Les Missions du Chu'Unthor (page 3)

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  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Mission : Barrage entre Eriadu et Sluis Van

    Le Liberty II, un superbe croiseur blanc MC80 de type Liberty, est fin à prendre la route vers le blocus d’Eriadu. Sous l’œil vigilant de leur commandant de bord, les pilotes et agents de manœuvre Mon Calamari s’exécutent sur leurs panneaux de commandes respectifs et programment le lancement de la projection en hyperespace. Le vaisseau est prêt au départ, les chasseurs sont tous présents dans les hangars, l’équipage est au complet et les personnes bénévoles sont bien installées dans les salles de confort du vaisseau. Le commandant Mon Calamari ordonne la plongée en hyperespace, ses subordonnés obéissent et lance l’opération. Le croiseur entre dans le couloir de lumière et plonge enfin dans l’hyperespace, vers le lieu de la mission.
    La traversée dure trois heures standard et le Liberty II sort du couloir de lumière sans souci, continuant d’avancer à lente allure vers l’orbite de la planète assiégée. Eriadu est entourée par une grande barrière de croiseurs Sluissi, dont un seul est plus grand que les autres. Le barrage semble corsé.

    Alors que notre croiseur avance progressivement vers l’orbite d’Eriadu, son équipage est en train de faire tous les préparatifs de l’intervention. Les soldats du contingent mettent leur armure blanche, leur casque et préparent leurs armes ; les pilotes en font de même pour leurs vaisseaux respectifs ; les officiers font les vérifications et contrôles de chaque unité parée pour la mission ; et les Jedi envoyés pour soutenir le contingent se mettent en place pour se tenir près à monter. Tous s’activent et font leurs préoccupations nécessaires. Au beau milieu du hangar principal, parmi une dizaine de chasseurs Aile-X d’élite que l’on reconnaît par leur carrosserie blanche et bleue, mon chasseur Aile-V est entretenu une dernière fois par les techniciens du croiseur et je suis en pleine réunion avec d’autres pilotes. Ces pilotes, je les ai rencontrés peu après que je sois sorti d’une réunion d’accueil pour Jedi ; ils m’ont expliqué leur rôle dans la mission d’intervention puis que leur escadron avait bien besoin d’un autre pilote, extérieur aux F.A.R. de préférence. Je me suis présenté devant eux et m’ont bien accueilli dans leur groupe. Nous sommes au total dix-neuf vaisseaux chargés d’ouvrir la voie ; et comme personne ne s’était occupé de nommer cet escadron de tête, je proposai de prendre le nom « Escadron Pégase ». Ils étaient d’accord.

    Le lancement de la mission est paré. Les chasseurs de notre escadron sont prêts à décoller et nous attendons l’autorisation pour partir. Je suis bien placé dans mon chasseur, R1-P7 comme copilote, et j’entre en méditation pendant l’attente. Je fais le vide en moi, me concentre afin de me fondre dans le flux de la Force et trouver l’attention et la vigilance dont j’ai besoin. Les officiers du pont nous donnent enfin le signal, les dix-huit Aile-X blanc et bleu décollent du hangar et j’en fais de même. Ça y est, je suis dans l’action.
    Notre Escadron Pégase s’élance vers le blocus, suivi de près par le croiseur de la République entouré de chasseurs de défense. Je me trouve en tête avec à mes côtés le chasseur du leader de l’escadron, je vois se dresser devant moi le barrage flottant des Sluissi et je sens que la bataille va bien commencer.

    Leader : - Liberty II, nous nous approchons de la zone. Demande à engager le stratagème si possible.
    (Le pont de commandement lui répond que l’engagement du stratagème est autorisé.) Bien reçu. À tous les pilotes de l’Escadron, nous allons commencer le combat. Tenez-vous prêts.
    Chacun répond qu’il a bien reçu l’ordre. Puis vient mon tour…
    Moi : - Je vous ai bien reçu, Leader. Et aussi, à tous, que la Force soit avec vous !
    Pilotes de l’Escadron : - Merci, Starsilver !
    Moi : - En avant !

    Nous passons à présent à l’offensive dans la zone du blocus.

    ***

    La plupart des officiers Sluissi les plus placés sont installés sur le pont de commandement du plus grand croiseur de leur flotte actuelle. Pendant que la majorité d’entre eux sont devant leurs écrans de contrôle, leur supérieur hiérarchique qui est un grand amiral supervise la continuité du blocus et semble satisfait de la durée qu’il prend. Aucun vaisseau n’a osé entrer ou sortir de ce blocus. Jusqu’à ce que…

    Lieutenant Sluissi : - Monsieur ! Un groupe de vaisseaux de combat se dirige droit vers notre blocus.
    Grd Amiral Sluissi : - Comment ?!
    Lieutenant Sluissi : - C’est la République, monsieur. Elle envoie sa flotte vers nous.
    Sergent Sluissi : - Nous avons affaire à un escadron de dix-neuf chasseurs qui approchent, tandis qu’un seul croiseur MC80 arrive accompagné de deux croiseurs Arquitens.
    Grd Amiral Sluissi (en colère) : - Je ne tolérerais pas cette initiative de la République. Envoyer nos chasseurs contre les leurs et armer les défenses. Que cet escadron ne franchisse notre blocus !

    L’ordre se fait passer dans les deux croiseurs voisins. Vingt chasseurs Sluissi décollent dans l’espace et se dirigent vers le premier escadron qui arrive.

    ***

    Nous arrivons enfin face aux vaisseaux lourds Sluissi et ils ont déjà envoyé leurs chasseurs.

    Moi : - Starsilver à Escadron Pégase. L’ennemi est passé à l’offensive.
    Leader : - En formation détachée, tous. À l’attaque !

    Les dix-huit Aile-X sortent un à un de la précédente formation et prennent chacun un chasseur Sluissi. La bataille spatiale commence avec une série de courses-poursuites entre les deux camps ; la moitié de notre escadron pourchasse celle de l’ennemi tandis que l’autre moitié Sluissi pourchasse le reste de nos vaisseaux. Sans parler des tourelles de défense et les canons des croiseurs Sluissi qui nous canardent. Mais aucun des nôtres ne s’est fait toucher dès le début. Les Aile-X volent à toute allure dans le champ de bataille et font de belles acrobaties. Et comme ces acrobaties les avantagent dans la course-poursuite, ils arrivent à abattre les vingt premiers chasseurs Sluissi. C’est un bon début. Alors que le Liberty II s’ancre à l’entrée du blocus et envoie le premier croiseur Arquitens, trente nouveaux chasseurs ennemis arrivent. L’Escadron Pégase retourne à la contre-attaque.
    Je manœuvre mon Aile-V avec aisance et maniabilité, j’attaque les trois premiers chasseurs Sluissi devant moi et les empêche ainsi de toucher l’Arquitens qui se rapproche. Je suis alors rejoint par les autres qui défendent de leur mieux le petit croiseur, jouant le jeu du chat et de la souris avec nos adversaires. Je pourchasse un premier chasseur ennemi et l’abat après une minute ; le second a été pris par surprise et s’est fait touché par mes canons et ceux du leader ; le troisième est plus retors mais j’arrive à le toucher suffisamment, pour qu’il aille s’écraser sur une des tourelles de défense Sluissi. L’Escadron Pégase continue de faire des prouesses tout en protégeant le croiseur Arquitens. Le dernier chasseur Sluissi touché, le leader de notre escadron nous lance un appel.

    Leader : - Starsilver ! Vous, Pégase 3, 4, 6 et 9, allez attaquer l’un des croiseurs Sluissi. On se charge de la défense.
    Moi : - Reçu, leader. Pégase 3 et 4, prenez le flanc gauche. Pégase 6 et 9, on va se charger du flanc droit.
    R1-P7 : - Bwweeoup bwiih wiih !
    Moi : - Oui je sais, R1 ! C’est plus risqué qu’à l’instant !

    Je me dirige vers le croiseur Sluissi le plus proche (qui n’est pas le vaisseau amiral), suivi par les quatre Aile-X désignés. Notre approche risque d’être embêtée par d’autres chasseurs. Les tourelles nous canardent de tous les côtés et cherchent à nous toucher à plusieurs reprises. Bien que je sois concentré pour éviter les tirs en rafale, deux éraflent les ailes de mon chasseur et un autre a failli toucher mon ami astromech. Nous longeons le flanc droit du croiseur Sluissi et nous préparons à lancer nos torpilles sur lui.
    Bien protégé par ses chasseurs, le croiseur Arquitens arment ses tourelles vers le même vaisseau lourd Sluissi que nous attaquons. Des torpilles-plasma sont lancés et touchent la proue du vaisseau ennemi.
    De retour de mon côté, mon groupe et moi sommes ralenti par les tourelles qui ne s’arrêtent pas de nous mitrailler. Si bien que Pégase 6 se fait abattre à une seconde près d’inattention. Regrettant la perte d’un de nos pilotes, je reste cependant concentré sur ma tâche. Pégase 9 et moi survolons toujours le flanc du croiseur et je trouve enfin ce que je cherchais : le hangar principal. Je fonce droit vers lui au moment où une dizaine de chasseurs sortent. Le moment où le bouclier est désactivé. Abattant deux ou trois chasseurs qui me gênent, j’active mes torpilles et les lance en même temps que Pégase 9. Les missiles de plasma filent comme des étoiles filantes vers la porte du hangar et explosent à l’intérieur. L’explosion touche notamment une partie des moteurs du croiseur. Voyant les ravages, je décide de contacter les deux autres pour m’assurer d’un potentiel succès.

    Moi : - Starsilver à Pégase 3 et 4. Où en êtes-vous.
    Pégase 3 : - Ici Pégase 3. Nos torpilles sont passées dans un conduit de ventilation du réacteur, touchant une partie des moteurs. Mais Pégase 4 s’est fait touché ; il a dérivé et s’est percuté contre un autre ventilateur. Regardez ! Le croiseur tombe !

    En effet, le croiseur Sluissi recommence à exploser à cause de la surchauffe des moteurs et tombe peu à peu dans le vide, libérant un grand espace dans le blocus. Voyant l’opportunité de passer, le croiseur Arquitens s’avance progressivement. Je retourne à la défense de ce croiseur et empêche d’autres chasseurs Sluissi de le toucher. Finalement, le croiseur Arquitens entre sain et sauf dans l’atmosphère de la planète Eriadu. On a réussi ! Les pilotes survivants de l’Escadron Pégase lancent un cri de joie, tout comme les nombreux soldats et officiers du Liberty II. C’est alors que le commandant Mon Calamari lance un appel.

