Le Temple Jedi : saison 4 (page 31)

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  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Flash back !

    Lieu : Coruscant.
    Localisation : Centre hospitalier du Sénat.

    Le Mandalorien/Jedi venait de franchir la porte de la chambre de Padmée Naberry. Elle venait de sentir la haine monter en lui. Plus que cela, elle savait que le Chevalier Cenovii cherchait la vengeance et pensait que cela lui apporterait la partie Mandorienne qui sommeillait en lui. Padmée ne voulu plus chercher à savoir s’il avait raison ou tort. Non, elle s’avance vers la fenêtre et regarde les fumées des combats s’échappés de décombres, de ruines… la vue directe sur une totale destruction. Un sentiment de vide absolu envahit la maître Jedi désormais seule !

    Un droïde médicale entre et vient examinée Padmée qui se laisse faire, mais néanmoins ne bouge pas de la fenêtre. Il lui explique qu’il ne comprend pas comment elle avait réussi à se remettre aussi rapidement. Il parlait même de chose impossible ! Mais devant le silence de sa patiente, il quitte la chambre. Padmée savait que son rétablissement, elle le devait à un seul homme : Ben Cénovii ! Probablement son dernier acte en tant que Chevalier Jedi.

    Naberry senti une pointe dans le crane, comme une aiguille puis un flash : C’est comme si elle voyait à travers une vidéo de surveillance mal réglée. Elle distingue clairement Baaaaaaal assit dans une rotonde explosée. Elle se voit courant vers lui… ou plutôt, elle reconnait son double ! Elle fait face à un chevalier… Kiad ! Paad dit quelque chose, mais Pad ne peut l’entendre. Pourtant, son empathie, la Force de la Maître Jedi raisonne en elle ! Padmée peut senti la présence de son propre frère… ou du moins celui qu’il avait été !

    Pad – Kaarde !!! Es-tu vivant !? Es-tu toi-même ?

    Pad n’attend plus, elle cours vers ce qui fut à une époque, la rotonde ! Sans même vraiment contrôler son pouvoir, Pad prend cours propulsée par la Force, et plus elle se rapproche d’eux, plus elle sent la vie de son frère s’échapper.

    Pad – NON, non KAARDE, ne meurt pas !!!

    Lieu : Coruscant
    Localisation : Ex-Rotonde du Sénat.

    Enfin, elle arrive sur le haut de l’ex-rotonde, elle voit Paad et Kiad face à face prêt à engager le combat ! Padmée ne pouvait pas en croire ses yeux ! Ils sont prés à s’entre tuer, laissant agoniser son frère ! Elle le cherche du regard, mais ne peut le voir. Elle le cherche dans la Force et sens une faible aura s’éteindre de seconde en seconde. Elle sait exactement où il est !

    Alors, Padmée Naberry s’avance vers l’homme et la femme qui sont sur le point de combattre.

    Pad – Kiad ! Paad ! Ca suffit maintenant !

    L’homme savait qu’elle était là, mais voulait ignorer son intervention ! La femme, plus désemparée que d’habitude frissonna… Oh oui ! Il y avait de quoi frissonner ! Padmée Naberry était pour la première fois de vie à la limite de la Force Obscur !

    Paad – Pad… ?
    Kiad – Elle nous a trahit !
    Pad – J’ai dit STOP, KIAD ! Romps le combat PAAD !

    Enfin, la femme parvient à se dégager de la prise de l’homme. Mais la Maître Jedi n’en reste pas là ! Elle lance la Force dans les 2 sabres laser, celui de Kiad et de Paad. Et usant de sa maîtrise du Feu, elle fait augmenter la température des cristaux jusqu’à ce que l’un et l’autre les lâchent.

    Kiad – Pad ! Occupes-toi de ton frère et…
    Paad – Pad, je ne voulais que défendre Baaaaaaal et …
    Pad – Paad, quitte Coruscant ! Kiad, nous devons ramenés Kaarde sur Ossus !

    Maître Naberry pouvait sentir la colère et la frustration de Kiad mais elle n’était rien en comparaison de la sienne ! Parfaitement lucide et maître d’elle-même, pour la première fois de sa vie, Padmée Naberry contrôle le côté obscur de sa personnalité ! Kiad et Pad s’affrontent du regard pendant que la clone terrifiée prend la fuite. Sans bouger, sans un battement de cille, Padme fait lévité le sabre de la clone et l’envoie droit sur sa propriétaire qui disparu.

    Paad – Merci Padmée.

    Kiad aurait voulu utilisé l’invisibilité, mais Pad l’anticipant, l’enveloppe dans une bulle de Force. Kiad redouble de fureur ! Lorsqu’elle sent son clone suffisamment loin, elle se tourne vers le corps de Kaarde. Pad ne lâche pas la bulle de Force. Elle s’accroupi et pause sa main sur le cou de son frère. Elle sent le pouls qui bat très faiblement. Padmée retourne doucement le corps du Maître Jedi et aperçois le trou dans sa poitrine. Ses émotions ne semblent l’envahir exploser en elle, puis enfin disparaître pour laisser le vide… et tout cela en 1 seconde ! Pad retrouve son aura de maître Jedi qu’on lui a toujours connu et prend un ton neutre… trop neutre pour une sœur.

    Pad – Il est très mal en point Kiad. Nous allons le mener au centre hospitalier le plus proche. Lui donner les premiers soins. Ensuite, il faudra qu’il retourne sur Ossus, les guérisseurs pourront alors peut-être lui sauver la vie.

    Elle prend enfin la peine de regarder le Chevalier. Le regard de Padmée est aussi neutre que sa voie, comme s’il le corps étendu était un homme qu’elle ne connaissait pas.

    Pad – Les émotions sont une force inépuisable lorsqu’elles sont contrôlées. Elles sont un poison pour l’âme lorsqu’elles nous dominent. Puis-je te relâcher ? Puis-je compte sur ton aide Chevalier ?

    Pad n’attendait pas de réponses, elle regarde son frère inerte et le soulève aidée de la Force. Elle avance de 10 pas, puis libère Kiad de sa bulle, le laissant décider de ce qu’il fera. Padmée retourne au centre hospitalier déterminer à plus quitter Kaarde jusqu’à son réveille ! Tout au long du chemin, elle lui donne de la Force espèrant qu'il puisse l'utiliser pour se soigner lui-même... L'espoir, voilà tout ce qu'il reste à Padmée Naberry!

    lundi 11 janvier 2010 - 14:45 Modification Admin Permalien

  • Avatar Aynor

    Aynor

    9944 Crédits

    Ossus, 12 jours après la Bataille de Coruscant.

    Bas dans le ciel, le soleil ne rayonne plus. Il est en berne, comme toute la galaxie. Même le vent ne se sent plus d'humeur joueuse. Il n'est plus qu'un souffle expirant. La faible lumière pénétrant le Temple ne réchauffe plus. Les rires des padawan se sont tus et seul le silence se propage en écho de murs en murs, d'âmes en âmes, meurtries.

