Salle Commune des Padas (page 12)

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  • Avatar ThaliaRaven

    ThaliaRaven

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    quelques temps avant l'anniversaire de Lysandre...



    Malgré l'étrange scène que j'avais produite lors de mon examen d'entrée, je fus admise. La chevalière me conseilla d'aller à la commune pour y retrouver quelques connaissances et m'y faire des amis. Quand j'entrai, je vis une jeune humaine assise à une table. Elle se leva et vint à ma rencontre.

    L'humaine : -Salut Ellyne !

    Moi : - Euh, bonjour. On s'est déjà rencontré ?

    L'humaine : - Evidemment. Je suis Zadyssa Yunixy, la padawan de Kinsa et l'amie de Lysandre. J'étais à ses côtés lorsque tous les deux vous avez eu un coup d'absence.

    Moi : - Ah oui ! Je me rappelle. Ravi de te connaître, Zadyssa. Et désolé, je me sens un peu perdue à cause de ce qui s'est passé.

    Zadyssa : - Je comprends. Il m'est arrivé la même chose avec un autre camarade. (court silence.) Un petit remontant, ça te dit ?

    Moi : - Oui, bien sûr. Où est-ce que je dois chercher à boire ?

    Zadyssa : - Dans la Salle Commune, la commande de boisson passe par une seule et unique personne. Suis-moi.

    Zadyssa m'entraina vers le comptoir ou siège un jeune humain.

    Le serveur : - Je vous sers quelque chose ?

    Zadyssa : - Ellyne, je te présente le plus vieux padawan de notre Académie et le responsable de cette Salle : Galen Arek. Galen, je te présente Ellyne qui vient tout juste d'être recensée à l'Académie.

    Moi : - Enchantée, Galen.

    Galen : - Salutations, Ellyne. Bienvenue à l'Académie de Yavin IV. Je disais donc : qu'est-ce que je vous sers ?

    Moi après avoir regardé le panneau d'affichage : - Eh bien... une limonade, s'il-te-plaît.

    Zadyssa : - Elle en a bien besoin après ce qu'il lui est arrivé.

    Galen : - J'ai raté quelque chose ?

    Moi : - Je viens de découvrir que Lysandre et moi venions tous deux de la même famille.

    Un gros blanc s'ensuit puis Galen éclate de rire pendant de nombreuses secondes. Il finit par s'arrêter subitement puis lance :" c'est nul."

    Moi:- Je comprends, ne t'inquiète pas. Je pense que c'est le choc de la nouvelle qui t'as fait réagir de cette façon... N'importe qui aurait fait de même.

    Galen me sourit gêné et nous commençâmes à discuter tous les trois.


    samedi 09 juillet 2016 - 21:51 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Toujours quelques temps avant l'anniversaire de Lysandre

    Attablée en compagnie d'Ellyne Yawnez et de Galen, nous étions en train de nous décrire, afin que la nouvelle padawan nous connaisse mieux et soit plus à l'aise. Surtout suite à aux visions qu'elle avait reçue, elle devait toujours en être bouleversée, et changer de sujet était la meilleure solution pour qu'elle parvienne à prendre du recul et avoir un meilleur jugement sur ce qu'il lui était arrivé.

    Moi : Comme tu le sais déjà, je m'appelle Zadyssa Yunixy et...
    Ellyne (me coupant) : Il me semble avoir déjà entendu parler d'un certain contrebandier portant le nom de Yunixy, t'as de la famille contrebandière ?
    Moi (grimaçant) : J'avais, oui. Mon père l'était, ma mère aussi, bien qu'elle ait arrêté ses activités pour m'élever.

    Mon ton et les verbes employés au passé dissuadèrent la jeune Togruta de me poser d'autres questions. Je lui lançai un faible sourire avant de continuer ma présentation.

    Moi : Donc, j'ai treize ans et je suis arrivée à l'Académie il y a presque cinq mois et comme tu le sais déjà, je suis la pada de Kinsa, demie-sœur d'Ilan et amie de Lysandre.
    Ellyne : Ilan ?
    Galen : Il s'agit d'un autre padawan, ayant eu treize ans il y a peu. C'est un Korun d'Haruun Kal et il possède un chien Akk du nom d'Akky.
    Ellyne : Ah d'accord.

    J'eus un sourire, il y avait un certain nombre de choses à retenir, c'était vrai. Et je ne pouvais pas vraiment me mettre à sa place car lorsque j'étais arrivée à l'Académie, il y avait moins de padawans, facilitant ainsi l'apprentissage des noms qui c'était fait au fur et à mesure des arrivées. Ellyne me semblait pensive, comme si elle avait une question en tête qui la tracassait. Finalement, elle me l'a dit :

    Ellyne : Tout à l'heure, tu as dis que tu avais de la famille contrebandière. Excuse-moi si je suis indiscrète, mais si tu n'as plus, qui t'a élevée ? Parce que tu es jeune... et que ça ne me semble pas récent...
    Moi : Oui... tu as raison, ce n'est pas récent...Disons que c'est un autre contrebandier qui m'a pris sous son aile, mais pas réellement élevée.

    Le fait que je ne donne pas plus de détails que ça fit comprendre à Ellyne que je ne souhaitai pas en dire plus. Enfin, ce fut au tour de Galen de se présenter et il décrivit son enfance sur Tython, puis sa vue sur YavinIV en plus de quelques anecdotes sur sa formation.

    Ellyne : À moi, du coup... Je viens de Takodana, et j'ai quatorze ans. Ma famille a été séparée à cause de la guerre du SEZ et nous avons dû nous réfugier sur cette planète. Et... il y a peu... j'étais partie en forêt avec mon frère et c'est là que j'ai découvert mon lien avec la Force, et il m'a dit d'aller sur YavinIV, mais j'ai prévenu mes parents de mon départ avant.
    Moi : Qu'est-il advenu de ton frère ?

