Atelier de Sabrelaser (page 52)
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coeurdesabre
1226 Crédits
Je vis le Chevalier Clickman partir, puis je me concentrai sur mon travail. Je devais tailler correctement mon cristal, et selon ce que je désirais. Me laissant guider par la Force, je pris le "tailleur laser" (je ne sais pas son nom^^) et m'entrepris de commencer mon travail. Mes gestes étaient précis. Je m'occupais d'abord du bas. Je le coupais de tel façon de lui faire une pointe. Je lissais ensuite cette pointe en repassant dessus. Le haut du cristal, je lui fis une coupe "super sayen", c'est à dire plusieurs pointes hasardeuses. Me laissant toujours guider par la Force, je m'entrepris donc à tailler mon cristal.
Une fois que je lui avais donné un aspect général, j'observais le coeur de mon sabre (huhu^^). Celui-ci était encore grossier. Il fallait vraiment que je le lisse.
De nouveau, je me concentrai dans la Force, et je laissai guider par cette dernière. Je repassais sur les différentes face de mon cristal en les lissant. Une bonne demi-heure de travail précis et difficile, je m'arrêtai pour pouvoir me reposer.
Moi : Hum, j'ai l'air d'avoir bientôt finis.
Je m'épongeais mon front en sueur tout en regardant mon travail. Il était bien moins grossier que tout à l'heure. Il fallait maintenant partir dans un travail de perfectioniste : chose que j'étais très rarement.
Je repris donc mon dur labeur, et taillai, taillai, taillai ... jusqu'à obtenir un travail aboutissant. Je trouvais mon cristal parfait. J'ajustai encore un ou deux coups par ci, par là, et je souris.
Je posais délicatement le cristal, et attendis l'arriver du chevalier Clickman.dimanche 06 novembre 2005 - 10:53 Modification Admin Permalien
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clickman
4417 Crédits
Je revenais voir cœur de sabre qui attendait patiemment devant son établi, son cristal posé. Il semblait avoir terminé.
Click : Alors CS, ton cristal ?
CS : Le voila !
Il s’apprête à le prendre en main…
Click : STOP !
CS : Quoi ?
Click : Ne va pas salir ton cristal avec tes doigts !
CS : Oups ! euh… vous avez raison !
Je fais léviter le cristal et l’observe sous toutes les coutures. Il a bien réussi le cœur de son sabre. Juste un ou deux petites imperfections que je lui signale, il les corrige rapidement avec le laser de découpe.
Click : Coeurdesabre, le cœur de ton sabre (^^) est prêt. Tu peux construire ton sabre désormais. Repose toi avant, afin d’avoir une meilleure concentration. Tu as toutes les pièces dans les boites devant toi, et les cristaux.
CS : Merci pour vos conseils, je vais les suivre à la lettre !dimanche 06 novembre 2005 - 19:36 Modification Admin Permalien
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padawanthrawn
9932 Crédits
Doc était retourné au vaisseau pour envoyer des messages. Il nous avait cependant laissé une caisse de manches et d'éléments plus ou moins nécessaires à la construction de notre sabre tels que l'unité d'alimentation au datium (oui ça peut servir).
Je me tournai vers Elanor.
PadaT : Contrairement à l'atelier, ici, chaque cristal est unique. Tu dois les sentir à travers la Force pour voir celui qui te semble d'une part te convenir et d'autre part être utilisable, mais tu peux toujours retravailler un cristal si tu le désires.
Elanor : Très bien maître.
PadaT : Très bien alors maintenant je te laisse à ton travail car toi seule peut le réaliser. N'oublie pas que c'est la Force qui doit te guider : nous en avons pour plusieurs jours donc autant commencer maintenant : tu es prête ?
Elanor : Oui.
PadaT : Alors je te laisse.
