Salle Commune des Padas (page 19)
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galen-starkyler
18543 Crédits Modo
Évent – Saint-Valentin
Nous avons tellement de temps allongés dans l’herbe, au bord de ce lac, que nous en avons oublié un moment la notion du temps autour de nous. Le soleil est arrivé à son zénith dans le ciel bleu clair et uniformément vide de nuages, les alentours de la jungle yavinienne reflètent de vert feuille et émeraude et une longue brise printanière apporte avec elle les quelques flocons de pollen de fleurs environnantes. Même le lac, turquoise et limpide, miroite de sa surface les lueurs de l’astre dominant.
Nous sommes encore étendus dans l’herbe, côte-à-côte, à regarder le firmament sans parler ni même bouger. Si nous n’avions pas eu à passer quatre à huit ans à grandir, nous aurions été encore deux enfants insouciants qui profitent du temps présent au beau milieu de la nature. Toutefois, nous sommes deux jeunes adultes qui vivent cet instant présent, histoire d’en profiter avant le rappel aux devoirs.
Alors que j’avais la main gauche dans la droite de Kinsa, je la retire doucement puis je me relève.
Moi : - Je pense qu’il serait peut-être temps de rentrer. Il y en a d’autres qui voudraient fêter cette journée en Salle Commune et je ne voudrais pas leur gâcher ce plaisir.
Kinsa, comme sortie de son micro-sommeil : - On ne peut pas rester encore un peu ? Je me sentais bien là.
Moi : - Je m’en doute mais ce n’est pas une raison pour ne pas retourner à l’Académie. Allez « fleur bleue », tu auras tout le temps de faire la sieste lors d’un slow. Ou d’un coucher de soleil, vu que ce lac est l’occasion rêvée pour y assister.
Kinsa : - Ça me va.
Nous regagnons tranquillement l’Académie à la marche de promenade, main dans la main, et nous regagnons la Salle sans encombre. Je m’apprête à passer la porte d’entrée coulissante lorsque je vois Reyn sortir pour nous accueillir.
Reyn : - Eh ben alors, qu’est-ce que vous faisiez ? On a déjà commencé la sauterie.
Moi : - On prenait du bon temps pour nous deux. Tu devais t’y attendre, non ?
Reyn : - Oui ben, les autres vous attendent à l’intérieur.
Kinsa : - Alors allons les rejoindre.
Nous franchissons la porte et entrons dans une Salle… entièrement envahie par des jeunes aspirants et padawans vêtus de manière sobre et différente des tenues habituelles de l’ordre. L’ambiance plongée dans un morceau de rock symphonique, garçons et filles semblent avoir déjà décidé qui et qui étaient partenaires pour cette journée ; une partie des duos est à table, en train de bavarder ou siroter un cocktail Saint-Valentin à deux (sans alcool lol), et l’autre partie bouge de manière synchronisée sur la piste de danse aménagée. R1-P7 va-et-vient entre les tables pour faire la distribution de « pommes d’amour » à tous les couples tandis que CJ-3PO sert les boissons.
Je scrute un moment vers la table des maîtres mais je ne vois personne de présent. Dommage, j’aurais pensé qu’Aynor serait venue par simple envie de nous voir tous les deux. Étant mon ex-maître, elle profite dès qu’une occasion se présente de me faire un câlin (c’est son côté un peu nounours) ou de me demander comment va ma relation pour juste me taquiner. Et connaissant son côté fêtarde quand elle s’y met, j’aurais pensé la voir à la table des maîtres. Or… personne. Tant pis.
Nous nous avançons vers la table des habitués, où nous trouvons assis sur la banquette en arc et habillé pour l’occasion un korunnai blond, deux togrutas, une omwati et un mirialan.
Icare : - Ça y est, en voilà déjà deux.
Ilan : - Ben alors, Galen. Où tu étais ? On pensait que tu n’animerais pas cette fête.
Lysandre : - Qu’est-ce que tu faisais avec Kinsa ?
Moi : - C’est simple : on prenait du temps pour nous deux. La Saint-Valentin, ça ne dure qu’un jour l’an.
Kinsa : - Vous comprendrez quand vous aurez quelqu’un dans votre vie.
Lysandre : - Je l’espère.
Ellyne : - Moi aussi.
Théobania : - Je ne pense pas en trouver un de sitôt.
Icare : - Je ne suis pas intéressé là.
Ilan : - Sinon, vous avez vu Zad ou Zok ? On les attend aussi.
Kinsa et moi faisons non de la tête tandis que la porte coulissante s’ouvre à nouveau. Une jeune humaine de Metellos et un togruta de Shili arrivent, tout aussi vêtus de manière romantique, et nous aperçoivent.
Moi : - Tiens, quand on parle du wampa.
Kinsa : - Je devine qu’ils ont eux aussi eu leur moment à eux. Regarde-les, ils sont chou.
Moi : - Mouais. Ce n’est pas comme si je devais dire qu’ils sont un peu comme nous.
Kinsa : - « Un peu comme nous » ? Galen, arrête de te moquer.
Zadyssa : - Salut Kinsa ! Contente de… wouah ! Je n'aurais cru te voir en robe. Tu es splendide
Zokuron : - Je confirme. Je n’aurais jamais cru voir mon maître dans autre chose qu’une armure ou une bure.
Kinsa : - Merci pour ton sarcasme Zok. Et merci du compliment, Zad.
Zadyssa : - J’t’en prie. Mais par simple curiosité, comment tu as fait pour trouver une robe pareille ? Un instant, j'ai presque confondu avec ton armure.
Kinsa : - Et ben… en fait…
Moi : - C’est moi qui le lui ai offert.
La jeune humaine et le jeune togruta me dévisagent de surprise tandis que ma partenaire me remercie en silence pour avoir pris les devants.
Moi : - Et j’ajoute que la broche en forme de mésange, c'est moi aussi^^
Kinsa : - Galen a eu la gentillesse de me fournir cette robe en cadeau pour aujourd’hui.