    Soudain, je sentis Ellyne se crisper et une profonde tristesse l'envahit. Elle aurait pu ne pas répondre car j'avais compris ce qui lui était arrivé, mais elle le fit quand même :

    Ellyne (triste) : Il... il est... mort...
    Moi (gênée) : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs...
    Ellyne : Non, c'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir...

    Je sentis qu'il fallait que je change de sujet et après réflexion, je me disais qu'il était temps de parler de ces visions. En tant que grande curieuse, je me devais d'en apprendre plus. D'autant que de ce qu'elle avait dit à Galen, elle n'était elle-même pas certaine de ce qu'elle avançait. Et j'étais à peu près sûre que Galen voudrait également éclaircir le mystère, lui aussi.

    Moi : Dis... tu as dit que tu pensais que Lysandre était de la même famille que toi... mais tu n'avais pas l'air sûre de ce que tu certifiais, qu'est-ce qui t'en fait douter ?

    dimanche 10 juillet 2016 - 11:51 Modification Admin Permalien

  • Avatar darkknight

    darkknight

    2931 Crédits

    Je suis vraiment ému que tout le monde ai pensé à mon anniversaire et je remercie encore une fois mes amis tandis que Ilan va chercher son cadeau et revient en chancelant avec un énorme paquet! 

    Il me le tend et je l'ouvre pour découvrir de très beaux livres sur la mécanique. 

    Moi: Ilan c'est un cadeau génial, vraiment merveilleux! Merci beaucoup!

    Je le sers dans mes bras avant de le relâcher au moment où un Togruta arrive dans la salle. Je le salue tandis qu'il s'étonne sur les décos. 

    Ensuite il se présente et nous faisons de même et Kinsa enchaîne sur le fait qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire. 

    Zokuron (le Togruta) demande ce qu'est un anniversaire et nous lui répondons. 

    Il a l'air gêné d'être venu sans cadeau pour moi mais me propose de me conter une histoire de Shili.


    Moi:  Très bonne idée, je suis peut-être Togruta mais je ne connais pas grand chose à ceux de mon espèce.

    Zokuron ouvre sa bouche pour commencer quand la porte s'ouvre encore ne fois pour laisser place à deux Togrutas que je connais... Ce sont... MES PARENTS!!!

    Moi: Papa, Maman!!

    Maman: Lysandre! Tu as grandis, tu as changé!

    Papa: Mon grand garçon, tu nous as manqué loin de Tatooine. Tu te plaît à l'académie?

    Moi: Je suis tellement heureux de vous voir! Oui je me plaît ici, en plus j'ai plein d'amis. Ils sont tous là! Zadyssa et Ilan sont les deux jeunes humais et avec eux on forme une bande d'inséparable, ensuite y'a le grand humain, Galen, la Twi'leck Kinsa et Zokuron le togruta et Ellyne, Ellyne Yawnez ma cousine.

    Mes parents me regardent bouches bées. 

    Papa: Ta cousine? Ellyne, mais oui, j'ai fais la guerre du SEZ avec mon frère (ton père) et après nous avons était séparé, il m'a juste informé de la naissance de sa fille Ellyne!! Je ne les ai pas vu depuis longtemps!

    Ellyne: Vous êtes mon oncle? Et ma tante?

    Maman: Oui!

    Après mes parents s'assoient et mon père me tend un paquet de petite taille que j'ouvre pour découvrir un peu déçu une clé.

    Moi: Merci beaucoup!

    Ilan: Oh si c'est bien ce que je pense, t'as trop de chance Lys'.

    Maman: Oh que oui il en a, on a travaillé dessus pendant un gros mois!

    Papa: Venez avec nous dehors, Lysandre nous devons te montrer l'intégralité de ton cadeau!

    Alors on se déplace tous dehors et mes parents se placent devant un vaisseau flambant neuf.

    Je cours dans leurs bras et je leur dis:

    Moi: J'vous aime! Merci vraiment beaucoup.

    Ilan à côté de moi s'extasie:

    Ilan: Ouah t'as trop de chance Lys' c'est une réplique parfaite du landspeeder de Bail Organa (lien supprimé car non accessible). 

    Moi: Il est juste magnifique, je peux déjà l'essayer?  

    Mes parents hochent la tête et je propose à Ilan de m'accompagner. 

    Je mets la clé de contact à son endroit et le moteur vrombit, et nous nous élevons à quelques mètres du sol. Je commence à diriger le vaisseau dans la direction de la forêt avant de me dire que je peux peut-être retourner sur terre pour profiter de tout mes amis réunis pour moi.

    Alors, avec Ilan, nous allons ranger le speeder dans le hangar avant de retrouver tout le monde.

    Moi: C'était génial! Mais bon on retourne à la salle commune? Histoire d'entendre le conte de Zokuron...

    Papa: Content que ça te plaise mon grand. Un conte? 

    Zokuron: Un conte oui sur la sagesse Togruta. 

    Mes parents ont l'air contents et on rentrent avec nous dans l'académie, une fois dans la scdp, mon père s'approche de Ilan et lui dit:

    Papa: Tu as l'air de bien t'entendre avec Lysandre!

    Ilan: Oh oui on est les meilleurs amis!! On se considère quasiment comme des frères!

    Papa: Je vois, et puis tu as été le premier à deviné de quel speeder était la réplique de celui qu'on vient d'offrir à ton ami.

