Les Missions du Chu'Unthor (page 4)

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  • Avatar darkknight

    darkknight

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    Une nouvelle bataille a eclatée, les gentils contre les méchants. Quoi bataille et gentils contre méchants c'est un pléonasme? Zut alors. Bref nous étions devant le camp Impérial quand des nuages sombres arrivèrent. 


    Moi: Je deviens Twi'leck s'il ne pleut pas. 

    Bizzarement Kinsa fit la même remarque en devenant Togruta. Ah la la ces deux espèces si proches.

    Notre plan et de directement attaquer les chevaliers Impériaux. 

    Je tente alors une blague un peu pourrie.

    Moi: Il y'a de l'orage dans l'air. 

    A la fin de mes paroles le tonnerre éclata et Ilan me sourit. Mais la bataille commança véritablement quand on se retrouve enfin devant disons dix chevaliers Impériaux. 

    Moi: Euh Ilan tu prends ceux de droite et moi ceux... de gauche?...

    Je n'attends pas de réponse et avec la Force attire mon sabre dans ma main gauche. Je décide de m'attaquer à un chevalier un peu en retrait. On croise alors le sabre à trois reprises avant que je ne glisse sur le sol boueux et que je tombe. 

    Chevalier: Ah voilà je me disais bien un gamin ne ferait pas le poids face à moi!!


    Du temps, il me faut absolument du temps. 

    Moi: Oh mais oui j'avais oublié. C'est vrai je ne suis qu'un simple gamin destiné à l'abbatoir. Quoi que si je suis un gamin je connais quelques conjugaisons à l'impératif. 

    Commençons. 


    Le chevalier me regarde incrédule pendant que je débite deux trois verbes. 

    Moi: Le premier Laisse-moi te battre. Le deuxième Soit un exemple envers tes potes chevaliers et aide nous! Et le dernier (criant en faisant semblant d'être affolé) Regarde derrière toi!!


    Le chevalier se retourne et je me lève. Mon adversaire se retourne. 


    Lui: Pas mal sale gosse. 


    Et on croise nos sabres lasers. Je tiens celui ci d'une seule main. De l'autre j'ai mon blaster. Je tire trois coups que le chevalier renvoie et j'en profite pour le blesser au bras avec mon sabre. Ah l'efficacité quand tu nous tiens! Ensuite l'homme s'effondre et je l'achève à coup de rayon paralysant durée une semaine. C'est moi qui ai bricolé les options durées sur le blaster. 

    Bref l'adulte devant moi est hors service. 

    Je regarde autours de nous. On est plus que quatre contre quatre. Je fais une glissade sur la boue pour rejoindre un Impérial. 


    Impérial: Ah un gamin!

    Moi: Pff pourquoi tout le monde dit ça?? 


    Aucunes réponses mais je m'y attendais. Je fais un saut de la Force en mettant tout mon poids pour redescendre le plus vite possible de l'autre côté. En mois de deux secondes je suis devant le dos de l'Impérial. Je décide de sortir mon blaster mais l'homme se retourne à temps. Et je croise le sabre avec lui. 

    Je tente plusieurs attaques dangereuses avant de tenter une choses à risque. Je vais faire semblant de fuir pour qu'il glisse sur la boue. Je commence à courrir avec la vitesse de la Force avant d'entendre un gros splatch. Je me retourne et voit mon adversaire à plat ventre dans la boue. Je tire alors une décharge paralysante. 

    Je regarde autours de moi et vois que je suis le dernier à avoir finis d'achever mes Impériaux. 


    Moi: On reste planté là ou on va aider Galen? 


    Alors là on se dirige tous vers la tente principale. 

    vendredi 16 septembre 2016 - 21:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18427 Crédits Modo

    Mission : Les orphelins de Saleucami.

    L'attaque du camp Impérial par nos troupes a commencée, les soldats enfoncent avec facilité l’entrée et les combats font rage entre les deux armées. Le petit noyau Jedi que nous sommes se dirige directement vers la tente de commandement, autour de laquelle, comme prévu, se regroupent les Chevaliers Impériaux. Nous sommes cinq contre dix. Nous prenons chacun deux chevaliers pour nous et nous lançons dans le duel.
    Il s’avère que les deux adversaires auxquels je suis confronté sont deux Chevaliers aux armures pourpre et argent, âgés de la vingtaine et maniant un sabre-laser à lame standard blanche. Deux humains, un garçon et une fille ; ils ne me laissent pas assez de temps de les analyser que tous deux se jettent sur moi avec des attaques dignes du Praetoria Vonil, un style de combat agressif. Je bloque leurs coups sans trop d’efforts et contre-attaque avec mon Djem So. Leur Praetoria Ishu (style de combat défensif) leur permet de parer certaines de mes attaques mais il n’a pas autant de force que mon style de combat endurci. L’entraînement physique m’a permis de rendre mes coups plus puissants et d’attaquer tout ayant l’esprit vide et concentré. J’enchaîne des attaques de tout côtés sur la garçon, le déstabilisant dans son combat ; alors qu’il tente de me faire un coup puissant mais rapide à ma poitrine, je l’évite de justesse en parant avec ma lame par-dessous et fait tourner le sabre adversaire si fort que celui-ci échappe de la main du chevalier, surpris, et plane au-dessus de sa tête. Ne prêtant plus attention à moi, je l’étourdie pour le long moment, le garçon s’évanouit, puis je récupère son sabre en main par télékinésie. La fille s’élance comme une furie vers moi et déchaîne son Vonil. La petite difficulté : j’ai deux sabres en main. Je me concentre dans ma tentative de me combattre en Jar’Kai, utilisant mon sabre à lame bleue en main directrice (droite) pour attaquer et le sabre à lame blanche pour défendre. La chevalière continue de s’acharner mais je me défends bien et j’en profite pour lui faire un croche-patte, qui la fait tomber au sol. Comme pour son camarade, je l’étourdie et elle s’évanouit pour un long moment.

    Mes deux adversaires mis au tapis, je regarde autour de moi le champ de bataille : tandis que mes amis finissent de combattre leur premier adversaire, les soldats des deux camps se tirent dessus avec pour l’instant aucune perte pour chacun. Le soutien aérien de notre armée fait taire les bipodes Impériaux tandis que les véhicules d’assaut défendent notre position. C’est alors que j’aperçois mon agent de père qui se dirige tout droit, en courant, vers la tente de commandement. Je décide de le rejoindre, mon sabre éteint et rengainé.
    L’entrée de la tente n’est plus sécurisée. Je me trouve à côté de mon paternel au moment de vérité.

    Perseus Arek : - Prêt à en découdre avec le dirigeant Kallus ?
    Moi : - Je ne peux qu’approuver !

    Aussitôt nous entrons tous les deux dans la tente de commandement. Mon père lance un « plus un geste » et braque son blaster de poing dans toute la pièce, avec moi qui pointe aussi mon blaster de poing. Nous regardons toute la salle et constatons qu’elle est… anormalement vide. Excepté des caissons vides, la grande table et autres meubles, il n’y a plus rien et le dirigeant Kallus n’est pas dans la tente. Mon père, consterné, baisse son arme lentement. Je continue de pointer mon arme, avance prudemment et explore la tente, sondant avec la Force une éventuelle présence vivante. Je ne sens aucune présence dans la tente. J’ai l’impression que c’est un… Je sens soudain sous mon plaque métallique et une série de « bip bip » en crescendo résonne dans la tente.

    Perseus Arek : - ATTENTION !!!

    Mon père me tire par le col et nous quittons la tente en sautant à terre. Au même moment, la tente explose en mille morceaux, l’impact sonore s’ajoutant à celui d’un nouvel éclair zébrant le ciel. Je me redresse et voit qu’un immense feu est apparu à l’emplacement de la tente explosée. Je remercie mon père pour son coup de main et nous nous levons du sol. Derrière nous, Kinsa et les padawans nous rejoignent en courant.

    Kinsa : - Que s’est-il passé ?!
    Moi : - La tente était vide et piégée.
    Zad’+ Lys’+ Ilan : - Quoi ?!
    Kinsa : - Mais où est le dirigeant Kallus alors ?
    Perseus Arek : - Les jeunes, nous avons de la compagnie.

    Je me retourne vers la direction que mon père scrute et voit apparaître, sortant des flammes qui s’éteignent peu à peu sous la pluie, la silhouette infâme du haut gradé en armure de combat, huit gardes anti-émeute munis de lances électriques derrière lui. Le dirigeant Severin Kallus, mains croisées au dos et sourire orgueilleux, s’avance vers nous avec toujours autant de dédain.

    Severin Kallus : - Agent Arek ! L’homme d’action le plus extraordinaire du Bureau de Sécurité de la République. Je suis ravi de vous revoir en ces temps qui courent.
    Perseus Arek : - Navré, Kallus, mais c’est justement votre présence ici en territoire-membre Républicain qui m’amène en cet instant. Votre petit jeu s’arrête là.
    Severin Kallus : - Et que comptez-vous faire ? M’arrêter ? Je suis couvert par la Sécurité Impériale !
    Perseus Arek : - Vous n’êtes pas en sécurité ici-même, dans la zone de la République. Et c’est au nom de celle-ci que vous êtes en état d’arrestation, Severin Kallus.

    Aussitôt, Perseus Arek lance mon blaster de poing dans sa main gauche puis prend de sa main droite le sabre-laser à lame blanche de son arsenal. Il l’allume, la lame pointée vers Kallus et ses hommes. J’en fais de même en allumant mon sabre et en me mettant en garde médiane. Kinsa et les autres en font de même. Et contre toute attente…

    Kallus : - Vous n’aurez pas ce plaisir, agent Arek, ainsi que vous autres Jedi. (Reculant de deux pas entre ses gardes.) Tuez-les.

    Les gardes anti-émeute, dans leurs longs casques et robes blanches, activent leur pique électrique et se jettent sur nous. En me rappelant le souhait de mon paternel, je me jette aussi sur les gardes et commence la lutte, suivi par les autres. De son côté, Perseus Arek nous laisse avec les gardes pour se lancer dans un combat avec Kallus, qui est muni d’une vibro-lance. Les deux chefs de camp s’affrontent avec acharnement, nous en faisons de même avec les gardes. Les Jedi que nous sommes tentent de venir rapidement à bout de ces gardes anti-émeute mais ceux-ci sont en position de force à cause de leur arme électromagnétique ; leur pique résiste à nos sabres et ils semblent qu’ils prévoient nos moindres attaques. Kinsa, voyant que le combat au sabre n’a pas l’air avancé, décide d’utiliser les gadgets de son beskar’gam contre son adversaire. Ilan, Lysandre et Zadyssa semblent perturbés par le mode de combat des gardes et par leurs armes, mais ils tiennent quand même debout face à eux. Quant à moi, je fais mon possible pour vaincre les gardes blancs de l’Empire à leur propre jeu.

