Pouvoirs de la Force saison 6 (page 10)

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    ThaliaRaven

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    Argh ! Outch ! Aïe ! Etait en quoi consistait mon réveil à chaque fois que Kinsa s'occupait de mon entraînement, c'est à dire souvent depuis quelques temps. Elle ouvrit comme à son habitude brusquement la porte de ma chambre, manquant de me faire frôler la crise cardiaque, ouvrit très grand, trop grand les rideaux, manquant de m'aveugler et m'arracha la couette manquant cette fois de m'achever. Bref, comme d'habitude j'étais déjà morte avant de me lever. Sans prendre de petit déjeuné, je suivis mon maître sur ses talons jusqu'à la salle d'entraînement. Là commençait la torture. Et encore aujourd'hui j'avais de la chance, pouvoirs de la force, je n'aurais pas à me faire laminer par Kinsa au sabre...


    Je m'assis et fermais les yeux pour une méditation. Je respirais un grand coup, j'étais prête. Je me détendis et nettoyais mon esprit. Mes mains étaient posées sur mes genoux. Ma respiration se faisait de plus en plus tranquille. Je me sentais sereine. Un vent doux me glissa sur le visage, c'était la force. Je la sentais autour de moi, comme une présence vivante. Elle me touchait, je pouvais presque la voir. Je perdis sa perception pendant plusieurs secondes et me reconcentrais pour ne pas laisser mon esprit divaguer. Je recommençais à sentir la force affluer en moi. Cette fois-ci elle était de plus en plus présente. Mais c'était de plus en plus difficile de rester connectée à elle. Plus j'avais l'impression d'y arriver, plus je m'égarais et m'éloignais d'elle. J'essayais alors de changer de poser mes mains sur le sol pour voir si cela pouvait changer quelque chose. Pendant les premiers instants qui suivirent, rien ne se passa. Mais après un certain temps de focalisation sur le simple état de mon corps, la place de mes mains, le poids de ma tête, la chaleur de mes bras, leur position dans l'espace... Je commençais à retrouver cette perception perdue qui devenait plus présente qu'au paravent.


    Telle une vague, la force m’envahis, m'enveloppant presque totalement. Je dus me focaliser sur la connexion pour ne pas la perdre. Puis, quelque chose d'étrange se passa. Quelque chose de différent. Comme une aura. Je pouvais percevoir des choses. Comme si quelqu'un, quelque chose se tenait à côté de moi. Je su ce que c'était, je sentais la présence de Kinsa. Comme une chaleur, qui m'indiquait qu'elle était là. J'étendis mon rayon de perception et découvrit d'autres présences. Chacune particulière, unique, différente. Je reconnu parmi elles celle de Zadyssa qui se dirigeait vers la salle commune. Elle m'était familière, comme une odeur que l'on reconnait en entrant dans un endroit. Zad était comme une personne que l'on voit dans une foule. Je l'avais ressentie dans la masse de personne, comme Ilan et Lys qui couraient derrière elle. J'avais presque l'impression de les voir, de les entendre, seulement je ne pouvais que sentir leur présence, percevoir le flot de vie qui coulait entre eux. Il était distinct et spécifique selon la personne. Celui d'Ilan par exemple était comme une boule d'énergie, celui de Zad par contre était plus doux.


    La force qui émanait d'eux commença à me fatiguer, je dus cesser la méditation et rouvrir les yeux. Kinsa était en face de moi me regardant. Elle avait l'air plutôt content de moi, chose joyeuse, mais ce qu'elle m'annonça ensuite ne me plu pas du tout. Je devais retourner méditer, tandis que Kinsa me tirerait dessus au blaster. Le but du jeu était que je devais éviter les tirs. Comme lors de mon examen d'entrée, sauf que cette fois-ci je n'avais pas le droit à l'erreur.


    Je me levais donc et méditais à nouveau. Je me concentrais sur la présence de Kinsa. Elle était menaçante cette fois. Je senti d'un seul coup un pic qui me transperçait, je venais de me faire toucher. Je tombais par terre. Kinsa me demanda ce qui venait de se passer, puis m'expliqua que j'avais bien évité le tir et que le pic était mental et non physique. Je me relevais et me replaçait prête à recommencer. Mon maître tira à nouveau je perçu comme une vague de couleurs arriver vers moi, que j'eu tout juste le temps d'esquiver. L'action se répéta plusieurs fois. A chaque fois je m'améliorais et mettais de moins en moins de temps à réagir. Après une bonne demi-heure d'entraînement, je pu m'arrêter.

    jeudi 13 juillet 2017 - 19:54 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    Correction – Sens de la Vie d’Ellyne Yawnez

    Maître Brûle quitte Ilan après son entraînement de Persuasion et marche dans les couloirs. La Force la guide jusqu’à la salle de méditation. Padmée reste derrière la porte et use de la Force afin de percevoir la vie à l’intérieur de la pièce d’à côté. L’aura de Kinsa est parfaitement identifiable maintenant que la Maître la connait mieux. Toutefois, l’autre personne proche du Chevalier, lui est inconnue. La dame à la canne laisse le pouvoir de Perception de la vie agir dans la pièce et parvient à identifié une Togruta. 

    Padmée hésite un moment car elle ignore si Kinsa a besoin d’elle ou si la Mandalorien préfère s’occupée de l’inconnue seule. Sans interférer, la dame en blanc décide de rester là, dos sur la cloison à percevoir l’entraînement de la jeune Togruta. Lorsqu’elle a terminée au bout d’une demi-heure, Padmée se permet d’entrée. 

    Kinsa n’est pas surprise car elle a probablement senti la maître derrière la cloison. Ce qui n’est pas le cas de l’autre personne. Padmée se présente à elle. La Togruta se nomme Ellyne Yawnez ce qui semble être un nom familier pour la dame âge, mais elle ne relève pas. Kinsa la présente comme sa padawan. 

    Pad – Contente de te rencontre, padawan. 

    Ellyne – Moi de même, maître Brûle. 

    Pad – Maître Kinsa, c’est votre entraînement, votre padawan. Quel est votre préférence ? Vous lui commentez son entrainement, ou attendez-vous mes propres commentaires ?

    La Manladorien est un peu gênée d’être appelée « maître », bien qu’elle soit chevalier. Pourtant, les circonstances justifient cette nomination et elle le comprendre bien. 

    Kinsa – Je vous laisse corrigée ma padawan, Maître Pad. 

    Pad – Volontiers, merci Maître Kinsa. 

    La dame à la canne s’étonne de ressentir le trouble dans la Chevalier Talik. Padmée note pour elle-même, que ce type de protocole entre chevaliers et maîtres ne fut pas une habitude pour Kinsa. Dans l’immédiat, l’attention de Maître Brûle est sur la padawan Yawnez. 

    Padmée prend le temps de se déplacé jusqu’à un cousin de méditation, tout en s’adressant à la padawan. 

    Pad – Bien padawan Yawnez, votre performance pour la Perception de la Force est excellente. Même si tu manques un peu de concentration, tu y parviens. Ton cerveau est un muscle, plus tu l’utilises, mieux il fonctionne. Plus tu te concentres dans la Perception de la Force, plus ta connexion sera stable et perdurera dans le temps. Et la position de tes mains, de tes jambes, de ton corps n’ont pas d’importance à partir du moment où ta position te semble confortable. 

    La dame âgée s’installe sur le pouf moelleux de méditation en écoutant la padawan. 

    Ellyne – Pardonnez moi Maître Brûle, mais vous parlez de Perception de la Force. J’ai pourtant toujours entendue parler de Sens de la Force, de lien qui nous unit à la Force.

    Pad – Oui, tu as raison. C’est des termes différents, mais signifiant exactement la même chose. Avec Aynor*, nous sommes occupés à revoir la liste des pouvoirs de la Force. D’ici quelques temps, nous verrons à placer une liste plus complète et mieux déterminer, adapter pour les participants, mais cela est de la bureaucratie… pas pour toute suite. Pour l’heure, revenons à ton entraînement. 

    Ellyne regarde Kinsa un rien inquiète des changements évoqués pour l’avenir. La Chevalier Talik lui fait signe de rester concentrée sur la Maître Jedi. La padawan Ellyne se tourne vers Pad. 

    Pad – Pour la Perception de la vie, c’est un excellent début, une très bonne approche. Avec de la pratique et de la concentration, tu parviendras à de meilleurs performances. Ressentir la vie des gens que tu connais, sera toujours plus facile. Dans tes prochains entraînements, sens-toi capable de ressentir la vie que tu ne connais pas. Prends confiance en la Force et en toi. 

