Complétez votre formation Jedi (page 2)

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  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Le cours d'aujourd'hui mené par Pad porte sur les émotions. Elle nous a demandé chacun d'exprimer notre opinion sur le sujet et Kinsa s'est lancée la première ; son avis sur la question des émotions chez les Jedi ressemble à ce que j'avais exprimé lors de mon analyse du Code et je hochais un peu la tête pour confirmer. Puis, comme pour ajouter, Zadyssa prend la suite de son mentor en donnant son avis.

    Zadyssa : -  Je suppose qu'il faudrait trouver un juste milieux entre les deux... un équilibre.

    Cette dernière phrase attire beaucoup mon attention et je me dis que c'est le bon moment pour que j'ajoute aussi mon opinion sur la question.

    Moi : - C'est exactement ce que j'ai pensé durant ces derniers temps. Un Jedi est un combattant, un érudit et un philosophe dans un seul et même esprit. Il est naturellement un être vivant et il ressent des choses qui agissent sur son comportement et sa manière de penser. Mais pour lui, les émotions sont un état de l'être vivant dont il faut choisir consciemment la mesure. Tu parles de "juste milieu" et je dis que tu as bien raison. Les émotions pour le Jedi sont, selon moi, des poids sur les deux côtés d'une balance. 

    Je parle avec calme et spontanéité, en observant les réactions de tous autour de moi. Kinsa affiche un sourire en coin en m'entendant, Pad reste passible et attentive jusqu'au bout et Zad cogite en m'écoutant. Je décide de poursuivre.

    Moi : - La balance est ce juste milieu et ses deux côtés s'abaissent en fonction de la mesure des émotions. Un côté représenterait les émotions positives, telles que l'empathie, la compassion, la gaieté, l'amour, etc. Et l'autre côté représenterait les émotions négatives telles que la colère, la nervosité, la culpabilité ou l'antipathie ou encore la haine. Ces deux côtés sont plus ou moins lourds l'un de l'autre mais c'est au Jedi de nuancer le poids de ces émotions pour équilibrer la balance. Basculer vers l'un ou l'autre n'apportera au Jedi qu'une vision des choses désordonnée et irraisonnable. 

    J'observe la réaction de Pad pour voir comment elle va qualifier mon avis sur le débat.

    jeudi 22 juin 2017 - 20:14 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Le cours commençait doucement à s'animer : après moi, Zadyssa et Galen s'étaient exprimés. Mais dans le dernier monologue de Galen, quelque chose m'avait interpellée :

    Galen : La balance est ce juste milieu et ses deux côtés s'abaissent en fonction de la mesure des émotions. Un côté représenterait les émotions positives, telles que l'empathie, la compassion, la gaieté, l'amour, etc. Et l'autre côté représenterait les émotions négatives telles que la colère, la nervosité, la culpabilité ou l'antipathie ou encore la haine. Ces deux côtés sont plus ou moins lourds l'un de l'autre mais c'est au Jedi de nuancer le poids de ces émotions pour équilibrer la balance. Basculer vers l'un ou l'autre n'apportera au Jedi qu'une vision des choses désordonnée et irraisonnable.
    Moi : Je ne suis pas forcément d'accord. Selon ce que tu dis, le juste milieu serait entre les émotions négatives et positives ? J'appuie Zadyssa sur son analyse, notamment sur l'acceptation des émotions, mais avec cette vision de l'équilibre, je suis sceptique. Ne serais-ce pas plutôt un équilibre entre se laisser guider uniquement par ses émotions et se laisser guider uniquement par la logique froide ?

    Je marquai une pause, car une nouvelle idée venait de surgir dans mon esprit. Elle concernait la peur.. La peur que nous affrontions au quotidien en tant que Jedi Gardiens. Ma vie n'était pas exempte de peur, loin de là : en mission, quand je risquais ma vie au quotidien, la peur était inévitable. Mais j'avais appris à la contrôler, et même à la mettre à profit.

    Moi : Il y a certaines émotions qui peuvent être utiles quand elles sont contrôlées, comme la peur. Lorsqu'on se trouve dans une situation critique, qui exige de réagir vite, une peur contrôlée peut aider à prendre des décisions rapides, servir de "boost" en quelque sorte. La peur peut aussi amener à la prudence... Par contre, une peur trop importante et incontrôlée peut nous paralyser et nous laisser vulnérables, ce qui bien évidemment mauvais.

    Je vis que Zadyssa hochait imperceptiblement la tête. Avait-elle déjà été confrontée à une situation où la peur l'avait paralysée ? Il faudrait que je lui demande. Moi-même, ayant été entraînée à ça très tôt, ça ne m'étais jamais arrivé : j'avais toujours su aller de l'avant et dépasser la peur, mais je savais que certaines personnes n'en étaient pas capables. Mais ces personnes n'avaient pas vécu une enfance où le moindre faux pas pouvait être gravement sanctionné... Pour défier les Death Watch, j'avais dû surmonter la peur élémentaire de mourir. D'accepter que rien n'était sûr, qu'un tir pouvait échapper à notre vigilance et nous blesser mortellement.

    Moi : La plupart des émotions sont à double tranchant : l'amour, ou l'attachement au sens plus large, était autrefois interdit au sein de l'Ordre Jedi, car il pouvait amener ses membres à être partiaux. Maintenant, c'est autorisé (mon regard coula discrètement vers Galen qui sourit). Car l'amour peut redonner l'espoir quand il n'y en a plus. C'est la même chose pour l'empathie. Notre empathie nous donne la compassion, nécessaire pour être un Jedi, mais elle peut aussi être utilisée contre nous par nos ennemis, soit quand ils sont en position de faiblesse, pour nous faire flancher, soit quand ils menacent d'autres vies. Parfois, il faut faire des sacrifices.

    Là, précisément, c'était la guerrière en moi qui parlait. Cette guerrière qui avait été formée au sacrifice. Parfois, il n'y avait pas de bonne décision à prendre, et chacun des choix possibles pouvait être douloureux. Mais il valait mieux une décision que pas de décision du tout. J'avais souvent eu des choix à faire, et j'avais toujours essayé de garder la tête froide, de ne pas me laisser submerger par l'empathie que j'avais naturellement pour tout être vivant.

    Moi : En cela, je te rejoins Galen : que toute émotion, positive ou négative, en excès, ne fera qu'occasionner des dégâts. Toutefois, je pense que c'est à un autre type d'équilibre que nous devons aspirer en ce qui s'agit des émotions : entre le trop-plein d'émotions et leur absence totale. J'ai...j'ai déjà rencontré des personnes complètement dénuées d'émotions et ces personnes étaient les personnes les plus effrayantes que j'aie jamais rencontré.

    Aussitôt, les langues se délièrent et tout le monde commença à parler en même temps.

    jeudi 22 juin 2017 - 22:08 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

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    Au milieu des discussions qui s'animent de plus en plus, Zokuron demeure coi. Il écoute les propositions et interprétations de chacun et chacune, les arguments qui vont et viennent. En même temps, il réfléchit à la question de maître Brule. Un jedi doit-il se détacher de ses émotions pour trouver la paix ? Quelle paix, pour commencer ? Zokuron n'est pas encore initié au code jedi, découvrant cette strophe et tous les questionnements qui vont avec.