    ***
    Perseus Arek s’élance vers Severin Kallus en l’attaquant de droite avec son sabre-laser standardisé. Le dirigeant Impérial voit au dernier moment le coup qui approche et se protège avec son arme. Le métal vibrant de la lance résiste à la lame du sabre et le combat reprend de plus belle. La tempête d’orages se fait de plus en plus forte, mêlant un vent puissant et la bruine fine aux grands et immenses éclairs qui déchirent le ciel gris. Autour d’eux, soldats et véhicules ont cessé la bataille à cause du danger qui plane au-dessus d’eux ; ils se réfugient chacun de leur côté à l’abri, ceux de la République en profitent pour libérer les prisonniers.
    L’issue de la bataille dépend alors du combat entre les deux leaders. Perseus Arek enchaîne les attaques diversifiées du Praetoria Vonil qu’il a appris en secret, essayant ses bottes secrètes pour faire balancer le duel à son avantage. Kallus se révèle être un redoutable adversaire. Au moment d’un croisement d’armes à long terme, les mots sortent.

    Perseus Arek : - Tu penses pouvoir t’en tirer cette fois, Kallus. Mais je ne te laisserais pas agir à ta guise !
    Severin Kallus : - Je fais selon ce que l’Empereur veut faire. La Coalition s’affaiblit de plus en plus et la guerre rend la République incapable de défendre ses mondes. Mais cela va changer et l’Empire reprendra sa place d’antan.
    Perseus Arek : - Waren Horn n’a aucune similarité avec les Fel. Tout allait mieux quand Jaïus Fel était encore votre Empereur.
    Severin Kallus : - Jaïus Fel n’est plus important pour nous. Contrairement à Horn, il n’a pas su embellir le maintien de l’Empire. Mais trêve de bavardages !

    Soudain, l’homme Impérial pousse avec un surplus de force l’arme de l’agent du BSR et tente de le toucher. Seulement, Perseus est un combattant né de par l’héritage guerrier de sa famille paternelle ; il esquive la pointe de la vibro-lance et reprend la lutte avec des attaques au sabre.

    Severin Kallus : - Tu vas regretter de t’être mis au travers de ma route, Arek.
    Perseus Arek : - Ça, ça fait partie de mon métier !

    Le sabre contre la lance, tous deux cherchent à avoir le dessus en réalisant de puissants coups. Perseus s’apprête à contre-attaquer son ennemi mais ce dernier réussit à le balayer et l’envoyer au sol, deux mètres en arrière.

    ***
    Je combats encore et toujours les gardes anti-émeute, les empêchant de me toucher le plus possible parce que je me suis déjà reçu des coups de leur pique sur moi. Finalement, je décide de les envoyer balader en leur balançant une poussée de Force. Les deux gardes face à moi s’envolent puis retombent lourdement sur le sol boueux, blessés. Je constate que les autres gardes n’ont pas fait long feu car Kinsa s’est servi d’un blaster à mini lance-flammes (qu’elle à trouvé) sur trois gardes. Voyant leurs cinq camarades à terre, les deux derniers gardes sont perturbés et ne voient pas les trois jeunes padawans leur passer des coups de sabre. Je tourne ma tête pour voir où en est mon père et… je le vois tomber à la renverse à deux mètres loin de son adversaire. Je prends peur et décide d’intervenir. Je cours me poster devant le dirigeant Impérial, qui avait changé sa lance en un vibrolame à deux mains.

    Moi : - N’avancez pas ou je vous empale.
    Perseus Arek (en se redressant du sol) : - Non Galen ! Ne t’interpose…
    ??? : - Galen ?

    Là, c’était la révélation involontaire. Mon père, au sol, vient de prononcer le mot qui brise ma couverture solide face au dirigeant Impérial, qui se dessine un sourire sadique et ravi à en frémir.

    Severin Kallus : - Alors comme ça, le jeune Cade Alkorion qui se prétendait être un ex-aspirant chevalier Impérial… est en réalité le fils du meilleur agent du BSR ?! Voilà une raison de plus pour me débarrasser définitivement de lui. Le père et le fils morts, j’aurai assouvi ma vengeance.
    Perseus Arek : - NON !

    D’un seul bond, mon père se relève et cours vers Kallus, son sabre blanc argenté en attaque. Le combat se déroula en un instant car un grand éclair passa de près et aveugla mon père. Permettant à Kallus de le blesser gravement au flanc avec sa lame. L’agent du BSR tombe à genoux et l’Impérial lève son arme pour s’apprêter à l’achever. Cet instant me fait perdre mon sang-froid.

    Moi : - NON !!!

    De colère, j’utilise la Force par mon bras gauche pour soulever Kallus en l’air, qui lâche son arme par panique, et l’amène à grande vitesse vers moi. Au bout d’un mètre, j’active mon sabre et réceptionne le dirigeant Impérial. Ma lame passe à travers sa côte gauche, le faisant hurler un cri étouffé avant de tomber lourdement au sol. Je chancelle un peu en arrière et regarde l’Impérial, blessé mortellement au flanc gauche mais en vie. Une petite voix dans ma tête me dit de l’achever mais je ne le fais pas, préférant étouffer ma colère et éteindre mon sabre. Kinsa me rejoint précipitamment.

    Kinsa : - Mais bon sang Galen ! Qu’est-ce qui t’a pris ? Tu as failli le tuer !
    Moi : - Je… Je ne voulais pas qu’il le tue… Je voulais seulement le blesser…
    Kinsa : - Reprends-toi, s’il-te-plaît. (Elle se penche au-dessus de Kallus et consulte sa plaie.) En effet, tu l’as bien blessé. Mais il risque de mourir si on ne le soigne pas.
    C’est là que je vois mon père arriver, blessé mais beaucoup moins que Kallus.
    Perseus Arek : - Laissez-moi faire. Je m’en charge.

    Il sort de son arsenal quelques sachets de bacta, un fil et une aiguille. La tempête se calme aussitôt au-dessus de nos têtes, laissant quelques nuages gris et rien d’autre. Je m’excuse auprès de mon père et Kinsa pour mon comportement mais ces derniers me disent que j’avais agi sous le poids de la colère à un moment crucial. Mon père ajoute qu’il aurait fait la même chose pour moi. Peu après, Zadyssa, Lysandre et Ilan nous rejoignent.

    ***
    La bataille au camp Impérial est finie depuis maintenant deux heures. L’armée Impériale a demandé d’elle-même et sans l’accord de leur supérieur un cessez-le-feu, afin de stopper les massacres inutiles. Elle désinstalle son camp militaire et quitte Saleucami dans le seul unique croiseur lourd qui se trouvait en orbite de la planète. Tout ça sous le regard des soldats de notre armée. Une fois les Impériaux repartis, nous sommes rentrés au camp et avons emmené Kallus de même. L’officier haut gradé de l’Empire fut mis en cellule le temps que les vaisseaux de la République viennent récupérer l’armée. Mon père, mon groupe et moi avons passé un entretien avec le Sénat pour expliquer la situation actuelle ; mon père a été félicité pour la réussite de sa mission tandis que nous autres Jedi avons été remerciés d’avoir permis à la République de préserver Saleucami.
    Puis vint le temps des au-revoirs. Je salue une dernière fois mon père, au moment où nous allons tous les cinq monter dans notre vaisseau.

    Moi : - Salut papa. Je suis ravi de t’avoir revu et aidé.
    Perseus Arek : - Moi aussi Galen. Sans toi et tes camarades, on n’aurait pas eu une telle victoire. Je vous souhaite un bon voyage, chevalier Kinsa. Et vous aussi, jeunes padawans. Je ne manquerais pas de noter vos exploits dans mon rapport.
    Cette nouvelle semble plaire aux trois amis qui rougissent. Mon père se retourne vers moi.
    Perseus Arek : - Quant à toi, mon fils, je suis très fier d’avoir un Jedi comme fils. Tu as peut-être commis l’erreur de blesser Kallus par ton sabre mais j’ai vu ce que tu as fait avant. J’ai peut-être tort de dire ça maintenant mais tu as agi en vrai chevalier. Ta mère serait fière de toi.
    Moi : - Ouais. Tu pourras lui dire un bonjour de ma part ?
    Perseus Arek : - Bien sûr ! Elle sera tellement ravie. La pauvre, elle est débordée en ce moment.
    Moi : - Comment ça ?
    Perseus Arek : - Ah oui ! J’avais oublié. Galen, j’ai l’heureux plaisir de t’annoncer… que tu as une petite sœur.

    Là, je me retiens de m’évanouir. Une sœur ! J’ai une sœur !

    Moi : - Ah. Et comment elle s’appelle ?
    Perseus Arek : - C’est ta mère qui a choisi son prénom. Reyn.
    Moi : - Reyn ?! Et… quel âge elle a ? Est-ce qu’elle est muette ?
    Perseus Arek : - Oui, elle est muette la pauvre. Elle vient d’avoir sept ans, et elle est réceptive à la Force comme toi. Et on l’a envoyé au Temple il y a longtemps. Pourquoi ?

    Parce que c’est la petite Reyn que j’ai découvert et sauvé du massacre du Temple après la crise de Rhommamool. C’est ce que je réponds à mon père, avant de quitter la planète Saleucami et que notre vaisseau retourne sur Yavin IV.

    Fin de la mission

    mardi 20 septembre 2016 - 06:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mission : Never Say Never
    Date : an 178
    Lieu : Vaanyar
    But : Découvrir ce que prépare le gang Ix-Tub
    Statut : "Non-canon" (mission d'apprentissage)
    Participants : Kinsa Talik (Chevalière, Twi'lek Mandalorienne), Zadyssa Yunixy (Padawan, Humaine), Ellyne Yawnez (Padawan, Togruta)

    Alors que je m'entraîne au sabre laser avec PROXY qui me donne du fil à retordre, l'écran de mon datapad s'illumine et une petite musique entraînante s'élève, signe que quelqu'un m'appelle. Aussitôt, je fais signe au droïde métamorphe de cesser l'entraînement et me dirige d'un pas élastique vers le datapad.

    C'est Deran Soon qui m'appelle. Un...ami, disons cela. Depuis trois ans, il est un de mes principaux informateurs : sa capacité à fouiner dans tous les endroits, et je dis bien tous les endroits, y compris ceux où je n'oserais jamais mettre les pieds, est très utile. C'est un Twi'lek, comme moi, mais il est de couleur ocre et il a un caractère un peu différent du mien, je dois bien l'avouer, mais nous parvenons sans mal à accorder nos violons quand la situation l'exige.

    Son image s'affiche sur l'écran et je me compose un sourire de circonstance.

    Deran : Ah Kinsa ! J'espérais que tu répondrais.
    Moi : Je ne me sépare presque jamais de mon datapad, donc... Alors, quoi de neuf ? Tu ne m'appelles jamais pour entendre le son de ma douce voix.
    Deran (amusé) : En effet, et le jour où je le ferai tu pourras t'inquiéter de ma santé mentale. En fait, je suis sur Vaanyar, avec Zefir ; un de nos passagers devait s'y rendre. C'est une planète charmante, j'y vais souvent, et d'ailleurs une Zeltronne tout aussi charmante y réside et...
    Moi : Deran ? Abrège, s'il te plaît.
    Deran : Oui, bien sûr. Tu connais le gang Ix-Tub ?
    Moi : Jamais rencontré personnellement, mais oui j'en ai entendu parler.

