Les Missions du Chu'Unthor (page 13)
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Zadyssa
8788 Crédits
Mission : Un Pilote fantôme
L'attaque avait été dévastatrice. La moitié des habitations étaient en cendre et certains villageois étaient blessés. Mais le pire, c'était que les minerais avaient quand même été volés. Autrement dit, notre présence n'avait rien changé. Pourtant... j'étais certaine que personne n'avait quitté le vaisseau. Je n'avais senti aucune vie en lui quand je l'avais sondé grâce à la Force. Alors comment ?
Je soupirai, assise à même le sol. Enoliwen, mon padawan, était à mes côtés, n'osant pas parler. Il voyait bien que je réfléchissais et qu'il valait mieux ne pas me déranger. Jouant machinalement avec le cristal que j'avais autour du cou depuis que Kinsa me l'avait offert, je me décidai à me relever. Ce n'était pas le moment de se laisser abattre ! Ils avaient besoin de nous.
Eno : Qu'est-ce qu'on va faire, maintenant ?
Moi : On va s'entretenir avec les villageois puis on va rendre visite à ces salopards.
Eno : Tu veux toujours les engueuler ?Je marquai un temps d'hésitation.
Moi : Non, pas après ce qu'ils viennent de vivre. Ce n'est pas le moment. Mais ils m'entendront, tu peux en être sûr.
Eno : Rappelle-moi de ne jamais te mettre en colère.J'eus un petit rire.
Moi : C'est promis.
Nous allâmes dans la maison qui servait de refuge aux villageois sans foyer. Lenris s'y trouvait et je l'abordai immédiatement.
Moi : Nous allons partir quelques temps.
Lenris : Ah ? Mais... où ?Au lieu de répondre, j'attirai l'attention de tous les villageois.
Moi : Je suis désolée. Nous n'avons pas réussi à vous aider, contre ce vaisseau. Mais je vous promets que nous l'arrêterons. Juste avant qu'il ne parte, j'ai eu le temps de lui coller un mouchard : nous allons le surprendre à notre tour !
Une myriade de chuchotements s'éleva mais je les fis taire rapidement.
Moi : Pour cela, nous allons devoir partir quelques temps.
Cette fois, ils restèrent de marbre et je craignais les protestations qui allaient suivre. Heureusement, Lenris intervint :
Lenris : Pas d'inquiétude. Je suppose que ce ne sera pas long. Et nous n'avons pas besoin de Jedi pour reconstruire notre village.
Et ainsi, quelques minutes plus tard, Eno et moi étions de retour dans le vaisseau. Je branchai mon datapad à son unité centrale et le signal du mouchard devint nos coordonnées. Ce dernier nous indiquait qu'il se trouvait dans l'atelier militaire de Troida. Mauvais tout ça. Cet atelier militaire avait été la cible de nombreux conflits et appartenait désormais à la République. Autrement dit, s'il était toujours actif, le gouvernement de Balmorra était dans le coup... et je n'avais jamais été très douée en politique, c'était d'ailleurs bien pour ça que j'avais choisi d'être Gardienne. En plus du fait que j'appréciai me battre. Bon, nous étions bon pour une petite infiltration. J'expliquai ainsi mon plan à mon padawan : nous allions poser le vaisseau à deux kilomètres de l'atelier puis entrer par effraction dans le bâtiment. Comment ? Je l'ignorai encore.
Nous atterrîmes en douceur puis marchâmes jusqu'à la structure. C'était un grand bâtiment toujours à la pointe de la technologie et pourtant... une porte donnant sur un hangar était entre-ouverte. Soit ils étaient inconscients, soit ils étaient préparés à notre venue. Je penchai plutôt pour la seconde option, ce qui ne me disait rien qui vaille.
Eno : On risque de tomber dans la gueule du loup, non ?
Moi : Oui...
Eno : Alors on fait quoi ?
Moi : On y va. Mais sois sur tes gardes.Il acquiesça et je dégainai mon sabre laser tandis qu'il faisait de même. Nous avions eu raison : nous eûmes à peine le temps de mettre un pied dans l'enceinte du hangar que nous fûmes canardés de tirs. Des droïdes !
Moi : Rappelle-toi de tes entraînements, Eno ! Tu vas assurer ! Si tu te sens dépassé, cours te mettre à l'abri dans un coin !
Il n'en fit rien et resta à mes côtés. Il était stressé, ça se voyait, mais son visage était également empreint de détermination. Alors je lui fis confiance et me fondis dans la Force. Grâce à elle, je pus prédire la trajectoire des tirs et les parer. C'était comme à l'entraînement et ils n'étaient pas aussi nombreux que la fois où j'avais demandé un exercice supplémentaire à Kinsa. Alors, dès que je le pus, je bondis et utilisai la vitesse de Force pour atteindre le premier. C'étaient des droïdes de combat, plus particulièrement des droïdes assassins. La partie s'annonçait compliquée mais pas impossible.
Je le détruisis en lui plantant mon sabre laser. La lame violette grésilla puis je l'éteignis pour la rallumer une seconde plus tard afin de parer un nouveau tir. Je souris. Il était temps d'essayer autre chose. Aussitôt, je laissai la Force affluer en moi puis j'utilisai l'Inertie, le pouvoir pour lequel je m'étais entraînée de nombreuses heures afin de perfectionner mon style. Je sautai sur le plafond, couru sur quelques mètres pour changeai à nouveau le sens de la gravité. Cette fois, je fis en sorte d'être attirée par un autre droïde et lui arrivai dessus en tombant parallèle au sol et au plafond. Cette arrivée parut sortir de ses programmes car il ne m'avait pas visée. Et je continuai ainsi en faisant en sorte d'aider Enoliwen.
Mon padawan se débrouillait comme un chef, parant la majorité des tirs et esquivant les autres. Rien qu'à le voir, je devinai qu'il était plongé dans la Force comme il le fallait. Malheureusement, il se fit toucher au bras et gémit. Aussitôt, je le protégeai à l'aide d'un Bouclier de Force. Bien m'en pris car j'arrêtai plusieurs tirs de cette façon.
Moi : Reprends-toi, on en a bientôt fini avec eux !
Je détruisis le droïde qui l'avait eu et il fit de même avec le dernier. Le hangar fut de nouveau plongé dans le silence. Alors que je m'apprêtai à féliciter Enoliwen, la porte se ferma et se verrouilla. Nous étions coincés !
Moi : Mer** !
Ce n'était pas très poli et j'aurais sans doute pu utiliser les quelques mots que je connaissais en mando'a pour camoufler tout cela. Je jetai un coup d'oeil à Enoliwen qui commençait lentement à paniquer.
Eno : On... on est coincés ! On est prisonniers !
Moi : Calme-toi, calme-toi, on va s'en sortir.
Eno : Tu... tu es sûre ?Soudain, je compris combien c'était dur de promettre quelque chose quand, non, on est pas sûre. Je plaignis aussitôt Kinsa, avec le nombre de fois où je lui avais demandé la même chose. Alors je fis comme elle et me peignis une expression rassurée :
Moi : Oui.
Il acquiesça, rassuré, tandis que je commençai à faire le tour du hangar. Mes yeux s'attardèrent aussitôt sur le vaisseau qui était à l'intérieur. C'était lui ! C'était le vaisseau ! J'allais y entrer quand un voix qui n'appartenait pas à Enoliwen raisonna derrière moi. Je me retournai brusquement, sur mes gardes. Derrière moi, il y avait un homme musclé et, surtout, armé ! Sa dégaine me fit aussitôt penser à celle d'un contrebandier.
Homme : Hey ! Je vois que je suis pas le seul coincé ici, jolie demoiselle !
Moi, menaçante : Qui êtes-vous ?
Homme : Rien d'autre qu'un homme.Je ne lui laissai pas le temps d'ajouter autre chose et passai derrière lui en effectuant l'une des prises Mandaloriennes que m'avait apprise Kinsa. Sa gorge était désormais comprimée et il ne pouvait plus m'échapper.
Moi : Nom, prénom, motif de votre présence.
Il parut comprendre car il obtempéra rapidement :
Homme : Fen, Fen Azli ! Je... je venais enquêter...
Moi : Pourquoi ?
Fen : Je... peux pas....dire...Je relâchai mon étreinte et l'écartai de moi d'un coup de pied dans le thorax. Il tomba sur son séant et Enoliwen me rejoignit.
Eno : Qu'est-ce qu'on fait ?
Moi : Laisse-moi faire. (à l'attention de Fen : ) Pas de chance, je veux savoir.Mon regard lançait des éclairs et il comprit qu'il n'avait pas trop le choix.
Fen : Je venais enquêter pour savoir qui sont ces gens qui menacent nos affaires.
Moi : Pour qui travailles-tu ?Il hésita mais se résigna rapidement.
Fen : Pour Nuixy.
Je cachai ma surprise tout en étant intérieurement déprimée. Il fallait que ça tombe sur moi, évidemment ! Quelqu'un à la solde du gang de ma tante. Bah oui, c'était pas drôle sinon.
dimanche 03 mars 2019 - 13:10 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Titre : Le Darwi-Shi codex
Date : + 196
Lieu : Bellassa, dans les bordures du Noyau
Participants : Galen Arek (humain de Tython et chevalier Jedi) et Dexter Malachite (besalisk d’Ojom et padawan adulte).
Synopsis : Galen Arek est envoyé sur la prospère planète Bellasa, accompagné par Dexter Malachite, pour soutenir ce dernier dans une étrange investigation au sein de l’académie judiciaire de la capitale qui deviendra un véritable casse-tête. Afin de retrouver le meurtrier d’un professeur émérite, ils vont devoir suivre et résoudre les énigmes d’un terrifiant jeu de piste…
La mission à laquelle nous avons été convoqués par une session normale du Conseil est une de ses nombreuses affaires que l’on pense qu’il ne suffit pas seulement d’un peu de diplomatie ou de savoir combattre. C’est pourquoi quand je dis « nous », j’aimerais préciser que je compte un gardien en fonction… et un apprenant doué pour faire la sentinelle.
Je suis aujourd’hui sollicité donc, après avoir laissé ce cher CJ-3PO s’occuper de la Salle en mon absence, dans la chambre dudit Conseil où les maîtres semblent en train de m’attendre avec tout particulièrement un certain besalisk qui n’est pas très loin. Je devine à l’absence de Kinsa qu’elle doit être encore en mission ou bien occupée à ses propres responsabilités, donc je suppose que je reste un des deux chevaliers en réserve pour d’autres interventions et que cette fois ce sera plus… pédagogique.