    La padawan n’ose pas prendre la parole. Elle analyse ce que la Maître vient de dire et s’inquiète. Ce pouvoir là est-il validé ou pas ? Padmée n’est pas dupe des doutes d’Ellyne. Elle marque une pause, mais laisse la Togruta dans le doute. La maître chercha mentalement les mots justes. Elle comprend Kinsa, même si elle n’est pas toujours en accord avec ses méthodes, la Mandalorien est la maître d’Ellyne. Padmée veut en tenir compte. Le point suivant doit rester sur les performances d’Ellyne. 

    Pad – Padawan Yawnez, percevoir un danger est parfois plus facile qu’il n’y parait, parfois bien compliqué à maitriser. Ton maître a choisi un danger « mental ». Avec de l’expérience, tu pourras parvenir à déterminer si le tir de blaster est réel ou mental. Ici, de ce que j’ai perçu, le temps est le facteur qui t’a aidé à mieux percevoir le danger. Le temps, donc l’expérience, l’échec de tes erreurs. C’est l’une des méthodes de ton maitre, et aussi un excellent début. 

    Kinsa est maintenant aussi dans le doute que Maître Brûle valide ou pas l’entrainement de sa padawan. L’expérience de la dame en blanc l’encourage à rester dans son optique en proposant une autre approche. 

    Pad – Padawan Ellyne, ta Perception de la Force et de la Vie, je peux les valider. Ne sois pas déçu si je te demande de te concentrer sur la Perception du Danger. Je te propose une autre approche. Venez, suivez-moi. 

    Maître Brûle se lève et quitte la pièce. Ellyne se tourne vers Kinsa qui essaye de la rassurée et l’encourage à suivre la dame à la canne. Elles ont vites fait de rattraper l’octogénaire. Toutes les trois se retrouvent à l’extérieur du temple Jedi. Padmée s’installe confortablement sur un rochet de la hauteur de ses hanches. 

    Pad – Viens t’asseoir devant moi sur l’herbe, Ellyne s’il te plait. 

    Ellyne s’exécute un peu instiguée par la suite des événements. 

    Pad – Ici, nous avons une faune et une flore riche. Certains sont amicaux, d’autres sont hostiles. Prends ton temps, laisse toi aller à la Force et ressens. La perception du danger et l’instinct de survie son liée. Laisse la Force coller en toi, tout comme tu l’as fait avec ton maître. Puis, distinct les insectes et perçoit ceux qui sont dangereux. 

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    Ilan ≫ Je t’attends, lol^^. Poste quand tu veux, laisse la note comme quoi ton entraînement est avant celui de Ellyne. 

    Ellyne ≫ Je suis enchantée de faire ta connaissance. Très bon travaille ! Comme je l’ai dit, Perception de Force et Perception de Vie sont validés. Avec Kinsa, nous nous sommes mises d’accord pour te proposer un autre entraînement pour Perception du Danger. Concentre-toi sur la description du pouvoir. 

    * Oui j'ai noté Aynor mais c'est certain que Ange est notre supreviseur(se) pour la traduction exacte des pouvoirs. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le samedi 15 juillet 2017 - 15:04

    samedi 15 juillet 2017 - 15:03 Modification Admin Permalien

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    Zokuron

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    Tutamini: Dissiper l'énergie.


    Aujourd'hui, Zokuron se lance dans un exercice en solitaire. Il a apprit l'existence d'une faculté capable de disperser de l'énergie, et lorsqu'on sait à quel point l'énergie est omniprésente, il n'est pas difficile de comprendre l'intérêt du jeune togruta. C'est pourquoi, bravant le cursus classique, il demande conseil auprès de maître Brûle.

    Effectivement, la maître s'étonne d'une telle audace, et prévient Zokuron de son manque de préparation dans le domaine. Mais devant la détermination du padawan, elle finit par céder. Toutefois, en vertu de l'ignorance de Zokuron sur le sujet, elle lui prépare un véritable parcours du combattant sur plusieurs jours, afin qu'il puisse combler ses lacunes.

    Ainsi, il passe ses deux premiers jours aux archives, afin de faire plus ample connaissance avec la physique et la chimie. Les molécules, les atomes, les lois fondamentales qui régissent la galaxie, les différentes formes d'énergie....

    Le troisième jour, son apprentissage se base sur l'observation des effets de l'énergie. Quoique toujours théorique, cette journée plaît davantage à Zokuron que les deux précédentes, malgré leur nécessité. Désormais, il sait pourquoi la foudre brûle à l'impact et comment elle fend les arbres les plus vénérables. Il comprend pourquoi l'eau est tantôt liquide, sous forme de glace ou en nuage. Il comprend aussi comment les nuages se forment grâce à la chaleur, et comment ils disparaissent par l'effet de la même chaleur. Il comprend comment son corps tire de l'énergie de son alimentation, tout comme les machines tirent leur énergie de leur carburant. Il comprend pourquoi une pierre lancée vers le ciel finit par retomber sur le sol. Ce furent autant d'exemples simples que n'importe qui peut observer, et même que n'importe qui observe au quotidien sans forcément y prêter attention, dont Zokuron comprend désormais le fonctionnement véritable ainsi que le sens profond. Ce fut une journée particulièrement instructive et intéressante pour lui.

    Puis, enfin, le quatrième jour voit se réaliser la partie pratique de l'entrainement. Maître Brûle prend le temps d'expliquer les consignes au padawan, préférant répéter deux fois la même chose plutôt que de passer trop vite. Devant cette prévenance, Zokuron prend l'exercice d'autant plus au sérieux. Une fois les explications adéquates reçues, il s'attaque à la première étape: dissiper la chaleur d'un feu jusqu'à l'éteindre.

    Pour cela, maître Brûle lui a indiqué un endroit sûr où il pourrait s'entraîner. Lorsqu'il arrive sur le lieu, il voit un cercle de pierres noircies, gardant leur cendre froide à quelques mètres d'une imposante table garnie de ses bancs tout aussi épais. Dans un coin, du bois de différentes tailles et déjà découpé est disponible. Zokuron se sert donc et allume son feu à l'aide d'un gadget technologique que Padmée lui a prêté pour l'occasion.

    Assis en tailleur devant le feu, à une distance qui lui permet de sentir la chaleur sans craindre de brûlure, le padawan se concentre. Il ferme les yeux, fait le vide, puis s'ouvre à la Force. Bientôt, sa seconde vue lui révèle les alentours, ainsi que les émanations vermeilles des flammes.

    Le moment d'agir est venu. Son aura, jusqu'alors répartie sur son corps, se dirige par sa volonté vers le feu pour l'englober. Les deux énergies se rencontrent et se mélangent, si bien que Zokuron sent sa propre température monter. Il a chaud, mais cela reste endurable. Néanmoins, il comprend que s'il entame l'aspiration du reste du feu, comme cela est demandé par l'exercice, il subira des lésions dues à la chaleur trop importante.

    C'est pourquoi il tend un bras sur le côté, en direction du vide, afin d’expulser le surplus d'énergie, comme le lui a enseigné maître Brûle. Il se focalise sur cette expulsion, projetant sa propre aura qui transporte l'énergie calorifique du feu.

    Ca marche ! Ca marche. Au début, il ne parvient qu'à créer des vagues aléatoires, mais petit à petit, sa maîtrise s'affine et il parvient à créer un flux assez continu. Après un moment, il sent son corps reprendre une chaleur normale.

    Alors, il tend l'autre bras vers le feu même, et se focalise sur l'aspiration. Les flammes se courbent légèrement et l'aura incandescente se déplace imperceptiblement vers lui, quand il reçoit les premières vagues de chaleur avec brutalité. Aussitôt, il reprend l'évacuation, faisant transiter l'énergie reçue par son corps avant de l'expulser.

    En observant le phénomène par la Force, il se rend compte qu'il fait simplement office de conduit, de canal, de medium même, à travers duquel l'énergie passe grâce à l'action de la Force. Un medium qui doit tout-de-même faire attention, car il se rend aussi compte que s'il venait à accumuler trop d'énergie sans l'évacuer, cela pourrait devenir particulièrement dangereux pour sa personne.

    Plusieurs minutes s'écoulent. Le feu est amoindrit, mais il reste vaillant. Le togruta s'accorde alors une pause, se levant pour s'éloigner un temps à l'ombre et retrouver un peu de fraicheur.