    En quelques clics, je balaie l'image de Deran sur le datapad et fais une recherche sur le gang Ix-Tub. Pour plus de commodité, j'ai relié mon datapad aux archives numériques de l'Académie, ce qui est bien pratique. Rapidement, je trouve des résultats qui me rafraîchissent la mémoire.

    Moi : Traficants d'armes, ce genre de choses ?
    Deran : Exactement. Il se trouve que je leur acheté une petite broutille, un...
    Moi : Je ne veux pas savoir.
    Deran : Bref, j'ai fait un peu d'affaires avec eux, comme ça, rapide, et j'ai remarqué quelque chose de bizarre. Ils sont très agités, et ils sont bien plus armés que d'habitude. Et ce n'est pas rien, puisque d'habitude ils sont déjà bardés d'armes.
    Moi : Tu penses qu'ils préparent quelque chose ?
    Deran : Je ne peux rien affirmer, mais comme nous étions curieux, Zefir les a suivis et devine ce qu'il a vu dans le même secteur ? Une visière en T. Un Néo-Mandie.

    J'essaie de dissimuler mon trouble, mais c'est peine perdue. Depuis Rhommamool, mes relations avec les Néo-Mandaloriens sont descendues en flèche et je n'ai clairement plus les faveurs de Mand'alore, avec mon statut de dar'manda. De plus, je redoute tout particulièrement le bras droit de Mand'alore...

    Deran : Ne t'affole pas, Zefir n'en a vu qu'un, c'est peut-être une coïncidence...
    Moi : C'est vrai, tu as raison, mais...j'aimerais quand même voir ce que le gang Ix-Tub fabrique. Peux-tu m'envoyer toutes les informations ?
    Deran : Affirmatif.

    Quelques secondes plus tard, je coupe la communication et enfouis ma tête entre mes mains. Il faut absolument que j'aille vérifier ça par moi-même. Si jamais les Néo-Mandies sont impliqués...je suis la plus indiquée pour une mission, personne au sein de l'Ordre ne les connaît aussi bien que moi. Mais c'est trop dangereux...non, le Conseil ne doit pas savoir.

    Et puis, cela me fera du bien d'enquêter sur le mystère d'un gang trafiquant d'armes, c'est le genre de mission qui me plaît. Vaanyar est connu pour être un monde plutôt accueillant, et mine de rien cela me permettrait de faire un peu de tourisme.

    Après avoir rassemblé mes affaires, m'être habillée en civil avec bien sûr mon armure dans mes affaires, j'avertis mes deux padawans que je serais sans doute absente pour une durée indéterminée puis me rends d'un pas élastique dans le hangar 5, où m'attend l'Arrow. Au passage, j'ai récupéré R8, l'astromech adorable dont j'ai peu à peu appris à comprendre le langage composé de "biip" et de "bzoo".

    Arrivée devant le pont de l'YT 1930, j'ai un petit sourire. Je connais bien ce coucou dont j'ai hérité il y a trois ans de cela. L'Arrow m'a sauvé la vie plusieurs fois, notamment avec sa furtivité et toutes les petites modifications dont il est doté. Même si je ne suis pas un excellent pilote comme l'était son ancien propriétaire, je me débrouille, avec R8 pour m'aider.

    Moi : Alors comme ça on repart en mission ?
    R8 : Bwiip boo bop !
    Moi : Oui, je sais, R8. Nous allons sur Vaanyar, mais sans les padawans.
    R8 : Bwiii ?
    Moi : C'est trop dangereux pour elles. Allons-y, ne perdons pas de temps.

    Suivie de l'astromech, je pénètre dans le vaisseau et me dirige directement vers le cockpit où je m'asseois dans le siège du pilote, enclenche la procédure de décollage et m'envole dans le ciel de Yavin IV. Quand on est dans un vaisseau spatial, on se sent si libre...

    Moi : R8, calcule le saut hyperspatial vers Vaanyar.

    Puis je me lève et vais chercher quelque chose dans mes quartiers. C'est alors que j'entends un bruit. Un rire, plus exactement. Méfiante, la main sur le sabre laser, j'ouvre la porte de l'endroit où ce rire semble provenir et j'ai la surprise de découvrir mes deux padawans, Zadyssa et Ellyne, recroquevillées sous une des couchettes.

    Moi : Sortez de là, vous deux !

    dimanche 12 février 2017 - 13:54 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Mission : Never say never

    C'était une journée comme les autres : petit déjeuner à la salle commune en compagnie de Lysandre, Ilan et Ellyne, petite méditation suivit d'un entraînement au sabre laser avec la Togruta qui s'était bien améliorée depuis la première fois que je l'avais combattue.

    Cependant, quelques temps plus tard, alors que l'on vagabondait dans les couloirs de l'Académie, nous tombâmes sur Kinsa - ou elle tomba sur nous (Ellyne et moi). Notre maître nous annonça qu'elle ne serait absente pendant une durée indéterminée et nous quitta aussi vite. Fait assez étrange : elle ne portait pas son armure, ni ses habituels habits Jedi, et avait opté pour une tenue de civil. Qu'elle nous annonce qu'elle serait absente, en plus de cela, ne pouvait signifier qu'une chose : elle partait en mission ! Et sans nous, non mais !

    À peine fut-elle partie que je me tournai vers Ellyne avec un regard qui en disait long sur la suite des événements. Bizarre ou non, la Togruta me détaillait de la même façon.

    Ellyne + moi : Tu penses à la même chose que moi ?

    Pas besoin d'un dialogue plus long pour nous comprendre : nous courûmes à toutes jambes à travers les couloirs, direction nos quartiers ! Évidemment, je songeai aux circonstances qui faisaient que Kinsa ne nous avait pas amené : la mission s'avérait sans doute dangereuse et délicate, et je ne devrais assurément pas venir et convaincre Ellyne de ne pas y aller non plus... mais ma curiosité prit le dessus sur la raison.

    En quatrième vitesse, je fourrai dans ma besace tout le bric-à-brac nécessaire à une mission : barre énergisante, eau potable, vêtements de rechange et de civil, patch de bacta, blaster, sabre d'entraînement, comlink et deux-trois autres bricoles pouvant s'avérer utiles.

    J'avais rapidement dit à Ellyne ce que Kinsa me conseillait d'emporter, lorsque je partais en mission - car c'était sa première -, et j'étais rassurée de voir que malgré la précipitation, elle n'avait rien oublié (et même rajouté quelques friandises^^).

    Nous repartîmes au pas de course, espérant que Kinsa avait prit son temps avant de décoller. À vrai dire, je n'avais pas songé à comment nous infiltrer dans le vaisseau sans qu'elle ne le remarque. Une partie de moi espérait fortement qu'Ellyne y avait réfléchi, tandis que l'autre tentait de fabriquer un plan à la va-vite.

    Moi (comlink) : Ilan ? Si on te le demande, dit qu'Ellyne et moi sommes partis en mission avec Kinsa.
    Ilan (comlink) : J'ai cette vague impression que ce n'était pas prévu... je me trompe ?
    Moi (comlink) : On va dire, oui.
    Ilan (comlink) : OK, je ne pose pas de question. Mais c'est juste parce que je suis sympa et de bonne humeur.
    Moi (comlink) : Et que c'est ta gentille grande sœur qui te le demande.
    Ilan (comlink) : Demie-sœur.

    Je souris avant de raccrocher et de continuer à courir. Nous eûmes le soulagement de voir que l'Arrow n'avait pas encore amorcé la procédure de décollage. Toutefois, le sas commençait à se refermer et nous sprintâmes pour y entrer à temps.

    Nous ralentîmes sur les derniers mètres en constatant que nous y serions à temps, afin de ne pas faire une entrée trop bruyante. En douceur, je pénétrai dans le vaisseau à pas de loup. Ellyne était juste à côté de moi, sac en bandoulière, presque sur la pointe des pieds.

    Moi (par télépathie) : On peut aller dans une des pièces à côté de ses quartiers...

    Ellyne me fit comprendre qu'elle était d'accord et qu'elle songeait à une cachette de ce type, également. Le plus discrètement possible, nous nous glissâmes dans l’entrebâillement de la porte à moitié ouverte. La Togruta m'indiqua l'endroit sous une couchette et j'acquiesçai. Recroquevillées, nos sacs contre nous, nous attendîmes le plus patiemment possible la suite des événements.

    Je me doutai que nous allions subir le sermon du siècle, mais je devais bien avouer qu'à chaque mission, j'en avais eu droit à un. Sauf la mission sur Saleucami, peut-être... Toujours était-il qu'il était presque impossible de garder un air sérieux dans la situation dans laquelle nous nous étions fourrées : un sourire se formait d'ores et déjà sur mes lèvres, à l'instar d'Ellyne. Puis lorsque je voulus changer de position afin d'éviter d'avoir des fourmis dans les jambes, je me cognai à un des montrals de la Togruta et ce fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase : nous eûmes un petit rire assez discret mais qui suffit tout de même à nous faire repérer :

    Kinsa : Sortez de là, vous deux !

    Ouch... nous allions nous faire sermonner bien plus rapidement que je ne l'aurai pensé... Par chance, l'Arrow était déjà passé en hyperespace : impossible de nous renvoyer sur Yavin IV, du coup.

    Un peu penaudes, nous quittâmes notre cachette pour faire face à une Kinsa énervée.

    Kinsa : Je peux savoir ce que vous faites ici ? Je ne vous aie pas invitées, que je sache !

    Je jetai un regard à Ellyne, appréhensive. Comprenant qu'elle attendait tout de même une réponse, je me chargeai de la lui donner.

    Moi : Eh bien... tu semblais partir en mission... alors...
    Kinsa : Alors vous avez décidé de vous incruster, inconscientes que vous êtes ! Il ne vous ait jamais venu à l'esprit que si je ne vous avais pas fait venir avec moi, c'est parce que cette mission n'est pas pour vous ?
    Moi : Un peu...
    Kinsa : Vous êtes complètement irresponsables ! Cette mission est potentiellement très dangereuse, et surtout très délicate ! Monter en catimini dans le vaisseau, j'aurai tout vu ! Et impossible de vous rapatrier sur Yavin IV !

    Kinsa soupira tandis que je songeai silencieusement que c'était justement le but recherché. Toutefois, je n'étais pas assez suicidaire pour le faire remarquer à voix haute...

    Kinsa : Je suis sûre que vous n'avez même pas pensé aux dangers qu'il pouvait y avoir. Si je ne vous emmène pas, c'est qu'il y a bien une raison, non mais !

    À la manière dont elle nous détaillait chacune notre tour du regard, je devinai que c'en était fini de la partie "générale" et qu'elle allait désormais s'attaquer à la partie "ciblée".

    Kinsa : Et Zadyssa, je te pensais plus raisonnable ! Tu as déjà fait trois missions, il me semblait inutile de te préciser les potentielles risques mortelles de chacune d'elle, surtout de celle-ci ! Et entraîner Ellyne dans une folie pareille, par-dessus le marché ! On ne suit pas son maître lorsqu'il part pour une mission qui n'est pas pour des padawans, mets-toi ça dans le crâne !