Zadyssa : - Ça, c’est décidément affectueux de sa part.
Zokuron : - Je crois que les autres nous attendent derrière alors…
C’est alors que le volume de la musique augmente en changeant de morceau et les lumières des projecteurs deviennent plus douces. La mélodie résonne dans toute la pièce, donnant un timbre plus calme et plus lent. Un air de piano, seul instrument présent, lance le commencement d’un slow partagé par les couples dansants de novices. Et au milieu de la piste de danse, un hologramme taille humaine prend place pour accompagner la chanson qui suit. Il s’agit de l’hologramme d’un humain brun, jeune adulte, vêtu d’une combinaison bleue de la République et jouant sur un piano à cordes. Et chantant.
What would I do without your smart mouth.
Drawing me in, and you kicking me out.
Got my head spinning, no kidding, I can’t pin you down.
What’s going on in that beautiful mind.
I’m on your magical mystery ride.
And I’m so dizzy, don’t know what hit me, but I’ll be alright.
Kinsa est surprise par l’humain holographique au piano et me demande si c’est moi. Je lui réponds avec le sourire que ce n’est pas moi mais mon père quand il était plus jeune. Cet hologramme est un vieil enregistrement de sa prestance au piano le jour où il a demandé la main à ma mère. Il jouait et chantait « All of Me » comme un vrai sentimental ce jour-là. Je lui propose de danser et elle hésite un peu.
Ilan s’est levé et propose gentiment à Ellyne de danser, ce qu’elle accepte sympathiquement, tandis que Lysandre fait la même chose avec Theobania. Icare reste à la table, seul, à siroter. Zad et Zok vont avec eux et ils s’installent sur la piste pour se lancer dans le slow.
Kinsa accepte finalement et nous marchons tranquillement jusqu’à la piste pour nous immerger dans les pas lents du slow. Sa tête sur mon épaule et ses bras autour de mon cou, elle se laisse aller par mes mouvements doux et légers. Au fil de la chanson, nous ne nous arrêtons pas de tourner très lentement sur nous-mêmes.
Cause all of me
Loves all of you
Love your curves and all your edges
All your perfect imperfections
Give your all to me
I’ll give my all to you
You’re my end and my beginning
Even when I lose I’m winning
‘Cause I give you all, all of me
And you give me all, all of you
Le silence nous entoure, accompagnée par la magie du piano et du chant, et nous nous laissons aller par cette danse où chaque couple sur la piste ne fait que tourner sans rien faire d’autre. Tout comme Kinsa, Zadyssa laisse sa tête tombée sur l’épaule de Zokuron et ferme les yeux. Le jeune togruta la maintient par ses bras autour de son buste et la serre tendrement contre elle. Kinsa est épanouie dans mes bras, ravie de pouvoir connaître un tel bonheur qu’elle n’avait pas eue auparavant, tandis que je tends l’oreille pour me visualiser ce qu’à dû ressentir mes deux parents dans un tel moment. Je peux imaginer leur bonheur. Je suis en train de vivre le mien.
***
Un beau coucher de soleil se présente à nous, couronné de première étoiles étincelantes qui annoncent le crépuscule de cette Saint-Valentin. Même le lac reflète à sa surface la forme orange et chaude de l’astre. Je suis aux premières loges avec Kinsa, assis dans l’herbe, et une pomme d’amour en main. La jeune twi’lek mando est collé chaleureusement contre moi. Zadyssa et Zokuron sont assis derrière nous à droite, collés l’un contre l’autre, tandis que les autres sont regroupés entre eux. Reyn, elle, est couchée pas très loin et près de la berge ; assister à cette scène l’a assoupie.
Le temps semble long mais au moins agréable. Cet instant marquera la clôture de la Saint-Valentin et la transition avec de nouveaux jours monotones. Voire, aventureux. Comme toujours.Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 26 février 2018 - 19:49dimanche 25 février 2018 - 21:30 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Quelques jours après la fête des couples chez les Jedi, Zokuron et Zadyssa reviennent auprès de la plante aux fleurs à couleur variable que l'humaine avait dénichée pour son amoureux. Cette fois, ils ont emmené des pots et une petite pelle afin de récupérer plusieurs boutures que le padawan espère faire prospérer de son côté, comme il avait apprit à le faire sur Mirial.
Lorsqu'ils arrivent sur les lieux, Zokuron sent son coeur fondre sous le souvenir de leur première venue. Ce cadeau que lui a fait Zadyssa, cette plante incroyable.... elle n'aurait pas pu trouver mieux pour montrer son affection, sa tendresse et son engagement envers le togruta. Il en avait ressentit une joie si intense et profonde qu'on peut appeler ça le bonheur, en même temps qu'il avait ressentit une honte intérieure quand à la qualité de son propre cadeau, qu'il n'estimait subitement plus à la hauteur. Sans pour autant laisser ce sentiment l'envahir, il s'était promit de faire mieux à l'avenir.
Et puis, il y eut ce baiser qu'ils partagèrent. Certes ce n'était pas le premier, mais pour le padawan ce fut tout comme. Et ce souvenir fait chavirer le coeur de Zokuron l'espace d'un instant. Instant suffisamment long pour que Zadyssa le remarque, le ressente par la Force, puis elle-même émue, laisse percevoir au togruta un état d'esprit semblable au sien. Une façon de dire "Je t'aime", sans parole, sans geste, que seuls les sensitifs peuvent percevoir et comprendre.
Zadyssa, se ressaisissant: Bien, on commence par quoi ?
Zokuron, revenant à la réalité: I-il faut d'abord remplir les pots avec de la terre. Le mieux c'est de prendre celle qui est proche de la plante elle-même.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux Jedi remplissent les cinq godets qu'ils ont amené avec eux, pelletant aux environs du pied-mère. Une fois ceci accomplit, ils forment un trou au centre de chaque petit pot en enfonçant l'index, de sorte à ce qu'il n'y ait plus que les tiges à poser dedans.