Je m'éloignai afin d'examiner les parois de la caverne. Je m'ouvris peu à peu à la Force afin de sentir vibrer et résoner les différents cristaux. Certains bien qu'ayant une belle apparence se retrouvait avec de graves lacunes atomiques conférant au cristal une instabilité qui n'aurait pas résisté à la source d'énergie. D'autres étaient par contre bien au niveau de la maille cristalline, mais leur pureté laissait à désirer. Parcourant la cavité je baissai les yeux. Le sol était à certains endroits noirs mais à d'autres beaucoup plus clair : traduisant des origines diférentes. Si les roches claires, et grenues traduisaient d'un refroidissement plus lent et donc une genèse de cristaux bien plus gros : une résonance dans la Force m'appelait plutôt vers des roches basaltiques.
En me focalisant avec la Force, je m'aperçus qu'à quarante ou cinquante centimètres de profondeur, il y avait un cristal dans une inclusion mantellique. Doc avait laissé des outils d'extraction, mais dans une roche si dure et avec Elanor que je ne voulais troubler je décidai d'utiliser mon sabre d'entraînement, probablement pour la dernière fois.
La lame bleue illumina mon environnement immédiat. Je plongeai la lame dans la roche de façon à pouvoir séparer le bloc qui m'intéressait du sol. Le travail était difficile car pour faire fondre la lave, il fallait atteindre plus de 1000°C. Cependant la puissance de la lame, couplée à ma volonté, me permis de l'enfoncer peu à peu puis de séparer le bloc qui m'intéressait. Une fois que ce fut fait : j'éteignis la lame puis appela la Force pour sortir le bloc. Il devait bien peser une demi-tonne.
Je le posai puis avec mon sabre, entrepris d'extraire peu à peu le cristal dont j'entendais de plu en plus la résonance, comme s'il m'appelait. Après un travail de quatre heure passées à le séparer du reste de la roche mantellique, je pus enfin contempler le cristal. Les facettes étaient ternes à cause de la fine pellicule de roche qui restait incrustée. Je pris dans la sacoche de Doc un petit appareil de grattage par ultrason. Il me fallut encore quatre heures pour lui rendre son aspect extérieur trasparent. Je regardai à présent le cristal avec une petite source lumineuse voyant la transmission de la lumière au travers du cristal. Mais je n'en avais pas besoin, la Force me disait qu'il était parfait. Ce cristal avait été formé à des kilomètres de profondeur pendant des millions d'années, sous des pressions et des températures infernales. Je regardai le cristal pendant de longs instants : peut être des minutes, peut être des heures :il me fascinait.
Je sentais qu'avec lui, ma lame allierait à la fois souplesse dans l'utilisation mais aussi une dureté conférée par ses origines.
Pour garder un tel cristal, n'en déplaise à Doc, je ne pouvais pas utiliser l'un de ses manches. Il me fallait trouver autre chose. Csilla était un monde de glace : rien à la surface de la planète n'aurait pu contenir un cristal si chaud : sauf les roches qui étaient en profondeur. Je sortis de mon sac une roche du monde natal de mon père : à vrai dire la seule que j'avais puisque je n'avais jamais mis les pieds sur Csilla et que cette roche était la seule que mon père m'ait laissé. A dire vrai, c'était la seule chose que j'avais de lui. Telle quelle la roche était inutilisable mais en la creusant et en l'aménageant correctement, elle conviendrait parfaitement. Je me dirigeai vers les outils que Doc nous avait laissés. Il me faudrait au moins une journée pour le creuser puis mouler la poignée à ma main.
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keiko
Maître de Mara_Jade et d'Elanor
fils de polux et de Tyty
Horn-Terrik-Nuruodo[Ce message a été modifié par: padawanthrawn le 07-11-2005 19:11]lundi 07 novembre 2005 - 19:09 Modification Admin Permalien
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Elanor
1923 Crédits
Nous voici enfin arrivés après un voyage qui semblait mal parti...
Le Chevalier Beldom vient de nous laisser car il avait quelques messages urgents à passer.
