Le Temple Jedi 2 (page 110)

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  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    Je dois vous faire un aveu : je ne suis pas d'une nature très patiente.
    La patience, c'est bon pour les Hutts, qui ont 1000 ans à sâlir leurs parquets.
    Moi, je déteste attendre. Pour la bonne raison que lorsque j'attend, je me met à penser, et que c'est très mauvais pour ce que j'ai. En tant que pilote et contrebandier, j'ai appris à m'occuper sans cesse, durant les interminables vols hyperspatiaux : je m'assied et je commence à fourbir mes armes et mon armure. C'est un passe-temps simple qui me permet en plus de prendre soin de ma santé, car il est toujours malsain de partir avec un blaster mal entretenu.
    Seulement, après avoir démonté, nettoyé et remonté chacun de mes blasters, après avoir astiqué et aiguisé mon couteau deux fois et après avoir briqué convenablement mon épée, j'avoue avoir commencé à trouver le temps long.

    Par conséquent, j'ai décidé de rendre de menus services à droite et à gauche.
    Après avoir laissé un message devant la porte de Mirax (où je lui demandais de me biper par comlink à son retour), je commençai par appeller un vieux pote, histoire de le mettre au parfum. Il trouva la chose fort amusante et me demanda de lui rendre un service. J'acceptai.
    Je me procurai ensuite l'horaire des cours d'Histoire.
    Je décidai de m'instruire sur ce que les Jedi apprennaient. Cependant, après avoir effrayé deux douzaines de padawans par mon apparence, je trouvai préférable de disposer des mouchards dans les salles de cours, afin de pouvoir me les repasser par après.

    Puis, ne trouvant plus à m'occuper, je décidai de m'offrir une balade reposante dans la jungle. Je m'en allai chasser.
    J'allais pouvoir en profiter pour rapporter des plantes, au passage, histoire d'améliorer encore la beauté du Jardin du Temple. Avec tout ça, je mériterais presque le titre de "jardinier du Temple", quelque chose comme ça... je me demande si ça peut rapporter ? ^^

    Me hissant sur la branche maîtresse d'un arbre de taille honorable, je songeai qu'à mon retour, j'offrirais à Ace la chance d'analyser un sabre Sith, à la condition de pouvoir le récupérer ensuite.
    Un trophée, c'est comme un vaisseau, c'est personnel : ça ne se prête pas.
    Mes sens en éveil, je commençai à chasser.
    Au menu ce midi : un volatile inconnu, grillé à point... pour autant que je le déniche. Ou alors, je me rabattrai sur le lézard en omelette, c'est la vie.

    :jf:
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    Édoras Konix Terrik
    Leader de la Guilde
    Pus d'vornskr ! Y a plus de p'tits profits !

    Ce message a été modifié par: Edoras le 09-02-2007 16:36

    vendredi 09 février 2007 - 16:30 Modification Admin Permalien

  • Avatar KiAdiMundi

    KiAdiMundi

    5879 Crédits

    Loin d'Ossus, dans un coin perdu de la galaxie dérivait un croiseur en perdition. Le champ d'Astéroïdes gravitant autour de Géonosis n'aida pas à l'entrée dans le système de l'immense vaisseau, qui, dépourvu du générateur de boucliers principal, explosait au fur et à mesure qu'il avançait. A l'intérieur deux adeptes de la Force s'affrontaient, moi et le sith qui fut chargé de commander le croiseur. le combat faisait rage sur la passerelle tandis que l'équipage se ruait de plus en plus vers les chasseurs et nacelles de sauvetage. Le sith n'avait même pas prit la peine de se battre à visage ouvert, trop fier pour se dévoiler à un apprenti ennemi. Il était d'ailleurs en net avantage par rapport à moi et je ne cessais de reculer, tentant de me battre à sa manière, avec force et brutalité. Devant tant de haine et de désir de tuer, je commençais à paniquer et à faire n'importe quoi. Je ne sentais pas même le bout de tole me venir en pleine figure, me déstabilisant encore plus. Profitant de l'occasion, mon ennemi redoubla de férocité, mais contrairement à ce à quoi il s'attendait je répliquais à mon tour, m'impliquant dans le combat avec force. C'était remarquable de voir à quel point tout devenait plus simple lorsqu'on faisait un peu peur à l'adversaire. Bien que celui-ci ne se laissait pas faire, je pouvais sentir qu'il se méfiait désormais et me prenait plus au sérieux. Malgré mon ardeur nouvelle je me faisais tout de même dominer et le duel nous menait petit à petit vers le bas, en direction des hangars.
    Il se rapprochait de plus en plus de moi intensifiant le combat par la même occasion. C'est là que je me rendis compte que les combats au temple n'étaient que des petits combats pour s'amuser, rien de plus. Il m'entailla le bras droit, me faisant lacher mon sabre et m'éjecta d'un coup de pied en bas de la rampe d'attérissage.
    Je me relevais, me tenant mon avant bras qui me brulait. Je reculais pendant que le sith avançait vers moi d'un pas satisfait quand la voix d'Aynor retentit dans mon esprit, m'arrachant à un désespoir grandissant. Je n'avais peut-être plus de sabre, mais j'avais encore la Force ! Lui aussi, certes...