    Sur ce point, il est d'accord avec les autres, renier ses émotions n'est pas naturel et ne peut que conduire à devenir une abomination. A l'inverse cependant, pour l'avoir déjà vu de nombreuses fois dans sa vie, des excès d'émotions ne sont guère plus appréciables. Quelqu'un qui déborde d'émotions est instable, variant brusquement d'état émotionnel suivant le moment et non dans la durée. Instable, autrement dit: chaotique. Et dans le chaos, pas d'ordre, donc pas de paix.

    Peut-être cette phrase tirée du code jedi signifie-t-elle cela ? On ne peut trouver la paix, intérieure comme extérieure, si l'on est trop sujet à ses émotions. Si tel est le cas, ce qui semble se confirmer petit à petit par la discussion générale des autres participants, alors Zokuron juge la strophe du code jedi confusante. Car à l'entendre, on pourrait effectivement croire à une obligation de se séparer de toute émotion. Mais peut-être que c'est fait exprès ? Peut-être que les auteurs du code ont sciemment choisit de transmettre un enseignement visant en priorité l’absence d'émotion à....autre chose ? Quand au pourquoi de cela, le padawan n'a pas le temps d'y réfléchir maintenant.

    Tout ça fait beaucoup de "peut-être" au milieu des arguments qui vont et viennent. Zokuron s'aperçoit que ses compagnons jedi ont beaucoup de choses à dire sur le sujet, et que le débat les passionne de plus en plus. Mais eux, ils ont déjà connaissance du code jedi, et surement déjà beaucoup réfléchit dessus, alors c'est normal. Puis, les paroles de Galen relancent les réflexions du jeune togruta. Il considère les émotions en bien, en mal et avec un juste milieu entre les deux. De prime abord, cette théorie se révèle vraie, si l'on considère les émotions par opposition. Bravoure et peur, amour et haine, altruisme et égocentrisme, joie et tristesse, et ainsi de suite....Il serait alors tentant de dire qu'il faut se concentrer sur les bonnes émotions.

    Les propos de Galen sont rapidement surenchérit par la bleue en armure. Elle n'est pas d'accord avec le korunai, expliquant même le fonctionnement de l'ancien ordre jedi, passage que Zokuron trouve particulièrement instructif.

    Mais pour le moment, Zokuron trouve que le débat est orienté sur la partie superficielle des émotions, car jusqu'à maintenant il n'est question que de l'effet des émotions, voire de leurs conséquences. Mais qu'en est-il des causes ? Qu'en est-il de la légitimité ? Qu'en est-il de l'apparition naturelle d'une émotion, et de celle qui résulte d'un choix posé ?  Il est normal de ressentir de la colère, voire de la tristesse, lorsqu'on subit un préjudice. C'est légitime. Mais suivant la gravité du préjudice, il est parfois justifié de laisser couler, et parfois de demander réparation. Ceci vaut aussi pour la joie, qui suivant l'évènement auquel elle est liée, est légitime d'être clamée tout haut, ou bien d'être plus discrète car sinon jugée indécente.

    En passant plusieurs émotions en revue dans sa tête, Zokuron en vient à la conclusion que n'importe qu'elle émotion doit être étroitement adaptée à l'évènement qui la créée. Trop d'amour mène à l'obsession et à la possession, trop peu mène au manque d'assurance personnel, et à la cruauté envers les autres. Trop de courage mène au ridicule voire, dans des cas extrêmes à des accidents de zèle, et trop peu mène à une vie de soumission.

    Un autre facteur naît dans l'esprit du togruta. Le rejet ou l'acceptation individuelle d'une émotion. Voire même le besoin de ressentir une certaine émotion. Zokuron se rappelle de chasseurs qui, ayant connu l'adrénaline de la chasse trop souvent, ont finit par ressentir de grands manques s'il n'y étaient pas de nouveau confrontés. Chassant et chassant encore, souvent plus que de raison, ils deviennent un problème pour la tribu et l'équilibre de son environnement. A l'inverse, il y a des gens qui ne veulent surtout plus revivre une émotion. La peur, par exemple, est très propice au rejet. C'est une émotion violente et désagréable, qui conduit certaines personnes à se sur-protéger, le stade maximal étant lorsqu'ils sont tétanisés de paranoïa.

    Le togruta est si absorbé par ses pensées qu'il n'entend pas tout-de-suite la répétition de son nom. Lorsqu'il réalise que maître Brûle l'interpelle depuis plusieurs fois, il se tourne aussitôt vers elle et affiche un sourire un peu gêné. Tient, en voilà une autre d'émotion: la gêne. De la honte, en quelque sorte, mais à faible dose. Est-elle légitime ou illégitime ? Mérite-t-elle une réaction forte ou légère ? D'un coup, Zokuron se pose cette question, subitement troublé de réfléchir à quelque chose qui lui parait naturel et instinctif. Son comportement est-il adapté à la situation ? En fait-il trop, ou pas assez ? Il ne saurait le dire....

    Padmée: Je ne t'ai pas encore entendu depuis le début, padawan. Tu n'as rien à dire ?

    Zokuron: Je....

    Conscient que son tour de proposer une interprétation est venu, Zokuron profite de cette hésitation pour formuler sa réponse au mieux.

    Zokuron: C'est compliqué, les émotions....Il y a des réactions instinctives et basiques, et d'autres plus complexes et réfléchies. Ceci sans parler du fait qu'une émotion est souvent liée à divers facteurs qui se rassemblent à un même moment. Entre l'évènement qui génère l'émotion et l'expérience de chacun avec cette même émotion, les réactions peuvent être très variées d'une personne à une autre....Mais pour faire simple, je dirais que pour être équilibré et n'avoir aucune lacune, il faut avoir vécu chaque émotion au moins une fois. Ensuite, c'est à chacun de se dominer et de ne pas tomber dans l'excès, par rejet comme par attirance. Je dirais que c'est un peu comme en cuisine. Il faut du sel et des épices, car sinon le repas est fade, mais il n'en faut pas trop au risque de rendre le plat immangeable.

    Il marque un petit temps de pause, puis ajoute rapidement:

    Zokuron: Par contre, en ce qui concerne les jedi et leur mentalité, je ne sais pas si ce que je dis est valable....


    vendredi 23 juin 2017 - 03:27 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Le chevalier Kinsa Talik semble avoir une certaine habitude de commencer les discussions. Padmée l’écoute attentivement.

    Maître Brûle est concentré et note mentalement les points important pour la suite de son programme. Kinsa fait ressortir le danger d’être sans émotions et du lien vers la F.O. Le Chevalier appuie l’idée de la maîtrise et du contrôle des émotions qui nous conduisent à la paix.

    Ainsi, Padmée note aussi que Talik a cité certaines émotions : empathie ; compassion et pitié.

    Zadyssa Yunixy, en padawan digne poursuit sur l’idée de son maître. 

    Maître Brûle relève ses idées importantes. L’acceptation de soi ! La corrélation entre maîtrise des émotions et jugement. La modération ; être à l’écoute ; le contrôle de soi qui entraîne des conséquences ; être sans émotion entraîne la perte d’humanité. L’équilibre !

    Padmée fait preuve d’empathie tout au long de cette discussion et ressent le stresse de cette jeune humaine. 

