Le Temple Jedi 5 (page 12)

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  Huge

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  Huge était revenu de Wayland aussi vite qu’il n’était arrivé. Une bataille avait eu lieu mais était déjà finie quand le Guildeur se pointa, et voyant que le foyer de la Caste n’était pas loin, il décida d’y retourner après bien longtemps. Malgré cela, il n’avait pas oublié les lieux, encore moins le labyrinthe dans lequel il se perdit autrefois pour aller s’entraîner au combat rapproché avec Mimi, sa marraine.
  S’étant dirigé vers le stand de tir, il s’amusait de voir les deux enfants essayer de tirer sur des pantins à quatre bras de distance. La tentation devenait trop forte, et après avoir empoigné son E-11, il visa et fit voler en éclats la tête du pantin en face de Maly, puis rangea son arme tout aussi discrètement, histoire de voir la joie illuminer les yeux des gosses. La suite, vous la connaissez…
  
  
  
  Après son échange plutôt « tac-au-tac » avec la Twi’lek, échange durant lequel il fit ressortir sa répartie comme il aime bien le faire, il resta un instant immobile sur le pas de tir. Son regard fut attiré par un pistolet laissé par le jeune novice de la Guilde. Huge empoigna doucement l’arme, la regarda, la rechargea, regarda le stand, puis d’un geste brusque, enclencha une arrivée de pantins mobiles ou non, ou encore qui se levaient.
  Tête, gorge, épaule, buste, cœur, tête, tête, ventre, gorge… Huge faisait mouche sur chacun en variant les plaisirs. Il conservait un geste vif, sûr et précis. Il se mit alors à varier les positions de tir : accroupi, en demi-tour, derrière le bras, l’arme à l’horizontale… Il dégommait les pantins et les cibles en bois ou en carton. Une fois la série terminée, il entendit une voix de bambin derrière lui.
  
  Maly (avec un grand sourire) : Bingo ! T’as eu les trois en même temps, aussi !
  
  Huge (reposant l’arme) : Tout ça, c’est de l’entraînement. (un temps) Mais dis donc, t’es pas censé être à la douche, toi ?
  
  Maly (en rigolant) : J’ai réussi à m’échapper de Kiffa, mais Frankie lui il y passe à la douche !
  
  Huge hocha un peu la tête, puis se dirigea vers l’enfant et lui frotta les cheveux.
  
  Huge : Ça c’est une graine de Guildeur ! Développe ce côté exfiltration et ça te sauvera la mise !
  
  Maly (montrant le pistolet) : Dis j’peux essayer, moi aussi ?
  
  Le grand lui frotta le dos. Au premier abord on pourrait penser que c’est chaleureux, mais c’était surtout pour essuyer la graisse de la tignasse brune. Une fois l’arme, préalablement déchargée, dans les mains du gosse, Huge expliqua d’abord à Maly les rudiments des armes.
  
  Huge : Tu vois, là t’as la mire, et au bout du canon, le guidon (ça n’a rien à voir avec celui des fonceurs ou des motos-jet). Si tu alignes correctement les deux…
  
  Maly : Mais je sais ça ! Kiffa l’a expliqué ! Moi c’que j’veux c’est tirer comme tu tires !
  
  Huge : Ok, mais si tu veux tirer comme moi, apprends d’abord à bien viser, ensuite ça viendra tout seul.
  
  Maly (commençant une comédie) : Mais moi j’suis fort ! T’as vu j’ai fait un ÈDCHIOTE d’abord t’as vu ?
  
  Huge (pensant) : Eh non, c’est moi qui l’avais fait… (à Maly) On dit un « Headshot », et c’était un coup de chance ; regarde, je vais t’aider…
  
  Et le Guildeur aida le petit à bien viser et à savoir rester patient. Au bout d’un quart d’heure, le jeune commençait à avoir de bons résultats quand Kiffa se fit entendre.
  
  Kiffa (appelant) : MALYYYY ?
  
  Le garçon s’inquiéta mais Huge essaya de le raisonner, avant de prévenir la Twi’lek de sa présence.
  
  Huge : C’est bon, il est là !
  
  La Twi’lek arriva dans le stand et fit un sermon à Maly avant de le faire partir. Le second échange avec Huge fut muet et de courte durée : elle l’avait fusillé d’un regard assez exaspéré alors que le Guildeur, lui, leva les sourcils d’un air de dire « Un problème ? ».
  Une fois la femme et l’enfant partis, Huge flâna dans les couloirs de la base, puis se dirigea sur un balcon surplombant la jungle épaisse et dangereuse de la planète. Il resta longtemps ainsi, les mains sur le rebord, scrutant la nature ou le ciel, attendant il ne savait quoi.
  