    Je pris mon élan et activais d'un coup une super-vitesse, sautant largement au dessus de lui et courant vers mon sabre que j'attirais à moi lorsqu'il fut à portée. Le sith ne tarda pas à revenir contre moi et la douleur de mon bras se dissipa pour laisser place à une colère mal contrôlée et trop souvent refoulée. J'assénais des coups de plus en plus forts et brutaux tout en lui criant dessus:

    Moi: Pourquoi les Sith sont-ils toujours crains par tous ? Pourquoi seraient-ils toujours les plus forts ? Uniquement parce qu'ils ne se gènent pas pour montrer leur rage et leurs pouvoirs ? Est-ce juste parce que les maîtres nous disent d'être modeste que nous devons toujours mourrir et nous cacher ?? NON !


    Je continue de frapper comme un forcené jusqu'à dégager nos lames puis me fendre vers lui, plantant mon sabre dans son épaule en même temps que mon pied dans son ventre. Je fonds sur lui et attaque avec toute ma force sur une lame qui tente veinement de protéger son porteur au sol.

    Moi: Je haie les Sith !

    Sa lame dévie sous un coup un peu plus puissant pour enfin se perdre sur le sol froid avec la main encore accroché au tube métallique. Il ne crie même pas, se tenant juste le poignet, regardant avec une certaine appréhension la lame verte qui s'approche de son cou. Je l'aurais bien tué, un petit mouvement et je le transperçais...
    Mais je n'étais pas comme eux. Maintenant qu'il ne présentait plus de danger, je n'avais aucune raison de le tuer et je sentais déjà ma colère repartir. Eteignant mon sabre je m'enfuie en direction des autres hangars ou vers les nacelles, cherchant un appareil qui pourrait me faire quitter cet endroit en train d'exploser.
    Après plusieurs minutes de recherches je trouvais enfin un chasseur monoplace que j'empruntais de suite, décidé à rejoindre la planète la plus proche, en l'occurence Géonosis.

    *Je suis prêt pour les épreuves...Beaucoup de padawans ont fait face aux épreuves et ont échoués. Certains ont perdu de vu leur objectif et ombèrent dans l'obscurité. Certains oublièrent ce qu'ils avaient appris et moururent. Certains n'étaient pas assez surs de leur expérience et basculèrent dans le côté obscur....Mais beaucoup d'autres réussirent et devinrent de grands et puissants chevaliers jedi. J'ai l'impression de n'être dans aucune de ces catégories...*

    Le vaisseau derrière moi disparut de mes senseurs, j'en conclus qu'il avait explosé.

    Ps: Dsl Rem, on se verra plus tard, le psot serait trop long sinon.
    -------------------------------------
    Lorsque l'obscurité t'entoure, lorsque le chaos règne, reste fidèle à tes valeurs, et l'aide escompté viendras quand tu en auras le plus besoin

    Ce message a été modifié par: KiAdiMundi le 11-02-2007 16:22

    dimanche 11 février 2007 - 12:31 Modification Admin Permalien

  • Avatar clickman

    clickman

    4417 Crédits

    La plupart des souvenirs que j’envoyais se heurtait au mur de l’oubli présent dans l’esprit de ma mère. Certains déclenchaient une petite émotion, ceux concernant Baaaaaaal une beaucoup plus vive lié à une haine et une colère violente… Je devais mieux sélectionner mes souvenirs, même si le choix devenait restreint…

    Plusieurs heures passèrent avant que nous ouvrions les yeux. J’étais fatigué. Elle aussi semblait-il. Je n’avais guère avancé, certes j’avais rafraichi sa mémoire avec nos souvenirs communs mais je n’avais pas pu briser ce mur obscur tapi au fond de sa mémoire…

    Et si…

    Une idée ridicule me vint à l’esprit. Tellement stupide qu’elle en est simple. Je pourrais essayer… peut être… ca ne coutera rien… à part peut être une bosse et un pansement au bacta. Ca ne coute rien d’essayer… elle risque juste de m’en vouloir…

    J’aidais ma mère à s’installer sur le rebord d’un lit pour se reposer un peu… surtout vu ce que j’envisageais de faire, c’était préférable…

    Lerran était toujours installé la, sommeillant dans le fond de l’infirmerie. Il semblait ne pas observer ce qui se passe…. Je pris un de mes sabres laser et me prépara…

    Je passais derrière ma mère comme pour lui masser les épaules…

    Moi : Excuse-moi, maman…
    Mirax : Que…

    Et soudainement, lui frappa la tête à un endroit précis. Ma mère tomba, assommée, sur le lit.