    Pendant ce temps, le feu reprend lui aussi de la vigueur, naturellement. Puis, estimant être à nouveau prêt, le padawan se remet en position. Par télékinésie, il ajoute deux bûches supplémentaires afin que la fleur rouge ne se flétrisse pas d'elle-même. Pendant que l'ignescence s'empare de son alimentation, Zokuron se concentre à nouveau, mais cette fois sans entrer en méditation.

    Le padawan demeurera là pour le reste de l'après-midi, pour le reste de la soirée et pour une bonne partie de la nuit. Il parvient à éteindre le feu plusieurs fois, avant de le relancer à l'aide de quelques braises restantes. Il en profite pour faire des expériences, comme diminuer l'aspiration jusqu'à moment où il ne subit plus de préjudice de sa part, mais sans lui permettre de s'étendre pour autant. A contrario, il lui est arrivé d'augmenter drastiquement l'aspiration pour voir s'il parviendrait à éliminer les flammes plus rapidement.

    Finalement, c'est avec quelques brûlures sur les bras et avec des sensations de coup-de-soleil sur le torse et le dos, qu'il rejoint sa chambre. Le lendemain, il trouve maître Brûle afin de lui narrer son expérience....

    Ce message a été modifié par Zokuron le dimanche 16 juillet 2017 - 21:32

    dimanche 16 juillet 2017 - 18:01 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Correction Tutamini: Dissiper l'énergie de Zokuron. 

    Pendant que Kinsa supervise l’entrainement de sa padawan, Maître Brûle revient vers Zokuron. Celui-ci avait étudié la physique et demander de nombreux conseil à Padmée pour réaliser son entraînement sur la dissipation de l’énergie. La veille, elle l’avait laissé s’exercer seule. 

    La dame à la canne retourne dans le temps et laisse la Force la guider jusqu’à retrouver le padawan Ta’a. Il la cherche également et se retrouve dans un des nombreux couloirs de l’édifice. 

    Pad – Padawan Ta’a, as-tu bien dormi ?

    Zokuron – Oui, enfin… pas aussi bien que les autres nuits, mais ça va. 

    La dame en blanc le regarde de la tête au pied et constate les brûlures au premier degré qu’il a sur le corps. Elle fait une grimace de mécontentement, soupir pour finalement inspirer profondément. Elle prend le temps de choisir ses mots, puis expire doucement. 

    Pad – Après notre conversation, tu iras voir Weedge à l’infirmerie. S’il est absent, alors c’est Sol’As qui s’occupera de soigner ses brûlures. 

    Zokuron – Oh ce n’est rien de grave, maître. Cela passera rapi…

    Pad – Tu m’as mal comprise. C’est un ordre Padawan !

    Il trouve qu’elle fait un plat pour des égratignures. Pour la maître Jedi, c’est n’est acceptable d’aller jusqu’à ce blesser pour un simple entrainement. Particulièrement sans avoir appris le Curato Salva. Pendant trente seconde, le Togruta affronte l’humaine du regard. Elle n’a pas l’intention de laisser un padawan lui dire ce qui est grave ou pas. Elle appuie chacun des mots. 

    Pad – Tant que je suis responsable de cette classe, c’est moi qui juge quand un de mes élèves doit ou pas allés à l’infirmerie. Si cela te pose un problème, je veillerai spécialement à ce que tu ne deviennes pas chevalier. Est-ce parfaitement clair ?

    Là, Zokuron ouvre des yeux d’étonnement. Il n’avait pas imaginé à quel point ce détail (pour lui), fut aussi important pour elle. Son regarde d’adoucie. Il n’avait jamais eu l’intention de la défier. 

    Zokuron – Oui, Maître. J’irai à l’infirmerie. 

    Pad sur un ton neutre – Bien, ceci étant régler, parlons de ton entraînement. 

    Zokuron explique ce qui c’est passé la veille et comment il a fait passé l’énergie calorifique en lui. Maître Brûle l’écoute tout en allant s’asseoir sur le rebord d’une des hautes fenêtres du couloir. Elle ne perd pas une parole du padawan. Lorsqu’il a terminé se récit, il attend son verdict. 

    Pad – Tutamini est un pouvoir à la fois dangereux et à la fois indispensable au Jedi. La dissipation de l’énergie, n’est que la première étape de ce pouvoir. Il permet de canalisé l’énergie calorifique et électrique. Au padawan, il est demandé de ne pas conserver cette énergie en lui, mais bien de la rediriger ailleurs. Tu sembles avoir compris le principe en théorie. 

    Zokuron – Mais je suis parvenu à la rediriger au sol !

    Pad – Ais-je dis le contraire ? 

    Zokuron – Non.

    Pad – Trouvez l’équilibre dans la Force permet d’éviter que l’énergie créer des dégâts dans ton corps. Ta maîtrise de la Force, ta volonté et ta détermination sont autant de qualité qui t’ont permis de réussir cet entraînement.

    Zokuron – Vous le valider ?

    Pad – La fin ne justifie pas les moyens. Oui, je valide, mais je suis triste que ce soit au détriment de ta santé. 

    Zokuron – Maître. Ne pensez vous pas qu’un Jedi doit se surpasser ? Qu’il doit parfois se blesser pour parvenir à son but ?

    Padmée ferme les yeux. Les images d’une course poursuite interminable sur Ilum apparaissent comme un flot de souvenirs douloureux. D’autres souvenirs, tel l’attaque de Baaaaaaal au temple jedi et la douleur ressenti à la mort de ses amis. La maître laisse collée en elle le flot d’émotion avant de reprendre un aspect serin. Elle soupir et ouvre les yeux. 

    Pad – Est-ce une raison pour ne pas se ménager lors de ses premiers entraînements ?

    La dame en blanc se lève n’attendant aucune réponse de la part du padawan. Elle sait qu’il a déjà eu sa part de souffrance sur sa planète. Qu’il a déjà perdu son père. Il connait cette douleur. D’un côté, elle comprend le point de vu du Togruta. De l’autre, elle le trouve trop dur avec lui-même. Elle disparaît dans un couloir. 

    lundi 17 juillet 2017 - 10:35 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mini-mission d'entraînement

    Comme tous les matins, je me levai aux aurores, m'habillai simplement de ma tunique Jedi et allai faire mon jogging matinal : six fois le tour de l'Académie. C'était l'activité idéale pour me réveiller et bien commencer la journée. J'aimais beaucoup admirer le lever du soleil en courant, voir l'astre rouge apparaître par dessus la cime des arbres... Ces moments-là me faisaient beaucoup réfléchir. Vue de haut, je ne devais être qu'un tout petit point qui se déplaçait autour d'un énorme temple...

    Enfin, arrivée au terme des six tours, je m'arrêtai devant l'entrée de l'Académie pour souffler un peu. Il faisait chaud, et je transpirais déjà à cause de l'effort physique. Même aidée de la Force, c'était un sacré morceau. J'essuyais une goutte de sueur sur mon front et m'apprêtai à rentrer dans le grand hall quand je fus brusquement heurtée par une jeune padawan Iktochi qui, confuse, finit par m'informer qu'un vaisseau non-identifié avait atterri aux abords de la jungle, à environ une dizaine de kilomètres . Je la remerciai et décidai d'aller voir ce qu'il en retournait moi-même. Sans même me préoccuper de prendre mon beskar'gam, je m'équipai simplement de mon sabre et d'un blaster (ce qui était amplement suffisant pour botter les fesses d'ennemis) et partis en courant.

    Cela me prit quelques minutes pour arriver à l'endroit indiqué. Je voyais effectivement des silhouettes à moitié dissimulées par le relief irrégulier de Yavin IV. Et même sans les voir, je pouvais sentir leurs présences... Je me concentrai dans la Force quelques instants pour les discerner plus précisément : ils étaient une dizaine.

    Furtivement, je tâchai de m'approcher suffisamment pour entendre ce qu'ils disaient. C'était dans ce genre de situation que l'écoute de Force était utile. Je m'y était exercée plusieurs fois depuis mon premier entraînement et à présent, c'était presque naturel pour moi. Il me suffisait de plonger dans la Force et de me concentrer exclusivement sur les sons qui me parvenaient : ils devenaient ainsi plus nets.

    Type 1 : Je continue à dire que c'est risqué de se poser ici, même pour quelques heures. Il y a des Jedi ici, je te rappelle.
    Type 2 : Bah ! Ici on est assez loin de l'Académie et ils y sont tous planqués. Et puis c'était la seule planète habitable du coin.
    Type 3 : Mais le gamin risque de...
    Type 2 : Il ne risque de rien faire tant qu'il est surveillé ! Et puis il est baîllonné, il ne criera pas.
    Type 4 : Tu peux nous expliquer pourquoi on l'a enlevé d'ailleurs ?
    Type 2 (qui semblait être le chef) : De toute manière, il n'a plus ses parents, on les a tués ! (des rires gras débutèrent dans le groupe) Il faut bien que quelqu'un s'occupe de lui !