    Que reste t-il de la République, de ses idéaux ? Que reste t-il de notre Ordre ...
    Bien peu. Tant de pertes. Des vies, nombreuses. Pire encore, des pans de notre histoire, de nos connaissances, à jamais perdus. Comment conserver la foi ? Que reste t-il de nos enseignement !? Ils sont ensevelis sous un tas de cendres, voilà !! Comment ne pas être ébranlé.


    ~ Thème musical ~ (Sortez les mouchoirs)
    Toutes ces pensées me lancent douloureusement. Comme si je n'avais pas assez des séquelles, encore vivaces, de la bataille. Elles ne sont pas que physiques. Des bombardements ça vous fout une planète en ruine, mais pas que. Et vos certitudes s'effondrent dans le même fichu bordel que des tours de permabéton et de duracier. Il faut l'avoir vu comme nous l'avons vu pour comprendre. Trop peu d'entre nous pour êtres hantés par ces souvenirs. On pourrait presque envier ceux qui ne sont pas revenus. Quelle chance ... ah ! La rigolade ... Et nous Jedi, jadis héros de la République, dont on a souvent loué les exploits, chanté les louages même, et envié le don qui par la grâce de la Force nous fut donné ... et nous ? Notre don s'est transformé en malédiction. En avons nous parlé entre-nous ? Non. Le ferons nous ? Il le faudra, ou sombrer dans la folie. Parce ce que s'il y a eu un sacré ramdam sur Coruscant, au milieu de ce délire guerrier, ce fut, dans la Force, un déchirement assourdissant.
    Ca nous a explosé en plein dans le dedans. Et je pense qu'on ne s'en rend pas encore bien compte. On a pas encore retrouvé l'ouïe pour s'en rendre bien compte. On sent que quelque chose ne va pas, sans pouvoir l'identifier clairement. On sent la Force, mais on ne l'entend plus vraiment. Ses voix sont terriblement atténuées, et déformées. Encore dans la turpitude de la guerre, car elle n'est pas finit, nous n'y faisons pas attention. Le vrai danger est là.

    Pensant à tout cela, dans la salle du Conseil où je suis seule, dans mon siège, je plonge ma tête dans mes mains. Pour ne plus voir. Pour ne plus penser. Pour ne pas pleurer, de rage et de désespoir mêlés. Orage, dans ma tête. Ô Désespoir qui tempête ! (n'hésitez pas à changer de mouchoir)
    Franchement, ça ne marche pas très bien. J'essaie de fuir une réalité trop présente. C'est inutile. Je sens alors une main se poser sur mon épaule. Tournant légèrement la tête je le vois. Nos regards se croisent mais je n'ose le soutenir.

    - Il ne sert à rien de broyer du noir chevalier. Maîtrise tes émotions.

    Je sers les dents. Il a raison. C'est la première chose qu'on nous apprend. Pourtant, même avec plus de 20 ans d'expérience, l'exercice me semble difficile. Comme une gosse. Je ne suis pas très fière de moi. Ce n'est pas habituel. Mais la situation n'est pas habituelle. On a beau s'être préparé toute une vie à cette éventualité, suivit tout les entraînements imaginable, lu plus d'histoires qu'il n'est possible d'en retenir; une fois confronté à ce qui, malgré la préparation, ne semblait ne jamais devoir se produire, on en mène pas large et on perd tout repère. Pire qu'une cuite au cortyg. (ça parlera à certains)

    - J'aimerais que ce soit si simple Jorus.
    - Ce n'est simple pour personne. Aussi, soutenons-nous.

    Il s'assoit a mes côtés et nous restons silencieux, pensifs. A l'écoute de la Force dont, malgré nous, la guerre nous a éloignée. La retrouver signifie tout, car sans elle nous aurons tout perdu. Et nous discutons aussi des évènements. Impossible de les occulter, ils ne le feront pas pour nous.
    Je lui fais part, sans retenue, de mes doutes. L'Ordre est tellement affaiblit, et notre Conseil n'en est plus vraiment un. Kaarde est très affaiblit. Padmée ... difficile à cerner. Et bien entendu, nous abordons la défection de Cenovi. Nous n'avons plus de nouvelles à ce jour. Est-il encore un allié ? Est-il devenu un ennemi ? Ils sont déjà assez nombreux, Baaaaaaal en première ligne.

    Pour ce qui est de la République, le tableau est pas plus joyeux. Nous avons appris le suicide du chancelier Gumbrak Tills. C'était inattendu. C'est une très mauvaise nouvelle. La République perd un grand serviteur, nous un allié. Peut-être même un ami.

    Dans tout cet inextricable foutoir, je ne sais quoi faire. Défendre la paix ? Elle n'existe plus la paix. Que fait-on dans ce cas ? Attendre ? Attendre quoi !?

    Jorus - Depuis toujours, nous sommes opposés au côté obscur. Il est notre ennemi. Le seul que l'on puisse encore identifié. Trouvons-le, et nous retrouverons notre route.
    Aynor - Ta sagesse est déroutante.
    Jorus - Merci.
    -------------------------------------
    Chevalier Jedi
    Twi'lek mordante.

    Ce message a été modifié par: Aynor le 20-01-2010 12:33

    mardi 12 janvier 2010 - 18:02 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2586 Crédits

    Lieu – Dagobah, académie sith

    Pendant la bataille de Coruscant, nul ne se doutait de ce qui se passait de l’autre côté de la galaxie. Tuefa s’entraine depuis des années dans l’académie secrète de Dagobah avec son maitre et a réussi à se faire une solide réputation de fou furieux. Agé aujourd’hui de 24 années standard, il livre son premier duel à mort dans une arène de combat sous les yeux de tous. Le Cathar est en retard.

    Tout le monde s’interroge dans le silence le plus total…
    Tout le monde pense tout bas, mais qui le dira tout haut ?
    Evidemment personne ! S’embrouiller avec Tuefa ne serait pas la marque d’un grand courage, mais la preuve d’une incroyable stupidité. Il n’accorde de respect qu’ au Seigneur Noir et à lui-même. Cela fait désormais 23 ans qu’il fait profiter l’académie de ses regards dédaigneux et de ses moqueries insultantes. Son seul ami est ce qu’il appelle son art, et la planète menaçante est depuis toujours son terrain de jeu. La ponctualité n’a jamais été son fort, mais la plus part du temps il le fait exprès, car l’impatience, dit-il, permet d’échauffer les esprits faibles. Mais là, il abuse, vingt minutes que le combat aurait du débuté !