    Et je me retrouvais soudainement un mètre plus haut contre le mur de l’infirmerie, accroché la par un Lerran furieux…

    Moi : Eh eh eh !! Calmos !
    Lerran : Je protège mon maître… Que lui as-tu fait ?
    Moi : Rien de grave, juste…
    Lerran : Un coup en traitre…
    Mirax, se reveille : Aiiie….. NON MAIS CA NE VAS PAS WEDGE ???!
    Moi : Elle va bien, tu vois !
    Mirax : QU’EST-CE QUI T’AS PRIS ???
    Moi : Calme calme… je tentais la solution la plus stupide qui soit….
    Mirax : TU AURAIS PU ME PREVENIR !
    Moi : L’effet de surprise est le meilleur, c’est toi-même qui me l’as appris…
    Mirax : CE N’EST PAS UNE RAISON….. *réfléchi*…. Merci d’avoir essayé ! Ton idée n’a pas marchée…
    Moi : De rien… Tant pis, j’aurais essayé
    Mirax : Lerran, repose le… et toi file me cherche un pansement au bacta plutôt, sale gosse ! Je t’en foutrais moi des idées pareilles…. Tsss ! je ne t’ai jamais appris des méthodes aussi barbare… petite pointe de rire
    Moi : J’y vais de suite… pardonne moi encore….
    Mirax : Recommence ca et tu auras une fessée comme quand vous étiez gosse !
    Lerran : Ca doit surement être amusant !
    Moi : Ouais, ca dépend ou tu te trouves…..

    Son pansement au bacta sur la tête, Mirax quitta l’infirmerie furieuse mais un peu amusée, suivi de son padawan beaucoup moins amusée, lui, en direction des chambres…

    dimanche 11 février 2007 - 17:08 Modification Admin Permalien

  • Avatar Jorus-Beku-n

    Jorus-Beku-n

    12506 Crédits

    Jorus : Attends…

    Unduli s'arrêta net.

    Jorus : Sois patiente, Luminara. Fais appel à la Force pour dominer tes sentiments

    Nous étions, dans une coursive du vaisseau et je poussai la jeune padawan vers une proche alcôve

    Jorus : Il est possible que ce vaisseau nous conduise vers le navire amiral de la flotte, mais rien ne le prouve. Tout comme nous ne savons pas où se trouve Kiad en ce moment
    Unduli : Justement je m'inquiète ! Je ne peux pas rester les bras croisés
    Jorus : Mais je ne te demande pas cela. Continuons nos investigations et essayons d'abord de savoir où va ce destroyer et qui commande la flotte. De toute façon nous sommes encore en hyperespace. Attendons d'être arrivé à destination

    Nous étions dans les basses coursives du Victoire IV et nous reprîmes notre progression vers l'arrière du vaisseau. Je voulais faire un tour vers les cellules d'énergie des moteurs. Mais une annonce générale nous mit en garde :

    " Attention à toutes les patrouilles, possibilité d'intrusion ennemi – enquête en cours "

    Même si l'équipage semblait réduit nous devions faire attention. Heureusement, l'idée d'Unduli était bonne. En nous faisant passer pour les officiers de sécurité que nous avions neutralisé, notre accès aux différentes parties du vaisseau était aisé. Nous arrivâmes au niveau des cellules énergétiques. Nos passes de sécurité fonctionnèrent et sous le prétexte de l'enquête en cours, nous pûmes nous introduire sur la passerelle menant au puit contenant la cellule. Nous arrivâmes vers le système de contrôle.

    Unduli : Que veux-tu voir ici
    Jorus : Regarde ces panneaux. C'est un système asservi !
    Unduli : Ils sont éteints !
    Jorus : Seulement en veille pendant le saut. Ils se remettront en marche pour synchroniser la sortie de l'hyperespace vers la flotte
    Unduli : Cela explique pourquoi il y a aussi peu de monde à bord
    Jorus : Oui, mais au mains d'un Sith c'est plus ennuyeux. Cela permet d'utiliser la méditation de combat sur peu de personnes avec une efficacité maximum

    Maintenant, il était temps de remonter vers le haut du vaisseau : les quartiers d'équipage, le centre de transmission et la passerelle de commandement. Les choses sérieuses commençaient !