    Cdt : - Escadron Pégase, ici le pont. La percée du blocus est un succès, vous pouvez en être fier. Vous pouvez escorter le premier croiseur Arquitens vers la surface de la planète, afin d’essuyer les défenses d’Eriadu. L’intervention peut enfin commencer.
    Leader : - C’est compris, commandant. Starsilver ! Vous pourrez aller rejoindre les troupes d’assaut sur la planète une fois l’escorte terminée.
    Moi : - Merci Leader.

    Dans un élan commun, les dix-sept chasseurs de l’Escadron Pégase volent vers le croiseur Arquitens pour le conduire jusqu’à la surface d’Eriadu. Je suis ravi de pouvoir changer de terrain et compte faire de mon mieux pour maintenir ce croiseur intact, jusqu’à son atterrissage. Et le débarquement de la première partie du contingent.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 31 octobre 2016 - 18:27

    dimanche 24 juillet 2016 - 18:36 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Les orphelins de Saleucami

    Nous avons été convoqués par la Chancelière Sät'sa Cki pour parler avec elle : je dois avouer que ça me rend légèrement nerveuse, pour deux raisons. L'une est purement professionnelle : qu'est-ce qui justifierait que la Chancelière en personne s'intéresse à notre mission ? Se pourrait-il que Saleucami soit en réalité un enjeu bien plus important qu'on nous l'a laissé entendre ?

    Quant à la deuxième raison, elle est plus d'ordre personnel : parler à quelqu'un de vraiment haut placé m'a toujours impressionné, et c'est encore plus vrai quand il s'agit de la Chancelière, autrement dit la plus haute gradée de la galaxie ! Toutefois, je fais tout pour cacher mon stress et me montrer posée et professionnelle.

    En fait, cet entretien ne donne pas complètement raison à mes craintes. Enfin...à moitié. Sät'sa Cki s'inquiète du danger que représente les Impériaux placés sur Saleucami et nous apprenons que, grâce à un espion, nous sommes avertis de l'arrivée imminente de renforts, dont une dizaine de Chevaliers Impériaux. Ça devient du sérieux, tout ça... Il ne s'agit plus seulement de récupérer des orphelins sensitifs, mais de chasser les impériaux de la planète.

    Nous apprenons aussi que le dirigeant Kallus a fait exploser la Château Noir. Je suppose qu'il doit être fou de rage à notre encontre...et ça se comprend.

    J'ai bien peur que ça finisse comme sur Grilamen, en entendant la nouvelle au premier abord réconfortante de l'arrivée de renforts de notre côté aussi : en bataille bien plus conséquente qu'une escarmouche. Or, ces batailles, en général, je préfère les éviter, parce qu'elles apportent toujours leur lot d'ennuis. Hé oui ! Gardienne ne veut pas dire que j'adore me battre,je le fais seulement lorsque c'est nécéssaire.

    Moi : N'y a t-il pas une solution diplomatique ?
    Sät'sa Cki : Hélas, non, le seul moyen est d'utiliser la force. Si les plus jeunes padawans le souhaitent, ils pourront repartir sur Yavin dans la navette, avec les orphelins, cependant.

    Cette proposition est collectivement refusée par Zad', Lys' et Ilan. Je suis très fière d'eux : ils ne reculent pas devant le danger ! Le courage est une des qualités premières du Jedi.

    Une fois l'entretien terminé, Perseus Arek nous annonce qu'il compte attaquer le camp impérial une fois les orphelins évacués et les renforts arrivés. Chacun son tour, apparemment ! En attendant donc l'arrivée de la République, j'enjoins aux padawans de se reposer. Moi, j'en profite pour méditer un peu en solitaire. Ces derniers temps, j'apprécie beaucoup être seule, je ne sais pas pourquoi. Sans doute pour me retrouver, lentement mais sûrement.

    Je me perche en haut d'une falaise, l'air frais me fouettant le visage. J'ai mon casque dans une main, mon sabre dans une autre. Et je me demande...ce que je fais là. Qu'est-ce qui m'a conduit à devenir une padawan, puis une Chevalière, puis à prendre une padawan à mon tour. Quelle est ma motivation ?

    Je repense à ce que me disait ma mère, quand j'étais petite : "Les Talik sont comme l'air". Longtemps, j'avoue ne pas avoir compris ce qu'elle voulait entendre par là. Elle refusait toujours de me l'expliquer. Et puis, au fil des années, j'ai commencé à comprendre. Je crois qu'elle voulait dire que notre famille ne se laissait pas guider sa conduite, libres comme l'air, refusant toute autorité abusive. Et aussi...que nous pouvons être doux comme une brise d'été un jour, mais dévastateurs comme un ouragan un autre jour. Je pense que c'est là le sens de cette phrase.

    jeudi 28 juillet 2016 - 11:49 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : Les orphelins de Saleucami

    Apprenant que nous avions été convoqués, mon occupation première était de me demander pourquoi. En tout cas, le simple fait qu'il s'agisse de la Chancelière elle-même et non d'une personne moins importante n'augurait rien de bon. Je doutai fort qu'elle s'intéresse à notre mission sur Saleucami s'il n'y avait pas un aspect plus dangereux et important - même si l'Empire était mêlé à tout ça...

    Au final, son intérêt était justifié par l'information que nous avions reçu : des renforts allaient arriver en masse, ajoutant au compte une dizaine de Chevalier Impérial. J'avouai ne pas être rassurée mais je n'en étais pas moins vexée lorsqu'elle nous proposa - à Lysandre, Ilan et moi - de rentrer sur Yavin à bord de la navette censée amener les orphelins en sûreté. Apparemment, je n'étais pas la seule à l'avoir été si je prenais en constat les réactions de Ilan et Lysandre. Mon demi-frère ajouta même un : "on ne se débarrasse pas de nous si facilement", qui me fit sourire. J'étais consciente du danger, mais j'aurai horreur de rester en arrière. Et puis, être padawan n'excluait pas les prises de risque.

    Peu après la discussion avec la Chancelière, Kinsa nous conseilla d'aller nous reposer, et je fus surprise de constater à quel point j'étais fatiguée... jusqu'à ce que je prenne conscience que nous étions rentrés au camp dans la matinée et que nous avions occupé notre temps libre à nous entraîner. Ajouté au fait que je n'avais pas très bien dormi, en proie à une remontée de souvenirs indésirés, je ne l'étais plus autant.

    En compagnie des deux garçons, je rejoignis notre tente et me laissai tomber sur mon lit. Galen et Kinsa n'étaient pas avec nous. L'un probablement avec son père, l'autre... en méditation, peut-être. Je repensai à ce qu'avait dit la Chancelière : l'Empire recevait des renforts dont une dizaine de Chevalier Impérial ! Même si nous aussi, nous en avions, ça n'en restait pas moins intimidant. De plus, mes pensées étaient sans cesse tournées vers ce qu'il s'était passé lors de l'attaque de notre campement... et je m'en voulais toujours. Je n'arrêtai pas de penser qu'un stormtrooper avait pu se servir de le menace qu'exerçait son blaster posé contre ma tempe pour faire baisser les armes à ma maître. Je ne voulais pas que ça recommence.

    Lysandre : Eh ben ! Ça, c'est ce qui s'appelle des émotions fortes !
    Ilan : Je confirme.
    Moi : Hein ?
    Lysandre : Deux !
    Ilan : Trois, soleil !

    Les garçons éclatèrent de rire avant de reprendre leur sérieux. Mon demi-frère se lança dans des explications :

    Ilan : Tu avais l'air songeuse, presque inquiète... alors je me suis dis que l'on pouvait s'autoriser un petit exercice d'Empathie avec Lysandre, et ça a marché !
    Lysandre : À merveille, même. Dis-nous... tu ne serais pas par hasard un brin stressée ?

    Le Togruta me lança un regard doté d'yeux grands comme des soucoupes qui me tira un sourire. Apparemment, il s'attendait à ce que je confirme sa théorie - ce qui signifierait qu'ils avaient réussi l'Empathie de Force. Je finis par hausser les épaules et répondit :

    Moi : Eh bien, pour résumer, nous venons d'apprendre que l'Empire avait reçu du soutien dont une dizaine de Chevalier Impérial. Soit deux chacun. Prenant en compte que la dernière fois qu'ils nous ont attaqué je me suis retrouvée en joue, je ne vois pas du tout pourquoi je stresserai.
    Lysandre : C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus rassurant... et j'avouerai avoir peur de ne pas contrôler mes émotions, comme ce qu'il s'est passé lors de la...

    Il n'eut pas besoin de finir sa phrase, nous avions compris où il voulait en venir. Lysandre avait en plus de quoi s'en vouloir, puisqu'il était arrivé au moment où l'officier avait achevé Hagan. Cette image devait le hanter. Je glissai un regard en biais vers Ilan et son air compatissant me fit comprendre qu'il devait en être arrivé à la même déduction.

    Ilan : Ne t'inquiètes pas, je suis sûr que ça n'arrivera plus jamais.

    Je hochai la tête pour confirmer les propos de mon demi-frère, ce qui finit de rassurer le jeune Togruta.

    Ilan : Si nous en revenions à nos moutons... tu aurais peur que quelqu'un se serve de toi pour faire pression sur un autre, Zad' ?
    Moi (croisant les bras et détournant le regard) : Il me semble avoir déjà répondu à cette question.

    J'avais l'impression de sentir le regard inquisiteur de mon demi-frère qui bouillonnait d'envie de connaître la réponse, fier d'avoir pu deviner si facilement ce à quoi je pensais. Il fallait bien avouer que ma réaction ne m'aidait en rien. Après quelques secondes, je soupirai.

    Moi : Bon d'accord... peut-être que oui.
    Ilan : Juste peut-être ?

    J'optai pour un rapide changement de sujet en cherchant du soutien auprès de Lysandre... que je trouvai endormi.

    Moi : Tiens, pourquoi tu n'imiterais pas Lysandre ? Il dort.
    Ilan : Tu te moques de moi ou tu essaies juste d'échapper à ton interrogatoire ?
    Moi : Hum... Les deux, sûrement.