    Le Chevalier Galen Arek ne tarde pas à enchaîner. Il compare le juste milieu à une balance. . Les émotions positives et les émotions négatives. Cette notion du positif et négatif rappelle à Padmée les cours de philosophie. 

    Maître Brûle remarque le calme et spontanéité du jeune Arek. 

    La dame à la canne porte alors son attention sur le padawan Ta’a qui semble entièrement concentrée, à l’écoute mais pas décider de parler. Maître Brûle sait que ce n’est pas de la timidité et note pour elle-même que le padawan est en pleine réflexion et analyse. Elle pensait lui demander sa participation, lorsque Kinsa reprend la parole afin de surenchérir.

    Emotion ou logique ? Il y a de quoi lancer un débat. Ensuite, la chevalier arrive sur une émotion spécifique que Padmée voulait aborder plus tard :

    « La peur ! Et elle voit du positif dans cette émotion, parfait ! » - Pensa Padmée.

    L’idée que les émotions sont à double tranchant est remarquable pour une jeune fille de son âge. Padmée est ravie de la maturité de la Mandalorien lorsqu’elle parle du lien entre les émotions et la partialité. Mais aussi celui entre l’amour et l’espoir. Le regard entre Talik et Arek n’échappe pas à la dame en blanc. Ainsi, c’est deux là ont des sentiments amoureux. En entendant qu’elle parle de la possibilité que l’ennemie a d’user l’émotion contre nous, Padmée est triste de réaliser que Kinsa parle par expérience. Et Maître Brûle comprend combien le niveau des élèves est haut en maturité avec la notion de justice. 

    Le Chevalier Talik termine avec un autre type d'équilibre des émotions : entre le trop-plein d'émotions et leur absence totale. Et nous revenons à ce qu’elle disait au départ et l’opposition de l’humain à la machine presque. La phrase suivante marque Padmée :

    « J’ai déjà rencontré des personnes complètement dénuées d'émotions et ces personnes étaient les personnes les plus effrayantes que j'aie jamais rencontré »

    Les chevaliers et la padawan Yunixy sont dans l’ensemble en accord à quelques petits détailles prés et se le disent. Maître Brûle reporte encore son attention sur le Togruta toujours profondément silencieux. Il avait été très attentif à chacun des mots prononcer par l’un ou l’autre, mais reste en mode analyse. Padmée décide de le sortir de sa réflexion et venir en mode participant. 

    Pad – Zokuron, nous n’avons pas encore eu le plaisir de t’entendre. Dis-nous ce que les émotions t’inspirent ?

    Le padawan Ta’a reste silencieux. L’attention des autres et porter vers lui et il y eu un moment de silence ou les quatre paire de yeux sont fixé sur le non-humain. 

    Padmée – Je ne t'ai pas encore entendu depuis le début, padawan. Tu n'as rien à dire ?
    Zokuron – Je....

    Il prend un moment afin de mettre ses idées en ordre et se lance sur son idée. Padmée l’écoute avec la même attention que les autres. Enfin, il prononce le mot qu’elle attendait : Compliquer ! Oui, c’est une certitude, les émotions sont compliquées. Zokuron parle en opposition d’émotions puis parle d’une facture important : l’événement ! Sans oublier l’expérience qui influence la manière dont nous abordons l’émotion. Le padawan Togruta confirme son accord sur la nécessité à se dominer avant d’offrir une métaphore particulière : la cuisine. 

    ***

    Maintenant qu’elle les avait tous entendu, elle avait de la matière et même de trop. Ce fut difficile de savoir par ou commencer et de trouver un fil conducteur dans tous ce qui fut dit. Maître Brûle décide de pointer les aspects importants et où tous sont en accord. 

    Pad – Je vous félicite grandement. J’ai rarement eu des élèves avec une maturité et une réflexion aussi importante sur les émotions. C’est un plaisir de vous écoutez. Et je vous rassure, vous êtes tous les quatre dans la bonne optique, l’excellente manière d’aborder les émotions. 

    Elle marque une pause. Les participants semblent flattés et gênés par ces compliments. La dame en blanc se relève doucement en s’appuyant sur sa canne puis marche partant vers la gauche puis en dessinant un arc de cercle dans le sens horlogique et donc passant derrière chacun d’eux. Elle avait mit ses idées en place.

    Pad – Maîtrisées, contrôlées, dominées ! Oui, assurément, et sans en douter, le Jedi doit rester maître de soi en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance… c’est bien jolie la théorie, mais c’est un véritable bouillon chimique dans notre corps et notre cœur !

    L’assistance fut un rien étonnée de la métaphore et du ton utilisé par la maître qui revient sur leur gauche se positionner à sa place initiale et reste debout s’appuyant sur sa canne de ses deux mains. 

    Pad – Kinsa debout, s’il te plait. 

    Étonnée et surprise, la Chevalier Mandalorien se lève. Pad se redresse et lève sa canne pointant et touchant l’armure. 

    Pad – L’émotion doit être ressentie, être prises en compte. La Paix dépend de notre capacité à utiliser l’émotion de façon constructive. Vrai ?
    Kinsa – Euh… oui. 

    La dame repose sa canne sur le sol et s’appuie à nouveau dessus. Elle s’adresse aux autres.

    Pad – S’il y a quelqu’un qui n’est pas d’accord, qu’il se lève. Je l’invite à s’exprimer. 

    Tous se regardent mais étant en accord avec ceci, tous acquiesce. Pad fait signe à Kinsa de s’asseoir. Maître Brûle repart vers la droite et refait le chemin en sens anti-horlogique. 

    Pad - Accepter ce que l’on ressent ; être à leur écoute ; perdre jugement ou en subir les frais. Oui, plus vous êtes à l’écoute de vos émotions, plus vous vous connaissez d’avantage. Mais écouter ce que l’on ressent ne veut pas dire que perdre notre jugement ou le contrôle. Non ! Ecouter ce que l’ont ressent nous permets d’identifier l’émotion et l’accepter nous aidera à ne pas être en conflit avec nous. 

    Maître Brûle se repositionne face aux élèves. Elle recommence le même scénario mais change de nom. 

    Pad – Zokuron debout, s’il te plait. 

    Tous furent surpris car la logique attendait que Maître Brûle appel Zadyssa. Aussi, le Togruta mit un moment en regardant si cela ne gênait pas, mais les autres lui firent signe d’y aller. Il se lève et fait face à la maître. 

    Pad – L’événement et l’expérience influence l’équilibre émotionnelle. Vrai ou faux ?

    Zokuron est perplexe. Elle avait écouté ce qu’il avait dit ou pas ? Évidement que lui est persuadé que c’est vrai, c’est ce qu’il pense. Mais est-ce que ce qu’il pense est vrai, là il doute. 

    Pad – Confiance en toi. C’est aussi une émotion. Réponse ce que ton cœur te dit. 
    Zokuron – Vrai…
    Pad – Oui. Voilà pourquoi les émotions sont compliquées. J’aime ta métaphore de la cuisine. Merci, tu peux allée t’asseoir. 