    dimanche 11 février 2007 - 18:41 Modification Admin Permalien

  • Avatar Edoras

    Edoras

    7665 Crédits

    Cinq yeux orangés aux larges pupiles dilatées, fixés sur moi.
    Surtout, ne bouge pas. Pas encore.
    L'animal sauta deux arbres plus loin et disparut derrière un tronc. Une patte griffue dépassait encore, trahissant sa présence. Une patte de la taille d'une assiette.
    Sans doute un omnivore. Ou un fauve. Il a des griffes rétractiles. Une belle chasse en perspective. Uniquement à l'arme blanche.
    Une longue queue tigrée s'enroula autour d'une branche de frondaison. Une deuxième queue sembla embrasser le tronc. Le pellage était brun, avec des rayures verdâtres. Les cinq yeux réapparurent, regardant chacun dans une direction différente. Une fente apparut, dévoilant des crocs féroces.
    Il ne m'a pas vu, ni sentit, il m'a seulement entendu. Il a un très faible angle mort, au dessus du crâne, à l'arrière. Je peux l'avoir par en haut.
    Je grimpai lentement jusqu'à la canopée. Je pouvais encore le voir entre les feuillages.
    Et dire que j'avais grimpé dans les hauteurs seulement pour dénicher des fleurs saprofites... bénis soient mes instincts. Je sortis mon couteau et mon sabre Sat'skar en cortose. Je commençais à aimer cette arme, et surtout la puissance qui en émanait. J'avais tué un guerrier pour l'obtenir. Un géant Coynite. La lame avait été brisée et la Guilde l'avait reforgée... dans un métal différent.
    Je chassai mes souvenirs et plissai les yeux. Mes lames étaient couvertes d'une graisse sombre et mat qui les empêchaient de briller.
    La créature était en dessous de moi. Quatre de ses yeux fouillaient les profondeurs de la jungle tandis que le cinquième surveillait son repas : un trou dans le tronc d'où elle retirait sa patte, couverte d'insectes englués dans une substance jaune.
    Deux queues préhensiles, une mâchoire puissante avec des incisives, des canines énormes et des molaires, quatre pattes simiesques terminées par des griffes rétractiles, une épaise fourrure, cinq yeux indépendants les uns des autres... un adversaire plus qu'à ma taille : plus puissant, plus agile, sans doute plus rapide. Il ne me reste que l'intelligence...
    La sève qui recouvrait ma peau collait mon crâne presque nu et coulait dans mes yeux, mais elle masquait mon odeur et me camouflait.
    Je commençai à descendre vers lui, la tête en bas, serrant le tronc dans l'étau de mes pieds, de mes genoux et de mes coudes. Ma respiration était lente, mais régulière. Je stoppai ma descente, cinq mètres au dessus de ma proie.
    La créature se léchait les pattes. Trois de ses yeux étaient occupés à cette tâche.
    Je me laissai tomber, les bras étendu.
    La créature entendit le sifflement de ma chute. Quatre de ses yeux regardèrent dans ma direction. Elle ne m'avait pas encore vu. Elle ne sentait rien. Seules ses oreilles poilues étaient vraiment pointées sur moi.
    Elle me vit enfin. Elle perçut le blanc de mes yeux. Sa gueule s'ouvrit et elle se dressa, menaçante. Elle n'avait jamais vue de créatures comme moi.
    Elle sauta en arrière, sur une large branche portante. J'atterris devant elle. Mon esprit me hurla que nous étions à plus de quarante mètres du sol. Il se tut rapidement. Je hurlai un cri de guerre pour répondre aux grognements intimidants de la créature qui se dressait sur ses queues, me dominant de toutes sa hauteur... presque deux mètres, quatre ou cinq en comptant les queues.
    Je fis jouer mes armes et décidai de la laisser attaquer la première. Tout d'abord, ce fauve semblait tout à fait capable de me faire descendre d'une strate d'un simple revers de l'une de ses énormes pattes velues. Et ensuite, la règle élémentaire de l'Art de la Guerre stipulait qu'il fallait attendre que l'ennemi soit en mouvement (et donc, déséquilibré) pour l'attaquer.
    Il bondit. Je lui tranchai un bras de mon sabre et il fit un deuxième bond en arrière, avec un terrible hurlement de douleur et de surprise.
    Je réajustai ma prise. Il avança pesamment en balayant l'air de ses queues, grondant toujours. Je reculai lorsqu'il commença à utiliser ses deux apendices caudals comme des fouets. Mon épaule droite me lança avec force. Elle était démise. Je rangeai mon couteau, changeai mon sabre de main, hurlai à nouveau et fit siffler ma Sat'skar. La créature applatit ses oreilles mais rugit à nouveau. Ses cinq yeux semblaient dessiner une bouche triste. L'oeil supérieur était positionné entre les oreilles, presque à la verticale sur le front. Les autres descendaient par paire.
    Tout se passa très vite.
    Nous chutâmes ensemble, nous combattant toujours, enmêlés dans cette chute vers l'enfer. Une branche stoppa finalement ma descente. Les reins endoloris, je me redressai. Nous étions arrivés à la strate arborée moyenne. La créature semblait s'être mieux reçue que moi, accroché à la branche supérieure par l'une de ses queues.
    Mais elle saignait. Elle finit par s'écrouler dans un dernier grognement et feula de douleur. Longuement. Jusqu'à ce que j'estime la situation suffisemment satisfaisante que pour l'achever d'un dernier coup d'épée dans la gorge.
    Je l'attachai à la corde et la descendit vers la strate arborée inférieure, où je retrouvai son bras gauche tranché. Je la hissai sur mes épaules et remontai vers la canopée, où le voyage de retour serait plus sûr.