    Avant qu'il n'ait eu le temps de me poser d'autres questions, je m'assis en tailleur et ralentis ma respiration pour qu'elle devienne de plus en plus régulière. J'accentuais mes sens et ressentis la Force, dans son habituel omniprésence, autour de moi. Je sentais les présences de mes amis, une très faible brise ; j'entendais des voix venant de l'extérieur et le tout finit de m'apaiser et de me rassurer. Je chassai mes doutes un par un pour me concentrer sur le prochain objectif de la mission, à savoir : chasser les Impériaux de Saleucami. Ce ne serait pas en étant nerveuse et en manque de confiance que j'allai y arriver. Ma respiration ralentit encore jusqu'à ce qu'elle suffisamment calme pour me donner l'impression de sombrer petit à petit dans le sommeil, amenée à le rejoindre par le biais de la fatigue.

    Sans vraiment m'en rendre compte, je m'allongeai et eus la sensation de tomber de très haut pour atterrir dans un profond sommeil, sans rêve et réparateur.

    Lorsque je me réveillais, trois heures plus tard, avec le sentiment d'avoir passé toute l'après-midi mi-endormie et en semi-méditation, je constatai que les renforts de la République étaient arrivés.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le vendredi 29 juillet 2016 - 13:23

    vendredi 29 juillet 2016 - 13:21 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits Modo

    Mission : Barrage entre Eriadu et Sluis Van

    La bataille pour passer le blocus continue de faire rage. Des milliers de chasseurs Aile-X émergent du Liberty II et foncent vers le champ de bataille, repoussant toute attaque des chasseurs Sluissi et protégeant le second croiseur Arquitens à faire passer. Comme un des grands vaisseaux Sluissi est hors-service et tombé vers le bas, une grande ouverture dans le blocus est présente ; le second croiseur Arquitens tente de passer à son tour, escorté et protégé par les chasseurs Aile-X de la République. La flotte Sluissi cherche de son côté à empêcher ce croiseur de passer et demande des renforts de la part des autres vaisseaux du blocus.

    Pendant ce temps, le premier croiseur Arquitens a enfin atteint l’atmosphère de la planète Eriadu et se fait escorter par les chasseurs survivants de l’Escadron Pégase. Alors qu’ils avançaient progressivement, ils ont reçu une liaison avec le gouvernement planétaire : ceux-ci les remercient de leur venue et demandent à la flotte Républicaine de les aider à arrêter ce blocus. Mais le commandant du Liberty II, qui a intercepté la liaison, explique que leur priorité est avant tout leur intervention sur Eriadu, pour libérer les otages de l’ambassade de Sluis Van. Le groupe de politiciens, de l’autre côté de la liaison, est consterné et désigne la flotte Républicaine présente au même titre que le blocus Sluissi. La liaison se coupe. Le commandant ordonne alors à l’Escadron Pégase et le croiseur qu’il accompagne d’accélérer le débarquement. Ainsi, les seize Aile-X, le croiseur Arquitens et mon chasseur Aile-V fonce vers la surface d’Eriadu.
    Nous atterrissons enfin sur le sol de la planète, dessinant un grand V autour du croiseur léger. Je vérifie que tout est normal, que j’ai bien atterris et de l’état de mon chasseur. J’ouvre ensuite la vitre de mon cockpit et descend dehors, faisant de même pour R1-P7. Arrivé au museau de mon chasseur, je regarde un bien triste paysage : l’environnement d’Eriadu est complètement ravagé par l’industrie, le ciel est si nuageux et pollué que personne ne peut voir le ciel étoilé, le sol rocailleux est recouvert d’un sable anormalement constitué de poussière de déchets et de minerais. Pas de signe de végétation, juste des collines rocheuses.

    Cpt : - Galen Arek ?! Veuillez nous rejoindre, s’il-vous-plaît.
    Moi : - J’arrive, capitaine.

    Je cours vers le croiseur, là où sa passerelle est abaissée. Une centaine de nos soldats descendent de la passerelle, en rangs et le blaster en main, avec à la suite quelques-uns des Jedi envoyés. Ils se rassemblent devant le groupe de pilotes et d’officiers, afin de recevoir les directives concernant l’intervention à l’ambassade. C’est le capitaine qui prend la parole.

    Cpt : - Messieurs et mesdemoiselles, la traversée du blocus est un premier succès et nous avons pu faire débarquer une partie de notre armée pour notre objectif principal. Bien que vous soyez dans un premier temps une centaine à commencer la libération de l’ambassade, nous serons bientôt rejoints par les troupes du second croiseur léger. L’ambassade est à deux lieues de notre position, aux portes de la capitale d’Eriadu et gardée par des soldats qui nous empêcheront d’intervenir. C’est pourquoi nous devons être vigilants. Tous autant que nous soyons.

    C’est alors qu’une main se lève parmi le groupe d’envoyés Jedi. Je me penche pour voir de qui s’agit-il et m’aperçois que c’est une jeune femme proche-humaine, âgée de la vingtaine et plutôt mignonne. Sauf que la question qu’elle pose ensuite la rétrograde dans les despotes de l’Ordre.

    Chevalière Jedi : - Veuillez m’excuser, capitaine, je voudrais savoir si vous insinuez que nous allons user de combat plutôt que de diplomatie envers l’armée de cette planète.
    Cpt : - En sachant que nous sommes dans un monde industriel à la gouvernance impériale et dont le parti sectorialiste, qui est au pouvoir, critique certains accords de la République, c’est tout à fait cela.
    Chevalière Jedi : - Eh bien, ce n’est pas que je suis contre l’idée de me battre, mais je me demandais s’il n’est pas judicieux de convaincre le gouvernement de libérer les otages sans user de violence.

    La tournure de sa proposition montre à quel point elle tient plus du Consulaire que du Gardien. Ou alors elle n’a pas conscience de la gravité des différends commerciaux entre Eriadu et Sluis Van, qui sont la cause de ce blocus. Heureusement qu’un autre chevalier, un humain blond court et âgé de la trentaine, la reprend.

    Jedi blond : - Veuillez pardonner ma camarade, capitaine. Elle a été absente lors de la réunion de départ et ne sait donc rien de la stratégie.
    Cpt : - Ce n’est rien, chevalier. Je vois cependant que nous comptons dans nos rangs une Consulaire, ce qui pour cette intervention est peu grave car notre objectif est de secourir et protéger les otages, au moyen de la force. Bien ! Il est temps de se mettre en route. En avant !

    Tous récupèrent leurs affaires et préparent pour partir. Les véhicules de combat sont tous descendus et roulent sur le terrain sableux et rocheux. Je discute encore un peu avec les pilotes de l’Escadron, avant qu’ils ne retournent dans l’espace pour soutenir notre flotte, puis prend mon équipement de combat et mon sabre. Je rattrape le bataillon qui s’est déjà mis en route, mon droïde R1 qui me suit en courant. Le groupe d’officiers et des Jedi est à l’avant et j’arrive à leur niveau après un petit essoufflement. Je tente de me faufiler dans une des rangées mais la plupart font mine de ne pas me remarquer et ne me laisse aucune place. Je soupire. Les Jedi du Temple sont moins détendus que ceux à l’Académie. Enfin, j’aperçois une place qui se libère ; je la prends et remarque aussitôt que je me retrouve à côté de l’humain blond. Celui-ci me sourit et je lui fais un signe de remerciement.
    Nous marchons pendant deux heures, les soldats et les véhicules derrière nous. Un silence plane presque au-dessus de nos têtes car certains chevaliers Jedi discutent entre eux. Je réfléchis à mes prochaines actions et aux initiatives que je dois prendre ; c’est la première fois que je fais une mission d’intervention, seul, sans Aynor et mes amis. Je repense à la crise de Rhommamool et médite sur ce que j’ai réalisé : libérer un groupe d’otages retenus dans une ambassade Sluissi, combattre l’armée régulière de ce monde et protéger ces otages le temps que ce conflit passe. Se battre tout en protégeant, voilà ce que j’ai fait sur Saleucami. Et aujourd’hui…

    Jedi blond : - On ressasse des souvenirs ?
    Moi (sortant de mes pensées) : - Euh… oui, en quelque sorte.

    Devant nous, le capitaine lève la main pour ordonner un arrêt de notre troupe. Au loin, une ville se dresse dans le paysage, assez grande pour abriter un milliard d’habitants, entourée d’un large canyon dont les accès sont des ponts de parmabéton. Un bâtiment gris, haut de trois étages et rectangulaire, se situe avec en extérieur de la ville. Il ne peut s’agir que de l’ambassade car des soldats entourent le lieu, avec des tourelles et des barricades. L’ambassade est bien gardée, notre vigilance risque d’en prendre un coup.

    Moi : - Je pense qu’intervenir directement est une mauvaise idée, capitaine. Le gouvernement d’Eriadu doit être consciente de notre présence et va sûrement renforcer l’effectif qui est à l’ambassade.
    Cpt : - En effet, je dois l’admettre. L’ambassade de Sluis Van est située au bord de ce canyon et le seul moyen de l’atteindre serait de passer ces ponts. C’est une situation bien embarrassante que voilà. Il nous faudrait envoyer des soldats pour inspecter le terrain et chercher un autre moyen de pénétrer la zone.
    Jedi blond : - Néanmoins, capitaine, il y a une autre possibilité que nous pouvons faire.
    Moi : - Il suffit d’envoyer le groupe de Jedi en avant-garde, non ?

    Le capitaine et le chevalier Jedi blond me regarde, étonné. Tandis que les autres membres me regardent d’un air nerveux, comme s’ils pensaient que je disais une absurdité ou une bêtise, le chevalier aux cheveux blonds pose sa main sur l’épaule avec un sourire aux lèvres.

    Jedi blond : - C’est dans cette idée-là, c’est ça. Capitaine, mes camarades et moi allons nous mettre à la recherche d’un autre moyen de pénétrer la zone de l’ambassade, nous mettrons hors d’état de nuire les gardes et soldats et nous vous ouvrirons la voie.
    Cpt : - C’est un plan qui peut faire l’affaire, chevalier Valorus. Il me convient. (Il s’adresse ensuite à ses soldats.) Messieurs, nous allons attendre ici. Ce groupe de Jedi présents va partir en éclaireur et nous ouvrir la voie. (Puis aux Jedi.) Je compte sur vous. Envoyez un signal sonore aigu pour dire que la voie est libre.

