Les Trafics pour La Guilde (page 23)

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Si on nous proposait un cinquième forums pour la Guilde, qu'en feriez-vous ? (46 votes)


  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    D’un côté, Ange sur le point de se réveiller.
    De l’autre, des tourelles de défense un poil trop agressives pour moi.


    J’avoue que l’idée de me servir d’Ange comme bouclier pour franchir la zone de défense m’a traversé l’esprit.
    Et a finie par être mise en application.
    Avançant prudemment, la demoiselle groggy sur mes épaules, je n’en demeurais pas moins méfiant.
    Et bien sur … au coin du couloir…
    Deux gardes devant une porte.

    Hum …
    Me dissimulant à moitié avec le corps de la belle endormie, je passais le plus normalement possible devant les deux sbires de la guilde.
    - Hé la ! Qui va la !
    - Euh , j’l’emmène a l’infirmerie… Elle à eu un malaise.
    - Ok … mais fait gaffe, c’est la nana du chef. Si il te voit avec, il risque de pas trop apprécier.
    - Oui m’sieur. Merci m’sieur.
    - Oh … et méfie toi … on nous à signalé l’évasion du prisonnier.
    - Ah ? Euh …
    - Oui … il à de longs cheveux rouges, et un air de fou furieux.
    Le deuxième garde me reluque.
    - Psst…
    - Et il porte une épée tronçonneuse …
    Le deuxième garde remarque l’épée.
    - Heu …
    - Et il est probablement mal habillé, …
    Le deuxième garde panique.
    Désolé pour la miss, mais je la laisse tomber, au sens littéral du terme.
    Je décoche un coup de pied dans le ventre du garde a la langue trop bien pendue.
    Celui ci heurte violemment la porte qu’il gardait deux secondes plus tôt.
    Son pote dégaine, mais pas assez vite.
    Je lui tord le poignet. Le blaster tombe à terre.
    Il cherche à me mettre un coup de tête.
    Mauvais plan … je me dérobe et avec son élan, il culbute en avant.
    Il est à terre.
    Alors que je m’apprête a l’achever, un mouvement m’alarme dans le dos.
    Le premier gars s’est remis et cherche à me planter au couteau.
    Une roulade pour me mettre hors de portée.
    L’autre gémit au sol.
    Il doit avoir un couteau.
    Deuxième roulade.
    Je frappe le type au sol d’un coup de coude sur la gorge pour le sonner plus longtemps.
    Un peu de sang gicle de sa bouche.
    Il a du se sectionner la langue en refermant trop vite la mâchoire.
    Parfait. Il est hors de combat.
    L’autre revient à la charge.
    Je me redresse d’un geste leste.
    Ou est le couteau du type blessé ?
    Nous tournons autour du corps inerte du garde au sol.
    Il guette le moment propice pour m’assener le coup qui me sera fatal.
    Soudain, je le vois.
    Vers la botte du gars, un étui avec une lame en son sein attire mon regard.
    L’homme au couteau attaque.
    Il vise ma nuque… sans doute pour me sectionner la jugulaire.
    Mon instinct m’avertit. Je plonge sous la lame.
    J’entend le bruit significatif de vêtements déchirés.
    Pas passé loin.
    Ma main attrape le couteau.
    L’autre main prend appui sur le sol pour me permettre de me rétablir d’une petite pirouette.
    Nous en sommes la.
    Nous nous jaugeons du regard, tel deux animaux féroces au croc unique.
    Deux fauves, assoiffés de l’envie de vivre.
    Sauf que j’ai plus envie que lui de tuer.
    Sa lame part vers mon œil droit.
    Mon poing gauche frappe sous son coude, qui ploie dans le mauvais sens.
    La lame vole, la chair rompt, les os cassent, le sang gicle.
    Fracture ouverte.
    Le type hurle, mais plus pour longtemps.
    D’un coup sec, mon couteau lui sectionne les cordes vocales et plus de la moitié du cou.
    La tête continue son mouvement en arrière, se déchirant au niveau de la glotte pour s’ouvrir tel une boite surprise de gosse d’ou jaillit le sang en guise de diable.

    Une fois mon forfait perpétré, je m’approche du gars gémissant au sol.
    Il a peur.
    Je ballade ma lame le long de sa joue.
    C’en est trop pour son sphincter, qui rend l’âme en tapissant le lino de jaune.
    Je lui susurre…
    - Tu vois ton pote ? Si t’as pas envie de finir comme lui avec un sourire de Joconde imprimé a tout jamais sur ton bide, ce serait sympa que tu me dise ou se situe l’armurerie.
    Le type acquiesce.
    Tant bien que mal avec sa langue sectionnée, il me dit que je ne pourrais pas atteindre l’armurerie sans mourir, a cause de la sécurité sur-renforcée qui s’y trouve.
    Néanmoins, il m’indique ( en insistant un peu ) la direction de la salle d’entraînement aux armes blanches.
    Et dans son infinie gentillesse ( en me voyant m’amuser avec le corps sans vie de son camarade , c’est tellement amusant de faire semblant de le faire parler avec la fissure qui sépare sa gorge ) il m’indique aussi ou se trouve mon équipement.
    Parfait .

    Avant de partir, je me retourne vers le pauvre type et lui plante le couteau dans la cuisse, au niveau de l’artère.
    - Bonhomme, si tu tente de te lever, tu es mort, dis-je en regardant une mini flaque de sang rejoindre celle jaunâtre de son urine. Si tu retires le couteau pour tenter de me le planter dans le dos, tu es mort. Si tu restes la trop longtemps … tu es mort . Amuse toi bien !
    Ses yeux deviennent exorbités et il se met à pleurer.
    Pauvre gars …

    Je reprend la douce demoiselle, non sans m’assurer qu’elle soit toujours inconsciente, et prend le chemin de la salle d’entraînement.

    dimanche 08 octobre 2006 - 13:57 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Nausicaa

    Nausicaa

    2200 Crédits

    ( flash-back de Atzerri la libéraiton des esclaves )