Je me retrouve donc seule avec mon Maître qui se tourne vers moi.
PadaT : Contrairement à l'atelier, ici, chaque cristal est unique. Tu dois les sentir à travers la Force pour voir celui qui te semble d'une part te convenir et d'autre part être utilisable. Mais tu peux toujours retravailler un cristal si tu le désires.
Elanor : Très bien maître.
PadaT : Très bien, alors maintenant, je te laisse à ton travail car toi seule peut le réaliser. N'oublie pas que c'est la Force qui doit te guider : nous en avons pour plusieurs jours, donc autant commencer maintenant : tu es prête ?
Elanor : Oui.
PadaT : Alors je te laisse.
Il s’en va, me laissant seule avec moi-même. En le voyant s’éloigner, un étrange sentiment me traverse : j’ai l’impression d’être soudain comme livrée à moi-même ; comme si, à présent, on ne devait jamais plus venir me chercher. Cette pensée me glace le sang et j’ai alors plus froid encore. Les dernières paroles de mon Maître résonnent sans fin dans ma tête... Mais je me secoue, me rendant compte tout-à-coup de la stupidité de cette pensée...
Je jette un œil à la caisse laissée là par Doc. Je réfléchis un moment, ne sachant par où commencer...
Finalement, je choisis de m’asseoir en tailleur par terre, là où le sol est le moins froid, après avoir allumé un modeste feu pour me réchauffer quelque peu. Je ferme alors les yeux et commence à faire le vide en moi, ce qui n’est guère facile à cause du froid que le feu n’a pas encore chassé de mon corps et de cette pensée qui vient de me traverser l’esprit et qui a fait entré ce même froid dans mon cœur.
J’essaie de toutes mes forces de chasser la peur et le doute qui m’envahissent. J’ignore encore pour quelle raison ils se sont constitués prisonniers de mon esprit. Quelles que soient mes pensées et mes efforts pour les chasser, je ne parviens pas à les contrôler. Je sens alors que le froid ne vient pas seulement de l’atmosphère de cette planète, mais que quelque chose s’y passe, sans pour autant être capable de mettre des mots sur cette sensation.
Je me lève pour raviver le feu qui semble ne pas vouloir résister et me réchauffer, puis, après m’être rassise puis avoir pris une profonde inspiration, je tente de nouveau de me plonger dans une méditation plus ou moins perturbée. Au bout de plusieurs dizaines de minutes et à force de persévérance, je parviens peu à peu à retrouver mon calme et à m’éloigner du monde extérieur...jeudi 10 novembre 2005 - 19:12 Modification Admin Permalien
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padawanthrawn
9932 Crédits
Le matériau de départ était une roche vitrifiée : un verre, sans cristaux et donc sans potentialités de fragilités quelconques dues aux propriétés des cristaux ou à l'existence même de ces cristaux.
Je regarde la roche : toute une sympbolique qui restera à présent à mes côtés à jamais qui fera partie de ma vie, qui sera une partie de moi et qui montrera aux autres ce que je suis, tout en me rappelant sans cesse la réalité : car ce manche aura eu une histoire, il ne sera pas un manche quelconque mais bien une partie de moi, ce qu'il était dès l'origine puisque partie intégrante de ma planète d'origine, ou plutôt devrais-je dire de la planète d'origine de mon père.
Je commence par creuser l'intérieur du verre : je dois prévoir la place des composants nécessaires à l'élaboration d'une lame d'énergie provoquée par le cristal que je viens de trouver. ce sont de longues heures qui permettent d'obtenir le résultat voulu car il ne doit pas y avoir d'irrégularités au sein de l'habitacle.
Je ne peux faire ce travai en un eseule fois car comme pour le travail du métal, il faut parfois effectuer des trempes pour obtenir un résultat plus solide.
