L'Académie Jedi (page 19)

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    galen-starkyler

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    C’est au moment où les assiégeants de l’Académie ont daigné se montrer que j’ai cessé ma ronde de sniper et que je suis descendu de mon perchoir. À raison.
    Nous venions enfin de faire la rencontre des quelques premiers Maraudeurs du Côté Obscur et de leur meneur, un certain Eylon, qui venait nous prendre par la force et la pression nos jeunes novices. Un marché fut même proposé auquel Kinsa et moi devions servir d’échange pour sauver les deux jeunes padawans retenus en otage ; je connaissais assez ma camarade twi’lek mando pour savoir qu’elle ne nous livrait pas sur un plateau d’argent sans une stratégie en tête. Nous avons donc fait comme ils souhaitaient mais, au lieu de rendre les armes, nous avons démontré qu’ils avaient tort de nous sous-estimer. Nous, deux jeunes chevaliers Jedi qui ont vécu des situations pires que celle-ci.
    Je me retrouvais donc à me confronter avec mes capacités de gardien un twi’lek patibulaire appelé le Grand Maak et un des maraudeurs. Les deux hommes pensent qu’à deux ils me sont supérieurs mais ils ignorent à quel genre de duelliste au sabre ils se trempent ; mon sabre-laser en main, je donne libre cours à mon expérience acquise du Shien contre leurs épées en cortosis. Le combat à deux contre un est indéniablement en ma faveur, mes attaques et mes défenses les placent dans une situation délicate et les obligent à anticiper et éviter ma lame en horizontale. Et tout en usant de préhension et de tutaminis, je termine en beauté par un sun djem qui frappe les deux armes à l’emplacement de la garde puis, mon sabre éteint, un usage de mes pouvoirs télékinétiques pour les entrechoquer l’un contre l’autre. Le choc est assez brutal pour qu’ils finissent assommés.

    Nos quatre adversaires sont dorénavant hors d’état de nuire, du moins, nous partons chacun en duo pour nous rendre vers un objectif précis. Je m’enfonce dans la jungle de Yavin IV, accompagné du jeune squamatan Kavik, pour trouver le générateur de bouclier et le détruire. En privant ce groupuscule de maraudeurs en leur meilleur moyen d’isolement, nous pouvons ainsi compter sur des renforts et les empêcher de prendre l’avantage. Je cours de manière silencieuse entre les arbres et végétaux moyens d’environnement semi-tropical, usant de mes sens de Jedi pour suivre une piste qui pourrait me conduire à notre but. La jungle est silencieuse de manière ordinaire, avec les bruits et mouvements de la faune nocturne, tandis que le padawan et moi avançons en nous enveloppant de ce silence pour masquer notre venue. Peu à peu, nous nous approchons de l’endroit.
    Je m’arrête à un bon demi-kilomètre de distance et m’accroupis pour observer la scène, utilisant ma vue amplifiée pour discerner les moindres détails : le générateur de bouclier est une grande borne métallique et électromagnétique dotée d’une parabole à faisceau, un modèle portatif identique à ce que ressemblait l’immense appareil sur Endor qui entourait la station de combat Impériale. Il est placé dans une petite clairière ombragée et bien située pour que le rayon de champ de force puisse étendre sa zone sur tout le secteur académique ; je repère de même que cinq maraudeurs, vêtus de manière identique et armés de la même lame, patrouillent autour de l’engin et s’occupe de lui.
    Posté à côté de moi, le jeune padawan squamatan est curieux de ce que j’observe.

    Kavik (murmure) : - Est-ce qu’on l’a trouvé ?
    Moi (murmure) : - Oui, le générateur de bouclier est devant nous. Dans une petite clairière à bonne distance de l’Académie et gardée par cinq maraudeurs.
    Kavik (murmure) : - Comment va-t-on faire pour vaincre cinq maraudeurs ? De ce que j’ai vu lors de notre capture à Menna et moi, ils ont l’air bien armés et coriaces en groupe.
    Moi (murmure) : - Ils pensent qu’avoir le nombre et les meilleures armes est suffisant pour paraître imposant et difficile à espérer vaincre. C’est une stratégie guerrière aussi vieille que ne l’est nos différentes civilisations et régimes. Étant donné qu’ils ont une certaine maîtrise du côté obscur, ils sauront que nous sommes là avant même que nous aurons atteint l’orée de leur clairière.
    Kavik (murmure) : - Mais vous sauriez comment vous occupez d’eux, n’est-ce-pas ?
    Moi (murmure) : - Tout ce qu’il nous faut, c’est créer une diversion. On peut faire une croix sur l’attaque à distance parce que je n’ai pris sur moi mon fusil-sniper. Il ne nous reste donc plus qu’à prendre des alliés temporaires.
    Kavik (murmure) : - Quels alliés ?
    Moi (murmure) : - Viens, suis-moi.

    Je fais un détour vers la partie gauche et je me rends dans un bosquet naturel, dans les bois profonds, où je sais que certains mammifères se terrent. Je préconise à Kavik de rester à côté de moi tandis que je fouille du regard les rochers amassés en cercle difforme où certains dissimulent de larges creux de terriers. Je sonde même l’endroit pour m’assurer qu’ils en y a par ici et j’avais bien raison. Au bout de quelques minutes, des locataires du bosquet surgissent hors de leurs tanières.
    Les trois chats-mankas s’approchent de nous d’un pas félin, nous observant d’un œil vigilant et curieux ; ils ne s’attendaient pas à voir en pleine nuit des visiteurs. Ils se contentent de feuler et évitent de rugir, conscients qu’ils réveilleraient leurs petits endormis et à l’abri. Kavik est terrifié par les trois mammifères qui nous entourent mais je le rassure grâce à une légère vague apaisante.
    Je commence à m’avancer vers le chat-manka devant moi, le plus costaud des trois, et celui-ci s’arrête devant moi pour lever la patte avant et m’empêcher de s’approcher. Je campe devant lui.

    Moi : - Ami chat-manka, je ne te crains pas. Je ne fuirais pas face à toi.
    Kavik : - Galen, mais qu’est-ce que vous faites ?
    Moi : - Du calme Kavik, laisse-moi faire.

    Le chat-manka costaud m’observe en continuant de feuler mais je sens qu’il est surpris par l’absence de peur en moi ; ses deux compères sont aussi campés autour de nous et observent la scène. Je sens que Kavik n’est pas rassuré alors je décide de passer directement à l’action.

    Moi, tendant la main : - Je suis venu en paix. (Le chat-manka commence à baisser sa garde.) Je suis venu pour demander ton aide. (Le mammifère m’observe avec plus de confiance que de peur.) Des êtres mauvais ont envahi notre chez-nous et ont investi ton territoire de chasse. Aidons-nous mutuellement à les renvoyer d’où ils viennent. Pour le bien des tiens.

    Le chat-manka me met aussitôt à grogner de détermination puis il feule à ces autres compères, qui semblent comprendre ses intentions. En me regardant une dernière fois, je lui indique du doigt la direction et il s’élance avec les deux autres dans une course féline. Comme pour une chasse. Le temps que nous les rejoindrons, nous pourrons profiter de la situation pour mettre les maraudeurs hors d’état et remplir notre objectif. Le jeune squamatan, à côté de moi, est impressionné.