    Kinsa avait l'air particulièrement inquiète et stressée ; je ne l'avais pratiquement j'avais vue comme ça... Elle se tourna vers Ellyne qui eut un léger mouvement de recul, sentant très probablement son tour venir.

    Kinsa : Quant à toi, il ne t'ait jamais venu à l'esprit de dire "non" ? Tu es l'aînée, qui plus est, même si tu n'as jamais fait de missions, tu es parfaitement capable de savoir s'il y a danger ou non ! Ne pas être téméraire. Tu saisis le sens ? C'est exactement ce que j'attendais de toi ! Tu m'as suivie alors même que tu n'as aucune expérience de missions ! C'est un acte complètement irréfléchi, inconscient et irresponsable !

    Elle se tourna à nouveau vers moi...

    Kinsa : Et toi. Tu aurais pu y penser aussi ! Lui dire de ne pas venir et dans le meilleur des cas - ce qui, bien sûr, ne pouvait pas arriver ! - ne pas me suivre non plus ! Encore une fois, tu as eu un raisonnement de padawans !

    J'avais bien envie de lui dire que c'était parce que - justement -, j'en étais une... mais déjà qu'elle m'avait fait la même remarque sur Lothal alors même que j'en étais qu'à mes débuts... j'eus donc la présence d'esprit de me taire et d'attendre, avec appréhension, la suite.

    Kinsa : Ne. Refaite. Plus. Jamais. Ça. Compris ?

    Nous hochâmes vivement la tête, soulagées que c'en soit enfin fini. En contrepartie, l'atmosphère resta tendue. Kinsa retourna au cockpit tandis que je m’asseyais sur la couchette en soupirant. Je vérifiai une seconde fois que j'avais bien tout amené et fus rassurée de constater que c'était bien le cas. Par la suite, je me décidai à méditer afin de remettre mes idées en ordre et me détendre un peu. Le voyage durait longtemps. Aussi, après avoir lu un livre que j'avais "enregistré" à l'aide de ma mémoire photographie (c'était qu'elle pouvait se révéler utile, quand elle ne se décidait pas à m'assaillir de flash...), j'essayai de trouver le sommeil. Ce ne fut qu'après être restée une heure à l'attendre désespérément que je m'endormis profondément.

    Je fus tirée de ce sommeil par la voix de Kinsa qui nous appelait. Je me pointai quelques secondes plus tard, les cheveux tout en batailles.

    Kinsa : Je présume qu'il est inutile de vous obliger à rester dans le vaisseau le temps de la mission...

    Je souris en guise de réponse.

    Kinsa : Donc on va faire le point... Primo, à partir de maintenant, vous m'obéissez au doigt et à l’œil. Secundo, pas d'actes héroïques. Tertio... répétez-vous les points un et deux.

    Nous acquiesçâmes.

    Kinsa : Bien... Nous nous rendons sur Vaanyar, une planète citadine de la Bordure Médiane, pour enquêter sur le gang Ix-Tub. Ce sont des trafiquants d'armes ; et le point déclencheur de cette mission, c'est qu'ils le sont bien plus qu'habituellement. Avec en prime, une certaine agitation. Notre objectif est donc de découvrir ce qu'ils préparent... Des questions ?

    J'échangeai un regard avec Ellyne puis hochai négativement la tête. Si Kinsa avait l'air plus sereine que tout à l'heure, je remarquai toutefois qu'elle n'en restait pas moins tendue... et je me demandais bien pourquoi.

    Kinsa : Parfait. Et maintenant, changez-vous. Sinon, pour la discrétion, c'est raté. Je n'ai pas particulièrement envie que le gang sache que l'on enquête sur eux...

    Une fois vêtue d'une simple tenue de civil constituée de tunique, pantalon, bottes,ceinture et de m'être attachée les cheveux en une tresse, pour quelques raisons pratiques, je m'équipai de ma besace en vérifiant que blaster, sabre et comlink étaient à portée de main.

    L'Arrow se posa sur une plate-forme d’atterrissage après avoir rempli les formalités nécessaires. Le sas du vaisseau s'ouvrit, dévoilant une ville urbanisée et assez charmante.

    dimanche 19 février 2017 - 16:27 Modification Admin Réaction Permalien

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    ThaliaRaven

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    Mission: Never say never.

    La journée commençait comme à son habitude. Je déjeunais avec mes amis, Zadyssa, Lysandre et Ilan, puis je m’entraînais ensuite au sabre lazer avec la jeune humaine. La matinée passa ainsi jusqu’à ce que Zadyssa et moi croisions Kinsa dans les couloirs de l’académie.

    Notre maître paraissait plus étrange qu’à son habitude, ce qui m’interpella. Elle nous annonça qu’elle serait absente pour une durée indéterminée, puis partit aussi vite qu’elle était venue sans rien ajouter de plus. Je remarquais qu’elle ne portait pas sa tenue habituelle, et l’avait remplacée par des habits civils. Bizarre, bizarre…


    Je repensais à une conversation que j’avais eue avec plusieurs padawans déjà partis en mission, qui m’avaient raconté qu’ils avaient déjà revêtu des habits de civils pour passer inaperçus. Je regardais alors Zadyssa pour vérifier que mes soupçons étaient bien fondés. Elle me détailla avec un regard qui en disait long sur les évènements et je sus immédiatement que Kinsa partait bel et bien en mission –sans nous qui plus est.


    Zadyssa et moi, en chœur : Tu penses à la même chose que moi ?


    Nous n’avions pas besoin de plus pour nous comprendre. Nous partîmes à toutes jambes vers nos quartiers. Zadyssa m’indiqua en chemin une liste d’affaires nécessaires pour une mission (barre énergisante, eau potable, vêtements de rechange et de civil, patch de bacta, blaster, sabre d'entraînement, comlink…) j’enfournais tout dans mon sac et y rajoutais même des friandises au cas où… Être en mission ne m’empêchait pas d’être gourmande !^^


    Je rejoignis Zadyssa et nous repartîmes en courant, direction le vaisseau de Kinsa –qui avec un peu de chance était encore là. En chemin la jeune humaine appela Ilan, pour couvrir nos arrières.


    Zadyssa (comlink) : Ilan ? Si on te le demande, dit qu'Ellyne et moi sommes partis en mission avec Kinsa.


    Ilan (comlink) : J'ai cette vague impression que ce n'était pas prévu... je me trompe ?


    Zadyssa (comlink) : On va dire, oui.


    Ilan (comlink) : OK, je ne pose pas de question. Mais c'est juste parce que je suis sympa et de bonne humeur.


    Zadyssa (comlink) : Et que c'est ta gentille grande sœur qui te le demande.

    Ilan (comlink) : Demie-sœur.

    Zadyssa raccrocha en souriant. Pendant ce temps je réfléchis au moyen de s’infiltrer dans le vaisseau, plusieurs possibilités s’offraient à moi. Mais arrivées à destination, nous vîmes que le sas était encore ouvert. Ou plutôt, il se refermait. Nous sprintâmes de peur de ne pas arriver à temps et voyant que nous avions de l’avance, nous ralentîmes. Mieux valait faire une entrée silencieuse…
    Nous entrâmes donc sur la pointe des pieds, à l’affut du moindre bruit pouvant signifier que Kinsa nous avait repérées.


    Zadyssa (par télépathie) : On peut aller dans une des pièces à côté de ses quartiers...


    J’acquiesçais et indiquais un endroit sous une couchette. Nous nous y faufilâmes et y attendirent que le temps passe. Au bout d’un moment je sentis des fourmillements monter le long de mes jambes. J’essayais de changer de position avant que le cas s’aggrave mais le mouvement que j’entrepris de faire, me mis dans une situation d’embarras : je me retrouvais recroquevillée sur moi-même, mon bras coincé derrière mon dos, j’étais immobilisée et un de mes montrals touchaient Zadyssa. Nous échangeâmes un regard et étouffâmes un rire discret. Quelques secondes à peine plus tard, Kinsa ouvrit la porte de notre cachette, nous étions découvertes.


    Kinsa : Sortez de la vous deux !


    Nous quittâmes notre cachette, dont je m’extirpais non sans mal, tentant de ne rien laisser voir à mon maître. Mais elle était trop fâchée pour remarquer que je gesticulais.
    Kinsa : Je peux savoir ce que vous faites ici ? Je ne vous aie pas invitées, que je sache !
    Je jetai un regard à Zadyssa sentant que l’heure du sermon allait venir, et à vrai dire, je ne m’étais pas trop attardée sur cette éventualité, trop excitée par la mission. C’est pourquoi je regardais Zadyssa d’un air qui voulait en dire long sur mon état : je ne savais pas quoi dire. Heureusement que mon amie me vint en aide et prit la parole face à une Kinsa énervée.


    Zadyssa :
    Eh bien... tu semblais partir en mission... alors...

    Kinsa : Alors vous avez décidé de vous incruster, inconscientes que vous êtes ! Il ne vous est jamais venu à l'esprit que si je ne vous avais pas fait venir avec moi, c'est parce que cette mission n'est pas pour vous ?

    Zadyssa : Un peu...

    Kinsa : Vous êtes complètement irresponsables ! Cette mission est potentiellement très dangereuse, et surtout très délicate ! Monter en catimini dans le vaisseau, j'aurai tout vu ! Et impossible de vous rapatrier sur Yavin IV !


    Kinsa soupira, de mon côté j’espérais qu’elle s’arrêterait là et passerait à autre chose. C’était sans compter sur mon maître.


    Kinsa : Je suis sûre que vous n'avez même pas pensé aux dangers qu'il pouvait y avoir. Si je ne vous emmène pas, c'est qu'il y a bien une raison, non mais !


    Je déglutis attendant qu’elle poursuive, certaine que ça allait être mon tour.


    Kinsa : Et Zadyssa, je te pensais plus raisonnable ! Tu as déjà fait trois missions, il me semblait inutile de te préciser les potentiels risques mortels de chacune d'elle, surtout de celle-ci ! Et entraîner Ellyne dans une folie pareille, par-dessus le marché ! On ne suit pas son maître lorsqu'il part pour une mission qui n'est pas pour des padawans, mets-toi ça dans le crâne !


    Kinsa : Quant à toi, Kinsa se tourna ver moi, je reculais comme pour retarder la sentence, il ne t'ait jamais venu à l'esprit de dire "non" ? Tu es l'aînée, qui plus est, même si tu n'as jamais fait de missions, tu es parfaitement capable de savoir s'il y a danger ou non ! Ne pas être téméraire. Tu saisis le sens ? C'est exactement ce que j'attendais de toi ! Tu m'as suivie alors même que tu n'as aucune expérience de missions ! C'est un acte complètement irréfléchi, inconscient et irresponsable !


    J'essayais de m'excuser mais les paroles restèrent coincées dans ma gorge.


    Kinsa : Et toi. Tu aurais pu y penser aussi ! Lui dire de ne pas venir et dans le meilleur des cas - ce qui, bien sûr, ne pouvait pas arriver ! - ne pas me suivre non plus ! Encore une fois, tu as eu un raisonnement de padawans !