  samedi 05 novembre 2011 - 16:01 Modification Admin Permalien

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  Edoras

  7665 Crédits

  ~~ Spacioport de Myrkr, QG de la Guilde ~~
  
  
  "Edoras" flottait un peu dans son armure. Il avait perdu au moins vingt kilos depuis l'époque où il l'avait réajustée pour la dernière fois, voici quinze ans. Il était né en l'an 0, deux semaines à peine avant qu'un certain Luke fasse exploser l'Etoile Noire version n°1, aussi commençait-il à s'amincir, rabougrir et se rider, malgré le long délai que lui avait laissé les trous noirs de la Gueule en s'emparant du temps tout autour de ses cellules. Il ne faisait plus guère que quatre-vingt kilogrammes, soit quarante de moins que du temps de sa splendeur. Les géôles corelliennes avaient, elles aussi, prélevé leur dû sur sa carcasse. Les géôles, l'aventure, les missions, la faim, la soif, les épices, les filles et l'alcool : pas étonnant que la vieillesse finisse par rappliquer. Parfois, lorsqu'il était seul et qu'il s'autorisait à se détendre, ses mains se mettaient à trembler. Un tic nerveux agitait de spasmes son sourcil gauche et il savait que son genou droit ne pouvait plus lui servir à prendre sa battue sans le petit coup de pouce des servomoteurs de l'armure. Il y a trois ans, il avait même eu une petite grippe, pour la première fois depuis au moins trois demi-siècles.
  
  Le Vieux de la Vieille accrocha son casque à sa ceinture et observa son portrait holographique. Il avait dissimulé son oeil électronique sous un bandeau noir qui lui donnait plus que jamais l'apparence d'un pirate des Régions inconnues. Ses cheveux postiches étaient fermement implantés dans son crâne et, n'était la couleur qui lui rappelait ses soixante ans, faisaient très naturels. Myrkr, c'était bien sûr une source d'ysalamiris et d'informations, mais aussi une jungle peuplée de prédateurs, de Guildeurs, de gens de la Famille... toute une foule d'êtres insignifiants qui penserait avoir droit à un quelconque geste de reconnaissance. Il allait falloir combler leurs attentes, sous peine d'éveiller les soupçons.
  
  Durant près de cinquante ans, Edoras avait dirigé la "Guilde des contrebandiers, des chasseurs de primes, des informateurs et des explorateurs", l'immense conglomérat né de la fusion de l'Alliance des Contrebandiers et de la Guilde des Chasseurs de primes, aussi nommé "Guilde des clients de la Cantina de Bestine, Tatooïne". Pour tout le monde, elle était LA Guilde, tout court. La mère, l'entité suprême à qui tous faisaient allégeance. À présent, l'orphelin d'une mère Jedi nabienne et d'un père Mandalorien - adopté sur Thyferra, esclave sur Alzoc III, transporteur et tueur à gages pour un cartel d'Ord Mantel, marié deux fois, père plus de vingt fois et grand-père encore plus souvent - à présent, cet homme ne se reconnaissait plus. Il était devenu différent. Ce qu'il avait pu être, durant sa vie d'errance, n'avait plus aucune importance pour lui.
  
  Darth Strategor : Toute ma vie, je me suis caché des Jedi et de moi-même en me repliant dans l'Hyperespace ou en m'entourant d'ysalamiris. J'ai fuis l'être que j'étais réellement, préférant m'imposer par mes actes et mes efforts plutôt que par ma nature et mes dons. J'ai recherché la grâce dans les drogues, ou en flirtant avec la mort... alors qu'il me suffisait de m'abandonner à ma vraie nature.
  " Je ne fuirais plus jamais QUI je suis. Je suis né pour diriger la Galaxie, pas pour jouer avec la CorSec ou les Hutts.
  
  Le Seigneur ferma son poing et l'holographe sembla se tordre dans ses doigts, pour refléter l'homme qu'il était réellement : sans armure, ni bandeau, ni postiche, ni faux sourire.
  
  Il se dirigea vers la sortie en songeant qu'il lui faudrait construire son propre sabre. Il en volerait les plans précis en même temps qu'il se renseignerait sur les codes Sith et Jedi, une fois arrivé à la bibliothèque d'Ossus. Bien sûr, il savait comment était conçu un sabre laser, mais le sien devrait être spécial... quelque chose comme une rapière bâtarde de pirate, avec une jolie lame longue et effilée, capable de déchirer une armure comme du papier. Si tant est que cela soit possible. Quel dommage que son fils Ace "Doc" Beldom ne soit plus vivant pour gérer l'atelier de sabre laser.
  
  L'air moite, gorgé de senteurs tropicales, de Myrkr lui balaya le visage. Il sourit sans se forcer, heureux des odeurs de jungle et d'épices. Sa gorge se serra à peine lorsqu'il reconnu le Soleil Bleu et l'Evangelion dans l'un des hangars de la base. Au moins, si Kiffa était là, cela faisait toujours une partenaire sexuelle potentielle. Quel dommage de ne pas pouvoir l'associer aux projets immédiats : elle aurait fait une magnifique impératrice de la Galaxie.
  
  Plus tard, peut-être.
  