Une fois l'intérieur achevé, je m'occupe de l'extérieur. La poignée devra épouser les formes de mes mains, passant d'une position une main à une position deux mains sans être un désagrément pour moi. Je m'y reprend à plusieurs fois afin d'obtenir un résultat satisfaisant pour le Chiss que je suis.
La poignée est achevée. Après quelques heures pour que le manche soit parfaitement refroidis, avec une structure stabilisée, je vais enfin pouvoir commencer à assembler les différents éléments du sabre : la partie difficile va commencer.
Je jette un coup d'oeil à Elanor. Elle a réussi à trouver son équilibre intérieur, absolument nécessaire pour réussir à fabriquer son sabrelaser. J'en suis heureux car je ne peux pas l'aider : si elle ne le fait pas toute seule elle n'y arivera jamais. Je sens cependant qu'elle fait des progrès : elle est déjà plus calme et moins tilide, osant affronter de plus en plus le monde environnant. Elle prendra confiance en elle, peu à peu. Ce n'est qu'une question de temps.
Je me rapproche du matériel que Doc a pris pour nous : il va faloir maintenant choisir les composants.vendredi 11 novembre 2005 - 23:43 Modification Admin Permalien
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Elanor
1923 Crédits
Un bruit me fait sortir de ma méditation en un sursaut. Je regarde autour de moi... Le feu que j’avais fait et que j’avais ravivé est à présent complètement éteint. Même les cendres sont froides et aucune fumée ne s’échappe du foyer. Je réalise alors que ma méditation a dû, sans même que je m’en rende compte, s’éterniser. Je dois maintenant rattraper ce temps et me mettre à la recherche du cristal qui constituera le point de départ de la construction de mon sabre laser...
Je m’accroupis et regarde dans la caisse de Doc ce qui pourrait m’être utile pour dégager un cristal de la roche, et mon choix se porte sur trois outils : une sorte de petit chalumeau de la taille de la main, mais qui semble assez puissant, avec un interrupteur à clic accessible en posant le doigt à l’intérieur de la petite poignée trouée. Le deuxième outil est une petite lime dure dont je me servirai pour finir de dégager puis polir le cristal. Enfin, j’attrape un pinceau-brosse qui me permettra de dépoussiérer le tout. Avant de me lever, j’examine une paire de lunettes transparentes qui semble être juste à ma taille, et je l’embarque également. La chose faite, je m’éloigne du camp (mais pas trop quand même) pour me mettre en quête d’un cristal...
Comme précédemment, je sens bien que j’ai du mal à m’ouvrir à la Force, et surtout à rester en son contact. Quelque chose fait qu’ici, je me sens très peu rassurée, soit à cause de l’absence de mon Maître, soit car cette planète m’est inconnue, soit à cause du froid, ou alors par le seul fait de me retrouver seule pour la première fois de ma vie, enfin, la seconde fois... A moins que ce ne soit pour toutes ces raisons à la fois...
Je m’enfonce peu à peu dans les profondeurs d’une des cavernes qui s’ouvrent à moi. Soudain, une multitude de petites étincelles illuminent la grotte comme des soleils. Je m’approche, contemplant avec émerveillement ces petites étoiles incrustées dans la roche. On dirait des centaines de petits diamants... Leur lumière semble même réchauffer les parois et l’intérieur de la caverne.
