qu'elle est censée nous indiquer nous échappe.
    _ Je pense, poursuivit Rendar, qu'elle doit protéger quelque chose d'important. Pour ce qui est du danger, d'après ce que j'ai compris cela indique si l'objet est sur le point d'être trouvé. Les Gardiennes, c'est-à-dire vous deux, sont par leur naissance obligées de protéger le truc afin que personne ne s'empare, si je me souviens bien. Vous êtes les seules à savoir où se trouve la chose et c'est pour ça qu'ils veulent vous utiliser. Ils vous tueront plus tard pour ne laisser aucunes traces…
    Un lourd silence s'abattit pendant de longues minutes où chacun se dévisageait. Ange décida qu'il était temps de le briser :
    _ Nous sommes les hedjts de je-ne-sais-quoi, et nous devons protéger un qhal qu'on ne connaît même pas. Je cause une langue que je ne comprends pas et Tyria sait ce que les gens pensent…
    Tyria la contacta par la Force :
    _ Tu as encore parlé dans ta langue de fou, Mikounette ! Et tu veux savoir de quoi rêve en ce moment Dash ?
    _ Dis toujours…
    _ IL rêve de pouvoir jouer au docteur !
    Elles retinrent d'éclater de rire.
    _ Tu n'aurais pas un moyen de transport pour que nous puissions nous diriger à l'endroit où se trouve l'objet que nous sommes censées protéger afin que les zriehios ne s'en emparent pas ? fit Ange.
    _ Oui, un speeder est à votre… Ange ? Ca ne va pas ?
    Elle s'était agenouillée sur le sol, un main sur son dos toujours nu.
    _ Partez, partez, j'ai besoin de…
    _ Mais… protesta Rendar.
    Sarkin qui avait compris ce qui allait se passer, prit Rendar par le bras l'attira dehors en prenant soin de fermer la porte et de le plaquer au sol.
    Alors que Dash allait demander pourquoi, une décharge négative désintégra la porte. Des objets et éclairs de toutes sortes fusaient de façon contrôlés par leur propriétaire mais dans l'état où elle était, ce n'était plus vraiment elle.
    _ Le Côté Obscur… souffla Tyria à l'adresse de Rendar. Elle ne pouvait pas faire autrement…

    Le jour venait de pointer. Sarkin était levée faisant en sorte d'effacer les esprits des occupants et des catins afin de leur faire voir une autre version du cyclone nommée Ange Solo. Celle-ci dormait paisiblement. Une main commençait à remonter doucement sur celle partant du bas-ventre. Ses yeux s'ouvrirent et par réflexe de boxeuse, elle remonta le bras et un craquement d'os se fit entendre.
    Un gémissement masculin résonna dans la pièce pendant un bref instant.
    _ Ange, tu es malade ? piailla Rendar.
    _ Tu as vu où tu avais mis tes mains ? cracha la Corellienne.
    Elle repoussa les bras de Dash qui s'étaient mis autour d'elle pendant la nuit. Heureusement ses vêtements étaient à leurs places respectives.
    _ Tu t'imagines bien des choses mon cher ! Recommence un truc pareil et je te le casse.
    _ Parce qu'il n'est pas cassé ?formula l'homme.
    _ Non, rétorqua-t-elle en s'avançant telle une vipère vers Dash qui se tordait en tous sens. J'espère que la douleur est agréable. Savoure.
    En lui envoya un baiser moqueur et rejoignit Tyria. Elle lui raconta son bref réveil.
    _ Bien joué ! Tu peux être détestable à tes heures !
    _ Je sais, dit-elle fière de ça. Il a osé me toucher sans permission, il paye maintenant !
    Tyria pouffa.
    _ Quand la sombre et ténébreuse Angel, laissera ses amants en paix ?
    _ Rendar est du passé !
    _ Je sais, j'adore quand tu es en colère comme ça tu me frappes !
    Ange lui administra un crochet qui les firent fondre en larmes de rire.
    _ Je me demande dans quel état est Dash ?
    Fasse à cette question indirecte, la Kuati répondit :
    _ A tes ordres ! Il, fit-elle après un moment de réflexion, t'aime toujours autant c'est limite si ça ne l'excite pas…
    _ Ah les hommes…

    Obligées de rester avec Dash qui ne voulait pas les quitter sous prétexte qu'elles abîmeraient son speeder, les suivit. Son bras venait être remit et il lui était tentant de pouvoir l'user à des fins plus… (Enfin, vous voyez quoi !)
    Tyria ferma les yeux, essayant de laisser son sens de l'orientation de Gardienne les guider vers… Bah, elles ne le savaient pas au juste !
    Ange écoutait attentivement les indications de son amie en réprimandant Dash sur sa façon de se tenir. «Pire qu'un gosse de cinq ans !» était le mot le plus qualifié si on en croyait Solo. Les poursuivants ne se prenaient plus pour Dieu, enfin les Jedi l'espéraient.
    _ Au lieu de faire le gosse Rendar, surveille les alentours, lui conseilla vivement Ange.
    Il hocha la tête et régla son blaster, microbinoculaires en main. Le speeder se tourna face de l'océan de la planète. Tyria se leva.
    _ Tout ce que je sais c'est que nous sommes là.
    Solo la regarda, sourcil levé.
    _ Ne me regarda pas comme ça, Solo. Je ne sais pas pourquoi nous sommes ici !
    _ Nous voilà bien avancés, soupira Dash.
    _ La ferme ! hurlèrent-elles en même temps.
    Vexé, il se tut.
    _ On devrait peut-être aller sur l'eau, suggéra Ange. Si tu penses que nous devrions être là c'est qu'il y a une raison. On est près de la flotte…
    _ Tu as raison, l'interrompit Tyria. Ça doit être en rapport avec l'eau.
    Dash s'avança et passa - ou plutôt essaya - sa main au-dessus des épaules des jeunes femmes.
    _ Ni songe même pas, aboya Solo.
    _ Dommage, ma douce. J'espère au moins que vous allez vous mettre dans la même tenue que la petite sirène ! se réjouit-il.
    Solo et Sarkin le regardèrent ; une idée en tête. Invoquant la Force, Tyria poussa Dash à l'eau. Celui-ci fut surprit et faisant de grands moulinets avec ses bras, ne parvint qu'à éclabousser d'avantages les environs.
    S'arrêtant de rire, Ange fit savoir qu'elle allait chercher une embarcation et que Dash et Tyria devait faire de même afin de gagner du temps.

    Dare-dare, Ange s'engouffra dans les ruelles sinueuses des sombres maisons et immeubles des alentours. Fouillant ses poches, elle porta à ses lèvres un bout de rations de survie. Les émotions ça creusent !
    Un faucon plus petit que la normale était sur le sol, blessé. N'écoutant que son cœur, la Corellienne se pencha pour voir ce qui n'allait pas chez l'animal.
    Aussi vite que l'éclair, il s'empara de la barre de Solo et remonta en vrille dans les airs.
    _ Espèce de… cracha Ange.
    Elle l'observa et sourit. L'oiseau était futé de plus d'avoir un joli plumage. Elle le regarda plus fermement et le rapace fit de même.
    _ Tu m'as eu, je le reconnais, mon joli, dit-elle d'une voix chaleureuse.
    L'animal revint vers Ange d'un battement d'ailes et se posa sur son épaule (sa veste en cuir). Le biscuit passa de sa patte à son bec et l'"offrit" à son "amie".
    _ Non. Il est à toi : tu l'as gagné.
    Elle le caressa et l'oiseau se blottit contre elle.

    Tyria avait rappelé Ange. Une barque était à leur disposition.
    _ Tu as… fit Tyria en montrant le rapace.
    _… un nouveau compagnon pour Ketch.
    _ Tu as usé de la Force ?
    _ Non, pas le moins du monde, répondit-elle le regard malicieux en caressant le faucon. Vrille est très rusé.
    _ Vrille ? s'époumona Sarkin. Tu lui as donné un nom ?
    _ Je sais. Il faudra que je m'en sépare. J'ai essayé mais il ne me quitte plus. Et il est très gentil avec moi.
    Ange siffla et projeta une image dans l'esprit de Vrille. Il s'empressa de piquer la tête de Dash qui gémit.
    _ Tu as raison, pouffa Tyria. Il faudra que je montre ça à Ketchy !

    Rendar ramait. Les jeunes femmes lui firent signe de s'arrêter en plein milieu de l'océan (façon de parler). Ils se toisèrent pendant un long moment sans rien dire. Des bulles de vapeur bouillonnèrent à la surface. Vrille poussa un cri.
    _ Ça sent très mauvais, grincha Dash.
    Tu aurais pu prendre ton déodorant ! ajouta mentalement Solo.
    _ Vrai, enchaîna Tyty. C'est bizarre.
    Ange commença à enlever ses bottes et sa veste.
    _ On a le droit à un strip-tease intégral ! roucoula le contrebandier. Tyria, file-moi des tunes que je les mette dans le petit linge de ma douce. Je t'en donnerai 50 % de plus !
    _ Même pas en rêve ! le contra-t-elle. Ange à poils ? J'ai pas envie de frôler la crise cardiaque ! Où est cette folle d'ailleurs ?
    Il s'avéra qu'elle avait allumé son sabre afin de donner de l'éclairage et espérer voir la source des bulles. Remontant à la surface, elle invita les autres à la suivre (et reprit ses vêtements) et indiqua à Vrille qu'il fallait qu'il retourne vivre avec les siens.
    Tyria créa une bulle d'oxygène pour Dash qui ne pourrait pas retenir sa respira aussi longtemps qu'elles. Les bulles de gaz s'engouffraient loin sous l'eau mais ils laissèrent cette piste. Solo nagea dans une grotte où ils purent à nouveau respirer.
    _ Une grotte sous l'eau, murmura Ange. Très intéressant.
    _ Et je décerne le prix de Miss Maillot Trempé à…
    Dash s'arrêta. Sarkin le baffait.
    _ Ange, comment as-tu pu sortir avec ce mec ?
    _ Parfois, je me pose moi-même la question, ironisa-t-elle.

    Ils explorèrent la caverne à la lueur des sabres lasers jaune et argenté des Jedi.
    Au bout d'un moment, Tyria indiqua le plafond.
    _ Là, en haut, une trappe.
    _ Intéressant, marmonna Ange.
    Sarkin lévita et souleva la trappe qui imitait à la perfection le plafond.
    _ Montre Dash, je vais usé du Côté Obscur, je suis lessivée…
    _ Tu es suûe que… ?
    _ Oui. Dépêche-toi, Sarkin !
    Une fois en haut avec Rendar. Tyria se poussa de côté laissant place à Solo qui était très sinistre par son aspect.
    _ Rendar ! appela Ange qui ne voyait plus son ex.
    _ Là ! C'est une cave de bar, fit-il en désignant les bouteilles.
    _ Une cave. Vaut mieux aller dans le bar. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ici, déclara Tyria.
    Sans mal, ils se retournèrent à la surface. A la vue d'ange, Vrille se posa sur son bras.
    _ Voilà, mon nouvel ami !
    Prenant une table, ils prirent des Brandy quand une présence familière alarma la Corellienne.
    _ Le Conseiller Fel'ya, chuchota-t-elle. Voilà qui est aussi intéressant. Garde un œil dans la direction de la porte Dash, Tyria, vient avec moi.
    Elles allèrent à la table du Bothan.
    _ Conseiller Fel'ya, en voilà une bonne surprise !
    _ Chevalier Solo (sa fourrure se hérissa), quelle coïncidence. Je vous en prie, prenez place à ma table.
    Les Jedi s'installèrent à coté de ses gardes du corps.

