Les Missions du Chu'Unthor
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galen-starkyler
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Les Missions du Chu’Unthor
Bienvenue à bord du Chu’Unthor (lien supprimé car non accessible), qu’on nomme aussi le Vaisseau Académie !
Son nom est un mot d'origine Cereen voulant dire « Académie ». C’est une station spatiale d'entraînement, réunissant des chambres pour près de dix mille personnes, des aires d'exercice, des salles de classe et des installations médicales. Étant l’équivalent mobile du Temple de Coruscant, ce navire propose aux Jedi d’effectuer des missions pour l'Ordre.
Actuellement, le commandement du Chu’Unthor a été assigné à Lyhesh Gi, assistée par Galen Arek, un jeune humain Chevalier Jedi et anciennement padawan d'Aynora'lask.
Principes :
1/ Les missions s’intègrent dans le même univers que le Temple Jedi. (En cas de doute sur un personnage, une bataille… Je vous invite à consulter l’Holopédia)
2/ Les missions peuvent être effectuée dans le passé. Il suffit de préciser la date au début de la mission.
En d’autres termes, un Chevalier peut ainsi faire une mission à l'époque où il n'était encore qu'un padawan. De même, un ex-Jedi peut aussi revenir pour faire une mission du temps où il était encore membre de l’Ordre.
Règles :
Merci d'appliquer les règles de savoir-vivre du JDR. Vous les trouverez ici.
Organisation :
Pour les missions courtes, merci d'utiliser ce topic.
Pour les missions longues ou avec beaucoup de participants, vous pourrez (une fois ma validation donnée) ouvrir un topic spécifique.
Le premier message d’une mission devra contenir la date à laquelle se déroulent les événements, un synopsis détaillant la mission, les participants ainsi que le lieu de départ. C'est OBLIGATOIRE !
Si vous n’avez pas d’idée de mission, je pourrais vous en proposer une.
Si vous avez une idée de mission que vous aimeriez mettre en place, n’hésitez pas à m’en parler.
Dans tous les cas, si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter. ;)
NB : Vous pouvez dès à présent poster vos missions sur ce nouveau topic du Chu’Unthor. Ce topic a été validé et officialisé par les modérateurs JDR.
Pour consulter les missions du VA en cours ou terminées, veuillez-vous diriger vers le Livre de bord du Chu’Unthor.Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le samedi 24 août 2019 - 12:11jeudi 09 juin 2016 - 08:41 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Mission : Les orphelins de Saleucami.
Une fois encore, je me retrouve dans une situation périlleuse qui m’énerve gravement. Le campement de la cohorte d’assaut Républicaine a été attaqué par les Impériaux présents sur Saleucami. Ces mêmes Impériaux dont nous étions sortis du camp dans un état d’urgence, pour sauver Ilan et rejoindre de sitôt les hauts officiers de la mission Républicaine. Et maintenant, ils nous ont attaqués sans que nous le prévoyions.
Mais peu avant notre capture, j’avais terminé de faire passer les entraînements aux jeunes padawans avec Kinsa et je m’étais rendu dans la tente de commandement, où seul l’agent Perseus Arek se trouvait. Au moment où j’étais arrivé, il venait de terminer de revoir les plans des Ruines Industrielles et les informations transmises par le cadet Hagan. Dès qu’il m’a vu, mon père commença à paraître nerveux.
Moi : - Salut. Est-ce que je peux t’apporter mon aide dans quelque chose ?
Perseus : - Oui, tu tombes à pic Galen. J’ai comme qui dirait un énorme doute sur l’issue de notre mission : je viens de revoir tout notre stratagème pour prévoir une intervention directe et j’ai l’impression que les informations que l’ancien cadet de l’Empire…
Moi : - Sont trop précis et fiables pour être connu par quelqu’un comme Hagan.
Perseus : - Toi, tu as lu dans mes pensées. (sourire puis air sérieux) Je repense sans cesse à la manière dont il a balancé son sac concernant ce qu’il savait du camp Impérial. On aurait dit qu’il récitait une leçon.
C’est alors que mon père et moi étions entrés dans une réflexion commune sur le dernier mot. Au même moment, le comlink de mon père sonna. Il reçut un communiqué d’alerte disant que les Impériaux attaquaient. Perseus Arek ordonna le déclenchement du code rouge et la mobilisation des soldats immédiate. De mon côté, j’étais allé rejoindre Kinsa pour lui donner un coup de main. Mon sabre allumé, j’utilisais mon Djem So sur des dizaines de stormtroopers qui arrivaient vers ma camarade et moi. Seulement, cela ne dura pas longtemps…
Triste réalité. Nous nous sommes faits capturés comme des débutants, Kinsa dû lâcher ses armes car un stormtrooper menace de tuer sa padawan Zadyssa. Elle essaie de paraître aussi assurée que possible, et adresse un sourire rassurant aux padawans, faisant comprendre qu’elle maîtrisait parfaitement la situation. C'est loin d'être le cas et je suis seul qui semble percevoir son trouble. Placés en ligne contre la carrosserie d’un véhicule d’assaut Impérial, je remarquais parmi tous les prisonniers de notre camp que la moitié de la cohorte manquait. De plus, Ilan avait disparu, ainsi que mon père. L’agent spécial du BSR est sûrement sain et sauf. À côté de ma gauche, Zadyssa et Lysandre commencent à parler.
Zad' : - Ça va Lys'?
Lys’ : - Non j'ai mal au bras, surtout quand je le bouge. Je suis où?
Moi : - Nous sommes prisonniers. La bataille est finie et nous avons perdus.
Kinsa : - Et ils nous ont dépouillé. Plus d'armures et d'armes.
Lys’ : - Et Ilan?
Zad' : - Ilan...
Je ressens l’amertume de Zadyssa envers Ilan. Leur dispute concernant Hagan les a séparés et elle s’en veut sûrement pour ça. Lysandre reprend aussitôt.
Lys’ : - Tu avais raison de te méfier d'Hagan, c'est lui qui m'a blessé. Mais il le fait contre sa propre volonté.
Je sursaute un peu à cette affirmation.
Moi : - Comment ça ?
Lysandre nous raconte alors la vision qu’il a eu au sujet de Hagan : le jeune cadet aurait agi sous la contrainte parce que l’Empire tenait sa sœur entre ses mains. Je comprends un peu mieux. Hagan n’est pas entièrement responsable car les Impériaux y sont encore et toujours pour quelque chose. La tension est haute entre nous quatre, je souffle un bon coup et tente de me détendre.
Moi : - En tout cas, voyons le bon côté des choses. Ilan est en sureté et mon père ne s’est pas fait capturé.
Zad’ : - Les Impériaux vont sûrement partir à leur recherche.
Lys’ : - S’ils les trouvent, on est tous perdus.
Moi : - Faites confiance à mon père. Il ne se fera pas attrapé aussi facilement car il a plus d’un tour dans son arsenal.
Kinsa : - Galen, je ne veux pas être pessimiste mais ton père est-il en mesure de nous secourir ?
Moi : - Evidemment. Il n’est pas agent du Bureau de Sécurité pour rien.
Peu après, nous sommes conduits à travers le paysage de Saleucami vers le campement Impérial. Le voyage dans les places prisonniers du véhicule sont inconfortables mais je ne me plains pas pour garder tout ma concentration sur mon potentiel prochain problème : le dirigeant du camp. Les véhicules Impériaux rentrent dans l’enceinte du camp, longent une grande route bordée de soldats en patrouille puis le nôtre s’arrête subitement sur la seule grande place existante, celle devant la tente de commandement. On nous fait descendre du char et les soldats nous forcent à avancer quelques mètres devant la tente. Par télépathie, je demande à Kinsa, Zadyssa et Lysandre de ne pas répondre impulsivement aux propos du dirigeant et de toujours garder la tête froide. Sortant de la tente, marchant entre deux haies de soldats, le dirigeant du camp vient vers nous d’un air arrogant. Je reste calme et concentré face à cet homme au regard noir. Et par le plus grand des hasards, il décide de m’adresser la parole.
