Le Temple Jedi 5 (page 33)
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Kaarde
17496 Crédits Modo
A peine étions-nous débarrassés de Baaaaaaal que je croulais déjà sous les responsabilités ! Mais les Jedi ne prenaient jamais de vacances, et j'avais au moins la satisfactions de pouvoir espérer une longue période de paix pour la galaxie. Une période dans laquelle les Jedi les plus dévoués à la diplomatie et la négociation, comme Zatila, auraient un grand rôle à jouer !
Laissant derrière moi Mirax, Aynor et Weedge, je me dirigeais à présent vers le vaisseau phoenicien de l'ambassadeur Brûle. Le guérisseur céréen Sol'As Mordi m'y attendait. Ayant eu maintes fois Pad comme patiente il avait lourdement insisté pour venir, ajoutant qu'il voulait également surveiller ma propre convalescence à la place de Bloli, celle-ci maintenant trop occupée. Il était même allé jusqu'à me faire adopter une canne après avoir constaté pendant la cérémonie que je boitais encore.
Une jeune adolescente intercepta ma route. Jaina Fanger : la padawan de Pad.
Jaina. - Maître Naberry... je devais vous voir avant que vous partiez. Je... j'ai regardé le message que m'a laissé Maître Pad, et j'ai pensé que vous deviez le voir aussi.
Elle leva un appareil portatif de diffusion holo dans lequel elle avait dû mettre l'holodisque de Pad. L'image de ma sœur se matérialisa.
« Bonjour ma padawan Jaina,
Si tu lis cette lettre, c’est qu’il m’est impossible de ... »
Ce message s'avérait riche en enseignements à propos de la disparition d'Obitom. Le problème venait donc des Régions Inconnues... voilà une donnée dont il faudrait tenir compte, avec la reprise du projet de colonisation du Chancelier.
Pad me recommandait pour poursuivre la formation de Jaina. Je pris un bref instant pour réfléchir à la question. Je ne connaissais que peu la jeune humaine, mais Zatila m'avait dit le plus grand bien d'elle, et je pourrais sans doute en savoir davantage auprès de Sol'As pendant le voyage. En temps normal j'aurais sans doute été assez réticent à vouloir reprendre une padawan, mais le récent retour de Tyria et les prouesses exceptionnelles de Zatila m'avaient réconcilié avec la fonction d'instructeur.
Moi. - Merci, Jaina. Tu as bien fait de partager cela avec moi. Je serais très honoré de devenir ton Maître, sache-le, mais comme tu le sais ma sœur a été retrouvée. Peut-être souhaitera-t-elle poursuivre ta formation elle-même. Aussi je te propose d'aller lui demander toi-même.
Jaina. - Mais comment ?
Moi. - Dépêche-toi de rejoindre Maître Mordi à bord. Tu m'accompagne sur Phoenix !
Jaina. - Oh, Merci, Maître !
Ravie, la padawan se précipita à bord immédiatement. Il me tardait de retrouver Pad. Après avoir vaincu Baaaaaaal je ne doutais pas une seconde que nous ne puissions la sauver elle, quel que soit son mal. A l'aide des données qu'elle avait laissées à Jaina, puis en recueillant son témoignage et celui d'Obitom, nous serions enfin en mesure de reprendre l'enquête du pillage de la Bibliothèque d'Ondéron !
???. - Pssst !
Je tournai la tête. Zoran, le compère zabrack de Waren était là, à demi caché par le train d'atterrissage du vaisseau, et me faisait signe de le rejoindre. Il avait un bandage sur la tête qu'il ne portait pas la veille.
Moi. - Navré pour hier, Zoran. J'ai été accaparé de toutes parts et je n'ai pas pu vous rejoindre. Que vous est-il arrivé, au juste ?
Zoran. - Oh, ça ? Rien. Le haut de la zigourate sous laquelle je vous attendais m'est tombé sur le crâne... Bref !
Moi. - Oui, alors ces informations sensibles dont vous me parliez ?
Zoran. - Voici. Vous vous souvenez que, lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois j'enquêtais avec Waren sur la crise monétaire de Cato Neimoidia ? Nous avions découvert que la seule société non attaquée était la NeoBak, célèbre pour avoir participé à la construction de la première Étoile Noire.
Moi. - Oui, je m'en souviens. De là vous aviez déduis que Baaaaaaal cherchait à se construire quelque chose d'approchant. Mais à présent qu'il est vaincu et son Superlaser détruit, est-ce que cette enquête est encore digne d'intérêt ?
Zoran. - Attendez de voir où je veux en venir. Après cette découverte le Chancelier Mahan m'a demandé de créer un programme de défense pour la République et de chercher davantage d'informations. Voici ma récente découverte : la liste des actionnaires de la NeoBak. Elle était fichtrement bien cryptée.
Il me tendit un databloc affichant la liste en question que je me mis à parcourir. Mes cheveux se dressèrent sur ma tête. Sur cette liste figurait le nom de Mimi Terrik Solo !
Moi. - C'est impossible !
Zoran. - Et pourtant vous voyez bien que si.
Moi. - Mais c'est insensé ! Mimi ne peut pas avoir été l'associée de Baaaaaaal, elle s'est mise en danger et impliquée personnellement pour le battre !
Zoran. - Tout le monde n'a pas la morale des Jedi, vous savez. Dans notre milieu, lorsqu'on se retrouve entre deux camps ennemis il est toujours bon d'être secrètement l'allié des deux, histoire de finir du côté du gagnant quoi qu'il arrive.
Moi. - Qui d'autre est au courant ?
Zoran. - Waren, pour l'instant.
Moi. - Qu'attendez-vous de moi ? Ou des Jedi ?
Zoran. - Rien du tout, cette affaire est du ressort de la Guilde mais il est possible que nous puissions avoir besoin de votre soutien plus tard. Je tenais juste à vous informer. Comme ça si jamais Mimi vient vous demander de l'aide vous saurez à quoi vous en tenir. Merci de m'avoir écouté.
Il reprit son databloc et me laissa là, sans que j'ai le temps de faire une copie du document révélateur.
Mimi aurait donc su depuis le début que Baaaaaaal construisait un Superlaser ? Je ne pouvais le croire. Mais il est vrai que, jusqu'à l'attaque contre Coruscant, elle s'était montré très réticente à impliquer le Conseil contre le Seigneur Noir. On ne pouvait pas non plus imaginer qu'elle puisse être actionnaire de la NeoBak sans avoir elle-même connaissance des agissement de cette société.