    L’arène est bondée de jeunes apprentis sith, accompagnés pour la plupart de leurs maîtres, mais aussi de soldats et d’officiers sith. Au milieu du cercle de roche et de poussière se tiennent le maître de cérémonie et une Twi’lek ambitieuse vêtue de rouge. Par-dessus les tribunes se dressent d’épais murs d’enceinte prolongés par un toit naturel , coupole d’ombres, d’amoncellements de troncs, branches, et autre feuillages. De petites boules de lueur verte virevoltent, parsemant cette densité lugubre. A l’intérieur la chaleur pèse, comme un voile lourd bridé d’humidité.

    Mais que fait-il, où est t-il ? L’impensable se serait-il produit ? La lâcheté… noblesse des sournois pour certains, dérivé prohibé pour d’autre ; la fuite… dernier recours ou trahison… Une demi-heure… et bientôt plus… L’entrée des combattants reste désespérément close. Soudain le silence se rompt comme un écho :

    « Ca suffit ! Ca fait plus de deux plombes qu’on attend ! La grande gueule ne viendra plus
    et pis c’est tout ! Pour se la jouer dans les marécages y’a du monde…
    » dit un apprenti ,
    « Mais quand il s’agit de choses sérieuses, le félin s’débine ! » Complète un autre,
    puis un troisième d’ajouter « Ca s’trouve, il n’a même jamais tué une seule limace des marais ! »
    … silence…Tout à coup, une voix résonne fortement de toute part :

    « INSOLENTS !!!! »

    Deux points brillants rouge orangé scintillent l’espace d’un court instant en haut du dôme vivant. Tous peuvent sentir sa présence, mais seuls les initiés parviennent à suivre le mouvement, extrêmement rapides et précis, d’une agilité sans pareil, Tuefa est à droite, puis à gauche, un coup là, puis là, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire il se retrouve derrière l’un de ses détracteurs. Tuefa est là ! Amortit sur ses quatre pattes, en posture d’attaque. Son vis-à-vis lui fait dos et scrute encore le plafond comme un crétin, le découper en rondelle serait si simple, mais la discipline prône, Seigneur Baaaaaaal ne serait pas content, bien qu’il ne soit pas très comptant avec les incompétents. Cela dit la menace, bien qu’un peu moins fun, est mieux tolérée. Clé de bras de Tuefa, la proie se glace dans l’effroi au contact de la lame corrompue, qui lui glisse inévitablement le long de la carotide.

    Gnrr, c’est qui la grande gueule ? Réponds bien limace, ou j’t’ajoute à mon tableau d’chasse !
    - C’est… c’est… c’est moi, j’voulais pas… Ne me trucide pas, s’il te plait..
    - Et s’il n’me plait pas ?! gnrr, tu es si pathétique, lamentable fiote. QUELQU’UN A QUELQUE CHOSE A RAJOUTER ?

    Personne ne bronche, les deux autres font leurs trompettes et baissent les yeux en signe de soumission. Les maîtres présents approuvent d’un hochement de tête, ils aiment voir leurs efforts porter leurs fruits, celui-ci est presque mûr. L’attention du félidé se concentre maintenant sur son adversaire, la Twilek a l’air à point.

    -Dommage, on s’amusera peut être un autre jour, j’ai d’autre chattes à fouetter.gnrr

    Tuefa libère l’empoté en le propulsant sur les spectateurs avant de se rendre d’un bond au centre de l’arène. Immédiatement la Twilek se met en position, impatiente, presque vexée par tant de fioritures . Le maître de cérémonie proclame enfin le début du massacre. Une seul règle, tuer pour gagner. Dans l’esprit contrarié de Tuefa, ce serait plutôt tuer pour s’amuser, pour se délecter des jets de sang des corps encore mouvants, tailladés artistiquement . Il reste impassible, derrière ses crocs se dessine un sourire, tandis que sa rivale de toujours s’apprête déjà à fondre sur lui.

    Tu semble nerveuse Kuara, je sais que tu doute et je sais pourquoi
    -Le coup du retard, ça prends plus avec moi, j’ai fait d’énormes progrès, tu vas pouvoir en juger !
    -J’vais enfin pouvoir me débarrasser de toi oui ! tu m’es inférieur, comme tous les apprentis de Yoda City! gnah ! ah ! ah ! BANDE DE LARVES !! Je vais prouver à tous qui je suis, ADMIREZ MON ŒUVRE !!

    Les deux adversaires s’élancent au sein de l’arène, un lieu dominé par la force obscur.


    -------------------------------------
    être perturbé

    Ce message a été modifié par: Dark-Spencer le 17-01-2010 13:13

    jeudi 14 janvier 2010 - 22:04 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17496 Crédits Modo

    Je me tenais au milieu de la rotonde dévastée du Sénat, à l'état de fantôme de Force et penché sur mon propre corps sans vie. Non loin de là Baaaaaaal lui-même, bien vivant, était en méditation, mais il ne pouvait me voir.
    Bientôt le fantôme de Pollux vint me rejoindre.

    Po. - Alors ?

    Moi. - Alors, eh bien mon corps n'est rien de plus qu'un cadavre, et dans un piteux état ! Des bleus partout, des fractures dues à la chute depuis la Source, la blessure de sabre laser dans le thorax et des dégâts immenses au niveau cellulaire, infligés aux midichloriens par la Force lorsque je n'ai fait qu'un avec elle. Si j'essaie de réintégrer mon corps maintenant je mourrai instantanément.

    Po. - Mais personne n'essaiera de retaper ton corps, si ce n'est qu'un cadavre sans vie.

    Moi. - C'est bien le problème. De toute façon je ne tiens pas à revenir à la vie avec Baaaaaaal à moins de dix mètre de ma carcasse. Quelles nouvelles, de ton côté ?

    Po. - La flotte Sith se retire. J'ai commencé à jeter un oeil au reste de la galaxie, ça reste tendu entre les vestiges du SEZ et la Coalition Galactique. La population de Coruscant a été décimée, mais la plupart des Jedi ont survécu. Quelques uns ont même protégé des gens contre le rayonnement de la Source. D'ailleurs... l'un d'eux ne s'en est pas sorti.

    Moi. - Qui ça ?

    Po. - Euh... c'est... ton frangin, Macematu.

    Mille vornskrs, non ! Je n'ai vraiment pas le droit de mourir et de laisser Pad seule !

    Moi. - Je sentais encore la présence de Macematu lorsque j'étais aspiré dans la Source du Paradis Noir, que s'est-il passé ?

    Po. - Il a fait écran avec la Force pour protéger les troupes de la CG, et il a été annihilé par le rayon. Pour l'instant les Jedi ignorent son décès, il est juste porté disparu, mais je peux t'assurer que j'ai zieuté partout.

    Moi. - ... Attends.... Attends une seconde ! Je croyais que le rayon du Paradis Noir arrachait l'âme et laissait le corps intact ! Mais tu me dis que mon frère a proprement disparu ?