Dirigeant : - Tiens donc, qui avons-nous là. Chevalier Cade Alkorion, mercenaire Ailyn, le padawan et la fausse cadette. Je vois que le groupe est presque au complet puisqu’il manque l’autre faux cadet, celui que vous aviez libéré. Lieutenant, où est le garçon ?
Lieutenant : - Il arrive, monsieur.
Hagan apparaît aussitôt et se place à côté du dirigeant, l’expression de quelqu’un qui va recevoir quelque chose.
Hagan : - Vous m’avez demandé, monsieur ?
Dirigeant : - Hagan, mon cher, je voudrais que tu m’expliques pourquoi il manque le jeune faux cadet parmi nos prisonniers.
Hagan : - Eh bien… je l’ai cherché partout dans le camp Républicain, j’ai fouillé chaque recoin mais il était introuvable.
Lieutenant : - J’ajoute, monsieur, que le dirigeant du camp Républicain a aussi disparu. Aucune trace de lui.
Le dirigeant Impérial me regarde et marque un sourire mauvais aux lèvres. Je me doute déjà qu’à son expression il a une idée en tête. Sale serpent !
Dirigeant : - Il nous sera inutile de les poursuivre, parce qu’ils vont sûrement venir à nous par eux-mêmes. Et nous les accueillerons comme il se doit à des insignifiants Républicains. (Il se rapproche encore plus de moi.) Non seulement nous aurons pris au piège un haut officier de ce gouvernement insignifiant qu’est la République, mais nous aurons aussi la victoire pour notre mission de recrutement. Bien sûr, Cade Alkorion, vous serez aux premières loges vous et vos amis pour voir de nombreux enfants servir une cause véritable qu’est l’Empire…
BAM ! Je lui donne un violent coup de tête sur le visage. Assez violent pour lui casser le nez et le couvrir de bleus. Une grosse erreur de sa part car je pouvais me servir de ma tête malgré mes poings menottés. Le dirigeant tombe à terre avec sa main gauche devant le visage, gémissant de douleur. Si quelques officiers l’aident à se relever, d’autres et les soldats présents sont immobiles sans se demander s’ils doivent agir. Au fond de moi, je suis assez content de d’avoir tenu un quart d’heure sans parler ni réagir. Le coup de tête fut la cerise sur le cake.
Moi : - La prochaine fois, essayez de revoir votre discours si vous ne voulez pas avoir un gros mal de tête.
Derrière moi, j’entends Zadyssa et Lysandre pouffer de rire. J’ai l’impression de mon geste et ma phrase semblent amusants pour eux, tandis que Kinsa affiche un simple sourire de bonheur. Je lui ai épargné l’envie de cogner elle-même le dirigeant. Ce dernier est à nouveau debout et mon humeur a changée.
Dirigeant (en colère) : - Vous me le paierez cher ! Emmenez-les en cellule ! (puis à moi) Je m’occuperais personnellement de votre cas, Cade.
Les soldats autour de nous nous conduisent vers la partie du camp dédiée aux cellules de détention. Nous voici à présent ensemble dans une seule et même cellule. Adossé contre un mur, j’espère au fond de moi qu’Ilan s’en est vraiment sorti et qu’il est en sécurité, aux côtés de mon père. Il me faut de mon côté garder espoir. L’espoir fait vivre.Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 13 juin 2016 - 08:54dimanche 12 juin 2016 - 18:48 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Me faire capturer, une des choses que je déteste le plus au monde, surtout que cette fois nos geôliers ont l'air un peu plus intelligents que les autres, car ils m'ont confisqué mon beskar'gam. Je hais me séparer de mon beskar'gam, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Nous voilà tous enfermés dans une cellule collective. En fait, ils sont moins malins que je pensais. Ainsi, nous pouvons discuter.
Moi (grommelant entre les dents) : Galen, tu n'avais pas dit de ne pas agir impulsivement ?
Galen : Désolé, j'ai pas pu résister. Et puis, avoue que tu mourait d'envie de le faire !
Moi : Moui... Bon, il ne sert à rien de se morfondre : faisons plutôt le point sur notre situation : on est prisonniers dans le camp impérial, sans armes, et tous ensemble. La bonne nouvelle, c'est qu'ils ne connaissent pas nos vrais noms.
Zadyssa : Oui...reste à nous inventer une histoire plausible.
Moi : Je...si on leur ment et qu'ils découvrent la vérité, on est mal. J'ai l'impression qu'ils ne reculeront devant rien pour nous atteindre.
Galen : Ils veulent sans doute se servir de nous pour attraper mon père.
Le silence s'installe subitement. Nous restons quelques secondes sans rien dire, seulement se dévisageant l'un l'autre pour trouver un peu de réconfort dans le regard de l'autre. Je prends la parole, gravement.
Moi : Pas seulement. Écoutez, on est en danger de mort. Ils pourraient se servir de l'un d'entre nous pour faire plier les autres. Ils l'ont déjà fait avec Zadyssa.
Mes paroles tombent comme un couperet. Je me sais dure, mais ce n'est pas le moment de ménager les padawans. Quant à Galen, il a autant conscience de la situation que moi.
Galen : Kinsa a raison. Ils n'hésiteront pas à nous torturer, ce serait parfaitement leur genre.
Lys' : C'est très rassurant tout ça...vous n'auriez pas une grenade dans la poche, histoire de faire tout exploser ?
Aucun de nous ne répond. Évidemment, nous n'avons rien de tel, sinon nous l'aurions signalé il y a longtemps. Je fixe Zadyssa, et pense à ce que je lui ai dit alors que je venais de la prendre comme padawan : "Il y a toujours une sortie". Aujourd'hui, j'espère que je tiendrai ma promesse.
Moi : Méditons. Ensuite, nous aurons l'esprit plus clair.
Galen acquiesce et exhorte les padawans à faire ce que je propose. Nous nous mettons en tailleur, placés en cercle, puis j'efforce de faire le vide dans mon esprit, de laisser la Force et son énergie apaisante affluer en moi. Peu à peu, nos respirations se font plus régulières et je sens mes camarades plus sereins. À ce moment-là, nous sommes simplement quatre Jedi en harmonie avec la Force.
Soudain, la porte s'ouvre sur un officier impérial. Malgré mon expression neutre, je suis stressée. Très stressée. Qui sait ce qu'ils vont faire ? L'officier a une expression interloquée, puis ricane sonorement :
Officier : Alors, prêts à tout avouer ?
Moi : Dans tes rêves, crapaud véreux !mardi 14 juin 2016 - 19:24 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Mission : Les orphelins de Saleucami
Enfermée dans une cellule collective, je n'étais pas du tout rassurée. D'autant que je détestai l'être... L'une des bonnes nouvelles, c'était que nous étions tous ensemble. Je préférai ça plutôt que d'être seule, il y avait quelque chose de plus rassurant à être en groupe dans la même situation... Nous pûmes ainsi faire un point et Kinsa ne mâcha pas ses mots, me rappelant que c'était probablement de ma faute si nous étions là. Si seulement je ne m'étais pas fait surprendre ! En plus, suite à ma dispute avec Ilan, je ne savais pas ce qu'il était devenu... c'était donc encore de ma faute.
La méditation suggérée par Kinsa fut un moment apaisant où nous fûmes plus serein. Je sentais la Force, autour de moi, omniprésente, comme toujours, et rassurante. Je me laissai bercée jusqu'à ce que j'entende ces mots : "Désolé, j'ai agi comme un imbécile et un enfant gâté". Ilan ! Ma respiration s'accéléra, consciente que j'étais sur le point de savoir où il se trouvait. Je fronçai les sourcils, les yeux toujours fermés, et je cherchai la trace de mon demi-frère dans la Force. L'opération fut beaucoup plus compliquée que je ne le pensais au départ. Finalement, je pus simplement en déduire qu'il n'était pas capturé, qu'il était en vie et dans la forêt. J'imaginai que c'était déjà pas mal.