    La similitude avec une discipline militaire ne plaisaient pas trop à l’assemblée et Maître Brûle en joue exprès. Elle a plan pour amenée ses participants à comprendre les émotions. Et les traiter comme une classe de primaire allait susciter des réactions, et elle les attendait. Aussi, Padmée repart à gauche et trace son chemin derrière les participants. 

    Pad – Le milieu social de où l’on vie, de où l’on vient influence nos émotions. Un traumatisme, une phobie, influence nos émotions. Un mot, une parole peuvent déclencher une émotion car elle nous rappelle un moment ou un événement. 

    Maître Brûle se repositionne face aux élèves. Elle recommence le même scénario et déjà le korunai et la jeune humaine se regardèrent s’attendant à être les ou les prochaines. 

    Pad – Vous avez tous déjà vécu des situations et vous venez tous les quatre de milieu différent. Nous avons tous la faculté de ressentir les mêmes émotions et pourtant tous nous ne réagissons pas de la même manière à une même situation. L’important, c’est le sel, les épices, la cuisson ou tout simplement les aliments. 

    Maître Padmée marque une courte pause. Certes les images sont parlantes, certes les idées énoncées par chacun viennent d’être redite, mais particulièrement pour des chevaliers, le cours doit être ennuyeux. La vieille rusée voulait relever les points afin de partir vers de la pratique. Mais avant, il y avait un dernier point théorique qu’elle voulu débattre. 

    Pad – Zadyssa debout, s’il te plait. 

    Surprise de cet appel, Zadyssa se lève et s’inquiète de la question qui va lui être posée. Pad lui sourie. 

    Pad – As-tu déjà ressentie la peur padawan ?
    Zadyssa – Euh… oui. 
    Pad – Alors je te félicite. 
    Zadyssa – Pourquoi ?
    Pad – Parce que comme ton maître l’a dit, « Lorsqu'on se trouve dans une situation critique, qui exige de réagir vite, une peur contrôlée peut aider à prendre des décisions rapides, servir de "boost" en quelque sorte. La peur peut aussi amener à la prudence... »
    Zadyssa – Oui, je comprends bien ce que Maître Kinsa a dit. 
    Pad – La peur est un super pouvoir ! Il l’est pour les raisons que la chevalier Talik a dite. Il l’est parce que comme tous les super pouvoirs, il a des effets secondaires, notamment la phobie qui peut engendrée la paralysie. A l’occasion nous pourront étudier cela. Pour l’heure, Zadyssa, je te remercie d’avoir parlé d’un autre super pouvoir.
    Zadyssa – Lequel… L’équilibre ?
    Pad – C’est un point essentiel. La prochaine fois, n’hésite pas à détaillée plus le mot. Défend plus en profondeur ton idée. 

    La dame s’approche et lui pose la main gauche sur l’épaule gauche. 

    Pad – Heureusement, il y a deux chevaliers savants derrière toi qui ont bien relevé ce point. Merci Yunixy, tu peux te rasseoir. 

    La jeune fille s’exécute et trouve l’attitude de la Maître âgée amusante, déroutante et intrigantes. La dame en blanc reste devant les jeunes. 

    Pad – Alors Chevaliers, l’équilibre des émotions, le juste milieu, c’est entre les émotions positives et négatives ou entre se laisser guider uniquement par ses émotions et se laisser guider uniquement par la logique froide ?

    La Maître Jedi s’adressait certainement en priorité aux deux chevaliers, mais elle espérait néanmoins que les padawans oseraient émettre une précision, un avis, voir une question. 

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Merci à vous pour toutes la matière à débattre! C'est un régale. Donc comme noté j'attends de vous quatre un débat sur l'équilibre. J'ignore si je pourrai couvrir tous les points que j'aimerai, mais je vous promets des exercices dans mon prochain poste. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le samedi 24 juin 2017 - 23:24

    vendredi 23 juin 2017 - 10:06 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    18543 Crédits Modo

    Pad : – Alors Chevaliers, l’équilibre des émotions, le juste milieu, c’est entre les émotions positives et négatives ou entre se laisser guider uniquement par ses émotions et se laisser guider uniquement par la logique froide ?

    Je sentais que, vu la tournure du débat qui précédait, je me doutais un peu que Pad nous demanderait de nous expliquer plus en détail l'aspect d'équilibre entre émotions. J'ai mis en place cette théorie que nous avions des émotions positives et négatives sur une balance que l'on fait tanguer, alors que Kinsa a plus parlé du fait que nous avions un juste milieu entre se laisser guider entre émotions ou logique. Je dois dire que je suis un peu perdu. J'ai une vision assez distincte de l'équilibre mais je vois mal comment voir la différence entre ces deux visions. Sinon... une hypothèse que le juste milieu soit double me vient à la tête.

    Moi : - Emotions positives ou négatives, se laisser guider par les émotions ou par une logique... Je vois mal une nette différence entre eux. Je pense que suivre son instinct naturel est ce qui correspond le mieux à l'idée d'être par les émotions ; la froide logique serait un vulgaire enchaînement de causes qui nous font ressentir leurs conséquences sans que l'on ne puisse maîtriser complètement la voie. Donc il faudrait mieux mieux diriger son instinct en analysant l'obstacle devant nous sans pour autant empêcher la nature de faire les choses. Une émotion positive ressentie à son paroxysme parce que la nature le veut devrait être raisonner selon qui est la personne ou l'évènement, idem pour une émotion négative.

    Zadyssa : - Tu pourrais être plus précis, Galen ?

    Kinsa : - Ce que veut dire Galen, Zad, c'est que le juste milieu entre les émotions, qu'elle nous guide ou suivent la logique, dépendent des effets de la nature que nous suivons inconsciemment mais que nous nous devons d'analyser pour ne pas se laisser avoir. C'est comme ça que tu voulais dire, hein Galen ?

    Moi : - Oui, de cette manière, merci Kinsa. Je te fais un exemple, Zad : quand une personne est en colère contre une autre, il y a un effet produit par la nature qui correspond à une logique. La personne en colère l'est parce que l'autre personne a fait une chose qui l'a mis en colère ; la réaction en sera naturelle et elle suivra la logique. Cependant, si la personne en colère laisse son émotion prend le dessus, la logique est toujours là certes mais il n'y a que peu de chances pour que cela s'arrête dans un contexte neutre. Pour le Jedi, c'est la même chose : il suit la logique, froide je ne crois, mais il se doit de garder la main mise sur l'instant où il doit altérer son comportement pour éviter de trop basculer. Modifier son comportement ne change pas la logique mais cela permet de modérer le pouvoir des émotions sur soi-même. 

    Je marque une courte pause avant de reprendre.

    Moi : - Bien sûr, c'est un point de vue tout-à-fait abordable et théorique. On peut être d'accord ou non dessus. Si certains de mes propos ont provoqué une émotion chez quelqu'un, je comprendrais que tel le veut les lois de la nature mais il s'agira de "logique accompagnée par le pouvoir de l'émotion".

    dimanche 25 juin 2017 - 10:27 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Maître Brûle venait de formuler plusieurs réponses à nos avis sous une forme quelque peu militaire, nous demandant tour à tour de nous lever afin de répondre à une de ses questions. La mienne s'avérant être sur la peur. Me demandant la réponse qu'elle attendait, j'avais finalement avoué avoir déjà sentit la peur – et j'en avais déjà fait les frais dans sa facette autant positive que négative. À ma surprise, Pad me félicita en la qualifiant de « super pouvoir », à l'instar de l'équilibre qu'elle nomma de la même façon.