    Je serrai les dents. La situation semblait claire : ce groupe de personnes, peu importe qui ils étaient, avaient enlevé un enfant. Et j'avais par dessus-tout horreur qu'on s'en prenne aux enfants. Un traumatisme vieux de nombreuses années...à chaque fois, j'en faisais quasiment une affaire d'honneur.

    Lentement, je me révélai aux brigands, qui sursautèrent en me voyant. Sans mon beskar'gam, juste, vêtue d'une tunique et d'une bure brune, je ressemblais à n'importe quelle Jedi. Sabre laser et blaster à la ceinture, je m'avançai vers eux.

    Moi : Relâchez cet enfant et je vous laisse partir sans problèmes.

    Ma phrase déclencha des rires moqueurs parmi la bande. Celui qui semblait être leur chef s'avança à son tour et me cracha dessus avec un dédain évident. Je haussai les épaules et lâchai :

    Moi : Je suppose que ça veut dire "non". Bien, vous l'aurez voulu...

    J'expulsai le chef d'une poussée de Force bien sentie, alors que tous ses subordonnés dégainaient leurs armes et me les pointaient dessus. Aussi vite que l'éclair, j'allumai mon sabre et parai les tirs qui arrivaient sur moi. Puis, la première vague passée, je sautai et atterris au milieu d'eux, distribuant coups de pieds et de poings combinés à des utilisations offensives de la Force.

    Mais à un moment, mon adversaire fut assez vif pour me balafrer assez profondément l'abdomen avec une lame bien aguisée. Je masquai une grimace, puis leur tirai à mon tour dessus avec mon blaster en mode paralysant. Une minute plus tard, ils étaient tous à terre, sous les yeux terrifiés d'un gamin blond. En me tenant le bras gauche, je fis en sorte de le rassurer le mieux que je pouvais.

    Gamin : Tu es blessée ?
    Moi : Oui, mais ce n'est rien. J'ai connu pire (je souris). Allez, viens, tu es en sécurité maintenant. Je...

    Je serrai les dents. J'étais tellement habituée à porter mon beskar'gam qui me protégeait de ce genre de blessure bête... Et puis, la lame s'était enfoncée assez profondément, je ne savais pas si elle avait touché le muscle ou pas. En tout cas, j'étais bonne pour faire un tour à l'infirmerie. Ça m'embêtait de déranger Weedge pour ça, il avait bien assez à faire avec les padawans qui se blessaient par inadvertance. Nous nous éloignâmes assez pour nous soustraire à la vue des brigands quand ils seraient réveillés, puis je m'assis. À défaut de soigner la plaie grâce à la Force, ce qui était au-delà de mes capacités, je pouvais au moins contrôler la douleur.

    Entrainement au contrôle de la douleur


    Qu'est-ce qui nous faisait ressentir la douleur ? Les nerfs, évidemment. Donc, il suffisait de bloquer le stimuli avant qu'il ne parvienne au cerveau. Logiquement, il valait mieux bloquer ce stimuli tout près de la source pour ne pas bloquer les sensations d'une trop grande zone, seulement celle qui était blessée. Enfin, ça, c'était la théorie... Parce que le procédé me paraissait très compliqué et j'avais peur qu'il me sape trop d'énergie. Au pire...j'avais mon comlink, je pouvais toujours appeler Galen pour qu'il me récupère, mais ma fierté s'y opposait farouchement.

    Finalement, je me résolus à tenter. Je me mis en position de méditation, après avoir demandé au gamin de monter la garde et de m'avertir si il y avait un problème. Puis, comme j'en avait l'habitude, je plongeai dans la Force, la laissai m'envahir doucement. Méditer était pour moi la routine, je le faisais plusieurs fois par jour : ainsi, j'arrivais à établir un lien fort avec la Force assez rapidement. Cette sensation de bien-être quand on se laissait porter par les courants de la Force m'était familière, comme quand on se baignait dans l'eau et qu'on se laissait porter par l'eau.

    Je me concentrai sur la zone blessée. La douleur était là, persistante, entêtée. Quelqu'un qui n'avait pas été formée pour y résister se serait déjà évanoui, j'en était certaine. Mais tant que cette douleur n'était pas annulée, rallier le Temple Massassi était mission impossible. L'origine de la douleur était bien évidemment la blessure, mais je me concentrai sur les nerfs qui partaient de la blessure. L'objectif était de bloquer le message nerveux en émanant pour ne plus ressentir la douleur. Car au final, qu'était la douleur, à part un message nerveux qui prenait de l'importance en arrivant au cerveau ?

    J'imaginai les connexions qui se faisaient à cet endroit, et tâchai de les bloquer grâce à la Force. Même si agir au niveau moléculaire avec la Force n'était vraiment pas ce que je réussissais le mieux, j'avais fait des progrès ces derniers temps. Au bout d'une minute, la douleur commença à s'estomper lentement. Le processus fonctionnant, visiblement, je ne sentais même plus rien du tout. La chose la plus difficile, au final, était de maintenir toute son attention sur ce barrage, ce qui était loin d'être un jeu d'enfant. Pourquoi n'avais-je pas pris un speeder ?

    J'ouvris les yeux, tout en faisant bien attention de ne pas relâcher mon attention de ma blessure. Puis, je fis signe au petit garçon de me suivre. En marchant, arriver à l'Académie prit plus de trois heures, surtout que j'étais obligée de ralentir pour garder le contrôle de la douleur. Mais au moins, j'y avais réussi, parce que sinon, ces trois heures, elles n'auraient pas été faciles. J'avais beau être habituée à souffrir, cette blessure là était sérieuse...

    mardi 18 juillet 2017 - 22:34 Modification Admin Permalien

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    Perception de vie et Empathie - Padmée Brûle. 

    L’effervescence au temple est palpable. Ce n’est pas tout les jours qu’un vaisseau non-identifié ose se poser sur la lune. Maître Brûle laisse le protocole de sécurité s’occuper de sécurisé le Temple et prendre les mesures nécessaires. La dame en blanc laisse la perception de vie agir en elle. 

    Perception de vie. 

    Padmée est installée au cœur de la salle des pouvoirs de la Force. Elle est debout, appuyer sur sa canne. Fermant les yeux, elle laisse coulée la Force dans tout son être. La dame à la canne cherche les formes de vie, toutes les formes de vie. Jamais elle n’avait ressenti autant de monde à la fois. Padmée du faire abstraction des émotions d’inquiétudes, d’incertitudes, de doute ou d’angoisse générer par les êtres présents dans le temps. 

    Fermant décidée à conserver ce pouvoir actif, Maître Brûle ouvre les yeux et va vers chaque être qui semble perdu. Lorsqu’elle rencontre un padawan hors de la salle de combat, elle le rassure et lui demande d’y aller. La salle de combat est l’endroit choisi pour réunir les padawans afin qu’ils soient en sécurité. C’est en cherchant les plus jeunes que Padmée rencontre une jeune padawan Iktochi. Celle-ci lui dit avoir croisée la Chevalier Talik qui est parti dans la jungle à plus de dix kilomètres. Sur le moment, Maître Brûle ne s’en inquiète pas car elle a entièrement confiance dans les capacités de la jeune Mandalorienne Jedi. Aussi, la dame en blanc poursuit ses rondes dans le temple afin que plus aucun padawans ne traîne dans un couloir. 

    Soudain…

    Empathie de Force

    Maître Brûle s’arrête net. Quelque chose, ou quelqu’un vient de perturber l’atmosphère qui règne dans le Temple. De la perception de Vie, Padmée use de la perception de Force qu’elle laisse grandir. L’octogénaire Jedi libère son pouvoir d’empathie. La dame âgée ferme les yeux et laisse ses émotions faire silence en elle au point de d’abord ressentir les émotions proches d’elle. 

    Doutes… courage… détermination… outrage… frustration…méfiance…inquiétude… nervosité…audace… bravoure… 

    Les êtres peuplant le temple sont aussi nombreux que les émotions ressenties. Padmée sait que depuis le début de l’alerte, ses émotions sont présentes. Il y a autre chose qui est venue perturber cet amalgame de sentiments. Respirant encore plus profondément, Padmée puisse dans la Force. S’ouvrant totalement dans le pouvoir de l’empathie, au point de ressentir chacune des émotions dans son cœur comme si c’était elle-même qui l’éprouve, Maître Brûle recherche l’émotion qui vient d’entrer dans le Temple.