Alors que j'allai annoncer cette nouvelle à Kinsa, Galen et Lysandre, la porte s'ouvrit sur un officier impérial. Sa présence n'augurait rien de bon... Mon cœur battait la chamade, pour quelles raisons était-il ici...?
Officier : Alors, prêts à tout avouer ?
Kinsa : Dans tes rêves, crapaud véreux !Sa réplique me fit plutôt sourire, mais pas la raison que venait d'annoncer l'officier. Il nous dévisagea tous un par un avant de débuter une assez longue tirade :
Officier : On va faire les choses simplement : vous capitulez et avouez tout et tout se passera bien, sans encombre. Vous refusez de répondre, et je serais obligé d'employer la manière forte. Personnellement, je trouve toujours plus intéressant de voir des prisonniers résister, sûrs d'eux. Les voir flancher après me fait bien sourire, j'imagine que ce sera votre cas. Après, dans votre intérêt, je pense qu'il est préférable que vous capituliez, vous en ressortiez tous sauf. Enfin, mise à part Cade, étant donné que le dirigeant lui a clairement certifié qu'il allait en baver. Je crois qu'il vous a tous nommé d'ailleurs, enfin, vous n'avez pas tellement le choix : avouez tout. De toute façon, j'ai une belle brochette, l'un d'entre vous crachera bien le morceau !
Kinsa : Personne ne dira rien !
Galen : Vous allez devoir vous contentez du minimum, c'est-à-dire : ce que vous savez déjà !Pour ma part, je fis profil bas, ce n'était pas dans ce genre de moment que je préférai faire la maline, Lysandre non plus n'avait pas l'air de vouloir agir. J'attendis de voir comment les choses allaient se dérouler, et j'appréhendai ce qui surviendrait sûrement.
Officier : Je vous laisse une dernière chance : qui êtes-vous vraiment ? Quelles sont vos véritables noms ? Quelles sont vos intentions ?
Il n'eut aucune réponse. Et je ne pus m'empêcher de rire intérieurement en voyant la réaction qu'il eut face à ce silence pesant.
Officier : Très bien, je vais passer à la manière forte. Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec vous. Mais là, il se trouve que j'ai le choix : qui passe en premier... Le plus âgé ? Je prends au hasard ? J'hésite... Voyez-vous, ce n'est pas simple de choisir...
Nous étions devant un cas d'officier un peu particulier. Il avait l'air d'apprécier de se faire des monologues, ce qui était assez consternant. Ne se souciant pas de nous, il continua :
Officier : Bon... Qu'est-ce que vous dites de faire du plus jeune au plus âgé ? (il n'eut pas de réponse, simplement des regards très inquiets :) Je vais prendre ça pour un oui.
Ho-ho ! Je regardai complètement paniquée Kinsa, puis Lysandre. Nous avions le même âge, mais le Togruta était largement plus grand que moi...
Officier : Rassurez-vous, vous allez tous y passer !
En le voyant s'avancer vers moi, je reculai d'un pas et me préparai à riposter quand je vis des stormtroopers entrer dans notre cellule, arme au poing.
Officier : Tu tentes quelque chose, l'un d'entre eux trois meurt, ils tentent quelque chose, tu meurs.
Stressée et absolument pas rassurée, je hochai la tête et les blasters pointés sur Kinsa, Galen et Lysandre me dissuadèrent de faire quoique ce soit. L'officier me lia les poings dans le dos et se fit une joie de bien serrer, j'esquissai une grimace quand il le fit. Ce n'était pas quelque chose de très sophistiqué : une corde. Mais elle était épaisse et le nœud ne me semblait pas de mauvaise qualité, malheureusement... Alors qu'ils allaient me faire sortir du bâtiment, l'on me mit un bandage sur les yeux, pour que je ne vois pas le chemin...
C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Je voulus me débattre, en me fiant à mes sens et surtout à la Force, mais avant que je ne puisse tenter une action, je me pris un coup de poing dans le ventre qui coupa net ma respiration. Ils n'eurent pas grand mal à me traîner jusqu'à la tente du dirigeant, par la suite.
L'on me débanda les yeux et je pus faire difficilement face au dirigeant. Il avait ce sourire triomphant aux lèvres, que j'avais bien envie de lui enlever. L'officier prit place à côté de moi, la main sur quelque chose que je ne voyais pas... Je me plongeai dans la Force pour savoir de quoi il s'agissait mais fut coupée dans ma réflexion par le dirigeant :
Dirigeant : Qu'avons-nous là.... La fausse cadette. Refus de coopérer, je devine. J'imagine que c'est de même pour toute la troupe... Bah, on les avait prévenu !
Officier : Je confirme.
Moi : Je ne vous donnerai rien !
Dirigeant : Ah oui ? C'est ce que l'on va voir.Il fit signe à l'officier de s'avancer face à moi. Je n'eus pas besoin de la Force pour sentir que ce n'était pas bon pour moi... Il tenait dans sa main un fouet, j'aurai pensé qu'il aurait une arme encore une fois, plus sophistiquée, mais peut-être allait-il s'en servir plus tard. Toujours était-il que le fouet faisait tout de même assez mal, un peu trop même. Il le fit claquer devant moi, et je fis en sorte de ne rien laisser paraître et de faire comme si tout allait pour le mieux. Mais je devais bien avouer que je ne faisais pas grande illusion.
Dirigeant : Dernière chance. Dis-moi tout, ou subit.
Moi : Je le répète, je ne dirai rien.Sans prévenir, l'officier frappa. L'impact du fouet me laissa une marque rouge tandis que je reculai d'un pas. Au lieu de s'arrêter, il continua, mais je parvins à esquiver. Cependant, mains liés dans le dos, je voyais mes déplacements moins rapides et efficaces. Je ne réussis pas à éviter le troisième coup qui claqua contre mon bras et laissa une petite entaille. Je ne pus m'empêcher de crier sur le coup. Je m'en pris un autre au visage qui laissa la même blessure.
Dirigeant : C'est bon ? Fini de résister ? Maintenant, tu vas me faire le plaisir de me dire ta véritable identité et les réelles raisons de votre venue ici. Il est vrai que je m'en doute un peu, mais je veux m'assurer de ce que je crois.
Moi : Et si je refuse de dire quelque chose ?
Dirigeant : Pour l'instant, nous avons une belle brochette, si toi tu ne dis rien, peut-être qu'un autre le fera. En contrepartie, si je ne tire rien de vous, je me servirais de quelqu'un pour faire pression sur le reste du groupe.J'essayai de ne rien laisser paraître, mais c'était compliqué, et j'étais en pleine réflexion active. J'étais certaine que nous ne dirions rien, mais ce pouvait être différent s'il se servait de l'un d'entre nous, comme l'avait fait remarquer Kinsa, quelques temps plus tôt. Si nous devions nous échapper, ce serait de préférence avant qu'il n'en vienne à ça...
Officier : Bon, tu réponds ?
Moi : Absolument pas.L'officier en eut marre et recommença à jouer de son fouet. J'avais les larmes aux yeux, ça faisait sacrément mal ! Son manège dura cinq minutes, durant lesquels d'innombrables entailles se formèrent un peu partout sur moi. Enfin, le dirigeant reprit la parole :
Dirigeant : Tu me sembles bien fermée à toute discussion... Seulement, j'ai une autre question, où est l'autre faux cadet, celui que vous êtes allé libérer ?
Il parlait d'Ilan ! J'eus beaucoup plus de difficulté à montrer que je n'en savais rien, alors que ce n'était pas le cas. Je tentai de me calmer, en inspirant et expirant calmement, me plongeant dans la Force par la même occasion. Le regard fixé sur moi du dirigeant ne me disait rien qui vaille.
Dirigeant : Elle sait. Fais-lui avouer.