    Ilan: Oh j'aime bien la mécanique, comme Lys'. Ca se voit d'ailleurs qu'il a une passion sur ça, regardez ses cadeaux!

    Mon père se penche et constate avec amusement que tout mes cadeaux ont un rapport avec les vaisseaux et la mécanique.

    Pendant ce temps, je demande à Galen s'il à de l'eau de Thyton que j'avais beaucoup aimé pour faire goûter à mes parents.

    Galen: Oui tient voilà deux verres. 

    Moi: Merci Galen!


    Alors je marche en direction de mes parents et leur tends les verres.

    Eux:  C'est excellent.

    Moi: Oui je suis d'accord!!

    Après je rejoins Zadyssa et Ellyne qui tente de toucher une pinata en forme de sabre laser, je les aide et touche le bout avec ma batte en bois.  








    mercredi 13 juillet 2016 - 15:35 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Les parents de Lysandre venaient de débarquer à l’improviste dans la Salle Commune. J'étais contente pour le jeune Togruta, ça devait lui faire plaisir de les revoir. Surtout que de ce que j'avais pu comprendre, il était très attaché à eux. Je faisais rapidement connaissance avec eux puis ils offrirent une clé à leur fils. Intriguée, je me demandais de quoi il s'agissait, ça m'étonnerait qu'il n'y ait que ça...

    Je ne m'étais pas trompée. Quelques temps plus tard, les deux Togruta adultes nous conduisent à l'extérieur pour nous montrer un beau speeder flambant neuf. Mon demi-frère était en extase devant le cadeau de Lysandre. Finalement, il prit la parole d'un air surexcité :

    Ilan : Ouah, tu as trop de chance Lys', c'est une réplique parfaite du landspeeder de Bail Organa.

    À peine une minute plus tard, les deux garçons sautèrent dedans pour l'essayer. J'étais assez étonnée de savoir que Lysandre savait piloter. Nous retournâmes à la Salle Commune et j'eus l'initiative de prendre une batte pour m'attaquer à la pinata et fus suivie par Ellyne. En contrepartie, nous n'usâmes pas de la Force : ç'aurait été beaucoup trop facile !

    C'était ainsi que - yeux bandés -  je dus éviter un coup de batte d'Ellyne qui n'était pas parvenue à avoir la pinata. Ça partit rapidement en fou rire face à nos piètres tentatives. Par la suite, Lysandre nous rejoignit et partagea notre hilarité avant de toucher la cible. Seulement, l'action ne s'arrêtait pas là. En effet, Lysandre ayant sauté pour atteindre la pinata, il effectua donc une descente, aspiré par la gravité. Jusque là, tout était normal. La seule chose qui allait déclencher une réaction en chaîne, c'était qu'Ellyne se situait là où le Togruta devait retomber.

    J'entendis le bruit du choc et des cris de surprises de Lysandre et Ellyne avant de me rendre compte qu'ils allaient me tomber dessus car j'étais à une vingtaine de centimètres d'eux. Effectivement, quelques secondes plus tard, les deux Togruta s'affalèrent sur moi et je me retrouvai clouée au sol, un Montral en pleine tête.

    Un fou rire emplit la salle et je retirai mon bandeau pour découvrir que Kinsa, Galen, Ilan, Zokuron et les parents de Lysandre étaient hilares.

    Moi (difficilement) : Je ne peux pas me relever... si vous êtes toujours sur moi... !

    Sitôt dit, sitôt fait, les deux Togruta se relevèrent, le sourire au lèvre en repensant à leur cascade. On se regarda un moment avant d'être gagnés par l'hilarité de la Salle.

    Galen : Maintenant, je pense que nous pouvons passer au gâteau !

    Acclamation général. Nous chantâmes en chœur "joyeux anniversaire" avant de dévorer le gâteau. Lysandre en profita une nouvelle fois pour remercier tous le monde tandis que je faisais une meilleure connaissance avec Zokuron :

    Moi : Tu es un nouveau recensé ?
    Zokuron : En effet, Kinsa m'a dit que j'étais padawan et que je pouvais suivre la formation pour devenir Jedi.
    Moi : C'est une bonne nouvelle !
    Zokuron : C'est vrai. J'imagine que tu es aussi padawan ?
    Moi : Oui, tu as raison. Je suis la padawan de Kinsa, je suis arrivée à l'Académie il y a cinq mois.
    Zokuron : Tu as l'air jeune, quel âge as-tu ?
    Moi : Treize ans... et toi ?
    Zokuron : J'en ai dix-sept. Et je crois qu'il ait temps que je raconte ce fameux conte.
    Moi : Oh oui ! J'ai hâte de l'entendre ! Oui, je suis très curieuse. Ah, et avant que j'oublie, je tenais à te dire que j'ai appris il y a peu les coutumes d'un anniversaire. Tu n'es pas le seul à être venu les mains vides lors d'une de ces fêtes.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le vendredi 22 juillet 2016 - 21:16

    mercredi 13 juillet 2016 - 16:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

    2044 Crédits

    Zokuron est enchanté lorsque Zadyssa vient l'aborder. C'est une humaine. Elle déclare être la padawan du chevalier Talik, ce qui étrangement, fait monter naturellement l'estime du Togruta à son égard sans même la connaître davantage. Zokuron gratifie Zadyssa d'un sourire amical accompagné d'un hochement de tête lorsqu'elle lui apprend qu'elle aussi était venue sans cadeau.

    *Elle est gentille* se dit-il.

    Une raison supplémentaire pour montrer ses talents de conteur. Zokuron estime les personnes attentionnées, et il compte la récompenser de son attention.

    Zokuron: Installe toi avec une de vos....limonades, dit-il avec un nouveau sourire, bienveillant. Je vais bientôt commencer.