Vient alors l'instant critique, celui de la séparation. Le padawan se souvient relativement bien du geste des botanistes mirialans, qui consiste à choisir l'extrémité d'une branche bien jeune et tendre, avant de la pincer entre deux ongles pour garder une pousse de dix à quinze centimètres de long. Ensuite, Zokuron montre à son aimée l'effeuillage de la tige, qui se doit d'être rapide, propre et sans scrupules, avant de placer le pied-fille ainsi créé dans son nouvel environnement.
Zadyssa: Pourquoi tu enlèves tout ? C'est dommage...
Zokuron: Oui, mais on m'a apprit que si on laisse les fleurs et les feuilles, ça demande trop d'énergie à la plante pour les entretenir en même temps que de s'implanter, alors je fais comme ceux qui savent faire. Et puis...j'enlève pas tout, tu vois ?
Il pointe le petit bouquet composé de quelques feuilles qui trône au sommet de chaque tige.
Zokuron: Tu veux les arroser ?
L'humaine acquiesce, puis elle tire une bouteille d'eau du sac, qu'elle verse selon les instructions du togruta. Lorsque cette étape finale est achevée, le restant d'eau dans la bouteille inspire subitement une idée au padawan. Car d'un coup, comme un oubli inopportun, Zokuron se souvient que les mirialans mettaient certaines boutures directement dans un verre d'eau, et non en terre.
Quelques secondes plus tard, la bouteille est coupée en deux d'un coup de sabre, la moitié avec le goulot retournant dans le sac et la moitié du bas servant de récipient. Aussi curieuse qu'étonnée, Zadyssa demande dans quel but il fait cela, sur quoi il répond tout en cueillant cinq boutures supplémentaires:
Zokuron: J'en ai vu faire ça, sur Mirial, mais ça m'était sortit de la tête. Au lieu de mettre en terre, on met les tiges dans l'eau jusqu'à voir des racines apparaître, et seulement après on met en terre. Du coup, je me dis que quitte à être là, autant essayer les deux méthodes.
L'autre argument, plus tacite, est qu'il y a toujours un grand nombre de boutures qui ne prennent pas, et Zokuron est tout à fait heureux de pouvoir en prendre plus que prévu. Il a d'autant moins de scrupules que la plante-mère est imposante et vigoureuse avec ses nombreuses branches qui filent sur plusieurs mètres, et que les prélèvements effectués ne lui seront donc pas préjudiciables.
Une fois tout ce joli petit monde fin prêt et rassemblé pour le transport, Zokuron observe une dernière fois le lieu, avec attention. Il regarde la composition de la terre, l'emplacement par rapport aux arbres, l'exposition de la plante selon la trajectoire du soleil etc...Puis, les deux Jedi prennent le chemin du retour, les bras chargés d'espoir.
Après un petit moment de marche, de retour dans son état de bonheur, Zokuron se penche légèrement vers Zadyssa pour lui susurrer:
Zokuron: Dis, je t'ai déjà dis que je t'aime ?
mardi 20 mars 2018 - 00:58 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Anniversaire Kinsa
Ce matin-là, je me réveillai à l'aube comme tous les matins. J'aimais grimper jusqu'en haut du temple massassi, m'asseoir sur une des marches et regarder le soleil se lever majestueusement sur la forêt yavinienne. Il y avait là une certaine forme de sérénité à se retrouver ainsi seule face à l'astre flamboyant, avec le silence, et uniquement le silence. Ce matin-là plus que tous le autres, j'étais sensible à la magie du moment. Un jour qui commençait, mais aussi une année. Vingt-cinq ans... à chacun de mes anniversaires, j'avais coutume de plaisanter en disant que j'avais survécu une année de plus. Mais aujourd'hui, je songeais à autre chose.
Dix ans auparavant, je fêtais mes quinze ans, au beau milieu d'une mission. Je souris. Je me souvenais très bien de cette mission : comme d'ordinaire, nous nous étions fourrés dans des ennuis impossibles, et nous nous étions tous cachés dans une cavité dans le sol pour échapper à des poursuivants enragés. Je m'étais alors dit : "Par la Force, j'ai quinze ans et je suis serrée dans un trou avec quatre autres Jedi. Quel bel anniversaire !". Plus tard, ils m'avaient tous souhaité une année pleine de joie et de bonheur. C'était l'année de Rhommamool, là où tout avait basculé. Dix ans déjà ! J'avais l'impression que la scène se déroulait hier.
Je me levai et descendis. Ce n'était pas le moment pour avoir de pareilles pensées, mais la solitude encourageait mon esprit à aller se perdre dans les méandres de mon passé. En tout cas, anniversaire ou pas, j'avais du travail ! Je fis mon jogging quotidien autour de l'Académie avant d'aller m'entraîner un peu avec PROXY puis programmer un nouvel environnement dans la Salle aux Milles Aspects. Ensuite, je me dirigeai vers la Salle Mandalorienne pour y faire un peu d'exercice, avant de me rendre à la salle commune. La porte était verrouillée.
Moi : Hé, c'est Kinsa, Galen tu peux m'ouvrir ?
Galen : Bien évidemment.
J'entendis la porte se débloquer et sitôt entrée je vis un ballon exploser, libérant une pluie de confettis sur moi. En face de moi, Zadyssa, Zokuron et Icare tenaient une banderole sur laquelle était écrit "JOYEUX ANNIVERSAIRE KINSA !", formule que tous les Jedi présents reprirent en criant. Étourdie de l'accueil qui m'était fait, je restai plantée là, sans autre réaction qu'un immense sourire.mardi 24 avril 2018 - 15:42 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
18543 Crédits Modo
Anniversaire Kinsa
C'est un jour ordinaire pour l'Académie Jedi sur la quatrième lune de Yavin. Une de ces journées de printemps où il fait bon de vivre et que les activités au sein du temple massassi sont assouplies selon l'humeur des maîtres. Mais c'est surtout une journée ordinaire qui est rendue particulière par une petite touche de célébration.