Je décidai pour l'instant de croire à son innocence, ayant été témoins de son implication finale contre Baaaaaaal, mais une enquête allait être nécessaire pour dissiper mes soupçons. J'informai alors Aynor et Ceno par message de ce que je venais d'apprendre, leur recommandant la discrétion et de garder un œil sur la Présidente de la Guilde. Puis je contactai directement Bloli.
Moi. - Bloli, c'est Kaarde... oui... non, sur le point de partir. Ecoutez, je veux vous charger d'une mission très importante. Je voudrais que vous meniez une enquête très discrète sur Mimi Terrik Solo et sur la société NeoBak. C'est très important... non, je ne peux pas vous en dire davantage, je ne veux pas que vous ayez le moindre soupçon.... Bien, je vous fais confiance. Merci. Naberry, terminé !
Ceci fait, j'embarquais enfin à bord du vaisseau de Vivacy Brûle.
Direction : Phoenix !
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I've a baaad feeling about this !Ce message a été modifié par: Kaarde le 14-04-2013 17:08dimanche 14 avril 2013 - 16:02 Modification Admin Permalien
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Huge
10107 Crédits
Huge : Qu'est-ce que vous voulez me dire ?
Frank Morrens : Est-ce que tu as un vaisseau ?
Huge : Vous vous imaginez pas que je vais vous inviter non plus ?
Frank Morrens : On doit nous aussi aller sur Phoenix. Jaina aura peut-être besoin de soutien là-bas. Il est même possible… qu'elle pleure.
Jaina ? Pleurer ? Être triste et sans Huge pour la réconforter ? Jamais !
Huge : Bon, v'nez, vous avez gagné. Mais c'est pour elle que je le fais, pas pour vous hein.
Le garçon dirigea le parrain de la Jedi vers La Fumée et l'y fit entrer. Le garçon, sans avoir besoin d'aide du vétéran, fit décoller le Dx-9 qui suivit le vaisseau des Jedi, puis Huge calcula dans l'ordinateur de bord les coordonnées de la planète Phoenix, et une fois la position acquise et en-dehors de l'atmosphère de Yavin, sauta en hyperespace. Il s'assit alors dans son fauteuil, croisant les bras, et se tourna en direction de l'adulte qui s'était mis à son aise.
Huge : Alors, qu'est-ce que vous voulez ?
Le parrain prit un certain temps avant de commencer à parler, sans doute pour bien poser la situation.
Frank Morrens : Tu sembles être en danger, ou si tu ne l'es pas tout de suite ça sera prochainement.
Huge : C'est pas Mimi et ses toutous qui vont me faire me pisser dessus. Je sais me servir d'un flingue, ça me suffit.
Frank Morrens : Je n'en doute pas. Seulement, quand l'ennemi est très proche pour t'attaquer discrètement, une arme à distance n'est pas la meilleure alliée tu sais ? Et c'est souvent discrètement qu'on élimine quelqu'un.
Huge : Et je peux savoir pourquoi ma survie vous préoccupe ?
Le vétéran resta interdit quelques secondes, sans doute mettant de l'ordre dans tous ses arguments.
Frank Morrens : Parce que je vois en toi un grand potentiel, du talent, et que ça serait bête de gâcher tout ça.
Huge : Vous essayez de me faire rejoindre la cause des Réprouvés, vous aussi ? Ou même vous servir de moi ? Laissez tomber tout de suite !
Frank Morrens : Et ne veux-tu pas protéger Jaina ?
Cette fois, ce fut Huge qui resta interdit. Comment le sait-il ?
Huge : Pourquoi vous me dites ça ?
L'adulte marqua encore une fois un temps en fixant Huge dans les yeux. Le garçon se demanda quel coup, quelle réponse, ou quelle nouvelle question il préparait. Le silence durait longtemps, et cet unique œil, chargé de choses que Huge n'arrivait pas à déceler, l'intriguait beaucoup. Soudain, contre toute attente et semblant couper le rythme du blanc, Morrens prit la parole.
Frank Morrens : Jaina…
Huge (immédiatement) : … je l'aime !
Cette réponse était sortie sans avoir été contrôlée, directement des tripes de l'ancien guildeur. S'en rendant compte, il marqua ensuite comme une réserve. Morrens, lui, le regardait en souriant légèrement. Mais il changea d'expression et semblait plus méfiant. Huge continua alors de parler d'elle, mais plus doucement.
Huge : Oui, je l'aime. Vous me connaissez pas et si ça se trouve vous voulez pas la voir avec un mec. Mais je m'en fous, faudra me tuer si vous voulez m'empêcher de penser à elle.
Frank Morrens : Jusqu'où tu serais capable de la protéger ?
Huge : Je pourrais mourir pour elle si elle était en danger !
Un autre ange décida de passer, où Morrens fixait Huge, l'observant de la tête aux bottes. Ça commençait d'ailleurs à en devenir presque oppressant.
Frank Morrens : Je te crois et crois en la sincérité de ton ressentiment envers elle. C'est même rare, très rare des gens comme toi. Je peux t'aider, et si nous gardons un contact tu pourras en savoir plus sur elle et elle sur toi. Et nous pourrons également faire en sorte que Jaina soit fière de toi.
Huge : Je peux difficilement dire non… Mais quel rapport avec ma discussion avec Jésand ?
Frank Morrens : Apparemment tu aurais la Guilde aux trousses très bientôt.
Huge : Ouais et… ?
Frank Morrens : Tu te bats au corps-à-corps ?
Huge : Ah non, la dernière et seule fois que j'ai été "entraîné", y'a Mimi qui s'amusait à me tabasser. Et en plus de ça elle me sous-estimait, elle voulait pas que j'exploite mes capacités, elle profitait de chacune de mes faiblesses, elle me raillait, ne croyait pas en moi et passait ses nerfs dans des pseudo "entraînements"… Pas question de recommencer.
Frank Morrens : Tu es sûr ? Et qu'est-ce que tu dirais d'être entraîné pour pouvoir lui rendre la pareille, un jour ? Lui montrer ce que tu vaux ? Lui prouver qui tu es réellement ? Obtenir son respect ?
Ce que Huge ne savait pas, c'est que Morrens n'approuvait guère ces méthodes de vengeance, elles n'étaient d'ailleurs aucunement dans sa philosophie de combattant, mais cela semblait être le moyen infaillible de le convaincre, vu l'étincelle qui devenait brasier dans ses yeux.
Huge : Ah bah put***, là ça m'intéresse ! Topez-la !