  :jf:

  samedi 05 novembre 2011 - 23:33 Modification Admin Permalien

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  Unduli

  2936 Crédits

  Après une longue période de réflexion sur une planète de la bordure extérieur, je suis revenu dans l’ordre Jedi. J’avais eu besoin de cet isolement pour me retrouver et être de nouveau en communion avec la Force. Je suis heureux de revenir au sein de ma famille Jedi. Malheureusement, je reviens dans une période de doute et de tension mais c’est mon rôle d’aider la galaxie.
  L’effectif de l’académie est réduit. Beaucoup des personnes que je connaissais sont en mission. Je reconnais seulement mon ancien padawan Kateo, le chevalier Jedi Jadden’Korr et un jeune padawan qui a bien grandi BenCenovii. Après des années d’isolement, je mets un certain temps à rattraper mon retard dans l’Histoire de la Galaxie.
  J’entrecoupe ces séances de remise à niveau par de la méditation. C’est durant l’une d’elle que j’ai une vision très étrange. En effet, elle est à la fois très réaliste et très décalée. En me concentrant sur ma position dans la galaxie, je me retrouve à observer Ossus. J’ai eu suffisamment de cours sur cette planète Jedi que je suis sure qu’il s’agi bien d’elle. En orbite de cette dernière, je vois surgir un vaisseau de forme cubique assez ancien. Il a la taille d’un croiseur stellaire. Il avance progressivement vers moi. Je remarque sur la coque les traces significatives d’un combat intense. Je m’aperçois qu’il y a des trous béants dans son fuselage. L’identification du croiseur est encore partiellement, visible. Gravé et teinté de trace noir, c’est écrit « Si---an --i--n--s ». Tout à coup, je vois un autre vaisseau surgir de l’hyperespace. Il s’agit du vaisseau amiral de Baaaaaaal. Le maitre Sith se lance à la poursuite de ce vieux croiseur. Je reviens alors à moi.
  Je suis assez surpris que le seigneur Sith se lance à chasse d’un si vieux vaisseau d’origine inconnue. Les actualités Jedi insistent pourtant qu’il s’est relancé dans la conquête de la Galaxie. Cette vision ne colle pas avec lui. Je sais que les visions ont parfois un autre sens que celui qu’elle paraît. Que veut dire ma vision ? Quel est ce vaisseau ? Que représente-t-il ?
  C’est avec ces interrogations que je reviens à l’Académie. Je décide alors de consulter les archives Jedi à ce sujet. J’essaye une recherche avec les quelques lettres que j’ai. Le nombre de résultat est trop important pour pouvoir avoir une réponse exploitable. Je dessine sur un databloc le schéma du vaisseau que j’ai vu. Grâce à sa forme cubique, il est assez facile à reproduire. Une fois envoyé, j’ai une réponse instantanée. Il s’agit d’un vaisseau Praxeum Jedi. C’est croiseurs sont de l’époque pré-Yavin. Le dernier en date était le Chu’Unthor qui s’est écrasé et est devenu un mémorial sur Dathomir. Les autres vaisseaux encore plus anciens faisaient partis de l’ExplorCorps. Ils servaient à étudier la Galaxie et résoudre les conflits mais ils sont disparus ou détruits. Pourtant le nom gravé sur le vaisseau de ma vision pourrait correspondre à « Silikan Stillness ». Voyant l’âge de ces croiseurs, il est peu probable qu’il s’agit de l’un d’entre eux.
  Si le vaisseau Praxeum n’existe plus, que signifie alors ma vision ? Le Silikan Stillness représente la connaissance d'une période perdue. Ainsi, Baaaaaaal serait à la recherche des reliques Jedi. S’il tombe sur un ancien holocron, il pourrait accroitre rapidement son pouvoir. Cela correspond plus au désir de conquête du seigneur Sith.
  Est-ce la réelle signification de ma vision ? L’avenir nous le dira.
  
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  Chevalière Jedi Mirialanne
  Sans padawan fixe
  Le Jedi est le cœur de la Force.
  Ils sont tous entrelacés! Le cristal, la lame, le Jedi ne font qu'un !
  
  
  

  Ce message a été modifié par: Unduli le 28-11-2011 19:04

  dimanche 13 novembre 2011 - 19:03 Modification Admin Permalien

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  Padme111

  27263 Crédits

  Lieu : Ossus, l’ancien temple Jedi
  
  Installer dans ce qui fut l’infirmerie, Sola ouvre les yeux. La douleur est partout dans son corps pourtant elle est moins forte qu’avant. C’est surtout son bras droit qui attire son attention, elle n’a plus mal, mais ne peut plus le bouger. Cette douleur là, a disparu et c’est un soulagement car elle la supportait depuis que la Jedi l’a récupérer dans la capsule de sauvetage.
  
  Pad – Tu as pu dormir près d’1h, c’est bien mais pas assez.
  Sola – Je ne peux… vraiment pas t’aider à… retrouver ton frère. Je…
  Pad – Ne t’épuise pas plus. Tu devrais boire et te reposée. Cenovii t’a soigné et il est optimiste. Tu vas guérir, tes plait physique ne mette plus t’a vie en danger.
  Sola – Tu… sembles être certaine qu’il… ne me donnera pas aux… autorités. Pourtant, j’ai…J’ai des doutes !
  Pad – Pas moi.
  
  Pad tend une gourde d’eau à la clone et l’aide à relever la tête afin qu’elle puisse boire. Sola est très affaiblie par tous les chocs reçus par Dark Spencer. Elle est remplie de contusion, mais les soins des guérisseurs l’ont apaisé. C’était presque miraculeux qu’un seul os avait céder après toutes les rencontres brutales contre les murs. Pad ignore exactement quel pack médical à utiliser le Chevalier, mais le bras droit de Sola est immobilisé afin que son humérus se ressoude convenablement. Néanmoins, ce qui inquiète le plus Pad est que Sola a certainement du donner tout ce qu’elle avait de Force Obscur et là, elle était faible ! Et plus que tout, il faut lui trouver une raison de vivre !!!
  