La Salle Commune des Padas est donc dans une forte activité "discrète" que je manœuvre tel un chef d'orchestre : tandis que je coordonne et m'occupe des collations du jour, Zadyssa, Zokuron et Icare s'organisent pour placer les quelques décorations pour l'évènement telle la banderole bleue vive aux lettres orangées ou les ballons remplis de confettis. Une fois tout préparé, nous n'avions plus qu'à attendre que l'heureuse élue arrive. Et un quart d'heure plus tard...Kinsa, de l'autre côté de la porte : - Hé c'est Kinsa. Galen tu peux m'ouvrir ?
Moi, accolé contre le mur : - Bien évidemment.À l'aide de ma télécommande de sécurité, j'enclenche le déverrouillage de la porte d'entrée. Le panneau coulissant s'ouvre et la twi'lek mandalorienne entre. Les premiers ballons à confettis explosent devant elle et des sons de sifflets festifs retentissent.
Zad, Zok et Icare, tenant la banderole : - JOYEUX ANNIVERSAIRE KINSA !
La jeune gardienne en armure est surprise et immobile, un large sourire aux lèvres. Elle ne s'attendait pas à un tel accueil.
Kinsa : - Je... Je ne sais pas quoi dire. À part... merci. Oui merci à vous trois !
Zad : - On te doit bien ça grande sœur.
Zok : - Vingt-cinq ans ça se fête.
Icare : - Et en plus on a une surprise pour toi.
Kinsa : - Je vois. Et est-ce que Galen est... ?Elle n'a pas le temps de terminer sa question qu'elle est soudain aspergée de partout. Elle pousse un cri de surprise-panique et se découvre trempée d'un liquide mousseux et alcoolisé. Je suis derrière elle, un grand seau vide dans les mains, en ricanant. Ma jeune camarade se retourne et me dévisage, frustrée par mon initiative.
Kinsa : - Galen !!!
Moi, hilare : - Vingt-cinq ans, c'est l'âge où l'on reçoit le baptême de la maturité. Te voilà trempée de brandy correlien et de kolto doux en guise de passage à cette étape.
Kinsa : - Tu... Tu sais pertinemment que je n'ai jamais touché à l'alcool ! Je vais te... !
Moi, toujours hilare : - Hahaha ! Essaie donc de m'attraper et de me plonger la tête dans le second seau. Haha !Et je m'élance dans une course dans toute la Salle Commune, poursuivie par une Kinsa trempée et pressée de me rendre la monnaie de ma pièce^^.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le mardi 24 avril 2018 - 19:00mardi 24 avril 2018 - 18:59 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Anniversaire Kinsa
Peut-être que j'aurais dû rester perchée sur le temple massassi, après tout.. J'aurais au moins pu éviter d'être aspergée de brandy et de kolto par mon propre petit ami, qui n'échapperait pas longtemps à ma terrible vengeance ! En quelques secondes, je le coinçai contre un mur et essorai allègrement mes vêtements sur lui. Puis, tenant à relever le défi qu'il m'avait lancée, j'appellai :
Moi : Zadyssa, Zokuron ?
Comprenant qu'ils avaient intérêt à me prêter main-forte, l'humaine et le Togruta accoururent pour m'aider à maintenir Galen jusqu'au fameux deuxième seau, dans lequelle nous le plongeâmes avec entrain, la tête la première.
Galen : Glouglouglougooo... Beeeeeuha !
Ayant pitié de lui, je ne l'y avais laissé que quelques secondes, mais ma vengeance n'était pas complètement terminée. Je finis par l'asperger intégralement du contenu du seau, le rendant aussi trempé que moi. En plus, il en avait plein le visage et les cheveux, il en dégoulinait, il toussait encore pour se débarasser du liquide, dont il avait même dans le nez. Il était pitoyable, mais il l'avait bien cherché : le farceur victime de sa propre farce ! Puis, je fronçai les sourcils et lançai, provoquant des rires :
Moi : Tu pues !
Galen : C'est normal, Kinsa. Le brandy, c'est de l'alcool, et l'alcool a une odeur...particulière.
Moi : Une raison de plus pour que je n'y touche jamais. Bon, va te doucher, il est impensable que je t'embrasse dans ton état. J'ai pas envie de vomir, moi !