    Tous en train de picoler, le bothan et les jeunes femmes commençaient à vraiment prendre les pédales. Ange recommençait à parler "sa langue".
    _ Borsk, enfin, pourquoi as-tu… as-tu… acheter le bar ? interrogea Sarkin en le tutoyant à cause de l'alcool.
    _ Ma belle Tyria, il allait être démoli. Je ne pouvais laisser faire ça.
    Solo n'était pas aussi saoule qu'elle en avait l'air. Elle tenta de prévenir Tyria par télépathie que ça ne collait pas avec le caractère du Conseiller. Elle dut renoncer : Tyria était quasi ivre morte. Faut que la pauvre Kuati ne tenait pas aussi bien l'alcool qu’elle.
    _ Depuis quand les malheurs des autres vous inquiètent-ils ? le questionna Ange pour rester sa réaction tout en donnant une caresse à Vrille.
    Le Bothan changea d'attitude.
    _ Je vais raccompagner Tyria à sa chambre. Bonne nuit.
    Ils s'éclipsèrent.
    _ Li en passe naya ? demanda Ange à l'adresse de Rendar.
    _ Boule poils (Ave, l'Ewok !) nous cache quelque chose… dit Dash devinant le question.
    _ Ti suis d'accord avec toi, lui répondit-elle en monta à l'étage, là où Borsk était parti avec la jeune femme. Heureusement c'est une auberge !
    _ Par contre, il ne restait qu'une chambre…
    Ils entrèrent dans la pièce. Le sol ruisselait d'eau.
    _ Ti ollaïs qu'on a pas le choix, ronchonna la Gardienne. On dort dans le même lit, ok. Au moindre geste louche, li fartis par terre, un bras sen moins !

    Entrant dans la chambre le lendemain, Ange découvrit Tyria légèrement vêtue. Pas de trace de Fel'ya : il était parti.
    _ Aya dormi ?
    _ Oui, dit la Kuati. Je suis en pleine forme !
    Solo sourit et leva un sourcil d'amusement. La soirée d'hier se reforma dans l'esprit de Sarkin.
    _ SOLO !! Comment as-tu osé me laisser faire… avec cette, cette… carpette !
    _ Tu m'as laissé avec Veers. J'ai payé ma dette.
    Vrille apparut, une souris dans les griffes et la tendit à Tyria.
    _ Non, merci. Je n'ai pas très faim.
    Elle toisa son amie.
    _ Aussi attentionnée que sa propriétaire…
    Voyant le sous-entendu, Solo s'exclama :
    _ Ma dette est payée ! Et ne te plains pas. J'ai eu un Dash un peu trop pervers dans mon lit. Maya oussa lah, il a mis ses mains pendant que je dormais.
    Rendar arriva dans la pièce à vive allure et tendit une holocam vers les jeunes femmes.
    _ J'ai posé ça hier soir. Fel'ya n'est pas sorti dehors !
    _ C'est impossible, fit Tyria.
    _ Improbable, rectifia Ange. On a "soudé" la trappe, il n'a pas pu se volatiliser comme ça.
    L'oiseau lui donna un coup de bec.
    _ Ecta, Vrille.
    _ Je ne vois qu'une seule solution, soupira Dash. Il y a plusieurs grottes dans la cave !

    _ Tu es sûr que c'était une bonne idée ? demanda Tyria, sabre allumé alors qu'ils découvraient une nouvelle galerie.
    _ Vu les symboles, répondit la Corellienne, je pense que c'est pour ça que ton amant a acheté le bar…
    Elle s'interrompit et se plia en deux.
    _ Ma douce, ça ne va pas ?
    _ Ange ?
    _ Ti isih ah… (J'ai mal.)
    Rendar l'aida à se relever devinant la réponse.
    _ On ne doit pas être bien loin, ajouta-t-il.
    En effet, ils arrivèrent dans un sanctuaire. Borsk était au centre avec nos "amis" et leurs scies !
    _ Douht di lah ! (Sortez d'ici.) hurla Solo.
    Le Bothan sourit.
    _ Vous arrivez trop tard, Gardiennes. Cette sphère à mon cou, je gouvernerai la galaxie !
    Sondant l'esprit du Bothan grâce à son nouveau pouvoir, Tyria expliqua le mécanisme de la sphère.
    Au contact de la lumière, elle aspira de l'énergie solaire et le Bothan pourrait renvoyer cette puissance par les mains. Un bouclier faisait aussi parti du "lot" le protégeant des armes blanches, lasers etc.
    Les lances-scies en main, ils commencèrent à attacher Rendar et les jeunes femmes.
    Lorsque le Bothan attrapa la petite sphère, Ange poussa un cri de douleur et tomba sur le sol. Le chef des bandits s'approcha d'elle et la mit en joue pour l'achever. Solo se releva, les yeux en flammes, lévitant du sol, un sourire mauvais sur les lèvres. D'un geste de télékinésie, elle brisa le cou de l'homme et ricana.
    Borsk avait déjà pris ses jambes à son cou.
    _ Taschas-le ! (Attrape-le.)
    L'oiseau s'envola et revint quelques temps après avec la sphère que Solo passa autour du cou.
    Les hommes étaient morts soit des mains d'Ange, du blaster de Dash ou des deux sabres de Tyria.
    _ Bien joué, Solo ! chantonna Sarkin. Juste le coups des éclairs que je n'ai pas trop apprécié !
    Ange s'en contrefichait. Elle jouait avec la sphère.
    _ Tu as vraiment les idées mal placées Ange, plaisanta Tyria. Ce n'est pas parce que c'est rond que tu dois penser à ton abruti de mari !
    Le regard noir d'Ange l'avertit qu'elle aurait du se taire.
    _ Ti stïs rehtir ta solmus ! Tu vas regretter tes paroles !
    Tyria et Dash se regardèrent ne comprenant pas tellement ce qui se passait.
    _ Ma belle, ça va ?
    Un éclair fusa vers lui. Il eut juste le temps de partir se mettre à couvert que les tirs de blaster de Solo fusaient vers lui.
    _ Ça ne va pas la tête, Solo ?
    Pour toute réponse, elle activa son sabre laser et s'avança dans sa direction.
    Sarkin se remémora ce que lui avait dit Ange quelques jours auparavant. Elle n'avait pas le choix. Ses sabres l'illuminèrent et elle alla à sa rencontre.
    Le ballet commença.

    Telle une furie, Ange tenta de frapper Tyria qui esquiva le coup.
    _ Ange, c'est moi, Tyria !
    La Kuati se rembrunit voyant des morceaux de roches voler dans sa direction. Elle trancha les blocs de gravât et de terre avant d'éviter un coup de lame du sabre argenté de son adversaire. Le plus dur étant de savoir si Solo allait oui ou non user de sa double longueur de lame. Un fouetté la percuta au visage mais elle esquiva la lame d'Ange avec un salto avant.
    La Corellienne contrôlait toujours le blaster suspendu dans le vide qui tirait vers Rendar. Elle tendit la main dans la direction de Tyria qui fut percuter de plein fouet par des éclairs. Évitant les convulsions grâce à la Force, celle-ci se remit sur ses jambes, en garde.
    Solo tournoya dans les airs et abattit sa lame vers Tyria avec une telle puissance que la crosse de son sabre jaune se brisa projetant vers Ange un aura d'énergie qu'elle canalisa et envoya dans la direction de son ancien amant.
    _ Tyria, supplia le contrebandier, ramène-la à la raison !
    Elle hocha la tête et regarda Ange, les yeux humides.
    _ Je t'en pris, Ange… Revient parmi nous !
    La jeune femme hésita mais frappa tout de même avec sa lame, en rage.
    _ Je ne veux pas me battre contre toi, poursuivit Tyria. Je tiens tellement à toi. Tu es l'une des choses que me sont le plus cher dans cette galaxie. Tu es ma meilleure amie.
    Un combat intérieur commença à se livrer dans l'esprit d'Ange. Mais si elle renonçait là, maintenant, au Côté Obscur, son énergie vitale était trop faible pour la maintenir en vie. La sphère l'avait rendu trop vulnérable. Il fallait la détruire.
    Bloquant une parade d'un nouveau coup, Sarkin comprit que Solo luttait contre ses démons intérieurs.
    _ Dash, hurla-t-elle, détruit la sphère !
    Il hocha la tête comprenant que ce serait le premier pas vers le droit chemin pour celle qui l'aimait toujours. Vrille avertit sa maîtresse qui lança un rayon noir, des éclairs de haine, espérant qu'ils atteignent Dash.
    Celui-ci prit la sphère et l'usa comme bouclier. Elle accapara les éclairs. Trop chargée, elle explosa envoyant Dash voler dans le sanctuaire.
    Solo semblait se calmait petit à petit. Pouvait-elle vraiment tuer Tyria ? Le voulait-elle vraiment ?
    Non, mais elle n'avait pas le choix.
    Sarkin feinta à droite mais Ange entrevit la manœuvre et dévia le coup qui aurait du lui transpercer la poitrine.

    _ Ange, c'est moi. Je sais que tu n'as pas envie de me tuer. Pose cette arme.
    La salle s'inonda d'une lueur dorée aveuglante. Ange avait enclenché l'activation de la longueur de lame.
    Tyria redoubla d'efforts. Elle ne s'était jamais battue quand le sabre d'Ange était ainsi.
    Le combat dans la tête de Solo faisait lui aussi rage.
    C'était sa meilleure amie en face d'elle. La vie de Tyria était-elle aussi importante que la sienne ?
    _ S'il te plait, Ange…
    La lame redevint argenté par un coup de pouce de Solo. Retrouvant ses esprits la Corellienne était si épuisée. Elle vacilla en éteignant son arme.
    _ Je suis désolée…
    Elle tomba à la renverse dans un profond coma.
    Sarkin désactiva son sabre et se hâta d'amortir la chute de son amie.
    Bien que blessé, Dash accoura lui aussi en boitant.
    Tyria prit Ange dans ses bras et pleura.

    Une semaine passa,
    A l'hôpital sur Coruscant, Ange ouvrit les yeux pour découvrir Cilghal, la guérisseuse Jedi de Mon Calmari.
    _ Heureux de vous revoir parmi nous, Ange.
    _ Moi aussi, fit celle-ci dans un souffle.
    _ Restez allongée, lui dit la Calamarienne alors que Solo essayait de se lever.
    Elle quitta la pièce pour laisser Tyria, Chewie, Han et Leia qui tenait le bébé Solo dans ses bras. Jaina et Jacen entrèrent et coururent vers le lit.
    _ Tante Ange !
    _ Doucement les monstres, ronchonna Han.
    Faran arriva à son tour avec Florane par la main.
    Tout le monde était là.
    Vrille et Ketch jouaient avec les jumeaux pendant que Florane portait Anakin dans ses bras.
    _ Je voudrais parler avec Tyria, s'il vous plait, demanda la malade.
    _ Ok, répondit Faran en l'embrassant. Ouste !
    Avec des éclats de rire, ils sortirent tous.
    _ Tyria, je suis désolée de…
    _ Oublie l'interrompit-elle, mais je veux un 6 1/2 !
    Elles éclatèrent de rire.