Je m’avance vers l’arc de sièges dont la plupart sont occupés par les membres distingués de l’ordre.Kaarde : - Te voilà enfin Galen. Nous n’attendions plus que toi.
Moi : - Je me suis dépêché pour arriver à l’heure, en me disant que ça serait important.
Aynor : - Une convocation devant le Conseil est souvent importante, si bien qu’y répondre est la moindre des politesses. Pour ce qui concerne le sujet, ce n’est pas tant important dans le sens où il s’agit d’une mission particulièrement simple à comprendre.
Doc : - Nous venons tout juste de recevoir une demande du Sénat sur un sujet sensible.
Moi : - Lequel ?L’humain de Myrkr tend sa main, la passe dans le vide et active la carte holographique du projecteur.
Kaarde : - La planète Bellassa est une splendide et paisible monde qui appartient au système du même nom. On la considérait comme un joyau parmi tant d'autres des Mondes du Noyau, puisqu’il se compose d'un environnement naturel incroyablement varié et vivant, dont les natifs sont très fiers. À la fois sécurisante et impliquée dans la justice galactique, Bellassa a engagée fermement une politique d’offre et de services pour le cadre judiciaire de la République, en fournissant des hommes et femmes prêtes à assurer la défense pénale dans des postes actifs comme passifs. C’est pourquoi leur célèbre académie juridico-militaire fait l’objet d’une exclusivité parmi les plus prestigieuses dans le gouvernement.
Moi : - Quel est le problème ?
Pad : - Cette même académie, l’Institut Interfédéral Judiciaire, vient d’être victime d’un meurtre en son sein. Un des professeurs émérites a été retrouvé décédé, dans de curieuses circonstances, au beau milieu du hall de la galerie commémorative. Le corps enseignant est dans l’incapacité de mener personnellement l’enquête et ne veut pas se résoudre à faire appel aux services spéciaux. L’aide des Jedi a donc été demandée pour résoudre ce mystère dont les membres de l’Institut gardent encore au secret.Je reste un court moment en pleine réflexion de ces nouvelles puis je jette un coup d’œil à Dexter.
Moi : - C’est pour ça que tu es là Dexter.
Dexter : - Maître Brûle m’a mis au courant pour cette mission et de la probabilité qu’elle convienne à ma future voie de chevalier. Une occasion qui me permettrait d’expérimenter sur le terrain.
Pad : - Le choix de Dexter sur la voie de sentinelle nous a permis de prendre cette mission comme un moyen de voir et évaluer ses capacités dans ce corps de fonction de l’ordre. Être une sentinelle n’est pas chose aisée car il s’agit d’une voie située entre les deux plus communes, avec des particularités propres.
Kaarde : - Galen, nous aimerions que tu accompagnes Dexter dans cette mission afin de veiller sur son investissement et le soutenir au cas où.
Moi : - Je ne veux pas être mesquin avec vous mais il me semble que Dexter est un adulte et qu’il s’est bien débrouillé tout seul pendant ces dernières années.
Pad : - En effet. Néanmoins il est aussi un padawan. Et en tant que tel, il doit être accompagné par un membre confirmé pour réaliser ses premières missions pour éviter toute négligence au Code.
Aynor : - Dexter aura d’une personne de confiance pour l’assister dans la manière de réaliser une mission au nom de l’ordre, pour le guider dans ses démarches et sa déduction. De plus, si les choses tournent mal ou si cette enquête aboutit à une menace…
Moi : - Ça va j’ai compris. Un gardien ne sera pas de trop. Vous pouvez compter sur moi.
Kaarde : - Nous comptons sur vous deux pour la réussite de cette investigation.On nous remet alors un datapad régulier avec quelques informations sur la planète et l’académie, nous souhaite bonne chance puis nous quittons sommairement la chambre pour déambuler dans le couloir.
Moi : - Alors c’est ta première vraie mission chez nous, n’est-ce pas ? Comment tu le sens ?
Dexter : - Eh bien… J’avoue que je me sens balaud rien que d’y penser.
Moi : - On a tous eu ça dans notre apprentissage. Mais tu devrais en avoir eu l’habitude petit.
Dexter : - Non malheureusement. Les missions ne ressemblaient pas vraiment à des missions.
Moi : - Je comprends. Dans ce cas, sache que tu peux compter sur moi pour t’épauler. Enquêter sur des incidents relève des tâches communes pour nous autres gardiens et sentinelles, on aura du pain sur la planche tout comme pour ce matin. Pour parler des sandwiches que je vais préparer.
Dexter : - Je vais me nourrir de ton assurance Galen.
Moi, en consultant le datapad : - Bon. Après, cette mission paraît ordinaire comme ça mais notre victime n’a pas l’air de vraisemblablement sortir de l’ordinaire.
Dexter : - Est-ce qui te fait dire ça ?Moi : - Apparemment… il était professeur agrégé en crypto-criminologie et investigation approfondie. Drôle de métier pour un gotal soixantenaire qui a grandi dans les rues de Nal Hutta.
vendredi 15 mars 2019 - 08:11 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Titre : Le Darwi-Shi codex
Coruscant
« …Bellassa… Forêts, montagnes, contreforts, plaines, falaises, prés, lacs… Oh mais que de superbe paysage ! Certain coin ressemble à Phoenix.
Voyons l’itinéraire… Proche de Corellia et pourtant pas sur la même route… Donc partir vers Brentaal et de là direction nord sur la route d’hydian. Rien de compliqué ! »
Pad - Es-tu prêt padawan ?
Dexter - Oui, Maître ! J’ai encodé la route et les coordonnées de la planète.
Pad - Parfait, allons au conseil.
Padawan et maître sortirent de la salle des archives pour prendre la direction de la salle du conseil. Tout en marchant lentement à côté de son maître, Dexter se remémorait les informations qu’il venait de lire sur sa prochaine destination. En s’appuyant sur sa canne, les déplacements de Maître Brûle étaient de plus en plus lents. Néanmoins, son esprit restait vif et actif dans la Force. Elle pouvait ressentir la nervosité légitime du Besalisk.
Pad – Aurais-tu des problèmes de mémoire ?
Dexter – Non maître. Tout est bien enregistré dans la base de données de mon ordinateur oculaire, mais j’aime ne pas m’appuyer sur elle. Les pannes ou les piratages ça existent, non ?
Pad se contenta de sourire. Elle savait pertinemment bien qu’après l’opération de son oeil, le jeune cyborg s’était trop reposé sur la mémoire artificielle. Afin de lui donner une leçon, son maître l’avait elle-même piraté grâce à ses nanites. Ce retrouvant sans le plan du bâtiment qu’il devait espionner, il avait perdu plus d’une heure à chercher la sortie sans se faire prendre. Depuis lors, Maître Brûle et lui plaisantèrent souvent au sujet de la mémoire et de son utilité.
Une fois rentré dans la salle du conseil, Dexter s’était tenu à côté du chevalier Galen Arek. Celui-ci fut désigné par le conseil afin de veiller à ce que le padawan respecte les principes de l’Ordre Jedi durant la mission que le conseil venait d’expliquer en quoi elle consistait. Ensuite, les deux Jedi quittèrent les lieux.
…
Galen - Je comprends. Dans ce cas, sache que tu peux compter sur moi pour t’épauler. Enquêter sur des incidents relève des tâches communes pour nous autres gardiens et sentinelles, on aura du pain sur la planche tout comme pour ce matin. Pour parler des sandwiches que je vais préparer.
Le réptiloïde était ravi de l’entendre. Autant il appréciait de devenir une sentinelle, autant son grand estomac gargouillait comme une réponse de satisfaction lorsqu’il entendit les mots « Pain » et « sandwiches ».
Dexter - Je vais me nourrir de ton assurance Galen.
Le chevalier, en consultant le datapad - Bon. Après, cette mission paraît ordinaire comme ça mais notre victime n’a pas l’air de vraisemblablement sortir de l’ordinaire.
Dexter - Est-ce qui te fait dire ça ?
Galen - Apparemment… il était professeur agrégé en crypto-criminologie et investigation approfondie. Drôle de métier pour un gotal soixantenaire qui a grandi dans les rues de Nal Hutta.
Le cyborg activa la base de données de son ordinateur oculaire. Il prononça le mot « crypto-criminologie » définition en basic. Les définitions des deux mots s’inscrivirent sur l’écran que seul Malachite pouvait voir. Aussi, celui-ci lisait à haute voix afin que Galen comprenne ce qu’il faisait.
Dexter – Crypto, en basic, c’est bien un préfixe qui signifie « cacher ». Criminologie c’est l'étude scientifique de la nature, des causes, du développement et du contrôle criminel à la fois d'un point de vue individuel et social. C'est un champ interdisciplinaire qui étudie le phénomène criminel et qui fait appel à de nombreuses disciplines allant de la psychologie, au droit en passant par la sociologie (en particulier dans le domaine de la sociologie de la déviance) ou l'économie.
Galen – Euh… ce n’était pas clair ?
Dexter – Pour un humain, c’est votre langue maternelle, alors certainement que oui. J’ai rencontré pas mal de difficulté à apprendre le Basic. Les termes aussi pointus, j’ai besoin de réviser leur définition. C’était pour être certain de bien comprendre le métier de la victime.
Galen – Je comprends.
Dexter – Pour en revenir à ce que tu disais, je pense que les habitants de Nal Hutta, peuvent être justement les mieux placer pour étudier des criminels. Ce gotal répertoriait des gens peut fréquentable afin de les classés selon des critères, si j’ai bien tout suivi.
Galen – Probablement, nous verrons cela une fois sur Bellassa.
Dexter – Entendu ! Avez-vous une idée du pourquoi les autorités veulent que les Jedi enquêtes et pas aux services spéciaux ?
Galen – Je n’en sais pas plus que toi. Bien ! Nous allons rejoindre le Chu’untor. Il est en orbite de Coruscant.