Encore une fois, l'officier frappa. Le fait que je sois plongée dans la Force m'épargna un peu, mais il finit par donner des coups avec plus de force, et en ayant déjà prit un certain nombre, je ne me sentais pas de pouvoir résister encore très longtemps. Un suivant finit par me propulser par terre mais ça n'arrêta pas pour autant l'officier. Toutefois, voyant que je ne lui dirai rien, le dirigeant perdit patience :
Dirigeant : Ramenez-la en cellule et prenez-en un autre, on verra plus tard s'ils savent aussi, peut-être qu'ils seront plus ouvert à la discussion. Sinon, nous ferons pression, c'est très simple.
Soulagée qu'ils arrêtent, mais inquiète pour Lysandre qui allait probablement suivre, je restai étendue par terre, profitant de ce bref moment de répit. Dix secondes plus tard, un stormtrooper me mettait sans ménagement sur pied et me poussa en avant tandis que je trébuchai. Encore une fois, ils me mirent un bandeau sur les yeux et je faillis tomber plus d'une fois à cause de ce dernier. Au bout d'un moment qui me semblait interminable, ils se stoppèrent enfin et me retirèrent le tissu avant de me jeter dans la cellule. Chancelante, je n'eus pas la force de résister et me laissai tomber par terre. Kinsa, Galen et Lysandre n'eurent pas le temps de réagir que déjà, une troupe de troopers entraient et procédaient à la même technique que la dernière fois pour faire sortir le Togruta qui n'avait absolument pas l'air rassuré.
Au moins, je n'avais rien dis. C'était déjà ça...
Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 15 juin 2016 - 07:42Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 15 juin 2016 - 17:36mercredi 15 juin 2016 - 07:38 Modification Admin Réaction Permalien
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darkknight
2931 Crédits
Après une longue méditation et l'interrogatoire de Zadyssa, les soldats me prennent, me bandent les yeux pour que je ne me souviennes pas du chemin...
*Astucieux, pensais-je.*
Mais au fond de moi j'ai très très peur de dire un mot de trop, de trahir Ilan, ou le père de Galen...Soudain, on me lâche brusquement et je tombe lourdement sur le sol. Les yeux toujours bandés, je me relève et je suis sur la défensive.
Officier: Et on se calme petit...
Moi (calme): Comment voulez-vous que je sois calme si je ne vois pas mes interlocuteurs
Je sens alors qu'un soldat s'approche de moi et enlève mon bandeau qui recouvrait mes yeux. Mais à peine eu-je le temps de m'habituer à la lumière du jour que l'officier me donne un coup de pieds en plein ventre. Je pousse un gémissement au moment de l'impact mais je sais que ce n'est que le début.
Officier: Maintenant tu vas parler.
Moi (moqueur): Non, pourquoi je parlerais à un crapaud véreux.
Officier: Insolent!!
L'homme sort un fouet et s'en servit contre moi. Il atteint mon bras gauche, mon bras déjà bien blessé.
Je ne peut m'empêcher de hurler de douleur, et lance un regard noir à l'officier. Je regarde mon bras, toujours aussi rouge de sang, il me fait souffrir.
Officier: Ce n'est qu'un avant goût de ce que je peux t'infliger si tu ne coopère pas avec moi. Maintenant dis moi, qui es-tu?
Moi: Un Togruta.
Officier: Ne fais pas le malin avec moi, tu n'es pas armé, je le suis, tu es blessé je ne le suis pas et tu es en infériorité numérique.
Le dirigeant arrive dans la pièce suivis de quelques tropes et... d'Hagan!!
Hagan (surpris et révolté): Quoi, toi, mais qu'est-ce que tu fais?!!! Mais on avait dis que vous ne lui ferait plus de mal après ce que j'ai été obligé de faire.
Dirigeant: On ne lui fait pas mal, le Togruta prend beaucoup de plaisir à se faire torturer.
Pendant que le dirigeant débitent ses mensonges, l'officier continue de me fouetter à diverses parties de mon corps si bien que bientôt, j'ai l'impression que mes jambes ne peuvent plus me porter, si bien qu'au bout d'un énième coup, je tombe mollement.
Dirigeant: Alors parle!! Qui es-tu, quelles sont vos intentions et où l'autre garçon de ton âge?
Moi (hurlant): Peut-être ne suis-je pas assez clair. JE NE DIRAIS RIEN!!!!
Je suis en colère, pourquoi ne veulent-ils pas comprendre qu'aucun de nous ne parlera?
Puis je me souviens que l'officier a dit que je n'étais pas armé mais il a tort, je suis armé. Et de la meilleure arme qui existe, vu qu'il s'agit de la Force. Je décide de ne rien tenter mais de me calmer un peu. J'inspire et j'expire lentement malgré la douleur à mon bras.
Mais pendant ce temps l'officier me donne trois coups de fouet secs sur mon bras gauche, le monstre. Je tente de me relever mais je suis trop faible, je retombe mollement sur mes jambes et n'ai plus la force de me tenir debout.
Officier: Cadet Hagan, va voir comment le padawan se porte, peut-être n'a-t-il pas assez mal, i faut sûrement que je le fouette encore un peu.
Hagan (tremblant): Oui chef
Je vois Hagan courir dans ma direction et se penche sur moi...Hagan: J'ai l'impression que son coeur ne bat plus.
Je ferme à demi mes yeux et observe l'officier et le dirigeant entrer dans une grande discussion sur ce qu'on faisait de moi.
Hagan en profite pour me glisser deux trois mots à peine inaudibles.
Hagan: J'te sauve la vie, mais ils vont vous emmener sur le vaisseau là haut, sauvez en retour ma soeur...
Moi: Ok...
Le dirigeant s'approche de nous et annonce son verdict.
Dirigeant: Nous allons donner un dernier coup au Togruta, histoire de vérifier s'il réagit encore ou s'il est mort.
Je sursaute, c'est bon, on est découvert. Mais c'est la qu'un enseignement de Doc mon maître d'arme , utiliser la Force pour se sentir moins fatigué. Mais est-ce que cela pouvait marcher pour avoir moins mal? Je tente de méditer pendant les 3 dixièmes de secondes avant que le dirigeant ne me fouette. Le coup est violent, à croire qu'il a mit toute sa force dedans!! Mais la Force fait comme une sorte de bouclier pour moi, et je ne bouge pas. Un grand stormtrooper me prend alors comme un vulgaire paquet dans ses bras après m'avoir bandé les yeux par pure précaution et me trimballe jusque dans la cellule.
J'entends la voix de l'officier dire.
Officier: Il est mort. Vous le serez aussi si vous ne coopérez pas.
Menteur, je pense. Je décide en utilisant mes dernières ressources de transmettre un message télépathique à Zad': "C'est faux."
Ensuite ils me laissent trainer sur le sol de la prison et embarquent Galen je crois (je ne vois rien, je ferme toujours les yeux).
mercredi 15 juin 2016 - 14:34 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Mission : Les orphelins de Saleucami.
Nous sommes en attente du retour de Lysandre lorsque l’officier revient avec lui, prétendant qu’il est mort. Mais grâce au sens de la vie dont j’avais fait l’entraînement, je sais que c’est entièrement théâtral de la part du jeune togruta. Dans l’ordre qui suivit notre méditation collective et l'interrogatoire des deux padawans, ce fut à mon tour d’être emmené par les soldats. En voyant Kinsa me regarder d’un air inquiet, je lui fais signe que tout vas bien et je montre physiquement une attitude calme et assurée. Même si la situation actuelle ne me le permet pas d’ordinaire.
En sortant de la cellule, on me bande les yeux avec un long morceau d’épais tissu noir. Je me laisse guider volontairement par les soldats, pour leur faire croire que je serais plus facile à traiter, et ils me mènent vers le lieu d’interrogatoire. Pendant que je marche parmi ces Impériaux, je décide de rassembler le maximum d’énergie de Force dans mon organisme, vidant mon esprit pour bien me concentrer. J’entends le bruit d’un soulèvement de drap et en déduit que c’est sûrement la bâche de tente de commandement. Évidemment, une fois assis sur une chaise et le bandeau enlevé, je reconnais l’intérieur de la tente en question. Mes yeux s’habituent peu à peu à l’éclairage intérieur et je remarque que je suis placé au milieu de la pièce, les tables étant disposées sur les bords pour rendre la pièce plus grande. Et quelle n’est pas ma surprise de me retrouver face au dirigeant du camp Impérial en personne. Celui-ci m’attendait dans un fauteuil de plastacier noir.