Frank Morrens : Au fait, tu peux m'appeler "Frank".Ce message a été modifié par: Huge le 15-04-2013 01:09lundi 15 avril 2013 - 01:04 Modification Admin Permalien
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Bencenovii
14850 Crédits
C'est le petit matin sur Yavin IV, le maitre jedi Kaarde Naberry est parti pour Phoenix en compagnie de l'ambassadeur Brûle, de maitre Mordi et de la jeune padawan Jaina Fanger. La veille, Aynor, Mirax et le jeune clone de feu maitre Click avaient rejoint Coruscant, en même temps que la plupart des invités de la Coalition Galactique, ainsi que Kiad. Le jeune homme qui a aidé les padawans lors de la défense de l'académie a fini par partir lui aussi, avec l'un des derniers invités, Franck "Big Boss" Morrens. Ne reste sur Yavin IV que l'unique représentante de la Guilde Mimi Terrik Solo, dont le cargo de classe YT n'avait pas encore décollé de la clairière voisine.
Le temple massassi a retrouvé son calme et les jeunes élèves ont repris le cours de leur formation. Cenovii se trouve au sommet du temple, endroit paisible où il a coutume de méditer, de là il a pu apercevoir le vaisseau du jeune homme disparaître dans le ciel rouge pastel de la lune.
Immobile depuis des heures, le mandalorien jedi est pensif. Il ne cesse de se remémorer l'important dialogue qu'il eu avec Mandal'or après sa métamorphose. La mission que lui a confié le chef des mandies ne lui plait pas, cepandant il se doit de la remplir, sous peine de passer pour un dar'manda, un traître, aux yeux du nouvel ordre mandalorien qu'il a lui-même unifié. Ce serait un comble. Mais devoir transgresser le code jedi une nouvelle fois tiraille l'esprit du miraculé...
De même, la mission secrète que lui a confié Kaarde va s'avérer très délicate, et les pensées de Ceno sont maintenant toutes tournées vers le vaisseau de Mimi, afin de prévoir son prochain départ. C'est alors que Keller et Zatila font leur apparition à ses côtés. Dans un premier temps ils restent muets, jaugeant le "nouveau" Cenovii. Enfin, après plusieurs minutes de silence, l'un d'eux se décide à prendre la parole, brisant la glace.
Keller - Maître Ceno, nous sommes heureux que vous ne soyez pas mort.
Ceno - ... Peut-être aurait-il mieux valu que je le sois...
Keller - Quoi?
Zatila - Que voulez-vous dire?
Ceno - ... J'avais accepté de rejoindre la Force... Désormais je suis condamné à porter cette armure en permanence...
Keller - Vous êtes en vie! C'est le principale non?
Ceno - ... Tu appelles ça vivre?
Il dit ça avec un ton de reproche, puis se ravise, ayant conscience qu'il est injuste de déporter sa frustration sur son padawan. Aussi, après un petit temps de silence, il relativise.
Ceno - ... J'imagine que c'est la volonté de la Force. Peut-être ai-je encore un rôle à jouer... Mais pour l'heure, je vais partir moi aussi.
Zatila - Pourquoi? Vous venez juste d'arriver.
Ceno - ... J'ai une mission à accomplir.
Zatila - Quelle est-elle?
Ceno - ... C'est top secret. Je partirai en même temps que miss Terrik Solo.
Keller - Avec elle? Pourquoi? Je viens avec vous!
Ceno - ... C'est hors de question. Vous devez protéger l'académie.
Keller - Maître Bnar, Jinn et Zat suffisent bien pour ça! Je viens, que vous le vouliez ou non!
Ceno - ... Inutile d'insister Keller... Voilà trop longtemps que tu t'es éloigné de la Force, des Jedi et de leurs enseignements. Tu dois reprendre ta formation et devenir un Chevalier Jedi comme Zatila. A moins que tu ne veuilles rester un padawan toute ta vie?
Keller - Grmm!!!
Ceno ressent une grande colère s'emparer de Keller. Celui-ci saute du toit et disparaît très vite en entrant dans le temple. Pendant quelques instants, Zatila et Ceno restent là, à ne rien dire, sondant la Force. L'aîné ressent que le nautolan souhaite lui parler de quelque chose de précis.
Ceno - Qu'as-tu à me dire, chevalier Seprada?
Zatila - ... Je... C'est...
Ceno - A propos de Keller?
Zatila - En effet.
Ceno - ... Je t'écoute, tu peux parler librement.
Les deux chevaliers échangent leurs impressions, celles de Cenovii se voient confirmées par le discours de Zat, qui lui raconte comment Keller a déployé une violence inouïe lors de la défense de l'académie, n'hésitant pas à tuer des ennemis désarmés. Cela inquiète fortement le mando-jedi, qui depuis longtemps surveilles les sursauts obscurs de Keller. Avec la mort de maître Keller, son petit-fils a laissé ses sombres côtés prendre le dessus. Le cacher est inutile, il représente maintenant un grand danger pour les jedi. En tant que membre du Conseil, Cenovii doit prendre des mesures.
Contraint de partir à contre-coeur, l'enquête sur Mimi primant sur le reste, il ordonne à Zatila de surveiller Keller de très prêt, et de ne le laisser quitter Yavin IV sous aucun prétexte. Avec maître Sylt Bnar et le chevalier Jinn Nata, le jeune chevalier nautolan devient l'un des piliers de l'académie jedi. Ceno place une entière confiance en lui. A l'inverse, Zat n'arrive plus très bien à cerner le mandalorien, si bien qu'une certaine méfiance vis-à-vis de ses motivations a pu commencer à naître.
Un peu plus tard, Cenovii a rejoint la clairière où l'YT-2550 de Mimi est toujours en place. Le jedi se tient droit, mains dans le dos, devant le vaisseau. Enfin, la Guildeuse descend par la passerelle de son cargo, avançant jusqu'à Ceno avec un large sourire.
Mimi - Tu es venu me dire au revoir? Comme c'est aimable de ta part!
Ceno - Non... Je suis venu pour te proposer quelque chose, au nom du Conseil Jedi.
Mimi - Comment?
Là, l'expression de Mimi change, passant du détendu au questionnement, comme le suggère un mouvement de ses sourcils, typique d'une interrogation.
Mimi - Je t'écoute.
Ceno - Les jedi ont jugé bon de resserrer les liens qui unissent nos deux castes... Afin de mieux nous connaitre et de favoriser une confiance mutuelle, j'ai été mandaté pour t'accompagner, en tant qu'ambassadeur des jedi... Crois-moi, je n'étais pas emballé par cette initiative, mais cela me permettrait également de payer ma dette... En clair, je suis à ton service pour une durée indéterminée, tu es libre de refuser cette offre ou d'y mettre fin quand bon te semblera.
