Complétez votre formation Jedi (page 3)
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galen-starkyler
18427 Crédits Modo
Kinsa nous a raconté l'épisode de sa vie où elle est a fait face à ses émotions, et elle a choisi d'évoquer celui où Ceno a basculé de l'autre côté de la Force. Elle raconte les faits comme s'il datait d'hier et je me rappelle très bien de la scène qui s'était déroulé quand je suis arrivé : la pluie battante, un spatioport désert et le Jedi en grande armure mandalorienne bouillonnant de rage. Kinsa a eu le pire moment de son existence depuis ça. Son visage reflète encore les sentiments qu'elle a eus ce jour-là.Ensuite, Zadyssa a pris la parole et elle a parlé de l'époque où elle était sous la tyrannie de Law, le gars patibulaire qui l'avait prise en guise de marchandise à sa mère, et son récit me rappelle au combien elle était pâle comme le linge le jour où il est venu à l'Académie, Ilan en otage, pour la récupérer. Les émotions ressortent vraiment en elle ; Zadyssa ressent encore de la peur et elle le revit intérieurement.Est-ce que moi je montrerais aussi les émotions que j'ai ressenti dans un moment particulier ? Je ne le saurais que si j'en parle. Et ce moment est demandé, de toute façon.Pad : - Alors les garçons ? Je vous écoute.L'ex-Grand Maître nous informe que c'est notre tour. Dans un élan de narration que je n'ai pas préparé, je prends la parole après un court silence.Moi : - S'il faut raconter un évènement où on a fait face à ses émotions, je veux bien. Mais il y a eu tellement de choses dans ma vie de Jedi que je ne saurais quoi choisir. La plupart sont de banals moments heureux, des moments que n'importe quel Jedi aurait vécu.Pad : - Et si tu me parlais de ce qui t'est arrivé, durant ta fugue ?Moi : - C'est vrai que c'est l'évènement le plus riche en émotions de ma vie. À l'époque, j'étais tout juste le nouveau padawan d'Aynor, un petit humain qui n'est pas encore compris que le monde était dangereux. J'ai été attaqué par un massif, enlevé par une force noire invisible puis abandonner aux créatures de la jungle de Yavin. Cela a suffi pour me faire développer une phobie : la phobie de la Force. J'avais cette impression qu'elle voulait me faire du mal, qu'elle me mettait dans les pires situations qu'un malchanceux petit pada vivrait. J'avais donc décidé de quitter l'Académie, avec une seule chose en tête : rentrer chez moi et oublier la Force. Pourtant, elle me suivait et elle m'a conduit sur Ashla.Je reprends un peu mon souffle avant de continuer. Je me rends compte que parler de mon exil ne me fait rien ressentir. Peut-être parce que je n'ai pas encore parlé du plus grave. Pad est silencieuse et m'écoute d'une oreille attentive. Kinsa est aussi calme tandis que les deux padas sont attentifs.Moi : - C'est sur Ashla que j'ai commencé à reprendre confiance en la Force et à vaincre ma phobie. J'ai eu un maître par intérim qui m'a bien aidé et tout allait pour le mieux. Puis un jour, alors que je m'entraînais, ce maître m'a vu faire un petit accident et il a dit que je n'étais pas prêt à redevenir Jedi. (Je commence à ressentir de la colère) Avec les efforts que j'avais fait, je me sentais frustrée, trahi. Pour un accident de rien-du-tout, on me disait que je ne pourrais pas devenir un Jedi. Alors je me suis enfui, à nouveau, en courant les larmes aux yeux. On ne me faisait plus confiance, on ne me donnait plus de chance pour reprendre ce que j'avais délaissé par peur de la Force. (Je reprends un air calme) Mais je n'avais pas compris sur le coup que la Force me testait. Elle voulait voir si j'avais vraiment vaincu ma phobie et regagner ma foi de Jedi. Alors elle m'a menée, sans que je le sache, vers ma toute-première épreuve. (Je me mets à trembler un peu) Je m'étais retrouvé dans une version lugubre de mon jardin spirituel, un lieu où le froid et le silence régnait. J'étais seul, avec un sabre-laser ramassé sur le chemin. Et c'est là qu'ils ont surgit des brumes. Des ombres armées d'épées qui voulaient me tuer. Un instinct meurtrier dans leur regard. Je n'avais eu aussi peur de ma vie. Avec le sabre dans mes mains, je me suis défendu contre ses ombres. J'ai affronté ces êtres de cauchemar, incarnations de ma peur. Et j'avais réussi. Je me suis battu comme un Jedi, j'ai affronté ma peur à coups de sabre. Chaque fois que je repense à ce moment, je me dis que la peur est à double tranchant. Elle nous met dans une posture négative, nous rend fragile, mais elle nous permet aussi de comprendre que l'on peut affronter tous les dangers de la vie si on l'amadoue avec la force du cœur.Je termine enfin mon récit, mon esprit perdu dans mes pensées.mercredi 28 juin 2017 - 19:34 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Zokuron écoute le récits de ses camarades dans le silence, malgré les regards insistants de maître Brûle pour les inciter, lui et Galen, à prendre part. En fait, s'il reste muet cette fois-ci, c'est parce qu'il est embêté. Embêté car il ne connait aucun jedi dont il pourrait étudier le comportement émotif à un moment donné, hormis ceux ici présents en ce moment même. Embêté aussi d'une autre part, car plus il écoute les autres jedi, et plus des mots durs à leur encontre montent en lui. Hors, il ne veut pas prononcer de tels mots durs à leur encontre, et encore moins dans un moment pareil. C'est pourquoi, lorsque Galen achève son exemple et lorsqu'il pressent le futur regard insistant de la maître, il demande d'un ton neutre et songeur pour masquer le reste:
Zokuron: Maître Brûle, si vous le permettez, j'aimerais apporter un ajout à votre cure de guérison pour le chevalier Talik ?