    J'arrivai enfin au Temple. Je m'étais replacé l'épaule en grognant et j'y avais appliqué une compresse de bacta-miracle.
    Epuisé, je déposai ma proie contre un arbre bordant le chemin menant à l'entrée et m'endormit, le sourire aux lèvres, en songeant que Mirax pouvait attendre un peu.
    Je me sentais à nouveau jeune.

    :jf:
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    Édoras Konix Terrik
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    Ce message a été modifié par: Edoras le 11-02-2007 20:37

    dimanche 11 février 2007 - 20:31 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Mirax_Terrik

    Mirax_Terrik

    7045 Crédits

    Click… Non mais des fois les Zabraks ont de ses idées… Ma foi… au point où j’en étais de toute manière.

    Skylow me suivait toujours silencieux. Son air perplexe en disait long sur son opinion des derniers événements. En dépit de la fatigue je décidais de lui faire visiter le Temple… Non en fait de le visiter moi-même en même temps.

    Les hangars, le hall, la Bibliothèque, les salles d’entraînements, de méditation, les divers lieux de vie. Tout était à la fois familier et étranger. C’était… bizarre ! Ce qui l’était encore plus, c’était les regards et les murmures qui suivaient systématiquement mes pas. Chaque Jedi, Padawan ou Chevaliers, me croisant s’y adonnaient gaiement dés que j’avais le dos tourné. J’étais désormais sure que l’on me cachait quelque chose. Je devrai avoir une conversation privée avec Kaarde au plus vite. J’étais qui plus est parfaitement persuadée que Baaaaaaal était de prés ou de loin rattaché à ce mystère.

    Alors que nous traversions a nouveau le hall pour aller vers les quartiers d’habitations, un attroupement devant une borne d’holonet attira notre attention. Un bulletin d’information urgent annonçait la prise de Kuat par une flotte inconnue dirigée par une certaine Black Baccara… Etrange… je connaissais ce nom j’en étais sure… Mais il se perdait dans l’océan de mes souvenirs inaccessible. Quoiqu’il en soi, la nouvelle était extrêmement grave. Il fallait que je parle à Kaarde très vite.

    Un moment plus tard je donnais congé à Skylow en lui demandant de voir avec un membre du Conseil disponible, pour se faire attribuer des quartiers. Je le laissais dans l’antichambre du bureau de Kaarde. J’entrais ensuite chez Patron après avoir décliné mon identité. J’étais cette fois bien décidée à ce que l’on ne me cache plus rien…

    dimanche 11 février 2007 - 22:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Tyria

    Tyria

    8000 Crédits

    Après avoir abandonné les seigneurs de Kuat à leurs affaires, j'étais partie m'occuper des Jedi. J'avais trouvé le Chevalier sans trop de difficultés. Il s'était mis en tête de ralentir le Sith à la tête de cette opération. Ce pauvre Jedi avait été ravi de me trouver.

    Jedi : Maître Sarkin ! Vous êtes ici ! Je vous en prie : aidez-nous ! Il y a un coup d'Etat mené par un Seigneur Sith !!
    Moi : Je suis au courant.
    Jedi : Il faut faire quelque chose. J'ai envoyé mon apprenti dans les docks pour qu'il vole un vaisseau et puisse prévenir Ossus.
    Moi : Vous n'avez pas essayer de contacter le Temple par l'Holocom ?
    Jedi : Non. C'est impossible avec le black out.
    Moi : C'est parfait alors.
    Jedi : Comment ça ?

    Avant qu'il ne puisse essayer entreprendre quoi que se soit, je lui fit exploser ses molets par le truchement de la Force. Il s'écroula horrifié et essaya de me parler. Il parvint tout juste à bafouiller un "pourquoi" avec un regard incrédule. Je me baissais pour lui caresser le visage avant de lui sourire.