    Po. - Oui, de tous les morts de Coruscant il est le seul dont le corps ait disparu, avec Thore, mais lui il a été directement aspiré par la Source.

    Moi. - C'est étrange qu'il ne reste aucune trace de Thore et Macematu, il y a bantha sous caillou, là...

    A ce moment quelqu'un fait irruption dans les lieux. C'est Pad,... Non, sa clone, suivie par Kiad. Ils sont tous les deux à la recherche de Baaaaaaal mais je comprend vite que leurs intentions divergent. Paad veut protéger le Seigneur Sith, et Kiad profiter de son affaiblissement pour l'arrêter. Aucun d'eux ne nous voit.

    Moi. - Vite, c'est le moment de tenter quelque chose !

    Po. - Tu vas essayer de réintégrer ton corps ?

    Moi. - Oui, mais très progressivement. Je vais essayer d'y insuffler et maintenir juste assez de Force pour que Kiad et la clone me sachent en vie. Ensuite, j'attendrai que les guérisseurs Jedi aient réparé suffisamment de dommages pour y reprendre ma place.

    Je m'exécute. Bientôt Paad remarque que mes signes vitaux ne sont pas complétement éteints et enjoint Kiad à me transporter auprès des Jedi. Mais les discours de la clone sont bientôt coupés par un grand tumulte. Je suis trop concentré sur ma carcasse pour faire attention.

    Moi. - Que se passe-t-il ?

    Po. - Euh... comment dire... c'est notre ami le Sith qui joue la file de l'air, on dirait. Et il emporte Thadeus. On devrait peut-être intervenir.

    Moi. - Non ! Laissons-le aller ! La clone de Pad avait raison, Baaaaaaal nous a sauvé ! Tout le long de ce conflit il n'a peut-être agi que par intérêt, mais je sais pour y avoir participé que sans ses actions, si égoïstes qu'elles aient été, Thadeus et le SEZ n'auraient pu être arrêtés !

    Po. - Bon, mais tu laisse peut-être filer celui qui demain te tuera une deuxième fois. A propos, ce jeune mandalorien à qui tu as coupé un bras, là...

    Moi. - Cenovii ?

    Po. - Oui, voilà. Je crois qu'il s'est lancé à la poursuite de Baaaaaaal. Il a l'air vachement furax !

    Oh, non ! C'est ma faute, en le blessant j'ai attisé sa haine envers les Sith. Ne cède pas à ta colère, Cenovii !
    Bientôt Pad elle-même est penchée sur mon corps, desespérée et pleine de colère, elle aussi. Elle prend les mesures adéquates pour que je sois emmené dans un centre hospitalier. Mais je vois bien que quelque chose s'est brisé en elle. En plus elle ignore encore la disparition de notre frère cadet.
    Je reviens, Pad !

    Po. - Eh bien, je crois que tu vas avoir un max de boulot quand tu seras sur pieds... si bien sûr tu ne te fais pas condamner pour avoir servi sous les ordres de Baaaaaaal, héhé !

    Moi. - Po ?

    Po. - Oui ?

    Moi. - Non, rien......... Ah, si ! La ferme !


    -------------------------------------
    I've a baaad feeling about this !
    Consultez l'ENCYCLO JDR du site !

    Ce message a été modifié par: Kaarde le 15-09-2015 00:42

    vendredi 15 janvier 2010 - 12:04 Modification Admin Permalien

  • Avatar Paadme_Naberyy

    Paadme_Naberyy

    671 Crédits

    Lieu : Coruscant.
    Localisation : Hangar des réparations.

    Paadmée Naberyy était parvenue tant bien que mal à voler une frégate Nabienne, non pas sans peine ! S’il n’y avait personne pour la surveillée, la frégate était dans l’atelier de réparation, mais comme les moteurs sont intactes, Paad prend le risque de le faire décollée. Ainsi quitte-elle ce qui reste de la Capitale de la République.

    Lieu : Espace
    Localisation : Frégate Nabienne.

    La Frégate parvient à se frayée un chemin et quitte l’orbite. Paad ne prend pas la peine de vérifier les coordonnées de l’ordinateur et passe en hyperespace. Partout ailleurs que Coruscant, c’était mieux ! La clone prend quelques minutes de réflexion sur ce qui vient de se passée. Elle était très énervée et les larmes lui collent sur les joues. Un trop plein d’émotions non maîtrisé !

    Paad – Est-ce que j’ai bien fait de laisser ce Sith vivant ? Kiad avait-il raison de vouloir mettre un terme à la seigneurie de l’Ordre Sith ? Et maintenant… Où vais-je allée ?

    La clone se remémore les écrits qu’elle avait lu et relu à la bibliothèque d’Ondéron. Ce lieu lui manquait, c’était le seul endroit où elle avait trouvé un semble de paix avec elle-même.

    Paad – Dois-je retournée là-bas ? Jorus y sera peut-être et … me jugera-t-il pour avoir protégé Baaaaaaal ? Non, je ne veux pas prendre le risque de retourner…

    La frégate tousse et ramène la clone à la réalité. Il faut faire des réparations ! Oui, mais elle ne s’y connait pas du tout en mécanique. Paad n’a pas le temps de ce demandé quoi que ce soit que la Frégate sort de l’hyperespace. Elle pianote sur l’ordinateur de bord et constate qu’elle est très prés de Corellia. Comme les moteurs fonctionnent toujours, elle suppose que c’est l’hyperdrive qui est en panne.

    La frégat se dirige vers Corellia !

    samedi 16 janvier 2010 - 10:40 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Padme111

    Padme111

    27263 Crédits

    Lieu : Ossus
    Localisation : Infirmerie du Temple Jedi
    Indice temps : 12 jours après la bataille de Coruscant.

    Padmée Naberry est debout face à la fenêtre. L’épaule droite contre le mur, elle boit une tasse de chocolat chaud tout en fixant la grande plaine qui entour le Temple Jedi. Le ciel est jonché de nuage et bientôt la pluie se met à tombée.

    Le silence dans la pièce est lourd de sens. Pad sait que derrière elle, se trouve un corps encore inconscient. Un corps qui se bat pour survivre, un corps meurtri par la bataille de Coruscant, un corps qui est passé dans des cuves à bacta, dans des mains de médecins et de droïdes médicaux, et enfin entre les mains des guérisseurs du Temple.

    Mirax n’avait pas encore rejoint Coruscant, elle avait laissé un message disant qu’elle récolterait des renseignements politiques. C’est elle aussi qui apprirent au conseil Jedi que le suicide du Chancelier Gumbrak Tills.

    La maître Jedi avale une gorgée de chocolat chaud sans quitté la plaine des yeux. Elle se souvenait des nombreuses fois ou elle parcourait la plaine à dos de Thenrbee. Sacripant était maintenant sur Phoenix, les Jedi lui avaient suppliés de ne pas garder ce géant ici soi-disant parce qu’il n’avait pas ça place, qu’il faisait trop de dégâts. A ses souvenirs Padmée sourie et fini sa tasse.