    Le palais de Polikta était devant moi. Je faisais signe à mon équipe de me suivre. Arrivé à l’intérieur pas un signe de vie, une chance au moins mais dans le palais de Zabga et Tafkar, je pense qu’il y aura un peu plus de vie^^. J’envoyais une partie du groupe regarder si on pouvait récupérer des armes fonctionnels. Puis avec le reste je me mettais à la recherche des esclaves. Nous descendions vers le sous-sol, tous ce passa sans encombre, quand arrivé en bas un problème se posa. Les esclaves étaient là mais nous les trouvâmes morts. « M**** » me dis-je « C’est pas vrai fallais que ça nous arrives ». A ce que je vis ils avaient étaient tués par des tirs de blasters, sûrement les mercenaires. Nous remontions, l’autre partie du groupe avait eu plus de chance que nous. Je regardais les armes puis les distribuais. Nous partîmes vers le point de rendez-vous fixez par Milana et moi. D’ailleurs elle eu plus de chance que moi, elle nous ramena une dizaine d’esclaves. Après que nous ayons vérifiés que tous le monde était équipés nous fîmes route vers les deux palais restant celui de Zabga et celui de Tafkar. Nous décidions de nous attaquer au palais de Tafkar, c’était le moins loin de notre point de rendez-vous^^.
    Un grand bâtiment de couleur sombre, breuk les Hutt on vraiment aucun goût, vivre dans des tels trucs breuk de breuk. Je me mis à réfléchir, c’est palais là était sûrement encore un peu peuplé malgré la bataille, il fallait donc faire attention. Nous avancions calmement vers le palais. Nous rentrions par la porte principale, rien devant nous pour le moment mais ça allait pas tarder. Je vis apparaître des mercenaires dans ma ligne de tir, d’ailleurs je n’étais pas la seule à les avoir vu. Nous tirions vers eux, les abattant. Après avoir débarrassé tous jusqu’à l’entrée des souls-sols, j’envoyais la moitié du groupe-sous le commandement de Milana-vider le reste du palais pendant que je m’occupais du sous-sol.
    Pendant notre descendante des escaliers, quelques mercenaires nous coupèrent la route mais rien de bien inquiétant. Quand nous arrivâmes dans la salle où était les esclaves, nous ne vîmes aucun mercenaires, les clés de cachots étaient même là. Nous libérâmes les esclaves avec qui je nu même pas à discuter car dès qu’il nous vîmes, ils voulurent nous aider. Je remontais avec tout le monde, en haut une surprise m’attendait.

    Nausi : Milana !!
    Mon amie était couchée au sol, ses hommes m’expliquèrent quelle avait été touchée par un mercenaire. Je m’agenouillais auprès d’elle.
    Nausi : Comment te sens-tu ?
    Milana : Ecoute Nausi, je sais que le coup que j’ai reçu va mettre mortel. Simplement je te demande de rester forte. Je mourrais libre en ayant essayer de sauver d’autres esclaves c’est tout ce qui importe.
    J’avais les larmes au yeux, moi qui venait de trouver une amie sur ce monde, j’allais la perdre.
    Milana dans un dernier souffle : N’oublie pas…le…combat n’est…pas…fini…va…mon amie…
    Ses yeux se fermèrent. Je me mettais à pleurer de plus belle. Au bout d’un dizaine de minutes, mes hommes me dire qu’il fallait qu’on bouge. Je me levais laissant le corps de Milana dans ce sombre palais.
    Nous prîmes la direction de notre dernière escale avant de rejoindre mon frère, c’était le palais de Zabga. Pendant le chemin, une haine s’insinua en moi, une haine contre les Hutt. Par leur faute, je venais de perdre quelqu’un qui mettait chère. Devant le palais de Zabga, je fis signe à tous mes hommes d’avancés, la bataille entre les deux Hutt n’allais par tarder à être fini et devions être bientôt de retour. Nous entrâmes sans problèmes mais plus loin dans le palais, nous rencontrâmes une bonne dizaine de mercenaires. Ils ne firent pas long feu, j’étais tellement prise par la haine que j’étais prête à tuer de mes mains qui se mettrait en travers de ma route. Nous descendîmes aux sous-sols sans encombre. En bas, nous vîmes plusieurs mercenaires. Ils furent vite abattus, je foulais les corps et lançait les clés des cachots à mes coéquipiers. Nous libérâmes les esclaves mais se ne fut pas moi qui leur parla, j’étais trop énervé, je chargeais Royon de ce travail. Il l’acquittas sans problème, les esclaves se joignirent à nous. Remonté des sous-sols, nous fîmes le tour pour tués les derniers mercenaires et récupérer des armes.
    Ensuite nous prîmes la direction de l’endroit où se dirigeait la bataille. Quand nous arrivions la bataille était fini, je rejoignais avec les esclaves mon père, j’essayais de rien de faire paraître de la haine et du chagrin qui m’habitait, au moins Edo était content de me voir entière si il vu quelque chose de mon état il le gardais pour m’en parler plus tard.

    dimanche 08 octobre 2006 - 17:00 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    Suivant les instructions du soldat agonisant, je marche lentement dans les couloirs du bastion de la Guilde.
    Pendant que je marche, Peter ne peut s’empêcher de me parler.
    « Laisse la sur place. Elle ne fait que te gêner. Je sais que je… nous l’aimons … mais il faut se faire une raison. En plus, tu l’impliquerais dans les combats. »
    J’en reste bouche bée… enfin… mentalement scotché.
    Moi qui me représentait Peter comme un boucher sanglant, un dangereux criminel au tempérament de sadique sans cœur…
    Le voilà qui s’inquiète pour qu’elle qu’un d’autre que lui.
    Sa représentation mentale rougit quelque peu sous son bouc et son teint légèrement blafard.
    Souriant pour moi-même, je suis pourtant inquiet de ce que vient de me dire l’autre.
    En effet, il est peu prudent que je garde Ange avec moi.
    Que faire …

    Je décide de lui laisser un mot en la couchant délicatement dans un couloir.
    « Désolé … »
    Avec le stylo, que j’ai piqué sur elle, je lui gribouille un baiser sur la joue.

    Maintenant … je me rapproche de la salle d’armes.
    Maintenant, il est temps pour moi d’abandonner toute humanité.
    De me refondre dans ce flot primaire de pensée animale qui me saisit quand je sens cette odeur tellement prenante.
    Le bandeau noir qui entoure mes cheveux m’oppresse, comme si la part bestiale qui est en moi désirait que je supprime tous les artifices entravant son retour.