    Pad : Alors Chevaliers, l'équilibre des émotions, le juste milieu, c'est entre les émotions positives et négatives ou entre se laisser guider uniquement par ses émotions et se laisser guider uniquement par la logique froide ? 

    Il était évident que cette question leur était particulièrement adressée, et j'avais hâte d'entendre leur avis.

    Galen, le premier, se lança en défendant l'hypothèse d'un double équilibre. Un entre les émotions positives et négatives et l'autre, entre émotions ou logiques.

    Galen : Bien sûr, c'est un point de vue tout-à-fait abordable et théorique. On peut-être d'accord ou non dessus. Si certains de mes propos ont provoqué une émotion chez quelqu'un, je comprendrais que tel le veut les lois de la nature mais il s'agira de « logique accompagnée par le pouvoir de l'émotion ».

    Je me repassai mentalement tout ce que venait de dire Galen, me posant la question de savoir s'il avait raison ou tort. Mon regard se porta sur Kinsa qui était logiquement la prochaine à devoir parler ; celle-ci semblait être absorbée par une profonde réflexion.

    Moi : Hum…

    J'hésitai. Je n'étais pas Chevalière, mais bon, de toute évidence, nous étions dans un cours et chacun avait l'autorisation de donner son avis, même si le mien ne serait sûrement pas véridique. 

    Moi : J'ai aussi envisagé l'idée qu'il y ait un équilibre entre les émotions, et un entre se laisser guider par elles et s'en défaire complètement. Il est évident qu'un surplus d'émotions négatives nous feraient manquer de discernement, idem pour les positives… Lorsqu'un Jedi agit – quel que soit la personne, en fait – il a besoin de chaque facette pour définir la raison pour laquelle il se bat, autant positives que négatives. Sans les émotions négatives, je ne pense pas que nous pourrions nous dresser contre une quelconque injustice – si je t'ai bien suivi, il me semble que c'est ce que tu disais, Galen. Et sans les émotions positives, nous ne pouvons deviner ce qui est mieux que la situation actuelle, par exemple. 

    Je fis une longue pause, le temps de bien mettre en ordre mes idées et ne pas m'emmêler les pinceaux avec, ce serait bête. 

    Moi : Ensuite... je pense que le juste milieu entre se laisser guider et s'en couper dépend de la personne, il diffère suivant les cas. Puisque certaines sont plus émotives que d'autres... ou que le passé d'une peut accentuer son ressenti vis-à-vis d'un événement, comme le disait Zokuron. Donc... si les lois naturelles ont en effet quelque chose à avoir là-dedans, elles restent quand même moins importantes que l'expérience de la personne concernée, étant donné que la personnalité de quelqu'un - et donc ses réactions et émotions - est affecté par son enfance, ou son vécu en général. En fait, l'utilisation de "lois de la nature" me gêne un peu... ça voudrait dire mettre tout le monde dans le même panier alors que chacun est différent, car le terme "loi" désigne quelque chose d'universel.... 

    Je n'avais pas l'habitude de m'exprimer sur des points comme ça...J'espérai que je ne disais pas n'importe quoi ou quoi que ce soit de cet acabit.

    Moi : Donc oui, je pense équilibre entre émotions positives et négatives, mais que l'équilibre entre se laisser guider par ses émotions et ne pas les ressentir est plus important : il est évident qu'en cas de catastrophe, on va plus ressentir des émotions négatives que positives, et c'est normal, l'essentiel étant de garder espoir, et donc de ne pas se laisser abattre et détruire par un surplus d'émotions.

    Je fis pause un instant, une nouvelle idée me venant.

    Moi : En revanche, dans une situation catastrophique, il y a peut-être une autre forme d'équilibre à connaître et maîtriser : celle entre émotions fortes et faibles ? en gardant à l'idée que parfois, l'une ou l'autre peut avoir du bon, dans un cas de grande joie, par exemple.

    Je n'étais absolument pas certaine de la prochaine chose sur laquelle j'allai m'avancer, c'était une hypothèse qui m'était venue et dont je ne savais pas si elle était bonne ou non, aussi, je préférai la soumettre afin de savoir ce que les autres en pensaient. Peut-être qu'elle serait écartée, peut-être que non.

    Moi, d'une petite voix : Et puis, peut-être que cet équilibre serait l'équilibre entre les deux autres ?

    Je conclus mon monologue sur cette question. Je n'avais aucune idée de la validité de tout ce que j'avais dit, et j'avais hâte d'entendre les avis de Kinsa et Zokuron qui ne s'étaient encore exprimés. Et de Pad aussi, bien sûr.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le dimanche 25 juin 2017 - 19:35

    dimanche 25 juin 2017 - 19:32 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Pendant que Galen parle, Padmée en a profité pour se rasseoir. Le chevalier développe sont point de vue et Kinsa complémente. Puis, la padawan Zadyssa prend la parole. Padmée est étonné que cette jeune personne ait déjà autant d’expérience sur la peur, mais elle est heureuse d’entendre sa tentative à répondre à sa question. 

    Pad – Merci de ton avis, padawan Yunixy. Oui, les émotions influences notre points de vue sur une situation donnée. 

    Les « lois de la nature » sont par exemple,

    Action : un bébé pleure parce que son estomac lui fait mal. 

    Réaction de la mère : Je donne à manger à bébé.

    Conséquence : Au final, Bébé pleure car il associe que la douleur à l’estomac s’arrête lorsqu’une chose agréable touche son palais et remplit l’estomac. En grandissant, sa maman lui apprend à manger seul et l’enfant va naturellement se nourrir lorsqu’il a faim. Il a identifié le symptôme de la faim et comment agir pour ne plus avoir un estomac douloureux. Plus il grandit, plus il varie son alimentation et appréciera les aliments et la façon de les préparer. Son expérience est de plus en plus importante et il appréciera le plaisir de manger. 

    Loi de la nature : J’ai faim, je mange. C’est un besoin vital et nécessaire pour grandir. 

    Pad – Oui, Zadyssa. Tout le monde est dans le même panier à la base. Avec des lois de la nature tel que l’instinct de survie, manger, boire, dormir… ils entraînent des émotions tel que peur, plaisir, bien être…. C’est universel. Et oui, nous sommes différents par notre code ADN, notre caractère, l’éducation reçue, notre milieu social et notre expérience de vie. Les deux ne sont pas incompatibles mais complémentaire. Une autre illustration, c’est que l’on peut donner un même jeu de construction à des enfants (universel), chacun d’entre eux va construire quelque chose de différent (individuelle).

    Padmée prend le temps d’une pause, puis elle reprend. 

    Pad – Connaitre les émotions, les ressentir, les identifiées, est utile pour se laisser guider dans certains cas et les maîtrisées dans d’autres. Par contre, là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’il est quasi impossible de refusé de ressentir une émotion. Il nous faut l’accepté et la maîtriser. Ce n’est pas parce que je ressens de la haine que je dois détruire l’objet de la haine. Ce n’est pas parce que j’aime quelqu’un d’un sentiment amoureux que je dois l’épousée. Cette personne est peut-être mariée ou n’éprouve pas de réciproque. Il nous faudra l’accepté et laissée collée l’émotion jusqu’à ce qu’elle disparaisse. 