    Là dessus, il s'éclaircit la gorge et somme l'assemblée de l'écouter:

    Zokuron: Euh...Pardon. Pardon ! Excusez moi ! Tout le monde, excusez...! Ah, merci. Pardonnez moi d'interrompre les réjouissances de chacun, mais à mon tour, je voudrais donner mon "cadeau" à l'heureux élu du jour.

    Lysandre se souvient aussitôt de quoi il s'agit. Enthousiaste, il incite ses parents et les autres padawan intéressés à venir écouter, aidé de Zadyssa. Pendant ce temps, Zokuron s'installe sur une chaise en face des spectateurs. Il réfléchit à quelle histoire leur raconter, une qui aurait une morale intéressante, facile à reconnaître et qui ne gâchera pas l'ambiance. Car certaines morales sont dures. Mais il trouve après quelques secondes de réflexion, le temps qu'il faut pour que le calme s'installe de lui-même.

    Zokuron: Bonjour à tous, commence-t-il comme s'il était entré dans une nouvelle peau et que la formule de politesse s'imposait à nouveau. Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire du Bab'bao.

    Sa voix est devenue plus douce, plus suave et plus lente. Paisible et bienveillante.

    Zokuron: Mon histoire commence donc juste à l'instant où un linap, suant, soufflant s'arrête dans l'ombre d'un bab'bao. Un linap, c'est un petit animal à fourrure, avec deux grandes oreilles et qui se déplace en sautillant à l'envie. Quand au bab'bao, il s'agit d'un grand arbre qui vit en solitaire au milieu de la brousse d'herbe rouge, au tronc énorme et massif, coiffé seulement d'une touffe de feuilles sur le dessus.

    Le togruta s'était sentit obligé d'apporter ces précisions sur l'animal et le végétal, peu certain que son auditoire en ait déjà rencontré.

    Zokuron: Donc, comme je le disais, un linap, suant et soufflant, s'arrête dans l'ombre d'un bab'bao. Le linap s'assied sur son derrière, il pousse un grand soupire d'aise, et contemplant la brousse rouge alentours, toute vibrante sous le grand soleil de midi, il dit: Hmmm, bab'bao, comme ton ombre est fraîche et bienfaisante. Et voilà le feuillage du bab'bao qui se met à frémir, tout content de ces bonnes pensées qui montent vers lui. Le linap s'aperçoit du contentement du bab'bao, alors le voilà prit d'humeur joueuse. Car il convoite le fruit du bab'bao qu'il voit pendre au bout de sa branche. Alors il dit au bab'bao, il lui dit: Oui, je t'ai dit que ton ombre était fraîche et bienfaisante, je l'ait dit et je n'en disconvient pas. Mais elle est sûrement meilleur que ton fruit, hein ?

    Zokuron mime le regard malin et joueur du linap.

    Zokuron: Ton fruit tel que je le vois pendre là au bout de sa branche, ton fruit m'a l'air d'être aussi savoureux qu'une outre d'eau tiède. Et voilà le bab'bao qui se dit: Hooo, mais ce petit être là convoite mon fruit ! Alors il ne faut pas le décevoir ! Un frémissement de branche plus tard, et paf, le fruit tombe juste devant le museau du linap. Alors, le linap flaire le fruit. Goûte le fruit. Le dévore, se...

    Le togruta cherche le mot.

    Zokuron: -pourlèche, et dit: Hmmm, ah oui ! Ton fruit est bon ! Il est délicieux même !

    Silence.

    Zokuron, reprenant sur le ton du linap: Il est sûrement meilleur que ton cœur, hein ? Ton coeur, tel que je l'imagine dans son armure d'écorce, ton coeur m'a l'air aussi...revêche que le pire caillou de la brousse. Ahhh, se dit le bab'bao, ce petit être là voudrait que je lui ouvre mon coeur ?

    Un autre silence, où Zokuron affiche un sourire enjoué.

    Zokuron: Eh bien oui, mais il n'a jamais ouvert son coeur à personne, le bab'bao ! Et le voilà soudain tout intimidé. Il n'ose pas. Puis il se dit: Si je n'ose pas, ce petit être va être déçu. Et je n'aimerais pas qu'il soit déçu. Alors, il entrouvre son écorce. Le linap, lui, ne bouge pas. Il reste sur son derrière et jette juste un petit coup d'oeil. Alors le bab'bao ose pleinement, il ouvre tout grand son coeur, et de ce coeur se déverse aux pieds du linap tous les trésors que...contenait ce coeur.

    Le conteur avait accompagné son récit de grands mouvements des bras pour insister sur l'ampleur de l'évènement.

    Zokuron: Des pagnes brodés d'or ! Des parures de têtes en dents d'Akul véritables, des bracelets, des colliers, des fourrures les plus soyeuses qui soit ! Et le linap s'émerveille, et il déclare: Hooo, bab'bao, comme ton coeur est généreux ! Plein de bienfaits ! Merci ! Merci pour tout ce que tu me donnes ! Et là dessus, il charge tous les trésors du bab'bao, et s'en retourne chez lui. Hors devant sa porte, l'attend sa femme. Et sa femme, le voyant arriver ainsi chargé, se précipite vers lui, et elle lui dit: Mais...où as-tu trouvé toutes ces merveilles ? Mais elle n'attend même pas la réponse, elle n'a qu'une hâte: Nouer autour de sa taille le pagne brodé d'or, poser sur sa tête le diadème, mettre les bracelets, les colliers...

    Une fois encore, Zokuron imite la scène avec ses mains, sans se lever de la chaise pour autant.