Le togruta avait fait exprès de nommer Kinsa de cette manière, marquant une prise de distance.
Padmée: Je t'en prie.
Zokuron: Hum, il me semble que les émotions du chevalier sont comme un barrage qui retient un grand lac. Pour le briser, vous lui proposez de le démanteler pierre par pierre avec l'aide d'une personne de confiance. Mais tel que je le vois, ce barrage est solidement scellé par une question qui n'a pas de réponse. Elle pourra faire autant de brèches et de fissures qu'elle souhaite pour se soulager, le blocage ne partira que lorsqu'elle connaîtra la réponse à cette question. Je crois qu'elle ne sait pas, ou à défaut qu'elle ne comprend pas, pourquoi ou comment son maître s'est tourné vers le côté obscur.
Il se tait après cela, sentant que ses paroles sont déjà suffisamment crues.
Padmée: Bien, je prends note, padawan. Et toi ? Quelle expérience souhaite-tu nous faire partager ?
Zokuron: Malheureusement, aucune, maître. Je ne suis pas jedi depuis suffisamment longtemps pour pouvoir analyser un de leur comportement.
Padmée: Ce n'est pas grave, tu peux nous parler d'un autre moment fort en émotions.
Le padawan hésite, réfléchissant. En vérité, il a lui aussi son lot de malheurs, comme chacun et chacune. La moitié de sa famille est tombée sous les crocs des akuls. Les plus jeunes, comme les plus anciens. Ce sont autant d'espoirs et de repères qui disparaissent brutalement et aléatoirement. Mais on lui a toujours expliqué que c'était normal. Les togrutas sont les proies des akuls, comme d'autres créatures sont les proies des togrutas. Et même sans les akuls, la vie et la mort s'entendent souvent par le biais de maladies et d'accidents pour faire retourner des âmes auprès des esprits.
Mais il est gêné, car il se sent condescendant, presque arrogant, de prononcer ce genre de paroles à des êtres qui n'ont visiblement pas besoin d'une leçon supplémentaire sur la vie et ses malheurs actuellement. Mais en même temps, il ne peut s'empêcher de trouver cette bande de jedi très émotifs, et de ce fait très éloignés de leur philosophie de contrôle des émotions.
Padmée: Padawan Ta'a ?
L'appel de la maître sort Zokuron de ses pensées. Il se rend compte qu'il est resté dans le vague un peu trop longtemps, et se ressaisit, affichant une mine teintée de gravité, de résignation et de résolution.
Zokuron: En fait, je me suis trompé, maître. J'ai bien un moment parmi les jedi que je pourrais analyser....
Padmée: Ahhh, et lequel ?
Zokuron: Celui-ci, actuellement.
Padmée: Très bien, je t'écoute.
Zokuron: Eh bien....Nous sommes dans un moment fort en émotions, je crois ? Nous avons un chevalier au cœur tourmenté, une padawan traumatisée et un autre chevalier avec des réactions fortes lors d'un manque de reconnaissance. Vous-même, maître, éprouvez beaucoup de compassion à leur égard. Vous...vous....
Il a une nouvelle hésitation, se refusant un instant à prononcer la suite, mais il est trop avancé pour pouvoir s'arrêter là.
Zokuron: Vous bouillez tous d'émotions. Et c'est assez paradoxal quand on vous entend parler de maîtrise et de contrôle des émotions.
Son ton se durcit légèrement, mais reste sincère et sans méchanceté, comme s'il énonçait un amer constat contre sa volonté.
Zokuron: J'ai l'impression, et je vous prie de me pardonner pour ce que je vais dire....mais j'ai l'impression d'avoir à faire à des enfants à qui il faut expliquer que la vie est dure. A des enfants à qui personne n'a dit que la vie est brutale, cruelle et qu'elle est autant un privilège qu'un mérite et un coup de chance. Je sais que ce n'est pas à moi de dire ça, que je n'ai ni le rang ni l'âge requis pour vous parler ainsi, mais je me demande....
Il inspire un grand coup pour se donner le courage de continuer, luttant contre le désarroi qui monte en lui. Puis, le bouchon éclate et c'est un flot de paroles qui s'échappent de sa bouche.
Zokuron: Je me demande combien d'entre vous ont déjà entendu un animal se faire attraper, tuer et dévorer par un autre animal en plein milieu de la nuit ? Je me demande combien ont vécu les cris aiguës qui déchirent d'un coup le calme de la nuit, et les longs râles d'agonie qui durent des heures ? Et combien l'ont vécu pendant toute leur enfance, à raison de plusieurs fois par semaine ? Un seul d'entre vous a-t-il déjà vu un animal se faire tuer et dévorer par d'autres ? Ce n'est ni beau, ni rapide, contrairement à ce que disent vos documentaires aux archives. La proie est rarement morte avant que son ventre ne soit déjà vidé, et je vous laisse imaginer le cas d'une femelle pleine. Et je me demande aussi combien d'entre vous ont eu à chasser soi-même son repas ? Combien ont eu à traquer, à abattre, à dépecer, à vider et à préparer son repas ?
Le regard du padawan croise celui de chacun de ses interlocuteurs, à la fois sérieux, décontenancé et honteux.
Zokuron: Le plus triste là-dedans, c'est que ce n'est pas vous qui êtes à blâmer. C'est votre civilisation. Elle vous rend la vie si facile et si douce que vous n'êtes pas préparés à la sauvagerie de la vie et de la mort. Elle ne vous apprend pas la déception ni la perte, et lorsqu'elles vous tombent dessus, elles marquent votre vie au point de l'arrêter. Je...je comprends le désir de chacun de vivre toujours mieux, à l'abri du danger, de la faim et de l'effort. Mais quand je vous vois ainsi, de grands guerriers capables d'affronter les pires situations et les plus terribles ennemis, si fragiles qu'un simple souvenir vous abatte à un tel point, je ne peux m'empêcher de penser à un proverbe de mon peuple qui dit: Ceux qui ne savent pas endurer le mal ne vivront pas pour voir le bien.