    Maître Brûle sait de quoi elle parle puisqu’elle avait connu un Chevalier dont elle fut amoureuse. Après lui avoir sauvé la vie en lui donnant toutes sa Force, il avait quitté l’Ordre Jedi et elle ignorait encore aujourd’hui ce qu’il était devenu. Ce n’est qu’après qu’elle épousa Vyvacy, son ami d’enfance pour qui elle avait toujours eu des sentiments. 

    Pad – Les émotions forts et faibles… oui, je te l’accord Zadyssa. Une explosion de Joie peut être la bienvenue. Voir cette équilibre-ci comme l’équilibre entre les deux autres… je n’y avais pas songé mais je ne suis pas contre. Parfois l’émotion ressentie est nuancée, comme on vient de la voir. Prenons,

    la métaphore de la météo. 

    Météo : « il fait beau » 
    Emotion : « je suis en colère »
    Météo : « Il fait beau, mais il y a un petit vent frais, des nuages blancs dans le ciel… » 
    Emotion : « Je suis en colère, mais je me sens aussi triste, trahi, soulagé... »

    Pad – Voici une illustration qui nous permets de comprendre que analyser plus loin notre ressenti, nous permets de trouver les raisons de ce que nous ressentons. Le Jedi qui se connait pourra éventuellement se préparer mentalement à maîtriser une émotion qu’il connait. 

    Exemple :

    Le Jedi doit réaliser une mission de sauvetage d’un politicien. Hélas, au vu de guerres passées, ce politicien n’avait pas soutenu les Jedi. Pourtant, aujourd’hui il est toujours en fonction et le sénat vient de demander à l’Ordre Jedi de le sauver d’un groupe dissident de sa planète. 

      • Concrètement, le Jedi peut ressentir de la colère, de la rancœur, des préjugés en imaginant que ce politicien n’a pas changé d’avis sur les Jedi. 
      • Le Jedi peut y voir une occasion de prouver à ce politicien qu’il s’est trompé sur l’Ordre Jedi. Et conserver un sentiment d’espoir. Et son altruisme le motive à prendre cette mission à cœur. 

    Pad – Il y a une infinité d’émotions que le Jedi peut avoir ressenti. Et je suis contente que Galen dit « pour le Jedi c’est la même chose ». Il marque une différence avec les autres non-Jedi. Pourquoi ? La théorie, la connaissance est une chose, mais la pratique, le vécu en est une autre. Zokuron a déjà frôlé deux aspects important à prendre en compte. L’évènement et l’expérience. Être Jedi, c’est avoir un poste à responsabilité, mais pas supérieur. Être Jedi c’est faire preuve d’altruisme par définition puisque l’Ordre Jedi est garant de la Justice et de la Paix. Oui, mais de qui ? De la république ou l’ordre politique en place ? Et si nous sommes sous un régime de dictature ou d’oppressions, l’Ordre Jedi respectera-t-il la Justice du monde politique ? Dans ce type de régime, la Paix de la galaxie est-elle menacée ?

    Elle marque une pause. Les esprits des padawans sont en effervescence. Padmée est bien consciente qu’étant tous différents, nous réagissons tous différemment. Donc ici, plus question de théorie, Maître Brûle sait que son cours par plus en réflexion et analyse philosophique qu’autre chose. Pourtant, elle a l’espoir de voir si ce petit groupe place des critères importants pour l’Ordre Jedi en reconstruction. Critères de la Justice et Paix pour la Galaxie, les valeurs à défendre pour que l’univers se porte mieux. Padmée sait que ce n’est pas en un cours qu’elle y parviendra, mais ici, elle voit une occasion de commencer à les faire réfléchir aux valeurs que l’Ordre Jedi va défendre. 

    Pad - J’aimerai vous invité à me donner des exemples fictifs ou vécu d’un Jedi qui doit faire face à ses émotions. Cherchons d’autres facteurs qui pourront influencés les émotions à travers les exemples. Nous pourrons alors parler de chose concrète.

    dimanche 25 juin 2017 - 20:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Pad : J’aimerai vous inviter à me donner des exemples fictifs ou vécus d’un Jedi qui doit faire face à ses émotions. Cherchons d’autres facteurs qui pourront influencer les émotions à travers les exemples. Nous pourrons alors parler de choses concrètes.

    Des exemples fictifs ou vécus... J'en avais un, d'exemple vécu, et pas des moindres. C'est justement cet exemple, en plus grande partie, que j'étais venue à ce cours. Le passage du côté obscur de Ceno, mon maître, celui qui m'avait appris ce qu'était être un Jedi, agir en Jedi, penser en Jedi, m'avait profondément marqué. Mais je ne sentais pas d'en parler...

    Pad : Kinsa, à quoi penses-tu ?
    Moi : Je...je réfléchissais à un exemple.
    Pad : Quelque chose qui te touche ?

    J'acquiesçai. J'étais presque sûre qu'elle savait ce à quoi je pensais : elle était bien trop perspicace pour ne pas l'avoir deviné. Au final, seul Zokuron ne savait rien de ce qui me tourmentait, et puis il l'apprendrait bien un jour ou l'autre...

    Moi : Mon ancien maître...il est passé du côté obscur. C'est probablement un des moments de ma vie où j'ai eu l'impression de ne plus avoir d'emprise sur mes émotions. J'étais de plus dans un état émotionnel fragile après que l'Ordre Jedi ait été décimé et que je m'étais retrouvée à affronter mon père. C'était un mélange de tristesse, de colère, d'impuissance et de désespoir. Je ne veux plus jamais ressentir ça... C'est vraiment terrible.

    Je m'interrompit un moment. Tous me regardaient, différemment selon les personnes. Galen et Zadyssa avaient un air compatissant, car ils connaissaient l'histoire, Galen était même présent pendant une partie des faits. Pad gardait les yeux fixés sur moi, neutre. Quant à Zokuron, il paraissait stupéfait.

    Moi : Sur le moment, j'avais d'autres préoccupations très urgentes, comme survivre et empêcher un meurtre, donc j'ai fait le maximum pour occulter ces émotions. Cette tristesse, cette colère, ce désespoir... J'ai tout bloqué, brutalement. Puis, quand le danger était passé, j'ai laissé couler mes émotions pendant un moment, car c'était impossible de les retenir à ce moment-là, surtout après les avoir bloquées comme ça. Et puis au fur et à mesure, j'ai essayé de méditer, de prendre du recul. Mais ça n'a pas beaucoup marché... Cela fait longtemps, maintenant, mais j'ai toujours l'impression que c'était hier. La moindre chose qui me le rappelle me fait mal, alors inutile de dire ce qui s'est passé quand je l'ai revu...

    J'essuyai vivement une petite larme qui s'était permise de couler sur ma joue bleue. Trop de souvenirs remontaient.

    Moi : Je n'arrive pas à l'évoquer sans me rappeler comment il a changé ! Comment il était un maître bienveillant avant et ce qu'il est devenu... Pardonnez-moi. Je deviens trop émotive.

    Je me concentrai sur ma respiration durant quelques secondes et je redevins plus sereine.