Dexter – J’ai mon MIII01-DMW, si tu veux ?
dimanche 17 mars 2019 - 16:14 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Mission : Le Darwi-Shi codex
La traversée vers la planète Bellassa s’est plutôt bien passé, sans encombres, et nous manœuvrons manuellement le MIII01-DMW pour avoir une meilleure descente dans l’atmosphère de ce monde agréable et modérément civilisé dans son environnement. Une planète exactement telle qu’elle nous a été décrite nos informations données, avec son lot de grandes villes modernes à l’architecture urbaine écologique et ses grands espaces verts qui apportent un net contraste harmonieux. Au moins, on peut dire que même les mondes proches du Noyau savent éviter de devenir des œcumopôles trop invasives comme pour Coruscant. Et voir Ussa, la capitale planétaire, faire preuve de sa magnificence écologique tout en formant d’excellents fonctionnaires juridiques me donne le sourire.
Dexter nous fait atterrir dans un des spatioports de la ville et celui le plus proche de notre lieu de rendez-vous, avec les permissions confiées par le Conseil et un petit comité d’accueil muet dès que nous arrivons en ville. Le fait qu’on vous conduise jusqu’à l’Institut Interfédéral Judiciaire dans un véhicule de fonction ne me dérange pas vraiment mais je peux sentir que mon camarade besalisk n’a pas l’habitude d’être emmené quelque part par qui ou quoique ce soit. Et vu sa masse particulièrement typique de son espèce, le véhicule en question n’a presque pas prévu de faire bénéficier une place adaptable. Toujours est-il que je ne manque pas de lui rappeler que sérénité et harmonie font partie du credo des Jedi, afin d’éviter qu’il ne fasse de vagues sur le manque de prévoyance du comité.
Nous arrivons enfin à l’Institut Interfédéral Judiciaire, une académie plus large et plus composée que les académies militaires classiques et basée sur une architecture plus néo-baroque que d’autres, et nous nous rendons directement dans les étages supérieurs du bâtiment central. Il nous a suffi de prendre un ascenseur privé, parcourir un couloir ni large ni étroit puis d’arriver dans la fameuse salle où le crime s’est déroulé. Pour éviter qu’on nous prenne pour autre chose que des Jedi, j’ai mis mon manteau de bure brun-noir* par-dessus mes habits habituels et demander à Dexter de porter lui aussi un manteau adapté à sa morphologie : c’est d’ailleurs un habit composite traditionnel que portaient les sentinelles d’autrefois, ce qui va bien avec son futur rôle.
Un petit groupe de professeurs agrégés, allant du caamasi au cosien en passant par le keteerien, nous aperçoit et nous accueille avec les modalités typiques dus à notre réputation.Professeur agrégé 1 : - Soyez les bienvenus maîtres Jedi ! Nous étions si impatients que vous veniez à notre secours. Enfin le Conseil a accepté notre requête.
Moi : - C’est dans notre intérêt de répondre à qui le demande messieurs.
Professeur agrégé 2 : - Vous êtes venus à temps. Nous peinons à conserver l’état du corps de notre pauvre ami Jhak Sohn-Yer et il est difficile de laisser la scène intacte avec nos élèves agités.
Dexter : - C’est pourtant calme par ici.
Professeur agrégé 3 : - Nos étudiants et jeunes formés sont encore en cours mais lors des pauses ils deviennent curieux et intenables à vouloir voir ce qui s’est passé.
Professeur agrégé 1 : - Si vous pouviez nous éviter des désagréments pour nos élèves et notre établissement, nous vous en serions reconnaissants… maîtres qui ?Je m’éclaircis la voix en toussant un peu.
Moi : - Nous ne nous sommes pas présentés c’est vrai. Je suis le chevalier Jedi Galen Arek, soldat de paix en collaboration avec le CSR. Et voici le padawan Dexter Malachite qui m’accompagne.
Professeur agrégé 3 : - Un chevalier et un padawan ? Est-ce bien convenable avec ce mystère qui nous pèse dessus comme une enclume de fonte ?
Dexter : - J’ai été envoyé par le Conseil afin de résoudre cette enquête pour ma formation à la voie de Jedi sentinelle. Et le chevalier Arek est là pour me juger et me prêter main-forte dans ma mission.
Moi : - Faites-nous confiance et nous vous assurerons que cette affaire sera vite conclue… sans mal.
Professeur agrégé 1 : - Dans ce cas…Ils se décalent sur les côtés pour nous indiquer le milieu de la salle, ordinairement commune au corps enseignant d’élite, et ils entourent ce qui semble être la scène de crime. Nous découvrons le corps légèrement dénudé du gotal Jhak Sohn-Yer allongé, yeux révulsés, lèvres entrouvertes, teint cadavérique malgré nulle trace de proto-décomposition naturelle et quelques rides de vieillesse révélées par le décès.
Mais surtout la scène est elle-même étrange : ce professeur émérite est allongé sur le dos avec les membres tendus vers les bords, un double cercle tracé visiblement avec son propre sang avec autour des signes étranges pour des ignorants mais significatifs pour un amateur minimum ; des flèches cardinales ont même été tracées pour rejoindre quatre grandes lettres qui ne sont pas du tout des indications.
Dexter contemple la scène tout en gribouillant du mieux qu’il peut ce qu’il voit, observe et analyse avec son data-carnet de notes à stylet.Dexter : - Douze signes autour d’un cercle et quatre pointes cardinales… une sorte de cadran solaire ?
Moi : - Si c’était un cadran solaire, la scène aurait été faite de manière à ce que le corps serve d’aiguille. Là, c’est plus de l’horlogerie. Qu’est-ce qu’il y a d’autre Dexter qui est au nombre de douze ?
Dexter, en pleine réflexion : - Hum… Les membres de l’ancien Haut Conseil Jedi ? Non, j’ai trouvé. Les signes astrologiques principaux. Avec leur direction selon les points cardinaux.
Moi : - C’est aussi ce que j’ai pensé dès ma première observation. Mais regarde bien les lettres à chaque pointe. Tu ne remarques rien d’anormal ?
Dexter : - On dirait… qu’ils sont placés dans le désordre. (Il s’approche plus en détail et scrute chaque lettre en les balayant en silence.) « Uniques » ?
Moi : - Je ne sais pas ce que c’est mais ça pourrait être un mot-clé à noter.Dexter s’empresse de noter la combinaison des lettres, tout en vérifiant la position numérologique des signes, puis il passe directement à l’interrogatoire.
Dexter : - En venant ici, j’ai cru comprendre messieurs que le professeur Sohn-Yer était quelqu’un de très attaché à l’usage de la culture ancienne et des messages codés pour résoudre les plus extravagantes enquêtes qu’on puisse rencontrer. Y aurait-il un lien avec sa mort ?
Professeur agrégé 1 : - Jhak était parmi nous un élément incontournable dans notre enseignement phare qu’est l’investigation et le droit. Ses cours amphithéâtraux avaient toujours pour but de donner aux futurs hommes de loi les bonnes capacités pour résoudre une enquête avec talent et rapidité. Et quand il n’était pas à jouer les magistrats, il se servait de ses connaissances pour élaborer des parcours instructifs pour s’assurer que tous avaient assimilé ses leçons.
Professeur agrégé 2 : - Ce qui l’a amené dernièrement à nous préparer son ultime projet pour les épreuves finales de fin d’année. Un de ces parcours qu’il était pleinement capable de produire par son génie et son sens du jeu. Avant qu’il ne nous quitte… assassiné et trouvé comme ça…
Professeur agrégé 3 : - Il nous l’avait promit sur son honneur et son temps. Le Darwi-Shi codex.Je suis immobile et intrigué comme Dexter en entendant ce détail bien étrange dans la conversation.
Moi : - Le Darwi-Shi codex ? Qu’est-ce donc ?
Professeur agrégé 1 : - Le fruit de toute une existence de métier et de passion pour notre confère. Un jeu de piste d’investigation tenu secret, auquel nous voulions que nos élèves participent sans qu’ils sachent ce qu’il est pendant les épreuves de fin d’année. Il nous parlait d’un parcours immense, des éléments cachés et des messages codés selon un fil conducteur bien précis pour arriver à une ultime solution à résoudre. Elle nous aurait permis de déterminer les plus agiles, les plus malins et les plus compétents. Et maintenant, pour avoir juste pris son inspiration dans un datacron vieux de plus de quatre mille ans, nous nous retrouvons… (Il désigne le corps et la scène avec désespoir.) Avec ça.Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 05 avril 2019 - 22:56vendredi 05 avril 2019 - 18:38 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Titre : Le Darwi-Shi codex
Une enquête de police ! C’était une vraie enquête sur un meurtre, avec des indices énigmatiques et peu de témoins. Pour le besalisk, c’était le moment de la récolte des infos. La planète correspondait à la description qu’il s’en était faite. A l’institut inter-fédéral Judiciaire, le quadrumane remarqua que les professeurs leur avaient fait bonne accueil, malgré l’inconfortable transport. Malachite constatait aussi la diversité des espèces. Le padawan fut un peu étonné par la présentation du chevalier Arek. Il ne s’était pas arrêté à son affiliation à l’Ordre Jedi, mais avait précisé être soldat de paix en collaboration avec le CSR. Le réptiloïde se promit de demander à Galen pourquoi il avait précisé cela.
L’important pour le moment fut de rester concentrer sur la scène du crime.
…
Galen – Le Darwi-Shi codex ? Qu’est-ce donc ?
Pendant que le professeur agrégé 1 répondait, Dexter écoutait attentivement, tout en observant toutes les personnes présentes. Tous les enseignants semblaient affectés par la mort de Jhak Sohn-Yer.
Le professeur agrégé 3, le keteerien, semblait préoccupés par la réaction des enfants. Aux vues de la formation des élèves, il était plus que logique qu’ils soient curieux, d’autant plus qu’ils sont ici pour apprendre à enquêter. Ce bipède à peau orange et aux yeux noirs, fut le plus septique à voir un padawan et un chevalier répondre à leur demande. Il aurait probablement préféré des maîtres.
Le professeur agrégé 2, le cosien, rappela à Dexter une vieille histoire sur un Jedi de son espèce que Maître Brûle lui avait appris. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Ce maître de classe semblait également trouver que les élèves étaient agités. Conserver un corps ainsi, devait être désagréable pour tout le monde. Il avait montré combien la mort de son collègue l’avait touché. Et Dexter nota que c’était probablement lui le plus affecté par la mort de Sohn-Yer.