A court de mots, Zokuron se tait quelques instants. Son regard est désormais porté sur le sol, peu fier. Mais avant que quelqu'un ait pu enchérir, il rajoute:
Zokuron: Excusez ma véhémence. Moi aussi, je suis sujet à mes émotions. Je suis certain que vous êtes plus fort que ce que je viens de dire. Mais je vous trouve tous très sensibles, un peu trop, et je trouve étonnant que vos plaies ne soient pas encore cicatrisées.
Ce message a été modifié par Zokuron le jeudi 29 juin 2017 - 22:11jeudi 29 juin 2017 - 01:36 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
Moi : Tu nous trouves émotifs, padawan Zokuron Ta'a ?
Les dernières paroles du Togruta m'avaient, c'était le mot, profondément agacée, même si d'un côté, j'admirais son culot de déclarer ça. J'eus un petit rire involontaire, un rire nerveux et amusé à la fois.
Moi : Tu penses que je suis une enfant à qui il faut expliquer que la vie est dure ? (je souris amèrement). Non, inutile de me l'expliquer. Je l'ai vu. Je l'ai senti, dans ma chair parfois. Tu as toujours été libre Zokuron. Ta vie n'a jamais été suspendue à la décision d'un être humain malveillant. Durant ton année sur Mirial, as-tu appris l'histoire récente de Mandalore ? Non ? Pourtant, elle est intéressante. Oui, intéressante, c'est peut-être le mot pour désigner un peuple guerrier soumis à des monstres. J'avais neuf ans. Que faisais-tu à neuf ans ? Moi, je défendais un petit garçon face à des...des versions miniatures de ces monstres. Une fois, ça a dérapé : l'un d'eux avait un couteau. Mais je les ai battus, en me servant de cette peur, cette peur qui faisait partie de moi et de tous les Mandaloriens à cette époque. Mais notre instructeur n'a pas accepté que j'aie battu ses protégés. Alors, ils m'ont immobilisée, et ils m'ont torturée. Et un an plus tard, ils ont tué ce petit garçon de sang-froid, sans que je puisse esquisser le moindre mouvement. J'ai vu la vie s'échapper de son corps. Je l'ai vu tomber. Voilà, dans les faits, l'enfant à qui tu parles, Zokuron. Une enfant à qui on a enlevé son innocence dés qu'elle fut en âge de comprendre.
Je m'arrêtai un instant. Ce souvenir était lointain dans ma mémoire, mais il était toujours dans mon coeur. C'était lui qui, à chaque fois que je voyais un être sans défense en danger, faisait que je faisais tout mon possible pour l'aider.
Moi : Effectivement, ce n'est pas à toi de dire ce que tu as dit. Et ne te méprends pas, je ne t'en veux pas. Je n'en voudrais jamais à un enfant, comme toi. Car oui, Zokuron, dans l'histoire, c'est toi l'enfant. Tu juges sans connaître, car peut-être nous nous correspondons pas à l'idée que tu te faisais des Jedi avant d'arriver ici. Sages ! Impartiaux ! Irréprochables ! Désolée de te décevoir. Nous sommes des humains, des Twi'lek...et nous ressentons des émotions. Tout le monde les ressent. Même toi. En vérité, je t'envie. Tu as la naïveté que j'aurais dû avoir.
Zadyssa me fixa du regard. Je sentais qu'elle était d'accord avec moi, et que je parlais pour nous deux. Maître et padawan...nous nous comprenions si bien ! Passé un moment, plus besoin de mots, simplement des regards.
Moi : Ma civilisation ne m'a jamais rendue la vie facile, et douce. Les Mandaloriens sont tous préparés à mourir au combat et à voir des camarades mourir. Ce n'est pas pour cela que nous ne ressentons rien quand un ami, un mentor, s'en va. Crois-moi, j'ai eu une vie aussi avant de devenir Jedi. Je l'avoue, je n'ai jamais dû chasser pour me nourrir. Par contre, j'ai été obligée de tuer des êtres humains pour qu'ils ne me tuent pas. À onze ans, j'ai tué un Death Watch. Il tenait en joue un de mes mentors. Cette personne, que j'avais toujours connue, allait mourir sous mes yeux. Alors que le Death Watch ne se préoccupait pas de moi, j'ai ramassé un blaster qui était à terre, j'ai enlevé le cran de sûreté et j'ai tiré. Je ne me suis pas rendue compte tout de suite ce que j'avais fait. Mais quand j'ai compris, étrangement, ça ne m'a rien fait. Je ne ressentais rien. Ça m'a effrayé. J'avais tellement peur de devenir comme eux ! Des monstres qui ne ressentaient aucune émotion quand ils laissaient dix cadavres derrière eux. La déception, la perte, la mort, j'en ai fait l'expérience plus de fois que je ne peux le compter. Mais je n'ai jamais cherchée à être plainte, car tous ceux que je côtoyais avaient vécu la même chose et nous trouvions ça, à défaut d'être normal, inévitable. Crois-moi, le mal je l'ai regardé en face et je lui ai tourné le dos. Plusieurs fois. Il est si facile de devenir un monstre. Si facile. Par deux fois, j'ai vu presque tous mes camarades tomber comme des mouches. La première fois à treize ans, la seconde à quinze ans. Nous sommes faillibles, nous nous parvenons pas toujours à suivre nos préceptes à la lettre. Il faut tenir compte de l'individualité. Nous ne formons pas un tout indivisible, comme le voudrait la légende. Chacun de nous est Jedi, mais d'une manière différente. Et un jour, tu pourras comprendre le poids des souvenirs...jeudi 29 juin 2017 - 10:36 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Les paroles de Kinsa sont toutes aussi dures que celles de Zokuron. Il ne s'en offusque pas, et en retrouve même son calme. Malgré l'apparence revencharde et vindicative des mots de la twi'lek, il comprend qu'il s'agit là d'un mécanisme de défense et non d'une attaque personnelle. Il écoute avec attention les dires de la chevalier, notant dans sa tête les points sur lesquels il ajoutera quelque chose. Puis, lorsqu'elle termine, il reprend la parole:
Zokuron: Je suis heureux de voir qu'on a plus en commun que je ne le pensais. Peut-être que la cruauté que tu as vécue est plus forte car elle a été dispensée par des êtres conscients de leurs actes et de leurs choix, contrairement à des animaux qui obéissent à leur instinct. Mais j'ai plus l'habitude de voir des extra-shiliens choqués face aux affres de la nature, que devant leur propre bestialité. Pardonne-moi.