    Je rentre subrepticement dans la salle, gardée par un seul homme.
    Ma présence est si furtive qu’il ne se rend compte que quelqu’un d’autre est dans la salle qu’au moment où ses vertèbres rompent dans un CRAC étouffé.
    Il tombe au sol.
    Le silence retombe.
    Les armes blanches sont là, devant moi.
    Il y’en à énormément.
    Mais mon choix est d’ores et déjà fait.
    J’ôte tout ce que je porte en haut de ma ceinture afin d’être torse nu.
    Je me met à genoux dans la salle, et fait le vide dans ma tête.
    Peter est la.
    Il me regarde… Je le regarde.
    Moi, qui vit à travers son corps.
    Lui, pour qui sa chair est devenue prison.
    Il s’avance vers moi, et me dit.
    « Maintenant, ce que je vais t’apprendre ici va changer nos deux existences. »
    Et, comme si il plongeait en moi, sa représentation mentale se fond dans mon âme.
    Quelque chose de chaud irradie de ma poitrine.
    Puis il réapparaît dans mon esprit.
    « Que ta mémoire devienne ma mémoire.
    Que mes souvenirs deviennent ton passé.
    Retrouve ce que tu n’as jamais appris.
    Récupère ce que tu n’as jamais eu.
    »


    Je me lève, sortant de ma méditation.
    Les katanas jumeaux qui sont posés sur le râtelier d’armes m’attirent.
    Ils mesurent près d’un mètre chacun.
    Leurs lames sont strictement identiques, ornées des mêmes symboles complexes et magnifiques.
    Je frémis d’avance du spectacle que m’offriront ces motifs plongés dans le corps de mes ennemis.
    Je me redresse, et attache les katanas dans mon dos, croisés pour que je puisse mieux les dégainer.
    J’avance vers le type à la nuque brisée.
    Son sang est encore chaud dans ses veines.
    Dans un silence quasi religieux, je saisi le couteau à sa ceinture, et lui ouvre la gorge.
    Puis je trempe mes phalanges dans sa vitae, et redessine sur mon corps à demi nu des symboles d’une autre culture.
    De temps immémoriaux.
    Sous mes yeux, je trace deux traits de sang, qui en séchant souligne le vert surnaturel de ceux-ci.
    Je saisis le bandeau, et avec le couteau le sectionne.
    Mes cheveux se libèrent, m’enveloppant le dos.
    Une glace trône au milieu des deux râteliers.
    L’image que celle-ci me revoit est celle d’un sauvage.
    Le sang s’est imprégné dans mon corps, tel des peintures de guerres.
    Pas besoin de vêtements maintenant.
    Le seul jean et les chaussures que je porte sont mes seuls attributs sociaux.
    Je pique l’étui du type gisant au sol dans son sang maintenant froid.
    Je me le glisse entre ma botte et mon jean.

    Peter me motive à sa façon.
    Il envoie dans mon esprit des images de guerres, de massacres…
    Des séquences de tortures particulièrement inhumaines et douloureuses.
    A chaque séquence, je me sens de moins en moins enclin à pardonner.
    A aimer.
    A laisser une seule de ces pourritures en vie.
    Je vais leur faire payer le crime de m’avoir capturer.
    Celui d’exister.
    De respirer.
    Je récupère l’épée tronçonneuse.
    Je la serre si fort que mes mains en saignent un peu.
    Tout mon être tend vers la destruction.
    Mon cœur s’accélère.
    Je sens l’adrénaline qui monte…
    Mes narines happent avidement l’air à la recherche de victimes.
    Je les sens … ces faibles créatures apeurées.
    Elles savent ma colère.
    Ma rage.
    Mon envie de vivre.

    Deux priorités.
    Récupérer mes biens…
    Exterminer le plus de ces vermines.
    Un sourire sauvage se dessinait sur mes lèvres.

    lundi 09 octobre 2006 - 21:35 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Sibass

    Sibass

    4239 Crédits

    Le terminale d’énergie de notre niveau, piégé par nos soins, explosa.
    Un arc électrique en jaillit, nous manquant de peu.
    - C’était prévu, Sib ?
    - Heu…

    Une série d’explosions en chaînes résonnèrent dans l’ensemble des couloirs. Tous les boitiers de dérivation, les lampes murales, les disjoncteurs, bref, l’ensemble des circuit de distribution de courant et l’éclairage relié à ce terminal, explosèrent.
    Plusieurs boyaux s’effondrèrent en partie, des morceau de permabéton expulsé par la violence des explosions jonchèrent les couloirs, et des incendies se déclarèrent de toute part.
    - On avance ! Criais-je.
    - Sib, regarde ! Un de tes droïdes !
    De fait, un de mes prototypes de combat s’approchait de nous, couvert de sang.
    - Que voilà une bonne escorte, plaisanta Lakius, l’anx de mon équipe.
    Une voix résonna dans mon oreillette.
    - Paquet livré, Sib.
    - Parfais. Je vous remercie.
    Je tapais quelques ordres sur mon databloc.

    Nous arrivâmes dans un boyau plus grand, longeant une salle de réunion.
    J’y jettais un coup d’œil. Par la vitre du boyau à l’opposé, je vis PO.
    Son aspect était… malsain.
    Il brandissait deux immenses katana, marchant d’un pas lent au milieu des tirs, qu’il absorbait comme si de rien était.
    Sith…
    Cela ne me disais rien de bon.
    Une brûlure apparut sur son torse (-1pdv).
    Il chargea.
    - P’pa ?
    - Oui. Il nous faut le rejoindre. Il ne me semble pas dans…
    Un grognement puissant nous coupa.
    - RANCOR ! Cria Attia.
    - Charg…
    - NON ! Criais-je. P01 va s’en charger.
    J’ordonnais au droïde d’attaquer.
    Il s’ébranla en tirant.

    - AAAAAH !
    Je me retournais, pour voir Niobé être décapité par un vornskr. L’élan de la bête le fit traverser le couloir.
    P01 brandi toutes ses armes de corps à corps, et s’élança vers le rancor.
    Un combat de titan s’annonçait.
    Le vornskr se retourna, et chargea de nouveau.
    Empoignant ma hache, je me campais face à lui, prêt à l’empaler.
    Il bondit.
    Je me senti projeté sur le côté, au moment où la créature allait me tomber dessus.
    Lakius attrapa le monstre à pleine main, interrompant son saut, et le projeta violemment au sol.
    La bête gémit.
    Pendant ce temps, P01 avait planté ses deux lame avant dans le ventre du rancor, et ses 4 tentacules à lames perçaient sa peaux épaisse de toute part
    Le rancor, bien décidé à ne pas se laisser faire, attrapa un des tentacule, et l’arracha.
    Un grésillement se fit (faiblement) entendre. Le droïde bloqua un instant. Le rancor en profita pour le repousser, et le frapper de ses poings massifs.
    Lakius dégaina son Coyn’skar (un modèle deux fois plus grand que la normale, pour qu’il soit à sa taille, bien sur) et enfonça la lame dans le ventre du vornskr. La bête tenta de bouger. Je lui plantais ma lame dans la gueule. Lakius enleva son arme du ventre, la tourna, et planta le crochet de l’arme dans la tempe du monstre, lui transformant la cervelle en bouillie.
    Lakius avait eu l’épaule lacérée en arrêtant le vornskr dans son bond (- 2pdv)

    Le rancor avait arraché une plaque de blindage à P01, qui était retourné au combat. Une de ses griffes était visiblement planté dans un des poumon du géant, tandis que l’autre tentais de le frapper à la gorge.
    Le rancor attrapa la patte du droïde, et la plia jusqu’à la briser en deux.