    Les sept Jedi acquiescent et j’en fais de même. Le chevalier Jedi nommé Valorus demande à chacun de nous s’il est fin prêt et nous répondons chacun à tour de rôle, que nous le sommes. Nous nous mettons en route, en dehors du grand chemin que nous suivions avec le bataillon, et nous passons entre des rochers et des creux façonnés par la nature. Comme les sentiers sont parfois étroits, nous avançons en file indienne. Lorsque le sentier se fait enfin plus large, nous nous retrouvons par deux. Je marche donc en compagnie du Jedi blond, qui au bout de cinq minutes de marche lance la conversation.

    Valorus : - La Force doit être grande en toi si tu es parvenu à lire mes pensées.
    Moi : - Le chevalier Cenovii m’a fait cette remarque aussi, alors que je devais me rendre sur Brentaal. C’est quelque chose qui vient sans prévenir, comme un autre sens de Jedi.
    Valorus : - Si tu connais le chevalier Cera Ordo, c’est que tu viens de l’Académie de Yavin IV. Dis-moi… tu es un padawan du maître Aynor Alask ?
    Moi : - Oui. Pourquoi ? Est-ce que ça se voit dans mon comportement ?
    Valorus : - Pas du tout. Pour te dire, mon maître disait lorsque j’étais padawan que la twi’lek Aynor Alask était une maître Jedi aussi turbulente que talentueuse. Et de plus, elle aurait actuellement un disciple plus turbulent qu’elle et moins modéré dans l’utilisation de la Force.
    Moi : - C’est ce qu’on dit… Au fait, c’est moi dont on parle.
    Valorus : - Vraiment ? Je n’aurais jamais cru. Tu t’appelles Galen Arek, c’est ça ? Enchanté, je suis Yann Valorus.
    Moi : - Enchanté de même.

    Alors que nous faisons tous deux connaissance, la proche-humaine s’en mêle en s’adressant à mon camarade chevalier. Au moment où sa tête penche, ses longs cheveux roux et lisses tombent un peu.

    Elle : - Au lieu de discuter, vous pourriez accélérer la cadence. Nous devons trouver un passage pour contourner les lignes ennemies, au plus vite.
    Valorus : - Joy, la communication entre deux personnes ne ralentit pas notre progression. Nous sommes toujours à une même allure rapide de marche. (Il se tourne vers moi.) Galen, je te présente mon amie Joy Karr, Jedi consulaire. Elle est très maniaque sur la philosophie de sa spécialité.
    Moi : - Je vois très bien cela. (Je dis ça avec le sourire mais Joy prend ma réponse négativement en grimaçant. Puis en voyant que le chemin prend bientôt fin, je préviens les deux chevaliers.) Je pars devant en éclaireur.

    Je cours devant en direction de ce qui semble être une arcade de roche, faisant office de fin de chemin. R1-P7 me voit m’éloigner et décide de me rattraper en utilisant ses mini-réacteurs sortis de ses membres, décollant du sol et volant jusqu’à moi. J’arrive au-delà de l’arcade et me retrouve au bord du canyon, dans une partie où la vigilance des soldats n’est ni forte et peu faible. Dans un angle mort. Je regarde autour de moi si je n’aperçois pas par hasard un autre sentier, une voie pour rejoindre la colline rocheuse de la capitale. R1-P7 arrive à côté de moi et me questionne sur ce que je cherche.

    Moi : - Je cherche quelque chose qui pourrait nous permettre d’atteindre l’autre côté de ce ravin. Un chemin caché. (Je me mets à genoux sur le bord, sans risque de tomber, et me penche pour voir le fond du canyon.) Ou un pont caché.

    Profond de trente mètres et large de quinze mètres, une colonne de roche horizontale reliant la colline de la ville au flanc de canyon (où je suis) est au-dessus de cinq mètres du fond. Il peut nous permettre de rejoindre la zone de l’ambassade. Valorus, Joy et les autres chevaliers arrivent enfin et je leur montre le pont à emprunter. Il nous reste à chercher comment atteindre ce pont depuis là où nous sommes ; car il n’y a pas le moindre signe de chemin pour descendre. C’est alors que R1 m’appelle en s’écriant de joie : il y a un sentier, dit-il. Je le rejoins en courant et découvre un trou assez large pour un adulte qui mène à un escalier naturel. Le groupe de Jedi et moi empruntons ce chemin, descendant un à un dans le trou puis cet escalier qui descend jusqu’au début du pont. Ce pont, notre prochain obstacle.

    samedi 30 juillet 2016 - 08:51 Modification Admin Réaction Permalien

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    Mission : Barrage entre Eriadu et Sluis Van

    Le groupe de Jedi et moi sommes partis pour ouvrir la voie au bataillon qui nous attends. Pour atteindre la colline où se trouve l’ambassade Sluissi, nous empruntons un chemin caché par un trou, descendant dans le flanc du canyon comme un escalier jusqu’à un pont naturel, qui les deux côtés. Ce pont, notre prochain obstacle. En le voyant maintenant de plus près, je constate qu’il ressemble à une énorme colonne de roche placée à l’horizontal, entre les deux murs de même roche. Il nous faut marcher dessus lentement et prudemment, un par un, pour arriver au bout. Pour mon ami astromech R1-P7, c’est autre chose. Je fais part de ces indices au chevalier Yann Valorus, qui les prend en compte.

    Yann : - Je crois qu’il est raisonnable de faire avec ces éléments. Nous allons traverser ce pont chacun à notre tour, en attendant que le précédent arrive bien au bout.
    Moi : - Pour R1, rouler sur ce pont est risqué. La roche est trop arrondie pour lui.
    Joy : - Alors il n’a qu’à retourner auprès du bataillon, où il sera plus utile.
    Moi : - Certainement pas ! R1 m’est plus utile qu’au bataillon. Il reste avec moi.
    Yann : - Bon dans ce cas, il faut qu’il utilise un de ses gadgets internes pour passer.

    Je fais passer le message à R1, qui décide d’utiliser ses propulseurs pour voler au-dessus du pont. Je le vois survoler la colonne et arriver de l’autre côté, me désignant comme le suivant à passer. Je monte sur la colonne et marche dessus un pied devant l’autre, avec les bras tendus pour m’équilibrer. J’avance doucement puis termine mon passage. R1 utilise un clignotant pour signaler au suivant d’y aller. Les cinq premiers Jedi traversent le pont comme je l’ai fait et arrivent sain et sauf de l’autre côté. La consulaire Joy Karr, peu équilibrée, traverse avec difficulté la colonne et finit la moitié de son parcours à quatre pattes. Je lui tends la main pour l’aider et elle l’accepte poliment. Yann passe le dernier et arrive indemne au bout, mise-à part la fois où il perdit l’équilibre au milieu mais s’est ressaisi.
    Nous sommes tous arrivés sur une plateforme cachée de la colline, sous la zone défendue. Un des cinq autres chevaliers nous informe d’un nouveau sentier caché, un chemin en bord de canyon et creusé naturellement dans la pierre. Nous le suivons en file indienne, montant de quelques mètres jusqu’à arriver dans une petite grotte, une impasse. Sauf que le scanner de R1 détecte une sortie dans le plafond : une grosse pierre plate à déloger. Deux chevaliers la délogent et un grand trou apparait, donnant sur l’arrière du bâtiment de l’ambassade. Nous sortons, longeons les murs vers celui côté ville, puis nous observons la place. La zone est entourée de grillages électriques, l’entrée principale est gardée par deux tourelles armées et une quinzaine de soldats font des rondes sur toute la place.

    Moi : - Et maintenant ?
    Joy : - Il nous faut neutraliser ces soldats sans se faire repérer à l’instant. Je me disais utiliser l’Étourdissement sur un d’entre eux, mais ils sont trop loin à ma portée.
    Yann : - J’en vois deux qui semblent se rapprocher par là. Ils seront les premiers à tomber.
    Moi : - J’ai une idée. On les étourdit tous les deux et on attend que d’autres arrivent. Ensuite on les étourdit à leur tour.

    Les deux soldats en question se sont arrêtés dans leur ronde et se plante au garde-à-vous, à quatre mètres de notre position. La consulaire se penche au-dessus de moi pour les viser, elle tend sa main droite et appelle la Force pour les étourdir. Les deux soldats dodelinent progressivement de la tête puis s’écroule au sol, évanoui. J’aperçois un soldat prévenir deux de ses camarades et venir vers nos deux victimes en courant. Lorsqu’ils s’approchent des corps évanouis et pensent à un malaise soudain, je profite du moment pour remplacer Joy et étourdir un des trois autres soldats. Celui-ci s’écroule comme les autres, étourdis par l’action de Valorus. Voilà déjà cinq soldats neutralisés. C’est alors qu’en voulant voir si d’autres soldats rappliquent que j’en vois un qui donne l’alerte générale. Les sept autres soldats arrivent en armes vers nous.

    Yann : - Compagnons, allons-y !
    Joy : - En avant !

    Les sept Jedi et moi sortons de notre cachette et courons vers l’ennemi, en dégainant nos sabres-lasers. Je brandis mon sabre-laser à lame bleu azur et pare les tirs lasers que les soldats nous envoient avec leurs blasters. Ils ont beau tirer continuellement, leurs tirs n’empêchent pas le groupe de Jedi d’avancer. En une minute, nous sommes en face d’eux et nous les touchons un à un, parfois grâce à des tirs renvoyés parfois à des coups de sabre. Une minute pour les neutraliser enfin, tous écroulés au sol. Tous ? Pas vraiment. Au moment où je blesse mon second soldat, j’en vois qui s’enfuit vers l’entrée principale. Pas question de le laisser s’enfuir.

    C’est là que je décide d’user d’un pouvoir télékinésique différent de ceux que j’ai appris : la Préhension de Force. Je tends mon bras vers le fuyard et appelle la Force, imaginant que j’utilise la télékinésie pour l’attraper et l’immobiliser, lui retirer toute chance de bouger. Je suis assez concentré et j’envoie l’onde vers ma cible. Alors que le dernier soldat arrive presque à son but, son mouvement s’arrête brusquement et le voilà comme figé dans le temps. J’ai réussi à l’immobiliser dans son élan ; je dois l’approcher vers moi avant de perdre ma concentration. Je plie un peu mon bras et attire ma cible, qui lévite vers moi comme un objet que j’attire par télékinésie. Le soldat est enfin devant moi en une minute. Yann et Joy me rejoignent.