    Moi : Toutes les raisons du monde m'y pousse pourtant aucune n'est valable. Rassurez-vous, je vais aussi m'occuper de votre padawan, Chevalier.

    Je m'employais à lui percer ses poumons avec ses cotes. Il hurla de plus en plus jusqu'à ce que je me décide à réduire son coeur en morceau. Je me relevais en souriant. Il restait quelque part sur l'anneau entourant la planète, un pauvre petit padawan apeuré. Je lançais un message télépathique qui pouvait s'apparenter à "Cours petit apprenti. Ton maître est mort. La tienne ne va pas tarder." Sa réaction ne tarda pas. Il fut d'abord apeuré avant d'être plein de défi. Il me fit clairement comprendre qu'il ne me craignait pas. Petit plaisantin.
    Je le retrouvais dans les docks. Il me fit face avant de me dévisager étonné. C'était un apprenti que j'avais eu à bord du Chu'unthor. J'eus pour lui un sourire bienveillant.

    Padawan : Maître Sarkin ?
    Moi : Ton maître est mort, petit.
    Padawan : C'est vous qui l'avez tué, hein ?
    Moi : Tu es plus malin que ton maître.
    Padawan : Comment avez vous pu faire ça ?
    Moi : Quoi ? Lui exploser ses jambes ? La Force permet beaucoup de choses, tu sais.
    Padawan : Mais vous êtes une Jedi ! Vous êtes une garante de la vie et de la République.
    Moi : Écoute, je vais te proposer un petit jeu. J'ai un peu de temps devant moi mais pas tellement. Je te laisse cinq minutes pour te cacher. Si je ne te trouve pas à temps, je te laisserais la vie sauve. Mais si je te trouve, tu connaîtras la même mort que ton maître.

    Il fut secoué par ma proposition. Il dégaina son sabre laser.

    Padawan : Jamais ! Je vous affronterai !
    Moi : Pfff...

    Il courut vers moi, sabre allumé. Quant à moi, je me laissais submerger par la Force et affichais mon sourire prédateur.

    dimanche 11 février 2007 - 23:46 Modification Admin Permalien

  • Avatar Jorus-Beku-n

    Jorus-Beku-n

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    La situation devenait de plus en plus compliquée pour nous. Il était certain que l’activité des patrouilles était tournée vers la recherche d’intrus – nous en l’occurrence – et Lumi et moi nous devions donner le change, sous notre déguisement d’officiers de la sûreté. Je sentais que les sentiments d’Unduli étaient tournés vers Kiad. Moi-même je m’inquiétai d’ailleurs… Personne n’avait eu de nouvelles depuis le désastre de Corellia. Finalement, un turbo lift nous amena au niveau juste inférieur à la passerelle de commandement. Nous étions dans le centre de transmission du vaisseau. En arrivant, les regards des techniciens se tournèrent vers nous.

    Unduli : Contrôle de sécurité, veuillez continuer votre travail
    Jorus : Qui est l’officier des transmissions de garde

    Un des hommes s’approcha de nous. Nous prétextâmes un contrôle d’identité

    Officier Transmissions : Nous venons d’en avoir un…
    Unduli : Justement, nous croisons les résultats
    Jorus : Capitaine puis-je vous voir en particulier

    Unduli partit faire diversion vers les techniciens en effectuant des contrôles d'identité. Mais j’avais en tête une autre idée

    Jorus : Je dois contrôler les dernières transmissions en direction de la passerelle de commandement, juste avant le saut
    Officier T : Impossible, elle ne sont que pour le commandant du vaisseau
    Jorus : J’ai l’autorisation d’accéder à ces données
    Officier T : Vous avez l’autorisation d’accéder à ces données

    Touché coulé ! J’avais réussi à influencer son esprit. L’officier m’emmena vers une cellule autonome pour les transmissions secrètes.

    Jorus : Tu seras récompensé pour ta loyauté
    Officier T : Je serai récompensé pour ma loyauté

    Je gardai mon sérieuc tant bien que mal ^^ tandis que l'officier me faisait passer en accéléré l’ensemble des transmissions holographiques. Mon attention fut attirée par un grand personnage. Il portait le grade Grand Amiral. Il s’adressait au capitaine du Victoire IV

    Grand Amiral : « Capitaine, veuillez prendre la direction du secteur Kuat. Une fois sur place, le système d’asservissement de votre vaisseau sera pris en charge automatiquement par le vaisseau amiral de la Flotte de Kuat. Dorénavant, notre nouveau Maître est le Seigneur Black Baccara et nous lui devons obéissance »

    C’était suffisant pour l’instant. Je lançai une dernière fois la Force vers l’esprit de l’officier afin d’effacer les traces de notre conversation. Lumi et moi nous prîmes un turbo lift puis une coursive en direction de la passerelle de commandement. Je lui expliquais mes découvertes quand une vibration se fit sentir

    Lumi : Nous sortons de l’hyperespace
    Jorus : j’en profite tout de suite pour avertir nos amis

    J’enregistrai un message destiné au conseil des Jedi. Je gardai aussi pour moi une étrange sensation que j’avais ressenti dans la Force. Lumi l’avait-elle aussi senti ?