  Pad – J’ai repensée à ce que tu m’as dis. Si ce n’est pas le seigneur de Sith qui à kidnapper Obitom, alors, lui et moi avons un ennemi commun. En m’aidant à retrouver mon frère, tu trouveras l’ennemi de Baaaaaaal. Ainsi, tu ne te trouveras pas en opposition avec lui.
  Sola – J’ignore tout… de cet ennemi.
  Pad – Peut-être, ou pas. Lorsque tu as été sur Ondéron pour la première fois, tu as lu énormément dans la bibliothèque d’Iziz. Jorus m’avait même dit qu’il était parfois difficile de te faire sortir pour manger.
  Sola – Et ?
  Pad – Dans ce que tu as lu, c’était principalement les histoires se rapportant de près ou de loin à la Force Obscur et ses détenteurs, non ?
  Sola – En quoi… cela peut aider… à retrouver… ton frère ?
  Pad – Je pense qu’il peut avoir une autre raison à l’attaque de ce mystérieux ennemi sur la bibliothèque.
  Sola – Effacer… son nom des archives ???
  Pad – C’est une possibilité.
  
  Soudain la Jedi regarde vers la porte. Sola frissonne.
  
  Pad – Non, ne t’inquiète pas.
  Sola apeurée – Quelqu’un vient !
  Pad – C’est Cenovii et son padawan Keller. Ils ne te feront rien.
  Sola – Tu n’avais jamais parlé d’un padawan !!!
  Pad – Keller ignore qui Ceno à soigner. Et il n’en sera pas plus, reposes- toi, je vais leur parler. Tout ira bien, je te promets que l’on ne te placera pas en prison.
  
  Pad laisse Sola et sort de la chambre. Keller arrive droit dessus. Pad s’assure que la porte de la chambre soit fermée et la verrouille avec la Force. Avant que le padawan n’ouvre la bouche, elle laisse la Force monter en elle afin de trouver l’apaisement tout en restant devant la porte.
  
  Pad – J’ignorai ton passé et je voulais faire réagir ton maitre, pas toi. Je ne me cherche pas d’excuse, mais te donne une explication de mon comportement. Je suis désolée de t’avoir blessé padawan. Cela ne se reproduira plus.
  
  Keller répond, mais la Jedi entend d’une oreille distraite ce qu’il lui dit. Une présence les observe, elle en est certaine ! Son regard observe les murs, le plafond, et revient enfin sur le padawan.
  
  Pad – Oublions tous cela. Je dois te demander de ne pas entrer dans cette chambre. Le patient de Cenovii doit rester anonyme, pour ta propre sécurité, ne cherche pas à connaitre son identité.
  
  Le padawan est visiblement contrarier, mais la Jedi l’ignore. Elle se dirige sur Cenovii.
  
  Pad – Nous ne sommes pas seul Chevalier, il y a…
  Ceno – Oui, je viens de sentir cette présence moi-aussi !
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  Maître Jedi
  
  

  Ce message a été modifié par: Padme111 le 16-11-2011 09:12

  mardi 15 novembre 2011 - 10:07 Modification Admin Permalien

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  maly

  4024 Crédits

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  Myrkr – QG de la Guilde, Appartements privés de Kiffa – peu avant le dîner.
  « C’est pour ton bien… »
  
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  La Twi’lek verrouilla l’épaisse porte d’un geste vif de la main. Avant que celle-ci ne s’arrête de coulisser vers son encoche, elle saisit la demi-portion par les épaules et lui colla une gifle magistrale. ZBAFFF… ! L’enfant traversa le vestibule en vrillant dans l’air comme un javelot de compétition, pour se planter grogui et pantois – tête la première – dans une sorte de réduit passablement aménagé comme « latrine » pour l’animal de compagnie de Frankie : un bébé Vornskr de 5 mois, du nom de « Tunguska ».
  
  Kiffa : Là… Comme ça, maintenant, tu as plus que le droit de te laver.
  Maly : [grommelant en se frottant la joue droite]. MMmmm… Grosse brute…
  Kiffa : Hein… ?
  
  … ZBAFFF ! Rebelote…
  
  
  -------------½ heure plus tard…-------------
  
  Kiffa : Malyyy, c’est bon ?
  Maly : [laissant écouler les robinets sans plonger le moindre orteil dans l’eau]. J’ai bientôt fini…
  
  
  A ce moment précis ; je me dis « heureusement que les portes ont des serrures ». Et qu’à presque 8 ans, on a la liberté de faire certaines choses, seul, sans être surveillé 24/24 par un quelconque sous-fifre, contremaître ou garde-chiourme… Et puis, j’en avais plus qu’assez de voir Frankie, toujours collé à mes pattes. Là, j’étais en paix, nez-à-nez avec moi-même. Devant le miroir, je trouvais que j’avais vieilli. Désormais, je sentais que je n’étais plus le petit esclave débarbouilleur de Barcass, que cette époque était résolue et que l’avenir s’ouvrirait à moi. J’arrivais à dire non. Comme un malade sous perfusion, je ne savais pas pour encore combien de temps je resterais paralysé ici, mais j’avais déjà envie de partir. Je pensais souvent à Parrain. Je me disais qu’un jour il reviendrait, et qu’on pourrait à nouveau voyager ensemble vers l’inconnu. 7 mois plus tôt, lorsqu’on m’envoya parfaire mon éducation militaire sur Thyferra, c’était lui qui était venu m’arracher de cette vie-là, pour sublimer mes apprentissages dans le vif. Son absence ne m'aidait pas. Même si revoir Huge, après tout ce temps, était plus qu’une surprise. Même si je savais que rester au QG m’assurerait protection et « amour ». Les choses, les gens, je me rendais compte, maintenant qu’il fallait voir ailleurs pour comprendre…
  