    Moi : - Eh ! Regardez ce que j’ai attrapé. Il allait s’enfuir.
    Soldat : - La… Lâchez-moi ! Vous n’avez pas le droit !
    Yann : - Eh bien, je vois que tu as su utiliser la Préhension. Une bonne initiative pour le capturer.
    Joy : - C’est bon, padawan, tu peux lâcher. Je prends le relais.

    Je lâche ma concentration et libère ma cible. Le soldat est libre de ses mouvements mais Joy le dissuade de s’enfuir à nouveau, le sabre devant lui. Pendant que les autres Jedi vont chercher les otages dans l’ambassade, je vais avec R1 à l’entrée de la zone et lui demande de déverrouiller la porte blindée. Il s’exécute, piratant le système et ouvre la porte. Yann Valorus envoie un signal sonore pour prévenir le capitaine de notre bataillon. Celui-ci arrive avec ses hommes et le second bataillon qui devait venir. La libération et l’évacuation des otages compte un bon millier de citoyens Sluissi, huit ambassadeurs et une centaine de citoyens humains d’Eriadu. Tous nous remercient pour notre aide. Après que tous les otages sont rassemblés, les deux bataillons, le groupe de Jedi et moi les emmenons vers les deux croiseurs Arquitens qui les attendent. L’embarquement se passe sans souci, malgré les ordres du capitaine concernant la sécurité et la vigilance ; éviter une éventuelle attaque de l’armée d’Eriadu, car le soldat capturé fut laissé attaché à l’ambassade. Je regarde les otages libérés monter à bord des croiseurs sous la protection, pensant que la mission sera rapidement terminée avec succès. Une fois l’embarquement terminé, je monte dans mon chasseur Aile-V et décolle.

    ***
    Le grand vaisseau-amiral du blocus Sluissi est toujours debout et présent, menant de tous ses efforts une défense farouche contre les chasseurs de la République. L’un des deux vaisseaux qui le secondaient flotte immobile et inerte, devenu une épave qui a créé une ouverture dans le blocus. Sur le pont de commandement, le grand amiral Sluissi regarde ce triste spectacle devant ses yeux. Cette intervention armée de la République sur le blocus représente une des pires insultes à la flotte de Sluis Van : se faire vaincre par son meilleur client. Alors qu’il regarde la bataille entre chasseurs dans l’espace, un de ses subordonnés l’interpelle.

    Officier : - Grand amiral Sylon ! Les croiseurs légers de la République viennent de quitter Eriadu. Ils vont passer à nouveau le blocus.
    Grd Amiral Sylon : - Appel à tous les croiseurs du blocus ! Envoi immédiat de chasseurs pour intercepter ces deux croiseurs !
    Officier : - Nous avons aussi un autre problème. Les autres croiseurs ont envoyé une réponse annonçant que les renforts ne viendront pas avant longtemps. Nos chasseurs actuellement en vol sont trop occupés par ceux de la flotte Républicaine. Grand amiral, que faisons-nous ?
    Sylon : - Puisque c’est ça, il ne me laisse plus le choix ! À tous les croiseurs, chargez les générateurs de bouclier collectif ! Nous allons les enfermer dans notre propre bouclier Sluissi.
    Lorsque tous les croiseurs Sluissi du blocus reçoivent le message et répondent que les générateurs sont parés et prêts, Sylon s’installe dans son siège de commandement et presse avec orgueil le seul bouton rouge de son panneau de contrôle.

    ***
    Les deux croiseurs Arquitens remontent le ciel pollué d’Eriadu et sort de son atmosphère gravitationnelle pour entrer dans l’espace étoilé. Mon chasseur Aile-V noir et argent navigue entre les deux vaisseaux, les conduisant hors de la planète. Je suis ravi de revoir les étoiles et lance un appel collectif aux chasseurs Aile-X de mon Escadron. Quinze chasseurs répondent à mon appel et viennent m’aider à escorter les croiseurs remplis de soldats et de citoyens humains et Sluissi. Nous approchons enfin du blocus et je me prépare à attaquer tous chasseurs Sluissi ennemis qui vont attaquer nos deux croiseurs. Mais…
    C’est alors que de gros satellites sortent des croiseurs Sluissi et bourdonnent ; ils s’activent et une immense toile de plasma vert semble se développer jusqu’à englober toute la planète, avec nous dedans. C’est un bouclier planétaire ! Et une liaison du Liberty II le confirme.

    Cdt : - À tous les pilotes de la flotte Républicaine ! Le blocus Sluissi vous a enfermé dans un champ de bouclier Sluissi. Celui-ci est généré par tous les croiseurs de ce blocus et vous êtes à leur merci, privé de notre aide et de renforts. Nous ne pouvons plus attaquer ce blocus de notre côté.
    Leader Pégase : - Commandant, avons-nous des chances de notre côté d’attaquer les croiseurs pour biser le bouclier ?
    Cdt : - En effet. Mais ce genre de bouclier ne peut se désactiver que par un seul moyen. Il faut presser le bouton de commande qui se trouve sur le siège de commandement, à bord du vaisseau-amiral des Sluissi.
    Moi : - Commandant ! Ici Galen Arek. Si j’ai bien compris, il faut se rendre à bord du vaisseau amiral de ce blocus et trouver le siège de commandement ? Je propose de me rendre sur-le-champ dans le vaisseau-amiral pour faire cette tâche.
    Cdt : - Arek, je ne pense pas que vous puissiez atteindre le pont du vaisseau-amiral par vous-même. C’est une tâche plus périlleuse que vous ne le pensez.
    Moi : - Dans ce cas, commandant, avec votre permission, je demande le soutien de troupes des deux croiseurs pour mener à bien mon nouvel objectif.
    Cdt : - Alors allez-y. Que la Force soit avec vous !

    Je remercie le commandant, coupe la liaison et manœuvre mon chasseur afin de quitter le groupe de vaisseaux pour me diriger vers le plus grand croiseur Sluissi, le vaisseau-amiral. Dix canonnières TIO remplies de soldats me suivent, apportant le soutien dont j’ai besoin pour me frayer un chemin.
    Maintenant, c’est le moment du l’abordage à la manière de Starkiller.

    lundi 01 août 2016 - 08:48 Modification Admin Réaction Permalien

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    Mission : Barrage entre Eriadu et Sluis Van

    Le vaisseau-amiral Sluissi, le plus grand des croiseurs du blocus, est le lieu de ma prochaine bataille à mener. Nos croiseurs légers transportent des otages d’ambassade libérés et nous devons les amener hors du conflit entre les deux planètes. Le problème, c’est que la flotte Sluissi vient d’activer un bouclier planétaire qui englobe tout Eriadu et enferme la moitié de notre flotte (y compris les deux croiseurs). Le seul moyen de mettre fin à ce bouclier est d’entrer sur le pont du vaisseau-amiral, là où se trouve la commande. Je me dirige donc vers le vaisseau-amiral, dans mon chasseur et accompagné de soldats venus dans les canonnières TIO de notre armée.

    J’arrive en premier dans le seul et principal hangar à vaisseaux du croiseur, passant naturellement la barrière anti-vide d’entrée et posant tranquillement mon Aile-V noir et argent sur le sol. En fait, c’est mon droïde astromech R1-P7 qui pilote l’atterrissage pendant que je me prépare, puis ouvre le cockpit, saute de mon siège avec la Force et atterris sur le sol un demi-mètre avant mon chasseur. Accroupi pour amortir ma chute, je me relève sereinement et observe l’intérieur du hangar. Une grande pièce rectangulaire aux bords arrondis, aux murs gris clair et rempli d’une dizaine de chasseurs Sluissi ; des couloirs à balustrades en haut des murs et une grande porte métallique au fond du hangar. Quatre canonnières TIO débarquent et font sortir cinq soldats chacun. Avec R1, ils me rejoignent devant mon vaisseau.

    Cpl : - Padawan Arek, les unités Bleu et Argent sont venus vous prêter main-forte.
    Moi : - Merci pour votre aide. Allons-y.
    Cpl (aux autres soldats) : - Vous avez entendus ? Suivons-le.

    Je m’avance vers la porte de sortie du hangar, qui s’ouvre d’elle-même bien avant que j’arrive. Des soldats Sluissi armés de blasters lourds de combat surgissent et viennent nous attaquer. Je dégaine mon sabre-laser et allume sa lame bleue en trois secondes ; je me prépare à renvoyer des tirs tandis que les soldats Républicains se préparent à tirer de leur côté. Les soldats Sluissi commencent à nous tirer dessus et je pare ceux qui sont vers moi. C’est une petite bataille car les tirs ennemis sont pour la plupart retournés à l’envoyeur et les soldats Républicains sont plus coordonnés. Les soldats Sluissi sont rapidement neutralisés ; le chemin peut continuer.

    Je fais signe aux soldats qu’il faut entrer dans le large corridor devant nous. Au-delà de la grande porte métallique, un couloir octogonal se présente et monte vers un niveau supérieur. Je marche dans ce couloir avec mon droïde et les deux unités de soldats ; mes murs gris clair sont uniformes et il n’y a aucun signe d’autre couloir ou de croisement. Ah si, au bout de dix mètres parcourus, un croisement apparaît et des soldats Sluissi aussi. Je ne leur laisse pas le temps d’armer leur arme car je fonce sur eux et les passe au fil de ma lame de sabre. Nous continuons d’avancer dans le large corridor et nous parcourons dix mètres de plus. Une nouvelle grande porte métallique se dresse devant nous et elle est fermée par un système de verrouillage magnétique.

    Moi : - Heureusement que j’ai un droïde astromech avec moi. (Je m’adresse à mon droïde.) R1, tu peux ouvrir cette porte ?
    R1-P7 : - Bwioup bweeoup. (Il s’approche du panneau à côté et réalise son décodage de la porte.)
    Moi : - Merci R1 !