    Sol’As Mordi, l’un des guérisseurs du Temple entre dans la chambre de Kaarde et s’avance vers lui. Pad l’ignore, et il examine son patient. Le guérisseur Céréen semblait satisfait et allait repartir lorsqu’il réalise la présence de la sœur de son patient. Il ne savait plus que lui dire, il savait combien Pad aurait préféré que ce soit Mirax qui le soigne, mais elle n’était pas revenue. Pourtant, il se risque à lui adresser la parole, sachant que depuis son retour au Temple Jedi, Pad n’avait jamais quitté le corps de son frère et avait parlé que pour le stricte nécessaire.

    Mordi – Votre frère est en bonne voie de guérison, il s’accroche et ses signes vitaux reviennent peu à peu à la normal.
    Pad – Merci Mordi.
    Mordi hésita puis poursuis – Je puis vous certifié que j’ai fait tout ce que j’ai pu.
    Pad sur un ton neutre – Je sais, merci.
    Mordi – Je m’inquiète pour vous, Maître Naberry.

    Pad n’avait pas du tout envie de parler d’elle ! Mais elle pouvait sentir l’inquiétude sincère du Céréen. Elle avait tellement voyagée et n’était plus revenu sur Ossus depuis tellement longtemps qu’elle connaissait très peu le Chevalier Mordi. Il était jeune pour un Céréen, jeune mais avait dirigé sa formation de Jedi, depuis sa plus petite enfance, à devenir Guérisseur. Il avait finalisé sa formation dans ce domaine avec Mirax-Terrik. Tout, devait donner confiance à Pad, mais elle avait perdu toute confiance en qui que ce soit… sauf en elle-même !

    Mordi – Vous devriez dormir, Maître.
    Pad – Je vais bien.
    Mordi – Je n’ai pas dit le contraire, mais vous vous êtes contenté de faire des méditations et des transes curatives, cela vous…

    La Jedi ne voulait pas poursuive cette conversation. Elle cherche n’importe qu’elle sujet afin de parler d’autre chose. Elle se concentra alors sur une demande qu’elle avait faite aux guérisseurs et aux autres Jedi depuis son arrivée. Tous les sens de Pad lui indiquaient que la Force était troublée autour du Général Thore et de Macematu.

    Pad – Avez-vous des nouvelles des Jedi manquant ?

    Le Céréen prit un moment avant de répondre. Visiblement, la réponse n’allait pas réjouir le cœur de la Jedi. Il aurait voulu ne jamais répondre à cette question, mais devant ce silence, Pad se retourne vers lui et pour la première fois depuis qu’elle lui avait confié les soins de Kaarde, Pad le regarde droit dans les yeux ! Le guérisseur regarde le sol, embarrassé. Pad use de son empathie et réalise qu’il n’est pas peiné pour lui mais bien pour elle. Elle n’en fut pas surprise.

    Pad, le ton plus autoritaire – Votre silence signifie que vous n’avez aucune nouvelle à m’offrir ? Ou bien au contraire… Répondrez !
    Mordi – Ne prenez pas le ton d’un membre du conseil, ou d’un ordre. Je sais où est mon devoir ! J’ai effectivement une triste nouvelle à vous annoncer.
    Pad, ton neutre – Parlez, je peux tout entendre.

    Il garde un moment de silence en se retournant sur Kaarde toujours endormi. Puis, il essaye de regarder Pad en face, mais aucun son ne sort. L’empathie de Pad sait alors exactement de qui il veut parler.

    Pad, ton neutre – C’est Macematu, n’est-ce pas ?
    Mordi compatissant – Hélas, oui. Il… Il a disparu…
    Pad, neutre – Mort ?
    Mordi tjs compatissant – Non, enfin… personne n’a retrouvé son corps. Ni à lui, ni à Obiwan931. Comment saviez-vous ?
    Pad – Je suppose que c’est la Force. Merci Mordi.

    Elle se retourne à nouveau vers la fenêtre, sans laisser paraître la moindre émotion face à cette nouvelle. Elle sert la tasse vide mais encore chaude contre elle. Sol’As aurait voulu qu’elle parle, mais il connait sa réputation. Lorsque Padmée s’enferme dans le silence, c’est une voie sans issus. Il quitte la chambre mais se risque à lui dire une dernière phrase.

    Mordi – Il n’y a pas d’émotion, il y a que la paix. Oui, je comprends.

    Le guérisseur sort et Pad jet un œil vers la porte. Oui, Sol’As Mordi avait bien cerné Padmée Naberry. Elle considéra alors qu’il devait être excellent dans sa profession, mais plus encore en psychologie humaine.

    samedi 16 janvier 2010 - 11:55 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2586 Crédits

    Lieu - Dagobah, académie Sith
    indice temps: vers le dénouement de la Bataille de Coruscant


    Kuara fait face au Nord, Tuefa au Sud.
    Tout va très vite; le fauve bondit, c’est le moment sur lequel Kuara comptait.
    Tout en courant les bras tendus le long du flan gauche, des deux mains, elle enclenche son sabre laser. Le Cathar est à environ deux mètres du sol, horizontal; la tête la première, il fonce sur sa proie. Il parait vouloir se protéger seulement avec son avant bras droit, qu’il ramène devant ses crocs. La Twi’lek pense remonter son arme parallèlement à son buste, de manière à ce que sa lame violette aille traverser les entrailles de son adversaire, entre ses défenses. Kuara amorce son attaque, Tuefa brandit le bras gauche, poing fermé.

    La tactique de l’arrogant apprenti ne convainc pas les spectateurs de la tribune Est, mais ceux de la tribune Ouest semblent ravis.

    Il descend inexorablement sur la pointe brillante qui est à quelques degrés de sa position finale. Kuara est confiante, plus qu’une demie seconde et c’est fini avant d’avoir commencer! Les yeux de Tuefa scintillent alors tellement que ses pupilles en sont éclipsées, il rabat son bras gauche, une vive lumière orange fluo s’en détracte. La Twi’lek comprends! C’est un tonfa laser que dissimulait ce sournois prétentieux! Elle n’avait pas remarqué sont manche camouflé par cette énorme patte. Le Cathar la contre avec son bras armé et détend l’autre qui vient chercher le haut de la tête rouge. En s’aidant de l’appui fournit par le laser violet en contact avec son tonfa, il pousse sur son bras gauche, passe au dessus de Kuara et continu son ascension sans lâcher prise.