    Kavik : - Ça alors… Comment vous avez fait pour les convaincre ?
    Moi : - Les voies de la Force sont impénétrables jeune padawan. En réalité, je n’ai fait qu’appliquer l’amitié animale, une variante persuasive de la télépathie et de l’empathie.

    Le jeune padawan me regarde ensuite avec des étoiles dans les iris. Je le ramène aussitôt à l’ordre et nous nous rendons à notre tour vers la petite clairière. Nous arrivons à son orée et assistons à une panique générale des maraudeurs qui tentent de survivre à la fureur sauvage des chats-mankas. Chacun des félins bondit et lacèrent les guerriers humanoïdes tandis qu’ils se défendent du mieux qu’ils peuvent contre les trois mammifères. Je suis assez satisfait de ma tactique.

    Moi : - Le tour est joué.
    Kavik : - La diversion fonctionne, elle fonctionne vraiment.
    Maraudeur 1, nous remarquant : - Des Jedi ! Laissez tomber les mammifères et allons arrêter ces sales adeptes de la lumière.

    Deux d’entre eux réussissent à se débarasser d’un chat-manka en l’envoyant avec une poussée puis rejoignent leur camarade pour venir se frotter à nous. Armés de leur épée, ils se sentent capables de nous avoir sans soucis ; je dégaine alors aussitôt mes deux sabres et foncent sur eux sans les allumer. Je ne le fait que lorsque j’arrive à leur niveau et que je les mène au dépourvu grâce aux tactiques combinées du Jar’Kai et du shokan ; les trois maraudeurs tentent de me frapper mais je renvoie leur lame avec force et habilité, créant des ouvertures où je peux frapper à mon tour. Seulement, je sens que leurs aptitudes au combat deviennent amplifiées par le côté obscur et leur visage devient déformé de rage. Je passe alors dans une tactique m’obligeant à utiliser mes compétences presque complètes en Shien So dans l’usage de mes deux sabres. Les lames pointées par le mouvement arqué de mes poignets, je laisse mes assaillants venir et je les contre-attaque de cette manière pour prendre l’avantage. Aucun d’entre eux ne comprend ce que je fais et n’arrive à bloquer mes attaques et contre-attaques. Toutefois, je ressens des difficultés à utiliser le Shien avec deux sabres et mon bras gauche n’est pas habitué à ce genre de pratique martiale. Si bien que j’opte pour un tour sur moi-même pour terminer de suite ; pas de chance, je suis prévisible et les lames de sabre ricochent sur leurs lames en cortosis. Mais au même moment, les chats-manka reviennent à la charge et mordent les trois maraudeurs après avoir bondi sur eux. Les trois maraudeurs sont gravement blessés et je leur ai subtilisés leurs armes. Ils prennent la fuite, leurs armures de cuir déchiquetées, et s’enfoncent dans la jungle. Les chats-mankas les poursuivent, après que le plus costaud m’ait salué.
    Je me tourne vers le générateur de bouclier et vois le jeune squamatan déjà à l’œuvre.

    Moi : - Alors tu t’en sors ?
    Kavik : - Pas vraiment. Les commandes refusent de m’obéir tant que je n’ai pas le code d’accès.
    Moi : - Et on ne pourra pas compter sur ces maraudeurs pour nous le donner gentiment.
    Kavik : - Dans ce cas, vous pourriez utiliser votre…
    Moi : - Kavik, se servir d’un sabre sur un générateur de bouclier est risqué. Les circuits pourraient exploser et nous serions gravement touchés par les flammes et les débris en fusion. On va stopper ce générateur d’une autre manière.

    Je m’approche du tableau de bord et sort d’une poche un tournevis cruciforme pour dévisser la plaque de commande ; je constate que les circuits et fils sont minutieux mais je prends une grande concentration pour trouver le bon fil. Deux minutes plus tard, je donne un coup de pince à un fil rouge airain et toute la machinerie s’arrête d’un coup. Pas d’explosion, pas de court-circuit. Le générateur est silencieux, hors service. Je respire.

    Kavik : - On a réussi !
    Moi : - Oui en effet. Mais… ce n’est pas encore terminé.

    Un mauvais pressentiment était survenu au moment de la coupure du fil. On dirait que d’autres maraudeurs ont profité de notre absence pour envahir l’enceinte de l’Académie.

    mardi 05 juin 2018 - 22:19 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Event

    Galen et Kinsa venaient de traverser le champ. Ils étaient désormais de l'autre côté. Ces maraudeurs n'auraient jamais dû proposer un tel échange, c'était clairement une erreur stratégique de leurs parts. Ils croyaient sincèrement pouvoir tenir en respect Galen et Kinsa ? La bonne blague. Aussi, je ne fus pas surprise en les voyant se défaire sans problème de ces types. Je me tournai vers Orvi :

    Moi : C'est moi ou ils ont décidé de se faire une sortie en amoureux ?
    Orvi : Étrangement, je pense la même chose. Ils vont sûrement en profiter pour détruire le champ magnétique.
    Moi : Oui. Et libérer Zokuron.

    En pensant au togruta, je serrai les poings. Ils le torturaient. Je faisais confiance à Kinsa pour le retrouver en vitesse mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de le secourir moi-même. Si seulement il n'y avait pas ce satané champ... Je me mis à respirer lentement : il fallait que je me calme ou Zokuron ne serait pas la seule victime de cette attaque. En effet, il y avait des padawans à protéger et en tant que Chevalière,  je ne pouvais les négliger au profit de mon petit ami.

    Orvi et moi continuâmes de longer le champ de force jusqu'à revenir à l'Arène Massassi. Pour l'instant, c'était calme, très calme. Trop calme, même.

    Moi : Il y a quelque chose qui cloche.
    Orvi : Je suis d'accord. Peut-être que...

    Brusquement, une explosion eut lieu à l'opposé, et la Force m'informa de la souffrance d'un Chevalier. Les fourbes ! Ils avaient attaqué en profitant de la surprise et de leur surnombre. Sans réfléchir, je fonçai dans cette direction à toute allure, me plongeant dans la Force pour aller plus vite. Orvi me suivait, laissant les padawans sous la protection des Chevaliers toujours sur place.

    En arrivant sur les lieux, je découvris qu'un bâtiment isolé et inutilisé avait été détruit mais il n'y avait nulle trace des maraudeurs. Soudainement, un tir fusa droit sur Orvi qui le dévia à l'aide de son sabre. Je dégainai alors le mien et restai sur mes gardes. Ils n'étaient pas loin. Dos à dos avec le Chevalier, nous étions tous deux tendus. Qui savait ce qu'ils préparaient ? Le moins que l'on puisse dire, c'était qu'ils étaient discrets. Je me demandais également où se trouvait le Jedi dont j'avais perçu la souffrance. Je n'eus cependant pas le loisir d'y réfléchir davantage : un tir de roquette nous surprit et nous nous séparâmes pour l'éviter d'une roulade.

    Puis une salve de tirs s'abattit sur nous, de tous les côtés. Je les déviai tous avec plus ou moins de difficulté, habituée à cela. Ils n'étaient pas aussi doués au tir que Kinsa, ceux-là. Grâce à la Force, je prévoyais toutes les menaces mais je voulais désormais savoir où ils étaient pour leur faire passer l'envie de s'en prendre aux Jedi, alors je me plongeai dans la Force. Tout autour de nous, cachés dans les décombres. Ils étaient une douzaine. Parfait, ça faisait six chacun.