    THE END
    A moins que…

    dimanche 12 septembre 2004 - 13:39 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

    17496 Crédits Modo

    ;) Auteur : Kaarde (Manu Lambi)
    Catégorie : Comédie (c'est une impressionn ou je suis seul dans cette catégorie ? :ple: )
    Nom de la Fanfic : Sept "a" dans Baaaaaaal 2 : Le retour de la vengeance de la mort qui tue
    Nombre de chapitre : huit + une intro
    Musique : John Williams


    Note : Je voudrais à l'avance m'excuser auprès des personnes qui pourraient se reconnaître dans cette fanfic et ne pas en apprécier l'image. Je voudrais aussi bien sûr les remercier car ce sont des personnes que j'apprécie beaucoup sur AnakinWeb, je remercie particulièrement chaleureusement Baaaaaaal et Naga pour m'avoir inspiré de nombreux gags. Enfin merci à Ange et Tyria pour les vannes et les calins koalas. :cli:





    (Branchez 20th Century Fox Fanfare sur votre lecteur-cd)


    Il y a pas mal de temps, dans une galaxie malsaine, très malsaine…

    SEPT "A" DANS BAAAAAAAL 2 :
    LE RETOUR DE LA VENGEANCE DE LA MORT QUI TUE


    (Branchez Star Wars Main Title)

    C'est une époque troublée, les films de Star Wars font de moins en moins de recette, de moins en moins de spectateurs s'enthousiasment devant cette saga cinématographique, les Lego Star Wars tombent en miettes, la concurrence devient rude, les effets spéciaux d'ILM commencent à être dépassés, la caméra numérique se vent mal, la mère Michelle a perdu son chat et l'ont pourrait croire que les créateurs de produits dérivés sont en panne d'inspiration.

    Devant cette terrible situation, et sentant que de moins en moins de billets tombent dans sa poche, le père de la saga Star Wars, GEORGE LUCAS, contre-attaque en décidant de changer complètement de méthode. Devant le peu d'intérêt porté à sa nouvelle trilogie il commence par jeter HAYDEN CHRISTENSEN et NATALIE PORTMAN au rancor. Son nouvel objectif : lancer de NOUVEAUX HEROS dans de grandes aventures qui raviront le public et les vendeurs de jouets.

    BAAAAAAAL, le grand maître Sith qui vient juste de sortir d'une importante peine de prison avec son ami le guildier NAGA SHADOW, est contacté pour rejoindre le Tentative III, vaisseau sur lequel plusieurs personnalités sont réunies afin d'être lancées dans le projet de GEORGE. Notre ami le Sith glouton, crétin, adriennesque qui pue, qui pète, qui prend son c** pour une trompette a bien l'intention de s'offrir le premier rôle ainsi qu'une figurine à son effigie et un bon pourcentage des recettes mais ne se doute pas encore des aventures qui l'attendent lui et ses futurs compagnon…



    1. Rencontres

    (Branchez The Arrival at Naboo, The Phantom Menace)

    Les deux ailes X glissaient dans l'espace noir (bleu marine, en fait) et profond (infini). L'une d'elles, l'Adrienne, abritait l'une des personnalités les plus dangereuses de la Galaxie : Le maître Sith Baaaaaaal. L'autre aile X, la Baston, abritait l'une des personnalité les plus dérangées de la Galaxie : Naga Shadow, ancien Sith devenu guildier.
    Leurs pensées étaient noires (pas bleues marine), leur précédente aventure qui visait l'assassinat de Pellaon avait tourné au cauchemar. Pour avoir polluer un territoire entier ils s'étaient retrouvés à purger une longue peine de prison au cours de laquelle Naga avait renoncé à rester Sith et Baaaaaaal suivi une thérapie. Jusqu'à ce que George Lucas en personne exige leur présence sur le Tentative III.
    - Tu crois que nous arriverons à nous faire pardonner ? Hasarda Naga sur leur fréquence.
    - Mauvaise question, en ce qui me concerne je ne regrette rien du tout ! Je compte bien me venger à la première occasion !
    - Tu penses qu'on a des chances d'être engagés par George ?
    - Mauvaise question, nous SERONS choisis par le barbu et j'éliminerai ceux qui seront en travers de ma route par tous les moyens ! Adrienne ! Quels que soient les dangers !
    - Tu n'as pas peur qu'il nous oppose à des éléphants ?
    - Encore une mauvaise question ! Adrienne !
    Naga oubliait que la thérapie de Baaaaaaal avait permis d'éliminer sa phobie des éléphants. Malheureusement, lorsque les médecins avaient tenté d'enrayer sa tendance à hurler "Adrienne" la thérapie s'était transformée en vrai bain de sang.
    - Tu es sûr qu'on est obligés d'être méchants ? Continua le guildier. Ca nous a pas beaucoup réussi, la dernière fois !
    - ADRIENNE ! Hurla Baaaaaaal en retour, de plus en plus énervé. Tu résonnes mal, tu ne poses aucune bonne question ! Nous devons nous VENGER ! Souviens-toi, ceux que nous croyions nos alliés nous ont lâchement abandonnés et trahis ! Maintenant nous tenons une occasion de montrer notre supériorité à tous !
    - En jouant dans un film ?
    - NON, mauvaise question ! En affichant nos tronches sur des milliers de figurines vendues à travers toute la galaxie ! Muhahahaha ! Es-tu prêt à remarcher à mes côtés, mon ami ?
    - Baston ! Un peu mon n'veu ! Vive la vengeance !
    - Enfin je te retrouve.
    - Au fait, pourquoi on voulait tuer Pellaon, déjà ?
    - Euh,… Bonne question.

    (Branchez Jar Jar's Introduction, The Phantom Menace)

    Trois heures plus tard, les deux chasseurs stellaires arrivèrent en vue du Tentative III, un énorme Star Destroyer rebaptisé exprès pour l'occasion, les deux trilogies passées représentant les anciennes tentatives de George Lucas.
    L'Adrienne et la Baston se posèrent dans la vaste baie d'envol. A leur sortie ils furent accueillis par un individu habillé en armure mandalorienne :
    - Hé, Baaaaaaal ! Ca fait un bail ! Lança le type.
    - Oui, un bail… Organa !…Répondit le Sith. Hé, hé ! Tu sais, le sénateur d'Alderaan ! Tu saisis ? Un Bail Organa ! C'est trop drôle !
    Silence.
    - Toujours aussi con, alors vous aussi vous avez étés convoqués ? demanda Obionescarabi.
    Obione était un vieil ami de Baaaaaaal et Naga, il connaissait tout le monde et s'était forgé une réputation de grand guildier. Il ne se séparait jamais de son armure mandalorienne.
    - Adrienne ! Lança Baaaaaaal, joyeux. Tu sais que nous sommes les meilleurs !
    - Oui, quand il s'agit d'aller en taule, ajouta Naga. Baston !

    Obione les conduisit à travers les coursives du Tentative III, en chemin ils tombèrent sur Joruus29, le grand Empereur des Sith en personne, en tant que maître Sith inférieur, Baaaaaaal lui devait respect, admiration, obéissance et politesse.
    - Adrieeeeenne ! Salut, Jojo !
    - Baaaaaaal, toi ici, bord** de mer** ! Cria Joruus en se pinçant le nez. Arrête de hurler tout le temps !
    - Mais tu dis que ça provoque les Jedi !
    - Non, ça provoque des JETS d'AIL ! Tu pues de la gue*** !
    - Et toi, quel bon vent t'amène ?
    Joruus, facilement irritable commençait déjà à en avoir marre.
    - Put***, je suis ton empereur, andouille ! Tu veux ma main dans la tronche ?
    - Tiens, voilà ta main, justement !
    Sidarks, la Main de l'Empereur, numéro deux de l'ordre Sith, venait de faire son apparition dans le dos de Joruus. Son rôle était de remplir des missions de la plus haute importance pour l'Empereur tout en étant son serviteur le plus digne de confiance.
    - Adrienne ! Salut Sidarks, toujours mazo ?
    Il fallait savoir que Sidark était un Yuuzhan Vong maîtrisant le côté obscur de la Force et dissimulé sous un grimage ooglith qui le faisait paraître humain. Il ne répondit pas à Baaaaaaal et resta dans l'ombre de Joruus. Ce dernier n'en pouvait plus :
    - Ne t'adresses jamais à ma main, conna** !
    - En tout cas, je suis content de vous voir marcher ensemble main dans la main !
    - Mais mer**, tu continues !
    - Heureusement que Sidarks est là pour te donner des coups de mains !
    - Put*** ! Sale petit insolent !
    - Est-ce que tu lui fais le baise-main ?
    - Encu** ! Je préfère t'ignorer !
    - Bon, alors à deux… mains !
    - Bouse de bantha ! Bat*** ! Taxidermiste ! Flu***** !
    - Jeux de main, jeux de vilain !
    - Cou**** hypertrophiée !
    - Tu fais des pieds et des mains pour rien, je t'assures, Adrienne !
    - Les Sith de tuerons, ****** ! Tu es jaloux parce que ce n'est pas toi la Main de l'Empereur !
    - Justement, évite de te torcher avec cette main-là !
    Hors de lui, Joruus attrapa Sidarks par les pieds, le brandit au-dessus de sa tête comme une massue et s'en servit pour frapper Baaaaaaal sur la cafetière. Enfin calmé il s'en alla en traînant sa fidèle Main par le pied. Baaaaaaal était étendu, aussi sonné que le pauvre Sidarks, avec une bosse de la taille d'une verrue de Hutt sur le front.
    - Baston ! T'es sûr que c'est prudent de s'en prendre à Joruus29 comme ça ? Demanda Naga en réanimant son compagnon.
    - Je te l'ai déjà dit, marmonna Baaaaaaal en reprenant conscience, seule compte la vengeance !
    - Venez, dit Obione, je vais vous conduire à la passerelle de commandement.