    La Twi’lek est debout face au Nord, son sabre devant elle, toujours dans ses deux mains. Le Cathar est en extension, la tête en bas face au Nord, tonfa éteint et son bras droit tendu, accroché de toutes ses griffes à sa rivale. Il se sert de ses pattes arrières pour faire bascule et redescend très vite dans le dos de Kuara, puis, grâce à son corps athlétique mais surtout extrêmement souple, il transmet la force centrifuge, provoquée par ses deux jambes, dans tout son être, pour enfin le synthétiser entièrement dans son bras droit. Il projète alors son ennemi devant lui avec une force brute qui ampli d’adrénaline, dans un même élan, tous les sith et autres apprentis rassemblés pour l’occasion.

    La pauvre marionnette se retrouve emportée dans un 270° arrière plus rapide qu’un craché d’artère, pour s’écraser comme une chise sur le mur quinze mètre plus loin. Cela a pris moins de cinq secondes entre le bond et l’encastrage, sans saccades, admirable de fluidité.
    Kuara a un genou à terre, la bure pleine de poussière, les lekkus troués. Le mur derrière elle en dit long qu’en a la magnitude du choc. Elle a l’air énervé, le félidé sourit, on devine la bave qui émousse ses gencives.

    -huurgh.. Espèce d’enfoiré, tu vas m’le payer!
    -”Quand on ne peut affronter la tempête, on la laisse passer”.., soit digne de ta sale race, abandonnes et fuis!
    -AAAAAAH!!

    Des mains de Kuara sortent des éclairs, Tuefa esquive ; mais à sa truffe arrivent des effluves de poils brûlés. La foudre de Kuara était si large qu'elle a cramé le bout de la queue du gros matou.

    -J’ai à peine senti, mais t’as abimé mon gouvernail, pompeuse de Nighor!

    Insultes gratuites, elles sait que le lion attends le corps à corps, surtout, ne pas y laisser sa peau... Alors elle continue, jet de foudre, il esquive; jet de foudre, il saute, aussitôt elle roule en avant puis l’enveloppe dans un tourbillon de force. Le voilà qui stagne en l’air, tournant sur lui même. C’est maintenant ou jamais pour Kuara, qui lance un éclair puis saute à son tour en direction de son prisonnier, à moitié sonné par la dernière attaque électrique. Elle allume son sabre, tente de lui porter un coup critique, l’effet du tourbillon commence à s’estomper, le guerrier obscur a à peine l’espace pour bouger mais parvient à esquiver la lame brûlante, de justesse, dans une manoeuvre quasi- contorsionniste.

    Elle enchaine avec un combo de coups. Escarmouche qui touche: une fois, la cuisse gauche; deux fois, le bras droit; trois fois, côté gauche; quatre fois, contré!, contré par les protèges tibias en cortose du monstre blessé; le tourbillon s’annule, ils retombent, les deux combattants touchent le sol en même temps. Tuefa prend son sabre de sa patte indemne. Son autre bras pends et fume. C’est au tour de la Twi’lek de sourire. Tuefa, pour sa part, ne rigole plus du tout; “Meurts” , hurle t-elle en se ruant sur l’effroyable animal. L’heure n’est plus à la réflexion, il faut qu’elle en finisse, cette occasion est trop belle, pas de pitié!

    S’engage alors un duel au sabre, intense, infernal; autour d’eux le décor tourne à en devenir flou...

    -------------------------------------
    être perturbé

    Ce message a été modifié par: Dark-Spencer le 20-01-2010 18:37

    samedi 16 janvier 2010 - 17:26 Modification Admin Permalien

  • Avatar baaaaaaal

    baaaaaaal

    8033 Crédits

    Mourir maintenant, abattu par un chasseur, après avoir survécu à la Guerre des Clones, à la Purge impériale, aux batailles d'Hoth et Endor, à l'invasion Vong et presque détruit l'Ordre Jedi à moi tout seul ! Ce serait vraiment trop bête !
    Mon oeuvre ne peut pas mourir avec moi, mais il me reste des projets grandioses : faire payer sa trahison à Thadéus par une mort lente, lui arracher ses connaissances de l'antique magie Sith, et surtout purger les rangs de l'Ordre Sith pour revenir à une vision plus proche de celle de Dark Bane. Cette histoire de clones m'a aussi fait prendre conscience d'un danger non négligeable : ma fille Tyria. Elle est sans doute quelque part, cachée, en train de ruminer sa haine contre moi, et si elle a hérité de ma longévité elle pourrait représenter une menace à n'importe qu'elle moment. Je me tiendrai prêt.
    Mais avant de rêver à des plans grandioses il me reste un insecte gênant à écraser.



    L'impitoyable Seigneur des Sith pilotait le chasseur biplace qu'il avait volé tantôt. Thadéus, inconscient, était son prisonnier. Ils étaient pourchassés par le Chevalier Jedi Bencenovii.

    Cenovii. - Les Jedi sont bien faibles de vous avoir laissé vous échapper, je ne ferai pas la même erreur qu'eux !

    Baaaaaaal. - Il est bien présomptueux, ce Jedi. Nous allons voir !

    Le Sith mit les gaz pour prendre de la distance, mais le X-wing NextGen de son opposant pouvait aisément le rattraper. Celui-ci fit feu sur Baaaaaaal dont le chasseur biplace essuya de lourd dégâts sur le blindage.
    Les deux appareils avaient déjà quitté l'atmosphère de Coruscant et se rapprochaient de la Main Ecarlate. Le Sith avait presque atteint son but. Soudain le chasseur de Cenovii décrocha et lâcha deux torpilles à protons vers le hangars du vaisseau amiral Sith. Les boucliers et défenses de la Main Ecarlate avaient été baissés pour permettre le retour de Baaaaaaal, aussi les torpilles se frayèrent-elles aisément un passage et causèrent un maximum de dégâts dans le hangar. Le Maître Sith ne pouvait pas se poser dans l'immédiat, ce qui lui faisait perdre un temps précieux.

    Baaaaaaal. - Grrr, l'insolent ! Il est temps de lui montrer que je n'ai pas survécu à la bataille d'Endor pour rien ! Le Maître à la Main Ecarlate : préparez le hangar auxiliaire.

    Thadéus.(reprenant conscience) - Hein ? Que se passe... ?

    Baaaaaaal. - Toi, la ferme !

    Un coup de poing particulièrement bien placé eut tôt fait de ramener le prisonnier au silence.
    Le Maître Sith était affaibli dans la Force, mais ses talents de pilote stellaire ne s'étaient jamais atrophiés. Bencenovii allait le découvrir à ses dépends. Alors qu'il longeait la coque de son vaisseau amiral, il fit une embardée à son chasseur biplace. Le Jedi anticipa aussitôt et voulu se maintenir derrière mais il dut se raviser. Sa manoeuvre, initiée par Baaaaaaal, l'amenait droit contre une tourelle turbolaser, aussi il décrocha. Le Sith saisit l'opportunité pour se placer enfin derrière lui et faire feu avec une précision chirurgicale. Après le bouclier arrière, le droïde astromécano du X-wing fut la première victime des lasers du Sith. Bientôt suivit par les canons lasers, un à un. Cenovii faisait ce qu'il pouvait pour se débarrasser de son poursuivant, enchaînant des maneuvres et des accélérations dignes des plus grand pilotes. Mais il n'avait pas affaire à n'importe qui.
    Baaaaaaal se délectait de la peur, l'angoisse, et la colère grandissantes du Jedi alors qu'il jouait avec et endommageait son appareil morceau par morceau. Ce Jedi, Cenovii, portait une grande colère en lui, et Baaaaaaal regrettait de ne pas avoir le temps d'en tirer profit. Il fallait en finir, vite.