Dirigeant : - Enfin à votre tour, Cade. Bien que vous soyez le plus âgé des quatre, je voulais profiter de ce moment le plus tôt possible.
L’officier de tout à l’heure est derrière moi, à gauche de la chaise. Je reste immobile et muet, attendant une éventuelle réaction de violence. Aussitôt, l’officier se rapproche et me colle un poing dans le ventre. Si la douleur est supportable, je fais mon possible pour décompresser l’impact et maintenir mon allure impassible. Cela fonctionne et je peux me redresser pour paraître normal. Le dirigeant affiche un sourire moqueur depuis son siège.
Dirigeant : - Je vois que vous êtes coriace. Passons aux choses sérieuses, Cade. Les deux gamins qui vous ont précédés ont eu le même interrogatoire alors répondez à ma question : Qui êtes-vous et quelles sont vos intentions sur Saleucami?
Moi : - Ah non. Là, vous venez de poser deux questions à la suite. Vous auriez dû dire « mes » questions.
Officier : - Réponds au lieu de critiquer !
Sur ces mots, je reçois un gros coup de fouet dans le dos. Le coup est si fort que j’aurais dû hurler de douleur. Mais non, je sursaute juste à cause de l’effet électrique que produit le choc de la lanière sur mon dos.
Moi (à l’officier) : - Vous êtes du genre susceptible, vous.
Officier (armant son fouet) : - Sale gamin !
Dirigeant : - Laissez, sergent. (L’officier baisse le bras et son fouet.) Allez plutôt organiser le départ du vaisseau pour ses camarades. Je vais me charger seul de cette « discussion » avec le chevalier Cade, à présent.
L’officier range son outil de torture et quitte la tente sans protester et sur les talons. Je me retrouve donc seul, sur une chaise et menotté, avec en face de moi un vautour aux yeux noirs. Misère de misère ! Le dirigeant se lève de son siège et fait deux pas vers moi.
Dirigeant : - Alors, où en n’étions-nous ? (Il se pince le menton comme pour réfléchir.) Ah, oui. (Il m’envoie violemment son poing gauche dans la poitrine. Le choc est trop puissant pour que je puisse contenir ma douleur et suffoque. Je reprends ensuite mon souffle.) Maintenant, nous sommes quittes !
Moi : - Vous n’avez pas fait sortir votre subordonné sans raison. Je me trompe ?
Dirigeant : - Sachez, Cade, que mon gouvernement me fait confiance lorsqu’il s’agit de mener à bien une opération comme celle-ci. Si je vous réponds que vous vous trompez, ce serait faux. La raison étant la suivante : je veux profiter moi-même de votre interrogatoire. La preuve. (Nouveau coup de poing identique et j’ai la poitrine en feu.) À présent, vous allez tout me dire. Exécution !
Je respire lentement et lourdement. Mon assurance s’est volatilisée dès son premier coup de poing et je commence à me demander comment réagir sans me trahir. Je dois trouver en cinq secondes quelque chose que le dirigeant risque de croire, sans dire la vérité. Je regarde le dirigeant dans les yeux et je lis du sadisme dedans. Il me vient alors une idée qui risque de mal tourner si jamais il ne me croit pas.
Moi : - Je m’appelle réellement Cade Alkorion. Je suis natif de Corellia et j’y ai vécu durant douze ans, mes parents m’ont ensuite déposé à l’Académie Impériale de Dubrillion pour une formation de Chevalier Impérial. J’ai fugué après deux ans là-bas et j’ai intégré la Guilde où j’ai travaillé comme apprenti contrebandier. Un jour, on m’a proposé une mission pour le compte de la République et je devais intégrer votre camp avec la jeune twi’lek mercenaire Ailyn. Les trois adolescents qui nous accompagnaient devaient jouer le rôle de cadet. Moi, je devais me servir de mon expérience sur Dubrillion pour…
Soudain, deux stormtroopers entrent dans la tente et se mettent au garde-à-vous devant le dirigeant. À l’aspect de leurs armures de plastacier, je crois qu’il s'agit de soldats d’une patrouille de reconnaissance. Pourvu qu’ils ne rapportent pas de mauvaises nouvelles. Le dirigeant vient les voir et j’entends qu’ils échangent quelques mots, non à voix basse ou haute. Les deux stormtroopers disent qu’un vaisseau du camp Républicain s’est échappé et qu’il a été touché par leurs tirs. Dans la carcasse, ils ont trouvé un corps inerte, celui du jeune cadet introuvable. Ilan ! Je n’y crois pas. Ilan serait mort ! Non. Non, je n’y crois pas un seul instant. Bien que je ne sois encore padawan, je me suis créé un lien de Force avec le jeune Korunnai. J’aurais dû sentir une perturbation en moi s’il était mort. Après avoir renvoyé les deux soldats, le dirigeant revient vers moi et se poste de façon à me regarder droit dans les yeux.
Dirigeant : - Je suppose que vous avez entendu. Votre « disciple » a été retrouvé mort, c’est navrant. (Il se tait pendant quinze secondes puis reprend.) Je vous remercie pour votre histoire, Cade. Ainsi, je vais pouvoir mener à bien cette opération de recrutement. Pendant que vos camarades et vous serez dans le croiseur en orbite de la planète, j’aurais mis la main sur les orphelins cachés dans cette ville de métal. Vous n’imaginez pas à quel point ceux-là ont plus de ressources que les autres. Une fois capturés, ils suivront le même parcours que vous allez reprendre d’ici peu de temps. Celui de Chevalier Impérial…
Sans même qu’il puisse réagir, je passe rapidement mes mains menottées devant ses yeux. Une mélodie vibrante survient et le dirigeant se met soudainement à basculer en arrière, la main sur le front et un gémissement de douleur. Tout le temps qu’il parlait, je m’étais préparé à utiliser l’Étourdissement de Force sur lui ; il ne s’est douté de rien et j’ai pu l’étourdir facilement. Je me lève doucement de la chaise et le regarde se mettre à genoux, les mains sur la tête. Il est désorienté et atteint d’un mal de crâne. C’est le moment de le persuader.
Moi (en faisant le geste de persuasion) : - Maintenant vous allez m’obéir.
Dirigeant : - Ja… jamais !
Il est têtu ce dirigeant mais il n’est pas si résistant qu’il en a l’air.
Moi (insistant avec le geste) : - Maintenant vous êtes sous mon contrôle.
Dirigeant (sous contrôle mental) : - Je… suis sous votre contrôle.
Moi (continuant de le manipuler) : - Vous allez faire tout ce que je vous demande et sans opposition.
Dirigeant : - Je vais faire tout ce que vous allez me demander et sans opposition.
Moi : - Bien. Donnez-moi la clé de mes menottes.
L’homme Impérial s’exécute, se dirige vers un caisson noir sécurisé par une serrure à code et l’ouvre. Dès qu’il l’a ouvert, je perçois la présence d’un cristal Jedi qui m’est singulier. Mon sabre est à l’intérieur du caisson. Le dirigeant revient avec une petite clé métallique et me la donne. Je prends la clé dans une main, la coince entre mes dents et approche mes poignets pour insérer plus facilement le bout de métal. Une minute après, mes menottes sont déliées et me masse les poignets pour faire partir la douleur. Pendant que le dirigeant est encore sous l’influence de ma persuasion, j’ouvre le caisson noir et récupère mon sabre-laser, ceux de mes camarades et le beskar’gam de Kinsa (que je cache sous mon manteau). Je referme ensuite le caisson et revient vers le dirigeant.
Moi (refaisant le geste) : - À présent, conduisez-moi au vaisseau où vous deviez m’emmener.