    Moi : C'est parti !

    Tout en déviant les tirs qui continuaient de pleuvoir, je fonçai droit sur le maraudeur le plus proche. Pris au dépourvu, il résista à peine et je pus l'assommer sans difficulté.

    Moi : Et d'un !

    J'allais continuer lorsque le reste des maraudeurs sortit de leurs cachettes, un Jedi mal en point en otage. Instantanément, Orvi et mois cessâmes les hostilités. Il était hors de question de le mettre en danger, déjà qu'il était bien amoché. Le chef du groupe était une femme entre deux âges, un rictus plaqué au visage.

    Elle : Salut, petits Jedi, je vois que vous comprenez rapidement ce qu'il faut faire. Mais pas forcément de la manière qu'il faut.
    Orvi : Comment ça ?
    Elle : Nous n'avons aucune raison de garder ce charmant Jedi en vie.
    Moi : Vous allez le...
    Elle : Tout à fait, petite. Je tiens seulement à vous présenter le sort qui vous attend tous.

    Et là, elle colla le canon de son blaster contre la tempe du Jedi qui était évanoui - peut-être à cause de l'explosion. J'eus l'impression de voir la scène au ralenti. Il allait mourir, sous mes yeux impuissants. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, je devais agir. J'avais choisi de devenir Jedi pour éviter ce genre de situations, justement. Je ne voulais plus rester impuissante.

    Je réagis au quart de tour, envoyant une puissante Poussée de Force sur le groupe de maraudeurs qui fut envoyé valser dans les airs, le Jedi y compris. Puis, ne leur laissant pas le temps de se ressaisir, je me précipitai sur la femme en réduisit la distance qui nous séparait d'un saut de Force. Pendant le laps de temps où j'étais en l'air, j'eus le temps de tirer sur un maraudeur qui s'effondra sans comprendre ce qu'il se passait. De son côté, Orvi s'était également mis en action : il mettait le Jedi à l'abri.

    J'engageai le duel face à à la cheffe du groupe. C'était elle que je visais, mais je devais également faire attention aux dix autres maraudeurs. Effectivement, je me retrouvai rapidement soulevée par Télékinésie et un tir m'atteignit à l'épaule. Grimaçant, je me défis de ce traquenard en envoyant une poussée de Force sur le maraudeur à l'origine de la préhension puis je bondis hors du cercle, vite rejointe par Orvi. À deux, ça allait être plus simple.

    Effectivement, nous nous débarrassâmes de la moitié des maraudeurs en cinq bonnes minutes. Mais les plus doués n'avaient pas encore été éliminés. Il y en avait notamment un doté d'un sabre laser tandis que la femme portait une épée en cortosis. C'était mauvais, ça. Sans que je ne m'en rende compte, Orvi s'était attribué le maraudeur au sabre laser. Moi aussi j'aurais bien voulu le combattre !

    Esquivant le combat face à la cheffe, je combattis les deux autres maraudeurs en me servant des techniques que m'avaient apprises Kinsa pour faire face à plusieurs adversaires. Ce fut d'ailleurs le premier qui mit hors d'état de nuire le second en me tirant dessus. Le problème, c'est que je m'étais baissée et que le tir avait fait mouche sur son compagnon. Ensuite, un tir de ma part avait suffit à le paralyser.

    Il ne restait plus que la cheffe : Orvi en avait fini avec son adversaire et s'était occupé du dernier maraudeur.

    Moi : À nous deux, petite.

    Sa lame de cortosis posait problème : il fallait que je fasse sans sabre. Pendant plusieurs minutes, le combat s'éternisa puis je trouvai le moyen de l'accélérer en déviant son bras et en activant mon sabre pour lui transpercer l'épaule. Elle recula en chancelant et alors que j'allais la mettre hors d'état de nuire, Orvi surgit de nulle part et utilisa l'Étourdissement de Force sur elle.

    Moi : Eh ! Tu as volé mon adversaire !

    Le Chevalier sourit mais ne dit rien. Il se rendit au chevet du Jedi que nous amenâmes rapidement à l'infirmerie, à l'abri. Mieux valait ne pas le laisser dans ces environs. Nous supposâmes qu'il guettait la venue des maraudeurs du haut de ce bâtiment avant qu'il n'explose, d'où ses blessures. Les maraudeurs espéraient probablement que nous venions plus nombreux en voyant l'explosion. Ils s'étaient bien trompés.

    Soudain, un mauvais pressentiment m'envahit.

    Orvi + moi :  Ils attaquent l'Arène.

    samedi 30 juin 2018 - 15:05 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Le campement de ceux qui nous attaquaient se situait profond dans la jungle, dans une des rares clairières où on pouvait installer des tentes sans être gênés par les troncs des imposants arbres de Yavin IV. Heureusement, ces derniers nous dissimulaient, la jeune Cathar et moi, ce qui nous permit d'approcher un maximum sans être repérées ; assez près pour que je parvienne à compter le nombre d'énergumènes qui étaient restés là-bas. Leur faible effectif m'étonna : ils étaient quatre ou cinq, à tout casser. Comptaient-ils vraiment nous menacer avec si peu de troupes ?

    Ou alors...les autres étaient partis attaquer l'Académie. Comment le savoir ? En tout cas, de mon côté, je connaissais ma mission : sortir Zokuron de là. J'espérais qu'il allait bien... Je tenais beaucoup à mon padawan.

    Moi, chuchotant à Menna : Est-ce que tu as vu où ils emmenaient Zokuron ?

    La jeune Cathar prit un temps pour se souvenir de ce qui s'était passé durant sa brève captivité, avant qu'elle serve d'otage et soit libérée par Galen et moi.

    Menna : Je pense qu'ils l'ont gardé dans cette tente, là, la plus près de la forêt. Mais je ne suis pas sûre qu'ils ne l'aient pas déplacé entre temps.
    Moi : Attends, laisse-moi faire.

    J'avais eu une idée autre que foncer à l'aveuglette. Comme j'avais acquis mes réflexes de mission avant de savoir que j'avais la Force, je n'avais pas toujours l'automatisme d'y avoir recours, mais au fil des années je m'étais forcée à envisager cette solution en premier. Ainsi, je fermai les yeux et me plongeai profondément dans la Force, me concentrant uniquement sur les présences. Grâce à mon lien maître-padawan avec Zokuron, je pourrais le localiser précisément dans le campement, étant donné que chaque personne avait une résonance particulière dans la Force.

    Après quelques secondes de concentration, je sentis enfin la signature de Zokuron à l'endroit que Menna m'avait indiqué. Dans le même temps, certaines de ses émotions me parvinrent de plein fouet : peur, souffrance...à en juger l'autre présence qui se tenait près de lui, il était en train d'être torturé ! Je serrai les dents, mais me forçai à maîtriser ma respiration. M'énerver ne servirait à rien.