    Audace… bravoure…ardeur… tourment…tension… souci…accablement… 

    Soudain Padmée n’a plus de doute quelqu’un a besoin d’aide. Fermant les points, elle s’oblige à reprendre le contrôle de ses propres émotions. Des larmes lui coulent sur les joues. Elle les ignore et recherche alors une forme de vie plus faible. Passé d’un pouvoir à l’autre lui demande énormément de contrôle et de concentration. Enfin, la perception de vie permet à Padmée d’identifié Kinsa Talik !

    Padmée ouvre les yeux, laissant la Force couler en elle. Elle s’approche du premier terminal de communication et contact l’infirmerie. Elle leur donne rendez-vous à l’entrée du temple Jedi. 

    Aussi rapidement que ses forces physiques lui permette, Padmée arrive à l’infirmerie. Weegde arrive vers elle. 

    Pad – Comment va-t-elle ?

    Weedge – Ca va. Sol’As s’en occupe, il a préféré me laisser les petits bobos. 

    Pad – Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

    Weedge – Exactement, je l’ignore. Elle a une méchante coupure à l’abdomen. Par contre, elle a réussi le contrôle de la douleur. Sans ça, je ne pense pas qu’elle aurait pu réussi à arriver jusqu’au Temple. 

    Pad – Aura-t-elle des séquelles ?

    Weedge – Vous connaissez Sol’As ! Non, je ne pense pas. 

    Correction du contrôle de la douleur - Kinsa

    Quelques heures plus tard. 

    Padmée est assise sur une chaise à côté du lit de Kinsa. Celle-ci s’éveille et Padmée la rassure. 

    Pad – Doucement Chevalier Talik. Tout va bien, tu es à l’infirmerie du temple.

    Kinsa – L’enfant…

    Pad – Il va bien. Weedge s’occupe des vérifications de santé d’usage. Tu pourras lui parler après.

    Kinsa – Ouf…

    Pad – Me permets-tu une question ?

    Kinsa – Oui, Maître Brûle. Bien sur. 

    Pad – Es-tu certaine que tu ne pouvais pas trouver plus simple afin que je valide ton entrainement du contrôle de la douleur ?

    Kinsa – Euh… et bien… Sur le moment non. 

    Pad – Alors, faudra vraiment que je botte le fessier de ton maître lorsque je le reverrai. Pour l’heure, ton contrôle de la douleur est validé. 

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Kinsa >> Très bon post et excellente initiative! Cela met de la vie à l'académie! "LIKE"  - Contrôle de la douleur Valider

    mercredi 19 juillet 2017 - 16:41 Modification Admin Permalien

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    Galen Arek – Entraînement de Gardien : Inertie + Tutaminis (réduction des dégâts)

    Je me rends aujourd’hui à la salle de classe pour la formation aux pouvoirs, mais sans personne pour m’accompagner. Reyn a tenu à faire une grasse matinée et R1 profite d’un temps-libre pour faire une partie de sabaac avec R3, l’ami droïde d’Ilan. Me voilà donc seul sur le chemin de la salle, sans que ça me gêne du moins. Je souhaite apprendre de nouvelles techniques et capacités propres à ma fonction de Jedi Gardien, dans le calme et la solitude.

    J’arrive donc dans la salle de classe, me dirige vers le tableau des pouvoirs et le consulte pour voir quels pouvoirs je vais apprendre. Je reste un long moment dans une profonde réflexion sur le Talent de Force, l’Inertie et le Tutaminis. Le premier pouvoir porte un nom qui accroche mais sa signification et son principe me sont encore inconnus ; l’Inertie est une capacité de contrôle, qui permet de faire des mouvements acrobatiques spéciaux avec la Force ; quant au Tutaminis, absorber l’énergie me permettrait d’approfondir mes capacités défensives. Je décide de ne pas faire le Talent et de commencer l’Inertie.

    Entraînement à l’Inertie
    Je vais faire un échauffement avant de faire quoi que ce soit : je me dévêts de mon manteau noir pour me retrouver en haut à manches moyennes et pantalon moulant noir avec mes bottes noires. Je regarde la pièce dans son ensemble puis me place vers une partie de mur laissée à nu, pour m’installer le dos contre le sol et les jambes levées, collées le long du mur. Je m’installe de manière à garder les jambes bien collées contre le mur, mettant tout mon poids s’il le faut, puis je commence à méditer. Les yeux fermés, je cherche à communiquer avec la Force et me concentrer pour atteindre mon objectif.
    L’Inertie passe par une maîtrise de son corps et de la gravité exercée sur lui ; je laisse donc ma masse corporelle diminuer petit à petit dans ma concentration et je réfléchis à comment faire inverser l’axe de gravité. Je réfléchis longtemps à une solution, toujours dans cette position inconfortable au début. Je fais le vide en moi, accueillant la Force comme une partie intégrante de mon être, puis je commence à ne plus sentir de poids. Je me rends compte que je touche presque au but.
    Je commence à ressentir un léger changement dans mon corps, je ne ressens plus le poids de mes jambes levées contre le mur. Malheureusement, ma tête commence à tourner à cause de la descente de flux sanguin de mes jambes ; je décide de les basculer lentement vers la droite pour les reposer sur le sol pour réguler normalement la circulation du sang. Je me tiens correctement assis contre le mur et je fais une pause. Je venais de faire un premier pas qui m’aurait servi pour l’entraînement mais ça partait mal. Il faut que je trouve une autre méthode pour faire l’Inertie. Je fais une méditation pour chercher.
    Une idée me vient un instant après. Je fais un rapide tour à l’Atelier pour bricoler un truc utile, en une heure maximum, puis l’amène dans la salle de classe pour l’utiliser pour mon exercice. Il s’agit d’une roue verticale en tôle métallique plate, assez solide pour supporter un être à forte masse et assez grande pour deux personnes. Je la fais rouler au centre de la pièce puis actionne le frein pour l’installer. Une fois la roue en place, je me mets dedans pour commencer à courir. La roue tourne au fur et à mesure que je cours, elle tourne sur elle-même et entraînée par la force motrice de mes jambes. Le premier but recherché est de m’habituer à courir dans cette roue tournante pendant une heure, voire deux. Je cours sans m’arrêter, gardant une allure régulière et normale pour éviter de me faire emporter par l’élan de la roue métallique. Je cours et cours. Je vérifie l’heure sur mon comlink et m’aperçoit que trois heures ont passées depuis que je cours comme ça. Je ralentis l’allure pour arrêter la roue puis descend pour prendre un moment de repos. Un quart d’heure plus tard, je bloque la roue pour éviter qu’elle tourne et me replace dedans. Cette fois, le second but est de courir sans être contraint par les lois de la gravité ; je me concentre, cherche l’aide de la Force, puis commence à courir. Je sens mes jambes grimper la plaque arrondie de la roue et faire des efforts pour ne pas glisser. Je décide d’accélérer dans mon allure et je sens mes pieds s’accrocher sur la plaque pour suivre le chemin en 360 degrés. L’accélération me donne un coup de pouce qu’il faut pour que je coure sans m’arrêter dans la roue, une course en 360 qui va durer une bonne heure pour habituer mon corps. Pendant que je cours, je m’imagine que mon corps n’est plus limité par la pesanteur et qu’il peut passer en apesanteur à ma simple volonté. Ma volonté de pouvoir courir sur un mur ou un plafond, comme attiré par une force inversée.
    Le temps de tout ça se fasse, j’ai réussi à faire une centaine de tours en une demi-heure. Je ralentis ma course et sort de la roue pour me reposer. Mes jambes ont souffert et je passe une demi-heure allongé, sans bouger. Je sens encore le poids tenace de la force gravitationnelle dans mon corps mais moins qu’auparavant.
    Une demi-heure passée, je me lève et me prépare à courir… dans la salle. Heureusement que mes bottes sont propres. Je me positionne comme pour un départ de course et me visualise la salle comme si c’était ma roue en métal. Je communique avec la Force pour lui rappeler mon sport de tout à l’heure. Je me concentre. Je fais le vide. Et je m’élance. Je cours sur le sol et droit vers le mur puis je fais un bond en espérant que mes pieds vont s’accrocher à la surface de ce mur. Je sens soudain une altération de mon corps et la gravité semble passer du sol au mur. J’atterris sur le mur, pieds posés, puis continue de courir dessus sans m’arrêter. J’arrive vers le plafond et sens le même changement. Je fais un petit saut pour changer de surface et je passe du mur au plafond en sentant ma masse attirée par une force gravitationnelle temporaire dans le plafond. Je continue de courir sans arrêter et passe sur l’autre mur. Puis revient au sol. Ce changement de gravité fonctionne mais je ne dois pas m’arrêter en si bon chemin. Je me dois de faire plusieurs tours pour confirmer ce que je viens de réaliser.
    Je me lance pour un nouveau tour : d’abord le premier mur, puis le plafond, ensuite le second mur et enfin le sol. Je refais un tour, puis un autre, encore un autre et encore un autre. Je me rends compte que mon corps va finir par ne plus s’habituer à une force gravitationnelle permanente si je continue à courir comme ça. Je change de tactique et tente de courir le long des quatre murs. Dès que je suis sur le premier mur, je fais sur la droite et garde la même allure tout en étant concentré. Je cours de la manière mais avec le rappel que le sol est à ma droite : je cours en étant parallèle au sol de la salle. Je m’imagine être encore dans ma roue en métal et laisse la Force me conserver dans cet état de semi-apesanteur. Je réalise une dizaine de tours sur les quatre murs de la salle, sans m’arrêter. Je décide ensuite de revenir sans me faire mal à une gravité standard. Je fais un simple bond, me place encore en stade de mi-pesanteur et atterrit correctement sur le sol. Mon entraînement à fonctionné. Je maîtrise l’Inertie.
    Finalement, je sens mes oreilles siffler et bourdonner une fois mon corps revenu à la normale. Je me laisse tomber sur le sol tapissé de la salle et m’impose un repos réparateur. Je reste ainsi… en attendant que Pad ou Aynor arrive pour constater la teneur de mon entraînement à l’Inertie.