    Un autre vornskr apparut au détour d’un couloir, et chargea Attia.
    Celle-ci se pencha au dernier instant, et planta son vibro-glaive dans le ventre de la bête.
    Le choc lui arracha l’arme des mains, et la déséquilibra (-1pdv.)
    Le vornskr se retourna, enragé, saignant abondement. Il chargea Attia.
    Celle-ci tenta de dégainer sa hache, mais la bête était déjà sur elle, bondissante.
    La lame de Lakius percuta le vornskr au torse. Il réussit néanmoins à mordre Attia (-1pdv), avant que Jes’ ne le tue d’un coup de Zabroka bien placé.

    Le combat de P01 et du rancor n’était toujours pas achevé.
    Mon droïde avait perdu un autre tentacule et plusieurs plaque de blindage était défoncées.
    Il abatis sa patte armée restant sur l’épaule du rancor, broyant l’os. Il tira plusieurs fois à bout portant. Le rancor se redressa, hurlant, couvert de sang. Plusieurs de ses cotes étaient visible, la peau ayant été arrachée. P01 en profita pour lui crever les yeux, en lui plantant les lame des deux de ses tentacules dans les orbites.
    Le monstre recula.
    P01 lui planta sa patte dans la gorge.
    Le rancor tituba en gargouillant, et tomba, raide mort.

    Nous criâmes de joie.

    P01 se tourna vers le couloir au delà du coude, et visa.
    Nos hourra s’étouffèrent.
    Plusieurs tirs bleutés touchèrent P01.
    Des armes à concussions !
    Le droïde parvint à faire feu de nombreuse fois, en tuant probablement pas mal, avant de s’effondrer, totalement mis en pièces.

    Nous armèrent tous nos blasters.
    Cela sentait le roussi.

    Les premiers ennemis franchirent le coude.
    Ils furent taillé en pièce par nos armes.
    D’autres arrivèrent, remplaçant leurs camarades tombés.
    Un tir d’arme à concussion toucha Angel, le faisant littéralement imploser.
    - NOOOOOOOOON ! Beuglais-je. FEU ! Feu à volonté ! DETRUISEZ LES !

    Le combat serait rude.

    jeudi 12 octobre 2006 - 13:11 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    Une fois les réacteurs coupés, nous sortîmes tous. Quatre employés vinrent nous accueillir, l'air rusé. J'examinai ma troupe de contre-attaque : 3 spécialistes en combat rapprochés (dont un imposant Wookiee), 4 mercenaires de niveau deux, 1 tireur d'élite, une quarantaine d'affranchis désarmés (tout juste bon à faire de la chair à canon... Pus d'vornskr, je vais quand même pas les lancer dans la bataille ? J'en aurai besoin après...), Nausicaä et moi, bien entendu. Soit 10 Guildeurs combattants. Des bons. Une dizaine d'Affranchis voulurent nous accompagner, je les fis donc marcher devant.

    Nous passâmes par la forêt. Nous en sortîmes à l'endroit où étaient posés les vaisseaux et barges de nos invités. Albert abattit quelques types qui les gardaient (à distance, j'ai pas engagé un tireur d'élite pour rien), je balançai une poignée de détonateurs, les Affranchis récupérèrent les armes des gardiens et nous avançâmes vers le bâtiment principal.

    Ô joie, un rancor traînait devant les hangars. En nous voyant, il traversa toute la cour pour se joindre à nous, la brave bête. Comme ce n'était pas l'heure des familiarités, je remballai mes hommes et attirai le monstre vers l'entrée. Esquivant l'assaut d'une poussée de jett-pack, je franchis la lourde porte blindée, me cachai derrière un pilier et laissai l'animal poursuivre son chemin dans les couloirs.
    Son nom ? Mâchefer, Second Rancor du QG (la Guilde en possède encore quelques uns, dont celui de Bestine et celui de Thyferra) et brave bêbête de garde. Ce doux et paisible animal... pardon, cette brute épaisse, sadique et violente, est de loin ma préférée. Je lui ai prouvé mon amour en lui faisant don d'un collier à pointes en duracier, ainsi que d'une élégante carapace épineuse recouvrant son dos et d'une superbe lame en guise de raie au milieu (son coiffeur est forgeron, qu'y puis-je ?^^).

    Préférant le laisser à ses jouets (Vous savez ? Ces poches de sang sur pattes ?), mes hommes et moi contournâmes le bâtiment... pour nous retrouver face à une équipe de six types patibulaires.
    Les quatre premiers Affranchis de la rangée tombèrent en déversant d'épais jets de sang. Nous nous mîmes à couvert sur le coup de la surprise. Ils nous suivirent et l'un d'entre eux s'étala pitoyablement dans la poussière, après qu'un rayon lumineux en provenance de la tour lui eût traversé la tête.
    Pour une fois, ce type fut une lumière. Et ainsi, il s'en alla.
    Ses cinq compères se retranchèrent précipitamment à l'autre angle du mur. Comme j'étais d'humeur joueuse, je me saisis d'un tonneau métallique qui traînait par là, destiné à recueillir les eaux de pluie et les crachats des ouvriers, le vidai de son fluide trouble et y plaçai un détonateur. Ensuite, je le fis rouler vers nos adversaires, d'un coup de pied.
    L'explosion pulvérisa le tonneau. Des shrapnells volèrent en tout sens et - lorsque nous nous fûmes rendus sur place - nous trouvâmes cinq amas de chairs sanguinolentes, auréolées de nombreux débris métalliques et esquilles d'os rougeâtres.

    La place était libre. Nous pénétrâmes dans le QG par la porte dérobée menant aux réserves de nourritures, permettant le déchargement rapide des vaisseaux.
    Ca allait saigner ! Je fis un signe amical à la caméra de surveillance et Line répondit. S'était-elle déjà servie des mitrailleuses ? Visiblement, on avait déconnecté le système d'alimentation principal. Heureusement, celui de secours fonctionnait toujours. Elle pourrait toujours dériver de l'nergie pour électrifier certains couloirs, mais c'était risqué...
    A la guerre comme à la guerre : s'ils se font trop dangereux...