Voilà une proposition des plus alléchante qui ne peut pas laisser Mimi indifférente.
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Mandalorien de Nar'Shaddaa
Chevalier en armure
Maitre de Keller et d'EckmülCe message a été modifié par: Bencenovii le 18-04-2013 21:48jeudi 18 avril 2013 - 21:40 Modification Admin Permalien
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waren
16088 Crédits
Pont de commandement du Belle de Naga - Corruscant
Sans cesse revenaient des bribes de son passé au vieux contrebandier, des moment clef liés à son fils et ces maudit Jedis qui l'avait enmené, il fixait toujours son verre de moloko depuis deux heures alors qu'il n'en avait pas touché une goutte quand l'officier de pont toussota. Il fit pivoter le fauteuil de commandement.
OTac - Les techniciens ont finit d'analyser le vaisseau de Dark Spencer, suivant vos ordres, nous sommes prêt à le transférer sur le Warenichou monsieur..
Waren - Parfait, des nouvelles sur l'état de santé de Jalana ?
OTac - Elle pourra sortir de l'infirmerie dans deux jours, monsieur, mais elle doit se reposer en attendant. Sa dernière rencontre avec Baal as été terrible.
Waren - Parfait. Il y a quelque chose d'autre qui vous taraude ?
OTac - Un informateur nous as fait parvenir ceci, ca va vous faire un choc.
C'est Wedge Clickman, votre petit fils, enfin le fils adoptif de Jacen.. Enfin, je sait qu'à l'époque c'était ce qui se disait quand votre fils à été nominé Chancelier de la république. Monsieur ? Ou allez vous ?
Waren - Nul part, mais ça ne peut pas être Wedge, il est trop jeune. Encore une dernière embrouille de Baal assurément.samedi 20 avril 2013 - 05:44 Modification Admin Permalien
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Huge
10107 Crédits
Nous étions quatre dans le vaisseau. Moi bien évidemment, le sénateur Brûle qui n'arrivait pas à tenir en place, faisant les 100 pas, Maître Mordi, et Maître Kaarde Naberry. Il était assis dans un fauteuil, les coudes sur les genoux, ses mains jointes devant la bouche et le regard dans le vide. On pouvait clairement sentir, même voir, même palper son inquiétude. Pensant qu'il avait besoin de se changer les idées, je me dirigeai vers lui.
Moi : Maître ?
Maître Kaarde : Hein ? Oh, pardon Jaina. J'ai l'esprit encore perturbé.
Moi : Y a pas de souci. Je comprends très bien votre inquiétude. Vous voulez parler un peu ?
Maître Kaarde : Si tu veux, padawan. De quoi ?
Moi : Comme… enfin je veux dire, si jamais Maître Pad est guérie mais qu'elle ne souhaite pas continuer ma formation, on risque d'être proches.
Maître Kaarde : Est-ce que ça te dérange que ça soit moi ?
Moi : Pas du tout ! Zatila m'a souvent dit du bien de vous. Mais j'aurais voulu qu'on fasse un peu mieux connaissance.
Maître Kaarde : C'est une bonne initiative. Il me regarda de la tête aux pieds. Tu as l'air jeune, quel âge as-tu ? Et depuis quand es-tu dans l'Ordre ?
Moi : J'ai 16 ans, je suis née au milieu de l'année 156, sur Dantooine.
Soudain, le Maître Mordi glissa une intervention dans la discussion.
Maître Mordi : Une année qui a commencé sur des chapeaux de roue !
Moi, ne comprenant pas : Quoi ?
Maître Kaarde : Ne prête pas attention, il fait allusion à un événement qui eut lieu un peu avant ta naissance. Mais depuis combien de temps tu es à l'Académie ?
Moi : Ça doit faire 8 ou 9 mois. J'ai commencé à apprendre quelques Pouvoirs comme la Télékinésie et la Sensation de la Force. J'essaie aussi d'étudier la Forme III au sabre laser.
Maître Kaarde : Je vois. Ben c'est déjà pas mal, et je vois aussi que tu as ton propre sabre. Je peux ?
Je lui donnai mon arme qu'il regarda dans tous les sens, puis il alluma la lame bleue ciel qu'elle renfermait. Le bruit fit même sursauter Maître Mordi et le sénateur Brûle, puis après avoir fait quelques petits mouvements, il le rengaina et me le rendis.
Maître Kaarde : Il est bien, esthétique, joli… par contre, l'alliage bois/métal n'est peut-être pas la meilleure idée.
Moi : Je sais^^ Maître Pad me l'avait déjà dit. Mais c'est comme ça que je le voyais.
Maître Kaarde : Bien bien… Et c'est quel cristal que tu as pris ?
Moi : Un Jenurax naturel, que je suis allée chercher sur Opila avec Maître Pad.
Maître Kaarde : D'accord… Il se tut un instant. J'ai cru te voir souvent avec "Big Boss", c'était bien toi ?
Moi : Oncle Frank ? Oui, c'est mon parrain !^^ Il est super gentil, il fait souvent attention aux autres, et je serais sa petite protégée. Il me voit même comme sa fille, des fois. Il m'a dit qu'il est venu vous aider sur Coruscant parce qu'il pensait m'y trouver. Il sait tout tout tout de moi, je lui ai toujours tout raconté de ma vie. Le pauvre, parfois je me dis que je l'ennuie avec mes histoires^^
Maître Kaarde : Et à part lui, tu as de la famille ?
Je montrai une petite réserve à cette question, car je ne m'y faisais pas encore d'être séparée d'eux.
Moi : Vous savez… C'est une question délicate parce que je n'arrive pas à accepter de les avoir quittés. Mais oui, j'ai ma famille sur Dantooine. Mon père Daniel est un commerçant de petits vaisseaux personnels indépendants et souvent désarmés, tandis que ma mère Anastasia est instit'. Nous sommes sept enfants : quatre filles et trois garçons, et je suis la quatrième de tous.
En repensant à eux, je sentis les sanglots monter dans ma gorge et des préludes de larmes dans mes yeux. Il valait mieux ne pas s'attarder sur le sujet et je passai à autre chose.
Moi : Il paraît que je suis la seule personne de ma famille depuis toujours à avoir la Force. Vous croyez que ça veut dire quelque chose ?
Maître Kaarde : Ah ça, je ne peux pas te dire. Peut-être, qui sait ? Les voies de la Force sont impénétrables. Si elle a décidé de s'insuffler en toi c'est peut-être parce que tu es promise à faire de grandes choses, ce sera à toi de choisir de les faire ou pas.