Il réfléchit un instant au prochain point sur lequel il voulait revenir:
Zokuron: Tu as dit, à juste titre, que j'ai vécu dans une grande liberté. Et je conçois l'horreur que ça doit être, d'être à la merci de la volonté d'une personne vile, chose que je n'ai effectivement pas vécu. Pas directement. Mais lorsque je parle de vie douce, je parle non pas du côté social mais pratique de la vie quotidienne dans la civilisation. Ici, on mange tous à la cantina. Ailleurs, quelque argent suffit pour s'acheter un repas, des vêtements et tout le reste. Dans mon cas, si je ne savais pas chasser ou faire pousser des plantes, je ne mangeais pas. Si je ne savais pas tanner les peaux, j'aurais été nu et j'aurais dormi sous la pluie et dans le froid. La liberté que j'ai eu demande une grande autonomie pour pouvoir en jouir, ou elle se transforme bien vite en enfer. C'est une autre forme d'obligation, d'enchainement et de torture. Je tenais à ce que vous le sachiez.
Le padawan a un regard envers les autres personnes de la salle.
Zokuron: Je ne dis pas cela pour me faire plaindre. J'explique la vie que j'ai eu et les différences que je perçois avec la civilisation. Pour les deux, il y a du bon et du moins bon. Mais avec mon vécu sur Mirial, je suis en mesure de dire que j'ai remarqué davantage de personnes émotives que ce que j'ai vécu sur Shili. J'en déduis que c'est une conséquence de la civilisation. L'inverse est vrai aussi, d'ailleurs, les personnes émotionnellement fermées sont plus nombreuses. J'ai encore du mal à cerner pourquoi il y a tant de comportements extrêmes, mais s'ils ont tous vécus des évènements pareils aux vôtres, alors je peux comprendre.
Un nouveau silence bref avant qu'il ne reprenne sur un autre point évoqué par la twi'lek.
Zokuron: Tu te trompes sur une chose, par contre....Je n'avais pas d'idée précise des jedi avant de les rejoindre. Tu parles de sagesse, tu parles d'irréprochabilité et d'impartialité. Ce sont des concepts que j'ai découvert chez les jedi une fois padawan. C'est vous, jedi, qui cherchez à correspondre à ces idéaux. La seule chose que l'on m'a dite sur les jedi avant mon arrivée, est qu'ils se servent de la Force pour aider, protéger et guérir les autres. Tu dis que je te juge sur des faits que je ne connais pas, tout en faisant la même erreur en même temps.
Le togruta voit que quelqu'un va pour répondre, mais il hâte un peu son ton pour garder le relais encore un peu:
Zokuron: Il y a une dernière chose que je voudrais te dire avant de redonner la parole. Tout d'abord, on est d'accord, toi et moi, pour dire que nous sommes entre amis ? Ou du moins, moi je ne te veux que du bien, et toi au moins tu ne me veux pas de mal....Est-ce que tu as remarqué ton comportement au moment de me répondre ? Ta voix était teintée de rancoeur et tu m'as remis à ma place avec quelques paroles humiliantes. Tu as prit le sujet tant à coeur que tu es presque devenue méchante à un moment, et cela envers une personne qui te veut du bien, malgré ses propres mots choquants. Je me demande ce qui se passera lorsque tu seras devant un ennemi, qui n'aura rien à faire de tes malheurs à part les exploiter ? Et je suis presque convaincu que, si tu voyais une victime, tu te précipiterais pour lui apporter ton aide, sans réfléchir au fait qu'il pourrait s'agir d'un ennemi qui se sert de toi. Cela ne me semble pas correspondre à quelqu'un de détaché, à quelqu'un qui a su laisser ses malheurs passés dans le passé, pour se concentrer sur le présent et le futur. Voilà, j'ai fini.
jeudi 29 juin 2017 - 19:19 Modification Admin Permalien
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Kinsa-Talik
12884 Crédits Modo
La réponse du Togruta me fit prendre conscience que mes mots avaient peut-être été un peu trop durs, que j'avais trop laissé mon coeur m'exprimer. Cela m'arrivait. C'était d'ailleurs dans ces moments-là que mon côté franc Mandalorien prenait le dessus sur mon côté Jedi.
Moi : Je m'excuse si j'ai été agressive, ce n'était pas mon intention, et je m'excuse aussi si je t'ai heurté. Cela n'avait rien de personnel. Toutefois...à l'avenir, tu devrais faire attention à ce que tu dis, toi aussi. Exprimer des jugements peut être mal perçu, surtout quand ils sont faciles à être mal interprétés ou qu'ils touchent la personne de manière personnelle...
Zokuron acquiesça. Nous avions tous deux reconnu nos erreurs, ce qui était propice à désamorcer une discussion un peu trop vive.