  L’enfant sortit enfin de la salle d’eau, pour s’installer à table où Kiffa, Frankie et 2/3 domestiques l’attendaient pour un frugal souper…
  
  :n1: :bf:
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  Puîné de la Guilde.
  Filleul et Protégé d'Édoras.
  
  J'ai plus de malice dans les yeux que de sang sur les mains…
  
  

  Ce message a été modifié par: maly le 21-11-2011 10:05

  lundi 21 novembre 2011 - 09:44 Modification Admin Permalien

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  Edoras

  7665 Crédits

  ~~ Myrkr, quartier d'habitations sécurisé ~~
  
  Si vous aviez vu ça, mes petits ! Sa tête, oh la la !
  
  
  É.K. X-T : Chérie, je suis rentré !
  
  La scène sembla se figer. Kiffa garda ses baguettes à deux centimètres de sa bouche, sans sembler vouloir se décider à enfourner sa ration. Fran-Kyle leva des yeux curieux, sans être certain de reconnaitre le nouvel arrivant. Seul le petit Maly sembla prêt à renverser chaise, plats et table pour retrouver son père adoptif.
  Le silence, toutefois, ne dura pas une pleine minute. La Twi'lek se leva d'un bond et asséna un crochet du droit à l'estomac de son époux. Les tympans de celui-ci ne perçurent que quelques mots de basic à travers des jurons hutts et des vociférations en twi'lekki, ponctués de vigoureux mouvements de lekkus, gestes des mains et coups de poings.
  
  Kiffa : C'EST À CETTE HEURE-CI QUE TU RENTRES ?!... PAS DE NOUVELLES DEPUIS SEPT MOIS... INQUIÈTE... UN EXEMPLE POUR LE PETIT ?... LE SOLEIL BLEU DÉSERTÉ... SANG D'ENCRE... TU AS REPRIS LES ÉPICES OU QUOI ?!
  Édo : Mais, euh...
  
  Le Vaurien attendit que l'avalanche de coups sur son torse se calme, que la logorrhée s'épuise et que sa femelle finisse par enfouir son visage dans le creux de son épaule.
  Après quelques hoquets, les sanglots laissèrent place aux ronronnements et les enfants osèrent approcher de ce grand type au visage émacié au cou duquel se pendait leur matriarche.
  
  Mr Xyphor-Terrik : 'Scuse-moi, ma belle, mes nouveaux amis de la CorSec ne voulaient pas me laisser partir.
  La redoutable : Oh ! Konix...
  Lui-même : Ils m'ont offert un séjour dans un de leurs hôtels de luxe... dit-il en jetant un oeil aux enfants. J'ai bien demandé, mais il n'y avait pas d'holocommunicateur.
  La Twi'lek bleu nuit : Je... Ca a été ?
  Le Spécialiste : J'ai eu un programme très chargé. Ils avaient prévu beaucoup d'activités. Les cocktails n'étaient pas chers, ils n'arrêtaient pas de m'offrir des tournées. Ca m'a laissé une gueule-de-bois épouvantable... mais ça va. J'ai raflé le contrat, mais je n'ai pas encore réglé les comptes.
  La Professionnelle : On s'occupera de ça plus tard. Viens manger. Bienvenue à la maison.
  
  Ainsi, Darth Strategor put-il profiter de l'hospitalité de la plus redoutable tueuse à gages à cent parsecs à la ronde, au coeur du Quartier Général de la Guilde. Le repas se passa à discuter de la météo, des cours de la bourse de Coruscant, des potins du sénat, des ragots du Milieu, des points de Frankie et des bêtises de Maly.
  
  Un sourire se dessina peu à peu sur le visage de l'apprenti Sith : il lui semblait déjà concevoir une opportunité de servir son maître en agissant contre la Guilde et les Jedi. Tout en dégustant un mille-feuille glacé aux gralynins, il caressait également la perspective de retourner contre Baaaaaaal les outils qu'il mettrait à son service.
  
  :jf:
  -------------------------------------
  Ca va chier...
  
  

  Ce message a été modifié par: Edoras le 21-11-2011 18:12

  lundi 21 novembre 2011 - 18:09 Modification Admin Permalien

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  Unduli

  2936 Crédits

  Je voulais avoir un avis extérieur sur ma vision. Je decide donc d’aller voir Kateo et de lui raconter ce que j’ai vu. Une fois dans ses appartements, je le mets au courant de ma vision. Il trouve ca assez étrange lui aussi. Il pense que ca a sans doute un second sens. Il m’informe que lui aussi il a eu une vision intense dernièrement.
  