    Zokuron: Elle s'attife ainsi, et ainsi attifée elle se contemple dans une bassine d'eau clair, et elle se trouve belle. Et que fait une femme qui se trouve belle ?

    Un sourire narquois vient se mettre sur ses lèvres. Il observe les gens unrnpeu plus longuement que jusqu'à maintenant, attendant de voir les réactions à sa question. Puis, soudain, il déclare:

    Zokuron: Elle sort !

    Il s'arrête, le temps de profiter des rires.

    Zokuron: Hé, oui, elle sort. Elle n'a qu'un désir, se faire admirer du peuple de la brousse ! Et la voilà qui va sur le sentier de la brousse rouge, qui regarde bien à droite et bien à gauche si on la regarde elle, qui se dandine pour bien se mettre en valeur. Et comme elle va, là, sur le sentier de la brousse, voilà qu'elle rencontre une nehyè. Et cette nehyè lui dit: Mais...où as-tu trouvé toutes ces merveilles dont je te vois parée ? Et la femme du linap lui dit: Ah ça je ne sais pas, c'est mon mari qui les a ramené de je ne sais où. Si tu veux savoir où il les a trouvé, va lui demander. Et la nehyè se précipite chez le linap, et lui dit: Mais où as-tu trouvé toutes ces merveilles dont j'ai vu ta femme parée ? Et le linap lui raconte tout. Il lui raconte le jeu qu'il a joué à l'ombre du bab'bao: Comme ton ombre est bonne, sûrement meilleure que ton fruit, comme ton fruit est bon, sûrement meilleur que ton coeur...Et il dit à la nehyè: Si tu veux les mêmes biens, va jouer le même jeu. Et la nehyè se précipite à l'ombre du bab'bao, et elle joue le même jeu. Et le bab'bao donne son ombre, donne son fruit, ouvre son coeur...

    La voix du conteur était devenue moins enjouée sur la fin. Maintenant, elle devient plus forte et plus agressive:

    Zokuron: Mais à peine l'écorce du bab'bao s'est-elle fendue que la nehyè se précipite dans la brèche ouverte ! Et la voilà qui grogne, qui rogne, qui griffe, qui dit: J'en veux plus ! Encore ! Tu en as donné plus que ça au linap ! Je veux tout de toi, tout ! Jusqu'à tes racines ! Et voilà le bab'bao, épouvanté par tant d'avidité, qui se referme aussitôt. Et la nehyè est obligée de s'en retourner bredouille dans la brousse.

    Le togruta se penche en avant, posant ses bras sur ses jambes, les mains jointes au dessus de ses genoux, comme pour parler avec plus d'intimité à son auditoire. Sa voix devient pensive.

    Zokuron: C'est depuis ce temps, d'ailleurs, qu'elle est obligée de chercher des trésors illusoires dans les charognes qu'elle rencontre. Vous savez, la nehyè, c'est l'animal qui ne sait pas jouir de la simplicité de l'air...

    Silence.

    Zokuron: Et c'est depuis ce temps aussi que le bab'bao n'ouvre plus son coeur à personne.

    Le conteur parle encore plus lentement, marquant les mots comme les silences, avec une indicible note de tristesse et de peine dans le ton:

    Zokuron: Il...faut le comprendre...Il a subit une blessure invisible, mais....inguérissable. En vérité, vous savez...le coeur des gens est semblable à celui du bab'bao: généreux, plein de bienfaits. Mais pourquoi s'ouvre-t-il si petitement ? Quand il s'ouvre. De quelle hyène se souvient-il ?

    Zokuron laisse un dernier temps de silence s'installer, afin que chacun puisse s'imprégner de ces dernières paroles. Puis:

    Zokuron: Voilà, c'est la fin de mon histoire. J'espère que vous l'avez appréciée et je vous conseille de dormir une nuit avant de commencer à y réfléchir ! Si vous souhaitez y réfléchir.

    Ce petit trait d'humour vise bien sûr à ramener les sourires sur les visages, pour ceux et celles qui en ont besoin. Zokuron se lève alors, quittant son rôle de conteur pour retrouver son statut de padawan.


    PS: Je tiens à préciser que ce conte n'est pas de moi. Remerciez H.Gougaud pour cela :-)

    Ce message a été modifié par Zokuron le lundi 25 juillet 2016 - 15:52

    lundi 25 juillet 2016 - 15:43 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Zokuron terminait à peine son récit auquel j'avais porté une grande intention, qu'une pléiade de questions et interrogations me tombent dessus. Je commençai déjà par essayer de m'imaginer le linap parlant à un arbre... et le bab'bao lui répondant. Scène qui me fit rire intérieurement. Par la suite, je me portai plus sur l'aspect moral du conte qui me rappelait ce que m'avait dit un jour Kinsa : "les gens se dévoilent toujours lentement".Outre ce que j'en avais compris, cette histoire apportait une compréhension d'un autre point de vue. Il y avait ceux qui se dévoilaient lentement car c'est une première, et ceux qui en avaient gardé une cicatrice.

    Perdue dans mes pensées, je ne remarquai pas que tous quittaient la salle que Galen était sur le point de fermer. Je fus ramenée sur Yavin par Kinsa :

    Kinsa : Tu sais, le mieux pour dormir, c'est de le faire dans son lit.
    Moi : Hein ? Ah oui, je réfléchissais.

    J'allais me relever mais fut clouée au sol par un grand gabarit à quatre pattes qui me lécha le visage sous les rires d'Ilan. Merci Akky. Je tentai vainement de m'essuyer puis finit par demander les justifications de cette douche improvisée à mon demi-frère.