Moi : Nous avons tous des différences culturelles, et c'est ce qui fait la beauté de la galaxie. Et la mixité des Jedi est pareille. Pas un Jedi ressemble à un autre, et même si certains suivent la même voie générale que d'autres, nous avons chacun notre propre rôle, notre propre utilité. Nous sommes la somme des choix que nous avons pris, ajoutés à nos origines.
En effet, là nous étions dans un bel exemple de différences. Trois humains de différentes origines et aux histoires diverses, une Twi'lek Mandalorienne et un Togruta qui avait un temps vécu parmi les Mirialans... Cela montrait à quel point les Jedi étaient cosmopolites, et cela me rassurait en un sens : rien de mieux pour lutter contre l'uniformité que la différence, à conditions que ces différences soient acceptées par les uns et les autres.
Moi : Bien sûr, je ne te veux que du bien, Zokuron, de la même manière que je ne veux que du bien à Zadyssa, Galen et Pad. Si je ne t'appréciais pas, crois-moi, tu le saurais.
Je ponctuai cette dernière phrase d'un sourire taquin. Il était vrai que lorsque j'avais de l'aminosité pour une personne, je ne me privais en général pas de le faire savoir....mais au moins la situation était claire. Si jamais je me retrouvais dans ce genre de cas, que la personne m'ignore me convenait tout à fait.
Moi : Il est vrai que si je voyais une victime, je me précipiterais pour l'aider sans trop réfléchir. Quoi de plus normal quand on est Jedi ? C'est le fond de ma vocation, c'est pour ça que je suis devenue Jedi, pour aider les gens. Cela fait partie de mon instinct primaire, de la même façon que certains animaux ont l'instinct d'attaquer quand ils voient une proie. Donc, oui, et je l'assume pleinement. Qu'il s'agisse d'un ennemi essayant de me tromper... Peut-être. Mais ce n'est pas à ça que je penserai en premier. Par contre, si je me retrouve face à un ennemi déclaré, je ne passe pas tellement de temps à parler. Dans la bouche d'un ennemi habile, les mots sont du poison, et il vaut mieux éviter ça. Enfin...je l'admets volontiers, je ne pas encore parfaitement détachée de mon passé. Il fait partie de moi, que je le veuille ou non, et il a en partie construit la personne que je suis. Le temps est souvent le meilleur remède pour de telles blessures, cela dit, et puis...même les mauvaises choses peuvent parfois avoir des conséquences positives à long terme. Mais voilà ! Je ne suis pas parfaite, personne ici ne l'est. Toutefois, garder un lien fort avec mon passé ne m'a jamais empêché de regarder vers où je suis ou vers où je serai. Mais il me semble que l'on s'éloigne du sujet.jeudi 29 juin 2017 - 21:38 Modification Admin Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Le chevalier Arek prend la parole et Maître Brûle en fut bien heureuse. Il a la volonté d’expliquer une mésaventure qui l’a conduit à une phobie et à quitter l’Ordre Jedi. Sa voix, son débit de paroles et sa variation émotionnel sont palpables. C’était clairement le but du cours.
Padmée note intérieurement que lorsque la colère monte en lui, c’est quand volontairement il n’explique pas l’accident mais précise que son maître intérimaire lui dit qu’il ne sera pas Jedi. Déjà rien que ceci fut des plus intéressants pour la maître. Galen reste dans le vague, probablement parce qu’il voulait raconter rapidement et ne pas s’attarder sur ce que lui considère comme des détailles. Pourtant, Padmée se demande si consciemment ou inconsciemment, le chevalier ne cherche pas à cacher certaines choses. L’identification des émotions ressenties ne posent aucun problème pour le chevalier. Et il devient évident que cette histoire n’est pas digérée. Le « reproche » du maître intérimaire n’est pas justifié par rapport à ses efforts selon lui. Son tremblement pendant le récit de son affrontement contre les ombres confirme Padmée qu’il a maîtrisé sa peur suffisamment pour vaincre les ombres, peut-être pas sa phobie. Elle note également qu’il a un bon point de vue sur la peur.
Padmée pensait parler à Galen lorsque Zokuron demande s’il peut apporter un ajout pour la Chevalier Talik. L’étonnement inonde la dame à la canne et intriguée, elle le laisse parler. Elle le regretta plus tard.
L’idée du barrage et du besoin de la réponse à une question précise pour Kinsa, Padmée n’est pas entièrement pour ni contre. Tout dépend pour qui. D’un individu à l’autre, l’utilisation d’une méthode est meilleure ou pire. Toutefois, Maître Brûle a bien l’intention de prouver que parfois, les réponses que l’on attend n’existent pas.
Le débat qui s’en suit déplut fortement à Maître Brûle qui fit des efforts considérables pour rester d’apparence sereine. Zokuron vient d’émettre un jugement ! En écoutant la suite du raisonnement du padawan Ta’a, Padmée réalise combien le problème survient d’un choc culturelle plus que d’une attaque personnel ou de la simple arrogance. Aussi, Padmée est plus objective et à l’écoute. Alors qu’elle allait intervenir, Kinsa répond à ce qui pouvait semblait être une provocation. Maître Brûle se radoucie en écoutant la Chevalier Talik. Elle est maître d’elle-même et répond froidement et durement au Togruta.
Zokuron reprend la parole et semble réellement vouloir que le comprenne, que les autres voient sa vision de la vie avant d’arriver au Temple Jedi. Cette volonté d’être compris, est tout à son honneur et Padmée réalise alors seulement combien le Togruta est innocent de la vie social entre espèce différente. Cela l’a rassure.
Padmée retient l’idée que la civilisation pourrait être responsable de l’état émotionnel des gens. Jusqu’ici, elle n’y avait jamais vue de lien, n’y avait même jamais songé. Cela pouvait être une piste à explorer.