    Un instant plus tard ils arrivèrent sur la vaste passerelle de commandement du Tentative III où de nombreux droïdes, utilisés comme équipage, s'afféraient. Seul trois êtres vivants étaient là, Joruus29 et Sidarks, qui faisaient semblant d'ignorer Baaaaaaal, mais aussi un Jedi : Kaarde. Lorsque Baaaaaaal l'aperçut il se jeta sur lui en hurlant.
    - ADRIENNE !
    Les droïdes de maintenance s'interposèrent, Baaaaaaal les explosait tous sur son passage et finit par attraper Kaarde au cou. Ils aurait sans doute étouffé le Jedi si le droïde d'interventions spéciales n'était pas intervenu. Celui-ci, au premier coup d'œil, avait tout des droïdes mécanos qu'on voyait aux courses de modules, il tenta de résonner le Sith enragé.
    - Dégage, boîte de conserve ! Adrienne !
    Baaaaaaal cogna sur le nez du droïde, ce qui aurait dû le désactiver, mais déclencha en fait un piège. Le droïde, au lieu de se replier, projeta sa jambe en avant, heurtant violemment l'entrejambe du Sith. Celui-ci s'écroula en hurlant d'une voix aiguë.
    - Aïeeeuuuuu… mes cou…… ! A… Ad… Adri… Haine !
    - Oui, moi aussi je suis content de te revoir, Baaaaaaal ! Dit simplement Kaarde. Salut, Naga !
    - Baston ! Faut l'excuser, il t'as mit sur sa liste noire pendant qu'on était en prison. Je ne le comprend pas, tu t'étais opposé à notre emprisonnement, pourtant !
    - Oui, répondit le Jedi, c'est vrai, j'étais plutôt pour la gunganisation ou la peine de mort.
    - C'est vicieux ce genre de droïde ! Continua Naga en désignant le bourreau de Baaaaaaal.
    - Penses-tu ! Protesta Obione. Regarde Baaaaaaal, il va déjà mieux !
    Le grand maître Sith en question était toujours en train de se convulsionner au sol en poussant des petits cris en se tenant les organes reproducteurs.
    - Et j'ai crié,…Adri…Aliiiiiiine ! Pour qu'elles reviennent !
    Obione alla réunir tout le petit groupe devant les baies vitrées, qui n'avaient rien de plus intéressant à exposer que le vide profond de l'espace.
    - George n'est pas là pour la baston ? Demanda Naga.
    - Non, répondit Joruus, ce gros c**** reste au ranch Skywalker. Quand notre put*** de groupe sera au complet il donnera ses instructions.
    - Et nous serons combien ?
    - George a voulu que nous soyons neuf en tout, commença Kaarde, trois représentants de chaque caste. Les trois Sith sont Baaaaaaal, Joruus29 et Sidarks. Je suis pour l'instant le seul Jedi, les deux autres, pas encore arrivés, sont la femme et la fille en personnes de Baaaaaaal.
    - Adrienne ! Super nouvelle, je vais revoir mon Amy adorée ! Je n'ai eu aucune nouvelle d'elle pendant la prison !
    - Ah, non ? S'étonna Kaarde. Pourtant elle t'envoyait des oranges toutes les semaines !
    - Oui, super bonnes, ces oranges, approuva Naga ! Avec un petit goût de sucré, une senteur de vanille et un jus qui… Heu, (avisant que Baaaaaaal le regardait) non ! Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Baston !
    - Mais laquelle de mes filles vient ? Continua le maître Sith. Alhoalnoe ?
    - Non !
    - Tyria ?
    - Non !
    - Adrienne ?
    - Non !
    - Adrienne !
    - Non !
    - ADRIENNE !
    - NON !
    - Et qui est le troisième guildier, en plus de moi et Obione ? Demanda Naga.
    - Ca aurait dû être Pellaon, répondit Obione, mais il a refusé de venir quand on lui a présenté la liste du groupe.
    - Ah bon, lui, il a eu le choix ! S'exclama Kaarde. Moi, on ne m'a même pas montré la liste !
    - Maintenant c'est trop tard pour renoncer, mon grand !
    La console radar bipa, signalant qu'un vaisseau était en approche.
    - On nous attaque, cria Naga, tout le monde aux postes de combat ! BASTOOOON !
    - Pauvre ba****, le rectifia Joruus, c'est une aile A, celle d'une des sa***** de Jedi qu'on attend, c'est Dash Jerjerrod !
    - Aïe ! Fit Kaarde, et on le comprenait.
    Dash Jerjerrod, fille aînée de Baaaaaaal et Amidala17 était une Jedi caractérielle qui ne supportait ni son père ni d'entendre le prénom Adrienne, elle ne manquait jamais de martyriser Baaaaaaal ou d'essayer de le tuer quand il poussait ses hurlements caractéristiques.
    Avant que quiconque puisse l'en empêcher, Baaaaaaal prit la communication.
    - Allôôôôô ? Fit-il.
    - Salut, c'est Dash, répondit-elle sans reconnaître la voix de son père, vous me laissez entrer ?
    - Avant que tu nous rejoignes il y a quelque chose de très important que tu dois savoir, Obione ne t'as jamais dit ce qu'est devenu ton père ?
    - Il m'en a dit assez. Vous l'avez tué ???
    - Non, Dash… Je suis, ton père !… Adrieeeenne !
    - Non, NON ! NOOOOOOON !
    Son aile A commença à attaquer le Tentative III, lançant toutes ses torpille et tirant sans discontinuer des traits de feux.
    - Braquez le rayon tracteur sur elle ! Cria Obione.
    Les droïdes obtempérèrent, Dash tenta de s'enfuir sans succès.
    - Non, laissez-moi ! Pas lui ! J'veux pas y aller ! Nan ! Naaaaan !
    - Maintenant c'est trop tard pour renoncer, ma grande ! Fit Obione.
    Pendant que Dash se faisait poser en baie d'accostage, Kaarde appréhendais le moment où elle arriverait dans la salle et déchaînerait sa haine sur Baaaaaaal.
    - La situation est-elle si désespérée pour que George nous réunisse ainsi ? Demanda le Jedi.
    - Oui, répondit Obione, le public ne s'intéresse plus à la nouvelle trilogie et a en même temps délaissé l'ancienne. Les fabricants de figurines ne savent plus quoi faire, ils ont déjà fabriqué tout les personnage de la saga au moins une fois. Maintenant, George ne gagne que 50 millions de dollars par mois au lieu de 90 !
    - Aïe, c'est plus grave que ce que je craignais, dit Naga. S'il s'est déjà débarrassé de Hayden et Natalie, que fait-il de Jar Jar ?
    - Son tour viendra.
    - A-t-on pensé à assassiner Harry Potter ? Demanda Baaaaaaal.
    - Je m'en suis chargé personnellement.
    - Et Tolkien ?

    Vingt minutes plus tard (deux pour que Dash arrive et dix-huit pour l'empêcher de détruire son père avec toute la passerelle) les sept compagnons étaient réunis. Ils contemplaient ensemble l'espace profond, cet espace qui recelait de nombreux mystères à résoudre, une galaxie d'aventure plus excitantes les unes que les autres, des trésors introuvables, des races extra-terrestres dangereuses prêtes à déclencher des guerres épiques. C'est vers cet espace qu'ils allaient tous se lancer dans une grande odyssée.
    - Il y a sept "a" dans Baaaaaaal, ne l'oubliez jamais !
    Silence de mort.
    - C'est vraiment con, ce que tu dis !
    - Mais c'est pour justifier le titre !





    2. Problèmes

    (Branchez Emperor's Throne Room, Return of the Jedi)

    Après une nuit de sommeil, Baaaaaaal et Naga s'étaient levés les premiers pour aller s'occuper du petit déjeuner, tout le monde s'était ensuite retrouvé dans le mess pour le déguster avant de se précipiter aux toilettes pour repasser un bon moment tous ensemble.
    - C'est la première fois que je vois une main vomir ! Avait dit Baaaaaaal à propos de Sidarks.
    - Put*** de **** **** ******* ** ! Avait répondu Joruus.
    Finalement Baaaaaaal et Naga durent s'atteler au nettoyage. Naga avait commencé seul.
    - Quand je pense qu'il y a des droïdes pour se genre de tâches. Baston ! Fit-il.
    - Adrienne ! Dit Baaaaaaal en arrivant.
    - T'étais où pendant que je me farcissais tout le boulot ?
    - Dash a tenu à ce que j'avale tout les restes du petit déjeuner ! Alors j'ai fait un détour aux toilettes !
    - Il faudra trouver une meilleure tactique si on veut être les seuls à avoir les faveurs de George.
    - Ne t'en fait pas, j'ai pensé à tout ! Muhahahaha ! ADRIENNE !
    PAF !
    - Ta gueule ! Cria Dash.
    Celle-ci venait de surgir et de propulser son poing dans la tronche paternelle. Obione arriva à son tour :
    - Dash ! Baaaaaaal ! Venez, Amy arrive !
    - Yeah ! Adriiieuhaaaaa… PLAF ! Ajouta Baaaaaaal sans avoir vu le croche-patte de sa fille.

    Ils arrivèrent tout les quatre à la passerelle de commandement où Kaarde essayait de dérider Joruus et Sidarks en leur racontant une blague.
    - … Et vous connaissez la différence en une puce et un wookie ?
    - J'en ai rien à bran*** !
    - Vas-y, dis-le ! Fit Naga en arrivant.
    - Eh bien, reprit Kaarde, c'est qu'un wookie peut avoir des puces alors qu'une puce ne peut pas avoir de wookies !
    - Ha ! Ha ! Ha ! C'est trop ! Hi, hi, hi…
    Naga était le seul avec Kaarde à trouver la blague marrante, pris d'étranges convulsions il se tordait de rire aux pieds des autres.
    - Alors elle est où ma Amy chérie-adorée-que-j'aime-comme-un-fou-normal-parce-que-je-suis-vraiment-fou ? Demanda Baaaaaaal.
    - Voilà son vaisseau, il était temps, on n'attendait plus qu'elle !
    Derrière les baies vitrée ils pouvaient tous voir en approche l'Un-Dos-Tres, vaisseau personnel d'Amidala17. Baaaaaaal trépignait de joie et d'impatience mais le bon moment fut de courte durée.
    BRAOOOUUM !
    Devant leurs yeux médusés le vaisseau explosa, entraînant tout ses occupants dans la mort. Seul Sidarks, comme à son habitude, demeura silencieux, aucun autre ne put retenir une exclamation :
    - Non !
    - ***censuré*** !
    - ****** !
    - Saperlipopette !
    - BASTON !
    - ADRIENNE ! Non, ADRIEEEEEENNE !
    Baaaaaaal se jeta tête la première contre les vitres comme un dément en hurlant. Trop choquée par la disparition de sa mère, Dash ne fit rien pour l'en empêcher. Naga avait des larmes aux yeux.
    - Snif ! Fit-il. C'était ma grand-mère !
    - Hein ? S'étonna Kaarde. Baaaaaaal et Amy sont tes grands-parents ?
    - Oui, répondit Baaaaaaal en se calmant, j'ai une famille très étendue. Naga a aussi eu des enfants.
    - C'est vrai, dit Obione, Naga est mon père, donc Baaaaaaal est mon arrière-grand-père.
    - Même Sidarks est de la famille, ajouta Baaaaaaal, c'est mon beau-fils !
    Kaarde ne savait plus où donner de la tête.
    - Heureusement que je suis étranger à cette famille de dingues, dit-il.
    - Ah, mais non ! L'arrêta Baaaaaaal. Ton frère Macematu est marié à l'une de mes filles, donc tu es lié à la famille !
    - Ouïouïouille !
    - Même moi j'ai du mal à m'y retrouver, Adrienne ! Amy et moi on a fait beaucoup d'enfants.
    - Attends, fit Kaarde, à part Dash, dans tes enfants, il y a aussi Tyria.
    - Oui ! Approuva le maître Sith.
    - Alohalnoe aussi, il me semble.
    - Oui !
    - Jayjay, je crois.
    - Oui !
    - Jjabou.
    - Oui !
    - Et Jacen Horn.
    - Ah bon ?… Première nouvelle !
    Joruus, un peu saoulé par la conversation, intervint :
    - Dites, les fu******* ver****, qu'est-ce qu'on va faire ? On n'est plus qu'un put*** de groupe de sept au lieu de neuf !
    - Il vaut mieux abandonner et convaincre les gens d'aller nombreux voir l'épisode 3, proposa Kaarde.
    Sidarks chuchota à l'oreille de Joruus.
    - Il vaut mieux poursuivre cette conner** d'aventure ! Dit le grand Empereur.
    - C'est ta main qui t'as fait du bouche-à-oreille ? Demanda Baaaaaaal.
    - Fu** you !
    - Bon, il faut se décider ! Cracha Obione.
    Silence. Chacun pris le temps de peser le pour et le contre. Fallait-il quand même poursuivre l'aventure ? Fallait-il au contraire l'abandonner ?
    PRRT !
    - Hé ! Qui a pété ?
    - Pas moi !
    - Ni moi !
    - ***** !
    - Moi non plus !
    - Adrienne !
    - Sidou, tu ne dis rien, cracha Naga, je suis sûr que c'est toi ! C'est la Main qui a pété !
    - Put***, tu vas pas t'y mettre aussi ! Laissez ma Main tranquille, **** !
    Biip ! Biip ! Biip !
    Obione se précipita aux communications, après un moment il s'exclama :
    - Un message en provenance du Ranch Skywalker ! George nous ordonne de le rejoindre !
    - C'est où, le Ranch Skywalker ?
    - Là où la Main n'a jamais mis le pied ? proposa Baaaaaaal.
    - Put*** de c****** de *** !
    - Non, au centre du noyau de la galaxie. Répondit Obione.