L’attention du cyborg se reporta sur le caamasi terminant sa phrase en regardant le cadavre. Ce professeur agrégé 1 semblait prendre un rôle de leader ou peut-être était-il hiérarchiquement le plus à même de diriger le groupe. Cet enseignant avait utilisé le mot « impatients » lorsque Galen et Dexter étaient arrivé. Lui aussi s’attendait à ce que l’Ordre Jedi envoie des maîtres. Le colosse nota qu’aucun d’entre ses éminents membres du corps enseignant ne s’étaient présenté. Ensuite, c’est encore cet être à fourrure et aux yeux jaunes qui parle « d’éviter des désagréments pour leurs élèves ». D’un côté, cela se comprenait de l’autre Malachite ignorait pourquoi ces termes le chiffonnait. Par après, le Professeur avait parlé de Jhak en termes élogieux et respectable. C’était encore lui qui venait de fournir des informations importantes avec ses derniers commentaires.
En observant le cadavre, Dexter laissa passer quelques secondes comme pour permettre aux trois professeurs de se recueillir une dernière fois auprès de leur collègue. Ensuite, le padawan se permit de reprendre la parole.
Dexter – Nous vous remercions chers professeurs pour votre collaboration. Puis-je me permettre de prendre quelques échantillons ?
La surprise se lisait sur tous les visages, y compris celui du chevalier.
Galen télépathiquement : Échantillons ?
En répondant en acquiesçant du chef, le quadrumane sorti des gants de scientifique de la poche intérieur de sa bure. Il les enfila sur ses mains de chaire. Ensuite, le cyborg appuya sur l’avant-bras supérieur gauche et un tiroir mécanique en sorti. Délicatement, Dexter prix une éprouvette et des bâtonnait. Le padawan s’approcha du cercle de sang. Le keteerien était visiblement inquiet.
Le professeur agrégé 3 – Faites attention au corps… qu’aller vous donc faire ?
Tout en appliquant le geste à la parole, le padawan s’arrêta à une distance raisonnable du cercle rouge. Tout en appelant la Force, Malachite la laissa couler en lui. Puis, utilisant la télékinésie, il lâcha l’éprouvette et un bâtonnait des mains afin de permettre aux ustensiles d’être porter par la Force jusqu’à récupérer un échantillon du liquide rouge. Ensuite, l’échantillons voltigea vers la main gantée du réptiloïde qui le saisissait.
Galen regardait encore le colosse d’un œil interrogateur et intrigué. Le cyborg bouchonnait l’éprouvette et d’un de ses doigts artificiels de sa main droite inférieur sorti un feutre qui nota le chiffre 1 sur le verre. Puis, le tube fut placé en poche intérieur. Dexter recommença les mêmes gestes avec une autre éprouvette sorti d’un même tiroir. Un petit coup de télékinésie et un prélèvement de la lèvre entrouverte fut prix. Même si le sang était déjà un séché, en exerçant une pression de la Force sur le bâtonnait, celui-ci pu récupérer quelques gouttes. Une fois le second échantillon en main, Malachite nota de la même façon le chiffre 2 sur le verre après l’avoir bouchonné. Les deux échantillons en pochent, le padawan était près à se diriger vers le laboratoire.
Dexter – Avec tout le respect que je vous dois, auriez-vous un laboratoire où nous pourrions analyser ceci ?
Le professeur agrégé 2 – Oui, je vais vous y conduire.
Dexter – J’ai encore un autre échantillon à prendre, ensuite, ce sera avait plaisir.
Galen – Que cherches-tu de plus ?
Dexter – Utiliser la Force afin de détecter si Monsieur Sohn-Yer porterait trace d’une maladie ou autres.
Télépathiquement, le padawan envoyait le mot « poison » au chevalier. Il refusait de créer un dialogue de sourd ou d’inquiéter les professeurs, mais Malachite refusait d’exclure toutes les pistes.
Galen – Je comprends. Et comment vas-tu t’y prendre ?
Dexter – Grâce au Curato Salva !
Le professeur agrégé 1 – Le Cura… quoi ?
Galen tenta d’expliquer ce pouvoir de la Force aux enseignants tandis que le padawan s’appliqua de nouveau dans la Force. Bien qu’il ressenti une forme de fatigue cérébrale, Dexter cherchait à appliquer ce qu’il avait appris. Lançant la Force vers le défunt, Dexter cherchait des corps pathogènes étranger. Au temple, avec son ami Weedge, le padawan avait passé du temps à observer les fiches des différents poisons et maladies courantes des gotals. Hélas, au contact de la Force sur Jhak, l’image de la mère de Dexter s’imposa suivi du souvenir enfuit de l’énorme explosion sur Ilum qui tua son père. Lâchant prise avec la Force, le padawan eut un mouvement de recule important et ses yeux s’humidifiaient.
Dexter – NON !
Galen surpris – Padawan ? Que s’est-il passé ?
Se ressaisissant, Malachite secoua la tête. Comme d’habitude, aucunes larmes ne pouvaient couler.
Dexter – Je n’y arrive pas, je pense avoir trop user de Force. Je m’excuse Chevalier Arek mais je ne peux pas utiliser ce pouvoir aujourd’hui.
Galen ressenti qu’il y avait autre chose, mais n’insista pas devant les témoins médusés par le recule du padawan.
Galen – Je comprends.
Le professeur agrégé 3 – Les cours se terminent, devons-nous encore garder cette scène ainsi ?
Pendant que le chevalier répondit aux professeurs, le padawan s’isola dans le fond de la pièce. Il n’avait plus d’autre choix que de laisser couler l’émotion en lui afin qu’elle disparaisse. Ce fut court, mais douloureux. Dexter réalisait combien la mort de ses parents étaient encore et toujours une plaie ouverte. Galen l’approcha et le padawan se voulu concentrer sur sa mission. Ensemble ils devaient discuter des différents éléments de l’affaires et poser des théories. Malachite espérait que l’analyse des échantillons leur apporterait d’autres éléments.
Mentalement, le quadrumane résuma ce qu’ils savaient. Le gotal Jhak Sohn-Yer est la victime. La cause de la mort reste encore indéterminée, mais la trace sur la lèvre laisse à supposer un coup porter au visage. Une mise en scène avec les cercles et les signes astrologiques sont là pour une raison inconnue. Le mot « unique » devait avoir une importance. Ce professeur avait trouvé un datacron vieux de plus de quatre mille ans. Comment ? Est-ce le codex ? Cette personne était quelqu’un qui aimait le jeu, les jeux de pistes, et ses dernières préoccupations étaient précisément de créer un parcours instructif pour les élèves. Il aimait placer des éléments cachés pour rendre les enquêtes difficiles afin que les enseignés puissent mettre en application les précieux cours reçu. Et si…
Galen – Comment ça va Dexter ?
Dexter – Et si ceci n’était que le Darwi-Shi codex !?
Galen – Que veux-tu dire ?
Dexter – Jhak aime le jeu. Il prépare l’épreuve de fin d’année pour les élèves. Il découvre ce vieux cube et y trouve son hobby : un jeu de piste. Il le met en application. Que penses-tu de cette théorie ?
Galen – Que tu as beaucoup d’imagination…
Dexter – Mais encore ? Est-ce fou ?
Galen – Jhak aurait quel intérêt à se faire tuer pour une épreuve de fin d’année ?
Dexter – Si c’est bien lui le cadavre. Allons analyser le sang, il éliminera ma théorie, ou la confirmera.
Ce message a été modifié par Padme111 le dimanche 07 avril 2019 - 11:38dimanche 07 avril 2019 - 11:38 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Mission : Le Darwi-Shi codex
Le sujet de cette enquête commençait de devenir plus compliqué que je ne le pensais, notamment sur le fait que ça ressemble à une mise-en-scène travaillée par un maniaque qui savait ce qu’il faisait. En tout cas, le besalisk padawan savait comment se comporter et réagir pour commencer à bien cette enquête, prenant des mesures pratiques et scientifiques pour trouver des pistes ; au moins, il sait comment avancer dans cette situation. Dexter s’est même pris la peine de demander l’accès à un laboratoire avant de tenter avec la Force une pratique ingénieuse sur le corps de notre victime. Lâchant prise subitement, il eut un mouvement de recule important et ses yeux s’humidifiaient.
Dexter : - NON !
Moi, surpris : - Padawan, que s’est-il passé ?
Dexter, se ressaisissant : - Je n’y arrive pas, je pense avoir trop usé de la Force. Je m’excuse chevalier Arek, mais je ne peux pas utiliser ce pouvoir aujourd’hui.Je sonde l’apprenti pour m’assurer qu’il n’avait rien et je me doute qu’il y avait autre chose, quelque chose de plus personnel. Mais je n’insiste pas devant les trois membres du corps enseignant et lui fait part brièvement de ma compassion de membre supérieur.
Moi : - Je comprends.
Professeur agrégé n°3 : - Les cours se terminent, devons-nous encore garder cette scène ainsi ?
Moi, aux professeurs : - Non, il faudrait mieux la déplacer ailleurs. Nous allons profiter de votre laboratoire pour en apprendre davantage sur le décès de monsieur Sohn-Yer. Le mieux serait d’éviter que vos élèves ne se doutent de rien sur notre présence ni de la scène du crime.
Professeur agrégé n°2 : - Il vaudrait mieux, parce que nos élèves actuels seraient bien capables de fouiner là où il ne faudrait pas. Vous imaginez ? Un crime commis dans l’enceinte de notre institut, une scène bien étrange et son corps encore dans les locaux ?
Professeur agrégé n°1 : - Nous et les autres professeurs nous chargerons de porter la nouvelle aux classes de manière pondérée. Ils doivent être tout de même au courant du décès de Jhak mais pas des manières dont il a été retrouvé. Il en va de l’intérêt de notre pédagogie et du moral de nos apprenants.
Moi : - Dans ce cas, si vous permettez…Même si Dexter a pris un croquis de la scène, et qu’il s’est éloigné un moment pour se remettre d’un choc, je me sers dans une de mes poches de ceinture utilitaire multi-usages et prend mon datascope pour prendre une à plusieurs photos de la scène en prenant divers angles de vue. Les trois professeurs s’en sont retournés à leurs occupations, me laissant si nécessaire un badge d’accès pour tout le bâtiment enseignant, et je prends un moment pour voir comment se porte le concerné à la mission.
Moi : - Comment ça va Dexter ?
Dexter : - Et si ceci n’était que le Darwi-Shi codex !?
Moi : - Que veux-tu dire ?