  KATEO : Tu penses qu’Ossus veut nous faire passer un message ?
  MOI : Peut-être. Mais quel message ?
  KATEO : Tu as toujours eu plus de visions que moi.
  MOI : Je sais mais là je n’ai aucune explication. Ca dépasse mes compétences.
  KATEO : Si seulement Maitre Pad serait là, elle pourrait sans doute résoudre ces énigmes.
  MOI : En effet !
  KATEO : Comme elle n’est pas là, nous allons vérifier ta vision.
  MOI : D’accord. Je prépare les vivres pour l’expédition et toi du fait chauffer les moteurs de l’Endoran Hammer.
  KATEO : On peut partir dans 30 minutes.
  MOI : Je te rejoint.
  
  Je pars au réfectoire et je demande au cuisinier de charger 2 palettes de nourriture dans les soutes de mon chasseur.
  Je passe ensuite rapidement dans mes appartements afin de récupérer mon sac. Lorsqu’on est un padawan, on apprends à faire son packetage afin d’être toujours prêt à partir rapidement en intervention.
  Dix minutes plus tard, j’arrive à mon chasseur. La première palette était déjà chargée. La seconde avait du mal a rentrer. J’utilise alors mes dons de lévitation pour vider la palette dans la soute. Je remercie les cuisiniers tout en montant dans mon chasseur.
  Je m’arrache de l’attraction terrestre rapidement et je rejoins la corvette de Kateo en orbite. Après avoir demandé l’autorisation d’atterrir, je me pose délicatement dans le hangar.
  Une fois sortie de mon chasseur, je sens que nous entrons déjà dans l’hyperespace. Une armée d’ewoks vient à ma rencontre. J’ouvre la soute de mon vaisseau. Les natifs d’Endor chargent les marchandises sur un petit train électrique. Je veux les aider mais ils me font comprendre que c’est leurs devoirs.
  Je me rends donc sur la passerelle de commandement. Kateo donne des ordres dans tout les sens. Le voyage vers Ossus prend du temps. Je pars donc méditer sur ma vision dans ma cabine.
  Lorsqu’on arrive enfin en orbite autour d’Ossus, je sens la présence de Pad sur la planète. Kateo me contacte alors.
  
  KATEO : Lumi, tu l’as sentis ?
  MOI : Oui. Maitre Pad est ici. C’est peut-être pas un vaisseau ou un artefact que B7al recherche mais maitre Pad.
  KATEO : Il l’a déjà capturée plusieurs fois.
  MOI : Oui je sais
  KATEO : Il a peut-être trouvé un moyen de lui extraire ses midicloriens ?
  MOI : Ca serait une catastrophe. Nous perdrions un puissant Jedi et B7al serait imbattable.
  KATEO : Nous devons en être sur. Seul Maitre Pad pourra nous confirmer cette hypothèse.
  MOI : Je te rejoint aux hangars. Nous allons la voir.
  KATEO : Je te rejoint là-bas.
  
  La descente dans l’athmosphère se passe tranquillement. Kateo nous dépose à proximité de la position de Pad. Kateo m’informe que Pad est avec Cenovii.
  Une fois devant la porte, je ne peux l’ouvrir. C’est donc Kateo qui effectue cette action et qui entre en premier. Instinctivement, je le suis.
  
  KATEO : Bonjour Maitre Pad.
  MOI : Bonjour Maitre Pad.
  PAD : Lumi, Kateo Je suis si heureuse que vous soyez revenu parmi nous.
  KATEO : Nous sommes content d’être revenu.
  PAD : Je sens que vous avez des choses à me dire tout les deux.
  MOI : Oui mais nous attendrons que tu soit plus disponible.
  CENOVII : Maitre Pad, notre patient a besoin de repos.
  
  Pad se retourne et ressent que Sola est endormi. Elle nous bloque l'accès et nous entraine sur un autre sujet.
  
  PAD : Je suis disponible. Pouvons nous en discuter autour d’une table ? J’ai une de ces faims.
  
  C’est au réfectoire que Kateo et moi racontons ce qui nous est arrivé depuis notre départ mais rapidement, nous sommes amené à lui parler de nos visions et de nos interrogations à ce sujet.
  
  MOI : Alors qu’en pensez-vous Maitre ?
  
  
  -------------------------------------
  Chevalière Jedi Mirialanne
  Sans padawan fixe
  Le Jedi est le cœur de la Force.
  Ils sont tous entrelacés! Le cristal, la lame, le Jedi ne font qu'un !
  
  

  Ce message a été modifié par: Unduli le 28-11-2011 18:46

  samedi 26 novembre 2011 - 12:32 Modification Admin Permalien

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  waren

  16088 Crédits

  Lieu : Wayland, Mont Tantiss
  
  La matriarche du clan principal présenta les baraquements ou les Noghris et les Vongs rescapés se faisaient soigner par quelques médecins, d'un simple geste elle montra l'étendue des dégâts causés par le seigneur Cathar, Waren jeta son cigare et l'éteignit du coin du pied avant de cracher au sol. Le Corelien demanda à voir ce que le non humain avait voler comme chose, mais il eut un grand bruit sourd dans le ciel. Mayla'arush ne compris pas de suite. Puis arrivèrent les boules de feu.
  