    (Banchez The Fleet Enters Hyperespace, Return of the Jedi)

    Après deux jours de voyage, d' "Adrienne", de "Baston" et de blagues vaseuses sur les mains, le Tentative III arriva enfin en vue du Ranch Skywalker. Une énorme station orbitale en forme de pavillon californien où des centaines de vaisseaux banquiers venaient chaque jour déverser l'argent rapporté par Star Wars en produits dérivés. D'immenses batteries de missiles trans-galactiques protégeaient l'ensemble du complexe contre la concurrence.
    Chacun des sept compagnons pris son vaisseau respectif pour quitter le Tentative III et rejoindre le Ranch, l'aile A de Dash fermait la formation tout en gardant ses canons pointés sur l'Adrienne.
    - Je me demande ce que nous veux ce vieux sch**** de George Lucas !
    - Hé, Kaarde, tu nous racontes une autre blague ? Demanda Naga.
    - D'accord, alors qu'est-ce qui a 70 boules et qui excite les vieilles Hutt ?
    - Euh, c'est pas obscène ?
    - Non, c'est le Bingo ! Ha, ha,… !
    KA-BRAAAM !
    Soudainement l'aile Y de Kaarde explosa en mille morceaux dans une gerbe de flammes, emportant son pilote avec elle.
    - Non, Kaarde ! KAARDE ! BASTOON !
    - C'est trop tard, Naga !… Snif !… Il nous a quitté.
    - NON ! NOOOON ! Je ne connaîtrai pas la fin de la blague !
    - Euh,… Si, il l'a dit, c'est le Bingo.
    - Le Bingo ? Hi, hi, hi… Arf arf !





    3. Tonton George

    (Branchez The Cantina Band, A New Hope)

    Le groupe, désormais réduit à six membres, se posa au Ranch Skywalker. La disparition de Kaarde, juste après celle d'Amy, ne pouvait être une coïncidence. Chacun commençait à comprendre pourquoi George Lucas avait réclamé leur retour.
    Lorsqu'il entrèrent dans le bureau de George ils virent, accrochés aux murs, des tableau de chasse faits avec des concurrents de Star Wars. On pouvait y voir les têtes du capitaine Kirk et de monsieur Spoke, celle de Sam Raimi, qui avait détourné une partie du public de l'épisode 2 en sortant Spiderman, et celle, plus récente, d'Harry Potter. Le maître des lieux, George, était assis devant eux. Obione le salua :
    - Alors, George, ça fait un bail !
    - Yeah, a Bail… Organa ! That's funny ! Ho, ho, ho !
    - Euh, ouais… Pourquoi as-tu interrompu la mission ?
    - Oh, yes ! Hem,… Because of the situation who becomes…
    - ADRIENNE ! J'y comprend rien, à son baragouinage !
    - Tu ne comprend pas l'anglais ?
    - Non, je parle couramment le trandoshan, le ssi-ruuvi, le hutt et le yuuzhan vong mais pas l'anglais !
    - Pourquoi ?
    - Je déteste les langues barbares !
    - Bon, alors je vais traduire ses paroles. Proposa Obione.
    Il se plaça aux côtés de George, celui-ci reprit ses explication.
    - It's because of the situation who becomes dramatic !
    - C'est à cause de la situation qui devient dramatique…
    - Yes, it would be à bad idea to continuate the adventure…
    - Ce serait une mauvaise idée de poursuivre l'aventure…
    - … Because Amy and Kaawde have been assassinated !
    - Parce qu'Amy et Kaarde ont été… Assassinés ?!
    - ADRIENNE ! Qui ? Qui a tué ma Amy chérie ? Ce n'était pas un accident ? Je veux son nom !
    Il se jeta contre George pour l'obliger à répondre à ses questions. Celui-ci fit un simple geste de la main.
    - You are zen, you don't want attack me.
    - Je are zen, je ne want pas t'attack you. Répéta le Sith en retrouvant son calme.
    - Pourquoi ne pas quand même continuer l'aventure, proposa Dash, même si nous ne sommes que six ? Cette affaire de meurtre est un bon début, pour l'histoire !
    - No, if heroes begin to die, fans will be angry ! And I will not have money !…
    - Si les héros commencent à mourir, traduisit Obione, les fans ne se seront pas contents. Et… euh,… je suis pour le bonheur des gens !
    - … I want money ! I love money ! I can't think about anything else ! MONEY !
    - … Je veux que les fans soient heureux… euh,… j'aime les fans,… je,…
    - Bouhouhou… !
    - Ah, quel brave type, ce George ! Dit Naga.
    - Quel *****, oui !
    - Baston ! Répliqua le guildier. Mais est-ce que nous auront quand même nos figurines à notre effigie ?
    - Oh ? Yes ! Yes, if you are not kidnapped, tortured, killed or raped, we will sold your five figures...
    - … Oui, continua Obione, si vous… êtes gentils, nous mettrons en vente vos cinq figurines.
    - Quoi, cinq ? Mais on est six !
    - Oui, lui répondit Obione, mais il ne veulent pas développer de figurine de Baaaaaaal.
    - Et pourquoi ?
    - Ca ferait trop peur aux enfants.
    - C'est pas juste ! ADRIENNE !
    PAF !
    Dash, bien que toujours sur les nerfs, avait retrouvé ses réflexes. Baaaaaaal se retira de la conversation en saignant du nez, suivi de Naga.
    - For now, you will stay with me to the Ranch…
    - Il dit que nous allons devoir rester ici,…
    - …until we find Amy and Kaawde's killer.
    - … jusqu'à ce que l'assassin d'Amy et Kaarde soit démasqué.
    - So, you can go to the buffet !
    - Et il dit qu'un buffet nous attends !
    Obione, Dash, Joruus et Sidarks se précipitèrent au buffet qu'ils trouvèrent étrangement vide. Baaaaaaal et Naga étaient déjà là et se léchaient les doigts.
    - Put***, gros ba**** de Baaaaaaal ! Gueula Joruus. T'es toujours aussi glouton, tu as tout bouffé !
    - Non, non ! Se défendit le Sith. Je n'ai mangé que les trois quarts !
    - Et où est le quart restant ?
    - Naga le partagera avec vous.
    - BUUURP, Baston ! Fit ce dernier.

    (Branchez The Sith Spacecraft, The Phantom Menace)

    Quand l'heure de dormir fut venue, les lumières se baissèrent. Pendant que George dormait bien confortablement sur une montagne de billets, les six compagnons faisaient des tours de garde dans les couloirs pour veiller à sa protection. On en était au tour de Joruus et Sidarks, Baaaaaaal n'arrivait pas à dormir et vint les voir :
    - Dis, Jojo ! Tu me prête ta Main ? C'est pour jouer à pierre-feuille-ciseaux !
    - Put*** ! Tu fais ch*** ! Je suis ton Empereur !
    - Je sais tu me l'as répété Main et maintes fois !
    - Larve ! Sous-produit de crème de b*** d'âne qui empeste la m****, la m**** qui te pend au c** comme des cr***** de ***, enc*** !
    - Parles à ma Main, ma tête est malade !
    Sidarks se glissa dans le dos de Baaaaaaal et, avec sa rapidité de Yuuzhan Vong, lui glissa son poignard en corail yorrik sous la gorge.
    - Argh ! Adrienne !… Gh ! Enlèves ton grimage ooglith et vient te battre si t'es une Main !
    - Oh, SILENCE !
    Obione venait d'apparaître en pyjama, mais toujours avec son casque mandalorien sur la tête. Baaaaaaal aurait éclaté de rires s'il n'y avait eu un objet tranchant sous sa gorge.
    - Allez vous coucher, c'est mon tour de garde ! Dit le guildier.
    - Ce gros gl***** de George ne peut pas se payer des gardes ou des droïdes de surveillance ?
    - Non, pour économiser de l'argent, il a viré tout le monde de Lucasfilm et est devenu le seul habitant du ranch, en plus il n'achète des droïdes que pour le ménage.
    - Bon alors bonne chance, Obi ! Dit Baaaaaaal. Je vais retourner me pieuter. Salut à tous les habitants de ton pyjama ridicule !

    (Branchez Jango's Escape, Attack of the Clones)

    Cela faisait une heure que Baaaaaaal, Joruus et Sidarks étaient retournés se coucher et Obione commençait à trouver le temps long. C'est alors qu'il marchait près d'une salle des archives qu'il entendit un bruit suspect :
    PRRT !
    - Qui est là ?
    Personne ne répondit, pourtant Obione savait que quelqu'un le guettait. Il avança tout doucement dans la salle d'archives quand il fut violemment renversé. Lorsqu'il se releva il vit en face de lui un inconnu enveloppé dans une cape noire, son visage était indiscernable.
    - Vous êtes un nazgul ? Demanda Obione.
    - Sacquet… Comté… Marmonna l'autre.
    Se sentant menacé, Obione dégaina instinctivement ses blasters… Qu'il avait oubliés dans sa chambre. Il réussit juste à déchirer les poches de son pyjama.
    - Aha ! Dit l'inconnu. Je t'ai bien eu, hein ?
    - Ah, vous n'allez pas me tuer ?
    - Si, mais je ne suis pas un nazgul.
    Le type se jeta sur Obione, l'attrapa par le col du pyjama et effectua un Sunsho, accompagné du cri qui va avec :
    - YATIPITA !
    Obione en eut le souffle coupé, il se releva péniblement et saisit l'inconnu alors qu'il se jetait sur lui, il lui infligea un Yushitsu :
    - KABAYA' UNSHIO !
    L'inconnu en cape noire fut propulsé contre une étagère pleine de vieux classeurs qui lui tombèrent dessus. Quand il se releva il attrapa au vol le pied d'Obione, qui tentait de le frapper à la figure. Le mystérieux inconnu était décidé à en finir avec Obione, il lui fit un Anycordy :
    - TATAYOYO !
    Obione, gravement atteint, s'effondra sur le sol, il ne pouvait plus se défendre. La dernière image qu'il vit fut celle de son agresseur qui se préparait à l'achever en brandissant un…



    4. Pub

    Viqi Shesh, sénatrice de Kuat à la solde des Yuuzhan Vong :
    - Comme sénatrice de mon rang et de ma classe j'ai besoin d'avoir un véhicule confortable et luxueux pour me distinguer mais en tant qu'agent double j'ai aussi besoin d'un engin rapide, maniable et bien défendu si je veux pouvoir mettre les voiles quand les Jedi voudront ma peau. C'est pourquoi j'ai choisi le Cargo Corellien Action VII de Citron-Haine !
    En effet, Viqi, grâce à son hyperdrive de type 5 améliorée et ses répulseurs supérieurs le CCA7 vous garantie la plus rapide des fuites. Sa vaste suite princière peut être aménagée selon votre goût et d'après cinq styles d'architecture différents (Corellien, Mon Calamari, Naboo, Kuati ou Yuuzhan Vong), en prime : Si vous vous méfiez beaucoup des Jedi, Viqi, huit places ont été aménagée dans le salon pour loger des ysalamiris (non-fournis). En outre son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous type d'organisme connu.
    Alors, Viqi ?
    - Je choisis Citron-Haine !
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.

    - Euh, Madame ?
    - Bleuaaargh ! Ho, ho, ho !
    - Madame, vous m'avez vomi dessus, là !
    - Oun'tsche passha ! Ho, ho ho ! BLEUAARHK !
    - Aaaah, ték ték beurk ! Alors vous, vous êtes vraiment une femme Barbara-Hutt !
    BARBARA-HUTT, des femelles qu'on n'oublie pas !