Illico presto, nous fûmes tous les deux nous rincer et mettre de nouveaux vêtements, propres et odorants. Lorsque nous revînmes, CJ-PO avait passé la serpillère et Zadyssa avait abondamment vaporisé dans l'air une eau florale pour faire partir cette odeur abominable.mardi 24 avril 2018 - 20:24 Modification Admin Permalien
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Zadyssa
8788 Crédits
Anniversaire KinsaBallons remplis d'héliums et parfois de confettis, tables dressées, buffet en place, banderole prête à être tendue, musique parée à être lancée, bonne humeur régnante, gâteau géant achevé, tout était en place. Il ne manquait plus que l'heureuse élue du jour, à savoir Kinsa. Mon ex-maître, ma grande sœur, fêtait aujourd'hui ses vingt-cinq ans. Et si elle ne se doutait pas que j'allais lui scander qu'elle vieillissait, elle ne me connaissait pas.Entourée de Galen, Zokuron, Icare, Ilan et quelques autres Jedi, nous l'attendions avec impatience. Nous nous avions tout préparé en catimini, pendant qu'elle faisait ses entraînements hebdomadaires, pour lui faire la surprise ce midi.Enfin, Kinsa se pointa à la salle commune et demanda à Galen de lui ouvrir. Aussitôt, nous brandîmes la banderole et la porte s'ouvrit dans un "Joyeux anniversaire !" tandis qu'un ballon plein de confettis explosait juste au-dessus d'elle, comme prévu. Surprise qu'elle était, elle ne sut faire autre chose que sourire, et nous le lui rendîmes tous.S'ensuivit une course poursuite à travers la salle commune pour mettre Galen dans un seau et ainsi venger Kinsa qui avait été complètement trempée. Une fois cela fait, les deux partirent se changer et je me chargeai de faire partir cette odeur nauséabonde. Une quinzaine de minutes plus tard, ils revinrent, touts beaux et touts propres, puis Galen s'approcha de Kinsa, et je me déplaçai discrètement de côté.Comme je l'avais escompté, ils s'embrassèrent et j'immortalisai l'instant, un sourire taquin au visage. Les deux tourtereaux s'en rendirent compte et se retournèrent d'un coup vers moi - scène que j'immortalisai également, pour les dossiers. Je fis alors apparaître les holos des photos que je venais de prendre et commentai :Moi : Alors, nous avons une photo pleine de tendresse et toute choupi, et une autre magnifique avec deux têtes étonnées s’apprêtant à me sauter dessus. Je pense que je vais conserver la deuxième.Kinsa : Efface tout de suite ces...Je ne lui laissai pas le temps de finir et sautai sur ma sphère télékinétique reconvertie en planche volante afin de me mettre hors de portée d'elle.Kinsa : Zad, redescends tout de suite !Moi : Tu veux que je perde mes précieux clichés ? certainement pas !Elle me lança un "Ok" avant de stopper par télékinésie mon moyen de transport, et je fis un joli vol plané. Kinsa fut aussitôt sur moi et m'immobilisa. Toutefois, sachant qu'elle voulait récupérer le petit appareil, je le fis léviter pour l'éloigner et tenter de me défendre sans craindre de le perdre. Malheureusement, elle s'en rendit compte.Kinsa : Galen !Rapidement, les choses dévièrent en une conquête du petit appareil photo grâce à la télékinésie. Deux contre une avec les padas comme spectateurs. Malgré tous mes efforts, je fus forcée de lâcher prise, et l'appareil finit contre le mur, cassé.Moi : Vous venez de réduire en miettes un mois de salaire, bravo !Kinsa : Fallait pas faire n'importe quoi avec.Moi, faisant mine d'être vexée : T'es méchante !Ce qu'elle ne savait pas, c'était que j'avais déjà enregistré ces photos, héhé."L'incident" clôt, nous nous approchâmes tous du buffet en parlant d'un peu tout et n'importe quoi, et j'en profitai pour gratifier Kinsa d'un "Tu vieillis, dis donc", comme elle en avait le droit chaque année de ma part. Une petite musique d'ambiance était diffusée par des enceintes tandis que nous dégustions tous ce qui constituerait notre déjeuner.Puis vint l'heure des cadeaux. Je m'approchai la première :Moi : C'est un cadeau assez particulier. J'espère que ça te plaira.Je lui fis signe de s'asseoir en tailleur et je lui pris les mains en m'asseyant à mon tour. Un contact physique faciliterait les choses. Je fermai alors les yeux et me concentrai sur mon lien avec Kinsa en me fondant dans la Force. J'avais longuement hésité avant de choisir son cadeau. Je ne me voyais pas lui offrir quelque chose d'inutile, ce qui retirait d'office tout ce qui était vêtements et bijoux, en plus du fait que je ne saurais pas choisir étant donné que je n'y connaissais absolument rien. J'avais été tentée de choisir quelque chose en rapport avec les armes, tout ça, mais elle en avait déjà bien assez.Alors j'avais songé à ce que je pouvais lui donner ; je voulais que ce soit un cadeau qui vienne du cœur, et non pas quelque chose que n'importe quel Jedi puisse offrir. J'espérais pouvoir lui offrir quelque chose qui puisse l'aider dans les moments difficiles - car elle en vivrait d'autres à n'en pas douter, comme moi j'en vivrai d'autres également, même si ce n'était pas ce que je nous souhaitais. J'avais donc pensé à un album photos : ça immortalisait les souvenirs et me faisait penser au carnet que je transportais depuis la mort de mon père, le carnet que je haïssais et adorais en même temps. Mais un album n'était pas forcément transportable, et il restait un objet : les Jedi n'étaient pas censés s'attacher à cela.C'est à ce moment que j'avais pensé à ma mémoire photographique.Grâce à notre lien, je déversai dans son esprit des photos que j'avais débusquées et mémorisées. Kinsa, Tareyu et moi en retour de ma première mission, Kinsa, Ellyne et moi qui nous entraînions (ou plutôt, Ellyne et moi en pleine séance de torture), toute notre famille admirant un coucher de soleil Yavinien, une scène en pleine été où nous profitions tous d'une activité rafraîchissante dans la jungle, au bord d'une étendue d'eau, mon premier anniversaire à l'Académie, le premier de Kinsa auquel j'avais assisté, une photo de mon passage au rang de Chevalier, une autre de Kinsa et moi en mission sur une planète assez jolie. Puis une photo plus ancienne, je n'étais pas encore née : la photo que j'avais découverte en entrant pour la première fois dans ses quartiers et qui m'avait valu d'être réprimandée. Et je terminai par la scène que j'avais immortalisée à l'instant : le baiser de Galen et Kinsa.Et je sortis de son esprit et revins à moi, harassée par l'effort. Notre lien m'avait bien aidé, mais j'avais atteint mes limites. Zokuron, prévenant, m'apporta un sachet de sucre que je vidais d'une traite, désireuse de ne pas avoir des maux de tête pour le restant de la journée. En tout cas, j'espérais que son cadeau lui avait plu, je n'étais pas particulièrement douée pour en trouver, et ce malgré les anniversaires passés à l'Académie. J'espérais qu'il serait à la hauteur de ses attentes, mais surtout qu'il lui plaise.Je me demandais aussi si les images, nettes et précises, que je lui avais envoyées restaient telles quelles dans son esprit plutôt que de se flouter comme n'importe quel autre souvenir. J'avais tenté de les « ancrer » de sorte à ce qu'il reste le plus précis possible, mais ils le seront probablement de moins en moins avec le temps. J'aimerais qu'elle puisse se rappeler chacun des bons souvenirs avec une grande précision – comme j'étais en mesure de le faire – pour apprécier le sourire et la bonne humeur d'une quelconque personne à un instant précis, mais elle n'avait pas une mémoire photographique, ce serait sans doute impossible. Enfin, l'essentiel était que l'expérience lui aie plu.Moi : Joyeux anniversaire, grande sœur !Ce message a été modifié par Zadyssa le mardi 24 avril 2018 - 21:47mardi 24 avril 2018 - 21:45 Modification Admin Permalien
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galen-starkyler
18543 Crédits Modo
Anniversaire Kinsa (suite)
Ma surprise a fait son effet et l'heureuse élue m'a bien rendue la monnaie de sa pièce. Tous deux trempés d'alcool, nous étions partis dans nos chambres pour se changer. Une fois revenus dans la Salle, je voulais me faire pardonner ma gaminerie en lui proposant de se mettre un peu l'écart pour s'embrasser. Sauf que c'était sans compter sur la curiosité de Zadyssa qui nous prie en flagrant délit et en photo. Kinsa fit tout pour que son ex-pada ne garde ni diffuse notre moment intime à quiconque et je lui ai prêté main-forte ; l'incident s'est rapidement clos quand l'appareil photo de Zad s'est brisé.