    :jf:

    jeudi 12 octobre 2006 - 19:35 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Jesand

    Jesand

    7509 Crédits

    Le cri de Sib résonna contre les parois amochées de la salle et les cris de guerre et de souffrances éclatèrent à leur tour. Je décapita d’un geste sec le plus proche et repoussa son corps avec mon pied. Quelqu’un me projeta au sol avant qu’un tire explose sur le mur à ma gauche. De larges morceaux tomba au sol vers moi et Zephir(-1 pv) qui était couché à mes côtés. Sa lame trancha la jambe la plus proche et il se releva. Je fis de même d’un bond. D’autres tires d’armes à concussions explosèrent autour et nous reculâmes pour utiliser les murs au détour du couloir en guise de protection. Je trouva rapidement un détonateur thermique à ma ceinture et vérifia sa capacité d’explosion pendant que Zephir et Krystal s’assuraient de ma survie. Les deux furent brièvement touchés ( -1 pv) par un tire mal placé. Je plaça la détonation sur un rayon plus faible que cinq mètres pour éviter de faire écrouler le couloir, même si ça aurait pu être une bonne idée. Par contre, avoir l’odeur du sang du Rancor au nez pendant un certain laps de temps ne me tentait pas. Je balança le détonateur dans le couloir en prenant soin d’aviser les plus proches d’un petit cris. L’explosion secoua les murs et le couloir au complet. Des hommes s’envolèrent de tout part tandis qu’une partie du plafond tombait au sol avec une partie des murs. Il y avait encore une place praticable pour passée, même si elle n’était pas large. Quelques-uns me lancèrent quelques remarques plus ou moins optimistes. Je haussa les épaules et remit mon Zhaboka dans son sac pendant la courte pause générée par l’explosion. Je pris à la place mon fidèle S-5 et ma mince vibro-rapière. Les tires recommencèrent.

    - Ils sont coriaces, les petits, marmonnai-je en me plaquant contre le mur.

    Quelqu’un près de moi s’envola loin en arrière, le corps calciné de tout part. Ces types de l’autre côté étaient assez dangereux. Zephir et Krystal, armés majoritairement d’armes de mêlées me regardèrent, confus.

    - Et nous faisons quoi?
    - Votre possible!

    Ce n’était pas le moment de donner des ordres, mais plutôt de trouver le moyen de se débarrasser de ces types qui nous mitraillaient avec des armes assez lourde. Au moins, l’effondrement d’une partie du couloir avait réduit les tirs ennemis, mais il tirait sur une surface plus concentrée. Je largua quelques rafales vers eux et entendis quelques cris signifiant que mes tires arrivaient à leur cible.’’ Un tire, un mort’’, mon dicton préféré fonctionnait encore. Sibass cria quelque chose dans la multitude de cibles, mais les tires enterraient sa voie. Puis, deux des Réprouvés (PNJ) foncèrent par l’ouverture, couvert par les tires maintenue de deux mercenaires. Opération suicide, certes, mais qui pouvait avoir du sens. Je rejoignis ceux qui tiraient en continue depuis la carcasse du Rancor. Il ne sentait vraiment pas bon. Les tires reprirent de plus belle. D’autres rejoignirent ceux qui avaient foncé vers l’ennemi en criant quelque chose d’incompréhensible. Zephir prit son E-11 et mitrailla l’un des guildeurs qui s’était aventuré trop prêt et Krystal faisait tourner son Zhaboka autour d’elle. Les tireurs préféraient rester complètement à l’autre bout, et quelques-uns, plus ou moins brillant, fonçaient en hurlant et en abattant ici et là des lames, et parfois des cross d’armes en espérant faire des dégâts. Mais ils étaient accueillit par un feu nourri et des lames affiliées.
    -------------------------------------
    Jésand
    Seul vurk digne de se nom.
    Fier leader des Hellcats
    Tire avant, parle après
    Bras droit du grand Sibass
    Membre du R.H.HU.M

    Ce message a été modifié par: Jesand le 16-10-2006 01:00


    Ce message a été modifié par: Jesand le 16-10-2006 01:03

    dimanche 15 octobre 2006 - 05:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Gallia

    Gallia

    3375 Crédits

    _ Gallia ! Prend l’équipe 8, et va neutraliser les deux salles de communications. La première est sur ce niveau, me cria Sib.
    _ Bien, Sib !

    Nous décampèrent vite, et s’engouffrèrent dans un long couloir. Nous avions étudié avec précision et acharnement le plan du QG de la Guilde. Je me rappelais du moindre détail…
    Nous avancions en masse, décapitant, éviscérant, transperçant ceux qui se mettaient en travers de notre furieuse avancée. Je voyais rouge…

    Droite, droite, tout droit, à gauche…nous avancions, toujours groupé, telle une vague d’océan de sang déferlant, une nuit de tempête, dans les couloirs du QG.

    A la fin de ce couloir, il fallait tourner à droite, mais des tirs de blaster fusaient.
    _ Toi, va voir combien ils sont ! ordonnai-je à un de mes hommes.
    Il se dirigea vers le croisement en longeant le mur. Soudain, il se mit à découvert et tira. Il se replaça contre le mur à l’abri. Il me fit signe qu’il y avait une barricade d’une vintaine d’hommes.
    J’ordonnai en silence que l’on se divisa en trois groupes : un pour attaquer, un second pour le couvrir et le troisième en réserve et renfort en temps voulu.
    Un, deux, trois !

    L’attaque commença avec nos droÏdes. Les tirs pleuvaient d’un côté à l’autre. La seconde équipe arriva en renfort aux droides. Ils étaient enfièvrés. J’observai la scène, et me lançai, à mon tour, dans le combat. Deux de mes gars avaient été tué, mais la moitié des ennemis était déjà à terre.
    _ Bélisaire, couvre moi !
    Tandis que Bélisaire me couvrait, j’avançai pour pénétrer dans la barricade. Un ennemi se trouvait devant moi, son arme pointée sur moi. Il le tenait sans tirer. Sans hésitation, mère de la défaite, je fonçai sur lui, écartant son bras pointé dans ma direction et lui enfonçant ma vibro-dague dans la gorge. Le sang gicla sur ma figure déjà rouge… En voyant son compagnon tomber, un autre tira sur moi, me touchant l’avant bras : rien de grave, une éraflure ! (- 1 PVD) Je lançai ma vibro dague dans sa direction et le touchai en plein cœur. Le cœur fendu, il me regarda, l’air triste. Ses mains tenaient l’arme plantée. Il s’avait qu’il allait mourir, après une longue agonie… Ecoutant le peu d’humanité que j’avais en moi, je dégainai ma vibro rapière et le décapitai !