Je repensai soudain à ma vision de l'autre jour, peu avant l'attaque des Sith. Il fallait que je lui en parle, mais peut-être un autre jour.
Moi : Oui, sans doute… Mais assez parlé de moi, parlez-moi de vous !Ce message a été modifié par: Huge le 31-08-2013 22:48lundi 22 avril 2013 - 00:10 Modification Admin Permalien
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ProjetT
6493 Crédits
Hyperespace.
Après avoir quitte Yavin, nous étions en route vers Coruscant. Le voyage devait durer un peu moins d'une journée standard en passant par Corellia. Le vaisseau lancé, il n'y avait pas grand chose a faire.
Cependant, Aynor insista pour rester seule avec Mirax dans le cockpit. Je fus donc prié d'aller à l’arrière et méditer. Je me doutais que la discussion serait surement en partie me concernant. Ça n’était pas la première fois et ne sera surement pas la dernière fois. Je m’exécutais et sorti.
Je m'installe alors dans le fond du petit salon, sur une banquette. Je tente de me concentrer, ferme les yeux, et laisse la Force influer en moi. Le ronronnement du moteur derrière moi, étrangement familier, m'aide et me détend, me permet de me focaliser sur l'environnement autour de moi et sur le flux de la Force.
Une image se forme dans mon esprit. C'est ainsi que la Force s'est toujours présentée à moi. Elle représente une galaxie, similaire à la notre, mais pas exactement la même. Cette galaxie représente la Force, tout ses occupants, ses mondes, son passé, son présent, et peut être son avenir. Mais l'image restait floue, imprécise, inaccessible encore pour le jeune gamin que j’étais.
J'essayais de focaliser mon esprit, encore, encore, en vain. Impossible d'obtenir une image nette ou de me déplacer dans cette immensité. Je n’étais pas encore prêt. Une seule chose me frappa dans cette image : une partie de cette « galaxie », la plus éloignée de moi selon le point de vue actuel, semblait étrangement sombre.
Une pensée me traversa alors, me rappelant que Clickman avait mis des années à atteindre le niveau de concentration et de sagesse nécessaire pour pouvoir focaliser cette image et y voyager. Je ne devais pas renoncer.
Je réduisis alors le niveau de ma perception pour me limiter à mon environnement immédiat. Le vaisseau et ses occupants, et l'hyperespace autour de nous. Je percevais les présences d'Aynor et de Mirax proche de moi. Très proche même. J'ouvrais les yeux sur le visage d'Aynor en GROS plan.
Aynor : Prépare toi padawan, on sort de l'hyperespace dans 2 minutes. Va donc assister ta mère dans les procédures.
Il semble que j'ai un peu perdu la notion du temps avec cette méditation moi...Ce message a été modifié par: ProjetT le 23-04-2013 01:44mardi 23 avril 2013 - 01:44 Modification Admin Permalien
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Kaarde
17496 Crédits Modo
A bord du vaisseau de Vivacy Brûle :
Moi. - Moi ? Oh, eh bien... il n'y a pas grand chose à dire, du moins rien que tu ne saurais découvrir par toi-même. Je suis natif de Myrkr, où j'ai été...
Brûle. - Nous allons sortir de l'hyperespace. Regagnez vite vos sièges !
Décidant de remettre cette conversation avec Jaina à plus tard, je m'exécutait. Le vaisseau personnel de l'Ambassadeur se posa hâtivement à l'astroport de Phoenicia. Un speeder avec chauffeur nous attendais déjà sur la piste et nous emporta bientôt à une vitesse excessivement élevée, moi, l'Ambassadeur, Jaina, et Sol'As Mordi. Nous arrivâmes bientôt au pied de ce qui semblait être l'hôpital général.
La première chose qui attira mon attention en débarquant du véhicule fut l'imposant Thernbee posé sous les fenêtres. Un animal familier qui se releva à mon approche, me reconnut, et se précipita à ma rencontre pour me lécher le visage de son imposante langue.
Moi. - Sacripant ! Allons, du calme, tout va bien !
Brûle. - Non, justement ! Chaque minute compte. Dépêchons-nous d'entrer !
Nous dûmes courir pour le suivre jusqu'à l'étage où étais soignée ma sœur. Là, il se jeta littéralement sur une infirmière.
Brûle. - Astrid ! Ne me cachez rien, comment va-t-elle ?
Astrid. - Eh bien, euh... toujours aucune activité cérébrale. Son état physique est stable, mais la Force la quitte. Son taux de midichloriens est en chute libre. Après les réactions suscitée par l'arrivée du Thernbee et vos visites, le Docteur a estimé que la seule voie de guérison possible passerait par des stimuli émotionnels.
Sol'As. - Si vous permettez, je préconise également une transfusion de sang Jedi. Ce sera le moyen le plus efficace de faire remonter rapidement son taux de midichloriens, et Maître Kaarde me semble être un donneur tout indiqué.
Moi. - Entendu, agissons vite.
Cinq minutes plus tard j'étais assis au chevet de Pad, relié à elle par une intraveineuse qui aspirait mon sang et le lui injectait. Je tenais une de ses mains entre les miennes et m'efforçais d'atteindre son esprit dans la Force. Bientôt l'injection de midichloriens eut un effet et permis à l'organisme de ma sœur de ré-établir une faible connexion avec la Force. Je pouvais enfin espérer l'atteindre, nouer contact avec son esprit.
Moi (murmures). - Pad, ma sœur adorée, j'espère que tu peux m'entendre. C'est moi, Kaarde, je suis venu te chercher... ton apprentie Jaina est là aussi, ainsi que Vivacy Brûle et Sol'As Mordi... grâce à toi Obitom est de nouveau parmi nous, et maintenant tout le monde t'attend... il s'est passé beaucoup de choses en ton absence, et nous devons leur heureux dénouement à toi et Sola...
Pad. - Sola !
Son organisme avait recommencé à produire des midichloriens, et son esprit avait lentement émergé. Quatre soupirs de soulagement profonds furent poussés en même temps. Sol'As, qui surveillait les courbes de l'organisme de sa patiente préférée, m'afficha un sourire radieux.
Sol'As. - Son taux de midichloriens approche déjà des 10% ! Plus besoin de transfusion.
Et tendis qu'il m'ôtait l'aiguille de l'intraveineuse je me penchai vers Pad. Elle luttait pour retrouver ses repères.
Pad. - Ka... Kaarde ? C'est toi ?... Où... où est Sola ?
Moi. - Chuuut ! Du calme, frangine. De quoi te souviens-tu ?