Et puis le sujet de l’idéal Jedi ! Un bien grand thème, une idéologie qui se transforme avec le temps et les maîtres du conseil qui composent l’Ordre Jedi. Tout un autre débat ! Par contre, les derniers parole du padawan, fit faire la grimace à Padmée qui pourtant, laisse encore Kinsa répondre.
Maître Brûle comprend la maturité du chevallier Talik. Ce n’est pas seulement ses origines Mandalorienne ou l’enseignement de Cenovii, non, c’est elle. Kinsa a du prendre des responsabilités de Chevalier très tôt et encadrer l’académie dans des jeunes alors qu’elle avait à peine passé son épreuve pour obtenir son rang dans l’Ordre Jedi. Et ici, Padmée pouvait ressentir toutes la sagesse qu’elle a acquises au fils des années.
Padmée écoute attentivement chacune des paroles de Kinsa. Lorsqu’elle a terminée, il y a un silence de quelques secondes. Maître Brûle a bien réfléchit à ce qu’elle allait dire, l’ordre dans lequel elle allait placée ses idées et pense aussi doucement à conclure le cours.
Pad – Je vous remercie énormément d’avoir partagé ainsi un moment émotionnel de votre vie. Zokuron nous a permis de réaliser que le choc culturel provoque des réactions émotionnelles car ils y a de l’incompréhension. Des paroles qui semblent dur, ne sont qu’une vision étriquée d’une situation ou civilisation. Des paroles de jugements provoquent, dans la majorité des cas, de la frustration, de l’injustice voir de la colère. Il fut judicieux que le padawan Ta’a présente ses excuses après un tel jugement.
Padmée laisse un temps mort afin que ses paroles rentrent dans l’esprit des quatre participants.
Pad – Le vécu de gérer des cultures différentes et précisément une recherche d’idéale, permettent à Kinsa de maitriser ses réponses et d’être assez humble pour s’excusée. J’ai l’espoir qu’à l’avenir nous puissions tous trouver le bon ton, le bon vocabulaire afin de communiquer sans se heurter.
Au fond d’elle, la dame à la canne se demande si elle doit programmer un cours sur la communication ou pas ? Elle décide de revenir à l’essentiel du cours.
Pad – Galen, je ne t’ai pas oubliée. Tu as ressenti pas mal d’émotion forte et aujourd’hui, tu nous donnes l’impression de t’être guérit de tes blessures. J’aime ta vision de la peur. Et il n’est pas facile de parler de ses phobies, voilà pourquoi je te remercie vraiment pour ton partage. Si un jour tu désirs en parler en privé avec moi, je reste à ton écoute.
Maître Brûle soupçonne le Chevalier Arek d’avoir reçu une éducation militaire à l’une ou l’autre période de sa vie. Elle avait rencontré son père durant la guerre et l’avait côtoyé. Son mariage avec Vyvacy lui avait appris l’orgueil d’un homme et à travers lui, elle était parvenue à mieux comprendre ce genre. Aussi, Pad laisse à Galen le choix de s’exprimer plus ou pas, particulièrement en publique. Une phobie peut être une forme d’humiliation. Et ce type d’émotion est à traiter avec douceur.
Pad – Zokuron, je terminerai le tour de table en répondant plus précisément à ta surprise de nous voir si émotionnellement atteint. Je n’avais jamais pensée que la civilisation pourrait influencer nos émotions. Et si le cœur t’en dit, écrit une hypothèse développe là et créer une thèse si tu penses que cela se vérifie.
Tous sont étonnés par la proposition de la maître. Mais elle ignore les regards, elle reste fixée sur le padawan Ta’a car elle a bien l’intention de mettre certaine chose au point.
Pad – Padawan Ta’a, dans mon cours ou dans ma classe, je ne veux plus t’entendre porter un jugement sur qui que se soit. Une interrogation, oui. Une discussion afin de mieux comprendre la civilisation, oui. Mais plus de jugement car tu as vu combien cela pour dévier une conversation là où l’on ne le désir pas.
Le togruta acquise gênée, il avait compris la leçon et c’était l’important.
Pad – Le Jedi en général cherche à se mettre au service des autres tout en cherchant à tendre vers un idéal, à garder la Justice et la Paix. Parmi les critères de l’idéal, il y a la recherche de maîtriser ses émotions afin de prendre de bonne décision, celle que l’on ne regrette pas et qui coïncide avec notre volonté d’aider les autres, de veiller à la Justice et à la Paix dans la Galaxie. « Il n'y a pas d'émotion, il n'y a que la paix » est je l’espère devenue un phrase plus clair pour chacun. Aussi, avant que je ne rende ma conclusion de ce cours. Quelqu’un désires-t-il parler ? Une idée à développer ou à approfondir ? Une question ?
Chacun des participants se regardent. Sur le moment, ils n'avaient rien n'a ajouté de plus.
Kinsa - Je pense que nous avons fait le tour de la question Maître.
Pad - Fort bien. Alors j'aimerai que vous puissiez retenir qu'une émotion doit être exprimé. Si elle reste enfuit en soi, elle peut être semblable à du poison ou à un détonateur. Tôt ou tard, l'émotion devra sortir. En cas de traumatisme, c'est encore pire. Le cours se fini ici mais ma porte est ouverte. N'hésitez pas à venir parler d'un sujet ou l'autre.
Ce message a été modifié par Padme111 le mardi 18 juillet 2017 - 09:41vendredi 30 juin 2017 - 13:55 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
En cette agréable journée de fin d'hiver, la chevalier Talik et son padawan entrent dans une salle de recherche particulière. Une salle remplie d'archives et d'holocrons, dont les appareils contiennent d'amples savoirs sur la Force, son histoire, ses praticiens et ses philosophies. C'est justement cela que viennent consulter les deux Jedi, car le jeune togruta est en quête d'informations sur des visions qu'ils a reçu de la Force sur Ruusan.