Je laissais ensuite Kinsa s'occuper de Zad, qui semblait partager quelque chose avec elle pour son anniversaire, et je me dirigeais vers le comptoir pour récupérer les consommations à apporter. Les aspirants et padawans ont tous criés de joie en me voyant et je leur rappelé que la Salle Commune était tenue à des règles strictes niveau sonore. Une fois boissons et confiseries à la portée de tous, tout le monde pouvait se servir, je retourne me planquer derrière mon comptoir et observe tout ce monde qui s'agite.Kinsa reçoit beaucoup d'attention de la part des padas : assise à la table habituelle, celle devant le comptoir et au milieu de la première rangée, elle est bien entourée et elle reçoit avec surprise et gaieté les présents pour ce jour particulier. Les bras accoudés sur mon comptoir, je repense à toutes les petites marques d'attention que je lui ai donné : la première fois c'était une reproduction façon Jedi du Sabre Noir, la seconde fois c'était une robe bleue avec une broche en forme de mésange.
Ce sont là ce que j'ai pu offrir de mieux à Kinsa, pour lui montrer que je teins à elle. Mais maintenant... je suis à court d'idées. Je n'ai aucune autre idée de cadeau à lui offrir. Et pourtant je cherche. Je cherche...Et puis, une idée me vient. Je quitte le bar puis la Salle Commune un moment pour me diriger vers la salle d'atelier. J'y reste un bon moment pour pouvoir peaufiner mon œuvre et la rendre digne de notre duo. J'aurais dû y penser depuis longtemps, penser à quelque chose qui puisse symboliser tout ce que nous avons traversé et qui nous a uni. Je finis mon œuvre, la recouvre d'un léger drap pour la cacher, et la prend dans mes mains pour l'amener en Salle. Je franchis la porte coulissante d'entrée et je suis aussitôt demandé pour resservir en boissons et confiseries. Je dis que j'arrive puis je dépose mon cadeau derrière le comptoir avant de rapporter de nouvelles collations pour tous.
Je reviens ensuite vers le comptoir et commence à laver quelque verres sales. Je sens aussitôt une présence accolée au bar...Kinsa : - Et toi, tu ne m'offres rien ? À moins que la surprise de "baptême" n'était ton cadeau.
Moi : - Non, ça s'était seulement pour plaisanter un peu. À vrai dire, je n'avais rien prévu à t'offrir vu que j'étais à court d'idées et que je t'ai donné tant de choses qui avaient un sens.
Kinsa : - Donc aujourd'hui, pas de cadeau.
Moi : - J'en ai quand même réalisé un. Je ne sais pas s'il te plaira.J'ôte le léger drap qui recouvre ma création et la dévoile à Kinsa. Il s'agit d'une sculpture en phrik sur socle, nous représentant jeunes, côte-à-côte et chacun dans la position qui correspond à notre personnalité : moi debout sur le sommet d'un petit rocher, vêtu d'une tunique à manches moyennes et manteau sans-manche flottant au vent, levant de mon bras droit mon sabre-laser ; elle dans son armure mandalorienne et une bure sans-manche, pointant son bras gauche ses gadgets vers un éventuel adversaire et son main droite armée de son sabre-laser prête à attaquer ou riposter. Les lames de sabre sont en cristal bleu translucide, imitant celles de nos armes. Et derrière nous, j'ai ajouté une petite bannière flottante à l'emblème de l'ordre.
J'observe la réaction de Kinsa, me demandant si elle apprécie où pas ma sculpture.Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 29 avril 2018 - 16:27dimanche 29 avril 2018 - 16:26 Modification Admin Permalien
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Ordo
20642 Crédits
L'homme balaye la chambre de son regard émeraude.
Tant de souvenirs sont gravés dans ces murs.
Il avance à pas lent dans la pièce. Il reconnait certains éléments du décors. D'autres ont disparus, d'autres encore sont nouveaux. Il reconnait la bure Jedi accrochée à un cintre au fond, abîmée, déchirée... C'était la première bure de sa disciple. Elle l'avait porté sur Concordia, lors de leur première mission. Elle était padawan et lui un Maître Jedi. Tout avait changé depuis. Tout ou presque.
Masquant sa présence dans la Force, Cera Ordo sait qu'il ne tardera pas à être repéré. Même sa matrice de changement d'apparence, lui permettant de se changer en n'importe qui pour une durée limitée, ne suffira pas à berner les Jedi. Il s'était promis de ne jamais revenir sur Yavin IV. Mais quelque chose l'y a poussé. Un jour spécial. Un jour où il consent à redevenir celui qu'il fut jadis, tout en faisant en sorte qu'on ne le voit pas. Comme une ombre noire aux contours lumineux.