Dexter : - Jhak aime le jeu. Il prépare l’épreuve de fin d’année pour les élèves. Il découvre ce vieux cube et y trouve son hobby : un jeu de piste. Il le met en application. Que penses-tu de cette théorie ?Que c’est une éventuelle possibilité, me dis-je mentalement. La configuration de la scène propose ce genre d’alternative dans une enquête comme celle-ci, la disposition même du corps aurait aussi une tournure dramatique pour l’élaboration d’un jeu. Seulement, c’est encore une hypothèse et nous n’avons pour l’instant que peu d’éléments. Je reconnais que Dexter fait bien de mentionner cette possibilité mais ce serait là l’œuvre d’un individu toqué ou d’un maniaque comme je le pressentais.
Moi : - Que tu as beaucoup d’imagination…
Dexter : - Mais encore ? Est-ce fou ?
Moi : - Quel intérêt Jhak aurait à se faire tuer pour une épreuve de fin d’année ?
Dexter : - Si c’est bien lui le cadavre. Allons analyser le sang, il éliminera ma théorie ou la confirmera.J’acquiesce tout en revenant près du corps pour prendre les précautions afin de l’emmener ; les échantillons pris pourront être complémentés avec le corps à portée si nous voudrions pousser nos recherches plus loin. Dexter me laisse faire sans critiquer, me regardant mettre le cadavre dans une housse protectrice puis effacer la scène… tout en lui indiquant que j’ai pris des photos et que la laissée comme ça serait une mauvaise idée. Surtout avec des élèves qui seraient trop curieux.
Un moment plus tard, nous sommes dans un des laboratoires du sous-sol de l’institut et profitions de son matériel adapté aux soins intermédiaires et aux tâches plus chirurgicales. Le corps déposé sur une table d’auscultation, le besalisk qui est concentré sur le microscope réglable par terminal pour son analyse sanguine, je fais un peu comme les cent pas tout en observant tantôt les photos holographiques de la scène de crime et une copie du croquis tantôt le corps du professeur gotal décédé. Il y a peu de temps, j’aurais été perturbé par la morphologie de cette espèce si je n’avais pas fait la rencontre de Cole et je me serais peut-être contenté de garder une distance modérée de vue. Mais là, passer en revue un corps inerte pour chercher des indices ou des indications suspicieuses ne semble pas me dérouter.
J’ai beau être un gardien Jedi, je ne vois rien de dérangeant à faire un peu d’auscultation mortuaire pour résoudre une énigme : son teint famélique, tempes sèches, lèvres légèrement enflées, cicatrices de coupures nettes aux poignets, pas d’hématomes flagrants… Plus je regarde en détail et plus je commence à voir des indices qui ne me sautait pas aux yeux dès la première fois, bien que je triche un peu en amplifiant ma vue.
Je sens que le besalisk a envie de me parler en sortant de son mutisme concentré.Dexter : - J’ignorais que tu étais avec le Corps de Sécurité de la République.
Moi : - C’est un bénévolat comme un autre pour moi. Disons que je sers d’intermédiaire entre l’Ordre et l’intérieur paramilitaire de la République pour assurer un maintien stable du gouvernement et participer plus largement aux missions de paix. En tant que Jedi gardien, aider le CSR est un hobby et un devoir.
Dexter : - Je vois. En soit, c’est typique de ta voie d’assister les forces de l’ordre.
Moi : - Tout à fait. (Je change de conversation.) Tu as du nouveau ?Le besalisk quitte temporairement son poste et vient de donner les quelques premiers détails de son analyse sanguine ; à l’entendre, je peux deviner qu’il a passé du temps libre à discuter avec Weedge pendant son séjour à l’Académie.
Dexter : - L’analyse a dévoilé plusieurs éléments, ce qui deux nouvelles qui ne sont ni bonnes ni mauvaises. Mon échantillon de sang a révélé que Jhak Sohn-Yer souffrait d’un début de cancer cérébral mais aussi que son décès remonte environ vingt heures.
Moi : - Il serait donc mort dans la soirée d’hier.
Dexter : - Selon le terminal, le flux sanguin est parfaitement sain et il n’y a aucune trace de poison ou toxine médicale dans son métabolisme. À croire qu’il était encore en état de vivre naturellement pour encore quelques années. Seulement… il y a un détail qui me chiffonne.
Moi : - Laisse-moi deviner. Son cœur avait un souci ?
Dexter : - Il m’a fallu un moment pour approfondir l’analyse et l’échantillon m’a appris que son sang contenait… des traces d’anesthésiant.
Moi : - Ce qui explique le fin trou dans sa nuque.
Dexter : - Un trou ?Je lui montre vite fait l’emplacement de la très fine trouée dans la peau au milieu de la nuque, en prenant soin de ne pas abîmer l’état dégrisant de la tête poilue.
Moi : - Si j’en crois la taille du trou et la profondeur, il s’est fait poignarder dans la nuque avec une seringue de taille 12 avec une précision chirurgicale. Il n’aurait pas pu se faire lui-même la piqûre lui-même puisque que son bras n’aurait pas donné un résultat net et propre comme celui-ci.
Dexter : - Donc on l’aurait mis sous anesthésiant avant de le tuer. Il se serait fait attaquer dans la salle en pleine nuit, avec une procédure qui aurait fait penser à un arrêt cardiaque au premier abord puis un suicide si on ne découvrait pas la présence du produite.
Moi : - Mais l’agresseur se doutait que la trace d’anesthésiant serait relevée et il a tout de même maquillé la scène de manière à laisser un message.
Dexter : - Un message codé donc. Ou alors, Sohn-Yer s’est rendu compte qu’on voulait le tuer…
Moi : - Il aurait donc voulu faire passer un message le temps que l’anesthésiant fasse effet. Si les gotals étaient capables de résister au venin des Killiks, il a du avoir une occasion de résistance pour agir.
Dexter : - L’anesthésiant n’est pas vraiment comme un poison mais c’est plausible.Reste à savoir comment Sohn-Yer a pu se faire ses coupures et où il aurait été attaqué avant de finir dans cette salle où il est mort. Je consulte à nouveau les photos holographiques et le croquis pour comprendre de nouveau la signification de ces marques autour de lui ou encore la posture du corps.
Moi : - En tout cas, il y a bien un lien avec ce « Darwi-Shi codex ». Si Sohn-Yer prévoyait de mener un parcours d’enquête pour des sélections annuelles, son projet devait être un travail dangereux. Et puis il y a ce cube étrange qu’il avait trouvé…
Dexter : - Il nous faut alors consulter son bureau.
Moi : - Mais encore ?
Dexter : - Il est la victime et il y a un assassin, qui a du entendre parler de ce cube. En trouvant ce cube ou la signification de la scène de crime, on pourra trouver le pourquoi du comment ?Ce qui veut dire que l’on va devoir passer au peigne fin chaque mur, recoin et feinte qui soit. Heureusement pour nous, il nous suffit de se servir de la Force pour détecter un moindre détail.
***
Le bureau du professeur Sohn-Yer n’a rien de bien exceptionnel dans la taille de pièce ni dans le choix de l’aménagement. C’est une salle sobre et harmonieuse, avec trois fenêtres de transpacier qui donnent sur la cour intérieure de l’institut, des étagères garnies de data-livres sur divers thèmes sémiologiques et culturels de la galaxie, quelques mémoires studieux conservés et des thèses. Le meuble principal est un modèle standard pour tout organisme professionnel, avec quelques touches de teintes qui le rendent plus académique et du petit matériel pour les activités manuscrites.
De plus, il y a un support antigrav pour y déposer un objet en particulier, qui devait être le cube en question, parce qu’il ne s’y trouve pas ou plus. Nous avons néanmoins trouvé un vibro-canif de poche au pied de son fauteuil, avec ses initiales gravées dessus et un peu de son sang séché. Pas d'autre arme ni de seringue délaissée. Je continue de fouiller du regard les différentes étagères de la pièce tandis que Dexter inspecte de fond en comble les tiroirs et recoins du bureau. Un moment déjà nous peinons à trouver un indice de plus à notre investigation.Dexter : - Je ne vois nul trace de tiroir secret ni de coffre dissimulé. Mêmes mes capteurs ne détectent rien d’anormal sur ce meuble. (Il tient entre ces mains un dossier qu’il a ouvert.) Et les seuls documents qui s’y trouvent sont des corrigés d’exercices de haut niveau, des brouillons de cours magistral et même plusieurs copies de son curriculum vitae. Il en avait du savoir et des compétences, Jhak Sohn-Yer.
Moi : - Continuons de chercher, on finira par trouver.C’est en balayant la grande étagère du milieu que je remarche l’avant-dernier niveau en partant du haut. Chaque data-livre présente un titre complet avec sous-titre et numéro ou lettre de série sur la tranche mais ceux de ce niveau-là n’ont que des lettres et se suivent dans un ordre alphabétique banal. Je me penche pour voir de plus près la configuration du rangement, observe de plus près les tranches ou tire un des livres pour le feuilleter. Le contenu se révèle être du texte banal, quasi-identique à tous et sans aucun intérêt, donnant à l’ouvrage une valeur plus décorative. Une idée me vient à l’esprit mais je préfère interroger le novice dans son intérêt.
Moi : - Dexter, viens par ici.
Dexter, en arrivant : - Qu’est-ce qu’il y a ?
Moi : - Observe cette étagère et dis-moi ce que tu remarques.Le besalisk s’exécute et consulte tout l’étagère, du rayon le plus haut au niveau le bas, et constate à son tour la singularité des data-livres sans titre ni contenu pertinent. Je peux sentir qu’il se sert de ses attributs mécaniques de cyborg pour approfondir ses capacités mais je préfère ne pas le critiquer, histoire de le laisser faire cette enquête lui-même pour ensuite noter mentalement un rapport fiable pour Pad et le Conseil. Dexter finit son observation et se redresse pour me dire son constat.
Dexter : - On dirait qu’on a trouvé un mécanisme caché. Les livres sont décoratifs mais pas que.
Moi : - Tu peux préciser s’il-te-plaît.
Dexter : - Je pense que la présence de ces data-ouvrages permettent de réaliser une combinaison mécanisée dans l’étagère elle-même, qui doit ensuite permettre l’accès à une partie dissimulée dans le grand meuble ou bien dans la pièce elle-même.