    Moi : Ce jour-là, je me suis rendue compte que je n'étais pas à l'abri d'un surplus d'émotions. Avec le soudain affaiblissement du Côté Lumineux, je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas me faire complètement submerger...

    lundi 26 juin 2017 - 17:15 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Kinsa venait de détailler toutes les émotions qu'elle avait pu ressentir lors du passage de son maître vers le Côté Obscur. Il s'agissait sans doute de la première fois où je la voyais faire un tel étalage de ses sentiments. En toute logique, elle en avait été affectée. J'aimerai bien trouver les mots pour la réconforter, comme ce qu'elle faisait pour moi, mais ils ne venaient pas...

    Kinsa : Ce jour-là, je me suis rendue compte que je n'étais pas à l'abri d'un surplus d'émotions. Avec le soudain affaiblissement du Côté Lumineux, je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas me faire complètement submerger...

    Sa dernière phrase avait de quoi glacer le sang. Je jetai un regard à Padmée qui restait impassible, bien que cela paraissait fort être de façade. Galen paraissait hésiter à intervenir et Zokuron semblait assimiler ses dires.

    Il fallait trouver un exemple, fictif ou réel, d'un Jedi qui devait faire face à ses émotions. Il n'y avait pas besoin d'aller en chercher un fictif... Le silence après les propos de mon maître était pesant, chacun paraissait hésiter à prendre la parole. Je savais que mon tour devrait arriver, aussi, je décidai de me lancer lorsque j'aurai choisi l'exemple... Je fermai les yeux et laissai ma mémoire faire le reste. Je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée de m'obliger à revoir tout ceci mais il fallait que je choisisse le souvenir qui avait le plus de sens et qui ne soit pas répétitif par rapport à ce qu'avait narré Kinsa.

    Aussitôt, mon rythme cardiaque s'emballa, mais je ne laissai rien paraître de plus : le déferlement d'images étaient rapides, j'avais vu bien pire. Bientôt, mon esprit repassa en boucle le même instant : celui où les Miralukas avaient voulu me tuer sous la forme d'un jeu de chat et de la souris. Évidemment, dans cette histoire, j'avais été la souris...

    Moi : Peut-être que... tu avais un volonté suffisamment forte pour ne pas sombrer ?...

    Elle ne répondit pas mais paru y réfléchir. Quant à moi... j'hésitai. En sois, l'exemple que j'allai proposer n'était pas le plus éprouvant, en revanche, le contexte... Il me fallut trente secondes pour me rendre compte que Maître Brûle me demandait si j'avais une anecdote à transmettre.

    Moi : Hum... Non... Oui. Je n'étais pas encore padawan.

    Je fis pause un instant. Je ne parlais pratiquement jamais de mon enfance. À vrai dire, la seule personne qui en connaissait toutes les grandes lignes, c'était bien évidemment mon maître. J'ignorai sincèrement si je serai capable d'aller au bout de l'explication.

    Moi : J'avais huit ans. Je venais de me faire enlever par... Law. Ma... ma mère venait de mourir (ma voix se brisa:). D'autres enfants enlevés préparaient une fuite et... beaucoup sont morts avant d'arriver aux vaisseaux. L'un d'eux a explosé. Le mien s'est crashé. Je... lorsque je me suis réveillée, il n'y avait plus les autres. Je... je crois que j'ai été éloignée de l'épicentre.

    C'était ça. Des petites phrases, il fallait que je continue sur des petites phrases. Les images de cet événement défilaient au fur et à mesure que je parlais, me rappelant chaque détail. J'exposai les faits d'une voix lointaine, comme détachée de l'instant présent. Ce qui était pratiquement le cas puisque je revivais mon souvenir...

    Moi : Ensuite... ensuite, ils sont arrivés. Ils... ont assassiné un garçon sans défense (j'ignore s'ils m'avaient comprise : j'avais achevé la phrase dans un sanglot que je calmai bien vite:). Je ne savais pas quoi faire, je ne savais vraiment pas quoi faire. J'étais complètement tétanisée. Je... me suis juste bouchée les oreilles pour ne pas l'entendre hurler. C'est... j'ai... j'ai hurlé pour couvrir tous les sons. Alors... ils m'ont trouvé. Des jumeaux miralukas dotés de sabres laser blancs...

    Je me tus pour faire retomber le tor*rent d'émotions qui bouillonnaient de l'autre côté et prêt à se déverser.

    Moi : Ils m'ont proposé un marché : si j'arrivais à tuer Mira au terme d'un combat au sabre, j'aurais la vie sauve. Si je mourrais... et bien je mourrais. J'étais en larmes, morte de trouille et je n'avais jamais réellement touché d'armes de ma vie. Alors... j'ai profité d'un moment d'inattention avant le début du duel pour prendre mes jambes à mon cou. Je crois que... ce n'est qu'à ce moment là que ma peur a servi de "boost". Avant...
    Luka m'a rattrapé. Vitesse de Force oblige. Il m'a envoyé une Poussée de Force. J'étais épuisée, j'avais mal, peur et je ne comprenais plus grand-chose. Et pourtant... je n'ai pas perdu espoir. Je ne sais pas comment ni pourquoi. C'est probablement grâce à ça que j'ai tenu bon. Mais c'était un calvaire ! Il y avait trop d'émotions... trop d'événements d'affilés sur lesquels je n'avais aucune prise...

    Je chassai le brouillard qui s'était formé devant mes yeux pour un retour à la réalité. C'était bon, j'avais tenu. Je soufflai un bon coup, me demandant bien ce qu'en tirerait Pad et ce qu'allaient choisir les autres.

    lundi 26 juin 2017 - 19:16 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Maître Brûle peut sentir les émotions de Kinsa qui explique brièvement ses sentiments lorsque son maître est parti du côté obscur. Si Pad le savait, elle ignorait les circonstances et encore moins que le père du Chevalier Talik fut mêlée à cela. En revenant à l’académie, la dame en blanc avait lu les fiches des membres présents de l’Ordre Jedi et elle n’avait qu’une vague idée de qui fut Kinsan Talik. 

    Maître Brûle laisse le temps à Kinsa d’exprimer tout ce qu’elle avait besoin de dire. Elle est à l’écoute et ce n’est que lorsque le silence règne depuis quelques secondes que voulu prendre la parole, mais la padawan Zadyssa fut plus rapide. Padmée respire profondément, non pas sans puisée dans la Force et y trouver un coin de sérénité. Il est clair que la padawan voulu soutenir son maître. 

    Zadyssa – Peut-être que... tu avais une volonté suffisamment forte pour ne pas sombrer ?...

    La dame en blanc réalise combien leur lien est fort et Padmée apprécie la démarche de la padawan Yunixy. Aussi, elle l’incite à poursuivre. 

    Pad – Aurais-tu une anecdote à transmettre ?
    Zadyssa – Hum... Non... Oui. Je n'étais pas encore padawan.