    Ilan : Kinsa a parlé de dormir. Comme elle te parlait, je me suis dis que tu étais sur le point d'expérimenter une nuit assise, alors j'ai gentiment demandé à Akky de te réveiller pour de bon. C'est tout. On ne me remercie pas ?
    Moi :     Je n'en avais aucunement l'intention, non. Tu pourrais demander à ton chien Akk de me laisser ?
    Ilan : J'y réfléchis, j'y réfléchis...
    Moi : Alors réfléchis plus vite, s'il-te-plaît.

    J'attendis le plus patiemment possible qu'Akky s'en aille jusqu'à ce qu'au bout de deux minutes, mon souhait ne se réalise. Me relevant et m'époussetant mes vêtements, je me rendis compte que tous avaient le sourire au lèvre. Quoi de plus normal si je me remémorai la scène.

    Ilan partit vers ses quartiers, à la suite d'Ellyne et Lysandre qui partaient avec les parents de ce dernier pour diverses sujets de discussion. Le Togruta souhaita une bonne nuit à mon demi-frère avant de faire de même avec moi. Je notai qu'il avait noué le bracelet surmonté d'une pierre imbibée de la Force que je lui avais offert à son poignet. J'étais ravie qu'il lui plaise.

    Je remarquai que Galen et Kinsa parlaient avec Zokuron, probablement à propos du conte. Je décidai de prendre part à la conversation :

    Moi : C'était pour dire que j'ai bien aimé ce conte... même si je trouve que le linap est un brin manipulateur.
    Zokuron : Oui... j'ai toujours trouvé, aussi.

    La discussion dura encore un certain temps avant que Galen nous rappelle qu'il devait fermer la salle Commune. Je me dirigeai donc vers mes quartiers après avoir souhaité une bonne soirée à tout le monde.

    Allongée sur mon lit, j'étais en pleine réflexion. J'essayais de comprendre comment la femme du linap avait pu trouver l'envie d'aller dehors juste pour se faire remarquer et causer la jalousie à d'autres. Ainsi que comment elle avait pu le faire sans virer au cramoisie. Questions restant encore sans autres réponses que : c'est dans sa nature. Puis, il y avait aussi les questionnements sur l'avidité de la nehyé. Pourquoi en vouloir plus alors qu'elle en avait sans doute trop ? Et que par-dessus le marché, les bijoux et autres choses de ce type qu'elle aurait pu recevoir n'avait aucune valeur sentimentale et aucune réelle utilité. Elle s'en serait sans doute lassée. Finalement, j'en vins à la même conclusion que précédemment et compris mieux l’explication de Zokuron sur le fait que la nehyé était l'animal qui ne savait pas jouir de la simplicité de l'air. J'irai peut-être jusqu'à ajouter que cet animal ne savait pas se contenter de ce qu'il avait. Au final, les deux revenaient probablement au même...

    Je m'endormis sur cette pensée, prêt à commencer une nouvelle journée le lendemain.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le samedi 30 juillet 2016 - 14:22

    samedi 30 juillet 2016 - 14:20 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18427 Crédits Modo

    Une nouvelle matinée commence pour l'Académie Jedi de Yavin IV. Voilà maintenant deux jours que la fête d'anniversaire de Lysandre Yawnez est passé ; c'était le deuxième après celui d'Ilan. Tout le monde s'était bien amusé, tout le monde a bien bu et bien manger, et tous sont partis se coucher. Et aujourd'hui, c'est un autre jour particulier.

    Gambadant dans les couloirs de l'ancien temple massassi comme d'habitude, Kinsa Talik fait un tour dans les locaux de l'Académie pour inspecter. Elle vérifie et s'assure de tout, inspecte partout et voit que tout est en ordre. Son inspection terminée, elle décide de bifurquer dans le couloir qui mène à la Salle Commune des Padas. Son poste de responsable de l'Académie lui donne une de ces soifs. Elle arrive enfin devant la porte coulissante de la Salle, s'approche et... la porte ne s'ouvre pas. Kinsa tente plusieurs fois de faire réagir le détecteur de mouvement de la porte mais rien n'y fait. Elle arrête ses tentatives puis appuie sur le bouton d'interphone, à côté de la porte. L'interphone sonne comme s'il composait un numéro de téléphone pendant une minute, puis un bruit s'entend comme si quelqu'un à l'autre bout de la ligne décroche.

    Moi : - Allo ?
    Kinsa : - Galen, la porte coulissante est fermée. Je voudrais entrer, s'il-te-plaît.
    Moi : - C'est bon, je t'ouvre.

    Un claquement de serrure prévient la jeune twi'lek que la porte coulissante d'entrée est déverrouillée. Kinsa passe au détecteur de mouvement, la porte coulissante s'ouvre et Kinsa entre dans la salle...

    SPLACH !!

    Un litre d'eau tombe sur la tête de la jeune chevalière, l'aspergeant des épaules au bassin. Kinsa pousse un cri de surprise suivi par un grognement de mécontentement. Un seau d'eau a été ingénieusement installé au-dessus de la porte, tenu par deux barres et un cerceau métallique, avec un mécanisme qui fait pencher le seau vers le bas. La farce est télécommandée depuis le bar de la salle, par un petit boîtier de commande. Pendant que Kinsa, trempée, rageait, nous sommes Lysandre, Ilan, Zadyssa et moi à éclater de rire en voyant la jeune twi'lek prise dans notre farce.
    Nous rions aux éclats.

    Moi : - HA HA HA HA HA ! Un classique, le coup du seau d'eau ! Un classique ! HA HA HA HA HA !
    Zadyssa (entre trois rires étouffés) : - Tu aurais dû te voir, Kinsa. Tu entres naturellement, normale à ton habitude...
    Lysandre : - Et puis "Splach" ! Arrosée !