    Plo Koon, Kel Dor, maître Jedi sous l'ancienne République :
    - En tant que maître membre du conseil des Jedi je me vois souvent amené d'un bout à l'autre de la galaxie par mes responsabilité, je sais aussi que mes missions peuvent s'avérer dangereuses c'est pourquoi j'ai impérativement besoin, pour mes déplacements, d'un appareil robuste doté d'une bonne hyperdrive. Mais voyager dans l'urgence ne veut pas dire que je n'aime pas voyager sans un minimum de confort, comme pour tous les Kel Dor mes yeux et mon organisme ne supportent pas les environnements trop riches en oxygène. Malgré mes demandes, Yoda n'a pas voulu en faire baisser la teneur dans la salle du conseil. J'aimerai donc un engin qui, en plus, saurait s'adapter à mon organisme.
    Heureusement pour vous, Plo…
    - Je préférerais Maître Koon !
    … Maitre Koon, Citron-Haine a développé l'appareil adapté à tous vos besoins. Le Cargo Corellien Action VII, ou CCA7, saura rapidement vous emmener en mission grâce à la meilleure des hyperdrives. Ses boucliers renforcés vous permettront de voyager en toute sécurité. Chose particulièrement intéressante, son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous les types d'organismes connus et huit places ont été aménagées dans le salon principal pour accueillir des recycleurs d'air (non fournis). Pour ces raisons, tous les Kel Dor disent OUI au CCA7 de Citron-Haine !
    Alors, qu'en dites-vous, Maître Koon ?
    - Que la Force soit avec Citron-Haine.
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    - Leia Organa Solo, en tant que présidente de la Nouvelle République, n'est-ce pas trop difficile de concilier vie professionnelle et vie familiale ?
    - Oh, vous savez, non ! En fait, ce que je fais pour me gagner un temps précieux et du même coup offrir un repas bon et équilibré à mon mari, mes trois enfants et notre wookie domestique c'est que j'envoie mon droïde aux courses à ma place. Je lui demande toujours de me rapporter des galettes de Mamy Yoda.
    - En effet, j'adresse ce message à toutes les femmes et femelles de la galaxie : Faites comme Leia Organa Solo, cuisinez simple avec Mamy Yoda ! Un sachet de deux galettes au caramel qui peuvent être réchauffées et prêtes à être dégustées en moins de deux minutes galactiques standards. Faites le bon choix, goûtez aux bonnes recettes de Mamy Yoda ! Et ces galettes, Leia, qu'en faites-vous quand elles sont prêtes ?
    - Comme personne n'en mange, je les accroche dans mes cheveux.

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.




    5. Mystère et boule de gnome

    (Branchez Bounty for a Wookie, Return of the Jedi)

    Au matin, Dash, Baaaaaaal, Naga, Joruus et Sidarks se trouvèrent réunis autours du corps du malheureux Obione. Dash l'examinait.
    - Pourquoi tu lui enlève pas son put*** de casque mandalorien ?
    - Obione est un zabrak, Répondit Dash, comme il n'enlève jamais ce casque ses cornes ont poussé à l'intérieur et m'empêchent de le lui retirer.
    - Il est mort comment ? Lui demanda Naga.
    - Apparemment il s'est battu, mais son agresseur l'a achevé et lui abattant un…
    - Un quoi ? Un Frisette Mach 28 ? Un cargo Corellien Action VII ? Une galette de Mamy Yoda ? Insista le guildier.
    - TAdrieGUEULEnne ! Lui répondit-on en chœur.
    - Et si ce co***** d'assassin de m**** était Rick McCallum ? Proposa Joruus. Il s'est fait virer comme une m**** par George, il voudrait peut-être se venger !
    - Nan, ça peut pas être lui, dit Naga, j'ai vu sa tête sur un mur. Dans la galerie "souvenirs", il est juste entre Spielberg et Harrison Ford.
    -Mais alors qui est ce sale ba**** ?
    - Adrienne !
    - J. K. Rowling ? Proposa Dash.
    - Adrienne !
    - Cette b*** de Jar Jar ?
    - Adrienne !
    - Ou un assassin envoyé par la Warner ?
    - ADRIENNE !
    - BASTON !
    - VOS GUEULES !
    PAF ! PAF !
    - George ! Dit Sidarks.
    Tout le monde se tut et toisa le Sith Yuuzhan Vong. Baaaaaaal fut le premier à rompre le silence :
    - Je croyais qu'elle s'exprimait seulement par le langage des signes, cette main !
    - Pauvre gl******** !
    - Mais pourquoi il accuse George ?
    - Non, pou*******, je crois qu'il fait allusion à ce que Obione nous a dit hier soir : Ce sale r*** de George est l'unique habitant de ce put*** de ranch, et il n'a aucun intérêt à compromettre le projet st***** auquel nous participons.
    - Donc, dit gravement Dash, l'assassin est l'un d'entre nous !
    Silence. Tous s'observèrent les uns les autres, chacun essayait de trouver l'assassin potentiel qui se cachait Dans la personne qu'il regardait. Qui ? Qui avait lâchement tué Amidala17, Kaarde et Obionescarabi ? Etait-ce Dash qui aurait dirigé sa haine des Adriennes sur les mauvaises personnes ? Etait-ce Joruus, avec ses immenses pouvoirs de Sith ? Etait-ce Sidarks, avec une méthode de meurtre yuuzhan vong ? Ou Naga avec les classeurs dans la salle d'archives ? Baaaaaaal dans la cuisine avec le chandelier ? Le colonel Moutarde dans le salon avec le sabre laser ?
    - Qui que ce soit, cria Baaaaaaal, je jure que j'aurai sa peau ! Tu m'entends, salaud ? Adrieeeenne !
    Pour une fois, Dash se retint de le frapper. Il se séparèrent les uns des autres. Naga était resté seul avec Baaaaaaal.
    - A mon avis c'est Sidarks qui agit comme assassin personnel de Joruus ! Dit Naga.
    - Ou bien toi !
    - Euh…
    WIIIIIHUU ! WIIIIIHUU ! WIII…
    - C'est quoi, ce bruit ?
    - L'alarme ! BASTOOOON !

    (Branchez Anakin Defeats Sebulba, The Fantom Menace)

    Ils se retrouvèrent tous les cinq dans le bureau de George, celui-ci n'était plus là. Dash, arrivée la première, interrogeait un droïde ménager.
    - Alors c'est toi qui as déclenché l'alarme ?
    - Ouiiiiii, Maître George a été kiiiiidnappé !
    - Quoi ? Quand ça ?
    - Je l'iiiiignore, Maîtresse Dash. J'ai trouvé ce mot sur son bureau ce matin !
    Dash examina le papier et tenta de déchiffrer son langage inconnu :
    Salu, bande de pwars !
    Cé mwa qi é cid,… kidapn,…kidenapé tonton George é qi é tué vo copins. Si vou voulé revwar George, vené seuls, a cink, o somé du toi du rantch si vou lozé avan minui. Lé survivans qui y arive pouron le sauvé, sinon je le tu ossi.
    Ah ah ah !

    - On est mal, dit-elle, l'assassin, et je sais que c'est l'un d'entre nous, veut nous attirer dans un piège, mais si nous n'obéissons pas… Il tuera George !
    - Et adieux nos figurines ! Gémit Naga.
    - L'ennui, continua la Jedi, c'est que pour monter au sommet des toits il faut traverser le ranch en entier. Ce salaud aurait tout le temps de nous éliminer l'un après l'autre en chemin. Mais si il tue aussi bien qu'il écrit, ça nous laisse une chance !
    - On a qu'à laisser tomber ! Proposa Joruus. On ne doit rien à ce pauvre ch***** de George, qu'il aille se faire ***** en ***** !
    - Tu oublies que c'est lui qui a les clés du hangar, on ne peut pas partir !
    - Ah, l'encu** !
    - Alors sauvons-le, dit Baaaaaaal. Adrieeeenne !
    PAF !
    - Aïe ! Bon alors, A L' ATTAQ… !
    RE-PAF !
    - Oh, excuse-moi ! Dit Dash, pas désolée du tout. J'avais cru entendre Adrienne.

    Ils avaient commencé leur long périple depuis plus de vingt minutes, chacun se méfiant de tout le monde, avant de s'arrêter devant un premier obstacle de taille : Une porte ! Dash perdit une heure à tenter d'en crocheter la serrure jusqu'à ce que Baaaaaaal, impatient, la découpe au sabre laser (découpe la porte, pas Dash). Derrière cette porte se trouvait un piège plus terrible encore : le courrier des fans ! Des millions de lettres et de cartes stockées ici pour pouvoir alimenter le chauffage en cas de panne d'électricité.
    Joruus avait alors insisté pour que sa Main, Sidarks, parte en éclaireur dans ce terrible labyrinthe. Les autres l'attendaient maintenant depuis plus de trois quarts d'heure.
    - Put*** ! Mais qu'est-ce qu'il gl**** ?
    - Il a peut-être un poil dans la main ? Dit Baaaaaaal.
    - Fiente de Hutt ! Fu****** ver*** ! Agent du fisc ! Bête-Râve ! ****** ! J'en ai assez d'attendre, séparons-nous et retrouvons-le !
    - Ce n'est peut-être pas une bonne id… commença Dash.
    - ADRIENNE ! La coupa Baaaaaaal. Let's go !
    PAF !

    Sidarks marchait seul, de toute évidence il s'était perdu. A un croisement entre deux tas de papier il se pencha et lut une lettre :
    George, you're the best !
    I'm the biggest fan of Star Wars in the world !

    Il avait déjà lu ce même message cent dix-huit fois avant, ce qui ne pouvait signifier que deux choses : soit il était revenu pour la cent dix-neuvième fois au même endroit, soit il était tombé à chaque fois sur une nouvelle lettre identique aux précédentes. Sidarks décida de choisir logiquement la première option. Ca ne faisait pas de doute puisque le signataire du message (en l'occurrence le "plus grand fan de Star Wars du monde") n'aurait jamais écrit cent dix-neuf fois la même chose à George Lucas.
    Alors qu'il s'apprêtait à essayer un nouveau chemin, il entendit un bruit de papier froissé derrière lui. Il se retourna et se prit une aile X en papier dans l'œil.
    - Aaaargh !
    De son autre œil il vit la personne qui l'avait attaqué, l'inconnu était enveloppé dans une grande cape noire, un gros aigle royal était posé sur son épaule et Sidarks ne pouvait voir sous la capuche qu'un sourire narquois. Il comprit qu'il avait en face de lui l'assassin d'Amy, Kaarde et Obione.
    - Ukla-na vissa crai ! Cria Sidarks en Yuuzhan Vong.
    Il lança sur l'inconnu une des armes les plus meurtrières des guerriers de sa race : des insectes tranchants ! L'inconnu aurait sans doute été coupé en rondelles s'il n'avait pas dégainé et employé une bombe de Bégon Vert, anti-rampants et anti-volants. Aspergés de gaz, les insectes tranchants tombèrent raides-morts dans des spasmes de souffrance.
    - Ukla-na vissa crai ! Répéta Sidarks.
    Il révéla cette fois sa meilleure arme de Yuuzhan Vong : le bâton amphi ! Sorte de long serpent capable de projeter du venin, de résister à la lame des sabres laser et de se tendre pour servir d'arme blanche à son utilisateur !
    L'inconnu ne se laissa pas impressionner, il fit décoller l'aigle royal de son épaule contre le bâton amphi. L'aigle, prédateur naturel des serpents, étripa l'arme Yuuzhan Vong dans ses serres et l'emporta avec lui. Sidarks ne savait plus quoi dire. Ce fut au tour de l'inconnu de passer à l'attaque, il prit quelque chose dans ses poches qu'il écrasa entre ses doigts avant de le projeter sur Sidarks. Cela ressemblait à de la poussière, mais c'était… du poivre !
    Tout à coup, Sidarks sentit sur son visage son grimage ooglith frémir puis être pris de violentes convulsions, l'animal vivant qui lui permettait de se camoufler en humain était en train d'éternuer.