Je commence par poser mes outils au sol, puis je m’avance doucement vers l’une des parois de la grotte, comme si j’avais peur de réveiller les cristaux qui semblent dormir... Je regarde ceux qui sont à ma hauteur. J’en profite également pour examiner la consistance de la roche. Elle a l’air solide. Il me sera difficile, je le crains, d’en dégager un cristal, si petit soit-il... Je tente d’appeler la Force afin de sentir où elle m’amène. Et ainsi, sans rouvrir les yeux, me fiant à elle, je me laisse entraîner jusqu’au fond de la grotte... Je sens soudain mon pied butter contre un petit rocher sombre. Trop tard : je trébuche et tombe à terre, me coupant au niveau du coude droit qui a heurté un caillou assez pointu. Je grimace de douleur, puis, reprenant mes esprits, je prends un petit moment pour bander de façon rudimentaire ma blessure afin d’arrêter le sang qui s’en écoule déjà à grosses gouttes. Mon attention se porte sur le petit morceau de roche qui m’a fait me retrouver à terre. J’allais laisser l’énervement m’emporter et maudire le caillou, lorsque je m’aperçois de la brillance de celui-ci. Elle est particulière ; ni plus grande, ni plus petite que les autres, mais seulement différente. Son éclat est... disons plus fin, moins grossier. Je ressens quelque chose de fort à travers cette pierre. Je retourne sur mes pas afin de revenir avec mes outils laissés à quelques dizaines de mètres en arrière. Je m’accroupis près de la pierre, et, après l’avoir examinée, je mets les lunettes transparentes et passe mes doigts dans le trou du manche du petit chalumeau afin d’atteindre l’interrupteur...
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Elanor Galadiel, apprentie Jedi.
Padawan du délicat Padawanthrawn.[Ce message a été modifié par: Elanor le 12-11-2005 13:32]samedi 12 novembre 2005 - 13:28 Modification Admin Permalien
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coeurdesabre
1226 Crédits
J'avais finis le cristal, et je devais maintenant passé à la construction du sabre. Devant moi, s'étendait sur une table, un certain nombre de matériaux plus ou moins différent.
Je me concentrai à travers la Force. Je fis léviter les composants en commençant à les assembler. Je commençais par le bas du sabre. Les clics et les clacs s'enchainaient.
Je mettais maintenantl es cristaux de mise au point, mais je m'interrompis pour me reposer.
J'ouvris mes yeux que j'avais fermé, et observai mon travail. Il avait l'air coorecte pour l'instant. Je m'épongeai le front, et repartis à ma tache.
De nouveau, je laissai la Force m'envahir, la laissant contrôler mes gestes. Les composants volérent, et l'assemblage recommença.
Je finis d'installer le canal d'émission manuellement, puis je regardai minutieusement mon travail.
Je corrigeais quelques assemblages douteux.
Moi : Je pense que ça doit être bon.
Je posai calmement le manche du sabre, et cherchai du regard le Chevalier Clickman.
Quand celui-ci aperçut que j'avais finis, il vint voir mon travail.
Moi : Alors maître ?
J'attendais son rapport, espérant avoir correctement réussis.samedi 12 novembre 2005 - 14:23 Modification Admin Permalien
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Elanor
1923 Crédits
La première étincelle qui jaillit du chalumeau et entre en contact avec la pierre me fait sursauter. Vraiment, cet appareil, si petit soit-il, est d’une grande puissance... Ayant réduit la puissance de la flamme, je me mets prudemment à l’ouvrage : après avoir bien examiné la pierre, j’essaie d’estimer à peu près la distance à ne pas dépasser avec l’appareil pour ne pas que la flamme touche le cristal et l’abîme, ce qui risquerait de le rendre inutilisable. Un autre que lui ferait certainement l’affaire, cependant, je ressens vraiment quelque chose de particulier à travers celui-ci, même si je ne le vois pas très bien car il est solidement incrusté dans la pierre qui demeure assez sombre. Seule une très petite partie est visible, certes, mais d’un éclat presque aveuglant.
J’avance délicatement la flamme du petit chalumeau près de la pierre, puis, avec un soin tout particulier, je la fais rentrer en son contact, m’assurant bien que je ne touche pas le cristal, dont je perçois seulement les contours grâce à la Force. C’est un travail extrêmement minutieux, car la distance entre la pierre et ce que je perçois du cristal est très réduite. Le moindre faux mouvement me ferait le toucher, ce que je dois à tout prix éviter si je veux le préserver. Je réalise alors que ma concentration et ma confiance en moi sont mises à rude épreuve, ce qui m’oblige à croire en l’une et en l’autre pour ne pas faillir, mais ceci non sans ressentir une certaine pression. Je veux réussir cette première épreuve, pour moi et pour faire honneur à mon Maître. Je souhaiterais tellement pouvoir le satisfaire et lui montrer que son enseignement me fait évoluer...