    Menna : Alors, c'est quoi le plan ?
    Moi : J'aimerais bien dire "on attaque le campement", mais j'aimerais bien essayer une technique plus discrète. Voilà ce qu'on va faire. On va aller juste derrière la tente où Zokuron est retenu prisonnier. Avec la télékinésie, on va faire bouger ces branches et ces feuilles là-bas, à l'opposé, comme ça ils penseront qu'on y est et iront vérifier. S'ils n'y vont pas tous, enfin si celui de la tente n'y va pas surtout, je m'occuperai de l'assommer proprement.
    Menna : Compris.

    Notre duo improvisé se déplaça jusqu'à derrière la tente et je comptai sur mes doigts jusqu'à trois avant de donner le signal à Menna d'user de la télékinésie sur les feuillages de concert avec moi. Aussitôt, je vis un Twi'lek, que j'identifiai comme un des anciens Envoyés, sortir de la tente avec des grands pas. Je n'hésitai pas : je m'approchai discrètement, soulevai le tissu et balayai l'espace du regard. Zokuron était attaché à un poteau posé sur une dalle en durabéton d'un poids visiblement très conséquent. Le jeune Togruta paraissait mal en point, il était plutôt amoché au niveau du visage mais pas seulement, si on se fiait à sa façon de se mouvoir lorsqu'il me vit.

    Zokuron : Maître !
    Moi : Salut Zokuron. Je n'ai pas beaucoup de temps, mais pour la faire courte je suis là pour te libérer.
    Zokuron : Merci...
    Moi : Je suis ravie que tu sois en vie, au fait. Je n'aurais voulu perdre mon padawan pour rien au monde.

    Je m'accroupis et me servis de mon sabre laser pour trancher ses chaînes, puis l'aidai à se relever. Il trébucha, alors je m'occupai de le soutenir en passant son bras par-dessus mes épaules. Nous devions nous dépêcher, le bruit de mon sabre avait sûrement alerté nos ennemis. Je les entendais déjà qui se précipitaient vers la tente. Heureusement, nous réussîmes à nous faufiler dans la dense jungle avant qu'ils arrivent et à retrouver Menna.

    Moi. Éloignons-nous autant que nous le pouvons ou nous allons nous faire prendre. Menna, aide-moi à porter Zokuron.
    Zokuron : Non, ça va. Avec la Force, j'arrive à marcher.
    Moi : Très bien. Il faudrait que je trouve un endroit sécurisé pour vous, pour que je puisse aller me battre. Mais je ne veux pas vous laisser seuls... Baissez-vous !

    Aussitôt, les padawans se dissimulèrent derrière un bosquet. Les Maraudeurs et leurs compères étaient visiblement à notre recherche... Si nous étions découverts, je n'aurais autre choix que de me battre. Roh, et puis...depuis quand est-ce que je reculais devant un combat ? Ce serait l'occasion de tester mes techniques de Sokan. Je fis signe aux deux plus jeunes de rester cachés et jallis comme un diable sorti de sa boîte. J'atterris juste derrière un mercenaire à qui j'assénai un coup de coude aux cervicales, suivi d'un coup de pied sur l'arrière du genou, ce qui le fit tomber par terre, avant de terminer tout ça avec un bon petit coup de pied à la tête pour l'envoyer faire de beaux rêves.

    Sur le suivant je fis tomber par télékinésie une branche qui le heurta violemment, assez en tout cas pour l'assommer avec une implication minimale. Afin d'avoir un effet de surprise, je grimpai sur un arbre et me perchai sur la plus solide branche parmi celles qui étaient près du sol, et attendis que le Twi'lek vert passe en dessous pour lui tomber dessus, littéralement. Dans un mouvement de lutte mandalorienne emprunté aux techniques Echani, je le fis passer par dessus ma tête après m'être mise dans la position requise et l'avoir frappé bien fort aux lekkus, le point faible de ceux de mon espèce. Ce n'était pas pour rien que je protégeais précautionneusement les miens.

    Il se releva et dégaina sa lame en phrik, visiblement. Après quelques passes d'arme, il tenta de m'expulser d'une Poussée de Force bien sentie, mais pas assez puissante pour me faire reculer de plus d'un demi-mètre. Par contre, je renouvellai ma vieille technique de projection contre quelque chose de dur – un tronc d'arbre en l'occurence, avant de lui tirer dessus avec mon blaster en mode paralysant.

    Le quatrième et le cinquième arrivèrent en même temps, attirés par le raffût. Il s'agissait de deux mercenaires non sensitifs, que je défis assez rapidement en prenant soin de neutraliser leur armement en premier lieu, sans lequel ils étaient pratiquement inoffensifs. Puis, je me retournai vers Zokuron et Menna, qui sortaient de leur cachette. J'étais certaine que s'ils n'avaient pas été aussi affaiblis par la torture des Maraudeurs et des Envoyés, ils se seraient joints au combat.

    Moi : Eh bien, une bonne chose de faite !

    dimanche 01 juillet 2018 - 23:10 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Event

    Je me dirigeai en courant vers l'Arène. L'arène... le lieu dans lequel était tous les padawans, toute la prochaine génération, protégée par des Chevaliers qui devaient composer avec le fait que les maraudeurs mettent la pression sur les plus jeunes. Dans cette arène, il y avait Ilan, mon demi-frère... il ne fallait pas qu'il lui arrive quelque chose, je ne le permettrai pas. Personne ne devait mourir. Il y avait aussi Lysandre... Et Zokuron avait été sauvé par Kinsa, heureusement. J'étais certaine qu'elle l'avait libérée.

    En entrant en trombe, je constatai que les plus jeunes apprentis s'étaient retirés au fond, protégés par des padawans confirmés et des Chevaliers tandis que d'autres menaient le front contre les maraudeurs en faisant en sorte qu'ils n'approchent pas. Toutefois, je repérai trois très jeunes padawans qui étaient menacés par deux maraudeurs et n'hésitai pas une seconde : je tirai sur le premier qui s'effondra et sautai sur le deuxième pour lui asséner un coup du pommeau de mon sabre dans la nuque.

    J'avisai la plus jeune des trois qui tremblait et posai une main réconfortante sur son épaule :

    Moi : Tu n'as plus à t'inquiéter, il ne vous arrivera rien. Ni à toi, ni à tes camarades. Et maintenant file te cacher dans les gradins avec eux.

    Je les couvris le temps de leur fuite et leur recommandai de ne pas se montrer tout en mettant mon doigt devant ma bouche pour leur signaler qu'ils devraient être discrets. Sitôt cela fait, je fonçai dans le das, tirai sur le premier venu et arrivai juste à temps pour dévier un tir qui aurait dû abattre un padawan. Ce dernier était d'ailleurs toujours figé de stupeur. Je lui envoyai une Poussée de Force pour l'écarter puis donnai un coup de pied dans le plexus du tireur.

    Notre situation était critique : la pression était mise sur les plus jeunes qui, à cause de la peur, ne parvenaient à se défendre correctement. C'était compliqué de repousser les maraudeurs tout en protégeant les padawans qu'ils n'hésitaient pas à mettre en danger. Ils affluaient toujours plus nombreux - même si en vérité, ils ne l'étaient pas tant que ça, ils avaient seulement bien choisi leur offensive.

    Le Jedi à côté de moi s'effondra soudainement, touché à l'épaule. Je retins un juron et envoyai une Poussée de Force aux attaquants les plus proches pour lui permettre de se retirer. J'enchaînai par un coup de poing dans le nez du plus proche et voulus le finir quand quelqu'un le fit avant moi.