    « Lumi et moi profitons d’un moment de repos pour vous faire part de nos dernières découvertes. Nous sommes à bord d’un des destroyers stellaires produit par les chantiers de Géonosis. Nous rejoignons une important flotte qui se situe dans le secteur Kuat. Nous avons la certitude que Dark Maléfica a été remplacé par un nouveau Seigneur Sombre se faisant appelé Black Baccara. Nous continuons nos investigations. Que la Force soit avec vous »

    J'envoyai le message au centre de transmission d'Ossus et bien sur, j'envoyai une copie sur la fréquence Nema

    Lumi : Il faudrait vérifier que nous sommes bien arrivés dans le secteur Kuat

    J'étais sur que Lumi gardait en tête son idée de retrouver Kiad. De mon côté, je savais aussi que la recherche de l’identité de Black Baccara devenait une priorité !

    Ce message a été modifié par: Jorus-Beku-n le 13-02-2007 16:55

    lundi 12 février 2007 - 15:41 Modification Admin Permalien

  • Avatar KiAdiMundi

    KiAdiMundi

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    Mais rapidement une patrouille de ties vint me "secourir". Pour eux j'étais l'un des leurs et un des rescapés du vaisseau mère qui venait d'être détruit. Durant un bref instant j'avais ressenti Luminara dans les parages, puis plus rien...L'on me somma de bien vouloir retourner à la base avec le reste de l'escadrille et je fis demi-tour, les accompagnant. Entre une planète hinospitalière et un complexe hostile il n'était pas dur de faire son choix. Car lorsque le chef de groupe se tint juste devant mes lasers j'ouvris le feu et le détruisis en quelques tirs, ses boucliers non activés. Je détruisis un autre chasseur de la sorte avant de faire demi-tour en faisant monter mon chasseur jusqu'au semi-looping.
    C'était de la folie, je le sais bien. J'avais donc encore trois vaisseaux aux trousses et j'en profitais pour voir si je n'avais pas trop rouillé en combat spatial en filant au travers des rochers comme un dingue. L'un des chasseurs disparut soudainement de mes radars, il avait dû se prendre une météorite...avec seulement assaillants à ma suite je m'engageais pour rejoindre la surface de la planète.
    Poussant les réacteurs ioniques au maximum je semblais prendre un peu d'avance sur eux, le temps qu'ils réhaussent eux aussi leur vitesse. De façon prévisible ils étaient derrière moi de façon à former un delta, me laissant un beau trou entre eux. Freinant d'un coup sec je réduisis ma vitesse à tel point qu'ils me dépassèrent et je ne me génais pas pour ouvrir le feu. L'un des deux fut touché à l'aile et finit sa course en quelques tonneaux avant d'exploser tandis que l'autre se dégagea pour essayer de se remettre derrière moi. Réaccélérant je le pris en chasse, et, après plusieurs tours en rond à se chercher je parvins à me positionner derrière lui. Il commença alors toute une série de manoeuvres pour m'échapper, mais n'ayant pas le temps de jouer je laissais mon ordinateur de bords trianguler son signal et larguais deux missiles. Il n'y échappa bien sur pas et je fus enfin tranquille, reprenant ma route vers la planète.

    Cependant, à peine entrée dans l'atmosphère très claire de Géonosis, je me retrouvais de nouveau collé à plusieurs escadrilles, qui cette fois avaient la ferme intention de m'abattre. [...]

    Je me retrouvais maintenant vers une ville Géonosienne, toutes les troupes ennemies en alerte de par ma présence encore non découverte. Pendant plusieurs heures je cherchais et fouinais dans les bars, récoltant informations et quelques savoirs-faire bien utiles au passage. A ma grande surprise, le peuple Géonosien détestait leurs nouveaux conquérants et ils ne semblaient pas loin d'accepter une révolte. C'était toujours bon à savoir pour la suite....
    Prenant le risque de me dévoiler je me présentais à un groupe semblant particulièrement virulent. j'avais oublié que je ne parlais ni ne comprenais le Géonosien ! Ce ne fut pas grave, je fis avec le moyens du bords ! Grâce à la Force je leur faisais comprendre mes intentions en leur insufflant des émotions, et eux me répondaient par des signes et des mouvements. J'appris ainsi qu'il y avait une base militaire ennemie non loin. Les remerciant, j'allais y jeter un coup d'oeil discret...