    La porte s’ouvre et nous pénétrons dans une salle carrée, grande et haute de quatre étages ; à chaque étage, un long couloir cloîtré avec des balustrades qui donnent sur cette salle. Une vingtaine de soldats Sluissi se trouvent devant nous et commencent à nous tirer dessus. Mon sabre en main et allumé, je me sers de mes techniques au Shien pour me défendre. Puis entretemps, je réutilise la Préhension de Force pour saisir un soldat Sluissi et l’envoyer faire tomber quatre de ses camarades. Les soldats qui m’accompagnent tirent sur le reste des soldats Sluissi et nous avançons progressivement dans la salle. Une dizaine d’autres soldats Sluissi arrivent et nous canardent. Je pare quelques tirs mais certains réussissent à me toucher et à me déstabiliser. Je décide de leur envoyer, par la poussée de Force, un grand caisson métallique qui en percute cinq contre le mur. Les autres sont neutralisés par les tirs des soldats Républicains. Peu après avoir vaincu nos adversaires, nous évaluons le périmètre pour voir si nous n’avons négligé personne dans notre combat. C’est là que je vois un officier Sluissi (reconnaissable à son uniforme) prendre la fuite vers une autre porte métallique.

    Moi : - Oh non ! Pas si vite, vous ! (J’utilise la Préhension et l’attrape en pleine course, puis l’amène vers moi.) Dites-moi comment atteindre directement le pont de commandement et je vous laisse partir.
    Officier Sluissi : - Je ne le ferais pas. Donnez-moi une bonne raison de vous le dire.
    Moi : - Les otages de votre ambassade sur Eriadu sont libres et en sécurité dans nos croiseurs. Si vous ne levez pas le bouclier, vous les mettez à nouveau en danger.

    L’officier Sluissi prend un air éclairci et donne sans hésiter le moyen d’accéder directement au pont : il s’agit de la porte métallique rectangulaire qu’il allait prendre. C’est un ascenseur. Après avoir relâché l’officier Sluissi, les soldats et moi nous dirigeons vers la porte de l’ascenseur ; je l’ouvre grâce à la clé d’accès donnée par l’officier et j’entre dans la cabine avec une première unité et R1. La montée de l’ascenseur dure une minute et nous arrivons dans un nouveau couloir octogonal mais en ligne droite. Le chef de l’unité Bleu renvoie l’ascenseur à l’unité Argent pour qu’ils nous rejoignent. J’avance avec R1 jusqu’au bout du couloir, suivi par les soldats de l’unité Bleu, et la traversée dure deux minutes. Je suis arrêté par une solide porte blindée de forme octogonale ; R1 s’approche du panneau d’ouverture pour déverrouiller la porte tandis que les deux unités au complet se préparent pour anticiper une contre-attaque. Le verrou se désactive et la porte s’ouvre en deux.
    J’entre enfin sur le pont du vaisseau-amiral, une large salle pyramidale où une vingtaine de postes et de sièges sont organisés autour d’un pont, où se trouve un siège. Une vingtaine d’officiers Sluissi se tournent dans notre direction et semblent surpris de nous voir. C’est alors que le siège au centre du pont se tourne et un Sluissi vêtu d’un uniforme de haut-gradé prend une expression de stupeur et de honte. C’est sûrement un grand amiral, selon ses galons.

    Grd Amiral Sylon : - Un gamin ? La flotte de la République est-elle à ce point désespérée pour envoyer un gamin jusqu’ici ? C’est ridicule.

    Les soldats se sont mis en position pour se défendre et dissuader les occupants du pont de faire quoi que ce soit. Je m’avance de trois pas en direction du grand amiral et sort mon sabre, sans l’allumer.

    Moi : - Grand amiral ! Au nom de la République et de la Coalition, je vous demande de lever votre bouclier planétaire et de laisser passer nos croiseurs en mission.
    Grd Amiral Sylon (dédaigneux et nerveux) : - Je n’ai d’ordre à recevoir d’un apprenti Jedi. Vous avez forcé ce blocus et vous n’en sortirez plus.
    Moi : - Vous voulez que vous dise ? Vous croyez bien faire alors que vous empirer la situation. La flotte Républicaine avait une raison valable de forcer votre blocus.
    Grd Amiral Sylon : - Et laquelle ?
    Moi : - Vos ambassadeurs et les autres otages de votre ambassade sur Eriadu ont été sauvés et récupérés. Notre intervention était dans l’ordre de cet objectif.
    Grd Amiral Sylon : - Nos… nos ambassadeurs… sont sains et sauf ? Vous les avez… libérés ?
    Je fais signe de la tête pour confirmer.
    Moi : - Et ils seront encore en danger si vous ne levez pas votre bouclier. Grand amiral, vous menez une guerre qui concerne les intérêts commerciaux de Sluis Van contre ceux d’Eriadu. Vous ne pouvez pas vous permettre de laisser la vie des otages en danger, en plein milieu de votre bataille. La République veut éviter la perte de vies innocentes et les protéger le temps que ce conflit prenne fin. Réfléchissez bien, amiral. Ce bouclier est une chance pour le gouvernement d’Eriadu de remettre la main sur vos ambassadeurs. Ne laissez pas votre orgueil militaire mettre à nouveau en péril les otages.

    Le grand amiral Sylon réfléchit longtemps, ne sachant quelle décision prendre selon mes propos. Puis, un de ses officiers l’informe que des croiseurs d’Eriadu se sont lancés à la poursuite des croiseurs légers transportant les otages. Sylon est alors convaincu et regagne son siège afin de faire lui-même la procédure de désactivation du bouclier. À travers les vitres du plafond, j’aperçois la toile de plasma s’estomper pour disparaître enfin. Un appel du Liberty II m’informe que le bouclier a disparu et que les deux croiseurs Arquitens peuvent enfin quitter le blocus. Les chasseurs de la République se lancent tous à la défense des croiseurs-transporteurs. Je remercie le grand amiral Sluissi pour sa compréhension et lui souhaite du courage pour la suite. Celui-ci me remercie à son tour.
    Les soldats Bleu et Argent, R1 et moi faisons le chemin en arrière et sans tirer sur qui que ce soit. Nous quittons finalement le hangar à vaisseaux et je manœuvre mon chasseur afin d’aider à escorter nos croiseurs.

    ***
    Notre intervention est enfin arrivée à son terme. Notre flotte de chasseurs de combat a réussi à mener les deux croiseurs Arquitens en-dehors du blocus et à ralentir les vaisseaux lourds d’Eriadu. Une fois l’escorte faite, le blocus Sluissi a réactivé son bouclier afin de stopper la course des croiseurs d’Eriadu et reprendre leur conflit. Tous nos chasseurs ont rempli leur mission. Les otages sont en sécurité et notre flotte va continuer à les mettre en lieu sûr, le temps que le conflit entre Eriadu et Sluis Van prenne fin.
    En ce moment, pendant que tous les soldats et les pilotes se reposent quelques instants, le commandant a réuni le groupe de Jedi envoyés pour faire le bilan et nous remercier de notre aide pour cette intervention. Il ajoute qu’il enverra un rapport au Sénat sur la situation et un autre à l’Ordre Jedi sur chacune de nos actions communes et individuelles. La réunion se termine et je peux enfin partir. Je croise une dernière fois les chevaliers Yann Valorus et Joy Karr et les saluent, disant que j’étais ravi de les avoir rencontré et leur souhaite bonne continuation. Tous les deux s’en vont avec le reste du groupe de Jedi pour la navette qui les ramène sur Coruscant. Ce fut au tour du commandant de me donner ses impressions sur mes récentes actions : il fut ravi d’entendre que j’avais agi en bien, surtout pour convaincre le grand amiral Sylon de lever son bouclier. Après une brève discussion, je rejoins enfin le hangar principal, monte dans mon chasseur avec R1 et nous décollons pour rentrer sur Yavin IV.

    Alors que mon chasseur Aile-V sort et s’éloigne du croiseur MC80 Liberty, je repense à ce que j’ai réalisé durant cette mission d’intervention. Je sens que j’ai agi comme un Jedi Gardien, sur terre comme dans l’espace. Mais… est-ce assez pour se voir un jour devenir chevalier ? Je l’ignore. Continuer à progresser, je peux. Savoir si je suis digne d’être chevalier, c’est peu possible. Seule la Force sait ce qui va m’arriver, une fois rentré à l’Académie.
    Et encore une fois…
    J’ai un mauvais pressentiment.

    Fin de la mission

    samedi 06 août 2016 - 17:01 Modification Admin Réaction Permalien

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    darkknight

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    Les orphelins de Saleucami


    Après avoir eu une longue discussion ave la chancelière nous parlons un peu ave Zadyssa et Ilan avant que crevé par les derniers évènements, je ne m'endorme d'un sommeil très agité. 


    La guerre, la violence, la mort, c'est ce que je ressens dans ce rêve particulièrement violent. Je m'approche d'un groupe de troopers et sauvagement je les tue tous sans aucuns remords puis tout ce qui bouge finit embroché au bout de la lame de mon sabre. 

    Et puis au bout du chemin, je vois Zadyssa, Ilan, Tyria, Galen et même Hagan et sa soeur. Mais malheureusement ils n'échappent pas à la règle du rêve. 


    C'est à ce moment que je me réveil en hurlant. 

    Moi: Nnnnnann!!


    Attirée par mon cris, c'est Oïane qui vient me tenir compagnie. J'admire cette petite fille au sang froid, qui n'a pas pleuré une seule foix depuis le début de la mission. 


    Oïane: Qu'est-ce qu'il y'a Lysandre. Je t'ai entendu crier. 

    Moi: Ce n'est rien. Ne t'en fait pas. 


    Je ne veux pas tourmenter la petite avec mon cauchemar a cause de la mort de son frère, elle ne le mérite pas. 


    Pourtant elle plisse les yeux et se concentre et finalement. 

    Oïane: Mais pourquoi tu as l'air si triste, gêné et honteux? 


    Je suis abasourdis, elle vient d'utiliser l'empathie de la Force sur moi sans même que je ne m'en rende compte!!


    Moi: Comment tu as fais??

    Oïane: Oh ça c'est quand j'étais en prison, disons qu'ils m'obligeaient à faire ça.

    Moi: Tu maîtrises la Force!

    Oïane: Oui et Hagan aussi la maîtrisait. 


    La tout de suite nos visages deviennent sombres. 


    Moi: Ne t'en fais pas, je suis sûr que tu vas réussir à surmonter cette épreuve et puis je serais toujours là pour toi!