    Moi : Eh !
    Kinsa : Tu n'avais qu'à agir plus vite.
    Moi : Voleuse !

    Je tirai sur un maraudeur qui s'approchait trop et déviai plusieurs tirs de blaster tandis que Kinsa me gratifiait d'un "Normalement, on dit merci.".

    Moi : Zokuron va bien ?
    Kinsa : Oui, ton petit ami est en sécurité. Tu vas lui sauter dans les bras ?

    Une Poussée de Force combinée eut raison des maraudeurs de ce côté-ci : il nous fallut juste leur tirer dessus un à un, aidées de quelques autres Chevaliers.

    Moi : K-Kinsa !

    Je piquai un fard qui la fit sourire. Nous fonçâmes sur les maraudeurs restants qui tenaient en respect plusieurs padawans. La partie allait être serrée... Un maraudeur fit l'erreur d'attaquer et nous pûmes les écarter de leurs otages. Je me retrouvai dos à dos avec Kinsa :

    Moi : Ne me décrédibilise pas sur le champ de bataille, euh !
    Kinsa : Ça te gêne quand je prédis ce qu'il va se passer ?

    Je fis une technique de corps à corps au premier maraudeur venu et eus droit à un court duel au sabre laser contre une vibro-lame.

    Moi : Quand tu le cris, oui.

    Je surpris le regard intrigué d'un maraudeur suite à notre discussion. Je pressentis la venue d'un autre adversaire et eus l'idée d'utiliser l'Inertie. Je sautai sur celui qui arrivait en prenant appui sur son cou comme si c'était le sol - il s'effondra - puis je m'en servis pour bondir sur l'autre qui me vit arriver en défiant les lois de la gravité. Pris de court, il ne put se défendre et mon sabre trancha net son blaster tandis qu'un coup de pied dans les parties le mettait définitivement hors d'état de nuire.

    Moirouge écarlate : Mais oui, j'avoue, je vais lui sauter dans les bras.

    dimanche 15 juillet 2018 - 20:43 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    L’Académie ne devrait plus être très loin à présent, et elle est sûrement en pleine offensive de la part de ces maraudeurs du Côté Obscur. Bien que leur générateur de champ de force ne leur serve plus à grand-chose à présent, puisque j’ai saboté l’engin, ils ont profité de l’absence des deux chevaliers compétents à la sauvegarde du lieu et de ses résidents. Sauf qu’en retirer deux ne diminue en rien la défense, puisque Zadyssa assure en tant que gardienne maintenant et certains padawans ont suffisamment été entraînés pour aider les autres chevaliers. Et pourtant, cette défense peut faillir d’un moment à un autre et il y aurait alors une brèche exploitable pour l’ennemi.
    Je me précipite donc vers la zone des temples massassi, accompagné du jeune squamatan Kavik, pour revenir participer à la bataille désespérée pour protéger nos jeunes initiés. Je traverse cette jungle en sachant exactement où je cours et quels obstacles je franchis grâce à mes sens de Jedi. Il me faut quelque fois attendre Kavik, qui ne va pas à la même vitesse augmentée de course que moi, mais il finit toujours par me rattraper. Et en quelques minutes… nous atteignons la clairière de sable et de terre qui sert de place d’atterrissage pour l’entrée de l’Académie.

    L’endroit est désert, pas de trace de nos derniers adversaires avant notre séparation avec Kinsa et Menna, puis je sonde les lieux pour m’assurer que personne ne va nous surprendre. Des traces de vie remuent à l’intérieur de l’arène massassi, où les autres chevaliers sont en train de repousser vaillamment les maraudeurs, mais il n’y a pas d’autre ailleurs. Je me questionne aussitôt sur les compétences de ces maraudeurs : se pourrait-il que certains aient la capacité de se camoufler aux sens Jedi ? Si c’est le cas…

    Moi : - Kavik, j’ai un service à te demander.
    Kavik : - Bien sûr maître Galen.
    Moi, légèrement gêné par l’ajout du « maître » : - Rends-toi à l’arène massassi, tente de trouver Kinsa si elle y est et préviens-la que certains maraudeurs ont possiblement camouflé leur présence à nos sens de Force. Et si elle n’est pas là, dis-le à Zadyssa.
    Kavik : - Mais et vous ?
    Moi : - Je vais tenter de les retrouver à ma manière et de les contenir le temps que les autres viennent en renfort. Kavik, tu dois me faire confiance. Rends-moi ce service et on pourra sauver notre académie. S’il-te-plaît.
    Kavik : - D’accord. Bonne chance chevalier !

    Le jeune padawan me quitte en courant vers le bâtiment massassi d’arène puis disparaît dans la semi-obscurité. Je m’assure qu’il ne lui arrive rien en sondant les lieux, même si sa formation est bien avancée, puis je me reporte sur ce que je compte faire. Je me dirige d’un pas militaire vers l’entrée de l’académie, gravit les marches une à une puis je pénètre dans le grand hall. L’éclairage est éteint, ce qui plonge l’intérieur dans une semi-obscurité contrastée avec la lueur du ciel, et les deux ailes de l’infrastructure ancienne sont silencieuses. Je reste un moment immobile, scrutant les deux couloirs avec ma vue normale, lorsque j’en appelle à mes sens amplifiés pour savoir où me rendre cette fois.
    Je me concentre en fermant les yeux, me sert de mon apprentissage pour éveiller mes facultés puis je patiente pour que les flux de la Force viennent m’aider. Je décide de me fier à mon ouïe et je tente de l’élargir dans toute une zone proche du bâtiment. Mon écoute de la Force s’active petit à petit et son champ d’action augmente et se rétracte tel un sonar sur la zone établie. D’abord le silence.
    Enfin, je distingue des bruits de pas, des mouvements de combinaisons et des murmures caverneux. Rien qu’en écoutant, je peux savoir qu’ils ne sont pas moins d’une dizaine et bien armés. Mais le plus gênant dans tout ça, c’est que ces maraudeurs se rendent… aux archives de l’Académie. Je cesse d’employer l’écoute puis je me dirige tout droit vers le couloir de l’aile des classes. La même où se trouve aussi la chambre du Conseil et la salle des archives. Mon intuition me dit que leur venue dans cet endroit sera tout aussi horrible que de vouloir faire exploser l’Académie.

    J’arrive sans me presser devant la salle des archives et constate que la porte est bien ouverte. Je m’avance encore un peu plus et assiste à une scène regrettable : la dizaine de maraudeurs et leur meneur s’approchent de trop près des rayonnages et banques de données avec leurs armes et leur mauvaise aura. Je sens même Eylon arquer un sourire sadique sur ses lèvres.

    Eylon : - Allez-y, défoulez-vous. Faites de toute cette connaissance ignoble un brasier de crainte et de désespoir. Ils se rendront trop tard que leur Ordre ne tiendra plus debout pour longtemps.
    Moi : - Vous sous-estimez beaucoup trop le potentiel du nouvel Ordre.

    Le chef maraudeur se retourne de stupéfaction, tout comme les autres guerriers obscurs en pleine action, et il me voit me dresser entre les deux battants de porte dans une posture tout aussi sereine que de défi. Le maraudeur ne semble pas avoir tenu compte de mon propos en voyant son air mauvais et moqueur réapparaître.