    A force d’acharnement, la barricade s’écroula : ils étaient tous morts. Quant à nous, le bilan était moins lourd : deux morts, deux droides détruis et un endommagé.
    Derrière la barricade, se trouvait la porte de la première salle de communication. Je donnai l’ordre à mes hommes de reculer. Je lançai un détonateur thermique.
    _ Courez !
    Nous courûmes à toute vitesse loin de cet endroit. Lorsque nous fûmes assez loin, la salle explosa. Un bruit sourd retentit. Je me retournai pour constater que tout brûlait désormais. Avec une légère excitation, je criai à mes troupes : « DIRECTION : LA SECONDE SALLE DE COMMUNICATION ! »
    -------------------------------------
    Abyssus abyssum invocat
    Horresco referens...
    Membre du R.H.HU.M
    Sibass, je t'aime à la vie, à la mort...pour l'éternité.


    Ce message a été modifié par: Gallia le 16-10-2006 21:09

    lundi 16 octobre 2006 - 18:22 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar PeterOctavian

    PeterOctavian

    1550 Crédits

    A chaque pas que nous faisons, je me sens m’abandonner.
    Des souvenirs lointains, qui ne m’appartiennent pas, m’assaillent sans pour autant se faire violence.
    Un chant ?
    La voix est pure…
    Elle s’exprime dans une douceur infinie, malgré le fait que je ne comprenne pas la langue.
    Je sens le poids des épées sur mon dos.
    Une chaleur continue s’en dégage.
    Peter me dit que c’est l’âme de ces armes qui se sont réveillées à notre contact.
    Elles me parlent, elles aussi.
    Se sont elles qui chantent.
    Ces notes s’accordent au chant de ma propre vie.
    Etrange, comme j’ai tendance à saisir certaines choses dans les moments les plus critiques de mon existence.
    Mon visage est serein…
    Malgré le fait que je m’apprête à commettre des monstruosités, je me sens apaisé par ce chant.
    Comme une nouvelle dimension qui s’offrirait à moi, le temps semble ralentir.
    Je perçois au travers des couloirs ce flux…
    Pendant que j’avance, je savoure chaque instant de paix, chaque seconde.
    Le chant des épées se fait de plus en plus beau.
    Des larmes montent à mes yeux.
    Nous sentons que ce combat mettra terme à bon nombre de vies.
    Le couloir se sépare.
    Les épées finissent leur sublime litanie dans un accord de ré majeur.
    Silence.

    Puis, c’est au tour de ma lame tronçonneuse d’entamer son chant.
    Mais celui la, je garantit que tout le monde pourra le percevoir.
    Ce son dur, sombre, teinté d’une note de chaos.
    Bien entendu, un comité de réception m’attend.
    Les parois de ce nouveau couloir sont de verre, tels des artères au cœur de ce système étrange qu’est la guilde.
    A moi de le remplir de sang.
    Les tirs partent de leurs armes sans chant.
    Juste un petit bruit sec, désagréable.
    Ces gens là ne sont pas des combattants.
    Ils pensent être protégés par leurs moyens de technologies.
    Ils n’accordent aucune valeur à la beauté du combat.
    Ca m’énerve.
    Peter à autant la rage que moi…
    Bien.

    Le flux est encore présent en ces lieux.
    Les lasers passent près de moi, mais comme au ralentit.
    Ce n’est pas moi qui avance vite…
    C’est le temps qui s’allonge.
    Je sens que l’épée tronçonneuse ne fera pas l’affaire.
    Je la glisse entre les étuis des katanas.
    Que je dégaine.

    Les cinq types ne semblent pas comprendre.
    Ils s’acharnent mais aucun tir ne me touche.
    Je passe en mode perception ralentie.
    Un des tirs me touche.
    Le pouvoir de Peter me protège, et l’énergie est absorbée.
    Les yeux des types s’écarquillent.
    Le chant de mes épées devient une litanie mortuaire.
    La colère empli mes mouvements, leurs offrant une grâce sauvage.
    Je fonce, tête baissée.
    Un des types passe devant, pour jouer au héros.
    Mais ce qu’on n’a pas dit à ce pauvre garçon, c’est que les héros n’existent pas.
    Seuls comptent ceux qui restent en vie… et la gloire posthume ne compte guère.

    Il à une arme à répétition.
    Les tirs fusent en rafale.
    Guidé par le rythme de mes lames, je bondis.
    Je reste suspendu en l’air, l’instant d’une seconde, qui me parait une éternité.
    Je connais cette sensation.
    Peter essaye de prendre le contrôle.
    Je ne veux pas.
    Je me sens vivant.
    Pas question de le laisser me posséder.

    Les gardes sentent que quelque chose ne va pas.
    Mes lames ne s’abaissent pas pour trancher la tête du type comme elles le devraient.
    Elles interrompent leur chant.
    Et tout à coup, c’est le noir.

    Je me retrouve dans la salle où Peter réside en moi.
    Décor monstrueux et onirique à la fois, ou se mêlent des effluves suaves à des odeurs âcres.
    Le blanc et le noir.
    Sauf que le blanc qui est dans cette salle a perdu du terrain.
    Les objets noirs empiètent grandement sur terrain blanc.
    Ce qui était autrefois une salle décorée de façon équivalente s’obscurcit.
    Peter est là en costume noir.
    Je me regarde, je suis vêtu de blanc.
    D’instinct, je comprends ce qui se passe.
    Quand la partie noire aura recouvert la partie blanche, je serais absorbé.
    La décoration de la salle représente notre lutte constante pour reprendre le contrôle l’un sur l’autre.
    Peter lisse son bouc brun, égalisé avec soin, et arbore un rictus ironique.
    - Bienvenue dans ma demeure, ami… J’espère que tu te plais ici !
    - Explique moi ce qu’il se passe ?
    - Tu croyais vraiment que je comptais te laisser mon corps ? Tandis que tu te déchaînes et que tu profites de mes « talents », je renforce mon emprise sur ton âme.
    - Mais pourquoi ? Nous pouvons faire équipe, et tenter de trouver un moyen de retrouver ton corps.
    - Peut être, mais j’en ai marre d’être le laissé pour compte dans cette histoire.
    Tu vas goûter aux joies de la solitude, petit.

    Il dégaine une épée noire et étrange, couverte de striures dégoulinantes d’une essence noirâtre.