Moi : - Tu connais la combinaison exacte ?Le padawan adulte est plongé dans une grande réflexion puis cela devient clair comme de l’eau de roche. Il se baisse ensuite pour s’approcher des data-livres et au lieu de les sortir ou de les déplacer, il les pousse vers le fond ; il pousse chaque ouvrage selon l’ordre des lettres et avec une seconde d’intervalle.
Une fois la dernière lettre poussée, un tiroir sous le meuble s’ouvre aussitôt à nos pieds. Il contient un autre livre qui, cette fois, contient les notes et réflexions sur la découverte du cube et sa signification.
Je remarque que, pendant la lecture faite par Dexter, certains mots sont surlignés de vert ou de bleu.samedi 04 mai 2019 - 12:01 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Un Pilote fantôme
Après avoir exploré la dernière pièce, nous nous repliâmes jusqu'à notre vaisseau. Fen avec nous, je gardai un oeil méfiant sur lui : je n'avais toujours aucune idée de ce qu'il faisait réellement là-bas et il était temps de l'interroger. Mais avant, je devais organiser mes idées. J'enjoignis donc à Enoliwen de méditer sur ce qu'il venait de découvrir et fis de même. L'homme de Nuixy resta dans un quartier ; il ne pouvait pas sortir sans passer devant nous. Et dans ce cas, il serait mal barré.
Résumons. Le vaisseau était vide. Personne n'était jamais monté à son bord depuis des lustres, la poussière dans chaque recoin en témoignait. Si personne n'était monté, alors il y avait deux solutions : un pilotage à distance ou un droïde. Or, le tableau de bord était également plein de poussières, donc l'hypothèse du droïde était impossible. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : ce vaisseau était piloté à distance... Donc ce n'était pas lui qui volait les minéraux, c'était impossible. Si personne, ni droïde ni pilote, n'était à son bord... alors ce n'était pas lui le fautif. Donc... ce n'était qu'un leurre ! Mais qui ? Qui volait ? Comment les minéraux étaient acheminés jusqu'à cette usine ? Et dans quel but ?
Je pris une grande inspiration pour me calmer. Tout d'abord, réfléchir calmement. Ils avaient créé des armes à partir des minéraux donc cette personne ou ce groupe avait la volonté d'attaquer ou de vendre. Ce qui expliquerait la présence de Fen sur les lieux. Ensuite, même si personne ne surveillait le bâtiment, il y avait tout de même des droïdes de sécurité. Donc ce n'était pas un lieu public, c'était quelque chose de secret. Le gouvernement était-il au courant ? Ce serait étonnant, mais ce n'était de toute façon pas le moment d'y penser. Donc, le vaisseau était piloté à distance pour détourner l'attention et quelqu'un volait les minéraux sur place. Maintenant que j'y repensais... il y avait beaucoup de fumée lors de l'attaque du vaisseau, ce devait être pour couvrir les agissements du voleur. Était-il déjà présent sur place ? Là était toute la question.
Je me relevai et, voyant que mon padawan méditait toujours, je le laissai finir. Il avait bien progressé : ses talents s'étaient révélés très utiles pendant l'infiltration. Et il avait su faire abstraction de son anxiété et de sa tendance à s'énerver rapidement pour combattre. C'était très bien, il allait être temps d'élever le niveau.
Je me dirigeai ensuite vers le quartier de Fen et entrait sans prévenir. Ce dernier était étendu dans le lit, un grand sourire sur le visage. C'était un homme dans la quarantaine. Son visage était anguleux et ses traits, grossiers. Un cicatrice barrait son nez, ses yeux étaient marrons et une calvitie lui créait une auréole brune striée de blanc sur la tête. Il se redressa en me voyant entrer :
- Salut mini-Yunixy !
Je me crispai. Il savait qui j'étais.
- Quel est ton but ? demandai-je sèchement.
- T'es directe, toi. C'est intéressant. Ta tante m'a dit de te prendre sous mon aile.
- Je n'en ai pas besoin. Je te signale que je t'ai battu et que tu n'as rien pu faire. Tu n'as rien à m'apprendre.
- Vraiment ? Et mon but alors ?Je serrai les dents. Qu'est-ce qu'il était énervant ! Croisant les bras, je le dévisageai de haut et attendis qu'il cède.
- Ok, ok. Je viens enquêter sur ces gens. Ils créent des armes à partir des minerais des populations et les revendent en empiétant sur notre territoire. Je dois les mettre hors d'état de nuire.
- On a au moins un objectif commun, commentai-je. Je dois les empêcher de détruire les efforts des populations. Tu es au courant d'autres choses ?
- Je sais qui tire les ficelles.Un sourire se dessina sur mes lèvres.
- Qui ?
- Un politicien. Il récupère une partie de l'argent vendu. L'autre partie revient à un gang qui sévit depuis des années, notre rival.Aussitôt, j'établis la marche à suivre. D'abord, il fallait séparer le politicien du gang. Et surtout, il fallait réunir des preuves. Pour cela, la meilleure chose à faire était de s'en prendre directement au gang en question. On pourra apprendre des choses grâce au chef et en finir avec le politicien ensuite. Le détrôner ne sera pas bien compliqué une fois les preuves en main. J'exposai tout cela à Fen qui acquiesça. M'allier à une personne comme lui ne me plaisait pas mais... c'était nécessaire.
- Tu bouges pas d'ici, lui dis-je en sortant.
Il me restait désormais une chose à faire... Un entraînement avec Enoliwen. Il allait devoir affronter un gang, je devais l'y préparer. Je pris mon blaster, allumai mon sabre laser, et lui tapotai l'épaule pour qu'il ouvre les yeux. En me voyant ainsi armée, il eut un sursaut et recula, surpris.
- Qu'est-ce que... ? s'étonna-t-il.
- Un entraînement ! Je t'expliquerai tout après. Une fois que tu m'auras fait tomber. Demain on va s'occuper d'un gang, il faut que tu sois prêt. Allume ton sabre !dimanche 05 mai 2019 - 15:03 Modification Admin Réaction Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Mission : L’arène
Lieu : Anneau de Kafrene
Participants : Kinsa Talik (Chevalière), Zadyssa Yunixy (Chevalière)
- Ouch !
J’eus un sourire, et je tendis une main à Zadyssa pour qu’elle se relève. Mon ancienne padawan s’en saisit prestement et se remis sur ses pieds, en garde, mais avant de pouvoir reprendre l’entraînement, mon comlink sonna. Profitant de cette pause impromptue, j’épongeai la sueur de mon front avec ma manche, puis me saisis du comlink. C’était un message de Jorus, qui me demandait de me rendre au centre tactique avec Zadyssa.
- On dirait qu’on a du taf ! lançai-je à ma petite sœur, dont les yeux commencèrent à briller.
L’une comme l’autre, nous étions toujours très enthousiastes quand il s’agissait d’une mission – sauf quand il s’agissait d’une histoire d’escorte diplomatique. Le plus vite possible, nous nous rendîmes présentables et montâmes de deux étages pour retrouver Jorus. Ce dernier nous attendait devant une holoprojection que je reconnus au premier coup d’œil.
- L’anneau de Kafrene…laissai-je échapper.
Il hocha la tête.
- En effet. Tu y est déjà allée ?
- Non…mais je connais l’endroit. C’est là où mon père s’est caché pendant des années…et là où il est mort. Ahem… Bref. Quelle est la mission ?
Jorus me considéra quelques secondes avec une expression indéchiffrable, puis toussota et fit apparaître l’image d’une arène de combat. Je connaissais ce genre de pratiques, où les gens se battaient pour le spectacle, et plus spécifiquement pour de l’argent. Elles n’étaient pas forcément très légales, mais la plupart des temps les forces de l’ordre fermaient les yeux.
- Sauf que celle-ci est particulière, expliqua le maître Jedi. Des informateurs nous ont transmis leurs doutes quant à son véritable but. Ils suspectent qu’elle sert de couverture pour quelque chose d’encore moins reluisant.
- Pourquoi nous ? demanda Zadyssa, curieuse.
- Parce qu’il se trouve que vous êtes parmi les seules Jedi qui maîtrisent le combat au corps-à-corps assez pour se faire passer pour de vrais combattants. Ou combattantes, en l’occurrence.
Je souris. Une mission sous couverture ? Même si elles finissaient bien trop souvent par une fuite en catastrophe parce que je m’étais faite démasquer à un moment ou à un autre, je les aimais bien. Parfois, je l’avouais, c’était agréable de quitter l’identité parfois pesante de Kinsa Talik pour jouer un rôle éphémère mais amusant.
- Alors…pas de Force, pas de sabre laser, juste pieds, poings, et cerveau ? lançai-je.
- En effet. Vous vous ferez passer pour deux mercenaires freelance qui ont besoin d’argent facile. Je vous fais confiance pour vous tailler une petite réputation et en profiter pour découvrir ce qui se trame.
- Vous pouvez compter sur nous, maître.
Il nous tendit un disque qui contenait toutes les informations annexes que nous potasserions durant le voyage, et je m’éclipsai à la suite de Zadyssa. Avant d’aller directement au hangar où le centre tactique débouchait, il fallait d’abord aller au temple secondaire et nous préparions. Alors que nous marchions, Zadyssa me couva d’un regard inquiet.
- Inquiète pour Kafrene ?
Je secouai la tête.
- Je n’en sais rien… Si je commence à avoir des états d’âme à chaque fois que je me rends sur une planète où un membre de ma famille a eu des ennuis, ça craint. De toute manière, c’est grand, la chance que j’aille à l’endroit précis où il est mort est minime. Eeeet c’est quand on dit ça que ça arrive.
Zadyssa étouffa un rire.
- C’est vrai que la Force a un drôle d’humour.
- Alors, prête à montrer ce que je t’ai appris ? fis-je en changeant de sujet plus ou moins discrètement.
- Oui ! Par contre, si tu te fais battre, tu vas en entendre parler jusqu’à la fin de tes jours.
- La même. Deal ?
- Deal.
Nous montâmes dans nos quartiers pour nous préparer, avant de nous retrouver au hangar, sans sabre ni bure, avec de fausses identités fabriquées par Dexter. C’était trop risqué de prendre l’Arrow : mon vaisseau était un peu trop connu pour être discrets. Il avait eu une sacrée histoire avant moi… De même, pour me rendre moins reconnaissable, je m’étais faite quelques tatouages éphémères. Beaucoup de Twi’lek en avaient.