    -------------------------------------
    Lorsque l'obscurité t'entoure, lorsque le chaos règne, reste fidèle à tes valeurs, et l'aide escompté viendras quand tu en auras le plus besoin

    Ce message a été modifié par: KiAdiMundi le 12-02-2007 22:29

    lundi 12 février 2007 - 22:21 Modification Admin Permalien

  • Avatar Unduli

    Unduli

    2936 Crédits

    On venait d’envoyer un nouveau message crypté a destination du Temple Jedi. On est arrivé à destination. Et c’est Kuat d’après le Grand Amiral de la Flotte du Maléfique. Mais Kuat est un système important !

    MOI : Il faudrait vérifier que nous sommes bien arrivés dans le secteur Kuat

    Comme s’il avait lu dans mes pensées, il répond directement

    JORUS : Le Hangar est par là !

    Nous étions toujours recherché, bien que nos déguisements, nous apportaient une relative sécurité nous restions sur nos gardes. On s’était enfoncé profondément dans la gueule du monstre, le trajet inverse fut aussi long. Nous continuons à donner le change avec nos uniformes d’officiers de la sécurité. Nous nous rapprochons de notre objectif mais au l’intersection de deux couloirs vides je m’arrête brusquement.


    JORUS : Et bien qu’est ce qui t’arrives ?
    MOI : C’est bien la direction du réacteur par là ?
    JORUS : Oui mais … Je ne suis pas équipé comme la dernière fois ce coup-ci !
    MOI : On peux pas laisser un destroyer actif sans rien faire ! J’y vais !

    A regret, il me suit. J’essaye de savoir ce qu’il pense par la Force mais sans succès mais intérieurement je sais qu’il doit se dire « Elle est pas croyable cette petite ! Elle est aussi têtue que son maître ! »
    Peu de temps plus tard, on est arrivé dans la salle du réacteur.

    MOI : Bon on va faire tout sauter !
    JORUS : Si seulement Jad’den serait là, il serait quoi faire !
    MOI : Ca sert a rien on a la Force !
    JORUS : C’est vrai !
    MOI : Alors si je branche ça ici et ça là ……

    Tout à coup, des bruits font rage autour du destroyer !

    MOI : Je sais pas trop ce que c’est mais ça ressemble à …
    JORUS : Oui c’est bien des tirs de Turbolaser ! Ca, ça devrais marcher !

    Le réacteur émit un bruit étrange.

    JORUS : Je crois que c’est bon !

    On quitte la salle et je sors mon sabre et lance un coup dans le dispositif d’ouverture ! Je protège nos arrières. Au moins personne ne pourra désarmé le feu d’artifice. On court vers le Hangar, en chemin, on rencontre des soldats. Sur un ton assassin,

    MOI : Soldat que faites vous ici ? Les intrus se sont enfermés dans la salle du réacteur !
    JORUS : Vous allez passer un salle quart d’heure quand Black Baccara va savoir que vous avez quitter votre poste !
    MOI : On va de suite rédiger un rapport!

    Tout les soldats que nous rencontrons subissent le même sermon ! Le Hangar est pas long mais Jorus et moi sentons la présence de Garde et ceux la ne seront pas dupe du notre petit manège. C’est pourquoi une idée saugrenue me vient.

    MOI : Dites votre truc là, votre Holo, il est programmable ?
    JORUS : Oui, mais ce n’est que des image 10 cms qu’il projette !
    MOI : Enregistre une petite séquence je reviens !

    Je viens rendre une petite visite au garde ficelé, je récupère la montre de l’un d’eux et rejoins Jorus. Je place le verre de montre sur l’holo. Je vois alors Jorus se plié en deux et se porter une main au cœur ?

    MOI : Ca va ?
    JORUS : Plus tard !

    On pose l’Holo juste après avoir passer la Porte et allons a la rencontre des soldat présent.

    JORUS : Les intrus sont passés par là ?
    SERGENT : Non Monsieur et je vous serais grée de quitter la Baie !
    JORUS : D’accord.

    On rebrousse légèrement chemin quand l’hologramme se déclanche. L’illusion est parfaite. On dégaine nos blaster et tirons sur le Jedi qui avance vers nous. Les soldats présents font de même ! On recule et une fois derrière eux on monte dans le B-Wing et au moment de décoller, Jorus attire son holo.
    Une fois dans l’espace, il était temps car le destroyer tire et percute violement un autre.

    mardi 13 février 2007 - 18:26 Modification Admin Permalien

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