  Waren : Hum.. Ça dois être des capsules de sauvetages.
  Nos amis Jedis peut-être ?

  samedi 26 novembre 2011 - 14:30 Modification Admin Permalien

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  Bencenovii

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  En trombe, Cenovii court, il court si vite que l'air siffle. Il passe un deuxième escalier et longe un large couloir, suivant la trace de Keller. Arrivé sur le toit de l'ancien temple jedi d'Ossus, il s'aperçoit que son jeune apprenti est là. Il se dresse en face de lui avec un faux air imperturbable. Le chevalier mandalorien s'avance prudemment, il ressent un grand tumulte émanant de Keller. Ce-dernier a un regard noir, il tient son sabre éteint dans sa main droite. Le maitre s'adresse au padawan avec un ton moins détaché qu'auparavant.
  
  Ceno - Te voilà enfin, tu ne voulais pas t'enfuir?
  Keller - Il serait vain d'essayer de vous échapper. Quand j'ai senti que vous me suiviez, je me suis arrêté.
  
  Le mando-jedi fait encore quelques pas lents.
  
  Keller - N'approchez pas plus, maitre. Je suis furieux contre vous et contre Padme.
  Ceno - Ecoutes moi, Pad ne savait pas que tu étais orphelin, en vérité elle a dit ça pour me faire réagir.
  Keller - ... Je ne suis pas sur de comprendre.
  Ceno - J'ai pris conscience que je te traitais mal depuis mon retour. Il ne faut pas m'en vouloir, ça fait très longtemps qu'on ne s'est pas vu, il s'est passé tellement de choses, avec la guerre et l'exil je suis redevenu plus froid, et je ne sais plus trop comment te parler. Mais tu es grand maintenant, je pensais que tu étais blindé par rapport à ça.
  Keller - Justement, je ne suis plus le petit padawan que vous martyrisiez. Cette époque est révolue!
  Ceno - Je sais, j'ai compris, mais tu dois comprendre à ton tour que je ne suis pas le genre de maitre qui fait des cadeaux, même si tu as 2 ans de plus, tu as encore tout à apprendre.
  Keller - Nous allons vérifier ce point ici et maintenant.
  
  Ceno ressent la volonté de son padawan d'en découdre avec lui. Il est animé d'une grande colère qui le mènera inévitablement sur le chemin du côté obscur. Aussi le mandalorien doit jouer le coup parfaitement pour éviter ce sort néfaste à Keller. Déjà celui-ci active son sabre laser.
  
  Ceno - Ne fais pas ça... Je suis venu m'excuser, je ne veux pas te blesser, mais si tu me provoque je n'aurai pas le choix. Réfléchis bien, Keller, si tu as progressé en tant que jedi, ça veut dire que tu es capable de te contrôler. Analyse bien la situation...
  Keller - Je ne vous laisserai pas me discréditer à nouveau!
  Ceno - Ca n'a jamais été mon intention...
  Keller - Comment pourrais-je vous faire à nouveau confiance? Vous disparaissez pendant 4 ans et quand vous revenez vous vous conduisez comme une brute!
  Ceno - Je n'ai pas fais attention, je te demande pardon pour ça. Tu sais que je ne serai jamais un gentil maitre doux et docile. Cela me demande déjà un gros effort de venir te parler, alors n'en demande pas trop non plus.
  
  Le padawan est toujours énervé, il n'en démord pas, il voudrait se venger, c'est évident. Cette réaction inquiète sérieusement Cenovii qui croyait avoir senti un calme retrouvé chez le jeune apprenti, mais une fois n'est pas coutume, Keller a des sursauts obscurs déroutants dont la spontanéité n'a d'égale que l'importance qu'il accorde à certains faits. Le manque de respect par exemple. Ca a toujours été le cas, même dans le passé. Ils avaient pourtant travaillé sur ce sujet. Le chevalier en armure continue de raisonner Keller, tant celui-ci reste aussi silencieux qu'immobile.
  
  Ceno - Tu ne seras jamais un bon jedi si tu es incapable de te calmer. Que feras-tu face à un sith? Il pourrait retourner ta colère contre toi.
  Keller - Vous n'êtes pas vraiment un exemple dans ce domaine!
  Ceno - C'est vrai, mais contrairement à ce que tu sembles croire, mes deux ans d'exil m'ont assagit. Mon amertume latente n'est pas une source de conflit en moi, elle influence mon attitude, mais ce n'est qu'apparence, contrairement à la colère qui t'anime.
  Keller - Cela n'excuse pas vos paroles.
  Ceno - Je te répète que je n'ai rien contre toi. Je ne vais pas te supplier, je t'ai présenté mes excuses, à toi de les accepter ou non.
  
  Un temps de silence passe, Ceno se retourne et entre à l'intérieur du temple. Keller décide finalement de se raviser, il éteint et range son sabre, puis suit le mandi à quelques mètres de distance.
  
  Plus tard, Ceno prodigue encore quelques soins à la clone tandis que Pad discute avec Keller. Lorsque le chevalier vient faire son rapport à la maitre, elle remarque que l'ambiance se détend peu à peu entre Keller et Ceno, mais qu'elle est loin d'être au beau fixe; le padawan parait s'être calmé, son maitre le surveille attentivement. Puis quelque chose retient leur attention, ils sont certains qu'il y a une présence qui les épie quelque part autour d'eux. Ca n'a pas l'air dangereux, mais c'est bel et bien là. Très vite ils oublient cette présence car deux nouvelles présences se précisent et se rapprochent d'eux, ce sont deux jedi qui les rejoignent: Kateo et Unduli.
  