    Entraînement au Tutaminis (réduction des dégâts) : en construction

    samedi 22 juillet 2017 - 12:19 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    Correction – L’entrainement de l’inertie – Chevalier Galen Arek

    La dame en blanc quitte Kinsa car elle ressent qu’un autre Chevalier s’entraîne. Lorsqu’elle arrive dans la salle, elle remarque Galen allongé sur le sol. Maître Brûle s’approche lentement de lui. 

    Pad – J’apprécie que tu ménages ton corps Chevalier.

    Galen restant au sol – Maître Pad, je suis content que vous soyez là. J’ai effectué un entrainement d’inertie et j’aimerai avoir votre avis.

    La dame à la canne s’appuie sur celle-ci écoutant attentivement le chevalier lui décrire ce qu’il a réalisé. Padmée constate qu’il est calme, concentré et discipline très bien son corps et les étapes de son entrainement. 

    Galen – J’ai l’impression d’avoir réussi mon entrainement d’Inertie. Qu’en pensez-vous ?

    Pad – Que tu es bien plus sage que pas mal d’élèves que j’ai pu croiser dans ses murs.

    Galen – Merci. 

    Pad – Tu es sage d’avoir procéder par étape. Et en t’écoutant, je réalise que nous n’avons pas de salle spécifique pour l’entrainement de ce pouvoir. J’ai hâte que Aynor revienne de mission afin de discuter des changements que l’académie doit subir. Mais je m’éloigne du sujet principal. 

    La Maître jedi remarque un sourire narquois se dessiner sur les lèvres du jeune Arek. Padmée a l’habitude de s’éloigner des sujets, c’est presque ce qui la rend unique. 

    Pad – Si tu es d’accord, j’aimerai garder ta sphère pour les prochains chevaliers qui tenteront l’inertie. 

    Galen – Je n’en vois pas d’objection. 

    Pad – Merci Chevalier. Pour ton entrainement, ne t’inquiète pas, il est validé. 

    Galen – Super !

    Il se lève à son aise et Padmée réalise qu’il est plus grand qu’elle. Il l’avait toujours été depuis qu’elle le connait. Pourtant, s’il n’a pas grandit en taille, son corps s’est développé en carrure et en musculature. L’octogénaire prend une réalité en face, Galen n’est plus un adolescent, mais bien un homme. Cela ne la rajeunit pas. Elle fait une moue que le chevalier n’arrive pas toute suite à comprendre. 

    Pad – Bien, je retourne vers mes padawans. 

    Galen – A vrai dire, j’aimerai faire le Tutanimis, la réduction des dégâts. 

    Pad – Oh ! Fort bien. C’est une excellente idée. Il te faut générer un courant d’énergie alternatif à travers ton corps ou celui d’une autre personne pour réduire les dégâts que l’électricité peut causer dans le corps humain. 

    Galen – Si je vous comprends bien, c’est proche de dissiper l’énergie ? 

    Pad – Oui et non. Dissiper l’énergie, c’est la laisser passer en toi et la diriger ailleurs. C’est vrai qu’avec ce pouvoir, tu parviens à ne pas causer de dégât dans ton corps. Réduire les dégâts, c’est plus. Maîtriser ce pouvoir, tu permettras de réduire les brûlures internes après avoir reçu une décharge électrique ou une flamme. Éventuellement même tu pourrais agir sur quelqu’un d’autre, mais c’est à voir plus tard. 

    Galen – Cela reste valable uniquement sur les énergies calorifiques. 

    Pad – Exactement. Tu peux aussi réduire les dégâts sur la coque d’un vaisseau causés par l’énergie d’un rayon électrique sur la coque. D’un certain point de vue, réduire les dégâts c’est l’inverse de l’ionisation. 

    Galen – Donc réduire les dégâts est aussi bien sur les êtres vivants que sur les machines. 

    Pad – En théorie, oui. Pourtant, ce pouvoir est plus utilisé sur les êtres vivants. 

    Galen – C’est proche des pouvoirs de Guérisseur alors ?

    Pad – Hum… Pas tout à fait. Avec la réduction des dégâts, tu ne soignes jamais. Tu empêches l’énergie de causer des dégâts aux organes. 

    Galen – Merci, ce pouvoir devient beaucoup plus clair. 

    Pad – Je te laisse faire alors. 

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Galen > Je valide l'inertie. Très bon travail! Continue avec Tutaminis. Je me suis permise de donner des précisions. J'espère qu'elles pourront t'aider pour ton entrainement. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le lundi 24 juillet 2017 - 15:46

    lundi 24 juillet 2017 - 15:44 Modification Admin Permalien

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    Zokuron

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    Art du mouvement


    Ce matin, Zokuron se tient devant une grande pancarte sur le terrain d'entrainement de l'académie. Elle indique l'emplacement, décrit les pré-requis nécessaires et les obstacles présents sur les différents parcours. Il y en a au moins un par rang, d'aspirant à maître. Évidemment, Zokuron prend la direction du parcours dédié aux padawan. Sur le chemin, il se remémore les facultés de la Force conseillées pour réussir sans trop de difficultés: Les sens de la Force, la célérité, l'écoute de Force ainsi que le saut de Force.

    *Il faudra faire sans la célérité et l'écoute* se dit-il tout en se demandant quels obstacles dépendront de ces facultés.

    Après quelques minutes de marche sur les sentiers en terre en bordure de jungle, il arrive enfin à l'entrée du parcours. Il s'étire quelques instants, touchant la pointe de ses orteils, levant ses bras en l'air comme pour bailler, remuant les épaules en cercles à la manière d'un gros-bras, et sautillant sur place pour assouplir ses jambes. Puis, après un petit bond, il s'élance.

    Une dizaine de mètres sont franchis avant d'arriver au premier obstacle, qui est un mur d'environ quatre à cinq mètres de hauteur parsemé d'encoches et d'éléments qui dépassent à ras. Ce n'est pas un problème pour Zokuron qui l'escalade sans difficulté, jouant le jeu plutôt que de sauter directement dessus. Une fois en haut, il se rend compte que le mur est en réalité un large bloc, avec à son autre extrémité une arche de métal courbée vers le vide à laquelle est attachée une corde pendante. Sans hésiter davantage, Zokuron s'élance une nouvelle fois. Il court, bondit, attrape la corde et vole au dessus d'une mare boueuse jusqu'à se réceptionner plus loin sans encombres dans l'herbe.

    S'ensuit un immense champ dans lequel le parcours est balisé de plots métalliques surmontés d'une petite lumière rouge. Le togruta court aussi vite qu'il sait le faire, sautant de ça de là par dessus un tronc d'arbre ou un cours d'eau. Cette partie du parcours est assez longue, si bien que le padawan se fait la réflexion que la célérité devrait être employée ici. Qu'importe ! Zokuron est endurant, même malgré son manque d'exercice quotidien depuis Shili.