    Mon visage vira au rouge tomate-cramoisie, et je me rendis compte du pétrin dans lequel je m'étais fourrée.


    Kinsa : Ne. Refaites. Plus. Jamais. Ça. Compris ?


    Nous hochâmes vivement la tête, soulagées que s'en soit enfin fini. L'atmosphère resta tendue. Kinsa retourna au cockpit et j'allais m'allonger sur une des couchettes afin de me remettre de ce terrible épisode qui m'avait quelques peu secouée. A vrai dire c'était la première fois que je me prenais un savon...


    Je m'occupais avec l'album photo que m'avait offert mon cousin Lysandre pour Noël dans lequel j'avais rajouté quelques photos notamment celle de mon anniversaire. Environ une heure plus tard et quelques friandises -le paquet s'était quelques peu vidé pendant le trajet- Kinsa nous appela. Nous nous levâmes, Zadyssa les cheveux en bataille, et rejoignîmes notre maître.


    Kinsa : Je présume qu'il est inutile de vous obliger à rester dans le vaisseau le temps de la mission...
    Zadyssa sourit en guise de réponse tandis que je m'empêchais de l'imiter, je m'étais déjà assez faite remarquer comme ça.


    Kinsa : Donc on va faire le point... Primo, à partir de maintenant, vous m'obéissez au doigt et à l’œil. Secundo, pas d'actes héroïques. Tertio... répétez-vous les points un et deux.
    Nous acquiesçâmes.


    Kinsa : Bien... Nous nous rendons sur Vaanyar, une planète citadine de la Bordure Médiane, pour enquêter sur le gang Ix-Tub. Ce sont des trafiquants d'armes ; et le point déclencheur de cette mission, c'est qu'ils le sont bien plus qu'habituellement. Avec en prime, une certaine agitation. Notre objectif est donc de découvrir ce qu'ils préparent... Des questions ?


    J'échangeai un regard avec Zadyssa qui hocha négativement la tête.


    Kinsa : Parfait. Et maintenant, changez-vous. Sinon, pour la discrétion, c'est raté. Je n'ai pas particulièrement envie que le gang sache que l'on enquête sur eux...


    Je m'habillais puis m'équipais en imitant Zadyssa qui avait plus d'expérience que moi. Je vérifiais que je n'avais rien oublié et sabre, blaster, comlink et friandises étaient en place
    L'Arrow se posa enfin sur une plate-forme d’atterrissage. Le sas du vaisseau s'ouvrit, dévoilant une masse de maisons qui devaient certainement être une ville, une première pour moi qui avait passé toute ma vie sur Takodana.


    Nous descendîmes du vaisseau et Kinsa marcha à travers la cité, Zadyssa et moi sur ses talons. Je profitais de cette promenade touristique pour admirer les lieux. Nous étions entourés de bâtiments luxueux où une foule dense se massait de part et d'autres. Je n'avais jamais vu autant de gens dans un même endroit. Humains, Twi'lek, Zeltrons, Arkaniens, tous marchaient paisiblement à travers la ville. Au fur et à mesure de notre avancée, la population augmentait, si bien que je dus me coller à Kinsa qui traçait sans un regard en arrière. Pendant un court instant je me crue perdue, ne voyant plus mon maître, mais Zadyssa m'attendis et m'entraîna à sa suite. Nous arrivâmes dans une ruelle sombre, bien moins sympathique que les grandes arcades et bien plus sale. Nous continuâmes notre chemin, slalomant entre les poubelles et autres tas étranges. A notre passage certaines personnes nous regardaient d'un œil mauvais, d'autres se cachaient dans l'ombre, attendant que nous partions. Je frissonnais, cette atmosphère me rappelait celle du gang de Takodana à qui nous devions, et devons toujours une dette colossale. Zadyssa qui marchait à mes côtés m'interrogea du regard pour s'assurer que j'allais bien, je lui souris.


    Kinsa accéléra, ce qui me rassura, peut-être allions nous sortir de ces ruelles miteuses. Mon souhait fut exaucé car nous arrivâmes dans un terrain vague qui devait certainement servir de décharge aux habitant de la ville, vu l'entassement d'objets en tout genre qui se trouvaient là. Nous nous arrêtâmes et je vis l'expression de mon maître changer. Deux personnes arrivaient.


    dimanche 26 février 2017 - 18:20 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Lorsque je vois Deran et Zefir arriver, je souris et vais à leur rencontre, souriante. Je fais la bise à Zefir et me contente de serrer la main à Deran d'un air plus formel. Le Twi'lek ocre est surtout connu pour être un Don Juan de première, je ne voudrais pas...enfin bref. Il faut tout de même avouer que Deran est loin d'être laid comme le sont parfois les mâles Twi'lek et qu'il a un certain charme.

    Deran : Salut Kinsa ! Tu es venue vite. Par contre, je ne savais pas que tu aurais de la compagnie...
    Moi (en me tournant vers les padas) : Figure-toi que je ne m'y attendais pas non plus... Visiblement, mes leçons de furtivité n'ont pas été oubliées...n'est-ce pas les filles ?
    Zefir : Ce sont tes padawans ?
    Moi : En effet. L'humaine, c'est Zadyssa, et la Togruta, c'est Ellyne. Zad, Ellyne, je vous présente Deran et Zefir Soon, mes...c'est compliqué. On va dire amis. Ou associés. C'est comme vous voulez.

    Les lèvres de Deran s'étirent en un sourire amusé, mais il ne répond rien et se contente de nous indiquer un endroit où s'asseoir. Les padawans vérifient que l'endroit où elles se posent n'est pas sale et sont vite découragées : ici, ce n'est pas le royaume de la propreté.

    Moi : Alors, qu'est-ce que vous avez à me dire sur le gang Ix-Tub ? Ils sont très influents dans cette ville ?
    Zefir : Influents, oui, ils le sont. Dans les bas-fonds, on peut même dire qu'ils sont l'autorité suprême. Ils font régner leur loi, et la loi c'est : c'est celui qui a l'arme la plus puissante qui gagne... C'est vraiment dommage, à part ça, c'est une belle ville.
    Moi : Vous avez des hypothèses sur leur soudaine agitation ?
    Deran : Uniquement des suppositions toutes plus farfelues les unes que les autres, rien de concret. Il va falloir que vous enquêtiez, avec vos...pouvoirs de Jedi qui pètent la classe.

    Les padawans restent muettes, sans doute ont-elles l'impression d'être mises à l'écart. Mais je ne m'attendais pas du tout à leur présence... Je soupire et entortille un morceau de ma tunique de civil qui me gratte un peu trop à mon goût. Il faut que je fasse marcher mes neurones pour résoudre cette énigme, et de ce point de vue, deux cerveaux en plus seraient les bienvenus... Je me sens particulièrement oppressée, alors que nous sommes en plein air. Et ce n'est pas l'odeur...

    En réalité, je connais la raison de mon anxiété. La présence de Mandaloriens sur Vaanyar est tout sauf anodine : ils ne sont pas du genre à venir sur une planète pour des vacances... J'espère juste qu'ils ne pointeront pas leur nez avant que nous ayons élucidé ce mystère, cela compliquerait sensiblement la situation. Jouer entre mon statut de Jedi, mes origines et la sécurité de mes padawans...

    Moi : Ils ont sûrement un chef, n'est-ce pas ?
    Deran : En effet. C'est un humain, et il est assisté d'une Terellienne qui lui sert à la fois de lieutenante et de femme de main.
    Moi : Hum...les Terelliens sont surtout connus pour avoir des capacités physiques supérieures à la normale, permettant même de rivaliser avec nos Sauts de Force.

    Cette phrase est surtout destinée aux deux padawans qui n'ont probablement jamais rencontré de personnes de cette espèce. Car moi, si, et j'en garde le souvenirs de redoutables combattants, mais aussi capables de détaler à toute vitesse et disparaître sans qu'on l'ait senti venir. Et dans ces dédales, rien n'a l'air plus facile que de disparaître... Je m'étire et enchaîne :

    Moi : Ils ont des habitudes fixes ?
    Zefir : Eh, on n'est pas des détectives non plus !
    Moi : Parfait, comme ça on apprendra à Ellyne comment faire une enquête efficace....Zadyssa l'a déjà fait. À la différence que cette fois, nous n'aurons pas le danger qui vient à nous...ce sera à nous d'aller le chercher !
    Ellyne : Euh...ça veut dire s'attirer des ennuis volontairement ?
    Moi : Le simple fait d'être Jedi veut dire que tu vas t'attirer des ennuis, Ellyne.
    Zadyssa : Je préfère aller à la chasse aux ennuis que d'attendre qu'ils nous tombent dessus, personnellement... Au moins on maîtrise plus la situation.

    Avec un haussement face à ces questions hautement philosophique, le Twi'lek ocre recentra la conversation sur des sujets plus terre-à-terre :

    Deran : Vous avez où loger ?
    Moi : Si on excepte l'Arrow comme base mobile, non.
    Zefir : On loue un appartement, et si on vous invitait ? Deran ?
    Deran : Tant qu'elles ne le font pas exploser, aucun souci. Allez, venez.

    Nous suivons les frères Soon à travers un dédale de rues qui heureusement débouche sur une partie moins miteuse de la ville, celle qui est entre les quartiers huppés et les bas-fonds. On y croise des personnages plus avenants que des clochards au regard avide, ce qui est un véritable soulagement. Pendant le trajet, la conversation s'oriente sur des sujets plus joyeux comme la formation des deux padawans et nos voyages respectifs. Je raconte avec humour notre halte sur Kamino et mon arrivée très...classe sur la planète. D'un autre côté, il pleuvait, et pas qu'un peu !

    Finalement, nous arrivons à un appartement assez petit, visiblement prévu pour deux personnes. Mais en comparaison aux campements qu'on a eus lors de mes précédentes missions...c'est un peu comme si on débarquait dans un hôtel cinq étoiles !

    Moi : Bon, je vous laisse faire plus amplement connaissance, je vais aller méditer pour m'éclaircir les idées. Vous m'avertissez si quelque chose arrive. Et, les padawans, essayez de penser à une stratégie.

    Je m'installe non loin d'eux, m'assieds en tailleur à même le sol et ferme les yeux. Au bout de quelques secondes, je sens la Force m'envahir, paisible. Elle dissipe mes appréhensions, en partie en tout cas, et me redonne confiance. Il faut que je me recentre sur ma mission, qui n'est pas seulement la mienne mais aussi celle d'Ellyne et de Zadyssa. Mais j'ai tellement peur pour elles ! Si il leur arrivait quelque chose, cela me hanterait toute ma vie...et il y a bien assez de personnes que je n'ai pas pu sauver... L'image d'un petit garçon au sourire heureux et aux boucles brunes s'impose à mon esprit. Pourquoi je n'avais pas pu le sauver ? Pourquoi ?

    Avec une grimace, je sors de ma méditation, mais n'ouvre pas les yeux. Les autres sont en train de discuter.