Nous quittons la tente de commandement, lui et moi. Tandis que le dirigeant est devant, je suis derrière lui, menotté et escorté par deux stormtroopers. Je vois que notre trajet passe par des lieux du camp déjà vus et nous arrivons finalement dans une aire à vaisseaux. C’est une navette Impériale qui m’attend et j’aperçois déjà mes trois camarades devant la passerelle du vaisseau, avec l’officier et trois soldats. J’espère que l’officier n’a pas fait un interrogatoire forcé à Kinsa parce que ça me démange de vouloir lui mettre un shiak dans le dos. Arrivé devant la passerelle, je manipule par la pensée le dirigeant pour qu’il donne les consignes suivantes : les quatre prisonniers montent à bord, surveillés par quatre des soldats ici présents. L’officier ne dit rien et me revoilà avec mes camarades à bord d’un vaisseau. Je m’aperçois que Hagan se trouve à côté de l’officier et il a une mine désespérée. Étrange. Nous voilà assis sur les banquettes arrière, la passerelle se ferme et la navette décolle. Le dirigeant et l’officier sont restés au camp et cela va nous faciliter la tâche.
Pendant un quart d’heure je reste tranquille sur la banquette où je suis assis. Puis…
Moi : - Dites, soldat, mon épaule me gratte et je peux l’atteindre à cause de mes menottes. Vous pouvez m’aider.
Le stormtrooper à côté de moi se rapproche, se baisse… et je lui donne un gros coup de double-poing dans sa tête casqué. Il tombe à la renverse et se cogne au sol, il est sonné. Je me relève et utilise la poussée de Force sur deux des trois restants, qui sont projetés contre le mur et sont sonnés. Pour le dernier, je me retourne et dégaine mon arme cachée sous mon manteau. La lame de mon sabre bourdonne devant le blaster du soldat et je coupe le canon sans souci. Le soldat est terrifié et je assène une mandale qui le met K.O. sur le champ. L’inconvénient, j’ai mal à la main. Maintenant, je vais pouvoir libérer notre équipe. Mon prochain objectif : retrouver Ilan !Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 17 juin 2016 - 22:22vendredi 17 juin 2016 - 08:19 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Quelques minutes plus tôt
Ils viennent d'emmener Galen, mais je n'ai pour l'instant que le souci de savoir comment vont les padawans. Je ne sais pas utiliser la guérison de Force, alors d'habitude je me débrouille avec des patch de bacta. Mais là...pas de matériel. Juste mon imagination et mon sang-froid. Finalement, je bande les blessures les plus graves avec des morceaux de tissu arrachés de ma tunique.
L'officier revient une minute plus tard et me prend à part. Je remarque qu'il a un fouet attaché à sa ceinture. Voilà probablement ce qu'ils ont utilisé contre Zadyssa et Lysandre.
Moi : Vous savez, vous n'obtiendrez rien de moi par la torture. Je suis Mandalorienne – ou plutôt je l'étais.
Officier : Qu'êtes-vous maintenant ?
Moi : Quelqu'un de bien, contrairement à vous.
Premier coup de fouet. Je serre les dents sans rien dire, mais ça fait mal. En fermant les yeux, je m'isole totalement du monde extérieur, je n'entends même plus les questions. Je pense à des choses qui me redonnent courage, des souvenirs de mon apprentissage. Sur Mandalore, nous avons été formés à ne rien dire si on se faisait prendre. À résister à la torture dès notre plus jeune âge. Je me souviens des enseignements de Miru : "Serre les dents et n'ouvre pas la bouche, reste hermétique à tout". Finalement, ils renoncent. Ce n'est pas avec moi qu'ils auront leurs informations.
Puis ils viennent, et sans mot dire, nous embarquent dans une navette en destination de leur vaisseau en orbite. Nous y retrouvons Galen qui semble avoir une idée en tête, et effectivement, il trouve le moyen de se libérer, et en quelques secondes il défait nos liens et nous rend nos affaires. Je retrouve avec soulagement mon beskar'gam et mon sabre laser. Avec eux, je peux affronter à peu près n'importe quelle situation.
Nous prenons le contrôle de la navette en direction du vaisseau en orbite. Si nous parvenons à nous y infiltrer, ce serait l'occasion de faire échouer toute l'opération. Tandis que je m'équipe, Galen s'inquiète.
Galen : Kinsa ? Ils t'ont torturée, aussi ?
Moi : Oui...mais ne t'en fais pas pour moi, je suis en pleine forme.
Galen : Si tu le dis...Zadyssa, Lys', tout va bien ?
Les deux padas : Ben..ça va devoir aller.
Je me tourne vers Hagan, qui s'est recrocquevillé dans un coin, et je prends une expression sévère :
Moi : Toi. Je ne veux pas entendre tes justifications, c'est d'accord ?
Hagan : Mais j'ai fait ça pour sauver ma soeur !
Moi : Et pour sauver une seule personne, tu n'as pas hésité à sacrifier tous ces soldats républicains qui ont été tués par tes "amis" ? Aucune vie ne vaut plus qu'une autre, mets-toi ça bien dans la tête, petit. Toute une mission a été compromise à cause de tes états d'âme, alors tu restes tranquille, c'est bien clair ?
Il baisse la tête et va se mettre juste à côté de Lysandre, qui lui murmure :
Lys' : Ne fais pas attention à Kinsa, elle a une histoire difficile, je ne sais pas exactement ce qui lui est arrivé, mais...
Moi : Je t'ai entendu Lysandre. C'est vrai. Tu ne sais rien de ce qui m'est arrivé, rien !lundi 20 juin 2016 - 11:55 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Mission : Les orphelins de Saleucami
Lys': Ne fais pas attention à Kinsa, elle a une histoire difficile, je ne sais pas exactement ce qui lui est arrivé, mais...
Kinsa : Je t'ai entendu Lysandre. C'est vrai. Tu ne sais rien de ce qui m'est arrivé, rien !J'esquissai une grimace face à la maladresse de Lysandre. Ce n'était pas bien joué de sa part d'annoncer ça de cette manière. Connaissant au moins une bonne partie de l'histoire de mon maître, je comprenais sa réaction, mais en même temps, mon ami ne pouvait pas savoir, donc...
Suite au silence de Hagan, Lysandre et Kinsa, je décidai d'observer sans mot dire ce qui allait suivre. Finalement, mon maître tourna les talons tandis que les deux garçons se mirent à parler entre eux. Ne sachant que faire, je finis par rejoindre les deux amis.
Moi : Ce n'était pas très discret, Lys'.
Lysandre : Tu t'y mets aussi ?
Moi : Hé ! Je n'ai fait qu'énoncer la vérité ! Et de toute manière, je l'avais remarqué le jour où tu as fait une entrée fracassante à la Salle Commune.
Lysandre : Ah oui, c'est vrai...Face à l'air déprimé du Togruta, j'eus un petit rire avant de retrouver mon sérieux, et de reprendre. Je vis également que Hagan observait en silence, et je n'eus pas de commentaires à faire. À vrai dire, je ne l'appréciai pas tellement, mais je n'avais pas eu l'occasion de le connaître plus que ça, en même temps. Je m'assis à côté de Lysandre, grimaçant suite aux douleurs causées par la séance de torture que j'avais reçue de l'Empire. Kinsa m'avait bien fait des bandages sur les blessures les plus graves, la douleur partirait avec le temps.
Moi : Plus sérieusement, ce n'était vraiment pas malin de parler d'une histoire que tu ne connais pas.
Lysandre : Tu dis ça parce que la tienne n'est pas joyeuse ?Lys' venait de mettre les mots sur un point sensible. Après, je ne lui avais jamais raconté et j'avais même esquivé la question, la première fois qu'il me l'avait demandé...
Moi : Oui... et que je n'aimerai pas que quelqu'un en parle sans savoir en quoi elle n'est pas joyeuse...