    Soudain, son instinct le prévient d'un danger juste avant qu'une décharge blaster ne le touche au bras. L'impact le pique, mais il commence à avoir l'habitude. Il se met alors à courir en zigzags, quand un drone vient à sa rencontre pour le harceler. Tout en courant, Zokuron fait appel à la Force pour étendre ses perceptions et sentir davantage ses avertissements. Le sens du danger lui est particulièrement utile pour échapper aux décharges de la machine, d'autant que d'autres se joignent à la première à mesure qu'il progresse. 

    Finalement, ce ne sont pas moins de cinq drones qui suivent le togruta lorsqu'il arrive à l'entrée d'une grotte artificielle. Il plonge dans l'obscurité sans hésiter, avant de constater avec soulagement que les machines cessent enfin leur poursuite. Mais son instinct le tiraille de plus belle, car il a l'impression de tomber de Charybde en Scylla, si bien qu'il ralentit la cadence jusqu'au trot pour pouvoir mieux se concentrer sur la Force. Grâce à elle, il perçoit les contours du couloir rocailleux, lui permettant de poursuivre sa course sans se soucier de heurter la paroi accidentellement.

    Tout-à-coup, une dalle se dérobe sous le pied du padawan, le faisant trébucher au passage. Concentré sur les murs et le plafond, il ne s'était pas attendu à ce que la menace vienne du sol. Il repart, grognant contre son manque d'attention, pour découvrir une autre dalle qui sort du mur sur sa droite. Celle là, il l'esquive. Et la suivante, et encore celle d'ensuite. Il s'habitue au noir et aux afflux de la Force, reprenant grâce à cela une vitesse appréciable.

    Le tunnel est cependant un véritable parcours du combattant pour Zokuron. Les dalles sortent dans tous les sens et dans un ordre aléatoire, et malgré son agilité, le padawan s'en prend plusieurs dans les côtes et dans les jambes. Il s'en sort un peu mieux sur la fin, lorsqu'il arrive à repérer le grincement sourd des plaques avant qu'elles ne sortent. Nul doute que l'écoute de Force aurait été utile, ici.

    Enfin, la lumière du jour réapparait. Mais à mesure qu'il s'approche de la sortie, Zokuron s'aperçoit qu'il n'y a plus de sol après le tunnel. Seul un gros rocher plat trône à plusieurs mètres de distance. Le vide se confirme davantage à chaque pas, jusqu'à ce que le regard du togruta tombe sur de l'eau. Un large fleuve qui coule lentement. Non, pas un fleuve, un lac. Et non pas un rocher, mais une multitude, qu'il faut franchir les uns après les autres pour accéder sur la rive en face....

    Le togruta bondit sur le premier rocher. Il profite de cette position, en sécurité, pour souffler un instant tout en observant le chemin à suivre. Mais ce repos ne dure pas longtemps, car la Force le prévient de l'arrivée des drones. Sans attendre, il atteint le second rocher, puis le quitte au moment où une décharge frappe la pierre. La difficulté ici est accrue par l'inégalité de hauteur et de distance des rochers. Certains sont au raz de l'eau, d'autres culminent à plus de trois mètres de hauteur, parfois ils sont proches, parfois il y a plusieurs mètres à parcourir. Et les drones ne laissent pas le temps de réfléchir à la meilleure option.

    D'ailleurs, Zokuron finit par s'étaler de tout son long contre la paroi d'un de ces rochers, avant de glisser lentement dans l'eau. Plusieurs décharges viennent appuyer son échec, puis les drones cessent leur harcèlement sans pour autant se retirer. Zokuron, perclus par ses muscles douloureux, son souffle rapide et les battements de son coeur dans ses oreilles, se laisse flotter en étoile à la surface de l'eau tout en observant le ciel.

    *Eh bien....ca va pas aller longtemps, comme ça, mon vieux* pense-t-il.

    Après cinq minutes d'immobilité, le padawan reprend subitement vie. Il se retourne dans l'eau, nage jusqu'au rocher qu'il a raté pour grimper à sa base. Les drones reprennent alors une attitude agressive, ce qui redonne du courage à Zokuron pour sortir de cette situation. Il se concentre avant de sauter en ligne droite vers le ciel, atteignant le sommet du rocher en une fois. Aussitôt, les drones ouvrent le feu, mais Zokuron est déjà partit pour le prochain rocher. La course poursuite s'étend sur encore six rochers, après quoi le padawan rejoint la rive et s'échappe dans la jungle qui se dresse devant eux.

    Étrangement, les drones ne suivent pas. Zokuron ne compte pas s'en plaindre et il s'enfonce à vive allure sur le sentier. Ce dernier, tout d'abord relativement dégagé malgré les plantes touffues qui dépassent, devient rapidement si encombré qu'il en ferait presque regretter la grotte au togruta. Les feuilles cachent les racines et les lianes qui poussent sans entraves, et même la Force à du mal à le prévenir correctement à l'avance, tant il y a d'éléments qui freinent son passage.

    Au bout d'un moment, totalement emmêlé dans la végétation, Zokuron fait une pause. Tout en soufflant, il observe les environs, et son regard est attiré par les arbres. Les arbres... Un terrain plus dégagé et qu'il connait mieux. Il se dégage donc des lianes et autres entraves pour aller grimper sur l'arbre robuste le plus proche. Il monte, monte et monte encore, jusqu'à ce qu'un passage à travers les branches lui semble possible.

    Malheureusement, tout en prenant appui, il dérange un woolamandre à l’extrémité de la branche. La bestiole, aussi effrayée que courroucée, émet son cri si caractéristique.

    *Ca, c'était une connerie....*

    Une dizaine de ces petits singes se révèlent dans les massifs de feuilles alentours, excités et prêts à conjurer l'offense du désagrément. Leurs hurlements et leurs cris prennent une ampleur suffisante pour faire mal aux oreilles du padawan, qui s'enfuit déjà à travers les branchages. Bien vite, des bouts de bois sont jetés après lui, tandis que les créatures le poursuivent avec hargne.

    C'est un véritable chaos qui s'élève de la jungle à la suite du padawan. Les branches craquent, les feuilles crissent, les bâtons claquent et les "Woo Woo" emplissent et déchirent l'atmosphère. Mais Zokuron est dans son élément. Il n'est possible de parler ni de difficulté, ni de facilité concernant cette dernière partie du parcours, car c'est d'avantage un jeu, une joie et un plaisir retrouvé pour le padawan que de sauter d'arbre en arbre. 

    Les créatures sont tenues à distance, malgré leur vélocité, et après plusieurs intenses minutes de course elles abandonnent la poursuite. Zokuron achève le reste du parcours en solitaire dans la canopée, puis retrouve le sol une fois la ligne d'arrivée passée.

    Là, il se repose. Il estime le résultat satisfaisant pour une première fois, mais loin d'être acceptable en soi. C'est pourquoi il recommencera l'exercice plusieurs fois dans l'après-midi, jusqu'à ce qu'il estime s'en être sortit sauf et avec fluidité. Lorsque c'est le cas, il rejoint l'une des maîtres de la classe pour faire son rapport, maître qui découvre un padawan à l'habit déchiré en de multiples endroits, recouvert de marron, de vert et de saletés, de quelques bleus aussi....

    Ce message a été modifié par Zokuron le lundi 11 septembre 2017 - 17:42

    lundi 11 septembre 2017 - 17:29 Modification Admin Permalien

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    Galen Arek – Entraînement de Gardien : Inertie + Tutaminis (réduction des dégâts) (suite)

    La grande maître Jedi Padmée Naberry épouse Brûle est venue m’évaluer sur mon entraînement sur l’Inertie, qu’elle a validé en reconnaissant que ma manière de procéder était sage pour cet exercice. Elle m’a demandé si elle pouvait conserver ma roue métallique pour le matériel et j’ai évidemment accepté, conscient que cette roue est faite pour l’entraînement et elle mérite sa place dans la salle de classe. Avant que Pad ne me quitte, je lui ai demandé des conseils pour mon prochain entraînement au pouvoir du Tutaminis ; elle m’a donné une série d’indications qui m’ont permis de comprendre comment la Réduction de dégâts fonctionnait et une petite idée de ce que je devais faire pour m’exercer dessus. Sur ce, l’humaine octogénaire me laisse dans la salle et retourne à ses occupations pédagogiques. En continuant d’être « sage », je décide de me rendre à la Salle Commune pour boire et manger un morceau (un Jedi Tasty et un verre d’eau) puis je monte dans ma chambre pour me coucher tôt. Demain, je serais en grande forme et bien remis pour faire le Tutaminis.