    Zadyssa : Un moment, je pense la connaître, mais l'autre...elle est si expressive, mais pourtant si renfermée... Si...
    Zefir : Si Mandalorienne ? Les Mandaloriens sont compliqués, tu le verras très vite, même s'ils n'en ont pas l'air au premier abord. Et le fait d'être Jedi complique encore la situation...

    mercredi 01 mars 2017 - 20:01 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : Never say never

    Cette ville était pleine à craquer ! Nous y avions déambulé pendant un certain temps jusqu'à un point de rendez-vous, guidées par Kinsa, et je devais bien avouer que j'avais manqué de me perdre plusieurs fois, tout juste sauvée par les montrals de Ellyne qui agissait comme mon repère. Par ailleurs, elle aussi nous aurait perdu si je ne l'avais pas attendue.

    Nous avions ensuite traversé de miteuses ruelles qui me rappelait avec dégoût le secteur de Moridebo de Metellos, et si je n'y étais pas à l'aise, je faisais de mon mieux pour conserver un semblant de calme. J'avisai également Ellyne qui ne paraissait  pas sûre d'elle non plus. Me remémorant son histoire, je me dis que ça avait probablement un lien avec celle-ci. Je l'interrogeai du regard afin de m'assurer qu'elle aille bien, et la Togruta me sourit.

    Peu après, j'aperçus deux Twi'lek. L'un plus jeune que l'autre et ayant une peau blanche, l'autre en ayant une de couleur ocre. Ils sourirent en apercevant Kinsa, et cette dernière fit de même. Je compris plus tard dans la discussion qu'il s'agissait de nos informateurs et qu'ils en savaient un rayon sur ce fameux gang Ix-Tub. Ils nous invitèrent ensuite à séjourner dans l'appartement qu'ils avaient loués, de base prévu pour deux personnes.

    À peine entraperçus-je les lits que je sautai en étoile de mer sur l'un deux : 

    Moi : Je cris au miracle : il y a des lits !

    Tous sourirent avant que Kinsa ne nous informe qu'elle allait méditer, nous proposant de faire meilleure connaissance avec Deran et Zefir, les deux Twi'leks. La discussion battit rapidement son plein en s'orientant sur la façon dont nous avions fait irruption dans la mission, Ellyne et moi. Puis, elle dériva je-ne-savais-comment sur Kinsa. Je m'attachais très vite aux personnes en qui je sentais que je pouvais avoir confiance, et elle ne faisait pas exception : je la considérais comme ma grande sœur. Toutefois, c'était vrai qu'il y avait des moments où je peinais à la reconnaître, et si je m'y étais habituée, ce constat n'en restait pas moins réel. Mais je me disais que cela avait sûrement un lien avec sa façon de ne presque rien révéler de son passé - ce que je pouvais comprendre.

    Moi : Un moment, je pense la connaître, mais l'autre... elle est si expressive, mais pourtant si renfermée... Si...

    J'ignorai comment mettre les mots sur ce que je pensais.

    Zefir : Si Mandalorienne ? Les Mandaloriens sont compliqués, tu le verras très vite, même s'ils n'en ont pas l'air au premier abord. Et le fait d'être Jedi complique encore la situation...

    J'acquiesçai lentement, songeuse. Un court silence s'installa, qui fut rapidement brisé par Kinsa :

    Kinsa : Dites donc, la méditation ne signifie pas la surdité !

    Je sursautai tout en piquant un fard, soudain très gênée. Kinsa se leva et nous détailla tour à tour du regard ; je me demandais bien ce qu'elle se disait...  Et en même temps... je me demandais également de quelle couleur virait sa peau lorsqu'elle rougissait : plus bleue ? rouge ? ou violet ? J'étais tout à fait consciente que ce genre de questionnements ne prêtaient pas du tout à la situation, mais bon...

    Je sentis que l'heure de ses questions approchaient, mais un élément de diversion surgit de nulle part pour me sauver.

    Ellyne : Alors, quelqu'un a une idée sur la manière dont nous allons enquêter sur ce fameux gang ?

    Je retins de justesse un soupire de soulagement : si j'étais certaine que j'aurai à lui extrapoler ce que j'avais dit, je ne me voyais pas du tout le faire sous des regards scrutateurs. Et si Kinsa n'y avait pas songé, je n'avais pas non plus envie de subir un petit sermon ou tout simplement, de rester sur le même sujet délicat.

    Moi : Eh bien, s'ils sont les plus influents dans les bas-fonds, on pourrait peut-être s'y rendre et les observer discrètement pour déterminer leurs habitudes, bien que ça ne m'enchante pas spécialement...
    Ellyne : On pourrait peut-être même en suivre un afin qu'il nous conduise au lieu où se trouve leurs chef. On en apprendra sûrement plus là.

    Nos regards dérivèrent vers Kinsa qui semblait songeuse, bien qu'elle ne paraisse pas avoir oublié la discussion... Elle se fendit finalement d'un sourire.

    Kinsa : Tout bon ! Allez, prenez vos affaires et on s'y rend !
    Ellyne : Maintenant ?
    Kinsa : Yep, la journée n'est pas finie.

    Je me saisis de mon comlink, blaster et sabre que je dissimulais avant de me charger de quelques barres énergisantes et d'eau. Nous quittâmes le logement pour nous enfoncer dans la foule. Il y avait tellement de monde ! tellement que ça créait de sérieux embouteillages. Ellyne et moi, désireuses de ne pas nous perdre, nous agrippions chacune à un bras de Kinsa qui jouait, de son côté, des bras et des coudes pour faire un pas devant l'autre.

    Moi : Je me demande si les habitants ont déjà vu leur ville sans bouchons...
    Ellyne : Le jour de sa création, peut-être.

    Amusée, je souris. Non. Je n'arrivais vraiment pas à l'imaginer vide. Soudain, toute la foule se mit en mouvement, poussée en avant sans que je ne comprenne pourquoi. L'instant d'après, nous étions repoussés en arrière. Du moins, c'était ce que je pensais, mais je constatai qu'il n'y avait que moi qui n'avait pas réussi à traverser le rideau de personnes. Je tentai de revenir à la charge mais la personne devant moi me fit involontairement perdre l'équilibre, et je tombai en arrière. Je voulus me remettre sur jambes, mais elle trébucha sur moi et s'étala à son terre sur le sol en écrasant au passage celle qui se trouvait derrière moi. Puis, j'eus tout juste le temps de me retourner que j'aperçus une masse sombre fondre sur moi. J'esquissai un mouvement en arrière mais ne pouvait le réaliser : bloquée par la foule. Il me tomba dessus tandis que ça criait de partout.

    J'essayai de le repousser, mais il fut rejoins par quelqu'un d'autre et je compris que l'embouteillage se transformait en domino géant. Une main m'agrippa fermement le bras et me tira de sous les gens. Kinsa me remit sur pieds.

    Kinsa : Tu ne comptais pas te transformer en crêpe, j'espère ?
    Moi : Non, non. Merci !
    Kinsa : On aura tout le temps pour s'attirer des problèmes, pas besoin de le faire maintenant !

    J'acquiesçai et suivis mon maître et la Togruta. Nous arrivâmes devant une de ses ruelles miteuses. Je fus parcourue d'un petit frisson : c'était sale et parcouru d'une atmosphère peu accueillante. Pile le genre d'endroit que je n'aimerais pas visiter...

    Moi : Rappelez-moi qui a eu cette idée ?
    Kinsa + Ellyne : Toi.
    Moi : D'accord, c'est moi qui l'ait dit à voix haute. Mais avouez que vous le pensiez aussi...

    Elles ne répondirent pas et Kinsa se tourna vers nous.

    Kinsa : Ouvrez l’œil. Soyez attentive au moindre mouvement suspect. Faites comme si vous avez l'habitude de déambuler là-dedans. Et répétez-vous le point trois.

    Nous acquiesçâmes vivement avant de pénétrer dans les bas-fonds. Je jetai un dernier regard à la rue illuminée avant de me concentrer sur notre objectif. Je me fiai à ma mémoire photographique pour ne pas me perdre, dans ce labyrinthe, cela semblait chose aisée, et me fondis dans la Force pour rester calme. L'atmosphère était assez tendue, et le silence, pesant. Il y avait bien des mendiants étendus à terre qui nous dévisageait avec autant de peur que d'espoir, mais aucun ne se risquait à parler. 

    J'observai mes deux amies. Ellyne ne semblait pas à l'aise, et Kinsa ne cessait de nous dévisager tour à tour avec nervosité, tout en s’acclimatant à l'ambiance. Je marchai très proche d'elles, ne souhaitant absolument pas m'écarter : si mon maître nous avait demandé de simuler notre aisance, je devais bien avouer que je ne faisais guère crédible.

    Ce fut à ce moment que des éclats de voix se firent entendre. Discrètement, nous nous approchâmes pour apercevoir un homme et un zabrak paraissant se disputer pour une imposante vibro-lame. L'un souhaitant baisser le prix, l'autre refusant de lui céder l'arme. Le zabrak finit par se saisir d'un bâton électrostatique et le menaça, réussissant même à faire augmenter le prix de l'objet. L'homme, une fois ses achats achevés, repartit au pas de course tandis que nous restâmes interdites.

    samedi 04 mars 2017 - 13:21 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar ThaliaRaven

    ThaliaRaven

    1094 Crédits

    Kinsa alla à la rencontre des deux inconnus et les saluas, elle semblait bien les connaître et nous présenta Zefir et Deran Soon avec qui nous nous assîmes –sur un espace dont la propreté était plus que suspecte- et parlèrent de la mission. C’est ainsi que nous partîmes retraversant un dédale de rues qui étaient cette fois mieux fréquentés, à mon grand soulagement et nous arrivâmes dans un petit appartement prévu pour deux personnes, et qui avait des lits pour le plus grand bonheur de Zadyssa qui se jeta dessus. Kinsa, quant à elle partit faire une petite méditation tandis que Zadyssa et moi fîmes plus ample connaissance avec Zefir et Deran. Nous parlâmes de tous et de rien la discussion dériva tout d’abord sur notre intrusion dans le vaisseau de notre maître, ce qui ne manqua pas d’amuser les deux Togrutas, puis Zadyssa commença à parler de Kinsa…


    Zadyssa : Un moment, je pense la connaître, mais l'autre... elle est si expressive, mais pourtant si renfermée... Si...


    Zefir : Si Mandalorienne ? Les Mandaloriens sont compliqués, tu le verras très vite, même s'ils n'en ont pas l'air au premier abord. Et le fait d'être Jedi complique encore la situation...


    Zadyssa acquiesça lentement, songeuse. Un court silence s'installa, que Kinsa brisa.


    Kinsa : Dites donc, la méditation ne signifie pas la surdité !


    Je sursautais et me retournais vers mon maître qui s’approchait de nous s’apprêtant certainement à poser une question que Zadyssa appréhendait, vu sa tête. Je décidais de créer une diversion.


    Moi : Alors, quelqu'un a une idée sur la manière dont nous allons enquêter sur ce fameux gang ?


    Zadyssa faillit soupirer de soulagement et s'empressa de me répondre.