La salle est vide. Les deux Jedi s'installent avant que la twi'lek n'actionne une machine, qui réagit en faisant apparaître un holo de maître Brûle. Holo qui se présente:
Holo Pad: "Bonjour, je suis Maître Padmée Brûle, Naberry de mon nom de jeune fille. Je fus Grand Maitre Jedi de l’Ordre de l’année 158 ap. BY jusqu’à 173 ap. BY. J'ai tout au long de ma vie, créer divers cours de connaissance, d’aptitude et de Force, et d’expérience de combat. Aujourd’hui, je suis à votre disposition, même si j'ai atteint mes 80 ans en l'an 195 ap. BY. "
Zokuron, toujours médusé devant ce genre de technologie, commence à énumérer ses questions après avoir reçu un petit coup de coude suivit d'un "C'est à toi" de la part de sa maître.
Zokuron: Bonjour, euh...maître Brûle, nous sommes venus parce que nous cherchons des choses spécifiques et-
???: Heureuse de l'entendre.
Kinsa et Zokuron se retournent d'un même mouvement pour découvrir que la vraie Padmée se trouve juste à l'entrée de la pièce. Ils se lèvent aussitôt et la salue tandis qu'elle les rejoint .
Padmée: Bonjour tous les deux. Alors comme ça, on a des questions sur la Force ? Ou peut-être voulez vous refaire une séance sur les émotions ?
Kinsa: Juste la Force, cette fois. Zokuron a eu des visions sur Ruusan et il aimerait en connaitre plus à leur sujet. Et moi aussi.
D'un geste de la main, la vieille dame éteint l'appareil dont le holo attend sagement, puis elle tire une chaise pour s'asseoir dessus tout en invitant les deux autres Jedi à faire de même.
Padmée: J'ai un peu de temps. Ruusan, tu dis....? Cette planète est très liée à l'histoire Jedi. Je t'écoute, padawan, dis moi ce que tu veux savoir.
Zokuron: Eh bien, je suis allé sur cette planète pour chercher un cristal pour mon sabre. J'étais avec Kinsa et Galen. Pendant qu'on était là-bas, j'ai entendu des voix résonner depuis la Force. Ashla et Bogan, par exemple. D'après Galen, il s'agirait d'anciens noms du côté lumineux et obscur de la Force, mais j'aimerais que cela soit confirmé. Et si au passage je pouvais en apprendre plus sur l'époque et sur les êtres qui ont utilisés ces mots, ce serait parfait. D'une manière générale, j'aimerais en apprendre plus sur la planète elle-même et son histoire, sur un certain maître Phanius, un Dark Ruin, et un dénommé maître Farfalla....
vendredi 16 mars 2018 - 14:45 Modification Admin Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Carte Menu 1C – Recherche Historique - Ashla et Bogan.
Maître Brûle écoutait attentivement le padawan Ta’a. Puis, elle prit le temps de se souvenir dans quel data block elle pourrait trouver des réponses qui satisfasse ce Togruta. L’histoire le passionnait et l’octogénaire appréciait cela. Le seul souci était de comprendre LA question de Zokuron au milieu de la foule d’information qu’il venait de déverser. Tout en commençant ses recherches sur l’appareil digitale, la dame en blanc questionna le jeune novice.
Pad – L’histoire d’Ashla et Bogan remonte à la lointaine époque des Je’daii. En as-tu entendu parler ?
Zok – Non, mais ce nom est proche de Jedi et … les Vong nous nommes encore ainsi, je crois.
Pad – Oui.
Enfin, la veille femme trouve la page qui l’intéresse. Elle lit quelques lignes avant de reporter son attention sur son interlocuteur.
Pad – « L'Ordre Je'daii était un ordre de moines sensibles à la Force. L'ordre fut fondé par les passagers des Tho Yor lors de leur arrivée sur Tython. Je'daii était un terme dai bendu signifiant "centre mystique". (1) » La fondation de cette Ordre est peu avant 36453 avant la BY. Et son effondrement environs en 25783 avant BY. Ce ne sera qu’après cette date, qu’on parlera de l’Ordre Jedi. As-tu une idée de la planète fondatrice de l’Ordre Je’daii ?
Zok – Non.
Pad – Il s’agit de la planète natale du Chevalier Galen Arek.
Zok – Tython !
Pad – Oui, laisse-moi te lire un bout d’histoire :
« Les Guerres de la Force ("Force Wars") se déroulèrent sur la planète Tython, qui était à cette époque le lieu où se rassemblaient tous les étudiants d'un champs d'énergie étrange : la Force. Finalement, deux conceptions différentes émergèrent de tout ceci - l'Ashla (le Côté Lumineux de la Force) et le Bogan (le Côté Obscur de la Force). Comme on peut s'en douter, ces deux groupes ne tardèrent pas à entrer en conflit ouvert et débutèrent de sanglants affrontements sur Tython, qui prirent le nom de Guerres de la Force. »
Par la suite, un groupe va sur une des deux lunes de Typhon. Ils la nommeront Ashla (3) et ce nom devient le symbole du côté lumineux. L’autre groupe partira sur la seconde lune de la planète et ils lui donneront le nom de Bogan (4).
Zok – Symbole du côté sombre, je présume.
Pad – Exactement. Par la suite, Bogan est devenue une lune prison ce qui n’a eu pour effet que d’amplifier le côté obscur de la Force sur cette lune. Le conflit pris fin et l’Ordre Jedi fut créer. Certains quittèrent la planète pour servir les plus faibles et rapidement après c’est la création de la République Galactique (2). As-tu d’autres questions, jeune padawan ?