    Eylon : - Vous devez être bien stupide pour venir nous empêcher de faire notre besogne… seul.
    Moi : - On me le dit souvent. Cependant, je ne suis pas du genre à risquer inutilement ma vie sans une moindre précaution. C’est pour cela que je me présente en tant que simple contretemps.
    Eylon : - Vous voulez servir de contretemps ? Vous n’y arriverez pas, chevalier Arek.
    Moi : - Laissez-moi vous ôter ce doute…

    Eylon fait un geste de main pour demander à ces camarades de venir vers moi.

    Eylon : - Vous vous croyez capable de nous retenir assez longtemps pour que vos camarades arrivent mais vous ne faites rien d’autre que vous voiler la face. Vous êtes seul, Arek, et vous n’êtes pas invincible. Nous allons vous massacrer et laisser vos restes à votre ordre… sauf si vous reconnaissez que vous avez perdu d’avance et que vous nous laissez emporter vos aspirants. Que préférez-vous ? Vivre… ou mourir ?
    Moi : - Vous n’avez aucune emprise sur moi ni mon ordre…

    Je tends mon bras gauche plié au niveau du coude et j’appelle la Force. La grande table de travail remue aussitôt et semble bondir du sol pour voler vers les maraudeurs ; ceux-ci ne voient arriver la table vers eux que trop tard et ils n’ont pas tant le temps de réagir que le meuble les envoie se coller contre le mur. Seul Eylon a eu le réflexe de sauter et d’éviter… pour redescendre et se préparer à combattre. Je sors aussi mon sabre et me prépare à lui couper toute tentative de délit.

    Eylon : - Vous avez tort de vous mesurer seul au Côté Obscur.
    Moi : - Je fais ce qu’il faut pour défendre ma « famille ».

    vendredi 20 juillet 2018 - 13:28 Modification Admin Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Evènement : le siège de l'Académie

    Je repoussai le dernier maraudeur d'un brutal coup de pied en plein plexus avant de l'envoyer s'écraser contre les gradins d'une Poussée de Force bien sentie, ce qui l'assomma proprement. Puis, je me retournai vers Zadyssa avec un grand sourire :

    Moi : J'ai gagné !
    Zadyssa : Maieuh. C'est pas juste.
    Moi : Tu t'es très bien débrouillée quand même. J'ai juste quelques années de pratique de plus que toi. Bon, le secteur est nettoyé !

    Je me tournai vers les autres membres de l'Académie en éteignant mon sabre laser.

    Moi : Les padawans, c'était parfait, je retiens votre performance. Je sais que vous devez être fatigués, mais je vais vous demander encore une chose : enfermez ces salopards en cellule. Il ne faudrait pas qu'ils se réveillent en liberté.

    Les padawans acquiescèrent, alors que le Squamatan, Kavik, arrivait en trombe, mais sans Galen. Je me dirigeai vers lui et l'interrogeai :

    Moi : Félicitations pour les boucliers. Où est Galen ?
    Kavik : Justement, il m'a demandé de vous dire qu'il soupçonnait certains ennemis d'avoir la capacité de se dissimuler leur présence dans la Force.
    Moi : Très bien. Où est-il à présent ?
    Kavik : Il n'était pas loin du grand hall quand je l'ai laissé.

    Je me concentrai dans la Force et cherchai la présence de Galen dans l'Académie. Pour avoir passé un bon bout de temps ensemble, nous avions un lien particulier, en plus de notre relation amoureuse. Je le repérai non loin de la salle des archives, où il semblait se rendre. Je rouvris les yeux et fit :

    Moi : Je vais le rejoindre, Zadyssa, tu viens ? Galen est assez fier pour ne pas appeler même s'il a un problème.
    Zadyssa : C'est étrange comme vous allez bien ensemble sur ce point...
    Moi : Tu n'as pas tort... Allez, allons-y.

    Nous laissâmes les autres Jedi de l'arène s'occuper des prisonniers et nous dirigeâmes vers l'aile des salles d'entraînement. En pénétrant dans la salle des archives, nous découvrîmes que Galen était sur le point d'affronter Eylon et une dizaine de ses comparses, mercenaires y compris.

    Eylon : Vous avez tort de vous mesurer seul au Côté Obscur.
    Galen : Je fais ce qu’il faut pour défendre ma famille.
    Moi : Et de plus, il n'est pas seul.

    Le leader des Maraudeurs dirigea son regard mauvais vers moi, tandis que j'activais mon sabre laser en même temps que Zadyssa, d'un air de défi. Au fil du temps, j'avais appris à me battre de concert avec Zadyssa, surtout que je lui avais enseigné des techniques de corps-à-corps à réaliser à deux pour troubler nos adversaires.

    Eylon : Encore vous !
    Moi : C'est drôle, on me dit souvent ça. Allons, Eylon, il serait peut-être temps de reconnaître votre défaite. Vos petits copains se sont faits battre à plate couture à l'arène et ne parlons pas de vos hommes que vous avez laissé au camp. Rendez-vous et aucun mal ne vous sera fait.
    Eylon : Dans vos rêves, Mandalorienne.
    Moi : Je me demande pourquoi on s'embête encore à leur demander de se rendre. Ils ne se rendent jamais.
    Zadyssa : Pour avoir la conscience tranquille, j'imagine.
    Moi : Ouais, ça doit être ça.

    Je fis un moulinet avec mon sabre et décidai de combattre en Sokan, ce serait l'occasion de le tester contre un véritable adversaire. La philosophie de cette Forme était le parfait inverse de celui du Djem So, la Forme de prédilection de mon petit ami, mais ce serait parfait si nous combattions ensemble. Il suffisait que je laisse Galen épuiser Eylon avec sa montagne de coups et que je frappe le coup décisif. Cela me laisserait également de l'énergie pour aider Zadyssa à défaire le reste de nos adversaires. Nous avions déjà discuté de ce genre de configuration, alors d'un seul regard nous nous comprîmes et nous jetâmes dans le combat.

    Il fallait aussi faire attention à ne pas abîmer les archives, qui contenaient un savoir précieux et peut-être unique. Je croisai ma lame bleue avec une rouge appartenant à une femme rousse, mais cette dernière me repoussa d'une Poussée de Force qui me jeta à terre. Sans réfléchir je profitai de cet élan inattendu pour glisser sous une table avant de faire un croche-pied à un Rodien et de dégainer mon blaster en mode paralysant. Toujours à terre, je tirai deux fois, une fois pour assommer le Rodien, la deuxième fois pour empêcher un Togruta de détruire irrémédiablement une étagère.

    D'un bond, je me relevai et pris appui sur la table pour donner un bon coup de pied dans le visage d'un tout jeune humain qui ne devait pas avoir plus de dix-neuf ans. Celui-ci tint pourtant bon et sauta à son tour sur la table. Mauvaise idée de sa part : après avoir paré un coup de vibrolame, je le frappai à l'entrejambe, ce qui le fit se plier et lâcher son arme, et j'en profitai pour lui tirer dessus. Il tomba sur le sol, mis hors d'état de nuire. Et de trois !