    Zadyssa : Eh bien, s'ils sont les plus influents dans les bas-fonds, on pourrait peut-être s'y rendre et les observer discrètement pour déterminer leurs habitudes, bien que ça ne m'enchante pas spécialement...


    Moi : On pourrait peut-être même en suivre un afin qu'il nous conduise au lieu où se trouve leur chef. On en apprendra sûrement plus là.


    Nos regards se dirigèrent vers Kinsa qui réfléchissait, après un long moment elle finit par sourire.


    Kinsa : Tout bon ! Allez, prenez vos affaires et on s'y rend !


    Moi (étonnée) : Maintenant ?


    Kinsa : Yep, la journée n'est pas finie.


    Je me levais et pris comlink, blaster et sabre, comme Zadyssa et y ajoutais les quelques friandises restantes -c'est à dire très peu. Puis nous repartîmes dans les rues bondées qui me semblaient encore plus pleines qu’au paravent. Je décidais finalement après avoir manqué de peu de perdre une nouvelle fois Kinsa de me tenir à une de ses manches pour ne plus la quitter. Zadyssa m’imita et nous restâmes ainsi, tel des moules accrochées à leur rochet.


    Zadyssa : Je me demande si les habitants ont déjà vu leur ville sans bouchons...


    Moi : Le jour de sa création, peut-être.


    Ma réponse la fit sourire Un remous de la foule nous força à avancer d’avantage, ou plutôt à nous faire avancer Kinsa et moi, car nous avion perdu Zadyssa. Je secouais la manche de mon maître pour lui faire comprendre le problème. Nous cherchâmes immédiatement Zadyssa regardant dans tous les sens. A un moment je vis un mouvement étrange : une série de dominos humains s’était créé et je reconnaissais bien en plein milieu de celui-ci Zadyssa, qui était à deux doigts de se transformer en crêpe. Kinsa s’élança vers son padawan et la tira de la masse.
     

    Kinsa : Tu ne comptais pas te transformer en crêpe, j'espère ?


    Zadyssa : Non, non. Merci !


    Kinsa : On aura tout le temps pour s'attirer des problèmes, pas besoin de le faire maintenant !

    Nous continuâmes notre route pendant quelques minutes avant d’arriver au seul endroit dans lequel je ne voulais pas aller : les magnifiques et parfumées ruelles de gangs et marchés noirs en tous genres. Je respirais un grand bol d’air afin de me calmer.


    Zadyssa : Rappelez-moi qui a eu cette idée ?


    Kinsa et moi : Toi.


    Zadyssa : D'accord, c'est moi qui l'ait dit à voix haute. Mais avouez que vous le pensiez aussi...
    Je ne répondis pas, à vrai dire je ne pensais pas exactement à ça… Kinsa se tourna vers nous.


    Kinsa : Ouvrez l’œil. Soyez attentive au moindre mouvement suspect. Faites comme si vous avez l'habitude de déambuler là-dedans. Et répétez-vous le point trois.


    Plus facile à dire qu’à faire pensai-je intérieurement. Je suivis Zadyssa et Kinsa tout en me collant à elles. Nous avançâmes ainsi dans les ruelles étroites parsemées de coins sombres où se cachaient mendiants et truands. Cette atmosphère ne disait rien qui vaille. Je sentais déjà mes poils se hérisser et Kinsa ne cessait de nous jeter des coups d’yeux nerveux et pour compléter le tableau, ce fut à ce moment nous entendîmes des éclats de voix. Nous nous approchâmes, Kinsa et Zadyssa devant, moi sur leurs talons pour voir de quoi il s’agissait. Ce que je vis ne m’impressionna guère, j’étais habituée à ce genre de spectacles dans les bas fonds de Takodana.

    En face de nous, dans un recoin, un Zabrak et un homme se disputaient pour une vibro-lame qui était d’une taille impressionnante, l’un des deux voulait bien entendu baisser le prix tandis que l’autre refusait de lui céder l’arme, le cas typique de ces marchés douteux. Je priais intérieurement pour que cela ne se finisse pas mal, mais à mon plus grand bonheur le vendeur se contenta juste de récupérer l’arme afin de menacer l’acheteur et augmenta le prix de l’article au passage. La scène se finit avec l’homme repartant rapidement avec son achat dans une direction tandis que le Zabrak en prenait une autre. A ce moment là nous nous regardâmes toutes les trois avec la même idée trottant derrière la tête, aucun mot ne fut prononcé, nous suivîmes juste Kinsa. C’est ainsi qu’une Jedi et deux padawans en habits de civils filèrent un Zabrak aux airs louches à travers des ruelles sombres et mal fréquentées et c’est aussi ainsi que ce petit groupe perdit la trace du dit Zabrak et se retrouva momentanément seul.


    Kinsa regarda autour de nous, cherchant une possible sortie. Il n’y en avait aucune. Nous entendîmes un bruit de pas venant dans notre direction. Nous fîmes volte face. Je déglutis nerveuse, nous avions de la visite.


    mardi 28 mars 2017 - 21:48 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Après une balade citadine qui n'avait rien d'une promenade de santé, nous trouvons enfin quelque chose...ou plutôt quelqu'un d'intéressant. Il s'agit d'un Zabrak que nous avons aperçu en train de vendre une vibrolame à un humain. Eh bien ! Soit nous avons de la chance, soit ce gang est si important que ses membres sont littéralement partout. Nous décidons d'un commun accord de filer ce Zabrak...mais hélas la foule est si dense que nous le perdons vite de vue.

    Moi : Haar'chak !
    Ellyne : Ce qui veut dire...?
    Moi : Quelque chose de très malpoli. Vous arrivez encore à voir quelque chose ?
    Zad' et Ellyne, en chœur : Non, rien !

    Soudain, la foule s'efface brusquement, comme par magie, et nous nous retrouvons seule dans une ruelle déserte. Aussitôt, par pur réflexe, je mets la main sur mon blaster, rangé près de ma ceinture, et chuchote aux padawans :

    Moi : Ne sortez pas les sabres et n'utilisez pas la Force de manière visible, je ne veux pas qu'on sache que nous sommes des Jedi.

    Juste à temps. Deux secondes plus tard, nous sommes entourées par une dizaine de malfrats de tout genre et de toutes espèces, aux mines peu amicales et bardés d'armes dont la plupart sont illégales et formellement interdites dans presque tous les secteurs de la galaxie. J'aperçois notamment un disrupteur de classe X7, le genre d'arme qui, si elle vous atteint, vous transforme en un petit tas de cendre fumantes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je l'ai déjà vu faire son oeuvre et franchement...je ne meurs pas d'envie de renouveler l'expérience. Donc, en priorité, le désarmer en cas de combat.

    Leur meneur, un Nautolan (une espèce pour qui j'ai toujours eu de la sympathie, puisque Freyler, mon meilleur ami d'enfance, en est un), ne paraît pas plus amical que ses bouledogues. Son œil droit est barré par un cicatrice qui paraît plutôt ancienne ; étonnant puisqu'il ne doit pas avoir beaucoup plus de vingt-cinq ans. Puis, je me remémore les cicatrices que j'avais déjà quand j'avais à peine dix ans et me dis que ce n'est pas si invraisemblable que ça...

    Nautolan : Inclinez-vous !
    Moi : Donnez-moi une seule bonne raison de le faire...
    Nautolan, avec un sourire narquois : Mis à part le fait que nous sommes plus nombreux et mieux armés que vous ? Laissez-moi réfléchir...
    Moi : Je veux seulement parler, un affrontement serait désavantageux pour les deux camps.
    Nautolan : Ironique de la part de celle qui piste sans état d'âme un de nos membres. Vous ne trouvez pas ?
    Moi : Vous êtes le gang Ix-Tub, n'est-ce pas ? Je...
    Nautolan : Abattez-les.
    Moi : ...

    Vive comme l'éclair, je dégaine mes blasters et tire plusieurs fois dans le tas pour les forcer à s'éparpiller, avant de sauter sur le détenteur du disrupteur et le désarmer en un clin d'oeil : une petite prise qui enserre suffisamment le poignet pour qu'il lâche son arme. J'esquive un tir qui aurait pu faire un beau petit trou dans mon crâne et, d'un coup de pied retourné, expulse un des malfrats à quelque mètres. Il s'écrase comme une crêpe sur le mur.

    Un instant, je me concentre dans la Force pour faire appel à la prescience et pendant quelques secondes je me sens intouchable. Les tirs passent à côté de moi sans m'effleurer. Mais il est difficile pour moi de faire face à tant d'adversaires sans dégainer mon sabre, ni user de la Force, d'autant plus que je n'ai pas mis mon armure pour passer plus inaperçue. Je suis vite prise dans la mêlée.

    Heureusement pour moi, j'ai quand même emporté quelques accessoires ; je balance une grenade fumigène dans le groupe de malfrats. Quelques secondes de répit me permettent de reprendre mon souffle et d'élaborer une stratégie. L'adrénaline monte en moi et je repars à l'assaut.

    Dans la minute qui suit, je distribue coups à volonté, tout en esquivant les tirs d'armes aussi diverses que dangereuses. Toutefois, j'ai un avantage certain sur mes adversaires : mes réflexes dûs à la Force et mon expérience de combat en toutes sortes de milieux. Un moment, ils pensent m'avoir perdue, alors que je leur tombe dessus comme un faucon. Je m'appuie sur les murs pour prendre de l'élan et achève d'assommer mon dernier gangster. D'un coup d'oeil, je constate que Zadyssa et Ellyne s'acharnent toutes deux sur un bandit, que je me contente de paralyser avec un tir de blaster dans le dos. Ce n'est pas très sport, mais il vaut mieux en finir vite.

    À présent, il ne reste que le Nautolan borgne qui contemple tous ses compagnons qui gisent inanimés sur le sol. Bien entendu, aucun n'a perdu la vie, ils sont simplement soit paralysés soit en train de tirer un somme bien mérité. Avec un sourire amusé, je me place face au Nautolan et appelle mes padawans pour qu'elles me rejoignent.

    Moi : C'était pas mal, les filles (puis, en m'adressant au gangster soudain moins bravache). Vous allez m'écouter maintenant ?
    Nautolan : Je crois que vous m'avez convaincu... Je vous écoute.
    Moi : Je m'appelle Ailyn, membre des Soeurs de Ketho et je voudrais faire affaire avec vous...des affaires plutôt spéciales... Nous avons entendu parler de votre nouvel article...
    Nautolan : Vous avez trouvé la bonne personne. Je me présente : Nad Sugru. Un des lieutenants du gang Ix-Tub. Enchanté de vous rencontrer, Ailyn. Si vous voulez bien me suivre...

    Il nous fait signe et nous lui emboîtons le pas. Zadyssa et Ellyne restent un peu en arrière, prudentes. Elles savent aussi que c'est moi qui gère la situation... Bien sûr, il va falloir improviser. Les Soeurs de Ketho n'existent pas plus que je suis une criminelle de haut vol, et probablement vais-je devoir convaincre le gang Ix-Tub de la réalité de ces deux choses... Heureusement que je n'ai pas trop de difficultés à broder des mensonges autour d'un thème. Il faut dire que j'ai de l'entraînement...et des bons modèles !