Plusieurs heures s’écoulent, durant lesquelles j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois avant de venir à bout de la pierre qui s’est montrée rebelle. Et puis, je constate que ce que m’avait dit mon Maître était vrai : ici, la Force est plus difficile à percevoir pour un Padawan encore inexpérimenté, et moins évident encore le fait de rester en son contact. C’est surtout cela qui m’a fait défaut et m’a obligée à faire plusieurs pauses, me laissant à chaque fois plus faible. Mais je ne renonce pas, et, sentant que j’arrive à la fin de mon premier travail, j’assemble mes dernières forces et réussis finalement à dégager, non sans mal, le cristal de la pierre dont, à présent, il ne reste presque que de petits cailloux et de la poussière.
Je retire alors la paire de lunettes transparentes que je pose sur le sol avant d’examiner le cristal qui se trouve à présent entre mes mains : il est de la taille de la paume de ma main, et, étrangement, semble moins éclatant maintenant qu’il a été dégagé de la roche. Peu importe ; je décide de le tailler afin de lui donner une dimension plus petite et une forme convenable. Je prends avant tout le soin de le gratter afin de lui rendre son aspect véritable. La chose faite, mon cœur bondit dans ma poitrine : le cristal retrouve exactement l’éclat qui avait attiré mon attention quelques heures auparavant ! Sans doute la Force m’avait-elle fait percevoir son aspect véritable lorsque je me suis penchée sur lui la première fois. Sans même m’en rendre compte, je n’avais rien vu mais tout perçu !
J’attrape alors la lime à ultrason de Doc, puis entreprends de tailler le cristal... Ce travail achevé, je m’aperçois que j’ai oublié de regarder dans la caisse de Doc s’il avait laissé une source lumineuse quelconque qui aurait pu m’aider à vérifier la transmission de lumière au travers du cristal. Comme je suis étourdie ! Je ne veux pas perdre de temps et revenir au camp qui se trouve à une centaine de mètres, peut être davantage. Malgré ma fatigue, je décide de faire appel à la Force pour cette étape. La concentration est difficile, mais je finis néanmoins par rentrer en contact avec elle. Ainsi, je visualise et sonde le moindre millimètre du cristal à la recherche du plus petit défaut éventuel. Je n’en reviens pas : le cristal semble vierge de toute impureté. Je sens que la Force m’a bien guidée dans ma quête du cristal.
Je décide alors de retourner au camp et d’y rechercher mon Maître afin de lui faire part de ma découverte et lui montrer mon travail. J’ai passé toute la journée ici, à travailler le cristal et je suis faible, épuisée même. Je rassemble donc les outils. En me levant, un élancement violent me laisse échapper un cri de douleur. Je regarde mon coude : le sang à traversé le bandage et à couler le long de mon bras. De nombreuses gouttes ont formées au sol une petite flaque qui continue à s’agrandir peu à peu. La blessure n’est certainement pas grave, mais profonde. Et d’infimes cailloux ainsi que de la poussière ont dû entrer dans la plaie au moment où je suis tombée à terre. Les élancements se font plus vifs et plus douloureux et atteignent bientôt le bras et la main. Grimaçant de douleur, je prends le chemin du camp, à la recherche de mon Maître.
Le chemin me parait plus long qu’à l’allée. Sortant de la caverne, j’aperçois au loin le camp. Une fois arrivée, je vois que mon Maître est installé à une dizaine de mètres de là. Je le rejoins donc. Il est en train de construire le manche de son sabre. Levant la tête, il me vois approcher.