    Du coin de l'oeil, je vis que Zadyssa s'était déjà débarrassée de deux de ses opposants et que Galen affrontait Eylon et un de ses camarades seul. Je décidai alors de lui prêter main-forte, même s'il ne se débrouillait pas trop mal. Et puis, ça me donnerait l'occasion de vraiment me servir de mon sabre, qui était plutôt inutile quand il s'agissait d'assommer des gens.

    La plupart du temps, j'esquivais les attaques des deux énergumènes, usant des évasions que j'avais apprises lors de mon apprentissage du Sokan, dans le but de fatiguer et donc d'affaiblir mes adversaires. Jouer au chat et à la souris était largement plus épuisant pour le poursuivant, et puis j'avouais que je m'amusais bien. Toutefois, lorsqu'il fallait parer, ma lame était toujours là. À un moment, je me retrouvai en combat singulier contre Eylon, séparée de Galen qui héritait de l'autre, un Coway.

    Moi : On vous a déjà battu Eylon. Inutile de persévérer.
    Eylon : Le côté obscur est le plus fort !
    Moi : C'est marrant, c'est ce qu'ils disent tous, avant de perdre lamentablement.

    Ces petites piques étaient intentionnelles, évidemment, elles étaient destinées à le déstabiliser. Même s'il ne le laissait pas paraître, mes paroles resteraient dans son esprit et s'il y repensait, il pourrait faire un faux mouvement. Autrement dit : c'était utile. Mais pour l'instant, il ne laissait pas transparaître le moindre signe de déstabilisation, et attaquait au contraire de plus en plus fort, tandis que je ne cessais d'esquiver en attendant une ouverture.

    Il frappa au niveau de la tête dans une attaque qui aurait pu me coûter ma tête si je n'avais pas eu la présence d'esprit de me pencher, puis parai le prochain coup avant de me dégager. J'en avais assez d'esquiver : maintenant je devais l'amener à faire une ouverture pour que je lui administre un Cho Mai. Et Ceno m'avait appris une attaque qui produisait exactement cet effet... Je l'attaquai par le haut, ce qui le fit lever son sabre en garde haute pour parer, puis, comme si elle était animée d'une vie propre, ma lame acéléra soudain et, vive, trancha le bras droit d'Eylon au niveau du poignet dans un geste oblique.

    Moi : Vous avez perdu.

    De leur côté, Galen et Zadyssa avaient eux aussi fini leurs combats respectifs, et ce fut à Galen d'user de l'étourdissement de Force sur Eylon pour l'affaiblir assez pour qu'il s'évanouisse à mon coup de poing renforcé en Frappe de Force.

    Zadyssa : On a gagné ? Y'en a plus ?
    Galen : Je ne crois pas. Il faut demander. (en mettant son comlink en mode communication générale). Tout le périmètre est nettoyé ?

    Il reçut des assentiments de tous les côtés, ce qui nous confirma notre victoire. Soulagée, je me laissai tomber sur une des chaises, avant de taper dans les mains de mes deux camarades pour nous féliciter mutuellement. Nous avions bien combattu.

    dimanche 12 août 2018 - 20:12 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Enoliwen > C'est ici normalement ^^. Demande au cas où à Kinsa-Talik pour commencer ta fiche, elle te dira ce qu'il te faudra faire. Bonne chance.

    mercredi 29 août 2018 - 13:35 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Quelques jours après le siège de l'Académie, nous étions toujours nerveux. Rien d'étonnant : de nombreux Jedi avaient été blessés et certains étaient toujours à l'infirmerie. Mon padawan, Zokuron, par exemple, n'était pas encore en grande forme même s'il avait déjà eu l'autorisation de retourner à ses quartiers. Je l'avais dispensé d'entraînement pour deux semaines, lui laissant le temps de se remettre. Le Togruta était résistant, mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus.

    Les maîtres étaient rentrés il y avait à peine deux heures, et je venais de finir de leur faire un rapport de l'évènement. Ils s'étaient montrés préoccupés, mais soulagés que nous ayions réussi à repousser nos opposants. Puis, Orvi me contacta par comlink. Redoutant un problème, je m'éloignai un peu avant de répondre.

    Moi : Il s'est passé quelque chose ?
    Orvi : Je rentre de mission sur Bothawui. Il y a un jeune sensitif du nom d'Enoliwen qui a fait le trajet du retour avec moi, car il souhaiterait rejoindre nos rangs.
    Moi : Je m'en occupe. Amène-le dans le hall.

    Je me tournai vers les maîtres et m'excusai :

    Moi : Une affaire urgente, veuillez m'excuser.

    Je forçai le pas jusqu'au hall de l'Académie et y retrouvai mon ami Kiffar, accompagné comme il le disait d'un jeune Bothan. Je les saluai tous les deux et me présentai :

    Moi : Bonjour, je suis Kinsa Talik, la responsable de cet endroit. Je te souhaite la bienvenue à l'Académie Jedi.
    Orvi : J'ai rencontré Enoliwen au cours de ma dernière mission. J'ai ressenti sa sensibilité et je lui ai proposé de venir ici, sur Yavin IV, pour étudier les voies de la Force, mais dans un premier temps, il a refusé, sur conseil de ses parents. Mais finalement, alors que ma mission touchait à son terme, il a voulu m'accompagner, ce qui lui a malheureusement suscité une réaction agressive de la part de ses parents.
    Enoliwen : Ils ont dit qu'ils ne voulaient plus jamais me revoir...

    Compatissante, je mis ma main sur une de ses épaules, et le rassurai :

    Moi : Après vingt ans de propagande anti-Jedi, il est naturel qu'il y ait des conséquences. Je suis certaine qu'après avoir vu que tu seras devenu un messager du bien, ils changeront d'avis. La famille, c'est la famille. J'en sais quelque chose.
    Enoliwen : Je l'espère.
    Moi : Bien, alors... Allons à l'infirmerie faire un test de midi-chloriens pour vérifier tout ça, puis je te montrerai les lieux. Tu te sentiras bientôt comme à la maison ici.

    Le test fut positif, et je pus donc lui faire faire une rapide visite de l'Académie pour que le jeune Bothan commence à se familiariser avec son nouveau chez-lui. Je terminai par les salles de méditation, où je marquai un arrêt.

    Moi : Il reste une dernière formalité à accomplir. Sais-tu ce qu'est la méditation ?

    Enoliwen : Bonne présentation, ton personnage a l'air prometteur ! C'est rare d'avoir un Bothan, tu marques un point pour l'originalité. Je me suis permise de raccorder ton background au contexte galactique actuel. Pour la suite, avant de devenir officiellement padawan, tu dois décrire la première méditation de ton personnage. Comme toujours, si tu as des questions, n'hésite pas.

    vendredi 31 août 2018 - 21:42 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Je revins après quelques minutes dans la salle de méditation pour voir comment l'aspirant padawan se débrouillait. Mon arrivée parut sortir le jeune Enoliwen de son état méditatif et il tourna sa tête vers moi :

    Enoliwen : J'ai réussi ?
    Moi : Il n'y a pas vraiment de réussite, tu sais. Il s'agit d'un apprentissage continu qu'aucun Jedi n'a jamais terminé. Dis-moi, qu'as-tu ressenti ?