Pad. -... Euh... Baaaaaaal était là... je lui ai dit " Il y a un être dans l’univers à jamais cloné, c’est Padmée Naberry" puis je... puis Sola l'a... je ne sais plus très bien...
Des larmes coulèrent de ses yeux.
Pad. - Oh, Kaarde... c'était horrible... Baaaaaaal m'a soulevé par la gorge... et il m'a dit des chose si... horribles... avant de... avant de me... !
Moi (la serrant pas les épaules). - Shhhh, rassure-toi, Pad. Ce n'était pas toi, c'est Sola qui s'est sacrifiée. Grâce à elle Obitom et moi sommes encore en vie... Regarde, je suis là... ton apprentie Jaina aussi... ainsi que Sol'As et, devine... Sacripant !
Jaina. - Maître Pad ! Je suis si contente de vous revoir !
Pad. - Jaina, toi aussi tu es là ? Mais... mais alors ? Le Temple...
Moi. - ... est sauvé ! Et, accroche-toi, tu n'entendras plus jamais parler du Seigneur Noir des Sith. Baaaaaaal est mort !
Pad. - Non, il t'a dupé ! C'est forcément un...
Moi. - Non, Pad, crois-moi. Regarde-moi bien dans les yeux... Baaaaaaal... est... mort ! Je lui ai planté moi-même mon sabre laser dans la poitrine !
Il fallut plusieurs seconde à ma sœur pour assimiler cette nouvelle inattendue. Fatiguée, elle se détendit et laissa reposer sur ses coussins.
Pad (rassurée). - Alors Sola n'est pas morte en vain... mais dis-moi, pourquoi es-tu encore tant armé, si les Sith sont vaincus ? Nouveaux sabres ?
Elle avait remarqué les trois sabres laser suspendus à ma ceinture. Le mien et ceux laissés par Tyria.
Moi. - Oh, ça ? Juste un petit souvenir laissé par Ty... euh, écoute... je vais déjà te laisser digérer la nouvelle de la mort de Baaaaaaal, hein, ce sera un bon début. Tu es encore faible et il y a beaucoup de choses que nous devons nous raconter. En attendant je vais te laisser en compagnie d'une personne à laquelle tu dois beaucoup et qui a grand besoin d'être rassurée.
Je m'écartais pour laisser voir le l'Ambassadeur Brûle.
Pad. - Vivacy ?
Brûle. - Oh, Padmée... je suis si soulagé.
Ayant vite compris que ces deux-là allaient avoir besoin d'un peu d'intimité, j'entraînai Jaina et Sol'As hors de la chambre.mardi 23 avril 2013 - 20:11 Modification Admin Permalien
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Huge
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Huge et Morrens vinrent d'arriver dans l'atmosphère de Phoenix, et tandis que Huge était aux commandes, Frank, même avec son seul œil, scrutait le plancher des vaches.
Frank : Là, je vois l'hôpital, du moins ça y ressemble. Et attends… va un peu sur la gauche… oui ! Le vaisseau du Sénateur Brûle est déjà là. Ils doivent déjà être dedans.
Huge : Y nous ont pas attendus, faut croire…
Frank : Va pas les blâmer, ils ne nous ont pas lâchés non plus. Pose-toi dans ce hangar.
La Fumée entra dans un hangar assez grand et ses occupants descendirent, puis marchèrent vers l'entrée de l'hôpital. Morrens se dirigea vers l'accueil, tenu par une jeune Mirialane.
Frank : Bonjour mademoiselle, nous recherchons la chambre de Padmée Naberry.
Mirialane (tapant sur son ordinateur) : Vous êtes de la famille ?
Frank : Oui, je suis son cousin. Et le jeune homme ici est mon fils qui m'accompagne.
Mirialane : Chambre 324, troisième étage.
Frank : Merci, bonne journée mademoiselle.
Et sans se perdre dans d'infinies politesses, Morrens et Huge se dirigèrent vers l'ascenseur. En chemin, le garçon restait étonné.
Huge : Attendez, vous êtes vraiment son cousin là ?
Frank : Pas du tout, mais j'ai vu sur un écran derrière la fille que seules les visites de la famille sont autorisées. Toujours savoir usurper son identité à bon escient.
L'ascenseur sonna et ouvrit ses portes, puis les deux occupants se dirigèrent vers la chambre en question avant de tomber sur Kaarde, Jaina et un autre Jedi que Huge ne connaissait pas.
Kaarde : Ah, Big Boss ! Vous êtes venus aussi ?
Frank : Oui, mais s'il vous plaît, appelez-moi Frank ou M. Morrens, je n'aime pas vraiment cette appellation, surtout dans le civil. Enfin bref, comment se porte-t-elle ?
Pendant que les adultes parlaient, Huge ne décrochait pas ses yeux du visage de Jaina, qui fixait coup sur coup Morrens et Kaarde.
Kaarde : Elle va mieux. (Montrant un pansement sur son bras) On lui a fait une transfusion de mon sang pour remonter son taux de midichloriens, et elle est consciente à nouveau. Pour le moment, on la laisse seule avec le sénateur Brûle.
Jaina (allant dans les bras de Morrens) : Oncle Frank… Je suis inquiète. Très inquiète.
Frank : Ne t'inquiète pas, je connais un peu son parcours et je peux te dire que c'est une femme forte. Elle tiendra le coup.
Jaina : Et… Huge ? Toi aussi tu es venu ?
Le garçon regarda alors le parrain, mais ce dernier lui rendit un œil signifiant "À toi d'expliquer". Il se confondit alors.
Huge : Ben euh… Oui, comme tu peux le voir. En fait ton parrain voulait me parler alors je lui ai proposé de l'emmener. Et puis… et puis je me suis dit que tu pouvais avoir besoin d'être entourée.
Morrens ne s'empêcha de sourire au gentil mensonge de la première phrase.
Jaina : C'est vrai ? J'ai Maître Kaarde, Maître Mordi et oncle Frank pour ça, mais c'est vraiment gentil d'y avoir pensé. Ça me touche.
Frank (à Kaarde) : Vous pensez qu'on pourra la voir ?
Kaarde : Je l'ignore. Tout dépendra de son état physique, si elle n'est pas trop fatiguée. Mais normalement ça devrait aller.
Frank : Il serait peut-être sage que vous entriez avec moi, il est possible qu'elle ne me reconnaisse pas, et mon bandeau, même si vous m'aviez connu avec, ne me donne pas toujours une allure bienveillante. (Il sourit à cette phrase, puis, à Jaina : ) Tu veux y retourner, qu'elle sache que tu me connais bien ?