    Oïane: Dis-moi quelqu'un est déjà mort dans ta famille?? Un proche ou quelqu'un que tu connais…


    Je regarde mes pieds avant de répondre. 

    Moi: Non, personne n'est mort dans ma famille mais je promet de faire tout mon possible pour t'aider!

    Oïane: J'aimerais devenir Jedi, comme toi, si Hagan l'était ça ne lui serait pas arrivé…

    Moi: Pas forcément. Ca aurait pu arriver à tout le monde. 


    A la fin de ma phrase, Ilan arrive essouflé pour me prévenir du départ imminent des orphelins à l'académie et du renfort de troupes qui va arriver. Il nous entraîne dans le camps et nous voyons les orphelins monter à bord d'un vaisseau. Oïane se contente de me dire un au revoir avant de partir retrouver les autres. 


    Kinsa: Cette petite a du potentiel, tu en penses quoi Lysandre?

    Moi: Oh oui. 

    Je regarde le vaisseau s'éloigner. 


    Moi: Ils vont devenir Padawan? 

    Kinsa: J'espère bien. 


    Pendant que nous parlons, plusieurs nouveaux vaisseaux arrivent. 


    Moi: Les renforts??!!

    Ilan: Oui!


    Nos sourires sont décontractés, enfin un peu d'aide de la République.

    Galen nous rejoins en courant. 

    Galen: Génial les renforts sont là mon père nous convoque à une réunion stratégique pour la suite des évènements. 



    jeudi 08 septembre 2016 - 21:39 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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    Mission : Les orphelins de Saleucami.

    Nous avons été convoqués par la Chancelière Sät'sa Cki pour parler avec elle. Cet entretien me permet d’en apprendre plus sur l’évolution de notre mission et ses conséquences : le danger que représentent les Impériaux placés sur Saleucami est bien réel car nous apprenons que, grâce à un espion, nous sommes avertis de l'arrivée imminente de renforts, dont une dizaine de Chevaliers Impériaux. La gravité de la situation est telle que je comprends que je vais devoir encore me battre pour sauver un monde envahi. L’autre nouvelle est aussi que le dirigeant Kallus a fait exploser la Château Noir. Un acte qui prouve qu’il va y avoir des représailles.
    La solution diplomatique ne pouvant être adopté (et c’est dommage), nous allons devoir mener bataille contre l’armée Impériale. Une fois l'entretien terminé, mon père nous annonce qu'il compte attaquer le camp impérial une fois que les orphelins seront évacués et les renforts seront arrivés. Tandis que les padawans sont partis se reposer et que Kinsa va méditer dans un coin, car je la sens assez tendue à cause de la tournure de notre mission, je décide de sortir du camp un moment.

    Le paysage peu désolé et accidenté de Saleucami me donne l’idée de faire le dernier exercice de l’entraînement de la Forme V : l’entraînement physique. Ma maîtrise du Djem So doit être parfaite si je veux pouvoir vaincre les agents de l’Empire, et pour ça je dois développer mon endurance. Sans plus tarder, je me lance dans l’environnement local au pas de course ; je cours sans m’arrêter, sur une longue distance et une longue durée. Je cours d’abord à moyenne allure, puis à mon allure maximale ; au bout d’une heure de course normale, je me sers de ma vitesse de Force pour accélérer et développer mes muscles de jambes. Je cours pendant dix minutes à cette grande vitesse puis ralentit progressivement, jusqu’à me retrouver au pas de marche et les jambes en sueur. Après une courte pause, je m’attaque à une série de 50 pompes d’affilée, une fois horizontalement et une fois verticalement (en arbre droit). Je termine mon parcours par une série de sauts de Force et de saltos entre quelques rochers aux alentours.
    Mon entraînement enfin terminé, je suis couvert de sueur et rentre au camp pour prendre une douche froide.
    Deux minutes plus tard, je me dirige vers mes camarades qui assistent au départ des orphelins pour Yavin IV. Entretemps, j’aperçois venir du ciel de grandes navettes de combat descendre vers le camp. Un appel de mon père confirme que ce sont bien des renforts. J’interpelle mon groupe en courant.

    Moi : - Génial ! Les renforts sont là. Mon père nous convoque à une réunion stratégique, pour la suite des évènements.

    Nous arrivons à la tente de commandement et entrons. Mon père et de nombreux officiers sont installés autour de la table de stratégie et nous attendaient. Le but de notre stratégie est simple : assiéger le camp Impérial et le prendre d’assaut, afin de forcer l’Empire à se délaisser de Saleucami. Plusieurs officiers sont d’accord pour envoyer quelques canonnières aériennes bombarder une seule fois le camp, permettant aux troupes Républicaines de l’infiltrer. Pendant que certains de nos soldats engageront le combat avec les stormtroopers, les autres iront libérer les prisonniers pour qu’ils rejoignent la bataille.

    Perseus Arek : - Si tout se passe bien, nous serons en mesure de prendre l’avantage sur le camp Impérial et de neutraliser tous ses occupants. Nos soldats seront épaulés par le soutien de nos chars d’assaut légers et de nos vaisseaux. Pour ce qui est des Chevaliers Impériaux, ces jeunes Jedi se chargeront d’eux.
    Kinsa : - Je pense que nous débarrasser d’une dizaine de chevaliers Impériaux peut poser un léger souci. Même si nous nous sommes entraînés pour ce genre de combat, nos adversaires pourraient se révéler plus coriaces qu’on ne le pense.
    Moi : - Et puis, ils vont sûrement se regrouper autour de la tente de commandement pour défendre celui qui l’occupe, c’est-à-dire Kallus.
    Perseus Arek : - Concernant Severin Kallus, je préfère me charger de lui, seul.
    Zad’+ Lys’+ Ilan : - Quoi ?
    Moi : - Tu veux t’en charger ? Par devoir ou autre chose ?
    Perseus Arek : - Cet homme constitue un réel danger pour la sécurité de la République, à cause de ses nombreux faits envers et contre la charte de la Coalition. Il est de mon devoir de le capturer vivant et de le mettre hors d’état de nuire, avant qu’il ne nous ramène à l’époque du premier Empire Galactique.
    Kinsa : - Lorsqu’on en aura terminé avec les chevaliers Impériaux, on vous rejoindra.
    Perseus Arek : - C’est entendu. Messieurs, Jedi et padawans, nous en avons terminé. Nous partons pour le camp Impérial dans un quart d’heure.

    La tente de commandement se vide et, tous les cinq, nous allons à notre tente pour nous équiper au mieux. De leur côté, Ilan, Zadyssa et Lysandre enfilent des protections de combat pour cadets à leurs tuniques ; Kinsa, elle, s’est équipée de son inséparable armure mandalorienne et ajoute sa bure de chevalier. Quant à moi, je prends mon temps pour modifier mon manteau noir en lui accrochant des protections en fin duranium noir pour les bras et les épaules. Je prends ensuite mon sabre-laser, l’allume et fait quelques techniques pour vérifier qu’il fonctionne parfaitement. C’est bon, il n’a aucun défaut. Je rejoins mon équipe pour le départ. Nous voilà parés pour la bataille.
    Nous reprenons place sur les moto-jets, Kinsa prenant Zadyssa avec elle et moi Ilan et Lysandre sur ma selle. Nous partons enfin, les moto-jets en avant et les véhicules d’assaut en arrière. La route pour atteindre l’emplacement du camp ennemi prend une bonne heure car nous avançons à une allure modérée et furtive, par précaution. Les chars d’assaut et ceux de transport font le plus de bruit mais cela ne nous dévoilera pas. Pourquoi ? Parce que des grondements graves et forts retentissent dans le ciel, suivis par l’apparition de gros nuages gris derrière nous.

    Moi : - Ce n’est pas un orage normal, ce qui arrive ?
    Perseus Arek : - Je dirais même plus, Galen. C’est une tempête d’orages. Cela va nous permettre de ne pas se faire repérer plus tôt par l’ennemi.
    Kinsa : - Mais espérons qu’il ne nous foudroie pas au moment de la lutte.

    Notre armée continue sa marche sous l’orage qui passe. Pendant le reste de la route, je me mets en méditation pour rassembler un peu de mes ressources énergétiques de Jedi pour m’assurer un gros avantage sur l’ennemi au combat. Je me répète sans cesse que je dois rester calme et serein dans mon esprit, afin de bien utiliser ma maîtrise du Djem So. Ma concentration est telle que je me sens aussi léger et serein qu’au moment où j’étais la première fois en lien d’union avec la Force.
    Kinsa me réveille à temps pour l’arrivée et je vois le camp Impérial à une dizaine de kilomètres de notre position. Nous nous installons derrière une grande rangée de lames rocheuses pour nous cacher. Mon père, ses officiers, mon groupe et moi passons de l’autre côté de notre cachette pour préparer le lancement de l’assaut. Devant nous, le camp Impérial n’a pas changé et il est calme : avec les jumelles que m’a passé un des officiers, je constate que la surveillance a été décuplée. Je passe ensuite l’instrument à ma camarade twi’lek, qui voit la même chose.

    Kinsa : - Les Impériaux ont dû se douter que nous viendrions. Je ne vois que cette raison pour avoir doublé la garde.
    Officier républicain : - Ce n’est pas tant un souci dans notre stratégie. Monsieur Arek, dois-je lancer l’ordre d’attaque ?

    Au même moment, je regarde le ciel orageux avec attention et une pensée me traverse l’esprit.

    Moi : - Si seulement l’orage s’abattait sur le camp Impérial au moment où nous parlons.
    Kinsa : - Galen, crois-tu sincèrement que l’orage va s’abattre sur ces Impériaux ?...

    BBBRRRIIIZZZZZZOOOOOUW !!!
    Un grand, terrible et puissant éclair zébra dans le ciel avant de terminer sa rapide descente dans l’enceinte du camp Impérial. De la fumée s’éleva depuis l’intérieur de cette enceinte puis on entendit des cris de panique. Il y a un incendie. C’est alors que d’autres éclairs illuminent le ciel pour annoncer le début de l’orage.

    Perseus Arek : - La tempête a commencé. Officier, ordonnez aux canonnières d’attaquer. Soldats, Jedi, allons ouvrir les entrailles de ce camps d’Impériaux !