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Source (1) ; source (2) ; Source (3) ; Source (4)
Ce message a été modifié par Padme111 le mercredi 23 mai 2018 - 11:00jeudi 19 avril 2018 - 14:05 Modification Admin Permalien
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Zokuron
2044 Crédits
Zokuron prend le temps d'assimiler les paroles de la maître, car il sent un vif intérêt pour celles-ci et il veut s'assurer qu'il les retient bien. Il a toutefois une hésitation sur le mot "moine", car c'est quelque chose qu'il n'a encore jamais rencontré. Kinsa et maître Brûle lui expliquent qu'il s'agit de personnes rattachées par dévotion à un ordre religieux, qui se concentrent avant tout sur la spiritualité, comparable par certains aspects aux shamans des peuplades primitives.
Puis, la dame vénérable demande au padawan s'il a d'autres questions à lui soumettre. Il répond par l'affirmative:
Zokuron: Oui, maître. Je voudrais connaître l'histoire de la planète Ruusan, ou au moins la partie qui la mêle aux Jedi. De plus, il y a trois noms sur lesquels je voudrais me renseigner: Maître Phanius, Dark Ruin et Maître Farfalla.
lundi 14 mai 2018 - 00:59 Modification Admin Permalien
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Padme111
27263 Crédits
Carte Menu 1C – Recherche Historique – Ruusan
La dame en blanc prend le temps de réfléchir à la question, puis prend un datablock et le consulte silencieusement. Après un long moment, elle relève la tête et sort de sa poche un objet cylindrique lui servant de télécommande et l’actionne. Les volets électriques se déploient pendant qu’une holoprojection de l’univers se manifeste tout autour d’eux.
Pad – Ruusan se situe à l’Est du noyau en bordure extérieur et à l’ouest de l’espace Hutt, dans le secteur Teraab.
Zokuron comme Kinsa observent la carte en trois dimensions. Au milieu des étoiles, une planète est entourée et le secteur Teraab s’agrandit. Tous peuvent voir la sphère jaunâtre, plus encore que Tatooïne. Après avoir pianoté sur la télécommande, l’octogénaire fait apparaître une sphère plus verdoyante avec quelques nuages dans son atmosphère.
Zokuron – Je pense que vous avez changé de planète…
Pad – Hélas, non, Padawan Ta’a. J’ai juste changé d’époque ! Voici Ruusan en 1002 av B.Y.
Kinsa – Elle n’était pas désertique ?
Pad – Non, c’est notre faute si elle a perdu sa splendeur.
Sans plus un mot, la veille femme touche encore un autre bouton et le zoom holographique permet d’entrer dans l’atmosphère pour y voir des décores dessiner avec talent. Une vallée sauvage de sapin et une crevasse laissant apparaître une rivière dans le fond sont des représentations d’un passé qui n’existe plus.
Pad – Elle fut une richesse en faune et en flore.
Kinsa – Pourquoi dites-vous que c’est notre faute si aujourd’hui cette planète est un ramassis de cailloux ?
Pad – Parce que c’est cette première une guerre entre Jedi et Sith qui fut la cause de la destruction de l’écosystème de Ruusan ! (1) Après huit batailles entre « l’armée de lumière » mener par Hoth et « la confrérie des Ténèbres » dirigée par Kaan.
Zokuron – « L’armée de Lumière » était les Jedi je suppose.
Kinsa – De tout évidence.
Pad – Un nom bien présomptueux que l’on avait à cette époque ! Ils ont tous détruit pour une question de territoire !
Kinsa – Mais n’était-ce pas aussi pour empêcher les Sith de s’emparer des Cristaux pour les sabre laser ?
Pad – Oui… mais ils furent tous détruit plutôt de que sauver ! « L’armée de lumière » était bien composée de Jedi et de soldats de la république. Sith et Jedi se sont combattus et de nombreux guerriers sont morts de part et d’autre des deux camps.
Zokuron – Est-ce que les Jedi ont gagnés ?
Pad – L’histoire est écrite par ceux qui pensent avoir gagner, en effet. La république se réjouira de l’échec des Sith et vont même planter un édifice sur Ruusan en mémoire des Jedi.
Maître Brûle prend le databloque et se met à lire quelques lignes d’histoire.
« Un chevalier Jedi nommé Johun Othone construisit un mémorial pour les guerriers tombés lors de la bataille. Ce mémorial fut connu comme étant "la Vallée des Jedi". » (2)
Kinsa – Est-ce bien à ce moment-là, que Darth Bane est parvenu à survire et à créer la réglé des deux ?
Pad – Exactement, Kinsa ! "un maître, un apprenti" pour entraîner son ordre dans la clandestinité. (2)
Zokuron – Pourquoi avez-vous dit : « ceux qui pensent avoir gagnés » ? Et qu’advient-il de la planète ?
Pad – Qu’est-ce que les Jedi et la République ont-ils vraiment gagné ? Des morts parmi leur rang, la fin d’un écosystème, la perd des cristaux… Mais le plus triste, c’est qu’après cette victoire, pour la République, Ruusan a perdu tout intérêt et elle devient isolé du reste de la Galaxie. Avec le temps, une espèce Presque-Humaine devient peu à peu les Ruusanians. Une nébuleuse vient perturber les cartes stellaires du système Teraab et Ruusan disparait quasi de toutes les cartes stellaires. La planète devient inaccessible.
La chevalier comme le padawan ne semblaient pas voir le temps passé, mais la maître avait l’estomac dans les talons.
Pad – Je vous propose une pause. Allons dîner et ensuite je vous raconterai la pénible histoire de cette planète.
[A suivre]
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Ce message a été modifié par Padme111 le mercredi 23 mai 2018 - 11:00mercredi 23 mai 2018 - 10:21 Modification Admin Permalien
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