- Alors…apparemment, je suis Liora Maris, et toi Kath Whelea, notai-je.
J’avais mis des lunettes de pilote sur mon front et une de mes tenues non-Jedi, qui comprenait un foulard prune et un pantalon rembourré noir. Quant à Zadyssa, elle en avait récupéré une aux tons jaune foncé. Avec ces vêtements, nous nous démarquerions, mais pas exagérément : il y avait des moments où l’habillement était important…
- Kafrene, on arrive ! lança Zadyssa.dimanche 05 mai 2019 - 15:08 Modification Admin Réaction Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
L'Arène
Allongée sur une banquette du vaisseau, j'attendais que nous arrivions : nous venions de recevoir une mission très intéressante, avec Kinsa. Mais j'étais un peu inquiète pour elle, elle faisait mine de rien mais j'étais sûre qu'aller là où son père était mort la tracassait. Enfin, ça ne servait à rien d'en parler si elle ne le voulait pas. Quand il ne resta que deux heures avant d'arriver, j'attirai à moi le disque et l'actionnai.
- Il est temps de voir ces informations, dis-je en sortant Kinsa de sa méditation.
Ma grande soeur acquiesça et s'assit en face de moi. Un hologramme apparut alors, celui représentant l'anneau de Kafrene. Je me demandais toujours comme la structure faisait pour ne pas se dissocier... Enfin ! Un bâtiment était rouge, situé à la base de l'un des astéroïdes et j'en déduisis qu'il s'agissait de notre arène. Elle s'étendait sur une surface respectable et ça devait être possible qu'il y ait un réseau souterrain étant donné qu'il faisait corps avec l'astéroïde.
Kinsa pointa du doigt une zone plate sur une tour :
- C'est là qu'on doit atterrir, c'est notre zone d'atterrissage.
- Ok. Et l'arène est là. On sait quoi d'autre ?l'hologramme disparut et une liste de combattants apparue. Elle recensait tous ceux qui s'étaient affrontés dans cette arène ces six derniers mois. Et il y en avait beaucoup. Le premier au classement était un certain "La Mort", un Trandoshan invaincu depuis quatre mois qui avait grimpé les échelons. Quand je croisai le regard de Kinsa, nous eûmes toutes les deux le même sourire et rîmes nerveusement.
- Mais c'est quoi ce pseudo ? m'exclamai-je finalement.
- Aucune idée mais c'est naze !Certains avaient des pseudos du même type, et nous eûmes droit à des "La Faucheuse" ou encore "Les Ténèbres", mais la majorité avait opté pour un simple nom, probablement d'emprunt. Cependant, les informations à propos des organisateurs étaient maigres voire inexistante. Tout ce que nous savions, c'était que les différentes arènes étaient rivales et que la nôtre était une incontournable et que le chef était un redoutable combattant. Elles étaient assez nébuleuses.
- Bon, et quoi d'autre ? fit Kinsa en faisant apparaître la dernière projection.
Ce qui apparut, ce fut le mode de fonctionnement de l'arène. Visiblement il n'y avait pas besoin de payer pour participer : il suffisait de s'inscrire le jour même et nous entrions dans la liste. Ensuite, les combats se font par niveau : plus on gagne, plus on monte dans le classement, plus on affronte des forts et plus on gagne de l'argent. Pour l'instant c'était simple mais les choses se corsèrent par la suite avec leur système de gain. Il reposait sur les paris. En gagnant, les combattants empochent 70% de ceux-ci. 25% vont aux organisateurs et les 5 autre aux parieurs vainqueurs. Mais plus ces derniers grimpent les niveaux, plus cela se complexifie puisque la majorité vote pour le meilleur qui gagne souvent. À ce niveau-là, les places deviennent payantes et c'est de là que vient l'argent. Mais là où c'était étrange, c'était au niveau des perdants. Quand ils perdent en étant faibles, ils doivent payer les organisateurs : le montant équivaut à la somme totale que les parieurs ont misé sur lui. Ainsi, plus on monte, plus il y a de risque de tomber de haut.
- C'est compliqué, remarquai-je.
- Oui. Pour l'instant, ces informations ne nous aident pas trop.Une alarme nous informa que nous allions bientôt sortir de l'hyperespace. J'échangeai un regard entendu avec Kinsa et éteignis le disque que je glissai dans ma poche. Même si je me souvenais des moindres détails de ces informations grâce à ma mémoire photographique. Je m'assis dans le siège du pilote et entendis Kinsa toussoter à côté de moi.
- Je refuse.
- Mais pourquoi ? gémis-je.
- Parce qu'on va arriver dans une ceinture d'astéroïdes. J'ai pas envie de mourir.À bout d'arguments, je cédai et changeai de places. Oui, j'étais un danger public quand je pilotais, mais c'était pas une raison pour m'en empêcher ! Nous atterrîmes sans encombre sur Kafrene. Je me levai et m'étirai.
- C'est partiii.
J'étais Kath Whelea, maintenant. Une mercenaire freelance qui voulait se faire de l'argent facile. Je respirai un bon coup et endossai mon rôle. J'avais fait de nombreuses missions où j'avais dû prendre une couverture. À vrai dire, ça avait été le cas de ma première mission : nous avions dû infiltrer un complexe de la République pendant la guerre, autant dire que j'avais commencé fort. Aucune mission de couverture ne pourra être pire que celle-là, la pression ne pourra jamais être aussi forte.
- On a rendez-vous avec les informateurs pas loin de l'arène, m'informa Kinsa.
Nous nous rendîmes donc au point de rendez-vous, nous faufilant entre les passants qui étaient nombreux, traversant la misère, et quand je vis qui étaient les informateurs, ma mâchoire se décrocha et je me figeai. Les jumeaux Miraluka.
- Qu'est-ce que... ? fit Kinsa, tout aussi étonnée que moi.
Visiblement, nous n'étions pas les seules à être mal-à-l'aise car Luka se dandinait d'un pied sur l'autre, lui qui était d'ordinaire si sûr de lui.
- On vient en amis, révéla Mira. C'est nous les... informateurs.
- Pourquoi ? m'exclamai-je aussitôt.Il y avait forcément quelque chose, il y avait forcément un piège. Ils avaient voulu m'attirer là, ils...
- Law s'occupe de choses sur Metellos alors on a décidé de gagner un peu d'argent avec Luka.
Ce dernier opina du chef, conscient que je ne les croyais pas.
- Qu'est-ce qui nous prouve que vous dites la vérité ? les menaça Kinsa, méfiante.
Elle n'arrêtait d'ailleurs pas de me jeter des regards en biais, inquiète. Les jumeaux échangèrent un regard.
- Les informations qu'on a à vous donner.
- L'argent que les organisateurs gagnent se perd, avoua Luka. Elle... disparaît. Elle est utilisée pour autre chose, quelque chose de secret, on pense.
- Quoi ? demandais-je.Ils haussèrent les épaules.
- À vous de voir, c'est pour ça qu'on vous a appelées, vous, les Jedi.
J'échangeai un regard intrigué avec Kinsa qui était toujours sur ses gardes.
- Pourquoi vous nous avez contactés ? demanda-t-elle.
Mira soupira avant de révéler que c'était parce qu'ils voulaient rembourser leur dette, et je compris qu'ils faisaient référence à la fois où je les avais laissé partir. J'esquissai un mince sourire tandis qu'ils disparaissaient dans la foule. Nous étions de nouveau seules.
- Ça va ? m'interrogea Kinsa.
J'acquiesçai.
- Je suis juste... surprise. Je m'y attendais pas.
- Moi non plus.
- Bon, ce n'est pas tout, mais il serait temps de s'inscrire pour les combats d'aujourd'hui, changeai-je de sujet.Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le lundi 08 juillet 5023 - 12:13Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le lundi 08 juillet 2019 - 12:14dimanche 05 mai 2019 - 19:59 Modification Admin Réaction Permalien
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Padme111
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Titre : Le Darwi-Shi codex
Terminant la lecture du livre, Dexter resta un moment muet. La victime eut réalisé un très bon travail d’analyse de ce datacron. Sohn-Yer fut quelqu’un de très méthodique, il recherchait clairement un emplacement.
Galen – Tout ce qui est en vert, me fait penser à des lieux. Des chiffres, des groupes circonstanciels de lieux, des références à des statues…
Dexter – Il cherchait un emplacement où placé le datacron
Galen – Dans quel but ?
Dexter – L’examen de fin d’étude ! Je crois que notre cadavre a noté plusieurs endroits où le cacher. D’abord, il note tous les lieux intéressants, ensuite, il fait son choix et le cache.
Galen – Ça reste une théorie.
Dexter – Oui, mais il nous a aussi noté tous les indices pour déchiffrer les lieux. Et n’oublions pas les flèches cardinales qui est comme une boussole. Sur tous les plans, il y en a, non ? Les signes astrologiques étaient dans le désordre
Galen – Tu ne suggères quand même pas de tout décrypté pour ensuite trouver l’endroit où est le codex ? Cela prendrait trop de temps.
Dexter – La Force pourra nous aider. Je pense qu’on peut se laisser guider par la prémonition et notre logique. Les signes sont normalement à placer selon des dates, des mois, donc des chiffres. Tu me suis ?
Galen – Oui, ça j’y avais déjà penser. On garde les chiffres du mois pour les signes et on les place dans l’ordre donner sur le schéma.
Ensemble, ils déblayèrent le bureau avec soin. En déplaçant les copies corrigés, l’attention du cyborg s’arrêta sur le nom de l’élève.
Dexter – En surligné bleu, le nom de Casteau Fr’yed est-il noté ?
Galen – Attends, je vais vérifier.
Il prend le livre, le feuillette un peu et trouve effectivement le nom surligné en bleu. En le confirmant au quadrumane, il conserve le livre ouvert mais le pose sur le pupitre. Prenant une feuille et un stylet, il s’assoie sur la chaise. Le besalisk était content d’avoir mémorisé ce nom puis posa délicatement la pile de papiers sur le divan. Il avait eu le temps de voir que si ce corrigé était en haut de la pile, c’était parce qu’il avait la note maximum. Malachite vient se placer à la droite d’Arek tout en restant debout. L’humain prit les photos de la scène du crime et les déploya sur le bois.
Galen – Le premier signe est à la place du dixième mois. Et le second…
Dexter – Cinq !