    Tous les soldats s’élancent vers les murs du camp, les Jedi et l’agent du BSR en tête. Les tirs des canonnières nous indiquent que la bataille a commencé.
    C’est enfin le moment pour moi et mes camarades de dégainer nos sabres et de commencer le combat.

    vendredi 09 septembre 2016 - 15:18 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Les orphelins de Saleucami

    L'attaque a commencé et déjà les combats font rage. Le petit noyau Jedi que nous sommes se dirige directement vers la tente de commandement, autour de laquelle, comme prévu, se regroupent les Chevaliers Impériaux. Nous sommes cinq contre dix, mais il ne faut pas oublier un détail : je suis Mandalorienne. Faisons l'équation : une Jedi, c'est dangereux, une Mandalorienne, c'est dangereux, alors une Mando-Jedi, c'est très dangereux. Rapidement, je m'élève dans le ciel grâce à mon jetpack et les crible de tirs. La plupart sont déviés par leurs sabres ou leurs boucliers, mais quelques uns atteignent leur cible.

    Un Impérial, touché à la jambe, s'écroule sur le sol et je vois du coin de l'oeil Zadyssa qui le gratifie d'un bon rayon paralysant. Eh oui, mes padawans commencent à apprendre à utiliser d'autres armes que leur sabre !

    Très vite, je me retrouve en combat singulier contre un Chevalier plutôt imposant qui manie un double sabre-laser blanc comme ses collègues. Il me domine d'une bonne tête (le désavantage d'être plutôt petite) et me considère d'un air méprisant. Celui-là, je sens qu'on ne va pas être amis...

    Derechef, je me baisse pour éviter un coup qui aurait pu me coûter la tête et profite d'une roulade au sol pour lui faire un croche-pied. De l'autre côté, je me réceptionne, un genou et une main à terre, puis me relève pour faire un Saut de Force et abattre mon sabre par en haut. Il pare le coup et mettant son propre sabre en barrière et je reprends ma place d'avant le début du combat. Un grondement de tonnerre résonne dans tout le camp et j'avise les nuages noirs. Il va bientôt pleuvoir ou je suis une Togruta !

    Les premières gouttes de pluie ne tardent pas à me donner raison, et je suis toujours en train de me battre contre mon adversaire alors que Galen a déjà pulvérisé le sien. Je n'ai pas particulièrement l'esprit de compétition et pour le coup, je me sens un peu vexée.

    Moi : Fini de jouer !

    Alors qu'il s'apprêtait à me porter une attaque au flanc, je tends la main et l'envoie valser contre un mur. Le choc l'assomme et je dois faire face à présent à deux adversaires : deux jeunes femmes qui se ressemblent énormément, autant physiquement que dans leur façon de combattre. Allez...vu leur jeune âge, ça devrait être du gâteau uj ! Oh. Bon, j'ai quinze ans pour ma part, elle pourraient penser pareil. Je me recule, en faisant en sorte de les avoir dans mon champ de vision.

    Moi : Salut...je voulais préciser que je n'ai rien contre vous personnellement. On ne se connaît pas encore, alors... Je m'appelle Kinsa Talik.
    Impériale blonde : Talik ?! Tu es de la famille de ce Mandalorien répugnant ?
    Moi : Ouais, je suis sa fille, en fait.
    Impériale brune : Alors une raison de plus pour te tuer !
    Moi : Je n'ai pas prévu de mourir aujourd'hui, pour info.

    Réaction exaspérée des deux Impériales. Il est vrai que j'aime bien jouer la désinvolte, parfois, sur le champ de bataille, et je sais que ça agace les ennemis.

    Moi : J'espère que vous êtes bien accrochées.

    Avant qu'elles ne comprennent ce qui leur arrive, je lance deux filins qui s'enroulent autour d'elles, leur retenant les bras. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elles se retrouvèrent ligotées comme des saucissons. Je me rends compte que Galen a réussi à passer le barrage et que nous sommes à présent quatre contre quatre. Je me mets aux côtés des padawans, le sabre en position défensive.

    dimanche 11 septembre 2016 - 14:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Mission : Les orphelins de Saleucami

    L'offensive avait été lancée. Nous nous étions immédiatement dirigé vers la tente du dirigeant, prêts à faire face aux Chevaliers Impériaux. Il était vrai que j'appréhendai toujours un peu notre rencontre avec ces derniers, mais l'heure n'était plus au doute.

    Kinsa s'éleva dans les airs grâce à son jetpack, et assaillit nos ennemis d'une pluie de tirs. La plupart furent renvoyés, mais certains firent mouche. Comme c'était le cas pour l'Impérial juste devant moi qui était touché à la jambe - j'en profitai pour le mettre hors d'état de nuire à l'aide d'un tir bien placé.

    Notre attaque continuait jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quatre Impérial. Galen était parvenu à passer et nous étions désormais quatre contre quatre. Ce qui était déjà mieux que dix contre cinq... Je me demandais bien ce à quoi pensait les quatre Impériaux restants !

    Je tirai sur l'Impérial situé devant moi qui renvoya mon tir dans ma direction. Bon, je me doutai un peu qu'il ne se laisserait pas faire, donc je m'étais préparée à devoir en renvoyer à mon tour. Ainsi donc, je plaçai mon sabre sur la trajectoire du tir que je renvoyai vers mon adversaire... qui refit de même. C'était parti pour du ping-pong ! Malheureusement pour lui, je trouvai le jeu rapidement lassant... je me précipitai vers lui, sabre en main, et nos lames se heurtèrent une première fois.

    Cette fois-ci, j'essayai vraiment de laisser la Force me guider, et de ne pas faire trop confiance à mes yeux. Je parai un coup qui vint sur mon flanc droit avant d'en tenter un à mon tour sur le flanc opposé. Il le contra. Je tentai l'attaque circulaire, mais il se baissa et en profita pour me faire une balayette que j'esquivai grâce à un Saut de Force qui me fit atterrir derrière lui.

    Je fis de mon mieux pour me retourner le plus rapidement possible et l'achever d'un tir paralysant, mais il était déjà sur pied. C'est qu'il était rapide ! Alors que nous allions nous replonger dans un échange, un gigantesque éclair zébra le ciel et tomba sur une tente proche de nos duels qui prit feu - ce qui suffit à tous les stopper pour quelques secondes. La pluie devint de plus en plus forte jusqu'à ce que la terre du camp ne se transforme en une sorte de boue. J'en vins à me demander si on ne risquait pas de se faire électrocuter...

    Moi (mentalement) : Pas de mauvaise idée ! Reste concentrée !

    Sortit de sa contemplation de la tente, mon adversaire voulut se précipiter vers moi mais... glissa et tomba dans la boue à cause du sol mouillé. Ahurie, je le regardai avec de grands yeux étonnés, hésitant entre rire et le mettre hors-d'état de nuire. Finalement, je ne fis ni l'un ni l'autre : une balayette m'amena à terre. Je ne pus m'empêcher de lâcher :

    Moi : Comme ça, on est dans la même bateau...

    Alors que j'allai me relever, je remarquai une sorte de boomerang blanc qui venait dans ma direction. Instinctivement, je me plaquai au sol ; et quand l'objet fut passé, je me retournai pour voir de quoi il s'agissait. Un sabre laser. Blanc. Probablement celui de l'Impérial. Ce qui signifiait qu'il devait être sans défense... Je me tournai vers lui et allai lui tirer dessus.

    Impérial : Tu devrais faire plus attention...
    Moi : Ah ? Pourquoi ?

    Au même moment, je sentis un danger qui arrivait derrière moi. Je compris immédiatement qu'il s'agissait du sabre laser de l'Impérial. J'effectuai une rapide rotation et eus juste le temps de frapper la lame blanche avec mon sabre pour lui faire dévier de sa trajectoire. Le sabre fila vers le ciel - toujours en tournant sur lui-même - avant de revenir dans les mains de son propriétaire. Il voulut me porter un coup vers la tête que je parai, mais il profita du fait qu'il avait plus de force que moi et que je devais utiliser mes deux mains pour le contrer pour me donner un violent coup de pied dans l'abdomen, qui me coupa la respiration. Il enchaîna avec un croche-patte qui me fit retrouver la boue.

    Impérial : Tu n'es qu'une gamine après tout, je ne vois pas comment tu pourrais me battre...
    Moi : Mais pourquoi à chaque mission que je fais, il y a toujours quelqu'un qui m'appellera "gamine" ?
    Impérial : Tu préfères fillette, peut-être ?
    Moi : Mais non !

    Tandis que je répondais, je lui fis une balayette et alors qu'il chutait, je lui tirai dessus. Malheureusement, il contra le tir, mais j'eus le réflexe de faire de même et il fut touché à la cuisse. Je ne lui laissai pas le temps de se relever et enchaîna avec un nouveau tir qui subit le même destin. Je rangeai mon blaster et attrapai mon sabre en l'abattant sur l'Impérial, tout en sachant qu'il mettrait son sabre pour se protéger. Avant qu'il n'ait pus faire quoique ce soit, je fis glisser ma lame contre la sienne pour couper en deux son manche. Rendant son sabre inutilisable par le même temps. Je pus enfin ajouter la touche final à l'aide de mon blaster.

    Moi : Alors, tu disais... ?

    Ravie de lui avoir rabattu le caquet, je regardai où en était les autres et remarquai que tous en avaient fini avec leurs adversaires sauf Lysandre. Le Togruta battu tout de même son adversaire quelques secondes après. D'un coup, toute l’adrénaline me quitta, et je fus soudainement très fatiguée. Mais nous n'en avions pas fini. Nous devions rejoindre Galen et son père pour les aider à en finir avec le dirigeant Kallus.

    Moi : Ce n'est pas très pratique de combattre sous la pluie...
    Kinsa : Oui, surtout quand il y a de la boue, n'est-ce pas ?

    Ilan et Lysandre éclatèrent de rire. Leur hilarité entraîna la mienne.

    Moi : Disons que ça peut servir... l'Impérial que j'affrontai à glissé et est tombé dans la boue !

    Nouvelle hilarité général. Mais maintenant, on devait se re-concentrer... Il y avait un dirigeant Kallus à capturer ! L'avantage, c'était que sous sa tente, nous serions au sec...

    mardi 13 septembre 2016 - 08:47 Modification Admin Réaction Permalien

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