    6. Course-poursuite

    (Branchez The Asteroid Field, The Empire Strikes Back)

    Dash fut la première à retrouver le cadavre de Sidarks au milieu du dédale de lettres, Joruus, Baaaaaaal et Naga la rejoignirent avec chacun une minute d'intervalle. Joruus était complètement atterré de voir son fidèle compagnon mort.
    - Comment, *****, comment ce ****** l'a eu ?
    - Je ne sais pas, répondit Dash, Sidarks a été étouffé par son propre grimage ooglith !
    - ******* de ****** de ***** ! JE T'AURAI, b***** !
    - Adrienne ! Tu auras du mal !
    - Pourquoi, qu'est-ce que tu en sais, ***** ?
    - Parce que tu as perdu la Main ! Arf, arf !
    - ****, tu vas morfler !
    PAF ! CRASH ! BEIGNE ! FPRATCH ! FULGUROPOING !
    Baaaaaaal s'écroula, la tronche à moitié ravagée mais conscient.
    - Bor*** de ****, poursuivit Joruus, je vais aller en haut du ranch et lui faire sa fête !
    - Qu… Quand ça ? Balbutia l'autre Sith. Tu veux dire Main… tenant ?
    SUPRASURROUNDDANSTAFACE !
    Cette-fois Baaaaaaal tomba dans les pommes. Joruus s'élança seul à travers le labyrinthe, brûlant les lettres qui lui barraient le passage et provocant du même coup un incendie. Dash et Naga durent prendre Baaaaaaal sur leurs épaules pour lui permettre d'échapper aux flammes.
    - Tu peux me donner une raison de lui sauver la vie ? Demanda la Jedi.
    - Ben… C'est ton père !
    - Je voulais dire : Une bonne raison ?
    Ils quittèrent la salle en flammes pour traverser un sas important, ils émergèrent finalement dans une salle sombre, immensément vaste, pleines d'étoiles, de faux astéroïdes et de maquettes de vaisseaux. Cette salle gigantesque était dotée d'une gravité zéro, c'est ici qu'avaient été tournées toutes les scènes spatiales des Star Wars. Ils pouvaient à peine distinguer au loin la silhouette de Joruus, qui volait en bondissant de maquette en maquette, bien déterminé à atteindre l'assassin en premier.
    - Tu sens comme la gravité est faible, ici ?
    - Oui, ce n'est plus la peine de porter cet ahuri.
    - Oh, dommage ! Dit Baaaaaaal.
    - Quoi, tu étais éveillé ? Et tu nous as laissé te porter !
    - Ben oui, j'allais quand même pas me fatiguer !
    PAF !
    - ADRIEEEEEEeeeeeeeee…. !
    A cause de l'absence de gravité, le coup de poing de Dash l'avait fait s'envoler.
    - C'est malin, maintenant on l'a perdu ! Beugla Naga.
    - C'est pas vraiment une perte ! Et puis ça nous fait des vacances !
    - Il faut les retrouver ! Vers où aller ?
    - Au sommet de la salle, il y a un autre sas par lequel on accède directement aux toits. C'est sûrement par là que se dirige Joruus.
    - Dacodak, BASTOOOOON !
    D'une simple impulsion des pieds sur le sol, ils décollèrent, volant l'un près de l'autre. Tout alla bien pendant une minute jusqu'à ce qu'ils se heurtent à un vaste champ d'astéroïdes. Dash se servit de la Force pour tracer sa route mais Naga avait perdu tous ses anciens enseignements de Sith, il était plus vulnérable. Dash tenta de le rapprocher d'elle.
    - Ca va ? Demanda-t-elle.
    - BASTON !
    - Oui, ça va. ***censuré*** ! Regarde ce qui vient !
    Un énorme astéroïde menaçait de les écraser tout les deux (ça a beau n'être que des maquettes, ces trucs-là, mais ça peut faire très mal).
    - Naga, on se retrouve au sas, en haut !
    Elle projeta une violente impulsion de Force sur son compagnon qui les écarta l'un de l'autre à temps. Naga traversa la moitié du champ d'astéroïdes en pulvérisant plusieurs maquettes sur son passage :
    - Bastoooooo… Krash ! Aïe !…. Krash ! Aïe !…. Krash ! Aïe !…. BAST… !
    PATATCRASH !
    Il finit sa course la tête coincée dans la baie d'envol d'une grosse maquette de Star Destroyer de l'Empire.
    - Mgnnnmghnoum !… MGNASTGNON !

    (Branchez Here They Come !, A New Hope)

    - Bord** de m**** ! J'ai déjà vu ce put*** d'astéroïde avant !
    Joruus était assis sur une grande roche à peu près sphérique et bleue, trois petits volcans dont un éteint étaient répartis sur sa surface. Il tomba sur une cloche en verre retournée qui abritait une rose, plutôt bizarre ! Il shoota dans la cloche, qui s'envola, et se pencha pour arracher la jolie fleur.
    - Noooon, pitié, non ! Ne me fait pas de mal ! Lui cria la rose d'une petite voix.
    - Une fleur qui parle ? Put***, j'aurais tout vu !
    C'est alors qu'il sentit une présence derrière lui, il se releva et parla sans regarder l'arrivant :
    - Si c'est pour que je te dessine un mouton, petit z***, tu peux aller te faire f… !
    Il se retourna quand même et fut étonné de voir autre chose que ce qu'il attendait. L'individu en face de lui était enveloppé dans une longue cape noire, etc… Joruus sut tout de suite que c'était l'assassin.
    - TU VAS CREVER, CONNA** !
    Il se jeta contre lui en déployant la lame rouge de son sabre laser. L'individu évita les premiers coups par quelques sauts et répliqua en laçant toute une série de petits objets tournoyants et tranchants. L'une de ces choses lacéra une joue de Joruus, il crut d'abord qu'il s'agissait de lames de métal mais s'avisa que son adversaire lançait en fait des petits panneaux solaires en provenance de chasseurs Tie miniatures. L'inconnu écarta les bras, révélant deux maquettes d'ailes X qu'il tenait par le nez dans chacune de ses mains. Joruus s'élança dans une nouvelle attaque mais sa cheville fut habilement saisie entre les canons et le cockpit d'une des maquettes, il tomba à la renverse. Son poignet fut brusquement coincé dans les ailes et les canons de l'autre aile X, il dût lâcher son arme qui alla se perdre loin d'eux.
    - Tu n'auras jamais l'Empereur des Sith, ba**** ! Cria Joruus en se débattant.
    Laissant tomber les ailes X, l'inconnu projeta deux nouvelles maquettes sur Joruus. Celui-ci se retrouva agrafé sur l'astéroïde, chaque bras retenu entre les deux réacteurs d'une maquette d'aile Y, il ne pouvait plus bouger. Victorieux, l'assassin s'avança lentement vers Joruus en sortant de nouvelles armes…

    Naga n'en pouvait plus, après avoir décoincé sa tête il n'avait pas retrouvé Dash et les deux Sith demeuraient hors de vue. Sans la Force il était incapable de se déplacer facilement et à tout moment il risquait de se faire tuer.
    - BASTOOOOON ! Hurla-t-il à pleins poumons.
    C'est alors qu'il entendit un bruit lui répondre, ça ne pouvait pas être de l'écho. Plein d'espoir il relança :
    - BASTON !
    - ….. eeeenne ! Entendit-il faiblement, mais le son se rapprochait peu à peu.
    - BASTON !
    - … drienne !
    - BASTON !
    - Adrienne !
    - BASTON !
    - ADRIENNE !
    - Baaaaaaal, je suis là !
    Il sauta vers l'astéroïde où l'attendait son ami et sursauta d'effroi :
    - Aaaaaaah !
    - Quoi, quoi ? Où ça ? Demanda Baaaaaaal.
    - Lààààààà ! Cria Naga en désignant un astéroïde bleu qui passait au-dessus d'eux.
    Sur cet astéroïde ils pouvaient contempler le cadavre de Joruus. Quelqu'un l'avait cruellement épinglé avec les queues pointues de plusieurs maquettes de chasseurs Naboo N-1.
    - Il faudrait interdire le commerce de ces vaisseaux en produits dérivés, dit Baaaaaaal, à tous les coups un enfant va se crever un œil !
    - Attends, si Joruus est mort et… Et que nous on est là tous les deux,… Alors l'assassin n'est autre que… !
    - ADRIENNE !
    - Mais non !
    - Mais si, je le crie pour te dire : ATTENTION !
    Naga fut frappé dans le dos par une petite météorite et à nouveau projeté dans les airs. Baaaaaaal se précipita et attrapa son ami à temps par les bras tout en se maintenant accroché par les jambes à un plus gros météore.
    - Me lâches paaaaaas ! Gémit Naga.
    - Adrienne ! On va s'en sortir !
    - Aaaaah ! Attention !
    - Quoi, où ?
    - Derrière toi ! Aaaah ! Elle revient !
    - Qui ça ?
    - La puuuuub !



    7. Pub

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie bien pleine, très bien pleine…
    Retrouvez maintenant chez vous le plus grand anti-héros de la Guerre des Etoiles dans la plus folle des aventures : Baaaaaaal, le plus bête et le plus dangereux des Sith de la galaxie, avec son fidèle apprenti Naga. Ils partent en Inde accomplir leur vengeance et doivent faire face à de nombreux dangers avant d'atteindre leur but ultime :
    SEPT "A" DANS BAAAAAAAL
    Dès maintenant en vidéo et dvd.
    Exclusif, sur le dvd : - Un documentaire de 7 secondes couvrant toute la réalisation
    - Une bande-annonce de Sept "a" dans Baaaaaaal 2
    - La version longue, trente-cinq minutes en plus de "Adrienne !"

    Viqi Shesh, sénatrice de Kuat à la solde des Yuuzhan Vong :
    - Comme sénatrice de mon rang et de ma classe j'ai besoin d'avoir un véhicule confortable et luxueux pour me distinguer mais en tant qu'agent double j'ai aussi besoin d'un engin rapide, maniable et bien défendu si je veux pouvoir mettre les voiles quand les Jedi voudront ma peau. C'est pourquoi j'ai choisi le Cargo Corellien Action VII de Citron-Haine !
    En effet, Viqi, grâce à son hyperdrive de type 5 améliorée et ses répulseurs supérieurs le CCA7 vous garantie la plus rapide des fuites. Sa vaste suite princière peut être aménagée selon votre goût et d'après cinq styles d'architecture différents (Corellien, Mon Calamari, Naboo, Kuati ou Yuuzhan Vong), en prime : Si vous vous méfiez beaucoup des Jedi, Viqi, huit places ont été aménagée dans le salon pour loger des ysalamiris (non-fournis). En outre son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous type d'organisme connu.
    Alors, Viqi ?
    - Je choisis Citron-Haine !
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    - T'as pas l'impression qu'il repassent les mêmes pubs ? Demanda Naga.
    - Tais-toi et accroches-toi !
    - Baisses-toi ! Y'en a une autre qui arrive !

    Tu t'es passionné pour la gaga Star Wars ? Tu penses avoir collectionné toutes les figurines de tes personnages favoris ? Précipites-toi sans plus attendre pour te procurer les figurines des nouveaux personnages exclusives :
    - Les Jedi : Amidala17, Kaarde et Dash Jerrjerod
    - Les Sith : Joruus29 et Sidarks
    - Les guildiers : Obionescarabi, Pellaon et, en exclusivité, Naga Shadow, le héros de Sept "a" dans Ba*******
    La figurine de Naga crie "Baston !" et celle de Joruus "****** !" quand tu les actionnes !
    Attention : Dash et Naga, seules figurines disponibles.

    - Hé ! T'as écouté cette-là ? Dit Naga. Elle est chouette !
    - Je crois que je vais tuer George.
    - Fais gaffe, en v'là une autre !