    Nous replongeons dans l'euphorie, riant nerveusement qu'il nous est presque difficile de se retenir. Kinsa, nous voyant dans cet état, en devient presque verte.

    Kinsa : - Grrrr ! Vous trouvez ça drôle d'accueillir les gens avec une douche ?! Je ne trouve pas ça drôle.
    Moi (reprenant mon sérieux) : - Oh, c'est bon Kinsa. C'est juste une farce comme une autre, pour détendre l'atmosphère. Tu sais, moi aussi je me suis fait avoir avant toi. Ces trois-là m'ont eu avec une limonade à l'hélium liquide.
    Ilan : - Vous vous souvenez quand Galen nous parlait après avec sa voix "héliumisée" ?
    Lys' et Zad' : - Évidemment !

    Les trois padawans éclate une nouvelle fois de rire et je garde ma bouche fermée pour retenir mon rire. Kinsa nous rejoint et je lui tends une serviette pour qu'elle se sèche. On lui explique ensuite que nous avons organisé une série de farces pour les maîtres Jedi de l'Académie. Pour Aynor, je lui ai réservé une bière de Forvash qui donne le hoquet bondissant.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 01 août 2016 - 09:23

    dimanche 31 juillet 2016 - 10:51 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Comme tous les matins, dès l'aube, je fais mon inspection de l'Académie pour vérifier que tout est bien en ordre (et accessoirement, si les padas n'ont pas fait de bêtises). Exceptionnellement, je ne mets pas mon armure, jugeant que je suis assez en sécurité au sein de l'Académie pour m'en passer. Et puis, ne dit-on pas : "un Mandalorien est plus que son armure" ?

    J'étais loin de m'imaginer quel genre de danger j'aurais à affronter...

    Avant de partir m'entraîner, je vais faire un tour à la Salle Commune des Padas. Bien que son nom pourrait laisser penser qu'elle est réservée aux padawans, j'y vais assez souvent pour profiter de son ambiance détendue. Mais la porte ne s'ouvre pas...étrange, pourtant elle est ouverte à cet horaire-là, d'habitude !

    Force est de constater que je n'y arrive pas, alors j'appuie sur l'interphone qui sonne pendant une minute avant de répondre.

    Galen : Allô ?
    Moi : Galen, la porte coulissante est fermée. Je voudrais entrer, s'il-te-plaît.
    Galen : C'est bon, je t'ouvre.

    Alors que je passe tranquillement la porte, je sens tout à coup quelque chose me tomber dessus. Un seau d'eau ! En une seconde, je suis trempée de la tête aux pieds sous le regard hilare des padawans.

    Galen : HA HA HA HA HA ! Un classique, le coup du seau d'eau ! Un classique ! HA HA HA HA HA !
    Zadyssa (entre trois rires étouffés) : Tu aurais dû te voir, Kinsa. Tu entres naturellement, normale à ton habitude...
    Lysandre : Et puis "Splach" ! Arrosée !

    Je croise les bras d'un air sévère, mais ça doit sûrement me donner l'air encore plus ridicule car ils éclatent encore de rire. Enfin, ils finissent par se calmer.

    Moi : Grrrr ! Vous trouvez ça drôle d'accueillir les gens avec une douche ?! Je ne trouve pas ça drôle.
    Galen (reprenant son sérieux) : Oh, c'est bon Kinsa. C'est juste une farce comme une autre, pour détendre l'atmosphère. Tu sais, moi aussi je me suis fait avoir avant toi. Ces trois-là m'ont eu avec une limonade à l'hélium liquide.
    Ilan : -Vous vous souvenez quand Galen nous parlait après avec sa voix "héliumisée" ?
    Lys' et Zad' : Évidemment !

    Les trois plus jeunes sont pris d'un nouveau fou rire alors que je m'autorise un petit sourire amusé en pensant à un Galen à la voix aigüe. Enfin, ce dernier me tend une serviette pour me sécher et m'explique que je ne suis que la première d'une longue série de victimes de leurs farces. Après un : "Mais vous avez quel âge ?! ", je demande :

    Moi : Dites-moi...c'est parce que j'ai eu le malheur de dire un jour que cette génération de padawans était trop calme que vous avez fait ça ?
    Zad : Pas le moins du monde !

    Je leur offre un sourire aigre, qui signifie bien "c'est ça, mon oeil...". Puis, je désigne la flaque d'eau qui s'est formée près de la porte.

    Moi : En attendant, vous allez nettoyer ça, et en vitesse.
    Ilan : Maieuh !
    Moi : Il n'y a pas de mais qui tienne ! c'est soit ça, soit cent pompes, au choix. Alors ?

    jeudi 04 août 2016 - 12:26 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8788 Crédits

    Nous avions réussi à surprendre Galen. Et par la suite, ce dernier nous aida à faire de même pour Kinsa. Mon maître s'était retrouvée surprise par une douche improvisée - et elle n'avait pas l'air de l'apprécier. Ce qui était fort compréhensible. Moi-même n'aurait pas aimé être à sa place. Finalement, elle nous demanda d'enlever l'eau. Ce qui fit disparaître les sourires, également. Ilan tenta bien d'y échapper mais la réponse de Kinsa ne lui laissa pas tellement de choix :

    Kinsa : Il n'y a pas de "mais" qui tienne ! C'est soit ça, soit cent pompes. Alors ?

    Aucun de nous ne répondit. Aucun de nous n'eut l'esprit assez fou pour tenter les pompes, non plus.

    Armée d'une serpillière, j'attendais patiemment que les garçons finissent pour apporter la touche finale.