Il prends à sa ceinture un petit sac duquel il extirpe ce qui ressemble à une paire de gants. Ce sont les gantelets assommants qu'il utilisait lorsqu'il était encore Jedi. Équipés d'une batterie, ils lui permettaient de neutraliser des adversaires sans avoir à les tuer, constituant une arme de plus en cas de problème. Il ne les utilisa que très rarement mais ils l'ont sorti d'affaire à quelques reprises. Aujourd'hui, ses mains de beskar disposent de nombreux dispositifs plus performants, mais il n'a pas pu se résoudre à jeter ses vieux gantelets.
Il ne savait pas quoi en faire jusqu'à ce que la Force lui souffle de les céder à qui de droit, à ce moment précis. Pourquoi? Il ne le sait pas. Il se contente de les poser là, sur la table de nuit, et de repartir, non sans un dernier regard vers le casque adapté aux lekkus de Kinsa Talik.
En partant, il passe discrètement devant la salle commune des padawans. Son coeur se serre à la vue de Kinsa et Galen, et d'une jeune padawan avec eux. Un regard lancé dans sa direction, il affiche cet air serein qu'a toujours Maître Jorus Beku-n et reprends sa marche. Son visage se noirci dés qu'il quitte leur champs de vision.
Puis Cera s'évanouit dans la jungle...
lundi 30 avril 2018 - 18:47 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Lorsque mon ancienne padawan m'offrit son "cadeau", celui que seule elle pouvait me donner, j'avais presque les larmes aux yeux. J'avais parfois besoin qu'on me rappelle à quel point j'avais de la chance d'avoir une vie semblable à l'Académie, entourée de mes amis – non, de ma famille. Pouvais-je en espérer plus ?
Zadyssa : Joyeux anniversaire, grande soeur !
Je souris. Elle avait raison : ces instants-là étaient ceux qui me serviraient de lumière dans les moments les plus sombres : il ne fallait pas que je les oublie. Zadyssa avait même ajouté une image de mon bonheur du passé que je gardais en photo, alors que la jeune humaine n'était même pas née.
Moi : Merci Zadyssa ! C'est...je sais pas quoi dire...
Sans attendre de réponse, elle me prit et me serra fort dans ses bras. Je lui rendis son étreinte, avant de la contempler avec fierté. Elle était devenue une véritable jeune femme depuis la première fois que je l'avais vue, forte et responsable, une grande Chevalière Jedi. J'avais de la chance d'avoir pu m'occuper d'elle.
Après m'être gavée de bonbons avec les padawans (quoi, on pouvait bien se permettre un excès une fois par an !), je vis que Galen s'était discrètement éclipsé de la salle. Qu'était-il donc allé faire ? Je haussai les épaules. Peut-être allait-il simplement faire une petite pause, je pouvais le comprendre. Toutefois, il revint vingt minutes plus tard, et se remit à remplir son rôle de barman, dont CJ-PO s'était chargé en son absence. Désireuse d'échapper un tant soit peu à l'agitation, et surtout à la musique rythmée sur laquelle dansaient à présent quelques padawans insouciants, je m'accoudai au bar en grimpant sur des sièges surélevés, me retrouvant face à face avec le Tythonien. Ce dernier m'offrit à son tour une jolie petite sculpture en phrik sur socle nous représentant tous les deux. L'attention était charmante, d'autant plus qu'il m'avait confié ne pas avoir du tout d'idées.
Moi : C'est très gentil à toi ! C'est vraiment beau...
Je fis tourner dans mes mains l'objet en admirant notamment les bouts de cristal qui figuraient nos sabres laser. Parfois, Galen se découvrait de vrais talents d'artiste... Je soupçonnais que le fait qu'il gère l'atelier n'y était pas pour rien. Échappant de peu à Icare qui voulait qu'elle danse, Zadyssa nous rejoignit, et nous commençâmes à causer de tout et de rien : de l'Académie, de la classe du sabre et ses nouvelles Formes, les progrès de tel ou tel padawan qui venait de partir pour construire son sabre...
Soudain, croyant avoir senti une présence familière, je me retournai. Mais ce n'était que maître Beku-n, qui passait devant la salle commune. Pourtant... Non, j'étais sûre de ce que j'avais senti, il pouvait bien dissimuler sa présence, changer d'apparence, il ne pouvait pas tromper notre lien. Je ne m'en rendis compte que trop tard. Alors, je sortis en courant de la pièce pour tenter de le rattraper, fonçai à travers les couloirs, mais il avait déjà disparu. Probablement s'était-il enfoncé dans la jungle, pour déjà partir, comme une ombre passagère. À quelques mètres de l'orée de la masse de végétation, je m'arrêtai. C'était exactement à cet endroit que, une éternité plus tôt, il avait coutume de m'entraîner au corps-à-corps en extérieur. Combien de fois étais-je tombée sur cette herbe verte, avant de me relever ?
Guidée par la Force, je me dirigeai cette fois vers mes quartiers, où je remarquai très vite l'apparition d'un nouvel élément dans ce décor somme toute assez dénué. Je reconnus aussitôt ce qui avait été posé sur ma table de chevet : les gants assommants de Ceno qu'il portant quand il était Jedi. Délicatement, je m'en saisis comme s'il s'était agi d'un trésor.
Moi : Vous êtes revenu...vous êtes revenu pour moi...
Je n'aurais jamais imaginé une chose pareille, c'était... Prenant mille précautions, j'essayai ce qui semblait être un cadeau – à sa façon – de mon ancien maître. Ils m'allaient, bien qu'un tout petit peu trop grands, j'arrangerais ça. En me concentrant dans la Force, je ressentis l'empreinte que Cera Ordo avait laissée en passant ici : ni complètement lumineuse, ni complètement obscure. Mais je ne me préoccupais pas de son affiliation, juste...de lui. De celui que je considérais comme un père.