    Attention ! Cette annonce est faite à l'intention de toutes les jeunes femmes Twi'Leck en quête de célébrité ! Si vous êtes (Ah, Baaaaaaal ! Je suis touché !) douée pour les danses sensuelles et que (Adrienne ! Tiens bon !) vous pensez avoir l'avenir devant vous, n'hésitez pas une seconde de plus ! Contactez immédiatement Bib Fortuna et Associés ! Un travail de rêve s'offre à vous, venez div (Aaaaaah, je glisse, t'as les mains moites !) ertir les plus grandes personnalités dans les endroits les (Non, ne lâches pas !) plus exotiques de la galaxie, de Tatooine à Nal Hutta ! Alors n'oubliez (Non ! Aaaaaaah…) pas, une seule (ADRIEEEENNE ! Je l'ai perdu !) adresse : Bib Fortuna et associés !
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    [Ce message a été modifié par: Kaarde le 12-09-2004 23:28]

    dimanche 12 septembre 2004 - 22:15 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

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    ;) Sept "a" dans Baaaaaaal 2 (suite)


    8. Révélations

    (Branchez Duel of the Fates, The Fantom Menace)

    Dash arriva finalement jusqu'au sas, apparemment elle était arrivé la première : aucune trace de Joruus, Naga ou Baaaaaaal. Elle s'avisa qu'il était déjà vingt-trois heures cinquante-quatre minutes, George risquait d'être exécuté s'il elle s'attardait à attendre les autres.
    Tout à coup, elle entendit le bruit caractéristique de l'ouverture du sas. A moitié rassurée elle se retourna et vit en face d'elle l'assassin dans sa cape noire. Sans hésiter elle alluma son sabre laser.
    Note : Dash étant la seule Jedi encore en vie, un vote sera prochainement organisé sur le Sith,… site de LucasFilm pour permettre aux fans de choisir la couleur de son sabre laser.
    L'inconnu se jeta sur Dash en dégainant un sabre laser à lame rouge. La Jedi para sans difficulté les premiers coups et tenta à son tour de l'empaler. Il évita l'attaque et failli faucher habilement les jambes de Dash avant d'essayer un coup qui lui trancherait le poignet. Dash recula à temps et, avec la Force, fit aisément s'envoler son adversaire contre la lourde porte du sas. Il retomba sans bouger et semblait assommé.
    - Etrange, dit la Jedi, c'était presque trop facile !
    Elle se rapprocha de la silhouette étendue et voulut percer son identité. Soudainement, lorsqu'elle fut assez près, l'assassin lui projeta sa cape au visage pour l'aveugler. Dash fut désarmée, attrapée par le col et plaquée contre un mur. Elle avait perdu le combat mais avait au moins clairement reconnu le visage de son agresseur.
    - T… Toi ! S'exclama-t-elle. C'est impossible !
    - Hé hé ! Avoues que tu ne t'y attendais pas ! Répondit l'autre en levant son sabre. ADR… Adieux !
    Il coupa la tête de Dash.
    Note : Le Fan's Choice est annulé.

    Après la pub Naga avait par bonheur atterri sur la marionnette en mousse du ver de l'espace, mais il n'avait pas retrouvé Baaaaaaal. Il avait dû retraverser la majeure partie du champs d'astéroïdes mais arriva enfin au sommet de la salle.
    Lorsqu'il ouvrit la porte du sas, la première chose qu'il vit fut la tête de Dash en train de rouler vers ses pieds. Horrifié, il leva les yeux et vit le reste du corps tomber aux pieds de Baaaaaaal, également présent. Celui-ci tenait son sabre laser allumé.
    - Ah, Baaaaaaal ! Dit Naga en avançant vers son ami. Comme je suis soulagé ! J'ai cru un instant que l'assassin était là !
    - ADRIENNE !
    - Quoi, t'es pas content de me voir ?
    - Je SUIS l'assassin !
    Pendant un moment, Naga ne sut pas quoi dire.
    - Mais… C'est impossible, balbutia-t-il !… C'est toi qui les a tous tués ?
    - Non, pas tous ! Pas mon Amy adorée ! Lorsque nous avons appris qu'elle devait nous rejoindre j'ai eu l'idée d'un plan infaillible qui me permettrait d'évincer tout le monde, alors je l'ai contactée par HoloCom. Le vaisseau que nous avons vu exploser n'était qu'un leurre avec zéro occupant à son bord ! Cette mise en scène a forcé George à nous inviter au Ranch Skywalker et m'a placé au dessus de tous soupçons ! Muhahaha !
    - Mais pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
    - Pour être le seul, tu entend, le SEUL héros de l'histoire, être le SEUL à percevoir une partie des recettes et surtout être le SEUL à voir sa figurine sur le marché ! ADRIENNE !
    - Tu… Tu vas m'éliminer aussi ?
    - Allons, tu es quand même mon ancien apprenti, un ami fidèle avec lequel j'ai passé pas mal de rudes épreuves et sur lequel je pourrai toujours compter !
    - Alors je suis sauvé ?
    - Non ! Muhahahahaha… ! ADRIENNE !
    Il abattit son sabre laser sur le guildier qui s'effondra coupé en deux. Et il l'abattit encore, et encore, et encore jusqu'à ce que Naga ne soit plus qu'un petit tas de morceaux de viande brûlés. Il répandit de l'alcool sur les morceaux qu'il enflamma, il jeta ensuite toutes les cendres dans l'immense salle à gravité zéro où elle se dispersèrent. Quand il fut enfin sûr d'avoir accompli son dernier meurtre, Baaaaaaal hurla sa joie :
    - OUIIIIII ! Enfin vengé ! J'ai gagné, c'est moi le MAÎTRE, maintenant ! Yahahaha… Oui, ADRIEEEEEEENNE !

    (Branchez La Macarena)

    Baaaaaaal quitta le sas et monta sur les toits du Ranch, protégés du vide de l'espace par des champs répulseurs. George était toujours là, tel qu'il l'avait laissé, attaché au fauteuil antigrav de Cliegg Lars avec un œuf Kinder Surprise dans la bouche, plusieurs autres Kinder étaient étalés autour du fauteuil. D'un coup dans le dos, Baaaaaaal lui fit recracher l'œuf.
    - Ca y est ! Dit le Sith. Je les ai tous éliminé, maintenant nous allons pouvoir discuter.
    - But… Why ? Why have you done that ?
    - T'as qu'à apprendre le français et relire les paragraphes précédents ! Vais pas m'répéter !
    - Please, let me free !
    - Non, j'aimerais d'abord qu'on parle de mon rôle et de mon pourcentage de recettes.
    - But… If you're the one hero, fans will be angry and I will not have…
    - Adrienne ! Je connais la chanson !
    - In more, we can't sold only one figure ! And I don't want product a figure about you ! Children could be shocked !
    Lorsqu'il écouta le refus de George de produire une figurine Baaaaaaal, le Sith piqua une nouvelle crise. Il pointa la lame ardente de son sabre laser vers la barbe de George.
    - Il y AURA une figurine de Baaaaaaal, dit-il.
    - Hem,… Maybe for Halloween ?
    - ADRIENNE !
    - BASTOOOON ! Dit quelqu'un.
    - Baaaaaaal, laisses-le ! Ajouta encore une autre voix.
    Le maître Sith se retourna et tomba à la renverse. Devant lui et George se tenaient Kaarde, Obione, Sidarks, Joruus, Dash et Naga tous en parfaite santé. Les Sith et Jedi le menaçaient de leurs sabres laser alors que les deux guildiers le gardaient dans la ligne de visée de leurs blasters. Baaaaaaal ne comprenait pas ce qui se passait, les six personnes en face de lui et qu'il croyait avoir tuées semblaient bien réelles !
    - Ce… Ce n'est p… Pas possible ! Balbutia Baaaaaaal. Kaarde, je t'ai explosé avec ton aile Y !
    - Oui, répondit le Jedi, mais j'étais en train de rire de ma dernière blague. J'ai voulu me taper sur les genoux mais c'est la commande d'éjection que j'ai cogné par hasard !
    - Non !
    - Si, et tu me dois une nouvelle aile Y !
    - Mais toi,… Obione, je t'ai abattu avec un…
    - Je l'ai esquivé pendant la première série de pubs, répondit Obione, et tu me dois un pyjama tout neuf.
    - Mais,… Mais toi, continua Baaaaaaal de plus en plus mal, tu t'es fait étouffer par ton propre grimage ooglith !
    - T'as déjà essayé d'étouffer une main ? Répondit Sidarks.
    - Argument logique ! Approuva Naga. Et tu lui dois un bâton amphi !
    Baaaaaaal commençait à manquer d'air, il n'en croyait pas ses oreilles mais continua quand même sur sa lancée :
    - Toi, Jojo, je t'avais empalé avec les chasseurs Naboo !
    - Put***, t'es vraiment une **** ! Répondit Joruus. En fait, j'ai…
    - BASTON ! Le coupa Naga.
    - Dash, dit Baaaaaaal, je t'ai coupé la tête !
    - Elle a repoussé, dit simplement la Jedi. Et tu dois à LucasFilm l'argent perdu pour organiser un Fan's Choice !
    - Mais toi ! Continua Baaaaaaal, à bout. Naga, je t'ai tué, ça j'en suis certain ! Tu t'es fait découper en petits morceaux et réduire en cendres !
    - C'était pour mieux abuser le lecteur ! Répondit le guildier. Et tu me dois un million de crédits !
    - Pourquoi ?
    - Comme ça.
    Baaaaaaal avait perdu, ça ne faisait maintenant aucun doute et il le savait. Tout les autres se tenaient prêt à livrer bataille, chacun sachant qu'un Sith comme lui ne pouvait pas abandonner la partie aussi facilement et continuerait de se battre jusqu'à la mort.
    - Pitié ! Implora Baaaaaaal en se jetant à terre. Pardonnez-moi, je… J'ai pas fais exprès ! C'était pas moi ! Adrienne ! J'étais en vacances, le vaisseau était en panne, le comlink sonnait occupé, j'ai été poursuivi par la mafia, il y a eu une invasion de sauterelles en Ecosse, il a plu en Bretagne ! Adrienne ! Un tremblement de terre m'a tué, moi, ainsi que mon chien, mon père, ma mère, mon chien, ma sœur, mon chien, Adrienne et trois corelliens qui passaient avec leurs chiens ! Adrienne ! J'ai faim, j'ai soif, j'ai pipi, je veux descendre ! J'ai manqué une marche ! J'aurais voulu être un artiiiiiste, pour pouvoir faire mon numéro ! Zut à celui qui lit ça ! Adrienne ! J'ai perdu mon chien aux courses de modules ! Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir ! Adrieeeeeeenne !
    Il avait achevé son discours en pleurant devant les autres ébahis. Seule Dash repris la parole :
    - Pourquoi t'es con ?

    (Branchez Throne Room and Final, A New Hope)

    Finalement, comme personne n'était mort, George estima que les tentatives d'assassinat de Baaaaaaal constitueraient une bonne histoire. Il condamna le maître Sith à errer pendant une période indéterminée à travers tous les mauvais films d'Hollywood. Tout le monde était en train de l'escorter à la sortie du Ranch.
    - Allez, gros b*****, avance ! Dit Joruus. Tu vas jouer à la place de ce cr**** de Stallone dans Rocky, c'est pas génial ?
    - Adrienne !
    - Attends, dit Obione à Joruus, on ne lui a pas demandé pourquoi il a mit pleins de Kinders autours de George !
    - C'était une mise en scène, répondit Kaarde, au cas où l'un de nous aurait quand même réussi à atteindre les toits. Il voulait faire croire que sa fille Tyria (the Kinder's Queen) était l'assassin.
    Baaaaaaal se remit à pleurer sur sa défaite :
    - Pourquoi, gémit-il, pourquoi je ne gagne jamais ? ADRIENNE ! Comment se fait-il que je perde !
    - Parce que c'est moi qui écrit l'histoire, répondit Kaarde.
    - Dis, à ce propos, intervint Naga. Tu me laisse avoir encore le mot de la fin ?
    - Non, pas cette fois.
    - S'il te plaît !
    - J'ai dit non !
    - 300 crédits !
    - ... Ca roule.
    - BASTOOOOON !
    PAF !


    FIN








    Note : Dans le chapitre 1, Jouus a crié "Taxidermiste !". Nous nous excusons auprès des personnes que cela aurait pu choquer.




    dimanche 12 septembre 2004 - 23:24 Modification Admin Permalien



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