    Entraînement au Tutaminis (réduction des dégâts)
    C’est donc au lendemain que je me lève pour continuer mes entraînements aux pouvoirs de la Force.
    Je me rends tranquillement dans la Salle Commune pour l’ouvrir et entrer, profitant de ces courtes heures de tranquillité pour prendre un bon petit-déjeuner. Je balaie un coup la grande salle, nettoie les machines de la salle d’arcades puis je fais route vers la salle de classe des pouvoirs.
    Au moment où je traverse le hall d’entrée du temple massassi, j’entends une série continue de bips électroniques venant de derrière moi. Je me retourne pour voir ce que c’est et je découvre R1-P7, mon ami astromech bleu et argent, venir dans ma direction : il a l’air paniqué. Dès qu’il arrive près de moi, il s’arrête d’un bon coup de frein sur ces roulettes puis recommence à bipper.

    Moi : - Qu’y-a-t-il R1 ?
    R1 : - Bwwwip bwwwip bwwwip ! Bweeeeoup !
    Moi : - Un problème avec la Salle aux Mille Aspects… de quel genre ?
    R1 : - Bwiiiwwwioup !
    Moi : - Un dysfonctionnement dans la matrice de la salle ? Je vais voir ça plus tard, R1. Je dois d’abord m’entraîner à un autre pouvoir Jedi.
    R1 : - Twip tweeeoup !!!
    Moi : - QUOI ?!! La Salle est envahie d’éclairs à cause de ça ?!

    Je cours en vitesse vers la salle de classe de combat, suivi par mon droïde astromech. J’arrive dans le hall de la salle à temps, me rend compte que ni Kinsa ni PROXY ni d’autres sont là, puis je me précipite vers la Salle aux Mille Aspects. L’entrée de la salle ne pose pas de problèmes en s’ouvrant automatiquement en coulissant. Je découvre aussitôt en entrant que le droïde astromech bleu-argent avait raison.
    La matrice au plafond de la salle dysfonctionne tellement que la salle est restée figée dans le décor de la planète océanique Kamino : un orage d’éclairs ne cesse de tonner et de zébrer l’ambiance, de tous les côtés. La Salle aux Mille Aspects risque de poser problème pour les entraînements à venir ; pire, les éclairs pourraient toucher violemment les padawans. Il faut que je m’occupe de ça maintenant.

    Moi : - R1 ! Va dans la cabine de contrôle et commence à vérifier l’état de la matrice. Je vais tenter de régler ce problème « orageux » pour mieux réparer la boîte.

    R1-P7 s’exécute et quitte la salle en refermant la porte coulissante, me laissant seul face à l’environnement interactif de Kamino. En voyant tous ces éclairs bleu-blanc-mauve qui frappent sans arrêt, je comprends vite que je risque très gros en me faufilant dans la salle. Mais… je me rappelle que je voulais faire l’entraînement au Tutaminis. Si la Réduction des dégâts peut me permettre de me protéger de ces éclairs, je dois vite me concentrer sur la maîtrise pratique de ce pouvoir.
    Je me remémore les éléments que Pad m’avait donnés sur ce pouvoir : réduire les dégâts, c’est faire l’inverse de l’ionisation. Il me faut chercher un moyen de protéger mes organes internes tout en absorbant l’énergie électrique des éclairs ; il me faut juste limiter les dégâts causés, même si je suis avantagé par ma maîtrise du Curato Salva pour me régénérer. Je me concentre en faisant le vide et je médite sur la génération d’un courant alternatif à travers mon propre corps. Je me base sur un courant sinusoïdal, plus adapté à ma volonté de réduire les dégâts électriques et rendre leur énergie à une valeur nulle sur une longue durée. Je me génère ce courant dans tout le corps, en sachant que je vais me servir de mes mains pour contrer et absorber les éclairs. Je laisse ce courant sinusoïdal circuler librement dans mes membres puis je le stabilise pour que la Force m’aide à rendre ionisée la peau de mes mains.
    Sentant que le temps tourne et que je dois agir vite, je fais corps avec la Force par ma concentration et je me lance. Je me dois de traverser la salle pour me positionner sous l’emplacement de la matrice, là d’où les innombrables éclairs jaillissent derrière l’amas cumulé de nuages holographiques. Je me lance et scrute chaque éclair qui s’annonce. Je fais deux pas, puis deux autres, et encore deux autres…
    C’est là qu’il surgit du ciel : un grand éclair fonce dans ma direction pour me frapper. Je tends instinctivement ma main droite et le réceptionne. Un choc électrique frappe ma main mais je ne sens rien de blessant : le courant électrique continu passe à travers ma paume de main et traverse l’intérieur de mon bras droit sans me causer de grosses brûlures internes. Je me concentre davantage sur mon courant sinusoïdal pour éviter de me faire électrocuter de l’intérieur, réduisant l’intensité du choc électrique puis je tends mon bras gauche vers le sol pour faire circuler le reste de l’énergie de l’autre côté. L’éclair passe à travers ma main gauche, après avoir circulé dans mon corps, puis en ressort pour frapper le sol. C’est une première tentative plutôt réussie mais je dois persévérer dans mon expérience ; il faut que j’arrive à réduire encore les dégâts internes quand les éclairs circuler dans mon courant sinusoïdal. Cette fois, je vais tenter de faire avec les deux mains pour me faire un bouclier alternatif d’énergie.

    Je me rapproche de l’emplacement de la matrice et voit deux nouveaux larges éclairs venir vers moi. Je tends les mains de justesse et me concentre sur mon courant alternatif : je le génère de manière à bloquer la circulation du courant électrique et de ses dégâts. Les deux éclairs frappent mes mains avec violence mais je ne sens pas de choc électrique sur mes paumes nues ; je continue de maintenir mon courant alternatif et de contrer l’électricité qui m’assaille. Je lève les yeux pour voir où est la matrice au plafond puis je tourne mes paumes de main pour faire une déviation du sens des éclairs. Ces deux derniers voient leur trajectoire inversée et viennent se loger dans l’appareil caché par les faux nuages. Le choc électrique frappe et l’appareil est à la limite de disjoncter. Encore deux autres éclairs et c’est fini.
    En voilà justement deux autres qui viennent : je fais bouclier avec mes paumes de main et laisse le courant sinusoïdal faire le reste, mais la puissance électrique semble être plus intense. Des fourmillements me parcourent l’échine et la nuque tandis que mes nerfs me picotent. Je dois renvoyer le tout. Je tourne une nouvelle fois mes mains et faire dévier la trajectoire des éclairs. C’est un coup au but assuré, qui fait exploser la matrice surchargée. La Salle aux Mille Aspects reste en mode Kamino mais il n’y a plus d’éclairs puissants toutes les une minute. Je reprends mon souffle, inspire et expire lentement, tandis que la fausse pluie me barbouille le visage pour m’hydrater et me rafraîchir. Je sens la peau de mes mains comme un peu racornies par cette expérience mais aucune brûlure dans le corps. Je crois que j’ai réussi mais je n’en suis pas sûr. Je reste debout durant tout le temps qu’il reste. Laissant le Curato Salva faire son œuvre.

    La matrice de la Salle aux Mille Aspects est finalement réparée. R1 s’est débrouillé pour rétablir le contrôle et arrêter le module environnemental, afin de me permettre de réparer l’appareil sans gêne. La réparation dura une heure standard, avec les soins et les rectifications apportées pour que ce genre de problème ne revienne plus. Je descends de l’escabeau, prend ma caisse à outils puis quitte la salle de classe de combat avec R1 à mes côtés.
    Je me rends ensuite en salle des pouvoirs, pour faire mon rapport et mes impressions sur le Tutaminis.

    samedi 16 septembre 2017 - 15:24 Modification Admin Permalien

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  • Voxyn --- Créatures Yuuzhan Vong, les Voxyns ont entièrement été construit par la biotechnologie et les manipulations génétiques des modeleurs Yuuzhan Vong, comme toutes les créatures qui les servent. Il s’agit d’un croisement de deux espèces : les vornskrs de la planète Myrkr, capable de traquer les utilisateurs de la Force, et les Xyns de Freo, un monde de la galaxie d’origine des Yuuzhan Vong, redoutable prédateur. L’animal hybride en résultant s’avéra être un redoutable adversaire pour les Jedi, ce pour quoi il fut crée. (Espèces & Civilisations - Animaux)
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