    Une fois la bêtise nettoyée, je me laissai tomber sur une chaise en me disant que la réaction de Kinsa aurait pu etre pire : elle aurait pu chercher une sorte de "revanche". Et je n'avais aucune envie d'être la cible d'une farce  !

    jeudi 04 août 2016 - 17:28 Modification Admin Permalien

  • Avatar ThaliaRaven

    ThaliaRaven

    1094 Crédits

    Assise en compagnie des deux padawan Zadyssa et Galen, nous parlions de nous et de notre passe afin de mieux nous connaitre.
    Zadyssa: Comme tu le sais déjà, je m'appelle Zadyssa Yunixy et...
    Moi la coupant : Il me semble avoir déjà entendu parler d'un certain contrebandier portant le nom de Yunixy, t'as de la famille contrebandière ? Zadyssa grimaça.
    Zadyssa: J'avais, oui. Mon père l'était, ma mère aussi, bien qu'elle ait arrêté ses activités pour m'élever. Elle me lança un faible sourire et continua sa présentation. Donc, j'ai treize ans et je suis arrivée à l'Académie il y a presque cinq mois et comme tu le sais déjà, je suis la pada de Kinsa, demi-sœur d'Ilan et amie de Lysandre.
    Moi : Ilan ?
    Galen : Il s'agit d'un autre padawan, ayant eu treize ans il y a peu. C'est un Korun d'Haruun Kal et il possède un chien Akk du nom d'Akky. M expliqua-t-il
    Moi : Ah d'accord.
    Je restais un long moment silencieuse hésitant à li poser une question qui me tracassait. Il valait mieux que je la lui pose maintenant que nous étions dans le sujet. Je me lançais.
    Moi : Tout à l'heure, tu as dis que tu avais de la famille contrebandière. Excuse-moi si je suis indiscrète, mais si tu n'as plus, qui t'a élevée ? Parce que tu es jeune... et que ça ne me semble pas récent...
     Zadyssa : Oui... tu as raison, ce n'est pas récent...Disons que c'est un autre contrebandier qui m'a pris sous son aile, mais pas réellement élevée.

    Zadyssa ne me donnait pas de détails sur eux. Elle ne voulait pas en parler. Comme pour changer de sujet Galen se présenta et décrivit son enfance sur Tython, sa vue de YavinIV et nous conta quelques anecdotes sur sa formation. Puis ce fut à mon tour de me présenter.
    Moi : À moi, du coup... Je viens de Takodana, et j'ai quatorze ans. Ma famille a été séparée à cause de la guerre du SEZ et nous avons dû nous réfugier sur cette planète. Et... il y a peu... j'étais partie en forêt avec mon frère et c'est là que j'ai découvert mon lien avec la Force, et il m'a dit d'aller sur YavinIV, mais j'ai prévenu mes parents de mon départ avant.
    Zadyssa : Qu'est-il advenu de ton frère ?
    Je me crispais à cette question et une grande tristesse m'envahi. Cela faisait à peine quelques temps que je l'avais perdu. Je ne m'étais toujours pas habituée à cette sombre idée. Les larmes me montèrent aux yeux et après un long moment de maitrise je lui répondis finalement.
    Moi : Il... il est... mort...
    Zadyssa (gênée) : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs...
    Moi : Non, c'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir... Je sentis un profond malaise dans la pièce et Zadyssa changea de sujet.
    Zadyssa : Dis... tu as dit que tu pensais que Lysandre était de la même famille que toi... mais tu n'avais pas l'air sûre de ce que tu certifiais, qu'est-ce qui t'en fait douter ?
    Moi : Je ne sais pas. Surement par ce que je n'ai jamais entendu parler d'eux. La seule famille que j'ai est du côté de ma mère.
    Zadyssa : Et du côté de ton père ? Tu n'as ni tantes ni cousins ?
    Moi : J'ai effectivement eu un cousin ainsi qu'un oncle et une tante mais ils sont morts durant la guerre de Sez.
    Zadyssa : Ha, désolée
    Galen : Sans vouloir te rappeler des souvenirs douloureux, quel âge aurait ton cousin s'il n'était pas... décédé ?
    Moi : Un an de moins que moi je pense. On n'avait pas beaucoup d'écart d'âge.
    Zadyssa: Tu te souviens d'eux ?
    Moi : Très peu, j'avais huit ans quand on a été séparés. J'ai quelques fois des brides de souvenirs qui me reviennent.
    Galen : Comme quoi ?
    Moi : Des visions, des cauchemars. Ca m'arrivait quand j'étais plus jeune et jusqu'a maintenant ça ne s'était pas reproduit.
    Zadyssa et Galen se regardèrent. La jeune humaine avait quelque chose en tête que je ne saisissais pas.
    Galen : Depuis quand tes visions ont réapparut ?
    Moi : Depuis aujourd'hui seulement.
    Zadyssa : Quand Lysandre est entré dans la salle pendant ton examen d'entrée ?
    Moi : Oui, pourquoi ?
    Zadyssa : Ca me rappelle Ilan et moi, on a découvert notre lien parenté par la force.
    Moi : Comment ?
    Zadyssa : Un peu comme toi et Lysandre, on a eu des visions et des indices nous ont permit de savoir qu'on était demi-frères. Mais dis-moi, de quelle couleur était ton cousin ?
    Moi : Il ressemblait un peu à Lysandre en fait, mais ça ne veut pas forcément dire que nous sommes parents. Il y a de nombreux Yawnez dans la galaxie et de nombreux Togruta également.
    Au moment où j'eus fini de dire ces mots Lysandre entra dans la salle et la sensation de étrange refit surfasse.

    mardi 09 août 2016 - 14:49 Modification Admin Permalien

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