    Baaaaaaal. - ADRIEEEENNE !

    Cette fois il déchaîna toute sa puissance de feu sur le pauvre X-wing qui partit en vrille et en flammes vers l'atmosphère de Coruscant, suivi par un long panache de fumée.
    Le Maître Sith ne s'attarda pas et alla enfin se poser en sécurité sur la Main Ecarlate. Celle-ci avaient subi plusieurs dommages dans la bataille de Coruscant, mais était encore vaillante. A son atterrissage plusieurs lieutenant attendaient ses instructions. Quelques gardes porteurs d'ysalamiris étaient là pour réceptionner Thadéus.

    Baaaaaaal. - Débarquez ce vermisseau et enfermez-le dans le cachot à ysalamiris. Je viendrai bientôt m'occuper de lui. Inutile de soigner ses blessures. On est pas des saints. Et que personne d'autre que moi ne lui adresse la parole.

    Thadeus.(se débattant entre les gardes) - Non ! NON, Baaaaaaal ! Laisse-moi partir ! Tu ne peux pas me retenir ! Tu as ruiné mes plans, tu m'as déjà assez torturé et humilié !

    Baaaaaaal. - Oh, que non ! Tu n'as toujours pas mesuré ce qu'il en coûte de trahir le Seigneur des Sith, et tu as pas mal de secrets que j'ai très envie de t'arracher. Réjouis-toi, nous allons nous revoir très, très souvent.

    Le Sith plongea ses yeux dans ceux du traître. Dans le regard de Baaaaaaal, Thadéus eut un aperçu de ce qui l'attendait.

    Thadéus. - Non, non, NON ! Exécute-moi maintenant, par pitié, TUES-MOI !

    Tout en brayant il fut entraîné, ou plutôt traîné, jusqu'à sa cellule.

    Baaaaaaal. - Bien, que la flotte se disperse et se dissimule aux quatre coins de la galaxie. Que la Main Ecarlate mette le cap sur Yoda City par des chemin détournés. J'ai hâte de reprendre mes apprentis en main.

    Lieutenant. - Maître, ne serait-il pas prudent d'évacuer ou déplacer la base de Yoda City ?

    Baaaaaaal. - Inutile, Kaarde Nabery est le seul Jedi à en connaître l'existence et il en ignorait la localisation exacte sur Dagobah. De toute façon il est mort.

    Lieutenant2. - Maître, la Coalition Galactique est affaiblie mais toujours en guerre contre les vestiges du SEZ. Nous avons reçu des offres d'alliance de la part de généraux isolés des deux camps. Quelle réponse devons-nous apporter ?

    Baaaaaaal. - Ignorez-les complétement. Je préfère que chaque camp combatte l'autre avec la peur d'être attaqué à tout moment par les Sith. Maintenant faites passer la Main Ecarlate en hyperespace.

    Lieutenant. - Bien, Maître.

    Baaaaaaal. - Et apportez tout de suite une bouteille de brandy corellien !


    Salut à tous les pilote stellaires ! :x

    mercredi 20 janvier 2010 - 11:53 Modification Admin Permalien

  • Avatar Bencenovii

    Bencenovii

    14850 Crédits

    Lieu – cieux de Coruscant, après la bataille


    Moi - Plus rien ne réponds ! Je suis fichu !!

    :n1:

    Mon X-Wing a subit de lourds dommages : mes stabilisateurs sont HS, les moteurs sont en flammes, R5 est détruit et ne peut plus réparer, je perds de plus en plus le contrôle au fur et à mesure que la chute du vaisseau s’intensifie en vitesse. Nous arrivons dans le ciel gris de Coruscant, je peux déjà voir le sommet des quelques tours qui sont restées debout. Je pourrais sauter et tenter d’atterrir en utilisant la Force, mais je ne peux plus ! Je suis trop faible pour ça ! Le carburant de mes rétro-fusées est épuisé… Je n’ai plus d’autre issue que le crash !! Je n’y survivrai pas !

    Moi - Maudits soient les Sith !!!!

    Une des tour se dresse sur la trajectoire de l’engin en perdition. Je n’ai pas d’autre choix que de sauter avant l’impact, ce-dernier aurait raison de moi. J’ouvre le cockpit quelques secondes avant le crash final et saute de l’appareil. Je n’ai peut-être fait que repousser la mort d’un court instant : alors que le X-Wing s’explose violemment contre la tour de permabéton, je plonge vers l’inconnu.

    La chute n’en finit pas… Je parcours des centaines de mètres dans les airs comme un pantin désarticulé. Quand je parviens à tenir une position, je n’aperçois toujours pas le sol… Est-ce à ce moment qu’on est sensé voir sa vie défiler devant ses yeux ? En tous cas il ne se passe rien. Je n’ai pas peur de mourir, sombrant à travers les cieux je ne ressens qu’une chose, la colère !


    Moi -NON !! Ca ne peut pas finir ainsi !!!

    Il n’y a plus de place ni pour le désespoir, ni pour la frustration, j’accepte ma défaite… Baaaaaaal est trop puissant. J’ai commis l’erreur de me croire avantagé aux commandes d’un chasseur, mais il restait beaucoup de ressource au seigneur noir, il est même l’un des meilleurs pilotes que j’ai combattu ! Si les autres Jedi en avaient fini quand ils le pouvaient, je ne serais pas là à nager dans le vide ; laisser ses ennemis s’enfuir, laisser vivre des êtres aussi maléfiques, ce n’est pas ce que j’appelle être sage. Parfois il faut savoir faire preuve de violence pour enrailler le mal ! Ils ne comprennent pas, on ne peut pas compter sur eux… Le Maréchal Thore approuverait, sa mort est dommageable. Les Jedi resteront mes alliés, après tout, certains sont mes amis ; mais je suis différent d’eux. Les Sith et le SEZ doivent disparaitre! Si les membres de l’Ordre s’obstinent à ne pas vouloir combattre, je vais devoir faire cavalier seul pour le bien de la galaxie. Je parcours toujours les airs, tombant verticalement le long de la tour, en serrant les poings de rage! J'aperçois quelque chose relié à l'édifice, c'est ma chance!!