En prenant le mois correspondant, ils obtenaient une série de 12 chiffres dans un ordre qui semblait ne pas avoir de lien.
Galen – Résultat final n’est pas concluant. Des codes à 12 chiffres, il en existe pas mal.
Dexter – Oui, dans des jeux vidéo, dans des codes barre d’achats, des numéros sociaux, numéro de carte d’identité, des codes wifi … la liste est longue. A mettre en place avec le mot « uniques » ?
Galen – Nous avions dit que l’agresseur voulait faire passer un message.
Dexter – Un code chiffre qui soit uniques ! Ok, ce qui m’intrigue c’est que uniques est aux pluriels. Deux codes à six chiffres ?
Galen – C’est peut-être un peu tirer par les cheveux.
Dexter – Bah, oui, mais je n’en ai pas.
Galen – De quoi ?
Dexter – De cheveux.
Stupéfait ! le Chevalier n’en revenait pas ! Malachite s’amusait à des jeux de mots en pleine enquête et en sortant sa vanne le plus sérieusement possible. Si Arek ouvrait la bouche pour parler, le cyborg se mit à chercher clairement quelque chose dans les tiroirs déjà fouillés. L’humain n’avait aucune idée de ce qu’il cherchait et s’inquiéta d’une nouvelle blague. Ses soupçons s’agrandirent lorsque le colosse lui rapporta fièrement une boite de médicaments vide.
Dexter – Il savait qu’il avait un cancer du cerveau ! Regarde le premier mot surligner en bleu dans le livre.
Le tythonien glissa le livre devant lui et le feuilleta, jusqu’à trouver le nom voulu.
Galen – Excedryn. C’est le nom de cette boite…
Dexter – Acide acétylsalicylique, paracétamol et caféine, un cocktail fulgurant pour les maux de tête et attaque de migraine !
Galen septique – Tu es resté combien de temps avec Weedge ?
Dexter – Non, j’en ai prix des quantités après mon opération de l’œil. Et à côté des copies un anti-vomitif, je le connais aussi car j’ai abusé des anti-douleurs. Mon ordinateur intégrer m’a donné le descriptif des symptômes du cancer. Devine-les ?
Galen – Maux de tête et envie de vomir… Il n’a peut-être pas réalisé le lien avec la maladie.
Dexter – Dans ce qui est surligné en bleu, il y a des noms que je n’ai pas identifié. En revanche, les mots « vertiges » et « déséquilibre » y sont, et ils font partie des autres symptômes. Ce qui m’interpelle le plus, ce sont les signes astraux. Ils peuvent indiquer une personne en fonction de sa date de naissance ou un animal. Faudrait vérifier que dans l’établissement il y aurait une représentation d’un des signes.
Galen – Dexter, plus je t’écoute et plus tu étayes des théories. La présence des signes me semble s’arrêter à ce code que nous venons de trouver. Et comment es-tu passé du code chiffres à cette boite ?
Dexter – Bah, en parlant cheveux > tête > cerveau > cancer. Oups, je vois… tu as l’impression que je suis passé du Worrt au Bantha. Désolé. Je suis d’accord, j’étayes probablement de trop. Si vous avez des suggestions pour décider d’une route à prendre, je suis preneur !
Arek allait de surprise en surprise avec l’esprit du padawan. Il réfléchissait à deux milles à l’heure, ne voulant rien laisser passer. D’ordinaire, Malachite semblait déployer son énergie en fonçant tête baisser dans les ennuis. Alors qu’en cet instant, il prenait son temps à recouper tout ce qu’il avait emmagasiner depuis le début de l’enquête. L’énergie déployé passait dans ses synapses. Ce colosse était déroutant.
Galen – J’ai trouvé ce vibro-canif et je pense qu’il doit être à l’origine des coupures sur les poignets de Sohn-Yer. En examinant le corps, cela appuie l’heure de sa mort, mais n’explique pas la lèvre légèrement enflée. Il a pu tomber et se mordre ou simplement avoir reçu un coup.
Le natif de Tython fit une pause. Le quadrumane l’écoutait attentivement. Ils devaient avancées dans l’enquête mais pour cela il fallait se déterminer un point de départ. Aussi, le chevalier partait du principe que la victime eut choisi pour l’examen finale des élèves le Drawi-Shi. Les autres professeurs n’en doutaient pas et le leur avait dit. La logique voulait que Sohn-Yer eut commencé à mettre en place le jeu de piste. Les soulignements verts pour les lieux intéressants afin de cacher le Codex. Le padawan revient sur la maladie du professeur en expliquant que soit il savait, soit les symptômes furent masqués par les médocs.
Galen – Pourquoi cette question de maladie te préoccupe autant padawan ?
Dexter – Parce qu’en fonction de s’il le sait ou pas, son intérêt à la vie peut varier. C’est un EMINANT professeur, donc s’il a connaissance de son cancer, il tiendra moins à sa vie. Les symptômes sont dégradants pour un homme de sciences. Il pouvait avoir rencontrer des problèmes d’élocutions ou de bégaiement. S’il ignorait sa maladie, alors il se serait battu pour vivre.
Le Chevalier prit un moment avant de répondre. Son empathie lui suggérait que le besalisk avait lui-même ressenti ce dilemme : vivre amoindri ou mourir entier. Est-il encore traumatisé par ses amputations ? Émotionnellement, cela a dû être très difficile à gérer. Pour l’heure, ce n’était pas le moment de s’étendre en confidence et Galen n’avait pas les compétences d’un psychologue. Aussi, le Jedi plus expérimenté décida de revenir à l’enquête.
Galen – Gardons cela en suspens tant que nous n’avons rien de concluant. Cependant, le cube a disparu…
Dexter – La première raison qui me vienne à l’esprit c’est la tricherie.
Galen – Oh, je vois à ce que tu penses. Un élève aurait pu entendre l’existence du plan. Il veut voler le cube, mais Jhak l’a déjà caché. L’étudiant prend un anesthésiant pour le rendre plus faible.
Dexter – Attention qu’avec le médoc contre la migraine, l’effet à pu emballer son cœur. Dans tous les cas, Sohn-Yer n’a pas voulu révéler à l’étudiant la cachette du codex.
Galen – Tu suggères que l’étudiant et le professeur ont eu un face à face ?
Dexter – Oui, à cause du vibro-canif et de la blessure à la lèvre.
Galen – Je te suis. L’étudiant va trouver le prof, lui demandant où est l’objet. Il refuse de parler et du simple interrogatoire, l’interlocuteur devient un bourreau. Il coupe les poignets du gotal qui sous la douleur se mort la lèvre ou le futur assassin le frappe d’un revers de la main.
Dexter – Reste à savoir si Jhak a parlé. Et comment le corps du prof et venu dans le hall commémoratif.
Galen – Probablement que l’assassin l’a conduit là. Et à réaliser la mise en scène.
Dexter – Alors, l’assassin a lu le codex et le suit à la lettre ? Mais nous partions sur le principe qu’il ne l’avait pas.
Il y avait encore trop peu de certitude pour établir un scénario entier. Galen proposa de revenir sur les surlignages bleus. Ce livre devrait probablement leur fournir le parcours du professeur ainsi que les endroits de cachette du codex. Dexter suivi la piste verte tandis que Galen la piste bleue.
***
Le Chevalier restait très sceptique sur le lien entre le parcours de la victime et la possibilité qu’il savait avoir un cancer. Et surtout qu’est-ce que cela changeait ? L’important c’était de comprendre pourquoi on l’avait tué. La théorie d’un interrogatoire ayant mal tourner n’était pas à rejeter. Une autre serait qu’un professeur fut jaloux et aurait voulu s’approprier l’honneur d’avoir déposé l’examen. La piste du surlignage bleu était complexe. Des noms de médicaments, des noms inconnus, des mots comme « copie à corriger » et une date qui devait correspondre à la fin de l’année scolaire. Seul le nom d’un étudiant avait été identifier comme étant celui qui avait les meilleures notes. C’est pourquoi, l’humain eut décidé d’aller interroger quelques personnes de l’établissement.
Quelques heures plus tard.
Sans avoir quitter le bureau, le padawan épluchait le livre, prenait des notes et se déplaçait dans la pièce consultant de temps à autre un livre ou l’autre. Il était assis sur le sol avec des ouvrages et des notes tout autour de lui lorsque le chevalier entra dans la pièce.
Galen – Avance-tu padawan ?
Silence
L’humain relève la tête et aperçoit le besalisk écrire encore et encore sur différente feuille de son carnet qui diminuait à vue d’œil.
Galen – Dexter ?
Dexter – Grooolockpouf (mot d’agacement besalisk)
Galen – Quoi ?
Silence
Déterminer à ce que l’autre lui réponde, le chevalier vient derrière le colosse assis sur le sol.
Galen – Padawan, qu’est-ce que tu disais ?
Dexter – Euh rien, je bredouillais un dicton besalisk.
Galen – Vraiment… Qu’as-tu trouvé ?
Dexter – Que j’aurai voulu Jhak comme prof ! Il a un esprit génial !
Galen – L’essentiel, padawan !
Dexter – J’ai discerner quatre cachettes susceptibles d’être l’endroit où est le cube. 1) le parc de détente. Il y a une statue des plus éminents professeurs. Ce code fut de simples coordonnées. 2) L’auditorium, c’est la seule salle ou il n’y a que deux fenêtres hexagonales. 3) Le hall commémoratif car c’est la cinqième pièce partant du bas et de droite à gauche. 4) Ici, même, dans son bureau. « L’infini du savoir » ne peut-être qu’ici.
Galen – Tu me sembles contrarié ?
Il faisait référence au ton agacée.
Dexter – C’est qu’un code me pose des problèmes. Je n’arrive pas à le déchiffrer et oui, je déteste échouer en décryptage. C’est précisément sur la possibilité que le cube soit ici. « L’infini du savoir » c’est ce livre-ci.
Il donna un bouquin épais à l’humain qui le prit en main, l’ouvre et le feuillette. C’était une compilation de différente théorie du complot avec des références aux différentes guerres du passé. Il contenait quelques illustrations ou holo-photos.
Galen – Je ne vois rien sur le codex…
Dexter – Moi non plus ! Alors pourquoi il a surligné deux fois le titre de ce livre ?
Ce message a été modifié par Padme111 le samedi 18 mai 2019 - 14:59mercredi 15 mai 2019 - 10:24 Modification Admin Réaction Permalien
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