    Je me regarde.
    Pas d’arme.
    La peur commence à m’envahir.
    J’ai la certitude que si je meurs dans cet endroit, je ne reprendrai pas le contrôle de mon corps.
    Peter s’approche de moi.
    Je me réfugie dans le coin blanc de la salle.
    Il semble répugner le fait d’y pénétrer, mais son visage effrayant est déterminé.
    Il veut ma mort.
    Je saisis les objets de la salle et tente de les lui jeter dessus.
    Mais ils sont comme soudés.
    Pas moyen de m’échapper.
    Puis, dans cet instant critique…
    Un des objets attire mon regard.
    Une photo d’Ange, de Sibass, de Jesand, de Leewa et de …
    - Maman ?
    La femme à un visage qui me semble familier.
    Je ne sait pas pourquoi, mais je vois le visage de celle qui à donné vie à ce corps, et que je ne connais pas.
    Peter semble hésiter.
    Je regarde la photo de plus près, alors que l’épée se lève finalement au dessus de ma tête.
    Elle est vraiment très belle.
    Sur l’image, ses yeux semblent me fixer.
    Quelque chose vibre.
    Mon cœur.
    Mon cœur qui me dit de ne pas abandonner.
    Je perçois le chant d’une épée.

    Je me retourne face à la lame noire, et tend mon bras.
    Une magnifique lame d’un blanc pure jaillit de nulle part.
    Je vais me battre.
    Pour Ange, les autres, … et pour cette mère que je ne connais pas.
    Peter semble sourire mais il le cache aussitôt derrière un masque de colère.
    - Puisque tu es capable de te défendre, viens. Montre moi ce que tu sais faire.
    Il tend son épée en position de garde.
    Je perçois les premières notes d’un duo.
    Les armes entament une mélodie de combat.
    Son épée part en direction de ma gorge.
    Mon bras se lève et bloque l’attaque.
    - Péris sans souffrance et renaît purifié.
    Je lui assène un coup direct au bras qui tient la lame.
    Il esquive de justesse.
    Sa tête se relève, il a l’air serein.

    Sa voix est douce.
    Il me parle gentiment.
    - Ca y’est. Tu as enfin pris ta décision.
    Maintenant, tu sais que tu dois te battre pour d’autres personnes que pour toi.
    Le décor mental commence à s’estomper.
    Tandis que je me pose des questions sur ce qui vient de se passer, Peter me sourit a nouveau.
    - Prends soin d’eux.
    Et n’oublie pas que maintenant, tout va commencer pour toi.
    Ta vie t’appartient, malgré le fait que nous soyons unis pour l’instant.
    Protège les, et si tu as besoin de moi…


    Le décor disparaît.
    Je suis de nouveau dans le couloir de verre parmi les cadavres des soldats de la Guilde.
    Les tripes et le sang de mes ennemis tapissent le couloir.
    Une odeur âcre flotte dans l’air…
    Mais je n’en ai plus rien à faire.
    J’ai du prendre un coup ou deux, je saigne, mais de façon modérée. (-2 pv)
    Je déchire les vêtements d’un des gardes et panse mes plaies.
    Un semi rescapé, semi a cause de ses jambes dans un état pitoyable, me regarde terrifié.
    Je me sens faible.
    J’ai besoin de son énergie.
    D’abord me sortir de la pour pouvoir obéir au vœu de Peter.
    Soudain, je prends conscience que mes Katanas ont changés.
    La lame de l’un est devenu –noire- de sang, tandis que l’autre est plus brillante qu’avant.
    Leurs chants aussi sont sensiblement différents.
    Le noir prône mort et carnage, tandis que le blanc me supplie de ne pas succomber.
    Mais l’heure n’est pas aux conciliations, d’autant que les ennemis ne seront sûrement pas indulgents a mon égard.
    Je saisi le survivant à la tête.
    Son hurlement strident retentit tandis que je le « vampirise »
    Une fois que j’en ai fini avec lui, son cadavre se flétrit tel une fleur trop consumée par le soleil.
    Mes plaies se referment, mes yeux luisent de cette force récupérée et je me sens de nouveau mieux. (+3 pv’s)
    Le chant synchrone des épées me scande de leur trouver un nom.
    Peter me souffle que dès que les choses ont un nom, alors elles commencent à exister.
    D’accord.
    Quand on sera sorti de cet enfer, je chercherai des noms.
    Pour l’instant, j’espère juste qu’elles sont assez solides pour me permettre de sortir de la au plus vite.
    Encore un miroir.
    C’est à croire que le chef de la guilde est mégalo…
    Je n’ai plus l’air aussi sauvage que tout a l’heure.
    Mais encore plus effrayant.
    Mes traits ont l’air dur.
    Ce masque de violence me satisfait.
    Pas besoin de le quitter pour l’instant.
    Il est l’heure de trouver l’échappatoire de ce maudit labyrinthe.

    lundi 16 octobre 2006 - 20:04 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28881 Crédits Modo

    Dans un tunnel sombre, j’entrevis une étincelle, un rayon puis une sphère de lumière qui m’aveugle, me réveille.
    Ce flot de présence.
    Je hurlai.
    Voilà quelques jours passés et j’avais pu pousser légèrement la porte entrouverte de mon esprit et maintenant… Mais ce n’était plus possible : elle avait disparu, volatilisée.
    Pourquoi ce mur est-il tombé ? Pourquoi le cheval de cette mystificatrice a-t-il franchi le dernier obstacle de mon esprit ? Pourquoi ?
    C’était trop d’un coup. Beaucoup trop. J’avais oublié. Je l’avais sous-estimé, je crois. C’était horrible. Tellement puissant, tellement pur, tellement… mort…
    Ils étaient là. Je pouvais tous les sentir. Aussi puisant que le flux de la vie, celui de l’autre monde s’offrait à moi. La douleur et la souffrance de ces pauvres gens, les fantômes de leur passé, le lieu de leur décès… Je les voyais, je les sentais. Je… les entendais… leurs murmures que je ne pouvais comprendre, les pensées qui accablaient leurs derniers instants de vie.
    J’avais peur, j’avais mal, je souffrais.
    Ma barrière mentale s’était affaiblie : je sentais de nouveau al Force.
    Tant de vies, tant de personnes, tant de choses à sentir. Je ne distinguais plus ma personne. Il y avait trop de cris, trop de pleurs, trop de haine.
    Malgré tout, je sentis une larme glisser sur ma joue et la présence d’une personne, inquiète… non, surprise. Elle semblait me parler, s’adresser à moi. Mais, je ne comprenais rien dans ce brouhaha.

    Je… Il… Neeja… pense à lui. N’oublie pas ce qu’il t’a appris. L’oublie pas… Progressivement… Petit à petit… Sinon ma raison y passera…

    Les voix et les sensations se calmèrent. Les présences demeuraient toujours mais vaguement plus sereines.