  Leurs récits respectifs sont d'une importance capitale.

  samedi 26 novembre 2011 - 19:01 Modification Admin Permalien

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  kateo

  2684 Crédits

  Pad semblait tendue, sans doute vis à vis de ce mystérieux patient. Kateo l'observait silencieusement tout en écoutant Luminara parler de son retour et de sa famille. Puis, sans pour autant chercher à percer le secret que Pad cherchait à garder pour elle, Kateo ouvrit son esprit à la Force pour ressentir son environnement. Les lourds murs du Temple, la végétation envahissante et la vaste faune locale résonnaient à travers la Force, et l'Ewok pouvait les percevoir aisément. Il se heurtait cependant à une étrange résistance. Il se focalisa un instant sur ce rempart invisible et découvrit qu'il s'agissait d'une bulle de Force isolant l'infirmerie. Pad déployait visiblement énormément d'énergie pour protéger l'identité de son blessé. Kateo jeta un œil en direction de Pad qui le regarda brièvement d'un air réprobateur. Kateo se concentra alors de nouveau sur la discussion.
  
  Luminara : Mon récent retour au Temple n'a pas été sans conséquences.
  Cenovii : Que voulez-vous dire par là?
  Luminara : Je pense que la proximité de mon ancien Padawan a réactivé le lien spirituel que nous avions par le passé. Cela a amplifié ma dernière méditation, ce qui m'a poussé à me rendre ici.
  Pad : J'aimerais comprendre le sens de ta vision.
  Luminara : Mon analyse n'est pas complète, mais il se pourrait que quelque-chose ici puisse être digne d'intérêt pour Baaaaaaal. Il se peut aussi que ce soit autre chose lié à l'Ordre, qu'Ossus soit le symbole de nos connaissances.
  Pad : Je vois. Néanmoins, il y a énormément de reliques, de technologies ou de savoir historique que nous possédons. Il y a même des choses dont nous ignorons l’existence, mais qui est tout de même relié à notre Ordre.
  Cenovii : Ce vieux temple par exemple, l'empreinte des Jedi y est forte, même en notre absence.
  Pad : Je pense que nous ne devons pas ignorer ta vision pour autant. Mais pour l'instant, rien ne permet d'étayer tes propos, malheureusement.
  Luminara : En effet, mais je vous remercie d'avoir pris ma vision en considération.
  Pad : C'est bien normal. Je t'invite à rester vigilante, et à m'informer du moindre détail qui pourrait nous aider.
  
  Elle se tourna ensuite vers Kateo et l'observa pendant quelques secondes avec un large sourire. Elle continua.
  
  Pad : Je pense avoir compris que tu as aussi quelque chose à nous dire?
  Kateo : Tout à fait. Rien ne me permet d'affirmer que ce que j'ai à dire n'est pas mal interprété, mais je pense que quelque chose se trame autour d'Edoras Terrik. La Force ne m'a pas clairement permis de savoir quoi, mais j'ai reçu de puissants échos à travers elle.
  Cenovii : Ce n'est pas impossible. Néanmoins, connaissant les grandes lignes de la biographie de ce guildeux, gardons à l'esprit que s'il s'agit d'un simple trafic, nous nous couvririons de ridicule en déployant trop de moyens sur cette affaire.
  Pad : C'est certain, mais j'ai confiance en Kateo, si la Force l'a interpellé au sujet de cet homme, il devrait s'y intéresser personnellement. Mais je refuse que tu prenne un quelconque risque.
  Kateo : Bien Maître.
  
  La Jedi se leva et marcha en direction de la sortie. Son esprit s'absenta brièvement pour se pencher au chevet de Sola. Comprenant son mutisme, Cenovii en fit de même.
  
  Cenovii : Maître, je pense que votre patient a besoin d'un complément de soins.
  Pad : Tu lis en moi comme dans un livre mon ami.
  
  Elle se tourna vers les autres avant de poursuivre.
  
  Pad : Je vais devoir vous demander de nous excuser, nous allons nous absenter. N'approchez de l'infirmerie sous aucun prétexte.
  
  Ils acquiescèrent tous, puis Kateo fit part de son départ. Il salua ses compagnons puis rejoignit son appareil, duquel fut débarqué le chasseur de la miriliane. Tout en marchant dans les coursives, Kateo donna ses ordres via le comlink interne.
  
  Kateo : Wuta, pouvons-nous décoller?
  Wuta : Affirmatif, mon commandant. Nous avons fait quelques diagnostics suite à des erreurs survenues durant le précédent vol, mais de simples réparations ont suffit.
  Kateo : Bien, faîtes route sur Nar Shaddaa. Si un trafic se trame dans la galaxie, c'est là-bas que nous devrons commencer notre enquête.
  Wuta : Reçu, je fais programmer l'ordinateur de vol sur le champ.
  
  Le Jedi rejoignit sa cabine, située sous la passerelle, à la proue. Il ôta sa bure puis regarda le sol s'éloigner à travers la large verrière, puis admira les étoiles filer à toute vitesse lorsque l'Endoran Hammer entra en hyperpropulsion.
  
  

  Ce message a été modifié par: kateo le 29-11-2011 09:53

  lundi 28 novembre 2011 - 21:46 Modification Admin Permalien

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