PadawanThrawn : Ha, tu est là ! Alors, comment ça se passe ?
Moi : Plutôt bien, Maître. J’ai trouvé un cristal et je viens vous montrer mon travail.
PadawanThrawn, tendant la main : Bien, montre moi ça.
Je lui donne le cristal. Ce faisant, un nouvel élancement m’arrache un petit cri de douleur et m’affaiblit. Je lâche les outils de Doc, me sentant tomber à mon tour. PadawanThrawn me rattrape avant que je ne touche le sol.
PadawanThrawn, regardant mon bras droit : Tu es blessée ?... Comment t’es-tu fais ça ?
Moi, d’une voix faible : Je suis tombée sur la pierre qui abritait mon cristal et mon coude a heurté un caillou pointu...
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Elanor Galadiel, apprentie Jedi.
Padawan du délicat Padawanthrawn.[Ce message a été modifié par: Elanor le 12-11-2005 15:56]samedi 12 novembre 2005 - 15:45 Modification Admin Permalien
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padawanthrawn
9932 Crédits
Elanor, d’une voix faible : Je suis tombée sur la pierre qui abritait mon cristal et mon coude a heurté un caillou pointu...
Moi : La Force nous fait prendre parfois des chemins tortueux avant de nous révéler ses desseins. Montre moi ça
Elanor tend le bras avec une petite grimace. L'entaille n'est pas grande mais relativement profonde : les heures passées sans soin n'ont pas facilité la guérison et avec toute la poussière environnante, la plaie a plutôt empiré. Je me dirige vers mon sac et prend un désinfectant pour nettoyer sa plaie.
Elanor ne dit rien se contentant de grimacer à certains contact avec le synthéplast sur sa peau. La plaie est à présent propre. Sans rien dire je m'applique maintenant à utiliser la Force pour soulager toutes les parties du bras qui sont à proximité de son coude, d'une part, et pour accélérer sa guérison d'autre part.
Elanor : Merci maître.
Moi : De rien : il faut bien que je serve à quelque chose
Elanor, l'air offusqué : Mais non maître...
Elle voit mon sourire
Elanor : J'ai encore couru, n'est-ce pas ?
Moi : Au moins maintenant tu t'en aperçois.
Elle sourit, ce qu'elle n'avait pas fait depuis que l'on était entré dans la grotte.
Elanor : C'est que cet endroit me met mal à l'aise : la Force n'est pas très présente
Moi : En réalité c'est plutôt que sur Coruscant elle est extraordinairement présente :les fondations du Temple reposent sur un puits de Force. Donne moi ton cristal.
Elanor me tend son cristal : je l'examine.
Moi : C'est bien Elanor. Ta taille est bonne je n'ai rien à redire : à présent je te laisse voir avec les manches et les composants que Doc a amené.Comme je vais rester dans cette pièce pour l'assemblage, tu auras un contact plus direct avec la Force ce qui devrait pouvoir t'aider.samedi 12 novembre 2005 - 18:21 Modification Admin Permalien
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clickman
4417 Crédits
Je retournai vois Coeurdesabre qui semblait avoir terminé son sabre.
CS : Alors maître ?
Click : Laisse-moi regarder… hum…
CS : Qu’y a-t-il ?
Click : Le montage est correct, mais tu dois revoir l’alignement des cristaux. Placé ainsi, l’énergie sera projetée avec un angle trop important et ne pourra quitter le manche. Cela risque de créer un échauffement du sabre, voir son explosion…
CS : Que dois-je faire ?
Click : Plonge-toi dans la Force et écoute-la. Devient ton sabre, devient la cellule d’énergie, devient l’énergie, et accompagne-la, et corrige l’alignement du cristal maitre et des cristaux de mise au point en fonction de ce que la Force te montrera…
CS : Bien maître…dimanche 13 novembre 2005 - 10:15 Modification Admin Permalien
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