    P.O. : Ange ?

    Un frisson.

    Ils me parlaient.
    Ils ?
    Je…

    Je distinguais un homme.
    Des souvenirs se mêlèrent, se lassèrent et s’embrouillèrent.

    Ange : P.O. ? Je…

    … hurlais.
    C’était lui.
    Peter.
    Cette nuit, la boisson, les stupéfiants ce lit, ces draps, ma fille.
    C’était lui.
    Il était parti, il m’avait laissé… Il…
    Les voix reprenaient de plus belle leur concert.
    P.O. ? Peter ?
    Non, cela ne collait pas. Je n’avais rien reconnu de l’homme de folie,s l’homme qui m’avait offert ses bras.
    Si.
    Le changement soudain de ton.
    Je comprenais.
    Et, le voile se déchira.

    Ange : Peter, ne part pas ! Emmène-moi ! reste… Je t’en prie… M’oublie pas encore une fois, m’oublie pas… M’oub… Aaaaaah ! oublie… pas…

    Des larmes, la douleur et lui, son conflit intérieur qui me rongeait.
    Je n’avais plus aucune notion de ce qui se passait autour de moi.

    mardi 17 octobre 2006 - 19:20 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Aven-Flar

    Aven-Flar

    5177 Crédits

    (Avec un peu de retard, Atzerri, le final^^)


    Grettak le H'uun, une limace, de plus ou de moins... le palais ressemblais à un quatre squats accolés avec un dome et deux cheminées géantes, comme architecture on fait mieux. J'avais ramené le proto au Baudo de Naga, qui n'allait pas tarder à repartir et mon R6 guettais les environs sur une colline. J'étais couché sur une bute avec les macro jumelles posées sur mes yeux (en même temps dans mon nez ça aurait pas marché) je scrutais le "palais" et ses gardes, après avoir noté leur armement et j'en conclu que :

    Moi (symbolique) : WAZAAAAAAAAA!!!!!

    Et là ce passa quelques chose d'innatendu, des murs sortirent des tourelles et de la coupole un turbolaser lourd. Ca, c'est vraiment innatendu. Encore plus innatendu, le tir qui frappa à 10mètres de moi. Etrange, une sensation que mes jambes partaient ne bouillies, puis un blanc qui m'éblouis. Et j'avais les yeux fermés. Après quelques minutes d'attentes qui me parurent une éternité, en me demandant si j'étais mort, la lumière blanche s'estompa. J'arrivais dans une pièce divisée en 4 segements, une rouge, une blanche (pratiquement inexistante) une rose et une noire. Un paneau écrit en gothique marquait Fureur, la plus développée, un écrit en "Nuageux" Calme, une Rose, marquée Amour, de taille moyenne... et la noire, dans un écritau entouré d'une fumée noire, "Partie Démoniaque" Un peu trop gênante cette partie. Je décidais de repartir en arrière, mon coprs étant peut-être mourrant. Mon entrée c'était transformée en partie "Humour" plutôt développée. J'étais pris au piège de mon esprit, ne sachant où aller. Si j'étais prisonnier, mieux valait entrer dans la partie Fureur. Une fois entré, une énergie m'envahit, j'avais l'impression d'être plus fort, je fus rejeté dans ma réalité, ou plutôt celle qu'on nous imposait...

    Une fois réveillé, sur une table de torture, je vis deux types les yeux écarquillés, tenant des armes blanches couvertes de sang, mon sang, et mon corps, parfaitement normal, c'est là qu'un cris remonta de mes tripes. Les menottes cédèrent instantanément, comme si elles l'avaient fait d'elles même, mes poings partirent dans la tête des types qui les traversèrent, plus je tuais, plus je me sentais fort. Je remis mon armure, et pendant les 10minutes nécéssaires, ma force baissa, quand je saisis mon E-11 et que je défonça la porte blindée d'un coup de pied, la force revint, et ces idiots, qui m'ont caputrés n'allaient pas survivre, ni ce H'uun, ni personne qui se mettrais devant moi. Je vais m'amuser.

    Moi : Mi ka'rta ven'brokar te kote bal gar kyr'am. Gar jorso vorer ni parjaii.

    Garde : Appellez des renforts! Le prisonnier est déchai... arghhhh!

    Garde2 : Repliez vous! On va y pass... ahhhh!!!

    Sous les lasers, les gardes mouraient.
    Te verd kyr'am.

    Sous les lasers, je gagnais.
    Ni parjaii.


    C'est à peine si les gardes opposaient une résistance. Ils ne pouvaient me résister. Mais même en continuant de tuer mon pouvoir faiblissait, je tuais alors encore plus. Dans ma tête, la zone noire montait sur la rose, je compris le message de mon esprit. Je me calmais. Je me mis à couvers derrière un mur. Je soufflais un coup. Deux tirent partirent, un par oeil. Un troisème dans la gorge. Au bout du couloir, deux portes blindée, une gardée l'autre doublement gardée. Je me penchais pour pouvoir envoyer la roquette, pourquoi en démolir une alors que deux peuvent être faites en même temps. Je me rettrouvais. Une personne avec de l'humour, un honeur, et une vie. Ma manière mécanique d'opérer revint aussi. Une fois entré dans la salle, un génrateur énorme se présenta à moi, un bouclier de protection, et une console. Je m'approchais de la console. Saoûlé par toutes ces commandes, je tirais dedans.

    Deux tourelles sortirent et un alliage en duracier bloqua la porte. Deux raffalles par tourelles, totalement inutile comme système de défense. Prenant mon dernier détonateur et un morceux de pate explosive à grosse puissance, je m'éloignais et le tout sauta, un trou dans le mur me permit de m'échapper. Quelques gardes eurent le temps de sortir avant l'explosion finale, pas besoin de les poursuivre Je grimpais la colline par lequelle j'étais arrivé. Par terre, je trouvais un morceau de papier. Une lettre. Plus loin un garde s'était caché, attendat que je parte, c'étais sûrement à lui.

    Je jettais la lettre, elle vola au loin et ratterit pas loin du jeune soldat.

    Te Mando'ad ke'ut'uun'u
    Te Mando'ad ganar be kote
    Te Mando'ade cuyir te verd.


    Mission Atzerri, Terminée.

    -------------------------------------
    Je vous envoies votre baton de maréchal dans les plus bref délais(Hitler)
    J'aurais préfèré qu'il m'envoie une division(Rommel)

    Ce message a été modifié par: Aven-Flar le 17-10-2006 22:05

    mardi 17 octobre 2006 - 21:24 Modification Admin Réaction Permalien

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