Lysandre : Je vois...Je me relevai difficilement - toujours en grimaçant - et je remarquai que le Togruta faisait de même. Hagan finit par suivre. Nous rejoignîmes Kinsa et Galen qui nous expliquèrent que nous allions sonder le vaisseau en orbite pour en déduire le lieu où il y avait le moins de troupes, afin d'atterrir. Nous nous assîmes tous en cercle, et je fus surprise de voir l'ancien cadet faire de même, avant de me souvenirs qu'il était tout comme nous, réceptif à la Force.
Je fermai les yeux, me laissant aller et bercée dans ce fluide omniprésent. Je me sentis tout de suite plus apaisée, et sereine. Mes multiples douleurs disparurent peu à peu, oubliées. Même l'oppression des bandages me parut moindre. Ma respiration devint plus régulière et je ressentis la présence dans la Force de Kinsa, Lysandre, Galen et Hagan. Je n'avais pas encore fait le Sens de la Vie, mais j'espérai que ce ne serait pas trop handicapant.... J'étendis mon champ de perception au-delà de notre cercle et puis au-delà de notre vaisseau, jusqu'à celui de l'Empire. Cette opération n'était pas bien compliquée : il n'y avait aucune autre trace de vie dans l'espace. Par contre, quand il s'agissait de déterminer s'il y avait ou non des stormtroopers dans les hangar, je me révélai être assez inutile. J'arrivais à ressentir leurs présences en général, mais non précisément. Or, c'était ce que nous devions faire !
Non sans un soupire, je continuai jusqu'à ce que je remarque qu'il n'y avait aucune trace de personnes réceptif à la Force, à bord. Assez étonnée car nous comptions libérer des orphelins, j'essayai de vérifier que je ne m'étais pas trompée en accentuant ma concentration, et finit par m'apercevoir qu'il y avait au moins une personne Forceuse, dans le vaisseau Impérial. J'allai rouvrir les yeux quand je sentis qu'il s'agissait de... Ilan ?!
Moi + Galen : Ilan est dans le vaisseau !
Kinsa : Oui... Ce sera probablement compliqué, d'aller le libérer. Il est possible qu'il s'agisse encore d'un de leurs pièges !
Hagan : Ma sœur est à bord, aussi...Le jeune humain lança un regard plein d'espoir, à Kinsa.
Kinsa (soupirant) : Une personne ajoutée à la liste, une ! Espérons qu'ils ne soient pas trop espacées l'un de l'autre. Ça ne nous faciliterait pas la tâche.
Lysandre : Par contre, je ne sais pas vous, mais je n'ai ressentis la présence d'aucun autre orphelin...
Moi : Tu n'es pas le seul.
Kinsa : Non, en effet, c'est de même pour moi.
Galen : Je pense que nous devrons en conclure qu'ils sont tous sur Saleucami. Au moins, il n'y aura pas de problème, au niveau de l'évacuation.Il y eut un débat pour savoir dans quel hangar nous devions atterrir. Nous étions également pressé par le temps : nous n'étions pas à l'abri que les Impériaux ne détectent notre présence sur un radar. Après le choix de ce dernier, nous fûmes rapidement briefés par Kinsa et Galen :
Kinsa : Une fois posé, il faudra quitter le vaisseau très rapidement, avant que des troupes ne viennent inspecter les lieux. Que ce soit par routine ou si notre présence aura été détectée.
Moi : Si c'est le cas, qu'est-ce qu'on fait ?
Kinsa : La même chose que si nous ne sommes pas repérés : on évolue dans le complexe avec la plus grande discrétion pour retrouver Ilan et la petite sœur de Hagan. D'ailleurs, si au passage on trouve de quoi avancer dans notre mission...
Galen : Si jamais on trouve, ce serait vraiment bien, mais pour l'instant, on doit récupérer Ilan.Je n'avais pas remarqué que Galen tenait autant à mon demi-frère, et j'avais une petite idée derrière la tête sur ce pourquoi qui ferait sans doute plaisir à Ilan. Je me demandais s'il se doutait de quelque chose, d'ailleurs.
mardi 21 juin 2016 - 18:16 Modification Admin Réaction Permalien
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darkknight
2931 Crédits
Nous sommes encore dans le vaisseau , sur la fin du trajet. J'ai un peu mal parlé à Kinsa et Zadyssa. Je m'en veux, mais j'ai l'impression que personne ne fait confiance à Hagan alors qu'il m'a sauvé d'une torture horrible.
Je décide de m'écarter un peu de la troupe pour mieux réfléchir et m'apaiser. J'inspire et expire lentement, je me plonge dans la Force, je sens le fluide apaisant m'entourer... Je me laisse emporter et j'essaye d'oublier tout mes problèmes.
Dans ma tête raisonna une phrase prononcée par... Ilan!! Je ne l'entends pas très bien au début, mais tout d'un coup j'ai l'impression de voir une scène, c'est comme si je voyageais à bord de ma tête et j'entends mieux la phrase: Désolé… j'ai agi comme un imbécile et un enfant gâté.
Je ne comprends d'abord pas pourquoi il dit ça mais je devine par la suite que c'est Ilan qui veut se faire pardonner. Et puis les images défilent devant moi, le vaisseau, une multitude de portes, et des soldats poussant Ilan dans l'une d'elle.
Et une voix légèrement amplifiée et artificielle parla: Mettez le gamin dans le bloc de détention Nord 3a.
Alors une légère secousse me fis revenir parmi les autres. On arrivait, je descends du vaisseau en même temps que les autres, mais je n'ai pas eu le temps de parler de ma méditation et de présenter mes excuses à Kinsa et sa padawan.
Nous marchons discrètement (ce qui est un miracle pour moi), jusqu'à la fin du hangar et là, étant un peu plus en sécurité, je décide de parler au reste du groupe.
Moi: Hum, Kinsa, Zadyssa, je voulais m'excuser du plus profond de mon coeur,je sais que j'ai commis une maladresse et j'en suis désolé.
Les deux filles me sourient pour me fair comprendre que c'est déjà oublié.
Moi: Quand j'essayais de me calmer, en pleine méditation, j'ai vu des images de la capture d'Ilan, les soldats disaient l'emmener dans le bloc de détention 3a.
Galen et Kinsa m'écoutent attentivement mais Zadyssa semble ailleurs. Elle revient à nous un peu après.
Zadyssa: Ilan, il est dans la dernière cellule de son bloc de détention. Mais elle est surveillée.
Je devine sans peine que Zad' a elle aussi eu une vision mais je me demande s'il ne faudrait pas utiliser la télépathie pour prévenir Ilan.
Kinsa: On va y aller, soyez discret.
Je me sens particulièrement visé par la deuxième partie de la remarque de Kinsa mais je marche derrière Galen d'un pas de loup.
Nous arrivons bientôt à un double chemin, suivant notre instinct, nous prenons le chemin de gauche et nous arrivons au premier bloc de détention le bloc Nord 1a. Il n'y aucuns soldats et les cellules ne sont pas occupées.
Nous avançons alors jusqu'au bloc Nord 2a mais ne voyons pas une petite troupe de soldat s'avancer vers nous. Alors au dernier moment, nous nous plaquons contre le mur en faisant un peu de bruit.
1 soldat: Qui est là?
Personne ne répond bien entendu et les stormtroopers continuent leur chemin et nous le notre. Au bout de quelques problèmes et bruits, nous arrivons au bloc de détention Nord 3a, mais malheureusement il y'a une bonne vingtaine de soldats et des caméras de surveillance.
Il n'est plus question de faire du bruit.
Ce message a été modifié par darkknight le jeudi 23 juin 2016 - 09:09jeudi 23 juin 2016 - 09:01 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Mission : Les orphelins de Saleucami.
Au moment où Kinsa déversait sa colère sur Hagan puis Lysandre, j’étais en train de nous débarrasser du pilote et de prendre les commandes. J’ai mis ensuite le vaisseau en pilotage automatique avec pour consignes de rester en état d’arrêt. Une méditation collective m’a permis de savoir qu’Ilan est à bord du grand vaisseau Impérial en orbite et nous nous sommes organisés pour aller le libérer, lui et la sœur d’Hagan. La navette se dirige droit vers le vaisseau et nous entrons dans un hangar, où personne ne se trouve. Je descendis le premier de la navette pour vérifier que la voie est libre. Nous marchons discrètement jusqu'à la fin du hangar et nous nous réfugions dans un grand couloir à l’ombre. C’est que, étant un peu plus en sécurité, Lysandre décide de parler au reste du groupe.