    Le Bothan marqua une pause pour réfléchir et expliqua :

    Enoliwen : C'était une sorte de fluide bienveillant, qui est partout à la fois... C'est ça la Force ?
    Moi : C'est comme ça qu'on la perçoit, effectivement. Bien, je t'ai déjà fait une petite visite de l'Académie, maintenant il faut que je te montre tes quartiers. Tu viens ?

    Il m'emboîta le pas, tandis que je me rendais dans l'aile réservée aux chambres, plus précisément dans la section des padawans. Comme dans tous les quartiers standard, la chambre possédait un lit, quelques étagères sur lesquelles étaient posées deux tuniques et une bure, une commode et un tapis de méditation.

    Moi : C'est un peu rustique, mais un Jedi n'est pas censé se reposer sur des possessions matérielles. On s'y habitue au bout d'un moment.
    Enoliwen : Bah, ça me va. Qu'est-ce que je ferai, en tant que padawan ?
    Moi : La majorité de ton temps sera dédié à l'entraînement, autant aux pouvoirs de la Force qu'à l'art du sabre. Ici, je suis responsable de l'enseignement de cette dernière discipline. Je te recommande également d'acquérir quelques connaissances théoriques d'histoire, de biologie, de mécanique et de géographie galactique, aux archives. C'est toujours utile quand on part en mission.
    Enoliwen : Quand est-ce que je pourrai partir en mission ?

    J'esquissai un sourire. Tous les padawans posaient cette question, et je devais bien admettre que quand je l'étais, je n'étais pas différente. En certains points, nous nous ressemblions tous.

    Moi : Ça dépendra en grande partie de ton maître, mais personnellement j'attends que mes padawans aient une certaine expérience en entraînement avant de les emmener sur le terrain. C'est dangereux, la plupart du temps, et la sécurité est essentielle.
    Enoliwen : Je comprends.
    Moi : En attendant, n'hésite pas à te faire des amis. La salle commune est faite pour ça, après tout, et c'est essentiel de bien s'entendre avec ses camarades. L'Ordre Jedi est une grande famille.

    Je balayai la pièce du regard, puis revint sur le Bothan, bienveillante.

    Moi : Pour aujourd'hui, repose-toi, découvre les lieux, parle aux gens. Ensuite, tu pourras commencer à découvrir les arts Jedi.

    Enoliwen : C'est un bon premier post, tu es désormais recensé comme padawan !

    samedi 08 septembre 2018 - 12:24 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Event : Le siège de l'Académie

    C'était fini. Nous avions gagné. L'Académie et tous ses occupants étaient saufs. Épuisée, je me laissai tomber par terre après avoir tapé dans les mains de Kinsa. Il ne fallait pas oublier que nous avions été privés de la fin de notre nuit, et le manque de sommeil combiné à des combats acharnés me rattrapait. Heureuse d'avoir réussi à conserver les archives intactes, je m'endormis sans même m'en rendre compte.

    Tout d'abord, je sentis vaguement qu'on me caressait les cheveux. Puis ce fut plus brusque et j'eus l'impression de m'être transformée en sac à patates. L'esprit encore embrumé, j'ouvris les yeux et constatai que j'étais toujours aux Archives et que Kinsa était agenouillée à côté de moi et continuai de me secouer dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle remarque que j'étais réveillée.

    Kinsa : Tu comptais dormir ici ?
    Moi : Je n'ai pas fait exprès...
    Kinsa, un sourire narquois aux lèvres : Oh, je m'en doute bien.

    Je me relevai après avoir saisis la main qu'elle me tendait.

    Moi : Il est...
    Kinsa : À l'infirmerie, oui.

    Elle me fit un clin d'oeil puis me poussa dehors.

    Kinsa : Allez, file le voir !
    Moi, rouge vif : Pas besoin de me pousser !

    Toutefois, je ne me le fis pas répéter pas deux fois et partis en courant rejoindre le temple principal dans lequel était situé l'infirmerie. Le coeur battant à tout rompre, je traversai les différents couloirs à toute vitesse puis déboulai enfin dans le lieu que je cherchai. Là, mes yeux se posèrent sur la personne que j'étais venue voir. Zokuron.

    Le Togruta à la peau violette était dans un sale état mais paraissait tenir le coup. Il était allongé sur un lit et Shina s'occupait de son cas. Elle m'adressa un sourire en m'apercevant.

    Shina : Zokuron, tu as de la visite.

    Mes yeux s'embuèrent lorsque je croisai son regard, ce qui m'étonna moi-même. Je me savais inquiète, mais pas à ce point... Traversant la distance qui nous séparait, je le serrai dans mes bras et posai ma tête contre son thorax.

    Zokuron : Ne t'inquiète pas, je vais bien.

    Mes paroles se transformèrent en murmure :

    Moi : Bien sûr que je m'inquiète.

    Je fermai les yeux, la tête toujours contre son thorax, et restai ainsi longtemps, écoutant son cœur battre. Je n'osai pas imaginer ce qu'il se serait passé si jamais ces maraudeurs avaient franchi le pas de non-retour en le torturant, s'ils n'avaient pas décidé d'utiliser les padawans comme otages. Zokuron m'enlaça à son tour et nous ne changeâmes pas de position, profitant de cet instant. 

    Je me fondis dans la Force afin de calmer mon rythme cardiaque qui s'était emballé puis redressai la tête et le fixai dans les yeux.

    Moi : Ne me fais plus jamais peur comme ça.
    Zokuron : Je pense que c'est moi qui dirai ça à l'avenir, rassure-toi.

    Nos lèvres s'effleurèrent et nous échangeâmes un long baiser qui aurait pu être agréable jusqu'au bout si la porte de l'infirmerie ne s'était pas ouverte quelques secondes plus tard. Sans cesser le contact, je tendis le bras, éjectai l'intruse d'une Poussée de Force tout en prenant soin de refermer la porte par Télékinésie. Ensuite, je me redressai.

    Zokuron : C'était...
    Moi : Oui. Attends-moi trente secondes, je reviens.

    Sitôt dit, je me relevai et me dirigeai d'un pas rapide vers la porte que j'ouvris à la volée. Je trouvai rapidement notre intruse, appuyée contre un mur.

    Moi : KINSA !
    Kinsa : Alors comme ça on utilise une Poussée de Force contre son ancien maître qui...
    Moi, la coupant : Tu n'as jamais...
    Kinsa : ... venait juste voir...
    Moi : Mais laisse-moi te sermonner euh !

    Il y eut un court silence.

    Kinsa : D'accord. J'ai eu le temps de voir, si tu veux savoir.

    Immédiatement, je virai à l'écarlate, ce qui la fit sourire.

    Kinsa : Tu rougis toujours aussi vite.

    Évidemment, je rougis davantage. Croisant les bras sur ma poitrine, je tournai la tête :

    Moi : Oui, ben je ne le décide pas.
    Kinsa : Bon, je vais passer le voir puis je vous laisse. Vous ne faîtes pas n'importe quoi, hein ?
    Moi : Tu sous-entends quoi, là ?
    Kinsa : Absolument rien.

    Elle alla entrer mais s'arrêta au dernier moment pour me gratifier d'un "Vous êtes trop mignons" avant d'entrer.

    samedi 08 septembre 2018 - 19:02 Modification Admin Permalien

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