Jaina : Ça sera dur, mais d'accord.
Quelques instants passèrent, de longs instants, puis le sénateur sortit de la chambre.
Sénateur Brûle : Elle a encore un peu d'énergie, si quelqu'un souhaite encore lui dire un mot, c'est le moment.
Morrens et Kaarde échangèrent un regard, puis entrèrent, accompagnés de Jaina. Huge les suivit mais resta à l'angle de la porte. Il hésitait à entrer, car un doute le saisissait : était-ce bien la Pad qu'il avait aidée ? Et si c'était le cas, quelle serait sa réaction ? Et il faudrait alors donner d'autres explications, à Jaina, à Morrens, à Kaarde. Bref ça pourrait créer des longueurs. Mais en voyant Jaina dans la pièce, il… Rhââââh ! Il était capable de tout pour elle. Il entra alors, tête baissée, faisant un peu de bruit avec ses talons. Au bord du lit, il releva la tête, montrant son visage à la malade. Elle le regarda un instant, puis dit :
Pad : Ca… Capitaine ?Ce message a été modifié par: Huge le 23-04-2013 22:22mardi 23 avril 2013 - 22:21 Modification Admin Permalien
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Mirax_Terrik
7045 Crédits
Nous étions revenus sur Coruscant depuis une journée standard. J'avais laissé Weedge entre les mains d'Aynor. J'avais fait promettre à la belle Twi'leck de veiller sur lui et ne doutais pas une seconde qu'il était entre de bonne main. Contrairement à d'autres j'étais confiante quant à son avenir, surtout sous la tutelle de la Maître Jedi.
Cependant Ceno avait raison sur le fond: j'étais trop dans l'affect avec ce garçon, il serait bon de prendre un peu de distance. Je m'étais donc plongée dans les tâches quotidiennes et j'étais dans l'attente d'un entretien avec le Commandeur Sakanga comme me l'avait demandé Kaarde. Je prenais aussi grand soin que mes pas ne me rapprochent pas trop du Hall Polux Horn Terrik. Blessure encore mal refermée? Ou encore dans l'affect? Je devrai aussi trouver du temps pour aller méditer au calme dans les jardins.
Mon dos me faisait beaucoup souffrir, la ou j'avais eu des vertèbres fracturées durant le combat. Toute les séances dans le bacta n'y avait rien fait.... Foutu vieillerie!
Parfois l'envie de reprendre ma retraite sur Borleias me taraudait, mais d'autre soucis chassaient bien vite cette idée. Le soir, j'avais prévu d'aller faire un tour dans les bas fonds. Ça faisait bien longtemps que je n'y avais pas mis les pieds, mais j’espérais quand même pouvoir réactiver 2 ou 3 contacts qui me devaient quelques faveurs. C'était peut-être une de mes meilleures chances de trouver une piste concernant Tyria. Il avait bien fallu qu'elle pose son vaisseau quelque part et qu'elle se trouve une planque. Même si toutes mes autres visites dans les bas-fonds la concernant s'étaient soldés par des échecs j'étais étrangement plus confiante cette fois là.
C'est ainsi que le soir venu, vêtue d'une combinaison de pilote noire sans insigne et d'une cape, j'arpentais une rue sordide. Dans les bas-fonds les années passent, mais rien ne change vraiment... Du moins en apparence, même odeur répugnante, même bar miteux, même Faune hétéroclite... Mais pour le connaisseur certains changements étaient visibles. Les graffitis sur les murs ne portaient plus les même signatures, signe que de nouveaux Gangs avaient remplacés les anciens, les insignes de certains Bouges n'étaient plus les même... Mes contacts étaient-ils encore valable? Voire même encore en vie? Ils n'avaient pas répondu à mon message, cela ne m'avait pas inquiété jusque là mais finissait par me poser question...
Je tournais à droite pour me retrouver dans une rue encore plus sordide que la précédente, mais ce que je cherchais était toujours là : La Cantina du Wampa qui tousse. Je m'assurais que mon sabrelaser était bien dissimulé dans les plis de ma cape et que mon Blaster lui pendait bien en évidence à ma ceinture.
En rentrant dans le Bouge une odeur encore plus acre que celle de l'extérieur m'agressa les narines. Un mélange de relents humain, non humain, de reste d'alcool et surement d'un tas d'autre chose. Il était encore tôt, peu de table était occupés.Dans un coin un Bith et un Trandoshan devisait à voix basse devant des consomations. A l'autre bout, un Humain, un Bothan, un Barabel et un Twi'lek ventripotent jouaient au Sabbac. Ils levèrent à peine les yeux à mon arrivée. De la personne que j'attendais, pas trace...
Je choisi une table dans le fonds, à distance égale des autres occupants. Le barman s'avança et je commandais un Whisky.
Je m'installais le plus confortablement possible et me préparait à attendre un long moment... Je repensais à l'époque ou Sarkin et moi, encore Padawan, avions fait le mur du Temple au nez et à la barbe de nos Maîtres pour venir ici boire du Whisky et jouer au Sabbac toute la nuit...
Au fur et à mesure de l'heure qui avançait la salle se remplissait. Certains habitués me dévisagèrent surpris de voir une nouvelle tête, mais un regard appuyé et une petite suggestion dans la Force suffisait à leur faire oublier ma présence.
Enfin celui que j'attendais fit son apparition. Un petit humain au physique quelconque. Fix, un petit trafiquant dont j'avais sauvé la vie lors d'une rixe quelques années auparavant. Il alla d'abord s’accouder au bar puis vint s'asseoir à ma table.
Fix: Depuis toute ces années, je pensais pas te revoir. Je t'ai vu à l'holonet, il parait que tu as liquidé ton ex...
Mirax: Prends garde que je te fasse pas pareil si tu me dis pas ce que je veux savoir.
Fix: Ça va, ça va, c'était juste histoire de causer.
Mirax: Ouais ben cause moi donc plutôt de ce qui m’intéresse.
Fix: Qu'est ce que tu veux savoir?
Mirax: Tyria Sarkin ou Black Baccara? Ça te dit quelque-chose?
Son expression resta imperturbable mais le sursaut que son aura eu dans la Force ne laissait que peu de doute: Il savait quelque-chose!
Fix: L'est pas terrible ste Cantina... Tu veux pas aller boire un coup ailleurs?
Mirax: Je te suis. Mais n'oublie pas qui je suis, si tu essaie de me mentir ou de m'enfumer je le saurais...mercredi 24 avril 2013 - 14:18 Modification Admin Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Lieu : Phoenix
Localisation : Hôpital de Phoenicia.