    Moi - Yahaaaa !!!

    Animé d’une énergie nouvelle, j’attrape un long barreau en plastacier qui dégorge de la tour et je parviens à stopper ma descente aux enfers à bout de bras ! Tout mon poids, avec la force et la vitesse de la chute, est retenu par ma main artificielle ; je subis un choc terrible ! Une fois stabilisé, je me rends compte que je l’ai échappé belle ! Mais je ne parviendrai pas à rester accroché comme ça indéfiniment, je souffre énormément. En parcourant le barreau avec les bras, je parviens à rejoindre l’intérieur de la tour. Blessé, essoufflé, je m’assois sur le rebord d’un trou béant de la tour, contemplant le désastre qu’à subit la planète-capitale.

    Moi - Retour à la case départ. Mais je ne compte pas m’arrêter là ! Je vais trouver les derniers Mandaloriens et, à défaut de lever une armée, je constituerai une équipe commando composée des meilleurs guerriers de l’univers ! SEZ, Sith, votre fin n’est qu’une question de temps.

    Mais par où commencer ? Mon droïde basilisk est sur Yavin IV, je risque de me confronter aux Jedi si je vais là-bas. Hmm. Si je pouvais embarquer mes padawans avec moi, ce ne serait pas si mal, ils partageront peut-être ma vision des choses… Quoi qu’il en soit, je devrai rester très discret.

    Je ne peux pas voyager dans cet état.
    J’ai besoin de soins, d’équipement, d’un nouveau vaisseau et surtout d’une nouvelle armure !

    Je vais devoir y retourner…
    J’ai grandis là-bas, je ne connais nul autre lieu aussi bien que celui-ci.
    Il constitue le refuge idéal, et je pourrai m’y rééquiper totalement.

    On l'appelle la Lune des contrebandiers.


    Moi - Nar’Shaddaa…

    -------------------------------------
    Cerar Norac-Viinir "Celui qui court derrière la montagne"
    alias Cenovii le Mandalorien de Nar'Shaddaa
    Chevalier en armure, Maitre de Keller et de Shina

    Ce message a été modifié par: Bencenovii le 20-01-2010 19:53

    mercredi 20 janvier 2010 - 19:52 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2586 Crédits

    Lieu - Dagobah, académie Sith


    Dans le dôme de végétation et de ténèbres, des visages se découvrent, maigres, livides, comme transparents, les gueules grandes ouvertes, cicatrisées et déchiquetées pour la plupart, ils apparaissent puis disparaissent dans un beuglement de basses fréquences assourdissantes. C’est le manège des damnés! Tous les apprentis sith décédés dans cette arène; la rumeur veut que leurs âmes soient attachées aux branches des arbres qui les ont vu périr, et ce, à jamais... C’est la force obscur qui les retient et les torture jusque dans l’Après. La seule façon de les libérer serait que le mal cède face aux inepties que les jedi s’évertuent à propagander. Dans le cas présent, c’est la puissance de ce même mal qui les attire; la haine et la violence qui se concentrent autour des deux sabres a vérifié la rumeur; elle n’en n’est plus une, et fléchir ici désormais devient bien pire encore.

    Aucun n’en découds, Tuefa est mal en point mais parvient étonnement à fournir une défense relativement efficace. L’affrontement se fixe, les deux protagonistes sont maintenant nez à museau, yeux dans les yeux, lame à lame, leurs souffles se mêlent.

    -C’est fini, tu as perdu femelle!
    -Tu ne m’abuseras pas!

    Soudain, vivement, Tuefa amène le haut de son corps en arrière et de son bras que tous croyaient meurtri, il décroche une droite phénoménale dans les dents de la Twi‘lek. “Mandale!” Kuara est sonnée, le Cathar lance un pouvoir électrique de ses coussinets; pas de quoi cramer un squelette, mais suffisamment pour immobiliser un instant l’aspirante sith.

    -ET MAINTENANT LE FINAL, je t’avais sous-estimé “Cul-à-rats” ; soit honoré de crever de ma patte!

    D’un geste il range son sabre et sort son couteau sanglant Krath, antiquité terrifiante à la lame empreinte de force noire.

    Il commence par taillader les lekkus de la Twi’lek, “Hop, plus de tentacules”, le sang gicle, peignant abondamment le sol. Il tranche immédiatement, de bas en haut, les deux bras de son jouet; les membres tombes, des cascades d’hémoglobine explosent de chaque côté. S’en suit une grande gifle dans l’oreille, “Tartine de Cathar!”; ce qui reste de la Twi’lek fait volte-face. Tuefa précipite toutes les griffes de toutes ses pattes dans le dos du manchot, puis lui plante, d’un coup assuré, ses deux imposants crocs dans la nuque. Une aura noire se dessine, embrumant légèrement les deux êtres accolés. Tuefa est comme un parasite sur un organe. Et l’atrocité reprends, redoublant de plus belle; il lui arrache les omoplates, puis les reins et enfin, d’un mouvement véloce, il relève ses crocs et les enfonce à nouveau, d’une rage telle, qu’il se retrouve à quatre pattes derrière son “tableau” : la défunte Kuara, tête entre les jambes, torse en accordéon, vertèbres à l’air, le tout noyé dans un lac de fluides corporels. L’aura noire se dissipe...

    L’ambitieuse prétendante n’est plus... Tas de chair au milieu de deux bras nettement disséqués. Kuara n’a pas crié... Mais elle a souffert! Le carnivore se redresse. Des morceaux d’abats glissent le long de ses crocs meurtriers. Immaculé de la tête aux pieds par le sang de sa victime, il se satisfait à contempler, “c’est beau”, dit-il ému. Là où un pauvre Jedi verrait une abominable boucherie, ce sauvage y descelle une osmose, alliage de formes et de matières, un subtil mélange de viande fraîche hachée et de giclures, l’harmonie des flaques, le bourreau se prend pour un virtuose.

    Quelle symbiose, quelle jouissance devant tant de merveille! Il est fasciné. Il reste là, sans bouger. Seule sa langue entame un vas et viens incessant, se délectant de ce qu‘elle trouve sur ses babines. Le maître de cérémonie part faire son rapport à qui de droit, les tribunes se vident, mais le vainqueur ne daigne mouvoir. Il reste là. On dirait qu’il converse avec son égo.
    Dix minutes passent, il n’y a plus âmes qui vive dans l’arène. Sauf Tuefa... Il reste là, mystérieusement figé, anesthésié par son art comme un drogué par sa came; il reste là, sentant la Force obscure dont il se nourrit se renforcer d’heure en heure... L'aura sombre se dessine à nouveau autour de lui...



    Il reste là...

    -------------------------------------
    être perturbé

    Ce message a été modifié par: Dark-Spencer le 20-01-2010 20:44

    mercredi 20 janvier 2010 - 20:34 Modification Admin Permalien

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