    Nad : Dites m'en plus sur ces...Soeurs de Ketho, je suis curieux.
    Moi : Il n'y pas grand-chose à dire.... Nous sommes assez discrètes et nos rangs sont uniquement composés de femmes.
    Nad : Je suppose que ces deux jeunes filles sont également des vôtres ?
    Moi : Bien sûr, je les ai recueillies il y a cinq ans et les ai entraînées. C'est leur première vraie sortie, il faudra bien qu'elles s'adaptent à la vraie vie...
    Nad : Je ne suis pas moins d'accord... Et dites-moi, vous occupez une place importante au sein de votre organisation ?
    Moi : Plutôt oui, c'est pour cela que l'on m'a attribué cette tâche.
    Nad : Qu'est-ce qui a conduit une jolie poupée comme vous à intégrer notre monde ? Vous auriez aisément pu trouver un emploi moins...dangereux.
    Moi : Traitez-moi encore une fois de jolie poupée et l'effectif de vos dents sera considérablement réduit.
    Nad, souriant : J'aime les femmes à poigne... Vous m'êtes de plus en plus sympathique, mademoiselle Ailyn.

    samedi 01 avril 2017 - 11:50 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Mission : Never say never

    À peine avions-nous perdu le zabrak que nous étions en train de filer que nous voilà encerclées par une dizaine de malfrats. Kinsa nous avait demandé au préalable de ne pas dégainer nos sabres ni d'user excessivement de la Force, ce qui était assez contraignant. Heureusement que le blaster et la prescience existaient, accompagnés de quelques mouvements au corps à corps.

    Ainsi, tandis que Kinsa était au coeur de la partie la plus virulente de la petite bataille, je m'occupai de mettre hors d'état de nuire les bandits qui tournaient autour du tas. Un tir pour l'un, quelques esquives à l'aide de ma prescience et un tir pour un autre. Je me baissai in extremis pour éviter un coup à la nuque qui aurait fait bien mal et balayai les jambes de celui qui avait tenté de m'avoir. Par chance, il n'était guère costaud et je pus le paralyser à l'aide de mon blaster.

    J'avisai Ellyne qui était aux prises avec un humain à l'allure imposante et voulus venir l'aider, c'était sans compter un coup de poings dans les côtes me propulsa à terre. Je me débarrassai de mon opposant avant de venir lui prêter main-forte. À deux, nous parvenions à le faire reculer et Kinsa le paralysa d'un simple tir dans le dos.

    Par la suite, le nautolan qui paraissait être le meneur de ces gangsters se révéla prompte à nous écouter. Kinsa lui déballa donc tout un mensonge sur des certaines Sœurs de Ketho et des affaires assez spéciales comme quoi elle avait été mandatée pour acquérir le nouvel article qu'ils avaient obtenu. Immédiatement, Nad sembla intéressé et se décida à nous mener je-ne-savais-où pour faire affaire, n'oubliant pas de questionner mon maître à propos des  Sœurs de Ketho. De mon côté, j'écoutai d'une oreille distraite, occupée à parcourir du regard les lieux que nous traversions. Bien évidemment, je faisais en sorte de retenir ce qu'elle disait, afin de ne pas nous créer de problèmes plus tard, mais... qu'est-ce que c'était troublant d'être dévisagée de la sorte ! En effet, la plupart des passants s'écartaient sur notre chemin, nous observant avec peur, voire mépris. Et... je devais bien avouer que cela me faisait très bizarre. Ça me rappelait ce jour-là... je préférais ne pas y penser.

    D'ailleurs, je n'en avais pas le temps : Nad se stoppa devant une petite porte dans un coin éloigné d'une ruelle abandonnée, une fois ouverte, elle dévoila un sombre escalier qui s'enfonçait dans le sol et l'obscurité. Je frissonnai. Ce genre d'endroit où mettre les pieds m'horripilait... trop compliqué d'installer l'électricité, ou quoi ?

    Nad : Le chef vous attend en bas.
    Kinsa : Le ?

    Il eut un sourire hautain et quelque peu fier.

    Nad : Vous avez bien demandé à faire affaire avec notre dernier produit, non ? Une affaire spéciale, comme vous dites, Ailyn. Vous ne serez pas les premières à espérer obtenir notre bien. Il va falloir débourser du crédit. Alors veuillez me suivre.

    Nous lui emboîtâmes le pas tandis que j'adressai un regard étonné à Kinsa. Est-ce qu'elle était au courant de l'existence de ce fameux produit ? Elle me répondit par un sourire satisfait.

    L'escalier déboucha sur une pièce pleine de monde. Tous les regards convergèrent dans notre direction et je fis de mon mieux pour rester stoïque... plus facile à dire qu'à faire. Au centre de celle-ci, je remarquai la présence d'un humain d'apparence chétive, regard bleu-gris, cheveux courts et châtain clair, grand mais semblant remarquablement charismatique. Un silence de mort régnait. Nad s'approcha, mains dans le dos, respectueux.

    Nad : Je vous présente trois des membres des Soeurs de Ketho. Elles souhaitent l'obtenir.
    Homme, pour nous : Les Sœurs de Ketho. Jamais entendu parler.
    Kinsa : C'est une organisation discrète. Et bien entendu, nous ne comptons que des femmes dans nos rangs.
    Homme : Qu'est-ce qui vous pousse à vouloir vous procurer une telle arme ? La somme que vous aurez à dépenser est... considérable.
    Kinsa : Le montant s'élève à combien ?
    Homme : Vous êtes très terre-à-terre...
    Kinsa, ne lui laissant pas le temps de finir : Concernant nos raisons... elles ne concernent que nous.

    L'humain s’entre-tenus longuement avec une Terellienne, avant de revenir vers nous. Je remarquai que... dans sa main droite... je clignai plusieurs fois des yeux, assez surprise, avant de commencer à spéculer.

    Homme : Je me nomme Reyd. Commençons tout de suite. Le prix à payer pour notre fusil désintégrateur est de cent milles crédits.

    Kinsa ne réagit absolument pas au prix, ni à la nomination de ledit produit. Pour ma part, j'étais dans le floue, un fusil désintégrateur ne me disait pas grand-chose. Et puis... j'étais plus occupée à autre chose...

    Reyd : Vous n'êtes pas sans savoir que c'est une arme ayant la capacité de réduire la matière à l'état de molécules... eh bien celui-ci a été modifié par nos soins. Désormais, sa capacité s'étend dans un rayon de quatre mètres autour de la cible visée. En bref, si je vous tire dessus, mademoiselle... (il regarda à l'intérieur de sa main droite avant de nous observer avec un air aussi hautain que Nad :) vos deux acolytes subiront le même sort que vous.

    Je sentis Ellyne trembler, à mes côtés. Je devais bien avouer que j'espérai ne pas avoir eu la même réaction, mais... je n'en étais absolument pas certaine. Une telle arme dans les mains de brigands de cet acabit, c'en était effrayant. Ce fut à ce moment là que mes souvenirs se précisèrent, et je m'exclamai presque involontairement :

    Moi : Vous avez besoin d'anti-sèche pour vous rappeler les fonctionnalités de l'article ?
    Reyd, offusqué : Pardon ?
    Moi : La paume de votre main droite. Il y ait noté par point ce que vous venez de nous dire...
    Reyd : Ah oui ? (se tournant vers Kinsa:) Une telle insolence venant de vos rangs ! je ne...
    Kinsa : Bon, cette mascarade a assez duré. Tu n'es pas le chef de ce gang. Non. Certainement pas. C'est toi.

    Surprise, je suivis la direction pointée par son doigt et aperçu un homme aux mêmes yeux bleus, ayant cependant des cheveux noirs frisés, relativement long et une barbe. Il avait par ailleurs une allure plus imposante et militaire que Reyd. Un silence se fit dans l'assemblée, puis il explosa de rire. Son hilarité dura un certain temps et personne ne se risqua à l’importuner. De notre côté, nous attendions patiemment qu'il se calme, bien que je constatai qu'Ellyne n'était absolument pas à son aise. Je lui adressai donc un petit regard réconfortant malgré le fait que je n'en menai pas large non plus.

    Homme : C'est exact ! Comment as-tu deviné ?
    Kinsa : Vos hommes. Leurs postures est formelle et vous semblez les intimider, vu leurs têtes.

    Il redoubla de rire avant de se calmer. C'était un sacré cas, celui-là...

    Homme : Tu as raison. C'est un moyen de savoir à qui nous avons à faire... Vous êtes très perspicaces, tous.

    Il se tourna vers Ellyne et parut attendre qu'elle dise quelque chose. Finalement, elle prit la parole :

    Ellyne : Un... un négociant n'annonce jamais le prix avant les qualités de l'arme. Ça fait fuir les clients. Et... il en rajoute toujours...

    À nouveau, il explosa de rire et nous dûmes attendre qu'il ne se calme pour reprendre la discussion.

    Homme : Demain. Revenez demain avec l'argent et le fusil sera à vous.
    Kinsa : Nous ne viendrons pas avec des crédits. Mais avec une arme bien plus redoutable que votre fusil désintégrateur.
    Homme : Que... Pourquoi ?
    Kinsa : Vous n'avez pas idée des améliorations que nous pouvons apporter à ce fusil, et nous en avons besoin pour un but précis.

    Sans un mot de plus, elle tourna les talons et nous la suivîmes à l'extérieur avant de prendre le chemin du retour après nous être assurées que personne ne nous suivait. La foule était moins dense mais nous fûmes tout de même ballonnées dans tous les sens, ce qui acheva de me fatiguer. La journée avait été longue...

    Je retrouvai avec soulagement le calme de l'appartement. Kinsa entreprit de nous faire un bilan de ce que nous avions appris, en compagnie des deux Twi'leks. Après avoir mangé un bout, avoir pris un bon bout de temps pour faire tourner la douche, le problème des lits s'imposa : il n'y en avait que deux. Certes, assez large, mais deux tout de même.

    Deran : Je peux...
    Kinsa, le coupant : Deran et Zefir, vous pouvez dormir dans le même lit, je pense. Zadyssa et Ellyne aussi. Il vous faut une bonne nuit de sommeil, pour demain. Quant à moi, je vais monter la garde, on ne sait jamais. On changera les rôles au second tiers.
    Moi : Je le prends, alors !
    Ellyne : Le troisième pour moi, donc.

    Sans perdre un instant, nous sautâmes sur le lit dont un côté était collé contre un mur. Ellyne alla au fond, devant se réveiller plus tard que moi. Il n'y avait pas énormément de place non plus, mais ça passait.

    Ellyne, après quelques secondes : Zadyssa, tes cheveux ont peut-être bon goût, mais je veux pas les manger !
    Moi : Et moi, je ne veux pas de montrals comme dîner !

    Il y eut un silence de quelques secondes avant que nous n’éclatâmes de rire. Puis, je m'endormis assez rapidement, prête pour la journée qui allait suivre celle-ci.

    samedi 01 avril 2017 - 17:01 Modification Admin Réaction Permalien

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