Quelques temps plus tôt
A son réveille, Pad avait eu de grandes difficultés à suivre ce qui c’était passée. Encore sous les effets des médicaments, elle se sentait désorienté et elle avait beaucoup de mal à rester concentrer sur la mini-conversation qu’elle venait d’avoir avec son frère.
Lorsque Sol’As Mordi, Jaina et Kaarde sortent de sa chambre, Vyvacy s’approche de Pad et lui prend la main.
Pad – Vyvacy ?
Vyvacy – Oh Padmée… Je suis si soulagé.
Pendant quelques secondes, ils restent muet, les yeux dans les yeux. Le bandage qu’elle avait sur l’œil droit, ne l’empêchait nullement d’apprécier le regard bleu ciel de cet homme. Puis le sénateur s’assoie sur le lit tout en lui parlant.
Vyvacy – Cette fois-ci, j’ai bien cru te perdre pour toujours.
Pad – Je suis heureuse que tu sois là. Je ne suis pas certaine… d’avoir vraiment assimilé tous ce que mon frère m’a dits… Il était serein et Obitom est sauvé aussi. C’est le principal.
Vyvacy – Non ! Le principal c’est que tu sois vivante. Pad, je ne veux plus que tu retournes sur Coruscant, je ne veux plus que tu risques t’a vie !
Pad n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite, pourtant à ce moment précis, elle n’était pas loin de penser la même chose que lui. Son bras droit était enveloppé dans du bacta et lorsqu’elle voulut lever sa main vers la joue de l’homme, aucun de ses doigts ne réagit mais une douleur se fait sentir dans l’épaule. Elle fit la grimace, mais refuse de le montrer au sénateur.
Pad – Je sais, …Vyvacy. Laisses-moi remettre de l’ordre dans ma tête… et dans mon cœur. Ensuite, nous…
Vyvacy – Il n’y a pas d’ensuite ! Pad, j’ai été cherché de l’aide dans l’Ordre Jedi afin de te sauver ! Je suis allée sur Yavin IV chercher ton frère qui au lieu de venir immédiatement, a pris son temps pour une réunion du Conseil ! L’Ordre Jedi doit-il TOUJOURS passé APRES TOI !??? Non, c’est fini, je refuse de te perdre pour des gens qui te font passé au second plan !
Pad comprenait bien les sentiments de son ami, elle n’en avait jamais doutée. Par contre, elle n’avait pas compris pourquoi Kaarde était à l’académie et pas au Temple, mais elle lui demanderait plus tard. Ce qui intéresse Pad c’est le présent. Vyvacy et elle avaient eu souvent ce genre de discussion, mais par le passé, Vyvacy ne s’exprimait jamais avec autant de vigueur et de passion. La convalescente comprit que cet homme allait enfin lui parler comme elle attendait depuis des années qu’il le fasse.
Pad - Calme toi, Vycy. J’ai encore mal de tête... Tout ce que je voulais dire, c’est qu’il me faut me rétablir. Ensuite…, nous,… ET j’ai bien dit NOUS, parlerons de l’avenir.
Le sénateur aimait qu’elle le nomme Vycy, elle était la seule à l’appeler ainsi. De sa main gauche, Pad prend la main du sénateur dans la sienne puis l’attire vers elle. Leur visage sont proches, plus un mot n’est dit, tout est dans le regard. Enfin, Pad laisse ses sentiments l’emportée et d’un regard, Vyvacy sait ce qu’elle veut. Il la prend tendrement dans ses bras et l’embrasse passionnément.
Plus rien n’existe autour de Pad que lui. Le temps s’écoule sans aucune importance pour ses 2 là. Pour Vyvacy, l’univers n’existe qu’à travers Pad !
Enfin, ils se détachent l’un de l’autre. Tout était dit ! Vyvacy se redresse mais reste assit sur le lit.
Vyvacy – Ils t’attendent. Ils ont besoin de te parler. Puis, tu dois te reposer.
Pad – Oui, promis. J’ai vu que Jaina était avec eux. Elle va bien ?
Vyvacy – Oui, je pense.
Pad – Laisses-les rentrer.
Quelques minutes plus tard, la chambre est remplie de monde. A la surprise de Pad, au côté de son frère, c’est un homme borgne qui lui est familier. Mordi reste derrière a parler avec le Docteur Phoenicien. Jaina semble venir la première vers elle lorsqu’un jeune homme vient se placé au pied de du lit. Lorsqu’il redresse sa tête, Pad le reconnaît !
Pad – Ca… Capitaine ?
Un instant, la Jedi se demande si l’Ordre Jedi est au courant de la « mission » non officiel qu’elle avait fait en la compagnie de ce Guilder. Prudemment, il valait mieux, laisser l’autre parler.
Huge – Ouaip !
Tous les regards vont vers Huge. Pad comprend alors que les autres occupants de la pièce ne s’attendaient pas à ce que Huge et Pad se connaissent. Huge ne disant rien d’autre, Pad restant muette, c’est Jaina qui intervient.
Jaina – Vous vous connaissez ?
Pad s’empresse de prendre la parole – Nos routes se sont croisés juste avant que je ne retrouve Obitom. C’est une longue histoire. Mais parles-moi de toi Jaina, est-ce que tu vas bien ?
Jaina – Oh, je vais bien merci. C’est plutôt à vous que je pose la question ?
Pad – Ne t’inquiète plus padawan Fanger, je vais me rétablir.
Mordi intervient – Oui, elle en a vu d’autre. Je regrette beaucoup, mais il est important que Padmée se repose. Vous avez tous vu qu’elle est vivante, et elle le restera. Alors, encore un peu de patience. J’aimerai m’entretenir avec ma patiente. Ensuite, une nuit de repos. Après cela, je préconise qu’elle reçoive une visite à la fois.
Le Guérisseur avait pris une telle autorité que personne ne voulut protester publiquement, même si tous avaient envie de parler avec Pad. Une discussion entre Mordi et Pad s'en suit. Après quoi, Pad est plongé dans un sommeil presque artificiel. Le lendemain matin, chaque personne pouvait aller lui parler, mais une à une.
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Vu la longueur de mon post, je placerais la conversation entre Mordi et Pad dans le prochain en flash back. Il me semble que vu son état, elle ne pouvait pas recevoir autant de monde à la fois. J'espère ne choqué personne. Merci
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Maître JediCe message a été modifié par: Padme111 le 25-04-2013 13:19jeudi 25 avril 2013 - 13:18 Modification Admin Permalien
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