Lysandre : - Hum… Kinsa, Zadyssa, je voulais m'excuser du plus profond de mon cœur, je sais que j'ai commis une maladresse et j'en suis désolé. (Les deux filles lui sourient pour lui faire comprendre que c'est déjà oublié.) Quand j'essayais de me calmer, en pleine méditation, j'ai vu des images de la capture d'Ilan. Les soldats disaient l'emmener dans le bloc de détention 3a.
Je sursaute à la dernière phrase du jeune Togruta. Ilan serait en cellule de détention ! Kinsa et moi écoutons attentivement ce que dit Lysandre mais il fait remarquer que Zadyssa est dans la lune. Elle revient à ses esprits peu après.
Zadyssa : - Ilan, il est dans la dernière cellule de son bloc de détention. Mais elle est surveillée.
Moi : - D’accord. Donc notre cher jeune Korunnai se trouve au fond d’un couloir bien gardé. Y a plus qu’à s’y rendre.
Kinsa : - Oui, on va y aller. Soyez discret.
Nous nous organisons en file indienne pour le déplacement jusqu’à bloc : je marche devant d'un pas de loup, Lysandre me suit derrière, suivi de Hagan, qui est suivi par Zadyssa et Kinsa couvre nos arrières. Nous arrivons après quelques dizaines de mètres à un double chemin. Suivant notre instinct, nous prenons le chemin de gauche et nous arrivons au premier bloc de détention : le bloc Nord 1a. Je regarde de biais le couloir du bloc et je ne vois personne, les cellules sont vides.
Nous progressons jusqu'au bloc Nord 2a mais nous ne voyons pas une petite troupe de soldats s'avancer vers nous. Alors au dernier moment, nous nous plaquons contre le mur en faisant un peu de bruit. Le premier soldat de troupe lance un « qui-va-là » mais nous nous taisons. J’aurais bien fait l’onomatopée du chat juste pour rire, si la situation n’était pas aussi dure. Les stormtroopers continuent leur chemin et nous reprenons le nôtre.
Il nous fallut deux bonnes minutes pour nous refaire discret puis nous arrivons au bloc de détention Nord 3a. Quelle fut notre surprise de voir une vingtaine de soldats ainsi que des caméras de surveillance. Les habitants de ce croiseur Impérial sont plutôt vigilants.
Moi (aux autres) : - Bon. On sait maintenant qu’on est arrivé au bon endroit. Il va falloir se montrer plus furtif que discret.
Hagan : - Ma sœur est sûrement aussi dans une de ses cellules.
Zadyssa : - On s’occupera de ta sœur une fois qu’on aura récupéré Ilan.
Kinsa : - Pour le moment, ce sont les vingt soldats dans le couloir qui doivent nous inquiéter. Il faut trouver quelque chose pour eux.
Lysandre : - Je ne vois pas comment faire quelque chose en restant discret.
Il a raison. On ne peut pas délivrer Ilan ou neutraliser ces soldats sans se faire voir. Je regarde une nouvelle fois le couloir du bloc et l’examine : de forme hexagonal et long de vingt mètres, il y a cinq portes donc cinq cellules ; dix soldats sont immobiles devant deux cellules, les autres font des mini-rondes de surveillance ; les caméras de surveillance portent leur vue sur tous le couloir mais pas dans notre direction (là on est tranquille) donc il est très risqué de foncer tête baissé, surtout avec peu de moyens. C’est alors qu’en balayant du regard tout le couloir, je porte mon attention sur des tuyaux gris accrochés au coin du plafond. Mais oui, bien sûr. Les conduits de gaz ! Je ramène ma tête vers mes camarades d’un air malicieux.
Moi : - Je crois que j’ai trouvé la solution à notre problème.
Sans leur laisser le temps de me questionner, je me remets en biais au mur et tends discrètement ma main vers le centre du gros tuyau. Je fais couler la Force le long de ma main et utilise la télékinésie pour dévisser la partie visée. Les vises s’enlèvent lentement de leur emplacement, sans bruit ni agitation. Puis, une fois toutes dévissées, elles tombent à terre et la moitié du tuyau de conduit se détache pour basculer en avant. La partie dévissée déverse du gaz blanc opaque et les vingt soldats se retrouvent dans un grand écran de fumée, non toxique ni dangereuse. La majorité est angoissée par la situation et d’autres se calment.
Soldat 1 : - On se calme, les gars. C’est juste un conduit qui s’est détaché. On attend l’équipe d’entretien pour qu’il le répare et on ne bouge pas.
Soldat 2 : - Ouais il a raison. Rien ne va nous arriver.
C’est à ce moment que je sors de ma cachette pour profiter de l’écran de fumée pour attaquer les soldats. Les autres, excepté Hagan, me suivent et nous dégainons tous nos sabres. Nos lames de couleur s’illuminent dans l’opacité et préviennent les soldats au dernier moment.
Soldat 1 : - Mais qu’est-ce que… Attention !
Ils n’ont pas le temps de réagir que nous nous élançons sur eux avec nos sabres. Je frappe les cinq soldats devant moi avec aisance et précision, aidé de la Force pour me diriger. Contrairement à nous, les soldats sont désorientés et tirent n’importe où. Kinsa et Zad’ se défendent sans souci grâce au Soresu, Lys’ fait de son mieux et moi je me déchaîne avec mon Djem So. Nous nous faisons cinq soldats chacun et les caméras ne nous voient même pas dans le brouillard opaque. Une fois les vingt soldats neutralisés, nous rengainons nos sabres, prévenons Hagan que la voie est libre, traversons avec vigilance l’écran de fumée encore présent et arrivons devant la dernière cellule. J’ouvre la porte et entre.
Assis sur l’unique banquette du fond, le jeune Korunnai voit la porte s’ouvrir et une ombre apparaître devant un mur de fumée blanche opaque. Je descends les marches et me fait reconnaître. Ilan saute de joie en me voyant puis en voyant sa sœur, son copain Togruta et la twi’lek chevalière.
Ilan : - Galen ! Zad’ ! Kinsa ! Lys’ ! Vous… vous êtes venus pour moi.
Galen : - En grande partie oui. Je n’abandonne jamais mes cadets et meilleurs clients dans une sale posture.
Ilan : - Je… je m’excuse pour mon comportement au camp. Je suis sincèrement désolé de m’être enfui pour une question de confiance. Je te demande pardon, Zad’.
Zadyssa : - T’inquiète. Je te pardonne, de toute façon. On a tous des opinions variées et c’est ce qui nous rend vivant.
Lysandre : - Je suis content de te revoir, Ilan.
Aussitôt, le jeune togruta serre dans ses bras Ilan et Zad’ en fait de même pour son demi-frère. Enfin, le groupe est au complet. Kinsa et moi nous retournons vers l’entrée de la cellule et je n’aperçois plus Hagan.
Moi : - Sacré nom de tonnerre de Tython !
Kinsa : - Je ne te l’fais pas dire. Vous trois, suivez-nous !
Les trois padawans se lèvent et nous accompagnent. Je passe devant, le sabre en main, et sort dans le couloir. L’écran de fumée commence à se dissiper et les caméras vont nous avoir dans leur champ de vision. Je vois sur ma droite que la porte de la cellule voisine est ouverte ; je fonce droit vers l’entrée, Kinsa et les autres sur mes talons, et j’entre pour ensuite m’arrêter. Au fond de la cellule, Hagan est en train de serrer très fort dans ses bras une jeune fille moins âgée que lui mais qui lui ressemble beaucoup.
Hagan a retrouvé sa sœur.jeudi 23 juin 2016 - 21:20 Modification Admin Réaction Permalien
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