    Maître Brûle puise dans la Force est masque ses propres émotions en écoutant le récit de Zadyssa. Cette jeune humaine avait vécu des choses horribles pour son âge. Être enlevée, sa mère morte à ses huit ans, voir ses amis mourir dans une tentative d’échapper à ce Law. Entendre un enfant hurler à la mort, et le dilemme des jumeaux miralukas. Un sentiment d’injustice et de colère envahit Padmée puis, elle les laisse collée en elle en inspirant profondément et expirant doucement par la bouche à peine entre ouverte. Connaitre la fin de l’histoire devra attendre. Pour l’heure, Maître Brûle doit ce concentrer sur l’émotion de Zadyssa et puis revenir sur Kinsa. 

    Pad – Je vous remercie toutes les deux de vous avoir autant ouverte à nous. Cette marque de confiance me touche et il est parfaitement clair que ce qui est dit ici, ne sortira pas. 

    Padmée regarde Galen et Zokuron qui comprenaient la demande et acquiesce. Padmée se lève et va prés de Zadyssa lui passant le bras gauche sur son épaule. Elle lui offre un mouchoir de la main droite. 

    Pad – A huit ans, il n’est pas normal d’avoir vécu cela. Hélas tu as du le subir. Il est normal d’être tétanisé dans de pareille circonstance. T’es tu sentis coupable de quoi que ce soit à tes huit ans?

    Zadyssa s’était essuyé le visage et mouchée. Elle reprend contenance. 

    Zadyssa – Oh, de plusieurs choses, oui
    Pad – Et aujourd’hui ?
    Zadyssa – Je… Oui. Maître Kinsa m’a bien dit que j’étais trop jeune pour pouvoir faire quoi que ce soit, et que j’aurai pu mourir avec ma mère si j’étais intervenue mais…
    Pad – Ce n’est pas t’a faute si ta mère et tes amis sont morts. Ton maître a eu raison de te le dire. Comprends que tu as agit comme tu le pouvais. Tu n’avais pas vraiment d’autres options. L’acceptation est importante pour toi allé de l’avant. Mais avant, il y a quelques démarche que tu pourrais explorer. 
    Zadyssa – Lesquels ?
    Pad – Ecoute ce que je vais dire à Kinsa. Vois ce que tu peux retenir et vois ce que tu pourras appliquer pour toi. Bien que nous soyons tous différents, certaines méthodes peuvent fonctionner sur chacun d’entre nous. Sur le passée, tu ne peux plus agir. Par contre, sur le présent tu le peux, vous le pouvez tous. 

    Maître Brûle reste assise prés de Zadyssa et retire son bras de l’épaule de la padawan. Elle lui laisse ainsi l’espace dont elle a besoin pour reprendre ses esprits. Padmée regarde les garçons, puis revient sur Kinsa. 

    Pad - Il est évident que vivre le départ d’un être cher est dur. Un ami, comme un maître. Et lorsqu’il semble se retourner contre nous, c’est comme une trahison, et c’est tellement douloureux qu’on a l’impression de mourir. 

    Il est inutile d’énoncée tous les chevaliers que Padmée avait vu sombré dans l’obscurité. Chacun des départs furent douloureux pour la dame à la canne. Et le plus grand déchirement fut d’apprendre que Kaarde était Dark Hyllyard, mais aussi, plus récemment, les divergences d’oignons avec Dexter. Aujourd’hui, elle en avait fait son deuil et pourtant, en revenant dans l’Ordre Jedi, elle fut très peinée d’apprendre la décision de Maître Cenovii. Un homme, le premier Mandalorien qui décide de suivre une formation Jedi. 

    Pad – Apprendre son départ, me fut douloureux aussi. L’ayant vécu, je ne doute pas que ta peine, Kinsa, est plus importante. Sache qu’il est normale, même pour un Jedi de ressentir de la tristesse, de la colère, de l’impuissance et du désespoir en ces circonstances. Je te félicite d’avoir réussi à réagir sur le moment. Bloquer de telles émotions est une façon de faire dans l’urgence et c’est digne d’un Chevalier. 

    La chevalier Talik semblait être certaine d’avoir bien agit sur le moment, mais cela n’effaçait pas la douleur. Néanmoins, recevoir ce compliment lui permit d’avoir un sourire un peu forcé. Padmée ne se préoccupe plus des autres et fixe Kinsa attendant d’avoir son regard dans le sien. 

    Pad – Que tu ressentes les mêmes émotions que ce jour là dès que tu vois un objet à lui ou quelque chose qui te le rappelle prouve simplement que tu n’es pas guérie. C’est aussi cela qui te permet de mesuré ton attachement à lui, ton Maître, celui qu’il fut. Car ce jour là, c’est comme un déchirement musculaire, comme une plaie physique sauf qu’elle ne se voit pas extérieurement. Mais c’est humain et cela prouve que tu es sensible, oui. Mais la sensibilité n’est pas toujours une faiblesse. 

    Kinsa ne semble pas d’accord, elle ouvre la bouche pour protester. Padmée attend qu’elle parle, mais la Twi’lek décide de baisser la tête et de ne rien dire. Après une grande inspiration, Maître Brûle reprend. 

    Pad – Je sais que tes méditations et tes tentatives de prendre du recule t’on déjà amener à mes conclusions. 

    Kinsa acquiesce. 

    Pad – Pour guérir, tu ne peux pas le faire seule. Trouve quelqu’un de confiance et relate les fais en détaille à voix haute, partage ta douleur. Soyez seule, rien que ta personne de confiance et toi, car c’est trop personnel pour le faire en publique. Laisse collée chacune des émotions : tristesse, colère, impuissance et désespoir. Détailles chacune d’entre elles. En disant : « j’étais triste parce que… » « j’étais en colère parce que … » et ce pour toutes émotions. Tu verras peut-être apparaître d’autres alors poursuit. Et laisse coulée les larmes, laisse le ton monté, si tu as besoin de frapper, frappe, si tu as besoin de crier, crie. Une émotion doit être exprimée. Laisse la douleur t’envahir et lorsque tout sera sorti alors seulement, tu pourras réellement accepter la perte de ton maître. Alors seulement tu pourras accepter ce qu’il est devenu. Refuser l’évidence, c’est donner un coup de poing dans ta plaie. Tu pourras te dire avoir fait le maximum de ce que tu pouvais pour empêcher ton maître de sombrer. Alors seulement tu pourras lui écrire si tu en ressens le besoin.

    Padmée eu elle-même du réaliser un effort de maîtrise d’émotion. Elle regarde chacun des participants. Elle espérait que les garçons participent. Il est bien connu que les filles sont plus émotives et parlent plus facilement et que les garçons gardent plus tout pour eux. Maître Brûle attend d’eux qu’ils se dépassent et prennent la parole. Juste pour leur laisser encore un peu de temps, elle revient sur Kinsa afin d’ajouter un partage. 

    Pad – Je l’ai vu faire ses premiers pas dans la Force, je l’ai vu grandir à chacun de ses apprentissages dans les pouvoirs de la Force et j’ai combattu à ses côtés. J’ai partagé des moments intenses avec ton Maître, Kinsa. Il me manque aussi. 
    Kinsa – Dois-je accepté qu’il est perdu ?
    Pad – Ca, c’est une excellente question. Je ne peux te répondre aujourd’hui. L’avenir est en perpétuelle mouvement. 
    Kinsa – Je comprends. 
    Pad – Alors les garçons ? Je vous écoute. 

    lundi 26 juin 2017 - 20:25 Modification Admin Permalien

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