Moi : Merci, maître. Vous...vous ne pouvez pas savoir ce que ça signifie pour moi.
Zadyssa : Kinsa ! Qu'est-ce que tu fais ?
Moi, reprenant une voix assurée : Rien. Je voulais juste vérifier quelque chose.
Zadyssa : D'accord. Tu as fini ?
Moi : Oui, j'arrive !
Je sortis de mes quartiers et emboîtai le pas à la jeune humaine, qui ne put se retenir de me questionner :
Zadyssa : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi : Juste...un cadeau inattendu.mardi 01 mai 2018 - 10:57 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
La fête avance bon train. Les participants s'amusent, et certains se sont même mis à danser après que Galen ait allumé la musique. Pour d'autres, comme Kinsa, c'est le moment de trouver un peu de repos, profitant que l'attention des convives soit tournée ailleurs que sur elle. Pas de toutes les convives, cependant. Remarquant la brève solitude de sa maître, Zokuron contourne la foule de jeunes Jedi pour la rejoindre. Il attrape deux rafraichissements en passant devant le bar, puis s'installe sur une chaise aux côtés de la twi'lek tout en lui offrant un verre.
Kinsa : Bonjour Zokuron !
Zokuron: Bonjour maître. Besoin d'être un peu au calme ?
Kinsa : Oui, tu me connais. Dans les fêtes...je ne suis pas vraiment dans mon élément, même si je suis flattée de l'attention.
Zokuron: Hu hu, je vois. Du coup, je me suis dit que ce serait peut-être le bon moment pour que je t'offre mon cadeau ?
Kinsa : Avec plaisir !
Le togruta sourit en voyant l'entrain de Kinsa.
Zokuron: Très bien. C'est un cadeau un peu spécial, par contre. J'espère que ça te plaira...J'ai remarqué que tu tiens beaucoup à tes origines mandaloriennes, et des fois, j'ai l'impression qu'être la seule...dans ta situation, te pèse un peu. Etant donné que moi, la culture mandalorienne m'intéresse, j'ai pensé que tu pourrais m'apprendre à parler ta langue ? Si ça te tente, bien sûr ?
Subitement, un trouble intérieur parcourt la chevalier. Son visage se fige, perdant son expression enjouée, confirmant à Zokuron qu'il a touché un sujet sensible.
Kinsa, troublée : Eh bien... Voilà qui est...surprenant. Je ne sais pas si...
L'hésitation de la twi'lek à finir cette phrase est si longue que Zokuron se risque à deviner la suite:
Zokuron: Si c'est une bonne idée ?
Kinsa : Oui.
Un bref silence s'installe avant que Kinsa ne marmonne, toujours avec une certaine hésitation dans la voix:
Kinsa : Enfin... Je suppose que ça pourrait t'aider à comprendre...
Zokuron, un peu incrédule: A comprendre quoi, maître ?
Kinsa : Eh bien, la culture mandalorienne, d'où je viens...
Zokuron, retrouvant le sourire: Raison de plus. Tu as l'air de porter une partie de ton héritage tel un fardeau. Peut-être que le partager avec quelqu'un d'initié pourrait t'aider ?
Kinsa : C'est gentil, Zokuron. Mais je ne pense que tu puisse réellement me comprendre un jour.
Zokuron: Peut-être pas entièrement, non. Mais peut-être assez pour que tu y trouves un peu de ce qui te manque ? Enfin voilà, c'était mon idée. Si tu veux, elle est toujours échangeable contre une figurine sculptée, moyennant un délai des quelques jours.
Kinsa prend le temps de la réflexion avant de décider quoi que ce soit. Les coudes en appui sur les accoudoirs, elle pose son menton sur ses mains jointes devant elle, laissant son regard se perdre au loin. Zokuron, toujours à côté d'elle, comprend qu'il ne doit pas intervenir. Il porte alors son regard sur le reste de la salle, observant les autres Jedi présents tout en sirotant son jus de fruit par moments. Machinalement, ses yeux se fixent régulièrement sur Zadyssa, bien qu'il se force à regarder ailleurs assez vite ensuite, ne voulant pas paraître déplacé ou malpoli. Puis, tout-à-coup, la voix de la twi'lek se fait à nouveau entendre.
Kinsa: Je t'apprendrai les bases du mando'a. Rendez-vous demain, dans mes quartiers, je te donnerai ta première leçon.
Zokuron: Oh ? Oh ! Avec plaisir. Tu verras, tu ne seras pas déçue.
Kinsa: J'y compte bien !
Le togruta a un petit rire entendu, puis une idée teinte son expression de narquoiserie, si bien qu'il demande sur un ton un tantinet moqueur:
Zokuron: Et on en informe Galen ? Je ne voudrais pas qu'il s'imagine des choses...
Kinsa, sérieuse: Zokuron. Tu es mon padawan, et tu es avec Zadyssa. Galen ne s'imaginera rien du tout, et s'il le fait...
La twi'lek a un haussement d'épaules
Kinsa: Tant pis pour lui.
Le togruta rit de plus belle, avant de reprendre sur un ton léger:
Zokuron: Donc on dit rien ?
Kinsa comprend subitement que son padawan la nargue gentiment, et elle perd aussitôt son faciès marqué par le premier degré. Un sourire revient sur ses lèvres juste avant qu'elle ne réponde:
Kinsa: Je pense que Galen survivra au fait de ne pas savoir exactement ce que je fais.
Zokuron se relève à ce moment tout en répliquant un joyeux "Très bien". Une fois debout, tourné à moitié vers la salle et à moitié vers Kinsa, il ajoute:
Zokuron: Qui sait, si je me débrouille bien, on pourra peut-être utiliser ta langue pendant les jeux de guerre pour créer un avantage tactique ?
Kinsa: Hé hé, on verra ça.
Zokuron: Oui ! Sur ce, maître, il y a une humaine avec qui j'ai très envie de danser...A plus tard !dimanche 13 mai 2018 - 23:36 Modification Admin Permalien
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